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EDITORIAL

EDITORIAL

Van Rooijen Logistiek

« Les gens devront toujours manger »

Van Rooijen Logistiek est un transporteur familial fondé en 1947 à Eindhoven. Aujourd’hui, l’entreprise est dirigée par la 3e génération représentée par Henry et Maik Van Rooijen, propriétaires de l’entreprise. En 1993, une succursale a vu le jour à Turnhout et quelques années plus tard, le siège social s’y installait. Henry Van Rooijen explique cette décision stratégique et comment il voit l’avenir.

Le transport et la distribution représentent 65 % du chiffre d’affaires. Le reste est réalisé dans l’entreposage et les services à valeur ajoutée.

Van Rooijen Logistiek est actif à Eindhoven et à Turnhout dans le transport et la logistique de biens de consommation (FMCG), alimentaires (Food, ‘ambiants’ et réfrigérés), de produits de soins et électroniques. Par ailleurs, le site de Turnhout est aussi actif dans la logistique pharmaceutique et celui d’Eindhoven dans le transport d’isotopes vers les hôpitaux. Eindhoven possède en outre un terminal ferroviaire qui accueille quatre trains par semaine en provenance de Rotterdam.

« Van Rooijen couvre les PaysBas depuis Eindhoven et la Belgique et le Luxembourg depuis Turnhout », explique H. Van Rooijen. « Pour des raisons historiques, la filiale néerlandaise est toujours la plus importante, mais le ratio en termes de chiffre d’affaires n’est pas à l’avenant. Aux Pays-Bas, c’est 35 millions € et à Turnhout 32 millions. En effet, la croissance y a été plus importante qu’à Eindhoven. En 2017, nous avons fait le choix de développer Turnhout avec plus de bureaux, un entrepôt pharma et un cross dock. »

H. Van Rooijen ne voit pas de réels changements dans la combinaison des activités à l’avenir. « Les gens devront toujours manger et se soigner. Il y a encore beaucoup de potentiel de croissance sur ces marchés », dit-il. Une expansion géographique n’est pas non plus à l’ordre du jour. « Nous pouvons couvrir tout le Benelux depuis nos deux sites. La Wallonie aussi. Parfois, nous impliquons des partenaires locaux, par exemple pour servir les petits détaillants ou les maisons de repos, mais un nouvel emplacement n’est pas nécessaire là-bas. D’ailleurs, au départ de la Campine, il est plus facile de se rendre en Wallonie qu’en Flandre orientale et occidentale à cause des problèmes de congestion à Anvers. Si nous devions ouvrir une troisième succursale, ce serait plutôt à Gand qu’en Wallonie. »

ENTREPRISE BELGE

Plusieurs raisons ont poussé la société à devenir une société de droit belge il y a une vingtaine

Henry Van Rooijen (à droite) : « L’expansion géographique n’est pas à l’ordre du jour. » Ces dernières années, la croissance a été plus forte à Turnhout qu’à Eindhoven, en partie grâce à l’ajout de la logistique pharmaceutique.

d’années. « Maik habite dans la région de Turnhout depuis 1990 et moi depuis 1998. Nos enfants ont grandi ici et ont des amis belges. Par rapport à la génération suivante, il était plus facile d’assurer la pérennité de l’entreprise en transférant le siège social en Belgique et en évitant ainsi les tracas fi scaux d’une transmission. Deux des enfants de Maik travaillent déjà dans l’entreprise et un des miens. En tout cas, la relève est là. »

Cette décision était en partie motivée à l’origine par un ‘picorage’ fi scal, admet-il. « Mais aujourd'hui, les diff érences sont beaucoup plus faibles, en termes de fi scalité, de structures et de salaires. Même avec l’indexation des salaires belges de plus de 10 % en janvier 2023. Aux Pays-Bas, la CCT prévoit une augmentation de salaire de 8 % voire plus. Il n’y a donc pas de grande diff érence. » Selon lui, cette forte hausse des coûts salariaux devra être répercutée. « Ce sera plus facile que si l’augmentation n’était que de 1 ou 2 %. Dans ce cas, souvent, vous n’entamez pas la discussion avec le client. Mais maintenant… » « En fait, les salaires ont un impact moindre sur les opérations commerciales que la disponibilité de la main-d’œuvre, même pour une entreprise comme la nôtre avec très peu de rotation. Aux Pays-Bas, trouver des magasiniers – de nuit surtout – constitue le plus gros problème et en Belgique ce sont les chauffeurs qui manquent. Je suis favorable à une revalorisation des salaires dans l’ensemble du secteur : avec des salaires décents, il sera plus intéressant de travailler dans la logistique », déclare Van Rooijen.

