Universum Top 100 Switzerland (FR)

Page 1

S E P T E M B E R

2 0 1 6

Nous voulons plus! Les jeunes femmes veulent plus d’argent et de meilleures opportunités de carrière

Prêts pour l’avenir? MOST A

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Comment le monde du travail est transformé par la technologie et comment les employeurs suisses font face à l’avenir numérique.

SWITZERLAND

SWITZERLAND

2017

2017

ETUDIANTS

PROFESSIONNELS

Classement des employeurs les plus attractifs de Suisse

12

entreprises en interview

E N C O O P E R A T I O N AV E C


Headline here We’re always looking for people with the relentless energy to drive and push themselves further. To find new avenues and unique ways to reach our shared goals. At Deloitte, we know that being the undisputed leader means empowering our people to be the very best they can be – so they can make an impact that matters for our clients. Join us at one of our campus events to learn more and see what you can achieve.

Event Title Goes Here Campus Interviews: Date & Time

Make a difference by being different. Information Session: Date & Time

Location address, campus area and building information.

Location address, campus area and building information.

Bring your talents to Deloitte, and you’ll find a global network of support, leadership opportunities and diversegoes thinking. There’s limit to what you can achieve. Call to action information here. Call tonoaction and deadline

oriented information goes here. Call to action information goes here.

What impact will you make? © Deloitte AG. All rights reserved.

[Insert the Standard legal description] Caption vel doloreet wisit acincil iquatem dio odigna feugiamcommy nim vulput adip exerosto essi. Rud min ver sed magna ate tat, vendigna conulputat. Ulput pratie ming et, commy nos et nim il et at. Ut aliquipit nullaore endrem er incilla conse feu facin venisi.

deloitte.com/ch/careers

What impact will you make?


EDITORIAL ET TABLE DES MATIERES

4

DANS 10 ANS, LE MONDE DU TRAVAIL SERA COMPLETEMENT DIFFERENT DE CELUI D’AUJOURD’HUI.

10 8

Chères lectrices, chers lecteurs Dans 10 ans, le monde du travail sera complètement différent de celui d’aujourd’hui. Les nouvelles technologies entraînent de nouveaux modes de travail, un changement de pensée et d’action – des collaborateurs comme des dirigeants. Seul celui qui se met au tempo des évolutions technologiques est paré pour l’avenir. Qu’attendent les étudiants et les professionnels suisses des entreprises actuelles et futures, et si les employeurs suisses savent y répondre, c’est ce que vous pouvez découvrir dès la page 4. Les envies de carrière ne sont pas seulement influencées par la technologie. Le nouvel élan du mouvement des femmes joue aussi un rôle dans les attentes des Suissesses envers le monde du travail. Les données de l’étude talents d’Universum montrent que les femmes exigent de meilleurs salaires et plus d’opportunités de carrière. Découvrez dès la page 9 les bénéfices qui en découlent pour l’environnement professionnel. Bien sûr, nous vous dévoilons également qui se trouve cette année dans notre classement des employeurs les plus attractifs de Suisse (dès la page 14) et vous donnons un aperçu du quotidien professionnel de métiers et de domaines les plus variés (dès la page 18). Aussi à découvrir, dans de captivantes interviews, le parcours inspirant de nombreuses femmes et l’adaptation des entreprises suisses aux nouvelles technologies.

LES EMPLOYEURS LES PLUS ATTRACTIFS DE SUISSE 11

ENTRETIENS AVEC: Aldi Suisse | Deloitte | EY | La Poste Suisse | Lidl | PwC | UBS | Administration fédérale

23

HUMANITIES

24

LAW

25

HEALTH MEDICINE

26

ENGINEERING ENTRETIENS AVEC: Bühler | Georg Fischer (GF) | Skyguide

Je vous souhaite une passionnante lecture! Leo Marty Managing Director Switzerland & Austria Universum Communications leo.marty@universumglobal.com

MENTIONS LEGALES

BUSINESS

31

NATURAL SCIENCES

32

IT ENTRETIENS AVEC: Swisscom

PRODUCTION Universum Communications Switzerland AG. Steinentorstrasse 35, 4051 Basel, tél. 061 385 55 00, fax 061 385 55 99, www.universumglobal.com/ch. PROJECT MANAGEMENT Christina Aaström. RÉDACTION Christina Aaström, Channa Mizrachi, Esther Senecky. ART DIRECTOR Maja Wijkström/Oh My! PHOTOGRAPHIES DES ENTREPRISES Simone Schuldis. PHOTO & ILLUSTRATION Shutterstock. CORRECTION Lucia Messmer & Valérie Mosimann. IMPRESSION Druckerei Raisch GmbH + Co., Reutlingen (D). UNIVERSUM GROUP Group CEO: Petter Nylander. Managing Director d’Universum Switzerland & Austria: Leo Marty. Account Manager: Leo Marty, leo.marty@universumglobal.com, Dominik Moser, dominik.moser@universumglobal.com, Samuel Röllin, samuel.rollin@universumglobal.com.

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 3


PRETS POUR L’AVENIR?

Prêts pour l’avenir?

Comment la technologie transforme le monde du travail – et comment les employeurs suisses affrontent l’avenir numérique Les technologies se développent rapidement, transformant tout aussi vite les exigences au travail. Les entreprises suisses sont-elles équipées pour l’avenir numérique? Et qu’attendent les collaborateurs actuels et futurs de leur employeur en termes de numérique? Un regard sur l’étude générationnelle «Technology at the Workplace» d’Universum et dans les coulisses des employeurs suisses suffit pour constater qu’il y a encore à faire. TEXTE: CHANNA MIZRACHI

L

es progrès technologiques touchent tous les domaines de notre vie, y compris le travail. Des équipes globales travaillent en commun à des solutions basées sur le cloud et les chats intra-entreprises font partie du quotidien. Les collaborateurs et les leaders veulent des horaires et des lieux de travail flexibles et les postes de travail ne sont souvent plus que virtuels. Les informations sont actualisées dans la seconde, accélérant d’autant les feedbacks entre collègues en permanence connectés. «Les technologies utilisées dans le cadre du travail changent à toute vitesse. Par conséquent, dans 10 ans, le monde du travail sera complètement différent de celui d’aujourd’hui», résume Leo Marty, Managing Director d’Universum Switzerland & Austria. La société de conseil a mené une étude internationale avec l’INSEAD Emerging Markets Institute, la HEAD Foundation et le MIT Leadership Center, demandant à

4 | UNIVERSUM TOP 100 2017

18 000 étudiants et actifs de 19 pays dans quelles technologies ils voient le plus grand potentiel d’innovation dans l’environnement professionnel. Générations, pays et genres s’accordent sur un point: les nouvelles technologies doivent être utiles et d’intégration facile. Les femmes souhaitent en priorité des outils pratiques, pour les audio et les vidéoconférences, l’e-learning ou la gestion de projet. Les hommes s’enthousiasment pour les produits high-tech, veulent travailler avec le big data, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle.

Progrès technologique: les clients mieux lotis que les collaborateurs? Il est très important pour les professionnels que leur employeur soit à jour avec ses outils technologiques. Leurs attentes sontelles satisfaites? Pour ce qui est des produits de consommation, beaucoup d’employeurs

sont sur la bonne voie. Les entreprises industrielles comme Endress+Hauser ou Georg Fischer accompagnent leurs clients vers l’industrie 4.0, utilisent des développements technologiques comme l’Internet des objets et améliorent leur productivité avec le numérique. Dans le conseil aussi, les solutions basées sur les données et les technologies sont très demandées. «Que ce soit dans le secteur automobile, l’industrie pharmaceutique, les assurances ou la finance, toutes les entreprises veulent rechercher dans les données collectées des éléments de réponse à leurs questions les plus urgentes», explique Philip van Hövell, mathématicien et manager en Data Analytics chez PwC. Ainsi, il travaille par exemple à une application révolutionnant la médecine personnalisée pour les personnes atteintes de sclérose en plaques. Dans beaucoup de secteurs, les informaticiens aussi ne jouent plus, depuis longtemps, juste un rôle de soutien, mais sont des acteurs essentiels dans le dévelop-


PRETS POUR L’AVENIR?

«LE MODE DE TRAVAIL AGILE REQUIERT DES SUPERIEURS DU COURAGE ET DES COLLABORATEURS UNE GRANDE RESPONSABILITE» Adi Bucher Head of HR Leadership, Transformation & Collaboration chez Swisscom

pement de nouveaux produits et services. Face aux clients, beaucoup d’entreprises maîtrisent donc les nouveautés technologiques. A l’interne en revanche, l’application de ces dernières ne suit pas toujours – c’est du moins l’avis des employés. Les collaborateurs s’attendent, dans leur cadre de travail, à des outils connectés tout aussi performants que les plateformes et applications qu’ils connaissent dans leur temps libre. Les processus internes, tels que les transferts du savoir et la gestion de projet, sont encore souvent manuels, peu automatisés et sur base papier. Des interfaces entre différents programmes qui laissent à désirer, un flux d’informations lacunaire. 72% des actifs interrogés souhaitent un employeur à l’aise avec le numérique. Cependant, seulement 42% d’entre eux estiment les compétences numériques de leur employeur comme élevées. Il n’est donc pas étonnant que l’avancée technologique soit, toutes générations confondues, perçue

comme un développement à haut potentiel d’innovation. C’est en particulier la réalité virtuelle que beaucoup d’employés souhaitent intégrer dans leur travail.

Le management agile est la base Ce qui pour certains employeurs est encore de la musique d’avenir est, dans quelques entreprises suisses, déjà d’actualité. La Poste par exemple travaille à des lunettes de réalité augmentée pour aider le tri manuel du courrier, de même qu’elle teste des robots de livraison et des bus autonomes. Pour cela, elle collabore avec des start-ups et échange, au travers de plateformes d’innovation, avec d’autres sociétés. D’autres entreprises encouragent les échanges entre secteurs et niveaux hiérarchiques dans des équipes de projets interdisciplinaires qui, déliées des structures de travail usuelles, sont réactives et flexibles et font ainsi avancer l’innovation. D’autres encore, comme Swisscom ou PostFinance, UNIVERSUM TOP 100 2017 | 5


PRETS POUR L’AVENIR?

«TOUTES LES ENTREPRISES VEULENT RECHERCHER DANS LES DONNEES COLLECTEES DES ELEMENTS DE REPONSE A LEURS QUESTIONS LES PLUS URGENTES» Philip van Hövell Manager en Data Analytics chez PwC

72% des actifs estiment important que leur employeur dispose de compétences numériques élevées.

42% des actifs sont d’avis que c’est actuellement le cas pour leur employeur.

Entre les compétences numériques que les collaborateurs désirent et ce qui existe réellement, il y a encore du chemin à faire. Source: étude générationnelle «Technology at the Workplace» Universum

Technology at the Workplace Universum, l’INSEAD Emerging Markets Institute, la HEAD Foundation et le MIT Leadership Center ont interrogé plus de 18 000 étudiants et actifs dans 19 pays. L’étude porte sur les générations X à Z et leurs préférences en termes de méthodes de travail, modes de direction et technologies à haut potentiel d’innovation au travail. Pour plus d’informations sur l’étude générationnelle «Technology at the Workplace»: www.universumglobal.com/genxyz

6 | UNIVERSUM TOP 100 2017

travaillent avec des méthodes comme Scrum ou le Design Thinking ou renoncent, à toute hiérarchie, sur la base de la philosophie de l’holacratie. Dans ce contexte, le management agile est une approche de base qui laisse aux collaborateurs la libre organisation de leur travail et plus de décision. Ainsi les processus sont plus efficaces – et les humains plus satisfaits. Ce mode de travail nécessite donc une remise en question – de la part des collaborateurs et des directions. «Le contrôle des processus est délégué aux collaborateurs et seul le résultat est jugé. Cela requiert des supérieurs du courage et des collaborateurs une grande responsabilité», résume d’après son expérience Adi Bucher, Head of HR Leadership, Transformation & Collaboration chez Swisscom. Les attentes envers les responsables ont ainsi fondamentalement changé. «Ils n’ont plus nécessairement davantage de diplômes et un pouvoir de décision exclusif», relate Bucher. «Leur tâche est désormais bien plus d’inspirer leurs collaborateurs, de créer un cadre permettant le succès de tous et d’éviter, surtout face aux nouvelles technologies, un fossé intergénérationnel.»

