Mise en pages des labeurs

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Septembre 2008

Composition des labeurs

année e

3 © Tous droits réservés Reproduction interdite Jean-Claude Siegrist

La mise en pages du livre

1 Travail du maquettiste

Microtypographie et macrotypographie

2 Surface grise et double page

Miroir classique et miroir libre

3 Parties du livre

Règles de composition

4 Mise en pages modulaire

Gabarit (ou grille à modules)


Polygraphes 3e année – Composition des labeurs

1.5.55

Composition typographique

1.5.55.5

Mise en pages du livre

140 périodes

Objectifs généraux Connaître et appliquer les principes de la composition des labeurs

Objectifs particuliers Décrire les différentes parties d’un ouvrage Parties extérieures, parties intérieures Surface grise (miroir classique, miroir libre) Feuille de titres (structure et parties éventuelles) Grand titre de livre Mise en évidence dans le texte courant Notes de pied Marginales Titres courants Folios Epigraphes et citations Hors-texte Règles de composition Fin du livre – bibliographie, index, achevé d’imprimer Disposition des livres illustrés Gabarits et modules (technique et grandeurs des illustrations) Sens de lecture pour une mise en pages sur plusieurs colonnes


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Travail du maquettiste

La mise en pages est l’art de placer du texte sur un ou plusieurs feuillets de papier. C’est aussi l’ensemble des opérations techniques qui suivent la composition et qui se rapportent à la confection d’un livre ou de tout autre ouvrage ayant quelque analogie avec le livre. Le mot labeur est le nom donné aux livres et ouvrages de texte, par opposition aux travaux de ville. Ce qui intéresse le maquettiste, c’est le format, l’épaisseur de l’ouvrage, la typographie, qui s’influencent mutuellement ; les matériaux – support, reliure – la reproduction des illustrations, l’impression et la finition.

1.1

Le format

Le choix du format est tributaire de deux points essentiels : la forme et la fonction. a)

b)

c)

d)

1

Les ouvrages d’étude, où le texte et l’image ont une égale valeur d’information, sont en général posés sur une table de travail et supportent un format assez grand. Les ouvrages littéraires (romans, contes, nouvelles) sont lus assis, il faut les avoir bien en main, les tenir sans fatigue. Les rapports largeur ⁄ hauteur doivent être harmonieux ; les formats sont élancés et légers (1:2, 1:3, 5:9, 3:5, 5:8), de préférence. Les périodiques, brochures, règlements sont de préférence imprimés dans des formats normalisés (A4, A5, A6) en hauteur, facilitant le classement ou l’expédition par poste. On peut réserver un format visuellement carré (20 × 21 cm) pour des ouvrages d’art.


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1.2

Le support d’impression

Le papier est choisi selon le genre de l’œuvre et l’emploi du livre. Un papier d’édition doit répondre à plusieurs exigences: – avoir une belle apparence (effet artistique); – faciliter la lecture; – faciliter la manutention; – favoriser l’impression et le pliage. Le choix du papier, son effet artistique, de même que le procédé d’impression utilisé, peuvent déterminer le choix du caractère; les illustrations à fine linéature de trame exigent un papier adéquat. Les diverses qualités d’impression appartiennent à trois grandes catégories: – apprêtés et bouffants (livres de bibliophilie) ; – satinés (livres d’étude, brochures) ; – couchés (impression des caractères fins, illustrations à trame fine). 1.3

Les caractères

– Les caractères à empattements triangulaires (Humanes, Garaldes, Réales) sont des lettres types d’édition. Ils permettent une lecture suivie, non fatigante. – Les Didones, au dessin plus sévère, expriment le classicisme. Leurs empattements filiformes sont délicats à reproduire, en héliogravure notamment. – Les Linéales s’adaptent parfaitement aux livres techniques, aux manuels d’étude (lecture sélective), aux ouvrages illustrés et présentés de façon moderne. – Pour des catalogues, des annuaires, des revues, on peut avoir recours aux Mécanes (dont l’empattement bien marqué est favorable au procédé d’héliogravure). Le choix du caractère doit être en harmonie avec l’illustration. 1.4

Microtypographie et macrotypographie

La microtypographie a pour objet les réglages fins en relation avec les choix de caractères, les approches, les espacements entre les mots, l’interlignage des colonnes de texte, le

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dynamisme et l’esthétique d’un texte en drapeau. En microtypographie, on ne s’écarte pas impunément de certaines conventions, tout en gardant à l’esprit la lisibilité du texte. La macrotypographie – mise en pages, conception artistique – concerne le format de la page, la justification des colonnes, la dimension des illustrations, leur rythme et leur placement, l’organisation des titres, des légendes et autres éléments de la composition. En ce qui concerne la macrotypographie, il serait téméraire d’édicter des règles strictes. Tout livre est un objet usuel destiné à la main et à l’œil humains. C’est ce qui impose au format et à l’épaisseur des limites à ne pas franchir. Dans ces limites, c’est la nature du livre et son utilisation qui déterminent le format. Mais aussi certaines traditions et les modes du jour. Ainsi que les formats des supports et des presses.

