Rémy Bernard-Moulin
IDÉO a
GR
mmES
ൄ އ PROGRAMME
CHINOIS
LV1 t LV2 t LV3
LisŁe des abréviations adv. : attr. : ch. : cl. : cl. v. : conj. : cov. : dir. : exp. : int. : l. s. : l. t. : loc. : m. int. : n. : n. p. : nbre :
adverbe attribut chiffre classificateur classificateur verbal conjonction coverbe directionnel expression interjection locatif spatial locatif temporel locution mot interrogatif nom nom propre nombre
onom. : part. : pot. : pr. : pr. ind. : préf. : rés. : str. : suff. : u. m. : v. a. : v. aux. : v. dir. : v. e. : v. f. : v. o. : v. r. :
onomatopée particule potentiel pronom pronom indéfini préfixe résultatif structure (mot de ~) suffixe unité de mesure verbe d’action verbe auxiliaire verbe directionnel verbe d’état verbe factitif verbe objet verbe résultatif
© Éditions Ophrys, 2018 ISBN : 978-2-7080-1509-8 Éditions Ophrys 5, avenue de la République - 75011 Paris www.ophrys.fr Création et réalisation graphiques : Ariane Naï Aubert La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, » « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faites sans le consentements de l’auteur ou de ses ayants-droit ou ayants-cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Achevé d’imprimer sur les presses de de Smilkov en Bulgarie, avril 2018
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À mes soleils, Romane et Émilien, à ValÊrie, ma VÊga.
InTroducTion Au dÊpart, Êtait l’idÊe‌ l’idÊe d’Êcrire Était-ce – comme le dit la lÊgende – au temps de l’Empereur jaune, il y a près de 5 000 ans ? Le souverain aurait en effet chargÊ Cangjie, historien de la cour, de trouver une alternative au système de nouages de cordes pour la tenue des dossiers ; système qui devenait impossible à gÊrer. Cangjie aurait, soit à partir d’une motte de terre portant l’empreinte d’un sabot, soit à partir de l’observation des lignes et motifs d’une carapace de tortue, eu l’idÊe de reprÊsenter la chose dont on parlait par un dessin : ainsi seraient nÊs les pictogrammes. On peut tout aussi bien imaginer, par exemple, un autre dÊclencheur de cette idÊe : des empreintes de pattes d’oiseau sur le sable. Des empreintes reconnaissables laissÊes par un oiseau il y a peu. Il a laissÊ une trace en tÊmoignage de sa prÊsence. Serait-il possible de crÊer soi-même des marques, plus comSOH[HV D¿Q GH UDFRQWHU FH TXL VœHVW SDVVp DXWRXU GH nous, ce qui nous est arrivÊ ? La Chine a un rapport particulier avec l’Histoire : l’invention de l’Êcriture est très certainement liÊe, de façon Êtroite, à l’enregistrement de faits. Les plus anciennes traces d’Êcriture qui nous sont parvenues datent de la moitiÊ du deuxième millÊnaire avant notre ère ; on les retrouve sur des os et des carapaces de tortue, ayant servi comme supports de divination. Les caractères gravÊs, ou peints sur ces supports, donnent des informations prÊcises : la personne qui a procÊdÊ à la divination, la date à laquelle celle-ci a ÊtÊ rÊalisÊe, quelle Êtait la question posÊe, ce qu’avait rÊpondu le Ciel sous forme d’interprÊtation : le pronostic, et quelquefois même le rÊsultat de ce pronostic. L’Êtude de ces supports, oubliÊs pendant des milliers d’annÊes, et dÊcouverts au XXe siècle, nous donne des renseignements prÊcieux sur l’histoire ancienne‌ et sur ces caractères eux-mêmes, qui sont les ancêtres des caractères que nous utilisons aujourd’hui.
Au dÊpart, Êtait l’idÊe‌ l’idÊe d’un dessin Parmi ces caractères archaïques, une grande partie sont des pictogrammes : des dessins reprÊsentant la chose dont on parle. Il faut cependant voir, dans ces pictogrammes, bien plus que la reprÊsentation graphique d’une chose. Il faut en percevoir l’idÊe.
Prenons l’exemple du pictogramme de la lune, ‍×?‏ (yuè) : il s’agit bien sĂťr de la lune que l’on voit dans le FLHO OD QXLW FÂśHVW Oj VD VLJQLÂżFDWLRQ &H QÂśHVW SRXUWDQW pas simplement le mot ÂŤ lune Âť dont il s’agit rĂŠellement, mais plutĂ´t de ÂŤ l’idĂŠe de lune Âť, de ce qu’elle est, et de ce qu’elle reprĂŠsente dans l’esprit de ceux qui l’ont dessinĂŠe. On peut la comprendre comme un astre luisant la nuit, tout comme le soleil brille le jour. En associant ces deux astres qui ĂŠclairent nos jours et nos nuits, on forme le caractère Ó” (mĂng), TXL VLJQLÂżH Š EULOODQW OXPLQHX[ ÂŞ 2Q UHWURXYH OD OXQH dans d’autres caractères exprimant cette mĂŞme idĂŠe de clartĂŠ et de luminositĂŠ, comme dans á…Ś OÓ˝QJ 2Q peut aussi considĂŠrer la lune comme un repère ĂŠloignĂŠ, immuable, Ă distance mais visible par tous, et de partout : il n’y a qu’à lire les poèmes classiques chinois pour comprendre cet aspect de la lune, ou penser Ă la fĂŞte de la mi-automne, oĂš la lune est Ă l’honneur. Ce point de repère ĂŠloignĂŠ, dans le temps et dans l’espace, est prĂŠsent dans le caractère ‍( ؂‏wĂ ng), dont le premier sens est de ÂŤ regarder Ă distance Âť. Mais il ĂŠvoque ĂŠgalement le temps, puisqu’il signiÂżH DXVVL Š HVSpUHU ÂŞ FRQVLGpUHU OH IXWXU DYHF HVSRLU C’est aussi la lune qui rythme notre temps, nos mois. Le calendrier traditionnel chinois est lunaire, et si, aujourd’hui, c’est le calendrier solaire qui est utilisĂŠ, le nom des mois reste exprimĂŠ au moyen de la lune : le premier mois, janvier, s’appelle la ÂŤ première lune Âť : Ϥ‍\ ×?‏Ư\Xq HW DLQVL GH VXLWH MXVTXÂśj GpFHPEUH TXL est la ÂŤ douzième lune Âť â€Ť×™â€ŹŐƒâ€Ť( ×?‏shĂ’èryuè). Pourtant, tout autant que l’idĂŠe de mois, c’est la notion plus gĂŠnĂŠrale de rĂŠpĂŠtition temporelle, rĂŠgulière, l’idĂŠe de cycle, que la lune exprime : on retrouve cela dans le caractère ‍ ؖ‏TĆŻ OH Š F\FOH ÂŞ Étudier et comprendre l’idĂŠe d’un caractère chinois, c’est non seulement, d’un point de vue pratique, faciliter radicalement l’apprentissage des caractères chinois et comprendre leurs associations entre eux, mais c’est aussi entrer dans la logique de la langue HW GH OD SHQVpH HW FÂľHVW XQ SODLVLU VDQV ÂżQÂŤ Le titre de cet ouvrage IdĂŠogrammes peut surprendre : il existe, en effet, plusieurs types de caractères chinois. Ce que l’on appelle gĂŠnĂŠralement ÂŤ idĂŠogrammes Âť ne reprĂŠsentent qu’une partie des caractères chinois. Il existe les pictogrammes, comme on l’a vu avec la lune ‍×?‏, qui sont les dessins des choses qu’ils reprĂŠ-
