Outlook - 1er semestre 2024

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OUTLOOK

2024

Des experts du marché des fonds partagent leurs convictions


OUTLOOK

La BCE devrait assouplir sa politique Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. Et en fonction de l’évolution de l’inflation de base, un nouveau resserrement monétaire ne semble pas exclu. Comment la BCE peut-elle inverser la tendance?

“ Les possibilités d’investissement dans l’IA restent limitées, et la disruption qu’elle est susceptible de provoquer n’est pas encore connue

La BCE ne devrait pas poursuivre sa politique de resserrement mais, si les taux se stabilisent alors que l’inflation continue de ralentir, cela correspondra à un resserrement. Cette situation ne devrait pas être tenable. La consommation et la production industrielle montrent des signes d’anémie. Les exportations pourront légèrement reprendre si l’économie mondiale se redresse, de même que les investissements des entreprises, alimentés entre autres par la nécessité d’investir dans l’énergie. Mais les perspectives globales ne sont pas roses. Dans le même temps, il n’y a pas beaucoup de place pour des incitants fiscaux après la période de pandémie et la crise énergétique. La BCE n’aura donc pas d’autre choix que d’assouplir sa politique, en fonction

Bart Abeloos, Chief Economist chez Crelan

bien entendu de l’intensité du ralentissement de l’économie. Le cours des actions des grandes entreprises technologiques (Microsoft, Amazon, Alphabet) grimpe grâce à l’impact positif de la révolution de l’IA. D’autres entreprises ou secteurs peuvent-ils surfer sur cette vague?

Le digital est le meilleur moyen de capter la thématique IA Quelles opportunités sectorielles prévoyez-vous pour 2024? Décelez-vous des secteurs spécifiques qui devraient enregistrer de bonnes performances? Nous avons une conviction forte concernant la transition énergétique. Elle est inéluctable du fait de la crise climatique, de la nécessaire sécurisation des approvisionnements énergétiques, mais surtout parce que les énergies renouvelables sont la forme la moins chère et la plus compétitive de production d’électricité dans la majorité des régions du monde. Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. D’autres marchés offrent-ils une alternative intéressante aux investisseurs? Le marché obligataire est incontournable. Les obligations d’État

américaines à 10 ans offrent actuellement 5%. En supposant que la Réserve Fédérale laisse les taux d’intérêt plus ou moins à leurs niveaux élevés actuels et que l’inflation continue de diminuer, les rendements réels sur ces obligations continueront d’augmenter. Il y a vraisemblablement un point d’entrée intéressant sur le marché obligataire américain. Le cours des actions des grandes entreprises technologiques – Microsoft, Amazon, Alphabet – grimpe grâce à l’impact positif de la révolution de l’IA. D’autres entreprises ou secteurs peuvent-ils surfer sur la vague de l’intelligence artificielle?


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Taux d’intérêt durablement plus élevés: un risque pour l’économie européenne

L’IA va générer des applications infinies. Mais dans l’immédiat, c’est surtout dans le digital qu’on en a une utilisation tangible

“ Christopher Dembik, Conseiller Senior en Stratégie d’Investissement chez Pictet AM

L’IA va générer des applications infinies et des gains en efficacité. Mais dans l’immédiat, c’est surtout dans le digital qu’on en a une utilisation tangible avec des retombées quantifiables, en particulier du côté de l’expérience client. Les entreprises qui adoptent l’IA et qui peuvent compter sur les revenus publicitaires sont certainement les mieux positionnées.

Les taux d’intérêt élevés risquent d’étouffer l’économie européenne. Pour les entreprises très endettées, les charges d’intérêt augmentent, tandis que les crédits deviennent plus chers. Quelles sont les conséquences? La perspective de taux d’intérêt durablement plus élevés représente un risque pour l’économie européenne, dont les États membres affichent des taux d’endettement et des déficits budgétaires élevés. Ceci, conjugué au fait que le pacte de stabilité et de croissance sera réactivé en 2024, devrait mener à des politiques budgétaires plus restrictives et peser sur la croissance économique en Europe. Pour les entreprises européennes qui connaissent déjà une période difficile en raison de prix de l’énergie toujours relativement élevés et de la baisse de la demande chinoise, le renchérissement du crédit et la perspective d’un contexte fiscal moins favorable ne sont pas de bon augure pour 2024. Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. D’autres marchés offrent-ils une alternative intéressante? L’Europe n’est pas la seule zone qui devrait connaître un ralentissement économique en 2024, puisque l’on s’attend à une baisse globale de la croissance, mais ses marchés d’actions y sont relativement plus sensibles car ils sont généralement plus dépendants des exportations. Par ailleurs, le poids relativement faible du secteur technologique au sein des indices européens est un handicap, car ce secteur a actuellement le vent en poupe grâce notamment au développement de l’intelligence artificielle. Dans ce contexte, nous privilégions le marché d’actions américain, moins sensible à la conjoncture internationale et plus exposé au secteur technologique.

