20 ANS DE DIPLOMATIE CULTURELLE

FONDATION TROIS CULTURES DE LA MÉDITERRANÉE

20 ANS DE DIPLOMATIE CULTURELLE

FONDATION TROIS CULTURES DE LA MÉDITERRANÉE

Pavillon Hassan II, siège de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée.

Introduction La Fondation Trois Cultures de la Méditerranée remonte à 1998, lorsque la Junte d’Andalousie et le Royaume du Maroc ont décidé de créer un forum pour promouvoir la rencontre des peuples et des cultures de la Méditerranée sur la base des principes de paix, de tolérance et le dialogue. Cette initiative a ensuite été rejointe par le Centre pour la paix Peres, l’Autorité nationale palestinienne et d’autres personnalités et institutions israéliennes attachées à la philosophie de la Fondation, qui a été définitivement constituée en tant que telle le 8 mars 1999 à Séville.

L’esprit de cette fondation est également le reflet de la Conférence euro-méditerranéenne de Barcelone de novembre 1995, qui a marqué le début d’une nouvelle phase dans les relations entre les pays du bassin méditerranéen. Une série de réunions ministérielles consacrées aux principaux problèmes politiques, économiques et sociaux des pays de cet environnement a débuté le 28 novembre 1995 à Barcelone, à la demande du gouvernement espagnol. Les ministres des Affaires étrangères de 27 pays membres de l’Union européenne et de 12 pays du sud de la Méditerranée ont exprimé leur détermination à faire de la paix, de la stabilité et de la sécurité de la région un atout commun pour les pays côtiers. Les principaux domaines d’action de la Fondation des Trois Cultures découlent de la Déclaration de Barcelone : le caractère politique, l’espace économique et le secteur culturel et social. En outre, la Fondation a travaillé dès le début dans le domaine de l’immigration, un sujet qui figurerait au premier rang de ses priorités dans les objectifs fixés lors du Sommet de Barcelone de 2005.

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En bref, la Fondation Trois Cultures a été conçue comme un instrument unique pour soutenir cet esprit de création d’un nouvel horizon pour l’ensemble du bassin méditerranéen : la création d’un espace de paix, de stabilité et de progrès des deux côtés d’une mer qui fut le berceau de nombreuses civilisations. Fidèle à ce principe, la Fondation célèbre ses deux décennies d’existence en 2019, satisfaite du chemin parcouru et d’un prestige durement acquis, s’inscrivant dans les centaines d’activités qu’elle promeut année après année et approuvée par un conseil d’administration dans lequel les plus hautes institutions d’Espagne et du Maroc Journée du Maroc à l’Expo 92 à Séville en présence du prince Moulay Rachid. sont représentées. Outre le haut patronage des monarques des deux pays, le conseil d’administration de la Fondation des Trois Cultures compte une présidence tournante, alternant entre Elias Bendodo, Ministre Régional de la Présidence de la Junte d’Andalousie et André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi du Maroc.

De même, cet organe comprend des membres éminents des gouvernements espagnol et marocain, ainsi que des représentants des domaines économique, social et diplomatique. Parmi eux figurent trois ministres du royaume du Maroc : Neza El Ouafi, en charge du Ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration ; El Hassan Abyaba, ministre de la culture et de la communication ; et Saaid Amzazi, chef du Ministère de l’éducation nationale du Royaume du Maroc. Il convient également de mentionner la présence de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner Rodríguez, et de son homologue marocain sur le territoire espagnol, l’ambassadrice Karima Benyaich.

Haut patronage – À gauche : S.M. Mohamed VI, Roi du Maroc. À droite :S.M. Felipe VI, Roi d’Espagne

Patronage - de gauche à droite : M. Elias Bendodo, Ministre Régional de la Présidence, l’Administration Publique et Intérieur de la Junte d’Andalousie ; M. André Azoulay, Conseilleur de S. M. le Roi du Maroc; M. Antonio Sanz, Vice-conseilleur du Ministère Régional de la Présidence, l’Administration Publique et Intérieur de la Junte d’Andalousie et Mme. Aziza Bennani, Ambassadrice permanente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO.

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Un anniversaire très intense Pendant toute l’anée 2019, la Fondation Trois Cultures a dévéloppé un programme d’activités très intense avec un important sotien institutionnel.

Par exemple, au mois de juin, le siège du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc, à Rabat, a accueilli la réunion du Conseil d’Administration de la Fondation Trois Cultures, une réunion à laquelle a assisté le président du Gouvernement de l’Andalousie, Juanma Moreno Bonilla, qui était en visite officielle dans le pays.

Pendant cette réunion, qui a coïncidé avec le 20ème anniversaire de cette institution, la Fondation Trois Cultures a été reconnu par tous les membres du Conseil, qui provenaient de l’Andalousie et du Maroc à parts égales, et aussi avec la présence de l’écrivain et ambassadeur de Palestine auprès de l’Unesco, Elías Sanbar, et de Tsvia Walden, coprésidente du Centre Simon Peres pour la Paix d’Israël.