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sentent. Il y a les idĂŠogrammes simples : ils marquent une idĂŠe abstraite au moyen de traits simples (dessus Ďž, dessous Đ–), ou ajoutent des traits Ă un pictogramme existant : un trait en bas de l’arbre ŕ ˇ ĂŠvoque la racine ÓŠ, c’est-Ă -dire ÂŤ la base, l’origine Âť ; un trait en haut de l’arbre ĂŠvoque les branches du sommet ம FÂśHVW j GLUH Š OD ÂżQ ÂŞ ,O \ D pJDOHPHQW OHV LGpRgrammes composĂŠs, qui combinent deux caractères ou plus, dont l’association forme une nouvelle idĂŠe ; on l’a vu avec l’exemple de Ó” qui associe le soleil Ńœ avec la lune ‍ ×?‏pour former l’idĂŠe de ÂŤ brillant, lumineux Âť. On trouve aussi les idĂŠophonogrammes, de loin les plus nombreux parmi les caractères actuels, qui associent au moins deux ĂŠlĂŠments, l’un pour sa valeur sĂŠmantique, l’autre pour sa valeur phonĂŠtique : c’est le cas de ‍ ؖ‏TĆŻ SDU H[HPSOH GRQW OD SDUWLH ÂŤ lune Âť ‍ ×?‏apporte une indication de sens, l’idĂŠe du cycle, et la partie Ő˛ (qĂ), une indication phonĂŠtique, l’idĂŠe du son. D’autres catĂŠgories existent encore : les ÂŤ emprunts phonĂŠtiques Âť, oĂš une nouvelle notion emprunte la graphie existante d’un caractère devenu obsolète, et les ÂŤ ĂŠchanges rĂŠciproques Âť, caractères dĂŠrivĂŠs d’un caractère initial ; mais on ne les trouve qu’en quantitĂŠ relativement faible. Le titre de cet ouvrage est IdĂŠogrammes, alors qu’il devrait, raisonnablement, se nommer ÂŤ sinogrammes Âť : terme que nous utiliserons dĂŠsormais pour parler des ÂŤ caractères chinois Âť et qui englobe toutes les catĂŠgories, du pictogramme Ă l’idĂŠophonogramme. Comme on l’a vu pour l’exemple de la lune, un pictogramme, tout comme l’idĂŠogramme simple, composĂŠ, ou l’idĂŠophonogramme, est, au dĂŠpart, une idĂŠe. On peut le comprendre ĂŠgalement Ă partir de l’aspect linguistique : beaucoup de sinogrammes n’ont pas, au dĂŠpart, une fonction linguistique claire. Ils ne sont ni noms ni verbes ni adverbes ou adjectifs, mais ils peuvent ĂŞtre tout Ă la fois. C’est diffĂŠrent bien sĂťr en chinois moderne : la langue a ĂŠvoluĂŠ en prĂŠcision au ÂżO GX WHPSV HW GH VRQ XWLOLVDWLRQ 0DLV XQ VLQRJUDPPH est d’abord, par nature, une idĂŠe avant mĂŞme d’être une fonction grammaticale, et l’on peut encore trouver cela, de temps en temps, en chinois moderne.
Au dÊpart, Êtait donc l’idÊogramme‌ Comprendre un sinogramme, et surtout l’idÊe prÊcise qu’il reprÊsentait à l’origine, est une tâche dÊlicate, complexe, pÊrilleuse. Les plus anciens d’entre eux, du moins ceux que l’on a retrouvÊs, ont près de 3 DQV ,O HVW GLI¿FLOH HW DVVH] WpPpUDLUH GH WHQWHU d’entrer dans l’esprit de ceux qui, les premiers, ont dÊcidÊ d’utiliser des traits pour reprÊsenter ce qu’ils
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voulaient dire. Ce n’est pas l’objectif de l’auteur, qui en serait bien incapable, ni le but de cet ouvrage, qui se veut pÊdagogique avant tout. Beaucoup d’explications seront donnÊes dans cet ouvrage ; il ne faut les prendre que pour ce qu’elles sont : des interprÊtations, certaines unanimement rÊpandues, d’autres plus personnelles. Il ne faut voir, dans ces interprÊtations, qu’un moyen d’approcher l’idÊe d’un sinogramme, permettant non seulement d’en faciliter l’apprentissage, et de mieux s’en souvenir, mais permettant aussi de mieux comprendre ce sinogramme dans son usage actuel, qu’il soit composant d’un sinogramme ou bien qu’il soit associÊ avec un autre sinogramme dans un mot. La fascination qu’exercent les sinogrammes sur l’Êtudiant peut très vite se transformer en passion, ou bien en vertige. Passion pour cette porte d’entrÊe vers l’univers de la Chine, cette autre façon d’Êcrire, cette autre logique. Vertige provoquÊ par la quantitÊ de sinogrammes à maÎtriser pour lire un texte. Si cette fascination est entretenue, si elle est renforcÊe par la profonde comprÊhension du sinogramme, par les ÊlÊments qui le composent et induisent son idÊe, par une remontÊe vers son origine, par un voyage dans le temps, quand cela est possible. Si cet Êmerveillement perdure, l’apprentissage de ceux-ci, qui sont OD VHXOH UpHOOH GLI¿FXOWp GX FKLQRLV GHYLHQW DORUV XQ jeu intellectuel, une nouvelle Ênigme à rÊsoudre à chaque fois. Les efforts nÊcessaires, non seulement pour les apprendre, mais surtout pour s’en rappeler dans la durÊe, sont nÊgligeables, et disparaissent en laissant place à un sentiment de joie mêlÊe de ¿HUWp (W OœpWXGH GX FKLQRLV SHXW WUqV YLWH GHYHQLU une vÊritable passion. Si, en revanche, l’apprentissage des sinogrammes est une tâche abstraite, une corvÊe nÊcessaire pour avancer, une besogne sans sens et sans cesse repoussÊe, l’Êtude de la langue FKLQRLVH GHYLHQGUD DORUV XQH DFWLYLWp GLI¿FLOH LQJUDWH ennuyeuse, et le vertige que l’on ressent devant ces centaines, ces milliers de sinogrammes à connaÎtre, va immanquablement dÊcourager le plus disciplinÊ des Êtudiants ; il aura tôt fait de vouloir en abandonner l’Êtude. Si cet ouvrage peut aider à entretenir cette fascination, voire à renforcer cet Êmerveillement face aux idÊogrammes chez certains, ou à faciliter leur apprentissage chez d’autres, l’ouvrage aura alors atteint son objectif, et l’auteur s’en trouverait comblÊ. RÉMY BERNARD-MOULIN Hanoi, le 25 octobre 2017
