APPRENDRE
L’école de la vie
CAPTAIN AMERICA: BRAVE NEW WORLD
Le plein de super… héros
BRIDGET JONES – FOLLE DE LUI
Enfin heureuse ?
PADDINGTON AU PÉROU
Sa plus grande aventure !
Gagnez des sets de goodies pour la sortie de « Paddington »
Jolie comme jamais
Angelina Jolie m’accompagne depuis le début de ma carrière. Je l’ai rencontrée sur le plateau de « Lara Croft – Tomb Raider » et pour une interview sur « 60 secondes chrono ». Un autographe dédicacé pour le film qui lui a valu l’Oscar du second rôle « Une Vie volée » orne en outre le foyer de notre rédaction. Dans le nouveau biopic de Pablo Larraín « Maria », elle incarne la diva de l’opéra Maria Callas avec une élégance à couper le souffle. Un film à ne pas manquer et pour cette raison, un des temps forts de ce numéro.
Bien à vous,
IMPRESSUM
Éditeur
Directeur de publication Philipp Portmann
Rédacteur en chef Bernard Achour
Maquette Romano Bassi
Design & Layout Huit Onze, Genève
Philipp Portmann Éditeur
PORTMANN GROUP
Etzelmatt 5 - 5430 Wettingen +41 56 426 88 55 info@portmann-group.com www.portmann-group.com
Vente d'annonces Patrick Knecht p.knecht@portmann-group.com
Couverture : Paddington © Sony Pictures Releasing Switzerland
GRANDS PLAISIRS POUR PETITS CREUX
EVA’S SANDWICH HOUSE
Avenue Sainte-Luce 2
1003 Lausanne
Téléphone 021 311 99 05
4 — EN COUVERTURE PADDINGTON
7 — PORTRAIT
Guillaume Gallienne DOUBLEUR DE PADDIGTON
8 — FILM GUIDE LES SORTIES DU MOIS
11 — INTERVIEW
Claire Simon
APPRENDRE
ISSN 2813-7353
Les éditeurs n’assument aucune responsabilité pour le matériel envoyé. Le contenu éditorial est exempt de publicité sauf mention contraire.
© PORTMANN GROUP 2025 Tous droits réservés. Toute réutilisation du contenu de ce magazine sans autorisation écrite est interdit.
12 — ZOOM MARIA
15 — ZOOM
CAPTAIN AMERICA: BRAVE NEW WORLD
15 — ZOOM BRIDGET JONES –FOLLE DE LUI
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HORAIRES D’OUVERTURE
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PADDINGTON AU PÉROU
L’AVENTURE DE L’OURS
JEU CONCOURS
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Avant le 28 février 2025
Après avoir séduit ensemble près de 300 000 cinéphiles helvétiques, les deux premiers volets de « Paddington » se voient aujourd’hui prolongés par une troisième aventure qui envoie l’ours amateur de confiture à travers l’Amazonie.
Par Carmine Carpenito
Le revoilà, l’ours culte au grand cœur qui nous avait déjà captivés en 2014 et 2017 et qui le fera une nouvelle fois en janvier.
« Paddington au Pérou » allie humour et charme, comme on l’avait déjà constaté dans les deux premiers films. Huit ans se sont écoulés depuis sa dernière apparition, mais Paddington n’a rien perdu de sa séduction et de sa gentillesse, bien au contraire : il est toujours le même ours en peluche qu’il a toujours été et, dans ce nouveau film, prouve notamment son amour pour sa tante Lucy, dont il apprend un jour
qu’elle a disparu de la maison de retraite pour ours presque sans laisser de traces.
UNE CARTE ÉNIGMATIQUE
Pour ne pas perdre de temps, lui et la famille Brown se mettent immédiatement à sa recherche. Où pense-t-on qu’elle se trouve ? Au Pérou ! Mais le seul indice sur sa localisation exacte est un point marqué sur une carte énigmatique qui indique le chemin vers des régions insoupçonnées… Déterminés à résoudre l’énigme au plus vite, Paddington et ses amis se lancent alors dans un voyage passionnant à travers les forêts tropicales de l’Amazonie.
