TU Nantes #21, saison 2015-2016

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TU-Nantes #21

Hervé Guilloteau, Christian Rizzo, Anne Théron, Gwenaël Morin, Tamara Stuart Ewing, Loïc Touzé, Xavier Marchand, Cie Les Maladroits, Benoît Bradel, Ludivine Anberrée, Julia Gomez, Delphy Murzeau, Joris Mathieu, Guillaume Bariou, Madeleine Fournier, Jonas Chéreau, François Chevallier, Fabrice Murgia, Dominique Pauwels, Didier Ruiz, Collectif bellavieza TU-Nantes Scène de recherche et de création contemporaine Scène conventionnée

Chemin de la Censive du Tertre 44300 Nantes Tram 2, bus et bicloo : Arrêt Facultés

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Théâtre, danse et arts vivants

2015 / 2016 21e saison

Scène de recherche et de création contemporaine




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Sai son 15 16


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Sommaire

TU-Nantes #21

LE MAGAZINE

20

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Pensées lumineuses ! Rencontre avec Hervé Guilloteau Le Neveu de Rameau 5-16 oct. 2015

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Frictions fascinantes Rencontre avec Christian Rizzo ad noctum 4-5 nov. 2015 sakinan göze çöp batar 2-3 mars 2016

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Être femmes Face à face entre Anne Théron, Ludivine Anberrée, Delphy Murzeau et Julia Gomez Ne me touchez pas 9-13 nov. 2015 Canons 25-29 jan. 2016

14

Théâtre en (sur)vie Rencontre avec Gwenaël Morin Les Molière de Vitez 17-28 nov. 2015

16

Ce que danser veut dire… Face à face entre Tamara Stuart Ewing, Loïc Touzé et Madeleine Fournier Heat 25-27 nov. 2015 FANFARE 3-4 déc. 2015 SOUS-TITRE 9-10 mars 2016

L’envol de Zoé Portrait de comédienne Zoé-Sian Gouin L’Exil d’Hortense 8-11 déc. 2015

Paroles des possibles Rencontre avec Didier Ruiz 2016 comme possible 20-22 avr. 2016

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Conte épique Carnet de création de la compagnie Les Maladroits Frères 18-22 jan. 2016

26

Histoires ra-contées Face à face entre Benoît Bradel et François Chevallier [Je te souviens] 20-22 jan. 2016 Peau d’âne 16-18 mars 2016

Artiste(s) en recherche Rencontre avec Colyne Morange Travaux en cours et sorties de résidence

40

Ce qui se joue… le TU à contre-champs Portfolio de Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier, collectif bellavieza

LE CALENDRIER -

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Metteur en sons Rencontre avec Guillaume Bariou Mundo Mantra 23-25 fév. 2016

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Aventures immersives Face à face entre Joris Mathieu et Fabrice Murgia Hikikomori – Le Refuge 3-5 fév. 2016 Children of Nowhere (Ghost Road 2) 22-23 mars 2016

44 SAISON 2015/2016 Les spectacles de la saison

50 STAGES ET ATELIERS

54 INFOS PRATIQUES

58 RADIO-SCOPE

Saison 2015-2016


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HERVÉ GUILLOTEAU

Pensées lumineuses !

À 27 ans, il met en scène L'Héritage de B-M. Koltès (1998) puis Peepshow dans les Alpes de M. Köbeli (2000) et Ni perdus ni retrouvés de D. Keene (2002). Il joue sous la direction d’A. Sierens, J. Dehollander et Y. Lapous. Confirmant son attachement aux textes contemporains, il s'associe à l’auteur R. de Vos et réalise Code bar, Ma petite jeune fille et Occident de 2003 à 2006. En 2007, il met en scène La Loi des pauvres gens avec J. Berroyer. En 2009, il écrit le spectacle My Way avec le danseur Y. Rahmani. Artiste associé au TU-Nantes et au NTA-CDN d’Angers, il initie une recherche théâtrale de 2009 à 2012, Grosse Labo. Été 2012, il crée et dirige Crêpetown fabrique de rencontres artistiques et fantasquesdans le cadre du Voyage à Nantes. En 2014, il met en scène Monologue sans titre de D. Keene. Printemps 2015, il crée Le Neveu de Rameau de Diderot à la scène nationale d’Alençon et monte Non que ça veuille rien dire autour de textes de D. Foster Wallace au FUN-Festival. Il travaille aujourd'hui avec l’auteur J-C. Vadi sur la mise en scène de Kim et ses sœurs (1ère version au Voyage à Nantes 2015) et débute les répétitions du Camion de M. Duras sous la direction de M. de Missolz.

Dans Le Neveu de Rameau, Denis Diderot s’interroge sur le sens des valeurs et égratigne au passage certaines personnalités de son époque autour d’un dialogue entre « moi », philosophe, et « lui », neveu du compositeur baroque Jean-Philippe Rameau. Une œuvre que le metteur en scène Hervé Guilloteau adapte pour la scène en incarnant lui-même le personnage du neveu, un être amoral, empli de vices mais « tout sauf un hypocrite ».

grossetheatre.com Facebook : grosse.theatre


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Le Neveu de Rameau LUN. 5, MAR. 6, MER. 7, JEU. 8, VEN. 9 ; LUN. 12, MAR. 13, MER. 14, JEU. 15 ET VEN.16 OCT. 2015, À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H30

Texte Denis Diderot Conception et mise en scène Hervé Guilloteau Avec Coline Barraud, Tanguy Bordage, Kevin Laplaige, Hervé Guilloteau et Federico Pellegrini Adaptation Hervé Guilloteau et Bertrand Ducher Assistant Tanguy Bordage Conseil artistique Sophie Merceron Musique Federico Pellegrini Scénographie, construction et régie plateau Geoffroy Perrin Lumière Thierry Mathieu Régie et son additionnel Guillaume Bariou Production et administration Christelle Guillotin assistée de Véronique Lapoudge Un spectacle accueilli dans le cadre de Voisinages, dispositif soutenu par la Région des Pays de la Loire pour encourager la diffusion des équipes artistiques. Le Neveu de Rameau est en tournée dans les Pays de la Loire à Angers, Nantes, SaintGeorges-sur-Loire et Segré. Tout le programme : www.culture.paysdelaloire.fr

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Coréalisation Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique/ TU-Nantes

Autour de...

CINÉMA Dig! Ondy Timoner (USA, 2004) Séance introduite par Hervé Guilloteau LUN. 21 SEPT., À 20H30, AU CINÉMATOGRAPHE, 5/3 E

CONCERTS Soirée Like Teen Spirit : Djokovic (indie pop) + Cult of Youth (punk folk) + Western (pop rock) MER. 7 OCT., À 20H30, AU PÔLE

Avec la direction vie étudiante de l’Université de Nantes ENTRETIEN Avec Alain Mabanckou, lecteur fou du Neveu de Rameau JEU. 8 OCT. À 19H AU TU, GRATUIT

Avec Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique dans le cadre des Apartés

Rencontre

Hervé Guilloteau

« Je pense qu’on ne peut plus faire le même théâtre que dans les années 70 parce que provoquer le bourgeois ne veut plus rien dire. » Doit-on voir dans cette adaptation un écho à l’actualité ou relève-t-elle d’une démarche plus introspective? Hervé Guilloteau Ce n’est pas un écho à l’actualité directe mais plutôt un commentaire sur la société en général. En ce sens, ce que raconte Diderot est très actuel : il parle des choses qui se formatent, du pouvoir, des postures, du repli intellectuel… Je vois aussi dans son texte mon rapport au milieu de l’art. Trop d’artistes mettent en relation leur travail avec des sujets d’actualité auxquels ils ne s’intéressent pas véritablement. Je pense qu’on ne peut plus faire le même théâtre que dans les années 70 parce que provoquer le bourgeois ne veut plus rien dire. Je déteste ce théâtre « pédagogique ». Moi, si je monte Le Neveu de Rameau, je le fais pour moi. Je n’ai rien à apprendre aux gens mais plutôt des choses à leur dire. Vous dites : « La force émotionnelle contenue dans ce dialogue réside surtout dans la volonté de Diderot à provoquer son propre égarement». La remise en question de ses propres convictions plutôt que l’adoption de postures irrévocables, c’est quelque chose de fondamental ? Pesoa disait : « Les convictions profondes, seuls en ont les êtres superficiels ». Tout le monde s’imagine qu’avoir des convictions est une bonne chose mais à quoi cela sert-il si c’est pour retourner sa veste à la faveur des événements ? Il ne s’agit pas non plus d’être sans avis ou désengagé mais d’être honnête intellectuellement. C’est ce que dit le philosophe à propos du neveu dans le texte : « Voilà, en vérité, la différence la plus marquée entre mon homme et la plupart de nos entours. Il avouait les vices qu’il avait, que les autres ont ; mais il n’était pas hypocrite. Il n’était ni plus ni moins abominable qu’eux ». En écrivant ce texte, Diderot luttait contre sa propre tentation d’obscurantisme. Il ne faisait pas partie de ces intellectuels qui regardent les gens de haut et en tirent des conclusions grossières. Il a été censuré, emprisonné pour ses écrits. Preuve qu’il est aussi épuisant de chercher la vérité car cela ne paye pas…

Le Neveu de Rameau

Comment avez-vous cherché à adapter ce texte classique qui n’est pas une pièce de théâtre ? Dans cette œuvre, Diderot cite beaucoup de personnalités de son époque : des politiques, des artistes, des people… C’était un problème car cela risquait d’éloigner le public. Pour autant, je ne trouvais pas juste de chercher des équivalences chez les gens influents d’aujourd’hui. Je laisse au spectateur le choix d’imaginer ces correspondances lui-même. Le principal travail d’adaptation fut de faire des choix de coupes afin de laisser respirer le texte. Diderot est avant tout un philosophe, donc il a tendance à amener une chose, à la développer puis à la conclure. De cette densité, j’ai gardé l’annonce, l’affirmation, l’invective au détriment de l’explication. À la fois pour laisser au spectateur la possibilité d’y réfléchir et pour créer de la théâtralité. Et puis, j’ai supprimé le personnage du philosophe au profit d’un groupe d’acteurs afin de dynamiser le propos et de donner du mouvement à la parole. Pourquoi avoir choisi d’incarner le personnage du neveu ? Par sa complexité, ce caractère m’a vraiment séduit. C’est formidable quand ce genre de rencontre se produit avec une œuvre. Et il y a longtemps que je ne m’étais pas engouffré dans un dialogue aussi long, ce qui constitue un assez bon baromètre pour savoir où j’en suis en tant qu’acteur. C’est une façon de me ré-exciter pour ce métier, de ressentir le trac à nouveau. Mais il ne s’agit que d’un enjeu purement personnel. Je n’ai rien à prouver. À personne.


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Frictions fascinantes Figure incontournable de la scène contemporaine, Christian Rizzo est danseur, chorégraphe et directeur du centre chorégraphique national de Montpellier. Il revient cette saison à Nantes avec deux spectacles : sakinan göze çöp batar, solo acclamé par le public en 2013, et ad noctum, création très attendue puisant largement dans le répertoire des danses de couple. Dans le cadre de Constellation, focus proposé avec le lieu unique – scène nationale de Nantes, un temps fort lui est consacré en mars 2016 pour appréhender les multiples facettes de son univers et ses inspirations. www.ici-ccn.com Facebook : ccnmlr Twitter : @ccn_montpellier


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ad noctum

MER. 4 ET JEU. 5 NOV. 2015 À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H

Chorégraphie, scénographie et costumes Christian Rizzo Avec Kerem Gelebek et Julie Guibert Musique Pièces pour piano Chopin et Satie Création lumière Caty Olive Images de synthèse Iuan-hau Chiang

sakinan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé) MER. 2 ET JEU. 3 MARS 2016 À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H

Conception, chorégraphie, scénographie Christian Rizzo Avec Kerem Gelebek Lumières Caty Olive Régie générale et lumières Jean-Michel Hugo ou Erik Houllier Coréalisation et le lieu unique, scène nationale de Nantes/TU Nantes Constellation Christian Rizzo

Autour de …

Constellation: projections, expositions et performances DU 1 ER AU 4 MARS 2016, AU TU ET AU LIEU UNIQUE Programme détaillé en octobre 2015

Rencontre

Christian Rizzo

Dans votre prochaine création, ad noctum, vous recourez à l’utilisation d’images et de sons numériques. Pourquoi faire intervenir ces éléments dans votre travail ? Christian Rizzo Ce qui m’intéresse, c’est le dialogue entre des éléments qui ne sont habituellement pas mis ensemble. Dans ad noctum, je décortique et réécris des danses de salon, charnelles par nature, pour en faire des danses presque mécaniques en prenant pour cadre un espace ultra-graphique. Pour la musique, la question était : comment écrire des nocturnes aujourd’hui, dans cet environnement électronique, avec pour base Les Nocturnes de Chopin ou Satie ? Donc la véritable envie derrière cette création est de faire entrer en friction des éléments paradoxaux et de trouver une solution pour qu’ils cohabitent. L’hybridation des pratiques artistiques, c’est quelque chose qui vous intéresse ? On vit dans une ère qui s’est déclarée polymorphe, hybride, transdisciplinaire… Et c’est vrai que les pratiques migrent. D’ailleurs, la danse en est un exemple extrêmement fort. Mais je crois qu’il est d’abord nécessaire de considérer les pratiques suivant leur propre singularité avant de chercher à les faire dialoguer. Ce qui m’intéresse, c’est justement de re-déterminer leurs frontières, d’en réaliser une cartographie, pour ensuite observer la façon dont ces frontières sont traversées. Car si on ne le fait pas, il y a le risque de sombrer dans une soupe commune où tout se mélange. Dire qu’il n’y a plus de pratique, c’est une vaste connerie. Vous avez vous-même fait de la musique, du théâtre, du stylisme… Considérez-vous personnellement la danse comme un medium parmi d’autres ? Je ne me pose pas cette question comme cela en vérité. Je dirais qu’à chaque fois que j’ai un désir, il doit devenir une nécessité. Et quand il devient une nécessité, je veux être sûr que le medium dont je vais me servir correspond à cette nécessité. Alors très souvent, cela passe par l’enjeu chorégraphique. Mais il peut aussi passer par autre chose. Après il y a quelque chose de l’ordre du chorégraphique dans tout mon travail, à savoir le dialogue entre un corps et un espace à travers un regard qui est musical. Par exemple, quand je travaille sur des images de synthèse, quand je mets en scène des opéras, quand je travaille avec des couturiers, quand je fais du commissariat d’exposition, je suis toujours sur une partition musicale de l’appréhension spatiale parce qu’il n’y a pas d’espace sans corps et vice-versa. Et puis de temps en temps, il y a la danse qui vient. Mais c’est la question de l’écriture qui me paraît la plus intéressante. Pas celle du medium.

ad noctum sakinan göze çöp batar

Vous avez pensé à danser le solo que constitue sakinan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé) avant de finalement confier ce rôle à Kerem Gelebek. Pourquoi ? Kerem est un danseur avec lequel je travaille depuis huit ans. C’est l’un des meilleurs danseurs que je connaisse et je reconnais en lui quelque chose de moi plus jeune. Donc il y a entre lui et moi une volonté de l’ordre de la transmission, voire de la filiation. Il me paraissait être le bon récepteur pour une création que je ne voulais pas abandonner mais que je ne voulais pas incarner non plus. Vous avez aussi déclaré que Kerem Gelebek et Julie Guibert étaient les danseurs emblématiques de vos créations. Kerem et Julie, ce sont deux histoires de danse très différentes, mais aussi deux danseurs pour lesquels j’ai déjà écrit des solos. Les rassembler en duo était important pour moi maintenant. Les regarder me fascine parce que je les vois à la fois ultra-différents et complémentaires. Et comme j’aime bien faire des pièces pour m’offrir des lieux d’observation, ils me paraissaient être les meilleurs bains révélateurs pour la photo que j’aurais déjà prise. CHRISTIAN RIZZO

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements avant de se former aux arts plastiques à la villa d'Arson à Nice. Le hasard des rencontres le mène sur scène. Dans les années 90, il est interprète auprès de chorégraphes contemporains signant parfois des bandes-sons ou la création des costumes. On a ainsi pu le voir chez M. Monnier, H. Robbe, M. Tompkins, G. Appaix puis chez V. Mantero, C. Contour, E. Huynh et R. Ouramdane. En 1996, il fonde l'association fragile et présente performances, objets dansants et pièces chorégraphiques en alternance avec d'autres projets ou commandes pour la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d'une trentaine de productions ont vu le jour. De 2007 à 2012, il est en résidence à l'Opéra de Lille. En 2013, il crée d’après une histoire vraie pour le Festival d'Avignon qui reçoit le Grand prix danse du Syndicat de la critique. En janvier 2015, il prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier / Languedoc-Roussillon, nommé maintenant I.C.I. Il y propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics.