Plus de leaders inspirants et d’équipes interdisciplinaires Les avancées technologiques et la mutation du travail qui s’en suit exigent donc de nouveaux modes de management. Mais les exigences envers les talents changent aussi. «Pour réussir, il faut sortir des sentiers battus de la technique» selon Jörg Kottmann, responsable Asset Management réseaux dans l’entreprise énergétique Axpo.

«Nous cherchons des personnes aux idées nouvelles, qui travaillent en équipes interdisciplinaires à des solutions créatives.» Pour cela, il faut surtout plus de femmes aux connaissances techniques. En tant que membre fondateur de «Digital Switzerland», SWISS s’implique particulièrement pour donner aux talents féminins le goût du numérique. L’initiative «Next Generation» permet aux jeunes filles de découvrir de passionnants domaines du numérique et les incite ainsi à apprendre à coder. «Des études montrent que ces jeunes ont effectivement de l’intérêt pour les branches techniques mais que, faute de contact avec celles-ci, l’intérêt se perd», explique Stéphanie Joly qui, en tant que responsable de UX & Analytics chez SWISS, réussit et s’épanouit dans un secteur encore dominé par les hommes. La situation des entreprises suisses face à l’avenir n’est donc pas si mauvaise. Certes, certaines interfaces technologiques laissent parfois à désirer. Et les collaborateurs actifs dans la réalité virtuelle font encore figure d’exception. La numérisation et les transformations qu’elle implique sont cependant en tête des priorités de toutes les entreprises. Pour cette mutation, elles sont tributaires de collaborateurs compétents, aux idées créatives, qui prennent des responsabilités. Une culture de travail favorisant ces qualités correspond non seulement aux jeunes de la génération Y mais aussi aux autres générations. Ainsi le progrès technologique est l’opportunité, pour les collaborateurs, de faire une différence. Il y a beaucoup à faire – et à condition de collaborer, employeurs et collaborateurs relèveront le défi.

Universum Talent Research

En 2017, Universum a questionné plus d’1,5 million d’étudiants et professionnels répartis dans plus de 50 pays à propos de leurs préférences en matière d’employeurs potentiels, de visions de carrière et de moyens de communication. En Suisse, plus de 11 000 étudiants et plus de 5 000 professionnels ont participé à cette étude. Ainsi, l’enquête d’Universum est la plus vaste étude talents menée dans le monde et en Suisse. careertest.universumglobal.com/s/swisscareertest


PRETS POUR L’AVENIR?

Les facteurs représentant le plus grand potentiel d’innovation sur le lieu du travail Génération X 1965–1983 Génération Y Etudiants 1984–1996 Génération Y Actifs 1984–1996

Génération Z 1997–2002

Avancée technologique 76.49% 70.19%

Gén X

Gén Yé

73.11%

Gén Ya

72.04%

Gén Z

Numérisation du travail 65.91%

70.02% 69.74% 59.88%

Gén X

Gén Y

Gén Ya

Gén Z

Source: étude générationnelle «Technology at the Workplace» Universum

«La petite taille des start-up leur permet de tester rapidement de nouvelles technologies» Le blogueur Cédric Bollag est passionné d’innovation et de technologie. Cet étudiant en master à l’université de Saint-Gall interviewe des entreprises de Suisse et d’ailleurs sur leurs initiatives et nouveautés. Il porte une attention toute particulière aux jeunes entrepreneurs – et souhaite à l’avenir lui-même investir dans des start-up. Tous ses Start-up Shows sur: www.GlobalTechBox.com. Quels secteurs sont les plus influencés par les développements technologiques? – Tous! Certains les intègrent simplement plus vite que d’autres. Les banques suisses investissent beaucoup dans le futur de la banque de détail. Le marché immobilier se transforme. Et les voitures autonomes seront un jour aussi chose courante chez nous. Tu t’intéresses de près aux start-up. Sont-elles mieux équipées pour les progrès technologiques que des entreprises établies? – La taille des start-up leur permet de tester rapidement de nouvelles technologies et de les abandonner si elles ne donnent pas le résultat escompté. Ces essais réactifs sont possibles dans une équipe de quinze personnes. Les grandes entreprises investissent bien plus de temps dans la recherche pour de nouveaux outils. Elles savent du coup quel modèle leur réussit avant de le déployer en interne. Quelle technologie a déjà radicalement changé le monde du travail? – Quel que soit l’âge ou la position, tout collaborateur a aujourd’hui un smartphone. Cela influence le rapport au travail. Des réponses rapides aux e-mails sont la norme, dans les minutes, selon la branche. Les documents peuvent être visualisés depuis n’importe où, même les pages web peuvent être adaptées de façon mobile. Mais le smartphone sera remplacé dans 5 ans au maximum par d’autres technologies – une oreillette ou des lunettes connectées. Que va-t-il se passer dans un avenir proche? – Beaucoup de tâches répétitives seront exécutées par l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle. Les employés travailleront plus dans la programmation et la supervision. Les collaborateurs eux-mêmes veulent toujours plus un travail flexible. La génération Y en particulier, qui ne se lie plus longtemps à un même employeur. De ce fait, les collaborations se feront de plus en plus autour de projets. Avec les nouvelles technologies, les employeurs et employés se trouveront plus facilement et sauront vite si une collaboration est possible – selon les compétences mais aussi les affinités.

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 7


NOUS VOULONS PLUS!

Les jeunes femmes veulent plus d’argent et de meilleures opportunités de carrière

Nous voulons plus!

Le nouvel élan du mouvement des femmes semble aussi toucher les objectifs professionnels des Suissesses étudiantes et actives. La talent Research d’Universum le montre: les femmes veulent de meilleurs salaires, des perfectionnements rémunérés et l’opportunité de faire carrière. TEXTE: CHANNA MIZRACHI

L

es femmes sont sensibles aux aspects humains au travail, elles recherchent un cadre agréable, une culture d’entreprise à l’écoute des besoins des collaborateurs. Les hommes veulent vite évoluer, assumer des postes de direction et gagner de l’argent. C’est le cliché connu sur les différentes attentes des hommes et des femmes quant au développement professionnel et aux employeurs recherchés. Ce cliché a été en grande partie confirmé ces dernières années dans les résultats de la Talent Research d’Universum. Mais un regard dans les données actuelles de l’étude nous montre que les préférences des femmes semblent bouger.

Ensemble vers de meilleurs salaires Un cadre de travail agréable reste important pour les femmes, mais le salaire et les opportunités d’évolution prennent, surtout pour les étudiantes, la priorité. Une bonne rémunération compte plus, tout comme l’aide financière pour la formation continue. Pour les femmes actives, ces trois aspects constituent même

8 | UNIVERSUM TOP 100 2017

le top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif. «Les femmes prennent confiance en elles et, la technologie aidant, se font entendre», commente Cristina Riesen. Cette évolution la réjouit vraiment, étant l’une des rares femmes dirigeantes dans le monde encore majoritairement masculin de la technologie. «Les femmes n’acceptent plus de gagner moins que leurs collègues masculins pour un même travail ou que des opportunités leur soient refusées à cause de leur sexe. Elles font entendre leur voix via les réseaux sociaux et se battent pour plus d’égalité.» Le renouveau du mouvement des femmes ne se manifeste pas seulement en ligne mais aussi dans les rues de Paris, New York, Buenos Aires et beaucoup d’autres villes du monde. A Zurich aussi, une marche des femmes a été l’occasion de manifester pour plus d’égalité, pendant que le film «L’Ordre divin» – où de courageuses mères dans la Suisse des années 70 se battent pour le droit de vote des femmes – était à l’affiche. La thématique de l’égalité des droits a ainsi occupé les médias, retenant aussi l’attention des plus jeunes femmes sur le


NOUS VOULONS PLUS!

Cristina Riesen est... Cristina Riesen est une entrepreneur, mentor de start-up et conférencière passionnée de technologie. Ancienne directrice générale d’Evernote pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, elle a été nommée dans le top 10 des digital leaders de Suisse. Avec son organisation à but non lucratif We are play lab, elle apporte aux enfants les compétences nécessaires pour le monde numérique de demain. Comme par exemple la pensée computationnelle, une approche se basant volontairement sur des concepts et des stratégies de solution d’intérêt général comme la créativité ou le commerce.

Le Handelszeitung vous a nommée dans le top 30 des pionniers du numérique en Suisse – une femme parmi 28 hommes. Pourquoi si peu de femmes dans la technologie? – Parce que souvent les femmes ne se voient pas capables de se lancer dans la branche. Je viens par exemple de la communication. Mais j’adorais Evernote, pouvais m’identifier à la vision de l’entreprise et voulais participer aux développements numériques. J’ai donc pris mon courage à

deux mains, obtenu un entretien et osé plonger dans le monde du numérique. Votre conseil à d’autres femmes serait donc d’oser plus? – Exactement! Nous devons cesser de nous convaincre que nous ne réussirons pas. Avec le bon état d’esprit, on peut apprendre et parvenir à presque tout. Les femmes peuvent être coachées pour mieux se vendre, négocier et se défendre. Idéalement cela serait déjà intégré tôt dans le système scolaire.

sujet. Pour Cristina Riesen, c’est une évolution positive. «Etre entourée de femmes qui se soutiennent mutuellement et s’impliquent pour les mêmes objectifs, renforce la confiance en soi des jeunes femmes en devenir. C’est extrêmement important. De fait, notre environnement influence énormément notre perception du monde et la confiance en soi.»

Gestion d’équipes: une opportunité pour les femmes Assumer des rôles de direction a, par exemple, longtemps été réservé aux hommes. Encore aujourd’hui, les femmes sont une minorité aux étages supérieurs. Mais cela pourrait changer avec la prochaine génération de leaders. En effet, la possibilité d’évoluer dans l’entreprise fait partie du top 10 des caractéristiques d’un employeur attractif pour les étudiantes suisses. Cependant, beaucoup de femmes doutent encore de leur capacité à mener des équipes. Cristina Riesen voit pourtant cela d’un bon œil: «le doute est une des qualités premières d’un bon leader. Ce n’est qu’à travers le doute que l’on s’améliore et se développe.» La capacité à se remettre en question est essentielle dans le monde actuel, où une bonne direction demande de bonnes compétences humaines.

C’est pour cela que vous avez fondé l’organisation à but non lucratif We are play lab? – Entre autres. Cela me tient à cœur d’apporter aux enfants les compétences nécessaires pour réussir et être épanoui dans leur vie. Il y a la compréhension de la technologie mais aussi la pensée créative, le commerce, une connaissance de base du système fiscal et la certitude de pouvoir faire une différence dans la société.

«Dans ce sens, les femmes ont beaucoup à offrir et devraient voir ces compétences comme un atout pour les postes de direction», complète Cristina Riesen.

L’informatique comme mode de solution Un changement doit donc en premier lieu s’opérer dans les mentalités. C’est dans cette optique que Cristina Riesen, avec son organisation à but non lucratif We are play lab, forme des enfants et des jeunes: «Nous voulons apporter aux enfants des méthodes qui les aident à devenir des personnes compétentes et épanouies.» Dans ce sens, les connaissances de base en informatique sont essentielles – pour un métier technique mais surtout pour apprendre à saisir des problèmes complexes, les décomposer et les résoudre. Elles permettent d’oser s’atteler à de gros défis. En effet, en informatique, c’est normal de tester des nouveautés, de se lancer avec une idée encore à l’état d’ébauche, et donc de se tromper parfois sans pour autant se décourager. «Nous devrions très tôt transmettre cet état d’esprit aux femmes afin qu’elles soient équipées pour réussir leur avenir – dans le domaine de la technologie et dans la vie.»