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Surface grise et double page

Le miroir de page représente la surface imprimée. La conception doit être réalisée en fonction de deux pages en regard. La surface grise est en harmonie avec le format du papier. 2.1

Miroir classique

5 /8 (justif. texte) et 3/8 (marges). A la règle d’or: Solution normale, courante: 2/3 (justif. texte) et 1/3 (marges). 3 Solution économique: /4 (justif. texte) et 1/4 (marges).

La justification du texte ainsi trouvée, on détermine la hauteur idéale de la page (grâce à la diagonale), sur un nombre entier de lignes du caractère de base. Au nombre défini géométriquement, on peut ajouter une ou deux lignes. Le folio et le titre courant (de même que leur blanc de séparation) ne sont pas compris dans cette hauteur. Si le titre courant est souligné d’un filet, ou constitue une ligne pleine, il peut être incorporé dans le miroir de page (s’il fait visuellement partie intégrante de la surface grise). L’emplacement de deux pages en regard est constituée par un système géométrique, dit système «des doubles diagonales», découlant de proportions utilisées dès le Moyen Age (rapport 2/3). 2.1.1

Répartition des marges

La disposition classique du livre fait appel à une répartition uniforme des marges, assurant le respect du registre (repérage des lignes, et aussi du miroir de page, recto sur verso); c’est aussi la correspondance du placement des lignes sur double page. A défaut d’une construction géométrique, on répartit mathématiquement les marges à: /8 blanc de couture, /8 blanc de tête,

/8 grand blanc; /8 blanc de pied.

3

5

3

5

Pour faire «rentrer», sur un nombre de pages et dans un format donnés, un texte dont le caractère, l’interlignage et la justification sont imposés, utiliser les proportions indiquées.

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Système des doubles diagonales: canon secret qui sert de base à de nombreux manuscrits de la fin du Moyen Age et à des incunables. Proportion de la feuille 2 : 3. Surface de la feuille et surface écrite d’égale proportion. Hauteur de la surface écrite égale à la largeur de la feuille. Rapport des marges: 2 : 3 : 4 : 6.

Canon de Gutenberg : division par neuf de la hauteur et de la largeur du papier. Proportions de la feuille : 2 : 3. Rapport des marges : 2 : 3 : 4 : 6. Le résultat est le même pour les deux schémas, seule la méthode diffère.

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2.2 Miroir libre L’emplacement traditionnel des surfaces grises peut être décalé, de manière à ménager des contrastes beaucoup plus accentués entre les grandes et les petites marges. Mais pour un texte ordinaire disposé sur une unique justification, les possibilités de création sont parfois limitées: hauteur du miroir de page et disposition de celui-ci dans la surface disponible. Le non-respect du registre (recto / verso) implique l’utilisation d’un support d’impression tout à fait opaque. Mise en pages symétrique, miroir massif (carré optique) sur un feuillet au format 2 : 3. On portera une attention particulière au réglage des approches (que l’on ouvrira légèrement) et au choix de l’interlignage du texte (que l’on augmentera un peu), en fonction de la valeur des marges et de la justification.

Mise en pages asymétrique, miroir allongé sur un feuillet au format 2 : 3. On veillera toutefois à respecter une justification comportant un nombre de signes suffisant, afin que la surface grise ne comporte pas de lézardes ou de nombreuses coupures de mots.

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Parties du livre

Un ouvrage comprend: – les parties extérieures du livre (couverture, avec éventuellement une jaquette de protection); – les parties intérieures du livre avec la feuille de titres (avec les pages de garde, les pages de titres et des parties éventuelles) et le corps de l’ouvrage et la fin du livre (avec des parties éventuelles et les pages de garde).

3.1 Couverture

Parties extérieures du livre

La couverture reliée est confectionnée par le relieur. • pleine peau • pleine toile • plein papier • similicuir • demi-peau, plats toile ou papier • demi-toile, plats papier • couverture avec coins

a

b

c

Le titre, le nom de l’auteur et de l’éditeur peuvent être imprimés sur le plat et au dos de l’ouvrage (éventuellement: dorure à chaud). Sur un dos étroit, le titre se lit ouvrage dressé) généralement de bas en haut.

