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L’éducation financière des enfants

PAR DELPHINE AVITAL

Tout a commencé à l’âge de 18 ans lorsque je suis arrivée seule pour réaliser mon rêve : faire l’Alya et vivre en Eretz Israel.

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Après 4 ans d’études dans le cocon universitaire de Bar Ilan, j’ai été confrontée à la vraie vie israélienne. Il fallait trouver un logement et un travail afin de payer un loyer et subvenir à mes besoins. Très vite, j’ai dû faire face aux propriétaires désireux de gagner plus de sous chaque année et aux employeurs décidés à payer le salaire le plus bas possible. Un an après, j’ai dû prendre un prêt à la banque pour m’acheter une petite voiture (sans climatisation) et payer mes études (MBA) équivalent a une maitrise en Economies et Finances. C’était nouveau pour moi. Personne ne m’avait formée a cela. Aujourd’hui, 30 ans après mon Alya et une longue carrière a la banque, j’ai décidé de partager mon savoir en matière d’argent. Exerçant également en tant que Mora Metakenet, (psychopédagogue), mon principal public est celui des enfants (dans les écoles ou en prive).

POURQUOI L’ÉDUCATION FINANCIÈRE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE EST-ELLE SI IMPORTANTE ?

Parce que tout enfant doit connaitre ce qu’est l’argent et sa valeur, chaque adolescent doit connaitre les démarches pour ouvrir un compte et ce qu’est la banque, chaque adulte doit savoir gérer son budget , et chaque personne âgée doit avoir suffisamment épargné dans sa vie pour profiter sereinement de sa retraite. L’argent est un sujet omniprésent dans chaque domaine et tout au long de notre vie. Dans les conférences que je donne aux enfants, aux parents et même au corps enseignant, les sujets sont d’actualité en fonction de l’âge du public, simples et accessibles à tous. La difficile période du Corona ou de nombreux foyers se sont retrouves au chômage, la hausse des prix de consommation, les taux d’intérêt qui grimpent sans cesse, nous prouvent que la vie est dynamique et qu’il y a des coups durs parfois qu’il faut accuser et y faire face. Celui qui a su gérer intelligemment son budget et mettre de côté comme ma maman me dit « la poire pour la soif », à plus ou moins réussi à s’en sortir et à maintenir un équilibre financier malgré les aléas de la vie.

Cette période a été très mal vécue pour certains enfants qui ne comprenaient pas pourquoi papa et maman ne sont plus aussi « généreux » qu’avant, en faisant les courses au supermarché ou quant aux cadeaux reçus pour Pourim ou Hanoucca.

La communication avec les enfants est primordiale. Parler de l’argent ne doit pas être un Tabou. Il est tout à fait possible d’expliquer à l’enfant, calmement et avec des mots appropriés que la vie prend un tournant différent parfois, et que pendant une certaine période, les habitudes vont peut-être un peu changer. C’est le moment d’apprendre aux petits ce qu’est l’épargne, et aux plus grands la surconsommation et l’influence des publicités affluant de partout dans les réseaux sociaux : a la télé, dans les Facebook Tik Tok et Instagram… Pour les adolescents en âge de travailler, les sujets abordes en général sont ceux des taux d’intérêt, le cout de la vie, système bancaire et le fonctionnement des cartes de crédit.

Rappelez-vous que les enfants captent tout. Je les appelle souvent « les petits radars ». Ils sentent la tension a la maison même si vous ne parlez pas. La communication est essentielle pour leur équilibre physique et mental. Vous serez étonnés de leur maturité et leur facilite à comprendre les choses si les mots sont bien choisis lorsque vous aborderez le sujet.

Eduquez financièrement vos enfants ! Car les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain.

Beatslaha !

