Tremblant Express Mars 2018

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RETOUR SUR LES

OLYMPIQUES REVIEW OF THE

OLYMPICS Par/By Jean-Luc

Brassard

ERIK GUAY UN HÉRO NOMMÉ PAPA A HERO NAMED DADY

VOYAGE / ADVENTURE PRINTEMPS NORVÉGIEN SPRINGTIME IN NORWAY



PROCHAINE ÉDITION :

NEXT ISSUE :

Réservation publicité : 5 mars Matériel final : 16 mars

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29 mars (pour le 1er avril)

March 29 (for April 1st)

NOTRE ÉQUIPE / OUR TEAM Directeur général / General manager : David Coderre - david@tremblantexpress.com Directeur de la publication / Editor : Guillaume Vincent - guillaume@tremblantexpress.com Directeur ventes et marketing / Sales director : Pat Wells - patwells@tremblantexpress.com Directrice administrative / Administrative director : Myriam Delage - info@tremblantexpress.com Journalistes / Journalists : Guillaume Vincent, Alain Bisson & Emmanuelle Virgili Collaboration spéciale : Jean-Luc Brassard, Peter Oliver & Dean Campbell Traduction / Translation : Anne Johnston, Marie-Jo Lamarche & Lysanne Éthier Direction artistique / Creative director : Martin Plouffe - Empreinte numérique | atelier créatif Docteur ordi / Dr. computer : Pierre Goyette

COLLABORATEURS / CONTRIBUTORS: Olivier Tali & Frédérique Pironneau L'Alliance des moniteurs de ski du Canada (AMSC) Robfit – Robert Roy Tony O’keeffe Jacques Prescott DISTRIBUTION

Jessica Humphries & Bruno St-Hilaire Valérie Goyette Éric Cadotte Lynda Lavertu Isabelle Morissette

PRODUCTION Journal / Newspaper

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empreintenumérique Publié par / published by Éditions Infomedia. Tous droits réservés. Le contenu du journal ne peut être reproduit sans l’autorisation écrite des Éditions Infomedia. **Nous ne sommes pas responsables des erreurs dans les textes et publicités fournis./We are not responsible for errors in texts and advertisements provided.**Convention de la poste publication : 40696502 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 1709-2388 Bibliothèque nationale du Canada 1492-4544.


En couverture / On first page

Une œuvre de Steve Tracy, exposée à la Galerie 806 A painting by Steve Tracy, exhibited at Gallery 806 Galerie806.com

SOMMAIRE / CONTENTS ÉDITORIAL / EDITORIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 & 7 SPORTS Retour sur les Olympiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 à/to 11 Review of the Olympics Par / By Jean-Luc Brassard

Erik Guay Papa taxi et entraîneur personnel . . . . . . . . . . . . 12 à/to 15 Taxi dad and personal trainer Son gym ouvert au public ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Opening his gym to the public? Un slalom de la Coupe du monde à Tremblant ? . . 18 & 19 A World Cup slalom at Tremblant ? La Virginie / Virginia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 à/to 35 Destination prisée des cyclistes Is for cycling lovers

ART DE VIVRE / LIFESTYLE Les origines de la Saint-Patrick . . . . . . . . . . . . . . 22 à/to 24 The origins of Saint-Patrick’s Day


VOYAGE / ADVENTURE Printemps norvégien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 à/to 29 Springtime in Norway

QUOI FAIRE / WHAT TO DO La relâche scolaire, beau temps mauvais temps . . 39 & 42 March break: snow, rain or shine

ACTUALITÉS / CURRENT La MDC des chevreuils / CWD in deer . . . . . . . . . . . . . . . 46

FLASH EXPRESS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 & 73 AGENDA / CALENDAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 & 75 ANNONCES CLASSÉES / CLASSIFIED ADS . . . . . . 78 CHRONIQUES / COLUMNS Fatbike . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 & 50 Ski (AMSC/CSIA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 & 53 Faune & flore / Wildlife and habitat . . . . . . . . . . . . 54 & 56 Santé & vitalité / Healthy lifestyle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Forme physique / Fitness . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Triathlon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Recette / Recipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Vin / Wine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Domaine Saint-Bernard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 & 69 Sécurité / Safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70


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Éditorial / Editorial

L’ÉQUINOXE DE MARS, VOUS CONNAISSEZ ? Par Guillaume Vincent

L’équinoxe de printemps; ce rare moment où la longévité du jour équivaut à celle de la nuit aura lieu le mardi 20 mars à 16 h 15. Les aléas de la danse céleste – conjugués à notre calendrier grégorien – mènent la vie dure à cette date qui sonne le glas de l’hiver. Bien qu’elle fût longtemps fixée au 21, la date du printemps sera désormais le 20 mars, et ce, jusqu’en 2102. On ne prévoit qu’un écart, celui où le printemps se pointera le bout du nez le 19 mars 2044. Ceci étant dit, un très ancien proverbe nous rappelle que « lorsque mars se déguise en été, avril prend ses habits fourrés ». Alors, souhaitons que mars soit gelé à souhait histoire de finir la saison en beauté. De notre côté, bien que nous ayons opté pour une superbe toile de l’artiste Steve Tracy – exposé à la Galerie 806 – mettant en vedette un skieur afin d’illustrer notre page couverture, nous nous réjouissons de l’arrivée des beaux jours. Après tout, le mois de mars est celui de la relâche scolaire ; moment précieux de la vie où nous avons pour devoir de jouer dehors avec nos enfants. Un grand champion à la maison Parlant de relâche, Erik Guay passe actuellement un très rare hiver auprès des siens. Ce champion du monde de Super G et vice-

champion de descente nous a accordé une entrevue des plus généreuse. Alain Bisson nous rapporte les confidences de ce héros nouvellement papa à temps plein; de la page 12 à 19. Sous le sceau de l’Olympe Jean-Luc Brassard en est à sa deuxième contribution avec Tremblant Express. Il revenait à peine de Corée du Sud, où il prit le micro en qualité de commentateur pour Radio Canada, au moment de nous écrire un bilan de ces XXIIIes Jeux olympiques d’hiver. Il semblait épuisé par l’ampleur de la tâche qu’il venait d’accomplir – avec brio, doit-on le souligner –, et le décalage horaire faisait son œuvre. Il est toutefois parvenu à nous offrir un deuxième volet de cette série intitulée « Fenêtre sur les Olympiques ». À lire, en pages 8 et 9. Quoi faire à la relâche ? Quant à elle, notre collaboratrice passionnée, Emmanuelle Virgili nous a concocté une liste d’activités à faire avec ses enfants lors de la semaine de relâche, beau temps mauvais temps. Un véritable guide du « quoi faire dans région ». À lire, en page 39. De nouvelles plumes Professeur associé, M.Sc., Jacques Prescott

est un spécialiste de la biodiversité, du développement durable et des affaires intergouvernementales. Il a notamment coordonné les travaux interministériels de mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur la biodiversité au sein du ministère de l’Environnement du Québec et géré divers programmes dont celui des espèces en péril. Il nous fait l’honneur de rejoindre notre équipe de collaborateurs et signera chaque mois une chronique intitulée Faune et flore. À lire, en page 54. Un pro du vélo Rédacteur pour de nombreuses publications, Dean Campbell passe son temps libre à vélo sur les routes et les singletracks. Basé à Gatineau, Dean a couvert les Jeux olympiques de Vancouver, de Londres et de Sotchi et a prêté sa plume à Sportsnet.ca pour des articles sur le cyclisme. Il est également un des principaux collaborateurs de la revue Canadian Cycling Magazine. Il nous dresse un portrait des possibilités qu’offre la Virginie pour les cyclistes de route en ce temps-ci de l’année. À lire, en page 32 et 33. Bonne lecture et bon équinoxe !


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SPRING EQUINOX MOVES TO MARCH 20 By Guillaume Vincent

The spring equinox, that rare moment when day and night are equal in length and winter passes into spring, will be on Tuesday, March 20, at 4:15 p.m. The quirks of celestial movement – when related to our Gregorian calendar – designate this date that sounds the end of winter. Although it was, for many years, established firmly on the 21st, from now on spring will begin on March 20... until 2102. There’s just one hiccup: in 2044, spring will launch on March 19. There’s a French proverb that says, loosely, “When March acts like summer, April wears fur”. So let’s hope that March is properly frigid so we can finish up the season with some spring weather. As far as we’re concerned, while we opted for a superb painting by artist Steve Tracy – which you can see at Galerie 806 – depicting a skier for our cover, we are delighted that warm weather is returning. After all, March signals school break time: that cherished period when it’s our happy duty to play outdoors with our children. A champion at home Speaking of breaks, Erik Guay is currently spending a very rare winter with his loved ones. The world champion in Super-G and vice-champion in downhill gave generously of

his time for our interview. Alain Bisson reports some inside information from this heroic figure newly playing full-time dad: pages 12 to 19. Showing the Olympics Jean-Luc Brassard makes his second contribution to Tremblant Express. He had just barely returned from South Korea, where he was a Radio Canada (French CBC) commentator, when he wrote a report for us on the XXIII Winter Olympic Games. He seemed exhausted by the mission he had just completed – extremely well, we should note – and jetlag was doing its work. Nonetheless, he managed to provide us with a second part of this series called “Window on the Olympics”. Read it on pages 10 and 11. What to do during school break Our dedicated contributor Emmanuelle Virgili came up with an excellent list of activities to enjoy with the kids during break week, whatever the weather. It’s a real guide to “what to do around here”. Read it on page 42. New writers Jacques Prescott, MSc, associate professor, is a specialist in biodiversity, sustainable development and intergovernmental affairs. It was he who, among other things,

coordinated inter-ministry work to implement the United Nations Framework Convention on Biodiversity for Quebec’s Ministry of the Environment and managed several programs, including the program on endangered species. He has honoured us by joining our team of contributors and will, each month, write a column called Wildlife and habitat. Read it on page 56. A cycling pro Dean Campbell, who writes for numerous publications, spends any free time riding roads and single tracks. Based in Gatineau, Quebec, Dean covered the Vancouver, London and Sochi Olympic Games and writes about cycling for sportsnet.ca. He is also a senior contributor to Canadian Cycling Magazine. He provides a portrait of the myriad possibilities that Virginia offers road cyclists at this time of year. Read it on pages 34 and 35. Happy reading, and happy equinox!

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Sport

DE RETOUR

DES XXIIIes JEUX OLYMPIQUES D’HIVER

© Courtoisie

Par Jean-Luc Brassard

Ce rassemblement d’athlètes, en un seul point du globe, ayant pour objectif de rivaliser d’adresse dans plusieurs disciplines est bien ancré dans notre imaginaire. Le « rêve » olympique fascine autant les participants que les spectateurs. Au-delà des émotions véhiculées par toutes ces performances, que pouvonsnous en tirer comme leçon ? D’abord, la passion. Cette dernière anime la plupart de ces athlètes. Quand on me demandait si Mikaël Kingsbury allait remporter la fameuse médaille d’or, je n’en avais aucune idée ! Ce que je savais, en revanche, c’est que Mikaël est un véritable passionné. Et la technique, ainsi que la préparation mentale, sont des éléments qui se mettent beaucoup plus facilement en place chez un athlète passionné que chez un autre légèrement désabusé. De surcroit, ses adversaires sont tout aussi passionnés, obligeant ainsi Mikaël à se surpasser pour atteindre le plus haut niveau de performance. Bien sûr, nous sommes tous ravis qu’il ait gagné, mais sa victoire n’enlève rien à la performance et à la réaction tout aussi sympathique de l’Australien Matt Graham, soit celle d’un athlète qui est allé au bout de ses capacités

et qui vit la satisfaction de s’être dépassé en moment opportun. Grâce à cette façon de penser, cette médaille d’argent vaut de l’or pour Matt. Idem pour le Japonais Daichi Hara qui est arrivé troisième. Non seulement a-t-il procuré à sa nation cette première médaille en bosses chez les hommes, mais cette dernière assure du coup une pérennité de ce sport en sol nippon, où soudainement des centaines, sinon des milliers de jeunes vont essayer ce sport, dans le but d’imiter ce nouveau champion. L’étincelle norvégienne Chaque sport présenté à cette Olympiade possède son lot d'anecdotes toutes plus inspirantes les unes que les autres. Mais avec un peu de recul, il faut aussi admirer la façon dont la Norvège, ce pays scandinave de 5,5 millions d’habitants, domine le classement des médailles devant des pays au moins six fois plus populeux. Interrogé sur les secrets du succès de la Norvège, son directeur du comité olympique section élite, Tore Ovrebo, raconte que son pays ne tient aucun classement, de même qu’aucun pointage jusqu’à ce que les enfants aient atteint l'âge de 13 ans. Cette optique à pour


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objectif de mettre le sport au cœur du développement social des enfants, en les invitant à s’amuser à pratiquer des sports, et non à accumuler les victoires. Le paradoxe américain Ce raisonnement se situe aux antipodes des objectifs nord-américains de victoires à tout prix. À ce sujet, comment expliquer que régulièrement les athlètes américains dominent les palmarès de médailles, alors que leur pays détient le plus haut taux d’obésité infantile au monde ? Leurs succès sportifs ne devraient-ils pas servir de motivation aux autres jeunes Américains ? Le plus gros problème nord-américain est que contrairement à la Norvège, où le sport est inclusif, ici, il est exclusif et donc, d’une certaine manière, élitiste. Très tôt, nous mettons les jeunes en compétition ; chronos, forces, endurance, etc. Ou alors, nous laissons les plus faibles sur le banc de manière à favoriser la victoire. En agissant de la sorte, nous procurons de mauvaises expériences sportives à des milliers de jeunes en bas âge, qui par la suite grandiront en excluant volontairement l’activité physique de leurs quotidiens, souvenir d’un déplaisir ou d’une forme d’humiliation. En résumé Le temps froid de Pyeongchang a favorisé des performances plus cohérentes lors de cette olympiade, contrairement à Sotchi où les températures anormalement

chaudes pour l’hiver influaient grandement sur la neige et les prétendants au podium. Comme tout n’est pas parfait, malheureusement, le site de vitesse de ski alpin fut construit à même un parc national malgré les revendications des écologistes. Ces derniers, avec raison, doutaient de la justification à donner préséance aux scies mécaniques et autres bulldozers, simplement pour moins de deux semaines d’utilisation. Les responsables ont juré la plantation d’arbres pour redorer le blason du parc une fois les Jeux terminés, mais l’hôtel en construction aux pieds des pistes – dites temporaires – laisse plutôt croire à de belles paroles sans lendemain. En 2018, bien des permissions sont encore possibles au nom de l’Olympisme. Enfin, je m’en voudrais de passer sous silence votre forte et assidue participation à ces Jeux comme spectateurs. Les rapports d’audiences officieux de CBC/Radio-Canada semblent ravir le diffuseur. Reste maintenant à espérer que les décideurs n’attendront pas quatre années avant de nous représenter ces magnifiques athlètes et leurs enlevantes compétitions. Quelques épreuves de « Coupe du monde » présentées en direct nous feraient grandement plaisir, et permettraient de continuer de véhiculer cette fierté si souvent mentionnée lors des Jeux olympiques.

Pari tenu pour la Tremblantoise Brittany Phelan, qui a décroché la médaille d’argent en ski cross aux Jeux de Pyeongchang. Il s’agissait des deuxièmes Jeux olympiques de l’athlète de 26 ans en autant de disciplines. Brittany a en effet choisi le ski cross après avoir participé aux Jeux de Sotchi en ski alpin. Elle est arrivée tout juste derrière la Canadienne Kelsey Serwa, réalisant un doublé canadien d'or et d'argent lors de l'épreuve féminine de ski cross, le vendredi 23 février.

© Courtoisie

© Courtoisie

Sébastien Toutant a décroché la première médaille d’or olympique de cette nouvelle discipline appelée Big Air (grand saut) en planche à neige, le vendredi 23 février. Le Canadien originaire de l’Assomption a obtenu la meilleure note de la finale à son deuxième essai, soit 89,50 points, sur un back side 1620. L’athlète de 25 ans a terminé devant l’Américain Kyle Mack et le Britannique Billy Morgan.


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Sport

BACK

FROM THE XXIII WINTER OLYMPIC GAMES

© Courtoisie

By Jean-Luc Brassard

Impérial, Mikaël Kingsbury, le roi des bosses, a ravi la médaille d’or olympique devant l’Australien Matt Graham et le Japonais Daichi Hara. / Mikaël Kingsbury – the “king of moguls” – nailed the Olympic gold medal, finishing ahead of Australian Matt Graham and Japanese skier Daichi Hara.

