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Vallée du Jourdain Souveraineté now !

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Pessah

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La vallée du Jourdain est une région stratégique située à l’est de la Judée Samarie et en représente environ 30 %.

Les gouvernements de droite, comme du centre ou de gauche, ont toujours soutenu le fait que la souveraineté dans la vallée du Jourdain est essentielle non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour protéger les intérêts économiques d’Israël. Israël affirme également que la région est importante pour la préservation des lieux historiques liés à notre histoire. La vallée du Jourdain est mentionnée dans la Torah. Cependant, cette politique est controversée, car la vallée du Jourdain est considérée par la communauté internationale comme une partie de la Judée-Samarie occupée par Israël d’une manière illégale depuis la guerre de 1967. Elle ne reconnaît donc pas la souveraineté d’Israël sur cette région. Les Palestiniens ont également revendiqué la vallée du Jourdain comme faisant partie de leur futur État, et la souveraineté israélienne dans cette région compromettrait la possibilité d’une solution à deux États. Le « Mouvement pour la souveraineté » dirigé par Yehudit Katsover et Nadia Matar a organisé, en coopération avec Israël Forever, une journée découverte dans la vallée du Jourdain. Le but : promouvoir l’application de la souveraineté dans la région, et par extension sur certaines parties de la Judée et de la Samarie, sous le titre « La souveraineté, de la vision à la réalité ».

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Plusieurs personnalités politiques du pays, de la coalition comme de l’opposition, étaient présentes pour soutenir cette démarche.

Trouver en Israël, en coopération avec Arutz 7, a couvert l’événement. En voici quelques extraits.

Yehudit Katsover, Nadia Matar, et l’avocate Nili Naouri, à la tête de Israël Forever, martèlent : « la souveraineté dans la vallée du Jourdain est une étape nécessaire et stratégique pour l’avenir d’Israël. La sécurité intérieure, comme l’affirment les chefs d’État depuis des générations, dirigeants de droite comme de gauche, est un paramètre essentiel qui justifie le large consensus national derrière le ce mouvement ». Dans leurs propos, elles mentionnent le fait que la souveraineté dans la vallée du Jourdain était l’une des promesses électorales de Netanyahu lors des dernières élections et l’une des déclarations d’engagement personnel du président de Tikva hadasha, le ministre et député Benny Gantz : « Nous sommes à un tournant qui est une rare opportunité historique et politique de faire avancer cette démarche, et de ramener Israël à un élan sioniste basé sur un large consensus politique. [...]

Nous avons présenté des recherches lors de la conférence « Immobilier City », qui prouvent le potentiel économique inhérent à la Judée et à la Samarie et la vallée du Jourdain. Si le gouvernement israélien est capable de construire massivement dans ces zones, cela permettra de faire baisser aussi les prix des logements pour les habitants de Gush Dan », dit Katsover, précisant qu’elle espère que le gouvernement israélien travaillera effectivement à promouvoir cette vision économique de la souveraineté.

Sharren Haskel, députée du parti Nouvel Espoir (tikva ‘hadasha): « Le Parti de l’unité nationale soutiendra l’application de la souveraineté dans la Vallée ».

Ce parti est une alliance politique en Israël formée de « Bleu et blanc » et « Nouvel Espoir », deux partis dissidents de Yamina, et l’ancien chef d’État-Major de l’armée de défense d’Israel Gadi Eizenkot. « La vallée du Jourdain est dans mon cœur depuis que je suis entrée à la vingtième Knesset. Cela fait sept ans que je me bats pour faire appliquer la souveraineté dans cette région », nous confie-t-elle avec une émotion sincère. « Pour moi, tout commence ici, sur le lieu même par lequel les Hébreux sont entrés en Israël, après des années d’esclavage en Égypte, suivies de quarante ans d’errance dans le désert. Israël ne recevra jamais l’approbation internationale pour une telle initiative, ce qui signifie qu’il ne servirait à rien d’attendre un quelconque feu vert de la part des nations. L’État d’Israël doit assurer sa propre sécurité, et ne pas compter sur une force internationale. Je suis convaincue que la souveraineté permettra le dégel et la formation d’infrastructures pour accueillir des milliers d’habitants, ce qui renforcera la sécurité grâce à la présence militaire à la frontière orientale d’Israël. Nous connaissons la situation en Jordanie et les appels du parlement jordanien, et le renforcement de notre présence dans la région permettra d’assurer la sécurité à nos concitoyens israéliens ».

