Inventer le "temps-entre" d'une friche industrielle

MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS-LA VILLETTE

INVENTER LE “TEMPS - ENTRE” D’UNE FRICHE INDUSTRIELLE

T R A N

Q U O C

20121439

B A O

Responsable du groupe PFE: BENDICHT WEBER PFE dirigé par BENDICHT WEBER Soutenue le 10/7/2018

2

SOMMAIRE

1.

SOMMAIRE

3

SUJET

4

PÉRIMÈTRE DE REFLEXION

6

Anvers- ville en renouvellement Parc d’activité du canal Albert - un terriroire en mutation Kronenburg- Quartier de deux unités conflictuelles Les ambitions de la ville

2.

ENJEUX DU “TEMPS-ENTRE”

18

3.

CAHIER DE CHARGE

22

4.

PÉRIMÈTRE D’INTERVENTION

26

5.

INSTRUMENTS DE LA CONCEPTION

28

6.

K.LAB - “UN QUARTIER” DANS LE QUARTIER

34

7.

PROCESSUS DE L’ÉVOLUTION

42

CONCLUSION

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MAQUETTES

54

ANNEXE BIBLIOGRAPHIE

56 114

3

SUJETS Les secteurs d’activité en déclin avant le renouvellement Délaissés, friches, terrains vagues… : toutes ces dénominations aux limites parfois floues, aux définitions statistiques complexes, font écho à des moments d’indécision dans la production urbaine et architecturale, à des périodes de crise économique (désindustrialisation, délocalisations), à des héritages insolubles, des terrains condamnés par la pollution des sols ou de trop longues négociations foncières. Pour d’autres, les friches évoquent des espaces de reconquête écologique et de biodiversité, de liberté et de découverte, de free party et de happenings festifs.

Dans ces espaces se sont longtemps installés des usages sans titre, des squats, préfigurant en partie ce que nous appelons l’urbanisme transitoire, où des occupations culturelles ont notamment pu être développées et parfois, pérennisées.

Dans ce projet, je voudrais aborder le « temps –entre » de la friche industrielle - le moment d’attente des projets urbains ou immobiliers qui tardent à se réaliser. Les travaux sont orientés vers l’étude d’une approche expérimentable à travers une situation concret visant à occuper temporairement les friches industriels en attente de projet, à la fois pour pallier l’absence d’espace dans la ville et constituer un facteur de transition du lieu, de son image, de ses usages, et ainsi de son futur

NDSM (Amsterdam)

Les Grands Voisins (Paris)- Yes We Camp, Plateau Urbain

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5

1

PÉRIMÈTRE DE REFLEXION

XL

L M 6

Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

ANVERS VILLE EN RENOUVELLEMENT Anvers – ville portuaire et industriel La ville d’Anvers, capital des régions Flamandes se trouve au nord de la Belgique et s’est développée le long de l’Escaut. Ce dernier a été déterminant dans son histoire, la ville devenant l’un centres de commerces, d’échanges et de connections les plus importants d’Europe. Le port, en seconde position sur le continent après celui de Rotterdam, est la principale activité économique de cette ville industrielle.

Le développment urbain post -industriel

SITUATION périod post-industriel, le centre ville fait face à la déclin

le centre ville redevient une territoire attractive

...

ACTION

1984

Le premier schéma directeur global de développement

2006

Réalisation du plan structurel

Plan historique de la ville. (C)

ville en densification et extension le renouvellement de la ceinture de XX siècle

2012

des différents situations urbains demandent de nouvelles approches

2016

Labo XX

Labo XX_Work Projet pilote Lage-

...

Schéma stratégique de Bernado Secchi et Paola Vigano

Après des années de rénovation urbaine réussie à l’intérieur de l’autoroute périphérique (par exemple Eilandje, Park Spoor Noord, hôpital militaire, etc.), la tendance des vols urbains semble s’être inversée et le centre-ville est redevenu un lieu de vie attrayant. La forte croissance démographique de ces dernières années s’est surtout manifestée dans le centre historique de la ville et dans la ceinture du XIXe siècle. Cependant, maintenant, la densité et la capacité maximales semblent avoir été atteintes ici. De plus en plus de développeurs soumettent des demandes de permis d’urbanisme pour des unités résidentielles trop petites. Les prix ont augmenté dans presque tous les quartiers et les équipements tels que les écoles et les maisons de retraite sont sous pression. Les nouveaux développements ne font qu’aggraver les insuffisances en termes d’équipements et augmenter le manque de places de parking. Les rues se colmatent progressivement.

Aujourd’hui, la ville se trouve à un point de basculement important.

Anvers souhaite alors étendre la ville et investir la couronne du XXème siècle, au-delà du ring. Elle s’attache donc à trouver des moyens innovants de combiner densification et renouvellement urbain en investissant et en Des projets stratégique de la rénovation urbaine du prolongeant le tissu urbain existant et les réseaux de trans- centre-ville port public

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel Le renouvellement de la ceinture du XXe siècle Le renouvellement de la ceinture du XXe siècle est une suite logique. Il y a beaucoup de potentiel dans ce domaine pour combiner la densification et le renouvellement urbain. La ville souhaite principalement accueillir la future croissance démographique dans la ceinture du XXe siècle et considère que c’est une opportunité pour améliorer les qualités de cette zone. L’idée n’est pas de répéter simplement les efforts faits dans le centre historique de la ville. Ici, le tissu urbain s’est développé d’une manière complètement différente, et d’autres conditions et échelles spatiales s’appliquent. La ville veut examiner comment cette zone peut fournir des formes uniques d’urbanité qui utilisent de façon durable les caractéristiques urbaines - ou leurs semences - qui sont déjà en place.

Avec leur concept de micro-centralité, Maat, Stratégies spatiales Posad, 3E et Shinshekai axé sur l’entrelacement le logement, l’emploi et les commodités dans un réseau de nouveaux centres - (C) LAB XX

La ceinture du XXe siècle se trouve à proximité du centre-ville. Dans la plupart des endroits, les transports publics offrent un accès facile à cette zone, ou le potentiel d’un tel accès est présent. La gamme d’agréments ici est plus grande et plus diversifiée que dans les municipalités voisines par exemple. Si nous pouvons optimiser ces actifs urbains de manière qualitative, alors nous pouvons compenser la croissance future. C’est pourquoi la ville veut unir ses forces ici, avec des habitants, des promoteurs, des entrepreneurs, des financiers et d’autres parties prenantes pour la planification intelligente, la construction, la conversion, la rénovation, le financement et le développement de cette zone. En bref, la ville veut s’engager dans le renouveau urbain dans la ceinture du XXe siècle avec toutes ces parties prenantes.

L’équipe de Buur et Futureproofed a travaillé sur la mobilité et la durabilité, avec une ligne de tram concentrique ou «rocade» pour guider les nouveaux développements. À gauche: les arrêts de tram existants. À droite: nouveaux arrêts de tram proposés - (C) LAB XX

En optant pour sa ceinture du XXe siècle avec le Lab XX, la ville crée aussi potentiellement des avantages et des opportunités à l’échelle de la ville, de la région et même de la Flandre. En facilitant la croissance urbaine de telle sorte qu’elle se manifeste de manière qualitative et abordable dans le cadre des modes actuels de construction, de développement et d’urbanisation, la fragmentation accrue d’autres lieux et municipalités est empêchée. Les espaces ouverts peuvent être préservés à distance de la ville tandis que la pression sur la mobilité de la périphérie urbaine n’augmentera pas. L’ambition d’Anvers d’accueillir autant d’habitants supplémentaires dans les limites de sa ville ne réduit pas le besoin de collaboration avec les communes voisines. Le marché de l’immobilier aura toujours une dimension régionale, ce qui signifie que les choix politiques doivent être faits conjointement avec municipalités voisines. Dans les années à venir, la collaboration avec les communes voisines et avec la Flandre s’avérera cruciale.

Case Polderstad, Hoboken: A number of functionalities are established in the buffer consti-tuted by the business park, which the companies and the nearby residential area can both use - (C) MAAT - LAB XX-Work

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The hybrid building block (C) Plusoffice - LAB XX - Work

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PARC D’ACTIVITÉ DU CANAL ALBERT UN TERRIROIRE EN MUTATION Le parc d’activité du canal Albert est un territoire industriel qui se développe depuis des années 30 pour des transports industriels. Ce territoire aujourd’hui fait face aux infrastructures dépassé, le fonctionnement inefficace des parcelles industrielles, ce qui pousse à la ville adopter un plan réaménagement du canal et les parcs d’activité bordés.

lié à l’eau et une valeur ajoutée pour le tissu urbain environnant. La gestion et l’organisation de ce parc d’affaires doivent à l’avenir être guidées par une vision et une cohérence globales, basées sur une structure organisationnelle solide dans laquelle tous les conseils impliqués et les entreprises elles-mêmes sont représentés. Trois images sont au cœur de la réalisation de ce plan-cadre «Canal Albert: Anvers - Schoten - WiLe réaménagement de la zone autour du canal Aljnegem». bert devrait aboutir à un parc d’affaires plus développé et plus efficace, avec un caractère distinctement

Dans ce territoire, le quartier Kronenburg s’émerge en tant qu’une unité urbaine fragile, ou se croisent les problématiques pour les activités industriel autant que le quartier résidentiel adjacent. Appartenant à l’espace stratégique du canal dynamique et lié à la ceinture verte (projet autour de l’autoroute), se territoire

vu ce jour pleine de chantier de rénovation urbaine, surtout les projets de l’infrastructure pour bien connecter les unités urbaines fragmentées. Dans un environnement en plein mutation, le quartier …. Des question sur sa situation existante et le basculement …

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KRONENBURG QUARTIER DE DEUX UNITÉS CONFLICTUELLES Ce secteur se comporte deux unités indépendants, des clusters résidentiels monotones, défavorisés, et un parc d’activité en déclin avec des infrastructures dépassée, des espaces vacants, immuable depuis des années. Les deux unités se fonctionnent dans des situations difficiles et parfois conflictuelles.

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UN PARC D’ACTIVITÉ DÉPASSÉ Le parc d’activitié de Kronnenburg appartient à secteur industriel Kanaalzone Zuid (Sud du canal Albert). Comme la situation générale de toute la teritoire, ce secteur doit faire face à des infrastructures et des bâtiments dépassés, à une qualité d’image réduite et à une situation de mobilité difficile (viabilité des grappes résidentielles adjacentes, sécurité routière pour les cyclistes, accès aux transports publics).

3 entreprises de production des matériaux de construction 3 entreprises services (dépannage, location des matériels) 70% des activités industrielles est la logistique (stockage)

infrastructures et des bâtiments dépassés

parc d’activité est en déclin, plusieurs friches industrielles et les espaces vacants

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UN QUARTIER RÉSIDENTIEL DÉFAVORISÉ Kronenburg abrite un mélange incohérent de la zone résidentielle et les activités industrielles. Le parc d’acitivité se fonctionne tout à l’écart de la population sans accune relation, ni dans la pratique urbaine, ni dans l’emploi.

Le quartier residentiel lui même est un quartier peu authentique et manque d’une vie en plein air. La recherche exploratoire réalisée par la ville d’Anvers montre que les habitants et les résidents locaux ne se sentent pas très impliqués dans leur quartier et qu’il y a peu de contacts entre voisins. La disparition des fonctions et des installations peut également être une cause importante. Alors que l’espace s’est progressivement construit, la densité de population a également augmenté, et peu de nouveaux et un espace public qualitatif a émergé à sa place. Le manque d’espaces verts et d’aires de jeu est considérable

quartier dortoir à faible qualité de vie urbaine

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quartier encloisonné par des insfrastructures lourdes et un parc d’acitivité imperméable

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À cause de la situation difficile, le quartier fait face aussi à la ségrégation sociale. Ce quartier se loger des groupes sociaux en difficulté. 77% des habitants sont des immigrants, principalement venus des pays pauvres de l’Afrique du Nord, de l’Europe de l’Est,.... Dans 60% population active, pres de moité d’a pas d’emploi. Le nombre de demandeur d’emploi au chômage est considérable et se augmente au fils des années.

