TCS Genève n° 3 2022

14% des élèves se font conduire à l’école par leurs parents. Autrement dit, un enfant sur sept ! Pour une école de 300 élèves, cela représente plus de 40 enfants et à peu près autant de véhicules. Les différences régionales sont frappantes : alors qu’en Suisse alémanique, 7% des enfants sont concernés, ce chiffre grimpe à 30% en Suisse romande. Les com munes, les écoles, les parents re cherchent des solutions.

Enquête : en tant que parent, quelles sont vos craintes, points bloquants et/ou quelles sont vos solutions ? Partagez-nous votre expérience par e-mail à securite@tcsge.ch ou par courrier à TCS Genève, quai GustaveAdor 2, 1207 Genève. Vos retours seront publiés sur facebook.com/TCS.Geneve sous un pseudonyme.

Avantages membres

Dès le 10 octobre prochain, les tolérances sur les cases jaunes « de livraison » seront modifiées et les contrôles renforcés. Il est donc temps de faire le point sur la règle de base.

Les cases jaunes, dites « de livraison » sont des emplacements interdits au parcage, de jour comme de nuit.

Destinées prioritairement aux profes sionnels, elles permettent l’arrêt de véhicules pour charger et/ou décharger des marchandises ou laisser monter et descendre des passagers. Il n’est par contre pas permis d’y stationner (art. 79a Ordonnance sur la signalisation routière). Pour les véhicules de profes sionnels, la durée d’arrêt tolérée reste de vingt minutes au maximum, au-delà desquelles l’utilisateur s’expose à une verbalisation. Cette durée peut être

doublée après accord avec l’agent en charge du contrôle, en cas de charge ment /déchargement de marchandises de taille conséquente nécessitant plus de temps que la simple livraison. Pour les véhicules de particuliers en revanche, seul le chargement/décharge ment de marchandises ou l’embarque ment/débarquement de passagers est autorisé sur ces emplacements. Tout particulier qui ne démontre pas qu’une telle activité est en cours est susceptible d’être amendé selon les règles suivantes :

Amendes pour stationnement sur une case interdite au parcage jusqu’à deux heures : 40 fr. au-delà de deux heures, mais moins de quatre heures : 60 fr. au-delà de quatre heures : 100 fr.

Park and Pay

Téléchargez le plus grand réseau de stationnement numérique de Suisse.

Nos lecteurs bénéficient d’un crédit de 5 fr. lors de leur première ouverture de compte avec le code TCSGE222 valable du 26 septembre au 31 octobre. Date d’expiration du crédit 31 janvier 2023.

Bracelet Kids Help

Vous recevez gratuitement un bracelet pour tout enfant enregistré auprès du TCS si vous avez souscrit à un TCS Sociétariat pour les familles.

Théâtre de Carouge

Les membres du TCS bénéficient d’un tarif préférentiel sur les représentations avec le code PROMO : TCS22-23$

Prix des places : PT 37 fr. au lieu de 42 fr. AVS 28 fr. au lieu de 33 fr. Jeunes (< 25 ans) 15 fr.

Plus d’infos sur : tcsge.ch/avantages ou au 022 735 46 53

Le saviez-vous ? Les cases jaunes de livraison : fin de la tolérance

Nous trouver Services clients

Section genevoise du TCS

Quai Gustave-Ador 2 1207 Genève

Téléphone 022 735 46 53 info@tcsge.ch Lu–ve 8h–12h/12h30–16h30

Chemin de Blandonnet 4 1214 Vernier info@tcsge.ch Lu–ve 8h–12h/13h–17h

Centre technique TCS Route de Meyrin 212 1217 Meyrin Téléphone 022 782 77 95 ct.meyrin@tcsge.ch Lu–ve 8h–12h/13h–17h

Services d’urgence

Annoncer une panne en ligne (6h–23h) 0800 140 140 (7 x 24h)

Centrale d’intervention ETI Demandes urgentes d’assistance à l’étranger Téléphone +41 58 827 22 20

Le TCS, toujours à mes côtés

Au TCS Genève, la rentrée rime avec nouveautés, et vous en découvrirez de nombreuses dans ce numéro, à commen cer par les escapades (Chancy, Nyon, etc.), les représentations du Théâtre de Carouge et la visite de ses coulisses, ou encore la découverte de lieux insolites de la scène rock locale, pour n’en citer que quelques-unes.

Car même si, cet automne, les sujets d’inquiétude ne manquent pas, il importe de rester positif, de déceler les moments de bonheur au quotidien et d’entretenir la bienveillance.

Pour le reste, vous pouvez compter sur le TCS, dont la mission est plus que jamais d’être aux côtés de ses membres. Et cela en toutes circonstances dans ses domai nes d’assistance, notamment lors des déplacements en Suisse et à l’étranger.

L’autre grand sujet de la rentrée, c’est bien sûr la mobilité électrique, tendance qui doit être saluée et encouragée au vu des enjeux climatiques, avec toutefois quelques bémols. Ceux-ci ont trait à la sécurité.

Fidèle à sa mission de prévention, votre club se doit de tirer la sonnette d’alarme. Les accidents de e-bikes et trottinettes avec dommages corporels sont malheu reusement nombreux à Genève. Les bons comportements, la prudence et le respect d’autrui doivent prévaloir sur toute autre considération.

Après le Tour du canton qui a eu lieu fin août, le TCS vous donne rendez-vous au salon du vélo et de la mobilité active du 11 au 13 novembre à Palexpo. L’occasion de tester différents véhicules et ses propres capacités sur un parcours. Une nouvelle prestation doit également être signalée dans les centres techniques du TCS. Il s’agit des tests et contrôles des batteries, qui permettent de connaître leur capacité et estimer ainsi la valeur d’un vélo électrique.

Bonne reprise à toutes et tous et à bientôt dans le cadre de nos événements et prestations !