This gathering of athletes, at one specific point on the globe, vying to test their skills in multiple disciplines, has certainly taken hold of our imagination. The Olympic dream fascinates participants as much as it does spectators. Beyond the emotions aroused in us by all these sports, what lesson can we take away? First, the passion. That’s what drives most of these athletes. When people would ask me if Mikaël Kingsbury would take the gold medal, I really didn’t have any idea. What I did know, however, is that Mikaël is truly impassioned. And technique, as well as mental preparation, come much more easily to an impassioned athlete than to one who’s a bit disenchanted. What’s more, his competitors were all equally impassioned, which meant that Mikaël had to surpass himself to achieve the highest performance level. Of course, we’re all thrilled that he won, but his victory takes nothing away from the performance and equally likable reaction of Australian Matt Graham, namely, that of an athlete who performed to the very

best of his abilities and who experienced the satisfaction of having surpassed himself at just the right moment. With this kind of thinking, the silver medal is worth gold for Matt. Same thing for Japanese skier Daichi Hara, who came third. He not only won this first men’s moguls medal for his country, but the win ensures that this sport will continue to be practised in Japan, where suddenly hundreds if not thousands of youngsters will try the sport with the goal of imitating the new champion The Norwegian spark Every sport presented at these Olympics has its share of anecdotes, each more inspiring than the next. But in retrospect, you have to admire the way Norway, the Scandinavian country with a population of 5.5 million, dominates the medals count against countries with populations at least six times the size. Asked about the secrets of Norway’s success, its Olympic elite section committee director, Tore Ovrebo, tells us that his country does not class its


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participants, nor assign any marks, until the children reach the age of 13. The goal of this perspective is that it puts sport at the heart of the social development of children by inviting them to have fun doing sports, not just racking up wins. The North-American paradox This reasoning is diametrically opposed to the North-American objectives of victories at all costs. When you think of it, how do you explain the fact that American athletes regularly dominate in the medals, when at the same time their country has the highest rate of child obesity in the world? Wouldn’t their success in sports be motivating to other young Americans? The biggest problem is this: in contrast to Norway, where sport is inclusive, in North America sport is exclusive and thus, in a way, elitist. We start putting our youngsters into competition very early, measuring times, strength, endurance and more. Or we leave the weaker players on the bench to have a better chance of winning. By behaving this way, we make sure that thousands of youngsters have unpleasant sports experiences from their earliest days and then grow up voluntarily excluding physical activity from their daily routines, thanks to memories of disapproval or some kind of humiliation. Summing up The cold weather in Pyeongchang favoured more consistent performances

at these Olympic Games, compared to Sochi where abnormally warm winter temperatures greatly influenced the snow and the podium-seekers. Nothing is ever perfect, of course. Unfortunately, in this case the alpine speed skiing site was built right on a national park despite protests from the ecologists. These latter, with good reason, had doubts about the justification of giving priority to the chainsaws and bulldozers for less than two weeks of use. Those responsible have vowed that trees will be replanted to return the park to its former glory once the Games have ended, but a hotel being built at the foot of the runs – said to be temporary – leaves one to believe that these are empty words. In 2018, much is still permitted in the name of Olympism. In closing, I wanted to be sure to mention your strong, unflagging participation in these Games as spectators. The audience reports from CBC/Radio-Canada have delighted the broadcaster. Now we just have to hope that the decision-makers don’t wait another four years to show us these magnificent athletes and their inspiring competitions. We would very much like to see a few World Cup events presented live, and we could continue to feel the pride mentioned so often during the Olympic Games.

Sébastien Toutant took home the firstever Olympic gold medal in this new snowboard discipline called Big Air, also on Friday, February 23. The Canadian, a native of l’Assomption, got the highest mark in the finals on his second jump (of three), with 89.50 points on a “back side 1620”. The 25-year-old athlete finished ahead of American Kyle Mack and British boarder Billy Morgan.

© Courtoisie

© Courtoisie

An exciting result for Mont-Tremblant native Brittany Phelan, who won silver in ski cross at the Pyeongchang Games. It was the second Olympic Games for the 26-year-old athlete, who has competed in two different disciplines. This time, Brittany raced in ski cross after participating in the Sochi Games in alpine skiing. She came in just barely behind Canadian Kelsey Serwa, so it was a double Canadian gold and silver in the women’s ski cross on Friday, February 23.


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Sport

ERIK GUAY, PAPA TAXI ET ENTRAÎNEUR PERSONNEL ! Par Alain Bisson

Je regardais Svindal au départ (Axel Lund, le gagnant de la descente) et je me voyais à sa place. Je savais à quoi il pensait et ce qu’il allait vivre », a raconté le champion skieur, l’étincelle dans les yeux, au cours d’un long et généreux entretien accordé au Tremblant Express.

© TREX

Il y a aussi eu ces autres disciplines qu’il a regardées avec ses filles (9 ans, 5 ans, 3 ans et 4 mois), chose qu’il n’avait jamais faite en leur compagnie jusqu’ici. « C’était l’fun. J’essayais de les faire vibrer pour le Canada. On a notamment regardé les bosses avec Mikaël Kingsbury. Les filles étaient contentes quand il a gagné. »

C’est ce qu’on appelle faire contre mauvaise fortune bon cœur. Exclu des Jeux olympiques de Pyeongchang et du Cirque blanc en raison d’un problème au dos, Erik Guay profite d’un rare hiver auprès des siens, à Mont-Tremblant, pour jouer à temps plein son rôle d’époux, de papa, de chauffeur de taxi et d’entraîneur personnel. D’abord, réglons une chose : si

Erik goûte pleinement son statut inattendu et involontaire de mortel, d’homme-comme-tout-lemonde-qui-fait-l’épicerie, assister à distance aux épreuves de vitesse de ski des Jeux ne s’est pas fait sans un pincement au cœur. « J’ai trouvé ça tough. Je pensais pas que je serais affecté comme ça. J’avais envie d’y être...

Skier avec ses enfants Sinon, comment se passe ce premier hiver à Mont-Tremblant depuis des lustres ? « J’ai déjà passé un hiver ici quand j’étais blessé, mais j’étais vraiment hypothéqué et je ne pouvais pas skier avec mes enfants. Là, je peux le faire, je peux aller glisser, je peux faire des activités avec elles. C’est l’fun. Je dois juste ne pas me pencher, sinon, le mal de dos revient ». Comme bien d’autres parents, Erik découvre les joies du métier de chauffeur de taxi avec des enfants qui grandissent. « Je me promène entre les cours de danse, de gymnastique, de ski, ça me garde pas mal occupé », admet-il dans un éclat de rire.


Et le skieur bénit le ciel d’être ici pour assister à l’éclosion d’une passion chez sa fille ainée, Logan, 9 ans. « Elle ne semblait pas particulièrement intéressée au ski jusqu’ici. Elle préférait la danse et la gymnastique et ça m’allait très bien. Je ne sais pas au juste ce qui est arrivé, mais elle a décidé du jour au lendemain qu’elle voulait commencer la compétition de ski cette saison. » Peut-être Logan est-elle tombée dans la marmite quand elle était petite, avec un père, des oncles et des grands-parents paternels qui, au quotidien, ont skié l’essentiel de leur vie ? Toujours est-il que le nouvel intérêt de la jeune fille n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La dictée dans les télésièges On peut apercevoir, depuis quelques semaines à Station Mont Tremblant, un formidable skieur accompagner une jeune fille qu’il chouchoute de conseils et à qui il fait réciter ses dictées et ses tables de multiplication dans les remontepentes. Logan est prévenue : ce régime spécial de ski en semaine ne durera que si les résultats scolaires sont au rendez-vous. « Je me fais un peu taper sur les doigts à l’école. Mais c’est le temps pour un enfant à 9 ans de commencer le ski sérieusement s’il aime ça. Les notes de Logan sont bonnes et elle va pouvoir skier la semaine si ça continue. »

© Gary Yee

© Gary Yee

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L’athlète assure qu’il a le souci de ne pas « forcer » l’intérêt de sa fille pour son sport de prédilection. « Il faut que ça vienne d’elle, et je serai là pour la soutenir et lui faciliter les choses si c’est le cas. Sinon, c’est pas plus grave que ça. » En fait, Erik met en pratique avec sa fille ce qu’il souhaiterait voir dans les programmes de développement des jeunes skieurs. S’il écarte l’idée d’éventuellement s’impliquer au niveau national, il ne dit pas non à un engagement local à Tremblant. « Aucune raison ne peut expliquer que nous n’ayons pas développé des champions de façon régulière au Canada. Nous ne sommes pas assez efficaces avec nos programmes. C’est un nonsens que les jeunes s’entraînent les week-ends alors qu’il y a autant de monde dans les stations. Quand on skie en semaine, il n’y a pas un chat, on n’a pas de difficulté à avoir des pistes pour s’entraîner. Pourquoi ne pas skier la semaine et étudier les fins de semaine ? Quand c’est l’hiver, il faut skier. C’est aussi simple que ça. » Le plan de match Pour la suite des choses, Erik garde le même plan de match malgré sa mise au rancart hivernale : si son dos tient le coup, il poursuivra sa carrière jusqu’aux Championnats du monde, en février 2019, à Åre, en Suède, pour

y défendre ses titres de champion du monde de Super G et de vice-champion de descente. Le grand test aura lieu au cours de camps de ski estivaux, probablement à Zermatt et au Chili. « Je vais aller skier là-bas, je veux voir si ça m’intéresse encore et si je suis compétitif. Je vais prendre ma décision par la suite. » Et son plan B ? « Je n’ai pas vraiment de plan B, à part être papa à temps plein. Pour l’instant, je veux rester concentré sur ma carrière, je ne veux pas dépenser d’énergie sur autre chose avant d’être rendu au moment de prendre une décision sur mon avenir. » Qu’en est-il des doses d’adrénaline – qui risquent fort de lui manquer – lorsqu’il abandonnera les épreuves de haute voltige de la descente et du Super G ? « Piloter un avion. J’y retrouve un peu ce que j’éprouve en ski. Il faut être super concentré, parfois, le cœur te manque un tour, on louvoie entre les arbres pour se poser. C’est spécial comme sensation », termine-t-il.

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Sport

ERIK GUAY, TAXI DAD AND PERSONAL TRAINER! By Alain Bisson

It’s what you call making the best of a bad lot. Excluded from the Pyeongyang Olympic Games and the White Circus because of a back problem, Erik Guay is taking full advantage of a rare winter with his loved ones, in Mont-Tremblant, to play full-time his role of husband, dad, taxi driver and personal trainer. First let’s get one thing straight: if Erik is fully exploring his unexpected and involuntary status as a mortal, the-ordinary-man-who-does-the-grocery-shopping, watching the Olympic speed trials from a distance doesn’t happen without a twinge of regret. “I’ve found it tough. I didn’t think I would be affected like that. I wanted to be there... I watched Svindal at the starting gate (Axel Lund, who won the run) and I saw myself in his place. I know what he was thinking and what he was going to experience,” said the champion skier, his eyes shining, during a long and generous exchange granted to Tremblant Express. He also watched those other disciplines with his daughters (aged nine, five, three, and four months), something he’s never been able to do with them before.

© TREX

“It was fun. I tried to get them worked up for Canada. We watched Mikaël Kingsbury do the moguls, in particular. The girls were pleased when he won.” Skiing with his kids Otherwise, how is it going, this first winter in ages at Mont-Tremblant? “I spent a winter here when I was injured, but I was really out of commission and couldn’t ski with my kids. Now I can do it. I can go slide the hills with them and do activities with them. It’s fun. I just have to be careful not to bend down or the back pain comes back.”


© Gary Yee

Mars / March 2018 | Tremblant Express

Like many other parents, Erik is discovering the joys of being a taxi driver for his growing kids. “I travel between dance lessons, gymnastics lessons, ski lessons; it keeps me pretty busy,” he admits with a burst of laughter. And the skier thanks heaven that he’s here to watch the dawning of a passion in his oldest daughter, Logan, aged nine. “She didn’t seem particularly interested in skiing up till now. She preferred dance and gymnastics, and that was fine with me. I don’t know exactly how it happened, but she decided from one day to the next that she wanted to start competing in skiing this season.” Maybe Logan fell under the spell when she was little, with a father, uncles and paternal grandparents who, on a daily basis, have made skiing central to their lives? Of course, the young lady’s new interest fell on fertile ground. Doing dictation on the lifts In recent weeks at Mont-Tremblant Resort, you may have noticed an incredible skier whispering advice into the ear of a young girl, a tall skier who makes her recite her dictation and multiplication tables as they ride up the mountain on the lifts. Logan has been warned: this special weekday skiing program will continue only as long as her school marks are good. “I kind of had my knuckles rapped at the school. But it’s time for a nine-year-old to start skiing seriously if he or she likes it. Logan has good marks and she’ll be able to continue weekday skiing if that continues.” “The athlete makes sure that he’s careful not to force his daughter’s interest in his chosen sport. “It has to come from her, and I’ll be there to support her and facilitate things if needed. If not, it’s just not that serious.” In fact, Erik is putting into practice, with his daughter, what he would like to see in the development programs for

young skiers. If he puts aside the idea of eventually getting involved at the national level, he could be interested in local involvement at Tremblant. “There’s no reason to explain why we haven’t developed champions on a regular basis in Canada. We are not effective enough with our programs. It’s nonsense to have young people train on the weekends when there are so many people on the slopes. When you ski during the week, there isn’t a soul and you don’t have any problems in having runs to train on. Why not ski during the week and study on the weekends? In winter, you have to ski. It’s as simple as that.” The game plan To follow up, Erik has the same game plan in spite of having to scrap his Olympic plans this winter: if his back holds up, he will continue with his career until the World Championships in February 2019, in Åre, Sweden, to defend his world champion titles in Super G and vice-champion in downhill. The big test will be during the summer ski camps, probably in Zermatt and Chile. “I’m going to ski there. I’m going to see if it still interests me and if I’m still competitive. Then I’ll make my decision.” And plan B? “I don’t really have a plan B, apart from being a full-time dad. For the time being, I want to concentrate on my career. I don’t want to spend energy on something else before arriving at the moment of making a decision about my future.” What about those adrenaline hits – which he could really miss – when he abandons the high-wire feats of downhill and Super-G? “Piloting a plane. Doing that, I find some of what I feel skiing. You have to be super focused. Sometimes your heart skips a beat as you thread down between the trees to land. It’s really a special feeling,” he says in closing.


Tremblant Express | Mars / March 2018

Sport

ERIK GUAY VEUT OUVRIR SON GYMNASE AU PUBLIC Par Alain Bisson

Vous aimeriez vous entraîner dans le gymnase personnel d’Erik Guay ? S’il n’en tient qu’au skieur, ce sera pour bientôt. Erik raconte que ses parents ont érigé une écurie en pièce sur pièce de sapins de Douglas sur leur immense terrain de 130 acres, à La Conception, il y a plus de quatre décennies. Elle est située en milieu naturel, entourée d’arbres et de prés. Au fil des ans, les chevaux ont cédé la place à un bric-à-brac dont Erik s’est débarrassé pour rénover le bâtiment, y percer de grandes fenêtres et y installer des appareils d’entraînement pneumatiques haut de gamme afin de parfaire sa préparation pré-saison. « On a parfois ce type d’équipements dans les centres d’entraînement des grandes villes comme Montréal, mais c’est rare », soutient-il.

Erik espère ouvrir les installations aux athlètes, aux gens qui se remettent de blessures et à ceux et celles qui ont leur santé à cœur. Le gymnase sera accessible sur réservation. À terme, le Tremblantois prévoit ajouter une salle de yoga et d’étirements à l’étage, et peut-être une salle d’entraînement sur vélos. « L’idée n’est pas de faire des millions avec ça, mais de couvrir les frais et de permettre aux gens d’en profiter », dit-il. Avant de concrétiser son projet, Erik devra régler l’enjeu du zonage avec la municipalité de La Conception, puisque le gymnase se trouve sur un terrain résidentiel. Il ne s’inquiète pas des éventuelles exigences de stationnement. « Le terrain fait 130 acres, il y aura amplement de place pour le stationnement », dit-il en rigolant.

ERIK GUAY WANTS TO OPEN HIS GYM TO THE PUBLIC By Alain Bisson

Would you like to train in Erik Guay’s personal gym? If it were just up to the skier, it would happen soon. Erik says that more than four decades ago his parents built a log stable made of Douglas fir on their huge 130-acre property in La Conception, It’s located in natural surroundings, ringed by trees and fields. Over the years, the horses made way for a jumble of stuff, which Erik got rid of to renovate the building, putting in large windows and installing high-end pneumatic training equipment so as to perfect his pre-season preparation. “They sometimes have this kind of equipment in training centres in big cities like Montreal, but it’s rare,” he notes. Erik hopes to open the facilities to athletes, to people recovering from

injuries and those who care about their health. The gym would be available by reservation. In time, the Mont-Tremblant resident could add a yoga and stretching room on the second floor, and perhaps a cycling training room “The idea is not to make millions with it, but to cover the costs and allow people to have the benefit of it,” he says. Before making his project a reality, Erik would have to deal with the zoning issue with the municipality of La Conception, because the gym is on land zoned residential. He’s not worried about the eventual parking requirements. “The property is 130 acres. There’ll be lots of room for parking,” he says, chuckling.