Kronenburg

Anvers

DENSITÉ

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI AU CHOMAGE

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LES AMBITIONS DE LA VILLE SUR LE RENOUVELLEMENT DU PARC D’ACTIVITÉ

La situation est un peu plus complexe pour Kronenburg. La Tweemontstraat est actuellement utilisée à la fois comme rue résidentielle et comme voie d’accès pour l’entreprise adjacente, ce qui rend difficile la séparation des deux fonctions. Aujourd’hui, le profil de la Tweemontstraat est loin d’être optimal. En tant que rue résidentielle, elle est divisée en plusieurs endroits par les entrées et les sorties d’entreprises adjacentes.

Réaliser une route parallèle sur le quai peut offrir une alternative au déblocage de l’activité présente. Cette route parallèle peut accéder à la Belcrownlaan via un passage souterrain au pont de l’Azijn, accessible via le Bisschoppenhofl.

Les accès existants à la zone d’activité sous-jacente peuvent dans ce cas être remplis à nouveau avec des fonctions adaptées à la Tweemontstraat. Les services, les logements supplémentaires ou l’aménagement paysager semblent idéaux pour cela. Cela peut se faire soit en divisant les lots existants, soit en fournissant un programme adapté pour la partie de chaque lot de l’entreprise suivant la Tweemontstraat.

Le plan-cadre n’opte pas pour le réaménagement de l’ensemble des activités dans ce domaine en fonctions purement liées au quartier. Cela est dû à la préservation souhaitée de l’activité de surface dans l’ensemble de la zone du projet Albertkanaal (conformément à la décision de l’ENA) et à la pression supplémentaire possible que le logement supplémentaire peut causer sur l’activité restante. L’objectif

du plan-cadre était précisément de rétablir l’équilibre entre les deux. Les entreprises qui sont réalisées dans cette zone doivent être étroitement imbriquées car l’espace est limité et le district de Kronenburg a besoin de zones vertes et de domaines publics de haute qualité pour améliorer la qualité de vie.

En outre, la réalisation de deux petits parcs dans le quartier lors de la nouvelle construction du pont de l’Azijn et du pont Theunis peut aider à moderniser le quartier. En outre, la qualité de vie dans le quartier de Kronenburg peut vraiment s’améliorer en recherchant une relation avec le canal. Le choix d’une route de quai comme voie d’accès, une séparation nette entre vie et travail, la présence d’activités de grande envergure de l’autre côté de la rive, rendent impossible l’avènement de la vie sur l’eau. Cela ne signifie pas que certaines installations ou services urbains et activités (par exemple un café) sur le quai pourraient ne pas être possibles. Via un passage du centre du quartier au canal Albert, un axe de vision peut être créé à l’eau.

En plus de ces considérations logiques, toute la zone devra examiner comment faire face à la ligne à haute tension existante et à une ligne parallèle temporaire nécessaire à l’élargissement du canal Albert. En outre, Kronenburg doit également envisager un développement total afin d’initier un réaménagement complet en réponse aux grands travaux d’infrastructure prévus.

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DES PROJETS EN COURS

Photos du pont Azjin - mai 2018

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4

5

Visualisation du projet du pont Thenisburg (C) Vlaamse Waterweg Nv

Reconstruction du pont Azijn •

Chef de projet : De Vlaamse Waterweg nv

•

Mission : construction d’un nouveau pont en arc, attention accordée aux piétons, cyclistes et aux bus, augmenter la hauteur 6.85m à 9.1m, élargir le canal 63m à 86m.

•

Période 2016-2018.

Reconstruction du pont Theunis •

Chef de projet : De Vlaamse Waterweg nv

•

Mission : construction d’un nouveau pont avec tramway, pistes cyclables, augmenter la hauteur 6.82m à 9.1m, élargir le canal 63m à 86m

•

Période 2018-2020.

Construction une nouvelle route sur le quai du canal Albert •

Responsable : De Vlaamse Waterweg nv

•

Mission : élargissement du canal et construction une route alternative de rue Tweemontstraat sur le quai pour desservir les entreprises

•

Début de la recherche : mi 2018

Aménagement des fonctions urbaines et des espaces publics pour quartier Kronenburg •

Responsable : District Deurne

•

Mission : affinement de la vision du niveau des parcelles et détermination des mesures visant à améliorer la qualité de la zone résidentielle de Kronenburg avec attention pour les espaces verts (y compris le réaménagement de la Tweemonstraat prochaine législature)

•

Début de la recherche: mi 2018

Délocalisation d’entreprises et zone de restructuration pour des activités adaptées à Kronenburg •

Responsable : Nod te bepalen (De Vlaamse Waterweg nv + POM Anvers)

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ENJEUX DU “TEMPS-ENTRE”

DIPONIBILITÉ TEMPORAIRE

LES VALEURS INEXPLOITÉES

LA MENACE DES FUTURS ESPACES URBAINS

L’ADAPTABILITÉ POUR LA DURABILITÉ

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DIPONIBILITÉ TEMPORAIRE

!

Anvers est une ville dynamique pour les étudiants et les entreprises. Chaque année, il y a plus de 4000 milles start-ups lancé à Anvers. Le nombre des entrepreneurs augmente tandis que la ville se densifie, l’espace de travail est limité. Construire plus d’espace de travail est un des objectifs de la ville. Zoomer dans le quartier Kronenburg, on a parlé de la situation difficile du quartier par le manque des espaces extérieurs, de vie sociale, des services quotidiens. Ces besoins se vérifient par des idées de projet des habitants dans le cadre d’une concertation réalisée par le budget du quartier Kronenburg ; on confirme le manque de l’espace de stationnement, l’aire de jeux, locaux associatifs, bars, restaurants,… Dans le même temps, dans le parc d’activité adjacent, des espaces vacants sont laissés sous-exploités en attendant le réaménagement futur. Cette disponibilité temporaire dans telle situation urbaine relève un enjeu important pour la ville.

LES VALEURS INEXPLOITÉES

!

Les parcelles industrielles de ce secteur se déclinent et ne se mutent plus depuis des années. Sa situation mobilité défavorable et le conflit avec le quartier résidentiel a poussé au déclin des activités industrielles, laissant des bâtiments vacants, des parcelles non construits. Pendant le temps attente de projet, ces terrains ne générer aucun valeur, ni pour les propriétaires, ni pour la ville.

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LA MENACE DES FUTURS ESPACES URBAINS

quai industriel

ou quai mixte

!

On a parlé du parc d’activité imperméable et la berge du canal délaissé. Le canal est déterminé par la ville en tant qu’un espace paysager important qui ouvre des potentiels pour développement le concept de vivre avec l’eau. Sur ce quai, une route industrielle sera construite dans l’avenir pour desservir des terrains des entreprises, qui menace l’occasion d’utiliser cet espace en tant qu’un espace urbain et un élément de désenclavement du quartier. Difficile en accès, ce territoire n’est pas pratiqué, même par des riverains, donc ne provoque aucunes attentions et aucunes réflexions sur son futur.

L’ADAPTABILITÉ POUR LA DURABILITÉ

!

Aujourd’hui, on questionne la durabilité des projets, donc l’enjeu de l’adaptabilité est majeur. Comment concevoir un projet le plus adapté à la future structure économique, le futur environnement pour des travailleurs et le quartier est l’enjeu important de la ville durable

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CAHIER DE CHARGE ESPACES PUBLICS EXPLORATOIRES

LABORATOIRE PARTICIPATIF

UN PROGRAMME QUI S’ÉVOLUE!

STRUCTURE D’ACCUEIL DES ENTREPRISES

ACTIVITÉS PARTAGÉS

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ESPACES PUBLICS EXPLORATOIRES Il faut d’abord se mobiliser pour des habitants par la création des espaces publics exploratoires sur des espaces vacants pour répondre aux besoins actuels du quartier. Ces nouvelles fonctions urbains vont attirer du monde, permettre les gens s’approprier à un nouveau territoire et donc faire changer l’image du lieu. (C’est ce que l’on fait avec des évènements éphémères à Saint Denis ou le parc sur ile de la Seguin) Il faut disposer aussi un espace où la ville installer un dispositif de communication sur la situation, les enjeux, les idées du projet.

Les événements éphèmeres pour réactiver les friches urbains du Canal de L’Ourcq (Saint-Denis)

PARKING LOCAL AIRES DE PICNIC ET DE BARBECUE LIEU DE RENCONTRE ET DE L’EXPOSITION

Les batiments éphémères et un jardin de préfiguration accueillit le public pendant le temps de chantier sur l’Ile Seguin

LABORATOIRE PARTICIPATIF Ensuit un laboratoire participatif pour conduire la réactivation de ce quartier. Cette structure de la ville faire un rôle de coordination entre des différents acteurs, elle organise les échanges, les discussions, le table rond, et aussi guider les expérimentations (comme le projet de Bureau éphémère d’activation urbain à Saint Etienne ou la maison civic à Glassgow). Ce gendre de laboratoire permettre de construire un quartier futur plus adaptable et durable.

B.E.A.U (Saint-Etienne) est un lieu de rencontre pour les voisins, des résidents locals pour consulter le plan directeur, où les gens pouvaient expérimenter de nouveaux mobiliers urbains et générer de nouvelles idées d’utilisation des RDCs vacants

SALLE DE CONFERENCE ESPACE D’EXPOSITION

la Maison civique à Glasgow conduit le développement de la zone en partenariat avec les populations et les organisations locales.

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STRUCTURE D’ACCUEIL DES ENTREPRISES Une structure d’accueil temporaire des entreprises en démarrages et les travailleurs indépendants (qui engagent à une localisation courte). C’est d’abord une réponse temporaire aux besoins de l’espace de travail à prix favorable pour des startups. Cette structure en partenariat avec plusieurs acteurs professionnel et économiques vont soutenir les entrepreneurs dans leur processus de l’intégration dans un territoire économique en plein renouvellement

NDSM est un grand espace de reproduction pour les talents créatifs. À l’intérieur de l’entrepôt se trouvent de nombreux conteneurs d’expédition qui abritent les espaces de travail de plus de 80 artistes et artisans ambitieux.

BUREAUX

DE

COWKING ET PRIVATIFS

TRAVAIL

SERVICES PARTAGES

(REPRODUCTION, STOCKAGE, ESPACE DETENTE, RÉUNION,...

Les Grands Voisins accueillent plus de 150 locataires, dont des start-ups, des designers et des ateliers et des ateliers d’artistes, des architectes, des associations caritatives, ce qui en fait un véritable écosystème diversifié.

ACTIVITÉS PARTAGÉS Des activités partagés- favoriser la sociabilité, les rencontres entre les habitants, les riverains, les travailleurs, encourager une mixité fonctionnelle et sociale dans ce quartier fragmenté. Créer un lieu attractif à l’échelle locale, en espérant contribuer à préfigurer les espaces urbains de demain ou faire émerger la réflexion.

ESPACE D’ÉVÉNEMENT SERVICES PUBLICS

Un restaurant et un bar ont été installés, ainsi qu’une terrasse qui prolonge l’espace sur l’extérieur : « L’ancienne lingerie de Saint-Vincent-de-Paul est devenue un foyer convivial ouvert à tous.» C’est là également que se déroulent les concerts et animations organisés par les divers acteurs des Grands Voisins.

Atlier TRANS305 est un lieu d’expérimentation sur la ZAC du Plateau à Ivry-sur-Seine dédié aux pratiques artistiques, ateliers, workshops, projets pédagogiques, projets participatifs qui explorent le potentiel plastique, culturel et humain que propose la ville en transformation.