Explication des entrÊes Cet ouvrage comporte 805 entrÊes : celles-ci correspondent aux sinogrammes qu’un Êlève de LV1 (première langue vivante au secondaire) doit maÎtriser à la ¿Q GH VHV pWXGHV LQFOXDQW OHV VLQRJUDPPHV GHV /9 (langue vivante 2) et les 405 des LV3. Pour chacune de ces entrÊes, plusieurs informations sont donnÊes : 1 le sinogramme en entrÊe, 2 OD SURQRQFLDWLRQ GDQV OD WUDQVFULSWLRQ RI¿FLHOOH GX  pinyin , système de romanisation du mandarin datant GH HW RI¿FLHOOHPHQW DGRSWp HQ SDU OH JRXYHUnement de la RÊpublique populaire de Chine, 3 un sens gÊnÊral, rÊsumant en français la ou les VLJQL¿FDWLRQ V SULQFLSDOH V GX VLQRJUDPPH 4 la version traditionnelle du sinogramme, si celui-ci a pWp VLPSOL¿p j OD ¿Q GX e siècle, 5 l’indication, pour les LV1, LV2 et LV3, de la valeur du sinogramme : ‡  actif  : l’Êlève doit savoir l’Êcrire, le lire, et le comprendre (la mention LV est sur fond bleu), ‡  passif  : il faut savoir le lire et le comprendre, (la mention LV est sur fond blanc), 2 1
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‡ Š KRUV SURJUDPPH ÂŞ OÂśDSSUHQWLVVDJH GX VLQRJUDPPH n’est pas obligatoire (la mention LV n’apparaĂŽt pas), 6 l’ordre des radicaux pour permettre un tracĂŠ correct ; le radical sur fond bleu correspond Ă la ÂŤ clĂŠ Âť du sinogramme, 7 une ou plusieurs illustrations graphiques correspondant Ă une version archaĂŻque, 8 la catĂŠgorie dans laquelle se trouve classĂŠ le sinogramme (pictogramme, idĂŠogramme simple‌), 9 une interprĂŠtation, basĂŠe sur les versions les plus anciennes du sinogramme, et une explication de son sens premier et ĂŠventuellement de ses sens dĂŠrivĂŠs, 10 une liste de mots, dans lesquels se trouve le sinoJUDPPH HQ HQWUpH &HWWH OLVWH GH PRWV ÂżJXUDQW GDQV OD FHUWLÂżFDWLRQ +6. ྆‍޼‏Ӟ‍ॼŘ‏ք), est classĂŠe par niveau, GX +6. j FRUUHVSRQGDQW DX[ QLYHDX[ $ MXVTXÂśj & du Cadre europĂŠen commun de rĂŠfĂŠrence pour les langues (CECRL). La transcription pinyin de chaque mot est donnĂŠe, ainsi que sa ou ses fonction(s) dans la phrase FKLQRLVH XQ RX SOXVLHXUV FODVVLÂżFDWHXU V VL OH PRW HVW XQ QRP HW TXÂśLO QÂśXWLOLVH SDV OH FODVVLÂżFDWHXU JpQpULTXH Ďą JH HW VD RX VHV VLJQLÂżFDWLRQ V HQ IUDQoDLV
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Ó? MĆŻQJ JpUHU WUDYHUVHU OLYUH GH UpIpUHQFH ë ŒëŽŞë“Łâ€Ť×§â€Ź ÓŒ LV1 LV2 LV3 2UGUH
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IdĂŠophonogramme : le sinogramme est composĂŠ de la clĂŠ de la soie ë Œ (éł VĆŻ HW GH OÂśpOpPHQW phonĂŠtique ä•ż MĆŻQJ 6RQ SUHPLHU VHQV HVW FHOXL GH OD Š FKDvQH ÂŞ GÂśXQ WLVVX FÂśHVW j GLUH OÂśRULHQWDWLRQ YHUWLFDOH GHV ÂżOV GDQV XQ WLVVDJH HQ RSSRVLWLRQ j OD Š WUDPH ÂŞ GÂśXQ WLVVX áź˜ (áźš ZÄŒL TXL HVW OÂśRULHQWDWLRQ GHV ÂżOV j OÂśKRUL]RQWDO &H SLFWRJUDPPH D pJDOHPHQW pWp XWLOLVp WUqV W{W SRXU GpVLJQHU XQH URXWH RULHQWpH Sud-Nord, et, probablement par extension de sens, l’idĂŠe de ÂŤ gouverner, administrer Âť ; les dĂŠcisions viennent du gouvernement pour ÂŤ descendre Âť vers le peuple. Il sera ĂŠgalement utilisĂŠ pour dĂŠsigner les OLYUHV FDQRQLTXHV TXL H[SULPHQW OHV ORLV OHV UqJOHV 7RXW FRPPH OH ÂżO GDQV OH WLVVDJH TXL SDVVH j WUDYHUV OHV PDLOOHV GHV ÂżOV KRUL]RQWDX[ RX GHV URXWHV TXL FURLVHQW GÂśDXWUHV URXWHV LO H[SULPH DXVVL OÂśLGpH GH Š SDVser Ă travers, traverser Âť.
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Ó˝Ó? Ó?Ő† Ó?Ů‹
MĆŻQJFKiQJ
3
Ó?ĐŹ
MĆŻQJJXz
4
Ó?ŕŚ
MĆŻQJOu
4
Ó?ŕ´ľ
MĆŻQJMu
4
Ó?ࣸ
MĆŻQJ\jQ
5
Ó?ŕŠ–
MĆŻQJ\tQJ
5 5 5
ŕ˘?Ó? ‍ړ‏Ó? Ó?ଳ
\ÓżMLQJ MĆŻQJOÓż
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(adv.) dÊjà (n.) [‍״‏, ԇ, Ϲ] directeur, responsable, manager (adv.) souvent, rÊgulièrement (v. a.) passer par, traverser (str.) après être passÊ par‌ (une expÊrience, un dÊbat‌) (n.) processus, suite d’ÊvÊnement (v. a.) expÊrimenter, faire l’expÊrience de (n.) [ҧ, Ϲ] curriculum vitae, CV Q pFRQRPLH FRQGLWLRQV ¿QDQFLqUHV (v. e.) être Êconomique, avantageux (n.) expÊrience (professionnelle‌) (v. a.) avoir fait l’expÊrience de (v. a.) gÊrer, s’engager dans une entreprise (n.) business
FpQJMĆŻQJ
(adv.) dĂŠjĂ , une fois dans le passĂŠ
VKpQMĆŻQJ
Q QHUI DX SURSUH HW DX ÂżJXUp
MĆŻQJGLÓ˝Q
(n.) texte classique, livre canonique, ĂŠcritures classiques
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ŃŹ Ć—
dictionnaire ŃŹ
Ɨ i ӽ j D SDUWLFXOH HXSKRQLTXH LV1 LV2 2UGUH ‍ ؍‏� Ϥ ‍ ؍‏듼
IdĂŠophonogramme : le sinogramme est composĂŠ de la clĂŠ de la bouche
nĂŠtique ŕŠ Ć—
‍ ؍‏NÔ X HW GH OÂśpOpPHQW SKR-
я Ɨ i ӽ j D HVW XQH SDUWLFXOH HXSKRQLTXH &HWWH SDUWLFXOH FKDQJH GH WRQ VHORQ OœH[SUHVVLRQ TXH OœRQ YHXW GRQQHU 4XDQG HOOH H[SULPH OœHQWKRXVLDVPH Š Ɨ ª SRXU OH GRXWH RX OœLQWHUURJDWLRQ OH WRQ GHYLHQW Š i ª OD VXUSULVH RX OœpWRQQHPHQW OH WRQ HVW Š ӽ ª HW HQ¿Q OœDFFRUG RX OD FRQ¿UPDWLRQ Š j ª (OOH SHXW DXVVL VHUYLU j PDUTXHU FKDTXH ¿Q GH PRW GœXQH pQXPpUDWLRQ (OOH SHXW VXELU XQH WUDQVIRUPDWLRQ SKRQLTXH GXH j OD ¿QDOH GX PRW TXL OD SUpFqGH 'DQV FH FDV QRQ seulement sa prononciation change, mais le sinogramme Êgalement. $LQVL ORUVTXœHOOH VH WURXYH DSUqV XQ PRW ¿QLVVDQW SDU OHV YR\HOOHV D H L ZR HW \ X RQ XWLOLVHUD OH sinogramme ॺ \D $SUqV XQ PRW ¿QLVVDQW SDU OHV VRQV DR RX HW X RQ XWLOLVHUD OH VLQRJUDPPH ན ZD HW DSUqV XQ PRW ¿QLVVDQW SDU OD FRQVRQQH Q RQ XWLOLVHUD ۣ (na).