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La couverture brochée possède une typographie attrayante, souvent illustrée (exposition en vitrine). Au dos: impression d’une analyse critique de l’œuvre ou d’une liste d’ouvrages (de la même collection ou du même éditeur). Eventuellement: biographie de l’auteur.

a

b

d

8

e

c

f


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Jaquette de protection

Enveloppe entourant complètement le livre relié, avec deux volets rabattus à l’intérieur. Des commentaires, une critique de l’œuvre, voire la biographie de l’auteur peuvent être imprimés. La jaquette est souvent illustrée, avec une typographie attrayante, publicitaire. Elle peut être laminée.

Banderole publicitaire

Bande de papier de couleur vive entourant la couverture. Largeur: un quart ou un tiers de la hauteur du format. Impression en gros caractères d’arguments publicitaires (prix littéraires, chiffre de tirage, etc.).

Etui pour livre

Des livres d’art ou de bibliophilie peuvent être vendus dans un étui plus ou moins luxueux (recouvert de peau, toile, parchemin, papier ou simplement en carton).

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3.2

Parties intérieures du livre

Il s’agit de la feuille de titres et du corps de l’ouvrage. Des illustrations peuvent y être ajoutés.

3.2.1

Feuille de titres

Première feuille d’un livre, qui contient les pages liminaires dont le foliotage peut être indépendant, en chiffres romains. Pages de garde

Elles servent de protection aux premières et dernières pages imprimées. Peuvent être imprimées.

Faux titre

Première page imprimée du livre; comprend le titre de l’ouvrage. Placement: fréquemment à la hauteur de la ligne principale du grand titre (ou en tête du miroir).

Grand titre

Toujours en belle page, il annonce l’ouvrage, en donne le sens et l’esprit. Trois groupes essentiels le forment: 1. le titre avec éventuellement un sous-titre, les noms du préfacier, du traducteur, de l’illustrateur; le genre d’illustrations; le genre de livre (roman, nouvelles); le tome, la partie; 2. l’auteur et ses qualités; 3. l’éditeur (avec localité, millésime, marque). Le titre de collection peut être ajouté dans cette page, ou sur une page spéciale. Forme classique: se construit généralement sur axe central, I’aspect rappelant la forme ovoïde (urne, vase, amphore). La règle d’or (3/8) est utilisées dans le choix des corps, la répartition des blancs. Caractères: en rapport avec le corps de base. Forme moderne: il est composé de manière asymétrique. La disposition est plus libre, permettant une lecture aisée. La disposition typographique doit refléter celle de l’ensemble de l’ouvrage.

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COLETTE MURET

L E S B L ÉS DESSINS DE

JEAN-JACQUES GUT

AUX ÉDITIONS DES TERREAUX LAUSANNE

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a

Kandinsky : Point – Ligne – Plan

c Kandinsky Point – Ligne – Plan

b

Pour une grammaire des formes

7e édition, avec une introduction de Max Bill Editions Benteli, Bern-Bümpliz

e Table des matières 7

d

Printed in Switzerland © Nina Kandinsky, Neuilly-sur-Seine, 1955 Imprimé chez Benteli SA, Bern-Bümpliz

12

Introduction de Max Bill

11

Préface de la 1re édition, 1926

13

Introduction

21

Point

57

Ligne

129

Surface

169

Appendice

207

Index

209

Commentaire de Max Bill


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Indications bibliographiques

Liste des ouvrages d’un même auteur, livres parus dans la même collection ou traitant du même sujet. Placement: au début du livre, généralement au verso du faux titre. Une liste d’une certaine ampleur peut être placée en fin d’ouvrage, éventuellement en page 4 de couverture ou sur les volets rabattus de la jaquette.

Copyright (©)

Tous droits réservés (texte protégeant les droits de l’auteur). Composition: en petits caractères. Placement: au verso du grand titre.

ISBN

International Standard Book Number, système d’identification (numéro) permettant la commande et la circulation des livres par l’utilisation de l’informatique. Placement: au verso du grand titre ou sur la jaquette.

Codes à barres

Surfaces composées de barres et d’espaces rectangulaires. Applications: gestion de production, suivi de marchandises, stocks, facturation, contrôle, tri, reconnaissance. Le standard EAN s’est largement imposé. Placement: sur le plat verso ou sur la jaquette.

Dédicace

Hommage de l’auteur à une ou plusieurs personnes ou à leur mémoire. Placement: en belle page, immédiatement après le grand titre, à la hauteur de la ligne principale du grand titre (éventuellement à la règle d’or, sur la droite).

Préface

Texte présentant l’ouvrage et le commentant, dû à l’auteur ou à une personnalité. Fréquemment composée en italique du caractère de base, lorsqu’elle ne comprend que quelques pages.

