Pulse
03 Supplément de L’Echo du 29 avril
magazine des PME et des entrepreneurs
Finances Les conséquences dramatiques
d’un arrêt d’activité et comment les prévenir
IT-Télécoms Utilisez les atouts de votre concurrent à votre avantage
Durable La révolution silencieuse des
achats durables
PETER S’JONGERS DE PROTIME DÉCRIT LE NOUVEAU TRAVAIL
Changer l’état d’esprit d’entreprise
SOMMAIRE
DURABILITÉ
38 La révolution silencieuse des achats durables
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42 «Un bâtiment durable voit sa valeur locative augmenter de 5%»
4 FINANCES
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Plus que juste du travail à domicile
Un seul arrêt peut être fatal
18 Privé et professionnel
RH
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Votre entreprise doitelle être sur LinkedIn?
30 FLOTTE
30 Une flotte plus «verte» et plus flexible IT & TÉLÉCOMS
20 Les taxis interconnectés
24 Un centre culturel sur smartphone
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Le smartphone est un portefeuille
28 Un canal pour chaque groupe-cible
Idées et conseils aux entrepreneurs Pulse paraît quatre fois par an. Chaque numéro propose des informations concrètes sur l’actualité en matière de télécoms, IT, RH, internationalisation, finances, énergie, administration, immobilier, innovation et technologie.
Ours Pulse est un supplément gratuit avec L’Echo du 29 avril 2015. L’Echo est une publication de Mediafin. Product Manager: Veronique Soetaert Rédaction: Willem De Bock, Roel Van Espen, Daan Ballegeer, William Visterin, Wouter De Broeck Rédaction finale: Natacha Boulvain Photo de Couverture: Debby Termonia Photo et illustration: Debby Termonia, Peter Van Eenoge, Wim Kempenaers, Emy Elleboog, Belga, Corbis Lay-out: Christine Dubois, Laure Jans-Cooremans, David Steenhuyse Adresse: Tour & Taxis, avenue du Port 86c bte 309, 1000 Bruxelles Abonnements et distribution: Tél. 0800/55 150 E-mail: abo@tijd.be Annonces Trustmedia : Tél. +32(0)2 422.05.11, E-mail info@trustmedia.be Editeur Responsable : Dirk Velghe, avenue du Port 86c bte 309, 1000 Bruxelles
Prochain numéro 30 septembre 2015 2 décembre 2015
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Aucun élément de cette publication ne pourra être reproduit que ce soit électroniquement ou par tout autre moyen sans autorisation préalable introduite par écrit à l’éditeur © Mediafin
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© xxx © Debby Termonia
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Elly Swalens, responsable de projet RH chez Axa Belgique.
Plus que juste du travail à domicile On déménage, on réaménage et on réorganise beaucoup dans les entreprises adeptes du travail nomade – c’est-àdire sans lieu de travail ni horaire définis. Pour autant, cela ne peut être un but en soi. La notion de «nouveau travail» est à la fois beaucoup plus large et beaucoup plus profonde. Finalement, tout l’art consiste à mettre en place une nouvelle culture, un nouvel état d’esprit.
«L
Il n’y a plus de bureaux individuels. Chacun dispose d’un large éventail de postes de travail en fonction de ses besoins. Elly Swalens, Axa Belgique
es contrats de location de nos immeubles de bureaux arrivent à échéance en 2017, l’occasion de revoir en profondeur notre organisation du travail. Nous avons amorcé une réflexion sur les évolutions en cours dans notre domaine et dans le monde», explique Elly Swalens, responsable de projet RH chez Axa Belgique, qui emploie 4.700 collaborateurs sur 6 sites. «Nous avons décidé de transférer notre quartier général bruxellois dans le centre-ville, à proximité des transports en commun. Nous avons également adopté une forme de «nouveau travail». Un processus de transformation culturelle avait déjà été amorcé auparavant, axé sur une culture de la confiance, du résultat et de la réalisation. La direction voulait devenir et rester un employeur attrayant, moderne, numérique et accessible. D’où le troisième aspect: l’instauration du travail nomade pour tous
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grâce à des collaborateurs interconnectés.» Un projet ambitieux pour une entreprise où le collaborateur moyen est âgé de 48 ans et l’ancienneté moyenne de 21 ans. «Nos collaborateurs ont l’habitude d’être à proximité de ceux avec qui ils travaillent. S’ils s’en éloignent, il faut favoriser la confiance et l’autonomie», explique Elly Swalens.
Discussion Un millier de collaborateurs a pu rapidement emménager dans le bâtiment Marnix, au cœur de Bruxelles. Deux mille collaborateurs attendent la rénovation d’un immeuble dans le même quartier, mais ils ont déjà reçu un ordinateur portable et vu leur environnement de travail changer. «Il n’y a plus de bureaux individuels. Chacun
Nous ne recrutons pas pour des fonctions existantes, mais pour les fonctions de demain. Peter s’Jongers, Protime © Debby Termonia
dispose d’un large éventail de postes de travail en fonction de ses besoins. Il y a des zones de collaboration, des zones silencieuses, des locaux de réunion, des zones de semi-concentration, ainsi que quelques bureaux cloisonnés. Dans les “decision rooms”, nous organisons de brèves réunions où nous restons debout pour prendre les décisions plus rapidement. Les espaces informels sont le cœur de chaque étage avec le coin café, l’espace lunch et les lieux destinés à favoriser la discussion. Ceux qui travaillent beaucoup à domicile viennent au bureau pour se rencontrer. Nous accordons beaucoup d’attention à la cohésion sociale. Paradoxalement, tout ce qui est informel doit être organisé», souligne Elly Swalens. Axa organise la transition à un
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rythme de 1.000 à 1.200 collaborateurs par an entre 2014 et 2017. Sur le plan des ressources humaines, cela demande un accompagnement intensif. «Nous organisons du coaching, des formations, de l’e-learning et de “l’edutainment”. Nous avons des projets pour les dirigeants, les individus et les équipes. Chacun doit apprendre à devenir le metteur en scène de son travail, mais il faut également prendre des dispositions pour préserver la collaboration, y compris pour les dirigeants qui doivent définir clairement les résultats qu’ils attendent. Le «nouveau travail» exige des échanges beaucoup
Cet équilibre ne s’est détérioré que pour 6% des personnes interrogées. Être connecté en permanence peut être une notion difficile. Le travail à domicile accroît la productivité, mais il faut garder l’église au milieu du village. C’est pour ça que nous avons développé un module de formation, “More Freedom, Less Stress”, et que nous avons mis en œuvre un code déontologique en matière d’e-mails, de réunions, etc.»
Diriger autrement
Peter s’Jongers, CEO Protime.
plus intenses pour rester sur la même longueur d’onde», constate le chef de projet RH. «Il est impossible de mettre en œuvre le télétravail pour chaque fonction, mais chacun peut adhérer à la nouvelle culture d’autonomie.» Selon une récente enquête de satisfaction, les collaborateurs d’Axa sont enthousiastes. «Le score de satisfaction atteint 7,1 sur 10. Le «nouveau travail» dépasse les attentes de la majorité des collaborateurs interrogés: la méthode leur plaît et rend Axa plus attrayant en tant qu’employeur. À peu près la moitié d’entre eux constate une amélioration de l’équilibre entre travail et vie privée.
Pour le fournisseur de systèmes d’enregistrement de temps de travail Protime, le «nouveau travail» n’est pas synonyme de travail nomade. «Si c’est le seul domaine abordé, le «nouveau travail» n’apporte aucune amélioration en matière de satisfaction des collaborateurs. L’essence du «nouveau travail» est la possibilité d’améliorer le rendement des collaborateurs en les dirigeant autrement», affirme Peter s’Jongers, CEO de Protime. «Nous sommes très transparents quant à nos objectifs. Ces derniers sont traduits en tâches et en responsabilités pour les individus et les équipes. Il est possible d’y associer le travail nomade, mais le moteur doit rester la responsabilisation des collaborateurs.» Protime implique ses collaborateurs dans l’élaboration des objectifs: «Ils peuvent décider eux-mêmes de la manière dont ils contribuent à nos objectifs et à notre croissance. Il faut surtout qu’ils sachent à quoi sert ce qu’ils font. Cette transparence permet également de remarquer qu’on répète souvent les mêmes tâches derrière les cloisons des départements, ce qui permet d’éliminer ces doublons.» La direction de Protime établit des objectifs stratégiques sur deux à trois ans qui sont transposés en tâches pour les départements et les collaborateurs individuels. La procédure semble classique, mais la manière dont elle est mise en œuvre ne l’est pas.
Chef de projet «Chacun de nos 150 collaborateurs est chef de projet pour au moins un
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Le fait de proposer le travail nomade est encore trop souvent considéré comme une façon de réduire les frais de bureau. Geert Van Hootegem, KULeuven
objectif qu’il a choisi lui-même. Pour cela, le sommet de l’entreprise met les nouveaux projets sur un marché virtuel où les collaborateurs font leur choix en fonction leurs compétences. Ces projets peuvent également venir de la sphère privée: par exemple, un photographe amateur peut prendre des photos d’un événement. Ces projets sont indépendants de la hiérarchie, du département et de l’organigramme. Et ils sont très divers. Nous soutenons et motivons chaque chef de projet.» Depuis trois ans, Protime obtient d’excellents résultats dans les enquêtes de “Great Places to Work” qui évaluent l’engagement du personnel. «Je suis convaincu que notre approche du «nouveau travail» améliore la satisfaction de chacun. En tant que CEO, j’évite ainsi de rigidifier la hiérarchie et d’ajouter des niveaux de hiérarchie. Notre organisation paraît plus légère que celle de la plupart des entreprises similaires», affirme Peter s’Jongers. Pas étonnant que Peter s’Jongers tienne particulièrement à la «culture du nous» dans son entreprise. «C’est facile, parce qu’elle s’est développée naturellement et non suite à une lourde réorganisation. Chez Protime, l’esprit d’entreprise est organique. Nous recrutons beaucoup - trente nouveaux collaborateurs rien que cette année. Nous préférons les profils qui ont déjà cet esprit d’entreprise spécifique et qui nous accompagneront dans notre philosophie orientée sur les valeurs. Nous ne recrutons pas pour les fonctions exis-
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Réfléchir et réorganiser Pour le professeur Geert Van Hootegem (KULeuven), le «nouveau travail» doit partir d’une vision générale: «Le fait de proposer le travail nomade à ses collaborateurs est encore trop souvent considéré comme une façon de réduire les frais de bureau. Ainsi, on obtient des espaces de travail adaptés à la méthode de travail d’aujourd’hui, pas de demain. Parfois, le mobilier est déplacé avant même que l’on ait réfléchi à un bureau de l’avenir et à son aménagement. Les bureaux sont encore trop souvent conçus à l’extérieur, alors qu’il faut se baser sur le travail que l’on y accomplit à l’intérieur. Dans certaines organisations, il est possible de travailler en toute indépendance; dans d’autres, les collaborateurs doivent se retrouver chaque jour sur leur lieu de travail. On ne peut pas assembler des voitures ou décharger des bateaux sans horaire ni lieu de travail fixes.» Geert Van Hootegem souligne l’importance de la responsabilisation des collaborateurs qui travaillent en partie à domicile: «Ils doivent continuer à s’identifier aux processus et à l’équipe. La direction a intérêt à veiller à l’aspect déontologique. Elle ne doit pas contrôler les collaborateurs en fonction de leurs heures de présence devant leur PC. Par le biais de son bureau de conseil, Prepared Mind, le professeur aide les entreprises à réorganiser leur fonctionnement suivant un approche qu’il a conçue, un modèle en forme de temple. La base constitue la mission, la vision, la stratégie, les exigences de performance et le leadership. Les quatre colonnes représentent la structure du travail, les systèmes, la culture et les collaborateurs. Elles sont reliées par une corde. Si on retourne l’édifice, il s’effondre immédiatement. «Trop d’entreprises ne se préoccupent que de quelques piliers, ce qui augmente le risque d’échec. Il faut réfléchir en amont à l’autonomie, au sens des responsabilités et au professionnalisme des collaborateurs et mettre en œuvre un changement culturel tout en déployant une nouvelle organisation physique.» Geert Van Hootegem a collaboré à une étude sur ce sujet. «J’ai remarqué à quel point les entreprises étaient encore obnubilées par les systèmes et les coûts. Elles n’abordent pas le «nouveau travail» avec passion. Or la passion peut être un levier critique pour une transformation qui libère beaucoup d’énergie et de comportements innovants.»