Tremblant Express | Mars / March 2018

Sport

UN SLALOM

DE LA COUPE DU MONDE À TREMBLANT ?

Par Alain Bisson

Erik Guay rêve à la présentation d’une épreuve de la Coupe du monde de ski alpin dans ses terres, à Tremblant. « J’ai des idées en masse. Faudrait que j’aille rencontre les responsables de la station », lance-t-il avec enthousiasme. Erik note que le succès des courses féminines de slalom et de slalom géant tenues à la fin novembre depuis deux ans à Killington, au Vermont, prouve qu’il serait possible de présenter des événements similaires à Tremblant. « À Killington, il y avait des foules de 18 000 personnes par jour. Il y a manifestement de l’intérêt dans l’Est pour la Coupe du monde », soumet-il. « Nous avons ce qu’il faut pour présenter une course de slalom, ajoute Erik. Ça prend un dénivelé de 200 mètres et une arrivée en bas de la montagne. On commencerait par une course du circuit féminin parce que le calendrier est plus favorable. » Le skieur croit envisageable d’aménager une piste à la droite de la télécabine, sur le versant sud, près du village piétonnier. « Elle devrait se terminer en bas pour respecter les exigences de la FIS (Fédération internationale de ski) et que ce soit une course excitante pour le public. L’endroit est un amphithéâtre naturel, on pourrait y aménager des estrades. Ce serait parfait. » Le Tremblant Express avait déjà sondé l’intérêt de la station pour une Coupe du monde de ski alpin au moment de la présentation de la Coupe du monde de bosses, à la mi-janvier. « Il n’y a aucune porte de fermée, on est ouverts à toutes les possibilités », avait répondu Patrice Malo, président et chef de l'exploitation de Station Mont Tremblant, en précisant qu’il n’y avait actuellement aucune discussion avec la FIS. Quant à savoir si l’entreprise serait disposée à investir dans une nouvelle piste, c’est une autre histoire. Lors de notre entretien, sans connaître les suggestions d’Erik Guay, M. Malo avait indiqué que la station a déjà des pistes adaptées à la présentation d’une épreuve technique du calibre d’une Coupe du monde.


© TREX

Mars / March 2018 | Tremblant Express

A WORLD CUP

SLALOM AT TREMBLANT? By Alain Bisson

Erik Guay dreams of the holding of an alpine skiing World Cup event in his own stamping ground, at Tremblant. “I have a ton of ideas. I have to go talk with the people in charge of the resort,” he states with enthusiasm. Erik notes that the success of women’s slalom and giant slalom races held at the end of November for the past two years in Killington, Vermont, proves that it would be possible to present similar events at Tremblant. “At Killington, there were crowds of 18,000 people a day. There is undoubtedly interest in the World Cup in the East,” he submits. “We have what’s needed to present a slalom race,” Erik adds. “It takes 200 metres of vertical and an end point at the bottom of the mountain. We could start with a women’s circuit race because the calendar would work better.” The skier believes that it’s feasible to create a run to the right of the gondola, on the South Side, close to the pedestrian village. “It should end at the base to meet the requirements of the FIS (Fédération internationale de ski) and has to be a race that’s exciting for spectators. The place is a natural amphitheatre; bleachers could be set up. It would be perfect.” Tremblant Express had already probed the resort’s interest in a World Cup of alpine skiing when the World Cup moguls event was held here in mid-January. “No doors are closed; we are open to all possibilities,” responded Patrice Malo, Station Mont Tremblant’s president and chief operating officer, adding that there were currently no discussions underway with the FIS. As for knowing if the company would be inclined to invest in a new run, that’s another story. During our exchange, without being aware of Erik Guay’s suggestions, Mr. Malo indicated that the resort already has runs appropriate to presentation of a World Cup-calibre technical event.


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Tremblant Express | Mars / March 2018

Art de vivre

LES ORIGINES COCASSES DE LA SAINT-PATRICK Par Guillaume Vincent

Tout d’abord, et accrochez-vous bien, saint Patrick – patron des Irlandais et des Ingénieurs – n’était pas Irlandais. Né aux alentours de 380 à Kilpatrick, en Écosse, saint Patrick fut capturé par des pirates originaires de l’est de l’Irlande à l'âge de 16 ans. Ces derniers le vendirent comme esclave en Irlande. Il y passa six années en captivité à travailler comme berger pour le compte d'un cruel chef de clan irlandais. L’histoire raconte qu’un jour, un ange lui apparut et lui ordonna de creuser la terre. Le jeune esclave y trouva alors l'argent nécessaire pour racheter sa liberté. Peu religieux avant sa capture, saint Patrick affirma avoir rencontré Dieu durant son asservissement et devint un chrétien dévot.

L’évangélisateur Pendant plusieurs années, saint Patrick alla parfaire son éducation chrétienne en Bretagne. Quadragénaire, il revint en Irlande avec pour mission de l’évangéliser. Selon la légende, saint Patrick se serait emparé, lors d'un sermon au rock de Cashel, d'un trèfle à trois feuilles pour tenter d’expliquer le mystère de la Sainte Trinité. Le trèfle deviendra ipso facto le symbole de l'Irlande. La légende raconte également que c'est à ce moment-là qu'il chassa tous les serpents du pays. En réalité, ces derniers représentaient les croyances polythéistes celtiques de l’époque, assimilées à Satan. Chaque année, les Irlandais enfilent tout de même un trèfle à leur boutonnière afin de se rappeler cet enseignement, sait-on jamais. Et la couleur de saint Patrick est… le bleu Décidément. Plusieurs historiens s'accordent en effet pour dire que la couleur de saint Patrick est le bleu et non le vert. Ce n’en qu’en 1798, pendant la rébellion irlandaise – alors que le trèfle devint un symbole du nationalisme – que le vert de la SaintPatrick fit son apparition.

S’agit-il quand même de la fête nationale irlandaise ? Bien qu’elle soit fêtée depuis le IXe siècle en Irlande en mémoire du moine évangéliste décédé le 17 mars 461, la Saint-Patrick n’est pas la fête nationale de l’Irlande. En fait, l'État d'Irlande ne possède, à proprement parler, pas de fête nationale. D'où vient la Saint-Patrick ? D’Irlande ? Perdu. La Saint-Patrick serait née dans les villes américaines comptant une forte diaspora irlandaise. Au XVIIIe siècle, des villes comme Chicago, Boston et New York commencèrent à célébrer cette journée afin d'honorer saint Patrick et créer des liens de solidarité au sein de leur communauté ethnique. Et glou et glou et glou… De nos jours, la Saint-Patrick représente avant tout un prétexte pour faire la fête… et lever le coude. Il est toutefois intéressant de noter qu’elle tombe en plein carême, période de jeûne et d'abstinence de quarante jours instituée par le catholicisme au IVe siècle. Jusqu'en 1961, une loi imposait même aux pubs irlandais de fermer leurs portes ce jour-là. Hum, jeûne du carême ou SaintPatrick… ? Le choix est déchirant. Bonne fête des Irlandais!

© Fotolia

Nul besoin d’être d’origine irlandaise pour profiter des festivités de la Saint-Patrick, car en Amérique du Nord, le 17 mars, tout le monde est Irlandais. Toutefois, bon nombre d’idées reçues méritent de faire le point sur cette fête d’origine chrétienne.


Mars / March 2018 | Tremblant Express

1. New York Il remonte à 1762 et demeure le plus grand et le plus ancien défilé civil dans le monde. Plus de deux-millions de spectateurs y assistent chaque année. 2. Boston Boston accueille parmi les plus importantes festivités de la Saint-Patrick dans le monde. On y célèbre la culture irlandaise et le Jour de l'Évacuation du 17 mars 1776.

4. Savannah, en Géorgie Ça peut surprendre et pourtant, les célébrations de la Saint-Patrick y sont très animées. 5. Montréal Le 195e défilé de la Saint-Patrick se déroulera rue Sainte-Catherine, au centre-ville de Montréal, le 18 mars à midi. Il s’agit de l’un des plus anciens défilés en Amérique du Nord. La première édition de l’évènement remonte à 1824.

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LES CINQ PLUS GRANDS DÉFILÉS EN AMÉRIQUE DU NORD

3. Chicago Lors de la parade de la Saint-Patrick, la rivière Chicago est teinte en vert. On y retrouve, en marge de la grande parade la petite « South Side Irish Parade ».

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Lifestyle

THE AMUSING ORIGINS OF SAINT PATRICK’S DAY By Guillaume Vincent

Year after year, huge parades celebrate the big day. No need to have some Irish in your roots to enjoy the festivities, because in North America, on March 17, everyone’s Irish. It’s worth checking out the general beliefs, however, about this Christian-inspired holiday. First off – and hang on to your hat – Saint Patrick, patron saint of the Irish and Engineers, was not Irish. Born around 380 in Kilpatrick, Scotland, young Patrick was captured by pirates from the east of Ireland at the age of 16. The pirates sold him as a slave in Ireland. He spent six years in captivity working as a shepherd for a cruel Irish clan chieftain. The story goes that one day, an angel appeared to him and ordered him to dig in the ground. The young slave then found the money he needed to buy his freedom. Quite non-religious before his capture, Patrick stated that he had found God during his servitude and became a devout Christian.

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The evangelist For several years, Patrick went to Britain to advance his Christian education. In his forties he returned to Ireland with an evangelical mission. According to legend, Patrick – let’s now start calling him Saint Patrick – during a sermon at the Rock of Cashel, used a three-leaf clover to try to explain the mystery of the Holy Trinity. The shamrock became ipso facto the symbol of Ireland. The legend also states that it was at that moment that he chased all the snakes out of Ireland. In reality, these latter represented the Celtic polytheistic beliefs of the time, assimilated into Satan. Each year, the Irish nonetheless wear a shamrock in their buttonhole to remind them of this lesson. After all, who knows... ?

And the colour representing Saint Patrick is... blue It’s true. Several historians agree that Saint-Patrick’s colour is blue and not green. It was only in 1798, during the Irish rebellion – when the shamrock became a symbol of nationalism – that Saint-Patrick’s green made its appearance. So is it the Irish National Day? Although it has been celebrated in Ireland since the ninth century in memory of the evangelical monk who died on March 17, 461, Saint Patrick’s Day is not Ireland’s National Day. As a matter of fact, Ireland does not, properly speaking, have a National Day. Where does Saint Patrick’s Day come from? Ireland? Nope. Saint Patrick’s Day was born in American cities that had a large population of Irish immigrants. In the 18th century, cities like Chicago, Boston and New York started to celebrate this day to honour Saint Patrick and create bonds of solidarity within their ethnic community. Glug, glug, glug... Nowadays, Saint Patrick’s Day is primarily a pretext for blowing off steam, celebrating... and bending the elbow. It is, however, interesting to note that it falls right in the middle of Lent, a forty-day period of fasting and abstinence instituted by the Catholic Church in the fourth century. Until 1961, a law even forced Irish pubs to lock their doors on that day. Hmmmm... Fasting for Lent, or Saint Patrick’s Day? It’s an agonizing choice. Happy Saint Patrick’s Day!

NORTH AMERICA’S FIVE BIGGEST PARADES 1. New York It dates back to 1762 and remains the world’s biggest and oldest civilian parade, drawing more than two million spectators annually. 2. Boston Boston hosts one of the world’s largest Saint Patrick’s Day events. It’s a joint celebration of Irish culture and of Evacuation Day on March 17, 1776. 3. Chicago For the Saint Patrick’s Day parade, the Chicago River is tinted green. Here you’ll find, besides the big parade, the small “South Side Irish Parade”. 4. Savannah, Georgia It may be surprising, but the Saint Patrick’s Day celebrations here are very lively. 5. Montreal The 195th Saint Patrick’s Day parade will take place on the Rue Sainte-Catherine, in downtown Montreal, on March 18 at noon. It’s one of the oldest parades in North America. The first such event was held in 1824.



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Tremblant Express | Mars / March 2018

Voyage

PRINTEMPS

NORVÉGIEN Par Peter Oliver

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ves Payer ne fait pas les choses comme les autres. En avril, alors que la neige recouvrant les montagnes de l’est du Canada se retire graduellement et qu’un brin de chaleur flotte dans l’air, les Québécois ont tendance à s’envoler dans le Sud, question de se retrouver les deux pieds dans le sable des Caraïbes, sirotant un cocktail tropical bien fruité. Yves, lui, prend le nord – l’extrême nord – jusqu’à la limite septentrionale de la civilisation humaine. Dès qu’avril se pointe, il fait son pèlerinage annuel. Sa destination : le nord de la Norvège, bien au-delà du cercle polaire arctique. Pas de sable chaud pour lui ; cherchant à prolonger l’hiver, il carbure à la poudreuse norvégienne.

On comprend facilement pourquoi. Ponctuée de fjords, la Norvège arctique offre un panorama d’une beauté saisissante. Un décor grandiose où des montagnes aux pentes raides et aux falaises dentelées jaillissent de l’océan turquoise pour se dresser vers un ciel d’un vert bleuté. Et comme les journées allongent en avril, l’endroit profite d’au moins 14 heures de clarté. L’effet réchauffant du soleil aide à stabiliser la neige, qui, en plein hiver, s’avère propice aux avalanches. Sommets ondulés nappés de neige éternelle, couloirs abrupts, bols alpins géants, glaciers – l’arrière-pays norvégien offre aux skieurs une infinité de possibilités.

« C’est un endroit vraiment spécial pour moi », soutient Yves Payer, une appréciation que partageait aussi la légende canadienne du freeski, JP Auclair. Décédé en 2014, Auclair adorait skier et filmer à cet endroit. Au moins deux éléments majeurs de sa vie ont guidé Payer vers la Scandinavie. D’abord, marié à une Suédoise, il a vécu cinq ans en Suède. Et, étant entraineur de l’équipe de course de la division laurentienne, il excelle non seulement en ski, mais également en tant que leader. Du coup, guider des groupes dans le cadre de voyages de randonnée alpine, c’est le type d’opportunité qui tombait vraiment dans ses cordes.


Il y a trois ans, Payer fut témoin de l’énorme potentiel que présente l’Arctique norvégien pour les skieurs. Ayant contacté un copain suédois afin qu’il lui suggère un guide pouvant l’accompagner dans un secteur qui l’intriguait, il fit équipe avec Robin Andersson, un Suédois de Kiruna qui connaissait bien la région. Ensemble, ils partirent donc vers le nord de Narvik, une petite ville portuaire du nord de la Norvège. Suite à une longue ascension, une vaste étendue de neige profonde s’ouvrit devant eux. De l’autre côté, une descente vertigineuse plongeait directement dans l’océan. Entre deux gigantesques pyramides de granit, un long couloir sinueux de 1 000 mètres rejoignait la mer. Impressionné, Payer n’en revenait pas – où, ailleurs dans le monde, peut-on trouver une descente comme celle-là ? Emballé par l’expérience, il embaucha Andersson pour guider ses troupes lors de ses prochains voyages.

© Robin Anderson

Ce genre de terrain attire aussi de nombreux Français skiant à des stations comme Chamonix, l’épicentre mondial des dénivelés extrêmes. Souhaitant terminer la saison en force, ils s’offrent quelques descentes norvégiennes pour s’éclater à fond, puis accrochent leurs skis et passent en mode alpinisme. Si les skieurs de Chamonix qualifient le secteur d’incontournable, alors on peut confirmer que la région est véritablement une destination extrême. Et c’est aussi beaucoup plus. Dévaler le terrain en casse-cou ne s’inscrivant pas dans le plan de match de Payer, c’est le potentiel énorme que présente le terrain qui l’attire. « Si vous voulez frôler le danger et skier les pentes raides, oui, mais vous pouvez aussi y aller plus mollo... Il y a de tout. » L’objectif ultime n’est pas de prendre des risques, mais de « skier dans un endroit vous procurant beaucoup du plaisir, tout en étant capable de vous pointer au souper. » On vise la convivialité d’une soirée au chalet plutôt que l’austérité d’un corridor d’hôpital.