La Fondation a reçu nombreuses paroles de soutien, surtout en soulignant notamment son rôle important sur la scène internationale actuelle. En ce sens, le président du Gouvernement de l’Andalousie a dit que « la Fondation bénéficiera d’un soutien résolu du gouvernement andalou. Nous allons le faire parce que, à un moment où surgissent et augmentent des menaces qui ne peuvent être sous-estimées, tels que les fondamentalismes de natures diverses, les nationalismes d’exclusion, le radicalisme violent, l’intolérance -5-

ou la xénophobie, la voie à suivre pour faire face à ces phénomènes négatifs consiste à trouver les valeurs communes qui nous unissent tous, fondées sur les droits de l’homme, le respect des personnes et l’égalité des droits, des devoirs et des opportunités. Et c’est pourquoi les aspirations à la paix, à la tolérance et à la coexistence qui caractérise la Fondation Trois Cultures est plus valable que jamais et, par conséquent, des institutions telles que la Fondation Trois Cultures sont encore plus nécessaires ».

De la même façon, André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi du Maroc et président de la Fondation, a souligné que cette institution « est l’espace que le Royaume du Maroc et l’Espagne, le peuple espagnol et le peuple marocain, ont choisi de rappeler et de veiller aux valeurs méditerranéennes. Maintenant plus que jamais, nous devons nous mobiliser et agir avec détermination pour défendre, enseigner et promouvoir les valeurs du respect, de dialogue, de tolérance et de paix ».

L’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich; son homologue espagnol au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner; et le ministre de la Présidence et président délégué de la Fondation Trois Cultures, Elías Bendodo, entre autres, ont également confirmé la bonne santé de la Fondation, dont le vingtième anniversaire a été renforcé après cette réunion à Rabat. En outre, tous les participants ont convenu que cette réunion marquait un tournant dans la trajectoire de Tres Culturas, point de départ d’une réflexion stratégique sur la projection de cette institution, pour faire face à l’avenir avec des projets nouveaux et ambitieux.

Après, les membres du Conseil d’Administration se sont rendus à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, pour célébrer le vernissage d’une exposition photographique qui montre l’histoire de la Fondation Trois Cultures, avec une vingtaine d’images accompagnées de textes écrits en arabe, une exposition itinérante qu’on pourra voir dans d’autres villes marocaines telles que Tétouan, Essaouira ou Marrakech.

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À la fin de l’été, la programmation de la Fondation s’est à nouveau intensifiée avec des événements et des rencontres institutionnelles importantes, parmi lesquels il faut rémarquer la Conférence « 20 ans de diplomatie publique en Méditerranée », le 27 novembre à Séville. Cette journée a commencé avec la réunion du Conseil d’Administration de la Fondation, après laquelle a eu lieu l’acte inaugural de la conférence avec l’intervention du président du Gouvernement de l’Andalousie, Juanma Moreno Bonilla, et du conseiller de S.M. le Roi du Maroc et président de la Fondation, Mr. André Azoulay.

Le président de l’Andalousie a souligné que la Fondation « est aujourd’hui le principal instrument de coopération entre les deux rives de la Méditerranée et un exemple d’avoir pu comprendre et s’adapter parfaitement à la réalité toujours convulsive de ce pont entre l’Europe et l’Afrique ». En plus, il a défendu que cette institution est un phare à partir duquel rayonner

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une lumière de concorde avec laquelle neutraliser le manque de compréhension et de haine entre les peuples. « Nous avons la grande chance d’avoir une Fondation qui est, en soi, le meilleur antidote contre l’intolérance et le fanatisme. » A la fin de son discours, le public a assisté à la conférence de Nasser Kamel, qui depuis juillet 2018 est le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), une organisation intergouvernementale dont les 28 États membres de l’Union européenne font également partie, comme les 15 pays méditerranéens partenaires de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de l’Europe du Sud-Est.

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DEUX DÉCENNIES D’UNE FONDATION UNIQUE EN SON GENRE Depuis sa création, la Fondation des Trois Cultures s’est fixée comme champ d’action trois domaines parfaitement délimités d’un point de vue géographique. En premier lieu, la coopération en Méditerranée, avec une attention particulière à la coopération entre l’Andalousie et le Maroc en tant qu’axe de base, dérivé des racines communes qui caractérisent cette entité. Le deuxième domaine prioritaire a été le Moyen-Orient, renforçant le rôle de la Fondation en tant qu’instrument de dialogue et de contact capable de rassembler les préoccupations de la société face au présent et à l’avenir de cette région. Et finalement, l’Union européenne, étant donné que l’établissement et le maintien de relations privilégiées avec l’UE et les pays tiers méditerranéens permettent à la Fondation de devenir un instrument d’application des politiques et de réalisation de projets dans le domaine de la coopération méditerranéenne.

