3 minute read

Enquête UNSA : un monde à repenser

Interpro

Agir sur le monde de demain : moi je dis que…

Les impacts sociaux et économiques de la crise sanitaire liée au Covid-19 sont et seront profonds. Pour l’UNSA, cela exige que nous pensions en parallèle les solutions de la reprise et les fondements du monde d’après. Nous vous proposons ici d’apporter votre pierre à l’élaboration d’une plateforme revendicative de l’UNSA pour ce monde à repenser.

ne certitude : le monde d’après ne peut pas être la reproduction du monde d’avant. Plusieurs domainesU essentiels doivent être explorés et des habitudes interrogées. Parce que l’UNSA est le syndicat des solutions, elle met en avant un certain nombre de propositions sur huit thématiques (1) : #1 • La sécurité sanitaire #2 • La reconnaissance des travailleur·es et agent·es public·ques de première et deuxième lignes #3 • La place de l’état et de l’Europe #4 • La relance, l’investissement et la formation #5 • La transition écologique, technologique et sociale #6 • Les rapports au travail #7 • La démocratie #8 • La place des partenaires sociaux Pour l’UNSA, c’est bien la solidarité et la mobilisation générale des énergies qui nous aideront à passer la crise actuelle et à construire le monde d’après. Chacun doit y prendre sa part, l’UNSA veut jouer sa partition avec tous ses militants et tous ses adhérents. L’UNSA appelle chacun·e d’entre vous, mais plus largement tout·e citoyen·ne intéressé·e par ces questions, à contribuer en répondant au questionnaire « Un monde à repenser : moi je dis que » (2) . Nous avons fait le choix de solliciter les points de vue et les expertises des professionnels, sur le terrain, salarié·es du privé comme du public. Quelques clics suffisent pour nous faire part de votre avis. Vous pouvez choisir de nous adresser une contribution, un témoignage, une proposition en complément. N’hésitez pas à partager cette initiative autour de vous !

12 12

(1) Lire la tribune complète « Après la crise, un monde à repenser »

www.unsa.org/Apres-la-criseun-monde-a-repenser.html

(2) Répondre au questionnaire-enquête « Un monde à repenser : moi je dis que »

https://enquete.unsa.info

Stéphanie Valmaggia-Desmaison

@SecteurComm

stephanie.valmaggia @unsa-education.org

Fonction publique

14 14

Temps partiel annualisé après la naissance ou l’accueil d’un enfant, une avancée !

Au terme d’un congé familial (maternité, adoption, paternité…), les agent·es publics concerné·es peuvent bénéficier d’une période d’absence supplémentaire en conservant leur rémunération. L’annualisation du temps partiel comme alternative au congé parental est une action concrète actant une avancée défendue par l’UNSA. Malheureusement, les enseignant·es ne pourront pas en bénéficier.

Les bénéficiaires

Les agent·es publics titulaires ou contractuels élevant un enfant de moins de trois ans. Accordé de droit, il est mis en œuvre sur demande de l’agent·e. Dans la FPT, une délibération de l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement doit être prise pour que l’agent·e puisse le demander. Les agent·es dont les obligations de service sont fixées en nombre d’heures, relevant du code de l’Éducation sont exclus de ce dispositif. Les enseignant·es ne sont donc pas concernés.

Dispinibilité et congé parental : le décret est sorti !

Il introduit pour les fonctionnaires de nouvelles dispositions relatives au congé parental et à la disponibilité pour élever un enfant. Dorénavant, le congé parental est accordé par période de 2 à 6 mois. La mise en disponibilité est accordée de droit pour élever un enfant âgé de moins de 12 ans, contre 8 ans auparavant. Ces nouvelles dispositions actent un progrès social conforme à nos mandats. Elles introduisent davantage de souplesse permettant d’articuler plus aisément vie familiale et vie professionnelle.

Les modalités

à l’issue du congé familial, l’agent·e commence par une période non travaillée, non fractionnable et qui ne peut excéder deux mois. Le temps restant à travailler est aménagé sur le reste du cycle de 12 mois, selon une quotité de service de 60 %, 70 %, 80 % ou 100 %, afin que l’intégralité de la quotité de service à temps partiel annualisé soit assurée. Il n’est pas reconductible et s’applique aux demandes présentées jusqu’au 30 Juin 2022. Ce dispositif permet en quelque sorte de prolonger le congé familial sans suspension de rémunération. L’UNSA Éducation regrette cependant que la durée de la période non travaillée ne puisse dépasser deux mois et désapprouve fortement l’exclusion des enseignant·es. Elle poursuivra ses revendications pour obtenir l’ouverture à tous les agent·es.

Émilie Vandepoel

@emilie_vande

emilie.vandepoel @unsa-education.org

This article is from: