anti
la revue officielle de l’Union des étudiants de la communauté française
sÈcHe 4 1 ° N
om zo
.8 rp n ieu itio ér ns sup tra a ire r l da su con se
editeur responsable : michaël holzemann - unécof asbl - adresse postale : rue du congrès, 13 - 1000 bruxelles
./ Jan
F
Ma ÉV./
unéVoX FeeDBaCK
2013 p. 14
la VoiX Des éTuDianTs ! p.4
l’unéCoF sur le Terrain p. 13
Rs 2
014
éDiTo chères lectrices, chers lecteurs,
seront organisés pour partager vos avis et vos revendications. Enfin, les élections pour
Au nom de l’équipe de
le Conseil d’administration et la présidence de l’Unécof. En effet, tout étudiant peut poser
l’Unécof, je vous souhaite une excellente année 2014 ! Après cette période d’examens (longue, stressante, où on dort mal, grossit et se passionne pour des séries qu’on n’aurait sûrement jamais regardées), voici le second quadrimestre ! Cette seconde partie de l’année où l’on se dit « je vais bosser plus ce quadri ! » mais où le soleil va revenir et les terrasses fleurir.
sa candidature au Conseil d’administration unécofi en pour défendre les droits des étudiants et débattre avec eux, participer à des activités ludiques, faire des rencontres, acquérir une expérience professionnelle... Bref, s’impliquer à l’Unécof te permettra de vivre une aventure exceptionnelle pendant tes études. Engage-toi ! Les conditions et
Du côté de l’Unécof, les étudiants se sont déjà remis au boulot ! Si, pour notre ASBL,
modalités pour poser ta candidature seront bientôt disponibles sur notre site.
le premier quadrimestre a été rythmé par le renouveau de notre charte graphique,
En attendant, tu pourras découvrir dans cette Antisèche une rétrospective 2013 de
un nouveau manifeste, de nombreuses contradictoires, le début de la campagne
l’actualité étudiante, l’élection de notre jeune
« Unévox », le second quadrimestre sera le moment d’un triple scrutin. D’abord, les
recrue Mélissa au Conseil de la Jeunesse ou encore un rappel sur le décret paysage. Bonne lecture et bon quadrimestre !
élections dans vos Conseils étudiants pour lesquelles nous sommes disponibles afin de
rémi belin
vous soutenir dans leur organisation. Ensuite,
Président de l’Unécof
les élections législat ives et régionales, une occasion pour les étudiants de rappeler leurs revendications. Dans ce cadre, nous avons lancé la campagne « Unévox » pour faire entendre votre voix ! Un sondage en ligne, trois rencontres thématiques et un débat
4 8 10 12 13 14 16 17 18 20 21 22
Campagne Unévox Zoom sur la transition secondaire-supérieur Témoignages des stagiaires CoPa L’Unécof sur le terrain Feedback 2013 Décret Marcourt Election de Mélissa au Conseil de la Jeunesse Résultats des contradictoires Prix citron/Prix orange Happy 2014 ! Agenda
som maire
Rédacteur en chef : Michaël HOLZEMANN
Comité de rédaction : Rémi BELIN, Laura DEBOUILLE, Camille FAURE, Mélissa HANUS, Sophie LOODTS, Calogero MAROTTA, Livia VERDELLI Conception graphique : Expansion
Adresse de la rédaction : Unécof asbl Union des étudiants de la Communauté française Rue du Congrès, 13 - 1000 Bruxelles info@unecof.be www.unecof.be Tél. : 02/541 85 00 Fax : 02/541 85 09
depuis le 12 décembre dernier, nous avons lancé notre nouvelle
CamPaGne unéVoX
! X s T n o a i V D u é T é n ula VoiX Des mais Qu’esT-Ce Qu’unéVoX ?
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
c’est simple. unévox, c’est la voix des étudiants que l’unécof recueille puis porte auprès des pouvoirs politiques.
5
pourQuoi cette campagne ? Jour après jour, notre objectif est clair : te remettre, en tant qu’étudiant, au centre des préoccupations de l’enseignement supérieur afin de faire de toi l’acteur de tes études. En cette année électorale, particulièrement, il nous fallait un symbole fort de ce combat ! C’est ainsi que la campagne Unévox a vu le jour.
concrÈtement, unévox Ça se passe comment ? Ça se passe en trois temps !
1.
Premièrement, nous récoltons ton avis, toi, étudiant du supérieur ainsi que celui des étudiants de rhéto à travers notre questionnaire qui reprend des thèmes de l’enseignement supérieur. La question que nous posons par ce biais est « Quelles seraient tes priorités si tu étais ministre de l’enseignement supérieur dans quelques mois ? ». Accessible en ligne, sur tablette, Smartphone et ordinateur (via Google chrome ou Firefox), nous t’invitons vivement à venir le remplir, toi aussi, en te connectant à www.unecof-sondage.be ! Nous récoltons également ton avis en venant à ta rencontre lors de divers évènements locaux, comme les salons SIEP. Ces précieuses informations nous serviront ensuite de base pour compléter le manifeste (plus d’informations sur le manifeste page 8).
2.
Le deuxième temps de notre campagne concerne les tables rondes. Oui, un peu comme Arthur et ses chevaliers, à part qu’ici, trouver le Graal c’est surtout trouver des pistes concrètes afin d’améliorer durablement l’enseignement supérieur. Ces tables rondes, qui ouvriront le débat sur des sujets préétablis, se verront entourées par divers acteurs de l’enseignement supérieur : des experts, des membres des Conseils étudiants et des membres de l’Unécof.
Le questionnaire Unévox est accessible en ligne, sur tablette, Smartphone et ordinateur (via Google chrome ou Firefox). Nous t’invitons vivement à venir le remplir, toi aussi, en te connectant à www.unecof-sondage.be !
Trois dates et trois thématiques générales ont été fixées pour l’année 2014 : • La première table ronde aura lieu le 13 février et aura pour thématique « Comment améliorer la transition secondaire/ supérieur ? »
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
• La seconde table ronde aura lieu le 17 mars et nous tenterons de répondre à la question « Quelles sont les pistes de financement des études les plus adaptées à l’enseignement supérieur d’aujourd’hui et de demain ? »
6
• La troisième table ronde aura lieu le 2 avril et aura pour thématique « L’amélioration de la transition entre les études et le monde du travail. »
A la suite de ces 3 jours, un grand débat politique aura lieu le 30 avril 2014. Il reprendra les remarques faites lors des tables rondes et ouvrira la discussion sur des sujets plus généraux concernant l’enseignement supérieur.