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PÉRIMÈTRE D’INTERVENTION

POTENTIELS DU SITE TERRAIN SOUS-UTILISÉ

LIÉ AUX ESPACES PUBLICS

Dans le quartier, j’ai détecté un lieu potentiel pour réaliser cette expérimentions pour plusieurs raisons. Il y des parcelles sous utilisés d’un entreprise de véhicules d’expédition, des espaces vacants sur la berge du canal ainsi un bâtiment en brique abandonnée. Ces terrains sont lié à la parcelle de la ville, ou s’installe un

BATIMENT RÉCUPÉRABLE

LIAISON POTENTIEL

équipement (centre de compétence des jeunes) et un aire des jeux/ sport pour des enfants. Il est accessible depuis la rue et adosser au canal, ce qui donne la possibilité de créer une liaison du quartier avec la berge

Terrain non construit en réserve Propriétaire: Desert Foxx (entreprises spécialists des véhicules des exxpédition)

batiment obsolète

Halle garage construit en 1999, délaissé depuis 2015 suite au délocalisation des activité de l’entreprise Propriétaire: Desert Foxx

Terrain de Depannage la France délocalisé pour la construction de Thenisbrug. Il accueillira un jardin dans l’avenir

Terrain en réserve Propriétaire: AG Vespa (appartient à la ville)

Aire des jeux d’enfant Propriétaire: AG Vespa

Centre de compétence des jeunes Propriétaire: AG Vespa (appartient à la ville)

Terrain non construit

Date: 2009

Propriétaire: Desert Foxx

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

DES ÉLÉMENTS IMPORTANTS Hangar abandonnée

Le hangar est un ancien garage de réparation des voitures. Ce bâtiment en structure bois a une double portée de 14 mètres. Son échelle et son esthétique sont assez remarquables depuis la rue. Délaissé depuis 2015, la toiture a été démontée, laissant la structure exposé à l’intempérie. Certes, par la faible résistance, la capacité de réhabilitation n’est pas évidente, mais sa localisation entre la rue et le canal est favorable pour devenir une liaison potentielle

Terrain non construit de Dessert Foxx

Ce terrain est maintenant utilisé comme un parking temporaire des travailleurs. Rempli que 10% de sa surface, il est toujours un espace vide sous-utilisé.

Quai délaissé

le quai du canal Albert est un espace de dessert, n’est pas occupé ni par des activités industrielles, ni par les pratiques urbains. Difficile en accès, ce territoire est encore aujourd’hui un potentiel sous-exploité

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INSTRUMENTS DE LA CONCEPTION

STRATÉGIES GESTION INTÉRIMAIRE

INVESTISSEMENT PARTAGÉ

JEUX D’ÉCHELLE URBAINE

PHASAGES

MIXITÉ SOCIALE ET FONCTIONNELLE

MUTUALISATION

TRAVAILLER L’EXISTANT

RECYCLAGE INTÉLLIGENT

CONSTRUCTION LOW-TECH

FLEXIBLITÉ

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MATÉRIAUX ET MODE DE CONTRUCTION Plusieurs problématiques sont liées aux espaces de des espaces de façon économe et rapide. Pour ces l’urbanisme transitoire. L’une des plus importantes est raisons, la construction se opter des matériaux de celle du coût de construction des espaces temporai- réemploi, de recyclage, de ressources locales res et la seconde est celle de la rapidité de mise en œuvre. En effet, le caractère éphémère des opérations oblige les concepteurs à penser l’aménagement

RESSOURCE

DÉCHET DU PORT

DÉMOLITION ET RÉNOVATION

CENTRE DE RECYCLAGE

MATÉRIAUX

CONTAINERS

PALETTES

DÉCHET DE DÉMOLITION

DÉCHETS RECYCLÉS

TYPE D’INTERVENTION

INSTALLATION TEMPORAIRE

MOBILIERS URBAINS

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RÉHABILITATION

Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

DÉCHETS DU PORT

Anvers est une ville portuaire qui dispose une ressource important de containers et palette. Les containers est une structure parfaitement adapté aux constructions temporaires et évolutifs car il permettre de faire le chantier sec, rapide, il démontable de transportable. Les palettes sont un matériau courant pour construction participatif des mobiliers urbains temporaire à budget réduit

DÉCHETS DE DÉMOLITION

Dans le secteur en transformation, il n’y a pas seulement des nouvelles constructions mais aussi nombreux démolitions ou rénovation.

On peut collecter des matériaux issu des démolitions, les stocker pour utiliser dans les nouvelles constructions, surtout pour des installations temporaires qui n’ont pas besoins des matériaux neufs, durables.

DÉCHETS RECYCLÉS

Dans le territoire, il y a des centre de recyclage, donc le Parc à container – une structure de la ville ou les gens venir avec les déchets à recyclé. Parmi lesquels les mobiliers. Une politique de récupération et de réparation supporte par la ville permettre les organismes d’avoir une ressource matérielle gratuite.

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MODE D’OCCUPATION DE L’ESPACE

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4

JARDIN

1

TERRAIN EMPRISE DU NOUVEAU PONT ET UN PETIT PARC

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PARKING AIRE DES JEUX PARKING

AT

TWEEMONTSTRA

3

2

31

1

2

3

Ce terrain de AG vespa peut transformer à un espace public pour relier les espaces urbains existants avec des futurs activités au coeur de la parcelle

Ce terrain accessible facilement depuis la rue Tweemontstraat peut devenir un parking mutualisé parrtagé entre les résidents locaux et les travailleurs

des commerces mobiles s’installent à l’entrée de la parcelle pour créer une inteface dynamique et un signal du nouvel quartier

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

4

des pratiques urbaines innovants ou des événements éphemères orrganisés par des associations peuvent occuper cet espace

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La berge du canal reste un espace de déambulation qui est ouverte pour des installation temporaires à la volonté des riverains

6

ce hangar en structure bois peut acceuillir des installations à la strucutre indépendant. Il crée un élement symbolique, un trace de histoire et un espace couvert pour des activités

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K.LAB - “UN QUARTIER” DANS LE QUARTIER

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

ESPACE PARTAGÉ -ESPACE DE CONNEXION L’objectif est de construire une structure d’accueil des entreprises. C’est un lieu de travail à fonction principale. Mais on dans un esprit de cohabitation, de mutualisation, le lieu ne doit pas être un bâtiment de bureaux qui se ferme sur lui-même.

Pour créer une dynamique dans la vie sociale, renforcer la cohabitation entre différents fonctions et des usagers, cet ensemble accueillit une mélange des espace de travail, des fonctions partagés, des commerces et services au public.

En créant un passage semi public qui donne l’accès libre au public à l’heure de l’ouverture, abriter des activités partagé comme un café, un bistrot, locaux des associations… le lieu générer un environnement favorable pour les rencontre, les contacts sociales

MUTUALISATION PAR FLÉXIBILITÉ ET TEMPORATLITÉ Les lieux partagés sont habité par des différents usages. Ils sont capables de transformer sa figuration pour adapter à multiple besoin. La grande salle est souvent une gallérie forme par des cloisons mobiles, mais quand il y a des conférences, des évènements il peut s’agrandir pour accueillir du monde, la terrasse du café peut devenir une scène couvert pour organiser des évènements publics

LE NOYAU ET LE “PLAN LIBRE”

Pour répondre à l’enjeu de flexibilité et l’évolutivité, le lieu est structuré par des espaces de travail indépendant accroché à un noyau qui fournir tous les services en commun, si le besoin de post de travail augmente, on peut rajouter un bloc de bureau facilement. Dans ce concept, le container apparait comme un choix pertinence pour la construction

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

STOCKAGE

SALLE POLYVALENTE EXPOSITION

RANGEMENT

LOCAL TECH.

BAR CAFE

FOYER

AIRE DE JEUX COUVERT

SAN.

ACCUEIL

PETITE SALLE

BUR.

COMMERCE

COWORK.

COMMERCE

ESPACE VELOS

SAN.

BUR.

CUISINE

ESPACE DETENTE

COMMERCE

COMMERCE

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ADMIN STOCKAGE STOCKAGE REPRODUCTION

SALLE DE REUNION

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Réinventer le “temps entre” d’une friche industriel

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vue d’entree depuis la rue TWeenmontstraat

vue depuis le jardin participatif ag vespa

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vue depuis la cour a l’interieur de la parcelle

vue vers le passage depuis l’espace partagé des travailleurs

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PROCESSUS DE L’EVOLUTION L’opération est particulière dans le sens qu’il y a beaucoup de paramètre qui implique, ce sont la capacité financière, l’évolution de besoins, les résultats de l’expérimentation et surtout le changement de l’environnement. Le projet dans ce cas s’agit un processus de l’installation dans lequel s’évoluer le programme ainsi que l’échelle de l’intervention. Ici, je propose 4 phases principales de la vie des occupations temporaires: Activation, Développement, Adaptation, Retraite

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ACTIVATION

commerce pop-up

jardin participatif

DÉVELOPPEMENT exposition temporaire

des batiments vacants réactivés

ADAPTATION installations nomades

activer des nouveaux espaces publics

observatoire du chantier

RETRAITE

opération du contexte opération du projet

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ACTIVATION On réactiver les espaces vacants et laisser les gens découvrir ce nouvelle territoire par l’installation des interfaces dynamiques sur des espaces en contact direct avec l’espace urbains existants, démarrer des expérimentations de pratique urbain dans des parcelles vacantes, créer l’accès au quai pour encourager la découverte.

jardin participatif

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commerce pop-up

exposition temporaire

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DEVELOPPEMENT Une fois que les gens commence à s’approprier les espaces et l’on détecter les besoins par concertation, l’expérimentation peut commercer à occuper le cœur de la parcelle pour animer la liaison, l’occupation continue se déployer dans les espaces dispos, créer des installations nomades ou des éléments éphémères sur le quai pour permettre les habitants s’approprier ce territoire

des batiments vacants réactivés

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installations nomades

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ADAPTATION Il s’agit d’adapter le projet avec le chantier de l’infrastructure et aussi l’apparition nouvelles espaces urbains et les locaux qui se libérer après la délocalisation des entreprises. Les activités sur le quai i se délocalisent dans des locaux libérés au fils du temps, ou dans les nouveaux espaces publics du quartier

activer des nouveaux espaces publics

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observatoire du chantier

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RETRAITE Le futur plan d’aménagement est en question. Toutes les installations doivent prendre en compte la capacité de l’adaptation, soit une retraite totale, soit une rélocalisation dans les espaces plus adaptés.

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CONCLUSION La situation de Kronenburg n’est pas assez particulière et ces problématiques semblent capables d’être réglées par une démarche classique de projet urbain.

Aujourd’hui, on a tendance à passer d’un urbanisme très planificateur à un urbanisme plus local et plus concerté, ce qui génère des nouvelles façons de faire la ville. Mes études ont montré que les occupations temporaires, lorsqu’elles se développent dans un cadre juridique favorable et avec une programmation adaptée peut devenir un levier de revitalisation du quartier et contribuer à la préfiguration des espaces de demain.

Cette démarche – ce que l’on appelle l’urbanisme transitoire permet de faire une ville plus adapté, plus durable.

Tous mes recherches et mes travaux au cours de mon PFE ne vise pas d’aboutir ni à un programme définitif, ni à des traitements spatiaux concrets. L’objectif est de lever les questions, les réflexions sur la situation des friches industrielles dans la ville, de faire apparaitre des enjeux, les potentiels et les possibles de l’occupation transitoire en proposant des moyens, des outils adapté à la situation du site. Ces travaux pourrait ensuit se sont mis sur la table en tant qu’une base de discussion entre tous les acteurs impliqués (le pouvoir public, la collectivité locale, les propriétaires, les entreprises, les habitants, les associations,…). C’est à partir de là que le vrai projet se fabrique

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MAQUETTE

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XL La ville Anvers

1.

LE DEVELOPPEMENT URBAIN D’ANVERS

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2.

DENSIFICATION ET EXTENSION

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3.