François Membrez, président du TCS Genève

Nous suivre facebook.com/TCS.Geneve instagram.com/tcsgeneve tcsge.ch tcsge.ch/mobilites

TCS SECTION GENÈVE

touring Impressum Journal de la section genevoise du Touring Club Suisse

Parution : trois fois par an (mars, juin, octobre) Éditeur : TCS Genève, quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève Éditeur responsable : François Membrez, président

Secrétariat de rédaction : Anaïs Pitteloud

Art Director : Alban Seeger

Layout : Sara Bönzli

Journaliste : Adelita Genoud

Illustrateur pages 13 : Loris Grillet

Photographe pages 1, 12, Tour du canton : Gil Butty POUR LES YEUX

Radar anti-bruit, la prévention paie

Installé du 16 mai au 11 juillet 2022 sur le chemin de Pinchat à Carouge, le radar antibruit préventif a produit des effets inespérés. Cette action voulue par les autorités ca rougeoises et menée en collaboration avec le TCS Genève démontrerait-elle que la prévention porte ses fruits ? Guillaume Sauvin, ingénieur mobilité de la section, dresse un premier bilan prometteur. Et que disent les riverains ?

« J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un radar mesurant la vitesse des véhicules motorisés. Et puis, je me suis rendu compte que l’appareil mesurait le bruit », explique Laure, une quadragénaire qui réside dans la cité sarde. La jeune femme affirme que cette installation semble avoir rendu certains conducteurs plus respectueux de l’environnement sonore. Mère de deux enfants, Lucie explique à son tour que même si le radar ne flashe pas les contrevenants, il invite à la prise de conscience des conducteurs. « Depuis quelques semaines, le bruit du trafic me paraît bien plus acceptable, ce qui influe sur le bien-être de mes bambins », dit-elle.

Dotée d’un panneau rectangulaire qui affiche le mot « merci » en vert ou le mot « bruit ! » en rouge selon le niveau de décibels, la structure n’a en effet qu’un rôle préventif mais efficace. La preuve en chiffres ? « Nos relevés démontrent que les pics sonores liés au trafic ont fléchi de 16%. Dans le même temps, heureux effet collatéral, ce sont 45% d’excès de vitesse en moins qui ont été enregistrés », indique Guillaume Sauvin. L’appareil en question enregistre et classe par catégo rie les différents modes de déplacement (auto, deux-roues motorisé, camion). Et dans le détail, grâce à la mesure des écarts sonores fixés en fonction de la configuration du lieu, l’expert du TCS a pu noter que 70% des excès de bruit émanaient des motos. Or, ces dernières ne représentent que 13% de la circula tion totale sur cet axe. Quant aux autres sources sonores, on constate que les bus sont également bien représentés avec 6% des dépassements du seuil fixé à 83 dB pour 2% du trafic empruntant régulière ment cette voirie. Un fait indépendant de la volonté des chauffeurs routiers. « Les véhicules lourds ont besoin de suffisam ment de traction pour négocier la montée du chemin de Pinchat. C’est ce

qui explique cette hausse de décibels », précise encore l’ingénieur mobilité.

Le bilan tiré par le TCS Genève est encore plus prometteur car une fois le radar remisé – il ne subsistait que le boîtier pour les relevés de données –, les usagers de la route n’ont pas fait vrombir leur moteur intempestivement. Une nouvelle qui réjouit Anne Hiltpold, Conseillère administrative de la Ville de Carouge : « C’est avec une grande satisfaction que je constate que ce radar

anti-bruit, en tant que mesure de prévention, a atteint le but visé, com mente-t-elle. Ces nuisances sont une réelle préoccupation de nos citoyens et je me réjouis que cette action ait pu être menée avec le TCS. »

Au final, le constat est que seul 0,2% des usagers est à l’origine des excès sonores associés au trafic routier, soit une infime proportion.

Nouvelle identité pour l’ex-GTE

Fondé il y a 30 ans, le Groupement Transport et Économie (GTE) dont le TCS Genève est membre fait peau neuve. Genève mobilité renouvelle sa foi en sa mission de promouvoir des conditions-cadres de la mobilité et des transports favorables à l’activité économique et aux entreprises genevoises, à l’échelle cantonale et régionale.

Né en 1992, le GTE rassemble les principales associations et fédérations économiques du canton, ainsi que des associations d’usagers, dont le TCS Genève. Il s’est par exemple impliqué dans le projet de la traversée du lac qui fut plébiscité par la population du canton en 2016 (63% de oui).

30 ans plus tard, le groupement fait sa mue. Un changement d’identité qui est le fruit d’une réflexion initiée par ses douze membres en août 2021 pour mieux répondre aux évolutions technologiques, économiques, politiques et sociétales. Rebaptisé Genève mobilité, le groupe ment souligne ainsi son approche résolument multimodale, qui se concentre sur trois objectifs : « Le premier est l’accessibilité du transport professionnel au centre-ville, qui est fondamentale pour nos entreprises, résume le président Hugues Hiltpold, dans le CCIG Info du mois d’août. Le second est l’accessibilité des commerces afin de permettre aux personnes souhaitant faire des achats en ville de le faire. Enfin, le troisième, qui est pour nous cardinal, est l’anticipation et l’adaptation à la mobilité de demain. Cette mobilité de demain va revêtir plusieurs formes par le développement des véhicules automatisés, de l’électro mobilité et de la micromobilité. Ces

développements nécessitent des aménagements urbains adaptés et une politique concertée. » Force est de constater que la politique de mobilité menée par les autorités publiques, en particulier en ville de Genève, ne tient pas assez compte des nouvelles formes de mobilité. Les récentes déclarations et actions visant à supprimer sans compensation des places de stationnement pour les remplacer par des arbres ou des aménagements dédiés à la mobilité douce trahissent une approche dogmatique « pro-climat » dépourvue d’une totale vision sur les besoins futurs de la mobilité de partage, de l’électromobilité et de l’intermodalité, qui participeront d’un meilleur bilan environnemental de la mobilité. Genève mobilité est intiment convaincu de la nécessité de la concertation. Un fondement nécessaire qui a été souvent mis à mal depuis deux ans, notamment avec la mise en place ultra accélérée des aménagements covid. « Le groupement a toujours été ouvert à un dialogue constructif, souligne Hugues Hiltpold.