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ĂŠtre fem mes


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Face à face

Anne Théron Ludivine Anberrée Julia Gomez Delphy Murzeau

Ne me touchez pas Canons

Anne Théron est romancière, dramaturge, réalisatrice et metteuse en scène. Avec sa dernière création, Ne me touchez pas, elle propose une réécriture contemporaine des Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. La femme y est manipulatrice, libertine et libérée. Les Nantaises, Ludivine Anberrée, Delphy Murzeau et Julia Gomez, mettent en scène pour la première fois et interprètent ensemble Canons de Patrick Bouvet. La femme y est icône de magazine, starlette de cinéma ou performeuse féministe. Face à face entre deux spectacles mis en scène par des femmes et où les femmes sont en question.

www.compagnieproductionsmerlin.fr Facebook : Canonsprojettheatral


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« Peut-on devenir libre et forte ?

Que faut-il transgresser pour arriver à cela ? » Anne Théron


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Ne me touchez pas LUN. 9, MAR. 10, JEU. 12 ET VEN. 13 NOV. 2015 À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H30

Texte et mise en scène Anne Théron Librement inspiré des Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos Avec Marie-Laure Crochant, Julie Moulier et Laurent Sauvage Collaboration artistique Daisy Body Scénographie et costumes Barbara Kraft Création vidéo Nicolas Comte assisté de Jacques Bigot Création lumière Benoit Théron Création son Jean-Baptiste Droulers Musique Jérémy Droulers et Jean-Baptiste Droulers Régie générale Jean-Philippe Viguié

Canons LUN. 25, MAR. 26, MER. 27, JEU. 28 ET VEN. 29 JAN. 2016 À 20H30, AU STUDIO THÉÂTRE DURÉE : 1H

De et avec Ludivine Anberrée, Julia Gómez et Delphy Murzeau Créateur sonore Guillaume Bariou Créateur vidéo Emmanuel Larue

Autour de... CINÉMA La Notte de Michelangelo Antonioni (Italie & France, 1961) Séance introduite par Anne Théron DIM. 8 NOV. 2015, À 20H30, AU CINÉMATOGRAPHE, 5 €/3 €

SÉLECTION DE LA LIBRAIRIE LES BIEN-AIMÉS • Autour de Ne me touchez pas, la librairie Les Bien-Aimés vous propose de lire : - Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (édition poche, GF) - La célèbre adaptation théâtrale de Christopher Hampton traduite par JC Brisville (Actes sud éditions) - Deux romans de Crébillon Fils La nuit et le moment (Mercure de France) et Les égarements du cœur et de l'esprit (Folio classique) - Quartett (les éditions de Minuit) de Heiner Müller - Nous sommes cruels (Le livre de poche) de Camille de Peretti - Laclos (éditions Points) de Roger Vailland - La cloche de détresse (L'Imaginaire, Gallimard) et Ariel (Poésie, Gallimard) de Sylvia Plath - L'art de la joie (Le Tripode) de Goliarda Sapienza •Autour de Canons, la librairie Les Bien-Aimés vous conseille : - The Hours de Stephen Daldry avec Nicole Kidman et Julianne Moore ainsi que le livre homonyme duquel il est adapté, signé de l'auteur Michael Cunningham et récompensé par le Prix Pulitzer en 1999

Face à face

Anne Théron Ludivine Anberrée Julia Gomez Delphy Murzeau

Vos spectacles prennent-ils position sur la femme ? Anne Théron Ne me touchez pas ne traite pas vraiment de la place de la femme, mais en lisant Les Liaisons dangereuses, je ne voulais pas que les femmes — la marquise de Merteuil et Madame de Tourvel — meurent. Chez Laclos, comme dans Quartett de Heiner Müller, les femmes meurent, elles paient l’amour. Ne me touchez pas est un texte original qui interroge l’amour et pose la question du désir. On y voit l’agonie d’un homme, le vicomte de Valmont, qui n’ose pas aimer. C’est lui qui dit : « Ne me touchez pas », ce qui signifie en réalité : « Ne me troublez pas ». Cette histoire est un mélo : l’homme meurt et la femme s’en sort seule mais libre et forte, aux antipodes des œuvres de Laclos et Müller. Merteuil devient ainsi toutes les femmes face à Valmont, toutes celles qui osent prendre le risque de l’amour, de l’ouverture à l’altérité... Ludivine Anberrée En mettant en scène le texte de Patrick Bouvet, nous ne voulions pas seulement prendre la parole en tant que comédiennes mais créer. Ce n’est pas un spectacle revendicateur ou féministe. On a envie que cela parle aussi aux hommes. Canons a d’ailleurs été écrit par un homme mais au féminin. Il y est surtout question des masques sociaux et des codes de la société. Julia Gomez Nous ne sommes pas en lutte contre les hommes ou les metteurs en scène masculins. Nous nous appliquons davantage à défendre l’image de la femme notamment celle que l’on a en tant que comédiennes. Delphy Murzeau Notre envie est positive. C’est une place importante que nous prenons en faisant un spectacle. Et de toute évidence nous sommes des jeunes femmes sur scène, avec nos corps de femmes...

- La condition pavillonnaire (éditions Notabilia) de Sophie Divry - La fenêtre panoramique (éditions Pavillon Poche / Robert Laffont) de l'américain Richard Yates (ainsi que le film inspiré de ce livre et titré Les noces rebelles de Sam Mendes avec Kate Winslet et Leonardo DiCaprio) - La domination masculine, film documentaire Patrick Jean et le livre du même nom signé Pierre Bourdieu (éditions Points) - Dans son propre rôle de Fanny Chiarello (éditions de L'Olivier) - L'essai de Mona Chollet Beauté fatale (La découverte - Un classique sur la condition feminine, Le deuxième sexe (2 tomes, Folio Essais) de Simone de Beauvoir.

Ne me touchez pas Canons

Quelle place la femme a-t-elle dans vos spectacles ? Anne Théron La marquise de Merteuil est à la fois une grande libertine et un immense stratège. Le libertinage peut être considéré comme une libération ou un enfermement. L’enfermement de ne rien éprouver, surtout chez Laclos qui était un militaire fasciné par la conquête et la tactique. Mais c’est surtout une transgression : on n’est pas destinée à un seul homme et en cela c’est une libération. Les femmes ne sont pas faibles mais elles sont socialement mises en position de faiblesse. L’enjeu est de savoir comment elles peuvent prendre leur autonomie, celle d’être « en soi » avec une pensée et des choix qui leur sont propres. Peut-on devenir libre et forte ? Que faut-il transgresser pour arriver à cela ? Merteuil aime Valmont. Jusqu’au bout, elle tente de l’attirer du côté de l’amour puis l’abandonne. Mon travail me conduit à chercher des personnes plutôt que des personnages. Delphy Murzeau Le texte de Patrick Bouvet ne résout rien, il impose la nécessité de regarder la situation des femmes en face, il constate. Ludivine Anberrée Il utilise les mêmes outils que ceux qu’il dénonce : les apparences et la sensualité. Delphy Murzeau Nous avons choisi des costumes très serrés qui ne camouflent rien, nous voulions nous servir des codes de la féminité. Cela concerne les corps bien sûr mais pas seulement, la question de la place de la femme est essentielle. Qu’elle soit active ou au foyer, elle doit tout tenir de front, telle une combattante. Julia Gomez Nous interprétons tour à tour, telles des clones, différente figures féminines : la lectrice de magazines féminins, la starlette, la performeuse féministe. Il était important de montrer que chacune de ces voix pouvaient être en nous.


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GWENAËL MORIN

Théâtre en (sur)vie

Né en 1969, il interrompt ses études d’architecture pour faire du théâtre. Il devient assistant de Michel Raskine (1996/1999) et réalise ses premières mises en scènes à partir des textes de Strindberg, García Lorca ou Camus. En 2006, il est accueilli en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers. Il y monte Philoctète d’après Philoctète de Sophocle et expérimente des conditions de présentation aux publics qui ne fréquentent pas habituellement les théâtres. En 2009, il s’installe aux Laboratoires d’Aubervilliers et initie avec Julian Eggerickx, Barbara Jung et Grégoire Monsaingeon l’expérience du théâtre permanent, basé sur trois principes : jouer tous les soirs, répéter tous les jours, transmettre en continu. Pendant un an, il travaille un répertoire de pièces dont le titre est le nom du personnage principal : Lorenzaccio, Woyzeck, Bérénice, Tartuffe, Hamlet... Depuis janvier 2013, il dirige le Théâtre du Point du Jour à Lyon où il poursuit cette démarche.

À la fin des années 70, Antoine Vitez montait simultanément quatre pièces de Molière avec une troupe de jeunes comédiens, tous issus du Conservatoire de Paris. Quatre décennies plus tard, l’expérience se répète sous l’impulsion de Gwenaël Morin, metteur en scène et directeur du Théâtre du Point du Jour (Lyon), adepte du théâtre permanent. Jouer à un rythme effréné, ici et maintenant, sans effets, ni décors, costumes ou éclairage. www.lepointdujour.fr Facebook : Théâtre Permanent


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Les Molière de Vitez DU 17 AU 28 NOV. 2015 L’ÉCOLE DES FEMMES MAR. 17 ET MAR. 24 NOV TARTUFFE OU L’IMPOSTEUR MER. 18 ET MER. 25 NOV DOM JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE JEU. 19 ET JEU. 26 NOV LE MISANTHROPE OU L’ATRABILAIRE AMOUREUX VEN. 20 ET VEN. 27 NOV À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H40 ENVIRON L’INTÉGRALE [ LES QUATRE SPECTACLES DANS LE MÊME ORDRE ] SAM. 21 ET SAM. 28 NOV À 15H, AU TU – DURÉE : 8H AVEC ENTRACTES

Textes Molière Mises en scène de Gwenaël Morin Avec Michaël Comte, Marion Couzinié, Lucas Delesvaux, Chloé Giraud, Pierre Laloge, Benoît Martin, Julien Michel, Maxime Roger, Judith Rutkowski et Thomas Tressy Assistant à la mise en scène Philippe Mangenot L’École des Femmes a initialement été mise en scène par Mickaël Comte et Marion Couzinié, puis réinterprétée par Gwenaël Morin.

Rencontre

Gwenaël Morin

Avec Les Molière de Vitez, vous poursuivez l’épreuve du théâtre permanent que l’on a pu voir au TU avec Le Répertoire du théâtre permanent en 2011 et Antiteatre en 2013. Pourquoi adopter un rythme de répétitions et de représentations aussi conséquent ? Gwenaël Morin Cela permet d’éviter de s’attarder sur la dimension dramaturgique des pièces en s’intéressant plutôt à leur dynamique. Je ne vois pas le théâtre comme un média mais comme un art susceptible de provoquer une expérience singulière de la réalité. Lorsque je m’engage dans un texte, je le fais éperdument, un peu comme si je partais à la découverte d’un monde inexploré. Je ne souhaite pas porter un regard critique ou m’interroger sur la portée dramaturgique de ce qui se joue.

« On ne peut pas produire consciemment de la nouveauté tout comme on ne peut pas fabriquer une révolution. » Quel est alors le message au cœur de cette dynamique ? Le message, c’est l’absurde et ce qu’il y a de désespéré dans l’entreprise de l’acte artistique, celle qui voit des êtres humains s’engager totalement dans un spectacle en faisant fonctionner des artifices. Quand un peintre prend un objet pour sujet afin de réaliser une toile, le sujet n’est pas cet objet à proprement parler, mais ce que la peinture donne à ressentir. En ce sens, l’art ne sert à rien mais c’est en même temps un luxe absolu et indispensable.

Les Molière de Vitez

Pourquoi rejouer l’expérience d’Antoine Vitez ? On m’a proposé de travailler avec des jeunes du Conservatoire de Lyon, cela m’a donné l’idée de réactiver ce qu’avait fait Vitez dans la même configuration. Je voulais savoir ce que cela faisait et si ces pièces auraient le même succès aujourd’hui. Doit-on s’attendre à une mise en scène aussi minimaliste que lors de vos précédentes pièces ? Il n’y aura rien d’autre à voir sur scène que les acteurs. Tout ce qui concerne la décoration ou les costumes ne m’intéresse pas. Je fais confiance à l’imagination des spectateurs et je préfère me concentrer sur les hommes et les femmes qui jouent. De fait, je suis très exigeant avec eux et cela coûte parfois cher en fatigue, en colère, en relations humaines… Mais attention, je ne suis pas non plus un tortionnaire ! Comme pour un marathon, si l’on s’entraîne suffisamment on parvient à être au rendez-vous le moment venu. Comment offrir au spectateur un regard neuf sur des œuvres aussi classiques ? Je monte ces pièces pour la première fois de ma vie donc cela constitue un regard neuf en soi ! Et ce n’est pas la nouveauté qu’il faut chercher mais la ressemblance, celle qui nous fait entrer en contact intime avec le phénomène artistique de l’œuvre. C’est pour cette raison que je cherche à me débarrasser des décors, des costumes… Vouloir faire du nouveau c’est se positionner en réaction avec ce qui existe déjà. On croit être neuf mais en fait on est juste réactionnaire. On ne peut pas produire consciemment de la nouveauté tout comme on ne peut pas fabriquer une révolution. Comment peut-on y parvenir alors ? Moi je ne cherche pas la nouveauté. Je mets en scène des mots, des textes déjà connus afin d’être à même de les comprendre et d’être touché au plus profond par eux. Il y a quelque chose qui tient de la survie là-dedans, qui donne une raison à l’existence. Pour cela, je ne peux pas m’imaginer faire autre chose que du théâtre. À force de tourner en rond, de répéter et d’épuiser les possibilités, on entre dans un état de transe. Et là, par un effet de siphonnage, peut surgir de façon spontanée une nouvelle forme.


