Tomer Sisley superstar
L’EMPIRE
Un « Star Wars » français !
SUPER PAPA
Pour le meilleur et pour le père
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Chat alors !
billets et des sets de goodies pour « Garfield –Héros malgré lui » en page 3
Chers lecteurs, chères lectrices,
L’été est arrivé, et avec lui le championnat d’Europe de football et les Jeux Olympiques. Deux événements sportifs majeurs qui nous captivent tous. Mais j’aimerais vous suggérer de faire un détour par le cinéma malgré ces compétitions passionnantes – et il y a de bonnes raisons pour ça.
Premièrement, les mois d’été sont la période de nombreux films en tous genres, remplis d’action, de suspense et d’émotion. Alors que les stades et les arènes du monde entier vibrent d’énergie athlétique, le cinéma offre une alternative relaxante. Vous pouvez ainsi vous plonger dans des mondes fantastiques, vivre des aventures héroïques et vous immerger dans des histoires humaines qui prennent tout leur sens sur grand écran.
Deuxièmement, pensez à la fraîcheur bienvenue des salles. Alors que les températures grimpent à l’extérieur, les cinémas, eux, sont agréablement climatisés. Il n’y a guère de meilleur endroit pour échapper à la chaleur de l’été tout en profitant des spectacles proposés.
Troisièmement, le cinéma est une communauté. Que ce soit avec des amis, la famille ou une personne spéciale, se réunir dans un même lieu crée des souvenirs communs. Et après le film, il y a en outre de quoi discuter de ses scènes les plus passionnantes et de ses meilleurs moments.
Ne laissez donc pas le sport être votre seule récréation estivale. Offrez-vous une sortie au cinéma – ça en vaut la peine !
Nous vous souhaitons une bonne lecture et un bon divertissement au cinéma.
Bien à vous,
Éditeur
Directeur de publication
Philipp Portmann
Rédacteur en chef
Bernard Achour
Maquette Romano Bassi
Design & Layout
Huit Onze, Genève
Philipp Portmann Éditeur
PORTMANN GROUP
Etzelmatt 5 - 5430 Wettingen +41 56 426 88 55 info@portmann-group.com
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Bonne chance !
ISSN 2813-7353
Les éditeurs n’assument aucune responsabilité pour le matériel envoyé. Le contenu éditorial est exempt de publicité sauf mention contraire. portmann-group.com
© PORTMANN GROUP 2024
Tous droits réservés. Toute réutilisation du contenu de ce magazine sans autorisation écrite est interdit.
Couverture : GARFIELD © 2024 CTMG. All
Pour ses troisièmes aventures cinématographiques, le chat le plus célèbre du monde parlera aux enfants – et à leurs parents – avec la voix du charismatique Kyan Khojandi.
Par Bernard Achour
Il déteste les lundis, il adore les lasagnes… Et il ne lui en a pas fallu davantage pour devenir une icône planétaire. Son nom : Garfield.
NAISSANCE D’UNE SUPERSTAR
Il est « né » en 1978 (le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas son âge) sous le crayon et l’imagination de l’Américain Jim Davis, qui le baptisa ainsi en hommage au troisième prénom de son grand-père. Chat orange tigré de noir légèrement rondouillard, affublé d’un caractère paresseux, sarcastique et gourmand qui a largement contribué à sa gloire, il a d’abord été la vedette de planches dessinées publiées dans plusieurs milliers de journaux avant de se voir consacrer plusieurs séries télé et, surtout, deux longs métrages à succès respectivement sortis en 2004 et 2006. Avec « Garfield – Héros malgré lui », le voilà propulsé au cœur d’une intrigue aussi drôle que mouvementée où il se voit amené à prêter main forte à son père afin d’accomplir un cambriolage pour le moins risqué.
Après Sébastien Cauet dans les deux premiers films, c’est donc au tour de Kyan Khojandi de prêter sa voix à l’irrésistible et hilarant matou. Vénéré par toute une génération de spectateurs depuis le triomphe culte de sa série « Bref », formidable collection de mini-courts métrages dont le rythme insensé, les dialogues au rasoir et la façon de dynamiter les situations les plus quotidiennes font désormais partie intégrante de la culture « pop » francophone, il a parfaitement conscience de l’importance du doublage dans le cinéma d’animation.