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Voici à quoi ressemble l’itinéraire d’une semaine : les deux premières journées se déroulent à Riksgränsen, une station située à la frontière de la Norvège ; on chasse les effets du décalage horaire et on se met en jambes afin de préparer le corps à l’effort vigoureux des journées à venir. Ensuite, direction Svensby, un petit village norvégien niché au pied des Alpes de Lyngen, dont le sommet culmine à 1 600 mètres d’altitude. Et, pour souligner l’arrivée au chalet, une petite saucette dans la mer s’impose – un rafraîchissant six ou sept degrés Celsius ! À 30 minutes de voiture du chalet, les options abondent : plus de 120 sommets sont accessibles. Des montagnes « accueillantes », soutient Payer. Chacun y trouve son compte. À ce stade, le groupe se divise habituellement en deux – Payer et Andersson, le second guide, se partagent les tâches –. Les deux groupes abordent la même montée, mais le plus explosif emprunte une ligne de descente au défi plutôt corsé, tandis que le plus relaxe opte pour un tracé moins musclé. Après une longue montée, le dénivelé d’une descente typique se situe entre 300 et 600 mètres. Presque tout le terrain se déploie au-dessus de la ligne des arbres, puisque ces derniers ne s’élèvent pas à plus de 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Un scénario pouvant présenter des difficultés lors de conditions de visibilité réduite, mais qui n’inquiète nullement Payer ; avec la mer à la porte du chalet, la pêche devient l’activité optionnelle. « Il y a toujours un endroit où on peut skier », ajoute Yves Payer. Et un endroit où nager, comme le font parfois ses clients. Au printemps, une eau un peu plus froide que celle des Caraïbes, mais on s’y attend quand on s’envole vers le Nord plutôt que vers le Sud.

Les forfaits de randonnée alpine qu’organise Payer en Scandinavie ne sont pas commerciaux, au sens propre du terme. Bien qu’il en fasse la promotion sur son site Web – skiperformance.ca – il se fie surtout au bouche-à-oreille, laissant savoir à ses amis et associés, les dates de ses prochains périples. Un groupe comporte généralement de 10 à 12 participants. © Robin Anderson

© Robin Anderson

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Adventure

SPRINGTIME

IN NORWAY By Peter Oliver

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ves Payer must be directionally challenged. In April, when the snows recede from the eastern mountains of Canada and hints of warmth touch the air, Quebecers are inclined to head south, perhaps to sink their toes in the sands of some Caribbean island and to sip sweet, tropical drinks. Not Payer. Instead, he heads north – far north – right to the northern limits of human civilization. In April, Payer makes an annual pilgrimage to far-northern Norway, well above the Arctic Circle. No warm sand for this guy; he wants cold, crisp snow. Rather than escaping winter, he is intent on extending it. It is easy enough to understand why. The fjord-land of Arctic Norway is breathtakingly beautiful, a fairy-tale world where raw, saw-toothed mountains rise to an aquamarine sky and sky and mountains reach down to the sea. The days lengthen in April, with at least 14 hours of daylight, and the warming effects of the spring sun help to stabilize snow that in mid-winter can be avalanche-prone. Rolling undulations of forever-white, steep couloirs, sweeping alpine bowls, glaciers: the whole

high-alpine ball of wax makes backcountry-skiing here a giant grab-bag filled with endless possibility. “It is a very special place for me,” says Payer, expressing an appreciation shared by the late, great Canadian freeskier JP Auclair, who enjoyed skiing and filming in this region. At least two critical components in Payer’s biography steer him toward the Scandinavian Arctic. For one, his wife is Swedish, and he lived in Sweden for five years. And Payer is not only a strong skier but a strong leader of skiers, as a coach for the Laurentian race team. To lead groups on spring trips to Norway touches upon the pith of who Payer is. Three years ago, one Arctic outing was especially revelatory when it came to skiing opportunities in the area. After contacting a Swedish friend for the recommendation of a guide who could lead him to some patch of particularly intriguing terrain, he teamed up with Robin Andersson from Kiruna, Sweden. Andersson knew the Arctic region well. Off they went to an area north of Narvik, a small, northern port city in Norway.


Mars / March 2018 | Tremblant Express

A long skin up led to a table-top of deep snow. At one edge of the table, a jaw-dropping descent plummeted down toward the sea – a 1,000-metre-long snake of a couloir through two giant pyramids of granite all the way to the water’s edge. Payer was awestruck – where else in the world were you going to find a run like that? He was so enthralled by the experience that he enlisted Andersson as a guide for future trips.

Payer’s trips are not commercial, per se; he promotes them on his website, skiperformance.ca, but otherwise relies on word of mouth, spreading among his friends and associates, that an Arctic trip is in the works. Ten to 12 skiers is a typical group size. The one-week itinerary is pretty straightforward. The first two days are spent at the lift-serviced Swedish resort of Riksgränsen, on the border with Norway. Flush the jet lag from your system and get your legs underneath you before taking on the more strenuous demands of the backcountry. From there it is on to Norway and a chalet in the tiny village of Svensby, at the foot of the Lyngen Alps, topping out at about 1,600 metres. A refreshing dip in the sea – about six or seven degrees Celsius – might be one way to celebrate the arrival.

A typical descent might range from between 300 and 600 vertical metres after a long skin upward. Almost all of it is above-treeline, given that trees extend no more than about 300 vertical metres above the water. That might present difficulties on low-visibility days, but no worries, says Payer. With the sea right out the front door of the chalet, fishing is always an alternative activity, and Payer brings with him a refreshingly deep streak of optimism. “There is always a place you can ski,” he says. And always a place you can swim, too, as members of his groups sometimes do. The water might be a bit chillier than what rolls up on Caribbean beaches, but what else would you expect if you decide to go north rather than south in April?

Within a 30-minute drive of the chalet, skiing possibilities abound; 120 or more peaks are accessible. Payer describes the mountains as “welcoming”, meaning there’s something for everybody. The group is usually divided in two – Payer splitting guiding duties with Andersson – and after everyone typically makes the same ascent, the more aggressive group takes on a more challenging line of descent, while the more laid-back skiers take an alternate route. © Robin Anderson

© Robin Anderson

And maybe it is, but there is much, much more. Payer isn’t chasing after if-fall-you-die thrills in the Scandinavian Arctic; it’s the breadth of possibility that fires him up. “If you want to get scared or if you want to go steep, yes, but if you want to go mellow...” It’s all there. Ultimately, the goal isn’t to tease death but to “go to a place where we can have fun and still have dinner at night.” The conviviality of the chalet, not the austerity of a hospital ward, is always the day’s-end objective.

© Robin Anderson

That kind of run is what draws many French skiers from places like Chamonix, the world’s epicentre of scare-you-silly ski-mountaineering extremism. They are looking for some end-of-season punctuation mark, a last crazy run or two before trading in their skis for the ropes and pitons of summer climbing. If the Chamonix extremists think northern Norway is an essential port-of-call, consider it a form of certification that the skiing here is the real, hardcore deal.

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Sport

LA VIRGINIE,

DESTINATION PRISÉE DES CYCLISTES Par Dean Campbell

Après une journée de vélo, les cyclistes participant au camp de Coach Pat se la coulent douce. Assis au soleil, certains sirotent une bière, et ils sont presque tous en shorts et en gougounes. Il fait 30 degrés Celsius... en plein mois d’avril. Le terrain vallonné de la Virginie accueille les camps printaniers depuis plusieurs années. Celui de Coach

Pat, l’un des premiers à couvrir le sud de la vallée de Shenandoah, a été pensé par des cyclistes de Tremblant souhaitant fuir la fin de l’hiver et les conditions mouillées et souillées des routes de la région. « Je voulais trouver un endroit qui offrait un terrain intéressant et où il faisait chaud », raconte Pat Wells, à propos de ses premiers séjours de repérage aux États-Unis.

© Christian Brault

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« J’ai essayé l’Arizona, mais la Virginie offre d’excellentes conditions météo et des routes tranquilles. En plus, on s’y rend en seulement 10-11 heures de route en voiture. » Les camps d’entraînement sont au programme présaison des pros depuis longtemps. Pour le cyclosportif, le phénomène est relativement nouveau. La formule que propose Coach Pat vise évidemment à améliorer la forme physique, mais aussi à affiner les habiletés de pilotage et à développer de nouvelles amitiés. « Et si un cycliste décroche, on ne l’abonne jamais, ce n’est pas notre genre », soutient Wells. « Certains arrivent en super forme et d’autres n’ont pas encore roulé de l’année. Comme nous parcourons de 80 à 100 km par jour, l’idéal est d’avoir fait quelques séances sur un support d’entrainement pour habituer le corps à l’effort en selle », précise-t-il. « Notre but est de permettre aux cyclistes d’améliorer leur niveau de forme tôt en saison, dans un environnement plaisant. Nous nous sommes inspirés des camps d’entrainement des coureurs, mais tenions à créer une ambiance plus relaxe et à établir un tempo correspondant aux objectifs de chacun », ajoute Pat.

Les cyclistes sont divisés en trois ou quatre groupes de vitesses, composés de deux guides chacun. Ces derniers demeurent avec leur groupe afin que chaque cycliste puisse bénéficier de leur expertise. Dirigée par Pat Wells, l’équipe de guides est composée de Luc Couillard, directeur technique du Gran Fondo Mont-Tremblant, de Gabriel Normandeau, coureur de cyclocross et de vélo de montagne, et d’Eric Grypinich, ex-coureur du circuit continental. Et grâce à un partenariat avec une boutique de vélos locale, un mécano s’assure de régler rapidement les pépins techniques des vélos. Ayant relocalisé son camp de base à Harrisonburg, l’édition 2018 propose un forfait incluant l’hôtel et la plupart des repas, et du tout nouveau terrain. Situés en territoire amish, les circuits empruntent des routes de campagne très peu fréquentées par les automobilistes. Tout près, les montagnes d’Allegheny présentent des options de montées aux dénivelés vraiment intéressants. Wells s’attend à ce que la route panoramique du légendaire Blue Ridge Parkway vole encore une fois la vedette. Pour obtenir plus d’info et pour vous inscrire à l’édition du 22 au 28 avril 2018, visitez le coachpat.ca

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© Christian Brault

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Autres camps printaniers Le Groupe Centrifuge organise également des camps printaniers en Virginie. Avec un chalet rustique comme camp de base, les cyclistes peuvent loger dans une chambre privée ou faire du camping sur le site en y installant leur roulotte, leur motorisé, ou leur tente. Pour plus d’info, visitez le groupecentrifuge.com Aussi tenu en Virginie, le camp Ravito gîte & vélo offre une alternative semblable, avec un hébergement incluant l’accès à une cuisine entièrement équipée, permettant aux cyclistes de préparer les repas leur convenant le mieux. Pour plus d’info, visitez le ravitobednbike.com


Tremblant Express | Mars / March 2018

Sport

VIRGINIA

IS FOR CYCLING LOVERS By Dean Campbell

© Christian Brault

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Following a day of riding, participants in Coach Pat’s Virginia cycling camp are relaxing out in the sun. Some are drinking a beer, most are in sandals and shorts. It’s nearly 30 degrees out. It’s also April. Virginia’s rolling hills have been home to spring cycling camps for years, with Coach Pat’s camp being one of the original pilgrimages south to the Shenandoah Valley made by riders looking to get away from cold, wet, dirty roads that characterize riding in the Mont Tremblant region at the end of winter.


Mars / March 2018 | Tremblant Express

Southern training camps have long been a staple of a racer’s prep for the coming season, but for hobby cyclists, it’s a newer phenomenon. At Coach Pat’s camp, the focus is in part about fitness, but there’s a concerted effort to refine riding skills and develop new friendships. “We don’t drop anyone, that’s not our style,” said Wells. “We have people who show up very fit, and we have people who have zero kilometres on the road this year. The main thing is to have done a few trainer rides so your body is used to being in the saddle again, as we typically cover about 80 to 100km each day. “Our goal is to give riders a chance to get some early season fitness in a fun environment. While we were inspired by race team camps, we work to create a more relaxed atmosphere and set the pace based on the goals of our riders.” Riders are split into three or four groups depending on pace, and each group is assigned a couple of coaches who stick with that group to ensure every rider benefits from the expertise of the staff.

The coaching staff is highlighted by Wells, along with Luc Couillard, the technical director for the Gran Fondo Mont-Tremblant, pro cyclocross and mountain bike racer Gabriel Normandeau, and retired continental rider Eric Grypinich. A partnership with a local bike shop ensures technical problems are dealt with swiftly.

Groupe Centrefuge offers a number of dates for their Virginia training camps. With a basecamp located in a rustic setting, participants can opt to stay in private rooms, bring an RV or trailer, or camp on site in a tent. Learn more at groupecentrifuge.com

The 2018 edition of the camp is relocating to Harrisonburg, VA, to provide new terrain for returning riders. Hotel accommodations and most meals are included in the package. Harrisonburg is Amish country, meaning very few cars and quiet countryside. The nearby Allegheny mountains offer excellent climbing options. Wells expects the highlight will be the ride along the scenic Blue Ridge Parkway in Shenandoah country.

Ravito Bed n Bike runs a similar camp, where accommodations include access to a fully equipped kitchen, allowing riders to prepare whatever meals best suit them. Like the others, the Ravito camp is based in Virginia. Find out more at ravitobednbike.com

Learn more about the camp and register for the April 22-28, 2018 camp at coachpat.ca

© Christian Brault

“I wanted to find a place that had good riding and was warm,” said Pat Wells, of his early forays south to scout riding options. “I had tried Arizona, but Virginia offers excellent weather and quiet roads, and it’s just 10-11 hours away by car.”

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Relâche scolaire

© Tremblant

QUOI FAIRE AVEC LES ENFANTS À LA RELÂCHE ? Par Emmanuelle Virgili

Les glissades sur tubes, proposées par Tremblant lors des soirées de glisse et par Aventure neige (secteur Centre-ville) permettent de dévaler des pentes à toute allure, bien campé dans une immense chambre à air. On peut également opter pour le patin à glace près de la chapelle Saint-Bernard (Tremblant) ou encore sur l’anneau de glace du lac Mercier (secteur Village), où l’on retrouve également la très populaire glissade de glace. Tremblant.ca / aventuresneige.com La tête dans les arbres, on nous invite à défier les hauteurs dans les différents parcours d’hébertisme aérien du Parcours Aventure Tremblant (Tremblant) ou grâce aux mégas tyroliennes de Tyroparc (SainteAgathe-des-Monts). parcoursaventuretremblant.com tyroparc.com

QUAND MÈRE NATURE FAIT DES SIENNES Véritable valeur sûre, la Jungle Magique (SaintFaustin-Lac-Carré) propose aux enfants de tout âge de jouer dans d’immenses modules de jeux intérieurs. Il serait dommage de passer sous silence le splendide Complexe aquatique Mont-Tremblant (secteur Centre-ville) qui offre un bassin récréatif pour les petits et un immense bassin semi-olympique pour les grands. Doté d’une pataugeoire, d’une corde à grimper et plus encore, l’Aquaclub la Source (Tremblant) permettra d’évacuer les surplus d’énergie. Enfin, plusieurs périodes de hockey et de patinage libres sont à la disposition de tous à l’aréna Gilles Cadieux (secteur Centre-ville). junglemagique.com villedemont-tremblant.qc.ca Tremblant.ca

CULTURE Pourquoi ne pas visiter le nouveau musée zoologique Animalium sur la montée Ryan ? Vous pourrez notamment y découvrir l’incroyable richesse de la faune et de la flore des forêts tempérées d’Amérique du nord et d’Europe, de la toundra arctique et de la savane africaine (voir p. 54). À Tremblant, les âmes artistiques trouveront leur compte au studio créatif, où la peinture sur céramique est reine, ou pourront créer leur propre peluche chez Univers toutou. animalium.ca tremblant.ca/fr/quoi-faire/activites LA RELÂCHE À TREMBLANT Tous les jours, de 12 h à 16 h, la mascotte Toufou parcourt les rues du village piétonnier les bras grands ouverts et l’œil taquin. Du lundi au vendredi, de 15 h 30 à 16 h 30, place au hockey-bottines, au volley-ball et plus encore à la Place Saint-Bernard. Enfin, la fièvre du samedi soir offrira l’occasion de se déhancher en famille, toujours à la Place SaintBernard en formule discothèque à ciel ouvert ; les samedis de 19 h 30 à 21 h. Plaisir assuré pour toutes les générations. Tremblant.ca

UNIVERS IMMERSIF En famille ou en groupe, les jeux d’évasions sont sans contredit l’activité de l’heure. Mission liberté vous propose plusieurs scénarios qui mettront à l’épreuve vos neurones et votre sens de l'observation pour relever le défi. Mission laser, quant à elle, vous plongera dans un univers semblable à un jeu vidéo où stratégie et adresse vous mèneront vers la victoire (Tremblant). missionliberte.com mission-laser.com

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QUAND MÈRE NATURE COOPÈRE L’équipe d’Alaskan Aventure saura graver des moments inoubliables lors d’une balade en traîneau à chiens. Après un petit cours d’initiation, les visiteurs sont invités à participer à l’attelage des équipes. Ensuite, c’est parti ! La frénésie du départ fait alors place à l’émerveillement et au calme des lieux. Les enfants, accompagnés des guides, auront à leur tour l’occasion de mener leur attelage pour leur plus grand bonheur. La promenade terminée, tous sont invités à récompenser et câliner ces fabuleux huskys. Quant à lui, le Ranch du cheval d’or offre une variante intéressante et tellement originale : le traîneau à cheval miniature ou en chariot romain. aventurealaskan.com ranchduchevaldor.com

Indécis ou envie de tout essayer ? Le Centre KanathaAki (Val-des-Lacs) saura vous enchanter avec une gamme exhaustive d’activités possibles : traîneau à chiens, survie en forêt, rencontre du trappeur, nuitée en tipi ou en refuge, visite des bisons et pêche sur glace. kanatha-aki.com

© Tremblant

La relâche scolaire reste un moment privilégié pour se reposer et passer du temps de qualité en famille. Voici quelques idées d’activités à faire avec vos protégés, selon les aléas de la température.