Or, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas d’écoute de la part du chef du département des infrastructures, ce qui est d’autant plus dommage pour les secteurs où des aménagements alterna tifs auraient pu être envisagés. Il s’en est

suivi des recours, celui concernant l’axe du pont de la Coulouvrenière étant encore aujourd’hui en traitement. Deux ans après, on se demande si une meilleure concertation, réunissant la gauche et la droite avec le patronage de l’État, n’aurait pas permis d’obtenir un aménagement qui soit plus équilibré. »

En parallèle, le groupement a fait preuve de proactivité en soumettant une étude indépendante pour améliorer le réseau cyclable genevois. Ses représentants participent aussi régulièrement au Conseil des déplacements, à des commissions techniques, ainsi qu’à des auditions dans le cadre des travaux de commissions du Conseil Municipal de la Ville de Genève ou du Grand-Conseil.

Vous avez des questions ?

Contactez Stéphanie Ruegsegger Secrétaire patronale de Genève mobilité Genève mobilité

Rue de Saint-Jean 98, 1201 Genève gte@gte.ch, 058 715 32 48

De gauche à droite : Yves Menoud (NODE), Yves Gerber (TCS Genève), Flore Teysseire (Genève Commerces), Stéphanie Ruegsegger (FER), Erik Simonin (CCIG), Nathalie Hardyn (CCIG), Charles Millo (Genève Commerces), Hugues Hiltpold (Président), Alain Heck (AParGE), Nicolas Rufener (FMB)

E-bikes, e-trottinettes, engins la meilleure façon de rouler

Le futur de la mobilité urbaine se dessine à la vitesse grand V. On retrouve autonomie, liberté et ponctualité, reste encore à bien cohabiter.

Où circuler au guidon de son e-bike lent ou rapide, son e-trottinette ou son gyropode ? Quelles règles inhérentes à la Loi sur la circulation routière cette nouvelle mobilité impose-t-elle aux utilisateurs ? Le point avec Christophe Nydegger, responsable de la sécurité routière au Touring Club Suisse.

Dans quelles catégories entrent les véhicules électriques qui occupent aujourd’hui l’espace public ?

Christophe Nydegger : Concernant les vélos à assistance électrique ou e-bikes, il faut distinguer les lents et les rapides. Les premiers ont une assistance au pédalage jusqu’à une vitesse limite légale de 25 km/h, les seconds jusqu’à 45 km/h. Ces derniers devront être homologués et immatriculés. Pour les e-trottinettes, la vitesse légale maximale de propulsion autorisée en Suisse est de 20 km/h maximum.

Au-delà de ces engins autorisés, il existe des spécimens illégaux qui peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 120 km/h. S’il est possible de faire l’acquisi

tion de tels engins via Internet, ils sont toutefois interdits sur la voirie suisse ainsi que dans plusieurs pays d’Europe.

Quelles sont les conditions préalables pour circuler au guidon de ces nou veaux véhicules ?

Pour les conducteurs âgés de 14 à 16 ans, un permis M (axé principalement sur l’apprentissage des règles de circulation) est nécessaire à la fois pour les vélos électriques lents et les rapides ainsi que les e-trottinettes. Dès 16 ans, le permis M n’est requis que pour l’utilisation d’un e-bike rapide (45 km/h).

Vélos et trottinettes électriques sont-ils autorisés à emprunter le trottoir ?

Nullement, c’est bel et bien interdit. Ces types de véhicules, au même titre que les vélos traditionnels, les vélos cargos (avec ou sans assistance électrique), les gyropodes et tous les autres engins à propulsion électrique homologués doivent se déplacer dans les aires de circulation destinées à leur catégorie de véhicule, soit les bandes et les pistes cyclables lorsqu’elles sont disponibles ou les voies de circulation de la route. Seuls les trottinettes sans assistance électrique et les vélos d’enfants jusqu’à 12 ans peuvent utiliser le trottoir, avec toute l’attention nécessaire afin de ne pas mettre en danger les piétons. Il faut préciser que les voies portant le panneau « Interdiction aux cyclomoteurs » sont

tendance électriques :

accessibles aux vélos électriques lents et aux e-trottinettes. EIles sont en revanche proscrites pour les e-bikes rapides (45 km/h).

Le principe qui permet à certains deuxroues de tourner à droite au feu rouge sur les axes indiqués par un panneau s’applique-t-il à ces véhicules ?

Ce principe est aussi valable pour les cyclomoteurs, de facto, il l’est également pour les e-trottinettes, e-bikes lents et e-bikes rapides.

Comment se règle la cohabitation entre ces différents véhicules ?

Sur les pistes et bandes cyclables, les véhicules électriques ont le droit de

Le saviez-vous ?

Ai-je le droit de rouler à deux sur une trottinette électrique ?

Seulement si la trottinette est homo loguée par le constructeur pour transpor ter 2 personnes au niveau du poids maximal qu’elle peut supporter. De plus, elle doit être munie de deux guidons.

dépasser les vélos plus lents. Avant d’effectuer ce dépassement par la gauche, il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin de ne mettre personne en danger, en particulier si la piste est bidirectionnelle, afin d’éviter une collision frontale avec un cycliste venant en sens inverse.

Au niveau de l’équipement, que faut-il savoir ?

Le casque est obligatoire pour l’usage des e-bikes rapides. Pour les autres types de véhicules électriques, il est fortement conseillé. Il faut aussi relever que depuis le 1er avril dernier, un éclairage fixe, blanc à l’avant et rouge à l’arrière, non clignotant, est imposé par la loi. Et ceci

s’applique aux e-bikes rapides ou lents ainsi qu’aux trottinettes électriques.

Où peut-on circuler avec un hoverboard (plateforme mobile), un monowheel (roue électrique) ou un skateboard électrique ?