VILLE LABORATOIRE

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ANNEXE - La ville Anvers

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1

ANNEXE - La ville Anvers

LE DEVELOPPEMENT URBAIN D’ANVERS

ANVERS – VILLE PORTUAIRE ET INDUSTRIEL

Port d’Anvers est le 2eme le plus grand de l’Europe

La ville d’Anvers, capital des régions Flamandes se trouve au nord de la Belgique et s’est développée le long de l’Escaut. Ce dernier a été déterminant dans son histoire, la ville devenant l’un centres de commerces, d’échanges et de connections les plus importants d’Europe. Le port, en seconde position sur le continent après celui de Rotterdam, est la principale activité économique de cette ville industrielle. Initialement cantonné près du centre d’Anvers, point à partir duquel d’étendra le tissu urbain, il se développera au XIXème siècle avec la création du bassin Bonaparte puis progressera largement vers le nord

Plan historique de la ville. (C)

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ANNEXE - La ville Anvers

1850

1930

1970

2000

L’évolution de la ville. (C) Antwerp City of tomorrow

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ANNEXE - La ville Anvers

LE CENTRE VILLE EN DÉCLIN Malgré l’importante activité économique que draine cette plateforme fluviale, la ville se trouve jusqu’à la fin du XIX siecle en déclin, et confronté à un fort conflit social. L’état tout d’abord, dès le milieu du XIX siècle, encourage les familles à quitter le centre et à se déplacer vers la ceinture de la ville ainsi les habitants pourront bénéficier de maisons avec jardins, ou de logements sociaux attrayants. Le déclin industriel de la ville auparavant dynamique, engendre par un vieillissement des équipements, des investissements insuffisants et des couts de production élevés, devient inexorable avec la mondialisation. De plus, les industries de chocolat et de tabac abandonnent le centre à cause de l’incompatibilité avec l’habitat (odeur), et l’ensemble des activités portuaires situées dans le premier noyau migrent vers le nord. La production ayant quittée les ilots et les familles s’étant déplacés en périphérie, la ville connait une forte vague d’immigration. Turcs et Marocains s’installent dans le centre, attires par la promesse d’emploi qu’offre le port. On constate alors un écart de revenue surprenant, de 20% plus bas dans le centre que dans la périphérie. Certains équipements industriels délaissés laisseront quant à eux des fractures béantes dans la ville.

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ANNEXE - La ville Anvers

1984 LE PREMIER SCHEMA DIRECTEUR GLOBAL DE DEVELOPPEMENT Une premier schéma directeur global de développement est, en 1984, le fruit d’une collaboration entre les services municipaux et l’université d’Anvers selon huit concepts spatiaux : «l’axe est-ouest comme épine dorsale de la ville », «une ville sur le fleuve », «réévaluation du centre-ville », « les leien, comme route de distribution », « renforcement/ amélioration de la ceinture du XIX e siècle », « une foret périphérique et des portes d’entrée de ville « les banlieue, des centres de caractère », «relier les espaces verts»

Au-delà de cette volonté d’extension et de maitrise de la densification, la ville doit faire face à des enjeux primordiaux : l’espace public, la mixité sociale, le contact avec l’Escaut, la limite d’expansion du port Dans les années 1960s, Anvers connait une période peu productive du point de vue de l’urbanisme et de l’architecture. En 1983, elle fusionne avec sept autres communes et hérite de ce fait de leurs dettes, soit près d’un million de dollars. Incapable de les rembourser, elle est mise sous tutelle par l’état flamand. Le gouvernement de tutelle est intéressé par la réalisation de grands travaux mais ne peut débourser les fonds nécessaires : plusieurs projets et plans directeurs seront abandonnés malgré le lancement de grand concours internationaux. En 1995, le gouvernement Flamand donne un nouveau souffle aux projets proposes à Anvers. Une politique urbaine est mise en place, conférant un budget aux villes afin de lutter contre la désurbanisation en proposant trois programmes : une ville viable, une ville active et une ville pétillante.

La situation Anversoise va drastiquement évoluer en 1999-2000 avec une nouvelle élection municipale. De plus, une loi est promulguée par la région obligeant les villes Flamande à l’élaboration d’un plan directeur avant 2005. La ville instaure la « Société autonome pour l’immobilier et les projets urbains (AG vespa) ayant notamment pour objectif de conduire des opérations immobilières stratégiques dans les sites de renouvellement urbain. Au terme d’une compétition internationale, elle sélectionne Studio Associato Bernardo Secchi Paola Vigano pour réaliser le plan directeur Les urbanistes basent leur intervention sur le renovato urbis : une rénovation urbaine réalisée au moyen d’interventions stratégiques dans le tissu urbain existant, fondée sur l’expérience empirique de la ville et sur l’idée qu’il est inutile et impossible de tout dire de l’espace urbain et de ses modifications dans le temps (Anvers, faire aimer la ville, 2011)

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ANNEXE - La ville Anvers

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2

ANNEXE - La ville Anvers

DENSIFICATION ET EXTENSION

LA VILLE AU POINT DE BASCULE Après des années de rénovation urbaine réussie à l’intérieur de l’autoroute périphérique (par exemple Eilandje, Park Spoor Noord, hôpital militaire, etc.), la tendance des vols urbains semble s’être inversée et le centre-ville est redevenu un lieu de vie attrayant. La forte croissance démographique de ces dernières années s’est surtout manifestée dans le centre historique de la ville et dans la ceinture du XIXe siècle.

Cependant, maintenant, la densité et la capacité maximales semblent avoir été atteintes ici. De plus en plus de développeurs soumettent des demandes de permis d’urbanisme pour des unités résidentielles trop petites.

Les prix ont augmenté dans presque tous les quartiers et les équipements tels que les écoles et les maisons de retraite sont sous pression. Les nouveaux développements ne font qu’aggraver les insuffisances en termes d’équipements et augmenter le manque de places de parking. Les rues se colmatent progressivement. Aujourd’hui, la ville se trouve à un point de basculement important.

Anvers souhaite alors étendre la ville et investir la couronne du XXème siècle, au-delà du ring. Elle s’attache donc à trouver des moyens innovants de combiner densification et renouvellement urbain en investissant et en prolongeant le tissu urbain existant et les réseaux de transport public

2006 : SCHÉMA STRATÉGIQUE DE BERNADO SECCHI ET PAOLA VIGANO

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ANNEXE - La ville Anvers L’analyse préliminaire sera élaborée au travers d’une marche dans le territoire et d’un dialogue avec les acteurs du projet : les habitants Ils structurent leur projet autour de sept images évocatrices qui renvoient a la mémoire collective : la ville sur l’eau, l’éco ville, la ville port, la ville ferroviaire, la ville poreuse, village et métropoles, et la méga ville Aussi, cinq espaces stratégiques sont délimités dans le plan directeur : L’épine dorsale rigide, L’épine dorsale souple, Le Groene Singel, Le réseau intérieur, Le canal dynamique La berge le long de l’Escaut constitue « l’épine dorsale rigide. Il s’agit d’un axe qui traverse Anvers en s’ouvrant sur le périphérique. C’est le principe lieu de consolidation du lien ville- fleuve. L’épine dorsale souple vise à l’optimisation du système d’espaces verts ouverts en relation avec l’écosystème aquatique, des zones qui longent les différents cours d’eau et canaux (Anvers, faire aimer la ville). Il s’agit principalement des lieux qui mettent en relation le fleuve et les différentes parties du territoire. Situé sur le site des anciennes fortifications de la ville d’Anvers, le «Groene Singel » est le principal axe autoroutier de la ville. Il s’agit de transformer cette infrastructure routière clé en Europe en un espace urbain de grande valeur, une zone verte faisant office de trait d’union entre le centre-ville et les faubourgs et de corridor pour relier les 5 parcs de l’épine dorsale souple (Anvers, faire aimer la ville). Le réseau inférieur constitue le réseau de routes locales et de transport en commun.

Enfin, le canal dynamique est un espace stratégique en lien avec les travaux d’élargissement du canal Albert.

Il s’agit de revaloriser cet espace en tant que lieu de travail, de vie, et d’en améliorer la qualité.

Suite à l’élaboration de ce plan directeur, des projets phare ont vu le jour, tels que la requalification du bassin Bonaparte avec entre le MAS muséum, et le parc Spoor Noord

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ANNEXE - La ville Anvers

LE RENOUVELLEMENT DE LA CEINTURE DU XXE SIÈCLE Le renouvellement de la ceinture du XXe siècle est une suite logique. Il y a beaucoup de potentiel dans ce domaine pour combiner la densification et le renouvellement urbain. La ville souhaite principalement accueillir la future croissance démographique dans la ceinture du XXe siècle et considère que c’est une opportunité pour améliorer les qualités de cette zone. L’idée n’est pas de répéter simplement les efforts faits dans le centre historique de la ville. Ici, le tissu urbain s’est développé d’une manière complètement différente, et d’autres conditions et échelles spatiales s’appliquent. La ville veut examiner comment cette zone peut fournir des formes uniques d’urbanité qui utilisent de façon durable les caractéristiques urbaines - ou leurs semences - qui sont déjà en place.

La ceinture du XXe siècle se trouve à proximité du centre-ville. Dans la plupart des endroits, les transports publics offrent un accès facile à cette zone, ou le potentiel d’un tel accès est présent. La gamme d’agréments ici est plus grande et plus diversifiée que dans les municipalités voisines par exemple. Si nous pouvons optimiser ces actifs urbains de manière qualitative, alors nous pouvons compenser la croissance future. C’est pourquoi la ville veut unir ses forces ici, avec des habitants, des promoteurs, des entrepreneurs, des financiers et d’autres parties prenantes pour la planification intelligente, la construction, la conversion, la rénovation, le financement et le développement de cette zone. En bref, la ville veut s’engager dans le renouveau urbain dans la ceinture du XXe siècle avec toutes ces parties prenantes.

En optant pour sa ceinture du XXe siècle avec le Lab XX, la ville crée aussi potentiellement des avantages et des opportunités à l’échelle de la ville, de la région et même de la Flandre. En facilitant la croissance urbaine de telle sorte qu’elle se manifeste de manière qualitative et abordable dans le cadre des modes actuels de construction, de développement et d’urbanisation, la fragmentation accrue d’autres lieux et municipalités est empêchée. Les espaces ouverts peuvent être préservés à distance de la ville tandis que la pression sur la mobilité de la périphérie urbaine n’augmentera pas. L’ambition d’Anvers d’accueillir autant d’habitants supplémentaires dans les limites de sa ville ne réduit pas le besoin de collaboration avec les communes voisines. Le marché de l’immobilier aura toujours une dimension régionale, ce qui signifie que les choix politiques doivent être faits conjointement avec municipalités voisines. Dans les années à venir, la collaboration avec les communes voisines et avec la Flandre s’avérera cruciale.

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ANNEXE - La ville Anvers

LABO XX Lab XX est un projet initié par la Ville d’Anvers dans le but d’explorer et renouveler la ceinture du XXe siècle de la ville - la zone urbaine en dehors de l’anneau d’autoroute.

Le laboratoire XX combine deux objectifs. D’une part, la ville veut développer stratégies pour compenser autant que possible pour la future démographie croissance à Anvers. Dans le même temps, la ville souhaite développer une vision pour la ceinture du XXe siècle. Le but n’est pas de développer un plan intégré ou un plan pour la ceinture du XXe siècle. C’est pourquoi la ville a expressément opté pour la recherche basée sur le design en tant qu’instrument à ce stade. Cela a ouvert la voie à une formulation large et ouverte de la mission, tout en permettant plusieurs types de résultats différents. La ville veut mieux comprendre cette zone et découvrir des approches intéressantes de la ceinture du XXe siècle, après quoi elle les étudiera plus en détail et les mettra en pratique.

En 2012, une analyse ville-région a débouché sur une première approche de la ceinture du XXe siècle. L’équipe de design de la ville a étudié le développement historique d’Anvers et des municipalités environnantes sous l’angle géologique du paysage. Cela a fourni plusieurs idées et hypothèses précieuses sur les modèles d’urbanisation historiques dans la ville-région et sur la forme actuelle de la ceinture du XXe siècle. À l’automne 2013, cette analyse ville-région a été fournie en tant qu’intrant pour un concours, avec une quantité importante d’informations environnementales et d’analyse de données, pour développer davantage la double tâche du Lab XX. L’appel a été formulé de manière très ouverte. Les entreprises de conception ont été encouragées à choisir leur propre point de vue et à désigner des équipes dans lesquelles les disciplines associées étaient représentées.