Avant-propos

Assimilable à la préface, qu’il suit ou remplace.

Avertissement

Sorte de mise en garde donnée par l’auteur ou par l’éditeur. En belle page, après la préface, éventuellement au verso du faux titre (édition ordinaire).

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Introduction

Explications ou recommandations concernant l’œuvre, en rapport direct avec le texte. Composition: comme le texte (ou en italique si l’introduction tient lieu de préface).

Imprimatur

Permission d’imprimer donnée par une autorité académique (ou religieuse). Exemple: une thèse universitaire doit avoir l’imprimatur du Conseil de la Faculté. Placement: au verso du faux titre ou après le grand titre.

Sommaire

Liste des matières d’un chapitre. Sommaire classique

Liste des abréviations

Des abréviations spéciales, non courantes, sont recensées dans une liste placée immédiatement avant le texte, afin d’avertir et de renseigner le lecteur (dans les encyclopédies, dictionnaires, etc.).

Epigraphe

Maxime, citation, courte sentence (sorte de synthèse de l’esprit du livre). L’épigraphe peut être placée juste avant le texte d’un chapitre. Peut faire partie du grand titre.

Table des matières

Liste des chapitres et de leurs subdivisions, avec mention des folios. Placée au début de l’ouvrage pour les livres d’étude, les manuels, les livres techniques. Pour les livres de divertissement, les ouvrages d’art, il est habituel de la rejeter à la fin du livre.

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Exemple de début de livre 1-2 3 4

5 6 7 8 9 10 11 12-16

Pages de garde Faux titre Blanche Indications bibliographiques Imprimatur Justificatif de tirage Gravure de frontispice Grand titre Blanche Droits réservés (© copyright) et ISBN Dédicace Blanche Avant-propos Fin de l’avant-propos ou blanche Départ du texte (titre de chapitre) Suite du texte

Si la feuille de titres est réalisée après la mise en pages du livre (en raison d’une préface composée après coup, par exemple), elle sera foliotée en chiffres romains: Feuille de titres séparée

I-II III IV V VI VII VIII IX X-XVI 1 2-16

Blanche Faux titre Indications bibliographiques Grand titre Droits réservés (© copyright) et ISBN Dédicace Blanche Préface Suite de la préface Départ du texte (titre de chapitre) Suite du texte

Les pages liminaires (au début du livre), celles qui contiennent les titres de chapitre, les pages blanches, les pages avec de grandes illustrations ne comportent, en principe, pas de titre courant. Le folio est supprimé sur les pages liminaires, les pages blanches, les pages avec de grandes illustrations...

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3.2.2

Corps de l’ouvrage

Titre de départ:

Faux titre, répété au début du texte, en haut de page (peu fréquent).

Titre de chapitre

Le livre est généralement divisé en parties et en chapitres, précédés d’un titre. Les chapitres peuvent porter un numéro d’ordre. On réserve les trois huitièmes (ou le tiers) de la page au titre de chapitre (moins suivant l’ampleur de ce dernier et les nécessités de la mise en pages). Position à 3:5:8 (pour tous les chapitres) ou en tête du miroir.

Lettrine

Elle trouve ses origines dans les enluminures des manuscrits du Moyen Age. Les premiers imprimeurs laissèrent l’emplacement réservé à la lettrine en blanc, celle-ci étant peinte après le tirage. Plus tard, des initiales ont été gravées dans le bois et imprimées. Le choix et la position d’une lettrine sont fonction du style général de l’ouvrage. Dans la forme classique, le mot appartenant à la lettrine est composé en capitales ou en petites capitales,

Départ de chapitre

– En belle page (toujours en page de droite). – En page (gauche ou droite). – En suivant (les chapitres se suivent sans revenir en tête de la page suivante). Sauf avis contraire (économique), les chapitres commencent «en belle page», à la rigueur «en page».

Intertitre

Différencie les alinéas d’un chapitre et distingue les idées exprimées. Composé en capitales, en mi-gras ou en italique du corps de base. En bas de page, un intertitre doit être suivi de deux lignes de texte au minimum.

Titre courant

Ligne placée en tête de page, rappelant le titre de l’ouvrage ou ses parties. Le titre courant peut faire office d’ornement. Dans ce cas, c’est le titre de l’ouvrage qui est imprimé sur chaque page. Dans les livres d’étude, cette indication facilite les recherches.