Ces trois types de véhicules ne sont pas autorisés sur le domaine public, car ils ne comportent pas de guidon ni de système de freinage indépendants l’un de l’autre. Ils ne peuvent dès lors qu’être utilisés sur le domaine privé.

Mon enfant peut-il aller à l’école en trottinette électrique ? Avant 14 ans, il n’est pas autorisé à rouler sur la voie publique. Entre 14 et 16 ans, le permis M est obligatoire.

Prescriptions en vigueur Trottinette électrique Gyropode

Puissance du moteur 500 W max 2000 W max

Vitesse max de construction 20 km/h 20 km/h

Éclairage

Fixe, au minimum un feu blanc non clignotant à l’avant et un feu rouge non clignotant à l’arrière

Catadioptre dirigé vers l’arrière Obligatoire

Freins 1 frein avant + 1 frein arrière

Casque selon norme EN 1078 Non obligatoire, le TCS recommande

Immatriculation Non obligatoire

Sonnette

Permis

Obligatoire

Âge min. 14 ans

Permis M entre 14 et 16 ans

Pas de permis à partir de 16 ans

Fixe, au minimum un feu blanc non clignotant à l’avant et un feu rouge non clignotant à l’arrière

Obligatoire

Frein de service + frein de stationnement (peut être remplacé par une béquille)

Non obligatoire, le TCS recommande

Obligatoire

Obligatoire

Âge min. 14 ans

Permis M entre 14 et 16 ans Pas de permis à partir de 16 ans

Piste (obligatoire si existante) Non

Route Oui Oui Non

Trottoir Non Non Non

Voie privée (ex : garage, cour intérieure d’immeuble) Oui Oui Oui

Vélos électriques, restez vigilants

Avec la multiplication des vélos électriques sur les routes helvétiques, le nombre d’accidents a véritablement flambé l’an dernier. En cause ? L’inattention principalement. Le point en Suisse et à Genève.

Brahier, chargé de communication et porte-parole de la police genevoise : « En 2021, 71 cyclistes ont été principale ment à l’origine des 143 accidents survenus sur la chaussée genevoise. » Et c’est l’inattention qui constitue en majorité la raison des accidents mettant en cause des e-bikes. Du côté des profils, la tranche d’âge la plus affectée se situe entre 25 et 44 ans.

Une reconnaissance du terrain Alexandre Brahier note par ailleurs que : « Certaines personnes achètent des e-bikes sans avoir au préalable circulé en ville avec un vélo traditionnel. Il pourrait être judicieux qu’elles fassent un apprentissage avant de se lancer au milieu des autres usagers, de plus en plus nombreux à opter pour une mobilité douce. »

Engagement pro-environnemental, pandémie, volonté d’échapper aux congestions paralysant le trafic, le nombre de cyclistes a pris l’ascenseur ces dernières années. Selon Velosuisse, l’association des fournisseurs de bicyclettes, 187 302 vélos électriques ont été vendus en 2021, soit une hausse de 9,4% par rapport à 2020. La popularité croissante de la petite reine à assistance électrique a toutefois son triste corollaire. Ce sont en effet 17 personnes qui ont perdu la vie et 531 qui ont été grièvement blessées des suites d’une collision ou d’une perte de maîtrise sur l’ensemble du territoire suisse. Pour le Bureau de prévention des accidents (BPA), il s’agit là d’un dramatique record. L’organisme de prévention

Bon plan

Rendez-vous au stage de pilotage e-bike du 8 octobre qui permet de se familiariser avec la conduite à vélo électrique. Au programme : points sur les règles de circulation routière spécifiques aux e-bikes, approche du fonctionnement d’un e-bike, apprentissage de la gestion

observe que ce sont les utilisateurs de vélos électriques – dont la vitesse plafonne à 25 km/h – qui paient le plus lourd tribut à la route avec une augmen tation d’environ 43% par rapport aux trois années précédentes. Les e-bikes qui atteignent 45 km/h ont connu une augmentation des accidents moindre, de l’ordre de 7%.

71 e-bikers responsables d’un accident

Genève n’échappe pas à la tendance nationale. Le nombre d’accidents impliquant des vélos électriques n’a cessé d’augmenter depuis 2017. Selon les statistiques suivantes : 29 en 2017, 50 en 2018, 70 en 2020 et 143 en 2021. À qui la faute ? Comme le relève Alexandre

Sur le plan de la prévention, le porteparole de la police rappelle quelques principes essentiels. Avant d’enfourcher son vélo électrique, il faut être apte à le piloter. Une évidence, certes, mais qui n’est pas toujours observée au pied de la lettre. « L’abus d’alcool n’est pas la seule contre-indication. La prise de stupéfiants, de médicaments et la fatigue ne sont pas compatibles avec la e-conduite. » Par ailleurs, les cyclistes sont tenus de veiller à ce que leur véhicule et leur équipement personnel soient adaptés. Enfin, le respect des règles de la Loi sur la circulation routière (LCR), qui sonne comme une seconde flagrance, ne doit pas être éludé afin de permettre une bonne cohabitation avec les autres usagers du domaine public. Dernière recommandation : ne pas chercher à rattraper le temps perdu dans la circulation en faisant fi du code de la route.

de sa puissance, sa maniabilité, exercices d’équilibre, avant de mettre en pratique les connaissances acquises lors d’un tour accompagné dans le trafic urbain. Plus d’informations sur tcsge.ch/cours ou au 022 735 46 53

Après un accident d’e-bike, tout est sens dessus dessous. Campagne de prévention BPA. Ruf Lanz 5.587.02 – 02.2021 ; © BPA

Stages et formations

INITIATION

À LA CONDUITE

Pour les 16 à 17 ans

Acquérir les premiers réflexes de conduite avec un moniteur.

Prochaine date

• 2 novembre, 13h–17h

Dates en 2023

• 15 mars, 13h–17h

• 3 mai, 16h–20h

• 7 juin, 16h–20h

• 20 septembre, 16h–20h

• 8 novembre, 13h–17h

Tarif Membres : 25 fr.