« Les puristes préfèreront toujours les voix originales, et ils ont bien entendu raison, dit-il. Mais pour les enfants, qui constituent le public privilégié des dessins animés, l’identification aux personnages et les souvenirs se construisent à partir de leur langue maternelle. Moi, quand je pense aux dessins animés avec lesquels j’ai grandi, ce sont les voix françaises qui me viennent spontanément à l’esprit. » Comme il le confesse, poser sa voix sur un dessin animé lui permet de réaliser « de gosse ». Et il ajoute : « Pour un acteur, c’est même une forme de consécration. Enthousiasmé par ses débuts de doubleur français sur « Les Nouveaux héros
où il prêta son timbre à l’attachant robot Baymax, il se retrouve pour la première fois en tête d’affiche grâce à Garfield. Avec son débit à la fois très énergique et remarquablement modulé, nul doute que la richesse inédite de ce terrain de jeu lui permettra de se faire une place de choix dans la mémoire de nombreux enfants et des adultes qu’ils deviendront.
GARFIELD – HÉROS MALGRÉ LUI EN SALLE LE 17 JUILLET
Entre humour et émotion, Ahmed Sylla confirme dans SUPER PAPA son étoffe d’homme de spectacle complet.
Par Bernard Achour
Il ne fait aucun doute qu’Ahmed Sylla possède une nature comique sacrément énergique et l’essentiel de sa carrière sur scène comme à l’écran est là pour en témoigner. Mais en cherchant bien, il y a comme qui dirait « autre chose ».
LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES
Deuxième d’une fratrie de quatre, il est né en 1990 à Nantes où il a grandi dans la cité populaire des Dervallières. Sous la pression maternelle, toute sa scolarité s’est déroulée en dehors de son quartier, dans des établissements privés catholiques où il était le seul noir de sa classe. « J’ai tout de suite compris qu’il ne fallait pas me faire bouffer par cette différence et que pratiquer l’humour permettait d’entrer dans le cercle, de me faire accepter », dit-il. Au collège il découvre par hasard le théâtre et, après son bac ES, il s’inscrit en BTS commerce international avant d’en être renvoyé. « Je n’ai jamais eu de certitude sur le métier que je voulais faire », assure-t-il. Il suffira d’une vidéo postée sur Facebook dans laquelle il s’amusait à imiter Nicolas Sarkozy pour que le producteur Samba Kanté lui propose de venir à Paris participer à une soirée du Samba Show. « En improvisant sur scène, en faisant rire le public, j’ai ressenti une formidable plénitude. Je n’avais rien à perdre. Alors j’ai tenté le casting de “On n’demande qu’à en rire” sur France 2 ».
Le temps de monter sur scène ses propres spectacles de stand up (« À mes délires ! », « Avec un grand A »), il est repéré par Jamel Debbouze qui l’invite en 2016 à son festival Le Marrakech du rire où un sketch de douze minutes, entre imitations déchaînées et textes pleins de bienveillante ironie, lui vaut non seulement une triomphale standing ovation, mais aussi une réputation démultipliée par les réseaux sociaux. Et l’année suivante, il explose au cinéma dans « L"Ascension », prélude à une succession de rôles comiques : « Chacun pour tous », « Le Dindon », « Inséparables », « Tour simplement noir », « Jumeaux mais pas trop »… Mais, tandis que les écrans petits et grands se régalent de sa fantaisie, la présentation il y a deux ans à Cannes du film de Léonor Serraille « Un
petit frère », où il se montre bouleversant en fils d’immigrée ivoirienne, et la sortie de « La Guerre des Lulus », où il étonne en tirailleur sénégalais, ont montré que le pitre charismatique avait plus d’un tour dans son sac.
Impeccablement fantaisiste dans « Notre tout petit petit mariage », « Comme un prince » ou « Ici et là-bas », Ahmed Sylla ne s’est jamais vraiment remis de la mort de son père en 2017 : « J’aurais adoré qu’il voie ce que je suis devenu.
Il est parti au moment où ça commençait à marcher pour moi », dit-il. Dans « Super Papa », il se met en quatre pour exaucer les rêves de son fils. Aussi drôle que touchant, nul doute que l’interessé – comme le public – recevra le message en plein cœur.
SUPER PAPA EN SALLE LE 7 AOÛT
Il est sans doute un peu tôt pour l’affirmer, mais on voit mal à ce stade qui pourra disputer à cette bombe absolue d’audace, de spectacle et d’émotion doublement primée à Cannes qu’est EMILIA PEREZ le titre de plus grand film de l’année.
Par Bernard Achour
Dans une réalité parallèle, ou si on préfère dans un monde idéal, « Emilia Perez » aurait remporté à l’unanimité du jury la Palme d’Or au dernier Festival de Cannes tant le nouveau film de Jacques Audiard a dominé la compétition tel un building dans un village de pêcheurs.