tantes, mais pour les fonctions de demain. Naturellement, le nouvel arrivé doit avoir les compétences nécessaires, mais si nous recrutons quelqu’un, c’est parce que nous savons qu’il n’a pas peur du changement. Ici, un département peut être scindé en trois mois. Je n’ai jamais eu le même organigramme pendant deux années consécutives.» Protime s’adresse aux entreprises désireuses d’instaurer le «nouveau travail» et elles sont nombreuses. «Certaines échouent parce qu’elles veulent faire un but en soi du travail à domicile un jour par semaine. Pour préciser l’essence du «nouveau travail», nous y avons consacré un “White Paper”. Le travail nomade peut être très rentable, mais on n’accroît pas la responsabilité de chacun juste en délocalisant le lieu de travail.»
Pour Peter S’Jongers, le lieu et l’horaire où un collaborateur travaille n’ont pas d’importance. Il préfère s’intéresser à ce qu’il fait exactement et à sa contribution au rendement de l’ensemble. «Cela n’exclut pas une mesure précise du temps car il est parfois nécessaire de justifier chaque minute consacrée aux clients. Une information complète sur les processus est nécessaire: il est essentiel de savoir qui fait quoi et quand. Ainsi, je peux suivre le déroulement de l’organisation d’un événement et communiquer immédiatement à ce sujet avec le chef de projet. En tant que CEO, j’ai donc une vision de l’évolution des objectifs stratégiques et je peux consulter des informations suffisamment détaillées si nécessaire. En outre, chaque collaborateur peut voir sa contribution à ces mêmes objectifs stratégiques.»
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Votre entreprise doit-elle être sur LinkedIn? Votre profil LinkedIn vous permet de nouer des contacts professionnels. Mais quelle est l’utilité d’une page d’entreprise sur cette plateforme?
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inkedIn accueille un nouvel utilisateur toutes les deux secondes. Le nombre de membres enregistrés atteint près de 350 millions dans le monde, dont plus de 2 millions en Belgique. LinkedIn ne propose pas uniquement des profils personnels: ce site offre aux entreprises la possibilité de se présenter gratuitement sur une «page d’entreprise» . Environ trois millions d’entreprises dans le monde exploitent déjà cette opportunité. Sur cette page d’entreprise, se trouvent des informations sur les nouveaux produits et services, des offres d’emploi, etc. Tous les followers (ou un groupe sélectionné) voient s’afficher ces messages. «En communiquant régulièrement sur LinkdIn, votre entreprise reste “top of mind”», explique Hans Claesen de C-Works, une agence de conseil de communication aux entreprises. «Vous mettez en évidence votre expertise, votre offre et vos atouts. Veillez cependant à apporter régulièrement des mises à jour qui reprennent des informations utiles, pertinentes et intéressantes pour votre cible. Ajoutez-y éventuellement un lien vers des informations supplémentaires ou un article complet sur votre site. Enfin, soyez suffisamment attentif aux critères de recherche qui mènent à votre page.»
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Utilisez LinkedIn sans attendre de contrepartie immédiate.
Canal de recrutement Votre entreprise propose plusieurs produits ou services? Vous pouvez créer des “showcases”, des pages distinctes associées à votre profil d’entreprise LinkedIn et grâce auxquelles vous attirerez des followers spécifiques et partagerez des statuts qui leur sont destinés. Via LinkedIn, vous pouvez également communiquer des offres d’emploi ciblées. Ces dernières seront promues auprès des candidats qui répondent au profil recherché. Pour KBC, ce canal de recrutement supplémentaire permet de trouver plus facilement des candidats pour des postes plus difficiles à pourvoir. La nécessité de recourir à des chasseurs de têtes a sensiblement baissé et l’entreprise fait d’importantes économies. Sachez également que vos collaborateurs actuels sont vos meilleurs ambassadeurs sur LinkedIn. Sur leurs profils privés, ils partagent des statuts et attirent ainsi de nouveaux visiteurs sur votre page d’entreprise. Ne vous contentez donc pas de votre page d’entreprise: optimisez également le profil de vos collaborateurs. «LinkedIn est un réseau social professionnel, mais les utilisateurs interagissent», explique Kim Piot (Nativemedia, expert en marketing numérique). «Par conséquent, vous ne pouvez pas négliger l’importance des profils LinkedIn personnels actifs dans votre entreprise.» Le marketing LinkedIn s’inscrit donc dans la stratégie de communication générale de votre entreprise. «Vous devez observer la situation globale», conseille Kim Piot. «Investissez
3 millions
350 millions
entreprises
utilisateurs
Plus de trois millions d’entreprises ont une page LinkedIn. Depuis sa création en 2003, le réseau social est devenu le plus grand réseau professionnel sur Internet. Il compte quelque 350 millions d’utilisateurs dans le monde. LinkedIn, entré en Bourse en 2011, entend franchir à terme le cap des trois milliards d’utilisateurs.
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Sur leur page, les entreprises tiennent à présenter leurs réussites et leurs projets. Cela dit, cela ne correspond pas toujours à l’intérêt des visiteurs. Ceux-ci veulent avant tout mesurer l’impact que peut avoir votre entreprise sur leur situation. Veillez à ce que votre page d’entreprise réponde à cette aspiration.
pour votre page d’entreprise LINKEDIN
Publications
✔ Placez régulièrement des statuts reprenant des informations pertinentes
Publiez régulièrement de nouveaux articles et statuts. Choisissez un titre accrocheur et des photos attirantes. Préférez les messages brefs. Vous pourrez rendre accessibles des informations plus détaillées via un lien. Évitez les mises à jour trop fréquentes. Si elles s’apparentent à du spam, les followers vont décrocher.
✔ Tenez compte de votre stratégie de communication générale ✔ Soyez suffisamment attentif aux critères de recherche ✔ Optimisez les profils privés de vos collaborateurs
Compétences Un réseau social n’est pas un canal de vente. Les visiteurs de votre page cherchent de la valeur ajoutée. Plus le contenu est de qualité, plus vos visiteurs vont le lire, le partager et en discuter.
✔ N’utilisez pas LinkedIn comme canal de vente
52 % clients Une enquête du consultant Internet Invodo révèle que 52% des clients ont plus confiance en un achat en ligne lorsqu’ils ont vu une courte vidéo du produit. Dans ce cas, YouTube et Vine peuvent être l’outil adéquat.
Prix et distinctions LinkedIn offre aux entreprises la possibilité d’envoyer des statuts sponsorisés. Ces messages atteindront aussi des personnes qui ne suivent pas l’entreprise. Vous sélectionnez le groupe cible sur la base de critères comme les compétences, l’âge, le sexe, le lieu…
Recommandations • • •
Placez sur le site de l’entreprise un bouton «Suivez-nous sur LinkedIn» qui renvoie vers la page de l’entreprise LinkedIn. Demandez à vos collaborateurs de poster un lien sur la page de l’entreprise. Il n’y a pas qu’un seul réseau social. Reliez LinkedIn à Facebook et Twitter.
dans un site de qualité, créez des blogs et utilisez LinkedIn comme un canal supplémentaire pour diffuser du contenu. En partageant des informations ou des connaissances utiles, vous donnerez confiance et démontrerez votre expertise. Veillez à ne jamais placer l’accent sur l’aspect commercial.» C’est aussi l’opinion de Hans Claesen (C-Works): «LinkedIn est un bon outil commercial à manier avec nuance et doigté», explique-t-il. «Utilisez-le pour entretenir, soutenir et étendre vos contacts sans attendre de contrepartie immédiate. Le réseau s’en chargera.»
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FINANCES
Š Pieter Van Eenoge
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Un seul arrêt peut être fatal Trois entreprises sur dix ne sont toujours pas couvertes contre un arrêt d’activité. Pourtant, cela peut avoir des conséquences néfastes, voire fatales. La couverture favorise également le développement d’une meilleure politique de prévention . Prévenir d’abord, assurer ensuite: telle semble être la devise de ces entreprises.
S
elon les enquêtes menées auprès des entreprises belges en 2012 et 2014, une entreprise sur trois (et trois entreprises sur dix) n’étaient pas couvertes en cas d’arrêt d’activité. Et si un tel arrêt devait avoir lieu, les retombées financières leur seraient fatales. C'est ce que constate ADD, un courtier en assurances indépendant spécialisé dans les risques des entreprises. Il y a un an, Yves Demeulemeester, CFO de C-MAC Electromag, a subi un sinistre important suite à un malheureux concours de circonstances, le genre de tuile qui ne survient qu’une fois sur plusieurs décennies. Heureusement, ce producteur de commutateurs électroniques pour le secteur automobile, l’aviation et les applications industrielles avait tout prévu. «Une nouvelle ligne de production était prête à démarrer lorsqu’une conduite d’eau s’est rompue juste au-dessus d’une nouvelle machine bourrée d’électronique. Il a fallu la remplacer illico.» «Heureusement, notre fournisseur de machines, dont les délais de livraison sont normalement de six mois, a pu installer une machine de remplacement en quelques semaines. Le courtier en assurances est également
30% des entreprises qui ont subi un incendie ont fait faillite en trois ans. Jan Braeckman, ADD
intervenu rapidement. Il a vérifié que nous puissions bien mettre sur rails l’intervention nécessaire sans attendre, en vertu des conditions stipulées dans nos contrats. La procédure a été menée rondement, notamment parce que notre dossier «bris de machine et perte d’exploitation» était bien étoffé. En tant que sous-traitant, donc en deuxième ligne des grands assembleurs, nous ne pouvions pas nous permettre de ne pas être opérationnels. L’assurance perte d’exploitation était donc notre unique planche de salut.» Le moindre incident peut avoir des conséquences dramatiques. Yves Demeulemeester en est parfaitement conscient: «Cela peut, par exemple,, entraîner l’arrêt d’une ligne de production en haut de la chaîne, chez l’assembleur. Dès lors, nous disposons de procédures détaillées en matière d’entretien et de réparations. On ne peut pas laisser la situation déraper, même si l’on est assuré.» Au moment du sinistre, avant même le passage de l’expert, le CFO avait en main des chiffres tangibles: «C’était indispensable, car nous connaissons mieux notre business que l’expert et que nous en maîtrisons toutes les finesses. Résultat: nous pouvons étayer notre dossier avec des données et des
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Finances
tableaux de production. Même si nous étions préparés et couverts, cet incident m’a appris qu’en matière d’assurances, il faut trouver la voie moyenne”, soit ni sous-assuré, ni surassuré. Faites le point avec votre assureur tous les six mois, surtout en période d’investissement. Il est impossible de tout prévoir, mais les plans d’entretien et de prévention réduisent le risque d’arrêt d’activité. Nous n’avons pas voulu diminuer notre franchise car cela aurait pu suggérer que nous craignions un nouvel incident ou que l’estimation antérieure était mauvaise. » «La priorité? Veillez à être couverts contre le pire accident. D’abord en jouant la carte de la prévention, ensuite en contractant une assurance aussi bonne que possible.»