En résumé, trois scénarios complexes qui, réunis en objectifs dans la même institution, ont donné naissance à une fondation unique parmi toutes celles qui se consacrent à la diplomatie culturelle tout en relevant un défi ambitieux : œuvrer à la promotion du dialogue et du respect entre les peuples à travers la culture dans ses différentes facettes : formation, échanges commerciaux, diffusion académique, coopération internationale et rencontres professionnelles, entre autres.

Ve édition de WOCMES, organisée par la Fondation des Trois Cultures en juillet 2018.

Tout cela a donné forme à ce que l’on peut appeler le « sceau des Trois Cultures », une marque de qualité et de prestige qui valorise les activités promues par cette entité, tant par le niveau de ses participants que par la réaction de son public et l’important soutien national et international. Par exemple, la cinquième édition de WOCMES, organisée par la Fondation des Trois Cultures du 16 au 20 juillet 2018 à Séville, a été considérée comme la meilleure parmi toutes celles qui se sont tenues jusqu’à présent. Cela n’a pas été une étape isolée, mais le résultat d’un voyage qui, en 2019, célèbre ses deux premières décennies d’histoire, une histoire riche en succès.

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GRANDS FORUMS WOCMES Séville 2018 (Congrès mondial d’études sur le Moyen-Orient) Trois mille experts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, originaires de plus de 90 pays, 517 sessions académiques, record d’exposants à l’exposition du livre, 40 films projetés au Film Fest, trois expositions, un spectacle, dix présentations de livres, cinq grands concerts et de nombreuses représentations de flamenco et de musique méditerranéenne, le tout avec un impact économique pour la ville de Séville de plus de quatre millions d’euros. C’est avec ces chiffres que l’édition la plus lauréate de ce congrès mondial a été clôturée. Elle S.M. Felipe VI, roi d’Espagne, inaugurant le WOCMES Sevilla 2018. fut inaugurée par S.M. le roi Felipe VI ; André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi du Maroc ; et le Haut représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations, Nasser Abdulaziz Al-Nassir, parmi d’autres autorités nationales et internationales.

FESTIVAL TRES Les voix les plus représentatives de la littérature méditerranéenne contemporaine se sont rencontrées lors de ce festival biennal organisé par la Fondation des Trois Cultures à Grenade au cours des années 2016 et 2018.Des auteurs tels que Almudena Grandes, Buket Uzuner, Abraham B. Yehoshua, Hubert Haddad, Nawal El-Saadawi, Alessandro Baricco, Asli Erdogan, Günter Wallraff, Tahar Ben Jelloun, Zeina Abirached, Mathias Enard, Rutu Modan, Elias Sanbar, Alicia Giménez-Bartlett, Slavenka Trois Festivals à Grenade.

Drakulic, Hélé Béji, Antonio Lozano ou Luis García Montero font déjà partie de ce festival,considéré comme le grand rendez-vous des lettres méditerranéennes.

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FORUM TANMIA La culture en tant qu’espace de développement, de résistance à la radicalisation et d’instrument de coopération entre les administrations, les entreprises et la société civile des deux rives de la Méditerranée. Avec ces idées comme point de départ, deux journées intenses de débats, conférences, ateliers et échanges d’affaires ont été organisées en février 2016.

Elles se sont concentrées autour du forum TANMIA (Tunisie, Algérie, Andalousie, Maroc en interaction), une réunion au plus haut niveau Inauguration du Forum TANMÍA à Séville. où se sont rencontrées, outre de nombreux experts en patrimoine et en diversité culturelle, des personnalités telles que l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Fadel Benyaich, et la secrétaire générale à l’Immigration et à l’émigration du gouvernement d’Espagne, Marina del Corral.

TRESMED Au cours des deux éditions 2016 et 2018, Malaga a été la ville choisie pour devenir l’épicentre du débat sur les médias et l’actualité de la Méditerranée, dans les différentes éditions du Forum TRESMED, dans lesquelles des professionnels tels que Manuel Campo Vidal, Rosa María Calaf, Ángeles Espinosa, Emilio Morenatti, Claudio Cappon ou Pepa Bueno sont intervenus.

Rosa María Calaf au IIe Forum Tres MED à Malaga.

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AUTRES FORUMS D’INTERÊT Outre ceux déjà mentionnés, il convient de nommer de nombreux autres congrès tels que les deux séminaires sur Les femmes dans l’espace méditerranéen (2017 et 2018), le forum Andalousie et Maroc, éduquer à la diversité (novembre 2017), le forum international Situation géopolitique et valeurs en Méditerranée et au Moyen-Orient (novembre 2016) et l’édition suivante de 2017.

IIe Congrès mondial des imams et des rabbins pour la paix (mars 2006).

