Precious. Partnerships.

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Precious. Partnerships.

“Nous n’avons jamais été freinés, même lorsque nous prenions des risques.”
Augustin Bown et Audrey Joris, fondateurs d’AFC Collection

Interview croisée

En s’adossant à Indosuez Wealth Management, Degroof Petercam intègre une nouvelle dimension.

Sport business

Une carrière sportive exige une connexion solide avec les supporters et les entreprises.

Precious. Partnerships.

We understand that in both art and life you need believers to move forward.

That’s why Degroof Petercam supports initiatives like Het Kunstuur, where everyone gets to experience art through the eyes of a famous person.

Jef Vermassen Criminal Lawyer
Joost Bourlon
Founder Het Kunstuur

6 Biennale de Venise

Après un long voyage, des géants ont posé leurs valises au pavillon belge.

24 Après Tokyo, la Provence

Bernard de le Court revient sur une carrière qui l’a mené aux quatre coins du monde.

Sommaire

26 Un sport qui évolue

Emmanuel Rombouts, Jean-Luc Gavroye et Philippe Delhaye au service du golf belge.

5 É dito Hugo Lasat, CEO de Degroof Petercam. l 6 Des géants au pavillon belge Invitation au voyage par un collectif de créateurs belges dans le cadre de la Biennale de Venise 2024. l 11 Le nouveau visage du musée d’Ixelles Tatiana Wolska a créé une œuvre d’art forte pour l’espace d’accueil. l 14 Interview croisée Sabine Caudron (Degroof Petercam) et Mathieu Ferragut (Indosuez Wealth Management) reviennent sur le rapprochement de leurs deux maisons. l 20 Magie Vendis Capital, ce sont 25 ans de rencontres plus encore que de chiffres. l 22 En famille Philippe Bolle et ses fils se lancent ensemble dans l’aventure ESTEL. l 24 Globe-trotter Après Tokyo et Bruxelles, la Provence: la nouvelle vie de Bernard de le Court. l 26 Un tour sur les greens Entretien avec les présidents des trois fédérations de golf belges. l 31 Sport business Golazo accompagne les athlètes au-delà de leurs performances individuelles. l 33 Hockey “Les sponsors jouent un rôle-clé dans le développement futur de notre sport.” l 34 Next Gen Brauzz, The TwentyFour Six et AFC Collection: zoom sur trois projets de jeunes entrepreneurs belges. l 42 Gastronomie Les tables préférées de nos directeurs de bureaux. l 46 Réseau ETRE Frédérick Mathis a créé “l’école pour les jeunes qui n’aiment pas l’école”. l 48 Wal’Crèche Un projet familial qui veut réconcilier travail et parentalité heureuse pour tous.

Ours

Éditeur responsable Banque Degroof Petercam. Adresse légale: Banque Degroof Petercam SA, Rue de l’Industrie 44, 1040 Bruxelles

Réalisation Trustmedia + 32 2 423 47 14

Photos © Stefaan Temmerman, sauf mention contraire

Date de publication 23 novembre 2024

“Un nouveau chapitre de notre longue histoire.”

PRECIOUS. PARTNERSHIPS.

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis la dernière édition de notre magazine "Precious.Partnerships.", de nouvelles opportunités se sont ouvertes pour vous au sein de notre maison. En juin dernier, Indosuez Wealth Management, filiale de Crédit Agricole, a pris une participation majoritaire dans notre groupe. Cette alliance est l’une des plus significatives du secteur en Europe. La relation qui nous unit avec vous continuera de se développer au sein d’un leader européen de la gestion de fortune.

Ce rapprochement constitue un nouveau chapitre de notre riche histoire. Depuis 1871, nos fondateurs et les générations successives d’actionnaires, de dirigeants et de collaborateurs ont toujours cherché à élargir leurs horizons et à transmettre leurs valeurs et leur savoir-faire à votre service. Aujourd’hui, nous poursuivons cette tradition avec Indosuez à nos côtés. À partir de notre ancrage solide, vous aurez accès à davantage de services et bénéficierez d’un accompagnement rapproché, où que vous soyez.

Ce qui nous unit, ce sont les 150 années que nous avons passées à mettre notre expertise au service de nos clients. Il en sera question dans ce magazine avec l’interview croisée de notre responsable du Private Banking, Sabine Caudron, et de Mathieu Ferragut, Directeur Général de CFM Indosuez Wealth Management.

Comme c’était déjà le cas de notre première édition, notre magazine "Precious.Partnerships" met en avant nos partenariats. Des partenaires aux profils variés: entrepreneurs, artistes, sportifs, philanthropes. Chaque histoire est un témoignage de talents et d’efforts partagés pour avancer et voir plus grand. Que ce soit par de la gestion de patrimoine, du financement, du private equity, du soutien artistique ou philanthropique, nous avons activement accompagné chaque projet personnel ou professionnel. Et nous sommes fiers de contribuer au succès de chacun d’entre eux.

Je vous souhaite une agréable lecture et j’espère que les histoires de ces partenariats vous inspireront, vous nourriront, vous donneront l’envie d’entreprendre, de nous rencontrer… et de devenir ainsi de précieux partenaires.

Hugo Lasat CEO de Degroof Petercam

PS: Vous voulez en savoir plus sur tous les partenariats noués avec Degroof Petercam? Découvrez-les sur preciouspartnerships.com.

Des géants au pavillon belge de la Biennale de Venise 2024

Placés à deux mètres quarante au-dessus des visiteurs, sept géants toisent les curieux venus les visiter au pavillon belge de la Biennale de Venise en les invitant à voir le monde sous un autre angle.

Lieu de rencontre et d’ouverture, la Biennale d’art de Venise offre une vitrine incontournable à la création contemporaine, dans toute sa diversité. Pas moins de 90 pays y exposent installations immersives et performances, livrant une réflexion sur les défis auxquels notre époque est confrontée et attirant les grands noms de l’art contemporain. Le thème de cette année, “Stranieri Ovunque – Foreigners Everywhere”, pose la question des frontières dessinées par et pour les humains, et plus précisément celle de “l’étranger” et de sa place dans un monde globalisé.

Un pavillon historique

Premier pavillon étranger construit en 1907 sur les Giardini de la cité, le

De gauche à droite, de haut en bas: Valentin Bollaert, Sophie Boiron, Simona Denicolai, Antoinette Jattiot, Ivo Provoost, Pierre Huyghebaert & Pauline Fockedey.

© Courtesy Petticoat Government (Denicolai & Provoost, Antoinette Jattiot, Nord, Speculoos)

Pour cette 60 e édition, le pavillon a été imaginé comme une étape, dans une connexion entre des temps et des territoires.

pavillon belge s’impose comme un lieu de réflexion et de dialogue privilégiant la mise en valeur des œuvres présentées plutôt que la domination de l’espace. Le bâtiment fut conçu par l’architecte Léon Sneyers dans un style Art nouveau, avant de subir une importante rénovation sous la direction de l’architecte vénitien Virgilio Vallot en 1948. Témoin d’une tradition d’avantgarde et de diversité, il a conservé depuis son aspect moderniste, avec notamment son entrée concave arborant l’écu et la devise nationaux.

Kaléidoscope expérimental

Pour cette 60 e édition, le pavillon a été imaginé comme une étape, un passage. Un espace pensé dans une connexion entre des temps et des territoires. Ce scénario ambitieux a été rendu possible entre autres par le soutien de Degroof Petercam, l’un des principaux partenaires du pavillon belge.

C’est à un collectif pluridisciplinaire composé de sept personnes que l’on doit le projet retenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour représenter la Belgique à la Biennale 2024. Ces deux artistes, deux architectes, deux graphistes et une commissaire avaient déjà collaboré dans divers champs de pratique de l’architecture, du graphisme ou des arts plastiques. Ils et elles ont travaillé de manière horizontale en partageant leurs domaines d’expertise pour réaliser en 11 mois le scénario qu’ils et elles avaient imaginé: un parcours initiatique retraçant les pérégrinations de sept géants et de leurs communautés, chapitre après chapitre, avec le pavillon belge comme étape de cette histoire au long cours.

Le collectif de co-auteur.ices a baptisé son projet Petticoat Government, référence à ces groupes de femmes qui ont su renverser temporairement des rapports de pouvoir.

Petticoat Government

Le collectif a baptisé son projet Petticoat Government (“gouvernement en jupons”). Cette dénomination renvoie à ces groupes de femmes qui, à plusieurs reprises dans l’histoire, ont exercé une influence suffisamment significative pour renverser temporairement des rapports de pouvoir.

Derrière ce titre quelque peu énigmatique se profile un format qui remplace le modèle classique de l’exposition, avec un scénario curatorial fruit d’une belle diversité de pratiques et de géographies. On se retrouve ainsi face à une œuvre itinérante qui intègre performance, art, architecture, cartographie, typographie, etc.

C’est en se réunissant semaine après semaine pour partager leurs réflexions et leurs expériences que les membres de

Une joyeuse transhumance artistique.

Petticoat Government ont élaboré une pensée artistique célébrant la culture populaire par le biais d’un parcours nomade. Avec comme point de départ le folklore, envisagé comme un moyen de relier la culture dite d’élite avec la culture populaire. À travers une série d’événements et de personnes, Petticoat Government a su générer des situations de rencontre comparables aux fêtes populaires. De nouvelles zones de discussion et de réflexion.

Étonnants colosses

C’est là que, tout naturellement, les sept géants sont entrés en scène. Dénichés auprès de confréries en Belgique, en France et au Pays basque, ils ont été invités à participer au convoi jusqu’à Venise. Certains d’entre eux nous sont familiers, comme le titanesque Érasme. D’autres sont pour le moins insolites, comme Akerbeltz de

Mutriku, avec sa tête de bélier, et Dame Nuje Patat, dotée d’une pomme de terre en guise de tête.

D’autres encore personnalisent les communautés auxquelles ils s’apparentent, avec Babette de Tourcoing, militante féministe et ouvrière textile, et Julia de

Charleroi, allégorie de la lutte intersectionnelle. Quant au dernier acolyte, qui est aussi le plus fêtard, il répond au nom de Mettekoe et est originaire de Petit-Enghien. Semblable à un méga-orang-outan, il récolte des fonds destinés à soutenir ses congénères de Bornéo.

Vus d’en bas, les géants découvrent leurs dessous cachés, tandis qu’une pièce sonore composée de percussions joyeuses et endiablées rappelle leurs origines folkloriques.

Votre projet est ambitieux? Partez bien entouré.

Que ce soit dans le domaine de la création artistique ou dans toute autre activité, l’ambition du départ est un des moteurs du succès à l’arrivée.

Pourtant rien n’est jamais acquis à l’avance. Pour transformer votre ambition en réalité, il est crucial de s’entourer des meilleurs experts. En matière financière et de gestion patrimoniale également. Un accompagnement personnalisé et des expertises pointues sont les clés pour naviguer sereinement dans les complexités des investissements et de la planification financière. Que ce soit pour optimiser votre portefeuille, préparer votre retraite ou transmettre votre patrimoine, nos Private Bankers vous proposent des solutions sur mesure et une tranquillité d’esprit inestimable.

Tirez parti de notre offre complète en Private Banking:

Petticoat Government a su générer des situations de rencontre comparables aux fêtes populaires. De nouvelles zones de discussion et de réflexion.

Une histoire en mouvement

Pour Petticoat Government, ces géants sont des vecteurs d’histoires et d’identités, aptes à déjouer les façons de caractériser des groupes culturels souvent limités à un territoire. Des vecteurs de déplacements. Les co-auteur.ices ont voulu faire de l’art une aventure festive collective, où les formats, les échelles, les frontières, les pratiques et les communautés sont questionnés, confrontés, reliés, afin d’en générer des formes et des énergies nouvelles. C’est ainsi qu’une étape importante de la transhumance s’est réalisée au col de Resia, un espace hors du temps situé dans les Alpes au nord de l’Italie. Le convoi y a fait une halte festive avant de reprendre

sa route vers Venise où les géants ont finalement pris place dans le pavillon belge.