Rien n’est infaillible Geotracer est une jeune entreprise innovante qui développe et produit des systèmes de suivi antivol pour “tout ce qui bouge”, des véhicules aux bateaux. En cas de vol, une alarme se déclenche et la sécurité agit en temps réel. L’entreprise dispose d’un central opérationnel jour et nuit. Geotracer place un composant électronique sur le véhicule, mais applique également toute une chaîne de procédures qui comprend des contrôles et des double contrôles. «Voilà comment nous atteignons une fiabilité de 99,9%. Nous maintenons sous contrôle strict l’ensemble des processus opérationnels pour éliminer les risques d’erreur», explique le CEO, Bart Van Waeyenberge. «Mais une erreur humaine ou de hardware est toujours possible, par exemple une mauvaise connexion avec le GSM relié au serveur qui teste le fonctionnement de la sécurité. L’opérateur peut s’être juste trompé dans la saisie du numéro de GSM, mais nous nous trouvons alors face à une incertitude. Au départ, le système ne sait pas où se trouve l’erreur. Est-ce le boîtier de la voiture qui est cassé, le véhicule qui est hors de portée de
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© doc Yves Demeulemeester, CFO C-MAC Electromag.
l’antenne? Est-ce une erreur humaine? Le véhicule a-t-il été volé?» Le double contrôle doit permettre de trancher rapidement et c’est généralement le cas. Mais une erreur système peut coûter cher à Geotracer.
Toujours sur la brèche «Un problème peut survenir dans un garage ou chez un installateur. Ainsi, une voiture de luxe devait être équipée du système de détection plus
L’assurance perte d’exploitation était donc notre unique planche de salut. Yves Demeulemeester, C-MAC Electromag
avancé, le TT4. Malgré ça, le véhicule a été volé: on l’a retrouvé en Lituanie, accidenté. Il s’est avéré que le client nous avait demandé une protection moins avancée, une TT3, et que c’est ce qui avait été installé. Ce genre d’erreur représente de lourdes pertes d’exploitation. C’est alors qu’une assurance perte d’exploitation est très utile, même si c’est en dernière extrémité. Nous travaillons avec trois systèmes de back-up, notre centre de données est hypersécurisé: bref, nous mettons tout en œuvre pour nous rapprocher autant que possible d’une marge d’erreur égale à zéro.» Geotracer n’a pas encore dû faire appel à l’assurance perte d’exploitation. Cependant, l’entreprise s’est largement couverte contre les dommages corporels dus à ses systèmes et contre les dommages matériels, allant des pertes de données à la disparition d’un véhicule en raison d’un manquement dans la sécurité. «Chaque jour, nous devons faire le nécessaire pour nous en sortir sans assurances. En matière de gestion des risques, le courtier en assurances est notre allié. Il passe tous les six mois pour les évaluer: ce contrôle maintient notre niveau d’alerte.»
Ransom ware Toutes les entreprises ne sont pas conscientes des risques qu’elles courent en cas d’arrêt d’activité. «30% des
entreprises interrogées pour notre enquête avouent ne pas être couvertes. C’est étonnant. Et tout particulièrement les PME actives dans le secteur des services, elles croient sans doute qu’elles ne courent guère de risques. Et cela peut leur coûter cher», estime Jan Braekman, Account Manager chez le courtier en assurances ADD. «Une machine HS ou un arrêt d’activité engendre toujours des coûts supplémentaires. Il faut louer de nouveaux locaux, payer des heures supplémentaires, sans compter les problèmes avec les clients et les fournisseurs en cas de perte de données. L’arrêt d’activité peut être la conséquence d’un incendie, d’une tempête, d’un dégât des eaux, d’une machine HS, d’une défaillance du hardware ou d’une perte de données causée par des pirates informatiques. C’est surtout ce dernier risque qui est de plus en plus assuré, ce qui est sans doute une conséquence de l’essor de l’e-commerce, de la nécessité d’une infrastructure informatique de plus en plus importante et de l’augmentation rapide du stockage de données, notamment à la suite du développement des systèmes Big Data», explique Jan Braekman. «La responsabilité d’une entreprise peut être engagée en cas de publication des données de ses clients à la suite d’un piratage. Le phénomène du “ransom ware”, qui consiste à pirater des logiciels et à exiger une rançon, est aussi en augmentation en Belgique, ce qui peut paralyser une entreprise, au moins temporairement - perte du chiffre d’affaires, accumulation des coûts liés aux interventions d’urgence et à la remise en état, problèmes de gestion des clients ou des fournisseurs.»
Risques majeurs Les grandes entreprises pratiquent une véritable gestion des risques. «Pourtant, les PME aussi pourraient faire de la prévention structurelle à un coût abordable. Par exemple, il faut éviter de continuer à travailler avec un système d’exploitation que son
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fournisseur de logiciels ne traite plus. Ou établir un script pour définir qui doit faire quoi en cas d’incident. Il faut savoir quels équipements sont susceptibles de paralyser une entreprise en cas de défaillance et quels sont ceux dont elle peut se passer. Il est essentiel d’établir une liste des risques qui ne se limite pas à identifier les menaces, mais qui fixe également les priorités.» Une bonne couverture par le biais d’un contrat d’assurances ne suffit pas. «Les architectes en assurances conseillent les entreprises en matière de développement de la prévention et de la protection, par exemple contre la cybercriminalité. Ils offrent également une assistance juridique et technique en cas de piratage, ce qui limite les dommages et leur permet de redevenir plus rapidement opérationnelles.» Un dommage peut impacter plusieurs secteurs d’une entreprise. «Sur le plan commercial, dans un environnement concurrentiel il faut s’attendre à ce que vos concurrents se dépêchent d’occuper le vide ainsi laissé», explique Jan Braekman. «Sur le plan financier, les coûts fixes augmentent, sans compter les réparations. 30% des entreprises qui ont subi un incendie ont fait faillite en trois ans. Sur le plan social, un sinistre n’entraîne pas uniquement un chômage temporaire, il tend également à détériorer le climat général et à accroître la rotation de personnel, un élément qui est largement sous-estimé par la plupart des PME.»
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Repartir comme si de rien n’était Pour une entreprise, qu’est-ce qu’une bonne assurance perte d’exploitation? Elle doit lui permettre de retrouver rapidement la situation dans laquelle elle se trouvait avant le sinistre. ✔ Déterminez avec précision le montant des indemnités dans votre contrat d’assurances. Par exemple, tenez compte de la croissance normale de votre chiffre d’affaires. ✔ Évitez les périodes d’indemnisation trop brèves en cas d’arrêt d’activité. La période standard de douze mois ne suffira peut-être pas si le remplacement d’une machine essentielle en prend dix-huit. Une usine entièrement détruite peut difficilement redevenir opérationnelle en douze mois. ✔ Soyez attentif à la bonne gouvernance. Dans ce cadre, une assurance perte d’exploitation est une précaution élémentaire. ✔ Ne sous-estimez pas les risques en matière de liquidités, un point important tant pour les créanciers que pour les actionnaires. Si l’assurance perte d’exploitation ne couvre pas la diminution des liquidités, l’entreprise ne satisfera peutêtre plus aux exigences des banques, précisément au moment où vous aurez besoin de nouveaux investissements. ✔ Les actionnaires courent encore plus de risques. Ils voient leurs revenus s’effondrer et encaissent une perte de capital importante en raison de l’impact du sinistre sur le cours de l’action.
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Finances
Privé et professionnel Vous êtes dirigeant d’entreprise et vous êtes sur le point d’acheter ou de faire construire une maison. Savez-vous que vous pouvez réaliser votre projet à la fois en privé et en société ? Le bon choix sera défini par le revenu cadastral.
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n tant que dirigeant d'entreprise, vous pouvez acheter ou faire construire votre habitation par le biais de votre société. Dans ce cas, elle pourra imputer à son résultat les frais afférents et les amortissements, et ainsi payer moins d’impôts. Mais si vous habitez gratuitement dans le bien de votre société, vous serez imposé sur un avantage de toute nature pour son utilisation à titre privé. Dans ce cas, il faudra veiller à respecter la limite de 745 euros du revenu cadastral non indexé du bien immobilier. Marc De Backer est entrepreneur. Il habite une villa qui appartient à son entreprise. Le RC non indexé de l’immeuble a été fixé à 1.200 euros. Marc utilise un cinquième de la villa à titre professionnel. La partie privée du RC non indexé est donc de 1.200 euros multiplié par 80%, soit 960 euros. Comme ce montant est supérieur au plafond de 745 euros, l’avantage de toute nature sera plus lourdement taxé (lire encadré). Dans la prochaine déclaration fiscale de Marc, il s’élèvera en principe à 10.336 euros. La villa étant meublée, ce montant sera multiplié par un coefficient de 5/3. L’avantage imposable s’élèvera à 17.227 euros.
Répercussions financières L’avantage de toute nature est imposé à l’impôt des personnes physiques (IPP) de Marc en plus de son salaire, ce qui le place dans la tranche d’imposition la plus élevée. Marc devra donc payer 45 à 50% d’impôts sur cet avan-
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Si vous habitez un bien payé par votre société, sachez que le revenu cadastral détermine son prix.
© Corbis
Quel est le montant de votre avantage de toute nature? ✔ La partie privée du RC non indexé est inférieure ou égale à 745 euros: l’avantage de toute nature est égal au RC indexé x 100/60 x 1,25 . ✔ La partie privée du RC non indexé est supérieure à 745 euros: l’avantage de toute nature est égal au RC indexé x 100/60 x 3,8 . ✔ Le mobilier de l’habitation est-il mis gratuitement à disposition par la société? Dans ce cas, l’avantage de toute nature imposable est encore multiplié par un coefficient de 5/3 . ✔ Pour l’année de revenus 2014 (exercice d’imposition 2015), le RC indexé est égal au RC non indexé x 1,7 .