Tout cela s’est déroulé dans le passé le plus immédiat de la Fondation, mais nous n’oublions pas d’autres moments importants plus lointains comme Le premier Séminaire de coopération Andalousie-Maroc (2000) ; le congrès La politique européenne de voisinage et la coopération transfrontalière et interrégionale en Méditerranée occidentale (2005) ; le IIe Congrès mondial des imams et des rabbins pour la paix (Mars 2006) ; le Séminaire international de jeunes dirigeants israéliens et palestiniens, organisé en 2006 par la Fondation des Trois Cultures avec Geneva Initiative et la Coalition palestinienne pour la paix, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères par l’intermédiaire de l’Agence espagnole de coopération internationale ; le Séminaire d’experts en opinion publique palestiniens, israéliens et espagnols (2008) ; la rencontre MarocUnion européenne ; L’avenir de la relation (2010) et les deux éditions du forum Femmes marocaines et andalouses en milieu rural (2011 à Grenade, 2013 à Séville), entre autres.

L’une des étapes les plus importantes de ces années a été la commémoration du VIe centenaire de la mort d’Ibn Khaldoun, en 2006. La Fondation des Trois Cultures a collaboré avec la Fondation Legado Andalusí à l’exposition commémorative et à l’organisation du séminaire international Ibn Khaldoun et son époque, l’Alliance des civilisations, un défi pour l’avenir.

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PROGRAMMES EUROPÉENS DE COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE La coopération internationale a toujours été l’un des traits distinctifs de la Fondation des Trois Cultures, une caractéristique qui s’est accentuée depuis 2011 avec la mise en œuvre de plusieurs programmes de coopération transfrontalière parrainés par l’Union européenne.

Les premiers furent MENARA (Observatoire des migrations et de la promotion du dialogue interculturel), MERE (Femmes entrepreneurs des régions des détroits) et CREAMOS (Création artistique entre l’Andalousie et le Maroc à objectifs sociaux). Ils se situent tous les trois dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures (POCTEFEX) et des actions menées entre l’Andalousie et le Maroc en fonction de leurs domaines thématiques correspondants : ateliers transfrontaliers, publication d’études de recherche, programmes de sensibilisation, propositions de formation, guides commerciaux, échange d’artistes, expositions et interventions dans le paysage, etc.

Ces projets ont été suivis par d’autres, tels que CUDEMA (Culture et développement au Maroc) I et II, et HOME (Travaux pratiques de mobilité et d’emploi pour les échanges de jeunes euro-méditerranéens), PLUS (Les politiciens nous écoutent) et plus récemment CARPET (Artisanat, Art et Personnes Ensemble), dont les activités se développent en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni et au Maroc ; et INTREPIDA (Internationalisation

Réunion B2B du projet INTREPIDA à Faro, au Portugal.

des femmes d’affaires d’Espagne et du Portugal en matière d’insertion, de développement et d’alliances), avec des propositions en Andalousie, Algarve et Alentejo.

Tous ces programmes, bénéficiant d’un financement européen, ont été développés au sein de la Fondation des Trois Cultures, conçus et formulés par des équipes d’experts pour ce type de mobilisation. Ainsi, par exemple, le projet CARPET a été l’une des six initiatives espagnoles retenues dans le cadre de Creative Europe, processus extrêmement complexe de sélection et où seules 66 propositions en provenance de toute l’Europe ont dépassé la présélection.

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PROGRAMMATION CULTURELLE Les expressions culturelles ont été et continuent d’être des instruments importants pour le rapprochement des peuples. Dès lors, la Fondation a opté pour un programme permettant de faire connaître d’autres cultures au public de la ville. Le premier événement majeur dans ce sens a été le Concert des Trois Cultures, organisé à l’auditorium de Cartuja en septembre 2002, avec l’artiste israélienne Noa, l’Algérien Khaled et le groupe espagnol Ketama.

Un triple récital dans lequel juifs, La chanteuse israélienne Noa en concert. musulmans et chrétiens étaient représentés par des artistes de la plus haute pertinence, tous ambassadeurs culturels accrédités de leurs origines respectives. Depuis lors, la Fondation a occupé un atout culturel important dans la ville, un espace qui a non seulement été renforcé ces dernières années, mais également étendu aux niveaux régional, national et international.

CINÉMA Les Mardis cinémas, implantés régulièrement depuis 2007, sont l’un des événements à ne pas manquer pour les amateurs de celluloïd.

Les projections sont réparties par cycles thématiques mensuels, avec des films dans la version originale sous-titrés en espagnol, des œuvres qui passent inaperçues dans les circuits commerciaux et d’autres encore jamais vues sur des écrans espagnols, qui offrent des points de vue divers sur les usages, les coutumes, les sentiments et les expériences d’autres peuples.

Cinéma d’été.

En parallèle, la Fondation a collaboré à des événements internationaux tels que le Festival du film africain (à Tarifa, Tanger et Cordoue), le Festival du film du sud de Grenade et le Festival du film européen de Séville, entre autres, ainsi qu’à l’organisation de cycles spécifique à différents endroits, en Andalousie et au Maroc.