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 9


INDEX

Coup d’œil dans les coulisses de… Des entreprises énergétiques et industrielles au conseil et au commerce, les chances de carrière du marché du travail Suisse sont multiples. Des collaborateurs des employeurs les plus attractifs de Suisse vous offrent un aperçu de leur quotidien.

CLASSEMENT BUSINESS p. 11-22 CLASSEMENT HUMANITIES

EY Travailler au sein d’équipes variées chez EY est un enrichissement selon Corinne Bächli.

p. 23

p. 17 CLASSEMENT LAW

ADMINISTRATION FEDERALE A la commission pour la technologie et l’innovation, Sandra Villiger met en contact l’économie et les sciences.

p. 22

p. 24

CLASSEMENT

HEALTH MEDICINE p. 25

LA POSTE SUISSE

BÜHLER

Robots de livraison et réalité augmentée sont déjà le quotidien de Thierry Golliard, responsable Open Innovation & Venturing.

Béatrice Conde-Petit travaille à la question de comment fournir à la population mondiale assez de nourriture dans un esprit éco-responsable.

CLASSEMENT

p. 18

ENGINEERING p. 26-30

CLASSEMENT

NATURAL SCIENCES p. 31

CLASSEMENT IT p. 32-34

p. 28

LIDL

GEORG FISCHER

Laurent Greiner est responsable régional chez Lidl et s’épanouit dans un quotidien très dynamique.

Des méthodes d’innovation comme le Design Thinking et la pensée «out of the box» sont presque le quotidien de Bastian Lübke, chef de développement chez GF.

p. 19

p. 29

ALDI SUISSE

PwC

SKYGUIDE

Pour Claude Flückiger, c’est clair: ALDI SUISSE fait aujourd‘hui partie intégrante de la Suisse.

Pour le mathématicien Philip van Hövell, il n’y a pas de meilleur employeur que la société de conseil PwC Suisse.

Urs Lauener est COO chez Skyguide et veut transformer le marché avec de nouvelles technologies.

p. 20

p. 14

p. 30

DELOITTE

UBS

SWISSCOM

Martina Bender-Scheel aide ses collaborateurs à faire chaque jour ce qui compte.

Pour Yvonne Johansson, il a toujours été clair d’allier carrière et famille.

Adi Bucher accompagne les processus de transformation vers la responsabilité individuelle et une meilleure gestion.

p. 16 10 | UNIVERSUM TOP 100 2017

p. 21

p. 34


INHALT BUSINESS

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Les employeurs les plus attractifs pour le personnel qualifié en économie SWITZERLAND

2017

Les personnes formées en commerce et gestion et/ou actives dans le domaine représentent une part importante du marché du travail suisse. C’est pourquoi l’enquête talents d’Universum est aussi menée auprès des professionnels ayant une formation supérieure en économie. La société des employés de commerce représente ce secteur professionnel et est un important allié dans la collecte des données.

PROFESSIONNELS

Biens de consommation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Nestlé groupe L’Oréal Coca-Cola Suisse Lindt & Sprüngli Philip Morris International HEINEKEN Feldschlösschen Boissons Emmi Unilever Procter & Gamble (P&G)

Transport & logistique

1 2 3 4 5 6 7 8

Migros Coop Manor IKEA H&M Globus Gruppe Lidl Aldi Suisse

1 2 3 4 5 6 7

? ?

Assurances p. 21

UBS Raiffeisen Credit Suisse Bank Julius Bär Banque cantonale zurichoise Banque Migros Pictet & CIE Banque cantonale bernoise Aargauische Kantonalbank Lombard Odier & Cie

Commerce de détail

? ?

Banques

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

SUVA La Mobilière AXA Winterthur Swiss Life Allianz Suisse Swiss Re Helsana CSS Assurance Swica Zurich Insurance Group

p. 19

Flughafen Zürich SWISS SBB CFF FFS La Poste Aéroport de Genève Swissport Kühne + Nagel

p. 18

p. 14

Objectifs de carrière

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

1.

Le respect des employés

2.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

2.

L’encouragement au perfectionnement

3.

Etre autonome ou indépendant

3.

Un salaire de base compétitif

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 11


INHALT BUSINESS

Classement Business

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ci-après, les critères les plus importants pour les universitaires économistes – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

12 | UNIVERSUM TOP 100 2017

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

Google UBS Nestlé McKinsey & Company Credit Suisse PwC (PricewaterhouseCoopers) SWISS Rolex The Boston Consulting Group (BCG) Groupe L'Oréal EY (Ernst & Young) LVMH Banque nationale Suisse Goldman Sachs Migros L'Administration fédérale FIFA Microsoft SBB CFF FFS KPMG Novartis J.P. Morgan World Economic Forum Swiss Tourism Coca-Cola Suisse Swisscom UEFA Deloitte Lindt & Sprüngli Roche IKRK Flughafen Zürich Bank Julius Bär Procter & Gamble (P&G) Unilever Bain & Company Swatch Group Four Seasons IWC Schaffhausen IKEA Swiss Re Swarovski Johnson&Johnson Richemont Morgan Stanley Accenture IBM La Poste Philip Morris International Raiffeisen

= = = +3 -1 = -2 = +1 -1 +1 +1 -2 = = +8 nv +7 -2 +7 = +1 +8 -5 -3 +2 nv +7 -11 -1 +2 -16 +1 -14 +1 +1 -5 -8 +3 -2 -1 -3 +4 -18 +5 +13 +1 -2 +12 -7

Position

p. 21

p. 20

p. 17

p. 16

p. 18

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Variation depuis 2016

Banque cantonale zurichoise PostFinance Heineken Glencore HSBC Private Bank Stadt Zürich Coop Victorinox H&M InterContinental Hotels Group ABB Kuoni Roland Berger Siemens Strategy& Mandarin Oriental Hotel Group SRG SSR Chopard NZZ Mediengruppe Pictet & CIE Logitech Hyatt La Mobilière Emmi AXA Winterthur Lombard Odier & Cie Hilti Partners Group Manor Bayer Tamedia Fossil Zurich Insurance Group Bosch Gruppe Schweiz Deutsche Bank Swiss Life VZ VermögensZentrum Accor IATA Allianz Suisse Feldschlösschen Getränke Hewlett Packard Enterprise Schindler Bühler BASF BNP Paribas Helvetia Versicherungen General Electric (GE) Baloise Group BDO

-10 +3 -8 +4 -11 nv +6 +18 -7 +2 -5 -9 +7 +1 +6 -17 -1 -11 nv -16 +7 -21 +4 -10 -3 3 -2 +9 -11 +14 -14 -8 -14 +1 -25 -6 -4 -4 -7 -9 -1 nv -4 +1 +1 +2 +5 +13 +11 -7


Variation depuis 2016

Position

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

INHALT BUSINESS

SWITZERLAND

2017

PROFESSIONNELS

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

= = = +3 -1 -1 +3 +8 = +8

Google Nestlé Migros SWISS UBS Rolex Swiss Tourism Swisscom LVMH Flughafen Zürich

? ?

p. 21

? ?

Objectifs de carrière 1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Etre un leader ou diriger une équipe

2.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

3.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

3.

3. Etre un leader ou diriger une équipe

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

Des leaders qui vont m’aider à développer mes compétences

1.

Des leaders qui vont m’aider à développer mes compétences

2.

De bonnes références professionnelles pour ma future carrière

2.

Un salaire de base compétitif

3.

Des opportunités d’exercer mes qualités de leader

3.

Des opportunités d’exercer mes qualités de leader UNIVERSUM TOP 100 2017 | 13


BUSINESS

ALDI SUISSE | www.aldi-suisse.ch

«Nous sommes devenus le n°3 sur le marché» ALDI SUISSE fait aujourd’hui partie intégrante de la Suisse. La société de commerce de détail n’offre pas seulement des produits de qualité à un prix concurrentiel mais également de belles opportunités de carrière. Monsieur Flückiger, vous êtes entrés chez ALDI SUISSE en 2004. Comment l’image d’ALDI en Suisse a-t-elle évolué avec le temps? – Nous avons trouvé notre place sur le marché suisse du commerce de détail et en sommes devenus le n°3. ALDI SUISSE s’est positionnée dans le cœur de la société est en fait aujourd’hui partie intégrante. Nous le ressentons dans les filiales mais également au

travers des nombreux commentaires de nos clients. Comment avez-vous réussi cela? – Depuis notre entrée sur le marché suisse nous n’avons cessé de grandir. Nous avons apporté une concurrence des prix, comme beaucoup s’y attendaient. Mais nous avons aussi apporté une concurrence en termes de qualité, alors que bien peu nous en croyait capable. Nous avons également réveillé la concurrence dans les domaines du service clientèle et du développement durable. Qu’est-ce qu’ALDI SUISSE offre en tant qu’employeur? – ALDI SUISSE est la mieux classée dans le domaine du commerce de détail pour son recrutement en interne. La confiance ainsi témoignée aux collaborateurs, l’encouragement et l’égalité des chances pour chacun sont des

points forts de l’entreprise. Celui qui souhaite évoluer, en trouve ici l’opportunité. Nous apprenons les uns des autres, ensemble, travaillons en équipes et portons très vite des responsabilités. Cela permet à chacun de se dépasser. Quelles sont les possibilités d’évolution professionnelle? – Après les études, le premier poste classique chez nous est dans la direction régionale des ventes. On y assume dès le départ beaucoup de responsabilités et est responsable de plusieurs filiales et leurs collaborateurs. Aucun jour ne se ressemble et ça ne devient jamais routinier. Ainsi, en l’espace de peu de temps l’on développe les compétences requises pour occuper un poste de cadre. Comment avez-vous été vous-même intégré, alors jeune diplômé de commerce? – Quelle que soit la fonction, ALDI SUISSE forme en priorité sur le terrain. Nous sommes invités à accompagner des collaborateurs expérimentés et à apprendre d’eux. Ainsi, comme responsable régional des ventes mais également comme directeur Store Operations, on m’a offert l’opportunité de faire des expériences à l’étranger et en Suisse. Cependant l’échange interculturel entre les différentes régions linguistiques de Suisse est déjà une constante occasion d’évoluer. Et dans ce sens, ALDI SUISSE m’a dès le début proposé un programme de formation prenant en compte mes intérêts et besoins personnels.

CLAUDE FLÜCKIGER

Directeur des Ventes, succursale de Domdidier.

L’ENTREPRISE Employant 3 000 collaborateurs dans 186 filiales, ALDI SUISSE est un des plus grands employeurs du commerce de détail suisse et est présente depuis 11 ans en Suisse. Le système fonctionne depuis

14 | UNIVERSUM TOP 100 2017

des décennies. Des structures simples et claires qui simplifient le travail. Performance, responsabilité et égalité de traitement sont les valeurs premières dans nos activités commerciales. Nombre d’employés: Env. 3 000. Besoin en personnel: Env. 400 nouveaux collaborateurs par an. Entrée dans l’entreprise:

Après les études: entrée directe comme responsable régional des ventes ou d’autres postes passionnants dans les différents services de la direction centrale. Pour les professionnels et spécialistes, postes dans les filiales ou dans les différents services de la direction centrale. Postulation: www.jobs.aldi.ch.