Quatre équipes ont été sélectionnées sur la base des énoncés de vision des différentes équipes de conception.

Buur - Bureau de l’urbanisme axé sur la mobilité et la durabilité. Palmbout Urban Planners, De Nijl Architecten, Feddes Olthof Landschapsarchitecten et Blauwdruk Stedenbouw ont opté pour un angle de paysage. Maat ontwerpers, Posad Spatial Strategies, Shinsekai Analysis et 3E ont élaboré une vision sur les commodités tandis que 51N4E et Connect & Transform ont choisi un angle financier.

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ANNEXE - La ville Anvers

VILLE LABORATOIRE

LAB XX_ WORK Au laboratoire XX, l’accent était mis sur la création d’espaces pour le logement et d’espace pour les commodités nécessaires pour les nouveaux résidents. L’espace pour le travail a été discuté pour la première fois dans les cas, mais simplement de manière illustrative. Lors de la discussion des résultats du Lab XX, il est apparu que la densification croissante de la ceinture du vingtième siècle entraînerait le déplacement des espaces de travail et plus particulièrement de l’industrie manufacturière.

Cette préoccupation a conduit à une étude de suivi, appelée Lab XX_Work. Lab XX_Work est une recherche de conception d’un point de vue économique, qui examine la question suivante : comment pouvons-nous créer des emplois supplémentaires, avec une attention aux travailleurs peu qualifiés, dans la ceinture du XXe siècle ? Cette recherche tente de mieux comprendre le maillage de la vie et du travail d’une part et la densification et le renouvellement des parcs d’affaires d’autre part. En plus de cela, nous voulons voir comment cela peut être mis en œuvre. Comment le processus sera-t-il organisé ? Comment le projet peut-il être (co) financé ? Quel est le rôle du gouvernement à cet égard ?

Cas Polderstad, Hoboken: Un certain nombre de fonctionnalités sont mises en place dans le buffer consti- tué par le parc d’activités, que les entreprises et le quartier résidentiel voisin peuvent tous deux utiliser.

Source: Maat

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ANNEXE - La ville Anvers

Typological growth of companies. (C) plusoffice and ARCK

The hybrid building block (C) plusoffice

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ANNEXE - La ville Anvers

PROJET PILOTE LAGEWEG Lageweg est une zone d’environ 30 hectares dans la périphérie sud de la ville dans le district de Hoboken.

C’est une zone mixte avec habitat, productivité, infrastructure industrielle partiellement abandonnée et terrains souillés. La ville souhaite transformer le site en un environnement de vie et de travail mixte de qualité et a initié une trajectoire exploratoire vers une coopération co-créative avec les propriétaires individuels. Les autres partenaires importants sont Kenniscentrum Vlaamse Steden («centre de connaissances urbain flamand») et ovam (entreprise publique flamande de gestion des déchets). L’objectif du projet est double. D’une part, elle doit aboutir à des réalisations concrètes pour Lageweg et avoir des effets positifs sur les quartiers environnants.

D’un autre côté, Lageweg est un projet pilote qui doit aboutir à une nouvelle boîte à outils pour des projets de cross-parcelle et de co-création sans position foncière pour le gouvernement et visant à mélanger l’emploi et la production dans le tissu urbain.

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ANNEXE - La ville Anvers Lageweg en tant que projet pilote Lageweg a été sélectionné comme un projet pilote pour mettre en pratique les résultats de la recherche du Lab XX à travers un apprentissage par la pratique et une interaction constante entre le projet et la recherche.

Le potentiel et les opportunités pour les parties prenantes ont été explorés dans des «dialogues d’ouverture d’esprit» centrés sur quatre groupes d’ambitions spatiales: tissu urbain vivant (commodités et économie circulaire), nouvelle expérience de vie (types de logements divers) et environnement de vie intelligent ( approche intelligente et durable de la consommation d’énergie). Un modèle à l’échelle interactive a permis de visualiser les exercices de conception. Un «safari de site» a permis une expérience directe du site et de ses possibilités dans trois délais: un, cinq et vingt ans. La clari fi cation du potentiel économique et financier du projet était au moins aussi importante. Les acteurs ont conjointement désigné une agence pour élaborer un modèle de calcul financier afin de rendre tangible le retour de chaque partenaire.

Coalition - déclaration d’engagement - modèle spatial-financier Le projet pilote crée une coalition entre les propriétaires au sein d’un vaste «pentagone» d’acteurs sociétaux: le gouvernement, les citoyens, les entreprises, les centres de connaissances et les bailleurs de fonds. Les intérêts et les priorités impliqués ont été mis en évidence dans des tours de conversation, dans lesquels les victoires-victoires étaient essentielles. En travaillant avec un modèle financier dès le début du processus, le progrès est assuré, tandis que les calculs financiers après la rédaction du plan directeur entraînent souvent des retards.

Le modèle a apporté la transparence en termes de coûts et d’avantages pour chaque propriétaire. Les propriétaires ont également financé la création du modèle financier eux-mêmes, proportionnellement à leur part de propriété. Cette approche aide à garder les capitaux dans la région et permet aux avantages sociétaux de déborder dans les quartiers environnants.

Phase de formation de la vision et plan directeur À la fin de 2015, la phase d’exploration a été achevée. 2016 a vu le début de la phase de formation de la vision. Un travail de co-création est réalisé pour élaborer une vision spatiale permettant d’ancrer les entreprises actuelles dans le quartier et d’attirer de nouvelles entreprises. Outre la rédaction de la définition du projet, un accord de coopération sera signé pour créer une banque foncière et éventuellement déposer une demande conjointe pour un contrat de friche industrielle et un soutien financier supplémentaire de la Flandre. Tout au long de cette phase, la ville veut accélérer l’appropriation du site du projet et promouvoir l’implication et le soutien des habitants locaux en stimulant les activités locales et en utilisant des terrains et des bâtiments abandonnés pour des initiatives locales.

Process and content instruments (C) 51N4E

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ANNEXE - La ville Anvers

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ANNEXE - La ville Anvers

STADSLAB 2050 Depuis 2013, Anvers possède son propre laboratoire urbain pour les penseurs et les acteurs. Stadslab 2050 («City Lab 2015») réunit des acteurs créatifs de l’intérieur et de l’extérieur de la ville pour initier des expériences conjointes en vue de l’avenir de la ville. Le gouvernement, les entreprises et les organisations se lancent dans des trajectoires conjointes pour transformer les idées en actions et projets concrets. Des modèles financiers innovants et des innovations techniques aux combinaisons complexes d’expériences technologiques et comportementales. Les initiateurs peuvent s’y attaquer seuls, mais il y a aussi un groupe de guides qui sont assignés aux projets de manière sélective. La ville fournit également un soutien financier à un certain nombre d’initiatives grâce à un fonds de projet. En travaillant simultanément sur plusieurs trajectoires avec des partenaires différents, Stadslab 2050 assure une dynamique forte de partage de connaissances et de mise en réseau. En raison du succès de Stadslab 2050, la ville expérimente l’extension du concept à d’autres services et organisations.

Les bénéfices énergétiques pour les commerçants L’énergie pour le cœur d’Anvers a été l’une des premières trajectoires du Stadslab 2050. La trajectoire a remporté le prix Belfius Smart City Award 2015 et s’est poursuivie. Le projet «Client in, loss out» réunit par exemple des commerçants, des détaillants, un distributeur d’énergie, une entreprise technique, un bureau d’étude de marché et une association d’entreprises pour mener des actions conjointes contre la perte de chaleur. Les autres projets sont le «Pop-up store pour la rénovation énergétique» (un lieu temporaire pour les commerçants qui rénovent leur boutique), la Smart Box pour le refroidissement et le chauffage intelligents, le supermarché à faible impact, les contrats de performance énergétique. Quartier) et rue commerçante durable Quartier National.

Économie circulaire La trajectoire Fashion Flows s’est concentrée sur l’économie circulaire dans le secteur de la mode. La ville, le Flanders Fashion Institute (ffi) et le Plan C (centre de l’économie circu- laire) ont scruté de près la chaîne fashion des produits bruts aux déchets. Six panels composés d’experts de l’industrie du vêtement et du textile, de créateurs de mode et de détaillants ont échangé des idées sur la fermeture du cycle de la mode et la vente au détail et la consommation durables. Parmi les nombreuses idées, il y avait une bibliothèque de vêtements, un talon haut adaptable et des méthodes de collecte de textiles innovantes.

Accès à la rénovation énergétique L’un des objectifs de la trajectoire «Vivre et reconstruire durablement ensemble» consiste à apporter les avantages de la rénovation énergétique durable aux groupes défavorisés. En réunissant les propriétaires dans des «clusters voisins», la ville et ses partenaires veulent également réaliser ici des rénovations rentables et durables, et briser le cycle de factures énergétiques plus élevées ou de prix de location plus élevés. La ville, plusieurs bureaux d’architectes, une agence de l’énergie, Samenlevingsopbouw Antwerpen stad (services de construction de la société flamande pour la ville d’Anvers) et kBCbank ont ​​développé un projet pilote pour sept maisons dans le quartier de Dam.

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ANNEXE - La ville Anvers

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L

LE PARC D’ACTIVITÉ DU CANAL ALBERT

1.

SITUATION ET PROBLEMATIQUE

4

2.

PLAN CADRE DU CANAL ALBER

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1

ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

SITUATION ET PROBLEMATIQUE

DE LA VALLÉE DU RUISSEAU À LA CONNEXION À HAUTE DYNAMIQUE

Canal Albert des année 70s

Canal Albert d’aujourd’hui

La zone d’aménagement d’Albertkanaal est le résultat d’une combinaison de développements spatiaux, économiques et technologiques. Dans la situation actuelle, la mobilité et les infrastructures associées jouent principalement un rôle décisif.

Un paysage de cours d’eau, des rubans et des domaines zone du plan a évolué avec le développement de la Campine Vaart (1859-1863) et le canal Dessel-Schoten (1844-1875) dans une zone urbanisée avec l’industrie.

Cela provient principalement du côté de la ville et plus particulièrement à Merksem, où la structure du paysage a causé la rive du canal a atterri beaucoup plus proche du village que dans Deurne. Le Dokske van Merksem (fin du XIXe siècle) et les bâtiments environnants peuvent symboliser cette période.

Après les fouilles du canal Albert (1930-1939) et les diverses expansions urbaines dans les années 1950, combinées à l’infrastructure urbaine qui l’accompagne, la dominance du paysage change. Avec la réalisation du Ring d’Anvers (1969-1973) et la construction du Bisschoppenhofl, toute la zone industrielle devient accessible, le développement progressif suit. Sur le versant Deurne et vers Schoten et Wijnegem, plusieurs entreprises font de la zone du canal la deuxième plus grande zone industrielle de la région.

Cette forte industrialisation a permis au canal Albert de se développer initialement en tant que cluster d’infrastructures. La voie navigable, la déconnection du trafic et les lignes à haute tension ont trouvé leur place dans cette zone industrielle à la périphérie de la ville. Dans le même temps, cependant, la ville s’est encore agrandie, ce qui a conduit à l’entrelacement fort caractéristique de la situation actuelle. Aujourd’hui se développe à partir Merksem, Anvers Deurne et de la demande pour cette désentrelacement d’adresse, améliorant ainsi la qualité de vie dans cet environnement et en même temps dans différents endroits les potentiels du « vivre par l’eau» pour atteindre.