Tremblant Express | Mars / March 2018

School Break

WHAT TO DO WITH THE KIDS DURING SCHOOL BREAK

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By Emmanuelle Virgili

School Break is a perfect opportunity to kick back and spend some quality time as a family. Here are a few suggestions for activities to enjoy with the youngsters, depending on the temperature. WHEN MOTHER NATURE COOPERATES The Alaskan Aventure team will help make unforgettable memories during a dogsled excursion. After a short training course, visitors are invited to take part in harnessing up the teams. Then... they’re off! The frenzy of departure is replaced by a sense of wonder and the calm of the surrounding landscape. Children, accompanied by the guides, will have a chance to drive their team, and they’ll love it! When the ride is over, everyone is invited to reward and hug the wonderful huskies. A different venue, the Ranch du cheval d’or (golden horse ranch), provides an interesting, original variation on the theme: a sleigh ride pulled by a miniature horse or in a Roman chariot. aventurealaskan.com ranchduchevaldor.com Tubing – sliding on big inner tubes – is offered by Tremblant (resort) on sliding evenings and by Aventure neige (in the Centre-ville sector); you can hurtle down the slopes safely ensconced in a huge inner tube. Ice skating is available, as well, near the SaintBernard Chapel (Tremblant) or on the ice oval on Lac Mercier (Village sector) where you’ll also find the very popular ice slide. Tremblant.ca aventuresneige.com

Head in the clouds? Try one of the aerial adventure courses at Parcours Aventure Tremblant (Tremblant) or on the mega-ziplines of Tyroparc (Sainte-Agathe-des-Monts). parcoursaventuretremblant.com tyroparc.com Undecided, or wanting to try it all? The KanathaAki Nature Center (at Val-des-Lacs) will delight you with its range of activities: dogsledding, forest survival, encounter with a trapper, an overnight in a teepee or mountain-top hut, a visit with wood bison, or ice fishing. kanatha-aki.com WHEN MOTHER NATURE MISBEHAVES One sure-fire outing is to the Jungle Magique (SaintFaustin-Lac-Carré), where children of all ages can blow off steam in enormous indoor play modules. And it would be a shame not to mention the splendid Complexe aquatique Mont-Tremblant (Centre-ville sector) which has a recreational pool for the little ones and a big semi-Olympic pool for the grownups. Alternatively, with its paddling pool, climbing rope and more, Aquaclub la Source (Tremblant) lets all ages work off their surplus energy. Lastly, there are several hockey and free skating periods available to all at the Gilles Cadieux arena (Centre-ville sector) junglemagique.com villedemont-tremblant.qc.ca Tremblant.ca IMMERSIVE UNIVERSE As a family or a group, enjoying escape games is definitely hot right now. Mission liberté offers several

different scenarios that will test your neurons and your observation skills. Mission laser, on the other hand, will plunge you into the heart of a video game where strategy and skill will lead you to victory (Tremblant). missionliberte.com mission-laser.com CULTURE Why not visit Animalium, the new zoological museum on the Montée Ryan? Here you’ll discover the incredible variety of fauna and flora in the North American and European temperate forests, the Arctic tundra, and the African savannah (see p. 56). At Tremblant, artistic souls can exercise their creativity at the Studio créatif, where you can paint your own pottery, or at Univers toutou, where you can create your own stuffed animal. animalium.ca tremblant.ca/fr/quoi-faire/activites SCHOOL BREAK AT TREMBLANT Every day, from noon to 4 p.m., Tremblant’s mascot Toufou wanders the streets of the pedestrian village, arms wide open and wearing his trademark outfit and a cheery grin. From Monday to Friday, from 3:30 p.m. to 4:30 p.m., it’s time to play boot hockey, volleyball and more in Place Saint-Bernard. Lastly, Saturday night fever provides the chance to dance like crazy in an open-air discotheque, as a family, also in the Place Saint-Bernard. Saturdays from 7:30 p.m. to 9 p.m. Fun for all ages. Tremblant.ca


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Actualité / Current

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MDC : LES CHEVREUILS DE LA RÉGION SONT-ILS À RISQUE ? Par Guillaume Vincent

Le sujet a fait la manchette en décembre dernier et a suscité un grand nombre d’interrogations. Bien qu’inquiétante, la maladie débilitante chronique (MDC) qui affecte les cervidés un peu partout en Amérique du Nord ne représenterait qu’une faible menace pour les populations de cervidés de la belle province. La vigilance reste toutefois de mise et on nous encourage à adopter certains comportements visant à réduire le risque d’infection et de propagation de la maladie. Apparue au Colorado en 1967, la MDC affecte les cervidés dans 23 états américains et deux provinces canadiennes, soit l’Alberta et la Saskatchewan. En 2005, quelques cas ont été détectés à proximité du Québec ; dans l’État de New York. La MDC s’inscrit dans la famille des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), tout comme la maladie de la vache folle, la tremblante du mouton et la maladie de Creutzfeldt-Jakob, qui affecte l'humain. « L'introduction au Québec de la MDC pourrait avoir des effets importants sur la santé des cervidés, sur les activités de chasse ainsi que sur le commerce local de cervidés ou de produits de cervidés », souligne le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP). Comment la maladie se propage-t-elle ? On ne connait pas avec certitude le mode de transmission de la MDC. Toutefois, il est admis que les EST sont causées par un prion ; une particule naturellement présente dans les cellules du système nerveux. On les retrouve notamment dans l'urine, les selles, la salive et le sang des animaux atteints. La contamination se ferait par contacts directs entre les cervidés sains et l’ingestion de prions contagieux. Très résistants, ces derniers peuvent demeurer plusieurs années dans l'environnement. Les principales voies par lesquelles la maladie pourrait s'introduire au Québec sont l'importation de cervidés d'élevage ; l'importation de carcasses de cervidés sauvages ; la migration transfrontalière naturelle de ces derniers et l'importation de produits dérivés de cervidés infectés. Un programme de surveillance des cerfs québécois Le MFFP, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, surveille de près la situation. « Il est primordial de détecter rapidement l’introduction de la MDC au Québec afin d’augmenter les possibilités d’élimination de la maladie et de limiter sa propagation », fait valoir le MFFP sur son site internet. Ainsi, depuis 2007, plus de 8 200 chevreuils abattus ont été analysés dans l’extrême sud du Québec. Ces analyses – réalisées dans l’un des secteurs les plus à risque pour l’introduction de la maladie – n’ont pour le moment révélé aucun cas de MDC. Aider à prévenir la propagation « Une fois la MDC introduite dans la faune sauvage, il est extrêmement difficile de l'éliminer », indique le Ministère, qui conseille donc aux chasseurs et à la population d'adopter certains comportements destinés à prévenir la propagation. À titre d’exemple, il est demandé aux chasseurs d’opter pour des leurres synthétiques plutôt que des leurres contenant des fluides naturels de cervidés, potentiellement porteurs du prion infectieux. Il est également primordial d’éviter de nourrir – le répètera-t-on assez – et d’appâter les cervidés. « Les rassemblements artificiels occasionnés par ces activités augmentent les contacts directs (animaux animaux) et indirects (animaux environnement), ce qui favorise la transmission de la MDC et d'autres maladies », rappelle le MFFP. Pour en savoir plus : mffp.gouv.qc.ca/faune/sante-maladies/mdc.jsp.

CWD: ARE LOCAL DEER AT RISK? By Guillaume Vincent

The subject was making the rounds in December and has raised a number of questions. While it is worrisome, chronic wasting disease, which affects cervidae (the deer family) pretty much throughout North America, would only present a mild threat to Quebec’s deer populations. Vigilance is still in order, however, and we are being encouraged to adopt specific behaviours to reduce the risk of infection and propagation of the disease. CWD, which appeared in Colorado in 1967, affects cervidae in 23 American states and two Canadian provinces: Alberta and Saskatchewan. In 2005, a few cases were detected close to Quebec in the state of New York. CWD is in the transmissible spongiform encephalopathy (TSE) family, as are mad cow disease, scrapie (which affects sheep) and Creutzfeldt-Jakob disease (which affects humans). “The introduction of CWD into Quebec could have major effects on the health of cervidae, on hunting activities as well as on local commerce related to cervidae and cervidae products,” says the Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP – the ministry of forests, wildlife and parks). How is the disease propagated? The mode of transmission of CWD is not known with any certainty. However, it is assumed that CWD is caused by a prion: a particle occurring naturally in the cells of the nervous system. They are found, notably, in the urine, feces, saliva and blood of affected animals. Contamination is through direct contact between healthy deer and the ingestion of contagious prions. These latter, which are highly resistant, can remain in the environment for several years. The main ways in which the disease could be introduced into Quebec are through the importing of farmed deer; the importing of wild deer carcasses; natural cross-border migration of wild deer; and the importing of products derived from infected deer. A program monitoring Quebec deer The MFFP, in partnership with the ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (ministry of agriculture, fisheries and food of Quebec), is watching the situation closely. “It is of the utmost importance to quickly detect the introduction of CWD into Quebec in order to increase the possibility of elimination of the disease and limit its spread,” says the MFFP on its website. Thus, since 2007, more than 8,200 dead deer have been analyzed in the extreme south of Quebec. These analyses – undertaken in one of the sectors most at risk for introduction of the disease – have to this point not shown a single case of CWD. Helping to prevent spread “Once CWD has been introduced into the wildlife, it is extremely hard to eradicate,” the Ministry notes; it advises hunters and the general public to adopt some behaviours that will prevent spread. As an example, hunters are asked to opt for synthetic lures rather than lures containing the natural fluids of deer, which could potentially carry the infectious prion. It is also critically important to avoid feeding – it can’t be repeated often enough – and baiting deer. “The artificial gatherings caused by these activities increase direct contacts (animalsto-animals) and indirect contacts (animals-to-environment), which promotes the transmission of CWD and other diseases,” the MFFP reminds us. To find out more, go to http://www.inspection.gc.ca/animals/terrestrial-animals/diseases/reportable/cwd/eng


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Tremblant Express | Mars / March 2018

Fatbike

ROULER AU PRINTEMPS L’envie de jouer dehors s’accentue à mesure que la température se réchauffe. Les conditions en sentier varient toutefois selon l’heure de la journée, la température des jours précédents, etc. Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver, mais si on planifie bien, le printemps peut-être l’une des plus belles périodes pour rouler en fatbike. La règle d’or Lorsque que la température monte au-dessus de zéro, on ne roule pas. C’est un impératif qu’il est important de respecter. Autrement, on peut causer des dommages difficilement réparables. Votre prochaine expérience et celle des autres dépendent de cette règle d’or. Notez également que si la température ne redescend pas sous les -3 degrés Celsius la nuit suivant un redoux, la surface ne durcira pas suffisamment et nous contraindra à patienter davantage. Gardez-vous une plage horaire ouverte de quelques jours pour être prêt à changer la date de votre promenade, surtout si vous planifiez louer votre fatbike. Souvenez-vous que plus il fera froid, mieux ce sera. Où rouler? Planifier vos sorties le matin aidera à rouler

sur une surface dure. Si cette dernière ramollit, évitez les pentes abruptes comme dans la Cachée, l’Écureuil et la section de la Chouette du côté chemin des Quatre-Sommets. Restez loin des sentiers plus exposés au soleil comme la Lynx, la Chouette, l’Écureuil et priorisez la Diable, Les Pins, la Gorge et la Sciotte. Pensez également à diminuer la pression de vos pneus. Commencez par prendre le départ avec un maximum de 6 PSI et diminuez-la si vos roues creusent trop le sentier. Évidemment, la fonte des neiges entraine une accumulation d’eau en sentier et cette dernière peut geler. Il vous faudra donc redoubler de prudence, car il peut y avoir plus de glace qu’en plein hiver. Les cyclistes équipés de pneus cloutés seront avantagés. Finalement, si vous répondez « oui » à l’une des trois questions suivantes, ne restez pas dans les sentiers. La profondeur de la trace que laissent mes pneus est-elle d’un pouce ou plus? Ai-je de la difficulté à avancer en ligne droite? Doisje descendre du vélo pour réussir une faible montée? Bonnes randonnées!

Chronique / Column Goyette

par / by Valérie © TREX

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Chargée de projet Vélo Mont-Tremblant

velomonttremblant.com


Mars / March 2018 | Tremblant Express

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Fatbike

SPRINGTIME RIDING As temperatures climb, so does our urge to go play outside. Trail conditions, however, vary according to the time of day, the temperature on previous days and so on. It’s not always easy to get it right, but if you plan well, springtime can be one of the best times of year to ride a fatbike. The golden rule When the temperature rises to above zero, you don’t ride. This is an important rule to follow as otherwise, you can cause damage to the trail that’s hard to repair. Your next experience and that of others depends on your following this golden rule. Note, too, that if the temperature doesn’t fall back below -3 degrees Celsius the night following a thaw, the surface will not harden enough, forcing riders to wait a little longer. Keep your calendar open for a few days to be ready to change the date of your outing, particularly if you plan to rent your fatbike. Remember that the colder it is, the better. Where to ride Planning your rides for the morning will help

ensure that you ride on a hard surface. If the surface softens, avoid riding steep slopes like the Cachée, Écureuil and the section of Chouette beside the Quatre-Sommets road. Keep away from trails that get more sunshine, such as the Lynx, Chouette and Écureuil, and head instead for the Diable, Les Pins, Gorge and Sciotte. Consider lowering your tire pressure, as well. Start your ride with a maximum pressure of 6 PSI and lower the pressure if your tires are biting into the trail too much. As you may be aware, when the snow melts, water accumulates on the trails and they can freeze. Be doubly careful, as you can run into more ice than in the middle of winter. Cyclists with studded tires will be at an advantage here. Lastly, if you answer “yes” to one of the following questions, please get off the trails. Is the depth of the tracks made by my tires an inch or more deep? Am I having trouble going in a straight line? Do I have to get off the bike to make it up a gentle hill? Enjoy your rides!

Chronique / Column Goyette

par / by Valérie © TREX

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Chargée de projet Vélo Mont-Tremblant

velomonttremblant.com



Tremblant Express | Mars / March 2018

Ski alpin / Alpine Skiing

LE PRINTEMPS ARRIVE… PROLONGEZ VOTRE SAISON!

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© John Gillies

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Mars / March 2018 | Tremblant Express

Avec les températures plus douces qui sont à nos portes, profitez des avantages du ski de printemps pour prolonger votre saison. Bien que ce soit le moment idéal pour cumuler plus de descentes, cela implique aussi de nouvelles conditions qui exigent une adaptation. Sur les surfaces glacées… Les nuits froides et les journées plus douces font de l’excellent sirop d’érable, mais cette combinaison gel-dégel engendre bien souvent des matinées où les conditions seront plus glacées. Sur la glace, le ski se compare un peu à la conduite automobile; une direction habile et des manœuvres effectuées en douceur. Utilisez vos jambes pour diriger vos skis dans les virages et gardez le début de ces derniers arrondi pour permettre aux skis de bien adhérer à la neige.

Quand la neige est molle… Au fur et à mesure que la température monte et qu’il devient plus facile pour le ski d’adhérer à la neige, explorez la montagne et prenez de l’assurance. Jouez avec les bosses et les rouleaux et utilisez ces derniers pour faciliter la transition entre les virages. Lorsque la température grimpe davantage, rapprochez les pieds, maintenez votre dynamisme et manœuvrez dans la neige molle. Il est aussi important de garder les carres bien aiguisées et les skis bien fartés pour une meilleure glisse. Demandez une mise au point dans un bon atelier près de chez vous. Rappelez-vous aussi que les conditions printanières attirent un grand nombre de skieurs. Il vous faut donc faire preuve de sécurité et de vigilance et respecter les autres usagers de la montagne.

SPRING HAS SPRUNG… EXTEND YOUR SEASON!