PAROLES D’EXPERT
Frederik De Roo, Partner Tax Services, BDO Conseils Fiscaux
UNE GRATUITÉ QUI N’EST QU’ILLUSION Une maison familiale dans la société ? L’idée est belle, mais comporte également quelques aspects moins agréables.
tage de 17.227 euros, ce qui lui coûtera finalement – en tant qu’indépendant sans enfant – plus de 8.500 euros par an en impôts supplémentaires, ce qui aura également des répercussions sur ses cotisations sociales: avec un salaire annuel brut de 36.000 euros, elles augmenteront de 550 euros environ par trimestre. «Bien entendu, les chiffres varient en fonction de la situation», souligne Wouter Devloo, du cabinet fiscal B&A Advies. «On peut faire calculer le montant des impôts supplémentaires et de l’augmentation de cotisations sociales par un expert-comptable. Ce dernier ne devra pas examiner uniquement l’impôt sur le revenu: il devra aussi examiner les conséquences de ce choix en matière de droits de succession, par exemple. Il est aussi possible que la location de la partie de l’habitation consacrée à un usage professionnel puisse être une option intéressante pour ceux qui achètent ou font construire à titre privé.»
Électricité et chauffage L’avantage de toute nature lié à la fourniture d’électricité et de chauffage dans l’habitation mise à disposition par la société est également imposé: il est établi de manière forfaitaire quelle que soit la consommation réelle. En fonction de cette dernière, il peut donc être plus intéressant de payer les factures d’énergie à titre privé. «C’est le cas si votre facture d’énergie est inférieure à 2.850 euros par an», explique Wouter Devloo. «Rien ne vous empêche d’ailleurs de partager: vous pouvez prendre les frais de chauffage à votre charge et déléguer les frais d’électricité à la société.»
« Vivre gratuitement dans une maison en société » : c’est une illusion. Le chef d’entreprise paie en effet des impôts et des charges sociales sur un avantage en nature fictif. Une habitation bien aménagée affichant un revenu cadastral de 1.500 euros représente vite un avantage imposable fictif de plus de 16.000 euros par an. Conséquence ? Près de 700 euros par mois de loyer fictif à payer à un propriétaire fictif, le fisc. Le paiement de ces impôts vous garantit-il pour autant de pouvoir déduire l’amortissement de l’habitation, les frais de financement et les autres charges ? Tout dépend de la réponse à la question suivante: « Dans quelle mesure l’habitation privée dans la société est-elle destinée à générer des revenus imposables ? » La jurisprudence en la matière a connu une évolution pour le moins capricieuse. Vous courez donc le risque d’une double imposition. En cas de vente de la société ou de liquidation de la société, vous devrez également rendre des comptes sur la plus-value réelle qui pèse sur le bien immobilier. Vous serez également à nouveau imposé sur la partie qui a déjà été amortie. C’est pourquoi de nombreux dirigeants d’entreprises ont recours à des formes d’achat alternatives, comme l’usufruit, le droit de superficie et l’indivision. Mais personne ne peut affirmer avec certitude qu’elles résisteront à un contrôle fiscal. Un achat par le biais de votre société réduit également la protection dont jouissent vos héritiers. Il n’est plus question de protection du conjoint, telle que l’usufruit sur la maison familiale du conjoint survivant. Le régime fiscal de faveur qui supprime ou réduit considérablement les droits de succession ne s’applique pas non plus aux habitations en société. Car il ne s’agit pas d’une habitation familiale, mais de parts sociales. Conclusion ? Il y a suffisamment de raisons de ne pas acheter votre habitation familiale par le biais de votre société. Votre habitation relève de votre patrimoine privé. Naturellement, il y a aussi de bonnes raisons d’envisager le contraire. Mais elles ne peuvent être fiscales. Sauf si vous en comprenez parfaitement les inconvénients et vous pouvez vous accommoder d’une incertitude fiscale.
Une initiative d’Echo connect en collaboration avec
IT-TÉLÉCOMS
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«Nous avons toujours été très innovants dans l’application de la technologie mobile.» Michel Pêtre, Taxis Verts
Les taxis interconnectés Des distributeurs automatiques aux chauffeurs de taxi, l’interconnexion gagne du terrain. À Bruxelles, les Taxis Verts ont connecté leurs chauffeurs à une application accessible au client. Ce n’est qu’un exemple d’un secteur en expansion.
«L
’objectif n’est pas de parler tout le temps d’Uber», s’exclame en plein milieu de notre entretien Michel Pêtre, CEO de la compagnie de taxis bruxelloise Taxis Verts. Uber est manifestement un sujet sensible pour les chauffeurs de taxi comme pour le patron d’une des compagnies actives à Bruxelles. Le fait qu’Uber n’honore pas toutes les obligations légales, comme l’affirme Michel Pêtre, le choque profondément. Mais le CEO souhaite d’abord et avant tout parler de sa compagnie et de sa technologie. Les Taxis Verts apportent une réponse à la «digital disruption» qui révolutionne son secteur. De plus, l’entreprise surfe sur la tendance de l’Internet des objets, une technologie qui intensifie la connexion entre êtres humains et machines.
Trafic Depuis quelques mois, la bonne soixantaine de chauffeurs des Taxis Verts sont connectés à l’application de taxi eCab mise gratuitement à disposition des clients de la compagnie. À première vue, elle ressemble fort à l’application qui a fait le succès d’Uber, même si la technologie sous-jacente existait depuis longtemps.
«Nous avons toujours été très innovants en matière de technologie mobile et nous le sommes aussi pour nos clients», affirme Michel Pêtre. Car ce service et cette application constituent une amélioration significative pour les clients. Pour demander une voiture, il suffit de saisir la destination et de demander au programme de calculer un itinéraire sur base de la localisation du lieu de départ. Une fois le taxi demandé, on peut suivre en temps réel les déplacements du chauffeur à qui a été affectée la course. «Dès que vous avez commandé un taxi, l’emplacement de votre taxi est indiqué sur une carte», explique Michel Pêtre. «Grâce à cette application, le client voit comment évolue le trafic. Les problèmes de circulation et les arrêts en cours de route s’affichent à l’écran. C’est important pour un client qui attend.» Bientôt, l’application proposera une estimation du montant à payer pour la course. L’innovation se prolonge également dans le véhicule proprement dit: dans certains taxis, le client dispose d’une connexion WiFi.
Facture
Actuellement, une carte SIM Mobistar sur cinq est installée dans une machine. Michel Pêtre, Taxis Verts
La technologie offre des avantages tant au client qu’au fournisseur. Grâce à cette application, les Taxis Verts ont une meilleure idée de l’endroit où se trouvent leurs clients, ce qui permet à la compagnie de leur faire parvenir un taxi en 10 minutes. «Il est parfois possible de faire plus vite, parfois ça dure un peu plus longtemps - par exemple quand le trafic est très dense dans le centre-ville. Mais 10 minutes, c’est notre objectif», affirme Michel Pêtre.
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En tout cas, une telle application est beaucoup plus efficace que héler un taxi dans la rue. L’application contribue également à la numérisation. «Le client peut payer directement via l’application. Ensuite, il reçoit la facture par e-mail», explique Michel Pêtre. Un service apprécié, car la moitié des clients des Taxis Verts qui utilisent l’application sont des hommes d’affaires. En outre, il est également possible de payer la course avec une carte de paiement ou de crédit dans le taxi. «Chez nous, la caisse blanche est déjà en place», sourit Michel Pêtre.
© Wim Kempenaers
Appréciations Les services comme Uber - ou Airbnb et Booking.com - permettent aux clients d’évaluer le service directement après l’avoir utilisé. Aux Taxis Verts aussi, les chauffeurs sont en contact direct avec le feedback de leurs clients. En effet, grâce à l’application, le client évalue son chauffeur de taxi dès la fin de la course. «Cela n’a suscité aucune opposition de nos chauffeurs. Il faut dire que la toute grande majorité des évaluations sont positives», souligne Michel Pêtre. L’application eCab n’a pas non plus bouleversé le fonctionnement de Taxis Verts. «Nous utilisions déjà un système similaire en interne: nous nous
sommes contentés de l’ouvrir à nos clients. Il ne constitue donc pas une révolution dans la planification opérationnelle de notre flotte mais plutôt une évolution logique.»
Secteur automobile Le fait que Taxis Verts étaient déjà relativement bien connectés en in-
Que trouve-t-on dans l’Internet des objets? Même si Proximus progresse, Mobistar reste leader dans notre pays en matière de communication M2M (machine to machine), l’un des principaux éléments de l’Internet des objets. Environ une carte SIM Mobistar sur cinq est installée dans une machine. Les utilisations sont très variées: ✔ Les pouvoirs publics. L’Agence flamande des routes et de la circulation (Vlaams Agentschap Wegen en Verkeer) utilise des cartes SIM dans ses panneaux dynamiques installés le long des autoroutes et dans les zones 30, spécialement près des écoles. Elles suivent également les risques d’inondation et le niveau des cours d’eau. ✔ Le secteur de la grande distribution est également un grand consommateur, notamment les termi-
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naux de paiement sans fil d’Atos Worldline auxquels font appel de nombreux commerçants. ✔ Les distributeurs automatiques de boissons aussi font appel à cette technologie, ce qui permet à la société - Coca Cola - d’organiser leurs approvisionnement. ✔ D’autres distributeurs automatiques, comme les machines à café Nespresso professionnelles, sont également équipés d’une carte SIM, ce qui assure
l’approvisionnement automatique et signale les réparations nécessaires. ✔ Le marché des biens de consommation est aussi un grand client de carte SIM pour machines. Le signaleur de radar Coyote en est un bon exemple.
CONSEILS Pour apprivoiser une technologie disruptive dans votre secteur Les Taxis Verts sont un parfait exemple d’une entreprise contrainte de se transformer face à l’essor d’une technologie disruptive, comme les smartphones et leurs applications. Dans leur ouvrage «Big Bang Disruption», Larry Downes et Paul Nunes dispensent des conseils aux entreprises confrontées à ce phénomène. Que pouvez-vous apprendre d’entreprises disruptives? Et comment les combattre?
1. Choisissez le bon moment pour vous lancer sur le
terne n’est pas une surprise. Le secteur automobile est un des précurseurs de l’Internet des objets, l’interconnexion des machines. À partir du mois d’octobre 2015, toute voiture de série vendue dans notre pays devra être équipée d’un système e-call qui permet au véhicule de prendre automatiquement contact avec les services de secours en cas d’accident. D’ailleurs, une voiture contemporaine peut contenir plus de 10 connexions mobiles ou cartes SIM, notamment pour le e-call, l’accès à Internet ou l’antivol. Les machines comme les véhicules et les taxis sont connectées depuis plus longtemps, mais ce n’est que maintenant que l’on s’intéresse à l’aspect humain de l’évolution. «Pour l’instant, seule une part très limitée de nos clients utilise l’application. Je l’évalue à 2 ou 3 %, mais ceux qui le font en sont très satisfaits», affirme Michel Pêtre. «Notre objectif est également d’attirer de nouveaux clients grâce à cette application. Par exemple, des personnes qui ne prenaient pas le taxi auparavant. Du moins, pas les nôtres.»
marché. Le Kindle d’Amazon, par exemple, n’était pas le premier e-reader, mais c’est le premier qui a eu un impact commercial. Amazon a tiré les enseignements des échecs de ses prédécesseurs.