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MUSIQUE Outre le Concert des Trois Cultures mentionné ci-dessus, le projet musical qui a permis à la Fondation de faire ses premiers pas fut l’organisation, pendant trois ans, de l’initiative lancée par l’écrivain palestinien Edward Saïd et le musicien d’origine israélienne Daniel Barenboïm : le West Eastern Divan, un orchestre de musiciens arabes, israéliens et espagnols qui transcende la dimension purement musicale pour devenir un forum de dialogue et de réflexion sur la confrontation israélo-palestinienne et la recherche de solutions.

Ce projet a acquis une telle pertinence que plus tard, il permit la création de sa propre fondation, bien qu’il fit ses premiers pas dans cette institution.

Un des projets les plus importants de la section musicale est le chœur des trois cultures, créé par la Fondation en 2003.Ce groupe vocal, initialement constitué de jeunes chanteurs marocains et andalous âgés de moins de 30 ans, a été élargi avec des professeurs, des metteurs en scène et des chanteurs d’Egypte et de France jusqu’en 2011. En outre, la Fondation compte chaque année un programme intense composé de concerts et de spectacles, tant au siège que dans les autres provinces d’Andalousie et du Maroc. Parmi ceux-ci, on peut citer le récital du groupe polonais Kroke (novembre 2006) ; du chanteur Cheikh Lô (janvier 2008) ; de l’artiste mongole Urna ChaharTugchi (février 2008) ; le spectacle Les mille et une nuits, adaptation de Mario Vargas Llosa avec Aitana Sánchez-Gijón (juillet 2008) ; le récital en duo de Noa et Mira Awad à FIBES (février 2009) ; le concert en hommage à Mahmud Darwish à Cordoue (mai 2010) ; le récital d’Enrique Morente et de l’Orchestre Chekara Andalusí de Tetouan (mai 2010) ; les représentations de Farah Siraj, représentante de la Jordanie à la célébration de la Journée mondiale de la paix des Nations Unies (juin 2013 et mai 2016) ; les spectacles de charité avec musique et danses soufies du groupe Alturaz Al Andalusí (septembre 2015) ; et la représentation de l’ensemble Concert du Chœur Trois Cultures dans la Cathédrale de Séville.

Tanmía à l’Alcazar de Séville avec le récital Aires de Andalousie, de Bagdad à l’Andalousie en passant par le Maghreb fFévrier 2016).

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Des événements tels que le Festival Etnosur de Jaén, les Territoires de Séville, le Mois de la Danse de Séville, le Festival de la Luna Mora de Guaro (Malaga), ainsi que la participation spéciale au Festival des Andalous Atlantique, qui est célébré chaque année dans la ville marocaine d’Essaouira, se joignent à ces nombreuses collaborations.

Concert du ROSS dirigé par John Axelrod dans le cadre du WOCMES Séville 2018.Théâtre de la Maestranza, Séville.

Plus récemment, dans le cadre de WOCMES Séville 2018, la Fondation a offert une performance du pianiste Dorantes et du Taksim Trio d’Istanbul au Patio de la Montería del Alcázar de Séville, ainsi qu’un concert organisé pour marquer l’attribution du prix WOCMES au théâtre de la Maestranza, dans lequel l’Orchestre Symphonique Royal de Séville interpréta l’œuvre emblématique Shéhérazade, de Rimsky-Korsakov, sous la direction du chef d’orchestre John Axelrod.

Festival de l’Atlantique andalou, Festival d’Essaouira.

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ART La création artistique, comprise comme un élément d’échange culturel ou comme un instrument permettant de mieux comprendre les autres réalités et les pays, a toujours fait partie d’une action constante dans cette Fondation. Ainsi, des expositions y ont été organisées et accueillies Marocpar Harry Gruyaert (d’abord en 2004 et plus tard en 2009) ; Terre de rêves (2006) ; 8 Femmes, 8 pays (2008) ; Yémen, l’Arabie heureuse par Nocem Collado (2008) ; Tour de silence par Aitor Lara (2008) ; Dessins du conflit (2010) ; Visas pour la liberté. Diplomates espagnols avant l’Holocauste (2011), en plus de nombreuses propositions d’exposition conçues dans le cadre des projets de coopération transfrontalière MENARA, CREAMOS et CARPET, entre autres.

Le projet Plein Air, qui a tenu sa quatrième édition à Séville en 2011, après avoir été réalisé à Tétouan, Coimbra et Aix-en-Provence au cours des trois années précédentes, mérite une place particulière dans ce paragraphe. En 2011, ce projet a rassemblé 40 jeunes étudiants en beaux-arts, diplômés et artistes venus d’Espagne (la plupart d’Andalousie), du Maroc, de Turquie, de France, d’Italie et du Portugal, qui ont partagé des cours de dessin et de peinture en plein air pendant une semaine, tout en échangeant leurs expériences et découvrant d’autres cultures.