Nous privilégions le marché d’actions américain, moins sensible à la conjoncture et plus exposé au secteur technologique

La recherche de modèles d’exploitation permettant de monétiser l’IA générative vient à peine de commencer. En l’absence d’autres possibilités, les investisseurs se tournent automatiquement vers les grandes plateformes technologiques, qui disposent de la force de frappe nécessaire. Mais les entreprises bien implantées, aussi dominantes soient-elles, ne sont plus nécessairement les gagnantes des nouvelles tendances. Les possibilités d’investissement dans l’IA restent limitées, et la disruption qu’elle est susceptible de provoquer n’est pas encore connue. Aujourd’hui, les investisseurs se concentrent avant tout sur les infrastructures physiques de l’IA. Par ailleurs, un certain nombre de (sous-)secteurs, comme la cybersécurité, le gaming, les médias et le commerce en ligne, pourraient bientôt proposer des applications IA rentables.

Vincent Juvyns, Global Market Strategist chez J.P. Morgan Asset Management

Le présent document constitue une communication marketing et, en tant que telle, les opinions y figurant ne sauraient être considérées comme un conseil ou une recommandation d’achat ou de vente d’un investissement ou des droits s’y rattachant. Il convient de noter que la valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent sont soumis à des fluctuations en fonction des conditions du marché et les investisseurs sont susceptibles de ne pas récupérer l’intégralité du montant investi. Les performances passées et le rendement ne constituent pas un indicateur fiable des résultats actuels et futurs. Rien ne garantit que toute prévision faite se réalisera. J.P. Morgan Asset Management est le nom de marque de l’activité de gestion d’actifs de JPMorgan Chase & Co. et de ses filiales dans le monde entier. Notre Politique de confidentialité pour la zone EMEA est disponible à l’adresse suivante : www.jpmorgan.com/ emea-privacy-policy. Publiée en Europe par JPMorgan Asset Management (Europe) S.à r.l. 09nu231411092840


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Assez haut !

Tout resserrement des taux d’intérêt à long terme pousse généralement les entreprises à réduire leurs investissements, et les pouvoirs publics – qui surveillent la soutenabilité de leur charge d’intérêt – à diminuer les dépenses publiques. Malgré tout, ce resserrement peut avoir des effets à long terme. Le potentiel de croissance dépend de la hausse de la productivité, combinée à l’apport de main-d’œuvre et à la variation des stocks de capitaux. Cela signifie que même une baisse temporaire des investissements peut avoir un impact durable sur l’économie à cause d’une pression à la baisse sur les réserves de capitaux. C’est une des limites du mantra “taux d’intérêt

La BCE en a fait assez

Les taux d’intérêt élevés risquent d’étouffer l’économie. Pour les entreprises très endettées, les charges d’intérêt augmentent, tandis que les crédits d’investissement deviennent beaucoup plus chers. Quelles sont les conséquences à long terme pour l’économie européenne?

Gilles Moëc, Chef Économiste du Groupe AXA et directeur de la recherche d’AXA IM

La fin des aides publiques pèsera sur l’économie européenne

Les entreprises européennes de taille modeste font face à des taux d’intérêt élevés et à des conditions d’octroi de financement de plus en plus strictes. Beaucoup ont continué de bénéficier de subventions, réduisant ainsi leurs difficultés d’accès au crédit bancaire. Toutefois, au fur et à mesure que ces aides s’estomperont, les plus endettées pâtiront de ce nouvel environnement avec une charge d’intérêt significativement

“ Les valeurs des secteurs de croissance défensifs, avec un bilan solide et un faible niveau d’endettement, devraient surperformer en 2024

Les taux d’intérêt élevés risquent d’étouffer l’économie. Pour les entreprises très endettées, les charges d’intérêt augmentent, tandis que les crédits d’investissement deviennent beaucoup plus chers. Quelles sont les conséquences à long terme pour l’économie européenne?

Nicolas Forest, Chief Investment Officer chez Candriam


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Quelle allocation d’actifs face au risque de récession? plus élevés pendant une période plus longue”: des taux élevés sur le long terme peuvent freiner la croissance économique.

Les taux d’intérêt élevés risquent d’étouffer l’économie. Pour les entreprises très endettées, les charges d’intérêt augmentent. Quelles sont les conséquences à long terme pour l’économie européenne?

Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. L’activité économique européenne est au plus bas en près de trois ans selon l’indice des directeurs d’achats de S&P Global. Et en fonction de l’évolution de l’inflation de base, un nouveau resserrement monétaire ne semble pas exclu. Comment la BCE peut-elle inverser la tendance?