3.
Enfin, à l’occasion des Élections de mai 2014, nous établirons une liste de revendications qui viendra compléter le manifeste. Née de tes idées ainsi que des débats menés autour des tables rondes, nous remettrons ce cahier de revendications aux différents partis politiques afin qu’ils puissent prendre en compte ta vision et ton vécu des études. En cela, l’Unécof portera ta voix et te permettra ainsi d’être un réel acteur de l’enseignement supérieur !
le sondage 1. S elon toi, quelle serait la raison qui pourrait empêcher un jeune de commencer des études supérieures ? Le manque d’informations dans les écoles secondaires Le coût des études L es barrières culturelles (exemple : parents n’ayant pas fait d’études…) Autre : .....................................................................................................
6. Q uels moyens pourraient t’aider à mieux intégrer la matière de tes cours ? L’accès gratuit au Wi-Fi et aux locaux informatiques Les syllabi et notes de cours détaillés et disponibles dès le début des cours ’accès plus aisé aux bibliothèques des établissements L d’enseignement supérieur (élargissement des heures d’ouverture…) Autre : .....................................................................................................
2. Q uels outils pourraient favoriser la transition secondairesupérieur ? Des cours de méthodologie dans le secondaire Des informations claires sur les études et les débouchés L a prise en charge et l’accompagnement de l’étudiant à l’entrée de son cursus par un étudiant plus expérimenté Autre : .....................................................................................................
7. Q uelle pourrait être la solution la plus adéquate pour aider un étudiant en situation d’échec ? es cours de rattrapage en petits groupes et un suivi D individualisé Un système d’études partagées (étudier ensemble) Une réorientation (passerelles, dispenses…) Autre : .....................................................................................................
3. Q ue penses-tu d’instaurer un test diagnostique obligatoire, gratuit et non contraignant à l’entrée des études supérieures ? Il pourrait décourager les étudiants I l permettrait aux étudiants de cerner leurs points forts et points faibles afin de remédier à leurs éventuelles lacunes I l pourrait aider les étudiants à s’orienter de manière adéquate Autre : .....................................................................................................
8. Q uelle est pour toi la meilleure alternative à la pénurie de kots ? Une augmentation de l’offre de kots à projet Une colocation e développement des kots intergénérationnels (personnes L âgées habitant avec des étudiants) Autre : ..................................................................................................... 9. Comment valoriser ton diplôme sur le marché de l’emploi ?
Un système de bourse plus équitable et cohérent
En augmentant l’offre de stages
Une réduction du prix du minerval
En favorisant les expériences Erasmus
U ne diminution des coûts périphériques (kot, frais de transport, syllabus…)
n ayant la possibilité de mettre en avant une formation E unique grâce à un programme d’études personnalisé
Autre : .....................................................................................................
Autre : .....................................................................................................
5. Q uels pourraient être les outils mis en place pour t’aider à mieux réussir ton année scolaire ?
10. Q uelle pourrait être ta motivation à faire partie d’un mouvement étudiant ?
Plus de travaux pratiques
Donner ton avis auprès des représentants politiques
Des séances de rattrapage
Faire des activités entre jeunes
Un soutien en e-learning (formation à distance)
Acquérir une expérience extraprofessionnelle
Autre : .....................................................................................................
Autre : .....................................................................................................
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
4. Q u’est-ce qui, selon toi, pourrait diminuer le coût d’une année d’études dans le supérieur ?
7
zoom
sur la transition secondaire-supérieur point n°1 du manifeste unécofien
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Après avoir été soigneusement encadrés tout au long des études secondaires, les nouveaux étudiants se retrouvent souvent à devoir (sup-)porter des horaires full, des cours (attention, ça fait mal) ex-cathedra, des syllabi de 5 kilos ou un proprio casse-pieds.
8
Et oui, le cap rhéto-supérieur ne se limite pas au simple changement de logo sur le pull des étudiants : nouveaux supports pédagogiques, plannings, profs, logement pour une nouvelle vie ! Cependant, cette transition peut parfois être dure à digérer. C’est pourquoi l’Unécof a basé bon nombre de ses revendications sur la transition secondaire-supérieur pour que la pilule passe mieux pour les futurs étudiants.
une prescription de séances préparatoires dans le secondaire Chaque étudiant se retrouve un jour à devoir trouver des sources d’informations efficientes et variées pour réaliser un exposé, une dissertation ou un mémoire. Ainsi, l’Unécof souhaite que des activités de recherche et de traitement de l’information soient organisées dès la cinquième année du secondaire. Pour aller encore plus loin, il serait judicieux que les établissements secondaires proposent aux élèves des ateliers en méthodologie du travail et en gestion du temps afin de leur donner un cocktail digeste, vitaminé et énergisant nécessaire à leur bien-être dans l’enseignement supérieur.
un diagnostic précis des forces et des faiblesses Cela fait longtemps que les étudiants unécofiens ont proposé cette idée (voire cette innovation), qu’ils en ont parlé autour d’eux. Cette utopie risquerait bien d’être en effet la panacée pour éviter l’échec des étudiants de première Bac. Mais comment démontrer par A + B aux futurs étudiants qu’un test – attention, accroche-toi pour retenir tous ces qualificatifs - individuel, anonyme, obligatoire et non contraignant pourrait être la formule magique afin d’éviter la mauvaise orientation et l’échec en fin d’année ? Notre sondage l’a d’ailleurs en partie démontré lors du salon SIEP de Bruxelles en confirmant notre conviction : la majorité (77,5 %) des rhétos et étudiants du supérieur nous ont répondu que ce test permettrait aux étudiants de s’orienter de manière adéquate ou de cerner leurs forces et faiblesses.