Ski Tip provided by the Canadian Ski Instructors’ Alliance

With warmer weather just around the corner, take advantage of spring conditions and extend your season. Spring is a great time to put on some extra miles, but it also poses a new set of conditions that require adaptation. When it’s icy… The cold nights and warmer days make great maple syrup, but this “melt-freeze” cycle means that most mornings will involve icy conditions. Like driving, the key on the ice is quality steering and a light touch. Guide the skis into the turns using your legs, and keep the start of the turn round to give the skis a chance to grip. When it’s slushy… As the day warms up and the snow becomes easier to grip, explore the mountain and gain confidence. Play with bumps and rollers, and use them to make the transition between turns easier. As the temperature climbs get your feet closer, maintain momentum, and glide in the slush. Keep your skis tuned by a good local shop, edges for grip and wax for glide. Remember spring conditions bring out many skiers, so stay safe and observant on the mountain and be respectful of other sliders.


Tremblant Express | Mars / March 2018

Faune et flore

L’ANIMALIUM, FENÊTRE SUR LE MONDE ANIMAL Un nouveau musée zoologique a ouvert ses portes au public le 27 juin dernier. Localisé sur la Montée Ryan (sortie 119 de la route 117), à Mont-Tremblant, ce musée innovateur expose une collection exceptionnelle de près de 300 animaux présentés dans des poses naturelles ainsi que des centaines d’arthropodes.

VOYE Z P LU S LOIN D ’IC

L’Animalium offre une fenêtre sur le monde animal axée sur quatre milieux naturels : la forêt tempérée de la région de Mont-Tremblant, la forêt tempérée d’Europe, la toundra arctique et la savane africaine. L’exposition permanente présente les principales caractéristiques de ces biomes, les adaptations des animaux qui y vivent, les menaces qui affligent ces habitats et les interventions nécessaires à leur protection. On y découvre des animaux fascinants comme l’orignal, le lynx d’Europe, l’ours blanc, le bœuf musqué, la girafe, le phacochère, le harfang des neiges, le canard des bois, l’urubu, le requin marteau...

S E

Une partie de l’exposition est consacrée à la comparaison des prouesses des S animaux c ond os KI-IN | et des humains dans une dizaine de disciplines athlétiques. Un clin d’œil à la vocation récréotouristique et sportive de la région qui accueille chaque année le fameux Hori triathlon Ironman. Un cabinet de curiosités met en valeur une imposante collection d’arthropodes incluant des centaines d’insectes, d’araignées et de scorpions. Une B i en galerie d’art de la nature présente quant à elle les œuvres d’artistes naturalistes du Québec et d’ailleurs.

S

Entièrement financé par des fonds privés, l’Animalium est le fruit de la collaboration de Maxime Bontoux, gestionnaire du groupe Sélénia Lodge, résidence de tourisme haut de gamme du chemin Rockway Valley à St-Rémi d’Amherst et de l’auteur de cette chronique. Lieu de découvertes exceptionnelles, l’Animalium est ouvert tous les jours du mardi au dimanche, de 10 h à 17 h. L’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans et un document pédagogique est disponible pour les visites scolaires. Pour plus d’information, consultez le site animalium.ca

Réalisé par :

Un projet de :

Chronique / Column Prescott

par / by Jacques

biologiste, cofondateur de l’Animalium/ biologist, co-founder of Animalium

animalium.ca


Nouveau projet | NEW Project

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Wildlife and habitat

ANIMALIUM, A WINDOW ON THE ANIMAL WORLD A new zoological museum opened its doors to the public here last June. Located on Montée Ryan (Exit 119 of Hwy. 117) in Mont-Tremblant, the innovative museum exhibits an exceptional collection of close to 300 animals presented in natural poses, as well as hundreds of arthropods. Animalium provides a window on the animal world in four natural environments: the temperate forest of the Mont-Tremblant region, the temperate forest of Europe, the Arctic tundra and the African savannah. The permanent exhibition presents the major characteristics of these biomes, the adaptations of the animals living there, the dangers that threaten these habitats and the measures needed to protect them. Here visitors discover such fascinating creatures as the moose, European lynx, polar bear, muskox, giraffe, warthog, snowy owl, wood duck, turkey vulture, hammerhead shark, and many others. Part of the exhibition is given over to comparison of the exploits of animals and humans in ten athletic disciplines. It’s a tip of the hat to the recreational tourism and sports-related role of this region which, every year, welcomes the famous Ironman triathlon. As for the curiosity room, it features an impressive collection of arthropods including hundreds of insects, spiders and scorpions. There’s an art gallery, too, dedicated to nature and presenting works by naturalist artists from Quebec and elsewhere. Fully financed by private funding, Animalium results from the collaboration of Maxime Bontout, manager of the Sélénia Lodge group, a high-end tourist residence on the Rockway Valley road in St-Rémi d’Amherst, and the author of this column. Animalium is an exciting discovery venue open daily from Tuesday through Sunday from 10 a.m. to 5 p.m. Entry is free for those under the age of 12 and an educational document is available for school visits. For more information, go to animalium.ca

Chronique / Column Prescott

par / by Jacques

biologiste, cofondateur de l’Animalium/ biologist, co-founder of Animalium

animalium.ca


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Tremblant Express | Mars / March 2018

Santé & vitalité / Healthy Lifestyle

L’INDICE GLYCÉMIQUE

THE GLYCEMIC INDEX

L’indice glycémique, votre allier pour un poids santé, une bonne santé cardio-vasculaire et bien plus !

The glycemic index, your ally for a healthy weight, good cardiovascular health and much more!

L’indice glycémique (IG) est une manière de mesurer la vitesse à laquelle les glucides se décomposent en glucides simples et passent dans le sang. En général, plus les aliments sont raffinés et transformés industriellement, plus vite ils se décomposent et plus leur IG est élevé. À titre d’exemple, une pomme crue a un IG faible, tandis que de la compote de pommes a un IG élevé.

The glycemic index (GI) is a way to measure the rate at which carbohydrates break down into simple sugars and pass into the bloodstream. In general, the more refined and industrially processed foods are, the faster they breakdown and the higher their GI.

Les aliments à haut IG ont un effet rapide sur le taux de sucre sanguin et fournissent de l’énergie rapidement. Cependant, cette poussée d’énergie est en général de courte durée et la faim revient bientôt, ce qui peut conduire à trop manger et à une prise de poids. Les aliments à faible IG ont un effet plus lent et plus constant sur le taux de sucre sanguin. Ces aliments donnent une sensation de satiété plus grande et plus durable et fournissent de l’énergie de manière plus constante. Il est donc plus facile de manger moins et de maintenir son poids. L’indice glycémique a été le sujet de recherches exhaustives par un groupe de chercheurs du département de nutrition de l’Université de Toronto dirigée par le Dr David J.A. Jenkins, M.D., Ph. D., D.Sc. L’équipe du Dr Jenkins a publié de nombreuses recherches établissant des liens entre un régime principalement conçu d’aliments à indice glycémique élevé et la prise de poids, l’augmentation des risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2 et d’accident vasculaire cérébral, de démence, de déclin cognitif, de dépression et de nombreuses formes de cancers. Une alimentation a indice glycémique élevé aurait aussi comme conséquence de développer le syndrome métabolique, qui révèle ses premiers signes sous forme de baisse soudaine d’énergie après un repas et d’accumulation de tissus adipeux autour de la taille, du bas ventre et des hanches. Vous savez, ce qu’on appelle affectueusement « les poignées d’amour ». Bonne nouvelle, cette condition de santé serait réversible. Il s’agit de modifier nos habitudes de vie en choisissant en priorité des aliments à faible indice glycémique.

For example, a raw apple has a low GI, while applesauce has a high GI. High GI foods have a quick effect on blood sugar levels and provide energy quickly. However, this energy surge is usually short-lived and hunger returns soon, which can lead to overeating and weight gain. Low GI foods have a slower and more consistent effect on blood sugar levels. These foods provide a greater and longerlasting feeling of satiety and provide more consistent energy, so eating less (and maintaining a stable weight) is easier. The Glycemic Index was the subject of extensive research by a group of researchers from the Department of Nutrition at the University of Toronto led by Dr. David J. A. Jenkins, MD, PhD, DSc. Dr. Jenkins' team has published extensive research linking weight gain, increased risk of cardiovascular disease, type 2 diabetes, stroke, dementia, cognitive decline, depression and many forms of cancer with a food diet that is primarily high glycemic index. A diet with a high glycemic index can also lead to developing metabolic syndrome, which reveals its first signs in the form of a sudden drop in energy after a meal and the accumulation of fat tissues around the waist, lower abdomen and hips. What we call '' love handles ". Good news: this health condition is reversible. It's all about changing your lifestyle habits by prioritizing low glycemic foods. To your health,

Jessica et Bruno.

À votre santé,

Jessica et Bruno. Sources : Canada Research Chair in Nutrition and Metabolism, World Health Organization WHO, Harvard School of Public Health. / Sources: Canada Research Chair in Nutrition and Metabolism, World Health Organization WHO, Harvard School of Public Health.

Chronique / Column Humphries & Bruno Saint-Hilaire

par / by Jessica

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Tremblant Express | Mars / March 2018

Forme physique / Fitness

SOYEZ LE HÉROS DE VOTRE PROPRE AVENTURE Lors des Jeux olympiques de PyeongChang en Corée du Sud, nous avons vu des sauts périlleux, des vitesses vertigineuses et une grâce absolue alors que les meilleurs athlètes du monde s’affrontaient dans leur discipline respective pour décrocher une place sur le podium. Dans leur quête d’excellence, chacun(e) des athlètes s’est efforcé(e) de réaliser son plein potentiel. Il faut une concentration soutenue et constante pour parvenir à donner le meilleur de soi-même. Volonté à toute épreuve, détermination, discipline et sacrifices, voilà ce qui fait que les athlètes olympiques sont devenu(e)s des héros dans leurs collectivités et leurs pays, et, comme nous avons pu le voir durant les Jeux olympiques qui se sont déroulés en février, des héros sur la scène mondiale. Que vous veniez tout juste d’entreprendre un programme de conditionnement physique ou que vous soyez déjà sur la bonne voie, je vous incite à devenir le héros de votre propre parcours. Allumez votre flamme intérieure et donnez le meilleur de vous-même. Voici quelques conseils à suivre pour y arriver : Motivation personnelle : Vouloir être en forme Mettez-vous au défi : Tout le monde est occupé. et en bonne santé est une décision qui vous Les héros n’en sont pas arrivés là parce qu'ils appartient. Vous devez le vouloir; cela doit venir avaient du temps; ils ont pris le temps. Lancezde l'intérieur. Tout comme les olympiens, les héros vous le défi de prendre le temps pour devenir le se motivent eux-mêmes et ils sont une source de héros de votre propre vie. motivation pour les autres, et ce sera le cas pour Persistez : La vie est parsemée d’embûches vous aussi. et cela peut parfois être accablant. Si vous avez Contrôle de soi : Peu importe les conséquences de vos décisions, si vous croyez pouvoir maîtriser vos émotions, vous saurez faire preuve de résilience face aux défis. Les héros ne gagnent pas toujours, mais ils ont la capacité de rebondir après un échec. Il se peut qu’il pleuve le jour de la course. Vous ne pouvez pas contrôler la météo, mais vous pouvez contrôler votre façon d’y réagir. Vous devez faire avec et ne pas vous laisser abattre; c'est ce que font les héros.

envie d'abandonner, rappelez-vous les raisons qui vous ont poussé(e) à vous entraîner et les progrès réalisés jusqu’ici. Souvenez-vous que les héros ne baissent pas les bras; ils persévèrent et se battent jusqu’au bout.

Vous avez le pouvoir de changer et de changer votre vie et de réaliser votre plein potentiel. Allumez votre feu intérieur. Faites ce qu’il faut afin d’être fier(ère) de vous. Soyez votre propre héros.

BE YOUR OWN HERO As the Olympic flame burned in PyeongChang, South Korea, we witnessed death-defying leaps, dizzying speed and unparalleled grace as the best athletes in the world competed to stand atop the Olympic podium as a hero. All athletes strove to be the best that they could be in their pursuit of excellence. Continual and consistent focus is required to become one’s best self. Unflinching dedication, determination, discipline and sacrifice made the Olympic athletes heroes in their communities and their countries, and, as we all watched the Olympics unfold in February, heroes on the world stage. Whether you are just beginning your journey to health and fitness, or are well on your way, I challenge you to be the hero of your own life. Ignite your fire within and be the best that you can be. A few tips to consider on your way: Self-motivation: No one can make you want to be fit and healthy. You must want it; it must come from within. Just like Olympians, heroes motivate themselves, and by extension, they motivate others, and so will you. Self-control: If you believe you have control over the outcomes of your decisions, you will be more resilient in the face of challenges. Heroes don’t always win, but heroes bounce back from adversity. It may rain on race day. You can’t control the weather, but you can control how you react to it. Take it in stride, that’s what heroes do.

the time. Challenge yourself to set aside the time to be your own hero. Endure: Life is full of obstacles and sometimes it may feel overwhelming. If you feel like quitting, remind yourself of why you started and how far you have come. Remember, heroes don’t give up; they persevere and fight until the end. You have the power to change yourself and your life and be the best that you can be. Ignite your fire within. Make yourself proud. Be your own hero.

Challenge yourself: Everyone is busy. Heroes aren’t heroes because they have time; heroes make Chronique / Column par / by Robert Roy Kinésiologue, entraineur


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Triathlon

S’ENTRAINER AVEC TONY

TRAINING WITH TONY

Différents barèmes sont utilisés pour mesurer les zones d'entrainement et cela peut porter à confusion. Voici un tableau des notions élémentaires sur les systèmes énergétiques et les fibres musculaires, lesquelles émanent d’études prédominantes sur le sujet.

Différents barèmes sont utilisés pour mesurer les zones d'entrainement et cela There are a variety of scales to measure training zones, and it can be confusing. Here is a quick primer on energy systems and muscle fibers, which covers the most prevalent researches.

FACILE : Génère de l’énergie à partir des graisses et améliore l’endurance. RÉGULIER / SOUTENU : Développe le système énergétique (d’origine aérobie). Principale zone pour les coureurs des groupes d'âge Ironman. L’un des avantages est la rééducation des fibres musculaires de type 2a. LA PLUPART des triathlètes Ironman passent trop peu de temps à s'entraîner dans cette zone, et en ont très peu les capacités. MODÉRÉMENT DIFFICILE : Permet de faire des séries d’entrainement plus intense. C'est la puissance maximale aérobie pour les athlètes Ironman les mieux entraînés. DIFFICILE : Entrainement au seuil. Améliore le VO2 max.

NIVEAU DE L’ EFFORT

Z ONE D’ ENTRAI-

( Joe Friel)

RYTHME - E FFORTS / PACE - E FFORT

CARDIAQUE (FC MAX) / % OF VO2 MAX H EART R ATE (M AX HR)

Z1

Facile / Easy

1-2

Z2

Régulier - Soutenu / Steady

Z3

NEMENT / T RAINING ZONE

Type 2a - À contraction rapide – Permettent l’oxydation des graisses. Ces fibres peuvent adopter des profils différents (aérobie, anaérobie) selon l’entrainement. Très bénéfique pour les athlètes d'endurance. Type 2b - À contraction rapide – Véritables brûleurs de sucres (anaérobie).

EASY: Generates energy from fat, and builds endurance.

% DE FTP SEUIL

DE PUISSANCE FONCTIONNELLE / % OF FTP F UNCTIONAL THRESHOLD POWER

(Andy Coggans)

PARCOURS - DISTANCE / R ACE DISTANCE

65 à 72 %

55 % ou moins / or less

Néophytes Ironman / Ironman novice

3-4

72 à 80 %

56 à 75 %

Groupes d’âge Ironman / Ironman age group

Modérément difficile / Moderately hard

5-6

80 à 85 %

75 à 90 %

Athlètes élite Ironman Groupes d’âge 70.3 / Ironman elite 70.3 age groups

Z4 et / and Z5a

Difficile (Entrainement au seuil) / Hard (Threshold training)

7-8

85 (Seuil 91 à 105 % lactique) à 92 % / 85 (Lactate threshold ) to 92%

Athlètes élite 70.3 Z5a – Distance olympique / 70.3 Elite Z5a – Olympic distance

Z5b et Z5c

Très difficile / / Very hard

9-10

VO2 max

Réservé strictement aux athlètes d’endurance / Very limited use to endurance athletes

TRÈS DIFFICILE : Diminue la puissance aérobie.

Fibres musculaires Type 1 - À contraction lente – De véritables brûleurs d’oxygène (aérobie); principalement utilisées dans les activités d'endurance.

% DE VO2 MAX FRÉQUENCE

PERÇU (1 À 10) / P ERCEIVED LEVEL OF EXERTION (1 THRU 10)

L’anaérobie/stress oxydatif produit un taux élevé de cortisol, ce qui entrave la fonction aérobie et la combustion de graisses. La plupart des athlètes des groupes d'âge Ironman en ont fait l’expérience. Chez un athlète, un rythme aérobie lent indique que ses muscles sont plus développés que son métabolisme/sa fonction aérobie. Il faut d'abord stimuler son métabolisme aérobie; puis la force, la vitesse et l'endurance s'amélioreront.