Exposition « Regards parallèles. Iran-Espagne : des photographes dans le miroir » au Centre du roi Juan Carlos Ier d’Espagne à New York.

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Déjà en 2016, la Fondation se lança dans un projet artistique important, la collaboration à l’exposition Regards parallèles. Iran-Espagne : des photographes dans le miroir, promue par l’Association culturelle de la Méditerranée occidentale, avec des œuvres d’artistes tels que Cristina García Rodero, Isabel Muñoz et Soledad Córdoba. Cette exposition, qui a été exhibée au siège de la Fondation des Trois Cultures en 2017 et à Grenade, en avril 2018, dans le cadre du Festival Tres, a été présentée en septembre de la même année au Centre Roi Juan Carlos Ier d’Espagne à New York.

Enfin, dans l’offre d’exposition de la Fondation des Trois Cultures, on ne peut ignorer la valeur architecturale du bâtiment qui abrite son siège et qui était le pavillon marocain lors de l’Exposition universelle de 1992. Il estaujourd’hui devenu un espace de référence pour expliquer l’ampleur de cet exposition. Chaque année, des centaines de personnes se joignent aux visites guidées de ce bâtiment sous ses différentes formes (gratuit, payant, en plusieurs langues pour des groupes d’étrangers, adaptées aux écoliers, nocturnes...) pour découvrir ce joyau du patrimoine, légué par l’Expo’92.

LITTÉRATURE La promotion de la littérature des pays méditerranéens et de leurs auteurs est l’un des principaux atouts culturels de la Fondation. Pour cela, elle dispose d’une bibliothèque spécialisée et d’un centre de documentation grâce à la bibliothèque Fátima Mernissi, qui apporte un type de fonds à caractère unique en Andalousie. Elle compte plus de 10 000 exemplaires et 1 500 utilisateurs enregistrés, et reçoit en moyenne 300 visites par mois. Sur ses rayons, des publications en arabe et en hébreu se distinguent, ainsi qu’en espagnol, français et anglais, une attention particulière étant accordée au dialogue interculturel.

De plus, elle compte une médiathèque comprenant des films, des audiovisuels et de la musique difficile à trouver dans les circuits commerciaux.

Bibliothèque Fátima Mernissi.

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Pour donner une plus grande visibilité à ses fonds, la bibliothèque de la Fondation des Trois Cultures appartient, depuis 2010, au Réseau des centres de documentation et bibliothèques spécialisées d’Andalousie, son catalogue étant accessible via la plateforme Red IDEA. En raison de la nature exceptionnelle de cette bibliothèque, l’Association andalouse des professionnels de l’information et de la documentation a décerné à la Fondation des Trois Cultures le prix Hernando Colón 2009 pour son « travail précieux de récupération, de conservation et de diffusion du patrimoine bibliographique et documentaire andalou ».

Session du club de lecture.

Cette bibliothèque organise de nombreuses présentations de livres, des rencontres avec des écrivains, des programmes spécifiques tels que la Journée de la lecture publique en Andalousie ou la Semaine interculturelle. Le club de lecture Tres con Libros, où les lecteurs ont la possibilité d’échanger leurs impressions avec les auteurs sur des travaux analysés préalablement, est également développé. Ainsi, par exemple, des écrivains de la stature Présentation du livre « La punition » avec son auteur, Tahar Ben Jelloun.

de la sénégalaise Fatou Diome (Le ventre de l’Atlantique), l’Égyptien Khaled Al Khamissi (Taxi), Antonio Lozano etWaleed Saleh (écrivain et protagoniste, respectivement, de Les cendres de Bagdad), le marocain Abdellatif Laâbi (Fès est un miroir), le bulgare Angel Wagenstein (Le Pentateuque d’Isaac), la Syrienne Salwa al Neimi (Le goût du miel), le tunisien Hubert Haddad (Pavot à Opium), l’Algérien Boualem Sansal (Rue Darwin), l’Israélien Nir Baram (L’ombre du monde), le français Mathias Enard (Boussole), le grec Petros Márkaris (En mer) et les marocain(e)s Leila Slimani (Chanson douce) et Tahar Ben Jelloun (La punition), entre autres.

De même, la Fondation a eu une présence très active dans les salons du livre de Séville, Grenade et Cordoue, avec ses propres exposants et programmes. À tel point qu’en 2010, cette institution a reçu le prix de l’Association du salon du livre de Séville pour son travail de diffusion des auteurs et des œuvres de la Méditerranée. En outre, la Fondation a été présente à la Foire internationale de l’édition et du livre à Casablanca (SIEL 2014) et à plusieurs éditions de la Foire « Lettres du Maghreb » à Oujda.

