Numéro IV Avril MMXIII PAR ‘Ultimate luxury group’
DE VISU-REIMS
L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . C O N S O M M E Z AV E C M O D É R AT I O N .
‘U’ éditorial Direction de la publication Zakary Chanou Direction artistique (photographie) et éditoriale Grégoire Mahler (www.gregoiremahler.fr) Direction artistique (design graphique) et éditoriale Benoît Cannaferina (www.cannaferina.com) Rédaction Laure de Régloix (www.kissmyart.fr) Rédaction Lou Camino (www.loucamino.com) Rédaction Laurent Pécha (www.ecranlarge.com) Marketing et publicité Benjamin Guiborel Suivi éditorial et publicité Malika Ben Mustapha
Envie d’Asie Le credo du printemps ? Pour vivre heureux, vivons nomade. Bye bye l’hibernation, place à l’évasion. Direction l’Asie. Car les faiseurs de tendances sont formels, plus qu’une vogue, une vague asiatique déferle sur la France en 2013. En raison de son économie galopante et de son fort appétit de consommation, l’Asie est en passe de devenir le nouvel Eldorado du luxe. Afin de la séduire au mieux, nos créateurs de mode y puisent allègrement leurs inspirations : les kimonos défilent chez Pucci, les socks habillent les pieds des néo-geishas de Prada tandis que Jean-Paul Gauthier s’approprie les imprimés floraux traditionnels. Même le liberty cher à Cacharel se mue en fleur de thé, nénuphars et poissons zen. L’Asie et son lot de fantasmes colore l’air du temps, et ce n’est pas pour nous déplaire. Des mégalopoles grouillantes jusqu’au sommet du Tibet, l’Asie a ce je-ne-sais-quoi de différent qui ne nous laisse pas indifférent. À travers les tendances de mode, les nouveautés beauté et l’actualité culturelle, ‘U’ Magazine amorce un voyage vers une contrée fascinante d’exotisme et de modernité. Bienvenue en Asie, take it easy. Laure de Régloix
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23 h. 晚餐 埃菲尔铁塔上的米其林餐厅 Jules Verne,最佳位置餐桌
18 h 45. 艺术 在私人导游的陪同下参观 卢浮宫的最佳展览
20 h. 歌剧 卡尼尔歌剧院的尊贵包厢
11 h 30 优雅高贵
01 h 20. 夜晚
为您展示顶级珠宝首饰最新款式
专属司机带您到疯马夜总会
巴黎行首家中文
9 h. 皇家套房 私人导购L’Officiel,为您 设计一上午的私人专享购物计划
高端私人向导 以个性化方式为精英人士提供尊 贵服务,这就是 L’OFFICIEL PARIS GUIDE的职责。 L’OFFICIEL,作 为奢侈品和时尚领域最具影响力的 杂志媒体之一,联手最领先的奢侈 品管理及私人助理方面的跨国企业
15 h 26. 独 家
高级定制时装秀前排位置
17 h. 甜品
UUU ,首次为您呈现最专业完备的 时尚信息,上层社会的关注话题及独 家购物地。记者,设计师,专栏作家
著名奢侈甜品店Ladurée品尝甜点
13 h 15. 午餐 在巴黎最人气的酒吧用餐
及时尚圈人士,携手为您精心打造购 物及旅行方案,不论您在巴黎停留几 日。成为会员,都将为您的高品质生 活加入更多卓越色彩,让您拥有独一 无二的私人专享巴黎体验。 您可在一周七日,全天24小时, 通过电话和电邮联系我们,获得量身 定制的中文向导服务。 Tél : +33 184 166 858 www.lofficielparisguide.com
• 9 h. Suite royale. Votre « personal shopper » L’OFFICIEL vous rejoint pour une matinée shopping exclusive. • 11 h 30. Précieux. Présentation privée des dernières créations Haute Joaillerie. • 13 h 15. Pause déjeuner. Deux couverts dans le bistrot le plus couru de Paris. • 15 h 26. Exclusif. Premier rang réservé au défilé Haute Couture. • 17 h. Gourmandise. Dégustation de pâtisseries dans un salon de Ladurée. • 18 h 45. Art. Visite avec guide privé de la meilleure exposition du moment au Louvre. • 20 h. Opéra. Loge privilège à la première de l’Opéra. • 23 h. Dîner. Menu inédit à la meilleure table du Jules Verne, Tour Eiffel. • 01 h 20. Nocturne. Votre chauffeur privé vous dépose au Moulin Rouge.
