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Relation parent-enfant

En tant que parents, nous espérons qu’il sera facile et naturel de communiquer correctement avec nos enfants et de créer une bonne ambiance à la maison. Le partenariat est vraiment ce qui se passe dans les premières années de la vie des parents. En général, la communication est plus simple. Et nous espérons que cela continuera ainsi, au fil du temps... Pourtant, un jour lumineux, cela change, notre enfant change. Le style de communication qui, jusqu’à présent était si naturel pour nous qui avions réussi à créer une collaboration et une conversation, ne fonctionne plus. La sensation d’échec, l’absence de succès, les accrocs sont malheureusement trop présents.

Lorsque les choses ne vont pas bien en matière d’éducation, tous les autres domaines de la vie s’en trouvent affectés. C’est vrai. Parce que lorsque nous ne sommes pas bien à la maison, lorsque toute conversation avec les enfants devient une tragédie, lorsque nous nous retrouvons à crier, à nous disputer, épuisés par toute interaction - même la plus minime - avec nos enfants, nous ne sommes pas disponibles pour identifier les opportunités quotidiennes d’opérer un changement. Nous ne sommes même pas disponibles pour profiter de notre travail ou de nos autres occupations. Parfois, cela nous contrarie jusqu’à perturber toutes les autres choses que nous faisons. Il y a ceux qui diront qu’il faut construire une bonne communication avec les enfants dès leur jeune âge car les années passant, il devient presque impossible de changer et de créer un autre espace de communication. Pourtant… il est possible à tout moment de faire un changement ! Déjà après quelques premières rencontres de coaching, les parents expérimentent ce changement. Il faut se rappeler que la seule chose constante dans nos vies est… le changement. Ce qui a fonctionné avec nos enfants il y a longtemps ne fonctionnera plus forcément aujourd’hui. Plus nous sommes ouverts à opérer des changements, à investir et à améliorer nos capacités d’attention, plus notre communication avec nos enfants et la qualité de notre vie s’amélioreront de façon étonnante. L’enfance actuelle est très différente de l’enfance d’autrefois… et elle continue de se modifier à mesure que le temps passe. Si, en tant que parents, nous ne nous adaptons pas au changement et n’acceptons pas de développer et de mettre à jour notre version de l’éducation, nous continuerons à rencontrer des difficultés et des défis dans la communication et sa réussite avec nos enfants.

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Romy Chitrit, 41 ans, mariée, mère de 2 enfants, coach de parents. Je me suis investie dans le domaine du coaching parental parce que je me fixé pour objectif d’aider autant de familles que possible à profiter ensemble, à créer l’espace familial le plus précis et bénéfique pour eux et à évoluer dans tous les domaines de la vie.

La famille est une valeur supérieure pour moi. Je crois que chaque parent a sa propre unicité. Lorsqu’il réussit à l’exprimer dans l’éducation, tout commence à se connecter et à aller mieux. Lorsqu’il y a une ouverture à la modification, à l’écoute, à l’action, une nouvelle voie de communication se découvre pour le bien de toute la famille.

תוידוחייל תנמאמ | תירטש ימור המשגהו 054-726-0330 www.romichitrit.com l n’est pas toujours facile d’appréhender ce que représente en Israël le poste de chef d’étatmajor de Tsahal.

De nombreux états, qui ne brillent ni par leur vocation démocratique, ni par l’importance attribuée à des valeurs aussi basiques que le respect, la dignité et la libre détermination des limites accordées à la liberté individuelle, utilisent l’armée pour faire la démonstration de leur puissance. Les forces armées, puisqu’il est convenu de les nommer ainsi, instrumentées par des pouvoirs qui leur attribuent le rôle de vitrine, n’hésitent pas à étaler leurs capacités d’attaque, de réponse, ou de dissuasion, et à parader dans les rues, sur les avenues, ou dans des places où ils seront visibles par tous.

Cette célébration donne régulièrement lieu à des manifestations publiques, où il est de bon ton de faire défiler les soldats, adoptant des postures aussi ridicules que celle dite du « pas de l’oie », de faire circuler véhicules et blindés, ogives, arsenal et autres, et même de favoriser le survol du pays considéré, par des avions à réaction, où les pilotes, organisés en patrouilles, font état de leurs prouesses acrobatiques.

L’ÉTAT D’ISRAËL a été l’objet de cette tentation, et l’a exprimée entre 1948 et 1973. La 25e cérémonie du jour de l’indépendance, le Yom Haatsmaout de 1973, a été la dernière à programmer un défilé militaire, et des centaines d’avions ont tourné dans les airs, des colonnes blindées ont parcouru lentement les rues de Jérusalem, et des soldats ont salué Golda Meir, premier ministre, Moshe Dayan, ministre de la défense, et David. Elazar, nommé chef d’état-major des forces de défense d’Israël entre 1972 et 1974. Quelques mois plus tard, la terrible guerre meurtrière du Yom Kippour, scellait définitivement le sort de ces démonstrations de force.

Nous renforcerons l’armée de réserve et maintiendrons une armée unie, concentrée, morale et professionnelle, libre de toute considération autre que la sécurité

L’armée d’Israël est une armée populaire, incorporant tous ceux qui sont en âge de servir, et n’a d’autre ambition que celle de défendre les frontières du pays, sans prétention belliqueuse, sans volonté délibérée d’agressivité. Tsahal, comme l’indique l’intitulé de son nom, est une armée de défense.