Le ton, pour les visiteurs, est donné dès l’entrée. Les géants ont été installés au haut d’une plateforme industrielle: vus d’en bas, on découvre leurs dessous cachés, tandis qu’une pièce sonore composée de percussions joyeuses et endiablées rappelle leurs origines folkloriques et donne une irrésistible envie d’esquisser un pas de danse. L’expérimentation, là encore, écrit son histoire immersive. Une histoire qui se poursuivra après la Biennale au BPS 22 à Charleroi au printemps 2025, puis à Lille 3000 et dans la halle du Frac Le Grand Large à Dunkerque à l’automne.

© Courtesy Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Speculoos) & LMNO Bruxelles

Art Tatiana Wolska: la métamorphose de la matière

Imaginez une suspension monumentale, façonnée comme un nuage de dentelle dans des dégradés de couleurs, captant la lumière et la reflétant dans un mouvement harmonieux: une œuvre à l’esthétique pure et au contenu engagé à découvrir bientôt au musée d’Ixelles.

Un espace d’accueil, voilà qui signe une identité. Et lorsqu’il s’agit de celui d’un musée, c’est un gage de bienvenue, l’avant-goût d’un moment au cours duquel l’art et l’espace vont pouvoir dialoguer en toute liberté. Le hall du musée d’Ixelles en est un exemple édifiant: dans cet environnement

entièrement revisité – le musée poursuit de grands travaux de rénovation depuis 2018 –, l’accent a été placé sur une esthétique soignée dans un cadre lumineux pensé pour accueillir un public très large. De quoi offrir aux visiteurs une expérience fluide et conviviale.

Appel à création

Dans ce cadre, en juin dernier, le musée a lancé un appel à création avec le soutien de son partenaire historique, Degroof Petercam, ce qui s’inscrit parfaitement dans la devise de la banque, “Precious Partnerships”. Il s’agissait de réaliser une

Irène Laub et Tatiana Wolska
“Le projet tourne autour du recyclage de matériaux. C’est la base de mon travail.”

œuvre d’art originale destinée à prendre place dans ses nouveaux espaces d’accueil. L’objectif? Créer une présence visuelle forte, qui entre en résonance avec ses valeurs et son identité.

Sur les 144 dossiers reçus et les 10 artistes et collectifs présélectionnés par un jury d’experts, le choix s’est porté sur Tatiana Wolska, artiste bruxelloise d’origine polonaise à la carrière internationale, qui s’était notamment illustrée lors de son exposition au Palais de Tokyo à Paris en 2014.

Un projet pérenne

La proposition de Tatiana, très représentative de son travail, consiste en une suspension aérienne et colorée qui reflète sa perception de la matière et des formes. Le projet tourne autour du recyclage de matériaux. “C’est la base de mon travail”, confie-t-elle. De fait, l’artiste a entamé cette démarche durant ses études à

Nice, à la Villa Anderson. À l’époque, elle récupérait déjà des matériaux dans les bennes à ordures. “Ce fut comme un déclic”, sourit-elle. Une prise de conscience qui lui a permis une forme de dépassement vers de nouveaux espaces immersifs de création.

Des formes biomorphiques

Son outil de travail? Un petit fer à souder électronique, à l’aide duquel elle détourne, par de petits points réassemblés dans la matière comme une dentelle ajourée, des bouteilles d’eau minérale en plastique. Le résultat? Des formes organiques thermosoudées à la fois douces et puissantes, qui occupent l’espace de manière autonome dans des dégradés contrastés de tons où l’on peut, petit clin d’œil, reconnaître notamment le vert Perrier, le bleu Aldi et le blanc Badoit.

Un travail extrêmement minutieux et long, méditatif en quelque sorte. Mais pourquoi ces formes biomorphiques que l’on retrouve dans ses dessins, ses peintures, ses sculptures? “C’est venu tout naturellement”, reconnaît la jeune femme. “Au début, c’était juste instinctif.” Une approche artistique qui s’est affirmée au fil du temps, tel un fil rouge qui guide ses gestes tout au long de sa logique de réhabilitation.

La récolte des matériaux

Ce procédé demande, on l’imagine aisément, un nombre impressionnant de bouteilles qu’il faut récupérer. Voilà qui a aussi séduit le jury: la méthodologie participative citoyenne que pratique, pour ce faire, Tatiana Wolska. Ici, l’art devient une expérience qui se partage dans une dimension d’échange et d’apprentissage.

“Pourquoi

ces formes biomorphiques?

C’est venu tout naturellement. Au début, c’était juste instinctif.”

En effet, outre les rebuts qui vont être récupérés auprès des marques d’eau, les habitants de la commune d’Ixelles seront invités à récolter des bouteilles usagées. Et les enfants des écoles avoisinantes pourront vivre l’expérience inoubliable de workshops et d’ateliers de création avec l’artiste. Une dimension associative pertinente qui a fait partie intégrante du projet soumis au musée, dont l’ambition est de rendre l’art accessible à un public large et diversifié tout en mettant en lumière des œuvres récentes de la scène artistique nationale et internationale.

Surprendre, amuser, émouvoir

La suspension, qui aura une amplitude d’environ 15 m de long, planera dans un volume de 500 m3 que représente l’espace d’accueil du musée. Une œuvre spectaculaire qui aura de quoi susciter l’émerveillement, changeant de couleur

au gré des rais de lumière traversant sa texture en dentelle.

À noter également que l’on pourra en découvrir plus sur le travail de Tatiana Wolska à la galerie Irène Laub, qui soutient l’artiste depuis de nombreuses années et lui consacrera une exposition immersive en janvier 2025.

Pourquoi nous intéressons-nous à vos œuvres d’art?

Nous sommes une banque privée qui privilégie – c'est notre spécificité – une approche patrimoniale holistique qui prend en compte tous les aspects d’un patrimoine. Aussi, nous sommes conscients de l’importance de la préservation de votre patrimoine culturel et artistique.

Nous sommes les gardiens du patrimoine de nos clients: à ce titre, l’art est tout aussi essentiel pour nous. Pour conserver une trace, mais également pour en assurer sa transmission aux générations futures en toute sérénité.

À cet effet, nous avons intégré dans nos services de gestion un département spécialisé et entièrement dédié au conseil en art. Au-delà de la passion, une œuvre d’art est aussi un actif patrimonial souvent important qui mérite toute notre attention et nos expertises.

Musée d’Ixelles: réouverture prévue au printemps 2026

Musée d’Ixelles, rue Jean Van Volsem 71, 1050 Ixelles

Galerie Irène Laub, rue Van Eyck 29, 1050 Ixelles

Vous voulez connaître nos services d’Art Advisory?

Pour Sabine Caudron et Mathieu Ferragut, ce rapprochement est “un remarquable accélérateur de croissance”.

© SarahStefani

Interview croisée

“Notre socle commun: la place centrale du client et une vision de la pérennité du patrimoine”

En s’adossant à Indosuez Wealth Management, la maison d’investissement belge Degroof Petercam intègre une nouvelle dimension. La mise en commun des expertises ouvre un éventail de possibilités pour nos clients, renforcées par une culture d’excellence, se réjouissent d’une même voix Sabine Caudron, Head of Private Banking de Degroof Petercam, et Mathieu Ferragut, Directeur Général de CFM Indosuez Wealth Management. Ces deux sportifs accomplis livrent leur vision, tout en distillant de précieux conseils sur le management… et sur la vie en général.

Le 4 juin dernier, Indosuez Wealth Management – filiale du Crédit Agricole, la 9e banque mondiale – est devenu l’actionnaire majoritaire de Degroof Petercam. À vos yeux, quels sont les bénéfices respectifs qu’en tireront les deux partenaires?

MATHIEU FERRAGUT “J’y vois un remarquable accélérateur de croissance reposant sur la complémentarité et le meilleur des savoir-faire des deux maisons. Les expertises de Degroof Petercam – en matière de gestion de fortune, mais aussi en asset management, banque d’affaires et fund servicing –permettront à nos clients de bénéficier d’une proposition de valeur enrichie. Cela renforcera l’aspect holistique de notre offre sur tout le spectre du Wealth Management.”

SABINE CAUDRON. “Notre adossement à Indosuez, filiale de Crédit Agricole, nous permet de passer à une dimension d’investissement supérieure, ouvrant de nouvelles perspectives d’extension de notre offre. Indosuez Wealth Management dispose d’une expertise reconnue en matière de gestion-conseil, de produits structurés, dans lesquels

“Notre ancrage décisionnel reste belge, et la relation privilégiée tissée avec nos clients se poursuit. Le socle commun à nos deux organisations? La place centrale du client et la vision d’une gestion de fortune orientée vers le long terme et la pérennité du patrimoine.”

P etercam

nous étions peu présents. Notre belle gamme en termes de private equity rejoint celle, très étendue, de notre partenaire. Et bien sûr, nous gagnons une dimension internationale: notre réseau se concentrait auparavant sur la Belgique, le Luxembourg et la France. L’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient s’ouvrent désormais à nos clients et à nos collaborateurs.”

Pour autant, l’ancrage belge persistera-t-il?

MATHIEU FERRAGUT “Bien entendu. La proximité avec nos clients est fondamentale. La réputation de Degroof Petercam en fait une marque incontournable sur le marché belge. Nous voulons la préserver, tout comme ses atouts propres. Notre maison-mère, Crédit Agricole, dispose d’une culture du management décentralisé dans laquelle nous nous inscrivons pleinement.

SABINE CAUDRON. “Non seulement l’ancrage décisionnel reste belge, mais nous renforcerons notre présence dans notre pays grâce à l’intégration des quatre bureaux d’Indosuez Wealth Management Belgique. La relation privilégiée tissée au fil des années avec

nos clients se poursuit, dans les mêmes conditions. On ressent très fortement, dans nos deux organisations, la place centrale du client: c’est notre ADN, notre socle commun. Tout comme la vision d’une gestion de fortune orientée vers le long terme et la pérennité du patrimoine.”

Qu’en est-il de la dimension ESG des investissements, devenue incontournable, particulièrement au sein des jeunes générations?

MATHIEU FERRAGUT “Les investissements ESG font partie intégrante de nos offres, tant chez Degroof Petercam que chez Indosuez Wealth Management. Cette thématique représente une exigence majeure de nos clients, et nous nous en réjouissons. Nos deux entités se trouvent, là encore, parfaitement alignées, avec le même souci d’agir concrètement, de ne pas se limiter aux déclarations d’intention. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail réalisé, depuis des décennies, par Degroof Petercam en matière de philanthropie.”

SABINE CAUDRON. “Pour prendre une focale plus restreinte, j’ai constaté que

le groupe Crédit Agricole mène une politique ambitieuse de promotion des femmes. J’ai ressenti cette volonté sincère de progresser en la matière, dans un secteur financier encore très majoritairement masculin, et cela me réjouit.”

Vous êtes tous deux très sportifs et avez pratiqué à un niveau de compétition l’aviron, pour Sabine Caudron, et le tennis, pour Mathieu Ferragut. Comment cela influe-t-il sur votre management?

SABINE CAUDRON. “L’aviron en compétition demande de la persévérance, de la discipline et de l’engagement. Pendant des années, je me suis levée à 4 h 30 pour me trouver sur l’eau à 5 h, pour l’entraînement. Rebelote le soir. On peut ramer seul, à deux, à quatre, à huit; dans une équipe, il faut s’attacher à être les meilleurs possible, ensemble. Dans l’aviron à huit, la technicité est au centre de tout. Le coach doit déterminer quelle place il attribue à chacun, pour que chaque équipier puisse donner le meilleur de lui-même: les plus puissants physiquement iront au milieu du bateau, les plus techniques aux extrémités.

Votre gestion encore plus affûtée

Grandir, ce n’est pas seulement s’étendre. C’est approfondir nos racines pour devenir plus forts ensembles, tout en élargissant vos horizons. Ceux d’aujourd’hui, de demain et pour l’avenir.

Notre ancrage avec Indosuez Wealth Management – filiale Private Banking du 9e groupe bancaire mondial, Crédit Agricole – renforcera nos expertises à votre profit. Il vous offrira d’intéressantes opportunités pour réaliser vos ambitions patrimoniales avec entre autres une nouvelle ouverture sur les plus grandes places boursières internationales.

Désormais, avec ce puissant ancrage, vous tirez parti de notre gamme de solutions encore plus affûtées: conseil, financement, crédits, solutions d’investissement, gestion de fonds et solutions technologiques et bancaires.

Vous souhaitez avoir un aperçu de notre approche patrimoniale à 360°?