Le secteur automobile est un des précurseurs de l’Internet des objets, soit la communication M2M (machine to machine).
2. Adaptez votre structure opérationnelle aussi vite que possible. Dès que le site de location d’appartements Airbnb a constaté un problème de capacité dans son service client, il a décidé de le restructurer en profondeur sans attendre.
3. Optimisez votre service. Netflix, par exemple, connaît assez précisément les goûts des téléspectateurs grâce à ses propres analyses, ce qui lui permet d’adapter constamment son offre, par exemple en produisant ses propres séries.
4. Créez un “bullet time”. Utilisez la législation pour ralentir l’avancée des entreprises disruptives si elles sont illégales. Soyez pondéré et raisonnable, ne vous limitez pas à un combat purement juridique.
5. Arrêtez tant que vous êtes encore rentable. Même si vous êtes leader de votre secteur depuis des années, le moment arrive où il faut changer. Comme Philips, qui a cessé de produire des ampoules à incandescence il y a des années déjà.
6. Si vous avez perdu la guerre, vous pouvez toujours devenir marchands d’armes. Texas était une marque phare: c’est aujourd’hui un fournisseur de composants pour smartphones et robots.
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Un centre culturel sur smartphone Un centre culturel n’a pas nécessairement une vision obsolète de la technologie et de la numérisation. DeSingel fait un usage massif des smartphones, du cloud et autres Chromebooks. «Nous cherchons avant toute une numérisation poussée», affirme Pierre Van Diest, le directeur administratif.
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eSingel, sur le ring d’Anvers, est un temple de la culture où sont organisés des spectacles et des événements d’artistes nationaux et internationaux. «Nous sommes cependant bien plus qu’une maison de la culture», souligne son directeur administratif, Pierre Van Diest. «Le bâtiment héberge également un orchestre, une compagnie de ballet, l’Institut flamand d’architecture, un restaurant et un conservatoire. Tous utilisent les mêmes infrastructures de télécommunications.»
Mobilité pour tous Vu la configuration du bâtiment et sa fonction, la mobilité est prioritaire. Les collaborateurs sont rarement dans leur bureau, lorsqu’ils en ont un. «En revanche, nous disposons d’une centaine de points d’accès sans fil pour les visiteurs et les artistes, mais aussi pour nos
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DeSingel, le centre culturel sur le ring d’Anvers.
© Belga
collaborateurs», explique Pierre Van Diest. La téléphonie vocale compte également. «Au sein de l’organisation, 50 personnes peuvent se téléphoner gratuitement sur des appareils fixes et mobiles grâce à leur carte SIM.» Alors que de nombreux collaborateurs n’ont pas de PC personnel, la
plupart disposent d’un smartphone. «Je pense en particulier aux techniciens de théâtre, aux techniciens d’entretien et aux programmateurs. Leur smartphone leur permet de réserver des locaux, du matériel et du personnel via l’application Salesforce.com», explique Pierre Van Diest. «Avant, nous utilisions des iPhone, mais ils se sont avérés trop coûteux. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux a un smartphone Nexus. La différence de prix est nette.» DeSingel a fait plusieurs choix étonnants, dont celui de privilégier le smartphone et le cloud. Pour la plupart des collaborateurs, le smartphone est l’outil de travail le plus important. «De nombreux collaborateurs n’ont pas de PC personnel mais disposent d’un poste de travail partagé. Ils sont souvent en déplacement, dans le bâtiment ou à l’extérieur. Parfois, des collègues se rendent à l’étranger, pour assister à une représentation par exemple. La principale application de l’entreprise est basée sur Salesforce.com. Nous l’avons développée à partir des composants de ce fournisseur. Pour l’utilisateur final, une connexion Internet, un smartphone et un mot de passe suffisent pour utiliser cette application.»
Un seul système Comme dans de nombreux cas, le smartphone n’est qu’une fenêtre: ce sont les applications et le fonctionnement qui font la différence. «L’ensemble s’inscrit dans l'approche globale de la numérisation de notre organisation», explique Pierre Van Diest. «Tous les processus vont et viennent vers un seul système, Salesforce. C’est pour nous une sorte d’application ERP. Elle gère la planification, les factures sortantes, les offres et les contrats. Elle traite l’ensemble des flux numériques.» Outre les processus, l’organisation aussi tourne autour des données. «À partir du système, les données commandent également le site. C’est important pour pouvoir communiquer correctement des événements, date et heure compris, au monde extérieur.»
CONSEILS Pour que votre entreprise soit mobile et préservée dans le cloud 1. Créez un système central qui commande les processus et contient toutes les données. Vous garderez ainsi une vue globale.
2. Assurez-vous d’une connexion Internet de qualité, avec suffisamment de points d’accès et d’Internet mobile. En effet, si elle tombe en panne, personne ne pourra travailler.
3. Soyez attentif au coût des communications. Utilisez le WiFi pour les communications vocales et de données, et négociez avec votre opérateur pour que vos collaborateurs puissent se téléphoner gratuitement tant sur les lignes fixes que mobiles.
4. Analysez le coût des appareils mobiles. Les iPhone sont souvent deux à trois fois plus chers que les autres.
5. Pensez à l’utilisation. Les collaborateurs qui sont en déplacement ou qui se contentent de communiquer et de planifier n’ont pas besoin de matériel hyperpuissant.
6. Veillez au traitement administratif de votre opérateur. Chez deSingel, toutes les organisations annexes utilisent le même équipement de télécommunications, mais l’opérateur Mobistar leur facture directement ses services.
L’étape suivante dans la tendance au travail dans le cloud est le choix en faveur des Chromebooks, ces ordinateurs portables légers basés sur le système d’exploitation Chrome de Google. Dès lors, Google, et donc deSingel, utilisent deux types de systèmes d’exploitation pour appareils mobiles, Chrome et Android. Alors qu’Android est un système d’exploitation plus ou moins traditionnel (sur lequel vous pouvez par exemple installer des applications), Chrome OS est un «cloud OS», fondé sur l’accès Internet. C’est un système d’exploitation très léger, avec des exigences système basses. «Les Chromebooks sont moins chers que les ordinateurs portables traditionnels, mais ils répondent à nos besoins. La plupart des activités s’effectuent dans le cloud et peuvent donc être parfaitement supportées par ces appareils moins puissants.» Outre les Chromebooks portables, deSingel investit également dans Chrome Box. «C’est la variante qui doit contribuer à remplacer nos PC fixes. Il s’agit d’un petit appareil de la taille une boîte à cigares auquel on connecte un écran et un clavier. Il coûte 150 euros.» La technologie contribue à un fonctionnement efficace et fluide: «Si deSingel a été nommé parmi les organisations publiques flamandes de l’année, c’est notamment grâce à son approche technologique et à sa structure organisationnelle efficace», s’enthousiasme Pierre Van Diest. Pourtant, le travail n’est pas terminé. Tous les processus n’ont pas encore été numérisés et intégrés dans le système, comme ceux qui concernent les factures entrantes par exemple. Mais ce n’est plus qu’une question de temps…
La technologie contribue à un fonctionnement efficace et fluide.
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Le smartphone est un portefeuille Vos clients ont en poche un portefeuille plus un smartphone. Faut-il leur offrir la possibilité de payer avec celui-ci?
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e mobile banking reste très minoritaire: un Belge sur cinq utilise son téléphone pour effectuer ses opérations bancaires. Ceux qui le font avec leur smartphone sont encore plus rares: à peine un quart des Belges sont aujourd’hui disposés à échanger leurs cartes bancaires contre un système de paiement mobile qui soit au moins aussi pratique et aussi sûr. Pourtant, certains introduisent déjà cette nouvelle technologie dans leur point de vente. Par exemple, au mois de janvier, le groupe Colruyt a initié le déploiement d’un système de paiement mobile dans ses supermarchés. Un système qui avait déjà été lancé dans les webshops de Collishop et de Dreambaby. Colruyt Group a opté pour la technologie SEQR de l’entreprise suédoise Seamless, également utilisée par Panos et McDonald’s.
Faut-il proposer le paiement mobile? ✔ Vérifiez d’abord si vos clients en éprouvent le besoin. ✔ Testez plusieurs systèmes et technologies. ✔ Tenez compte des coûts, de la convivialité et de la simplicité. ✔ Sachez que l’acceptation prendra beaucoup de temps.
Alternative Bancontact
Simplicité, sécurité «Le paiement mobile est simple, et même plus rapide que par carte bancaire», affirme Jan Derom (Colruyt Group). «De plus, c’est gratuit et totalement sûr. Pour le client, il suffit de scanner un code QR à la caisse et les données de paiement apparaissent automatiquement sur l’écran de son smartphone. Il ne lui reste plus qu’à
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confirmer la transaction via son code. L’application garde tous les achats en mémoire, y compris les tickets de caisse numériques.» Colruyt Group a opté pour la technologie SEQR, mais n’exclut rien. Jan Derom: «Le coût joue un rôle important, mais la convivialité et la simplicité pour nos clients et nos employés sont tout aussi essentiels.» Le groupe de distribution considère le paiement mobile comme une première étape vers d’autres applications passant par les smartphones, par exemple pour les coupons de réduction et les cartes de fidélité.
Le paiement mobile est plus rapide que par carte bancaire.
Les supermarchés Delhaize ont également étudié le potentiel des paiements mobiles. Ils ont préféré la technologie Bancontact. Ce système est comparable à celui de SEQR: le client scanne un code QR à la caisse et confirme le paiement. «Pour nos clients, l’utilisation de l’application Bancontact représente un prolongement logique des possibilités actuelles de paiement par carte de débit», note Roel Dekelver (Delhaize). «En fonction des résultats obtenus dans notre magasin pilote, le paiement mobile sera étendu à d’autres sites.»
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Gadgets Accessoires pour nerds ou nouveautés intelligentes qui vont révolutionner votre quotidien? C’est vous qui voyez.
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1|Sway: le successeur du PowerPoint Tout manager qui se respecte doit soigner ses présentations. Il y a désormais une alternative à PowerPoint, Sway, dernier-né de la famille Microsoft Office. Sway est une application Web gratuite. Un compte Microsoft et une connexion Internet suffisent pour l’utiliser. 2|Scanner portable PFU, une filiale de Fujitsu, a lancé une série de scanners sans fil. Ce Fujitsu ScanSnap iX100 ne pèse que 400 grammes, ce qui est super léger. 3|Smartwatch Withings Activité est une montre suisse élégante que vous pouvez associer à votre smartphone. Ce n’est cependant pas une smartwatch traditionnelle car elle n’accepte pas les notifications de votre smartphone. Par contre, elle analyse votre cadence de marche (ou de nage) et votre sommeil. 4|Surface Microsoft vient d’annoncer l’arrivée d’un nouvel élément dans la gamme Surface: le Surface 3, une tablette de 8,7 mm d’épaisseur qui ne pèse que 622 grammes. 5|Présentateur avec fonction vibreur Le R700 Presenter de Logitech est un présentateur sans fil avec un rayon laser rouge vif. Un écran LCD sans fil permet de contrôler sa durée et sa portée. Avec fonction vibreur. 6|Mini desktop. Ce HP Pavilion Mini est un ordinateur de bureau qui ne dépasse pas 5 cm de hauteur, pèse 725 g et dispose d’un téra-octet d’espace mémoire. 7|Lapa. Voici un porte-clés pratique qui ne mesure que 3 cm sur 3. Vous l’associez à votre smartphone pour retrouver tout ce que vous ne pouvez absolument pas perdre – vos clés par exemple. Il a une portée de 30 mètres et coûte 25 euros. Et il est fabriqué en Belgique.