Đž Đœ
jL DLPHU DPRXU
LV1 LV2 LV3 2UGUH 뎡 듨 Ϥ 들 Ҫ
IdĂŠophonogramme : LO HVW GLIÂżFLOH GÂśDYRLU XQH LGpH SUpFLVH GH OÂśRULJLQH GH FH VLQRJUDPPH /D
graphie la plus ancienne ç?ł (Ă i) serait composĂŠe de 㪿 Mu Š VXIIRTXHU ÂŞ DSUqV DYRLU PDQJp RX bu) qui aurait ĂŠtĂŠ la partie phonĂŠtique et de ĐĽ [ĆŻQ OH F°XU HW OÂśHVSULW TXL GRQQHUDLW OH VHQV /D graphie de 㪿 a rapidement ĂŠtĂŠ remplacĂŠe par 뎡 ]KÓ˝R OD Š JULIIH GH OÂśDQLPDO VDXYDJH ÂŞ HW GH 듨 Pu ÂŤ couvrir Âť; dans le sinogramme traditionnel, on trouve ĂŠgalement dans la partie infĂŠrieure ĐĽ [ĆŻQ OH F°XU HW OÂśHVSULW DLQVL TXH 뎼 ]KÓż Š OH SLHG UHWRXUQp PDUFKHU OHQWHPHQW ÂŞ 'DQV OD JUDSKLH VLPSOLÂżpH RQ a ŇŹ \Ô X OÂśDPLWLp j OD SODFH Đž jL HVW XQ YHUEH GÂśDFWLRQ VLJQLÂżDQW Š DLPHU ÂŞ PDLV SHXW rWUH XWLOLVp FRPPH un nom dĂŠsignant l’amour ou l’être aimĂŠ.
HSK
Đž
Ă i
3
ĐŠĐž
NÄŒÂśjL
(v. e.) ĂŞtre adorable, mignon, charmant, ravissant
3
Оϳ
Ă ihĂ o
(v. a.) ĂŞtre amateur de, ĂŠpris de, adorer (n.) loisir, hobby, passion
4
ОѤ ‍ם‏О Ом ࢄО ཊО
Ă iqĂng
(n.) [Ϲ, ‍ ]܋‏amour (entre homme et femme)
TĆŻQ jL
(exp.) cher, chère (en dÊbut de lettre par exemple)
jL[ĆŻQ
(n.) [Ô‚, ŇŁ] amour, affection, compassion
lià n’à i
(v. a.) être amoureux, Êpris d’amour pour qn
MuQJÂśjL
(v. a.) vĂŠnĂŠrer, rĂŠvĂŠrer, aimer avec admiration
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(v. a.) aimer (n.) [ң, ՟] l’amour, l’être aimÊ
1
ŕž Ă n 5
ĐžŕŹ
5
ĐžŕŚ… ࣝО ֿО
5 5
Őž
jL[ĆŻ
(v. a.) Êpargner, protÊger, chÊrir, mÊnager, Êconomiser, utiliser avec prudence (son temps, son argent, sa santÊ‌)
Ă ihĂš
(v. a.) protĂŠger, prendre soin de, veiller sur
tÊng’à i rè’à i
(v. a.) aimer tendrement, avec affection, chĂŠrir (v. a.) ĂŠprouver un amour profond, ardent, passionnĂŠ
Ć—Q FDOPH SDL[
LV1 LV2 LV3 2UGUH ë“Ż Ň—
җ Qԉ IHPPH VRXV XQ WRLW 듯 PLiQ j OœLQWprieur d’un foyer. Est-ce que la femme recherche le calme et la paix dans une maison, ou bien l’idÊe d’une femme à la maison procure le calme et la paix pour l’homme, ou tout simplement que d’être sous un toit donne à la femme une sensation de sÊcuritÊ ? ՞ ƗQ QH VœXWLOLVH SDV VHXO PDLV GRLW rWUH DFFRPSDJQp GœDX PRLQV XQ DXWUH VLQRJUDPPH SRXU IRUPHU un mot en chinois moderne. Son sens gÊnÊral donne l’idÊe de calme, paix et sÊcuritÊ. IdÊogramme composÊ : le sinogramme reprÊsente une
3
Őžß’
Ć—QMuQJ
4
ŐžÓŠ
Ć—QTXiQ
4
՞‍ڳ‏
Ć—QSiL
5
Őžá ś
Ć—QZqL
5
՞‍ٞ‏
Ć—Q]KXĆ—QJ
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Ϥ֣‍Ř‏՞ ĎĽŐž
\tO StQJœƗQ bÚ
(v. e.) être calme, tranquille, silencieux (v. a.) se calmer (v. e.) être sÝr, en sÊcuritÊ, en sÝretÊ (n.) la sÊcuritÊ, la sÝretÊ (v. a.) organiser, arranger, mettre en place, amÊnager, ranger (n.) l’organisation, l’arrangement, la disposition (v. a.) rÊconforter, consoler, soulager (v. e.) être rÊconfortÊ, être consolÊ (v. a.) installer, mettre en place (n.) installation (loc.) bon voyage ! (v. e.) être inquiet, soucieux, ne pas être à l’aise
ŕž jQ DSSX\HU SUHVVHU VHORQ GÂśDSUqV 뎹듯җ LV1 2UGUH
IdÊophonogramme : le sinogramme est formÊ de la clÊ de la main 뎹et de l’ÊlÊment phonÊtique ՞ ƗQ La clÊ de la main guide le sens du sinogramme puisqu’il veut dire  exercer une pression avec la main ou le doigt, appuyer, presser .
ŕžÖ á—?ë•ž ÂŹQ PpQOtQJ $SSX\HU VXU OD VRQQHWWH Outre cette utilisation comme verbe, ŕž SHXW pJDOHPHQW rWUH XWLOLVp FRPPH PRW GH VWUXFWXUH ,O VLJQLÂżH
ÂŤ en s’appuyant sur, en se rĂŠfĂŠrant Ă , selon, d’après, conformĂŠment Ă Âť. Dans cette utilisation, il est souvent suivi de ŮŹ (zhĂ o) âžž ŕžŮŹ (Ă nzhĂ o).