Dans la version originale anglaise, le héros est à nouveau doublé par Ben Whishaw, tandis que dans la version française, Guillaume Gallienne nous fait l’honneur de sa présence. Avec « Paddington au Pérou » c’est un voyage doux, drôle, passionnant et charmant qui vous attend et vous donnera à coup sûr le sourire ! Comment pourrait-il en être autrement ?
PADDINGTON AU PÉROU EN SALLE LE 5 FÉVRIER
ENSALLEDÈSLE5FÉVRIER
Pour les amateurs de versions françaises, la voix de Guillaume Gallienne est indissociable de l’adorable Paddington qu’il double aujourd’hui pour la troisième fois.
Par Bernard Achour
Le public familial francophone qui réserve depuis un peu plus de dix ans un triomphe à chaque nouveau volet des aventures de l’ourson le plus célèbre du monde n’est pas forcément le même qui considère son doubleur attitré Guillaume Gallienne comme un acteur d’exception. « Beaucoup plus de gens me connaissent grâce à Paddington que ceux qui m’ont vu jouer sur scène ou au cinéma, s’amuse-t-il. Et le plus drôle, c’est que l’écrasante majorité d’entre eux, essentiellement des enfants, n’ont absolument aucune idée de ce à quoi je ressemble ! »
DU JOUR AU LENDEMAIN
À quoi bon raconter la vie d’un artiste qui s’est lui-même chargé de le faire à travers une pièce de théâtre et un film tiré de cette même pièce ? « Tout est vrai, mais il n’y a pas tout, dit-il malicieusement. Mon but n’était pas l’autobiographie, mais la vérité. De fait, sur les planches comme à l’écran,
des Molières aux cinq Césars majeurs qu’il a remportés en passant par le Festival de Cannes, « Les Garçons et Guillaume, à table ! », a soulevé jusqu’en 2013 des houles d’enthousiasme partout où il est passé. Inconnu des foules la veille de la présentation de son film sur la Croisette, Guillaume Gallienne s’est soudain vu surmédiatisé, surinterviewé, surphotographié, avant que son interprétation de Pierre Bergé dans « Yves Saint Laurent » ne le remette aussitôt sous le feu des projecteurs.
UNE
DISCRÉTION TROMPEUSE
On a ainsi appris qu’il était né en 1972 à Neuilly-sur-Seine, qu’il était le cinq cent treizième sociétaire de la Comédie Française, qu’il était une figure majeure du théâtre, qu’il était déjà apparu en toute discrétion dans vingt-cinq films (« Fauteuils d’orchestre », Marie-Antoinette », « Benjamin Gates et le Livre des Secrets », « Le Concert », « Astérix et Obélix – Au
service de Sa Majesté ») et qu’il dégageait un mélange assez inouï de charisme, d’élégance, de culture et d’humour. « Les compliments me terrorisent », affirme-t-il pourtant. Plutôt discret après sa consécration (mais la France le retrouvera en salles ce 26 février dans « La Vie devant moi »), c’est donc en assurant à partir de 2014 l’irrésistible voix de Paddington que sa popularité a emprunté d’autres chemins.
LA PEAU DE L’OURS
« Le luxe du doublage, c’est qu’on a juste à enfiler des souliers et à apprendre la chorégraphie, dit-il joliment. Pour moi, Paddington n’est pas une peluche ni un effet spécial : c’est un vrai, un pur personnage ! » Baigné depuis l’enfance par les livres illustrés du romancier anglais Michael Bond, c’est notamment pour son fils de 7 ans et demi qu’il a accepté de lui prêter sa voix.