• L’OFFICIELPARISGUIDE.COM En exclusivité, la première conciergerie et guide privé en mandarin pour votre séjour à Paris. Une conciergerie privée unique, c’est L’OFFICIEL PARIS GUIDE. L’OFFICIEL, titre média parmi les plus influents du luxe et de la mode dans le monde, s’associe à UUU, pionnier de la conciergerie de luxe en France. Pour la première fois, les journalistes, stylistes, chroniqueurs de L’OFFICIEL collaborent étroitement avec des professionnels du service sur mesure et livrent aux visiteurs venus de Chine leurs informations, leurs réseaux, leurs adresses et leur expertise. Quel que soit la durée de votre séjour, devenez un visiteur privilégié le temps de votre venue, pour ajouter de l’excellence à votre exigence et vivre un Paris exceptionnel. Un service sur-mesure en mandarin, accessible 7 jour sur 7 pour rendre inoubliable votre séjour dans la ville lumière. Tél : + 33 184 166 858 / www.lofficielparisguide.com
numéro IV ‘ 6 ’
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‘U’ Actualités
The Grandmaster
‘ 8 ’
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Boyish Yakusas
Kawaii
‘ 14 ’
‘ 36 ’
Beauté Zen
Yang Yongliang « Silent Valley »
‘ 18 ’
‘ 42 ’
Le Porteur d’histoire
Le précieux joyau des neiges
‘ 5 ’
‘U’ Fashion
‘U’ actualités
Paris Haute Couture
Pour la première fois, la capitale de la mode célèbre la Haute Couture. L’exposition organisée à l’Hôtel de Ville met en lumière une industrie sophistiquée enviée par le monde entier. Encore mieux qu’un défilé, une centaine de chefs-d’œuvre de créateurs renommés comme Lanvin, Chanel, Nina Ricci, Balenciaga, Christian Dior, Cardin, Yves Saint Laurent… sont dévoilés au public émerveillé. Afin de découvrir le cœur des mythiques studios de couture, un ensemble de dessins et de clichés illustrent les étapes de la création, des croquis à la présentation en passant par la confection. Une occasion de rendre un brillant hommage aux petites mains talentueuses qui s’affairent à donner vie au rêve. Jusqu’au 6 juillet à l’Hôtel de Ville de Paris
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Une nouvelle fleur chez Diptyque
La nature est une source d’inspiration intarissable pour Diptyque. Au fil des saisons, la maison cinquantenaire du boulevard Saint-Germain parcourt le monde à la recherche de parfums idéaux. Cette fois, la star des bougies célèbre les beaux jours avec une nouvelle senteur, la jonquille. Cette fleur d’or, l’une des premières à fleurir dans les sous-bois exhale délicieusement ses accords de mousse et de miel. Son tendre parfum mettra définitivement la maison à l’heure du printemps. www.diptyqueparis.com
Le Style Français
« La mode n’existe pas seulement dans les robes ; la mode est dans l’air, c’est le vent qui l’apporte, on la pressent, on la respire, elle est au ciel et sur le macadam, elle tient aux idées, aux moeurs, aux événements.» déclarait Gabrielle Chanel. C’est de cette mode là que Bérénice Vila Baudry parle dans son ouvrage Le Style Français. Du bikini à l’existentialiste en passant par le Petit Prince, Cézanne, la gastronomie ou la Nouvelle Vague, voici un condensé culturel de ce qui fait la beauté de notre pays. Une jolie promenade pleine d’esprit sur les chemins de France. www.assouline.com
Burberry Body Tender
La griffe anglaise lance une version plus jeune et audacieuse de son emblématique Burberry Body. « Avec Body Tender, nous souhaitions explorer et faire ressortir les facettes plus douces et plus ludiques de la fille Burberry en capturant cette féminité toute en légèreté » explique Christopher Bailey, directeur de la création. Le parfum mêle les notes fraiches de citron, pomme acidulée, absinthe verte aux accords plus délicats de rose, de jasmin et de bois de cachemire. Et pour l’incarner, le choix s’est porté sur la pétillante Cara Delevigne, déjà égérie de Burberry, qui cette fois prend la pose au bord de la Tamise pour la campagne signée Mario Testino.