Sabine Caudron

Sabine Caudron a étudié l’économie à l’université de Californie à San Diego, où elle faisait partie de l’équipe d’aviron. Repérée par l’équipe olympique belge, elle a regagné son pays natal à la fin des années 1990. Après Puilaetco Dewaay et BNP Paribas Fortis, elle arrive en 2018 chez Degroof Petercam, où elle dirige la division banque privée de Bruxelles puis de Flandre, et, depuis 2022, la branche banque privée du groupe.

Mathieu Ferragut

Après une carrière au Crédit Lyonnais qui l’a mené de Singapour à Miami, Mathieu Ferragut est devenu n° 2 puis CEO de CA Indosuez Wealth à Miami. Revenu en Europe en 2018, ce tennisman accompli dirige CFM Indosuez Wealth (Monaco). Il est également à la tête des divisions Advisory & Marketing à l’échelle du groupe Indosuez. Ce Provençal d’origine est vice-président de l’AMAF, l’Association monégasque des activités financières.

© SarahStefani

Questionnaire de Proust

Le principal trait de mon caractère

l’authenticité

De même, dans mon management, je mise sur l’intelligence collective, en tirant parti des complémentarités entre les personnes. Je fixe des objectifs par équipe, je vise à soutenir les leaders dans leur rôle d’entraînement. Quand un collectif fonctionne, on peut affirmer qu’un et un font plus que deux!”

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis

Mon occupation préférée

les repas de famille l’aviron la joie de vivre La sincérité l’exigence

Ma devise

"Le vrai secret du succès, c’est l’enthousiasme"

"Entreprenez l’impossible, l’impossible fera le reste!"

L’objet que j’emporterais sur une île déserte

un Scrabble un couteau suisse

Mon film préféré

Mon sportif préféré

L’app que j’utilise le plus sur mon smartphone

MATHIEU FERRAGUT “Je ne peux qu’abonder dans le sens de Sabine. La volonté d’excellence sous-tend les efforts du sportif. Le manager rencontre les mêmes types de défis: le besoin de résilience, la volonté de dépassement, le travail de groupe, la recherche permanente de solutions aux problèmes humains, techniques, etc. La proximité entre les deux domaines me semble évidente. D’ailleurs, quand je repense à mes expériences professionnelles, je réalise que, très souvent, l’embauche de sportifs s’est révélée vertueuse!”

Diriez-vous que votre pratique sportive, si vous parvenez à la poursuivre, se reflète, de façon plus générale, sur votre vie?

MATHIEU FERRAGUT “Je continue le tennis et fais également beaucoup de vélo. Le sport fait encore bien partie de mon équilibre, de mon hygiène de vie. Il me permet de recharger mes batteries, un enjeu fondamental dans la vie d’un manager. Bien que je fasse surtout du sport le week-end, je m’impose régulièrement de quitter le bureau à 18 h pour aller jouer un match… même s’il faut retravailler dans la soirée!”

SABINE CAUDRON. “Le dimanche matin, je suis sur l’eau, avec mon équipe d’aviron. J’ai dû ralentir à cause d’une chute à ski, mais c’est temporaire; je suis consciente de manquer d’énergie quand je ne fais pas de sport. Je fais du

Waze Strava
Nafi Thiam Michael Jordan Rain Man La vie est belle
© SarahStefani

vélo, de la course à pied, des flexions le matin en me brossant les dents, et je ne prends jamais l’ascenseur. Cela faisait sourire mes équipes au début, mais j’ai fait plusieurs émules! Je crois à la vertu de l’exemple. Je recommande aussi à mes collaborateurs de bien dormir, c’est fondamental, tout comme se nourrir sainement et bouger. Notre métier, intense, nous sollicite beaucoup.”

MATHIEU FERRAGUT “Nous avons la responsabilité de créer un environnement propice tout en respectant les choix de chacune et chacun – tout le monde n’est pas amateur de sport. Mais si, d’une façon générale, un écosystème managérial ne se montre pas vertueux, cela crée des tensions qui se répercuteront inévitablement sur l’ensemble de l’organisation.”

Vous avez tous deux passé plusieurs années à l’étranger. Cela a-t-il modifié votre regard sur le travail, sur le monde?

MATHIEU FERRAGUT “J’ai vécu 27 ans à l’étranger, entre l’Australie, Singapour, les États-Unis et l’Amérique latine. Pourtant, je n’étais pas prédestiné, me semble-t-il, à

“La proximité avec nos clients est fondamentale. La réputation de Degroof Petercam en fait une marque incontournable sur le marché belge. Nous voulons la préserver, tout comme ses atouts propres.”

Mathieu Ferragut, Directeur Général de CFM Indosuez Wealth Management

sortir de mon village provençal natal… Ces expériences ont été formidablement enrichissantes. Elles m’ont apporté un surcroît de tolérance, de capacité d’écoute et de compréhension, de sensibilité aux autres modes de vie, de communication. L’écoute constitue une vertu cardinale pour un manager, quel que soit son secteur. À force de prêter l’oreille, j’ai remarqué que, d’où qu’ils viennent, les humains font face, globalement, aux mêmes problématiques. Partout, les personnes développent le même type d’attentes, de traits de comportements individuels et collectifs. Fondamentalement, nous sommes tous vraiment proches.”

SABINE CAUDRON. “À 16 ans, j’ai quitté la Belgique pour la région californienne de San Diego, où j’ai vécu pendant 10 ans. Dans un cadre enchanteur, j’ai découvert une société très ouverte, très diverse. Un dépaysement total. J’en ai gardé une attitude très positive, une tendance à me focaliser sur le meilleur de chaque situation. Dans ma cuisine, j’ai affiché en grand une phrase qui dit, en substance, que la vie ne consiste pas à attendre que l’orage passe, mais à apprendre à danser sous la pluie.”

Indosuez Wealth Management et Degroof Petercam: un partenariat en chiffres

• Indosuez Wealth Management est l’actionnaire majoritaire de Degroof Petercam depuis le 4 juin 2024 , au côté de CLdN Cobelfret, actionnaire de référence depuis 2011

• Indosuez Wealth Management est une filiale du groupe Crédit Agricole, le 9e groupe bancaire mondial (source: The Banker, 2024)

• Cet adossement crée un leader européen présent sur 16 territoires (principalement Europe, Asie‐Pacifique et Moyen‐Orient)

• Ensemble, les deux entités représentent plus de 200 milliards d’euros d’actifs sous gestion et 4.500 collaborateurs

Investissements

Démultiplier la magie

Cedric Olbrechts est passionné d’investissement depuis son plus jeune âge. Quelques décennies plus tard, la passion qui anime le Managing Partner de Vendis Capital est intacte. Une affaire de rencontres plus encore que de chiffres.

Respect: c’est le mot qui vient d’emblée à l’esprit de Cedric Olbrechts lorsqu’on lui demande quel sentiment lui inspirent les entrepreneurs qu’il a croisés sur son chemin. Et ils sont nombreux…

De fait, dans le portefeuille de Vendis, qu’il a cofondé avec Michiel Deturck et Willem Van Aelten (parti depuis), on trouve presque exclusivement des entreprises dont le fonds de private equity est le premier investisseur institutionnel.

Le sens de l’initiative et l’amour du “faire”

Quand il évoque sa relation avec les porteurs de projet, Cedric Olbrechts parle d’ailleurs plutôt de “partenariat”. “Nous offrons le meilleur des deux mondes à ces dirigeants qui ne trouvent pas toujours de repreneur au sein de leur famille, mais conservent des ambitions pour leur business. En s’alliant à des professionnels chevronnés du secteur, nous leur permettons de demeurer actifs au sein de leur entreprise et de rester actionnaires tout en monétisant et pérennisant l’investissement de toute une vie.

Il détaille la façon dont cette passion pour l’entrepreneuriat anime chacun des membres de l’équipe de Vendis

Capital. “Dans notre ADN réside aussi le sens de l’initiative et l’amour du ‘faire’. Tant dans la façon dont nous fonctionnons que dans notre implication auprès des dirigeants que nous épaulons. Et nous voyons combien il leur est précieux d’avoir des actionnaires qui partagent leurs valeurs et vibrent avec eux.”

Créé en 2009, Vendis est resté fidèle à sa stratégie initiale. Là où d’autres fonds ont une spécialisation géographique, Vendis a opté d’être un spécialiste sectoriel dans le domaine du “Consumer Goods”.

Le fonds acquiert des participations de contrôle dans des sociétés européennes au business model éprouvé, et les aide à croître. Parmi les voies possibles: l’extension à l’international, l’ajout d’une catégorie de produits, de nouveaux canaux de distribution ou encore des acquisitions. L’accompagnement porte aussi sur l’indispensable décarbonation et les plans de durabilité.

“Chacune a développé un truc génial”

Toutes ces sociétés sont actives dans le domaine de la consommation au sens large, des huiles essentielles de Pranarom (Groupe Inula) aux meubles et lampes Fatboy, en passant par les salles de bain X²O et les produits d’entretien de jardin écologiques ECOstyle.

Un focus qui a permis aux équipes de développer, au fil des ans, une solide expertise en matière de croissance et de déploiement de marques commerciales à succès. De quoi apporter là une valeur supérieure aux sociétés en portefeuille et à leur fondateur.

Présentes à travers l’Europe, leurs choix d’investissement reposent sur des analyses industrielles et financières pointues des entreprises sur leur radar, ainsi que

l’observation des mégatendances comme la digitalisation des canaux de vente, l’intérêt pour la santé et la durabilité ou le vieillissement de la population.

“Nous

soutenons des

entrepreneurs qui ont quelque chose en plus, une magie dans les doigts. Et nous tentons de démultiplier cette magie.”

Olbrechts, CEO de Vendis Capital

Une telle approche n’est-elle pas porteuse de risques, au vu de sa faible diversification sectorielle? “Le secteur est en luimême extrêmement large et diversifié”, réplique Cedric Olbrechts. “Il est traversé par d’innombrables mouvements qui génèrent autant de niches de croissance, indépendamment des conjonctures macroéconomiques.”

Agiles parce que de taille relativement modeste mais au modèle éprouvé, les sociétés dans lesquelles Vendis Capital est présent ont un autre point commun. Au moment de l’expliquer, les yeux du chercheur de pépites brillent à nouveau: “Chacune a développé un truc génial, que ce soit un produit, une stratégie commerciale ou un business model vraiment innovant. Nous soutenons des entrepreneurs qui ont véritablement quelque chose en plus, une magie dans les doigts. Et nous tentons d’amener un effet multiplicateur et de démultiplier cette magie.”

Mission accomplie, à en juger par les impressionnants résultats des trois premiers fonds, lancés entre 2009 et 2020. Au début de cette année, l’investisseur annonçait la création de Vendis IV, avec

lequel il s’apprête à lever un peu plus de 500 millions d’euros. À travers un partenariat noué avec Degroof Petercam, Vendis a ouvert aux clients de cette dernière l’opportunité d’y souscrire. Et le succès est au rendez-vous: “Il nous revient que beaucoup d’entre eux sont eux-mêmes des entrepreneurs”, se réjouit Cedric Olbrechts. Entouré de la sorte, il n’a pas fini de vibrer.

Le private equity, hocus pocus pour les investisseurs?

Investir dans le capital-investissement – c’est à dire dans des sociétés non encore cotées en B ourse – implique un engagement qui n’est pas à la portée de tous. Ce type d’investissement est par nature à long terme avec des modalités d’entrée et de sortie très spécifiques. C’est pourquoi, en amont, un processus de sélection strict des fonds de private equity est indispensable. Par la suite, un suivi de gestion professionnel permet également de tirer parti de son investissement dans les meilleures conditions.

L’investissement comporte toujours des risques, et le private equity ne fait pas exception à la règle. Chez Degroof Petercam, nous avons développé une expertise pointue dans ce domaine. L’expérience est notre principal atout.

Curieux de découvrir les atouts du capital-investissement?

En famille

Émetteurs et récepteurs… de passion

Steve Jobs n’est pas le seul à avoir commencé dans son garage. Lorsqu’il crée Skylane Optics à la fin des années 90, Philippe Bolle dispose – outre ces quelques mètres carrés – de deux années d’expérience en entreprise, d’un diplôme de l’école Gramme de Liège, mais surtout d’une passion pour la technologie chevillée au corps.