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Exemple: Gauche: titre de l’ouvrage Gauche: titre de partie Gauche: titre de chapitre

droite: titre de chapitre droite: titre de chapitre droite: intertitre de chapitre

Un titre courant d’une certaine longueur peut être fractionné et placé sur deux pages (chaque tronçon étant appuyé en couture). Dans un dictionnaire ou un lexique, la page de gauche comportera le premier mot de la page comme titre courant et la page de droite le dernier. Composition: au milieu de la justif ou appuyé au blanc de couture, les folios étant placés du côté des marges externes. Une ligne de blanc au moins sépare le titre courant du texte. Folio

Il est utilitaire ou ornemental. A l’ordinaire, le folio était situé au centre de la justification, en pied de page, détaché du texte par une ligne de blanc, au moins. Il peut être composé dans le même corps que celui de base. Dans les livres d’étude, il est préférable de le placer du côté des marges externes, éventuellement en tête de page, à côté du titre courant.

Texte

Le renfoncement des alinéas permet de bien marquer le changement d’idée voulu par l’auteur. On renfonce ainsi les alinéas: – 1 cadratin jusqu’à 113 mm; – 11/2 à 2 cadratins au-delà. On appelle renfoncement renversé la composition qui comporte un renfoncement à tous les alinéas, sauf au premier de chaque chapitre (et aux intertitres). Suivant le genre d’ouvrage, on ne renfonce pas les alinéas, mais la composition peut être prévue en drapeau, avec des divisions de mots admises ou non.

Notes

Explication, commentaire, traduction. Renseigne ou renvoie le lecteur à d’autres sources. Généralement placées en pied de page (au miroir), rejetées en fin de chapitre ou en fin de livre si elles sont nombreuses. Le corps utilisé est plus petit que celui de base, l’interlignage est en harmonie.

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Appel de note Se place derrière le mot annoté, séparé du mot par une espace fine. Cet appel se place devant la note elle-même. On utilise l’astérisque (maximum trois) ou les chiffres supérieurs. Mise en pages La note de pied doit se trouver sur la page de son appel. Si elle ne rentre pas entièrement, elle peut être coupée (en deux tronçons égaux, si possible) et mise en tête des notes de la page suivante, s’il y en a. Il n’est pas nécessaire de répéter le numéro d’ordre. A la dernière page d’un chapitre, la note est placée immédiatement à la fin du texte. En revanche, s’il y a une signature, par exemple, elle est rejetée en pied de page.

Sous-note

Note de note, différenciée par l’emploi d’un corps inférieur ou de l’italique. L’appel doit également être différent: en général c’est l’astérisque.

Note marginale

(«Addition ou «manchette»). Courte observation, sous-titre ou sommaire. Se trouve dans des codes (voir le Guide du Typographe romand), les textes de lois, etc. Est placée dans les marges extérieures, à la hauteur du passage en question ou de l’alinéa (en pied de la première ligne). Dans un livre à deux colonnes, les notes marginales sont placées des deux côtés de la page. La composition est généralement prévue en drapeau (en lignes brisées), en plus petit corps que le texte, sur 15 à 25 mm, séparées du texte par 6 à 12 points. Les notes marginales sont appuyées sur le texte. On peut également les prévoir en alignement à gauche pour toutes les pages.

Commentaires

On les trouve dans certains ouvrages littéraires. Sont placés en pied de page, sur deux colonnes. Pour faciliter la recherche, les lignes du texte principal peuvent être numérotées de cinq en cinq.

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1. En belle page Dans tous les cas, départ en page de droite. CHAPITRE II

Pour solution élégante.

2. En page Départ en tête de page, à gauche ou à droite. CHAPITRE II

Pour solution moyenne.

3. En suivant Départ à la suite du texte, sans aller en tête de page. Pour solution économique.

CHAPITRE II

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II. LES SURFACES

54

54

Les Droits de Succession

Les Droits de Succession

54

REM

LE CE RC L E

Chap. 3

Poésie du XXe siècle

54

REN

dans la Législation fédérale

§1

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Les Héritiers

René-Louis Piachaud

55

55

Plasticité

Platine

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20

55


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24

24

25

25

24 CHA PI T R E I I

24

25

24

24

25

21

25


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*

*

1 2 3

4

1

1 1

2

* *

3 4

24

25

Emploi de l’artérisque

24

Emploi des chiffres supérieurs

1

1

2

25

Coupure sur deux pages (deux tronçons égaux)

1

1

2 3

3

4 5 1 2 3

4

1

1 4 5

1

2

3

3 De la page 24

1

3 4

2

25

Courtes notes

2

Sous la colonne de l’appel

22

1

24

Deux appels dans la même ligne

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N A N

estor, du village de Point-les-Dames, en Lorraine, était parti le matin pour Nancy avec cheval et voiture, sa peau de loup aux épaules (il gelait à pierre fendre) et cinq napoléons dans sa bourse, à lui remis par sa sœur Faustine, danseuse des théâtres de Paris. Nestor était