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

Ces développements ont un impact sur l’activité présente et future de la zone du canal, ce qui ne change rien au fait que les ambitions économiques de cette zone restent très élevées. La zone fait partie de l’ENA (Réseau économique Albert Canal) et il y a donc une certaine pression pour fournir plus d’activité liée à l’eau. En outre, la capacité du canal Albert doit être augmentée d’une part par l’élargissement local et d’autre part en augmentant la hauteur de dégagement sous tous les ponts. Cela devrait également améliorer la connexion entre le canal Albert et le port, donnant ainsi au transport fluvial toutes les possibilités de modernisation et de développement. L’élargissement du canal offre des possibilités de réaménagement à grande échelle des sites industriels qui sont passés, mais provoque le tussenÅ JD aussi une certaine incertitude d’affaires pour les entreprises qui getroff en élargissant et. La reconstruction du Klein Schijn du côté sud assure également une restructuration majeure.

Ces différents développements coïncident avec un grand besoin d’installations de mobilité adéquates à tous les niveaux. Dans toute la zone, beaucoup de trafic (lourd) est généré, tandis que des connexions de fl eurs insuffisantes sont disponibles sur le réseau routier supérieur. Dans le même temps, cela crée beaucoup de trafic motorisé supplémentaire dans les zones résidentielles environnantes et des restrictions sur le développement urbain. Utilisation de la Tweemontstraat comme ontsluiÅ ngsweg pour assure de fret, par exemple, que le district de Deurne du Nord ne peut pas continuer comme une zone résidentielle de qualité près de l’eau

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2

ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

PLAN CADRE DU CANAL

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

OBJECTIF DU PROJET Le réaménagement de la zone autour du canal Albert devrait aboutir à un parc d’affaires plus développé et plus efficace, avec un caractère distinctement lié à l’eau et une valeur ajoutée pour le tissu urbain environnant. La gestion et l’organisation de ce parc d’affaires doivent à l’avenir être guidées par une vision et une cohérence globales, basées sur une structure organisationnelle solide dans laquelle tous les conseils impliqués et les entreprises elles-mêmes sont représentés. Trois images sont au cœur de la réalisation de ce plan-cadre «Canal Albert: Anvers - Schoten - Wijnegem».

Durablement intégré dans les zones urbaines L’individualité du parc d’affaires d’Albertkanaal est, bien sûr, ancrée dans la forte interdépendance de l’activité dans le contexte urbain en général et dans les quartiers environnants en particulier. Dans le premier ordre, l’affectation ici est de limiter la nuisance entre les deux activités. Ici, la mobilité classique, le son et l’odorat apparaissent, mais les activités de tamponnage ne suffisent pas. L’ambition doit aussi être de voir comment les deux activités peuvent se compléter et comment le redéveloppement du parc d’affaires peut aussi entraîner une revalorisation du tissu urbain. La transformation organique du parc d’activités «Binckhorst» à La Haye en est un bon exemple.

Vers un parc d’affaires qualitatif Le développement d’un parc d’affaires économiquement plus intéressant ne tient pas ou ne tombe pas uniquement avec les activités liées à l’eau réalisées. La fourniture de parcelles sous-jacentes, de taille et d’orientation optimales, définissant un programme de synergies économiques mais aussi énergétiques et la fourniture de bénéfices collectifs dans le traitement des déchets ou la gestion de l’eau, par exemple, font partie d’un parc d’affaires qualitatif contemporain. Avec «Blue Gate», la ville d’Anvers développe déjà un parc d’affaires qui donne le ton au reste de la Flandre.

D’une stratégie commune Afin de réaliser un redéveloppement complet d’un parc d’affaires complexe tel que le canal Albert, une coordination continue et suffisante entre les différents acteurs impliqués est nécessaire. Une telle opération à grande échelle nécessite une politique très active d’acquisition et de re-commercialisation des terres, le préfinancement d’une série d’investissements collectifs, une stratégie de communication collective et la recherche de la synergie et du programme souhaités. Dans le cadre du projet «Zone du canal de Gand», il a été appliqué avec succès sur une période de 20 ans avec le réseau de la zone du canal de Gand.

Des responsables des projets et des acteurs concernants

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

LES DIX CONCEPTS Concept 1 : distinction spatiale entre les deux rives du canal Albert et deux rives fonctionnent spatialement d’une manière différente aujourd’hui. Cela fait effet sur le programme qui peut être réalisé sur les deux banques

Concept 2 : une séquence spatiale allant de l’ouest à l’est. Cela fait référence à une transition à l’intérieur de la zone du plan. Cette transition détermine la relation entre la structure urbaine, paysagère et économique et donne une capacité variable selon le type et la taille de l’activité.

Concept 3 : rendre éléments identitaires dans la région, comme le Sportpaleis, Aveve, Bosto et le des ponts sur le canal Albert plus lisible et apporter son histoire et son fonctionnement à la surface

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

Concept 4 : Une structure de mobilité claire nécessite avant tout double accès (est et ouest) du parc d’activités au réseau routier principal.

Concept 5 : En combinaison avec ce double accès, le trafic de marchandises et le transport de voyageurs supra-locaux doivent être bien gérés. Le programme pour le renouvellement des ponts sur le canal Albert joue un rôle très important dans la réalisation de ces flux de trafic distincts.

Concept 6 : Cette hiérarchie claire du trafic permet un entrelacement qualitatif dans le tissu urbain adjacent. Dans des zones spécifiques, les environnements résidentiels mixtes avec logement et activité se produisent sans une grande infrastructure d’accès qui se croise. Entre les quartiers des deux rives, de nouvelles liaisons cyclables peuvent jouer un rôle structurant et fédérateur

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

Concept 7 : . Il est essentiel de rechercher une stratégie, à la fois autour de l’eau de procédé, du drainage et de l’eau potable. De plus, le problème (limité) d’inondation mérite également l’attention nécessaire.

Concept 8 : suppose un programme d’économie d’énergie, de production et d’échange. Cela signifie initialement une optimisation des bâtiments existants, à la fois en termes de positionnement, d’isolation et de chauffage.

Concept 9 : une politique orientée vers le terrain est nécessaire avec une société de développement (p. Ex. POM Anvers) qui cherche à aligner les activités existantes et nouvelles dans le parc d’affaires ou initie plusieurs développements ou services. Cette gestion par zone peut également soutenir les processus d’intensification de l’activité qui est souhaitable pour réaliser des gains de durabilité suffisants

Concept 10 : L’adaptation de la structure de la mobilité au niveau local et supra-local nécessite de lourds investissements et dépend de plusieurs grands projets d’infrastructure. Le plan-cadre est basé sur une réalisation progressive de toute la structure de mobilité souhaitée, au rythme de ces grands projets d’infrastructure.

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

PLAN D’INTENTION

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ANNEXE - Le parc d’activité du canal Albert

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R

ÉFÉRENCES

1.

LES GRANDS VOISINS

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2.

WESTERGASFABRIEK (AMSTERDAM)

8

3.

NDSM (AMSTERDAM)

12

4.

ILE DE LA SEGUINE (PARIS)

16

5.

BUREAU ÉPHÉMÈRE

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D’ACTIVATION URBAINE (SAINT-ETIENNE) 6.

CIVIC HOUSE (GLASGOW)

22

7.

ÉVENEMENTS ÉPHÉMÈRES CANAL DE L’OURCQ (SAINT-DENIS)

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ANNEXE - Références

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ANNEXE - Références

LES GRANDS VOISINS (PARIS)

Utilisation temporaire des bâtiments vacants

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ANNEXE - Références

En 2012, l’hôpital public de Paris a quitté l’un des plus anciens et des plus grands centres médicaux de la ville, l’hôpital Saint Vincent de Paul, situé sur la rive sud de la Seine. La Mairie de Paris est en train d’acquérir le site pour en faire un vaste quartier d’éco-logements mais les travaux de rénovation ne devraient débuter qu’à la fin de l’année 2017. Au lieu de laisser la zone vide pendant 5 ans, une coordination équipe formée de plusieurs organismes proposés pour occuper le site. Ils ont négocié pour occuper le bâtiment sans loyer, ce qui leur permettait de louer des espaces de travail à très bas prix et de générer des revenus au bar et au restaurant pour financer la communication, la planification d’événements, l’achat de meubles et l’entretien général du bâtiment.

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ANNEXE - Références La première organisation sur place était Aurore, une association caritative offrant des abris d’urgence et des conseils administratifs pour les réfugiés et les mineurs non accompagnés. Depuis le site, Aurore a pu offrir son assistance à plus de 400 personnes (dont plusieurs ont été embauchées pour travailler aux Grands Voisins dans le cadre d’un programme d’insertion professionnelle). Le deuxième organisme était Plateau Urbain (Urban Platform), une petite agence qui négocie avec les propriétaires de bâtiments afin d’encourager l’utilisation temporaire des espaces vacants. Aux Grands Voisins, ils gèrent l’espace et curent les locataires temporaires. Le troisième membre de l’équipe de coordination est YES WE CAMP! un collectif d’architecture marseillais, connu pour ses campings expérimentaux dans les centres-villes. Ici, ils sont en charge de tous les projets de mobilier et de jardins communautaires. Le site accueille également plus de 150 locataires, dont des start-ups, des designers et des ateliers et des ateliers d’artistes, des architectes, des associations caritatives, ce qui en fait un véritable écosystème diversifié.

L’utilisation temporaire des sites vacants est intéressant d’explorer comme densification urbaine augmente dans les grandes villes européennes (telles que Paris et Londres), alors que d’autres villes aux prises avec ce qu’il faut faire avec les bâtiments poste vacant déclin industriel (comme Glasgow). Il permet aux petites entreprises, aux organismes de bienfaisance et aux artistes d’accéder à des loyers bon marché dans des endroits centraux tout en bénéficiant au propriétaire en même temps en économisant de l’argent via la sécurité, les frais généraux et la maintenance. Au lieu d’avoir des quartiers de quartier déserts, l’occupation temporaire active des espaces, attire les gens et rehausse le profil des quartiers - ce qui est précieux pour ses résidents ainsi que pour les propriétaires et les organismes publics. La valeur d’usage temporaire est de plus en plus compris, alors qu’il ya beaucoup de points positifs, il devrait aussi être le discours et la clarté sur les objectifs des deux parties afin que ceux qui investissent (temps, argent, valeur culturelle) ont une compréhension claire de l’arrangement.

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ANNEXE - Références

LA SAISON 1 (2015-2017) 20 000 m² de bâtis et 15 000 m² d’espaces extérieurs / 250 structures / 600 personnes hébergées La 1ère période d’occupation temporaire de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul a permis à plus de 600 personnes en situation de vulnérabilité d’être logées, à 250 associations, startups, artisans et artistes de déployer leur activité dans un environnement inédit et à tous d’accéder à de nouveaux espaces de plein air, à des lieux de rencontre et à de multiples activités partagées. Surtout, ces 2 années ont permis de partager des valeurs d’hospitalité et de générosité. La première saison du projet, « Les Grands Voisins – Fabrique de biens communs », s’est achevée le 22 décembre 2017.

LA SAISON 2 (2018-2020) 9 800 m² de bâtis et 3 000 m² d’espaces extérieurs / 90 structures / 100 personnes hébergées Aujourd’hui, les travaux préparatoires au futur quartier Saint-Vincent-de-Paul ont commencé. L’expérience des Grands Voisins continue, s’adapte et se déploie dans les espaces encore disponibles jusqu’à 2020. Les intentions sont encore vivaces : faire cohabiter des fonctions et des groupes sociaux différents, expérimenter pour lutter contre l’exclusion et l’isolement et s’ouvrir sur l’extérieur, espérant contribuer à préfigurer le quartier de demain !

Au fil des mois, le site poursuit sa transformation et s’enrichit de nouvelles activités, de rencontres, de constructions originales et de belles histoires.

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ANNEXE - Références

WESTERGASFABRIEK (AMSTERDAM)

Le temps de la dépollution débouche sur des occupations temporaires

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ANNEXE - Références

Le détenteur de gaz en construction, 1953.

Au XIXe siècle, l’Imperial Continental Gas Association a construit quatre usines au nord, au sud, à l’est et à l’ouest de la ville. Le gaz extrait du charbon dans ces bâtiments a été utilisé pour alimenter les lampadaires.