à l’organisation de l’enseignement supérieur, des bourses, de la participation étudiante, des réponses aux questions sur le logement, les jobs étudiants… Par ailleurs, en ce qui concerne l’information sur les débouchés professionnels, l’Unécof a déjà écrit noir sur blanc quelques pistes pour permettre à l’étudiant de – non pas de faire des études juste pour faire des études – mais de trouver un job en fin de parcours. Dans cette optique, on souhaiterait que la Fédération WallonieBruxelles mène des campagnes pour promouvoir les métiers en pénurie (ingénieur, informaticien, infirmier…) afin d’informer les jeunes sur ces filières d’études. De plus, en vue d’avoir une vision transparente du métier, l’Unécof réclame des journées d’insertion professionnelle de type « vis ma vie », où les étudiants pourraient vivre pendant une journée aux côtés d’un professionnel et voir eux-mêmes le travail sur le terrain.
derniÈre recommandation : une table ronde Tu te dis que d’autres outils, moyens, méthodes, marches à suivre (je ne trouve plus d’autres synonymes) pourraient être mis en place pour améliorer la transition secondaire-supérieur ? Nous l’espérons ! C’est pourquoi l’Unécof va organiser une table ronde sur cette thématique le 13 février 2014 à laquelle seront conviés des conseillers étudiants et des experts pour dénicher encore quelques pistes destinées à faciliter le changement de casquette rhéto-étudiant. En bref, l’Unécof souhaite améliorer la transition secondairesupérieur par des ateliers préparatoires dans le secondaire, une orientation judicieuse, un test diagnostique à l’entrée de toutes les études supérieures et une table ronde pour évaluer nos revendications et en proposer de nouvelles.
De plus, l’Unécof a pensé à tout ! En effet, ce test serait mis en place par un organisme externe et comporterait deux parties : une générale (compréhension, orthographe entre autres) et une spécifique (adéquation entre le profil actuel de l’étudiant et les exigences liées à la formation envisagée).
pour ne pas foncer droit dans le mur, il faut tout simplement Y voir plus clair ! C’est ce qui ressort aussi du sondage que nous avons mené auprès des élèves de rhéto : selon eux, rien de tel qu’un aperçu clair et net des études et des débouchés ! Nous avions mis en avant cette revendication en proposant que chaque étudiant reçoive un genre de « pack de bienvenue » lorsqu’il entre dans l’enseignement supérieur. Ce pack, envoyé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, fournirait des infos objectives sur les différents établissements et types d’enseignement supérieur afin de contrer les stratégies marketing de certains d’entre eux qui, dans un contexte de concurrence, cherchent à attirer le plus d’étudiants. L’étudiant pourrait également sortir de ce magic pack des infos relatives
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Si l’étudiant se rend compte que les études qu’il veut poursuivre ne sont pas faites pour lui, il pourra décider soit de se remettre à niveau ou d’être suivi individuellement pour y remédier.
9
TémoiGnaGes Des sTaGiaires laura debouille staGiaire en secrétariat Je ne connaissais absolument pas ce qu’était l’Unécof avant d’avoir visité le site internet. J’ai alors eu envie de faire mon stage dans cette asBl car le soutien aux étudiants est une idée qui me plaisait beaucoup. Lors de mon arrivée à l’Unécof, j’avais quelques appréhensions sur le déroulement de mon stage : « Est-ce que les tâches seront variées ? Est-ce qu’elles seront à la hauteur de ce que l’école attend de nous ? » Plus les jours passaient et plus je trouvais les missions que l’on me confiait intéressantes.
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
En effet, l’ambiance y était pour beaucoup car je pense que c’est un élément primordial afin de bien travailler. Ce stage était très enrichissant, j’ai pu mettre mes connaissances de secrétariat en pratique. J’ai également eu l’occasion de participer à une Assemblée Générale et à un Comité Participatif, pour lequel j’ai appris bien des choses sur l’organisation. Chaque jour, j’évoluais davantage. Parmi la variété des tâches que j’ai eu à effectuer, celle qui m’a le plus motivée a été l’organisation et la prise en charge du CoPa du début à la fin. Néanmoins, le meilleur moment de mon passage à l’Unécof a été le salon SIEP de Bruxelles car j’ai également pu l’organiser et y participer concrètement. Je n’avais jamais eu la possibilité de faire un évènement tel que celui-ci auparavant et j’en garde un très bon souvenir.
étudiant m’attire particulièrement parce que j’ai aimé réalisé un travail utile pour les étudiants. Je suis moi-même étudiante : je suis donc sensible au combat que mène l’Unécof en notre faveur. Je pense notamment à leurs revendications en matière de stage, il est clair qu’il faut en augmenter l’offre. Ayant moi-même acquis une expérience professionnelle supplémentaire à l’Unécof, je me sens désormais plus apte à affronter bientôt le monde du travail. Un tout grand merci à l’ensemble de l’équipe de l’Unécof pour ce stage enrichissant.
« Plus les jours passaient et plus je trouvais les missions que l’on me confiait intéressantes. »
En ce qui concerne les tâches où je rencontrais des difficultés, j’ai pu les surpasser grâce à l’encadrement de mon maître de stage. J’ai beaucoup apprécié mon temps passé à l’Unécof : parmi tous les stages que j’ai faits, c’est celui-ci qui remporte ma préférence. Cette expérience a été très enrichissante pour moi et elle m’a aussi permis d’être plus autonome. Je me rends compte que le syndicalisme
10
camille faure staGiaire en coMMunication les membres de l’Unécof ont tenu à avoir le ressenti de mon stage et à me permettre de le faire partager dans leur propre publication ! Une chance unique que je ne manque pas de saisir tout en les remerciant. tout le monde n’a pas l’occasion de faire part de cette expérience aussi ouvertement. comme quoi, c’est vrai, l’Unécof donne une voix à chaque étudiant !