Simplement efficace. FABIENNE SCHÜRMANN,

Responsable régionale des ventes & plongeuse

Plongez dans l’univers d’ALDI SUISSE. «Des visites de filiales régulières, un échange avec la direction des filiales et la vérification des chiffres indicateurs font partie intégrante d’une journée de travail type. En plus de ces activités, je m’occupe des entretiens d’embauche ainsi que des entretiens individuels et j’apporte mes connaissances pour des projets divers. Les défis quotidiens auxquels je dois faire face en tant que responsable régionale des ventes sont passionnants. Je suis heureuse de pouvoir en apprendre un peu plus chaque jour.»

Faites carrière chez nous. www.jobs.aldi.ch

Simple comme ALDI.

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 15


BUSINESS

DELOITTE | www.deloitte.ch

«Chez nous on peut être soi-même. C’est justement cela qui fait la force de notre entreprise» Chez Deloitte, le plus important c’est de faire chaque jour ce qui compte, de façon positive et dans la durabilité – pour les clients, les collaborateurs et la société. Martina BenderScheel, à la tête du Talent Strategy & Culture, nous explique comment cela se passe. D’où est-ce que les collaborateurs puisent leur énergie? Pour quels sujets se passionnent-ils? Ces questions et bien d’autres occupent Martina Bender-Scheel dans son travail quotidien chez Deloitte. «Nous voulons offrir à nos collaborateurs un environnement inspirant, dans lequel

ils se sentent à l’aise, où ils peuvent continuellement se former et travailler dans des équipes internationales sur des sujets qui les enthousiasment», ainsi résume-t-elle la vision de Deloitte. Feedback et Coaching en première ligne Performance & Development Management est une nouvelle approche qui soutient les chefs de projet et les membres d’équipe dans leurs échanges quotidiens. En outre, chaque collaborateur est accompagné d’un coach qui l’aide à ne pas perdre de vue les objectifs à moyen et long termes. De plus, le travail doit rester en équilibre dans la vie du collaborateur. «Il est important pour nous que nos collaborateurs disposent de suffisamment d’espace pour d’autres choses qui leur tiennent à cœur – que ce soit le sport, les voyages ou l’engagement citoyen.» Une méthode de travail souple, des temps partiels, des

congés sabbatiques et une règlementation innovante pour les parents actifs rendent tout cela possible. Cadres à temps partiel: chez Deloitte c’est possible! Pour Martina Bender-Scheel la priorité sont son mari et ses deux petits enfants. C’est pourquoi elle travaille à 60% et profite de la flexibilité des conditions de travail de Deloitte. «Il y a encore l’idée préconçue qu’un poste à responsabilités n’est pas compatible avec un temps partiel. C’est tout à l’honneur de Deloitte que cela y soit possible», de commenter Mme Bender-Scheel. Ce qui importe c’est d’être clair sur ses priorités et d’investir son énergie là où ce sera le plus efficace, tout autant que la confiance de la hiérarchie et de pouvoir compter sur son équipe. «La confiance en mes collaborateurs est fondamentale. Je leur délègue beaucoup de responsabilités et les aide à se perfectionner». Miser sur les femmes Cependant l’actuel 20% de femmes dans les postes dirigeants n’est pas encore suffisant, même si déjà mieux que la moyenne du secteur. Elever ce chiffre à 30% min. d’ici 2020 est un des buts de la direction. Une culture d’entreprise intégrante qui promeut la diversité est déjà d’actualité. Deloitte mise sur la transparence, la prise de responsabilités par la direction et des programmes soutenant les femmes dans l’optimisation de leur potentiel et les aidant à se mettre en réseau. «Les femmes tendent à sous-estimer les réseaux. Il faut réellement réserver du temps pour cela.» selon Mme BenderScheel.

MARTINA BENDER-SCHEEL

Directrice - Head of Talent Strategy & Culture.

L’ENTREPRISE Première entreprise d’audit et de conseil dans le monde, nous offrons des chances de carrière dans un environnement international avec d’intéressantes perspectives en Audit & Assurance, Risk Advisory,

16 | UNIVERSUM TOP 100 2017

Tax & Legal, Consulting et Financial Advisory. Nombre d’employés: 1 800 (Suisse), 245 000 (dans le monde). Besoin en personnel: Env. 150-200 diplômés par an.

Entrée dans l’entreprise: Stage ou entrée directe, aussi pour les professionnels. Postulation: www.deloitte.com/ch/careers.


www.ey.com/ch

BUSINESS

| EY

«Les équipes mixtes trouvent de meilleures solutions» Pour Corinne Bächli, le fait de travailler à EY dans des équipes variées est un enrichissement. Selon elle, l’esprit avant-gardiste de l’entreprise contribue à un changement de société. Madame Bächli, qu’est-ce qui vous a motivée à commencer votre carrière chez EY? – Déjà, pendant mes études à l’université, je travaillais dans une start-up. Et suite à cela, j’ai voulu faire une expérience dans une entreprise active à l’international. J’ai pu intégrer, comme étudiante salariée, le People Advisory Services (PAS) où les entreprises obtiennent conseil en termes de gestion des talents. Depuis bientôt une année j’y travaille à temps plein.

– Le personnel est la plus grande ressource de l’entreprise. Les équipes mixtes trouvent de meilleures solutions et reflètent la diversité de notre clientèle. Cela ne tient pas seulement au genre mais également aux origines culturelles, aux manières de penser, aux connaissances métier et aux forces individuelles de chaque membre d’équipe. Il s’agit d’être tolérant et de gérer les divergences. Comment se vit la diversité au sein d’EY aujourd’hui? – Des collègues de différentes nationalités, cultures et formations travaillent en étroite collaboration. Le rapport hommes-femmes est déjà en équilibre dans beaucoup de secteurs. Pour que la diversité reste harmonieuse, une bonne intégration est nécessaire. EY soutient activement les femmes dans leur carrière, par

le réseau et la formation. En outre, plusieurs campagnes promeuvent la diversité au sens large. En fin de compte, c’est dans chaque équipe que les valeurs doivent être vécues et partagées. Qu’en est-il dans votre service? – C’est excellent. Dans l’ensemble, l’équipe est très variée. Plusieurs collègues, hommes et femmes occupant des postes à responsabilités travaillent à temps partiel ou de manière flexible quant au lieu. Les congés maternité n’empêchent pas les promotions et ainsi, à mes yeux, de telles absences ne nuisent pas à la carrière. De plus, en termes de développement professionnel et de nomination, il y a égalité des chances chez EY.

Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans votre activité? – Je travaille dans le domaine Global Mobility Tax. J’aide les employés d’entreprises internationales dans leurs démarches fiscales et les soutiens dans l’exécution du programme Mobility. Pour cela je dois maitriser la fiscalité et le droit des assurances sociales mais aussi ce qui touche aux permis de travail et aux RH. Ce qui me plaît le plus, c’est le contact avec des gens de tous horizons. Lorsque mes clients sont satisfaits, je le suis aussi. D’ici 2020 EY souhaite engager autant d’hommes que de femmes fraîchement diplômés. En quoi un rapport équilibré hommes-femmes est-il si important?

CORINNE BÄCHLI

Consultante, People Advisory Services.

L’ENTREPRISE L’organisation internationale d’EY est leader en audit, conseil fiscal, conseil en transaction et en management. EY occupe 11 bureaux en Suisse et emploie 2 627 collaborateurs. L’entreprise est présente

dans plus de 150 pays dans le monde avec 230 800 collaborateurs. Nombre d’employés: 2 627. Besoin en personnel: Env. 300 diplômés par an, dans les domaines des sciences économiques (HEC, HEG),

économétrie, informatique de gestion, mathématiques, sciences, droit. Entrée dans l’entreprise: Stage, programme de trainee, entrée directe, étudiant salarié. Postulation: www.ey.com/careers. UNIVERSUM TOP 100 2017 | 17


BUSINESS

LA POSTE SUISSE | www.poste.ch

«J’agis en tant que traducteur des start-ups» Robots de livraison, réalité augmentée et bus autonomes – ce qui paraît musique d’avenir pour certains, fait déjà partie du quotidien de Thierry Golliard, responsable de l’Open Innovation & Venturing à La Poste suisse. Monsieur Golliard, en 2013 La Poste vous demande de constituer une veille des startups. Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet? – Le thème de l’innovation ouverte me fascine depuis ses débuts, il y a plus de 10 ans. Là, je n’ai pas pu résister! L’innovation ne se fait pas qu’en interne, c’est pourquoi nous travaillons avec divers partenaires, entre autres des start-

ups, des hautes écoles et d’autres entreprises. Cet échange est très enrichissant et rend mon travail d’autant plus passionnant. “No innovation without collaboration” est une valeur clé de l’innovation ouverte. Comment la vivez-vous? – Je suis en contact étroit avec les directeurs d’innovation de toutes les grandes sociétés de Suisse. Nous échangeons sur nos expériences, nos challenges et partageons des idées de coopération. Nous sommes, par exemple, actifs avec Swisscom sur l’Internet des objets. De plus, à Berlin, où nous travaillons avec d’autres entreprises, dont les CFF est Swiss Life, nous avons créé un Swiss Innovation Outpost. Comment fonctionne la veille des start-ups? – En Suisse, dans la Silicon Valley et en Asie, nous travaillons avec des partenaires

qui identifient sur les marchés locaux, de fascinants jeunes actifs dans les domaines qui nous intéressent. Nous invitons alors ceux-ci à nous présenter leurs idées. Nous examinons ces idées avec nos experts et, si elles sont solides, nous lançons des projets avec ces entrepreneurs. Quels projets avez-vous déjà concrétisés? – Quelques-uns. Par exemple, avec une start-up d’Estonie, nous testons des robots de livraison qui apportent en toute autonomie les paquets du commerçant au client final. Avec une start-up américaine, nous testons la même idée à l’aide de drones. A Sion, nos SmartShuttles – des bus autonomes offrant une nouvelle forme de mobilité dans les régions moins développées – ont attiré l’attention du monde entier. Et les lunettes de réalité augmentée sont aussi une éventuelle solution pour le tri manuel du courrier. Nous sommes, là aussi, en contact avec des start-ups. Les projets ne manquent pas! Comment s’effectue la collaboration avec les start-ups? – Ce sont deux mondes qui se rencontrent: de grosses entreprises très règlementées mais fortes d’une grande expérience et de jeunes entreprises, souvent chaotiques mais très réactives. Pour que la collaboration soit un succès, tous doivent se rencontrer à pied d’égalité et clairement exprimer leurs attentes. En interne, je fais le traducteur entre les deux partenaires. Quand la collaboration réussit, tout le monde y gagne.

THIERRY GOLLIARD

Responsable de l’Open Innovation & Venturing.

L’ENTREPRISE Avec nos solutions innovantes pour la communication, les documents et le e-business dans plus de 15 pays, nous créons la Poste de demain. Au niveau mondial, nous sommes une entreprise postale pion-

18 | UNIVERSUM TOP 100 2017

nière dans le domaine des technologies modernes et sommes en Suisse un des plus grand employeur de spécialistes IT. Nombre d’employés: Env. 63 000 dans 14 pays. Besoin en personnel: Env. 1 600 par an; et plus de 800 places de CFC annuelles.