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Ce que danser veut dire‌


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Face à face

Loïc Touzé Tamara Stuart Ewing Madeleine Fournier

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… loictouze.com Facebook : Loïc Touzé ORO Twitter : OROloictouze

FANFARE Heat SOUS-TITRE


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Chorégraphe incontournable de sa génération, le Nantais Loïc Touzé présente sa toute dernière création, FANFARE, pièce pour six danseurs. Parmi eux, l’on retrouve Madeleine Fournier qui signe avec Jonas Chéreau la pièce SOUS-TITRE. Autre duo de la saison, celui d’Anne Reymann et Tamara Stuart Ewing, chorégraphe de Heat. Danse post-contemporaine et états de corps : trois chorégraphes nous racontent.


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Heat MER. 25, JEU. 26 ET VEN. 27 NOV. 2015 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE DURÉE : 1H

Chorégraphie Tamara Stuart Ewing Avec Anne Reymann et Tamara Stuart Ewing Collaboration Scénographique Stéphane Pauvret Lumière Frédéric Richard Musique Janis Joplin

FANFARE JEU. 3 ET VEN. 4 DÉC. 2015 À 20H30 AU TU - DURÉE : 1H

Conception et chorégraphie Loïc Touzé Interprétation et collaboration artistique Bryan Campbell, Ondine Cloez, Madeleine Fournier, David Marques, Teresa Silva et Charlène Sorin Création lumières Yannick Fouassier Costumes Charlotte Coffinet Collaboration musicale Éric Yvelin Régie générale Pierre Bouglé Scénographie Miranda Kaplan

SOUS-TITRE MER. 9 ET JEU. 10 MARS 2016 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE DURÉE : 1H

De Jonas Chéreau et Madeleine Fournier Avec Jonas Chéreau, Madeleine Fournier et distribution en cours Création lumière Abigail Fowler Composition musicale en cours Les spectacles FANFARE et Heat sont programmés dans le cadre de TranscenDanse, la biennale de la danse en Loire-Atlantique.

Autour de... -

STAGE À la découverte de FANFARE avec Bryan Campbell SAM. 14 NOV. DE 14H À 18H AU TU (EN SAVOIR + P 51)

Face à face

Loïc Touzé Tamara Stuart Ewing Madeleine Fournier

Vous introduisez différentes lectures dans vos spectacles, avec de l’humour par exemple… Madeleine Fournier C’est important pour nous de proposer deux niveaux de lecture : une recherche chorégraphique sérieuse, comme une étude, et un accès absurde. L’interprétation est centrale. On prend la danse très au sérieux mais cela n’empêche pas d’y voir autre chose, de parler d’autre chose, d’être décalé. Au contraire, cela peut renforcer une croyance de la danse. Loïc Touzé FANFARE s’est construit sur un temps long, la sédimentation des différentes expériences traversées lors de la création resurgit dans l’écriture. Les gestes sont simples mais laissent, aux travers de cette simplicité, apparaître des rapports complexes et paradoxaux. S’il y a de l’humour dans cette fanfare, c’est l’interprétation d’une situation ou d’un geste qui accueillera volontiers un regard plein de fantaisie. Tamara Stuart Ewing Heat se situe entre organique et théâtral. J’explore différentes possibilités entre le rapprochement et l’éloignement de deux corps pour dire comment vivre ensemble, comment nos identités sont construites par le regard de l’autre. On bascule entre réalité et abstraction, entre intériorité et altérité. Accordez-vous une place particulière à la voix ou aux sons notamment ? Madeleine Fournier En tant que danseurs nous n’avons pas de culture théâtrale mais nous avons une culture de la performance. Nous voulons aborder la voix sans que le texte ne représente la source de ce que nous racontons. Cela naît d’improvisations. C’est d’abord le corps qui produit le texte. On parle beaucoup du corps. Loïc Touzé Depuis plus de vingt ans, les pièces que je compose intègrent la voix, parfois pour chanter, parfois pour décrire ou raconter. Les danseurs sont parlants. Ce sont plutôt leurs gestes qui de temps en temps sont muets. Dans FANFARE, une danseuse décrit des musiques et des sons que nous n’entendons pas, elle nous les donne à voir. Le collaborateur musical a imaginé quant à lui un environnement silencieux offrant à la pièce une subtile plasticité sonore. Tamara Stuart Ewing J’ai choisi la musique de Janis Joplin pour accompagner Heat. J’ai trouvé des correspondances avec l’énergie que je cherchais au départ, très tonique. La voix de Janis Joplin a beaucoup de parallèles avec ce que je veux exprimer : entrer en communication avec les autres, parler de désir et de quotidien.

FANFARE Heat SOUS-TITRE

Et est-ce que la technique a une place importante dans la danse ? Madeleine Fournier À chaque projet on développe une pratique plutôt qu’une technique. On invente un corps fait d’expériences et de savoir-faire. SOUS-TITRE est minimaliste. On essaye de dérouler un seul fil, de développer seulement un élément. On fait de l’infra pour accroître une sensibilité, un regard, une écoute, des sensations physiques en sortant des attentes de la culture populaire, de l’idée de s’en mettre plein les yeux. Le corps est abstrait et concret à la fois. Loïc Touzé Les interprètes de FANFARE sont tous des virtuoses, mais cela consiste moins à montrer ce qu’ils savent faire qu’à rendre visible ce qui excède leurs propres mouvements. Ils sont capables d’avoir un corps étendu et métamorphique, leurs gestes contiennent des fictions qu’ils savent faire circuler jusqu’à nous. Tout cela est très technique, la tonicité de l’imaginaire se pratique, c’est un muscle très fin qui recouvre le corps tout entier et bien au-delà. Tamara Stuart Ewing La danse demande une haute exigence du corps. Être un bon improvisateur et entrer dans un état de corps, c’est l’étape suivante quand la technique est déjà acquise : être dans le lâcher-prise demande un grand contrôle. Le geste exprime des émotions, des sensations, sans aller vers le véritable écrit, vers le drame. Même dans les moments les plus simples il reste une fine ligne d’étrangeté, ce n’est pas le quotidien pur. C’est ce qui le différencie du théâtre : on investit beaucoup plus le corps en décalant le quotidien.


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ZOÉ-SIAN GOUIN

L’envol de Zoé

Née en 1991 d’un père comédien et d’une mère institutrice, Zoé ne voulait surtout pas, petite, faire du théâtre et être la fille de. Pourtant, à 13 ans, elle prend ses premiers cours de théâtre à la Maison pour Tous de Kerfeunteun à Quimper. Puis l’été de ses 15 ans, elle rejoint son père au festival d’Avignon et voit Le Sourire de la Truelle mis en scène par Pierre Sarzacq (NBA Spectacles) avec un jeune comédien. Une révélation. Elle rentre au Conservatoire de Quimper dès le lycée, choisit l’option théâtre au Bac, rentre au Conservatoire du Mans, puis au Cycle spécialisé du Conservatoire de Nantes dont elle sort diplômée en 2013.

En 2014, le metteur en scène Xavier Marchand dirigeait Zoé-Sian Gouin, 23 ans, alors fraîchement diplômée de la classe d’art dramatique du Conservatoire de Nantes dans le cadre du dispositif Initiales porté conjointement par le TU et le Conservatoire. Deux saisons plus tard, le monologue L’Exil d’Hortense, conçu au départ comme une forme pédagogique, s’affirme comme un spectacle réussi et hautement réjouissant. Parcours et perspectives d’une jeune comédienne.


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L’Exil d’Hortense MAR. 8, MER. 9, JEU. 10 ET VEN. 11 DÉC. 2015 À 20H30 AU TU – DURÉE : 1H

D’après le roman éponyme de Jacques Roubaud Mise en scène Xavier Marchand Avec Zoé-Sian Gouin Scénographie Valentine Ponçon

Autour de…

CINÉMA Maine-Océan de Jacques Rozier (France, 1986) Séance introduite par Xavier Marchand JEU. 3 DÉC. À 20H30 AU CINÉMATOGRAPHE, 5€/3€

PLAYLIST MUSICALE ET LITTÉRAIRE -Izia Higelin, So much trouble, AZ, 2011 -William Shakespeare, Hamlet, Éd. Gallimard, 2004 (1946) -MGMT, Oracular Spectacular, Sony Records, 2007 -Pogo, Wishery, Breeze, 2013 -Gertrude Stein, Le monde est rond, Éd. Esperluète, 2013 -Jacques Roubaud, L'enlèvement d'Hortense et La Belle Hortense, Éd. Seghers, 1984 et 1990 -Lewis Carrol, Alice au Pays des Merveilles, Éd. Gallimard, 2005

Parcours de comédienne

Zoé-Sian Gouin

Qu’est-ce que le dispositif Initiales a apporté à votre parcours de jeune comédienne ? Zoé-Sian Gouin Initiales est un programme d’insertion professionnelle nantais qui met en relation un metteur en scène professionnel et un comédien tout juste diplômé. Chaque année, deux étudiants nantais sont ainsi choisis pour participer à ce « laboratoire ». C’est une chance énorme pour un jeune comédien mais c’est aussi effrayant parce que la marche est haute entre le Conservatoire et Initiales. Ce programme nous engage dans un format de monologue, seul en scène, alors qu’au Conservatoire on est souvent dix-sept sur le plateau ! Et c’est une expérience qui dure seulement quatre semaines. Le temps de faire connaissance avec le metteur en scène, de choisir un texte, il ne reste que peu d’espace pour réfléchir. Je n’avais pas réalisé tout ça lors des répétitions et juste avant la première représentation, je me suis dit : « Je tente le tout pour le tout ! ». C’est un gros cadeau que l’on m’a fait. J’ai énormément grandi. J’ai appris beaucoup de choses sans m’en rendre compte.

« Dans L’Exil d’Hortense, l’héroïne se raconte des histoires de princes et de chats en se préparant pour sortir, c’est peut-être une métaphore de la comédienne qui s’envole… »

L’Exil d’Hortense

Quels sont vos projets depuis la fin de vos études ? Juste après Initiales, en mai 2014, j’ai joué à Angers dans un spectacle mis en scène par Guillaume Gatteau. Depuis, j’anime des ateliers destinés à des jeunes femmes en difficulté, je réalise des lectures, je participe à beaucoup de projets bénévoles menés par d’autres jeunes comédiens rencontrés au Conservatoire, telle qu’Aurélie Mazzeo. Je suis également membre de Kraken - plateforme d’émulation, d’échanges et de développement artistiques et culturel - qui rassemble une vingtaine de jeunes, comédiens pour la plupart, autour de l’entraide à la production et la diffusion de projets notamment. Beaucoup de choses se créent, tout ça est très riche, c’est tout le temps différent. Je fais aussi la « gargouille » à la cathédrale du Mans, un projet de théâtre de rue qui m’apprend beaucoup, proche des gens et amusant ! C’est important aussi de faire du divertissement, d’essayer toutes sortes de choses. Bref, je suis très contente de ce que je fais en ce moment. Comment est née votre envie de devenir comédienne ? Mon père est comédien donc je ne voulais surtout pas faire comme lui ! Mais adolescente, pendant le festival d’Avignon, j’ai vu jouer un jeune comédien qui m’a beaucoup impressionnée. Je me suis alors dit que le théâtre ce n’était pas que pour les vieux, ni forcément ennuyeux ! Être comédien, c’est vraiment une galère mais c’est d’abord un super métier. C’est très dur de ne pas avoir de visibilité sur plus de six mois. Il faut sans arrêt croiser les doigts, attendre, faire du relationnel, s’accrocher. Quand je discute avec un metteur en scène, j’ai toujours peur qu’il se dise : « Elle cherche du travail ». Mais quand je ne joue pas, je m’ennuie. La question de la légitimité revient souvent mais j’ai cessé de me la poser tous les jours. Je n’ose pas dire que je suis comédienne, être « comédienne » pour moi c’est trop immense ! Dans L’Exil d’Hortense l’héroïne se raconte des histoires de princes et de chats en se préparant pour sortir et vivre sa vie. C’est peut-être une métaphore de la comédienne qui s’envole… Et vos aspirations pour les années à venir ? Jouer au maximum : en alexandrins, dans un classique, dans des pièces contemporaines. Je me pose souvent la question de faire une école supérieure, pourquoi pas… J’ai encore un peu de temps. J’ai encore tout à découvrir.


Carnet de création

Compagnie Les Maladroits

Conte épique

Frères

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Frères LUN. 18, MAR. 19, JEU. 21 ET VEN. 22 JAN. 2016 À 20H30 MER. 20 JAN. 2016 À 19H AU STUDIO THÉÂTRE - DURÉE : 1H10 À voir en famille ! À partir de 9 ans

Il était une fois la guerre d’Espagne. Il était une fois nos grandsparents qui, dans la première moitié du 20e siècle, avaient la conviction de fabriquer une société nouvelle. Sur les traces du passé, Les Maladroits composent un spectacle de théâtre d’objets qui reconstitue les trajectoires d’une fratrie dans l’Espagne en guerre, du coup d’État de Franco à l’exil vers la France. Avec du petit, du presque rien – un café et quelques morceaux de sucre -, ils fabriquent du grand. lesmaladroits.com Facebook : Compagnie-les-Maladroits

Mise en scène Éric de Sarria Avec Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer Assistant à la mise en scène Benjamin Ducasse Création sonore Yann Antigny Création lumière Jessica Hemme Regard scénographique Yolande Barakrok

Autour de... ATELIER DE PRATIQUE Théâtre et théâtre d’objets LES JEUDIS DE 18H À 20H, DE NOVEMBRE À AVRIL, GRATUIT EN SAVOIR + P. 51

Proposé par la direction Culture et initiatives de l’Université de Nantes CINÉMA ¡G.A.R.I.! de Nicolas Réglat (France, 2014) Séance introduite par la compagnie Les Maladroits LUN. 11 JAN. À 20H30 AU CINÉMATOGRAPHE, 5€/3€

STAGE Stage de théâtre d’objets DU 9 AU 13 MAI, PAYANT (200 €) EN SAVOIR + P. 51


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Carnet de crĂŠation

Compagnie Les Maladroits

Frères

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His toires racon tĂŠes


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Face à face

François Chevallier Benoît Bradel

Peau d’âne [Je te souviens]

L’enfance et l’adolescence sont des sujets chers à Benoît Bradel. Sa dernière création, [Je te souviens], aborde ces thématiques à travers la dimension de la mémoire, des souvenirs, de l’intime à l’universel. Autre histoire, celle de Peau d’âne de Charles Perrault, adaptée par François Chevallier. Deux spectacles où les histoires se racontent, à tout âge.

www.zabraka.fr Facebook : zabraka Facebook : LatelierDIXPARDIX


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« S’intéresser au souvenir est une manière de voir de quoi on est constitué, ce qui fait partie de notre histoire. » Benoît Bradel


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[Je te souviens] MER. 20, JEU. 21 ET VEN. 22 JAN. 2016 À 20H30 AU TU – DURÉE : 1H

D’après Souviens-moi d’Yves Pagès et I Remember de Joe Brainard Mise en scène Benoît Bradel Avec Gaspard Delanoë Création musicale et interprétation live Thomas Fernier Scénographie Olga Karpinsky et Benoît Bradel Lumière Orazio Trotta Dramaturgie Pauline Thimonnier Collaboration artistique Julie Moreau Costumes Olga Karpinsky Régie générale Fabrice Le Fur et Ronan Bernard Régie son Gildas Gaboriau

Peau d’âne MER. 16 ET VEN. 18 MARS 2016 À 20H30, AU STUDIO THÉÂTRE DURÉE : 1H

Texte Charles Perrault Mise en scène François Chevallier Avec Bérénice Brière Lefèvre, Anthony Bertaud et Pierre Bedouet Scénographie Anne Pitard

Face à face

Benoît Bradel François Chevallier

Les histoires que vous avez choisies de raconter s’adressent à plusieurs générations de spectateurs… François Chevallier Peau d’âne est un conte et le conte est fait pour être raconté, pour faire entendre des choses difficiles à dire dans le langage courant. C’est un outil pour réfléchir aux tabous. L’enfant peut s’identifier sans risque à un personnage, réaliser par exemple que les sentiments par lesquels il passe sont normaux. C’est ce qui permet de faire la différence entre ressentir et agir. Il n’y a pas d’actes dans Peau d’Âne, ce sont des personnages qui déjouent des intentions. L’adulte, lui, y trouve la possibilité de réfléchir à ses propres limites et à sa responsabilité. Dans le conte, le double sens est permanent. Ce n’est pas pour rien que la psychanalyse s’en est emparée et continue de l’utiliser. On en trouve les prémices chez Perrault. Benoît Bradel [Je te souviens] est lié à l’adolescence et évoque l’enfance. C’est très parlant dès treize ans. On y aborde la découverte du corps, le premier baiser, la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’aux années Quarante... Ça m’intéresse qu’on puisse partager des choses entre différentes générations. Je souhaite raconter des histoires accessibles à quelqu’un qui n’y connaîtrait rien. Selon leur âge, les spectateurs ne rient pas forcément au même moment. Les croisements de manière générale - entre les disciplines, les publics - m’intéressent.

