En Garde!
la revue régimentaire
Le soldat Jean-Clément Martel sur sa motoneige qui s’apprête à partir de Rimouski.
UN DON TRÈS PROGRAMMES CENTENAIRE 189e BATAILLON MANDATÉS GÉNÉREUX
Don de 1800$ pour Centraide Une mise à jour, des remises et un Centenaire de la formation du 189e souper avant le congé de Noël ont bataillon (C.E.C) le 4 août 1914. Bas St-Laurent. eu lieu. >>> page 14 et 15 >>> page 6 à 9 >>> page 5
COURS DE MOTONEIGE L A RE VUE RÉGIMENTAIRE DES FUSILIERS DU ST-L AURENT
>>> page 2 et 3 JAN V I ER 2016
COURS DE MOTONEIGE Une formation sur les motoneiges a été donnée au régiment du 6 au 10 janvier 2016. Les membres ont été extrêmement chanceux car il a plu qu’à la fin du cours. Les conditions de pistes pendant la durée du cours étaient bonnes. Ce fut une belle expérience pour les membres.
Le Sergent Alexandre Ouellet stagiaire sur ce cours.
Le Caporal Pierre-Luc Plourde sur sa motoneige.
Les membres du cours près de la piste de motoneige sur le chemin du sommet à Rimouski.
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Photos : Sgt Sylvain Dionne
COURS DE MOTONEIGE (SUITE)
Pratiquement tous les membres sur le cours à Rimouski. De gauche à droite : Sergent Laurent Émond, Caporal-chef Pierre-Olivier Gagnon, Caporal Alexandre Gagné, Caporal Louis Valois-Bérubé, Soldat Jean-Clément Martel, Caporal Charles-Hubert Carré, Caporal-chef Michaël Ouellet, Caporal Sylvain Denis, Caporal Alexandre Sergerie, Caporal Jean-François Ducasse, Caporal-chef Sébastien Vézina, Sergent David Levesque, Sergent Christian Gauthier. Rangée du bas : Caporal Éric Gagnon, Caporalchef Nicolas Raymond, Caporal Pierre-Luc Plourde, Caporal Simon Rioux et Adjudant Jean-François Savard.
La moitié des membres du cours dans le parc de Mont St-Mathieu. De gauche à droite : Caporal Pierre-Luc Plourde, Sergent David Levesque, Sergent Christian Gauthier, Caporal-chef Michael Ouellet, Caporal-chef Nicolas Raymond, Caporal Éric Gagnon, Caporal-chef Pierre-Olivier Gagnon, Caporal Charles-Hubert Carré, Soldat Jean-Clément Martel et Adjudant Françis Guimond.
Photos : Sgt Sylvain Dionne
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ASSERMENTATION Les Fusiliers du StLaurent ont procédé à l’assermentation de cinq nouvelles recrues lors d’une brève cérémonie qui s’est déroulée au manège militaire de Rivièredu-Loup, le mercredi 6 janvier 2016. Une seconde assermentation a eu lieu à Rimouski le 7 janvier, avec deux recrues. Parents et amis étaient présents aux deux cérémonies.
De gauche à droite : Adjudant-chef Berthier Dubé, Sergent Simon Lévesque, Recrue Marc-André Lavoie de Rimouski, Recrue Alexandre Pilon de Cacouna, Recrue Alexandre Dubé de Rivière Du Loup, Recrue Alexandre Hébert de Saint-André-De-Kamouraska et Recrue Dominic Fulham de Rimouski.
Toutes ces nouvelles recrues, qui proviennent de Rimouski et Rivière-duLoup, ont amorcé leur formation de base le 9 janvier au manège de Rimouski et celle-ci se terminera à la mi-mai 2016. Le cours de qualification militaire de base est donné par des instructeurs des Fusiliers du St-Laurent. Lieutenant Guylaine Fortin est en charge de ce cours avec le Sergent Pierre Rioux comme adjoint. De gauche à droite : Sergent recruteur Simon Lévesque, Lieutenant Guylaine Fortin, Recrue Mathieu Furlong Landry de Price, Recrue Mickael Bernier de Ste-Luce et Major Steeve Mc Carthy.