Entrée dans l’entreprise: La Poste offre un programme trainee à l’échelle du groupe (14 trainees par an) et un programme trainee IT ainsi que divers stages et possibilités d’entrée directe. Postulation: www.poste.ch/jobs.


www.lidl.ch

BUSINESS

| LIDL

«Le mix d’innovation, d’internationalité et de responsabilité m’a séduit» En tant que trainee chez Lidl, Laurent Greiner a vite eu des responsabilités – et s’est maintenu en forme en portant les légumes. Aujourd’hui responsable régional, il s’épanouit dans un quotidien très dynamique. Monsieur Greiner, vous avez étudié l’économie à St-Gall. Les jeunes diplômés y cherchent en général plutôt l’accès aux conseils stratégiques. Pourquoi avoir choisi Lidl pour commencer votre carrière? – Avec mon choix j’ai plutôt fait figure d’exception parmi mes collègues d’université. Mais notre directeur des ventes a aussi étudié à St-Gall et occupe déjà à 30 ans son poste. Ça illustre bien les incroyables chances de carrière que Lidl offre. Ce que Lidl propose m’a fasciné: le mix d’innovation, d’internationalité et la possibilité d’endosser très vite des responsabilités. De plus Lidl Suisse est une entreprise en expansion dans un marché pourtant saturé. J’ai voulu faire partie de cette belle aventure.

plexifient et l’on se voit attribuer de plus en plus de responsabilités – pour une équipe, un magasin et finalement pour une région entière. Aujourd’hui vous être responsable régional dans la région de Berne. Qu’est-ce qui vous plait particulièrement dans votre travail? – Mon quotidien n’est pas deux jours pareil et plein de surprises. Quand il pleut les grillades nous restent sur les bras et dès que le soleil brille nos clients vident les congélateurs. Il faut donc être très réactif. Je vois les résultats de mon travail en direct. Et encore aujourd’hui je mets la main à la pâte et passe un coup de balai. Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir chez Lidl? – Dans la branche tout va très vite. Il faut donc être flexible, ouvert à la nouveauté et

suivre la dynamique. Dès le premier jour on nous donne des responsabilités et nous devons assurer la satisfaction des clients dans nos magasins. Mais nous tirons tous ensemble sur la même corde – du collaborateur de magasin jusqu’au responsable régional. Et l’avenir se dessine comment pour vous? – Je me laisse surprendre. Les opportunités ne manquent pas. J’ai par exemple pu m’occuper de filiales en région francophone. Pour ce faire j’ai suivi un cours de français intensif et travaillé un temps en Belgique. Ça me montre que Lidl investit beaucoup dans son personnel et lui offre des chances. Il y a des opportunités de carrière intéressantes et les postes de cadres sont aussi repourvus en interne. Tout est possible.

Qu’avez-vous appris dans le programme trainee? – La formation est intense, il y a beaucoup en peu de temps. On voit les modes opératoires des magasins, travaille à la caisse, remplit les étalages et travaille dans chaque groupe de produits. Après des études bien théoriques j’ai adoré faire ce travail pratique. Surtout le rangement des légumes, c’était mon programme sport du matin. Peu à peu les tâches se com-

LAURENT GREINER

Responsable régional dans la région de Berne.

L’ENTREPRISE Avec un réseau de plus de 100 magasins, Lidl Suisse peut se targuer d’une présence de plus en plus dense sur le marché suisse. Chez Lidl t’attendent de passionnantes missions et diverses possibilités de carrière

dans le dynamique secteur du commerce de détail. Nombre d’employés: Plus de 3 000 en Suisse, env. 260 000 dans le monde. Besoin en personnel: Env. 15 diplômés par an.

Entrée dans l’entreprise: Trainee, entrée directe ou stages. Postulation: www.lidl.ch/jobs.

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 19


BUSINESS

PwC | www.pwc.ch

«Tout le monde veut travailler avec l’analyse de données» Pour le mathématicien Philip van Hövell, il n’y a pas de meilleur employeur que la société de conseil PwC Suisse. Non seulement ses modèles statistiques aident des entreprises de tous secteurs mais ils ont en plus un impact positif pour les personnes atteintes de sclérose en plaques. Monsieur van Hövell, pourquoi est-ce qu’un mathématicien comme vous travaille dans une société de conseil? – Que ce soit dans le secteur automobile, la pharma, les assurances ou la finance, toutes les entreprises font face à de grands challen-

ges dans le monde d’aujourd’hui en constante mutation. Beaucoup recherchent alors dans les données collectées des éléments de réponse à leurs questions. Par exemple pour mieux comprendre son activité, cerner les niches de développement ou décider sur la base de statistiques. C’est là que j’aide, en tant que mathématicien. En tant que conseiller, j’utilise mon savoir dans les domaines les plus variés et peux apprécier les effets de l’implémentation de mes modèles. C’est passionnant. Comment les consommateurs finaux profitent-ils de telles analyses? – Pour le secteur de la santé, nous avons par exemple développé une application avec un réseau de médecins, absolument révolutionnaire pour la médecine personnalisée. Chaque thérapie y est classée selon ses chances de succès, en fonction des spécificités et données saisies des patients. Le calcul est basé sur les

résultats thérapeutiques de plus de 25’000 patients atteints de sclérose en plaques. L’application est une sorte de «deuxième avis» lors de la consultation médicale et donne au patient une plus grande confiance dans l’efficacité du traitement. De plus, l’application étant constamment mise à jour, le médecin est tout le temps au fait des dernières thérapies disponibles sur le marché. Ce semble être un projet plutôt ambitieux. – Oui. Les médecins ont donné les données, nos analystes ont développé les modèles pour l’analyse statistique de celles-ci, des spécialistes de la SEP – avec des professeurs – ont analysé avec nous les résultats et nous ont aidés pour la suite du développement. Des experts UX (expérience utilisateur) ont ensuite créé un outil facile d’emploi et connecté à l’Internet et des conseillers ont encore peaufiné le modèle. Les entreprises pharmaceutiques n’ont pas été impliquées dans le processus. Le projet a intégralement été mené par PwC et le réseau de médecins afin d’assurer une totale indépendance face aux intérêts de la pharma.

TIVE EM RAC P TT

PHILIP VAN HÖVELL

YERS LO

MOST A

Big Data est alors synonyme de plus de transparence pour les consommateurs? – Exactement! L’application permet aux patients de choisir le médicament le plus efficace pour eux. Ce n’est donc pas nécessairement le médicament le mieux commercialisé qui sera choisi mais bien plus celui qui, en fonction des besoins individuels du patient, offre les plus grandes chances de succès. Et le mieux dans tout ça; l’application n’est de loin pas finie! Avec plus de données collectées nous pouvons l’améliorer et y ajouter de nouveaux paramètres.

Manager en Data Analytics.

SWITZERLAND

2017

STUDENTS

Business #6

L’ENTREPRISE PwC Suisse aide les entreprises et les particuliers à se développer selon leurs souhaits. PwC offre des solutions et mesures de développement individuelles dans le service d’audit, de conseil

20 | UNIVERSUM TOP 100 2017

juridique et fiscal et de conseil économique. Nombre d’employés: 3 000 en Suisse, 223 000 dans le monde. Besoin en personnel: 300 diplômés, 150 stagiaires.

Entrée dans l’entreprise: Stage, entrée directe, programme Advisory Graduate. Postulation: www.pwc.ch/careers.


www.ubs.com

BUSINESS

| UBS

«Pour moi ça a toujours été clair d’allier carrière et famille»

Madame Johansson, vous travaillez déjà depuis 2000 chez UBS. Comment la banque a-t-elle réussi à rester pour vous un employeur attrayant? – J’ai commencé à l’époque comme Graduate Trainee et ai dès le premier jour eu des mandats passionnants. Et c’est resté ainsi toutes ces années. Il y a ici tellement de services et de produits intéressants que je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller voir ailleurs. J’ai souvent pris part aux processus de changement, ai travaillé sur de nouvelles initiatives et ai varié les secteurs de travail.

Comment? – Un bon réseau est essentiel pour faire carrière. C’est très précieux de pouvoir appeler des collègues pour échanger ou demander conseil. C’est pourquoi nous mettons les femmes au sein même du service, mais aussi avec d’autres divisions, en réseau. En outre, nous offrons des plateformes de développement en collaboration avec le groupe Diversity et les autres secteurs de l’entreprise en Suisse, afin d’encourager la collaboration interdisciplinaire. Vous êtes vous-mêmes maman de 3 enfants. Comment menez-vous de front famille et carrière? – J’ai un homme qui me soutient énormément – sans lui ce ne serait pas possible. Il a

toujours insisté pour que je fasse ce qui me réussit. Il n’a jamais été question que j’arrête ou que je réduise mon taux de travail. Nous travaillons tous les deux à plein temps, devons alors bien nous organiser. Pouvoir gérer mon travail de façon flexible m’y est très utile. Mon supérieur me laisse aussi la liberté nécessaire. Vos origines scandinaves ont-elles influencé votre style de vie? – Elles ont bien sûr influencé mes décisions. Ma grand-mère et ma mère ont toujours travaillé. Et toutes mes amies en Finlande travaillent. Il n’y a que peu de temps partiel là-bas, du coup l’offre de garde d’enfants y est très bonne. Combiner carrière et vie de famille est normal en Finlande.

SWITZERLAND

Program Manager ‘People Agenda’, Asset Management Switzerland and EMEA.

L’ENTREPRISE Conseil compétent. Gestion de fortune. Investment Banking. Asset Management. Banque de détail en Suisse. Et tout ce qu’il faut pour cela. C’est ce que nous faisons. Pour notre clientèle privée, d’entreprise

et institutionnelle dans le monde entier. Nombre d’employés: Suisse: 22 000, dans le monde: 60 000. Besoin en personnel: Internship d’été: avec min. 4 semestres d’études. Internship: avec min 4 semestres d’études. Graduate Talent Program:

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

YVONNE JOHANSSON

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Maintenant vous vous engagez, au sein de l’Asset Management, pour que d’autres collaborateurs puissent également optimaliser leur développement à long terme. Vous faites quoi concrètement? – Le programme est né des retours des collaborateurs. Nous offrons des activités et des plateformes pour favoriser la carrière et le développement professionnel, le réseau ainsi que les mises en contact des équipes. Et nous sommes particulièrement attentifs aux talents féminins.

MOST A

Même après 17 ans, Yvonne Johansson voit en UBS un environnement passionnant qui offre continuellement de nouvelles possibilités. Aujourd’hui elle aide des collaborateurs à trouver le succès dans l’Asset Management.

SWITZERLAND

2017

2017

STUDENTS

PROFESSIONALS

Business #2 Law #5 IT #6

Business #5 Law #7 IT #6

bachelor ou master obtenu.Entrée directe: selon la demande. Entrée dans l’entreprise: Internship d’été, Internship, Graduate Talent Program, entrée directe. Postulation: www.ubs.com/careers.

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 21


INHALT BUSINESS

ADMINISTRATION FÉDÉRALE | www.emploi.admin.ch

«L’innovation est le moteur de l’économie»

Madame Villiger, vous avez fait Sciences-Po. Est-ce commun de travailler ensuite à l’administration fédérale? – D’une certaine manière oui, étant donné que je voulais travailler dans le domaine politique. Mais j’ai d’abord été active 4 ans à l’Institut de hautes études en administration publique à Lausanne. Par la suite, ce qui m’a convaincue, ce sont entre autres les perspectives de carrière pour les diplômés des hautes écoles. Mon premier poste après l’université fut à l’Office fédéral de la santé publique. Je ne suis arrivée à la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) que plus tard, après quelques années dans une organisation intercantonale et une mission de 2 ans au Nicaragua avec la coopération au développement.

chercheurs, facilite de diverses manières le partage des savoirs et stimule ainsi l’économie. Pouvoir contribuer à ce mouvement est très motivant et satisfaisant. Vous voyez ainsi ce que l’administration fédérale fait pour la société. – Oui, l’innovation est le moteur de l’économie. Avec nos contributions nous créons de l’emploi et aidons la Suisse à rester concurrentielle sur le marché. Mais en plus de cela, je suis très reconnaissante de toutes les prestations que la Confédération met au service de ses citoyennes et citoyens. Je sais que tout cela ne coule pas de source, et ce encore plus depuis mon séjour au Nicaragua. Nous devons rester conscients de notre chance que tout fonctionne si bien ici.