« Je suis favorable à une revalorisation des salaires dans le secteur. »

PROBLÉMATIQUE ÉNERGÉTIQUE

L’énergie est un sujet d’inquiétude pour lui. « Je suis partisan du transport électrique, mais son introduction n’est pas évidente. L’autonomie des e-trucks est désormais correcte, mais le réseau peut-il suivre ? Les panneaux solaires produisent en journée, quand les camions roulent. Il faut donc des batteries alimentées par les panneaux solaires et le réseau. Il faut une quantité d’énergie eff arante pour faire rouler toute une fl otte de poids lourds. Selon moi un obstacle majeur. En revanche, je crois aux véhicules hybrides en guise de transition, pour un usage électrique uniquement en ville. Mais même ceux-là sont déjà deux fois plus chers. »

PHILIPPE VAN DOOREN

PEU DE DIFFÉRENCE DE MENTALITÉ

On dit souvent que les salariés néerlandais sont plus directs et les Belges plus modestes. Selon Henry Van Rooijen, c’était peut-être le cas dans le passé, mais plus maintenant. « Depuis 1993, les deux cultures se sont rapprochées, notamment en Campine. L’augmentation du travail frontalier a encore atténué cette distinction. En fait, la diff érence de mentalité entre Eindhoven et Amsterdam, par exemple, est beaucoup plus grande », explique-t-il.

VAN ROOIJEN EN BREF

• Chiff re d’aff aires : 67 millions € (65 % transport et distribution, 35 % entreposage et services à valeur ajoutée) • Eindhoven : 375 salariés, 115 tracteurs et 190.000 m² de terrain. • Turnhout : 280 employés, 90 tracteurs et 120.000 m² de terrain. • Flotte : 450 semi-remorques.

ADVERTORIAL Eurotracs chez De Rudder « Des solutions qui créent une valeur ajoutée »

Avec les solutions eMobile et eTrans, Eurotracs répond à plusieurs attentes claires de son client Transport De Rudder. Des attentes relatives à la satisfaction client et à l’effi cacité. L’implémentation a eu lieu et il y a une diff érence entre hier et aujourd’hui. Explications.

L’entreprise familiale De Rudder de Kuurne est une société de transport, mais pas seulement. « Ces dernières années, nous nous sommes surtout spécialisés dans la distribution sur le Benelux », explique le directeur Xavier De Rudder. « Notre spécialité dans le transport, c’est le groupage. En outre, nous off rons également des services logistiques. Il s’agit principalement d’entreposage interne, lié ou non à un service supplémentaire. »

eMOBILE

« La collaboration avec Eurotracs remonte à l’installation de leur système eTrans », poursuit Xavier De Rudder. « Leur produit le plus récemment implémenté est l’ordinateur de bord eMobile, un système qui - en collaboration avec eTrans - informe les clients par SMS de l’heure exacte de livraison. Cette solution eMobile répond aux questions posées par les clients tout en assurant une communication complète avec les chauffeurs. C’est assez logique, les gens se sont habitués à de telles informations pour leurs livraisons de colis. Cependant, il est moins facile de fournir des informations précises lors de la livraison de palettes. Il y a plusieurs arrêts, la taille de la livraison peut être très variable, sans parler de l’état du trafi c. Dans un premier temps, nous avons discuté avec Eurotracs pour déterminer les délais courants nécessaires à la livraison d’une palette. Ceci en lien avec les données collectées en temps réel par le système afi n d’informer le client le plus précisément possible. Le principal avantage d’eMobile est qu’il ne génère aucune contrainte supplémentaire pour le chauff eur. Celui-ci saisit simplement les informations sur sa tablette, exactement comme il le fait toujours. Et tout le reste se fait automatiquement. eMobile ne nécessite donc aucune intervention humaine. »

eTRANS

Le début du premier confi nement en 2020 a à peu près coïncidé avec l’introduction d’eTrans chez Transport De Rudder. « Nous en avions assez de notre ancien système de planifi cation », souligne De Rudder. « Pour que tout fonctionne correctement, nous devions impliquer jusqu’à cinq partenaires. Nous avons alors recherché une solution globale. Nous l’avons trouvée avec eTrans chez Eurotracs. Ce que fait le système ? Tout ce que nous voulons. Il traite les commandes, la planifi cation, mais aussi les informations sur l’entretien de nos équipements, les données du tachygraphe et d’autres encore. Le Code 95 d’un chauff eur arrive à expiration ? e-Trans nous le faire savoir. Toutes les informations sont également stockées dans un cloud, et très important pour l’IT : Eurotracs dispose d’un helpdesk performant. De plus, eMobile nous fournit également un track & trace pour chaque véhicule et cette information est parfaitement liée à eTrans. »

La collaboration entre De Rudder et Eurotracs remonte à l’installation du système eTrans.

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