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Un canal pour chaque groupe-cible Internet, intranet et extranet sont autant d’architectures réseau qui utilisent la même technologie sous-jacente, mais ont chacune leur propre groupe-cible. Vous pouvez cependant les combiner pour former un ensemble efficace.
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otre site Web est la vitrine commerciale de votre entreprise sur Internet. Ce site public s’adresse principalement à vos clients et prospects. Ses tâches principales ? Accroître le chiffre d’affaires, améliorer la notoriété et mieux communiquer avec le client. L’objectif de l’intranet est totalement différent : vous y placez les informations qui doivent rester entre les murs de votre entreprise. Ces données peuvent être modifiées à tout moment, et ce n’est pas superflu sachant qu’un cinquième des documents internes imprimés dans une entreprise ne sont plus à jour après un mois. L’intranet n’est accessible qu’à votre personnel, et favorise une circulation et un partage efficaces d’informations entre vos collaborateurs, où qu’ils se trouvent. Enfin, il y a encore l’extranet: une partie de votre intranet que vous ouvrez à certains partenaires. Vous pouvez par exemple rendre une partie de votre site intranet accessible par mot de passe à certains fournisseurs
Conseils pour un ÉQUILIBRE entre Internet, extranet et intranet
1. Donnez à vos collaborateurs internes (via intranet) accès au feed-back de vos clients (via Internet).
2. Donnez à vos fournisseurs externes (via extranet) accès aux commandes de vos clients (via Internet).
« L’extranet permet aux fournisseurs privilégiés d’avoir accès à des données internes. »
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privilégiés, qui pourront ainsi contrôler à tout moment ce que vous avez encore en stock, et adapter leur livraison en fonction. Internet, intranet et extranet ont donc une fonction différente. Pour accroître l’efficacité de votre entreprise, vous pouvez cependant envisager d’aligner les différentes architectures réseau. « Les plaintes communiquées par nos clients sur notre site arrivent automatiquement sur notre intranet », explique Rik, Customer Service Manager d’une entreprise de nettoyage anversoise. « Nos collaborateurs du helpdesk ont ainsi accès à l’ensemble du feed-back des clients. Les responsables restent également informés des manquements du service en temps réel, et peuvent donc réagir rapidement. » Il est également possible de combiner intelligemment Internet et extranet. C’est par exemple le cas de la boutique en ligne Amazon.com: les commandes effectuées par les clients sur le site sont également transférées à l’extranet du vendeur en ligne. Les éditeurs peuvent ainsi vérifier à tout moment les livres qu’ils doivent livrer. Mais des petites entreprises, et même des PME, peuvent également éviter les ruptures de stocks et maintenir leurs fournisseurs informés grâce à un simple lien entre Internet et extranet.
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Gadgets Accessoires pour nerds ou nouveautés intelligentes qui vont révolutionner votre quotidien? C’est vous qui voyez.
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1|Waze. L’application Waze de Google est une révolution dans le monde des systèmes de navigation. C’est à la fois un réseau social et un logiciel de navigation. L’appli choisit automatiquement un autre itinéraire en cas d’embouteillage, de ralentissement ou d’accident en se basant sur les données de tous ceux qui l’utilisent. Waze équipe de série tous les nouveaux smartphones Android. 2|HP Pro Slate 8. HP Pro Slate 8 est une tablette réservée aux utilisateurs professionnels. L’appareil se distingue par son stylet et son logiciel de notes intelligent. 3|Mini disque. Le SSD T1 de Samsung est un disque dur portable. D’une capacité de 1 To, il se glisse sans peine dans votre poche. 4|Sac pour ordinateur portable avec batterie intégrée. Les Phorce Pro et Phorce Freedom peuvent être utilisés comme sac, mais aussi comme station de chargement pour vos appareils mobiles. La version Pro revient à 549 euros et permet de recharger un ordinateur portable. Le Phorce Freedom avec batterie intégrée via USB coûte 199 euros. 5|Clavier portable. Le Logitech Keys-To-Go est un clavier portable spécialement conçu pour les tablettes. 6|Hovertrax. Le Hovertrax de Soloweel est considéré comme le successeur du Segway, mais sans volant: vous conduisez en vous penchant en avant et en arrière. Il coûte un peu moins de 1.000 euros et jouit déjà d’une belle cote de popularité aux États-Unis. 7|Netbook. L’Asus Eeebook X205TA est idéal pour travailler en déplacement. Pour un prix conseillé de 219 euros, il propose une autonomie de 10 heures mais sa capacité RAM (2 Go) n’est pas très élevée.
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Peter Van Hoegaerden, directeur transport et mobilité chez Grontmij.
Une flotte plus «verte» et plus flexible Les flottes plus respectueuses de l’environnement sont de plus en plus appréciés et l’opération semble même neutre du point de vue des coûts. Malgré l’arrivée de formules alternatives dans les sociétés de leasing, ce n’est pas encore gagné.
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Si les bureaux ne sont pas près d’une gare, les abonnements de train n’auront pas de succès.
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rontmij, le bureau d’études spécialisé dans le transport, la mobilité, les bâtiments, l’industrie, l’eau et l’énergie, compte environ 300 voitures de société pour 800 collaborateurs répartis sur 9 sites dans toute la Belgique. «À partir du niveau de chef de projet adjoint, tous les collaborateurs ont besoin d’une voiture de société. Les collaborateurs dont les déplacements sont moins fréquents se voient rembourser leurs frais de transport en commun. Chaque bureau dispose d’au moins une voiture de société. Après plusieurs fusions, nous avons aligné la gestion de la flotte en 2005.»
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Flotte
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Peter Van Hoegaerden, directeur transport et mobilité chez Grontmij poursuit: «Depuis quatre ans, nous nous basons sur un prix total de possession qui combine la valeur d’achat aux émissions de CO2 et à la consommation de carburant. Nous avons intégré davantage d’options respectueuses de l’environnement et nous avons réduit le nombre de marques à trois. Les moteurs plus polluants sont bannis: nous abaissons chaque année notre plafond en matière d’émissions de CO2 pour atteindre une moyenne de 108 g/km.» Grontmij encourage ses collaborateurs à adopter les transports en commun pour leurs déplacements professionnels et privés. «Le kilomètre le moins polluant d’une voiture reste celui qui n’est pas parcouru.»
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«Chaque bureau dispose d’au moins une voiture de société.»
Plus «vert», sans impact Cette politique porte ses fruits. «Le nombre de kilomètres parcourus a baissé, mais nos dépenses en transports en commun ont augmenté. Heureusement, cette hausse est compensée par les économies réalisées sur les émissions de CO2 et la consommation de carburant», constate Peter Van Hoegaerden. Le coût total pour l’entreprise évolue dans le bon sens. «En nous concentrant sur trois marques de voitures, nous avons pu obtenir des conditions plus avantageuses. D’autant plus que nous n’acceptons plus que des petites cylindrées dans notre flotte.» Pour Van Hoegaerden, c’est important que les collaborateurs tiennent de plus en plus compte de l’environnement en matière de déplacements.
Une mobilité plus verte avec des résultats
© Emy Elleboog
Le kilomètre le moins polluant d’une voiture reste celui qui n’est pas parcouru. «Avant, on disait que la direction imposait cette politique pour faire des économies. Cette critique n’est plus formulée aujourd’hui. Pour ceux qui ne choisissent pas de voiture de société, nous avons élaboré une formule qui compense la perte de l’avantage à 100%. Le coût pour l’entreprise est identique. Une dizaine de collaborateurs ont déjà choisi cette option.»
Souplesse et simplicité Pour promouvoir les transports en commun, Grontmij a mis sur pied un système rapide et simple de commande de billets de train depuis l’entreprise en collaboration avec la SNCB. «Le collaborateur ne doit pas avancer le montant, ni introduire de note de frais. Tous nos bureaux sont à proximité d’une gare. Pour Grontmij, cela représente
Depuis 2008, Electrabel applique un programme destiné à réduire les émissions de CO2 de sa flotte. Le budget voitures est devenu un budget mobilité, avec d’autres moyens de transport comme le vélo électrique en alternative à la voiture. En 2010, le quartier général a déménagé dans un nouveau bâtiment à proximité de la Gare du Nord. «Cette situation, très bien desservie par les transports en commun, a été choisie pour limiter les déplacements et les véhicules», explique la porte-parole d’Electrabel, Geetha Keyaert. L’urbanisme a imposé un maximum de 370 places de stationnement pour 3.000 collaborateurs. L’entreprise a transformé cette contrainte en bienfait. «Ceux qui n’ont pas besoin d’une place de stationnement se voient offrir des possibilités supplémentaires en matière de mobilité alternative. Chaque année, le collaborateur indique dans une application en ligne comment il veut se déplacer. Plus la voiture est respectueuse de l’environnement, plus son budget augmente. La limite en matière d’émissions de CO2 est fixée à 145 g/km. Electrabel ristourne l’avantage fiscal aux collaborateurs», explique Geetha Keyaert. «Dans les centrales nucléaires de Doel et de Tihange, nous faisons la promotion du vélo électrique ou traditionnel, ainsi que du covoiturage.» Les résultats furent rapides. «Le kilométrage moyen est retombé de 31.000 km par an en 2010 à 28.500 km en 2014. En 2010, 70% des collaborateurs prenaient la voiture pour aller travailler à Bruxelles; en 2014, ils sont 75 % à utiliser les transports en commun alors que notre objectif initial était de 65 %. Les émissions moyennes de CO2 ont baissé de 143 g/km à 124 g/km en 2014», résume Geetha Keyaert. «Bientôt, les collaborateurs en poste à Anvers et à Gand travailleront sur de nouveaux sites, également à proximité d’une gare. Depuis 2014, nos collaborateurs peuvent aussi demander des voitures électriques en leasing. Pour les y encourager, nous installons une borne de chargement CarPlug à leur domicile, leurs frais d’électricité sont remboursés par notes de frais et ils peuvent disposer d’une plus grande voiture pour leurs vacances.» Selon Geetha Keyaert, cette politique n’a aucun impact sur les coûts grâce aux avantages fiscaux et aux économies de carburant. «Les mentalités évoluent et c’est ça le plus important. Les jeunes, qui préfèrent habiter en ville et à proximité de leur lieu de travail, sont pour la mobilité “verte”.»