[Je te souviens] Peau d’âne

Qu’est-ce que les histoires d’hier nous racontent aujourd’hui ? François Chevallier Peau d’âne date de 1694. Beaucoup de choses nous heurtent quand on regarde cette histoire avec nos yeux d’aujourd’hui, mais il faut chercher l’intention de l’auteur. Dans le prologue, il justifie la légèreté employée pour parler de choses sérieuses : le piège de l’éducation, la question de la destinée, du libre-arbitre, etc. Il montre qu’il n’y a pas de solution sociétale, qu’il s’agit d’histoires profondément intimes. Même si la société évolue, les problématiques demeurent. Et le théâtre est là pour poser des questions. Les contes ne sont pas modernes, ils sont intemporels. Ils viennent de l’oralité ; Perrault est allé chercher partout les histoires qui se racontaient. Il a créé des textes virtuoses, une osmose entre le fond et la forme, une magie entre le verbe et ce que ça raconte. Benoît Bradel C’est étonnant comme notre mémoire passe des détails aux événements les plus importants de nos vies. Notre cerveau ne hiérarchise pas toujours de façon très claire. Il y a l’intime et la mémoire collective, c’est ce qui fait le vivant. On suit un fil pour en trouver un autre. Des éléments d’histoire sont revisités, des oublis ressurgissent ; des souvenirs sont reconstitués. On fait le point pour sortir du flou. Mais il n’y a pas de parti pris sur le vrai ou le faux, on est au théâtre. On part de l’âge adulte pour revenir vers l’enfance, le personnage revisite sa vie d’adulte à travers sa vie d’adolescent, pour se la réapproprier ou faire table rase. Ce n’est pas spécialement psychologique. S’intéresser au souvenir est une manière de voir de quoi on est constitué, ce qui fait partie de notre histoire : si on enlève un élément, on n’est plus le même. Cela permet de se pencher sur la façon dont fonctionne notre cerveau, de quoi est fait un être humain. C’est un état des lieux.


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GUILLAUME BARIOU

Metteur en scène, musicien, créateur et arrangeur sonore et également DJ, Guillaume Bariou, tout juste 37 ans, est licencié de philosophie option musicologie en 2001 à l’Université de Nantes. Très vite, il côtoie le spectacle vivant et l’audiovisuel. Au théâtre, il collabore étroitement avec les metteurs en scène Hervé Guilloteau, Laurent Maindon, Marilyn Leray et Marc Tsypkine, Joël Jouanneau ou François Chevallier. Il participe également aux créations de diverses compagnies de danse contemporaines et hip hop : Cie Yvan Alexandre, KLP, Cie Esther Aumatell… Il développe également ses propres projets, et en 2007, il met en scène un spectacle mêlant musique et danse, Ecce Homo, avec le concours du musicien Ben Bridgen et du danseur Ernest Mandap.

Metteur en sons

Guillaume Bariou a de multiples talents. Créateur sonore pour le spectacle vivant, il est un collaborateur fidèle des metteurs en scène nantais Hervé Guilloteau et Laurent Maindon. Après avoir dirigé une pièce musicale dansée, le musicien trentenaire met en scène un spectacle de théâtre pour la première fois et adapte Mundo Mantra de Rodrigo Fresan. On le retrouve également cette saison au TU dans Le Neveu de Rameau et Canons. Rencontre avec un metteur en scène et en sons. www.bicheprod.com Facebook : BicheProd


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Mundo Mantra MAR. 23, MER. 24 ET JEU. 25 FÉV 2016 À 20H30 AU TU - DURÉE : 1H30

D’après Mantra de Rodrigo Fresan Traduction Isabelle Gugnon aux Éditions du Seuil Mise en scène Guillaume Bariou Avec Guillaume Bariou, Christophe Gravouil, Rachel Langlais, Nicolas Sansier et Clément Vinette Création lumière Erwan Tassel Régie son Jérémie Morizeau Scénographie Arnaud Verley et Philémon Varnolé Coréalisation le lieu unique, scène nationale de Nantes/TU Nantes

Autour de..

CINÉMA La Soif du Mal d’Orson Welles (USA / 1958) Séance introduite par Guillaume Bariou LUN. 1 FÉV. À 20H30 AU CINÉMATOGRAPHE, 5 €/3 €

PLAYLIST MUSICALE - Vagina Town, Ecstasy, Kythibong, 2014 - ? & the MYSTERIANS !, 96 Tears, Cameo Parkway, 1966 - Meridian Brothers, Guaracha U.F.O. (No estamos solos...), Soundway Record, 2012 - Dead Man’s Bonnes, Buried in water, Anti, 2009 - Glenn Gould, J.S.Bach – ARIA des Variations Goldberg, CBS Masterworks, 1982 SÉLECTION DE LA LIBRAIRIE DES BIEN-AIMÉS Autour de Mundo Mantra, la librairie Les Bien-Aimés vous propose de lire : - Le festin nu de Williman Burroughs (L'Imaginaire, Gallimard) - Sagrado Corazon de Quentin Faucompré (éditions joca seria) - Le goût de Mexico (éditions du Mercure de France) - Mexique, les visiteurs du rêve de Philippe Ollé-Laprune (édition de La Différence) - Sur le front des polars, les livres de Paco Ignacio Taibo II ( éditions Rivages) et le livre collectif de nouvelles Mexico noir (Folio).

Rencontre

Guillaume Bariou

« En tant que créateur sonore, j’essaie de développer une réelle dramaturgie du son. » Comment êtes-vous venu au théâtre ? Guillaume Bariou C’est une histoire de rencontres. J’ai commencé dans l’associatif : je travaillais pour la radio Prun’ et faisais de la musique à côté. Je suis entré dans le monde du spectacle via la danse et comme je me suis passionné pour la bande-son, j’ai mis ma musique de côté, sans regrets. J’ai toujours fonctionné en autodidacte et à l’instinct. Depuis dix ans, j’ai beaucoup appris aux côtés des metteurs en scène avec lesquels j’ai travaillé. En tant que créateur sonore, j’essaie de développer une réelle dramaturgie du son qui donne le change à celle du texte. C’est ce qui a fait grandir mon désir de mettre en scène. Et l’élément déclencheur a été la découverte du livre de Rodrigo Fresan : c’était le texte que j’attendais. Comment avez-vous abordé la création de ce spectacle ? Je travaille en amont sur les images que m’inspire le texte. Je vois les comédiens d’abord comme des objets scéniques avant qu’ils ne deviennent des personnages incarnés. Mon approche repose donc sur l’imagination, sur un univers visuel et passe ensuite par une observation très attentive de ce qui se passe sur le plateau à partir de cette base. Je travaille aussi sur des aspects plus techniques, comme la voix amplifiée, finalement peu approfondie avec les comédiens alors que les micros sont de plus en plus utilisés. Ma méthode se construit au fur et à mesure. C’est assez artisanal et je suis encore en apprentissage.

Mundo Mantra

Mundo Mantra traite de la mort et la maladie à travers une réalité déformée, un moyen d’éviter le sinistre ? Une tumeur reformate la mémoire du personnage principal. Il est question d’une rupture amoureuse. Il y a aussi un suicide et un passage dans le monde des morts. On évoque même un crash aérien... Mais toutes ces catastrophes sont des points d’ouverture. L’imagination, l’invention et le mythe parviennent à s’arracher au pouvoir du réel. Cette dérive fictionnelle et onirique chez Rodrigo Fresan est très présente dans toute la littérature sud-américaine. Les thèmes de la maladie et de la mort sont donc traités avec une forme de légèreté qui ne nous est pas vraiment familière. Le personnage ne fuit pas. Il a trouvé un refuge heureux. Il n’y a pas de drame. La mémoire et l’enfance permettent-elles de s’abstraire de la réalité ? L’enfance est le lieu de tous les possibles, avec cette capacité unique de rêver et de se projeter. La mémoire de notre protagoniste se focalise donc logiquement sur un souvenir d’enfance : une rencontre avec un autre gamin, Martin Mantra, qui porte des caméras sur la tête et filme sa vie en continu. Sa mémoire devient donc une puissance créative et le moyen de redevenir maître de son histoire, du film de sa vie. Mais il n’y a pas qu’une histoire dans la pièce. Mundo Mantra est assez proche des séries ou des telenovelas de par sa structure faite d’arches narratives : on peut quitter le sujet principal, les notions de temps sont fluctuantes... On est face à des individus porteurs d’histoires plus qu’à une histoire qui porte des individus. Le spectacle a pour toile de fond la ville de Mexico, comment l’avezvous restituée ? On va partir quelques semaines à Mexico à l’automne pour tourner des images et effectuer une plongée directe dans l’univers de la pièce. La ville de Mexico est omni-présente dans l’œuvre de Rodrigo Fresan. La structure éclatée du récit correspond à celle de cette ville qui en influence la forme et le fond. La culture mexicaine au sens large me fascine : l’univers pop mexicain et les catcheurs, la fête des morts autant que les mythes aztèques. Mais il ne s’agit pas de tomber dans un kitsch ultra-réaliste, car il s’agit avant tout d’un Mexique fantasmé par un étranger.


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Aven tures im mer sives


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Face à face

Fabrice Murgia Joris Mathieu

Children Of Nowhere Hikikomori - Le Refuge

Avec Children Of Nowhere et Hikikomori-Le Refuge, les metteurs en scène Fabrice Murgia et Joris Mathieu nous convient vers des créations transdisciplinaires où le multimédia se fond dans la performance théâtrale. Des œuvres qui immergent véritablement le spectateur dans leurs univers, qui sont le fruit d’une curiosité naturelle pour l’expérimentation plutôt qu’une volonté manifeste de rompre avec le théâtre classique.

artara.be I www.lod.be Facebook : fabrice.murgia1 www.tng-lyon.fr


Face à face

Hikikomori – Le Refuge MER. 3, JEU. 4 ET VEN. 5 FÉV. 2016 À 20H30 AU TU – DURÉE : 1H À voir en famille, à partir de 8 ans

Écriture et mise en scène Joris Mathieu en compagnie du collectif artistique Haut et Court Avec Marion Talotti, Philippe Chareyron et Vincent Hermano Dispositif scénographique Nicolas Boudier et Joris Mathieu Création sonore Nicolas Thévenet Création lumière Nicolas Boudier Création vidéo Loïc Bontems et Siegfried Marque

Children of Nowhere (Ghost road 2) MAR. 22 ET MER. 23 MARS 2016 À 20H30 AU TU – DURÉE : 1H20

Texte et mise en scène Fabrice Murgia Composition musicale et installation sonore Dominique Pauwels Avec Viviane De Muynck, Lore Binon et le Quatuor de violoncelles Aton’ & Armide collective Assistante à la mise en scène et traduction Rocio Troc Assistante en tournée Emily Brassier Réalisation des images Jean-François Ravagnan Création vidéo Giacinto Caponio et Jean-François Ravagnan Création lumière Enrico Bagnoli Création costumes Marie-Hélène Balau Recherches Vincent Hennebicq et Virginie Demilier Avec la complicité de Daniel Cordova Régie générale et plateau Matthieu Kaempfer Régie son Marc Combas Régie vidéo Dimitri Petrovic Régie lumière Kurt Bethuyne Réalisation costumes Atelier de costumes du Théâtre National-Bruxelles

Fabrice Murgia Joris Mathieu

D’où vous vient votre désir de créer des œuvres hybrides ? Un besoin d’émancipation ? Fabrice Murgia Je ne viens pas du théâtre classique et je n’ai eu ni d’éducation ni de formation qui m’y ont amené. À l’inverse, j’ai adopté très tôt les langages du cinéma et de la musique qui sont venus se greffer à mon travail. Pour moi, il n’y a qu’une entité : celle de la performance. Tout y est permis. Je ne me suis jamais posé la question de mêler des médias, cela s’est fait naturellement. Joris Mathieu Il n’y a pas de désir d’émancipation à proprement parler. Par mon histoire, ma sensibilité et mes rencontres, j’ai été amené à emprunter aux arts plastiques, à l’image et à la littérature pour créer. D’ailleurs, je m’inspire plus de l’écriture littéraire que dramatique dans mon travail, ce qui demande par conséquent d’inventer une autre forme de traitement de la scène pour la construction narrative.

« Je souhaite faire vivre au spectateur une aventure qui ne laisse pas tellement la place au réel. » Joris Mathieu Quelles possibilités les dispositifs plurimédias offrent-ils en terme de narration ? Joris Mathieu Cela fait des années que l’on travaille, avec la compagnie Haut et Court, sur des dispositifs qui permettent aux spectateurs de porter un regard qui leur est propre et d’interpréter personnellement l’histoire. Il y a ainsi autant de niveaux de lecture que de spectateurs dans la salle. Avec Hikikomori-Le Refuge, nous avons envie de rendre concrète cette idée en déclinant trois niveaux narratifs différents par l’intermédiaire d’écouteurs avec lesquels les spectateurs suivent le spectacle. Fabrice Murgia Il est clair que les images poétiques, qu’elles soient visuelles ou sonores, impliquent plus facilement le vécu de chaque spectateur. À travers elles, je pense qu’on peut beaucoup plus rapidement quitter le champs cérébral d’une œuvre pour entrer dans son aspect imaginatif et poétique.