ŃŞŕž(ŮŹ)ĐŒŃ°ĎĄŰŤŕŹ–Ó‘Ń˝ë•ž 7Ć— jQ ]KjR ]uMÓż GH MuKXj [tQJVKu ,O D DJL VHORQ VHV SODQV
,O SHXW DXVVL rWUH XWLOLVp FRPPH QRP GDQV OH GRPDLQH GH OÂśpGLWLRQ HW GH OD OLWWpUDWXUH HW VLJQLÂżH DORUV ÂŤ note, commentaire Âť. Ӹۗŕžë•ž =Xz]KÄŒ jQ 1RWH GH OÂśDXWHXU
3
ŕž
Ă n
4
ŕžĐĄ ŕžŮŹ
Ă nshĂ
4
Ă nzhĂ o
(v. a.) appuyer, presser, exercer une pression avec la main ou le doigt (str.) selon, d’après, conformĂŠment Ă (adv.) Ă l’heure prĂŠvue, en temps voulu, Ă temps (str.) selon, suivant, conformĂŠment Ă
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ࣧ EƗ
ࣧ EĆ— KXLW 霗
LV1 LV2 LV3 2UGUH ࣧ
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme ĂŠvoque au dĂŠpart l’idĂŠe de deux traits marquant une division, une sĂŠparation en deux ; on le retrouve d’ailleurs dans ce sens-lĂ en tant que composant et il peut adopter une graphie lĂŠgèrement diffĂŠrente (ë?‘). Il n’a pris que par la suite le sens du chiffre huit ࣧ EĆ— HW VRQ VHQV GH Š VpSDUDWLRQ GLYLVLRQ ÂŞ VÂśHVW SHUGX DX SURÂżW GX VLQRJUDPPH Ô¸ biĂŠ. Le chiffre 8, comme beaucoup de chiffres en Chine, possède une connotation très positive. Du fait de sa ressemblance avec le son ŃŒ IĆ— SDUWLFXOLqUHPHQW GDQV OHV GLDOHFWHV GX 6XG LO pYRTXH la richesse (ŃŒŕĄ) et reprĂŠsente ainsi le chiffre favori en Chine. Comme tous les autres chiffres, il peut s’Êcrire en ÂŤ grande ĂŠcriture Âť 霗 EĆ— VXU OHV IDFWXUHV SDU H[HPSOH DÂżQ GÂśpYLWHU WRXW SUREOqPH GH OLVLELOLWp RX GH IDOVLÂżFDWLRQ
Ô— EÓ˝ WHQLU j OD PDLQ VDLVLU 뮱য LV1 LV2 LV3 2UGUH
Ô— est composĂŠ de la clĂŠ de la main 뎹qui donne le sens ÂŤ tenir Ă la main, avoir en main, prendre en main Âť, et du composant phonĂŠtique য EĆ— Ce sinogramme peut ĂŞtre utilisĂŠ comme verbe d’action (ÂŤ tenir Ă la main, saisir Âť, mais il est gĂŠnĂŠraOHPHQW DVVRFLp DYHF XQ DXWUH FDUDFWqUH FRYHUEH FODVVLÂżFDWHXU GHV FKRVHV WHQXHV j OD PDLQ FRXteau, fourchette, clĂŠs, chaise‌) ainsi que comme nom (ÂŤ poignĂŠe, anse Âť, il a alors une prononciation diffĂŠrente Ô— bĂ ). En tant que coverbe, Ô— permet de placer l’objet de l’action avant l’action, donnant ainsi Ă l’objet un rĂ´le Ă jouer avec le sujet dans l’action. La phrase en Ô— exprime non pas que quelque chose est fait, mais ce qu’on fait de quelque chose. Le coverbe Ô— se place juste avant l’action, et s’utilise lorsque la phrase comporte un verbe complexe, c’est-Ă -dire suivi : IdĂŠophonogramme : le sinogramme
âžž GÂśXQ UpVXOWDWLI (Ň?Ֆ땿‍م‏Ͻ...) : ϣԗ‍Ü?‏Єŕ¤Ő–ĎŠë•ž:Ô EÓ˝ VKÇŒ GÇ€X PjLZiQ OH -ÂśDL YHQGX WRXV PHV OLYUHV Ö?Ô—ß Ń˝â€ŤÝşâ€ŹŐ–ë•ž 4ÓżQJ EÓ˝ J VKL MLÓ˝QJZiQ 9HXLOOH] ÂżQLU GH UDFRQWHU OÂśKLVWRLUH âžž GÂśXQ VXIÂż[H YHUEDO (ϊ땿к땿Џ) : Ѫԗް‍ݞ‏ЄŇ?ĎŠë•ž 7Ć— EÓ˝ PÓżIjQ GÇ€X FKĆŻ OH ,O D PDQJp WRXW OH UL] âžž d’un autre ĂŠlĂŠment (verbe directionnel, complĂŠment d’apprĂŠciation...) : Ѫԗ‍҅࢒ޞ‏Ѫ‍܀‏ЏϜ땞 7Ć— EÓ˝ MLÔƒStQJ JÄŒL WĆ— Qi JXzODL ,O OXL SDVVD OD ERXWHLOOH GÂśDOFRRO ŃŞĐ¤Ô—ŕ ťĐ„Ň?Đ—ĎłŇ?ऀϊ땞 7Ć—PHQ EÓ˝ FjL GÇ€X ]XzGp KÓ˝RFKĆŻ MtOH ,OV RQW IDLW GHV SODWV GpOLFLHX[ âžž
GH GHX[ FRPSOpPHQWV GÂśREMHWV :
ѪІ땝ѪЊтԗ‍҅ڋ‏җ‍ٺۗן‏а땞 7Ć— [LÓ˝QJ WĆ— Nҽॊ\Óż EÓ˝ EĆ—R JÄŒL QÔ‰Mu]KÄŒ VzQJT Il pensa qu’il pouvait amener le sac Ă la journaliste.
1RWH la nĂŠgation et les verbes optatifs ou de sentiment comme ( І땿ӲԔ땿Ϻ땿Ђ땿Д땿Њ Ń‚ ... ...) se placent juste avant Ô—. ĎŁĐľĎԗ‍ϜִÜ?‏땞 :Ô PpL\Ô X EÓ˝ VKÇŒ GjLOiL -H QÂśDL SDV DSSRUWp OH OLYUH ϣϺԗ‍ފش۟‏Ϟ땞 :Ô \jR EÓ˝ \ĆŻIX FKXĆ—QVKDQJ -H YHX[ PHWWUH OHV KDELWV HSK
5 8
ԗສ
EÓ˝Zz
Y D WHQLU IHUPHPHQW VDLVLU DX SURSUH HW DX ÂżJXUp HPSRLJQHU maĂŽtriser (une situation) (n.) utilisĂŠ avec Ďԗສ : avoir l’assurance, la garantie
‍ ۞‏EӽL
࢝ Ej SDSD
LV1 LV2 LV3 2UGUH ౠয
࢝ est composĂŠ de la clĂŠ du père ŕą (fĂš) ÂŤ une main tenant une hache Âť qui donne le sens ÂŤ papa Âť, et du composant phonĂŠtique য EĆ—
IdĂŠophonogramme : le sinogramme
1
࢝࢝
bĂ ba
(exp.) papa
Ń“ ED SDUWLFXOH ÂżQDOH ‍ ŘŤâ€ŹŕŚŻ LV1 LV2 LV3 2UGUH
IdĂŠophonogramme : le sinogramme Ń“ est composĂŠ de la clĂŠ de la bouche ‍ ؍‏NÔ X TXH OÂśRQ UHWURXYH GDQV TXDQWLWp GH PRWV LQWHUURJDWLIV HW GH SDUWLFXOHV ÂżQDOHV DLQVL TXH GDQV OHV LQWHUMHFWLRQV HW GX FRPposant phonĂŠtique য EĆ— Ń“ HVW XQH SDUWLFXOH ÂżQDOH VHUYDQW j PDUTXHU SULQFLSDOHPHQW OÂśLQYLWDWLRQ j DJLU XQH IRUPH GÂśLPSpUDWLI adouci dans lequel le locuteur s’inclut souvent. Ň?Ń“ ! Mangeons donc ! Cette particule peut ĂŠgalement marquer une supposition, une incertitude, une hypothèse.
5
‍ޞ‏ѓ
MLÔƒEĆ—
(n.) [Ńˆ] bar
Őž EiL EODQF
LV1 LV2 LV3 2UGUH Őž
Őž est pour certains le dessin d’un gland dont la chair blanche a donnĂŠ le sens de la couleur blanche. Pour d’autres, il est composĂŠ d’un trait들au-dessus du soleil Ńœ Uu indiquant ainsi que le soleil se lève et blanchit le paysage. Le sinogramme Őž indique donc la couleur blanche, et par extension (en tant que composant par exemple) ÂŤ ce qui est lumineux, clair, limpide Âť et mĂŞme l’idĂŠe de ÂŤ pur, innocent Âť. Il est ĂŠgalement utilisĂŠ comme un adverbe pour ĂŠvoquer que l’action est faite pour rien, en vain. Il s’agit par ailleurs d’un nom de famille très courant en Chine. Pictogramme : le sinogramme
2
Őž
EiL
(v. e.) être blanc (adv.) en vain, pour rien, inutile Q QRP GH IDPLOOH Š %iL ª
3
Ó”Őž
mĂngbai
(v. a.) comprendre, saisir (v. e.) ĂŞtre clair, limpide, ĂŠvident
‍ ۞‏EÓ˝L FHQW âŒĄ
LV1 LV2 LV3 2UGUH Ϥ ՞
IdĂŠophonogramme : le sinogramme est composĂŠ du chiffre un Ϥ \ĆŻ GRQQDQW OÂśLGpH GÂśXQH unitĂŠ (la centaine) et du composant Őž EiL LFL SKRQpWLTXH Le sinogramme ‍ ۞‏indique donc la centaine, grand nombre mais oĂš chaque ĂŠlĂŠment est encore LGHQWLÂżDEOH FRQWUDLUHPHQW j ß› ZjQ TXL pYRTXH OÂśLQQRPEUDEOH OÂśLQÂżQL 3RXU GLUH OH QRPEUH cent, il faudra rajouter le chiffre ÂŤ un Âť devant ‍ ۞‏: Ϥ‍ ۞‏cent, il ne pourra pas s’utiliser seul. Il s’agit ĂŠgalement d’un nom de famille en Chine. Sa version en ÂŤ grande ĂŠcriture Âť (utilisĂŠe pour les transactions) est âŒĄ.