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CONFÉRENCES ACADÉMIQUES ET SCIENTIFIQUES En plus d’être un important instrument culturel et de coopération internationale, la Fondation s’est taillée une place privilégiée en tant qu’espace de formation, notamment pour deux objectifs éducatifs clairs : les cours d’arabe et d’hébreu moderne et la maîtrise en relations internationales. Les premiers ont commencé en 2005 et sont devenus l’une des marques de fabrique de la Fondation des Trois Cultures, car il existe peu de centres (publics et privés) dans lesquels les étudiants se voient proposer un enseignement des deux langues.

De plus, la Fondation des Trois Cultures est depuis de nombreuses années la seule entité en Andalousie où des cours de conversation avancés d’arabe moderne peuvent être dispensés. Pour sa part, la maîtrise en relations internationales est une initiative conjointe de l’Université Pablo de Olavide, de l’Université internationale d’Andalousie et de la Fondation des Trois Cultures. Les cours sont dispensés depuis 2007 avec une moyenne de 35 étudiants. C’est le seul diplôme de maîtrise enseigné dans cette spécialité et son objectif est de former des diplômés de divers domaines universitaires, axés plus particulièrement Maîtrise en Relations Internationales. sur la Méditerranée, Méditerranée en particulier dans le monde arabe, l’Amérique latine et l’Union européenne, les trois principales références de la projection internationale de l’Andalousie.

De plus, beaucoup de nos propositions au cours de ces années ont eu une composante formative marquée, en particulier des sessions de conférences, des séminaires et des forums. La chaire Al-Andalus, initiative lancée en juin 2009 sous la coordination universitaire d’Emilio González Ferrín, professeur de pensée arabe et islamique à l’université de Séville en est un bon exemple. Les sessions de la chaire, généralement une par mois, sont consacrées à l’étude et à l’interprétation du sens d’Al-Andalus dans l’histoire de l’Espagne et de l’Europe.

En ce qui concerne les conférences et les réunions, il convient de noter les cycles « Actualités des trois cultures » et « Conférences d’ambassadeurs », ont permis au public de la Fondation de découvrir directement le témoignage de chercheurs, journalistes, diplomates et autres experts de haut niveau, toujours en séances adaptées au grand public. Ainsi, nous avons pu compter sur l’intervention de : l’ancien ministre israélien, Yossi Beilin ; Raphael Schutz, ambassadeur d’Israël en Espagne ; Musa Ahmed Odeh, délégué général de la Palestine en Espagne (2009) ; Marina Ottaway, directrice pour le Moyen-Orient du Fonds Carnegie pour la paix internationale ; Ana Ballesteros, chercheuse à l’observatoire électoral de l’atelier d’études sur la Méditerranée ; Khaled Hroub, directeur du Cambridge Arab Media Project ; Abdullah Baabood, directeur du Gulf Research Center de Cambridge ; Carlos Braverman, politologue israélien et

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Chaire Al-Andalus.

président de l’Open Fields Institute ; Ahmed Shafik Ismail Abdelmoeti, ambassadeur de la République arabe d’Égypte en Espagne ; et Wacef Chiha, ambassadeur de la République tunisienne en Espagne.

Au cours des dernières années, deux initiatives novatrices ont été développées d’un point de vue pédagogique, à commencer par un programme d’études entre l’Andalousie et le Maroc organisé conjointement avec des centres d’enseignement et sur demande. Cette initiative offre aux étudiants la possibilité d’explorer le concept d’interculturalité et se termine par un séjour au Maroc avec des conférences et des visites dans des lieux de grande valeur patrimoniale dans les villes de Tanger, Tétouan et Chefchaouen. À ce jour, ces programmes ont été développés avec des universités américaines, telles que la Florida International University (FIU). Dans ce programme, des réunions ont été organisées avec des réfugiés, des étudiants et de jeunes membres d’associations marocaines.

En second lieu, la Fondation collabore au projet Vingt mille lieues sur la mer interculturelle, dirigé par la Fondation Al Fanar et sélectionné dans la cadre de l’appel Actions interculturelles en réseau de la fondation Anna Lindh (Alexandrie) qui vise à être mis en œuvre depuis 2016. En s’appuyant sur le roman Voyages extraordinaires vers des terres mystérieuses de Sonia Nimr, le personnel de la Fondation des Trois Cultures s’installe dans différents centres éducatifs pour aborder des questions telles que la culture et l’identité, la liberté, la diversité, les relations interculturelles, les rôles de genre ou les droits de l’homme dans le contexte d’une aventure qui se déroule à l’époque d’al-Andalus, dans différents pays arabes, de Jérusalem à Tanger.

Enfin, dans le volet éducation et formation, différentes actions ont été encouragées pour améliorer l’insertion professionnelle de la population marocaine résidant dans la communauté andalouse, à commencer par des cours d’espagnol (pour favoriser cette intégration) et par des ateliers de recherche d’emploi (à la fois présentiels et en ligne) et des cours de formation professionnelle dans le secteur hôtelier.