Children Of Nowhere Hikikomori - Le Refuge

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Comment se construisent vos œuvres ? Fabrice Murgia On essaye des choses directement en répétition. Tout le monde s’implique et il y a des échanges d’idées. Mais l’on sait qu’il n’y a qu’un metteur en scène et qu’un auteur et donc qu’il faut trancher. En somme, l’idée du collectif n’existe pas dans le montage mais dans la nourriture. Il y a un moment où tous les éléments se croisent, où on se dit : « Ah tiens, c’est autour de ça qu’on doit tisser notre histoire ! ». Joris Mathieu Je finis en ce moment même l’écriture du texte. À partir d’octobre, nous commençons les répétitions directement dans le décor avec toute l’équipe. Chacun va s’approprier le matériau de la fable et l’interpréter. C’est ce moment que j’aime car les différentes interprétations des membres de l’équipe se confrontent et moi, à travers ça, je structure un univers qui se nourrit de celui des autres. On n’est pas tant dans l’écriture collective que dans un ensemble d’interprètes. Quelle réaction attendez-vous du public ? Fabrice Murgia On sait que le public jeune réagit mieux à cette expérience de l’immersion. Il a plus d’imagination et va plus facilement se laisser porter par le spectacle. Dans certains endroits, mon travail effraie parfois juste à cause de la présence de la vidéo. Pourtant cela fait 40 ans que le débat a lieu là-dessus ! Nous, nous n’inventons rien et nous n’innovons pas non plus. La tendance générale va vers ce mélange des disciplines. Joris Mathieu Je n’ai pas tellement l’intention de provoquer de réaction. Je souhaite juste faire vivre au spectateur une aventure qui ne laisse pas tellement la place au réel. Je crée les conditions d’une stupéfaction ou d’un trouble dans le réel qui génère un questionnement. Mais chacun verra émerger les questions qui sont les siennes. Moi, je n’ai pas LA question universelle.


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Paroles des possibles

Le metteur en scène Didier Ruiz donne la parole à un groupe d’une vingtaine de jeunes Nantais investis dans un travail de création de plusieurs mois. À travers une série d’ateliers, de stages, ils vont s’exprimer sur les grandes questions de la vie : l’amour, la mort, l’autre, soi... Une expérience au plus près de la vérité, restituée sous forme d’un spectacle choral qui bouscule nécessairement les idées reçues : 2016 comme possible. lacompagniedeshommes.fr Facebook : lacompagniedesHommes


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2016 comme possible MER. 20, JEU. 21 ET VEN. 22 AVR. 2016 À 20H30 AU TU – DURÉE : 1H

Mise en scène Didier Ruiz Avec 20 jeunes de Nantes Travail sur le corps Tomeo Vergès Assistante Odile Bouvais Scénographie Charlotte Villermet Régie Lumière Maurice Fouilhé Régie sonore Adrien Cordier Coréalisation le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique / TU Nantes

Vous avez entre 18 et 22 ans ? Vous avez envie de partager une aventure hors du commun avec d’autres jeunes ? Vous avez envie de dire, à tous et peu importe l’âge, ce que signifie être jeune aujourd’hui ? Rejoignez l’équipe de Didier Ruiz pour une expérience inédite à Nantes : 40 heures d’atelier, 2 stages intensifs, 2 jours de répétitions, 3 représentations au TU. Présentation du projet : LUN. 3 NOV. à 18h au TU Rens. et inscriptions : s.lepage@tunantes.fr À suivre… Créations étudiantes et jeunes ! FESTIVAL DE LA CRÉATION ÉTUDIANTE

Journées Art Culture 2016 DU 29 AU 31 MARS 2016 AU TU, AU STUDIO THÉÂTRE ET SUR LES CAMPUS Avec les directions Culture et initiatives, Vie étudiante de l’Université de Nantes et le Crous des Pays de la Loire. Programme détaillé début mars. THÉÂTRE

Demain à la une ! DU 25 AU 28 AVRIL 2016 A 20H30, AU STUDIO THÉÂTRE Avec le Conservatoire de Nantes.

Rencontre

Didier Ruiz

On reproche souvent aux adolescents leur manque d’engagement, leur individualisme. Ceux que vous retenez pour ce spectacle sont pourtant volontaires et sérieusement sollicités pendant près de six mois. Est-ce difficile de les convaincre ? Didier Ruiz Généralement ils sont conquis quand je leur explique que je leur offre un espace qui leur appartient et au sein duquel ils peuvent s’exprimer librement. Dans les faits c’est un peu plus compliqué, vu que mon travail de metteur en scène m’oblige à construire une histoire à partir de leurs paroles. Mais globalement, ils peuvent dire ce qu’ils ont à dire.

« Les jeunes recréent à chaque fois avec des mots nouveaux ce qu’ils ont à dire. C’est la grande différence entre mentir et dire la vérité. » On a tendance à enfermer les adolescents dans un seul et même groupe, « les jeunes d’aujourd’hui ». Est-ce que vous avez réellement entendu une parole collective ? Je ne crois pas vraiment à la notion de parole collective. J’ai plutôt entendu une multiplicité de paroles individuelles. D’ailleurs, je ne suis même pas sûr que cela dresse un portrait de la jeunesse en particulier. Tout le monde se pose des questions. Les réponses des jeunes sont parfois plus ou moins abouties, mais l’intonation reste souvent la même que chez les autres. Si on accepte d’aller au-delà des clichés, on trouve vite une parole singulière et des prises de position très personnelles.

2016 comme possible

Il y a déjà eu 2013 comme possible et 2014 comme possible dans d’autres zones géographiques. Avez-vous constaté des disparités ? En 2013, j’ai travaillé avec des jeunes de la région parisienne issus de milieux souvent populaires, reliés entre eux par la ligne 13 du métro, celle qui affiche le plus de problèmes. Ils se sont un peu révélés à l’image de cette ligne de métro : agités, abrupts, assez durs entre eux... En 2014, j’ai travaillé avec des jeunes d’Avignon. Ils ont été tout de suite très différents, doux et apaisés. Ici, on commence avec les jeunes de la région nantaise en novembre 2015. Je ne sais pas ce qui va en sortir. Mais j’imagine que les événements que l’on a vécus en janvier dernier vont sans doute transparaître d’une façon ou d’une autre dans leurs paroles. Cette expérience est-elle traversée par le sentiment de faire quelque chose de politique ? Mon travail est évidemment une forme d’engagement éminemment politique. Et c’est peut-être encore plus vrai avec cette pièce. Je suis un citoyen-artiste ou un artiste-citoyen, cela dépend des jours. C’est ma façon de raconter aux autres le monde dans lequel on vit, de les faire s’interroger sur la façon de le faire évoluer. Pour les jeunes, c’est peut-être moins évident. C’est finalement à l’image de ce qu’est devenue la politique aujourd’hui : on ne sait plus trop où elle commence ni où elle s’arrête. Votre travail de metteur en scène sur ce spectacle est-il différent d’une mise en scène « classique » ? Rassurer sans cesse, répéter des dizaines de fois les mêmes choses pour que les acteurs s’en imprègnent, apaiser, convaincre que nos choix sont les bons : c’est le travail de tous les metteurs en scène, que les acteurs soient professionnels ou totalement débutants. Cependant, un acteur professionnel est dans la répétition extrêmement précise de quelque chose qui a été établi au préalable. Dans cette pièce, les adolescents ne répètent pas ; ils récréent à chaque fois ce qu’ils ont à dire avec des mots nouveaux. C’est la grande différence entre mentir et dire la vérité. Le public réceptionne cette parole de vérité de manière beaucoup plus forte. Il sort souvent du théâtre bouleversé…


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Artiste(s) en recherche

Colyne Morange est metteure en scène, auteure et performeuse. Figure de proue de la Stomach Company, elle travaille avec des comédiens, des danseurs, des plasticiens, des performeurs, des musiciens et développe des projets hybrides. Depuis 2003, le TU est à ses côtés pour mettre à sa disposition des espaces, du temps et des moyens nécessaires à la recherche et à la création de plusieurs de ses spectacles. Douze ans plus tard, nouveau projet, nouvelle résidence de recherche, nouveaux enjeux. stomachcompany.free.fr Facebook : StomachCompanydesVentres


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Travaux en cours : Sorties de résidence ENTRÉE GRATUITE, RÉSERVATION CONSEILLÉE AU 02 40 14 55 14 DURÉE : ENTRE 20 ET 40MN

NoUS Stéphane Pauvret et Aurélie Marchand - Pourparlé productions VEN. 4 SEPT. 2015 À 17H AU TU

5 façons de tenir debout Juan Pablo Mino La Caravelle-Théâtre JEU. 24 SEPT. 2015 À 19H AU STUDIO THÉÂTRE

Regarde les lumières mon amour Annie Ernaux / Marie-Laure Crochant - La Réciproque VEN. 18 MARS 2016 À 19H AU TU

Trtff - What Can I Do To Make You Love Me? Colyne Morange Stomach Company VEN. 27 MAI 2016 À 19H AU TU

La création au TU, c’est 204 jours de résidence avec : Tamara Stuart Ewing Raw Light, Juan Pablo Mino La Caravelle Théâtre, François Chevallier Addition Théâtre, Pierre Bolo, Christian Rizzo – l’association fragile, Compagnie LTK, Xavier Marchand, Stéphane Pauvret et Aurélie Marchand Pourparlé productions, Compagnie Les Maladroits, Colyne Morange - Stomach Company, Valentin Naulin, Marie-Laure Crochant – La Réciproque, Marine de Missolz, projets Initiales.

Travaux en cours

Colyne Morange

En quoi le TU a été constitutif de votre parcours ? Colyne Morange De 2003 à 2005, j’étais étudiante en double cursus, à l’Université de Nantes et au Conservatoire. À cette époque, mes collaborateurs et moi, nous avons proposé plusieurs projets pour le festival universitaire qui s’est avéré être un terrain idéal pour expérimenter la création d’un spectacle dans des conditions professionnelles alors que l’on n’avait fait nos preuves nulle part ailleurs. C’était assez incroyable ! Ça nous a permis de monter des spectacles très tôt et de rencontrer des techniciens et des artistes. Depuis, le TU a toujours été pour moi un lieu d’impulse. Il m’a offert un espace pour montrer mon travail, pour expérimenter le rapport avec le public, pour travailler et bien sûr de l’argent pour commencer à pouvoir me payer…

« Chercher avant de trouver et avant de produire, c’est profondément essentiel ! » Vous êtes dans la phase de recherche de votre prochain spectacle. Pourquoi venir travailler ce moment-là dans un théâtre ? Cette phase de recherche nécessite un espace de travail assez grand et du temps. Il est essentiel pour moi de l’investir avec mes affaires, de m’y installer durablement, de me l’approprier comme un lieu de vie et non comme un lieu de passage. C’est cela qui permet de trouver une vraie liberté dans la création. C’est important d’avoir des fidélités avec certains lieux parce que cette complicité permet d’avancer plus vite. Et en même temps, c’est essentiel de multiplier les espaces de travail car leurs spécificités peuvent provoquer des contraintes et par-là même nourrir un spectacle.

Trtff - What Can I Do To Make You Love Me?

Depuis octobre 2014, vous êtes suivie par Boom’structur, pôle clermontois dédié à l’accompagnement de projets de recherche de jeunes créateurs en arts de la scène. Boom’structur n’est pas un lieu de diffusion mais un vrai pôle d’accompagnement où j’ai trouvé un espace de confiance. La relation de confiance entre programmateur et artiste existe très peu en général chez les artistes émergents. Parfois, travailler avec un théâtre partenaire colle une vraie pression qui nous impose de chercher un résultat, un truc qui marche, prouver qu’on est professionnel, tenter de plaire à tout prix. Cette confiance m’a longtemps manqué. J’avais l’impression de devoir faire mes preuves à chaque fois. C’est très important de travailler sans pression, sans être obligée de présenter son travail à la fin d’une résidence. Avec Boom’, cette confiance et ce dialogue sont très précieux. Pouvez-vous nous parler de Trtff - What Can I Do To Make You Love Me ? Ce projet est à l’étape de la recherche, je ne sais même pas si ça va donner lieu à un spectacle à la fin. On ne sait jamais. En mai 2014, j’ai organisé un laboratoire d’une semaine avec onze artistes nantais, j’avais plein d’idées et l’envie d’explorer plusieurs pistes autour du sentiment d’imposture et de Tartuffe. Au terme de ce labo, j’ai retenu une scène - liée au ressenti de l’espace de travail d’ailleurs -, une question : « Comment ne pas se sentir imposteur aujourd’hui dans notre société ? » et de trois textes de Belinda Canone, Roland Gori et Molière, comme points de départ. Le principe même de la recherche, c’est que je ne sais pas ce qui va en découler. Où en êtes-vous dans votre processus de recherche ? La première phase de recherche se déroule de mai 2014 à novembre 2015 et se conclut avec une présentation publique de nos premières étapes de travail à la Fabrique (Nantes). Au TU et à Clermont-Ferrand, j’entame la seconde phase de recherche de février à mai 2016. Et ce sera aussi le moment de décider si nous lançons la production du spectacle ou pas : commencer à écrire un dossier artistique, préciser le temps, les espaces, les budgets, chercher des partenaires, des résidences de création, des financements… Il y a besoin de beaucoup de temps de travail pour arriver jusque-là. Vouloir créer d’emblée un spectacle sans cette dimension de recherche a tendance à provoquer en moi le sentiment d’imposture. Chercher avant de trouver et avant de produire, c’est profondément essentiel !