Non-membres : 50 fr.

PREMIERS SECOURS

Une étape obligatoire pour l’obtention du permis.

Horaires le vendredi de 18h à 22h, le samedi de 8h à 15h

Prochaines dates

• 21–22 octobre

• 11-12 novembre

• 2–3 décembre

Dates en 2023

• 10–11 février

• 10–11 mars

• 28–29 avril

• 12–13 mai

• 16–17 juin

• 25–26 août

• 15–16 septembre

• 13–14 octobre

• 10–11 novembre

• 8-9 décembre

Tarif unique : 120 fr.

COURS JUNIORS AUTO

Pour les 15 à 20 ans.

Passer l’examen théorique durant les vacances scolaires et s’initier aux fondamen taux de la conduite sur piste fermée.

Dates en 2023

Toute la journée de 8h à 18h environ.

Du 11 au 15 avril Examen théorique le 26 avril

Du 14 au 18 août Examen théorique le 23 août

Tarif unique 580 fr. (repas compris) 70 fr. examen

COURS JUNIORS MOTO

Pour les 15 à 20 ans

Passer l’examen théorique durant les vacances scolaires et s’initier aux fondamen taux de la conduite sur piste fermée.

Date en 2023 Toute la journée de 8h à 18h environ

Du 3 au 7 juillet. Examen théorique le 12 juillet

Tarif unique 580 fr. (repas compris) 70 fr. examen

STAGE AUTO-ÉCOLE

Pour les 17 à 26 ans

Un stage de 7 jours pour passer l’examen théorique, le cours de sensibilisation et conduire les premiers kilomètres sur route accompagné-e de moniteurs.

Prochaine date

• Du 22 au 28 octobre

Date en 2023

• Du 21 au 27 octobre

Tarif unique 1500 fr. (repas compris) 70 fr. examen

Intéressé-e ?

Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève 022 735 46 53 lu–ve 8h–12h, 12h30–16h30

info@tcsge.ch www.tcsge.ch/cours

CONDUITE ACCOMPAGNÉE SENIORS

LES SYSTÈMES D’ASSISTANCE LA CONDUITE

RÈGLES DE CIRCULATION ROUTIÈRE : RAPPELS ET NOUVEAUTÉS

Pour un bilan objectif et neutre du style de conduite. Conduite sur route accompagnée d’un moniteur. Durée 2h.

Stages sur rendez-vous auprès de Jean-Pierre Knoblauch, 079 213 48 17, securite@tcsge.ch

Tarif

Membres : 120 fr. Non-membres : 190 fr.

Pour connaître les assistants électro niques qui équipent le véhicule et savoir comment les utiliser. Durée 2h.

Stages sur rendez-vous auprès de Jean-Pierre Knoblauch, 079 213 48 17, securite@tcsge.ch

Tarif Membres : 120 fr. Non-membres : 190 fr.

Pour les conducteurs de tout âge qui veulent maintenir à jour leurs connais sances en matière de règles de la circulation routière.

Prochaines dates

• 18 octobre 14h–16h • 22 novembre 14h–16h

Dates en 2023 25 avril, 14h–16h, 27 juin, 18h–20h 26 septembre, 18h–20h, 14 novembre, 14h–16h

Tarif Membres : 10 fr. / Non-membres : 15 fr.

COURS SENIORS : THÉORIE ET PRATIQUE DE LA CONDUITE

PRATIQUE DU VÉLO ÉLECTRIQUE

COURS DE CONDUITE EN CAMPING-CAR

Présentations sur l’importance de la vision et de l’ouïe (Berdoz, vision et audition), le permis et le droit de conduire (OCV), la circulation d’au jourd’hui (police routière).

Exercices pratiques : les manœuvres (trucs et astuces), freinage d’urgence (temps de réaction et distance d’arrêt). Théorie : les nouvelles technologies au service du conducteur.

Horaire : 13h–17h

Prochaines dates

• 3 octobre

• 14 novembre

Dates en 2023 13 mars, 8 mai, 19 juin, 11 septembre, 2 octobre, 13 novembre

Tarif unique 50 fr.

Dès 16 ans révolus

Ce cours vous donnera toutes les clés pour connaître les finesses de la conduite à vélo électrique (e-bike). Vous saurez comment gérer efficacement sa puis sance et éviter les pièges de la vitesse.

Horaire : 8h–12h30

Prochaine date

• 8 octobre

Dates en 2023 25 mars, 22 avril, 13 mai, 10 juin, 1er juillet, 9 septembre, 7 octobre

Tarif Membres : 55 fr. Non-membres : 120 fr.

Préparez-vous à la conduite de campingcar, camper-van et caravane avec le TCS. Des instructeurs professionnels vous transmettront tous les conseils pour conduire votre véhicule en toute sécurité et sérénité.

Prochaines dates pas encore définies. Si vous souhaitez être informé-e, dites-le nous à info@tcsge.ch

Tarif Membres : 190 fr.

Non-membres : 230 fr.

Informations aux entreprises et aux APE

Nous proposons des ateliers de sécurité routière et des sorties à vélo aux associations des parents d’élèves (APE) qui le souhaitent. Les entreprises peuvent également nous contacter pour l’organisation de cours de perfectionnement à vélo électrique à l’intention des collaborateurs.

Intéressé-e Gustave-Ador 2, 1207 Genève 022 735 46 53 lu–ve 8h–12h, 12h30–16h30

Deux étonnantes invitations au voyage

Jean-Louis Johannides est adepte d’une vie plus lente, plus créative et plus ancrée dans son environnement. Loris Grillet aime les trains qu’il observait enfant depuis la gare de Genthod-Bellevue. Leur passion commune ? Créer des cartes sur papier si poétiques qu’elles suscitent instantanément des envies d’évasion. Suivez les guides.

des arbres et des petits trains iconiques. S’il n’a pas testé tous les itinéraires, il a tout de même un Top 2 des parcours sur rail les plus enchanteurs. Le premier relie les rives du lac des Quatre-Cantons au Tessin. Loris Grillet a effectué le voyage à bord du Gotthard Panorama Express, qui permet d’observer les spirales effectuées par le train touristique à travers les montagnes et tunnels. Le second s’étire entre Lausanne et Palézi eux. Car il suffit de regarder le paysage enchanteur entre le ciel, le lac et les vignes prometteuses pour être « trans porté ».