9
‍ ڨ‏hà o
‍ ڨ‏KjR QXPpUR DSSHO DSSHOHU ‍ ؍‏Ϥ áœŁ ‍ڌ‏ LV1 LV2 LV3 2UGUH
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme ‍ ڨ‏GDQV VD IRUPH DUFKDwTXH HVW GLIÂżFLOH j LQWHUSUpWHU Il semble reprĂŠsenter un tigre, une bouche ‍ ؍‏NÔ X HW OÂśpOpPHQW ăľ” TLÓ˝R Š H[FODPDWLRQ ÂŞ S’agit-il du rugissement du tigre ? Son premier sens donne l’idĂŠe de lancer un cri, d’appeler, souvent Ă l’occasion de rites ou de cĂŠrĂŠmonies. L’ÊlĂŠment du tigre ຀ KÔƒ D GLVSDUX GDQV OD YHUVLRQ VLPSOLÂżpH Le sinogramme ‍ ڨ‏va donc donner plusieurs sens, celui ÂŤ de crier, d’appeler, d’appel Âť, et celui, dans XQ VHQV ÂżJXUp GÂśDSSHOHU TXHOTXÂśXQ GH OH QRPPHU ,O YD DXVVL VHUYLU SRXU SDUOHU GH PDUTXH V\PEROH (que l’on utilise pour nommer quelque chose), et ĂŠgalement pour parler des numĂŠros. HSK
2 4 5 5
‍ݸ‏
‍ڨ‏ ‍ܣڨ‏ ҟ‍ڨ‏ ๊‍ڨ‏
hĂ o KjRPÓ˝
(n.) numÊro (dans une sÊrie), jour (dans une date), taille (d’habit) (n.) [ྦྷ, Ϲ] numÊro, nombre
[uQKjR
(n.) signal (lumineux ou sonore)
guĂ hĂ o
(v. o.) enregistrer, se faire inscrire, envoyer par lettre recommandĂŠe
KĆ? ERLUH
LV1 LV2 LV3 2UGUH ‍ ؍‏ក 듪 ϯ 듚
IdĂŠophonogramme : le sinogramme est composĂŠ de la clĂŠ de la bouche
nÊtique 㚕 (hÊ). Le sinogramme ‍ ݸ‏YD VLJQL¿HU OœDFWLRQ GH Š ERLUH ª
1
‍ݸ‏
KĆ?
‍ ؍‏NÔ X HW GH OÂśpOpPHQW SKR-
(v. a.) boire
ŕ°ƒ Kp Ă€HXYH ULYLqUH
LV1 LV2 LV3 2UGUH 뎴 ‍ ŘŤâ€Źŕśł
IdÊophonogramme : le sinogramme est composÊ de la clÊ de l’eau뎴 (Ӟ VKXӿ HW GH OœpOpPHQW SKRQp-
tique ĐŠ NÄŒ /H VLQRJUDPPH GpVLJQH DX GpSDUW OH GHX[LqPH SOXV JUDQG Ă€HXYH GH &KLQH OH Š Ă€HXYH -DXQH ÂŞ OH +XiQJ +p ŕĽŻŕ°ƒ ,O HVW GHYHQX SDU OD VXLWH XQ PRW GpVLJQDQW XQ Ă€HXYH HQ JpQpUDO ,O HVW pJDOHPHQW XWLOLVp SRXU SDUOHU GX Š Ă€HXYH GX FLHO ÂŞ Ďšŕ°ƒ, la ÂŤ voie lactĂŠe Âť.
3
Ř?
ŕ°ƒ
hĂŠ
(n.) [Řˆ, Ň‚@ Ă€HXYH ULYLqUH
Kp MRLQGUH UpXQLU
LV1 LV2 2UGUH ϯ Ϥ ‍؍‏
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme reprĂŠsente le couvercle d’un rĂŠcipient, qui, assemblĂŠ sur celuici, permet de le fermer. Le sinogramme Ř? va donner l’idĂŠe gĂŠnĂŠrale de joindre, de combiner pluVLHXUV FKRVHV RX SHUVRQQHV DÂżQ GH IRUPHU XQ JURXSH DGpTXDW DSSURSULp
4
á?ĽŘ?
fĂşhĂŠ
(v. a.) correspondre Ă , concorder, ĂŞtre conforme Ă
4
৚Ř?
jĂhĂŠ
(v. a.) se rassembler, se rĂŠunir (n.) rassemblement
4 4 4
Ř?‍ݼ‏ Ř?ॎ ॎŘ?
hĂŠgĂŠ
Y H rWUH FRQIRUPH DX[ QRUPHV DX[ VWDQGDUGV rWUH TXDOLÂżp
KpVKu
(v. e.) ĂŞtre convenable, convenir
5
Ř?Ó¸
5 5
Ř?Ół Ř?‍ٳ‏
76
VKuKp
(v. a.) convenir, ĂŞtre appropriĂŠ Ă
Kp]Xz
(v. a.) coopÊrer, collaborer (n.) [ҧ, ՟] coopÊration, collaboration
hĂŠtĂłng Kp\ÓżQJ
(n.) [‍ ]܋‏contrat
(n.) [‍ ]ؚ‏photo de groupe
‍ ޢ‏KĆ?L 5 5
Ř?‍ע‏ Ř?Ő†
5
‍Ř?Ř â€Ź
jiĂŠhĂŠ
5
ᎾŘ?
]Ç€QJKp
5
࣎Ř?
pèihÊ
5
ŕŠ‘Ř?
]ÔƒKp
5
ࣣŘ?