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Vest Burton of London Collier Caroline Baggi Bague Vivienne Westwood vintage
‘U’ Magazine
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Boyish Yakusas
Photographe Enzo Addi Styliste Alessandra Stella Assistant Duncan Dimanche Coiffeur Skiinny Jack Maquilleur Camille Lutz Modèle Oktawia B. via Jeremy K. (Women Agency)
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Haut Azzedine Alaia Pantalon Andrew Gn Collier Hélène Zubeldia Bracelet Viveka Bergstrom
‘U’ Magazine
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Veste Aurélie Demel chez L’éclaireur Debardeur Fine Collection Pantalon Giorgio & Mario Chaussures Azzedine Alaia Bracelet & Collier Viveka Bergstrom Bague Tobias Wistisen chez L’éclaireur
Veste Andrew Gn Short Cacharel Manchette Frank Montialoux
‘U’ Magazine
‘ 12 ’
‘ 13 ’
Haut Zucca Plastron Tania Zekkout Short Cacharel Manchette & bague Viveka Bergstrom
‘U’ Fashion
beauté zen Le teint cristallin, la bouche fleurie, la paupière délicatement poudrée, on recherche toute la fraicheur de nos congénères de Pékin, Hanoï ou Tokyo. Et ça tombe à pic, en 2013 notre cosmétique tente de percer leurs secrets de beauté ancestraux. Nos vanity sentent bon l’Asie. ‘ 14 ’
Plus qu’un luxe, en Asie la cosmétique est une religion. Et les coquetteries ne datent pas d’hier. Dans la Chine Ancienne une peau parfaite était signe de politesse et d’appartenance sociale. 2000 ans plus tard, les asiatiques restent en quête de la beauté absolue. Peau claire au Japon, teint zéro défaut en Corée, make up frais en Chine… la gestuelle beauté quotidienne tient du véritable rituel : adeptes du « layering », certaines vont jusqu’à superposer 12 soins. Pour les satisfaire, les marques proposent des produits de plus en plus pointus, fruits de formules high-tech et de recettes traditionnelles. De quoi faire saliver les filles de chez nous qui veulent aussi une peau de poupée. Alors depuis quelques années, la cosmétique occidentale s’y est mit. Et ça marche. Pour preuve, le phénomène incontournable du « brightening » avec la célèbre BB-Cream ou la déferlante du make up nude. Zoom sur les lotions magiques du printemps inspiré d’Asie. Laure de Régloix © Kilian Hennessy
« Embellisseur BB-Cream » Une
La tendance du nude, venue d’Asie, s’affiche sur tous les minois en 2013. Le mode d’emploi ? Mettre du maquillage pour faire croire que l’on n’en a pas. La peau doit être unifiée, lisse, jeune, éclatante...et surtout naturelle. Un cocktail idéal inventé par la marque 100% d’origine naturelle, Une, qui a eu la bonne idée de mettre une BB-Cream en poudre. Version rose ou abricot, l’Embellisseur de Une estompe les marques de fatigue et illumine le teint. Sa texture crème poudre, encore plus légère qu’une BB-Cream classique s’applique avec un pinceau kabuki pour un coup d’éclat ou par touche avec le doigt. www.unebeauty.com
‘ 15 ’
‘U’ Fashion
« Voyage Japonais » Sultane de Saba
La Sultane devient Geisha et débarque à la rescousse des peaux mixtes et ternes. Les quatre produits de la gamme « Voyage Japonais » sont élaborés à partir de poudre de riz, connue pour ses vertus matifiantes et éclaircissantes, si chères aux japonaises. Gommage astringent, masque purifiant, sérum régénérant et crème hydratante, après le rituel complet, le teint est aussi lumineux et lisse qu’une porcelaine de Chine. Le petit plus de cette escapade beauté? Son subtil sillage de néroli et de lotus. www.lasultanedesaba.com