Delphine Avital

Psychopédagogue (mora metakenet), Conférencière et Courtière en prêts immobiliers

Tel : 054-470-5357

PAR AVRAHAM AZOULAY

ls étaient des milliers à manifester leur colère, leur surprise, leur haine parfois, contre le : chouchou » de la communauté juive et marocaine. Gad, mais comment est-ce possible ? Dis-nous que c’est une blague, tu en as toujours de bonnes… La toile s’est alors enflammée : il faut le boycotter, l’effacer de nos listes, le bannir de nos likes ! ET SOUDAIN, tel l’arc en ciel qui succède aux éclairs, après tant d’émotions et d’attaques personnelles, voici que Gad Elmaleh annonce sa venue à Tel Aviv. Comment la société Live Nation va-t-elle réussir ce pari désespéré après tant de buzz ? Et là, comme par enchantement, en l’espace de 48 heures, le Namal TLV était déjà complet… Les boycotteurs ou râleurs en tout genre ont apparemment la mémoire courte, voir le pardon facile. Il reste toujours des têtes brulées…pour elles, l’entreprise a même ouvert un autre soir, qui en douze heures affichait aussi complet. Comment expliquer ce genre de phénomène surnaturel ? Levons les yeux au ciel, qu’il nous apporte la pluie à la place de ce firmament trop bleu, et de la bra’ha, afin que nos guerres intestines s’envolent haut, très haut…

UNE AUTRE AFFAIRE a secoué la toile francophone ces derniers jours. L’affaire Dieudonné et son pardon bidon. J’y crois encore moins que la conversion de Gad. La main tendue à ce négationniste par certaines personnalités juives du monde médiatique ne peut que nous interpeller. Pourquoi ? Quel intérêt y a-t-il à faire semblant de le croire ? Pourquoi crache-t-on si facilement sur un Juif et déroulons-nous avec tant de zèle un tapis rouge à un vulgaire antisémite ? Là aussi nous devons implorer que les orages et les éclairs viennent nous réveiller de notre torpeur déroutante.

REVENONS À NOUS, à notre actualité israélienne. Les manifs du samedi soir ne font qu’attiser l’animosité déjà très forte entre nous. Gauche / droite, sépharades / ashkénazes, religieux / laïques, Tel Aviv et le reste du monde… Dommage pour notre démocratie. Pour une fois, les votants ont su trancher, avec une véritable majorité, de droite, religieuse ou traditiona- liste. Je comprends le camp juif de gauche, car pour la première fois dans l’histoire depuis 1948, la majorité gouvernementale, même si elle est différente, reste homogène et décidée à réaliser un changement. Je dirais plutôt un tsunami. Tsunami dans la construction massive en Judée-Samarie et à Jérusalem, tsunami aussi sur la souveraineté dans le Néguev, la Galilée et surtout sur le mont du temple. Tsunami dans le domaine de la justice et sur le pouvoir illimité des juges. Enfin Tsunami sur la sécurité, avec un nouveau langage plus clair à l’intérieur plus dissuasif à l’extérieur.

« Nous sommes déjà dans le mois de Shvat » confiait le rav Itamar Heikin à la célèbre journaliste Sivan Rahav Meir. « L’essentiel des pluies aurait déjà dû tomber. Le ciel est comme vide. Les sources, les ruisseaux et réservoirs sont à sec. La terre a soif. Nous traversons une période de sécheresse. Le cycle de l’année est en ‘pause’. Et la pluie me manque. Je lève les yeux vers le ciel tous les jours, dans l’espoir qu’elle tombe, en vain. Je continue à croire, comme nos ancêtres, qu’il y a un chaînon manquant dans la relation entre Dieu et l’homme, et dans la relation entre le ciel et la Terre. Et quand le ciel semble si fermé, j’ai l’impression qu’on nous réprimande et que cela exacerbe davantage l’opacité qui existe entre nous. Quand la pluie tombe, elle bénit la terre et rend tout le monde heureux, sans exception ».

Avraham Azoulay, journaliste et coach en développement personnel

matière de graphisme : logo, flyer, carte de magazine, etc. Arrêtez de chercher, car votre terminée.

Mots Cod S

Règle : chaque case de la grille de mots croisés est codée par un chiffre de 1 à 26 (1 chiffre par lettre de l’alphabet). Pour remplir la grille, il suffit de décoder les chiffres à l’aide des indices fournis et/ou des lettres déjà renseignées dans la grille (uniquement en horizontal)

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Identifiez le logo associé à la marque et partagez vos réponses sur Instagram en taguant @sidewalkmedias en story. Les trois premiers qui trouveront correctement toutes les réponses remporteront un post Facebook/Instagram. 1 4 7

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PAR DAVID ANTONELLI

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