OLiQKp
ŃŽ
KpIÓ˝
(v. e.) lĂŠgal, licite
KpOÓż
(v. e.) être raisonnable, rationnel (v. a.) joindre, rÊunir, combiner (n.) [ҧ] fusion, intÊgration (v. a.) faire une synthèse, un rÊsumÊ, regrouper (attr.) synthÊtique, complet, comprÊhensif (v. e.) bien aller ensemble, être accordÊ, en harmonie (v. a.) rÊunir, regrouper, composer (n.) regroupement, combinaison (v. a.) unir, joindre, se fÊdÊrer, s’associer, s’allier (n.) alliance, union, coalition
Kp KXR KDUPRQLH PRW GH OLDLVRQ Š HW ª LV1 LV2 LV3 2UGUH ⇙ ‍؍‏
IdÊophonogramme : le sinogramme est gÊnÊralement considÊrÊ comme combinant l’ÊlÊment phonÊtique
⇙ (hĂŠ) avec la clĂŠ de la bouche ‍ ؍‏NÔ X GRQQDQW OÂśLGpH GÂśXQH GLVFXVVLRQ KDUPRQLHXVH 'ÂśDXWUHV FRQVLdèrent l’ÊlĂŠment ⇙ ÂŤ cĂŠrĂŠale Âť comme sĂŠmantique ĂŠvoquant le fait que lorsque les cĂŠrĂŠales sont abondantes, l’homme vit en harmonie avec la nature. Le sinogramme va ĂŞtre utilisĂŠ dans plusieurs contextes. Son emploi le plus frĂŠquent est celui du mot de liaison ÂŤ et Âť entre noms ou groupes nominaux. On le trouve nĂŠanmoins dans un grand nombre de mots ĂŠvoquant son sens originel ÂŤ harmonie Âť. On peut trouver ĂŠgalement ce sinogramme avec la prononciation ÂŤ huo Âť avec, alors, le sens de ÂŤ douceur, tempĂŠrance Âť. 1 4
Ѯ ੢Ѯ
QXÓ˝QKXR
5
ю‍Ř‏
hĂŠpĂng
â€ŤÚˆâ€Ź
hĂŠ
(conj.) et (entre noms ou groupes nominaux) (v. e.) doux, tiède (climat) (n.) paix DWWU SDFL¿TXH SDLVLEOH
Kp TXRL " FRPPHQW " LV1 2UGUH 뎍 Њ
Emprunt phonĂŠtique : le sinogramme, dans sa forme archaĂŻque, reprĂŠsente un homme portant une
charge sur les ĂŠpaules. Il donnera naissance au sinogramme ቍ (hĂŠ) ÂŤ porter une charge Âť et le sinogramme ‍ Úˆâ€Źva ĂŞtre utilisĂŠ pour sa valeur phonĂŠtique. Dans la version actuelle, il est constituĂŠ de la clĂŠ de l’homme 뎍 (ĎŻ rĂŠn) et de l’ÊlĂŠment phonĂŠtique ĐŠ NÄŒ /H VLQRJUDPPH ‍ Úˆâ€Źva se retrouver plus souvent Ă l’Êcrit pour remplacer les mots interrogatifs quoi ? Ň„Đ™ (shĂŠnme) ou comment ? Ö—Đ™ ]ÄŒQPH ,O YD QpDQPRLQV VH WURXYHU GDQV GHV PRWV XWLOLVpV j OD IRLV j OÂśpFULW HW j OÂśRUDO VRXYHQW SRXU H[SULPHU GHV LQGpÂżQLV RX GHV PRWV LQWURGXLVDQW GHV TXHVWLRQV UKpWRULTXHV
4 5 5
â€ŤÚˆŰşâ€Ź â€ŤÚˆâ€Źŕą¤ â€ŤÝ Úˆâ€Ź
hĂŠkuĂ ng KpEu
(exp.) quelle nÊcessitÊ y a-t-il à , à quoi bon‌
5
Ň°â€ŤÚˆâ€Ź
rĂşhĂŠ
(m. int.) comment (Êquivalent à ֗Й)? Qu’en penses-tu (Êquivalent à ֗ЙҤ)?
‍ޢ‏
rènhÊ
(attr.) n’importe quel, quelconque (conj.) d’autant plus, encore moins, sans parler de, à plus forte raison
KĆ?L QRLU
LV1 LV2 LV3 2UGUH ‍ޢ‏
IdÊogramme composÊ : le sinogramme ‍ ޢ‏est traditionnellement expliquÊ comme reprÊsentant une che-
minĂŠe âž– FÇ€QJ DYHF GHV Ă€DPPHV á ą \iQ GHX[ IRLV OH SLFWRJUDPPH Š IHX ÂŞ ‍ )ܕ‏donnant ainsi l’idĂŠe 77
ି ]KzQJ
ି ]KzQJ IRXOH SHXSOH ϯ ϯ ϯ ଽ LV1 2UGUH
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme, dans sa forme archaĂŻque, reprĂŠsente trois hommes
ĎŻ (rĂŠn), symbolisant une multitude de personnes. Ces personnes se trouvent, dans certaines variantes graphiques, sous le soleil Ńœ Uu FÂśHVW j GLUH OHV JHQV GX SHXSOH TXL WUDYDLOOHQW OD WHUUH ,O SHXW VÂśDJLU GÂśXQ °LO ‍( ݌‏mĂš) qui les surveille ; reprĂŠsentant de cette manière l’autoritĂŠ du gouvernement. Le VLQRJUDPPH UHSUpVHQWH XQH IRXOH OHV JHQV GX SHXSOH /D JUDSKLH VLPSOLÂżpH ି, constituĂŠe de trois personnes ĂŠvoquant une foule, renoue avec la graphie archaĂŻque. Le sinogramme ି ne s’utilise pas seul en chinois moderne mais se trouve associĂŠ Ă d’autres sinogrammes pour former des mots ĂŠvoquant un grand nombre de personnes. HSK
4
ŐŹ
ࡩି
JXĆ—Q]KzQJ
(n.) [‍״‏, ԇ, Ϲ] spectateur, audience, public
]KzQJ FKyQJ ORXUG SHVDQW UpSpWp UHGRXEOp LV1 LV2 LV3 2UGUH 들 Ϥ Ѻ
ĎŻ (rĂŠn) et d’un ĂŠlĂŠment que beaucoup considèrent comme un composant phonĂŠtique ‍ ×?( ׋‏GÇ€QJ Š OÂśHVW ÂŞ ,O semblerait que cela soit plutĂ´t ŕ°´ (shĂš), le fagot, auquel serait rajoutĂŠ un trait, ĂŠvoquant plusieurs fagots empilĂŠs. Par la suite, il a ĂŠtĂŠ rajoutĂŠ Ă la base, l’ÊlĂŠment de la terre ৠWÔƒ /H VLQRJUDPPH UHSUpVHQterait un homme qui porte un sac (de terre ?) ĂŠvoquant ainsi l’idĂŠe d’une charge lourde. Le sinogramme prendra ĂŠgalement l’idĂŠe de rĂŠpĂŠter, de recommencer, mais dans ce cas, il se prononcera ÂŤ chĂłng Âť. Le sinogramme ŐŹ HVW XQ YHUEH GÂśpWDW TXL VLJQLÂżH Š rWUH ORXUG SHVDQW ÂŞ HW VH WURXYH GDQV GHV PRWV GDQV OHVTXHOV LO pYRTXHUD FHWWH PrPH LGpH DX VHQV SURSUH PDLV SOXV VRXYHQW DX VHQV ÂżJXUp Š rWUH JUDYH sĂŠrieux, important Âť. Lorsqu’il est prononcĂŠ ÂŤ chĂłng Âť dans des mots, il indiquera l’idĂŠe d’une rĂŠpĂŠtition, d’une rĂŠitĂŠration. IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme est composĂŠ, dans sa version archaĂŻque, d’un homme
4
ŐŹĎş ŐŹĐ? ŐŹŃś ŕą•ŐŹ
4
�Տ
4 5
ŐŹŮ? ŐŹ
5
Տ२
chĂłngfĂš
5
Տ‍׼‏
]KzQJOLjQJ
3 4 4
ࢋ
]KzQJ\jR
(v. e.) ĂŞtre important
FKyQJ[ĆŻQ
(adv.) de nouveau, Ă nouveau
]KzQJGLÓ˝Q