LE GOÛT DU RISQUE
Sur le papier, l’ampleur inouïe de la réussite était pourtant loin d’être jouée d’avance. Qu’on en juge : un baron de la drogue mexicain demande à une avocate de l’aider à devenir une femme, le tout sur fond de guerre des gangs, de vie familiale chamboulée et de… comédie musicale ! Car oui, aussi hallucinant que ça puisse paraître, des chansons (extraordinaires) et des chorégraphies (sublimes) viennent régulièrement ponctuer, électriser, commenter, prolonger une action tour à tour violente comme un thriller de cartels et déchirante comme un mélodrame.
LES MOTS POUR LE DIRE
Le secret de ce qu’il faut bien qualifier de miracle ? Un prodigieux mélange d’audace, de virtuosité technique et de compassion humaniste. C’est bien simple, Jacques Audiard a tout compris. Tout compris au genre policier dans lequel il s’inscrit, où le sentiment de menace débouche sur des éruptions de suspense et de brutalité à s’en ronger les ongles. Tout compris aux lois du « musical », tant les séquences concernées combinent le plaisir épidermique des meilleurs classiques hollywoodiens (il faut impérativement découvrir le film sur le plus grand écran possible) à la manière dont elles fusionnent à l’intrigue. Tout compris, enfin, à certains aspects de la nature humaine. Interprété avec génie par l’actrice Karla Sofia Gascon, ellemême née homme et comédien à succès dans son Mexique natal avant de réaliser voilà quelques années la transition qui a fait d’elle une femme, l’héroïne-titre réunit dans un même et admirable creuset le courage, la douleur et la dignité de toutes les personnes trans du monde. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que, partagé avec ses trois consœurs Zoe Saldana, Selena Gomez et Adriana Paz, elle ait obtenu le Prix d’Interprétation Féminine à Cannes, tandis que le film, doublé rarissime, s’est vu de son côté gratifié dans un même élan d’un Prix du Jury additionnel.
Les mots nous brûlent depuis la première ligne de cet article : exaltant, déchirant, inoubliable jusqu’à son épilogue aux allures d’apothéose lyrique, « Emilia Perez » est un chef-d’œuvre.
EMILIA PEREZ EN SALLE LE 21 AOÛT
D’où vient le scénario un peu fou de votre film ?
Jacques Audiard : Il y a six ans, j’ai lu le roman de Boris Razon « Écoute ». Au milieu du livre apparaît un personnage de narco trans désirant se faire opérer. Comme il n’était pas vraiment développé dans les chapitres suivants, j’ai décidé d’en faire le point de départ d’une histoire. Durant le premier confinement, j’ai écrit rapidement un traitement et me suis aperçu, chemin faisant, que cela prenait plus la forme d’un livret d’opéra que d’un scénario de film.
C’est alors que vous avez décidé de le mettre en musique…
Oui. Un ami producteur et mélomane me parle de Clément Ducol, que j’ai rencontré. Camille, sa compagne, nous a très vite rejoints comme parolière.
Bien que l’action se situe au Mexique, pourquoi avez-vous décidé de tourner la quasi-totalité du film en studio à Paris ?
Nous sommes allés plusieurs fois repérer au Mexique. Mais ça ne collait pas : tous les décors me paraissaient trop réels, trop solides, trop grands, trop petits, trop compliqués… L’intuition initiale portait en elle un opéra, pourquoi ne pas y revenir, retourner à l’ADN du projet et le tourner en studio.
Comment avez-vous rencontré votre hallucinante interprète principale Karla Sofia Gascon ?
Elle a été la plus difficile à trouver. J’ai rencontré pas mal d’actrices trans à Mexico City, sans trouver la personne que je cherchais. Je crois que ce qui m’arrêtait à chaque fois, c’est que la transition était le scénario de leur vie. Or c’est certes un scénario extraordinaire, mais s’il prend toute la place, il devient envahissant. Karla Sofía était acteur avant d’être actrice, il y a dans son parcours une permanence qui lève ce problème. Elle est fine, rapide, inventive et a beaucoup de talent dans la comédie.
LARGO WINCH – LE PRIX DE L’ARGENT
Dans LARGO WINCH – LE PRIX DE L’ARGENT, Tomer Sisley promène son charisme et son intensité avec une rare élégance.
Par Bernard Achour
Comédien de stand-up, acteur aussi capable de marcher sur les traces de James Bond que de se fondre dans l’univers d’un immense auteur ou d’enchaîner les triomphes cathodiques, Tomer Sisley est un caméléon comme il n’en existe pas beaucoup en France.