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Bellavieza

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Ce qui se joue… Le TU à contre-champs

Les photographes Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier, membres du collectif nantais bellavieza, prennent cette saison leurs quartiers au TU. Au fil des spectacles et de la vie du lieu, ils conduisent un atelier de recherche et de création photographique depuis l’intérieur du théâtre, à contre-champs de ce qui est habituellement visible par les spectateurs. « Au départ, nous nous positionnerons dans une autre temporalité que celle du spectacle : montage / démontage du décor, répétitions, moments d’attente, de concentration, etc. Une posture décalée qui nous placera donc dans l’envers du décor. Dès lors, il s’agira de porter un regard sur la vie du lieu et les personnes qui le font vivre. Au même titre que l’auteur d’une pièce qui se nourrit du réel pour créer, nous ré-interprétrons par l’image - fixe et animée - ces moments précieux et nécessaires à la création. En quelque sorte, nous nous voulons metteurs en situation photographique. »

Un atelier de recherche et création photographique à suivre sur : www.cequisejoue.tumblr.com www.bellavieza.com


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Saison 2015/2016

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0 1 5 Théâtre

5 – 16 OCTOBRE

Denis Diderot/Hervé Guilloteau Grosse Théâtre LUN. 5, MAR. 6, MER. 7, JEU. 8, VEN. 9 LUN. 12, MAR. 13, MER. 14, JEU. 15 ET VEN.16 À 20H30 AU TU – Durée : 1h30

Le Neveu de Rameau Adaptant à la scène un classique de Diderot, la compagnie nantaise Grosse Théâtre taille dans le vif et fait résonner le verbe étincelant du philosophe avec notre époque, sur fond de musique rock. A partir d’une conversation drôle et lumineuse entre Lui - le neveu, cynique éclairé et Moi - le philosophe, moralisateur aux visages multiples, les idées se confrontent et se questionnent jusqu’à leur propre égarement. Coréalisation Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique/ TU-Nantes

ITW P. 6-7

Danse – Création / Constellation Christian Rizzo

4 – 5 NOVEMBRE

Christian Rizzo l’association fragile MER. 4 ET JEU. 5 À 20H30 AU TU – Durée : 1h

ad noctum Avec deux artistes emblématiques de ces pièces, Julie Guibert et Kerem Gelebek, Christian Rizzo revisite le répertoire des danses de couples, populaire et parfois anonyme, et en questionne les motifs sans cesse éprouvés. En résulte une danse faite de cycles tournoyants, de jaillissements nerveux et de retenues au bord de l’évanouissement. Lumières vibrantes, musique électro et images numériques, telles un troisième protagoniste, deviennent la caisse de résonnance des partitions chorégraphiques. Éblouissement garanti ! Coréalisation le lieu unique, scène nationale de Nantes / TU-Nantes

ITW P. 8-9 Théâtre

9 – 13 NOVEMBRE

Librement inspiré des Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos Anne Théron LUN. 9, MAR. 10, JEU. 12 ET VEN. 13 À 20H30 AU TU – Durée : 1h30

Ne me touchez pas En projetant le Comte Valmont et la Marquise de Merteuil dans notre époque, Anne Théron compose une tragédie où le langage contemporain force un dénouement autre, où les femmes sont les maîtresses d’un jeu qu’elles dénigrent, où les amants libertins sont tels des vampires épuisés rejouant inlassablement la même scène. Dans un huit-clos hors de l’espace et du temps se défait un monde déjà révolu, au désir anéanti, à l’amour nostalgique. Quelque chose va alors commencer…

ITW P. 10-13

Théâtre - Événement

17 – 28 NOVEMBRE

Molière / Gwenaël Morin L’ÉCOLE DES FEMMES MAR. 17 ET MAR. 24 TARTUFFE OU L’IMPOSTEUR MER. 18 ET MER. 25 DOM JUAN OU LE FESTIN DE PIERRE JEU. 19 ET JEU. 26 LE MISANTHROPE OU L’ATRABILAIRE AMOUREUX VEN. 20 ET VEN. 27 À 20H30, AU TU – DURÉE : 1H40 ENVIRON L’INTÉGRALE [LES QUATRE SPECTACLES DANS LE MÊME ORDRE ] SAM. 21 ET SAM. 28 À 15H, AU TU – DURÉE : 8H

Les Molière de Vitez Après Le Répertoire du théâtre permanent en 2011, après Antiteatre en 2013, Gwenaël Morin revient à Nantes pour une nouvelle aventure théâtrale radicale et furieuse, ici et maintenant : un répertoire, un espace, un temps. Quarante ans après Vitez, il présente ainsi les quatre pièces qui sont la clef de voûte de l’œuvre de Molière. Chaque pièce est l’histoire d’une journée. Rien, ni avant ni après. Ici pas de décors, pas d’effets et une distribution de jeunes comédiens tirée au sort, le théâtre y est brut et performatif, résolument vivant !

ITW P. 14-15


Le programme

Danse – Création

25 – 27 NOVEMBRE

Tamara Stuart Ewing Compagnie Raw Light MER. 25, JEU. 26 et VEN. 27 À 20H30, AU STUDIO THÉÂTRE Durée : 1h

Saison 2015/2016

Heat Heat évoque la chaleur qui émane du rapprochement de deux corps, du frottement entre deux danseuses, leurs espaces intimes et abstraits, jusqu’à la fusion cellulaire. Tamara Stuart Ewing et Anne Reymann sont tour à tour l’une et l’autre, éprouvant l’érosion de l’identité à l’épreuve de l’altérité. Dans une scénographie lumineuse, oscillant entre contraction et dilatation, la danse y est tonique et puissante, organique et élémentaire, élastique et épurée.

ITW P. 16-19

DANSE

3 - 4 DÉCEMBRE

Loïc Touzé - ORO JEU. 3 ET VEN. 4 À 20H30, AU TU – Durée : 1h

FANFARE Des rapports inattendus que composent les danseurs surgissent des figures exprimées au détour d’un contact et auquel l’imaginaire du spectateur peut s’accorder immédiatement. La partition rigoureuse se déploie sur un sol de bois blanc. La musicalité est toute entière contenue dans les mélodies que les danseurs dessinent entre eux. C’est parce que les gestes sont simples que l’on accède à leur complexité. Ils travaillent l’inconscient de ceux qui les produisent, c’est à dire autant de celui qui les fait que de celui qui les regarde.

ITW P. 16-19

Théâtre – Création

8 – 11 DÉCEMBRE

Jacques Roubaud Xavier Marchand MAR. 8, MER. 9, JEU. 10 ET VEN. 11 À 20H30, AU TU – Durée : 1h

L’Exil d’Hortense Pauvre Hortense ! Ce n’est pas simple d’être en proie à l’amour de trois princes, d’être placée sous l’œil indéfectible et philosophe d’un chat ou d’être gardée par un poney… En mettant en scène ce roman farfelu et poétique, Xavier Marchand s’amuse avec son héroïne qui se glisse dans les méandres du texte – et dans son peignoir - avec aisance et légèreté. Révélation de l’édition 2014 du FUN Festival, L’Exil d’Hortense vous promet une soirée rafraîchissante, joyeuse et pleine d’humour. Un vrai coup de cœur !

ITW P. 20-21

Théâtre d’objets – Création À voir en famille, à partir de 9 ans !

18 – 22 JANVIER

Compagnie Les Maladroits LUN. 18, MAR. 19, JEU. 21 ET VEN. 22 À 20H30 MER. 20 À 19H AU STUDIO THÉÂTRE - Durée : 1h10

Frères Autour d’une tasse de café et d’une montagne de sucre, deux frères nous content les souvenirs de leur grand-père. L’histoire, c’est celle d’Angel, Pablo et Dolores dans l’Espagne de 1936. La table de la cuisine devient le lieu de reconstitution de leurs trajectoires et se transforme en terrain de jeu. Du coup d’État de Franco à l’exil vers la France, leurs histoires intimes, leurs idéologies déchirées et la mémoire collective se mélangent et composent le récit amer de ceux qui gardent le goût de la jeunesse et des utopies. Un récit poétique et épique, où du petit naît le grand, pour ne pas oublier.

CARNET DE CRÉATION P. 22-25

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Théâtre

20 – 22 JANVIER

Yves Pagès et Joe Brainard Benoît Bradel – Zabraka MER. 20, JEU. 21 ET VEN. 22 À 20H30 AU TU – Durée : 1h

Le programme

Saison 2015/2016

[Je te souviens] Empruntant le labyrinthe de la mémoire, Benoît Bradel signe un spectacle étonnant à partir de textes fragmentaires d’Yves Pagès et Joe Brainard. Comme autant de micro-récits, les souvenirs s’emmêlent dans un tourbillon vertigineux où se croisent les générations, les figures historiques ou encore les ritournelles de toute une vie. Gaspard Delanoë et Thomas Fernier sont nos guides dans ce foisonnement, démêlent les fils et participent à la construction de notre histoire commune. De ne pas oublier de se souvenir.

ITW P. 26-29

Théâtre - Performance

25 – 29 JANVIER

Patrick Bouvet / Ludivine Anberrée, Julia Gomez et Delphy Murzeau LUN. 25, MAR. 26, MER. 27, JEU. 28 ET VEN. 29 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE Durée : 1h10

Canons Qui sont les femmes de notre époque ? Celles des magazines féminins, des clichés de la mode ou des plateaux télé ? Femmes soumises aux diktats des sociétés occidentales ? Femmes icônes et superficielles ? Ou femmes libérées, affranchies et indignées ? Avec un texte perçant, fragmentaire et répétitif, Canons trace le portrait de trois femmes d’aujourd’hui, filles des années 80, stéréotypes féminins et expressions médiatiques. Des femmes aux prises avec les canons de beauté qui savent que l’apparence a toujours le dernier mot. Mais aussi que le canon peut devenir une arme à feu.

ITW P. 10-13

Théâtre À voir en famille, à partir de 8 ans !

3- 5 FÉVRIER

Joris Mathieu Compagnie Haut et Court MER. 3, JEU. 4 et VEN. 5 À 20H30 AU TU – Durée : 1h

Hikikomori – Le Refuge Nils rentre un jour de l’école, jette son casque de vélo à terre et se réfugie dans sa chambre pour ne plus en ressortir. Jamais. Tel est le point de départ de cette fable philosophique - basée sur une psychopathologie sociale - où les dispositifs technologiques, les réalités alternatives et les filtres de la communication constituent les refuges d’aujourd’hui. Elaboré autour d’un dispositif sonore original, ce conte offre trois portes d’entrée narratives, trois points de vues adaptés à l’âge du spectateur. Ainsi, enfants, adolescents et adultes pourront vivre une lecture différente du spectacle. Une aventure à partager entre parents et enfants !

ITW P. 32-35

Théâtre

23 – 25 FÉVRIER

Rodrigo Fresan Guillaume Bariou MAR. 23, MER. 24 ET JEU. 25 À 20H30 AU TU – Durée : 1h30

Mundo Mantra Atteint d’une étrange tumeur qui re-formate sa mémoire, l’Étranger tente de se souvenir : la recherche d’une femme, ses vagabondages au cœur d’un Mexico fantasmé et surtout la rencontre décisive avec Martin Mantra. Lui, génie maudit, fils de stars mexicaines de soap-opera, mascotte d’un groupe de lutteurs masqués, devient alors citoyen d’honneur du cerveau de l’Étranger. Porté par une création musicale live, Mundo Mantra se traverse comme un songe enfiévré, où fiction et réalité s’entremêlent, où l’ailleurs devient l’ici, où la fascination nourrit le possible. Un spectacle où l’insouciance exotique se veut chaudement régénérante ! Coréalisation le lieu unique, scène nationale de Nantes / TU-Nantes

ITW P. 30-31


Saison 2015/2016

Danse / Constellation Christian Rizzo

2 - 3 MARS

sakinan göze çöp batar

(c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé) Christian Rizzo l’association fragile MER. 2 ET JEU. 3 À 20H30 AU TU – Durée : 1h

Ce solo est né de l’envie paradoxale de Christian Rizzo de se remettre à danser tout en ne concevant pas sa place sur scène. Il confie alors son interprétation à Kerem Gelebek, danseur (ad noctum, d’après une histoire vraie) à la présence si singulière, revisitant à travers lui, le danseur qu’il a pu être. Cette mise à distance dévoile l’enjeu de ce solo : mettre en scène le sentiment d’exil, non pas géographique ou politique, mais existentiel. L’exil à soi-même profondément empreint de mélancolie. Coréalisation le lieu unique, scène nationale de Nantes / TU-Nantes

ITW P. 8-9

Danse

9 - 10 MARS

Madeleine Fournier et Jonas Chéreau MER. 9 ET JEU. 10 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE Durée : 1h

SOUS-TITRE En quête de leurs potentialités, Madeleine Fournier et Jonas Chéreau attrapent au vol tout ce qu’ils peuvent - gestes, mouvements, paroles, texte, chant, musique, images - et les font fusionner en un bloc d’expression joyeux et affranchi. À partir de là, ils composent leurs partitions chorégraphiques sous forme d’un dialogue absurde où souvent, un petit rien peut changer le cours des choses, où un rire, un sourire peuvent retourner une situation. Une danse décalée et profondément réjouissante !

ITW P. 16-19

Théâtre À voir en famille, à partir de 8 ans !

16 - 18 MARS

Charles Perrault / François Chevallier MER. 16 ET VEN. 18 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE Durée : 1h

Peau d’âne Il était un fois un roi qui voulait épouser sa fille. Une bonne fée s’en mêle, un âne miraculeux se sacrifie, un gâteau sauve l’affaire et la princesse se marie avec le prince. En adaptant ce conte de fées de Charles Perrault, François Chevallier fait la part belle au texte original, à son intelligence pleine de férocité et à son ambiguïté bercée de légèreté. En transposant ce récit populaire dans un univers contemporain, il sonde la vérité des personnages et l’intemporalité des situations pour composer un spectacle familial plein d’humour.

ITW P. 26-29

Théâtre – Musique

22 – 23 MARS

Fabrice Murgia et Dominique Pauwels MAR. 22 ET MER. 23 À 20H30 AU TU – Durée : 1h20

Children of Nowhere (Ghost road 2) Au Chili. Il y a longtemps, Chacabuco était un village minier. Puis, après le coup d’état de 1973, le village est devenu un camp de détention. Aujourd’hui, c’est une ville fantôme au milieu du désert. Entre théâtre documentaire et cinéma fiction, Fabrice Murgia interroge comment les non-dits s’installent au péril du souvenir. Associant théâtre, carnet de voyage, quatuor à cordes, chant lyrique et vidéo, il mène une quête des identités abandonnées mais avides d’humanité. Un récit touchant porté par l’incroyable Viviane de Muynck.

ITW P. 32-35

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Théâtre

20 – 22 AVRIL

Didier Ruiz MER. 20, JEU. 21 ET VEN. 22 À 20H30 AU TU – Durée : 1h

Saison 2015/2016

2016 comme possible Quelle est la place des jeunes dans le monde ? Quels sont leurs rêves? Leurs idéaux ? Où vont-ils ? Qu’attendent-ils ? Autant de questions auxquels vingt jeunes Nantais volontaires, âgés de 18 à 22 ans, donnent des clés de réponses lors de cette création partagée qui s’expérimente tout au long de la saison. Guidés par le metteur en scène Didier Ruiz et le chorégraphe Tomeo Vergès, ils portent une parole singulière, à la fois intime et universelle, qui touche au plus profond de notre société. Coréalisation Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique / TU-Nantes

ITW P. 36-37

Festival de la création étudiante

29 – 31 MARS

MAR. 29, MER. 30 ET JEU. 31 AU TU, AU STUDIO THÉÂTRE ET SUR LES CAMPUS Programme détaillé début mars.

Journées Art Culture 2016 Pendant une semaine, les Journées Art Culture sont le temps fort de la création étudiante sur tous les campus. Une semaine de festivités – sur scène et hors les murs – pour découvrir les projets menés tout au long de la saison au TU dans le cadre du dispositif Appuis, des ateliers de pratique théâtrale et chorégraphique (cf p. 51) ainsi que les créations étudiantes dans leur pluralité : expositions, concerts, projections, spectacles, etc. Avec les directions Culture et initiatives, Vie étudiante de l’Université de Nantes et le Crous des Pays de la Loire.

Théâtre et jeune création

25 – 28 AVRIL

LUN. 25, MAR. 26, MER. 27 ET JEU. 28 À 20H30 AU STUDIO THÉÂTRE Programme détaillé début mars.