Parlons d’abord du côté « technique » du stage. J’ai été stagiaire en communication pendant deux mois. La petite particularité, c’est que je suis une étudiante française. Je ne connaissais donc rien aux écoles belges ni aux termes utilisés : rhéto, minerval et kot me faisaient plutôt penser à des ustensiles de cuisine barbares. J’ai donc appris ce qu’était un CE, un CA, une AG, un CoPa, un GT… et toute la liste des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Aujourd’hui je peux dire que je connais mieux le système scolaire belge que français ! Concernant les missions que l’on m’a confiées, j’ai eu de quoi faire ! Arrivée en pleine préparation de la campagne Unévox, j’ai pu effectuer des missions de communication, bien sûr, mais également apprendre à être plus polyvalente. Ayant déjà réalisé un stage en agence de communication, j’ai beaucoup aimé connaître le travail d’une attachée de com’ aux côtés de Livia : derrière le miroir en quelque sorte. L’encadrement des stagiaires est très équilibré : j’avais l’opportunité d’être à la fois autonome et soutenue en cas de besoin. Mon statut
de stagiaire, je ne l’ai vraiment ressenti qu’aux entretiens, preuve de ma complète intégration dans l’équipe. J’ai également pu me déplacer un peu partout dans Bruxelles et d’autres villes de Belgique : une super opportunité pour moi, qui m’a permis de découvrir un peu mieux le pays ! Ainsi, j’ai assisté et participé à des réunions, des concertations au cabinet du Ministre Marcourt, des contradictoires et des présentations. Cela donne une ouverture d’esprit et une expérience unique. Ce que j’ai appris de l’univers des organisations représentatives communautaires (ORC) telle que l’Unécof, c’est ce dynamisme et cette réelle envie d’agir, d’être acteur et d’avoir un impact concret sur des domaines qui tiennent à cœur. J’ignore si c’est le sentiment d’émulation général qui règne ou si j’ai l’âme militante mais je peux dire très franchement que si j’étais étudiante en Belgique, je me serais investie à l’Unécof pour une plus longue période. Pour moi, ça n’a pas seulement été un stage mais une leçon de vie supplémentaire : un stage apporte un enrichissement professionnel mais aussi personnel ! Et oui, c’est le moment pour moi de sortir les mouchoirs. La plus grande satisfaction que j’en retire, ce sont les rencontres que j’ai faites. Décidément, ils sont vraiment sympas ces Belges ! Une équipe chaleureuse, unie et ouverte, une bonne poignée de rencontres conviviales et un grand bagage de nouvelles connaissances : voilà quelques ingrédients qui rendent le stage unécofien unique !
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Maintenant que mon stage à l’Unécof touche à sa fin, je peux me prononcer de manière objective sur ces neuf semaines passées dans cette asbl. Tout d’abord, un conseil : lorsque tu entres à l’Unécof, même en tant que stagiaire, tu ne dis plus « vous » mais « nous ». Cela peut sembler être un détail mais cela en dit déjà beaucoup sur l’esprit et la facilité d’intégration qui règnent au sein des bureaux unécofiens.
11
lancement du premier
CoPa De l’unéCoF ce 9 décembre ! ce lUnDi 9 DÉceMBRe aU sOiR s’est DÉROUlÉ le PReMieR cOMitÉ PaRticiPatiF De l’UnÉcOF. aPRès le sUccès DU cOnGRès (asseMBlÉe RÉUnissant les ÉtUDiants Des cOnseils aFFiliÉs À l’UnÉcOF Dans le BUt De DÉFiniR les GRanDes liGnes POlitiQUes De l’assOciatiOn), il nOUs a seMBlÉ PeRtinent De MettRe sUR PieD Une RÉUniOn MensUelle OÙ les ÉtUDiants aDMinistRateURs et les MeMBRes DU staFF RencOntReRaient les ÉtUDiants Des cOnseils aFFiliÉs et les sYMPathisants aFin De FaiRe le POint sUR leURs actUalitÉs ResPectiVes.
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Plus souple et moins formaliste qu’une Assemblée générale classique, le CoPa permet à chaque étudiant de s’investir à l’Unécof comme il le souhaite. L’ordre du jour de la réunion a ainsi successivement abordé l’actualité de l’Unécof, l’actualité de l’enseignement supérieur et l’actualité des écoles et des campus.
12
Concernant l’Unécof, l’accent a été porté sur le lancement de la nouvelle campagne UNÉVOX qui, entre autres, sonde les étudiants de rhéto et du supérieur autour de la question « Quelles seraient vos priorités si vous étiez ministre de l’enseignement supérieur ? ». Cette campagne originale servira à préciser certains points du Manifeste et sera bien entendu relayée auprès des pouvoirs politiques. Le CoPa fut aussi l’occasion pour notre ORC de présenter ses nouvelles publications : Manifeste, Antisèche, Boussole… Tous les outils pédagogiques et informatifs de l’Unécof ont été revus et repensés tant sur la forme que sur le fond, au grand enthousiasme des étudiants qui les ont jugés plus attractifs et dynamiques. Les étudiants présents ont également été informés du contenu de la prochaine concertation au cabinet du Ministre Marcourt (à savoir, sur l’examen d’admission dans les Hautes écoles pour les étudiants ne possédant pas de CESS).
Le folklore estudiantin, point à l’ordre du jour, a suscité des débats constructifs où chaque participant a pu donner son avis sur trois questions-clés :
1
Le baptême estudiantin, une plus-value dans le cursus d’un étudiant ?
2
Suite aux récentes dérives, que penser de l’encadrement de ces activités ?
3
Le baptême favorise-t-il l’intégration ou la discrimination des étudiants ?
À la suite des réponses de chaque étudiant, l’Unécof a bien pris note des différents arguments développés et les intégrera dans ses prochaines revendications. Enfin, après une sympathique dégustation de pizzas, ils ont pu partager les dernières informations de leur école et de leur campus et expliquer leurs projets en cours. Les conseillers étudiants présents ont donc eu l’opportunité d’échanger idées et conseils en se communiquant l’agenda de leurs prochaines activités (marchés de Noël, soirées et bals, activités extérieures…). Convivial et participatif, le premier CoPa s’est terminé autour d’un verre dans les locaux de l’Unécof en évoquant déjà le prochain, qui se tiendra le mercredi 5 février 2014. Même heure, même endroit !
L’UNÉCOF SUR LE
Terrain
salOn sieP De BRUXelles les 22 et 23 nOVeMBRe 2013
ManiF - QUanD Un MeMBRe De l’UnÉcOF se Fait inteRROGeR
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
asseMBlÉe GÉnÉRale De l’UnÉcOF DU 13 nOVeMBRe 2013
13
FeeDBaCK
sur les événements marquants l’enseignement supérieur en
2013
cinQ ! C’est le nombre, non pas d’événements qui ont marqué l’enseignement sup’ en 2013, mais de fardes remplies d’articles de presse sur le sujet ! Il était évidemment difficile de sélectionner les moments les plus marquants de la vie étudiante de l’année dernière. Entre le décret paysage, la triche à Harvard, le prix Nobel d’un ulbiste et un tas d’autres événements qui ont marqué notre organisation étudiante, il a fallu faire un choix. Alors, ci-dessous, tu retrouveras 12 événements qui t’ont peut-être surpris, ravi ou même irrité durant ces 12 derniers mois.