Et que fait l’administration fédérale pour vous personnellement? – J’ai une famille et ai pu réduire mon taux de travail à 60% lorsque mon premier enfant est né. L’administration fédérale soutient le temps partiel et offre de bonnes conditions de travail. Nous pouvons travailler de façon flexible, aussi depuis la maison si nécessaire. De plus nous recevons une aide financière pour la garde des enfants. Par ailleurs, l’administration fédérale offre à ses collaborateurs un assez grand choix d’activités: des activités sportives dans le cadre de la promotion de la santé en passant par des cours de langue et d’autres offres de perfectionnement professionnel. L’administration fédérale se soucie vraiment du bien-être de ses collaborateurs.

MOST A

YERS LO

SANDRA VILLIGER

TIVE EM RAC P TT

SWITZERLAND

Cheffe de projet dans le domaine transfert de savoir et de technologie à la commission pour la technologie et l’innovation (CTI).

2017

STUDENTS

Law #1 Humanities #2 Natural Sciences #5

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

Qu’est-ce qui vous fascine dans votre activité actuelle? – La CTI est LA commission qui stimule l’innovation. Elle investit env. 200 millions par année dans des projets de recherche et développement entre les hautes écoles et les entreprises, dans des start-ups et pour la mise en réseau entre l’économie et les sciences. La CTI met en lien les entrepreneur(e)s et les

MOST A

A la Commission pour la technologie et l’innovation, Sandra Villiger met en contact l’économie et les sciences. Ainsi elle contribue à la stimulation de l’économie – un travail riche de sens qu’elle affectionne beaucoup.

SWITZERLAND

2017

PROFESSIONALS

Engineering #8 Law #1 Humanities #1 IT #8 Natural Sciences #6

L’ENTREPRISE L’administration fédérale est composée de 7 départements, d’env. 70 offices et de la Chancellerie fédérale. Les activités proposées sont très diverses (affaires étrangères, douane, etc.). L’administration fédérale

22 | UNIVERSUM TOP 100 2017

offre des formes de travail flexibles et promeut, entre autres, l’égalité des chances. Nombre d’employés: 37 500. Besoin en personnel: Collaborateurs de tous domaines et professions

pour des postes en Suisse et à l’étranger. Entrée dans l’entreprise: Stage académique (env. 500 places/an) ou entrée directe. Postulation: www.emploi.admin.ch.


HUMANITIES

Classement Humanities

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ci-après, les critères les plus importants pour les universitaires des sciences humaines – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

? ?

? ?

Objectifs de carrière 1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

3.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

3.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

La diversité des missions

2.

Un environnement de travail créatif et dynamique

3.

L’encouragement au perfectionnement

1.

L’encouragement au perfectionnement

2.

La diversité des missions

3.

Un salaire de base compétitif

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

IKRK L'Administration fédérale Google Stadt Zürich Suisse Tourisme NZZ Mediengruppe SRG SSR SWISS SBB CFF FFS Tamedia Zurich airport Migros Microsoft World Economic Forum Lindt & Sprüngli IKEA Nestlé Kuoni L'Oréal Group Swisscom Banque nationale Suisse UEFA Rolex FIFA Coca-Cola Suisse UBS Swarovski Die Post Manor Swatch Group LVMH Coop H&M Credit Suisse Ringier Axel Springer Media Novartis The Boston Consulting Group (BCG) Deloitte Roche McKinsey & Company IATA Raiffeisen Logitech Swiss Life EY (Ernst & Young) PostFinance Mandarin Oriental Hotel Group Chopard Swiss Re HEINEKEN

= = = nv -1 nv -2 -2 = -3 -3 +1 +8 -4 +4 -1 -5 -4 -8 +6 -3 nv -7 nv -3 -9 -3 -3 +2 -10 +1 -2 -10 -6 nv -9 +12 +26 -10 +6 = +14 +17 +1 +7 -10 -13 -10 +1 -11

Position 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Variation depuis 2016

La Mobilière Four Seasons Bain & Company ABB Philip Morris International Fossil Johnson&Johnson Procter & Gamble (P&G) Unilever InterContinental Hotels Group Victorinox Richemont J.P. Morgan IBM Feldschlösschen Boissons Siemens Hewlett Packard Enterprise IWC Schaffhausen Accenture Goldman Sachs Banque cantonale zurichoise Adecco Group Helsana Pictet & CIE Bank Julius Bär Lombard Odier & Cie Allianz Suisse PwC (PricewaterhouseCoopers) Hilti Emmi HSBC Private Bank Glencore Givaudan Roland Berger Bayer JTI Kühne + Nagel Deutsche Bank Barry Callebaut Bosch Gruppe Schweiz Hyatt Cisco Systems AXA Winterthur Alpiq Partners Group Lidl BKW BASF Morgan Stanley KPMG

+2 -19 +21 +14 +15 -16 -13 -3 -22 -18 -7 -27 +9 -17 -14 -1 nv -20 +16 -4 -4 nv = +27 -14 +38 +3 -35 +2 -22 +1 -19 +14 +11 -23 -9 -12 +28 +21 +4 -34 +14 -24 +21 +18 +26 +3 -2 +5 -11

UNIVERSUM TOP 100 2016 | 23


INHALT LAW

Classement Law

Variation depuis 2016

Position

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ci-après, les critères les plus importants pour les universitaires en droit – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

? ?

24 | UNIVERSUM TOP 100 2017

? ?

L'Administration fédérale ICRC Lenz & Staehelin SWISS UBS Homburger Stadt Zürich Nestlé Credit Suisse Banque nationale suisse Niederer Kraft & Frey PwC (PricewaterhouseCoopers) Novartis Baker & McKenzie Bär & Karrer EY (Ernst & Young) Groupe L'Oréal FIFA Swisslegal Oberson Avocats Schellenberg Wittmer Lindt & Sprüngli Pestalozzi Rechtsanwälte Roche KPMG UEFA McKinsey & Company Walder Wyss SBB CFF FFS Julius Bär

= = +1 +2 -2 +1 nv = = +2 +8 -1 -3 = +2 -11 -2 nv +2 nv -1 -6 -10 -2 -1 nv -9 +3 -6 -5

Position p. 25

Variation depuis 2016

31 32 33 34 35 36 37

The Boston Consulting Group (BCG) Kellerhals Carrard La Mobilière AXA Winterthur Pictet & CIE J.P. Morgan Zürcher Kantonalbank

38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

Bratschi Wiederkehr & Buob Wenger & Vieli Raiffeisen HSBC Private Bank Python & Peter Eversheds International Lalive Staiger, Schwald & Partner Allianz Suisse Meyerlustenberger Wenger Plattner Morgan Stanley Lombard Odier & Cie Nobel & Hug Vischer Borel & Barbey Glencore LEXPARTNERS.MCS Helsana Prager Dreifuss Froriep CMS von Erlach Poncet Deutsche Bank

Objectifs de carrière

-5 -5 = -6 +6 -7 -7 nv +5 -1 -4 = +5 -10 nv -11 = -12 -3 -12 nv -20 -8 -11 nv -16 nv -8 nv -11

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

1.

De bonnes références professionnelles pour ma future carrière

3.

Etre dans un défi intellectuel ou compétitif

2.

La diversité des missions

1.

3.

Un salaire de base compétitif

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

1.

Un salaire de base compétitif

3.

Etre autonome ou indépendant

2.

Travail exigeant

3.

Reconnaissance des performances


HEALTH MEDICINE

Classement Health Medicine

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ciaprès, les critères les plus importants pour les universitaires en médecine – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

? ?

? ?

Objectifs de carrière 1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

3.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

1. 2.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

3.

Etre autonome ou indépendant

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

L’encouragement au perfectionnement

2.

Développement et formation professionnelle

3.

Environnement ouvert et amical

1.

L’encouragement au perfectionnement

2.

Développement et formation professionnelle

3.

Des leaders qui vont m’aider à développer mes compétences

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

Hôpital universitaire de Zurich Hôpital de l'Ile, hôpital universitaire de Berne CHUV Centre Hospitalier Universitaire Vaudois

Cliniques privées Hirslanden Hôpital universitaire de Bâle Les Hôpitaux Universitaires de Genève HUG

ICRC Novartis Kinderspital Zürich Luzerner Kantonsspital Roche Stadtspital Triemli Hôpital du Valais / Spital Wallis Kantonsspital Winterthur Clinique Schulthess Hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle

Kantonsspital Aarau HFR - Hôpital fribourgeois / Freiburger Spital Swiss Tropical and Public Health Institute

SUVA Hôpital Neuchâtelois HNE Kantonsspital Graubünden Clinique psychiatrique universitaire de Zurich

Bayer Stadt Zürich Pfizer Kantonsspital Baden Solothurner Spitäler Centre hospitalier Bienne

Kantonsspital St. Gallen Kantonsspital Baselland Johnson&Johnson Nestlé Ostschweizer Kinderspital Hôpital Riviera Chablais Kantonsspital Liestal Zuger Kantonsspital KJPD des Kantons Zürich L'Administration fédérale CERN Vifor Pharma Clinique psychiatrique universitaire de Bâle

The Boston Consulting Group (BCG) Medtronic Migros Hôpital du Jura Biogen Actelion Universitäre Psychiatrische Dienste Bern (UPD)

Integrierte Psychiatrie Winterthur IPW

= = +1 -1 +1 +3 = = -4 +4 -1 +4 +18 -2 = -3 = +1 -8 +3 +6 -2 -1 +1 nv +10 +3 +4 +13 -12 +4 +1 -7 -10 +5 nv -3 -9 -1 -19 -2 -5 nv +4 -4 -3 nv +8 -21 -6

Position 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70

Variation depuis 2016

Unilever Kantonsspital Obwalden Genolier Swiss Medical Network Gesundheitszentrum Fricktal Kantonsspital Nidwalden Psychiatrische Dienste Aarau (PDAG) McKinsey & Company Luzerner Psychiatrie Psychiatrische Dienste Graubünden Spitäler Schaffhausen Groupe L'Oréal Kantonsspital Glarus Procter & Gamble (P&G) Syngenta Straumann Amgen Kantonsspital Uri Ita Wegman Klinik Stryker Kantonales Spital Appenzell

nv +2 -1 -5 -5 -11 nv -12 -6 -13 nv -3 nv -13 -5 nv -12 -11 nv -12

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 25


INHALT ENGINEERING

Classement Engineering

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ci-après, les critères les plus importants pour les universitaires en ingénierie – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

26 | UNIVERSUM TOP 100 2017

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

ABB Google CERN Siemens SBB CFF FFS Pilatus Aircraft Roche ESA (European Space Agency) RUAG Microsoft Nestlé IBM Bombardier Novartis Logitech McKinsey & Company General Electric (GE) Implenia Rolex SWISS Hilti Zühlke Engineering Bosch Gruppe Schweiz Sensirion Zurich airport Johnson&Johnson The Boston Consulting Group (BCG) ICRC Stadler Rail Schindler L'Administration fédérale UBS BKW Medtronic Alpiq Losinger Marazzi Swissgrid Swatch Group Emch+Berger Bühler IKEA Axpo Caterpillar ThyssenKrupp Presta Helbling Technik BASF Bayer Lindt & Sprüngli Credit Suisse Rheinmetall Air Defence

+1 -1 = +1 -1 = +6 nv -1 -1 -4 -2 +1 -2 +6 +2 +17 +5 -8 = +14 +19 -1 +25 +1 +1 -10 +4 -5 +6 -12 -7 +15 -5 +11 +7 +2 -23 -8 -3 -8 +3 +4 +9 +29 +20 +25 +4 -7 -22

Position

p. 28

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Variation depuis 2016

Deloitte Trumpf Gruner Biogen SR Technics Syngenta Romande Energie Swisscom Georg Fischer Migros Sulzer 3M Philip Morris International DuPont Skyguide Givaudan Noser Engineering Hamilton Richemont IATA Hexagon (Leica Geosystems) u-Blox Dell Strabag PWC (PricewaterhouseCoopers) Schneider Electric Accenture Lonza Group Geberit La Poste IWC Schaffhausen Roland Berger World Economic Forum BOBST Cisco Systems Coop Swiss Re KPMG Vifor Pharma Emmi Meyer Burger Sonova EY (Ernst & Young) Procter & Gamble (P&G) Oracle Altran Endress+Hauser Lafarge-Holcim Allianz Suisse SRG SSR

+17 +5 +8 +42 +40 34 -7 -20 +1 -30 -21 -8 +2 +15 +26 +9 +2 +10 +8 +3 +9 -5 +20 +25 +6 +21 -13 +5 +8 -10 -37 +28 -32 +25 -30 -23 -1 +12 +29 -31 +16 = -35 -23 -39 -8 +6 = +17 -16

p. 29

p. 30


TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

INHALT ENGINEERING

SWITZERLAND

2017

PROFESSIONNELS

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

+2 +3 -2 -2 +1 +2 -3 +11 +8 +9

ABB SBB CFF FFS Google Nestlé Siemens RUAG CERN L'Administration fédérale Migros Hilti

? ?