Demain à la une ! Quatre jours pour découvrir le fruit d’un travail entamé dès septembre entre un jeune comédien et un artiste professionnel. Le TU et le Conservatoire de Nantes, dans le cadre du programme Initiales, mettent en relation deux jeunes comédiens tout juste diplômés de la classe d’art dramatique nantaise avec un chorégraphe ou un metteur en scène professionnels, autour d’un projet qu’ils portent conjointement pour la première fois. Avec le Conservatoire de Nantes


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Act ion s

(L’art est la manière de) Pratiquer la scène


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Informations pratiques

Les stages et ateliers s’adressent à tous. Vous pouvez télécharger les dossiers d’inscription sur www.tunantes.fr, rubrique Pratiques et rencontres ou les retirer à l’accueil-billetterie du TU. En savoir + ? Envie de s’inscrire ? Besoin d’informations ? 02 40 14 55 12 - public@tunantes.fr Retrouvez l’équipe du TU sur les forums de rentrée : - Sam. 5 sept. de 14h à 18h au CSC La Boissière, forum 4-16 ans - Mar. 29 sept. de 18h à 20h au Pôle étudiant / Université de Nantes, forum des ateliers - Jeu. 8 oct. de 17h à 22h au village associatif / Université de Nantes, Campus du théâtre

S’initier Stage théâtre et danse

PRATIQUER LA SCÈNE

DU LUN. 26 AU VEN. 30 OCT., DE 9H30 À 18H AU STUDIO THÉÂTRE, GRATUIT

Comment jouer ensemble ? Échauffer son corps ? Préparer le travail d’un texte ? Comment passer d’une lecture collective à la mise en scène ? De la danse à la chorégraphie ? Quelle place donner à la musique et au silence ? Pratiquer la scène est un stage d’une semaine animé par la metteuse en scène Marie-Laure Crochant, la chorégraphe Audrey Bodiguel et le musicien et compositeur Stéphane Fromentin. Le stage s’adresse tant aux étudiants qui souhaitent avoir une première approche de la scène qu’à ceux qui souhaitent monter un spectacle. Ce stage est également le point de départ du dispositif Appuis (Accompagnement professionnel d'initiatives scénique) animé, tout au long de l’année, par l’équipe artistique, le TU, l’Université de Nantes (directions Culture et initiatives, Vie étudiante) et le Crous des Pays de la Loire, jusqu’à la réalisation et la présentation d’une étape du projet dans le cadre des Journées Art Culture. INSCRIPTION JUSQU’AU 19 OCT.

(L’art est la manière de) Pratiquer la scène

Atelier semestriel de théâtre

Atelier de théâtre

JE VEUX FAIRE DU THÉÂTRE

LA MAISON QUI MARCHE SUR L’EAU

LES LUNDIS DE 18H À 20H AU TU À PARTIR DU 5 OCT. ET/OU DU 18 JAN., DE 50 € À 118 €

LES MARDIS DE 18H À 21H ET VENDREDIS DE 12H30 À 14H, DU 2 FÉV. AU 22 MARS, AU TU, GRATUIT

« Je veux faire du théâtre » est un cours hebdomadaire d’initiation au théâtre qui se développe sur deux semestres. Les cours sont animés par la compagnie La Fidèle Idée et le metteur en scène Guillaume Gatteau. Le premier semestre aborde les rudiments du jeu, l’approche du texte, de la voix et la présence corporelle. Le second semestre investit ces acquis dans un projet dramatique présenté en fin de saison, dans le cadre des Journées Art Culture. Chaque semestre, le premier cours est l’occasion d’une présentation générale, d’une prise de contact et d’un premier essai. L’engagement est définitif à compter de la seconde séance.

Approfondir

Stage danse contemporaine

Atelier danse

À LA DÉCOUVERTE DE FANFARE

ATELIER CHORÉGRAPHIQUE

SAM. 14 NOV., DE 14H A 18H AU TU, 15 € (CARTE TU) / 25 €

Avec Bryan Campbell, artiste chorégraphique américain travaillant entre les ÉtatsUnis, l’Allemagne et la France, entrez dans la matière du spectacle FANFARE de Loïc Touzé (cf. p.16) dont il est l’un des interprètes. Partez à la rencontre du geste, du touché et de votre singularité corporelle. INSCRIPTION JUSQU’AU 13 NOV.

Ouverts à tous, sept ateliers permettent de découvrir le processus de réalisation d’une pièce ainsi que l’aboutissement à la création d’une forme théâtrale, composée à partir d’anecdotes et témoignages, collectées au fil des rencontres sur le campus, autour de la thématique de la maison. Organisé par l’association Articule Nantes avec le THéâTRe aMOk et soutenu par le Crous et l’Université de Nantes. RENS. ET INSCRIPTION: ARTICULE.NANTES@GMAIL.COM

LES JEUDIS DE 14H À 17H, À PARTIR DU 24 SEPT., AU TU, GRATUIT

Un atelier proposé par Nicolas Irurzun, compagnie Passage(s) pour étudiants et non-étudiants ayant une pratique de la danse, du cirque ou du théâtre, pour expérimenter le mouvement, celui des autres, pour être en danse. INSCRIPTION SUR PLACE LE 24 SEPT.

Atelier mathématiques et danse

MATHS EN SCÈNE Stage

LEVER DE RIDEAU SUR LES MÉTIERS DU SPECTACLE VIVANT DU 16 AU 20 NOV., EN SOIRÉE AU TU, 4 €

Une semaine de rencontres, de spectacles, de visites avec des professionnels du spectacle vivant (artistes, administrateurs, communicants, régisseurs, etc.) pour découvrir les compétences mises en œuvre pour fabriquer une œuvre scénique. Un stage proposé en partenariat avec le SUIO - service universitaire d’Information et d’orientation et la direction Culture et initiatives de l’Université de Nantes, dans le cadre des Talents du Tertre organisé par l’Université de Nantes et Nantes Métropole

Atelier théâtre et théâtre d'objects

JE VEUX RACONTER UNE HISTOIRE !

LES JEUDIS DE 18H À 20H, À PARTIR DU 5 NOV. AU TU, GRATUIT POUR LES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE NANTES, DE 30 € À 100 € POUR LES NON-ÉTUDIANTS

« Je veux raconter une histoire ! » est un atelier hebdomadaire, organisé sur les deux semestres universitaires, de théâtre et de théâtre d’objets proposé par la compagnie Les Maladroits. L’atelier donne lieu à une restitution publique dans le cadre des Journées Art Culture. L’atelier fait partie de l’offre des ateliers de pratique culturelle mise en œuvre par la direction Culture et initiatives de l’Université de Nantes. - UED Culture.

SIX MARDIS, DE 19H À 22H, AU TU, D’OCT. A DÉC. ET À PARTIR DU 6 OCT., GRATUIT

Pour tous les curieux, amateurs d’expériences hors du commun, de mathématiques ou de danse. Avec David Rolland, Denis Renault et François Sauvageot. En partenariat avec la fédération Mathématique des Pays de Loire / projet régional Défimaths et la direction Culture et initiatives de l’Université de Nantes - UED Culture.

Masterclass

STAGE DE THÉÂTRE D’OBJETS DU 9 AU 13 MAI DE 10H À 17H (30H) AU TU, 200 €

Vous êtes danseur, circassien, performeur, comédien, marionnettiste, plasticien, étudiant, intermittent du spectacle ? Vous avez déjà une expérience du plateau ? Ce stage aborde le théâtre dans le rapport aux objets du quotidien et ce qu’ils nous disent de notre société contemporaine. L’interprétation y est abordée à travers la relation acteur/objet, l’aspect cinématographique du théâtre d’objets et son pouvoir d’évocation. Organisé par la compagnie Les Maladroits avec Benjamin Ducasse et Valentin Pasgrimaud. RENS. ET INSCRIPTIONS : VALENTIN.PASGRIMAUD@GMAIL.COM


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À vous de jouer Finis les engagements et les contraintes. Place à la découverte et à la liberté. Choisissez la carte TU ! Le principe est simple : la carte TU fonctionne comme une carte de réduction, elle est nominative et vous permet de bénéficier de prix très avantageux dès votre premier spectacle. Avec la carte TU, vous pouvez choisir vos spectacles quand vous le désirez tout au long de la saison. Vous pouvez échanger facilement vos billets jusqu’à 48h avant la représentation choisie (dans la limite des places disponibles) et vous bénéficiez d’avantages tarifaires auprès de nos partenaires culturels (Le Grand T, le lieu unique, le Katorza et le Cinématographe).


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Sélectionnez votre tarif Votre Carte TU

Votre billet

Tarifs spéciaux - L’Intégrale des Molière

Avec la Carte TU

Sans la Carte TU

Avec la Carte TU

Sans la Carte TU

Plein

12 E

8E

18 E

16 E

26 E

Partenaire

10 E

8E

16 E

16 E

24 E

Réduit

8E

4E

8E

8E

14 E

Campus

5E

4E

8E

8E

14 E

Plein sans condition particulière Partenaire personnels de l’Université de Nantes, du Crous Pays de la Loire, aux étudiants de l’Université permanente, aux abonnés du lieu unique, du Grand T et du Cinématographe, aux titulaires de la carte Ciné-Liberté du Katorza, de la carte Cezam, de la carte du COS région Pays de la Loire, de la carte CCP et de la carte Tourisme et Loisirs.

Réduit étudiants (hors Université de Nantes), aux scolaires, aux intermittents du spectacle, aux chercheurs d’emploi, aux bénéficiaires du RSA et aux titulaires de la Cart’S. Campus étudiants de l’Université de Nantes (sauf Université permanente), aux titulaires de la Carte Blanche Ville de Nantes et aux enfants de - de 15 ans accompagnés d’un adulte.

Achetez vos billets À partir du mardi 1er septembre 2015 02 40 14 55 14 www.tunantes.fr À l’accueil-billetterie du TU TU-Nantes, chemin de la Censive du Tertre, 44300 Nantes. Du lundi au vendredi de 12h à 17h30 et 1h avant le début de la représentation pour les spectacles au TU et au Studio Théâtre. Au 02 40 14 55 14 Du lundi au vendredi de 12h à 17h30 et en continu les soirs de spectacle. Pour les achats par téléphone, seul le règlement par carte bancaire est accepté. Attention : pas de réservation possible sans règlement. Sur www. tunantes.fr rubrique billetterie Toutes nos places sont en vente sur le site www.tunantes.fr, seules les cartes TU sont vendues exclusivement à l’accueil-billetterie du TU. Si vous n’avez pas encore votre carte TU, vous pouvez d’ores et déjà acheter vos places en ligne : sélectionnez le tarif qui vous correspond, réglez vos places et présentez-vous à l’accueil-billetterie lors du retrait de vos billets pour acheter votre carte. Par courrier Commandes adressées, avec copie des justificatifs de réduction en cours de validité ou de moins de 3 mois à : TU-Nantes, Chemin de la Censive du Tertre - CS 22228, 44322 Nantes cedex 3. Bulletin à découper dans ce programme ou à imprimer depuis www.tunantes.fr

Règlements acceptés Espèces, chèque, carte bancaire, chèquevacances et chèque-culture, pass spectacle du pass culture sport. Le Pass culture sport Avec ce dispositif de la Région des Pays de Loire, les lycéens et les étudiants jusqu’à 19 ans peuvent régler leurs spectacles avec les Pass spectacle ou Pass classe du mini-chéquier Pass culture sport. Les Pass sont disponibles auprès du Pôle étudiant de l’Université de Nantes. Et votre billet ? Il reste des places ? C’est complet ? Pour les réservations par téléphone, correspondances ou internet, les billets sont à retirer à l’accueil du TU aux heures d’ouverture de la billetterie ou le soir de la représentation choisie. N’oubliez pas de vous munir de vos éventuels justificatifs de réduction en cours de validité. Il est possible d’acheter votre carte TU jusqu’à 20h les soirs de spectacle. Lorsque qu’un spectacle est complet, nous établissons une liste d’attente le soir de la représentation. Tentez votre chance en venant directement sur place 1h avant le début du spectacle. Si un spectacle n’est plus en vente sur notre site, cela ne signifie pas forcément qu’il est complet. N’hésitez pas à contacter la billetterie au 02 40 14 55 14.


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Venez au TU

Avec qui ?

Les lieux des spectacles TU-Nantes, Théâtre universitaire Chemin de la Censive du Tertre, 44300 Nantes Parking gratuit. Tram. 2, bus et bicloo Arrêt Facultés

Les amis, les tribus, les communautés ou les associations qui souhaitent assister à un ou plusieurs spectacles en groupe peuvent bénéficier d’un accueil spécifique et d’un tarif préférentiel. Pour en discuter et concrétiser votre projet, contactez le service Publics et Territoire : public@tunantes.fr ou 02 40 14 55 12

Studio Théâtre 5, rue du Ballet, 44000 Nantes Tram. 2, arrêt Saint-Félix Placement en salle Nos salles ne sont pas numérotées et offrent une bonne visibilité où que vous soyez. Attention, l’accès en salle peut être refusé aux retardataires. Les photos, enregistrements audio et vidéo sont interdits pendant les spectacles. Le TU est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de vous faire connaitre avant votre arrivée afin de vous accueillir au mieux. S’y restaurer et s’y retrouver. Le TU, c’est aussi un espace pour boire un verre, se restaurer, échanger et se distraire, avant ou après le spectacle. Les soirs de représentation et tous les midis, du lundi au vendredi, le café du TU propose une restauration fraîche et de saison, tartes salées et sucrées, et autres réjouissances gustatives à petits prix. Un lieu d’échange où se croisent spectateurs, comédiens, danseurs, metteurs en scène, techniciens, étudiants, chercheurs, dentistes, carreleurs, etc. et où l’on peut, après ou avant le spectacle, se procurer des ouvrages de théâtre, savamment sélectionnés par la librairie partenaire Les Biens Aimés.

Avec les associations « relais médiation » Les associations du dispositif Carte Blanche de la Ville de Nantes qui souhaitent assister à un spectacle avec leurs adhérents et/ou leurs publics peuvent bénéficier d’un tarif de 4€ par personne (sauf L’intégrale des Molière). Avec les personnels de l’Université de Nantes Le comité des personnels de l’Université de Nantes prend en charge une partie de votre carte TU et les spectacles associés. Retirez le formulaire auprès du CPUN avant toute réservation. Avec une classe Les écoles élémentaires nantaises peuvent bénéficier du dispositif Théâtre et danse à l’école proposé par la Ville de Nantes et dont le TU est partenaire. Ce dispositif propose un accompagnement spécifique des professeurs et des élèves par le biais de rencontres avec les équipes artistiques. Le tarif est de 4€ par élève pour les séances scolaires des les spectacles « À voir aussi en famille » : Frères (cf page 22-25) Hikikomori-Le Refuge (cf page 32-35) et Peau d’âne (cf page 26-29).


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Ma saison 2015/2016 Bulletin de réservation TU-Nantes#21 Également téléchargeable sur www.tunantes.fr

Nom Prénom Adresse Code postal

Ville

Tél.

Mail

Je ne souhaite pas recevoir l’actualité du TU et les bons plans de la saison par mail

Ma carte TU Carte TU PLEIN 12 E

Carte TU PARTENAIRE 10 E

Carte TU RÉDUIT 8E

Plein sans condition particulière Partenaire personnels de l’Université de Nantes, du Crous Pays de la Loire, aux étudiants de l’Université permanente, aux abonnés du lieu unique, du Grand T et du Cinématographe, aux titulaires de la carte Ciné-Liberté du Katorza, de la carte Cezam, de la carte du COS région Pays de la Loire, de la carte CCP et de la carte Tourisme et Loisirs.

Carte TU CAMPUS 5E

Réduit étudiants (hors Université de Nantes), aux scolaires, aux intermittents du spectacle, aux chercheurs d’emploi, aux bénéficiaires du RSA et aux titulaires de la Cart’S. Campus étudiants de l’Université de Nantes (sauf Université permanente), aux titulaires de la Carte Blanche Ville de Nantes et aux enfants de - de 15 ans accompagnés d’un adulte.