« Aujourd’hui, mon fils a grandi, mais l’idée d’amuser des millions d’autres enfants me procure une joie immense. »
GOD SAVE THE TUCHE
RÉALISATEUR Jean-Paul Rouve ACTEURS Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau GENRE Comédie (1 h 35)
DISTRIBUTEUR Pathé
SEPTEMBER 5
RÉALISATEUR Tim Fehlbaum ACTEURS Peter Sarsgaard, John Magaro, Ben Chaplin GENRE Drame (1 h 30)
DIDY
RÉALISATEUR Gaël Kamilindi, François-Xavier Destors GENRE Documentaire (1 h 24) DISTRIBUTEUR Adok Films
FÉVRIER 2025
RÉALISATEUR Dougal Wilson
ACTEURS Ben Wishaw, Imelda Staunton, Oliver Maltman GENRE Comédie d'aventures (1 h 46)
LUI
DISTRIBUTEUR Praesens BRIDGET JONES –FOLLE DE
RÉALISATEUR Michael Morris ACTEURS Renée Zellweger, Chiwetel Ejiofor, Leo Woodall GENRE Comédie (2 h 10)
DISTRIBUTEUR Universal
DISTRIBUTEUR Sony Pictures INVELLE (NOWHERE)
RÉALISATEUR Brady Corbet ACTEURS Adrien Brody, Felicity Jones, Guy Pearce GENRE Drame (3 h 34) DISTRIBUTEUR Universal MY SUNSHINE
RÉALISATEUR Hiroshi Okuyama ACTEURS Sosue Ikematsu, Keikatsu Koshiyama, Kiara Nakanishi GENRE Drame (1 h 30) DISTRIBUTEUR First Hand Films
RÉALISATEUR Alice et Thomas Taylor GENRE Animation (0 h 55) DISTRIBUTEUR Outside the Box
! RÉALISATEUR Julie Manoukian ACTEURS Émilie Caen, Vincent Elbaz, Tracy Gotoas GENRE Comédie (1 h 21) DISTRIBUTEUR JMH
RÉALISATEUR Simone Massi GENRE Animation (1 h 32) DISTRIBUTEUR Noha
RÉALISATEUR Jean-François Laguionie GENRE Animation (1 h 15) DISTRIBUTEUR Agora
RÉALISATEUR Pablo Larraín
ACTEURS Angelina Jolie, Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwacher GENRE Drame (2 h 3)
DISTRIBUTEUR Pathé SHAMBHALA
RÉALISATEUR Mini Bahadur Bham ACTEURS Thinley Lhamo, Sonam Topden, Tenzing Dalha GENRE Drame (2 h 31)
AMF
RÉALISATEUR Philippe Lesage ACTEURS Noah Parker, Arieh Worthalter, Aurélia Arandi-Longpré GENRE Drame (2 h 35) DISTRIBUTEUR Grütli
RÉALISATEUR Julius Onah ACTEURS Anthony Mackie, Tim Blake Nelson, Harrison Ford GENRE Aventures fantastiques (2 h 15) DISTRIBUTEUR Disney COMME LE FEU
RÉALISATEUR Tristan Séguéla
ACTEURS Jamel Debbouze, Monia Chokri, Hakim Jemili GENRE Drame (2 h)
DISTRIBUTEUR Pathé
RÉALISATEUR Carine Tardieu ACTEURS Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï, Vimala Pons GENRE Comédie dramatique (1 h 45)
DISTRIBUTEUR Frenetic
APPRENDRE RÉALISATEUR Claire Simon GENRE Documentaire (1 h 45) DISTRIBUTEUR Adok Films
OF HAPPINESS
WISDOM
RÉALISATEUR Barbara Miller, Philip Delaquiq GENRE Documentaire (1 h 30) Ascot Elite
WHEN THE LIGHT BREAKS
RÉALISATEUR Runar Runarsson ACTEURS Elin Hall, Mikael Kaaber, Katia Njalsdottir GENRE Drame (1 h 22) DISTRIBUTEUR Xenix
RÉALISATEUR Ariane Labed ACTEURS Mia Tharia, Rakhee Thakrar, Niamh Moriarty GENRE Drame (1 h 38) DISTRIBUTEUR Cineworx
Situation au moment de la clôture de la rédaction. Toutes les données sont fournies sans garantie.