Lettrine intégrée avec débordement optique

ux fenêtres flottaient les bannières; aux murs pendaient étoffes et tapis; les rues étaient jonchées de menthe, de joncs, de glaïeuls. Au marché, les changeurs criaient leur monnaie, les jongleurs jonglaient, les buccines sonnaient; on voyait les montreurs d’ours, de léopards, et partout

Lettrine intégrée avec habillage

estor, du village de Pont-les-Dames, en Lorraine, était parti le matin pour Nancy avec cheval et voiture, sa peau de loup aux épaules (il gelait à pierre fendre) et cinq napoléons dans sa bourse, à lui remis par sa sœur Faustine, danseuse des théâtres de Paris.

Lettrine avec débordement

N

estor, du village de Pont-lesDames, en Lorraine, était parti le matin pour Nancy avec cheval et voiture, sa peau de loup aux épaules (il gelait à pierre fendre) et cinq napoléons dans sa bourse, à lui remis par sa sœur Faustine, danseuse des

N

estor, du village de Pont-les-Dames, en Lorraine, était parti le matin pour Nancy avec cheval et voiture, sa peau de loup aux épaules (il gelait à pierre fendre) et cinq napoléons dans sa bourse, à lui remis par sa

était savant. C’était un amateur de textes. Il savait où trouver des précédents, des références. Il savait que tout se peut justifier qui enrichit l’immense trésor temporel comme aussi le trésor spirituel de l’Eglise, et que ses archives le fourniraient d’arguUFFEC

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Lettrine avec débordement et renfoncement

Lettrine avec débordement et en marge

Lettrine classique: initiale ornée. Le mot qui appartient à la lettrine est en petites capitales; renfoncement des lignes suivantes.


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Illustrations

Gravures artistiques sur bois, en taille-douce, à l’eau-forte, impression en lithographie, en sérigraphie, en typographie: bibliophilie. Ouvrages didactiques, livres d’art et tout livre illustré: illustrations au trait ou tramées, impression offset, en héliogravure. En typographie (bibliophilie), I’impression de clichés tramés implique une linéature adéquate, selon la nature du papier. L’illustration peut être ornementale: disposition esthétique; documentaire: les illustrations doivent être placées le plus près possible des textes auxquels elles se rapportent. La mise en pages des illustrations selon un gabarit permet le maintien d’une unité graphique dans la présentation. Les images sont placées selon le sujet ou la position des personnages et des objets. Les illustrations sont disposées: en haut de page: mouvements ascendants, ciels, sujets dans l’espace ; aux cinq huitièmes de la hauteur: vues prises sur la ligne d’horizon; en bas de page: terrains, eaux, vues plongeantes. Les profils gagnent à être orientés à l’intérieur du livre et les mouvements parfois vers l’extérieur. Des illustrations détourées peuvent être alignées optiquement (et déborder en marge). De petites illustrations sont, en principe, «habillées» du côté des grandes marges. D’une manière générale, on prévoit les illustrations en belle page. Pour un franc-bord, prévoir environ 3 mm de rognage.

Légende

Texte explicatif qui accompagne l’illustration. Peut être mise à côté de l’illustration, en dessous, en dessus ou en marge. En groupant les légendes, orienter le lecteur avec une numérotation, des flèches, des indications en toutes lettres, voire un plan de situation. Les légendes peuvent être intégrées aux illustrations (style «revue»). Composition: en italique ou dans un corps plus petit que le texte. Si la justification est étroite, composer en drapeau. La justification d’une légende placée sous ou sur une illustration ne doit pas dépasser la largeur (optique) de l’illustration.

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Tableaux

Sont composés dans le même style que l’ouvrage où ils sont insérés. Le caractère est le même que celui employé pour le corps de l’ouvrage, parfois d’un corps inférieur. Les filets ont une graisse de 0,25 point. Le tableau doit être placé le plus près possible du texte qu’il accompagne. Un tableau plus long que la hauteur de la page peut être coupé (en deux parties égales; la tête étant répétée). Un tableau plus large que la justification du texte déborde de préférence en couture. Deux tableaux en regard, disposés en hauteur, sont tête contre pied. Quant à un tableau à large justification, il peut être composé «à cheval», sur deux pages en regard, dans les blancs de couture. Si le tableau comporte des rubriques de la têtière placées verticalement, la lecture de celles-ci doit être prévue de bas en haut.

Fin de chapitre

Elle doit comporter au moins cinq lignes de texte (trois si l’ouvrage est composé dans un gros corps). De façon idéale, I’amplitude prise par la fin d’un chapitre devrait correspondre à la «descente» réservée au début de chapitre.