Né Tomer Gazit en 1970 à Berlin de parents israéliens, c’est d’abord dans les AlpesMaritimes où son père dermatologue avait accepté une alléchant poste de chercheur, qu’il s’installera pour de bon à partir de 9 ans. « En arrivant, je ne parlais pas un seul mot de français », se souvient-il. « Mais je suis rattrapé depuis », ajoute-t-il en se référant aux quatre autres langues (l’hébreu, le yiddish, l’anglais et l’allemand) dans lesquelles il s’exprime aujourd’hui couramment. « Dès le lycée, j’ai commencé à tester des petits sketches sur des camarades de classe, et j’ai eu envie de continuer à plus
grande échelle. » Rêve d’acteur en bandoulière, il débarque à 21 ans dans la Capitale, enchaîne auditions et concours d’improvisation, apparaît en 1995 dans un épisode de la série dérivée de « Highlander », puis entame une ascension atypique qui, sous le nom d’artiste Tomer Sisley, le conduit à la télévision, au cinéma (dont les deux très efficaces « Largo Winch ») et sur scène où son unique one man show, déjà très marqué par le conflit israélo palestinien, fait salle comble en 2006. Et après le raté « Angélique » d’Ariel Zeitoun en 2013, un bouleversant second rôle dans « Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin » signé par le maître Amos Gitai lui offre deux ans plus tard l’occasion de se transcender.
Accusé en 2017 par un internaute anonyme d’avoir plagié plusieurs humoristes américains, sa franchise a sans aucun doute constitué le trampoline qui lui a brillamment permis rebondir. Pas tant au cinéma (« Le Serpent aux mille queues »,
« Don’t look up – Déni cosmique »), que sur le petit écran grâce à au moins trois séries plébiscitées : le thriller « Balthazar », le fantastico-policier « Vortex », sans oublier l’ultra ambitieux « Messiah » que Netflix a scandaleusement annulé au terme d’une pourtant extraordinaire salve de dix épisodes. Regrette-t-il d’avoir refusé deux personnages qu’on lui proposa jadis coup sur coup dans « Game of Thrones » ? « Non, car j’étais en pleine séparation de la mère de mes enfants, ça ne se passait pas très bien et j’avais peur qu’en m’éloignant, le lien que j’avais avec eux puisse en souffrir », dit Tomer Sisley.
Ravi de retrouver pour la troisième fois la figure iconique de Largo Winch dans « Le Prix de l’argent », il dit : « Ce retour après bientôt 15 ans a une saveur particulière. Largo est un rôle important, et j’ai le sentiment d’avoir cheminé avec ce personnage au fil des années. » Au programme, cascades kamikazes effectuées par ses soins, scénario très ancré dans les problématiques actuelles, soit le come-back ultra prometteur du seul véritable héros made in France.
LARGO WINCH – LE PRIX DE L’ARGENT EN SALLE LE 7 AOÛT
DE Jonathan Millet AVEC Adam Bessa, Tawfeek Barhom, Julia Franz Richter GENRE Drame, 1 h 46 DISTRIBUTEUR Cineworx
DE Shujun Wei AVEC Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou GENRE Thriller, 1 h 42 DISTRIBUTEUR Sister Distribution
DE Rose Glass AVEC Kristen Stewart, Katy O’Brian, Ed Harris GENRE Thriller dramatique DISTRIBUTEUR Ascot Elite
DE Christopher Zalla AVEC Eugenio Derbez, Danie Haddad, Jennifer Trejo GENRE Drame, 2 h 6
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
DE Emmanuel Laskar AVEC Emmanuel Laskar, Louise Bourgoin, Noémie Lvovsky GENRE Comédie, 1 h 20
DISTRIBUTEUR Agora
DE Mark Dindal GENRE Animation, 1 h 41 DISTRIBUTEUR Sony Pictures
WIR WAREN KUMPEL
DE Christian Johannes Kauch, Jonas Matauschek GENRE Documentaire, 1 h 43
DISTRIBUTEUR Royal Film
LES PISTOLETS EN PLASTIQUE
DE Jean-Christophe Meurisse AVEC Laurent Stocker, Delphine Baril, Charlotte Laemmel GENRE Comédie, 1 h 36 DISTRIBUTEUR Xenix
MOI, MOCHE ET MÉCHANT 4
DISTRIBUTEUR Disney RADICAL –UNE CLASSE À PART
DE Patrick Delage, Chris Renaud GENRE Animation, 1 h 34
DISTRIBUTEUR Universal