LA DÉSIGNATION DU SOLDAT le plus gradé de l’armée d’Israël revêt donc une grande importance, en raison des périls sécuritaires, des tensions aux frontières, et de la situation si particulière d’état assiégé que connait la nation depuis la déclaration d’indépendance en 1948, qui précisait l’établissement d’un état indépendant déjà en gestation, et opérationnel, depuis de nombreuses années.

La deuxième guerre du Liban, en 2006, a prouvé qu’une mauvaise direction des forces armées, en raison de schémas tactiques imprécis, de l’impréparation des soldats, de la rupture dans la chaine de commandement pouvait avoir des conséquences désastreuses sur la sécurité d’Israël qui ne peut se le permettre.

C’est finalement Herzl Halevi, appelé Herzi, âgé de 54 ans, ancien chef du Commandement du Sud, qui a pris le lundi 16 janvier dernier, les rênes de Tsahal, en présence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, du ministre de la Défense Yoav Galant, et de l’épouse d’Herzi Halevi, Sharon. Il a reçu le grade de lieutenant général au bureau du Premier ministre à Jérusalem, et général de division. Il remplace de la sorte le brillant Aviv Kohavi, qui a cessé toutes fonctions dans Tsahal, après plus de 40 années de service.

Herzl Halevi a défini l’étendue des tâches qui seront les siennes désormais :

« Nous préparerons Tsahal à la guerre contre des arènes lointaines et proches ; nous élargirons le recrutement de qualité à Tsahal à toutes les couches de la population, la source de notre force ; nous renforcerons l’armée de réserve et maintiendrons une armée unie, concentrée, morale et professionnelle, libre de toute considération autre que la sécurité », a-t-il déclaré. Le premier ministre a précisé : « Nous ne nous laisserons pas entraîner dans des guerres inutiles, mais le jour décisif, nous nous battrons… L’Iran est responsable de 90 % des problèmes au Moyen-Orient. Ce régime menace de nous détruire. Nous n’attendrons pas qu’une épée tranchante soit placée sur nos cous. Tsahal, le Shin Bet et le Mossad feront tout ce qu’il faut [pour empêcher cela] »

Après avoir reçu son grade, Halevi s’est rendu au mémorial national où sont enterrés tous les soldats tombés au combat, situé près du cimetière militaire du mont Herzl, puis, conformément à la tradition, au mur Occidental dans la Vieille Ville de Jérusalem, avant de rencontrer le président Isaac Herzog à la résidence du président à Jérusalem, et de se rendre à Tel-Aviv, au siège de la Kyria, pour la passation officielle de pouvoir.

Le 23e chef d’état-major a commencé son service militaire en 1985, dans une brigade du Nahal, avant d’être incorporé dans une brigade des parachutistes, d’avoir suivi un cours de formation d’officiers, commandé un escadron, et d’avoir rejoint une unité de reconnaissance d’élite, Sayeret Matkal, dont il d’être devenu le commandant en 2001. (Benjamin Netanyahou et Naftali Bennet ont fait aussi partie de ce corps d’élite).

En tant que Commandement du Sud pendant plusieurs séries de combats entre Israël et les terroristes dans la Bande de Gaza, en 2018 et 2019, puis de directeur des Renseignements militaires, il a récemment occupé le poste de chef d’état-major adjoint, ultime étape avant son poste actuel.

Il est marié et père de 4 enfants, titulaire d’une licence en philosophie et en commerce de l’université hébraïque de Jérusalem et d’un master en gestion des ressources humaines à l’université de la Défense nationale de Washington. Il vit dans l’implantation de Kfar HaOranim, près de la ville de Modiin.

Il est né à Jérusalem, et son père est un descendant du rabbin Abraham Isaac Kook (sa grand-mère Tsila est la nièce de Maran Harai’a Kook ztzal). Il a été élevé dans un foyer religieux, a étudié dans des écoles religieuses, mais bien que pratiquant, il ne porte pas la kippa.

HERZL HALEVI DEVRA RELEVER LES DÉFIS POLITIQUES imposés à Tsahal, à un moment où la violence augmente en Judée Samarie, et où la menace iranienne reste prépondérante. Il a recruté des équipes destinées à le seconder lors de son mandat à la tête de l’armée, et à mettre au point des programmes clés concernant la force de frappe de Tsahal, les entraînements, les relations entre Tsahal et la société, les ressources humaines, et à élaborer un plan de développement sur plusieurs années.

Nous ne nous laisserons pas entraîner dans des guerres inutiles, mais le jour décisif, nous nous battrons

Sa responsabilité est d’autant plus grande que des bouleversements sont à craindre, comme ceux qui interviendront lors de la succession à venir de Mahmoud Abbas, et les modifications intervenues dans la répartition des ministères, qui pourraient perturber l’équilibre qui s’est créé, au fil du temps, au cœur des forces armées.

L’État d’Israël compte sur son professionnalisme, sa rigueur, sa grande capacité de compréhension et de traitement des problèmes, et sur la mise en application des valeurs qu’il incarne, qui devront être profitables à tous les citoyens du pays.

La protection viendra du ciel, et probablement du sourire de sa femme Sharon, tel qu’il est apparu devant le Kotel, alors qu’elle regardait avec amour son mari, devenu, privilège suprême, le 23ème chef d’étatmajor de l’État d’Israël.

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