Les députés Dan Illouz du Likoud et Yossi Taieb du Shaas seront les porte-paroles d’un nouveau lobby, chargé de promouvoir l’application de cette décision.

« Nous porterons cette question à la Knesset par le biais du lobby, en proposant divers projets de loi. Nous espérons recevoir également le soutien du Premier ministre ».

Dan Illouz, député Likoud à la Knesset : « Il y a consensus sur la souveraineté ».

« Nous sommes ici pour transmettre un message important : nous croyons en la souveraineté en JudéeSamarie, et particulièrement sur la vallée du Jourdain, pour laquelle il existe un consensus. Actuellement en Israël, nous sommes dirigés par un gouvernement de droite fort. Si dans quelques années, nous regardons en arrière et constatons que nous n’avons pas avancé sur la question de la souveraineté, ce sera perçu comme un échec douloureux pour des générations ».

Selon Dan Illouz, la vallée du Jourdain n’est qu’une étape dans l’extension de la souveraineté, et le but est d’aboutir à terme à l’application de la loi israélienne à tous les territoires de Judée-Samarie.

Avraham Katz-Oz, ancien député travailliste, et ancien ministre de l’Agriculture : « Oubliez la politique. La souveraineté dans la vallée est une nécessité fondamentale ».

Katz-Oz prévoit une campagne publique appelant à l’application de cette décision. « Lorsque je suis devenu membre de la Knesset, j’ai présenté un projet de loi pour appliquer la souveraineté dans la vallée du Jourdain et les hauteurs du Golan. Begin a accepté la proposition concernant les hauteurs du Golan au bout de deux ans et nous avons pu appliquer cette souveraineté. Ensuite, des difficultés se sont présentées lorsque Rabin et Barak ont offert à Bashar al-Assad, président de Syrie, le Golan, et c’est une bonne chose qu’il ne l’ait pas accepté à cause du différend sur la délimitation. Notre chance est que les Arabes nous aident toujours à garder ce qui nous appartient. […] Il ne faut pas non plus s’émouvoir de la menace palestinienne. Il faut faire ce qui est juste pour la sécurité de l’État d’Israël en exerçant la souveraineté. Les Palestiniens ne l’ont pas non plus reconnue dans le Golan au début. Il n’y a aucune raison pour que le Gush Etzion, qui faisait autrefois partie de l’État d’Israël, ne lui revienne pas. Oublions la gauche et la droite, je suis intéressé par la sécurité d’Israël avec une vision prospective, et ceux qui s’y intéressent devraient adhérer à mes positions, sans envisager de propositions stupides sur un bail précaire de 25 ans, comme l’ont suggéré à l’époque Barak et Olmert. Tout cela n’a aucun sens. C’est une lutte difficile et désagréable, même devant nos partenaires, mais elle est indispensable pour assurer notre avenir dans l’État d’Israël ».

David Alhaini, chef du Conseil de la vallée du Jourdain : « 64 mandats pour appliquer la souveraineté immédiatement ! »

David Alhaini demande l’application immédiate de la souveraineté sans crainte de l’opinion internationale, et lance également un appel au dialogue sur la réforme judiciaire. Le chef du Conseil de la vallée du Jourdain a salué la tournée organisée par Nadia, Yehudit et Nili, et a déclaré que l’endroit pouvait être annexé dès maintenant, et que tout dépendait d’une seule personne : le Premier ministre Benjamin Netanyahu « Nous savons que le Premier ministre veut décider de soumettre quelque chose à la Knesset pour un vote, il sait comment procéder. Il a une majorité de 64 mandats, et je veux rappeler à tous que c’est un gouvernement de droite, complètement à droite, qu’il a entre autres défendu dans le but d’apporter la souveraineté ». En ce qui concerne les pressions des États-Unis et de l’Europe, le chef du Conseil de la vallée du Jourdain déclare : « En fin de compte, celui qui décide des intérêts de sécurité de l’État d’Israël est le gouvernement israélien. Nous ne devons pas laisser le monde décider pour nous de comment établir la sécurité, ce que sera notre terre et quel est notre droit sur cette terre. Ces décisions nous reviennent, et il y a un plein consensus sur la vallée du Jourdain ».

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