DE Michael Mohan AVEC Sydney Sweeney, Alvaro Morte, Simona Tabasco GENRE Horreur, 1 h 29
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
L’EMPIRE
DE Bruno Dumont AVEC Lyna Khoudri, Anamaria Vartolomei, Camille Cottin GENRE Comédie de science-fi ction
DISTRIBUTEUR Sister Distribution
DEADPOOL & WOLVERINE
DE Shaun Levy AVEC Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corin GENRE Fantastique, 2 h 7
BLUE LOCK
DE Taku Kishimoto GENRE Animation, 1 h 31
DISTRIBUTEUR Sony Pictures
FLY ME TO THE MOON
DE Greg Berlanti AVEC Scarlett Johansson, Channing Tatum, Nick Dillenburg GENRE Comédie, 1 h 50
DISTRIBUTEUR Sony Pictures
RIPPLES OF LIFE
DE Shujun Wei AVEC Zishan Yang, Miyi Huang, Yang Liu GENRE Drame, 2 h 3
DISTRIBUTEUR Sister Distribution
TWISTERS
DE Lee Isaac Chung AVEC Daisy Edgar-Jones, Glen Powell, Anthony Ramos GENRE Aventures, 2 h
DISTRIBUTEUR Warner
DE Justin Baldoni AVEC Blake Lively, Justin Baldoni, Brandon Sklenar GENRE Comédie dramatique, 1
DISTRIBUTEUR Sony Pictures
–ROMULUS DE Fede Alvarez AVEC Cailee Spaeny, Isabela Merced, Archie Renaux GENRE Science-fi ction horrifi que, 2 h
DISTRIBUTEUR Disney LE ROMAN DE JIM DE Arnaud et Jean-Marie Larrieu AVEC Laetitia Dosch, Karim Leklou, Sara Giraudeau GENRE Comédie dramatique, 1 h
DE Margarethe Von Trotta AVEC Vicky Krieps, Ronald Zehrfeld, Marc Limpach
Drame, 1 h 51
Filmcoopi
DE M. Night Shyamalan
Josh Hartnett, Alison Pill, Hayley Mills
Thriller, 1 h 55
DISTRIBUTEUR JMH
Warner PANDA BEAR IN
DE Richard Claus, Karsten Kiilerich
Animation, 1 H 24
Praesens
DE Francesca Scalisi GENRE Documentaire, 1 h 20 DISTRIBUTEUR Dok Mobile
DE Jacques Audiard AVEC Karla Sofía Gascón, Zoe Saldaña, Selena Gomez GENRE Thriller musical, 2 h 10 DISTRIBUTEUR Pathé
DISTRIBUTEUR Filmcoopi INGEBORG BACHMANN
DE Eli Roth AVEC Cate Blanchett, Kevin Hart, Jack Black GENRE Aventures fantastiques, 1 h 42
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
DE Benoît Delhomme AVEC Anne Hathaway, Jessica Chastain, Caroline Lagerfelt GENRE Thriller, 1 h 34
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
SUPER PAPA DE Léa Lando AVEC Ahmed Sylla, Zabou Breitman, Ismaël Bangoura GENRE Comédie, 1 h 35 DISTRIBUTEUR Pathé
–LE PRIX DE
HIT MAN DE Richard Linklater AVEC Glenn Powell, Adria Arjona, Retta GENRE Comédie policière, 1 h 55
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
DE Oliver Masset-Depasse AVEC Tomer Sisley, James Franco, Clotilde Hesme GENRE Aventures, 1 h 40
DISTRIBUTEUR Frenetic THE BURDENED DE Amr Gamal AVEC Khaled Hamdan, Abeer Mohammed, Samah Alamrani GENRE Drame, 1 h 31
DISTRIBUTEUR Trigon
THE CROW DE Rupert Sanders AVEC Bill Skrasgard, FKA twigs, Danny Huston GENRE Fantastique, 1 h 50 DISTRIBUTEUR Ascot Elite ZWEI ZU EINS DE Natja Bunckhorst AVEC Sandra Hüller, Max Riemelt, Ronald Zehrfeld GENRE Drame, 1 h 56
Situation au moment de la clôture de la rédaction. Toutes les données sont fournies sans garantie.
TWICE DE Zoë Kravitz AVEC Channing Tatum, Naomi Ackie, Simon Rex GENRE Thriller, 1 h 50
DISTRIBUTEUR Warner THEY LISTEN DE Chris Weitz, James Moran AVEC John Cho, Katherine Waterston, Havana Rose Liu GENRE Horreur, 2 h 3
DISTRIBUTEUR Sony Pictures
LE NOUVEAU
GÉNIE DU CINÉMA CHINOIS WEI SHUJUN
ONLY THE RIVER FLOWS Festival de Cannes Festival du film policier de Reims, Prix du Jury
RIPPLES OF LIFE Quinzaine des cinéastes, Cannes
sortie le 10/07
LYNA KHOUDRI FABRICE LUCHINI CAMILLE COTTIN L’EMPIRE Berlinale, Prix du Jury
BRUNO DUMONT
Infos, bandes annonces, offres de billets, consultez, abbonnez-vous www clubsister.ch Insta
sortie le 17/07
CAROLINE POGGI & JONATHAN VINEL
EAT THE NIGHT Quinzaine des cinéastes, Cannes
sortie le 28/08
Pour fêter ses 40 ans, Scarlett Johansson a reçu « FLY ME TO THE MOON » comme cadeau. Mais l’apogée de sa carrière est encore à venir.