En deux décennies, au fil de recherches, développements et collaborations menés sans relâche à travers le monde, l’ingénieur industriel hennuyer aura fait de sa PME un acteur mondialement reconnu dans le domaine des émetteursrécepteurs à fibre optique. Éléments indispensables aux réseaux des grands opérateurs téléphoniques, aux tours de télécommunication et autres data centers, ces dispositifs sont aussi truffés de composants microélectroniques.

“L’accélération de la consommation de données exige d’innover constamment dans notre domaine”, souligne Philippe Bolle. “En moyenne, les équipements ont une durée de vie de trois ans.”

Cette course à l’innovation et les ressources considérables qu’elle requiert le décident, en 2021, à céder son “bébé” à Inflexion. Le fonds d’investissement britannique est déjà propriétaire d’une société concurrente, dont Philippe Bolle devient alors Chief Innovation Officer. Pas pour longtemps, car l’entrepreneur-né mûrit déjà sa prochaine aventure industrielle. Portée sur les fonts baptismaux voici quelques mois à peine, elle a pour nom ESTEL.

Coup de poker

Pour ce nouveau projet, il s’est fixé une

ambitieuse mission: ancrer en Europe une expertise dans le montage d’émetteurs-récepteurs, dont les fabricants asiatiques sont devenus, au fil des décennies, les seuls dépositaires. Avec, à la clé, la construction de nouvelles lignes de montage sur notre sol, et le retour du “Made in EU” dans son secteur. “Il y a un patriotisme européen assumé dans ce projet”, sourit Philippe Bolle. “C’est un coup de poker. Mais j’ai toujours été un aventurier.”

Le fondateur a convaincu ses deux fils de s’associer à son périple. Il y a d’abord l’aîné, Quentin. Ex-employé de Skylane Optics, il a emboîté le pas de son père pour prendre en charge le développement commercial. Récemment, il a aussi suivi le programme Next Gen Masterclass de Degroof Petercam (masterclasses organisées en partenariat avec la Solvay Brussels School of Economics and Management). De quoi, explique-t-il, se familiariser utilement avec la finance d’entreprise, un domaine qui lui était jusque-là étranger.

“Il y a un patriotisme européen assumé dans ce projet. C’est un coup de poker. Mais j’ai toujours été un aventurier.”

Philippe Bolle, directeur général d'ESTEL

Après des études à Oxford et à l’Imperial College de Londres, Clément, le cadet, a rapidement rejoint père et frère en tant qu’ingénieur projet. Quel regard les frères portent-ils sur cette collaboration? “Mon père est un super ingénieur”, souffle Quentin. “Bien sûr, il n’aurait pas pu développer Skylane Optics sans quelques compétences commerciales, et sa réputation nous ouvre encore de

nombreuses portes. Mais ce n’est clairement pas un pur business developer.” Intégrer ESTEL est pour lui la chance de déployer ses talents.

Voici deux ans à peine, Clément ne pensait pas du tout suivre la trajectoire paternelle. “C’est l’objectif du projet, la vision à laquelle il répond et tout le processus de création qui m’ont convaincu”, confie-t-il.

Même chapeautés par leur père et malgré les risques, tous deux se disent très chanceux de prendre part, à leur âge, à un tel projet, qui booste au passage

leur confiance en leur potentiel. Leur quotidien regorge de découvertes, de rencontres, de collaborations et de voyages d’affaires aux quatre coins du monde.

Avec l’appui de Degroof Petercam, la famille a d’ailleurs entamé un long travail d’évangélisation de l’écosystème tech belge, afin de sensibiliser au “Made in EU”.

“En quelques mois, nous avons déjà appris tellement de choses”, concluentils de concert. “Bien plus que si nous avions rejoint une entreprise lambda.”

Tirer le meilleur parti de votre entreprise?

Le rêve de tout entrepreneur? Dénicher le premier une opportunité dans le marché, la faire croître et récolter les fruits de sa détermination. Votre idée se matérialise. Vos activités prennent toute votre énergie. Un jour, vous sentez le besoin d’être conseillé. Est-ce que je prends les bonnes décisions? Comment financer la croissance de mon entreprise? Dois-je faire appel à des investisseurs extérieurs?

En tant qu’entrepreneur, chez Degroof Petercam, vous bénéficiez d’un banquier privé qui réfléchit avec vous. Partenaire tout au long de votre parcours, il comprend vos besoins et vous propose des solutions sur mesure.

Pas encore de compagnon de route à vos côtés? Un Private Banker vous accompagne dans votre parcours:

Globe-trotter

Du Pacifique à la Méditerranée

Révéler à une clientèle japonaise les charmes de la Provence: avec son nouveau projet touristique et immobilier, l’entrepreneur Bernard de le Court ajoute un jalon supplémentaire à un parcours singulier entre Bruxelles, Grasse et Tokyo.

Cette fois, Bernard de le Court se lance dans l’hôtellerie de standing. Son capital?

Un petit château à Callian, au cœur de la Provence.

En 1986, fraîchement diplômé en droit et modérément enthousiaste à l’idée du service militaire, Bernard de le Court veut découvrir le monde. Un peu par hasard, il se rend au centre culturel japonais de Bruxelles. Une visite qui lui ouvre les portes d’une université nipponne. “Je pensais y rester quelques mois, je suis tombé fou amoureux de la culture et de la langue”, confie celui qui aura, en définitive, vécu près de 40 ans au Japon.

À l’époque, la technologie et la culture nipponnes rayonnent à travers le monde. La Belgique elle aussi se prend de passion et organise Europalia Japon, dont les événements attireront plus de 16 millions de visiteurs en 1989. Bernard de le Court ne manque pas d’y officier comme traducteur.

Chicons et dentelles

Pressé de retourner au Pays du soleil levant, il décroche son premier emploi au sein du bureau tokyoïte de ce qui est alors la Société Générale. Il y restera quatre ans, avant de lancer sa propre affaire d’import-export en légumes et de faire découvrir aux Japonais les plaisirs gustatifs… du chicon.

Un marché qui, on s’en doute, n’est pas infini. Il lui reste donc du temps pour se lancer dans d’autres activités, et notamment la lingerie féminine.

“À nouveau, ce fut une affaire de hasard et de rencontres.” Missionné par la plus grande enseigne de lingerie japonaise, il écume les sociétés textiles de Flandre à la recherche de modèles aptes à séduire la gent féminine nipponne.

À l’aube des années 2000, la concurrence du textile chinois le force à se recentrer. Retour aux légumes, et en particulier… à la pomme frite. Avec l’aide de Lutosa, il entreprend en 2005 de développer ce marché, une fois de plus avec succès.

Château provençal

L’entrepreneur en série porte désormais un nouveau projet. Cette fois, il se lance dans l’hôtellerie de standing. Son capital, c’est un petit château à Callian, au cœur de la Provence, acquis par un grand-oncle alors que le bâtiment n’était qu’une ruine.

Bernard de le Court, qui en a hérité en partie, a entrepris d’en finaliser la restauration pour l’aménager en lieu de séjour touristique, avec l’appui de Degroof Petercam, notamment par le biais d’un soutien fiscal, juridique et financier. “La banque m’a aidé à structurer l’opération, une partie du patrimoine étant détenu par d’autres membres de la famille. Son aide a été essentielle dans la réalisation du projet.”

Sans surprise, il compte faire de la

clientèle japonaise, avide d’expériences européennes authentiques, son cœur de cible. Il peaufine un programme alliant entre autres visite gastronomique, initiation olfactive (près de Grasse, capitale du parfum), cours de yoga et découverte du littoral azuréen. “Je développe cela avec une spécialiste du voyage VIP qui a elle aussi vécu au Japon. Nous travaillerons avec des tour-opérateurs japonais haut de gamme. Si tout se passe comme prévu, nos premiers clients arriveront à l’été 2025.”

Un projet immobilier à l’étranger? Le rêve… et la fiscalité

Transformer votre rêve au soleil en un projet immobilier. Enthousiasmante perspective. Encore faut-il s’entourer des meilleurs partenaires à toutes les étapes: architecte, entrepreneur, artisans. Sans oublier la réalité économique d’un solide plan financier, car il est plus que probable que votre projet immobilier ne sera pas un long fleuve tranquille. Les contraintes urbanistiques, juridiques, environnementales feront partie de votre aventure. C’est inévitable.

Sur le plan budgétaire et fiscal donc, dès le départ de l’idée, il convient d’être bien encadré. De nombreux compatriotes ont des projets de résidences secondaires dans des régions forcément plus ensoleillées que la nôtre: Algarve, Toscane, Costa Blanca, Lubéron, etc. Des projets parfois complexes sur un plan fiscal voire successoral. Dans ce cas, anticiper est une règle d’or. Une anticipation précieuse à court et moyen termes.

Nos experts en fiscalité internationale sont à votre disposition:

Le golf: un sport au parcours en pleine évolution

Le monde du golf bouge. Sa pratique aussi. Dialogue croisé entre les présidents des trois fédérations belges autour de leurs rôles respectifs, de l’effet de la pandémie, d’une image encore élitiste… De quoi se mettre au parfum d’un sport en pleine évolution.

Emmanuel Rombouts, Jean-Luc Gavroye et Philippe Delhaye travaillent main dans la main pour promouvoir le golf belge.

Quel rôle les trois fédérations de golf jouent-elles en Belgique?

PHILIPPE DELHAYE, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ROYALE BELGE DE GOLF (FRBG) “À partir de compétences régionalisées, les trois fédérations belges de golf travaillent de manière complémentaire. Côté national, la FRBG est responsable de trois pôles. La promotion et le développement de la pratique du golf en Belgique, tout d’abord, qui comprend notamment la gestion et la formation des équipes nationales et le soutien des talents belges sur la scène internationale, l’organisation de toutes les compétitions nationales et fédérales, et le contact avec les autres instances officielles en Belgique et à l’international. Ensuite, la prise en charge et la gestion du système IT utilisé par l’intégralité des clubs. Enfin, sur le plan technique, la gestion des règles de golf, des handicaps des golfeurs et de l’arbitrage.”

“Le golf se situe aujourd’hui dans le top 5 des sports en Belgique pour le nombre de pratiquants en fédérations.”

Emmanuel

Rombouts , président de Golf Vlaanderen

EMMANUEL ROMBOUTS, PRÉSIDENT DE GOLF VLAANDEREN. “Golf Vlaanderen s’attache à la promotion du golf du côté néerlandophone du pays, ainsi qu’à la formation et à l’entraînement des jeunes, entre autres à travers des programmes comme Topsportschool, qui combinent études et sport de haut niveau. Notre fédération est également

là pour aider les clubs en mettant à leur disposition un certain nombre d’outils au travers de workshops ciblés.”

JEAN-LUC GAVROYE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONE BELGE DE GOLF (AFGOLF) “L’AFGolf a pour mission d’organiser et de développer la pratique du golf dans la Fédération Wallonie-Bruxelles et, parallèlement à Golf Vlaanderen, de proposer des formations de qualité, de développer la communication et d’accompagner les clubs du côté francophone.”

On dit que le golf est un sport en pleine expansion. Est-ce aussi le cas en Belgique?

EMMANUEL ROMBOUTS “Durant la pandémie de coronavirus, le golf a connu un pic de croissance extraordinaire, jusqu’à +10 % entre 2020 et 2021, parce qu’il était permis de jouer en plein air et que beaucoup de gens en ont profité pour s’initier à sa pratique. Hormis ce contexte précis, le golf connaît une croissance constante en Flandre depuis une vingtaine d’années, avec une augmentation du nombre de joueurs qui tourne autour de 2% par an.

JEAN-LUC GAVROYE “En Wallonie et à Bruxelles, la croissance annuelle est aussi d’environ 2%, en dehors de la période du Covid qui a, comme le souligne Emmanuel, attiré beaucoup de nouveaux joueurs. Par ailleurs, deux nouveaux terrains se sont ouverts en 2023 et 2024 à Beaufays et Arlon. On peut donc dire que le golf connaît une relative progression.”

PHILIPPE DELHAYE “Le nombre de pratiquants a connu une hausse constante en Belgique, mais nettement moins importante que durant le Covid. Pour ce

qui concerne la création de nouveaux parcours, c’est une question très difficile en Flandre. Il y a davantage d’espace du côté francophone, il pourrait donc y avoir encore l’une ou l’autre possibilité.”