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Mes spectacles, dates et horaires Spectacle

Date

Horaire

Lieu

Tarif Cartes TU Plein et Partenaire

Tarif Cartes TU Réduit et Campus

Le Neveu de Rameau

… /10/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

ad noctum

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Ne me touchez pas

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

L'École des femmes

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Tartuffe ou l’imposteur

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Dom Juan ou le festin de pierre

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Le Misanthrope ou l’Atrabilaire amoureux

…/11/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

L’Intégrale des Molière

…/11/15

15h

TU-Nantes

… x 16 E

… x 8E

Heat

…/11/15

20h30

Studio Théâtre

… x 8E

… x 4E

FANFARE

…/12/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

L'Exil d'Hortense

…/12/15

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Frères

…/01/16

Studio Théâtre

… x 8E

… x 4E

[Je te souviens]

…/01/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Canons

…/01/16

20h30

Studio Théâtre

… x 8E

… x 4E

Hikikomori - Le Refuge

…/02/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Mundo Mantra

…/02/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

sakinan göze çöp batar

…/03/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

SOUS-TITRE

…/03/16

20h30

Studio Théâtre

… x 8E

… x 4E

Peau d'âne

…/03/16

20h30

Studio Théâtre

… x 8E

… x 4E

Children of Nowhere

…/03/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

2016 comme possible

…/04/16

20h30

TU-Nantes

… x 8E

… x 4E

Total spectacles ……………………… E Total Carte(s) + spectacles …………… E

- Je règle par Espèces Chèque à l’ordre du TU-Nantes Chèque vacances / Chèque culture Carte bancaire par tél au 02 40145514 - Je bénéficie de tarif(s) privilégié(s), je vous envoie donc une copie de mon (mes) justificatif(s) (âge, condition, etc.) en cours de validité rendant effective ma réservation.

Bulletin à retourner au TU-Nantes Chemin de la Censive du Tertre CS 22228 / 44322 Nantes cedex Votre carte et vos places vous attendent à l’accueil-billetterie du TU !


57

TU N a n tes


58

Ra dios cope


59

Une saison au TU en quelques chiffres

7 000

38 200

heures d’intermittents du spectacle

16 954

clients servis le midi au bar

13 793

billets de spectacle

25

cafés servis au bar

de spectateurs de – de 26 ans

26

écoles, collèges et lycées partenaires

associations, services et structures partenaires sur le quartier Nantes Nord

42

28

1,5

66

2 500

jours de résidences artistiques

108 représentations

UFR, labos, services et associations universitaires partenaires

kg de gâteaux en loge

1 153

15

204 petits-déjeuners d’équipe

53 %

de compagnies nantaises en création, résidence ou diffusion

compagnies et artistes complices

heures de travail de l’équipe permanente

19 857

60 %

15

projets d'action culturelles

porteurs de carte TU

255

tonnes de fontes chargées sur les perches

projecteurs montés et démontés

236 000 applaudissements

heures d'atelier de pratique artistique

Et pour vous, le TU c’est… ? Nous vous invitons à partager votre vision du TU tout au long de cette saison 2015/2016. À suivre à nos côtés dès la rentrée.


60

Cr ĂŠ dit s


61

LE NEVEU DE RAMEAU

Production Grosse Théâtre, Scène nationale 61 Alençon – Flers – Mortagne-au-Perche, TU-Nantes, Le Grand T - théâtre de Loire-Atlantique, NTA - Centre dramatique national des Pays de la Loire, Le Cargo / Segré, Villages en scène / Saint-Georgessur-Loire Avec le soutien conseil régional des Pays de la Loire, conseil général de Loire-Atlantique, Ville de Nantes. Projet soutenu par l’État - préfet de la Région Pays de la Loire - direction régionale des Affaires culturelles.

AD NOCTUM

Montage de production Bureau Cassiopée Production déléguée I.C.I - centre chorégraphique national Montpellier / Languedoc-Roussillon Coproduction L’association fragile, le lieu unique - Nantes, TU-Nantes, CDC Toulouse Midi-Pyrénées, Les Spectacles Vivants / Centre Pompidou – Paris, Centre chorégraphique national de Tours (dans le cadre de l’accueil studio), Lux - scène nationale de Valence, Festival de Danse Cannes. Projet soutenu par le programme In Vivo Electro de l’académie ManiFeste-2015 (collaboration Ircam - Les Spectacles vivants / Centre Pompidou). I.C.I - centre chorégraphique national de Montpellier / LanguedocRoussillon direction Christian Rizzo est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication - direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon, le conseil régional Languedoc-Roussillon, Montpellier Méditerranée Métropole.

NE ME TOUCHEZ PAS Production Compagnie Les Productions Merlin. Coproduction La Fillature – Scène nationale de Mulhouse, La Passerelle - Scène nationale de Saint-Brieuc, Le Théâtre national de Strasbourg, La Comédie Poitou-Charentes – CDN Avec le soutien Ferme du Buisson – scène nationale de Marne-la-Vallée. La compagnie Les Productions Merlin est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication / DRAC Poitou-Charentes et la région Poitou-Charentes.

LES MOLIÈRE DE VITEZ

Production SAS Théâtre Permanent/Théâtre du Point du Jour – Lyon Avec le soutien Ville de Lyon, ministère de la Culture - DRAC Rhône-Alpes, Région Rhône-Alpes. La mise en scène de L’École des femmes a reçu l’aide au compagnonnage du Ministère de la Culture.

HEAT

Production Raw Light Coproduction TU-Nantes. Avec le soutien Ville de Nantes, le Quatrain / Haute-Goulaine), Théâtre de L'Etoile du Nord (Paris), Le Grand T- théâtre de LoireAtlantique, T.E.E.M. (Territoires d’écritures en mouvement Quimper), La Voilerie Danses (Arzon).

FANFARE

Coproduction Le Quartz - Scène nationale de Brest, Centre chorégraphique national de Grenoble, CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, Le Musée de la Danse/Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Centre chorégraphique national de Tours- Direction Thomas Lebrun Avec le soutien Ville de Lorient, Théâtre de Lorient, TU-Nantes et Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire. Ce projet bénéficie de l’aide à la création du conseil général de Loire-Atlantique, de la Région Pays de la Loire, de l’Adami et de la SPEDIDAM. ORO est soutenu par l’État - Préfet de la Région Pays de la Loire direction régionale des affaires culturelles, la Région Pays de la Loire, la Ville de Nantes et reçoit l’aide de l'Institut Français pour ses projets à l'étranger et du Département Loire Atlantique.

L’EXIL D’HORTENSE Production Compagnie Lanicolacheur Coproduction TU-Nantes et Conservatoire de Nantes. Créé en 2014 dans le cadre du dispositif d’insertion professionnelle Initiales.

CANONS

Avec le soutien TU-Nantes, Fabrique de Nantes, VallonMauves sur Loire, conseil régional des Pays de la Loire, conseil général de Loire-Atlantique et Ville de Nantes.

HIKIKOMORI – LE REFUGE

Production Théâtre Nouvelle Génération - CDN de Lyon Coproduction Grand R - Scène nationale de la Roche-sur-Yon Avec le soutien de Noûs, ensemble de lieux partenaires du projet artistique triennal du Théâtre Nouvelle Génération - CDN de Lyon, Espace Jean Legendre - Théâtre de Compiègne Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Trident - Scène nationale de Cherbourg-Octeville, Le Merlan - Scène nationale de Marseille, Hexagone - Scène nationale Arts Sciences de Meylan, TU-Nantes et lieu unique scène nationale de Nantes En collaboration avec le Bureau FormART. Le collectif artistique Haut et Court est artiste associé au Grand R - Scène nationale de la Roche-sur-Yon et artiste familier de l'Arc - Scène nationale du Creusot.

MUNDO MANTRA

Production Biche Prod Coproduction Théâtre Quartier Libre - Ancenis, Au bout du Plongeoir – Tizé Avec le soutien de Ville de Nantes, Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire, Les Fabriques (laboratoires artistiques) - Nantes, TU-Nantes, lieu unique – scène nationale de Nantes, IFAL – Mexico DF, Alliances françaises de Mexico DF et de Merida – Mexique.

SOUS-TITRE

Coproduction par La Ménagerie de verre, le Vivat Armentières, CDC Atelier de Paris - Carolyn Carlson, Théâtre de Vanves festival Artdanthé, l’Espace Pasolini Next Festival Avec le soutien CND, un centre d’art pour la danse, accueil en résidence, Parts – Summer studio, Kunstencentrum Buda (Kortrijk, Belgique) - résidence.

PEAU D'ÂNE

Coréalisation Théâtre du Champ de Bataille Angers Avec l’aide à la création de Ville de Nantes.

CHILDREN OF NOWHERE (GHOST ROAD 2)

Production Cie Artara & LOD muziektheater. Coproduction le manège. mons et la Fondation Mons 2015 – Capitale européenne de la Culture, le Théâtre National-Bruxelles, le Maillon Strasbourg, le Théâtre de Namur, le Festival Perspectives Saarbrücken, le Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles international, de la Communauté flamande, d’Eubelius et de Riva Audio (www.rivaaudio.be). Fabrice Murgia est artiste associé au Théâtre National-Bruxelles.

2016 COMME POSSIBLE

Production La compagnie des Hommes Coproduction TU-Nantes et Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique La compagnie des Hommes est soutenue par la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle

FRÈRES

Production Compagnie les Maladroits Coproduction TU-Nantes Accueil en résidence Bouffou théâtre - Lieu de compagnonnage et fabrique de bidules et machins pour les arts de la marionnette / Hennebont, La Nef, Manufacture d’Utopies, Pantin.

[JE TE SOUVIENS]

Coproduction Zabraka, Théâtre du Pays de Morlaix - Scène de territoire pour le théâtre, TRIO...S - Scène de territoire pour les arts de la piste à Hennebont / Inzinzac-Lochrist, La Maison du Théâtre - Brest, La Passerelle - Scène nationale de Saint-Brieuc Avec le soutien de Au bout du plongeoir, Théâtre de Cornouaille - scène nationale de Quimper, TU-Nantes, Actoral - Marseille. Zabraka est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Bretagne, et subventionnée par le conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental du Morbihan.

SAKINAN GÖZE ÇÖP BATAR (C’EST L’ŒIL QUE TU PROTÈGES QUI SERA PERFORÉ)

Montage de production bureau Cassiopée Production déléguée CCN de Montpellier Languedoc-Roussillon Coproduction L’association fragile, centre de développement chorégraphique de Toulouse / Midi-Pyrénées, « réseau open latitudes (latitudes contemporaines (FR) - les halles de Schaerbeek (BE) - l’arsenic (CH) - le manège Mons/maison folie (BE) - body/ mind Varsaw (PL) - Teatro delle moire (IT) - SIN arts (H) le phénix (FR)) Avec le soutien du programme culture de l’union européenne», la fondation Serralves - porto (PT) Accueil en résidence l’opéra de Lille, la fondation Serralves de porto, le centre de développement chorégraphique de Toulouse / Midi-Pyrénées, le théâtre de Vanves / scène conventionnée pour la danse, le manège Mons/maison folie

CRÉDITS PHOTOS

Jean Depagne - p.6, Marc Domage, Christian Rizzo - p.8, Emmanuel Larue, Anne Théron - p.10, Emmanuel Larue - p.12, Pierre Grosbois - p.14, Nadège Richard - p.16, Jonathan Seilman, Martin Argyroglo - p.17, Martin Argyroglo - p.18, Jérôme Blin - p.20, Damien Bossis - p.22, Cie Les Maladroits - p. 23 à 25, Benjamin Juhel - p.26, Elizabeth Carecchio, p.28 et 29, Fred Grée p. 30, Karim Bouheudjeur - p.31, Siegfried Marque - p.32, Siegfried Marque, Elisabeth Woronoff - p.35, Emilia Stefani-Law - p.36, David Brown - p. 38, Collectif Bellavieza - p.40 à 43


TU-NANTES #21 DIRECTRICE DE LA PUBLICATION LAURENCE MORIN RÉDACTRICE EN CHEF NOLWENN BIHAN RÉALISATION DES INTERVIEWS PULSOMATIC (SF. P. 39) COMITÉ ÉDITORIAL ÉQUIPE DU TU-NANTES DESIGN GRAPHIQUE ET TYPOGRAPHIE AKATRE - WWW.AKATRE.COM IMPRESSION EDICOLOR PRINT

NOS PARTENAIRES ET FINANCEURS :

MERCI À ELLEN BENCINA ET TOUTE L'ÉQUIPE DE PULSOMATIC POUR LEUR COLLABORATION INDISPENSABLE. WWW.PULSOMATIC.COM

ÉQUIPE DU TU-NANTES NOLWENN BIHAN COMMUNICATION ET INFORMATION GUILLAUME BROCHET PUBLICS ET TERRITOIRE AGATHE HESNARD-DADU ACCUEIL-BILLETTERIE STÉPHANIE LEPAGE RELATIONS AUX PUBLICS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR BERTRAND LHOMER CAFÉ NICOLAS LUCERO CAFÉ MARION LUCAS COMPTABILITÉ FABRICE MATHIEU DIRECTION TECHNIQUE LAURENCE MORIN ADMINISTRATION POL TESSIER CAFÉ CÉCILY DE VILLEPOIX ACCUEIL-BILLETTERIE AVEC L’ÉTROITE COLLABORATION DE NOMBREUX ARTISTES ET TECHNICIENS, INTERMITTENTS DU SPECTACLE, ÉTUDIANTS ET OUVREURS. BON VENT À YOUNA ALLONZO, CHARLES-ÉRIC BESNIER, BERTRAND SALANON ET AMANDINE ROUZEAU QUI PARTENT VERS D’AUTRES AVENTURES SPECTACULAIRES ! TU-NANTES CHEMIN DE LA CENSIVE DU TERTRE CS 22228 44322 NANTES CEDEX 3 ADMINISTRATION – 02 40 14 33 34 ACCUEIL-BILLETTERIE – 02 40 14 55 14 CONTACT@TUNANTES.FR WWW.TUNANTES.FR FACEBOOK,TWITTER, INSTAGRAM VIMEO, FLICKR : TUNANTES LE TU-NANTES EST UNE SCÈNE CONVENTIONNÉE, SUBVENTIONNÉE PAR LA VILLE DE NANTES, L’UNIVERSITÉ DE NANTES, LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION / LA DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DES PAYS DE LA LOIRE, LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LOIRE-ATLANTIQUE ET LE CONSEIL RÉGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE. 1 - 1085447 2 - 1085448 3 -1085449

NOS PARTENAIRES MÉDIAS ET PROJETS :



TU-Nantes #21

Hervé Guilloteau, Christian Rizzo, Anne Théron, Gwenaël Morin, Tamara Stuart Ewing, Loïc Touzé, Xavier Marchand, Cie Les Maladroits, Benoît Bradel, Ludivine Anberrée, Julia Gomez, Delphy Murzeau, Joris Mathieu, Guillaume Bariou, Madeleine Fournier, Jonas Chéreau, François Chevallier, Fabrice Murgia, Dominique Pauwels, Didier Ruiz, Collectif bellavieza TU-Nantes Scène de recherche et de création contemporaine Scène conventionnée

Chemin de la Censive du Tertre 44300 Nantes Tram 2, bus et bicloo : Arrêt Facultés

www.tunantes.fr | 02 40 14 55 14 alias TUNantes sur facebook, twitter, instagram, vimeo, tumblr et flickr

Théâtre, danse et arts vivants

2015 / 2016 21e saison

Scène de recherche et de création contemporaine


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