Par Carmine Carpenito
Nous la connaissons grâce à des classiques intemporels tels « L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Robert Redford, « Lost in Translation » de Sofia Coppola ou encore « Match Point » de Woody Allen, mais aussi en tant que Black Widow dans certaines adaptations cinématographiques Marvel comme « Avengers: Infinity War » et « Endgame » Scarlett Johansson, née le 22 novembre 1984 à Manhattan, est mariée depuis 2020 au comédien, acteur et scénariste Colin Jost.
Cet été, l’ex de Ryan Reynolds fait son retour avec un tout nouveau film dans lequel elle brille devant la caméra avec sa co-star Channing Tatum : « Fly me to the Moon », une comédie perspicace et stylée qui a pour toile de fond l’alunissage historique d’Apollo 11 par la NASA. La talentueuse artiste hollywoodienne y incarne Kelly Jones, une experte en marketing chargée de redorer l’image publique de la compagnie, mais très vite, des étincelles apparaissent entre elle et le directeur de lancement Cole Davis, joué par Tatum, ce qui perturbe sérieusement sa tâche déjà
difficile. Lorsque la Maison Blanche exige que la mission réussisse à tout prix, elle reçoit l’ordre de mettre en scène un faux alunissage comme plan B – ce qui lance véritablement le compte à rebours…
Mais le film phare de l’été de Greg Berlanti, par ailleurs réalisateur de « Love, Simon », est loin d’être le seul que le paysage cinématographique réserve actuellement à Scarlett Johansson. En 2025, elle aura en effet le grand honneur de marcher sur les traces de Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum puisque la légende hollywoodienne Steven Spielberg lui a confié le rôle principal dans le dernier volet de la saga « Jurassic Park »/« Jurassic World ». Décidément capable de tout, elle aura donc bientôt affaire à un T-Rex et à d’autres dinosaures ! Et qui sait ce que l’avenir lui réserve... Aura-t-elle bientôt le droit de remporter son tout premier Oscar après ses nominations pour « Marriage Story » (où elle était déchirante) et « Jojo Rabbit » ? Film Guide croise déjà les doigts !
EVA’S SANDWICH HOUSE
Avenue Sainte-Luce 2 se trouve un petit endroit charmant : Eva’s Sandwich House. Un lieu où la fraîcheur et la qualité côtoient l’hospitalité familiale.
Portmann
Nommée d’après leur fille Eva, chaque détail de cette Sandwich House » reflète le dévouement de ses fondateurs, Gomes et Jorge-Tadeu Mano-Guedes. Tous les jours, ils sont tous les trois derrière le comptoir pour accueillir leurs clients avec le sourire. Leurs spécialités sont de délicieux sandwichs, paninis ou salades. Tout est toujours fraîchement préparé, mais ce n’est pas tout. L’établissement s’est également fait un nom avec ses propres créations de cafés. L’un des points forts est à ce titre le latte macchiato au caramel, aux noisettes, au
chocolat blanc et au pain d’épices : une véritable explosion de saveurs et un must pour tous les amateurs de café.
Originaire du Mozambique et de racines portugaise, Paula Gomes apporte une touche multiculturelle à sa sandwicherie. Elle a découvert sa passion pour la restauration en Espagne, où elle a appris le métier de fond en comble. Il y a quinze ans, elle a décidé, avec son partenaire Jorge, de s’installer à Lausanne et d’ouvrir Eva’s Sandwich House. Cette décision s’est avérée la bonne, car l’établissement jouit d’une grande popularité. En particulier auprès des passants et des clients du cinéma Pathé Les Galeries voisin.
Eva’s Sandwich House est bien plus qu’un simple endroit pour prendre un repas rapide : c’est un lieu hautement convivial, un endroit où l’on se sent bienvenu et où on goûte l’amour du détail à chaque bouchée. Avec ce petit restaurant raffiné, Paula, Eva et Jorge ont créé, une oasis culinaire à Lausanne qui fait de chaque visite une expérience unique.
Horaires d’ouverture
Lundi à vendredi : 7 h 00 - 19 h
Samedi : 8 h - 19 h
Premier « space opera » français, L’EMPIRE permet à Bruno Dumont de réinventer le genre à sa façon.