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
janvier : réforme de la formation initiale des enseignants
14
Fin janvier 2013, le ministre de l’Enseignement supérieur JeanClaude Marcourt a obtenu le feu vert pour sa note sur la réforme de la formation initiale des enseignants. La concertation avec les différents acteurs de l’enseignement portait sur trois axes : le renforcement de la formation des enseignants, la redéfinition des contenus d’apprentissage et la réorganisation de la structure de la formation. À la suite d’une étude réalisée par l’Université Saint-Louis, un point nécessaire à la réforme de la formation initiale des enseignants était d’allonger de trois à cinq ans la formation des instituteurs et régents. De plus, une harmonisation vers le haut des barèmes des enseignants était prévue avec en prime une réduction du taux d’échec des élèves et l’impact d’un meilleur enseignement sur le Produit Intérieur Brut.
février : en médecine, les résultats sont tombés… et les étudiants aussi À la suite de la grande réforme des études de médecine, on découvre pour la première fois les résultats de cette réforme sur la session de janvier des étudiants en médecine. En effet, la formation pour devenir médecin est passée de 7 à 6 ans. En février 2013, près d’un étudiant sur deux avait déjà raté sa première année d’études. Ceux qui avaient obtenu moins de 10/20 de moyenne devaient passer un contrat avec le jury et opter soit pour une remédiation au second quadrimestre, un étalement de la première sur deux années ou une réorientation vers une autre filière du secteur de la santé.
mars : les fundp deviennent unamur Les Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix se sont offert une nouvelle identité visuelle en mars 2013 pour authentifier leur changement de nom « Université de Namur ». Pour le recteur, la nouvelle identité visuelle de l’Université symbolise les valeurs et l’identité de l’Université de Namur : la transmission et la production du savoir, l’attention au dialogue et à la personne, l’ouverture à la société, la stabilité et le développement, la croissance et la durabilité, la confiance et la fiabilité.
avril : Quotas pour les non-résidents Le 25 avril 2013, le gouvernement de la Communauté française a approuvé en première lecture un avant-projet de décret qui étend les fameux quotas de non-résidents en première année de logopédie et d’audiologie. En d’autres termes, à la rentrée scolaire 2013-2014, il y a eu, conformément au décret, un maximum de 30 % d’étudiants étrangers dans ces filières.
mai : des cours en ligne à l’ucl En mai 2013, l’Université Catholique de Louvain a fait connaître son projet d’intégrer le réseau edX (Education X) dont l’objectif est de rendre l’enseignement universitaire accessible à tous. À partir de janvier 2014, les étudiants devraient avoir accès à certains cours hébergés sur une plate-forme ou pouvoir les
Juin : Étude sur le financement de l’enseignement supérieur Une étude relative au financement complémentaire et différencié de l’enseignement supérieur a été présentée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur base de ces résultats, le ministre de l’enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a annoncé qu’il avait l’intention de donner plus d’argent aux universités et aux hautes écoles qui accueillent des étudiants « fragilisés », soit les étudiants de première génération, les boursiers, les étudiants de conditions modestes, ceux issus des écoles secondaires à encadrement différencié et les élèves qui sortent de l’enseignement technique ou professionnel. Cependant, le financement de l’enseignement supérieur sera déjà totalement revu par la fameuse Ares (Académie unique), conformément au décret de Bologne. En bref, le financement « différencié » sera comme une pièce qu’on rattachera au financement actuel de l’enseignement sup’.
Juillet : innovation : l’enseignement supérieur « inclusif » Le 4 juillet 2013, le gouvernement de la Fédération WallonieBruxelles a approuvé en première lecture un avant-projet de décret relatif à l’enseignement supérieur inclusif des étudiants en situation de handicap. Au vu du nombre croissant d’étudiants handicapés entrant dans l’enseignement supérieur, il était important de favoriser la réalisation du projet de formation de l’étudiant dans les meilleures conditions en vue d’obtenir un diplôme supérieur. C’est pourquoi l’enseignement « inclusif » indiquera aux établissements d’enseignement supérieur quels types d’aides il faudra mettre en œuvre selon la situation. Un plan d’accompagnement personnalisé pour l’étudiant et des formations pour les acteurs de l’établissement sont deux points clés de l’avant-projet.
Août : la crise touche aussi les étudiants La société Randstad, qui emploie près d’un quart des jobistes, a fait connaître ses chiffres sur l’emploi des étudiants durant les vacances. Le nombre d’heures prestées par les étudiants durant le mois de juillet aurait diminué de 14 % par rapport à 2012. Cette baisse s’expliquerait notamment par le fait que la nouvelle législation permet désormais aux étudiants de travailler plus durant les périodes scolaires. Pour les étudiants plus friands des jobs durant les vacances, ceux-ci auraient davantage travaillé dans les secteurs des loisirs et du commerce.
Septembre : coma d’une étudiante à l’ULg Une étudiante française de la faculté vétérinaire de l’ULg est tombée dans le coma après avoir bu trop, non pas de bière, mais uniquement d’eau ! En effet, la jeune fille avait été autorisée à ne pas boire d’alcool durant ce week-end organisé par les bleus et leurs parrains. Cependant, la quantité excessive qu’elle a dû « affonner » était telle que la demoiselle avait demandé d’arrêter. Néanmoins, les responsables du baptême lui ont indiqué que si elle s’arrêtait de boire, ce serait également la fin de son baptême. Et c’est à ce moment-là que l’étudiante s’est effondrée, sujette à une intoxication à l’eau qui a causé un œdème cérébral. Ses parents ont directement déposé plainte et l’Université de Liège a déclaré vouloir les soutenir dans leurs démarches.
Octobre : prix Nobel à l’ULB « The Nobel prize » a été décerné, le mardi 8 octobre, au Britannique Peter Higgs et au Belge François Englert. Sans surprise, ils ont été récompensés pour avoir théorisé en 1964 l’existence du fameux « boson de Higgs ». Une théorie qui n’a été validée expérimentalement que l’an dernier, après 50 ans de quête. Pour le Ministre Elio Di Rupo, ce prix Nobel de Physique serait un signe encourageant pour les jeunes qui seraient plus facilement motivés à entamer des études techniques et scientifiques.