Jean-Louis Johannides adore à tous égards emprunter les chemins de traverse. Le comédien et metteur en scène, inconditionnel de la marche, a voulu relier deux passions, les arts et la découverte ou redécouverte de tracés genevois. De Traverse, né lors du premier confinement consécutif à la crise sanitaire, est un projet de cartographies original. Les parcours pédestres qu’il a lui-même définis ont été ensuite passés aux prismes de photographes et d’illus trateurs. C’est ainsi que trois cartes, dessinent un parcours à Peney, Drize et Bâtie. Foin de GPS, les précieux schémas magnifiés par les photographes David Wagnières, Christian Lutz et Élisa Larvego, ainsi que les illustrateurs Nicolas Robel, Miriam Kerchenbaum et Oscar Baillif permettent aux promeneurs distraits de retrouver leur chemin. Ces attrayants atlas, que le comédien a imaginés selon une certaine dramatur gie, peuvent accompagner les enseignants dans leurs différentes leçons de choses ou de mots. « Pour le français, on peut travailler sur le descriptif : qu’est-ce que décrire un lieu ou comment le raconter ? Pour les arts visuels, ce

pourrait être une invitation à explorer le travail d’échelle en dessin ; pour la géographie, c’est évidemment un outil ludique qui aide à appréhender la cartographie et ses usages », détaille-t-il. Et pour les marcheurs que nous som mes ? C’est une petite plongée dans le temps d’avant, celui des rythmes plus apaisés si propices à la rêverie.

On entend siffler le train Loris Grillet conjugue lui aussi deux amours : la conception de cartes géographiques illustrées et les trains. Sa première passion est devenue sa profession. Et la seconde, celle qui remonte aux années tendres, quand il allait chez ses grands-parents à GenthodBellevue, est venue s’entremêler à la première. C’est ainsi qu’il a conçu Swiss Trains Map, une carte avec des dessins au goût de l’enfance parcourue par des itinéraires ferroviaires. « Mon grand-père était cheminot. J’ai passé tellement de temps à regarder les trains qui filaient devant ma fenêtre ou à jouer avec des petits modèles en bois », confiait-il sur les ondes de Radio Lac. Alors sur sa Swiss Trains Map, il y a des montagnes,

Plus d’infos sur De traverse : www.detraverse.ch (les cartes sont aussi disponibles en librairie)

Plus d’infos sur Swiss Trains map : www.swisstrainsmap.ch

Les écouter dans Carrefours :

Chancy, entre campagne et histoire

Chancy-Avusy, Far West du canton de Genève ? À vous de le dire en découvrant cet écrin de verdure chargé d’une incroyable histoire.

À vos marques, prêts, partez ! Ici, le Rhône qui parcourt la campagne s’est très vite imposé comme frontière naturelle. C’était là la limite de l’Empire romain avant que Jules César le bien nommé ne parte à la conquête des Gaules. Les promeneurs peuvent aujourd’hui apercevoir les vestiges de cette épopée, des ruines que la végéta tion a fini par recouvrir, tandis que dans les bois de Chancy subsiste encore le vaste réseau de chemins qu’emprun taient de si lointains ancêtres. Ces sentiers, parfois balisés par des arbres à l’imposante stature, remplissaient plusieurs fonctions. Ils étaient un lieu de passage pour les agriculteurs, pour les habitants qui se rendaient aux moulins, aux tuileries, ou permettaient le transport du bois de construction et de chauffage. La route de Chancy, déjà dessinée sous l’Empire romain, a connu un succès d’affluence à la fin du 19e siècle. Pour parer cet intense trafic, un tramway desservait la commune de 1890 à 1938.

Cette balade bucolique mène immanqua blement sur le pont de Chancy. À l’origine, et parce que le Rhône était assez peu profond, les riverains le traversaient en franchissant les nom breux îlots. Un premier pont fut érigé

en 1424. Il s’agissait d’un petit pont de bois remplacé par une structure en maçonnerie puis par une installation métallique en forme de parabole réalisée au début du 20e siècle. Si on longe le Rhône sur quelques centaines de mètres, on s’aperçoit que le chemin prend ses distances avec le fleuve pour suivre le ruisseau Longet.

En amont du pont, l’histoire dit qu’une villa romaine avait été construite avant de céder sa place à une forteresse dont on peut encore apercevoir les traces. Mais où est passée la frontière ? Dans le village français de Pougny, la démarca tion s’enfonce dans la forêt et ce sont des

bornes en pierre qui marquent la ligne séparant les deux pays. Chaque pierre porte les écus ou la première lettre des pays ou encore l’année où elle a été posée. L’une des bornes rappelle que Genève, écartelé entre le PiémontSardaigne et la France, a été rattaché à la Suisse en 1815. La petite stèle est gravée des écus de Genève et du royaume du Piémont-Sardaigne, un aigle prêt à l’envol. Quelle que soit la saison, la balade chancéenne promet de belles surprises historiques en même temps qu’une belle gorgée de nature.

Renseignements puisés dans Le Campagnon, engagé pour la promo tion du tourisme rural, de la mobilité douce et des collaborations entre acteurs de proximité. Les cartes présentant divers itinéraires du canton ont été réalisées et financées grâce au soutien de Genève Rando, de l’Office de promotion des produits agricoles de Genève (OPAGE), de la Fondation Genève Tourisme & Congrès, de l’État de Genève (Office du patrimoine et des sites, Office cantonal de l’agriculture et de la nature) et de la Ville de Genève.