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Flotte
des coûts supplémentaires, mais l’entreprise a fait ce choix. Notre CEO et moi-même donnons l’exemple en prenant le train.» Les différents éléments du dossier transport sont regroupés dans un Flex Income Plan, une sorte de caddie dans lequel chaque collaborateur peut visualiser ses possibilités de transport selon son salaire brut et les avantages auxquels il a droit. «Nous y avons intégré depuis peu le leasing de vélo, disponible pour tous les collaborateurs, ainsi qu’une indemnité Internet pour éviter les déplacements. Chacun peut se connecter au réseau de l’entreprise à partir de son domicile.» Peter Van Hoegaerden espère pouvoir promouvoir encore plus les transports en commun. «Il faudrait un abonnement général, valable pour tous les moyens de transport. Nous avons aujourd’hui également reçu nos premières voitures électriques et nous commençons à promouvoir les hybrides. Hélas, la Belgique ne dispose pas d’un réseau suffisamment uniforme et dense de bornes de chargement et les citadins qui ne disposent ni d’une allée, ni d’un garage ne peuvent pas installer leurs points de rechargement. Il faudra encore plusieurs années avant que les voitures électriques percent réellement chez nous. D’autre part, nous revoyons notre politique de flotte afin que ceux qui ont une petite voiture en leasing puissent disposer d’une familial pour leurs vacances.»
Leasing novateur Athlon Car Lease a remporté un prix international pour ses formules de leasing écologique. «Les automobilistes ont tendance à choisir leur voiture en fonction d’un usage exceptionnel, par
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© Emy Elleboog Peter van Hoegaerden, Grontmij.
Ceux qui ont une petite voiture en leasing puissent disposer d’une familiale pour leurs vacances.
exemple un monovolume pour partir deux ou trois fois par an en vacances avec toute la famille et beaucoup de bagages. Nous voulons changer ce mode de réflexion. La Flex Drive met à disposition une petite voiture adaptée à l’usage au quotidien. Avec les économies réalisées, l’utilisateur peut choisir un véhicule plus amusant ou plus grand pour des occasions spéciales, comme un cabriolet en été, une camionnette pour un déménagement ou un break pour les vacances en famille. Outre les véhicules électriques classiques, nous proposons des solutions de transport en commun et des vélos en leasing. Les vélos électriques, surtout, suscitent un intérêt croissant», explique Pieter Goossens, marketing manager . Plusieurs facteurs incitent les gestionnaires de flotte à faire ce choix. «Dans les multinationales, les filiales se sentent obligées de confronter leur responsabilité sociale aux performances des autres membres du groupe. Les filiales belges ont des flottes relativement importantes et, par conséquent, des frais de leasing élevés. Mais le client évolue aussi: de plus en plus de jeunes ne passent pas leur permis de conduire ou habitent en ville. Jusqu’à présent, ils n’avaient rien en échange de l’avantage auquel ils renonçaient. On constate une baisse du nombre de voitures et une préférence pour les voitures moins chères. Les entreprises sont de plus en plus conscientes du prix de revient qui augmente avec les années.» Parmi tous ces facteurs, le plus puissant reste la pression du client interne en faveur d’une mobilité alternative, selon Pieter Goossens: «C’est dû au fait qu’en période de conjoncture difficile, les entreprises cherchent à réduire les
PAROLES D’EXPERT
Marc Vandenbergh, Director Sales & Marketing d’Alphabet
RENDEZ VOTRE PARC AUTOMOBILE DURABLE extras accordés en plus du salaire. Cette tendance pourrait s’inverser en cas de redémarrage du marché de l’emploi, mais les entreprises sont aujourd’hui à l’écoute de ceux qui ne veulent plus être bloqués dans les embouteillages. C’est pour ça que l’emplacement du lieu de travail est crucial. Si le bureau n’est pas situé à proximité d’une gare, un abonnement de train suscitera peu d’enthousiasme. Et personne ne voudra prendre un vélo si l’environnement n’est pas propice aux deux-roues.» Cependant, Pieter Goossens voit les flottes changer: «Bien qu’elles représentent toujours moins de 5 % du marché du leasing, les formules alternatives accusent une forte croissance. Celle-ci pourrait être plus rapide encore si la fiscalité n’était pas aussi complexe: seules les plus grandes entreprises qui disposent de ressources suffisantes peuvent surmonter les obstacles du transport alternatif. Cependant, de plus en plus de PME souhaitent également privilégier des solutions plus écologiques et plus intelligentes.» Pourtant, la voiture de société classique reste demandée. «Une voiture est une solution personnalisée. Si l’on travaille avec différents modes de transport, il faut faire du sur-mesure. Le leasing devra gagner en souplesse dans différents domaines et, par exemple, sortir de son cycle de contrats de quatre ans. Nous avons lancé Rent&Roll, un service entre leasing et location: vous disposez d’une voiture pendant une à deux années. C’est l'idéal pour un chef de projet, un expat, un collaborateur en fin de carrière, etc. La flexibilité est plus que jamais à l’ordre du jour, y compris en matière de gestion de flotte et de leasing.»
La durabilité est devenue un aspect crucial du leasing opérationnel. Les chefs d’entreprise et les entrepreneurs attachent de plus en plus d’importance à l’empreinte écologique de leur flotte. En tant que Business Mobility Provider, Alphabet les aide à faire les bons choix. Nous déterminons ensemble le type de carburant approprié, nous étudions les alternatives électriques et nous offrons la possibilité de réduire nettement les émissions de CO2 ou, en dernière instance, de les compenser. Nous recherchons une solution à long terme, avec une attention maximale pour les coûts et l’efficacité. Jusqu’à présent, les entreprises se concentraient essentiellement sur le total cost of ownership (coût total de possession) ou au total cost of use (coût total d’utilisation). Aujourd’hui, l’accent est davantage mis sur le coût total de mobilité. Outre ces services de consultance, Alphabet propose également des outils innovants pour maintenir les coûts sous contrôle et les prévoir. Nous disposons de toutes les connaissances requises pour optimiser la flotte d’une entreprise, et nous sommes également à même de donner des conseils en matière de car policy, par exemple.
555.000 contrats de leasing dans 18 pays européens
42.000 contrats en Belgique Top 4 en Europe, top 3 en Belgique Fournisseur qui enregistre la plus forte croissance sur le marché belge
Faciliter la vie du client : c’est notre cœur d’activité. AlphaCity en est la parfaite illustration. C'est une plateforme de mobilité intelligente pour l’affectation et la gestion des voitures de flotte. Autre service novateur : AlphaElectric, une solution totale qui simplifie l’intégration des voitures électriques dans les flottes. Cela se traduit notamment par une analyse du parc automobile existant, mais aussi par la facilitation de la mise en place d’une infrastructure de charge, par exemple. En bref : une solution globale permant aux entreprises et à leurs conducteurs de goûter aux technologies les plus innovantes en matière de mobilité.
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applications
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Prévenir On My Way Buddy Dans la catégorie «petite appli gratuite et pratique pour la voiture», On My Way Buddy se pose là: elle vous permet d'avertir un correspondant que vous êtes en route. En deux clics, elle envoie un message précisant l’endroit où vous vous trouvez, la distance et le durée. Son prix? Environ 1 euro.
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En matière de voyages, de transports et de gestion de flotte, vous êtes régulièrement amené à calculer. Convert Units est une application qui convertit une foule de choses, des unités de mesure aux cours de change. Le site spécialisé Automotive Fleet a récemment classé cette appli gratuite dans son top 10 des applis pour gestionnaires de flottes.
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DURABLE
Sabine Denis, directeur Business Society. Š Debby Termonia
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La révolution silencieuse des achats durables Les achats durables sont plus qu’une manière de réduire l’impact d’une entreprise sur l’environnement: c’est une décision stratégique qui emporte les clients et les fournisseurs dans une dynamique favorable à l’innovation, la réputation et la fidélité.
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a notion n’est pas encore établie, mais tout fournisseur devant répondre à des appels d’offre a déjà rencontré le terme «achats durables». De plus en plus d’entreprises y prennent les critères qui fixent leurs exigences en matière d’environnement et de politique sociale. Ces critères ont ensuite un impact plus ou moins important sur l’attribution du marché. Un service d’achats durables demandera, par exemple, de ne fournir que des produits portant certains labels écologiques ou exigera de collaborer avec des organisations d’économie sociale. Les entreprises peuvent franchir un pas supplémentaire en imposant que les produits ou matières premières livrés soient intégralement recyclables ou repris par le fournisseur. On parle alors d’achats circulaires. Le service des achats est un département stratégique. Vu la tendance à l’externalisation, les acheteurs gèrent un budget qui peut atteindre 80% du chiffre d’affaires. Ils sont un point névralgique dans les relations entre les
La plupart sont sensibles à l’aspect environnemental, mais c’est le prix de revient qui est déterminant.
Législation: les gouvernements fédéraux et régionaux donnent-ils l’exemple? La circulaire fédérale du 16 mai 2014 contraint les Services Publics Fédéraux à procéder à une analyse des besoins et du marché pour vérifier si des critères durables sont repris dans les appels d’offres. Résultat: les derniers chiffres montrent que six des neuf services publics intégrent «régulièrement» des critères environnementaux dans leurs appels d’offres. Les autorités devraient ainsi arriver à respecter l’objectif européen de 50% d’achats durables. En Wallonie et à Bruxelles, des circulaires incitent les services publics à accroître le poids des critères sociaux et environnementaux dans les appels d’offres. La Flandre s’est engagée à publier 100% d’appels d’offres durables en 2020. Sites: www.gidsvoorduurzameaankopen.be – www.guidedesachatsdurables.be (guide des appels d’offres durables) www.businessandsociety.be/CirculairAankopen (NL/FR et ENG) - (outil en ligne pour ceux qui envisagent les achats durables)
Didier Pierre, PMC Holding
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Durable
clients et les fournisseurs. La décision d’adopter les achats durables circulaires n’est jamais prise isolément.
Innovation «En effet, c’est une décision stratégique qui n’a de sens que si elle s’inscrit dans une politique de développement durable qui implique tous les départements et toutes les parties prenantes», explique Sabine Denis, directeur de Business&Society, le réseau des entreprises socialement responsables. «Louer des meubles de bureau au lieu de les acheter exige d’adapter le budget d’entretien et d’achat.» Il faut également collaborer avec les fournisseurs. «L’offre doit être lisible. Dès lors, il est utile de voir avec les fournisseurs si les critères sont réalistes. Ce sont de nouveaux marchés: il arrive qu’un seul fournisseur réponde aux critères.» Acheter, c’est choisir un certain niveau de qualité. Par son poids, le service des achats peut jouer un rôle plus important dans la création de valeur. Et même favoriser l’innovation. «Il y a quelques années, les pouvoir publics ont imposé des critères écologiques très stricts sur la papeterie et le matériel scolaire. À l’époque, nous craignions qu’ils ne soient pas tenables», explique Jo Versteven de l’Institut fédéral pour le Développement durable. «Aujourd’hui, les fournisseurs parviennent à avoir du papier qui répond à ces exigences: ils ont même déclenché une vague d’innovations constantes.»