Novembre : Erasmus + Une bourse de 14,7 milliards d’euros a été récoltée au niveau européen pour la période 2014-2020 en vue de permettre aux étudiants mais aussi aux apprentis, stagiaires, enseignants ou professionnels en formation de voyager encore plus grâce au nouveau programme « Erasmus + ». Sur les sept prochaines années, plus de quatre millions de jeunes de 13 à 30 ans devraient recevoir une bourse de l’Union européenne pour faciliter leur mobilité.
Décembre : le CA de l’ARES (What’s that ?) Juste un peu avant le nouvel an 2014, l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) a enfin fixé une date pour sa première réunion qui aura lieu le 17 janvier et sera présidée, comme le prévoit le texte décrétal, par l’actuel président du Conseil interuniversitaire de la Communauté française (Ciuf) Didier Viviers. Pour rappel, cette Ares constitue le pilier principal de la réforme du paysage de l’enseignement supérieur. Elle sera chargée de la visibilité de notre enseignement supérieur sur la scène internationale et du pilotage de l’ensemble des universités et hautes écoles. Au sein du Conseil d’administration de cette superstructure, se retrouveront les six recteurs des universités, six représentants des hautes écoles, deux représentants des Ecoles supérieures des Arts, deux représentants de l’Enseignement supérieur de promotion sociale, six représentants des syndicats et enfin, six représentants étudiants. On a fait le tour ! En un an, bon nombre d’événements se sont passés dans l’actualité de l’enseignement supérieur, événements que l’Unécof a suivis avec attention ! (cf. revue de presse en ligne sur www.unecof.be)
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
suivre directement sur Internet. L’Université louvaniste fait donc partie des douze nouvelles universités sélectionnées par edX pour intégrer cette nouvelle plate-forme. Dans la douzaine, on compte aussi les prestigieuses universités d’Harvard, Berkeley ou le MIT.
15
décret
marCourT
Ça Y est ! aPRès MOUlt DiscUssiOns, nÉGOciatiOns et RÉBelliOns. le PaRleMent De la FÉDÉRatiOn WallOnie-BRUXelles a enFin aDOPtÉ ce 6 nOVeMBRe le DÉcRet ReDÉFinissant le PaYsaGe De l’enseiGneMent sUPÉRieUR. sOn entRÉe en ViGUeUR est PRÉVUe PROGRessiVeMent, À PaRtiR DU MOis De sePteMBRe 2014.
Plus de 200.000 étudiants vont être concernés par cette réforme qui revoit la qualité des services et des infrastructures de l’enseignement supérieur et surtout, les conditions de réussite de l’étudiant. En effet, le nouveau décret est organisé autour de deux grands axes : l’organisation administrative de tous les établissements d’enseignement supérieur et le système d’évaluation des étudiants.
Concrètement, pour les étudiants, la réforme sera visible au niveau :
Au point de vue administratif, il est créé 5 pôles académiques autour des universités existantes (Brabant wallon, Liège-Luxembourg, Hainaut, Namur, Bruxelles) et une structure faîtière unique qui fédérera tous les établissements d’enseignement supérieur en fédération WallonieBruxelles. Cette Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (en abrégé, ARES) est effective depuis le 1er janvier 2014 et sera donc la grande coordinatrice de toutes les écoles supérieures.
• de la mobilité, par la promotion de l’enseignement et de la recherche au niveau international
En bref, l’ARES sera « chargée de garantir l’exercice des différentes missions d’enseignement supérieur, de recherche et de service à la collectivité et de susciter les collaborations entre les établissements » (art.3 du décret). L’objectif principal est ici de mettre à un même niveau les universités, les hautes écoles, les écoles supérieures des Arts et les écoles d’enseignement supérieur de promotion sociale et faciliter ainsi la mise en réseau.
• de l’évaluation avec des crédits à valider de manière individuelle après une 1ère année réussie et un seuil de réussite ramené de 12/20 à 10/20 • de la lutte contre l’échec, avec l’aide à la réussite en 1ère année, à l’information et à l’orientation des étudiants
• des passerelles entre Universités et Hautes écoles, en supprimant notamment l’année préparatoire et en encourageant la codiplômation Rappelons toutefois que le refinancement de l’enseignement supérieur n’est pas prévu dans le nouveau décret alors que les moyens manquent un peu plus chaque jour. Le décret paysage n’est donc pas la solution à tous les problèmes et, selon ses détracteurs, ne manquera pas d’en poser d’autres.
Le second enjeu majeur de cette réforme est la lutte contre l’échec scolaire : « Le fil rouge de toutes nos réflexions et de notre entreprise de réforme aura été l’étudiant et son épanouissement dans un enseignement dont on a confirmé l’excellence. Il s’agit de garantir l’accès aux formations, mais aussi de permettre à nos diplômés les plus brillants de participer aux réseaux d’excellence internationaux » souligne à ce propos Jean-Claude Marcourt, le Ministre de l’Enseignement supérieur.
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
aRes
16
BUReaU eXÉcUtiF cOnseil D’ORientatiOn
cOnseil D’aDMinistRatiOn
cOMMisiOns
3 chambres thématiQues Universités hautes écoles et prom. soc. ecoles supérieures des arts
PÔle De BRUXelles
PÔle hainUYeR
PÔle lièGe lUXeMBOURG
PÔle De naMUR
PÔle lOUVain
Mélissa
au Conseil de la Jeunesse Bonjour les jeunes, Récemment, grâce à votre soutien et à celui de l’Unécof, j’ai eu la chance d’être élue pour faire partie de l’Assemblée générale du Conseil de la Jeunesse (CJ) pour la période 2014-2016. Je tenais donc à vous tenir au courant de mon programme et de mes projets pour vous représenter au mieux durant ces deux prochaines années ! En une page, j’espère pouvoir en tracer les grandes lignes…
Une triple casquette Pour me présenter en bref, je suis à la fois secrétaire à l’Unécof (c’est sur moi que tu tombes lorsque tu appelles au bureau), étudiante en horaire décalé en Master en Sciences du Travail (et oui, ça existe !) et plus récemment, membre de l’Assemblée générale du Conseil de la Jeunesse. Comme tu peux l’imaginer, je ne peux pas rester beaucoup en place et cette année, j’ai décidé de bouger pour les jeunes !
Mon tremplin ? L’Unécof ! De par la militance contagieuse de l’Unécof, j’ai décidé de faire campagne pour les élections du Conseil de la Jeunesse en octobre 2013. Des publicités sur leur site, les réseaux sociaux et dans leur newsletter font partie du soutien que les unécofiens m’ont apporté.