L’image du golf a-t-elle évolué? Si oui, grâce à quoi?

PHILIPPE DELHAYE “Le golf a évolué,

mais pas assez. L’image d’un sport élitiste demeure, il est vrai, trop présente, alors que les fédérations et les clubs travaillent à encourager l’excellence sportive dans une démarche d’accessibilité et de créativité, pour un sport à la fois récréatif et compétitif.”

EMMANUEL ROMBOUTS “Je crois que c’est l’ouverture de nouveaux terrains de golf qui a joué un rôle majeur dans l’évolution du golf. Il y a une quarantaine d’années, il n’existait en Belgique qu’une douzaine de clubs, à l’accès souvent restreint. Le golf était alors un sport peu connu et considéré comme réservé aux happy few. Petit à petit, les gens ont commencé à s’y intéresser, et de nouveaux parcours ont été créés, rendant naturellement le golf plus accessible. À l’heure actuelle, on en compte 92 en Belgique.”

JEAN-LUC GAVROYE . “Les formules ont évolué, elles aussi, avec des possibilités de memberships différentes ou allégées, et des green fees à la carte; ce qui a amélioré l’accessibilité du golf tout en répondant aux besoins des joueurs. De plus en plus de golfs ne pratiquent pas de droit d’entrée, et certains clubs n’ont pas de terrain: moyennant une cotisation annuelle pour être membre, on reçoit une carte fédérale et l’on peut aller jouer dans les autres clubs où l’on s’acquitte simplement d’un green fee. Cela participe à la démocratisation du golf, et comble en partie les

“Pour assurer une transition écologique sereine, il faut favoriser la recherche et la communication, sachant que la nature a aussi besoin de temps pour s’adapter aux changements.”

Philippe Delhaye

Le golf belge en chiffres

• 92 clubs en Belgique

• 80.000 joueurs fédérés avec un niveau d’handicap

• 50.000 pratiquants et 55 terrains de golf en Flandre

• 39 clubs en Wallonie et à Bruxelles, avec un tiers de femmes pour deux tiers d’hommes

• 2 nouveaux terrains en Wallonie : le Golf Club & Academy Beaufays ouvert en 2023 et le Domaine du Bois d’Arlon Golf & Resort en 2024

attentes des amateurs qui ne jouent pas régulièrement.”

EMMANUEL ROMBOUTS “Les clubs sont plus inventifs pour attirer les jeunes, notamment par le biais de compétitions ludiques et d’interclubs, qui stimulent l’esprit d’équipe. De manière générale, ils imaginent de nouveaux formats de compétition pour rendre ce sport moins chronophage et permettre aux gens qui ont moins de temps de jouer.”

JEAN-LUC GAVROYE “Les clubs font effectivement preuve de créativité pour répondre aux exigences actuelles, via des afterworks par exemple, qui donnent la possibilité de jouer en fin de journée, des compétitions sur 9 trous

au lieu de 18 afin que cela prenne moins de temps, ou des rencontres qui stimulent le networking. Pour les femmes, de nouvelles formules de Ladies voient le jour, afin qu’elles puissent jouer soit 18 trous en journée, soit 9 trous en afterwork. L’objectif est non seulement d’accroître le nombre de pratiquantes – la proportion en Fédération Wallonie-Bruxelles est d’un tiers de femmes pour deux tiers d’hommes – mais aussi de les mettre davantage à l’honneur dans les postesclés de l’univers golfique.”

Les jeunes golfeurs de haut niveau comme Adrien Dumont de Chassart ont-ils une influence sur l’image de ce sport?

EMMANUEL ROMBOUTS “Adrien est

Oui, nous nous investissons dans votre gestion

La rigueur et la persévérance sont des qualités inscrites dans l’ADN de notre maison d’investissement. La passion du métier aussi.

Avec ces valeurs, nous accompagnons nos clients tout au long de leur parcours patrimonial. C’est donc tout naturellement que le golf s'est révélé – outre un sport passion – une pratique alignée avec nos métiers et nos expertises. Deux terrains différents. Des horizons communs: en matière de gestion comme pour le golf, s’investir sur le long terme, s’améliorer, persévérer dans toutes les circonstances, ne jamais renoncer, être à la fois ambitieux et rester humble, voir loin est essentiel.

Quand vous nous confiez votre patrimoine en gestion, nous l’investissons en toute connaissance de cause. Également en termes de planification financière et de succession. Comme au golf, un objectif sans préparation n’est qu’un vœu pieux.

Voyez comment nous vous accompagnons tout au long votre parcours patrimonial:

un véritable ambassadeur, notamment vis-à-vis des jeunes qui veulent s’identifier à des athlètes de renom et des sportifs accomplis. Il confirme également la valeur du golf comme sport à part entière – une image qui a aussi été renforcée par la réintégration du golf au programme olympique depuis les Jeux de Rio de Janeiro en 2016.”

PHILIPPE DELHAYE . “Adrien, par ses compétences tant sportives que mentales, génère beaucoup d’enthousiasme auprès des jeunes golfeurs. C’est un exemple, d’autant qu’il est très sympathique. Il contribue sans aucun doute à renforcer l’image positive de notre sport."

JEAN-LUC GAVROYE “Le respect des autres et du terrain fait partie intégrante du comportement que nous souhaitons promouvoir dans ce sport, et Adrien est une personnalité qui y participe très positivement.”

Le golf est-il plus durable que ce que l’on croit?

JEAN-LUC GAVROYE “Depuis juin 2018, les règles en vigueur en Wallonie sont extrêmement strictes, à la suite d’un arrêté de la Région wallonne, qui interdit l’utilisation des produits phytosanitaires sur les terrains de golf. Cette réglementation vise à limiter l’impact des substances chimiques sur la biodiversité, obligeant les clubs à se réinventer en adoptant des solutions alternatives.”

“Le golf évolue avec son temps, et les joueurs doivent accepter que les terrains varient en fonction des saisons.”

Jean-Luc Gavroye , président de l’AFGolf

EMMANUEL ROMBOUTS “La durabilité représente un défi d’envergure pour les clubs. Nous avons été confrontés à un durcissement très net sur le plan de la gestion environnementale des terrains, c’est-à-dire de l’utilisation de l’eau, des pesticides et des produits phytosanitaires. En Flandre, il est encore possible d’appliquer certains produits de manière très réglementée, mais de manière générale, les golfs deviennent beaucoup plus durables depuis une vingtaine d’années. Il existe des solutions proactives, comme le recours à des graminées d’herbe plus résistantes et qui demandent moins d’eau, la stimulation de la biodiversité en laissant des endroits naturels, etc.”

PHILIPPE DELHAYE “La Wallonie a anticipé le mouvement, mais toute l’Europe va devoir s’aligner sur cette tendance d’ici à 2030. Les terrains devront s’adapter, tout comme l’organisation de ce sport qui trouve, par son accessibilité et sa transition écologique, un souffle green et innovant.

Sport business

“Aujourd’hui, les athlètes doivent savoir collaborer avec les supporters et les entreprises”

Le sport de haut niveau ne se résume plus à des performances individuelles. Une carrière sportive à succès exige un accompagnement sur mesure et une connexion solide avec les supporters et les entreprises. C’est la mission de l’entreprise Golazo, fondée par l’ancien athlète Bob Verbeeck et pionnière dans le domaine sportif.

Cet été, les performances remarquables des athlètes belges à Paris ont eu un écho retentissant. Et dans ce cadre, la Belgium House, un lieu de rencontre au cœur de Paris pour les sportifs, supporters et médias, a joué un rôle-clé. Ce concept n’est toutefois pas nouveau, nuance Michel Francken, CEO Brands & Events chez Golazo, responsable entre autres de l’organisation de grands événements sportifs comme le Mémorial Van Damme, le 10 Miles et les Six Jours de Gand, et de la dimension “marketing sportif”.

“En 2016 déjà, lors des Jeux olympiques de Londres, le COIB avait testé un espace de rencontre similaire. Bien que la pandémie ait interrompu cette nouvelle tradition à Tokyo, les JO de Paris ont permis de renouer avec une expérience enrichissante. Nous n’étions d’ailleurs pas les seuls: plusieurs maisons olympiques nationales se sont regroupées dans un parc parisien. Avec, à la clé, une véritable immersion dans la diversité des cultures locales.”

Convaincre les athlètes belges de se rendre à la Belgium House n’a pas été difficile pour Golazo et le Team Belgium. “Pour de nombreux athlètes, les Jeux olympiques représentent l’événement sportif le plus important de l’année, pour lequel ils se préparent extrêmement longtemps. C’est une occasion unique, pour eux, d’être célébrés au milieu des fans et autres parties prenantes. Surtout dans l’euphorie qui suit une belle performance.”

La puissance des médias sociaux

Si la relation entre les athlètes de haut niveau et leurs fans a toujours été cruciale, l’essor des médias sociaux en

“Chez nous, l’athlète a le luxe de pouvoir se concentrer à 100% sur l’aspect sportif.”

Michel Francken , CEO Brands & Events chez Golazo

a amplifié la portée. “Grâce aux médias sociaux, les athlètes peuvent accroître leur visibilité et leur popularité de façon exponentielle, ce qui les rend aussi plus attrayants pour les entreprises”, reprend Michel Francken. “Pour ces dernières, les sportifs dotés d’une fanbase solide incarnent des partenaires précieux, car elles accèdent ainsi à un large public. Les athlètes, quant à eux, comprennent désormais l’importance de cultiver et d’étendre ces collaborations.”

Approche holistique

Outre cette connexion avec les supporters et les entreprises, le soutien professionnel des athlètes est devenu absolument incontournable. Et Golazo joue un rôle majeur dans cette tendance. “L'image traditionnelle du tandem athlète/entraîneur a disparu au profit d’une équipe élargie qui accompagne et entoure au maximum l'athlète”, confirme Michel Francken. “Notre postulat de départ: chaque détail de la préparation peut faire la différence. Bien sûr, l'accent est mis sur l'aspect sportif et physique: tests de condition physique, coaching, programmes d'entraînement et de nutrition, etc. Nos athlètes bénéficient également d'un accompagnement intensif, avec un kinésithérapeute, un soigneur, un psychologue du sport, et bien plus encore.”

Cette approche holistique permet aux athlètes de se concentrer pleinement sur leur sport, sans se préoccuper des aspects secondaires. “Avec suffisamment de sponsors, ils n'ont pas à se soucier de leurs finances et peuvent se focaliser sur leurs performances. Nous éliminons aussi le stress lié à la gestion des relations publiques, des interviews, de la participation à des émissions de télévision. Chez nous, l'athlète a le luxe de pouvoir se concentrer à 100% sur l'aspect sportif.”

Des modèles pour les marques

“De plus en plus d'athlètes deviennent des exemples tant au niveau national qu'international. Une marque qui

s'associe à un modèle fort prend l’avantage.”

“Ce qui fait la dimension unique du sport, c’est sa charge émotionnelle. La passion est irremplaçable. Lorsqu’une marque s'accorde avec un sportif avec qui elle partage la même passion et les mêmes valeurs, elle gagne sur tous les plans. Cela étant dit, trouver le bon ‘match’ entre un athlète et une marque est extrêmement complexe. La relation doit fonctionner correctement dans les deux sens, c’est indispensable pour qu’elle soit authentique aux yeux du grand public. S’assurer que cet échange est réussi à tous les niveaux, c’est notre objectif.”

Le succès du hockey se joue aussi hors du terrain

Les Jeux olympiques de Paris ont une fois de plus illustré la force du sport et montré qu’au-delà des performances sur le terrain, le soutien des fans et des sponsors est indispensable. C’est particulièrement vrai pour le hockey sur gazon, un sport qui a gagné en popularité en Belgique ces dernières années, en raison notamment des exploits des équipes nationales. Nouer et entretenir des relations solides avec les supporters et les sponsors est essentiel pour assurer le succès durable des athlètes et de leur discipline.

“Les sponsors jouent un rôle-clé dans le développement futur de notre sport”, souligne Ambre Ballenghien, athlète olympique du prestigieux club

La Gantoise. “Nous disposons grâce à eux de budgets plus importants, ce qui nous aide à professionnaliser le hockey, bien sûr, mais aussi à investir dans de meilleures infrastructures et conditions d’entraînement.”