Signature de feuille

Numéro d’ordre de chaque cahier, imprimé à la première page du cahier. Est utile pour le relieur et est accompagnée du nom de l’auteur ou d’un abrégé du titre de l’ouvrage (pour une collection comportant de nombreux volumes, une œuvre à plusieurs tomes). Est prévue dans la partie du papier (en pied de page) qui sera rognée après l’assemblage.

Indice de collationnement Filet de 2 mm d’épaisseur et de 5 mm de longueur qui est imprimé au milieu du blanc de couture, entre la première et la dernière page du cahier. Le filet de collationnement est placé en haut pour le premier cahier, puis décalé vers le bas (de la longueur du filet) pour chaque cahier suivant. Pour les cahiers à encarter, I’indice de collationnement est placé au milieu du blanc de tête, entre la première et la page paire du milieu du cahier. Il est également décalé de sa longueur à chaque cahier.

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3.2.3

Alinéas

Règles de composition

Ne pas tolérer, en haut de page, la fin d’un alinéa ne comportant qu’une ligne creuse. Exceptions: une ligne pleine ou une ligne formant un alinéa par elle-même (dialogue, par exemple). Eviter de placer la première ligne d’un alinéa seule au bas d’une page. L’astérisque est parfois utilisé pour séparer deux alinéas et remplacer un sous-titre. Ce signe peut être employé isolément ou par groupe de trois.

Division de mots

Eviter la division de mots au bas des pages. Tolérée en page paire, car le fragment divisé est rejeté sur la page en regard. Une page impaire ne devrait pas se terminer par un deuxpoints (:) ouvrant une explication, une énumération. Exception: dialogues. Admise en pied de page paire.

Citations

Textes d’autres auteurs cités dans un ouvrage. Elles sont composées entre guillemets ou en italique.

Mise en évidence

En italique ou en petites capitales. Une mise en évidence par l’emploi de caractères gras ou de capitales, à l’intérieur du texte, nuira à l’équilibre de la page imprimée. Pour des lexiques, des dictionnaires ou des livres d’étude, la mise en évidence peut se faire avec le soulignage (de la même graisse que le caractère), le mi-gras, gras, les capitales, le négatif, la couleur...

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3.3

Fin du livre

Postface

Contraire de la préface, c’est un avis ou un avertissement placé à la fin du livre. Peut aussi être destinée à prolonger la réflexion de l’auteur, à relancer le débat.

Index

Table dans laquelle sont classés, par ordre alphabétique, certains mots ou certaines matières, avec l’indication des pages où l’on trouve des textes s’y rapportant. L’index peut être composé sur deux colonnes.

Glossaire ou lexique

Liste de mots se trouvant dans le livre avec leur définition.

Bibliographie

Liste des ouvrages consultés (sources) ou liste de livres se rapportant au sujet traité. La bibliographie comprend les noms d’auteur, d’éditeur, les titres, les dates.

Errata (et erratum)

Un errata, des errata (invariable). Liste des erreurs contenues dans l’ouvrage avec leur rectification. Indication de la page, I’alinéa, la ligne, la faute, ainsi que la correction. Le mot fautif et le mot corrigé sont composés en italique. L’errata est généralement placé à la fin du livre. Pour un livre d’étude, un dictionnaire, une encyclopédie, il est préférable de l’imprimer au début afin d’attirer l’attention du lecteur. Si l’ouvrage est terminé, I’errata est imprimé sur une feuille volante, sur une fiche.

Table des matières

Est placée à la fin du livre pour des ouvrages littéraires, par exemple. Certains livres contiennent en outre une table des illustrations.

Achevé d’imprimer

Texte donnant des indications bibliophiliques: date, lieu de parution, noms d’imprimeur, de traducteur, d’illustrateur, de photographe, de relieur, genre de caractères, de papiers, etc. Appelé aussi «impressum», on le place également au verso du grand titre.

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Polygraphes 3e année – Composition des labeurs

Justificatif de tirage

Complément de l’achevé d’imprimer: tirage sur différents papiers, avec reliure spéciale ou complété d’une œuvre originale, numérotation des exemplaires, éventuellement: exemplaires nominatifs.

Liste des souscripteurs

Dans certaines éditions, des exemplaires de bibliophilie sont réalisés (notamment afin de financer le tirage ordinaire). La liste des personnes ayant souscrit peut alors être insérée.

Appendice

Supplément ajouté à la fin de l’ouvrage adjonction de cartes, plans, illustrations, etc.).