Aujourd’hui, pour pouvoir s’insérer dans la société et répondre à ses besoins, chaque personne doit trouver du travail. Pour ce faire, je pense qu’il est temps de supprimer les barrières empêchant encore aujourd’hui certains jeunes d’entamer des études supérieures. Et ce, afin que chacun d’entre nous ait toutes les cartes en main pour valoriser son profil auprès des employeurs. De plus, la mobilité des jeunes doit aussi être remise au centre des débats en vue de leur permettre notamment d’améliorer leurs connaissances linguistiques.
Mon Redbull à moi ? Les rencontres sur le terrain me donnent vraiment des ailes Durant ma campagne électorale, je tenais déjà à rencontrer des jeunes pour présenter mon projet. Je suis donc allée deux fois sur mon campus universitaire pour les interpeller sur des sujets qui les concernent directement. De plus, une formation du CJ à La Marlagne (Namur) a rassemblé les nouveaux membres de l’Assemblée générale où nous avons créé les liens qui nous garantiront cohésion et esprit d’équipe pour les deux prochaines années.
Que ce soit à l’Unécof ou au Conseil de la Jeunesse, il est clair que ce sont les activités et projets sur le terrain qui rendent le discours des représentants communautaires légitime. C’est pourquoi mon mandat au Conseil de la Jeunesse sera, je l’espère, l’occasion de vous rencontrer et de prendre en compte votre avis, que je tenterai de relayer au mieux auprès des représentants politiques.
Mon devoir à faire ? C’est bien entendu remercier tous les jeunes qui m’ont soutenue durant ma campagne. Sans eux, rien n’aurait été possible. Je ferai de mon mieux pour les représenter et faire entendre leur voix, c’est promis !
Mélissa
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Mon programme ? Un pari sur l’enseignement, l’emploi et la mobilité
17
Les contradictoires :
C – 10 !
Plus que 10 contradictoires à réaliser pour les représentants étudiants au niveau communautaire ! Vous allez me dire ok, parfait mais que sont les « contradictoires » ?
ET dans la pratique ?
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Les contradictoires sont des réunions où chaque Conseil étudiant de chaque établissement d’enseignement supérieur doit inviter les Organisations Représentatives Communautaires (ORC), soit l’Unécof et la FEF. Durant cette réunion, chaque ORC présente ses services, ses valeurs et tente de démontrer quels sont les avantages pour le Conseil étudiant de s’affilier chez elle.
18
En théorie, les contradictoires sont prévues par l’article 28 du nouveau décret du 21 septembre 2012 relatif à la participation et à la représentation étudiante dans l’enseignement supérieur (consultable sur notre site www.unecof. be). Pour rappel, ce décret est entré en vigueur le 23 octobre 2012 et concerne tous les types d’enseignement, à savoir les Universités, les Hautes écoles et les Ecoles supérieures des Arts. Sur les 31 contradictoires déjà réalisées pour cette année académique, l’Unécof mettait notamment en avant son manifeste, ses services, son nouveau Comité Participatif ou encore sa convivialité. Et cela en a charmé plus d’un ! En effet, l’Unécof représente actuellement plus de 50.000 étudiants sur l’ensemble de la Fédération WallonieBruxelles. « Ah oui, petit détail » : depuis le fameux décret participation, ce n’est plus directement le nombre de Conseils étudiants affiliés qui compte, c’est la représentativité globale ! Explication : imaginons que, lors d’une contradictoire, l’Unécof obtienne 9 voix contre 10 pour la FEF (cf. expérience vécue cette année). À une voix près, oui, ça fait mal mais pas tant que ça étant donné que les 47 % obtenus dans cet établissement sont pris en compte dans notre représentativité globale. Ce qui est légitime vu que presque la moitié du CE avait voté pour nous. Depuis notre dernière Antisèche, nos étudiants sont allés à la rencontre de pas mal de Conseils étudiants dans le cadre d’une contradictoire. Ils ont rendu visite aux fidèles étudiants hennuyers de la HELHa et de la Haute Ecole en Hainaut et ont réalisé de bons scores (91 % à la HELHa et 85 % à la HEH). Une belle performance est également
à noter au Conservatoire de Liège où l’Unécof représente 89 % des étudiants. Notre Président Rémi Belin et Florent Lardinois ont aussi fait un petit détour par la HEG et y ont charmé les ¾ des étudiants présents. Le seul petit bémol sur la route du succès a été à Huy lors de la rencontre avec le Conseil étudiant de la Haute Ecole Charlemagne. Ces étudiants ont voté à 85 % pour la Fédération des étudiants francophones, apparemment ravis de leur collaboration avec eux, ce que nous respectons tout à fait. Enfin, nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec deux Conseils étudiants bruxellois : les CE de la Haute Ecole Leonard de Vinci et de la Haute Ecole de Bruxelles où nous avons eu des débats constructifs. Ces résultats ne sont qu’un bref aperçu de notre représentativité vu qu’il nous reste encore 10 CE à convaincre de venir s’affilier chez nous ! Nous rappelons donc aux Conseils étudiants qui ne nous ont pas encore invités à venir « contradicter » qu’ils le doivent conformément au décret ! Pour toute information complémentaire, ton CE peut se tourner vers nous. Nous nous ferons un plaisir de répondre à toutes ses questions !
pourcentage de représentativité dans chaque établissement Arts au carré Haute Ecole de Bruxelles Conservatoire de Liège Haute Ecole Galilée Haute Ecole Léonard de Vinci Haute Ecole Charlemagne Haute Ecole en Hainaut ULg IMEP HELHa HEPN UMONS Académie Tournai Aca Liège Helmo Haute Ecole Albert Jacquard Hénallux Université Saint-Louis Saint-Luc Bruxelles Haute Ecole Robert Schuman HE llya Prigogine HE Paul-Henri Spaak
UNamur Haute Ecole Ville de Liège Haute Ecole Condorcet HEPL IAD 0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Chaque bâtonnet représente le pourcentage obtenu par l’Unécof dans le Conseil étudiant lors d’une contradictoire. Celui qui dépasse 50 % fait que le CE est réputé membre de l’Unécof (en orange). Par exemple, dans ce graphique, environ 90 % des membres du CE de la HELHa se sont prononcés en faveur de l’Unécof et leur Conseil en est donc membre.