(n.) point essentiel, point important
\iQ]KzQJ
(v. e.) ĂŞtre grave, sĂŠrieux
]ÇŒQ]KzQJ
(v. a.) respecter, avoir de l’estime pour (n.) respect, estime
]KzQJVKu
(v. a.) accorder de l’importance à , insister sur, mettre l’accent sur
]KzQJ
(v. e.) ĂŞtre lourd, pesant (v. a.) rĂŠpĂŠter, rĂŠitĂŠrer (n.) rĂŠpĂŠtition Q SRLGV SURSUH HW ÂżJXUp
]KÇ€X SUpIHFWXUH GLVWULFW SURYLQFH LV1 2UGUH ŕťź 뎯 뎤듣 뎤
IdÊogramme composÊ : le sinogramme, dans sa version archaïque, est composÊ d’une sorte de terre,
une ĂŽle, encerclĂŠe, de part et d’autre, d’eau. Son premier sens est celui d’un endroit dĂŠlimitĂŠ par l’eau. Il dĂŠsignera par la suite une division territoriale administrative. Il est Ă l’origine du sinogramme ŕ¸ƒ ]KÇ€X ÂŤ continent Âť, auquel a ĂŠtĂŠ rajoutĂŠe la clĂŠ de l’eau 뎴(Óž VKXÓż /H VLQRJUDPPH ࢋ va se retrouver dans des noms de villes telles que Canton ޏࢋ *XÓ˝QJ]KÇ€X 6X]KRX ࡺࢋ 6ÇŒ]KÇ€X +DQJ]KRX ዎࢋ +iQJ]KÇ€X GH SURYLQFHV FRPPH OD SURYLQFH GH *XL]KRX ŕŹŚŕ˘‹ *Xu]KÇ€X HWF 246
Ó? ]KÔƒ
‍Ú?‏
]KǀX VHPDLQH F\FOH WRXW DXWRXU LV1 2UGUH 듧 ৠ‍؍‏
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme, dans sa version archaĂŻque, reprĂŠsente un champ ŕš‚ WLiQ DYHF XQ
point dans chaque parcelle, donnant l’idĂŠe que tout ĂŠtait parfaitement ensemencĂŠ, de manière dense. La siJQLÂżFDWLRQ GX VLQRJUDPPH YD VÂśpODUJLU j OÂśLGpH GH WRWDOLWp GÂśXQLYHUVDOLWp GDQV OÂśHVSDFH Š SDUWRXW WRXW DXWRXU ÂŞ mais aussi dans le temps : qui fait le tour, une rĂŠvolution, un cycle. Il lui a ĂŠtĂŠ rajoutĂŠ la clĂŠ de la bouche, Ă la base du sinogramme, probablement pour le diffĂŠrencier du sinogramme Ѣ \zQJ Š XWLOLVHU ÂŞ GRQW OD JUDSKLH ĂŠtait semblable. Le sinogramme ‍ Ú?‏s’emploie en chinois moderne pour parler d’une semaine, et des jours de la semaine, remplaçant ainsi ֯‍[ ؖ‏ƯQJTĆŻ ‍ Ú?‏est ĂŠgalement le nom de plusieurs dynasties chinoises très LPSRUWDQWHV GDQV OÂśDQWLTXLWp UHJURXSpV VRXV OH QRP GH G\QDVWLH =KRX DY - &
‍Ú?â€ŹŕŽŽ ‍ূÚ?‏ ‍Ú?‏Ͻ
3 4 5
]KÇ€XPz
(n.) week-end
]KÇ€XZpL
(n.) les environs, les alentours
]KÇ€XGjR
(v. e.) prĂŠvenant, considĂŠrĂŠ, attentif
ŕ¸ƒ ]KÇ€X FRQWLQHQW뎴 뎯 뎤듣 뎤 LV1 LV2 2UGUH
IdĂŠogramme composĂŠ : le sinogramme prend son origine dans celui de ŕ˘&#x2039;, qui reprĂŠsentait une terre au milieu des eaux. Lâ&#x20AC;&#x2122;ajout de la clĂŠ de lâ&#x20AC;&#x2122;eauë&#x17D;´(Ó&#x17E; VKXÓż HVW WUqV WDUGLI /H VLQRJUDPPH ŕ¸&#x192; dĂŠsigne un FRQWLQHQW OÂś$VLH ŕŹ&#x192;ŕ¸&#x192; <j]KÇ&#x20AC;X OÂś(XURSH ŕ°ťŕ¸&#x192; Ç&#x20AC;X]KÇ&#x20AC;X OÂś$IULTXH Ý&#x2C6;ŕ¸&#x192; )Ć?L]KÇ&#x20AC;X OÂś$PpULTXH Ѹŕ¸&#x192; 0Ä&#x152;L]KÇ&#x20AC;X HW OÂś$XVWUDOLH á?&#x2021;ŕ¸&#x192; ÂŹR]KÇ&#x20AC;X
ŕŹ&#x192;ŕ¸&#x192;
4
Ó?
<j]KÇ&#x20AC;X
Q S $VLH DEUpYLDWLRQ GH OD WUDQVFULSWLRQ SKRQpWLTXH ŕŹ&#x192;ŕĽ&#x160;ŕŹ&#x192;ŕ¸&#x192; <j[ĆŻ\j]KÇ&#x20AC;X
]KÔ&#x192; SULQFLSDO HVVHQWLHO PDvWUH FKHI LV1 LV2 LV3 2UGUH ë&#x201C;Ł ŕ§&#x192;
Pictogramme : OH VLQRJUDPPH GDQV VD YHUVLRQ OD SOXV DQFLHQQH UHSUpVHQWH XQ Ă&#x20AC;DPEHDX DYHF XQ SRLQW
DX GHVVXV V\PEROLVDQW OH IHX TXL pFODLUH XQH PDLVRQ 3DU OD VXLWH OD PDLVRQ D GLVSDUX HW OH Ă&#x20AC;DPEHDX VÂśHVW stylisĂŠ en Ó? &H VLQRJUDPPH YD GpVLJQHU OH PDvWUH GH PDLVRQ FHOXL TXL SRUWH OH Ă&#x20AC;DPEHDX OH FKHI FHOXL qui prĂŠside au culte, le souverain. Par extension, Ó? dĂŠsigne ce qui est essentiel, fondamental, principal. Le sinogramme ne sâ&#x20AC;&#x2122;utilise pas seul en chinois moderne mais se trouve dans des mots qui ĂŠvoquent soit lâ&#x20AC;&#x2122;idĂŠe dâ&#x20AC;&#x2122;une chose essentielle, fondamentale, soit le sens premier de ÂŤ maĂŽtre, chef Âť.
3
Ó?Ďş
]KÔ&#x192;\jR
4
Ó?Ň&#x17E;
]KÔ&#x192;GzQJ
4 5 5 5 5 5
Ó?Ó&#x153; Ó?á&#x20AC;ż Ó?â&#x20AC;ŤÚ?â&#x20AC;Ź Ó?ŕĄ&#x160; â&#x20AC;ŤÜ&#x2020;â&#x20AC;ŹÓ?â&#x20AC;ŤŰşâ&#x20AC;Ź Ó?ĎŻ
5
Ó?â&#x20AC;ŤŘšâ&#x20AC;Ź
5 5
Ő&#x201A;Ó? â&#x20AC;ŤÜâ&#x20AC;ŹÓ?
(attr.) principal, essentiel (adv.) principalement, essentiellement (v. a.) prendre lâ&#x20AC;&#x2122;initiative, donner lâ&#x20AC;&#x2122;impulsion (v. e.) ĂŞtre actif (adv.) de sa propre initiative (n.) initiative, impulsion
]KÔ&#x192;\L
(n.) idĂŠe, avis
]KÔ&#x192;[t
(n.) [â&#x20AC;Ť×´â&#x20AC;Ź, Ďą] prĂŠsident (dâ&#x20AC;&#x2122;un pays, dâ&#x20AC;&#x2122;une organisation)
]KÔ&#x192;FKt
(v. a.) gouverner, prĂŠsider, ĂŞtre en charge
]KÔ&#x192;JXĆ&#x2014;Q EĆ&#x2014;Q]KÔ&#x192;UqQ ]KÔ&#x192;UpQ ]KÔ&#x192;]KĆ&#x2014;QJ
(v. e.) ĂŞtre subjectif (n.) subjectivitĂŠ (n.) [Ďą, Ô&#x2021;, â&#x20AC;Ť ]×´â&#x20AC;Źinstituteur, professeur principal (n.) [â&#x20AC;Ť ]×´â&#x20AC;ŹpropriĂŠtaire, maĂŽtre de maison, hĂ´te (v. a.) prĂŠconiser, prĂ´ner, ĂŞtre partisan de (n.) position, opinion, prĂŠconisation
JÇ&#x20AC;QJ]KÔ&#x192;
(n.) [â&#x20AC;Ť×´â&#x20AC;Ź, Ô&#x2021;, Ďą] princesse
PtQ]KÔ&#x192;
(n.) dĂŠmocratie (v. e.) ĂŞtre dĂŠmocratique
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