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Photos : Cplc Christian Lessard
DON CENTRAIDE Le régiment Les Fusiliers du St-Laurent a remis un chèque de 1 800 $ à monsieur Guy Lavoie, responsable de Centraide Bas St-Laurent, le mercredi 16 décembre 2015. Lors du souper de Noël de tous les membres du régiment le 12 décembre, une contribution volontaire doublée par le commandant du régiment a permis d’amasser près de 640 $. Les membres de la garnison A ont, quant à eux, amassé 600$ pour Centraide du KRTB, le commandant de la garnison de Rivière-du-Loup doublant également les contributions volontaires amassées. De plus, grâce à l’activité « vendredi en civil » qui permettait aux membres de s’abstenir de mettre leur uniforme moyennant un don à Centraide, l’équipe du personnel à temps plein du régiment Les Fusiliers du St-Laurent a réussi à amasser 560 $ pour venir en aide aux organismes du Bas St-Laurent.
De gauche à droite : Capt Yves Roy, Sgt Christian Gauthier, Adjuc Berthier Dubé, Sgt Sylvain Dionne, Adj Francis Guimond, Cplc Jean-Frédérick Durette, M. Guy Lavoie, Cplc Nicolas Raymond, Sgt Simon Lévesque, Lcol Alain Desjardins, Cpl Nathalie Bernier, Cplc Michaël Ouellet et le Cplc Yohan Morin-Denis.
Photo : Sgt Patrick Boulanger
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PROGRAMMES MANDATÉS Le régiment s’est réuni le 12 décembre dernier. Le matin a débuté avec une parade et des remises de grades. L’avant-midi s’est terminée avec des leçons. Pendant l’après-midi, les leçons ont continué pour terminer avec le souper régimentaire. Le tout s’est déroulé au manège militaire de Rimouski.
Sergent-major de la garnison de service, l’Adjudant MarieMichèle McMullen Bérubé
Sergent-major de la garnison B , l’Adjudant Jean-François Savard
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Sergent-major de la garnison C, l’Adjudant Claude Abud.
Le remplaçant du Sergent-major de la garnison A, Sergent Carl Pineault.
Photos : Sgt Tommy Rioux Carrier
PROGRAMMES MANDATÉS
Inpsection des troupes par les commandants et sergents-majors. Sur la photo le Lieutenant-colonel Alain Desjardins et le Caporalchef Stephen Harton.
Leçon sur l’éthique.
Inpsection des troupes par les commandants et sergents-majors.
Quelques soldats en pause.
Inpsection des troupes par les commandants et sergents-majors.
Lieutenant-colonel Alain Desjardins, Soldat Alexis Veilleux-Ouellet en tant que Lieutenant-colonel d’un jour (plus jeune soldat), Caporal-chef Laurent Landry en tant qu’ajudant-chef d’un jour (plus jeune chef) et l’adjudant-chef Berthier Dubé. C’est une tradition avant les fêtes.
Photos : Sgt Tommy Rioux Carrier
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Photo : Sgt Tommy Rioux Carrier
GARNISON A NOËL Les trois garnisons ont tenu leur souper de Noël le 19 décembre 2015, après avoir complété une journée d’entraînement.
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Photos : Gracieuseté
GARNISON B NOテ記
Photos : Gracieusetテゥ
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GARNISON C NOテ記
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Photos : Cpl Jacques Lテゥvesque
REMISES DÉCEMBRE 2015 Le 12 décembre dernier, trois soldats ont été promus caporal et le dernier commandant du régiment a reçu son départ dans la dignité.
Le Lieutenant-colonel Alain Desjardins a remis le certificat de 25 ans de service au Lieutenant-colonel retraité Pierre Boucher.
Le Lieutenant-colonel Alain Desjardins a remis la promotion de caporal au Soldat Tristan Gagnon en présence de l’Adjudantchef Berthier Dubé.
Le Lieutenant-colonel Alain Desjardins a remis la promotion de caporal au Soldat Étienne Belzile en présence de l’Adjudantchef Berthier Dubé.
Le Lieutenant-colonel Alain Desjardins a remis la promotion de caporal au Soldat Marie Bellavance en présence de l’Adjudantchef Berthier Dubé.