100%
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
UCL Saint-Luc Liège
19
PriX CiTron ce n’est pas le train Que j’ai raté, mais mon examen ! Etre étudiant navetteur comporte parfois des risques. Par navetteur, on sous-entend les utilisateurs des TEC et de la SNCB. En effet, prendre les transports en commun n’est pas toujours chose facile : bus bondés, annulation, gens perturbants, chauffeur antipathique ou encore temps d’attente trop long ou trop de bruit. Il y a aussi et surtout les retards réguliers ! Qui n’a pas pris le train dans sa vie sans qu’il ait 3 minutes de retard minimum ou que le chauffeur soit absent ? Qui n’a pas attendu le bus... qui n’est jamais passé sans que cette absence soit annoncée ? Il n’est question ici que des retards ou des annulations car, dans les journaux, il est aussi souvent question des grèves sauvages !
Combien de fois nous sommes-nous retrouvés sur un quai désert, panneaux vides, en espérant toujours voir un train passer ? Heureusement que nous sommes parfois avertis de leur grève une semaine voire deux jours avant leur action ! Tous ces retards improvisés, ces annulations ou ces grèves sauvages pénalisent un public de navetteurs importants : les étudiants ! En effet, il n’est pas rare de voir des étudiants rater leur examen car le train n’a toujours pas démarré après être resté immobile sur le quai pendant 30 minutes ! Même en s’y prenant à l’avance (prendre le train une heure plus tôt pour réviser à la bibliothèque par exemple), l’étudiant doit filer pour arriver à l’heure à son examen.
Nous décernons donc notre prix citron à toutes ces grèves sauvages que les transports en commun nous font subir. Même si l’on peut parfois comprendre les revendications des grévistes, leurs actions pourraient être mieux calculées et/ ou réduites en période d’examens car pour les étudiants, c’est leur session qui est en jeu !
PriX oranGe go to ucl, un projet ambitieux
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
Les étudiants ont plus d’un tour dans leur sac et n’hésitent pas à trouver des nouvelles astuces pour faciliter la vie des mortels. C’est le cas de Grégoire, un étudiant de l’UCL et futur ingénieur ! Ce jeune homme a mis sur pied une plate-forme de covoiturage au nom de Go to UCL. Jusque-là, rien de révolutionnaire : le covoiturage, on connaît tous ! En effet, le jeune homme avait des difficultés à rejoindre son campus universitaire à partir de Tournai, d’où l’idée d’inventer cette plate-forme : tout étudiant sans voiture peut rechercher un trajet sur celle-ci pour arriver à Louvainla-Neuve ou, au contraire, pour quitter la ville. L’objectif de départ était donc qu’il puisse rentrer en voiture en créant cette plate-forme permettant facilement de voir qui de ses amis pouvait lui offrir un lift.
20
Il s‘est ensuite aperçu qu’il lui faudrait plus de participants pour que cela fonctionne. Il a donc créé un site de lancement (il a
appris à coder quand il était jeune) pour voir si ce projet intéresserait les étudiants de Louvain-la-Neuve, utilisateurs potentiels. Le soir même, 30.000 visiteurs ont parcouru son site et il avait atteint 400 000 affichages sur Facebook. Cette page Internet a été lancée en novembre 2013. Aujourd’hui, l’objectif est de proposer une alternative aux transports en commun aux étudiants de Louvain-la-Neuve via le site. Ceux-ci peuvent faire une recherche afin de consulter tous les trajets pouvant potentiellement les concerner. Ils indiquent alors s’ils sont intéressés par le lift. N’ayant pas de chiffre exact sur le nombre d’étudiants venant à Louvain-la-Neuve en voiture, Grégoire affirme qu’ils ne sont qu’une minorité. C’est pourquoi l’outil est avant tout pensé pour attirer les conducteurs. Ces derniers pourront effectivement proposer des trajets et un système d’enchères se mettra en place pour désigner les étudiants qui pourront profiter du trajet. Quel est précisément ce système d’enchères ? Explications du créateur : « Vu le nombre restreint d’étudiants venant à Louvain-laNeuve en voiture, ce sont eux qui seront prioritaires sur le site. » Grégoire souhaite qu’il y ait un intérêt à covoiturer tant pour les nombreux covoiturés que pour le peu de
conducteurs. L’étudiant qui proposera son trajet en voiture sur le site Gotoucl.com aura probablement une dizaine, voire une cinquantaine de demandes, il serait dommage pour lui de réserver sa place à la première demande. Les enchères lui permettront d’avoir un réel intérêt à partager son trajet. « Si vous avez 4 places de libres sur un trajet Louvain-la-Neuve-Bruxelles et une cinquantaine de demandes, vous pourrez facilement rembourser le coût du trajet et gagner un peu d’argent de poche pour votre soirée du week-end, grâce aux enchères. » Grégoire est seul à mener ce projet et passe beaucoup de temps sur le développement du site web. Il compte le lancer une semaine après la fin des examens (période de blocus et d’examens oblige), c’est-à-dire fin janvier et début février. Si le système fonctionne bien à Louvainla-Neuve, il verra peut-être le jour dans d’autres villes belges, c’est ce que l’Unécof lui souhaite pour l’année 2014.
l’ a n t i s è c h e > j a n . / f é v. / m a r s 2 0 1 4
HaPPY 2014 !
21
aGenDa FéVrier 5 : réunion du comité participatif de l’unécof 7-8 : salon siep de namur 13 : table ronde sur la transition secondaire – supérieur 23 : Jogging « across the campus » à 10h, à la helha
mars
24 : concert de l’imep « happy birthday mister sax » à 20h, à bruxelles
13-14-15 : salon siep de liège 17 : table ronde sur le financement de l’enseignement supérieur 21 : bal du conseil étudiant de la haute ecole en hainaut 27 : formation sur le décret paysage
aVril
2 : table ronde sur la transition des études supérieures – monde du travail tour des écoles à bruxelles 23 : 4h cuistax de la haute ecole en hainaut 30 : débat politique sur l’enseignement supérieur 4h cuistax de l’université de mons
05 mai : assemblée générale élective de l’unécof 06 mai : tour des écoles à mons 26 juin : kayak
l’ a n t i s è c h e > o c t. / n o v. / d é c . 2 0 1 3
mai-juin
25
Assemblée générale de l’unécof du 13 novembre 2013