Par Bernard Achour
Celui-là, personne ne l’a vu venir. Réalisateur vénéré par les cercles cinéphiles, Bruno Dumont est certes connu pour sa versatilité. Aussi à l’aise dans le naturalisme radical (« L’Humanité »), la tragédie métaphysique (« Hors Satan »), la farce policière (« Ma loute »), la satire des médias (« France ») que la série décalée (« Pt’it Quinquin »), chacun de ses films constitue une surprise par rapport au précédent. Mais rien ne nous avait préparés au grand écart
l’Exil, l’Invasion, les mystères de la Vie, de l’Amour », dit Bruno Dumont. « Le tout avec des héros mythologiques et légendaires sous les dehors et les ressorts inépuisables des lieux et des temps, ceux du passé, du présent et de l’avenir. » À partir de là, il a imaginé l’histoire suivante : la Terre et les humains sont menacés par un enfant étrange autour duquel s’écharpent les habitants d’une paisible commune au bord de la Manche, un bout de chou blond et joufflu qui pourrait bien orchestrer l’anéantissement de toute la population mondiale. Qu’on y ajoute des méchants, des gentils, des vaisseaux spatiaux, voire des combats au sabre laser, et on reconnaîtra quelques-un des principaux marqueurs de la SF intergalactique hollywoodienne. Reste que Bruno Dumont ne fait jamais rien comme tout le monde.
ATTACHEZ VOS CEINTURES !
À côté d’un despote extraterrestre incarnée par Fabrice Luchini, de la reine à colCottin et des jeunes actrices
confirmées Lyna Khoudri et Anamaria Vartolomei, des comédiens non-professionnels complètent un casting chargé de donner vie à ce projet totalement frappadingue. L’humour le plus immédiat y cohabite avec un propos d’une réelle profondeur sur l’état de notre civilisation, le burlesque côtoie le sacré, le tout agrémenté de séquences d’action dont les effets spéciaux/spatiaux absolument sidérants méritent d’ores et déjà le prochain César de la discipline. »Nous sommes la nature, nous sommes la paix, nous sommes la guerre, nous sommes les terminaisons humaines de ces forces naturelles qui nous démènent, nous agitent, et que nous devons faire nôtres », s’enflamme Bruno Dumont.
Tentez l’expérience : vous ne le regretterez pas.
L’EMPIRE EN SALLE LE 17 JUILLET
INGEBORG BACHMANN – D’UN DÉSERT L’AUTRE
À la fois biopic littéraire et fascinant portrait de femme, INGEBORG BACHMANN – D’UN DÉSERT L’AUTRE ressuscite la vie et l’œuvre d’une immense poétesse.
Lorsque la poétesse Ingeborg Bachmann et l’écrivain suisse
Max Frisch se rencontrent à Paris en 1958, c’est le début d’une histoire d’amour passionnée et destructrice. Pendant quatre ans, ils mènent une relation épuisante qui commence dans la capitale française et se poursuit à Rome en passant par Zurich. Mais des conflits artistiques et la jalousie dévorante de Max Frisch commencent à détruire peu à peu l’harmonie. Des années plus tard, Ingeborg Bachmann ne peut se défaire du souvenir de son amour. Lors d’un voyage dans le désert, elle tente alors d’assimiler leur histoire et de s’en détacher lentement.
UN HOMMAGE MÉRITÉ
Après « Rosa Luxemburg » et « Hannah Arendt », la grande réalisatrice allemande Margarethe von Trotta se consacre à nouveau dans « Ingeborg Bachmann – D’un désert l’autre » à une lumineuse figure féminine du XXe siècle : une immense écrivaine autrichienne qui a quitté la vie voilà un demi-siècle dans des circonstances tragiques à l’âge de seulement 47 ans. Toujours considérée comme l’une des stylistes les plus importantes de son époque, elle trouve aujourd’hui en Vicky Krieps (« Corsage », « Phantom
Thread ») une interprète à la mesure de son œuvre et de sa personnalité, face au non moins talentueux Ronald Zehrfeld (« Barbara ») dans le rôle de son amant.
L’AMOUR FOU
D’après son propre scénario, fruit d’un immense travail de documentation et de sa passion pour ses deux héros, Margarethe Von Trotta retrace ainsi la relation toxique entre deux artistes d’exception dans un film à la fois élégant et poignant, réalisé avec des moyens de superproduction dans six pays différent. Présenté en première mondiale et en compétition au dernier Festival de Berlin de cette année, ce film qui captive autant qu’il émeut et enrichit mérite d’être découvert.
INGEBORG BACHMANN – D’UN DÉSERT L’AUTRE EN SALLE LE 7 AOÛT
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Dans CITY OF WIND, la jeune réalisatrice mongole parle de spiritualité de façon magnifiquement moderne.
Quel est le point de départ de votre scénario ?