Avec l’évolution de la technologie, le besoin d’énergie à base de charbon a diminué et finalement la production a été arrêtée en 1967. Dans les années 1980, la ville d’Amsterdam a commencé à réfléchir au réaménagement de cet endroit, l’idée d’un parc a été rapidement discutée. Le niveau élevé de pollution sur le site était un gros problème.

Pendant ce temps, les possibilités infinies offertes par l’espace et les bâtiments ont vu beaucoup d’utilisations pionnières dans le domaine de la musique, des arts et des industries créatives en utilisant ce lieu comme un laboratoire d’expérimentation. Pour éviter la perte de contrôle et éventuellement le squat abusif du bâtiment, un «chef de projet à usage temporaire» a été nommé en 1993 pour organiser les projets et organiser la rotation des espaces. Au lieu d’une année, les projets culturels temporaires ont duré jusqu’en 2001, lorsque le nettoyage et la restructuration du parc ont commencé. Les modèles à usage temporaire sont ainsi devenus le modèle de l’utilisation permanente.

Les usines à gaz ont été rouvertes en 2003 sous le nom de «parc culturel Westergasfabriek» et sont maintenant un centre de création dynamique. Parmi les projets inhabituels de cette année figuraient le Quatuor à cordes Helicopter, les gigantesques «tubes animaux» de Theo Jansen et la production théâtrale «La chute de Mussolini».

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ANNEXE - Références Bien que certains bâtiments aient été détruits à la suite de la fermeture de la production de gaz, quelquesuns ont été répertoriés et savants. Entre des buts strictement industriels et plus administratifs, chaque bâtiment incarne maintenant une nouvelle fonction.

Le bâtiment de purification: deux salles hautes, la zone de stockage d’oxyde est maintenant convertie en studios pour la location et louée pour des événements.

Le Gasholder: un réservoir circulaire de 100 000 m2 qui servait de réserve est maintenant engagé pour des productions théâtrales, des soirées, des conférences.

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ANNEXE - Références Les maisons des Bosess: l’hébergement des surveillants du fabrik est maintenant une garderie entourée du parc.

Plan masse du parc culturel Westergasfabriek

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ANNEXE - Références

NDSM (AMSTERDAM)

“Une ville” auto construit

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ANNEXE - Références

Chantier naval abandonné En 1937, la Nederlandse Scheepsbouw en Droogdok Maatschappij (NDSM) était la plus grande entreprise de construction navale au monde. Ce quai de navire, situé dans le nord d’Amsterdam, était un grand centre de production avant de faire faillite et de fermer ses portes en 1984 et a été abandonné depuis. Six grands squats créatifs, déjà établis par des artistes et des petites entreprises, ont émergé et ont été invités à rejoindre le plan directeur de la ville pour le développement des banques, dans le but de le convertir en un projet urbain de type Manhattan. Il a cependant échoué en 1997 à cause d’une attente désaccordée des deux côtés à propos du maintien d’une ambiance originale et underground dans la zone en développement.

Kunststad (Art city) - nouvelle vie pour NDSM En 2000, le Stadsdeel Noord (Autorité du Nord d’Amsterdam) a demandé à un groupe de discussion formé par l’artiste Eva de Klerk de metteurs en scène, de skateboarders, d’artistes et d’entrepreneurs culturels de mener une étude sur la réutilisation des 84 000 m² NDSM. le site. Le groupe de travail Kinetisch Noord (Kinetic North) s’est installé dans les locaux et a été rapidement considéré comme le groupe de gestion, en lançant des projets et en accordant des subventions pour développer l’espace. Entre autres projets passionnants, ils ont créé Kunststad (Art City), une ville intérieure conçue et construite par les citoyens eux-mêmes, avec 80 studios, un espace d’affaires culturel, 12 grands ateliers de théâtre et un skatepark intérieur:

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ANNEXE - Références

“Pour obtenir autant de liberté créative et de diversité que possible, il a été décidé de construire uniquement des cascos: un cadre en acier et en béton, qui pourrait être terminé par les artistes et les entrepreneurs eux-mêmes.” - Eva de Klerk

En 2008, l’étude de faisabilité était terminée et la gestion est tombée entre les mains de l’autorité propriétaire du bâtiment qui a commencé à travailler en étroite collaboration avec la communauté des locataires créatifs.

En quelques années, NDSM Shipyard est devenu l’un des hotspots culturels d’Amsterdam, reliée à la gare centrale par un trajet de 10 minutes sur une navette fluviale gratuite lancée par la ville, ainsi qu’un modèle mondial de ville expérimentale.

“Grâce à la participation active de ses habitants, le port de NDSM a été transformé d’un port historique en un centre créatif d’Amsterdam. Des artistes, des entreprises créatives, des start-ups durables, des projets de logements innovants, des organisations culturelles, des médias, des restaurants insolites et de grands événements ... Tout cela correspond parfaitement à NDSM. “ - Agence créative basée à Amsterdam Vandejong

PLLEK (The place) est un hangar transsformé en restaurant

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ANNEXE - Références

Le chantier naval géant NDSM est également un grand espace de reproduction pour les talents créatifs. À l’intérieur de l’entrepôt se trouvent de nombreux conteneurs d’expédition qui abritent les espaces de travail de plus de 80 artistes et artisans ambitieux.

Mais le quai abrite également de nombreuses soirées dansantes, expositions et expositions d’art. Chaque mois, l’IJ-Hallen accueille le plus grand marché aux puces d’Europe.

Les maisons de conteneurs aux couleurs vives pour les étudiants ont été affichées pendant un certain temps au chantier naval NDSM. DUWO loue ces conteneurs. 250 conteneurs y resteront plus longtemps, jusqu’en 2020 au plus tard, ils disparaîtront par étapes et laisseront place aux derniers bâtiments appartenant à la transformation de NDSM. Les maisons libérées, un maximum de 125, seront attribuées aux réfugiés reconnus (détenteurs de statut), répondant ainsi à ce besoin social.

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ANNEXE - Références

ILE SEGUIN (PARIS)

Installation temporaire et le role dans la démarche de concertation

La commission Seguin-rives de seine : une concertation institutionnelle pour planifier A l’initiative de la Ville de Boulogne-Billancourt et de la SPL Val de Seine Aménagement, et en réponse à la demande des associations locales lors de la mise en place du PLU de 2004, la Commission de concertation Seguin-Rives de Seine est créée en 2005. Elle a pour vocation de débattre avec les associations sur les différents enjeux du projet pour optimiser l’adaptation du projet à la réalité du terrain.

Présidée et animée par Gauthier Mougin, maire adjoint chargé de l’urbanisme et président de la SPL, elle réunit la Ville de Boulogne-Billancourt, la SPL Val de Seine Aménagement, les acteurs du projet et une dizaine d’associations (protection de l’environnement, amélioration des déplacements, amélioration du cadre de vie, insertion sociale et professionnelle, , etc.).

Cette commission s’est déjà réunie à plus de cent reprises, autour de 6 groupes de travail, suscitant de nombreux échanges entre les associations et les acteurs associés à l’opération : urbanistes, architectes et promoteurs. Visites, études, informations autour de l’avancement de l’opération sont au cœur de cette collaboration.

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ANNEXE - Références

Les riverains, association et commercants au cœur de la concertation C’est également à travers de nombreuses réunions publiques, « gestion urbaine de proximité », visites de chantiers et réunion d’information pédagogiques par macro lots que les riverains sont écoutés. Les commerçants sont eux aussi intégrés à ces processus de concertation par des commission commerces.

Accompagner la reconversion du quartier du Pont de Sèvres A la suite de la signature de la convention ANRU en juillet 2008 et conformément à ses objectifs, la SPL Val de Seine Aménagement et la Ville de Boulogne-Billancourt ont mis en place un dispositif de concertation et d’information dans le quartier du Pont de Sèvres pour répondre aux enjeux d’un quartier habité par 5 000 personnes.

Depuis 2009, l’Antenne municipale du Pont de Sèvres et de la Politique de la Ville renseigne et accompagne les habitants pendant les travaux de rénovation et pilote les opérations liées à la gestion urbaine de proximité.

Les habitants et acteurs du quartier sont invités à s’exprimer régulièrement sur les projets. Une information dynamique est menée en cohérence avec celle déployée sur l’opération Ile Seguin-Rives de Seine. Des rencontres et fêtes de quartier, qui ont lieu tous les ans, sont un rendez-vous d’information et d’échange sous la forme d’une journée-évènement annuelle ouverte à tous, en présence de l’ensemble des acteurs du projet, des élus, des architectes...

La démarche de concertation s’est rapprochée des riverains à mesure que l’opération d’aménagement progressait et amenait de nouveaux habitants dans le quartier. En 2013, la Ville avait souhaité renforcer ce processus en associant les habitants à des ateliers participatifs et visites de chantier.

Répondre aux attentes des nouveaux riverains du Trapèze Le Trapèze est aujourd’hui un véritable quartier de ville, avec ses 5 000 habitants. La Ville de Boulogne-Billancourt et la SPL Val de Seine Aménagement, soucieuses d’impliquer les riverains dans la gestion de leur quartier, ont mis en place un système de réunion de conciliation avec les habitants du quartier pour étudier les dysfonctionnements d’ordre structurels et pour améliorer le cadre de vie des riverains.

Les thématiques développées lors de réunions publiques se rapportent à l’environnement et au cadre de vie, aux chantiers et à la vie quotidienne, aux commerces, aux transports ou encore au développement du projet de l’île Seguin.

Sur l’île seguin, les boulonnais appelés à voter en décembre 2012 A l’occasion du Conseil municipal du 18 octobre 2012, Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, a annoncé sa volonté d’impliquer les Boulonnais dans le choix du projet architectural et urbain de l’île Seguin. Une première en France pour une opération de cette ampleur !

Trois projets ont été présentés aux Boulonnais qui ont eu jusqu’au 16 décembre 2012 pour voter. C’est finalement le projet n°2 (255 000 m²) qui a été retenu. Cette initiative a bien confirmé la volonté de Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, d’impliquer le plus posible les habitants dans le processus de décision.

La concertation relative a la mémoire industrielle et sociale du site Depuis 2006, la question de la mémoire industrielle et sociale occupe une place importante dans le processus de concertation. Trois associations d’anciens salariés de Renault sont fortement impliquées : ATRIS1, AMETIS2 et SHGR3. De nombreux travaux ont été menés avec ces associations et avaient permis de déterminer les grandes lignes du projet mémoriel.

Dès 2010, la Ville de Boulogne-Billancourt et la SPL Val de Seine Aménagement ont souhaité entrer dans une phase opérationnelle avancée en proposant de valoriser la mémoire industrielle, sociale et humaine dans un équipement qui prendrait place sur l’île Seguin. C’est ainsi qu’est né le Pavillon sur l’île Seguin, ouvert depuis septembre 2012. Ce lieu d’exposition temporaire, qui a déjà accueilli plus de 50 000 visiteurs, présente l’histoire, le présent et l’avenir du quartier « Ile Seguin – Rives de Seine»

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ANNEXE - Références

L’architecture temporaire et le jardin de préfiguration Avant que les premières constructions ne sortent de terre sur l’île et pour que les Boulonnais puissent enfin mettre le pied sur ce territoire emblématique, il est décidé de réaliser un jardin qui est inauguré le 5 juin 2010. Il constitue une préfiguration du futur jardin, tout en étant le premier espace public de l’île Seguin accessible aux Boulonnais où pourront venir s’installer un ou deux équipements de type café-restaurant ou des événements culturels éphémères.

Grâce à ses clôtures transparentes, ce jardin situé au cœur de l’île devient un observatoire du chantier. Par ailleurs, le jardin adopte aussi une image de chantier (bancs et tables dessinés par Inessa Hansch et réalisés en bois de coffrage jaune, clôtures basses en plastique orange ajourée, mini-pelleteuses pour enfants dans les aires de jeux, éclairage sur des montants évoquant les échafaudages…)

Tout comme le jardin de Michel Desvigne ou le futur Cirque en chantier de Madona Bouglione, le restaurant éphémère préfigurera les usages de l’île par sa dimension architecturale, artistique, écologique et économique.