? ?

Objectifs de carrière 1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

2.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

3.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

3.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

Innovation

1.

Des opportunités d’exercer mes qualités de leader

2.

Un environnement de travail créatif et dynamique

2.

Innovation

3.

Travail exigeant

3.

Un environnement de travail créatif et dynamique UNIVERSUM TOP 100 2017 | 27


ENGINEERING

BÜHLER | www.buhlergroup.com

«La question de l’alimentation nous concerne tous» Chez Bühler, Béatrice CondePetit travaille à la question de comment fournir à la population mondiale assez de nourriture dans un esprit éco-responsable. Pour répondre à cette question, elle travaille avec des équipes fortes de personnes de tous horizons apportant ainsi des idées innovantes. Madame Conde-Petit, quel est le travail d’un Food Safety Officer chez Bühler? – Je m’occupe en première ligne des innovations technologiques pour l’agro-alimentaire. Par exemple, comment les denrées de base peuvent être transformées de façon plus

durable et en exploitant moins de ressources, comment empêcher – sans détruire – l’impact de bactéries pathogènes ou comment exploiter de nouvelles sources de protéines pour une alimentation durable. Pour ce faire, je mets en contact des spécialistes, fais le lien entre nos différents secteurs et clients et tiens des conférences pour les non-professionnels. La question de l’alimentation nous concerne tous. Pourquoi est-ce si important? – La production d’aliments entraîne une grosse consommation des ressources de notre planète et produit en même temps des gaz à effet de serre. Nous travaillons à la question de comment produire assez de nourriture de qualité pour la population dans les limites naturelles de notre planète. L’innovation signifie bien plus qu’une simple évolution technique. Et seules les solutions durables sont de réelles solutions.

Comment Bühler élabore-t-elle ces solutions innovantes? – Nous ne voulons pas cogiter dans une tour d’ivoire. Nous offrons à nos collaborateurs la chance de se confronter au marché, d’expérimenter de nouvelles approches, d’apporter leurs idées et de les faire aboutir sous leur propre responsabilité. Tous nos projets aboutis naissent au sein d’équipes où les collaborateurs peuvent échanger leurs différents points de vue et idées, travailler dur mais ensemble et avec plaisir. La diversité est alors votre clé du succès? – Tout à fait! Je pense là par exemple à une technologie pionnière pour la sécurité alimentaire qui sera bientôt sur le marché. Dans une équipe d’innovation à 12 têtes, 7 nationalités sont représentées, du constructeur de machines expérimenté à la microbiologiste aux connaissances de pointe, complétée par des partenaires extérieurs. Ce mix permet différents points de vue, une ouverture et des idées créatives. Quels talents recherchez-vous pour poursuivre ce succès? – Evidemment une bonne formation est nécessaire. Que ce soit dans les sciences naturelles ou techniques ou dans le domaine du commerce. Mais surtout, il faut être motivé et faire preuve de persévérance, une bonne dose de curiosité et la volonté de s’investir et de créer de la nouveauté en équipe. Avec ces atouts, on frappe à la bonne porte en venant ici!

BEATRICE CONDE-PETIT

Food Safety Officer / Group Expert.

L’ENTREPRISE Entreprise familiale suisse depuis plus de 150 ans, Bühler offre dans plus de 140 pays dans le monde des solutions globales en industrie mécanique; de la transformation de denrées alimentaires de base à la produc-

28 | UNIVERSUM TOP 100 2017

tion de matériaux de grande qualité. Nombre d’employés: Suisse: env. 2 500. Dans le monde: env. 11 000. Besoin en personnel: Diplômés et professionnels en électrotechnique et technologies de l’information, informatique, sciences alimentaires, management et

économie, génie chimique, génie mécanique et technologie. Entrée dans l’entreprise: Stages internationaux (min 4 mois), programme de trainee international (3 ans) ou entrée directe dans un département spécialisé. Postulation: www.buhlergroup.com/career.


www.georgfischer.com

ENGINEERING

| GEORG FISCHER (GF)

«L’innovation ne naît pas dans les bureaux» Des méthodes d’innovation comme le Design Thinking et la pensée «out of the box» constituent presque le quotidien de Bastian Lübke. En tant que chef de développement chez Georg Fischer (GF), il échange beaucoup avec les clients, soude lui-même certains prototypes et développe de nouvelles idées pendant ses balades. Monsieur Lübke, vous êtes à la tête du Global Research & Development chez GF Piping Systems. Qu’est-ce qui vous fascine dans votre travail? – Je m’occupe du futur de notre entreprise. Par exemple avec la question de voir ce que les innovations technologiques comme l’Internet des objets ou la connectivité intelligente peuvent impliquer pour une industrie comme GF. Une mutation a lieu. Dans la cadre de ces progrès technologiques, nous créons de nouvelles solutions pour nos clients – souvent en étroite collaboration avec d’autres divisions de GF. Ainsi nous pouvons marier nos savoirs et créer ensemble des produits innovants. C’est passionnant!

teurs puissent saisir comment nos produits seront quotidiennement utilisés sur place. C’est seulement ainsi que nous pouvons bien comprendre les besoins de nos clients. Dans cette approche orientée client, nous n’avons pas seulement besoin de collaborateurs qui savent convaincre, mais surtout qui font preuve d’empathie et d’interdisciplinarité. Et qui s’investissent? – Effectivement! Nos ingénieurs vont aussi sur les chantiers et mettent parfois un pied dans la fosse pour fixer vannes et tuyaux. Cet esprit pratique se retrouve tout au long de nos processus d’innovation: des premiers schémas au rapide montage de prototypes en labo jusqu’au lancement des produits sur le marché.

le plus créatif possible. Ce n’est en général pas en restant assis 8h par jour derrière un ordinateur qu’on y parvient. Certains trouvent leurs idées en balade, d’autres plutôt en échangeant avec les collègues. Dans cette optique, nos bureaux sont repensés. Le nouveau bâtiment est conçu pour mieux répondre aux besoins individuels et favorise la communication, le travail d’équipe et la créativité.

La créativité est donc réellement vécue. – Exactement, et de façon individuelle. Chacun doit pouvoir travailler de manière à être

Quel rôle joue la dimension internationale chez GF? – Un grand rôle. Notre pôle de développement est établi de façon globale, plus de 100 ingénieurs de 10 pays travaillent ensemble. Différentes cultures qui apportent différents points de vue – c’est très précieux. C’est pourquoi nous encourageons les échanges de nos collaborateurs autour du globe. Ainsi, il y a des possibilités de missions ou d’engagements à plus long terme à l’étranger.

sommes de plus actifs dans plus de 33 pays. Avec un CA de 3,7 milliards, GF compte parmi les plus grandes entreprises industrielles de Suisse. Nombre d’employés: 14 800. Besoin en personnel: Ingénieurs (h/f) entre autres en génie mécanique, science

des matériaux, électrotechnique ainsi que des diplômés en gestion (h/f). Entrée dans l’entreprise: Entrée directe, stage, programme de trainee, travail de master. Postulation: Bernadette Muhle, personal@georgfischer.com.

Comment favorisez-vous l’innovation? – Chez nous, l’innovation n’a pas lieu dans les bureaux, mais bien plus dans l’échange avec nos clients et partenaires. Dans notre approche, il est fondamental que nos collabora-

BASTIAN LÜBKE

Head of Global R&D, GF Piping Systems.

L’ENTREPRISE GF englobe trois divisions: GF Piping Systems, GF Automotive et GF Machining Solutions. Hormis son siège social à Schaffhouse, GF est présente sur 10 sites en Suisse (dont Meyrin, Nidau, etc.). Nous

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 29


ENGINEERING

SKYGUIDE | www.skyguide.ch

«Notre modèle pourrait harmoniser le contrôle aérien sur toute l’Europe» Il y a presque 20 ans, Urs Lauener commençait sa carrière chez Skyguide. Il est aujourd’hui COO et veut transformer le marché avec de nouvelles technologies. Monsieur Lauener, vous travaillez depuis presque 20 ans chez Skyguide et êtes depuis juillet le nouveau COO. Quelle tâche figure en tête de l’agenda? – Nous allons être mesurés dans le cadre européen. Cela entraîne toujours des changements qui peuvent insécuriser les collaborateurs. Notre tâche, à la direction, est de les libérer de la pression qui en découle afin qu’ils puissent garder les idées claires et se concentrer pour bien remplir leur mission. Nous devons également leur montrer comment les change-

ments vont les toucher personnellement et leur expliquer en quoi les mesures actuelles contribuent à nos objectifs sur le long terme. Comment voyez-vous l’avenir de Skyguide? – Nous voulons nous positionner au sein de l’Europe comme prestataire innovant dans le contrôle aérien et contribuer à l’amélioration du système. Beaucoup d’autres prestataires sont gérés de manière étatique et sont donc peu dynamiques. Nous avons là un grand avantage. Nous disposons par exemple de notre propre société de software, ce qui nous permet de développer de nouvelles technologies qui peuvent transformer le marché. Pouvez-vous nous donner un exemple? – En Suisse, avec notre Virtual Centre, nous mettons un œuvre un système assez révolutionnaire. Nous fusionnons nos deux centres

de contrôle à Zurich et Genève de manière virtuelle. Au niveau technique et de l’exploitation, les deux sites travailleront ensemble comme un seul centre. Ce modèle pourrait être intéressant pour toute l’Europe, harmoniser le contrôle aérien et, de plus, réduire les coûts. La numérisation a aussi beaucoup changé notre travail. Ainsi, les contrôleurs du trafic aéri­en ont toutes les informations d’un avion sur leurs écrans radar et peuvent par exemple, en un clic de souris, donner l’autorisation au pilote. En outre, nos prochains simulateurs d’entraînement opèrent avec des systèmes de reconnaissance vocale. Une bonne formation, c’est essentiel pour assurer un haut niveau de sécurité. Qu’offre Skyguide dans ce sens? – Déjà lors du recrutement des futurs contrôleurs aériens, nous nous assurons d’engager des gens avec les bonnes compétences. Il faut disposer d’une bonne capacité de représentation spatiale, savoir gérer plusieurs tâches à la fois, travailler en équipe et gérer le stress. Parmi le millier de postulations reçues chaque année, nous ne retenons qu’une trentaine de personnes. Elles suivent une formation d’environ trois ans dans notre haute école et sont préparées pas à pas pour leurs tâches futures, accompagnées d’un coach. Après obtention du diplôme, elles suivent des formations annuelles afin de maintenir leurs connaissances et leurs compétences au meilleur niveau – un investissement dans notre personnel qui nous tient à cœur.

URS LAUENER

Skyguide Chief Operating Officer.