La hausse des taux constitue en effet un risque important pour les entreprises très endettées. Cela freine également la croissance des entreprises moins endettées, qui auront tendance à remettre à plus tard certains projets consommateurs de capital. La conséquence à long terme est un risque de contraction de l’activité en zone euro. Celle-ci est actuellement atone, avec un repli du PIB de 0,1% au troisième trimestre par rapport au deuxième, selon la première estimation d’Eurostat. Il est probable que la zone euro s’enfonce plus nettement en récession au cours des trimestres à venir.

élevée. Ceci pèsera davantage dans les prochains mois sur une économie européenne déjà atone. Quelles opportunités sectorielles prévoyez-vous pour 2024? Décelez-vous des secteurs spécifiques qui devraient enregistrer de bonnes performances? Le secteur de la santé par son innovation, la consommation de base européenne – producteurs d’aliments, de boissons et de produits ménagers – grâce à son pouvoir de fixation des prix, les entreprises américaines technologiques appelées à révolutionner notre quotidien, et les sociétés coréennes actives dans les semiconducteurs et le hardware, devraient tirer leur épingle du jeu en 2024.

Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. Et en fonction de l’évolution de l’inflation de base, un nouveau resserrement monétaire ne semble pas exclu. Comment la BCE peut-elle inverser la tendance? Contrairement à la Fed, la BCE n’a pas d’objectif de plein emploi, et donc pas d’objectif lié à la croissance économique. Son principal objectif demeure de maintenir l’inflation autour de 2% en zone euro. La BCE pourrait même être prête à assumer une entrée en récession si celle-ci pouvait permettre de faire revenir l’inflation à son niveau cible. Elle ne cherchera donc pas à inverser la tendance pour aider les entreprises à conserver leur profitabilité. Quelles opportunités sectorielles prévoyez-vous pour 2024? Décelez-vous des secteurs spécifiques qui devraient enregistrer de bonnes performances? Au niveau des classes d’actifs, nous privilégions l’obligataire investment grade de long terme, qui pourrait tirer parti d’un éventuel risque de récession en début d’année prochaine. À ce stade, nous restons prudents sur les actifs risqués, à savoir les actions mais aussi le crédit offensif qui pourrait notamment souffrir d’une hausse des taux de défaut.

L’obligataire investment grade pourrait encore tirer parti du risque de récession

Au vu de la vitesse à laquelle l’économie et l’inflation ralentissent, nous pensons que la BCE pourrait envoyer un message plus clair quant au fait qu’un nouveau resserrement monétaire ne sera pas nécessaire dans l’immédiat. Les conditions financières sont aujourd’hui suffisamment strictes pour continuer à freiner l’inflation, en particulier parce que les politiques budgétaires devraient également être plus restrictives en 2024.

Julien-Pierre Nouen, directeur des études économiques et de la gestion diversifiée chez Lazard Frères Gestion


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Les données, une précieuse matière première La performance de l’économie européenne est la plus faible depuis près de trois ans. Et en fonction de l’évolution de l’inflation de base, un nouveau resserrement monétaire ne semble pas exclu. Comment la BCE peut-elle inverser la tendance? Face au ralentissement de la croissance et de l’inflation, la BCE laisse de plus en plus souvent entendre que la fin des hausses de taux est en vue, d’autant que le frein que représentent les hausses de taux se fait sentir – parfois avec retard – sur l’économie. Au même moment, elle tempère les attentes trop optimistes à l’égard d’un nouvel assouplissement monétaire: aucune baisse de taux n’est à l’ordre du jour pour les prochains trimestres. L’inflation devrait certes ralentir, mais progressivement, et ne devrait pas retrouver rapidement l’objectif de 2% de la BCE, en particulier dans le contexte des conflits géopolitiques actuels. Les cours de Bourse des grandes sociétés technologiques comme Microsoft, Amazon

et Alphabet grimpent grâce à l’impact positif de la révolution de l’IA. D’autres entreprises ou secteurs peuvent-ils, selon vous, surfer sur cette vague? L’attention pour l’IA est pour l’instant concentrée sur l’émergence des modèles d’IA générative, comme le hype autour de ChatGPT. Vu que l’“apprentissage” de ces modèles est une activité à forte intensité capitalistique, les Big Tech devraient à première vue sortir gagnantes de cette révolution. Malgré tout, nous voyons des opportunités dans les infrastructures et dans certaines applications de l’IA dans de nombreux secteurs d’activité: infrastructures pour les fabricants de hardware et de semiconducteurs, fournisseurs de services de cloud computing, etc. Ceci dit, les Big Data de qualité se transforment elles-mêmes en une matière première précieuse, par exemple dans les logiciels d’application de l’IA pour booster la productivité dans certains secteurs spécialisés – outils de diagnostic rapide dans les soins de santé, chatbots

performants dans les services à la clientèle et le développement de logiciels, etc. Enfin, cette révolution technologique s’inscrit dans un contexte de concurrence géopolitique et de problématique du respect de la vie privée où la cybersécurité devrait jouer un rôle essentiel.