Photos : Sgt Tommy Rioux-Carrier
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CAPSULE DU BRISCARD Le 4 août 1914, l’armée allemande envahit la Belgique. L’Angleterre fidèle à ses engagements déclare la guerre à l’agresseur. Le Canada entre aussi dans le conflit et dès le 3 octobre, soit deux mois plus tard, la première division du Corps expéditionnaire canadien quitte la Baie de Gaspé accompagnée de ses troupes de renfort et de ses unités auxiliaires. Ces formations exigent, dès le début, de nombreuses unités de renfort pour combler les vides profonds que de sanglantes batailles font dans leurs rangs. Les divers corps de la Milice canadienne fournissent tour à tour leurs bataillons qui vont grossir les rangs du Corps expéditionnaire. Le 10 janvier 1916, le ministre de la Défense appelle en activité de service le 189e bataillon en vertu du décret du conseil sanctionné le 6 août 1914. C’est le 89e régiment qui fournit tous les officiers de troupe de la nouvelle unité et de la plupart des sous-officiers. Le Lieutenant-colonel P. A. Piuze, nommé commandant, organise aussitôt le recrutement de ses hommes. En février, trois cents recrues venant des comtés de Gaspé, Bonaventure, Matane, Rimouski, Kamouraska et Témiscouata ont été acceptées. Le recrutement toutefois impose une rude tâche au nouveau chef de corps qui a établi son poste de commandement à Fraserville (Rivière-du-Loup). Il entreprend la tournée de toutes les paroisses des comtés du Saint-Laurent inférieur. Souvent le dimanche matin après la grand-messe, alors que les villageois et les paysans se groupent autour du portique de l’église, le colonel Piuze se présente et expose à ces braves gens les motifs de notre participation à la guerre et les raisons qui appellent les canadiens sous les drapeaux. Des fois il se rend le soir au restaurant du village rencontrer les jeunes et il s’entretient familièrement avec eux. Un jour, à Sayabec, un jeune homme se présente timidement au colonel Piuze et il lui demande : ‘’Si je m’engage est-ce que ma mère sera protégée. Je suis son unique soutien et je ne voudrais pas que mes frères et mes soeurs soient dans la misère suite à mon départ. ‘’ Et le commandant le rassure en lui expliquant les instructions d’ordre financier applicables à la milice canadienne. Le colonel Piuze ne se doute pas qu’il engage cette journée-là son meilleur soldat. Cette recrue, Joseph Keable, gagnera plus tard la Médaille militaire et la Croix Victoria. Aussi faut-il songer à instruire et à exercer ces recrues. Le commandant organise de petits centres d’instruction à Fraserville, Rimouski, Mont-Joli, Matane, New-Carlisle et Gaspé en attendant l’ouverture du camp de Valcartier. Le 1er juin l’effectif est presque complet, il se rassemble à Fraserville et une semaine plus tard se rend à Valcartier. Aucune unité ne montre plus d’entrain à l’exercice, plus de discipline et plus de gaieté. La mascotte du régiment est aussi à Valcartier. Il s’agit de MarieLouise, une charmante petite ourse qui ne compte que des amis dans tout le camp. Le soir lorsque le bataillon entre au camp, en chantant ‘’ J’y svis en garde’’, la brave Marie-Louise tout heureuse se dresse au garde-à-vous, à la grande admiration des nombreux spectateurs. On vante encore aujourd’hui l’esprit de corps qui régnait au 189e. On pourrait croire que l’unité renfermait un élément de discorde. En effet la compagnie D qui groupait les gaspésiens était exclusivement anglaise, mais jamais nos deux groupes ne furent plus unies qu’au 189e. Le colonel Price commandant le 171e bataillon suggéra au colonel Piuze de faire un échange de compagnie. Ce dernier réunit la compagnie D, leur explique la situation et déclare : ‘’Que tous ceux qui désirent changer d’unité sortent des rangs’’. Jamais réponse ne fut plus éloquente. Personne ne bougea. Le 189e, malgré ces différences de langue formait une grande famille où officiers et soldats se préparaient à jouer un rôle glorieux au service de leur pays. Le soir du 20 septembre 1916, le commandant reçoit l’ordre de quitter Valcartier pour se rendre à Lévis prendre le train pour Halifax. Le premier arrêt d’importance se fait à Rivière-du-Loup où le régiment défile au travers de la ville. Il faut se rembarquer; on essuie quelques larmes qui se glissent furtivement sous la paupière, mais on crâne et on rit, on agite des mouchoirs pour prolonger l’adieu et le train disparaît vers d’autres villages et petites villes qui offriront le même hommage et le même réconfort à nos braves ‘’kakis’’. Le train arrive à Halifax le soir du 24 septembre, l’unité s’embarque aussitôt sur le Lapland, paquebot de la ligne White Star. Le convoi composé de six transports de troupe et de son escorte quitte Halifax le 27 septembre. La flottille entre au port de Liverpool le 6 octobre. Les troupes transfèrent dans un train en direction de Digbate, Shorncliffe au sud de l’Angleterre. Selon notre grand état-major est-il mieux de rapatrier en Angleterre les unités qui combattent en France ou bien vaut-il mieux combler les vides à mesurent qu’ils se produisent. La seconde solution fut adoptée, il était plus sage de combler les unités ayant une expérience au front. Le 189e n’est pas épargné. Dès son arrivée, il est amalgamé au 69e bataillon. Ce dernier est lui-même incorporé au 150e bataillon quelques jours plus tard. C’est ainsi que le Lieutenant-colonel Piuze en vrai militaire accepte de rétrograder au rang de major et de servir au 150e. Les lieutenants Joseph Pineault et Samuel De La Haye se retrouvent un bon matin sous la jupe et le béret dans les rangs du 13e bataillon écossais, à la grande hilarité de leurs compagnons. Le 189e sert à combler les positions. dont 257 de celles-ci servent de renforts au 22e bataillon d’infanterie canadienne qui ne leur reste que 6 officiers sur 23 et 118 hommes sur un effectif de près de 900. Ces pertes reflètent le dur combat survenu à Courcelette. Voilà comment les officiers, les gradés et les hommes du 189e ont pris part aux plus belles victoires des unités canadiennes que racontent les histoires de la Grande Guerre. Le 189e bataillon participe à tous ces glorieux faits d’armes : Vimy, Arleux, Fresnoy, Passchendale, Quéant-Drocourt, Cambrai, Valenciennes et Mons.
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Photo : Gracieuseté
CAPSULE DU BRISCARD (SUITE) À Chérisy, au matin du 29 août, le 22e régiment n’a plus un seul officier de troupe. Le régiment maintenant ses positions entendit du bruit en arrière ... on fit volte-face, croyant être cerné par les Allemands... c’était la relève : le 14e bataillon, le premier détachement était sous les ordres du Lieutenant Joseph Pineault. Il demanda le commandant de la ligne de feu qui se présenta et déclina ses titres d’une voix qu’il aurait voulu vibrante, mais qui acheva comme un sanglot d’émotion : ‘’Sergent-major Pearson du 22e’’. Il avait encore 39 hommes sous ses ordres. C’est tout ce qui restait des 700 hommes et 22 officiers qui avaient chargé 56 heures auparavant. Tous deux étaient d’anciens du 189e et de la même région, Pearson de Mont-Joli et Pineault d’Amqui. Puis la grande retraite allemande, l’armistice signé le 11 novembre 1918, l’entrée en Allemagne en décembre et enfin le retour au Canada. Le 189e bataillon n’a pas eu l’honneur de combattre comme unité, mais ses officiers et ses hommes ont contribué pour une large part, aux victoires épiques des plus glorieux régiments canadiens. Le 16 décembre 1918, le gouverneur général du Canada, le duc De Devonshire, se rend à Rimouski pour remettre à M. Joseph Brillant de Bic et à Mme Joseph Keable de Sayabec la Croix Victoria méritée par leur valeureux fils, le capitaine Jean Brillant et le caporal Joseph Keable. En avril 1920, le 89e bataillon de Témiscouata et Rimouski devient le régiment de Témiscouata et Rimouski comprenant deux bataillons dont le premier est destiné à perpétuer la mémoire du 189e bataillon (C. E. C.)
J’Y SVIS EN GARDE! (Article de l’AFSL soumis par l’Adjudant-maître(retraité) Jacques Guay.)
Membres du 189e Bataillon à Valcartier pendant l’été 1916.
Photos : Gracieuseté
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vQu’est-ce que la stigmatisation? L’Organisation mondiale de la Santé dit que la stigmatisation est le « fardeau caché » de la maladie mentale. La stigmatisation est le fait de penser moins d’une personne en raison de sa condition. La stigmatisation est l’attitude, et la discrimination est le résultat. La journée Bell Cause pour la cause est le 27 janvier. Les Forces armées canadiennes sont fières de participer à la conversation pour lutter contre la stigmatisation liée à la santé mentale. Le 27 janvier, Bell versera 5 ¢ de plus pour des initiatives en santé mentale pour chaque: Message texte envoyé; Appel mobile ou interurbain effectué; Tweet utilisant le mot-clic #BellCause; et Partage de la page Facebook de Bell Cause pour la cause. Pour plus d’information, visitez : http://cause.bell.ca/fr/ #CauseFAC #BellCausev
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