Achevé d’imprimer

Ici

finit le livre des poèmes de l a vigne,

nouvellement

composé

par

charles-louis

panchard, illustré d’eaux-fortes de jean del acour, imprimé en caractères bembo par graphica sa à l ausanne et édité a boudry par les éditions l’âge d’homme en l’an mil neuf cent quatre -vingt- dix - neuf

Justificatif de tirage

Il a été tiré de cet ouvrage 5 exemplaires hors commerce sur papier Japon, numérotés H.C. A à E; 15 exemplaires hors commerce sur papier à la cuve, numérotés H.C. F à U; 35 exemplaires sur papier Japon, numérotés de I à XXXV et 135 exemplaires sur papier antique, genre à la cuve, numérotés XXXVI à CLXX; une édition origtinale a été tirée à 5500 exemplaires sur papier vélin, marquée de 1 à 5500

exempl aire n o

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4

Disposition des livres illustrés Mise en pages modulaire (gabarit)

Appelé «tracé régulateur» ou encore «grille», il est utilisé pour la mise en pages de tout ouvrage illustré, de magazines, revues, catalogues, journaux... Permet une disposition systématique et ordonnée des titres, textes, légendes, illustrations et tableaux. Il demeure constant (à une ou plusieurs possibilités), tandis que la disposition des éléments typographiques est variable. Le gabarit compte des colonnes et des modules. Origine: le gabarit a été utilisé il y a très longtemps, dans l’architecture, notamment. Les bâtiments du cloître de SaintGall, par exemple, datant du IXe siècle, ont été érigés selon un plan de construction dont la base fondamentale est le carré. Une impression d’homogénéité et d’unité s’en dégage. Colonnes: à l’intérieur du miroir de page, on procède à une division dans l’horizontale. Chaque colonne est séparée par un blanc. La justification des colonnes dépend de la force de corps du caractère de base et du nombre de signes à la ligne. Modules: la plus petite unité de division prise dans la verticale correspond à la distance d’une ligne à l’autre du caractère de base. On subdivise le gabarit par un certain nombre de lignes (5, 10...) du corps choisi. Un blanc a toujours une valeur en nombre de lignes.

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1 Deux illustrations oblongues et de même taille : impression de calme absolu. 2 Disposition en escaliers et mise en évidence de chaque illustration. Lecture en rotation : l’œil se fixe sur la grande illustration en bas à gauche. 3 Contraste de grandeur et lien direct de la petite illustration par rapport à la grande. Le lien est accentué par la perspective de la grande photographie. 4 Illustration panoramique sur la double page: fort impact, isolement par rapport aux autres illustrations de l’ouvrage.

5 Rotation contraire des illustrations, contraste longoblong mettant en opposition les notions «actif» et «passif». 6 Unité de l’orientation des illustrations: le calme qui est suggéré par ces illustrations oblongues est encore appuyé par les tons froids (pas perceptibles en noir et blanc) des illustrations.


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7 Mouvement rythmique de forme convexe sur la double page qui est accentué par la structure ou composition des illustrations elles-mêmes.

11 Images en séquence illustrant le temps très court d’un changement de tambour avec décalage de la dernière illustration (le tambour pivote vers le bas).

8 Mouvement rythmique de forme concave, de bas en haut.

12 La fin de l’ouvrage est mise en scène par une grande et longue illustration selon la technique de la «nuit américaine» (technique de prise de vue qui permet de tourner en plein jour des scènes se déroulant la nuit).

9 Mouvement de gauche à droite, avec chute en pied de la page de droite provoquée par le ton sombre de cette troisième illustration. 10 Mouvement en diagonale, de gauche à droite, marqué par l’accroissement du format des illustrations (progression).


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Bibliographie

Abécédaire publicitaire 2000, Ringier SA. Typographie, mise en pages des journaux, Rolf F. Rehe, IFRA. Les graphiques de journaux, Peter Sullivan, Editions IFRA. Comment faire un livre, de Jost Hochuli, Agfa Compugraphic,1989. L’art du livre en Suisse, de Jost Hochuli, Pro Helvétia, 1993. Typographie, d’Emil Ruder, Niggli, 4e édition, 1982. Raster Systeme für die visuelle Gestaltung, de Josef MüllerBrockmann, Niggli, 3e édition, 1988. La typo du journaliste, de Roger Chatelain, Formation continue des journalistes, 1991. Typo (Ausbildung in typographischen Gestaltung), de Hans Rudolf Lutz, tome 1,1987. TM / RSI (Revue suisse de l’Imprimerie), organe technique du syndicat comedia, six numéros par année.

Sites Internet consacrés au relookage des journaux : http: // www.garcia-media.de / html / projekte/ projekte_klzeitung.html http: // www.snd-fr.org / http: // www.pryds.com / pryds / newspage.html

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