Faut-il investir au Japon, en Chine ou aux États-Unis? Les bénéfices des entreprises de la zone euro sont sous pression. Et en fonction de l’évolution de l’inflation de base, un nouveau resserrement monétaire ne semble pas exclu. Comment la BCE peut-elle inverser la tendance? L’économie de la zone euro se porte mieux que je ne le pensais, avec une croissance zéro au lieu d’une récession. L’inflation ralentit plutôt rapidement – tout comme aux États-Unis –, et je m’attends à ce que la BCE ne relève plus ses taux. Je pense que les grandes banques centrales baisseront leurs taux d’ici à la mi-2024, et que nous connaîtrons rapidement plusieurs baisses de taux successives. Tout ceci, combiné à l’augmentation des revenus réels grâce au ralentissement de l’inflation, et au possible coup de pouce de l’IA en faveur de la productivité, devrait relancer l’économie européenne d’ici à la fin de 2024 et en 2025.

D’autres marchés représententils une alternative intéressante? J’anticipe un ralentissement de l’économie au niveau mondial, y compris aux États-Unis. Cette année, la Chine fait exception, avec une reprise de la croissance après une année 2022 décevante – la banque centrale a assoupli sa politique, et le gouvernement prend de plus en plus de mesures de soutien. L’économie japonaise fait aussi mieux qu’attendu. Les actions japonaises ont signé une excellente année 2023, en partie grâce à la faiblesse du yen, tandis que les actions chinoises continuent à souffrir. Les actions chinoises me semblent intéressantes, même si, dans un marché marqué par les produits à rendement fixe, je préfère


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Une récession cyclique en scénario de base La performance de l’économie européenne est la plus faible depuis près de trois ans si l’on en croit l’indice S&P Global. La BCE peut-elle inverser la tendance?

La BCE semble vouloir concilier sa crédibilité en matière de lutte contre l’inflation avec l’évitement d’une politique monétaire trop restrictive qui porterait atteinte à l’économie

“ Marc Danneels, Chief Investment Officer chez Beobank

L’inflation a commencé à baisser, mais les taux d’intérêt resteront élevés plus longtemps qu’escompté par les marchés. Si les banques centrales changeront de cap à terme, les dommages causés à la croissance seront déjà évidents. Le mécanisme de transmission des taux d’intérêt élevés vers l’économie réelle est plus efficace en Europe qu’aux ÉtatsUnis; nous voyons des signes clairs de récession en Europe. La BCE a tardé à relever ses taux, et l’on s’attend à ce qu’elle soit également plus lente qu’attendu en termes de réduction des taux. Quels marchés offrent une alternative intéressante aux investisseurs? Nous sommes positifs sur certains marchés émergents, compte tenu des valorisations attrayantes et des cycles économiques en décalage avec les marchés développés. En cas de récession, l’Inde et l’Indonésie sont des marchés présentant de bonnes qualités défensives. Nous privilégions par ailleurs les obligations en devise locale des marchés émergents. Quelles opportunités sectorielles prévoyez-vous pour 2024?

Nous devons nous préparer à des baisses de taux rapides et à des rendements des capitaux intéressants en 2024

“ Paul Jackson, Global Head of Asset Allocation Research, Invesco

Notre scénario de base pour 2024 est une récession cyclique dans laquelle des opportunités s’offrent aux investisseurs qui font preuve de discernement

d’autres marchés émergents. Bien que je me méfie des actions américaines – trop chères –, j’estime que les titres à rendement fixe américains présentent un important potentiel, du moins plus élevé que celui de leurs homologues de la zone euro. Le taux des emprunts bancaires est intéressant, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.

Compte tenu de nos attentes d’une récession cyclique, nous sommes prudents à l’égard des actions cycliques européennes telles que les valeurs industrielles, mais nous nous attendons à trouver des opportunités parmi les valeurs financières, où les valorisations sont restées à la traîne. Les substituts obligataires défensifs tels que les services publics, les biens de consommation de base et les soins de santé jouent aussi un rôle au sein des portefeuilles dans ce scénario. Les actions de petites et moyennes capitalisations ayant été délaissées par les investisseurs, tout signal de baisse de taux devrait bénéficier à ce segment. À l’inverse des grandes entreprises technologiques, que leurs valorisations rendent particulièrement sensibles aux déceptions de croissances bénéficiaires, les petites sociétés pourraient offrir une plus grande marge de sécurité.

Charles-Henri Kerkhove, Multi-Asset Investment Director chez Fidelity International


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Des experts du marché des fonds partagent leurs convictions

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