L’ENTREPRISE Skyguide assure la sécurité aérienne en Suisse et dans l’espace aérien limitrophe. Elle occupe quelque 1 500 collaborateurs sur 14 sites et guide, chaque année, 1,2 million d’avions civils et militaires de façon sûre

30 | UNIVERSUM TOP 100 2017

et efficace à travers l‘espace aérien le plus complexe et dense d’Europe. Nombre d’employés: 1 500 dans toute la Suisse. Besoin en personnel: Diplômés de diverses facultés pour plus de 80 métiers dans les domaines: Operations, Engineering & Technical Services, Information

Technology, Safety, Security & Quality, Human Ressources, Finances, Corporate Development. Entrée dans l’entreprise: Entrée directe dans les services, stages (12 mois). Postulation: www.skyguide.ch/career.


INHALT NATURAL SCIENCES

? ?

TIVE EM RAC P TT

Objectifs de carrière

2017

ETUDIANTS Variation depuis 2016

Position

+1 -1 +1 -1 +1 -1 +1 +2 +4 -3 nv +2 +2 +7 -3 -5 0 +7 +12 +12 -1 -13 -7 +5 -6 +1 -5 -5 +15 -2 -7 -14 +8 +1 +54 +27 +44 -2 +17 +34 -15 -3 +17 -10 +9 = +5 +14 -12 -20

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Variation depuis 2016

KPMG BKW Swissgrid Allianz Suisse Raiffeisen Emmi Bombardier Dell Pilatus Aircraft RUAG EMS Chemie Medtronic General Electric (GE) Altran Clariant Hexagon (Leica Geosystems) SUVA Accenture Philip Morris International Helvetia assurance Caterpillar Procter & Gamble (P&G) Implenia Schindler Lafarge-Holcim Deloitte Zühlke Engineering La Poste PostFinance Skyguide Bystronic Laser Hewlett Packard Enterprise Roland Berger Romande Energie SICPA DSM Hamilton IWC Schaffhausen DuPont Trumpf Baloise Group Sulzer Cisco Systems IATA Stadler Rail Rheinmetall Air Defence Hilti Emch+Berger Helbling Technik Oracle

+14 +21 +4 +10 -15 -23 -9 +25 -6 -9 -16 -7 -20 +37 +15 -5 -9 +2 +7 -2 +4 -25 +17 +43 +10 -38 +9 -9 -2 -8 +14 nv +24 -34 +11 -44 +16 -5 -23 +29 +6 -1 -5 -7 +9 +16 -18 +15 +10 -50

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

3.

Avoir la sécurité de l’emploi ou une stabilité professionnelle

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Etre dans un défi intellectuel ou compétitif

3.

Se consacrer à une cause ou avoir le sentiment que je contribue à rendre les choses meilleures

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

La diversité des missions

2.

Un environnement de travail créatif et dynamique

3.

Un salaire de base compétitif

1.

Conditions de travail flexibles

2.

Travail exigeant

3.

La diversité des missions

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

Roche Novartis CERN Google L'Administration fédérale Nestlé Bayer Biogen IBM ICRC ESA (European Space Agency) Syngenta Johnson&Johnson Swiss Re SBB CFF FFS Migros McKinsey & Company Microsoft Actelion Vifor Pharma Pfizer UBS Credit Suisse SWISS BASF Siemens Coop Lindt & Sprüngli Logitech Zurich Insurance Group ABB The Boston Consulting Group (BCG) Rolex Lonza Group AXA Winterthur SRG SSR Axpo IKEA Swiss Life Bosch Gruppe Schweiz Givaudan Zurich airport Swisscom Unilever EY (Ernst & Young) Swatch Group Sensirion Alpiq PWC (PricewaterhouseCoopers) World Economic Forum

Position

1.

MOST A

SWITZERLAND

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

? ?

YERS LO

MOST A

Classement Natural Sciences

SWITZERLAND

2017

PROFESSIONNELS Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Roche Novartis Nestlé Google Johnson&Johnson L'Administration fédérale Swiss Re Biogen Actelion Bayer

= = = = +5 = -2 +6 +3 -2

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 31


INHALT IT

Classement IT

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Etudiants et professionnels n’ont pas les mêmes attentes face à un futur employeur. Ci-après, les critères les plus importants pour les universitaires informaticiens – ainsi que leurs employeurs les plus attractifs.

SWITZERLAND

2017

ETUDIANTS

32 | UNIVERSUM TOP 100 2017

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

Google Microsoft IBM Swisscom CERN UBS SBB CFF FFS Logitech Credit Suisse Oracle Cisco Systems SWISS Zühlke Engineering L'Administration fédérale Migros Rolex Dell Siemens McKinsey & Company La Poste PostFinance Nestlé PWC (PricewaterhouseCoopers) Zurich airport SAP Accenture Novartis Hewlett Packard Enterprise Open Systems The Boston Consulting Group (BCG) ELCA Informatik EY (Ernst & Young) Deloitte ABB Roche KPMG Ergon Raiffeisen AdNovum Namics ICRC Zurich Insurance Group Banque cantonale zurichoise SRG SSR RUAG Swiss Re Swatch Group Swissgrid IKEA Pilatus Aircraft

= = = = +1 -1 +2 -1 +1 -2 = +21 +21 +8 +13 +26 +9 -6 +2 +7 -1 -7 -7 -5 -7 +12 -13 nv -4 +15 -7 +3 -4 +6 -18 +8 +21 +22 -2 +14 = +39 -11 -14 -14 +1 -24 +9 +3 -7

Position

p. 34

51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100

Variation depuis 2016

Schindler IWC Schaffhausen upc cablecom Skyguide Procter & Gamble (P&G) Allianz Suisse Noser Engineering Richemont Coop Hexagon (Leica Geosystems) World Economic Forum Swiss Life Johnson&Johnson Medtronic Sensirion Lindt & Sprüngli Rheinmetall Air Defence Bombardier IATA Philip Morris International Ericsson Unilever BearingPoint Roland Berger AXA Winterthur Syngenta Hamilton Stadler Rail Axpo Leonteq Bayer General Electric (GE) Pfizer Hilti BKW Emmi SUVA Sonova Emch+Berger Actelion OC Oerlikon T-Systems Romande Energie Bosch Gruppe Schweiz Avaloq Alpiq Bystronic Laser Infosys Lodestone Meyer Burger Helbling Technik

+10 +27 -4 nv = +27 +14 -22 +8 +33 -22 +4 +5 +43 -19 -10 -16 -9 +8 -7 +1 +39 nv +26 -22 nv +36 nv +32 +29 +5 nv -3 -22 -35 +4 -39 -4 nv -26 nv -19 -18 -16 -21 -7 nv nv -11 +3


TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

INHALT IT

SWITZERLAND

2017

PROFESSIONNELS

Variation depuis 2016

Position 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

= = = = +1 -2

Google Microsoft Swisscom IBM SBB CFF FFS UBS CERN L'Administration fédérale Migros PostFinance

? ?

p. 34

-1 +4 +16 +5

? ?

Objectifs de carrière 1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

1.

Avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée

2.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

2.

Etre dans un défi intellectuel ou compétitif

3.

Etre dans un défi intellectuel ou compétitif

3.

Avoir une activité contribuant à la création et l’innovation

Top 3 des caractéristiques d’un employeur attractif 1.

Développement et formation professionnelle

1.

Conditions de travail flexibles

2.

Un environnement de travail créatif et dynamique

2.

Des leaders qui vont m’aider à développer mes compétences

3.

Innovation

3.

Travail exigeant

UNIVERSUM TOP 100 2017 | 33


IT

SWISSCOM | www.swisscom.com

«Tout ce qui n’est pas explicitement interdit est autorisé» Avec son service, Adi Bucher accompagne les processus de transformation chez Swisscom. Dans un monde numérique en rapide évolution, on recherche des dirigeants qui inspirent et des collaborateurs qui en veulent. Monsieur Bucher, depuis 2004 vous accompagnez les processus de transformation. Qu’est-ce qui a changé avec les années? – Lors de chaque transformation, il s’agit de faire se développer l’entreprise dans la durabilité. La numérisation et la globalisation ont apporté une plus grande dynamique. De nos jours, nous ne pouvons plus planifier sur 3 ans. Une grande partie de nos produits et services

actuels n’existaient tout simplement pas il y a 7 ans! Quel est l’impact de cette rapide évolution sur la direction d’entreprise? – Les attentes envers la direction ont fondamentalement changé. Les dirigeants n’ont plus nécessairement le plus de diplômes et un pouvoir de décision exclusif. Leur tâche est désormais plutôt d’inspirer les collaborateurs, de créer un cadre permettant le succès de tous et d’éviter un fossé intergénérationnel. Pour ce faire, les dirigeants doivent être capables d’autocritique et de remise en question d’eux-mêmes et de leur rôle. Votre secteur travaille selon la constitution d’holacratie, dans laquelle il n’y a plus de fonction dirigeante. – C’est juste. J’ai transmis l’autorité de ma position dirigeante à la constitution holacra-

tique et ne peux plus motiver mes décisions simplement parce que je suis chef. En holacratie, l’autorité est partagée entre différents cercles, composés selon des rôles thématiques. Mais ce n’est pas une démocratie. Il y a ainsi des Lead Links, qui déterminent la stratégie, répartissent les ressources et choisissent les gens pour les rôles. Quels sont les avantages d’une telle forme d’organisation? – Les séances sont plus courtes et plus efficaces. Il y a une grande transparence quant à qui est responsable de quoi. En cas de besoin, l’organisation et les rôles de chacun sont aussi plus vite réajustés. Tout ce qui n’est pas explicitement interdit est autorisé. Ainsi, avec un certain pragmatisme, beaucoup de choses peuvent être expérimentées, adaptées. Les solutions ne doivent pas être parfaites, mais «safe enough to try».

MOST A

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

TIVE EM RAC P TT

YERS LO

MOST A

Cela permet-il le management agile, aujourd’hui recherché par l’économie? – Le management agile est en premier lieu une attitude, qui, entre autres, place l’équipe avant l’individu. Elle permet à chacun une organisation personnelle du travail et, dans un cadre défini, plus de décision. Ainsi, le contrôle est transféré sur le processus et seul le résultat est jugé. Ceci requiert de la part des supérieurs du courage et de celle des collaborateurs une grande responsabilité. Mais cela stimule la créativité, permet une plus grande marge de manœuvre et accroît le rythme. Au final, les processus sont plus efficaces – et les humains bien plus satisfaits.

ADI BUCHER

Head of HR Leadership, Transformation & Collaboration.

SWITZERLAND SWITZERLAND

2017 2017

STUDENTS

IT #4

PROFESSIONALS

Business #8 IT #3

L’ENTREPRISE Swisscom est principalement active dans l‘informatique et les télécommunications. Son siège est à Worblaufen. Hors frontières, Swisscom est principalement présente en Italie. La filiale Fastweb y est un des plus

34 | UNIVERSUM TOP 100 2017

gros fournisseurs de haut débit. Nos employés – plus de 21 000 – ont atteint au premier trimestre 2017 un CA de CHF 2,83 milliards. Swisscom compte parmi les meilleures entreprises sur le plan du développement durable en Suisse et en Europe.

Nombre d’employés: Env. 18 000 en Suisse. Besoin en personnel: Actuellement 136 postes vacants. Entrée dans l’entreprise: Entrée directe, CFC, stages académiques, programme de trainee. Postulation: www.swisscom.com/jobs.


Be part of the BĂźhler world! At BĂźhler, we want to contribute to a sustainable world with safe food and energy efficient products. We operate in over 140 countries, hold leading market positions worldwide in the supply of industrial plants for making flour, processing animal feeds, producing pasta and chocolate, and manufacturing die cast aluminum components. BĂźhler needs best employees to make the difference. Therefore, we are seeking university graduates which are inspried by passion to deliver outstanding performance. Join us and start your international career with us! www.buhlergroup.com

Innovations for a better world.


Would you like to work with passionate leaders in their field? Discover your options and explore the opportunities: www.glencoregraduates.com

DIVERSIFIED • DEDICATED • DRIVEN


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.