REAS
RÉALISATEUR Lola Arias GENRE Documentaire (1 h 22) DISTRIBUTEUR Vinca Film
RÉALISATEUR Alexe Poukine GENRE Documentaire (1 h 39) DISTRIBUTEUR Agora QUEER
RÉALISATEUR Jesse Einsenberg ACTEURS Jesse Eisenberg, Kieran Culkin, Will Sharpe GENRE Comédie dramatique (1 h 30) DISTRIBUTEUR Disney
RÉALISATEUR Maryam Moghadam, Behtash Sanaeeha ACTEURS Lili Farhadpour, Esmaeel Mehrabi, Mansoore Ilkhani GENRE Comédie dramatique (1 h 36)
DISTRIBUTEUR Cineworx THE MONKEY
RÉALISATEUR Osgood Perkins ACTEURS Theo James, Elijah Wood, Tatiana Maslany GENRE Horreur (1 h 50)
Ascot Elite
RÉALISATEUR Luca Guadagnino ACTEURS Daniel Craig, Drew Starkey, Jason Schwartzman GENRE Comédie dramatique (2 h 16) DISTRIBUTEUR Ascot Elite
RÉALISATEUR Mel Gibson ACTEURS Mark Wahlberg, Michelle Dockery, Topher Grace GENRE Thriller (1 h 31)
DISTRIBUTEUR Ascot Elite
mensuel du cinéma
CLAIRE SIMON « LA CLÉ POUR ÊTRE À HAUTEUR D’ENFANT EST DE RETROUVER SA PROPRE ENFANCE »
Dans son documentaire « Apprendre », la réalisatrice Claire Simon réussit une magnifique immersion dans une école primaire de la banlieue parisienne.
Quelle vision de l’école avez-vous souhaité transmettre avec votre film ?
Claire Simon : En général, dans les banlieues, on filme les « racailles », les ados violents, alors que moi je voulais montrer l’école élémentaire comme un bastion républicain, comme une fabrique du citoyen et de la cité. L’école élémentaire est un lieu d’apprentissage – lire, écrire et compter –, mais aussi un lieu où on se confronte au monde adulte. C’est l’opposé de l’image d’Epinal de l’école élémentaire, qui transmet d’autres valeurs plus traditionnelles.
Comment définiriez-vous l’expression « filmer à hauteur d’enfant » ?
Dans « Apprendre », je n’ai pas voulu m’intéresser qu’aux élèves, mais aussi à leur relation avec les adultes. Cela dit, j’aime vraiment les enfants. Et les filmer. Leurs sentiments sont tellement transparents, leur conviction a quelque chose d’éclatant. Cette question du « à hauteur d’enfant » est aussi une affaire technique : on avait une caméra grande comme un appareil photo. On peut avec ce matériel filmer concrètement à leur niveau, en tenant l’appareil à bout de bras, contre la taille.
Votre présence n’a pas perturbé l’attention qu’ils devaient donner à leurs cours ?
On a très vite intégré les classes, on y circulait avec l’ingénieur du son très librement. Il y avait bien quelques regards dans notre direction, mais les enfants s’en fichaient parce qu’ils étaient tenus par l’exigence de l’enseignement, c’était plus important pour eux. J’étais heureuse d’arriver à être proche d’eux comme si j’étais en classe à côté d’eux, avec la même ignorance de ce qui allait arriver. Comme on le voit lors de la séquence du jeu de dames, ils sont complètement accaparés par ce qu’ils font. Si on ne se met pas à cette hauteur, on ne comprend pas ce qui les traverse, ce qui les occupe. Plus simplement, la clé pour être à hauteur d’enfant est de retrouver sa propre enfance. Et je retrouvais des souvenirs de moi écolière, ce que j’ai beaucoup aimé être dans mon village du Var.
Votre film est aussi un hommage aux professeurs… C’est pour ça que j’ai fait ce film, pour le contrepoint qu’il apporte. Les professeurs de l’établissement qui l’ont vu m’ont dit que c’était un portrait juste de l’école. Montrer cet accueil de l’école est vraiment fondamental ; j’ai été éblouie par l’attention, la pertinence des enseignants, qui offrent un cadre ouvert à la singularité, aux rythmes d’apprentissage extrêmement divers. Il faut se rendre compte de la patience, de l’exigence que cela suppose de leur part.