Lkhagvadulam Purev-Ochir : Le film est né d’une rencontre qui n’est pas si différente de celle du film. Ma mère m’avait emmenée consulter un chaman pour une affaire de famille. Nous sommes arrivées en retard à la cérémonie et je n’ai pas pu voir le chaman avant. Plus tard, alors que j’attendais ma mère, un jeune homme est venu s’asseoir à côté de moi. Il avait l’air très sympa, ses deux bras étaient couverts de tatouages et il portait une boucle d’oreille. Il a commencé à jouer à un jeu sur son téléphone. Une fois sorties de la maison, ma mère m’a dit que c’était le chaman que nous venions de consulter. J’étais déjà allée voir des chamans et des voyants, mais jamais un
chaman plus jeune que moi ! Ce moment m’a profondément marquée, parce que je me suis soudain sentie profondément vue. J’ai pris conscience de moi-même, de ce que j’étais vraiment : une jeune Mongole surmenée de moins de trente ans, portant différents masques et jouant différents rôles.
Votre jeune héros est confronté à de nombreux tourments intérieurs qui accompagnent la puberté, mais il doit également faire face à la responsabilité d’être le chaman de la communauté et à sa propre spiritualité… C’était très important pour moi que la thématique « tradition contre modernité » ne soit pas présentée de manière binaire et dialectique. Je ne voulais pas donner le
sentiment que le fait d’avoir un rôle traditionnel et un rôle moderne amène à se devoir irrémédiablement choisir. Ce n’est pas ce que je ressens en tant que jeune Mongole. Je me sens tout à fait à l’aise avec le fait d’être les deux à la fois. Cela ne fait qu’enrichir ma vie, tant mon univers extérieur que mon monde intérieur. Mais c’est parfois écrasant. C’est ce que je veux montrer dans le film : un portrait de la vie en Mongolie qui est plutôt une mosaïque faite de petits moments et de rencontres qui vont du « traditionnel au moderne ». Il y a donc un jeune chaman de 17 ans procédant à des cérémonies rituelles, mais aussi une classe d’adolescents de 17 ans qui regardent des vidéos porno ensemble. Il ne s’agit pas d’opposer radicalement ces éléments, mais plutôt de les présenter de manière factuelle et de construire la narration et la tension grâce à l’accumulation des émotions chez le personnage principal.
Comment avez-vous abord é la représentation à l’écran de la spiritualité, qui est par essence invisible ? Je ne voulais vraiment pas emprunter la voie du réalisme magique, car cela aurait impliqué qu’il y a quelque chose de magique dans le chamanisme ou qu’il s’agit d’une illusion ou d’un phénomène surnaturel. En Mongolie, le chamanisme est exactement à l’opposé de cela : c’est la nature elle-même.
CITY OF WIND
EN SALLE LE 4 SEPTEMBRE
LUIGI’S MANSION 2 HD
Il revient ! Le petit frère de Super Mario, Luigi, affronte à nouveau une série de fantômes dans LUIGI'S MANSION 2 HD – et vous pouvez l’accompagner dans ses passionnantes aventures !
Par Carmine Carpenito
Vous êtes-vous déjà demandé pour quel jeu vidéo il pouvait être intéressant de louer une salle de cinéma complète ?
Nous avons la réponse pour vous : Luigi’s Mansion 2 HD pour Nintendo Switch ! L’inoubliable classique culte, développé et publié en 2013 pour la console portable Nintendo 3DS, bénéficie onze ans après sa première sortie d’une mise à jour de haute qualité qui fera battre le cœur de tous les fans de la série. Ils découvriront les aventures paranormales de Luigi avec des graphismes retravaillés et un amusant voyage dans un laboratoire de recherche botanique, une usine
de montres délabrée et une mine recouverte de glace et de neige. Jusqu’à quatre joueurs peuvent s’associer en ligne ou en mode multijoueur local sans fil et s’aventurer dans la tour de confusion, où on trouve même des fantômes et des défis qui n’apparaissent pas dans le jeu principal. Alors n’hésitez pas : rassemblez vos amis et aidez Luigi à absorber facilement les ennemis méchants et sournois avec un éclair stroboscopique paralysant ! Luigi's Mansion 2 HD garantit une expérience nostalgique à ceux qui ont grandi avec la version originale, mais entraîne désormais aussi les nouveaux joueurs et joueuses dans un univers original dont on ne peut pas se passer.
Disponible depuis le 27 juin
JEU CONCOURS
Gagnez par tirage au sort des tasses, des dioramas et des figurines Luigi's Mansion 2 HD Games ! Il suffit d'envoyer un e-mail jusqu’au 31 août à concours@portmann-group.com. Bonne chance à tous !
Dans le prochain numéro de FILM GUIDE :
WOLFS – Le choc Brad Pitt/George Clooney (Photo) LE PROCÈS DU CHIEN – Incroyable mais vrai !
NI CHAÎNES NI MAÎTRE – Un magistral premier film
Dès le 4 septembre dans votre cinéma préféré