Antoine Kina, capitaine de La Gantoise et ancien champion olympique, confirme que des relations solides avec les fans et les entreprises sont indispensables.

“L’équipe nationale a donné un coup de fouet au hockey, mais des clubs comme La Gantoise s’efforcent chaque jour d’impliquer les supporters et le monde des affaires dans la vie du club. Nous organisons des séances photo, donnons des conférences dans les entreprises et

Et si vous considériez notre approche de gestion discrétionnaire?

Au fil des ans, vous avez patiemment constitué votre patrimoine. Par expérience, vous savez que sa gestion est un travail à temps plein qui requiert de nombreuses expertises. Une feuille de route claire, une évaluation du risque et du sang froid quand les marchés sont agités.

La gestion d’un portefeuille n’est jamais un long fleuve tranquille. C’est pourquoi nous avons développé, parmi notre éventail de solutions de gestion, une approche discrétionnaire particulièrement efficace. Elle allie performance et sérénité. Performance: votre portefeuille est piloté au jour le jour par une équipe de gestionnaires. Ils arbitrent les positions de celui-ci en fonction des analyses de nos équipes de recherche maison. En synergie avec eux, votre Private Banker fait le relais pour vous accompagner dans votre histoire patrimoniale. Au final, une précieuse sérénité.

Découvrez nos solutions de gestion discrétionnaire:

entretenons des liens étroits avec nos fans. Cela nous a permis de décrocher un sponsor pour les repas, par exemple.”

Il voit encore des possibilités d’amélioration, cependant. “Il reste du potentiel pour travailler de façon plus professionnelle, que ce soit à destination des médias, des entreprises ou du grand public. Le succès de notre sport ne repose pas uniquement sur les performances sur le terrain, mais aussi sur les relations que nous construisons et nourrissons en dehors du terrain.”

La nouvelle génération ose

“Ironiquement, l’industrie du nettoyage est l’une des plus polluantes”, avance Lowie Vercraeye. Avec deux autres jeunes entrepreneurs, il a développé une solution pour réduire le plastique à usage unique dans les produits de nettoyage: des concentrés sous forme de comprimés effervescents et de feuilles.

Nettoyer par le vide grâce à un modèle d’affaires innovant

La start-up gantoise Brauzz a élu domicile dans un espace de coworking typique: un peu désordonné, mais animé et convivial. Dans le bureau de Lowie Vercraeye, son cofondateur, trônent la gamme complète des produits maison et une impressionnante collection de récompenses. La plus récente est le prix JCI du Jeune Entrepreneur flamand de l’année, une belle reconnaissance pour une entreprise qui n’existe que depuis quatre ans. “Beaucoup de gens ont de bonnes idées, mais il est crucial de vérifier si votre concept apporte une réelle valeur ajoutée et résout un problème”, souligne Lowie Vercraeye.

“Nos nouvelles recrues sont principalement des trentenaires. Il est essentiel de s’entourer de personnes expérimentées.”

Lowie Vercraeye, cofondateur de Brauzz

Quelles sont précisément les activités de Brauzz?

“Brauzz a vu le jour en 2019, alors que je suivais des études d’innovation et d’entrepreneuriat à l’Antwerp Management School. Titulaire d’un master en finance, je souhaitais recevoir des trucs et astuces pratiques pour lancer une entreprise. Avec Manush Barvar et Ruben Renaer, j’ai conçu une alternative durable aux bouteilles en plastique de détergent liquide.”

“Notre premier produit, un comprimé effervescent, remplaçait les nettoyants de surface traditionnels. D’autres innovations ont suivi, telles que des feuilles pour laver les vêtements ou nettoyer les sols.

Après quatre ans d’activité, nous avons réussi à proposer une alternative sans plastique pour chaque tâche ménagère.”

Qu’est-ce qui vous a motivés à initier ce projet?

“Notre passion pour l’environnement et l’entrepreneuriat nous a poussés à transformer notre mémoire de maîtrise en une véritable entreprise à impact sociétal. Après avoir trouvé un laboratoire pour concrétiser notre idée, nous avons développé notre modèle d’affaires. Et en 2021, nous avons officiellement lancé notre activité.”

Être un jeune entrepreneur en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

“Notre objectif initial était d’éviter l’usage d’un million d’emballages plastiques à usage unique d’ici à 2025, et nous sommes en bonne voie pour l’atteindre. Notre équipe compte maintenant huit personnes, principalement des trentenaires expérimentés en R&D, informatique et marketing digital. Et leur expérience est précieuse, même au sein du conseil d’administration, où ils nous soutiennent et nous challengent. En Flandre, il est heureusement possible de se bâtir rapidement un réseau solide, même en partant de zéro.”

Comment gérez-vous le risque?

“Nous avons commencé par deux ans d’étude de marché approfondie: notre lancement était donc un risque calculé, d’autant que nous tentions de prendre pied, avec un produit innovant, sur un marché dominé par les grandes multinationales. Nous nous entourons d’entrepreneurs chevronnés pour éviter les erreurs. En 2021, nous avons commercialisé notre premier produit, financé par un capital de départ de 500.000 euros, notamment grâce à Pitchdrive, un fonds dirigé par les meilleurs entrepreneurs technologiques de Flandre. Une nouvelle levée de fonds est prévue l’année prochaine, afin de continuer à innover et nous développer sur de nouveaux marchés.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

“En Europe, nous étions pionniers avec ce concept. Pour l’instant, nous nous concentrons sur notre marché domestique, la Flandre et les Pays-Bas, où nous vendons principalement via notre boutique en ligne et dans certains magasins bio. Nous nous étendons également vers l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique francophone et la France. À terme, nous souhaitons être présents dans les grandes chaînes de supermarchés afin de toucher un public plus large.”

Startuppers?

Comment éviter la courbe d’apprentissage?

En tant que jeune chef d’entreprise, vous êtes constamment au four et au moulin. Non seulement pour fournir le meilleur service, pour vous adapter aux nouvelles réglementations, mais aussi pour jongler avec l’évolution constante de l’environnement fiscal. Le fait d’être mal informé ou insuffisamment formé peut vous coûter cher et nuire à votre bonne réputation. Il est donc important d’être bien conseillé.

Degroof Petercam et la JCI Vlaanderen ont uni leurs forces pour donner plus de chances de succès aux jeunes entreprises en croissance. Comment? En partageant des connaissances et des compétences essentielles lors de masterclasses exclusives organisées dans le cadre du Prix JCI du Jeune Entrepreneur de l’Année.

Degroof Petercam et JCI Vlaanderen: booster votre démarrage:

The TwentyFour Six

“Le storytelling est ma passion”

June Van Thillo a l’entrepreneuriat dans le sang. Fille de l’architecte d’intérieur Nathalie Van Reeth et du magnat des médias Christian Van Thillo, elle marie à la perfection la sensibilité artistique de sa mère avec la vision stratégique de son père. La jeune femme vient de lancer The TwentyFour Six, une plateforme qui repousse les frontières de l’art, du design et du storytelling.

June Van Thillo a inauguré The TwentyFour Six (246) en mars dernier. Cette plateforme en ligne donne la parole aux artistes et aux designers en proposant des objets d’art exclusifs, créés en collaboration avec eux. Le premier de ces objets, un pendentif en bronze conçu avec l’antiquaire Axel Vervoordt, a immédiatement établi la norme de qualité et d’audace incarnée par 246. D’autres objets sont désormais disponibles sur la plateforme, du verre soufflé à la main à une épingle à cheveux, en passant par un bracelet en satin raffiné. Les affiches promotionnelles de 246 sont visibles jusqu’à New York.

Comment définiriez-vous

The TwentyFour Six?

“À mi-chemin entre le concept store et le magazine en ligne, nous offrons une plateforme d’expression aux créateurs d’avant-garde du monde entier. Plus encore, nous bâtissons une véritable communauté afin de dépasser le cadre strict d’une activité online. Nos événements en présentiel, où les passionnés se réunissent pour fêter les lancements des créations, rencontrent un grand succès. Les gens attendent vraiment avec impatience le prochain lancement.”

Comment est né ce projet?

“L’idée de 246 est née après mes études de journalisme à New York et un stage dans un magazine de mode français. The TwentyFour Six est le fruit d’une curiosité profondément ancrée et de ma passion pour le storytelling. Je suis constamment à la recherche de nouveautés et j’aime apprendre des gens et de leurs histoires.”

“En combinant cet aspect à mon intérêt pour l’art, la mode et le design, j’ai eu

l’idée de dialoguer avec des personnes inspirantes pour, dans un second temps, créer ensemble des œuvres uniques et les proposer à la vente. Nous ne faisons que des créations originales, pas de revente.”

La diversification, pierre angulaire de votre gestion d’actifs

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier... une maxime apparemment banale mais qui est au cœur de la bonne gestion d’actifs et de l’esprit d’entreprise: la diversification. Les marchés boursiers peuvent être capricieux. Mais les résultats obtenus par de nombreux fonds communs de placement largement diversifiés montrent que l’investissement à long terme est payant. En effet, le temps lisse les fluctuations. Ce qui reste, c’est en principe globalement une courbe de rendement linéairement croissante. Pour en récolter tous les fruits, votre investissement doit être équilibré et solide. Nos spécialistes ont des années d’expérience dans la construction de portefeuilles bien diversifiés qui sont extrêmement résistants aux chocs financiers.

Jouez la carte de la sérénité, faites confiance à l’expertise éprouvée de Degroof Petercam:

“Mon business plan n’est pas centré sur un seul produit.

Chaque partenariat est différent, chaque objet que nous créons est unique.”

June Van Thillo, fondatrice de The TwentyFour Six

“Le nom de la plateforme n’est pas dû au hasard. TwentyFour fait référence à ma date de naissance, le 24 décembre, et Six à mon prénom, June, le sixième mois de l’année. De plus, en symbolique des nombres, 246 désigne l’acquisition de bonnes choses par le bon canal.”

Comment gérez-vous le risque?

“Bien que l’entrepreneuriat soit dans mon ADN, je n’ai pas pris le lancement de ma plateforme à la légère. Avant de me jeter à l’eau, j’ai soumis mes idées à mes parents. Leur regard critique m’a donné la confiance nécessaire pour avancer. S’ils m’avaient déconseillé de le faire, je ne l’aurais pas fait.”

“Cependant, je ne pense pas prendre de risque inconsidéré avec 246. Mon business plan n’est pas centré sur un seul produit. Chaque partenariat est différent, chaque objet que nous créons est unique. Et comme nous produisons de petites séries, nous bénéficions d’une grande flexibilité.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

“À présent que The TwentyFour Six a pris son envol, je réfléchis au futur. L’expansion internationale est une priorité, et je collabore d’ores et déjà avec un responsable de la communication à Madrid. Du point de vue de la mode,

Anvers et Madrid sont très différentes, ce qui est intéressant pour notre communication. Nous travaillons également avec des freelances. L’objectif est d’impliquer toujours plus de créatifs innovants et de toucher un public plus large.”

“Malgré les défis, je suis confiante pour l’avenir. Au début, je devais moimême rechercher des collaborateurs. Aujourd’hui, ils viennent spontanément vers moi. Ce processus est nettement plus naturel qu’au début, et notre croissance est indéniable. Nous verrons où cela nous mènera.”

Être une jeune entrepreneuse en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

“En tant que jeune entrepreneuse, j’ai énormément appris en peu de temps. Le parcours vers le lancement de 246 – y compris l’analyse, l’élaboration du business plan et les démarches juridiques – a considérablement élargi mes horizons. Et en définitive, tout s’est déroulé sans heurts.

La Belgique est un terreau fertile pour l’esprit d’entreprise, mais il faut surtout rencontrer les bonnes personnes. Écouter leurs retours avec attention, et avoir le courage d’accepter les critiques.”

AFC Collection
“Un intérieur est le reflet de votre personnalité”

Deux amis ont transformé leur appartement en le remplissant de beaux meubles de seconde main. Cinq ans plus tard, ils ambitionnent de conquérir le marché international avec leur concept unique alliant numérique et physique. “Nous avons pris des risques, mais personne ne nous a freinés. Au contraire.”

À la vitrine d’AFC Collection à Bruxelles, on n’aperçoit guère plus qu’une table en pierre et un comptoir rose. En franchissant la porte de ce bâtiment situé dans une rue calme proche de l’avenue Louise, on découvre un petit jardin. À la fenêtre, des architectes d’intérieur s’affairent autour d’un long comptoir couvert d’échantillons de matériaux naturels: textiles, osier, pierre, etc. Derrière eux, un mur vidéo. “Bien que ce soit un showroom, nous sommes avant tout une entreprise numérique”, rappellent Audrey Joris et Augustin Bown, fondateurs d’AFC Collection.

Quelle est la mission d’AFC Collection?

AUGUSTIN BOWN . “Vous êtes ici dans

“Peut-être que notre modèle sera bientôt copié. Mais il y a de la place sur le marché.”

Audrey Joris, cofondatrice d’AFC Collection

notre espace look & feel, où la magie opère. Un intérieur est le reflet de votre personnalité. Il est essentiel que nous comprenions votre style et vos désirs, et que vous appreniez à connaître notre équipe. Ensuite, nous vous proposons plusieurs idées pour créer l’intérieur de vos rêves, grâce à la visualisation 3D et aux moodboards numériques, sans oublier les tissus et matériaux que nous avons en magasin.”

“Nous ne sommes ni une véritable start-up technologique ni une entreprise classique de décoration d’intérieur.”

Augustin Bown , cofondateur d’AFC Collection

AUDREY JORIS . “Nous ne nous limitons pas aux modèles et marques d’un magasin de meubles traditionnel. Grâce à la technologie, nous explorons bien au-delà du style d’un seul architecte d’intérieur. AFC offre le meilleur des deux mondes: conseil, conception, visualisation et achat des pièces d’intérieur. Enfin, vous avez la possibilité de payer votre nouvel intérieur sur cinq ans avec notre formule lease-to-own. C’est pratique, surtout après l’acquisition d’une nouvelle maison, lorsque le budget est généralement serré.”

Pourquoi avoir lancé ce projet?

AUGUSTIN BOWN . “AFC Collection a évolué plusieurs fois. Tout a commencé lorsque nous partagions un appartement à Bruxelles. Nous avons choisi des meubles design de seconde main plutôt que du mobilier bon marché. Lors de dîners, nos amis nous demandaient s’ils pouvaient nous les racheter. Les jeunes aussi, malgré un budget limité, souhaitent avoir quelque chose d’original et stylé chez eux. C’est ainsi que nous avons lancé une formule de location de meubles. Après cinq ans, nous avons développé ce modèle qui combine les atouts de la vente en ligne avec l’architecture d’intérieur personnalisée, accessible à tous.”

Être un jeune entrepreneur en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

AUDREY JORIS . “Nous avons étudié l’économie ensemble et découvert par hasard le monde de la décoration d’intérieur. Grâce à la vente sur Instagram, nous avons peu à peu développé notre modèle unique. Pour moi, l’entrepreneuriat est une quête: il s’agit de s’adapter à la demande du marché, aux tendances, et de faire preuve de flexibilité. Bien sûr, il existe de nombreux types d’entrepreneuriat. Certains reprennent l’héritage familial. Jusqu’à présent, notre parcours a plutôt exigé de la volonté et un engagement de chaque instant. Rien n’est allé de soi. Mais nous n’avons jamais été freinés, même lorsque nous prenions des risques.”

Précisément, comment gérez-vous le risque?

AUGUSTIN BOWN . “Notre croissance a été organique. Nous avons lancé la forme actuelle d’AFC sans vraiment la tester au préalable. C’était un risque. Nous envisageons de faire entrer du capital externe, mais uniquement lorsque nous aurons atteint une taille critique. Ce n’est toutefois pas un secteur évident. Nous ne sommes ni une véritable start-up technologique ni une entreprise classique de décoration d’intérieur. Nous cherchons donc une sorte de smart capital , qui nous aide financièrement mais aussi à créer de la valeur.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

AUDREY JORIS . “Nous voulons faire en sorte qu’un intérieur de style et de qualité soit réellement accessible à tout un chacun. Nous avons des showrooms à Bruxelles et à Knokke,

mais il est temps de passer à l’étape suivante. L’international? Pourquoi pas. Et oui, peut-être que notre modèle sera bientôt copié. Mais il y a de la place sur le marché. Un peu de concurrence est la bienvenue… même si nous resterons toujours les pionniers avec notre concept unique!”

Des

bons plans pour financer vos objectifs?

Et si une opportunité se présentait soudain à vous: acquérir un bien immobilier, une œuvre d’art, réorganiser l’actionnariat de votre entreprise ou investir dans le capital d’une société prometteuse?

La tentation peut alors être grande de vendre votre portefeuille. Mais est-ce vraiment la meilleure stratégie? Un crédit Lombard peut être la solution. La mise en gage de votre portefeuille vous permet de disposer des moyens financiers nécessaires à la réalisation de vos ambitions. En outre, notre ancrage avec le groupe Indosuez Wealth Management vous offre d’autres types de crédits.

Découvrez notre approche du crédit:

Les tables préférées de nos directeurs de bureaux

Que ce soit pour rencontrer des clients ou pour se détendre en famille ou entre amis, découvrez les restaurants favoris de nos collègues aux quatre coins de la Belgique… jusqu’à Monaco!

BRUXELLES

La Table des Templiers

Patrick Schobbens: “Envie d’un instant hors du temps à Wavre? Rendez-vous à La Table des Templiers, une maison de caractère rénovée avec goût. Vous pourrez choisir parmi un menu raffiné et profiter de la vue sur le jardin luxuriant. En cuisine, on opte ici pour un concept rafraîchissant, élaboré avec talent et simplicité. Le service est attentionné et sympathique. Cerise sur le gâteau: le rapport qualité/prix est excellent.” – latabledestempliers.be

Maison du Luxembourg

Charles-Antoine d’Ansembourg: “Une cuisine variée et raffinée, avec des produits frais régionaux, à des prix raisonnables. Le chef, Philippe Lecomte, livre ses conseils passionnés quant à la (riche) carte des vins. Petit conseil: laissez-vous agréablement surprendre par une bouteille provenant d’une région moins connue. Un déjeuner d’affaires ici est un succès assuré! Dîner privé possible. Proche du quartier européen et d’accès aisé.” – maisonduluxembourg.be

BRABANT WALLON

Seir

Patrick Leysen: “Ce restaurant relativement jeune – à deux pas de nos futurs bureaux à Kasterlee – fait preuve d’une grande créativité avec les produits locaux. Pour un déjeuner d’affaires, le menu spécial du chef, composé selon l’inspiration du jour, est hautement recommandé. La cuisine ouverte offre un contact direct avec le sympathique chef et son équipe. La luminosité généreuse et l’impression d’espace sont des atouts supplémentaires.” – seir.be

Minerva

Franchy Van Waeyenbergh: “Ce monument culinaire aux portes d’Anvers sert depuis plus de 25 ans une solide cuisine française. Tout simplement délicieuse, à l’ancienne. Mes clients et moi ne sommes jamais repartis déçus, grâce aussi à la convivialité du service. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Félicitations pour cette impressionnante carrière dans l’horeca!” – restaurantminerva.be

Sandra Francken: “Une expérience gastronomique unique. Le chef a de l’audace et prête une attention sincère à la durabilité. Il combine techniques classiques et influences innovantes pour travailler des ingrédients frais, de saison et locaux. Le résultat? Des plats surprenants aux textures et saveurs équilibrées. Avec, en touche finale, une ambiance décontractée et branchée.” – barbaleuven.be

BRUXELLES

Sanzaru

Sabine Caudron: “Cette adresse incarne pour moi le meilleur de la fusion culinaire. Le chef Nathan éveille vos sens avec ses créations raffinées. Bien que le nom du restaurant soit japonais, l’inspiration culinaire provient des quatre coins du monde. Les combinaisons originales sont présentées de manière exquise dans votre assiette, mettant en avant l’amour des couleurs naturelles et le respect des ingrédients.” – sanzaru.be

BRUXELLES-EST

Bottega Vannini

Gauthier De Norre: “Une authentique enclave italienne à Woluwe-SaintPierre. L’amore pour l’alimentation traditionnelle picobello rayonne depuis la cuisine ouverte jusque dans la salle. Des ingrédients de qualité et du bon vin: il n’en faut pas plus. L’ambiance est toujours chaleureuse, et le présentoir aux douceurs absolument irrésistible.” – www.bottegavannini.com

BRUXELLES-NORD-OUEST

Sapor

Peter Penasse: “Le grand chef Marc Clément propose ici une aventure culinaire au plus haut niveau. Vous dînerez ainsi au 12e étage du Living Tomorrow Innovation Campus, avec vue plongeante sur la vie bruxelloise.” – sapor.eu

Barba

BRUXELLES-SUD

Brugmann

Cédric Alexandre: “Le menu de saison de ce restaurant chic est toujours raffiné et innovant. La terrasse compte probablement parmi les plus belles de Bruxelles. On a l’impression d’être à la campagne en plein cœur de la capitale.” – brugmann.com

CÔTE

Njord

Kathy Mertens: “Njord est un élégant restaurant en rooftop, avec une vue imprenable sur le port de Zeebruges et la campagne brugeoise. L’ambiance y est paisible, grâce notamment à une excellente acoustique. Idéal pour des repas discrets et détendus. Les ingrédients délicieux, en provenance directe de la criée, sont sublimés au grill à bois. Les amateurs de viande ne sont toutefois pas en reste, avec la Rouge de Flandres élevée localement.” – njord.restaurant

FLANDRE-ORIENTALE

Fou d’O

Adel Smaele: “Des repas agréables au bord de la Lys, dans une brasserie charmante, dotée d’une gamme large et variée de suggestions plus alléchantes les unes que les autres. Souvent au top, toujours savoureuses. Le service est juste et subtil. Ce que j’apprécie plus particulièrement? En cas de déjeuner avec des clients, ils s’enquièrent du timing et s’y tiennent. Seul bémol: il faut réserver à temps, car la salle affiche presque toujours complet.” – foudo.be

MONTE-CARLO

Pavyllon Monte-Carlo

Mathieu Ferragut:. “Le cadre à lui seul est une expérience inoubliable. L’intérieur, avec sa cuisine ouverte, reflète les nuances de la mer. Si l’occasion se présente, profitez de la terrasse méditerranéenne pour un repas en plein air. Yannick Alléno excelle dans l’art de la cuisine de comptoir gastronomique, offrant des plats végétaux, des fruits de mer et des desserts à faible teneur en sucre, tous préparés de manière inégalée.” – montecarlosbm.com

HAINAUT

L’Esprit Bouddha

Frédéric Bouchat: “Ceci n’est pas un restaurant chinois! L’Esprit Bouddha à Gosselies déploie en effet une finesse toute contemporaine, mais sans heurter les traditions. Les plats d’origine asiatique sont magistralement revisités par le chef. L’endroit idéal pour un menu de déjeuner incomparable, une carte des vins très complète et un service impeccable.” – espritbouddha.be

LIÈGE

Le Tripick

Gaël Dumoulin: “Cette brasserie du quartier de la gare des Guillemins est située à un jet de pierre de nos bureaux. On y sert des plats à base de produits régionaux avec une touche 100% liégeoise. Tripick est aussi le nom des bières maison. Une adresse des plus agréables, avec un service de premier ordre.” – brasserie-letripick.be

Bistro Philippe

Guy Geens: “Bien plus qu’un bistrot, voici une véritable perle dans notre paysage gastronomique. Philippe et Sabrina garantissent un accueil chaleureux et une cuisine raffinée. Aisément accessible, situé dans la charmante commune d’Alken.” – restaurantphilippe.be

Les Potes au Feu

Christophe Mullier: “Une bistronomie accessible mais soignée à quelques pas de notre bureau, dans un cadre contemporain donnant sur la Meuse. François et Damien préparent des plats gastronomiques modernes avec des produits locaux et de saison, tandis qu’Élise offre à chacun un accueil chaleureux et un service d’une grande fluidité.” – lespotesaufeu.be

NAMUR
LIMBOURG
“L’école pour les

jeunes

qui n’aiment pas l’école”

Frédérick Mathis a imaginé, créé puis développé ses écoles ETRE en marge du système traditionnel. Destinées aux plus fragiles, à la façon du compagnonnage, elles font de l’apprentissage écologique un vecteur de sens, de confiance en soi et d’accès à l’emploi.