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ANNEXE - Références

Pavillon de l’île Seguin - Lieu communication du projet futur Inauguré en septembre 2012, le Pavillon sur l’île Seguin est conçu comme un lieu d’exposition ouvert à tous et dédié à l’histoire, au présent et à l’avenir du site. L’histoire des usines Renault, ancrées au cœur de la ville de Boulogne-Billancourt, est présentée avec des images d’archives, des films et des témoignages. Maquettes, photos et interviews montrent comment ce territoire industriel se transforme et devient vivant et attractif. Le Pavillon est le lieu d’information sur le projet et les chantiers en cours du Trapèze, du quartier du Pont de Sèvres et de l’île Seguin, où l’on peut suivre en permanence toute l’actualité de ce vaste territoire.

Ce bâtiment original a été conçu et réalisé à partir de containers, qui le relient à l’univers du transport fluvial très présent sur la Seine. Cette architecture métallique et modulaire fait écho au grand chantier urbain qui va transformer l’île. Le choix de ce mode de construction économique et efficace est adapté à un bâtiment dont la durée est limitée. Le soir, les façades du pavillon sont animées par des projections d’images visibles de nuit à la fois par les riverains et les visiteurs du site, à l’échelle des rives de la Seine.

Pendant toute l’année, le pavillon vit au rythme de multiples animations et d’expositions temporaires, qui s’adressent à tous les publics : enfants, riverains, visiteurs, professionnels, presse. Elles permettent de découvrir des aspects variés de l’histoire du site et de l’opération d’aménagement.

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ANNEXE - Références

LE B.E.A.U. BUREAU ÉPHÉMÈRE D’ACTIVATION URBAINE (SAINT-ETIENNE)

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ANNEXE - Références Ce bureau de projet faisait partie du programme marginal de la Biennale du design de Saint-Etienne 2015.

Il s’est déroulé dans une zone centrale mais déshéritée de la ville où environ 60% des commerces de rue sont vacants. Les principaux objectifs étaient de développer des solutions pour activer les magasins vacants, aider à améliorer l’image du quartier et initier un plan directeur de régénération pour la zone.

Une organisation locale a été chargée par le conseil municipal d’occuper une unité vacante au croisement des deux routes principales du quartier. Ils peignirent l’espace avec des couleurs vives et devinrent le «Bureau d’Activation Urbaine» temporaire, un lieu de rencontre pour les voisins, un résident local pour consulter le plan directeur, où les gens pouvaient expérimenter de nouveaux meubles urbains et générer de nouvelles idées d’utilisation magasins.

Pendant les trois semaines de l’action, diverses activités ont été organisées à l’intérieur et à l’extérieur: cartographie participative des magasins vacants et actifs, un tableau «J’ai / j’ai besoin» pour connecter les propriétaires et les porteurs de projet, une station de radio rassembler des histoires des résidents locaux et inviter les gens du conseil municipal à parler. À l’extérieur, des visites guidées du quartier ainsi que l’utilisation temporaire de certains magasins vacants au niveau de la rue pour les personnes à organiser leur propre activité; cours de yoga, galerie pop-up, atelier de typographie, construction de mobilier urbain en palettes de bois.

Bien que le projet ait été très apprécié et ait répondu à un réel besoin d’activer le quartier, l’expérience n’a duré que les 3 semaines de la Biennale du Design. Selon les personnes qui ont vécu le projet, suite au programme intensif d’activités, la fermeture et le manque de suivi ont laissé les gens avec plus de questions que de réponses - un problème qui revient souvent avec l’activation de l’espace à court terme.

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ANNEXE - Références

CIVIC HOUSE (GLASGOW)

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ANNEXE - Références

Le Civic House est situé à Speirs Locks, juste en dessous du canal Forth & Clyde et au nord du centre-ville de Glasgow. Au début des années 1900, il était l’une des zones les plus densément peuplées du monde développé en raison de l’agglomération de l’industrie autour du canal. Après le déclin industriel et la construction de l’autoroute M8 dans les années 1960, la zone a été coupée du centre-ville et a décliné, entraînant des problèmes sociaux, économiques et spatiaux profondément enracinés.

Depuis 2006, les initiatives culturelles, sportives et sociales suscitent de plus en plus de changements dans la région. Cela a conduit à l’ouverture de la Glasgow Canal Co-op pour conduire le développement de la zone en partenariat avec les populations et les organisations locales.

L’objectif de la Maison Civique est de soutenir cette activité en fournissant un espace de travail, de produc-

La Maison Civique est développée comme un espace d’apprentissage pour le développement d’une ville inclusive. Il offrira des espaces de travail, un atelier, un café et un lieu qui accueillera un programme d’activités favorisant l’apprentissage interdisciplinaire, l’expérimentation et le dialogue critique.

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ANNEXE - Références

ÉVENEMENTS ÉPHÉMÈRES CANAL DE L’OURCQ (SAINT-DENIS)

Actions éphémères pour réactiver les friches urbaines

Lieux festifs éphémères Chaque l’été, le canal de l’Ourcq accueille sur ses berges une série de lieux festifs éphémères. Profitant des terrains encore en friche, des collectifs d’architectes et de musique installent mobiliers, scène et buvette pour organiser tout l’été des grands moments festifs et gratuits ! Fêtes en plein air mais aussi ateliers jeune public, pique-nique, battle de danse, la programmation est riche et tout est en accès libre

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ANNEXE - Références

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ANNEXE - Références

Le Mobilab sur le Port de loisirs de l’Eté du Canal Le Mobilab est un laboratoire mobile de partage d’idées sur le réemploi des matériaux dans le cadre des projets de déconstruction, reconstruction du territoire avec comme périmètre la plaine de l’Ourcq. Ce projet a été proposé par Sequano Aménagement, Est Ensemble et Bellastock dans le cadre de l’appel à projet Urbanisme Transitoire de la Région Ile de France. Animée par Bellastock, la Requincaillerie, Soukmachines, le Paysan Urbain, Activille et les Marmites Volantes, cette installation occupe actuellement la friche industrielle de l’ancienne usine Miko.

L’objectif est de mener des actions concrètes et immédiates, ainsi que de fédérer de nombreux acteurs pour préfigurer les transformations de demain, en organisant des filières de réemploi. Le Mobilab devient un moteur pour l’économie circulaire et un levier pour l’économie sociale et solidaire. En travaillant dans le temps éphémère de la transformation urbaine, il devient un vecteur de développement durable et permet d’expérimenter à grande échelle des sujets d’urbanisme transitoire sur un territoire en mutation. Il s’inscrit au cœur de l’innovation urbaine et architecturale et propose un exemple unique en France d’accompagnement des transformations urbaines, plus ancré dans son temps et plus respectueux de son environnement.

Installé en 2017 sur le chantier de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Ecocité de Bobigny, sur la friche MOKO, le Mobilab traverse, en 2018, le canal pour s’installer sur l’autre rive, dans le Parc départemental de la Bergère, à proximité de la Maison du Parc.

Durant l’Eté du Canal, venez découvrir le Mobilab au Port de loisirs à Bobigny. Accessible en métro et en bateau le weekend, le Port de loisirs de l’Eté du Canal est un lieu ouvert à tous qui propose aux petits et grands un espace de détente, de jeux et de restauration hors du commun.

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ANNEXE - Références

Le Mobilab sur le Port de loisirs de l’Eté du Canal L’association La SAUGE (Société d’Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée) s’est installée en 2017, sur une friche de la ZAC Eco-cité, la parcelle située sur le terrain dit “MBK”, entre le canal de l’Ourcq et l’ex-RN3. Une Ferme Ecologique Ephémère (FEE) est construite sur cette friche rebaptisée La PRAIRIE. Cette Ferme Écologique Éphémère est composée d’une Prairie fleurie avec des riches, d’une houblonnière pour faire de la bière artisanale, de 800 bottes de pailles pour cultiver des légumes de variété ancienne, comme le melon jaune de Bobigny, d’un poulailler, d’une forêt de plantes sauvages, d’un potager productif pour alimenter le restaurant...

Cette PRAIRIE accueille également une exposition sur l’histoire maraichère de Bobigny, montée en partenariat avec la Ville de Bobigny.

Ce projet de ferme urbaine expérimentale a été retenu dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour l’occupation temporaire de friches sur la Plaine de l’Ourcq, porté par le territoire d’Est Ensemble. Est Ensemble et l’aménageur Sequano Aménagement souhaitent en effet animer ces friches et inviter les habitants à découvrir ces espaces, se les approprier et expérimenter différents usages. Cette ferme sera itinérante, ayant pour objectif de redynamiser les espaces en friche.

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ANNEXE - Références

ATELIER/TRANS305

L’atelier mobile pour le territoire en mouvement

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ANNEXE - Références Le TRANS305 est une architecture expérimentale mobile qui s’inscrit dans la démarche HQAC. L’Atelier TRANS305 a accompagné les chantiers de la phase 1 de la ZAC du Plateau à Ivry-sur-Seine entre l’été 2010 et l’hiver 2011; le TRANS305, en se déplaçant vers les chantiers de la Place du Général de Gaulle, vient s’implanter au cœur des chantiers de la Phase 2 de la ZAC. Depuis le 14 passage Hoche à Ivry-sur-Seine, TRANS305 scrute les mutations de la ville en cours. Ce belvédère sur la ville, architecture modulaire et générique, donne un nouveau souffle à la démarche HQAC en explorant dans un nouveau contexte, les conditions urbaines et humaines nécessaires à la mise en place et à l’intégration de l’art dans l’espace public.

Le TRANS305 ouvre un nouveau chapitre de projets pluridisciplinaires de la démarche HQAC d’Ivry-sur-Seine. Il

Le TRANS305 réaffirme sa valeur de lieu de travail et d’échange intégré au cœur du chantier, ouvert sur l’extérieur. Véritable « outil » pour la création contemporaine, il est un lieu d’expérimentation dédié aux pratiques artistiques, ateliers, workshops, projets pédagogiques, projets participatifs qui explorent le potentiel plastique, culturel et humain que propose la ville en transformation.

Le chantier devient un terrain de jeu et d’expérimentation unique. Offrant des conditions et des paysages en évolution permanente, il redéfinit de manière continuelle les conditions de création.

Architecture modulaire et générique, composé d’échafaudages, de containers, habillé de planches de coffrage et de tôles de chantier, le TRANS305 se reconfigure en fonction du contexte. Sa composition se singularise avec les situations. – espaces disponibles, durée d’implantation, rapport au contexte urbain, …

Implanté dans une dent creuse, TRANS305 est devenu un atelier/interface entre espace public et espace du chantier. Cette friction directe à l’espace public a initié la reconfiguration de l’objet et l’ajout d’un nouveau module, La Vitrine. A la fois espace de travail, de workshop et de démonstration, elle est l’interface entre l’atelier et la ville.

TRANS305 investit, avec sa décomposition, l’espace du chantier. Les modules ateliers et l’espace de travail extérieur qu’ils définissent étendent l’espace et les formes d’expérimentation. En plaçant l’atelier au cœur de la transformation, c’est l’esprit et la posture même de conception qui se modifie. A l’écoute et à l’épreuve du

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BIBLIOGRAPHIE - IAU île-de-France, 2018, L’URBANISME TRANSITOIRE, Optimisation foncière ou fabrique urbaine partagée ?

- Paola Vigano, Bernardo Secchi, 2009, Antwerp - Territory of a New Modernity - Provincie Anvers, 2014, Plan cadre “Canal Albert: Antwerpen-Schoten-Wijnegem” - Ville Anvers, 2014, Lab XX, Opting for the twentieth century belt - Ville Anvers, 2016, Lab XX_Work A consolidation of the research - Ville Anvers, 2015, LAB XX Lageweg pilot project - Ville Anvers, 2016, Antwerp city of tomorrow - The renewal of urban renewal.

- Ville Anvers, 2012, Urban developpement in Antwerp, Designing Antwerp

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