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BILAN Tout ce qui précède offre un large panorama de la dimension atteinte par la Fondation des Trois Cultures durant ces 20 années, au cours desquelles elle est passée d’un ambitieux projet conçu entre deux rives pour devenir un élément clé de la diplomatie culturelle espagnole. Ce fait est corroboré par trois caractéristiques qui définissent parfaitement la position de la Fondation des Trois Cultures actuellement : sa présence extérieure importante, sa pertinence en tant qu’instrument de dialogue et de compréhension et, enfin, son prestige national et international.

PRÉSENCE EXTÉRIEURE Le fait d’avoir trois ministres du gouvernement marocain présents au conseil d’administration ou l’implication constante de nombreuses personnalités du pays voisin dans les activités de la Fondation renforce, depuis sa création, l’engagement de ce royaume auprès de la Fondation des Trois Cultures. Il

Réunion d’affaires avec des ambassadeurs arabes.

s’agit d’un binôme consolidé Espagne-Maroc qui a porté ses fruits et s’étend à d’autres pays côtiers et pose la Fondation en tant que pont stratégique entre l’Europe et le Moyen-Orient. La réunion de travail avec le Conseil des ambassadeurs arabes organisée et coorganisée par cette Fondation en avril 2018, ou la rencontre Développer les capacités des communautés musulmanes : la diversité comme avantage concurrentiel, avec la présence de son Altesse Royale le Prince de Galles, Charles d’Angleterre, à sa clôture (2011), en est la preuve.

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En outre, la Fondation a un agenda européen important, non seulement pour les projets de coopération transfrontalière qu’elle développe, mais aussi pour certaines activités organisées au sein du Parlement européen, comme celle d’octobre 2018, avec l’intervention de son directeur, José Manuel Cervera ; André Azoulay, conseiller du roi du Maroc et président de la Fondation ; et Bernardino León, ancien directeur de la Fondation et actuel directeur général de l’Académie diplomatique des Émirats arabes unis, entre autres.

Visite du prince Charles de Galles.

La présence de l’exposition Regards parallèles. Iran-Espagne : des photographes dans le miroir à New York ou le soutien du Haut représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations, Nasser Abdulaziz Al-Nassir, dans WOCMES Séville 2018 sont également de bons exemples de cette projection.

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INSTRUMENT DE DIALOGUE ET DE COMPRÉHENSION Le respect vient de la connaissance, le meilleur instrument pour promouvoir le dialogue est donc la promotion d’actions qui nous rendent plus conscients des autres cultures, traditions et religions. Avec cette affirmation comme postulat, la Fondation des Trois Cultures encourage de nombreuses propositions axées sur une meilleure compréhension entre les communautés musulmanes, juives et chrétiennes. C’est le cas des manifestations organisées à l’occasion de la Journée du souvenir des victimes de l’Holocauste (hommage aux victimes du nazisme), ou de la manifestation Ramadan entre les cultures, un programme qui nous permet de mieux comprendre le sens de ces festivités.

Actes organisés à l’occasion du jour du souvenir de l’Holocauste.

De plus, en 2010, la Fondation des Trois Cultures a signé son adhésion à la plateforme Erensya, qui, en octobre 2009, promouvait Sefarad-Israël, aux côtés de la Fédération des communautés juives d’Espagne et du Réseau des quartiers juifs espagnols, dans le but d’aider les principales communautés séfarades du monde à tisser de nouveaux liens affectifs avec l’Espagne. Depuis lors, des conférences et des sommets ont été organisés avec la participation de la Fondation des Trois Cultures.

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UN INSTITUTION PRESTIGIEUSE « La Fondation des Trois Cultures est un exemple exceptionnel de ce que les Marocains et les Espagnols peuvent réaliser lorsque nous unissons nos forces pour nourrir notre relation. » S.M. le roi Felipe VI

C’est par ces mots que S.M. le roi Felipe VI a fait référence à cette institution lors de son discours à l’ouverture de WOCMES Séville 2018, soutenant ainsi le travail de la Fondation des Trois Cultures et son parcours, marqué par l’excellente relation avec d’autres entités nationales et internationales dédiées à la promotion du dialogue, de la culture et de la coexistence, telles que Casa Árabe, Casa África, la Fondation Anna Lindh, l’Institut Cervantes, la Casa Sefarad, l’Institut Royal Elcano, l’Institut européen de la Méditerranée et la Fondation Al Fanar. C’est plus précisément avec ces deux derniers organismes qu’elle participe à l’Observatoire de l’islamophobie dans les médias.

En même temps, ce prestige lui permet de maintenir une collaboration fluide avec des universités (notamment espagnoles et marocaines, mais aussi du Moyen-Orient, de l’Union européenne et des ÉtatsUnis via différents programmes internationaux), des entreprises (en tant qu’axe fondamental les relations économiques entre l’Espagne et les pays arabes) et des entités d’importance sociale importante, telles que l’ONCE.

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