Des fans de rock aux petits oignons

Sortir boire un verre, manger un petit truc et écouter du rock en live lorsque l’on a plus de 40 ans ? C’est possible, et nul besoin de dépenser des sommes astronomiques pour passer une belle soirée en fin de semaine. Petite présentation de quatre lieux bien sympas ouverts toute l’année.

Dans la campagne

Situé sur les bas de Perly, le Food Truck du Relais Thaï propose à la fois des spécialités siamoises, des plats plus locaux mais également, principalement le jeudi soir, un concert d’un groupe régional sur une scène bien adaptée pouvant aisément accueillir un combo d’une dizaine de musiciens. Écrire que le lieu est chaleureux, même en hiver, relève de l’euphémisme. Cela est dû à sa taille et à l’enthousiasme de son patron, le bien nommé « Juju », qui est à la fois un amoureux de la Thaïlande et un grand fan de rock.

Au cœur de la ville

Le BAG est devenu depuis bientôt quinze ans la Mecque du blues de la région. Installé au sous-sol du Brasseur des Grottes, rue de la Servette, le « Blues Association de Genève » présente chaque jeudi soir soit une jam-session, soit un concert d’artistes régionaux ou interna tionaux. Le BAG ne programme pas uniquement des musiciens de blues, mais également des groupes de rock’n’roll ou de country. Les conditions d’écoute sont

idéales et il est possible également de se restaurer.

Dans la cité sarde Installée en face du bureau des autos, la Guinguette au bord de l’Arve est, en quelque sorte, « the place to be » pour celles et ceux qui adorent particu lièrement danser le rock’n’roll. Tous les vendredis et samedis, sur la petite scène se produisent des musiciens devant une piste de danse aux dimensions plus que raisonnables, qui permet aux amateurs de bien s’éclater devant l’orchestre. Sa patronne, la dynamique Marie-Rose, n’est d’ailleurs pas en reste pour se lancer la première, se dégourdir les gambettes.

Proche de la frontière Grand fan d’AC/DC, Deep Purple et autres Rolling Stones, l’ancien conseiller d’État Luc Barthassat a transformé son hangar de Landecy, à deux minutes de la douane de la Croix-de-Rozon, en centre culturel. Quasiment chaque week-end, dimanche compris, s’y organisent ainsi petite restauration canadienne (chaque visiteur amène ses grillades, des grills

sont à disposition) ainsi que concerts et animations diverses et variées. Vu la double passion dévorante de l’élu pour le rock et la moto, la plupart des spectacles programmés sont évidemment très en phase avec les goûts du boss.

Pour les détails de la programmation de chacun des endroits présentés ci-dessus, se référer aux pages Facebook des endroits concernés. En outre, tous ces lieux ont en commun de programmer en grande majorité des artistes locaux et des entrées gratuites, à l’exception du BAG qui demande une entrée symbolique.

Blues Association de Genève

Rue de la Servette 6, 1201 Genève

La Guinguette au bord de l’Arve de Veyrier 57, 1227 Carouge

Food Truck du Relais Thaï des Mattines

Le Hangar de Luc des Côtes de Landecy

À vélo sur les routes suisses avec Valérie Pellissier

Valérie Pellissier est l’am bassadrice du Tour du can ton de Genève orchestré par le TCS Genève. L’ancienne championne cycliste valai sanne, qui a fait de la com pétition durant vingt ans, connaît de nombreux cir cuits suisses. Rencontre avec une sportive de haut niveau, aussi modeste qu’endurante.

Quel regard portez-vous sur le sport cycliste et le cyclisme en tant de mode de déplacement ?

Valérie Pellissier : C’est un sport et un loisir en pleine évolution, chez les hommes, mais surtout chez les femmes depuis quelques années. Après 20 ans de compétition de VTT et vélo de route, je constate, avec grand plaisir, qu’elles sont toujours plus nombreuses. Cette année, la relance et la médiatisation du Tour de

France Femmes a aussi été un formidable coup d’accélérateur.

J’ai récemment fait le pas. Depuis quelques mois, je laisse ma voiture au garage durant la semaine et je pars travailler à bicyclette, un trajet quotidien de 14 km aller-retour. Depuis que j’ai changé mes habitudes, je suis beaucoup plus attentive au nombre d’adeptes que je croise sur mon chemin et ceux-ci sont en constante augmentation. Je pense

que la crise sanitaire, l’évolution du prix de l’essence et la sensibilité au change ment climatique ont fait progresser les consciences.

Les femmes cyclistes, à part quelques grands noms qui ont marqué la discipline, restent rares. Pourquoi le sexe prétendument faible est-il si peu visible dans le cyclisme de compéti tion ?

Le Tour du canton en images

Le TCS Genève a accueilli 850 participants pour la 10e édition du Tour du canton de Genève à vélo, une belle réussite après deux ans d’absence.

Les 850 cyclistes ont choisi l’un des trois parcours : Or 140 km, Argent 93 km et Cantonade 40 km.

Les femmes, dans de nombreux sports, ont été interdites de pratique « par les hommes » durant de très longues années. L’unique ouverture du Tour de France aux femmes en 1955 a malheu reusement eu lieu seulement cette année-là ! En Suisse, les vélos et les tenues adaptés à la morphologie féminine ont vu le jour après les années 2000. En 2022, dans le sport comme dans beaucoup d’autres domaines, la femme se développe et s’émancipe, avec, encore, un retard considérable sur la gent masculine. Mais la machine est en marche et l’avenir s’annonce prometteur.

Quels conseils pouvez-vous dispenser aux personnes qui ont décidé de circuler à bicyclette et à celles qui débutent la compétition ?

Il est tout d’abord important de se faire bien conseiller sur l’achat de sa monture. Vélo musculaire, e-bike, vélo pliable, tout dépend de l’usage que l’on souhaite en faire. Avoir une bicyclette bien réglée est essentiel. Faites aussi l’acquisition d’un équipement – casque, chaussures et cuissard – à votre taille. Ensuite, ne brûlez pas les étapes. Commencez par rouler sur un parcours adapté à votre condition physique et/ou technique.