APPRENDRE
EN SALLE LE 26 FÉVRIER
Un biopic tout sauf classique sur
l’immortelle Maria Callas, sublimé par la performance d’une Angelina Jolie comme on ne l’a jamais vue.
Par Bernard Achour
Après avoir passé à la moulinette Jackie Kennedy dans « Jackie », Lady Diana dans « Spencer » et Augusto Pinochet dans « Le Comte », le cinéaste chilien Pablo Larraín nous offre aujourd’hui le quatrième biopic de sa carrière en abordant à sa façon le destin grandiose et tragique de l’icône absolue de l’opéra : Maria Callas. « J’ai eu la chance de grandir en allant à l’opéra de Santiago avec ma famille pendant de nombreuses années, se souvient-il. J’étais émerveillé, puis nous rentrions à la maison et ma mère disait : “Très bien, mon fils, tu as vu ça. Alors maintenant, voici ce qui se fait de mieux.” Et elle mettait un disque de Maria Callas. J’ai évolué avec la présence de cette chanteuse d’un niveau exceptionnel, cette femme à la voix d’ange. » Mais pas question pour lui de se contenter d’un récit linéaire façon enfance/ascension/gloire/mort ni de tomber dans le piège béant de l’hagiographie en parant son héroïne de toutes les qualités.
FEMME ET DÉESSE
Le cœur du scénario s’attache aux derniers jours de la mythique cantatrice, recluse à Paris, lassée de l’adoration dont elle fait l’objet et terrifiée à l’idée de perdre sa voix. « Maria Callas a chanté toute sa vie pour les autres, pour le public. Elle essayait constamment de plaire à quelqu’un – un partenaire, un membre de la famille ou un ami, explique le réalisateur. Mais dans ce film, à la fin de sa vie, elle décide de chanter pour elle-même. J’ai voulu raconter les difficultés d’une personne qui perd l’élément qui non seulement la rendait célèbre, mais aussi l’histoire d’une femme connue du monde entier qui tente de comprendre sa propre identité » Ce qui n’empêche pas la narration, admirablement architecturée, de s’autoriser quelques flashbacks sur son passé, entre aperçus d’enfance et bouleversant épanouissement de son amour pour le richissime armateur grec Aristote Onassis. À l’arrivée, « Maria » brosse en images somptueuses le portrait grandiose d’une divinité confrontée à son statut de simple mortelle.
DIGNE
DE L’OSCAR
Pour personnifier une telle légende, il fallait une interprète hors du commun. « Il y a quelque chose chez les femmes comme Maria Callas – ou comme Angelina Jolie – une présence physique incroyable, qu’elles soient sur scène, devant une caméra ou simplement dans une pièce, explique Pablo Larraín. On ressent immédiatement toute l’humanité qu’elles portent en elle. Angie n’a eu aucun mal à devenir Maria Callas et à porter ce poids, puisqu’il est déjà là, en elle. » Dès sa première apparition à l’image, il ne fait aucun doute qu’il a trouvé la seule actrice capable de dégager l’aura nécessaire. « Pablo s’attendait à ce que je chante dans le film, et donc à ce que je travaille très, très dur, raconte Angelina Jolie. J’ai commencé à prendre des cours six ou sept mois avant le tournage pour apprendre à vraiment chanter, j’ai pris des cours d’italien, j’ai étudié l’opéra, je me suis immergée complètement et j’ai fait tout le travail qui était nécessaire car, pour incarner Maria, il n’y avait pas d’autre moyen. » De fait, la présence, la magie et l’émotion qu’elle dégage sont de celles qui méritent haut la main un Oscar.
MARIA
EN SALLE LE 5 FÉVRIER
WHEN THE LIGHT BREAKS
un film de RÚNAR RÚNARSSON
DÈS LE 19 FÉVRIER AU CINÉMA
QUOI DE NEUF ? TOUT !