105 à 150 %

Muscle fibers Type 1 - Slow twitch – Pure oxygen burners (aerobic); primary movers for endurance. Type 2a - Fast twitch – Fat oxidative. These fibers can be trained to go either way. Very beneficial for endurance athletes. Type 2b - Fast twitch – Pure glucose burners (anaerobic).

STEADY: Builds aerobic energy. Primary racing zone for IM age groupers. Benefits include retraining of Type 2a muscle fibers. MOST Ironman triathletes spend too little time training here and have poor capability in this zone. MODERATELY HARD: Enables more intense sets. This is absolute max aerobic for the very best trained Ironman athletes. HARD: Threshold training. Enhances VO2 max. VERY HARD: Decreases aerobic power.

Anaerobic stress produces high level of cortisol which impairs aerobic function and fat burning. Most Ironman age groupers experience this. A slow aerobic pace indicates that an athlete’s muscles are more developed than his/her metabolism/aerobic function. First we train the metabolic process to handle the task; strength, speed and endurance will improve.

Chronique / Column par / by Tony O'Keeffe



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Recette / Recipe

GRAVLAX D’OMBLE CHEVALIER MARINÉ AU VIN ROUGE ET SIROP D’ÉRABLE Recettes pour 4 personnes

ARCTIC CHAR GRAVLAX MARINATED IN RED WINE AND MAPLE SYRUP Serves four

Ingrédients : • • • •

Ingredients:

1 filet de 300 g d’omble chevalier (saumon ou truite) 30 g de gros sel 20 ml de sirop d’érable du Rang des Vents vin rouge (quantité suffisante)

Nettoyez le filet d’omble chevalier en enlevant la peau et les arêtes. Mettez-le dans un plat (qui a un couvercle) et recouvrez-le avec le sel et le sirop d’érable. Préservez au frigo durant une nuit (12 h). Le lendemain, rincer à l’eau froide le filet de poisson et le recouvrir avec le vin rouge. Plus le contenant est petit, moins il faudra de vin. S’il y a plusieurs filets, ils ne doivent pas se chevaucher dans le plat. Remettre au frigo 12 heures. Le sortir, l’égoutter et le sécher avec un papier absorbant. Découpez-le en fines lanières que vous disposerez dans les assiettes. Vous pouvez les accompagner d’une salade verte avec une vinaigrette aromatisée au sirop d’érable.

Vinaigrette Aux Saveurs des Laurentides Ingrédients : • 25 ml de vinaigre de cidre de pommes • 135 ml d’huile de canola • 55 ml d’huile de cameline • 10 gouttes d’huile essentielle d’épinette noire • 30 ml de sirop d’érable • 1 pomme coupée en dés • 50 g de petits fruits (bleuets, fraises, framboises) • Sel et poivre

Accord recherché

Vin rouge léger aux arômes herbacés et de fruits rouges. • France, Languedoc-Roussillon, Saint-Chinian, Domaine Bordes, Les Narys 2016, grenache, mourvèdre, syrah, carignan biologique vinifié en cuve, arôme de mûres, herbes de Provence et poivre blanc 26,85 $ Agence Boutique Gastronomy : 819 425-5233 chevaldejade.com • Québec, Lanaudière, Coteaux Saint-Gabriel, La Côte à Beausoleil 16,10 $ vignoblesaintgabriel.com

• One 300 g filet arctic char (“omble chevalier”, salmon or trout) • 30 g coarse salt • 20 ml maple syrup from the Rang des Vents • Red wine (a sufficient quantity) Clean fish filet by removing skin and bones. Place in a dish that has a cover, and cover it with the salt and maple syrup. Place in refrigerator overnight (12 hours). The next day, rinse the fish filet with cold water and cover it with red wine. The smaller the container, the less wine required. If there are several filets, they must not overlap in the dish. Place in refrigerator for another 12 hours. Remove, drain, and dry with paper towels. Cut into fine strips that you will place on the plates. You can serve a green salad with it, dressed with a maple-flavoured vinaigrette.

Vinaigrette with Laurentian flavours

Pairing

Light red wine with herbaceous and red fruit flavours

Ingredients: • 25 ml apple cider vinegar • 135 ml canola oil • 55 ml camelina oil • 10 drops essential oil of black spruce • 30 ml maple syrup • 1 apple, diced • 50 g berries (blueberries, strawberries, raspberries) • Salt and pepper

• France, Languedoc-Roussillon, Saint-Chinian, Domaine Bordes, Les Narys 2016, grenache, mourvèdre, syrah, carignan; organic and barrelaged, flavours of blackberries, herbes de Provence and white pepper $26.85 Agence Boutique Gastronomy: 819 425-5233 chevaldejade.com • Québec, Lanaudière, Coteaux Saint-Gabriel, La Côte à Beausoleil $16.10 vignoblesaintgabriel.com

Chronique / Column Pironneau & Olivier Tali

par / by Frédérique

Maitre d’hôtel et Chef, propriétaires du restaurant Le Cheval de Jade.

. chevaldejade.com



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Vins / Wines 1 2 3

QUOI BOIRE À LA CABANE À SUCRE? Le printemps s’installe peu à peu et avec lui émane le temps des sucres. Cette sève qui coule de nos érables se transforme en sirop et fait saliver bien des papilles. Mais quoi boire avec ces omelettes, jambon, fèves au lard et ses oreilles de criss abondamment baignés dans le sirop ? Pour des accords régionaux, on a l’embarras du choix La bière, amie traditionnelle de la cabane à sucre, demeure un bon choix. Et avec l’affluence de nombreuses microbrasseries, on peut se laisser tenter par des saveurs qui vont de pair avec l’érable. Si vous aimez la pomme, les cidres, tranquilles ou pétillants, s’avèrent une très belle option. Tout comme les poirés, un peu plus fin en saveurs. Et puisque pour certains il y a l’appel du vin… Sachez que l’érable se marie bien avec le côté suave et les saveurs boisées qu’on retrouve dans un chardonnay vinifié en barriques de chêne. Ce type d’élevage apporte des notes de noisettes et de vanille d’un profil aromatique équivalent à l’érable. Bien que ce soit en Californie que ce type de vin soit le plus répandu, je vous propose ici un vin de la maison Mission Hill de la vallée de l’Okanagan. Ce chardonnay possède ces arômes

vanillés et boisés qui sauront offrir un très bel accord à l’érable. Pour un menu plus élaboré, je vous suggère un chardonnay de la Bourgogne ayant fait un passage en fût de chêne. On y goûte davantage le fruit à chair blanche à travers des notes de noisettes, procurant un peu plus de finesse et de vivacité en bouche. Enfin, si vous êtes un inconditionnel du rouge, optez pour un vin espagnol à base de grenache ou de tempranillo avec un bon élevage en fût de chêne. Privilégiez les réserva, car un élevage plus long en fût permet d’assouplir les tannins qui ne font pas bon ménage avec les saveurs sucrées. À la découverte de goûts d’ici… la suite Dans les Basses-Laurentides, à St-Joseph-duLac, se trouve le verger du Domaine Lafrance. Innovateur, le verger nous propose un gin plutôt original distillé à partir d’une eau-de-vie de pomme, de raisins et de poires auquel on ajoute des fleurs de pommiers à la traditionnelle baie de genièvre. On nous offre ainsi de beaux arômes bien dosés. Bonnes dégustations printanières!

WHAT DO YOU DRINK AT THE SUGAR SHACK? Spring is slowly making itself felt and with it, sugar time. The sap of our maple trees is transformed into syrup and our mouths start to water. But what is good to drink with the omelets, ham, baked beans and “oreilles de criss” – crispy pork rinds – all liberally bathed in maple syrup?

Finally, if red wine is your absolute preference, opt for a grenache- or tempranillo-based Spanish wine well-aged in oak. I suggest the reserva wines, barrel-aged longer, which allows the tannins to soften; tannins are not very good with sweet flavours.

Lots of choice in regional pairings Beer, the traditional drink at the sugar shack, is always a good choice. And with the advent of the many microbreweries, you can allow yourself to be tempted by flavours that work with maple. If you like apples, the ciders – either still or sparkling – are a great option. As are the pear ciders, with their slightly more delicate flavour.

Searching for local flavours… continued The Domaine Lafrance orchard is located in the Lower Laurentians in St-Joseph-du-Lac. This innovative orchard offers a rather original gin distilled from an eau de vie made from apples, grapes and pears, to which are added apple blossoms as well as the traditional juniper berries. Wonderful, well-proportioned flavours.

And for those who hear the siren call of wine… Maple pairs well with the smooth and woody flavours of a chardonnay aged in oak barrels. This kind of aging creates notes of hazelnut and vanilla that reflect the aromatic profile of maple. While California is the major source of this kind of wine, what I suggest here is a Mission Hill chardonnay from the Okanagan Valley. This chardonnay has the vanilla and woody aromas that pair so well with maple.

Enjoy the tastes of spring!

For a more elaborate menu, I suggest a chardonnay from Burgundy, also aged in oak. With this wine you taste more of the white fruit through the notes of hazelnut, which provides a little more delicacy and liveliness in the mouth.

1 Mission Hill / Chardonnay 2016 / 18,65 $ / no. SAQ 11092078 2 Jean-Claude Boisset / Pouilly-Fuissé 2016 / 25,25 $ / no. SAQ 11675708 3 Domaine Lafrance / Dandy / gin 39,75 $ / no. SAQ 13385827

Chronique / Column par / by Lynda Lavertu Sommelière / Somelier



Tremblant Express | Mars / March 2018

© TREX

Domaine Saint-Bernard

LA RELÂCHE AU DOMAINE Au fil des années, les citoyens de MontTremblant ainsi que les résidents de la région ont adopté le Domaine Saint-Bernard comme endroit privilégié pour leurs activités de plein air ainsi que leurs sorties en famille et entre amis. Que ce soit pour le ski de fond, la raquette ou la randonnée pédestre, le Domaine représente un vaste terrain de jeux offrant une myriade d’activités, et ce, 12 mois par année. Les gens qui fréquentent le Domaine développent un sentiment d’appartenance. On y vient d’abord une première fois pour une soirée d’astronomie, un atelier, des évènements ou pour s’entrainer en groupe, avec l’école ou le camp de jour. On y découvre alors un endroit accessible pour profiter de la nature et y passer du bon temps. Parmi les gens qui ont adopté le Domaine, il ne faut pas oublier les familles qui y séjournent année après année, certaines depuis plus de 40 ans. Au Québec, le mois de mars rime avec relâche scolaire et sirop d’érable. Pour une deuxième année consécutive, le Domaine offre un camp

parascolaire pour la semaine de relâche. Des activités ludiques et éducatives ainsi que des journées thématiques dans lesquelles le plein air est à l’honneur s’inscrivent à la programmation de ce camp. Il sera possible d’en apprendre en peu plus sur la production du sirop d’érable avec l’Érablière du Berger, le samedi 10 mars à 10 h. Au menu, dégustation de tire sur neige et différents produits de l’érable disponibles sur place. Finalement, pour souligner Pâques, on vous propose notre traditionnelle chasse au trésor, le samedi 31 mars. Pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour réserver de l’hébergement disponible sur place? Quant au pavillon d’astronomie, la constellation de La Grande Ourse est à l’honneur tout au long du mois. C’est donc rendez-vous au Domaine pour profiter de la fin de la saison blanche et de ce qu’elle à offrir de meilleur : de la belle neige, du soleil et un mercure à la hausse.


SCHOOL BREAK AT THE DOMAINE Over the years, residents of Mont-Tremblant and of the region have adopted the Domaine Saint-Bernard as a favourite place for their outdoor activities as well as their outings with family and friends. Whether for crosscountry skiing, snowshoeing or winter hiking, the Domaine is like an enormous playground providing myriad activities, all year round. People who come to the Domaine develop a sense of belonging. They may come for the first time for an astronomy evening or a workshop, for an event or to train as a group, or with their school or for day camp. Then they discover that it’s an accessible place to experience nature and have an enjoyable time. Speaking of those who have adopted the Domaine, let’s not forget the families who come here to stay for a while, in the Domaine’s accommodations, year after year… some for the past 40 years. In Quebec, March means school break and maple syrup. For a second consecutive year, the Domaine is offering an extracurricular camp for school break. The camp program

© TREX

Mars / March 2018 | Tremblant Express

includes fun-filled and educational activities as well as theme days planned around the outdoors. Turning from camp to general participation, visitors can learn more about the production of maple syrup with the Érablière du Berger on Saturday, March 10 at 10 a.m. There’ll be tasting of maple taffy on snow, and various maple products will be available on-site. Lastly, to celebrate Easter, there’s the traditional treasure hunt on Saturday, March 31. How about taking advantage of the opportunity to reserve accommodation available on the site? As for the astronomy pavilion, the constellation known as the Great Bear is being featured all month. So it’s a date. Head for the Domaine to enjoy the end of winter and all the pleasures it affords: good snow, sunshine, and higher temperatures.

Chronique / Column Morissette

par / by Isabelle

domainesaintbernard.org


Tremblant Express | Mars / March 2018

Sécurité / Safety

LA SÉCURITÉ À MOTONEIGE Il existe 142 kilomètres de sentiers de motoneige entre Mont-Laurier et SainteAgathe-des-Monts. Pour les tronçons situés sur le territoire de la Ville de Mont-Tremblant, le Club de motoneige Diable et Rouge et ses membres peuvent compter sur la collaboration du Service de police pour assurer la sécurité sur les sentiers. Des policiers tremblantois du groupe de soutien aux opérations sont spécifiquement formés pour intervenir à motoneige, tant auprès de victimes qui nécessite un sauvetage qu’auprès de contrevenants récalcitrants. Bien qu’aucun incident mortel n’ait été rapporté à Mont-Tremblant, nos collègues de la Sûreté du Québec ont rapporté, en date du 2 février, une dizaine de morts au Québec depuis le début de la saison.

Des opérations cinémomètre? Saviez-vous qu’à l’instar des opérations réalisées pour contrer la vitesse chez les automobilistes, des opérations sont également effectuées dans les sentiers de motoneige afin de faire respecter les limites de vitesse? Hormis le premier objectif qui cible la sécurité des usagers, le respect des limites de vitesse minimise les impacts négatifs causés par le bruit des engins. De plus, saviez-vous que les clubs de motoneigistes existent grâce à la collaboration des propriétaires de terrain qui accordent des droits de passage? Alors, si les motoneigistes circulent trop rapidement ou s’aventurent hors des sentiers, ils mettent ainsi en péril la survie de leur club. Pour plus de renseignements sur le Club de motoneige Diable et Rouge, veuillez contacter le 819 425-6666.

Infractions en vrac

Circuler sur une terre sans permission : 400 $ Circuler en sentier sans droit d’accès : 150 $ et paiement du droit d’accès Porter une pièce de vêtement dangereuse (exemple : foulard) : 100 $

SAFE SNOWMOBILING Between Mont-Laurier and Sainte-Agathedes-Monts there are 142 kilometres of snowmobile trails. On the sections located on Ville de Mont-Tremblant territory, the Club de motoneige Diable et Rouge snowmobile club and its members work jointly with the Ville’s Police Department to ensure that the trails are safe. Members of the operations support group of the Department are specifically trained in snowmobile interventions, providing assistance to victims requiring rescue as well as going after lawbreakers. While there has never been a fatal accident in Mont-Tremblant, the Sûreté du Québec provincial police have reported, to February 2, ten deaths in Quebec since the season opened.

Cinematic speed detection Are you aware that when measures were put in place to reduce speeding by car drivers, measures were also initiated on snowmobile trails so that speed limits would be respected? Besides the primary objective, which is to ensure user safety, respect for speed limits minimizes the negative impact caused by the noise of the engines. And so you know that snowmobile clubs exist thanks to the participation of landowners who provide rights-of-way? So if snowmobilers travel too fast or leave the trails, they place the survival of their club in jeopardy. For more information about the Club de motoneige Diable et Rouge, please call 819 425-6666.

Offenses

Traveling on a piece of land without permission : $400 Traveling a trail without having right of access : $150 plus payment of right of access fees Wearing a dangerous piece of clothing (e.g., scarf) : $100

Chronique / Column par / by Éric Cadotte



Tremblant Express | Mars / March 2018

FlashXpress

FESTIVAL WANDERLUST TREMBLANT 2018 Oyez yogis! La programmation du festival Wanderlust Tremblant est maintenant en ligne. Tous trouveront chaussure à leur pied lors de ce fabuleux happening qui se tiendra du 23 au 26 août prochain. Au menu : du yoga sous toutes ses formes, sur planche à pagaie, en suspension, acrobatique, à la plage et tutti quanti. S’ajoutent une vaste gamme d'aventures en plein air, une série de conférences inspirantes, des randonnées introspectives ou libératrices, du hula hoop, des performances musicales, des repas de-la-ferme-à-la-table et une croisière dégustation de vins au coucher du soleil.