Roulez quelques kilomètres au plat, puis augmentez la durée, la cadence et le dénivelé des sorties. N’hésitez pas à demander des conseils. Vous pourrez, par exemple, vous inscrire dans un club ou faire appel à un ou une coach.

Après l’accident qui a mis un terme à votre carrière, vous vous êtes lancée

dans la promotion du sport cycliste et des découvertes gourmandes. Le nombre d’adeptes a-t-il évolué ces dernières années ?

Oui. Je propose, depuis cet été, des séjours à vélo guidés, en autonomie, à travers les Alpes. Avec ces expériences, je partage mon goût pour les voyages, les grands espaces et la gastronomie. Dans cette vie trépidante qui nous surprend chaque jour, prendre le temps et retrouver des plaisirs simples devient un luxe incontournable. Je constate que les gens l’ont compris et cherchent de plus en plus à se rapprocher de la nature en ralentissant leur rythme de vie. À vélo, tout va plus lentement et on est beau coup plus attentif à notre environnement. Découvrez Valérie Pellissier : www.val-bike.ch

Cet événement cyclotouristique qui s’organise chaque année permet de découvrir le canton de Genève autre ment et de mettre en lumière les produits du terroir. La manifestation se veut festive et accessible à tous les cyclistes, débutants ou aguerris. Cette année, les promoteurs ont innové avec l’installation

d’une place de village dans la commune chênoise, sise à proximité de la gare et permettant ainsi un accès facilité avec le Léman Express. En collaboration avec l’Office de promotion des produits agricoles de Genève (OPAGE), le Tour du canton a souhaité faire découvrir des produits

locaux aux postes de ravitaillement. Des commerçants ont proposé à l’arrivée au Village-marché des mets confectionnés avec des ingrédients locaux.

Le Tour du canton de Genève vous donne rendez-vous l’année prochaine le dimanche 27 août !

Retrouvez toutes les images du Tour du canton sur www.flickr.com/photos/tcsge

Valérie Pellissier, marraine du Tour du canton 2023 au départ du parcours Or, 140 km.

Une journée à Nyon

22 octobre 2022

Découvrez la ville de Nyon, entre histoire et lac. Fondée par Jules César, son patri moine témoigne de plus de 2000 ans d’histoire. C’est la plus grande voisine de Genève en suivant l’Arc lémanique, avec 22 000 habitants. Rendez-vous dès 8h30 samedi 22 octobre à la

gare de Nyon, côté Jura, pour rencontrer nos guides qui nous emmèneront à la découverte de ce riche patrimoine historique, au gré d’une balade dans la cité.

Nous poursuivrons ensuite la matinée avec l’élément lac, joyau de la ville de Nyon, qui

héberge notamment le fameux musée du Léman avec ses aquariums. Ils abritent de nombreuses espèces lacustres que vous pourrez observer, tout en bénéficiant des explications et anecdotes d’un ou une spécialiste qui apportera une foule de détails intéressants. Tout ce qui se passe dans, sur et autour de l’eau vous sera révélé ! Nous profiterons ensuite d’un temps d’échange autour d’une dégustation de vins blancs du cru nyonnais et d’une fondue « moitié-moitié » au Caveau du Château. Nous termine rons la journée par la visite du château et du Musée romain, selon l’envie !

LES TEMPS FORTS

• Visite historique guidée de Nyon

• Visite guidée du Musée du Léman

• Dégustation et fondue « moitié-moitié » au Caveau du Château

• Visite du château

INFOS PRATIQUES

Horaires

• Rendez-vous à 8h30 à la gare de Nyon

• Fin de la sortie vers 17h

Matériel

• Bonnes chaussures de marche pour la promenade, vêtements chauds si nécessaire

• Équipement en cas de pluie

Notre offre

• Membre : 60 fr. / enfant < 15 ans 30 fr.

• Non membre : 100 fr. / enfant < 15 ans 50 fr.

Compris dans le prix

• Dégustation de vins du cru nyonnais

• Fondue, eau et cafés compris

• Organisation et accompagnement TCS

• Guides et entrée dans les musées

Non compris dans le prix

• Billet de train jusqu’à Nyon

• Vins durant le repas à régler sur place

• Autres frais en dehors de ce qui est mentionné

Une soirée au Théâtre de Carouge

de Carouge. L’occasion de voir ou revoir Le Malade imaginaire, magnifiquement incarné par Gilles Privat, et de passer derrière la scène pour découvrir les coulisses de l’institution et rencontrer l’équipe du théâtre et les comédiens.

LES TEMPS FORTS

• Représentation du Malade Imaginaire de Molière

• Découverte des coulisses du Théâtre de Carouge

• Présentation du projet artistique et de la saison 2022–23

• Rencontre avec le metteur en scène et des comédiens

27 novembre 2022

ment, nous vous convions à une soirée spéciale au Théâtre

L’institution carougeoise a trouvé son rythme de croisière et ouvert une saison 2022-2023 « libre et sau vage », comme le renard urbain qui avait élu domicile au théâtre durant la période du chantier. Conformément à la ligne établie par son directeur, Jean Liermier, le répertoire classique y alterne avec des spectacles musicaux, clownesques et poétiques. Succès de la saison 2014, le tyrannique hypocondriaque est à nouveau à l’affiche, sur la grande scène d’une grande maison de briques tout à la fois contemporaine et intimiste.

INFOS PRATIQUES

Horaires

• Rendez-vous à 16h45 à l’entrée du Théâtre de Carouge, rue Ancienne 37 A, 1227 Carouge

• Fin de la sortie vers 21h

Notre offre

• Membre : 40 fr. (enfant 20 fr.)

• Non membre : 60 fr. (enfant 30 fr.)

Inclus

• Spectacle

• Repas léger

• Visite de l’institution

• Organisation et accompagnement TCS

Une année après l’inaugura tion de son nouveau bâti