Ceux qui reprochent une certaine répétitivité aux super héros du Marvel Cinematic Universe seront contredits dans les grandes largeurs par ce nouveau CAPTAIN AMERICA.
Depuis ses débuts sur les écrans en 2011 dans « Captain America – First Avenger », le super héros au bouclier étoilé s’est invité pas moins de onze fois dans la saga : trois en tant que vedette à part entière (« Le Soldat de l’hiver » restant à ce jour le meilleur de ses films, quatre pour prêter main forte à ses camarades Avengers, et encore quatre le temps de savoureuses apparitions clin d’œil. Mais si « Brave new World » constitue sa quatrième aventure officielle, les choses ont bien changé.
Disparu de la franchise avec son interprète Chris Evans en 2019 dans « Endgame » (les spéculations sur sa mort effective continuent de diviser les fans), c’est à son complice Falcon que revient aujourd’hui la charge de prendre la relève sous les traits d’Anthony Mackie. Et il a fort à faire puisque sa mission consiste à empêcher un gang terroriste de mettre le monde entier à feu et à sang, en commençant par éliminer le Président des ÉtatsUnis Thaddeus Ross jadis incarné par William Hurt et désormais personnifié par… Harrison Ford suite à la mort, bien réelle celle-là, du grand William Hurt voilà deux ans. Soit une sacrée dose de sang neuf qui, entre deux scènes d’action comme d’habitude à couper le souffle, s’apprête à redonner tout son lustre à un concept qui, de l’avis général, en avait bien besoin.
CAPTAIN AMERICA – BRAVE NEW WORLD EN SALLE
BRIDGET JONES – FOLLE DE LUI
RETOUR EN FARCE
Après neuf ans d’absence, l’inimitable Bridget Jones retrouve son interprète Renée Zellweger pour une comédie romantique dont ses fans se régalent déjà par avance.
Elle l’avait pourtant promis-juré : « Cette fois, c’est fini. Je pense qu’après trois films, Bridget Jones peut continuer à vivre dans le cœur du public, et je lui souhaite tout le bonheur du monde. » C’était en 2016, « Bridget Jones Baby » venait une fois de plus, entre humour et émotion, de faire craquer le monde entier, et Renée Zellweger, peut-être inquiète de se voir accoler pour toujours l’image de la célibataire la plus gaffeuse, attachante et indécise qui lui avait apporté la gloire, avait fermement décidé de tourner la page.
De fait, son incontestable Oscar de la meilleure actrice pour « Judy » lui donnera raison… Au détail près que, depuis son triomphe en 2020, elle n’a plus rien tourné, si ce n’est la mini-série « The Thing about Pam ». Hyperactive dans les années 90 (personne n’a oublié comment elle retournait la tête de Tom Cruise dans « Jerry Maguire ») et 2000 (les deux autres « Bridget Jones », « Chicago », un premier Oscar du second rôle pour « Retour à Cold Mountain »), son rythme s’est par la suite considérablement ralenti. « Il fallait que je me consacre enfin à la vraie vie, dit-elle. J’en étais arrivée au point que je ne supportais plus ma propre voix. »
Dans le prochain numéro de FILM GUIDE :
BLANCHE NEIGE (Photo) – L’adaptation « live » de l’immortel classique animé.
LE SECRET DE KHEOPS – Une chasse au trésor vraiment pas comme les autres !
Il aura donc fallu qu’on lui propose le scénario de « Bridget Jones – Folle de lui » pour la faire sortir de sa retraite. Désormais veuve de l’irrésistible Mark Darcy, elle tente aujourd’hui de reprendre goût à l’existence. Un troublant effet miroir qui, à n’en pas douter, activera les zygomatiques autant qu’il serrera les cœurs.
BRIDGET JONES – FOLLE DE LUI EN SALLE LE 12 FÉVRIER
DÉLOCALISÉS – La nouvelle comédie des réalisateurs de « SEGPA ».
Dès le 5 mars dans votre cinéma préféré