© Melissa Gayle

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Hey there, yogis! The Wanderlust Tremblant festival program is now online. Everyone will find something to suit them during this fabulous happening scheduled for August 23 to 26. Here’s a sample: yoga in all its forms, on a paddle-board, suspended, acrobatic, on the beach and lots more. Add to this a huge range of outdoor adventures, a series of inspiring presentations, introspective or liberating hikes, hula hooping, musical performances, farm-to-table meals and a sunset wine-tasting cruise. wanderlust.com

EXPOSITION MINI SOLO À LA MAISON DES ARTS DE SAINT-FAUSTIN A MINI SOLO EXHIBITION AT THE MAISON DES ARTS DE SAINT-FAUSTIN

BILAN DE LA RANDONNÉE SOUS LES ÉTOILES DE PALLIACCO REPORT ON PALLIACCO’S TREK UNDER THE STARS

Du 3 février au 28 avril, la Maison des Arts de Saint-Faustin présente le quatrième volet de son exposition permanente: les mini solos. Depuis janvier 2017, le deuxième étage offre une vitrine publique à une quinzaine d’artistes professionnels et amateurs pour une durée de trois mois. Tableaux, vitraux, photographies et sculptures de grande qualité y sont présentés. De surcroît, l’exposition « Les arts numériques 3D » se poursuit jusqu’au 24 mars et une boutique-cadeaux vous permet de dénicher des pièces originales. À noter qu’une importante activité de levée de fonds, sous le thème « Dégustation Art et Porto », se tiendra le samedi 28 avril à 19 h.

Pari tenu pour la 6e édition de La randonnée sous les étoiles qui a dépassé son objectif de 100 000 $ à l’issue même de la première soirée, le 27 janvier dernier au Domaine SaintBernard. En tout, cet événement caritatif qui se répétait la semaine suivante au Centre de plein air Camping SainteAgathe, a récolté près de 120 000 $. La quarantaine d’équipes participantes ont parcouru 7 km en ski de fond, en raquettes ou à pied à la lueur des flambeaux. Rappelons que cet organisme sans but lucratif dessert la MRC des Laurentides en offrant support et accompagnement aux personnes en fin de vie et à leurs proches depuis 10 ans.

From February 3 to April 28 the Maison des Arts de Saint-Faustin art gallery will present the fourth part of its permanent exhibition: les mini solos. Since January 2017, the second floor has been providing a public showcase for the works of fifteen professional and amateur artists for a period of three months. Excellent quality paintings, stained glass, photographs and sculptures are presented. Moreover, the exhibition “3D digital arts” continues until March 24 and a gift shop will allow you to pick up original pieces. Please note that a major fundraising event with the theme “Tasting Art and Port” will be held on Saturday, April 28 at 7 p.m.

A great success for the sixth annual Trek Under the Stars, which surpassed its $100,000 objective on the first evening, January 27, at the Domaine Saint-Bernard. In all, the charitable event, which was repeated the following week at the Centre de plein air Camping Sainte-Agathe, raised close to $120,000. The forty participating teams each traveled seven kilometres on cross-country skis, on snowshoes or on foot, by torchlight. This non-profit organization, which serves the MRC des Laurentides, has for the past ten years provided support and accompaniment to persons at the end of their lives and those supporting them.

maisondesartssaint-faustin.ca

palliacco.org


Mars / March 2018 | Tremblant Express

SALON DU VÉLO DE GATINEAU-OTTAWA THE GATINEAU-OTTAWA BICYCLE SHOW Histoire de se préparer à une nouvelle saison, cyclistes et cyclotouristes sont invités à visiter le tout nouveau salon du vélo de Gatineau-Ottawa. Du 16 au 18 mars, plus de 100 exposants se donnent rendez-vous afin de présenter les nouveautés, les tendances et les nouvelles destinations à découvrir sur roues. Ce sera le moment idéal pour bien planifier ses sorties, découvrir les nouvelles technologies et destinations phares de ce sport dont la popularité ne cesse de grandir. Faites d’une pierre deux coups : le prix d’entrée donne accès au 1er Salon du triathlon qui sera tenu simultanément sous le même toit. To prepare for the coming season, cyclists and those who enjoy cycling tourism are invited to visit the new Ottawa-Gatineau bicycle show. From March 16 to 18, more than 100 exhibitors will be there to present new merchandise, new trends and new destinations to discover by bike. It’s the perfect opportunity to plan your rides and discover new technologies and exciting destinations for this sport whose popularity just keeps growing. More good news: the entry fee gives you access to the Gatineau-Ottawa Triathlon Show, which will be held at the same time under the same roof.

salonduvelo.com/gatineau/edition-2018

LA COMPAGNIE CRÉOLE AU PATRIOTE THE GROUP COMPAGNIE CRÉOLE AT THE PATRIOTE THEATRE Le 6 avril prochain, La Compagnie Créole s’arrêtera au théâtre Le Patriote. Ce groupe antillo-guyanais fondé en 1975 célèbre cette année ses 30 ans de tournée au Québec. Voici une belle occasion de souligner l’arrivée du printemps en chantant ces airs festifs connus de tous tels : Ça fait rire les oiseaux, Le bal masqué, La machine à danser, C’est bon pour le moral et Vive le douanier Rousseau. Il va faire chaud! On April 6, La Compagnie Créole will make a stop at Le Patriote theatre. This West Indian-Guyanese group founded in 1975 celebrates, this year, 30 years of touring in Quebec. It’s a great opportunity to celebrate the arrival of spring by singing their well-known, festive tunes such as Ça fait rire les oiseaux, Le bal masqué, La machine à danser, C’est bon pour le moral and Vive le douanier Rousseau. It’ll be hot, hot, hot! theatrepatriote.com


74 — Février 2018 | Tremblant Express — Myriam Delage

En cours / Ongoing Plaisirs d’hiver de Saint-Adolphe-d’Howard. / Winter pleasures. Programmation/Program: stadolphedhoward.qc.ca Les mardis, 9 h 30* Ateliers d'artisanat avec le Cercle de Fermières SaintFaustin-Lac-Carré. Salle La Doyenne. 819 688-3865 Les samedis, 20 h* Soirées d’astronomie au Pavillon Velan. Thème du mois de mars : Voyager dans la constellation de la Grande Ourse. 10 $/adultes, 5 $/Amis du Domaine et résidants de MontTremblant. Réservation : domainesaintbernard.org 1er mars & 5 avril, 10 h à 19 h / March 1st & April 5, 10 a.m. to 7 p.m. Bazar au sous-sol de l’église Saint-Faustin. / Bazaar in the basement of the Saint-Faustin church. 819 688-2011 2 mars, 16 h à 20 h / March 2, 4 p.m. to 8 p.m. Clair de lune & marche aux flambeaux. / Moonlight & torchlit walk. Gratuit/Free. Parc Doncaster. ville.sainte-adele.qc.ca

3 mars, 11 h à 16 h / March 3, 11 a.m. to 4 p.m. Cabane à sucre – bonheurs d’hiver. Carrousel de poneys, mini-ferme et tire sur neige. / Sugar shack – winter pleasures. Carousel pony rides, petting farm & taffy on snow. Place Lagny, Sainte-Agathe. Ville.sainte-agathe-des-monts.qc.ca

ARTS VISUELS / VISUAL ARTS Tous les jours, 10 h à 17 h / Every day, 10 a.m. to 5 p.m. Galerie 806. Exposition d’artistes peintres régionaux & nationaux. / Exhibition by regional & national painters. 806 rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant.

Mardi au dimanche / Tuesday to Sunday Animalium, fenêtre sur le monde animal. Musée zoologique, exposition permanente. / Animalium, window on the animal kingdom. Zoological museum, permanent exhibition. Mont-Tremblant. animalium.ca Mercredi au dimanche, 11 h à 17 h / Wednesday to Sunday, 11 a.m. to 5 p.m. Jusqu’au 24 mars / Until March 24: Exposition/ exhibition « Art numérique » (Digital Art). Jusqu’au 28 avril / Until April 28: Exposition/ exhibition « Mini solo », avec 13 à 15 artistes / with 13 to 15 artists. 31 mars au 2 juin / March 31 to June 2: Exposition/ exhibition « Dada », 12e édition. Maison des arts et de la culture Saint-Faustin. maisondesarts.ca Mercredi au dimanche, 11 h à 17 h / Wednesday to Sunday, 11 a.m. to 5 p.m. Jusqu’au 6 mai / Until May 6: Exposition/exhibition « La dérive » de/by Chloé Beaulac. Jusqu’au 6 mai / Until May 6: Exposition/exhibition « Embrasser l’instabilité » (Embrace instability) de/by Caroline Gagnon. Centre d’exposition de Val-David. culture.val-david.qc.ca

Jusqu’au 11 mars / Until March 11 Bonheurs d’hiver. Patinoires, glissades, tyrolienne, corridor de marche & tournoi de pêche. / Winter Fest. Skating rinks, ice slides, zipline, walking path & fishing tournament. Gratuit/Free. Place Lagny, Sainte-Agathe. ville.sainte-agathe-des-monts.qc.ca

Jeudi au dimanche, 10 h à 17 h / Thursday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. Galerie d’art Pion. Exposition d’artistes peintres au style unique & sculpteurs. / Exhibition by sculptors and artists with a unique painting style. Station Mont Tremblant Resort. galerie-pion.com

Domaine Saint-Bernard. 10 mars, 10 h / March 10, 10 a.m.: Cabane à sucre et tire sur neige. / Sugar shack & taffy on snow. 31 mars, 10 h / March 31, 10 a.m.: Chasse au trésor de Pâques. / Easter treasure hunt. Pavillon Wheeler. domainesaintbernard.org

Jeudi & vendredi, 17 h à 21 h & week-end, 13 h à 17 h / Thursday & Friday, 5 p.m. to 9 p.m. & weekend, 1 p.m. to 5 p.m. 1er au 11 mars / March 1st to 11: Exposition/ exhibition « Une vie humaine » (A human life) de/by Marc Lemieux, peintre/painter. 5 au 15 avril / April 5 to 15: Exposition/exhibition

« Variations abyssales » (Abyssal depth variations) de/by France Grenier & Suzanne Charbonneau Place des citoyens. Sainte-Adèle. Ville.sainte-adele.qc.ca Dimanche au vendredi, 9 h à 17 h & samedi, 9 h à 19 h / Sunday to Friday, 9 a.m. to 5 p.m. & Saturday, 9 a.m. to 7 p.m. Centre d’exposition et atelier d’artistes. / Exhibition centre and artists’ workshop. Place de la Gare, 1886 chemin du Village, MontTremblant. 819 429-5529 CONFÉRENCES / LECTURES Première Scène Mont-Tremblant* 11 mars, 15 h : Série Les Grands Explorateurs : « Londres », avec Vincent Halleux. Église du Village, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca Association faune et f lore* 13 mars, 19 h 30 : « Découvrez les 25 parulines du Québec et leurs habitats. », avec Jean-Philippe Gagnon, biologiste au Biodôme. 10 avril, 19 h 30 : « Créer des boîtes à f leurs comestibles, f leuries, adaptées à notre climat et composées de fines herbes, légumes et plantes. », avec Hélène Baril, horticultrice. Gratuit ou 5 $/non-membres. Centre culturel de Val-des-Lacs. coque@hotmail.com Place des citoyens – Sainte-Adèle* 15 mars, 19 h 30 : « Voyager au féminin », avec Ariane Arpin-Delorme. 27 avril, 19 h 30 : « Dépassement de soi, inspiration d’un ultramarathonien », avec Patrice Godin. Billets : ville.sainte-adele.qc.ca Club ornithologique des Hautes-Laurentides* 20 mars, 19 h 30 : « Les hirondelles au Québec », avec Luc Laberge. Membres : 5 $ & non-membres : 8 $. Hôtel de ville de Mont-Tremblant. lemoqueur.com

© Roger Lauzon

ACTIVITÉS FAMILIALES / FAMILY ACTIVITIES

Note : Si des erreurs, attribuables à des changements de dernière minute, ont pu se glisser, nous nous en excusons. / Mistakes might have occurred due to last minute changes. If so, we apologize for any inconvenience.

© Michel Poirier - Galerie 806

* En français seulement.

Théâtre Le Patriote* 18 avril, 19 h 30 : « L’équilibre pour une santé globale, bouge et crée ta vie! », avec Jacqueline Gareau. Sainte-Agathe. theatrepatriote.com


Note : Si des erreurs, attribuables à des changements de dernière minute, ont pu se glisser, nous nous en * In French only. excusons. / Mistakes might have occurred due to last minute changes. If so, we apologize for any inconvenience.

ÉVÉNEMENTS SPORTIFS / SPORTING EVENTS

SPECTACLES / SHOWS

© TREX - Coupe Caribou Cup

Station Mont Tremblant Resort 3 mars / March 3: Journée Super Démo Day. 10 au 18 mars / March 10 to 18: Relâche scolaire de l’Ontario. / Ontario spring break. 17 mars / March 17: Rallye familial de la patrouille de Tremblant. / Tremblant ski patrol rally. 24 mars / March 24: Rock & R ide Rockstar. 30 mars au 2 avril / March 30 to April 2: Célébrations de Pâques. / Easter celebrations. 7 avril / April 7: Coupe Caribou Cup. 8 avril / April 8: Burton El Nino. tremblant.ca

Mont-Blanc 10 mars / March 10: Fête du printemps! / Spring Celebration! 17 mars / March 17: Carnaval de l’École de neige & la Saint-Patrick! / Snow School Carnival & St. Patrick’s Day! 24 mars / March 24: Snow Beer Fest! 1er avril / April 1 st : Pâques & Poisson d’avril! / Easter & April Fool’s Day! skimontblanc.com 11 mars, 8 h / March 11, 8 a.m. Déf i de La Diable. Triathlon d’hiver, 4 km de course – 8 km en skis de fond – 4 km en raquettes. Individuel : 30 $; équipe de 2-3 : 60 $; enfants (12 ans et moins) : gratuit. / Winter triathlon, 4 -km run – 8 -km crosscountr y race – 4 -km snowshoeing race. Individual: $30; team of 2-3: $60; children (12 years old and under): free. Inscription/ registration: Facebook : Déf i de La Diable. Domaine Saint-Bernard.

Théâtre du Marais 2 mars / March 2: Philippe Brach. 3 mars / March 3: Kawandak. 9 mars / March 9: Lydia Képinski & Cédrik Saint-Onge. 10 mars / March 10: Karen Young & Coral Egan. 16 mars / March 16: Émile Proulx-Cloutier. 17 mars / March 17: Paul Deslauriers band. 24 mars / March 24: The Jeepsters, Bowie celebration. 30 mars : Collectif sortie 76 (théâtre).* 7 avril / April 7: Karim Ouellet trio. Val-Morin. theatredumarais.com Première Scène Mont-Tremblant 3 mars / March 3: France D’Amour. 16 mars / March 16: Nöyze. 23 & 24 mars / March 23 & 24: The Box. 13 avril / April 13: Philippe Brach. Église du Village church, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca L’Ange Vagabond, Saint-Adolphe-d’Howard 3 mars / March 3: Isabelle Cyr. 16 mars : Carnet de voyage : L’Inde du Nord.* 24 mars / March 24: D’ores et déjà. 1818 chemin du Village. Facebook. Place des citoyens – Sainte-Adèle 4 mars, 10 h 30 / March 4, 10:30 a.m.: Canto Tango. 16 mars, 20 h : À voix haute (lecture théâtrale).* 23 mars, 19 h 30 / March 23, 7:30 p.m.: Isabelle Matte – musique & territoire / music & territory. Billets/tickets: ville.sainte-adele.qc.ca Café Bistro Mouton Noir 17 mars / March 17: Lakes of Canada. 21 avril / April 21: Barry Paquin Roberge. 28 avril / April 28: Les Chiens. Val-David. bistromoutonnoir.com & Facebook Salle Augustin-Norbert-Morin 7 avril / April 7: Alex Nevsky. 5 mai : Alain Choquette.* Sainte-Adèle. salleanm.com Théâtre Le Patriote* 6 avril : La compagnie créole. 7 avril : Claude Dubois. 13 avril : Anthony Kavanagh. 14 avril : Vincent Vallières. 20 avril : Les Denis Drolet. 21 avril : La Chicane. 26 avril : Les cowboys fringants. 27 avril : Pierre Lapointe. 28 avril : Pourquoi tu pleures…? (théâtre) Sainte-Agathe. theatrepatriote.com




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