Fidélité des clients L’avantage concurrentiel que peuvent tirer les entreprises de cette innovation n’est que l’un des nombreux avantages des achats durables. Les entreprises pour qui les déchets représentent un poste au coût élevé y trouveront un avantage financier. La publication de chiffres sur les réductions d’émissions de CO2 et de déchets est excellente pour la réputation d’une entreprise. Et la relation avec les clients et les fournisseurs peut aussi en bénéficier. «Cela renforce la fidélité
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Cela renforce la fidélité des clients. Sabine Denis, Business & Society
des clients», explique Sabine Denis. «L’entreprise à laquelle nous louons nos chaises de bureau passe chaque année pour un entretien. La probabilité que nous nous adressions à elle pour l’achat suivant est donc plus grande.» La grande crainte des PME est que les nouvelles règles entraînent des charges administratives supplémentaires. Elles sont injustifiées, constatet-on sur le terrain. «Les entreprises choisissent elles-mêmes quels critères elles font figurer dans leurs appels d’offre. Cela ne demande qu’un certain apprentissage», explique Sabine Denis. «Plusieurs départements sont impliqués et les contrats doivent être adaptés ici et là: une formation peut donc être nécessaire.» Pour autant, cela ne doit pas effrayer les PME. «C’est plus facile pour les petites entreprises, parce que les distances entre les départements sont réduites et que le sommet est très proche de la base. Et, comme les grandes entreprises, les PME peuvent tirer profit d’une politique d’achats durables si elle leur permet de se démarquer de la concurrence ou de fidéliser leurs clients.» Grâce à cette relation entre clients et fournisseurs, les achats durables pourraient arriver plus vite qu’on ne le pense au menu d’un dirigeant. «La plupart des entreprises sont à la fois clientes et fournisseurs. Les appels d’offres assortis de critères durables sont de plus en plus nombreux. Les entreprises doivent juste suivre l’évolution. C’est une question de survie.»
Empreinte écologique Des entreprises comme PMC-Holding sont l’exemple-type de la réaction en chaîne que peut déclencher le développement durable. Lors de sa création, en 1997, le petit groupe familial basé à Vilvoorde était une entreprise de déménagement de bureaux. À la demande de ses clients, elle a rapidement étendu ses activités: d’abord un bureau d’études responsable de la coordination des déménagements, puis une di-
vision qui prend à son compte la gestion logistique et, enfin, un département de gestion de projets qui assure l’ensemble de l’aménagement des bureaux. «Déménager, c’est vider et jeter 20%. Avant on emportait une grande quantité de meubles, mais aujourd’hui, le déménagement est de plus en plus synonyme de réaménagement global», explique Didier Pierre, administrateur délégué de PMC-Holding. Titillé par ce qu’il avait lu sur le changement climatique, Pierre a fait évaluer l’empreinte écologique de son entreprise en 2005. «Cette mesure a révélé que nous pouvions réduire notre consommation d’énergie et notre production de déchets en encourageant le recyclage». Ce constat a débouché sur la création d’une nouvelle division dans l’entreprise: un atelier de fabrication de meubles où l’on réaffecte les vieux meubles de bureau, Nearly New Office Facilities (NNOF) qui se base sur le souhait du client. «S’il prévoit des chaises de bureau noires, nous allons recycler les chaises existantes. Mais nous pouvons éventuellement remplacer la garniture, les roulettes ou la pompe», explique Didier Pierre. On peut également choisir de réutiliser des pièces sans modifier leur fonction. Et d’anciens éléments sont parfois intégrés dans un meuble ayant une tout autre affectation. «Une armoire et un coussin peuvent devenir une chaise, des pieds de table peuvent être intégrés dans une étagère, un meuble à tiroirs peut être transformé en vestiaire. Le résultat est un meuble neuf.» Des chercheurs de l’Université de Liège et de la TU Delft ont réalisé une analyse du cycle de vie des nouveaux produits. Ils ont constaté que NNOF permettait de réduire les émissions de CO2 et la consommation de matières premières de 70 à 80%. Plus de 80% des «meubles de sol» viennent des clients, qui sont ainsi libérés des problèmes logistiques et des déchets. L’entreprise n’achète que les produits
Check-list: vers une politique d’achats durables en quatre phases et dix étapes*
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1re phase: analyser - Comprenez et déterminez vos objectifs - Évaluez votre chaîne d’approvisionnement et vos achats - Réalisez une analyse des risques - Collectez des informations sur les principaux risques 2e phase: développer - Élaborez une politique de chaîne responsable sur base de critères propres - Travaillez en concertation avec l’équipe des achats 3e phase: implémenter - Intégrez la responsabilité sociale dans le processus d’approvisionnement - Collaborez avec vos fournisseurs - Collaborez avec vos clients pour boucler la boucle 4e phase: mesurer et communiquer - Mesurez les résultats et communiquezles à l’extérieur
(*source : Guide pratique “Sustainable purchasing and supply chain management”, Business&Society, 2012)
de la couche finale, comme la peinture, les tissus et le laminé. Ceux-ci sont, de préférence, produits localement et recyclables. «Les clients participent à la décision. La plupart sont sensibles à l’aspect environnemental, mais c’est le prix de revient qui est déterminant.» Principal obstacle? Les achats durables ne sont pas encore totalement intégrés. «Aujourd’hui, chaque entreprise a une charte de responsabilité sociale. Pour nous, c’est pratique, car c’est en quelque sorte un marchepied. Mais, lorsque nous rencontrons les acheteurs, c’est souvent pour constater que seul le prix compte», explique Didier Pierre. Une taxe CO2 rendrait le marché plus honnête. «Au sens strict, les meubles chinois sont moins chers. Mais, si l’on intègre les émissions au coût total, ce n’est plus le cas: une taxe CO2 relancerait la production locale.» La transformation d’une simple société de déménagements en une entreprise logistique diversifiée a également exigé la refonte de sa politique de recrutement. «Nous avions besoin d’ouvriers qui avaient avec un profil technique mais qui soient également capables d’établir un inventaire ou de réparer des meubles détériorés.» Pour NNOF, le marché du travail a beaucoup de potentiel. Didier Pierre ajoute: «Prenez les demandeurs d’emploi senior. Non seulement ils ont beaucoup d’expérience, mais ils ont également grandi dans une culture du recyclage et de la réparation.» Malgré la pression sur les prix, l’entreprise est parvenue à quadrupler son chiffre d’affaires ces deux dernières années, passant de 850.000 euros en 2013 à 4 millions d’euros. «Heureusement, nous sommes moins chers que le neuf. À intervalles réguliers, nous concevons un nouveau service et nous le testons sur un groupe de clients intéressants. Parallèlement, nous devenons de plus en plus durables. En interne, mais aussi en externe, parce qu’un nombre croissant de clients adhèrent à notre philosophie.»
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«Un bâtiment durable voit sa valeur locative augmenter de 5%» L’essor des méthodes de construction durables est une réponse au changement climatique, à l’épuisement des combustibles fossiles et à l’utilisation inefficace des matériaux.
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l existe plusieurs certificats de durabilité, mais les principaux restent le BREEAM et le LEED. Le premier nous arrive du Royaume-Uni, le deuxième est son pendant américain. Le BREEAM, abréviation de Building Research Establishment’s Environmental Assessment Method, est le certificat le plus fréquent en Belgique. Il attribue un score général de durabilité aux bâtiments neufs et existants. Développée à l’origine pour le marché des bureaux, la méthode de mesure a été étendue de manière à pouvoir également être utilisée dans la grande distribution, l’industrie, les écoles, les hôpitaux, les tribunaux, les prisons… Depuis le lancement du label en 1990, 425.000 bâtiments dans le monde ont été certifiés BREEAM. Le certificat BREEAM quantifie la «performance écologique» d’un bâtiment à l’aide d’une échelle de mesure qui va d’une («satisfaisant») à cinq étoiles («excellent»). À partir de la première étoile, l’entreprise est déjà plus performante que ce que prescrit la loi. L’appréciation est réalisée sur base de 70 paramètres répartis en 9 catégories, management, santé et bien-être, énergie, transports, eau, matériaux, dé-
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Trucs et astuces 1. Optez pour les crédits BREEAM, plus faciles à obtenir, pour limiter les frais. Plusieurs crédits sont cependant obligatoires, dont certaines mesures d’efficacité énergétique.
2. Tenez compte du BREEAM avant le premier coup de crayon. N’attendez pas d’avoir le permis de bâtir.
3. Un certificat intermédiaire n’est pas obligatoire, mais il aide à faire le point et permet d'opérer certaines rectifications pour obtenir assez de crédits.
4. Si le maître d’œuvre n’a pas une connaissance suffisante du BREEAM, la désignation d’un expert BREEAM est une bonne solution.
chets, utilisation des terres et écologie, pollution. La performance pour chacun de ces indicateurs est mesurée par rapport à des points de référence donnés et comprend des processus liés aux phases de conception, de construction et de gestion proprement dite. Il s’agit notamment de réduire les émissions de CO2, la consommation d’énergie et l’impact sur l’environnement. Pensez à l’éclairage LED, aux panneaux solaires, à la pompe à chaleur, au système de refroidissement de nuit en été, aux pare-soleil, aux ascenseurs avec récupération d’énergie, au processus de détection des fuites sur les conduites d’eau... Cependant, il est également possible d’obtenir des crédits avec des performances administratives, comme la présence d’un manuel de gestion du bâtiment allant de l’énergie à l’utilisation des extincteurs. L’attribution de crédits peut avoir des conséquences pratiques pour les travailleurs. Un bon raccordement au réseau de transport public, l’aménagement d’emplacements pour vélos et de douches peuvent ainsi valoir des bons points. Ces crédits ne sont cependant pas gratuits. Tout doit être documenté et suivi avec précision. Avant de deman-
Le nouveau bâtiment du Ministère de l’environnement de Bruxelles a décroché quatre étoiles BREEAM.
© Debby Termonia
der la certification proprement dite via un assessment, le potentiel du projet est examiné (pre-assessment). Les éléments probants exigés sont recueillis durant l’assessment ultérieur.
Coût La législation n’impose aucun certificat de durabilité, mais plusieurs raisons expliquent l’empressement des entreprises à se faire certifier et à en porter les frais. Le certificat permet, par exemple, de comparer les frais de fonctionnement de différents sites. Les bailleurs des bâtiments peuvent également contraindre leurs locataires à consentir à certains efforts pour satisfaire à un niveau BREEAM donné. Le certificat est pratique à la fois pour les propriétaires et pour les investisseurs (potentiels) qui souhaitent estimer plus précisément la valeur d’un bâtiment. Des enquêtes révèlent que les propriétaires de bâtiments durables peuvent demander un loyer plus élevé
Nous recevons de plus en plus de questions sur le BREEAM, surtout de la part des fournisseurs de matériaux de construction. Steve Van den Brandt, Encon
et que leur valeur est supérieure. Kevin Schrijvers, Operations Manager du bureau d’études en énergie Encon, souligne qu’un certificat BREEAM demande un surcroît d’investissement de 3 à 15%. «Toutefois, la certification d’un bâtiment accroît le taux d’occupation moyen de 4%, la valeur locative de 5% et la valeur immobilière de 7,5%.» Les bâtiments durables sont un peu plus coûteux à court terme, mais l’investissement est largement rentabilisé. «Nous recevons de plus en plus de questions sur le BREEAM, surtout de la part des fournisseurs de matériaux de construction», ajoute Steve Van den Brandt, accompagnateur de projet chez Encon. «Leurs clients leur demandent de répondre à ce standard et ils veulent savoir ce qu’ils doivent faire. Les choses bougent vraiment. Nous nous attendons à ce que le nombre de bâtiments certifiés BREEAM connaisse une sensible augmentation au cours des années à venir.»
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