Neuf ans, c’est un bon âge pour les rêves… Voilà sans doute ce que se dit aujourd’hui Frédérick Mathis quand il regarde le chemin parcouru.

Nous sommes à la fin des années 1980, sur les lieux de son enfance, quelque part près de Toulouse. Quand d’autres se projettent pilotes ou footballeurs, lui se promet, avec un ami, de créer un jour leur école idéale.

Il aura attendu 30 ans pour passer à la concrétisation. Le temps d’étudier l’informatique (“pour faire plaisir à mon père”) et les sciences de l’éducation, puis de travailler deux ans auprès de la Commission européenne. “J’ai adoré Bruxelles mais, à 29 ans, mon vieil ami m’a appelé pour

me dire: reviens à Toulouse, j’ai un projet pour toi. Impossible de résister.”

Le projet en question consiste à accompagner, dans un foyer, des jeunes en difficulté placés par le juge. L’époque voit aussi émerger les premières préoccupations écologiques, dont Frédérick réalise qu’elles touchent peu les adolescents des quartiers, trop accaparés par la nécessité de subvenir à leurs besoins ou de trouver un emploi.

Déclic

Il entreprend alors d’inviter un groupe de jeunes à Poucharramet, son village d’enfance, pour y travailler à des projets concrets de transition écologique. “En

mettant les doigts dans la terre, en posant des panneaux solaires, en montant des charpentes pour habitat écologique, les jeunes se sont soudainement sentis hypervalorisés et investis dans une cause. Ils avaient trouvé ce qu’ils voulaient faire et comment ils voulaient l’apprendre.”

L’expérience agit comme un véritable déclic, et rapproche le Toulousain de son rêve à lui. Pendant près de 10 ans, il s’emploiera à bâtir ses cycles de formation. Un long parcours émaillé d’essais, d’échecs et de combats, parfois acharnés, pour une reconnaissance par le monde éducatif et social. Mais le succès est finalement au rendez-vous et donne lieu, il y a sept ans, à la création de la première École de la transition écologique (ETRE) à Lahage, en Haute-Garonne.

Vision

Remobiliser des jeunes en panne de sens en les connectant à l’écologie par l’apprentissage pratique. Leur redonner confiance en eux, dans les autres et dans les institutions par un accès stimulant aux métiers manuels de demain. Le tout avec une attention particulière pour les jeunes filles et la diversité… La vision du fondateur répond si bien aux enjeux de notre temps que l’école suscite progressivement un immense intérêt partout en France. Y compris auprès des entreprises. “La pénurie de main-d’œuvre s’annonce comme le goulot d’étranglement de la transition”, relève-t-il. “De nombreux acteurs l’ont bien compris.”

“La pénurie de main-d’œuvre s’annonce comme le goulot d’étranglement de la transition.”
Frédérick Mathis, fondateur du Réseau ETRE

Europe

Autant d’arguments qui ont convaincu le jury de la Fondation Degroof Petercam, qui a fait du Réseau ETRE son lauréat en 2024. Le soutien financier de la Fondation contribuera notamment au développement de ce qui est devenu un déploiement de franchises sociales, animé au travers du Réseau ETRE. Fort aujourd’hui de 26 écoles, le Réseau ETRE s’est fixé pour objectif d’être présent dans chaque département français.

Pour assumer cette ambition, une équipe de permanents a concocté un programme d’incubation de neuf

mois. Il accueille les candidats directeurs de nouvelles écoles dûment sélectionnés – le Réseau ETRE croule sous les demandes – afin de leur transmettre expérience, méthodologie et outils clés en main, puis les place en immersion dans une école active.

Que réservent les prochaines années à Frédérick Mathis? Il lorgne sérieusement Bruxelles et la Belgique pour développer son réseau mais aussi plaider auprès des autorités européennes. “L’Union européenne s’est fondée sur l’acier et le charbon: ce serait une sacrément bonne idée de se baser sur la transition écologique pour redynamiser le projet européen”, conclut-il.

Et vous, quel impact voulez-vous obtenir?

En tant que société d’investissement, nous voulons aussi jouer un rôle dans la société. Comment? Dans tout ce que nous faisons, nous regardons au-delà de notre empreinte strictement financière. Un idéal: laisser notre monde dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvé.

Grâce à des partenariats solides, nous unissons nos forces à celles de philanthropes et d’associations. Avec la Fondation Degroof Petercam, nous nous engageons également en faveur d’un véritable changement systémique: chaque année, notre Fondation décerne son Prix Fondation Degroof Petercam à un projet prometteur qui s’attaque à la racine d’un problème social: l’intégration par l’emploi. Une juste cause qui, avec notre partenariat, peut être déployée à une échelle encore plus grande.

Découvrez nos engagements sociétaux sur notre page Precious.Partnerships:

Crèches

Petits soleils, grandes ambitions

Réunies dans le projet Wal’Crèche, la famille Foucart et la Fondation Degroof Petercam sont animées par un idéal commun: réconcilier travail et parentalité heureuse pour tous.

“De nos fenêtres, ils peuvent voir l’Escaut juste en bas. Du coup, leur premier mot est souvent ‘bateau’!” Ce sont d’abord des tout-petits dont parle Véronique Foucart lorsqu’on lui demande de présenter son projet.

Celui-ci a débuté avec une crèche, imaginée il y a 10 ans puis concrétisée avec l’appui de son père Michel, président-fondateur et ex-CEO de Technord. Financé sur fonds privés, le bâtiment abrite 56 lits, dont un tiers sont “sponsorisés” par des entreprises (privées et publiques), auxquelles s’est jointe la commune de Tournai.

Les entreprises (privées et publiques) et toutes associations pourvoyeuses de main-d’œuvre intéressées par le projet auront la possibilité de "sponsoriser" certaines des places dans les crèches de leur choix afin de les réserver pour les membres de leur personnel, ou bien, dans une démarche plus philanthropique, de simplement parrainer un projet utile à la communauté.

“L'objectif ultime était de concevoir un lieu qui contribue de manière optimale au développement des enfants.”

Véronique Foucart , Co-fondatrice de Wal'Crèche

Architecture et équipement, activités, ergonomie du personnel, accueil des parents, gouvernance, gestion: le modèle est novateur à bien des égards, et prouve que l’on peut combiner accueil d’excellence et augmentation du nombre de places disponibles. Un succès qui donne des ailes à la famille Foucart, puisqu’elle a lancé, fin 2023, la société coopérative

Wal’Crèches Les P’tits Soleils, chargée d’assurer l’essaimage du modèle en Wallonie. Consciente des difficultés que rencontrent les jeunes parents travailleurs pour trouver une place en crèche proche de chez eux ou de leur lieu de travail, la coopérative est activement soutenue par la Fondation Degroof Petercam.

Comment cette idée a-t-elle vu le jour?

MICHEL FOUCART. “Au fil de ma carrière, j’ai constaté à quel point chaque naissance était à la fois une source de grande joie pour un collaborateur et une source de stress pour sa famille quant à l’accueil. J’avais gardé en tête ce rêve de solution pérenne. Lorsque j’ai transmis les rênes de Technord, Véronique souhaitait, elle, se donner un nouvel élan professionnel. Nous avons décidé de monter ensemble ce projet d’innovation sociale en entreprise, qui bénéficie à nos employés mais aussi à d’autres populations qui en ont grand besoin.”

Comment avez-vous commencé?

VÉRONIQUE FOUCART. “Avec une feuille blanche et une volonté d’excellence. Infirmière en néonatalité, j’ai repris

Pourquoi la Fondation Degroof Petercam?

La pénurie de crèches. Un bon exemple de la façon dont notre société se trouve parfois en porteà-faux. Les budgets publics sont épuisés et les jeunes parents, épuisés eux aussi, sont confrontés à un réel problème. Heureusement, de nombreuses associations s’engagent dans des projets à vocation sociétale pour pallier les manques. Mais comment faire en sorte qu’une contribution ait un impact réel? Et quelle organisation choisir pour maximiser l’impact?

La Fondation Degroof Petercam a été créée il y a plus de 10 ans pour rassembler des philanthropes et des associations qui entendent agir pour la société. Depuis, elle est devenue l’une des 10 premières fondations de Belgique. Afin d’avoir encore plus d’impact, il a été décidé il y a cinq ans de récompenser un projet prometteur par an et de lui allouer un million d’euros pour son développement.

Vous portez un projet sociétal? Augmentez son rayonnement avec l’aide de la Fondation Degroof Petercam:

des études spécifiques tout en faisant du bénévolat en crèche pendant six mois. Ensuite, nous avons visité une quarantaine d’établissements, en Belgique, en France et au Québec, et interrogé directions et puéricultrices avant de concevoir un lieu où tout contribue à l’éveil des enfants: les meilleures pratiques, mais aussi une architecture et un bâtiment qui optimisent la lumière, l’espace, l’acoustique, la régulation des températures, etc.”

Quels sont aujourd’hui vos principaux défis?

VÉRONIQUE FOUCART. “Il faut trouver un équilibre entre lits sponsorisés et non sponsorisés. L’idéal, c’est 50/50. Pour rester financièrement à flot, nous avons crucialement besoin des premiers et devons convaincre les sponsors. Les autres lits assurent la dimension sociale du projet. Nous y tenons énormément. En huit ans, nous avons accueilli 450 enfants et aidé de nombreuses familles à ce jour, et nous croulons sous la demande. On est complets jusqu’en novembre 2025!”

Comment se porte Wal’Crèches?

MICHEL FOUCART. “Du tonnerre! Grâce à un financement européen, le soutien de l’ONE, d’AKT (ex-UWE), de Wallonie Santé et de nos autres partenaires, six nouvelles implantations verront le jour à Liège et Charleroi dans les prochaines années. Nous avons déjà recruté 26 sponsors. Et puis, en nous inspirant de Technord et avec l’aide de l’ONE, nous développons des outils très concrets d’amélioration et de formation pour les équipes. Tout comme les employés épanouis font des clients satisfaits, des puéricultrices épanouies font des enfants heureux. J’en suis convaincu!”

Anne-Sophie Pype

Managing Director de la Fondation Degroof Petercam & Head of Philanthropy

Nouvelle Managing Director de la Fondation Degroof Petercam

Anne-Sophie Pype est le nouveau visage de la philanthropie au sein de Degroof Petercam. Depuis septembre 2024, elle a repris les rênes de la Fondation Degroof Petercam, qui compte parmi les 10 plus grandes fondations philanthropiques belges.

Créée en 2008, la fondation est à la fois outil de concrétisation et héritière d’une longue tradition. La dimension philanthropique a depuis toujours été une composante essentielle de l’ADN de la banque.

Comment la fondation agit-elle auprès des projets qu’elle soutient? Nous nous appuyons sur deux programmes-clés.

• Le DPF Award, à travers lequel nous sélectionnons un projet par an en Europe, auquel nous octroyons un don d’un million d’euros sur cinq ans. Un peu à la façon d’un fonds d’investissement, nous pratiquons la venture philantropy et disposons ainsi en permanence d’un “portefeuille” de cinq projets européens, avec du soutien financier mais également non financier afin de les accompagner dans la maximisation de leur impact. Nous avons entre autres soutenu les associations DUO for a JOB et Ticket For Change.

• Cette année, la fondation a lancé un deuxième programme, le LAB, au travers duquel elle vise à identifier tous les deux ans une problématique liée à l’emploi en Belgique et à faire émerger des solutions innovantes, par la recherche, l’expérimentation, la collaboration et le financement d’acteurs de la société civile. Actuellement, le LAB se concentre sur "la réconciliation de la parentalité et l’emploi". Enfin, notre équipe collabore avec le Groupe au travers de deux axes: du conseil philanthropique pour nos clients et un programme d'engagement social des employés (Solidarity Days, micro-dons, etc.).

Pourquoi la fondation a-t-elle décidé de soutenir Wal’Crèches?

Wal’Crèches apporte une solution innovante et entrepreneuriale à une véritable problématique belge. En Fédération Wallonie-Bruxelles, quatre personnes sur dix ne trouvent pas de crèche – ce qui force certains parents à travailler à temps partiel, faute d’alternative.

Outre les 320 places d’accueil qu’offre Wal’Crèches, les futures crèches contribueront à la création de 120 emplois durables et non délocalisables. Ce sont toutes ces avancées systémiques et innovantes que nous avons voulu soutenir.

© Thomas Beauduin

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