« Rouge Parfait » Shiseido
Le maquillage des lèvres est pratiqué en Asie depuis des millénaires. A l’origine appliqué pour plaire aux dieux lors de cérémonies religieuses, il est aujourd’hui l’élément incontournable du makeup idéal. Afin de toujours mieux satisfaire ses exigeantes clientes, Shiseido n’a cessé d’innover depuis son premier bâton en 1922 jusqu’à son emblématique Rouge Parfait. Grâce à un pigment d’exception, la perle illuminatrice rouge, le Rouge Parfait apporte une luminosité et une couleur unique aux lèvres. Rouge sexy, rose électrique, beige rosé… le printemps 2013 voit fleurir 15 nouvelles teintes. www.shiseido.com
« CC-Cream » Erborian
Erborian peut se targuer d’avoir été l’une des premières marques à proposer la fameuse BB-Cream (blemish balm). Développée à l’origine en Corée pour être appliquée après une séance de peeling au laser, cette potion fut la grande star de 2012. Cette fois, Erborian passe à la CC-Cream (corrector cream) qui agit comme un révélateur de teint. Composée d’un puissant actif anti-oxydant, la Centella Asiatica, ce soin magique hydrate, floute les imperfections et protège des UV (SPF 45). Le parfait cocktail pour entrer dans l’été, la mine dégrisée. Disponible en Mars chez Sephora
« Flower of Immortality » by Kilian
Kilian Hennessy – petit fils du fondateur d’LVMH et créateur de parfum ultra tendance – poursuit son voyage en Asie en agrandissant sa collection « Asian Tales ». Après les deux fragrances Water Calligraphy et Bamboo Harmony, il présente Flower of Immortality, inspirée d’un conte chinois. La nouveauté rend hommage à la fleur de pêcher qui aurait le pouvoir d’ensorceler l’âme et la rendre immortelle. Soutenu par les senteurs de carotte, d’iris, de bourgeon de cassis, de rose crystal, de fêve Tonka et de vanille, ce délicieux parfum de pêche blanche appelle à la rêverie dans un jardin idéal. www.bykilian.com
« Unmask » Shu Uemura
Experte du make-up depuis sa création, la marque est aussi pionnière dans les soins et est devenue no 1 du démaquillage en Asie. Lancée en 1967 par M. Shu Uemura, l’huile démaquillante Unmask est une petite révolution dans la cosmétique. La mixture magique nettoie sans agresser, hydrate et laisse la peau ultra fraiche. Les asiatiques en raffolent car elles le savent bien, l’élimination des impuretés boostent le métabolisme et évite le vieillissement prématuré de la peau. 46 ans après sa création, un flacon est vendu toutes les 7 secondes dans le monde. Une bonne raison de tester ce démaquillant pas comme les autres. www.shuuemura.fr
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‘U’ Events
© Alejandro Guerrero
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Le Porteur d’histoire Pièce de théâtre de Alexis Michalik
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Le porteur
‘U’ Events
«Le saXVIIe
XXe
XVIIIe
XIX
e
3 hommes
XIVe
XXIe
2 femmes
vivant à différentes époques
5
interprétant une trentaine de personnages
comédiens
voir est
des transitions d’un siècle à l’autre d’une fluidité confondante
certains inconnus
d’autres connus
La sourHenri Martin
un fascinant voyage dans le temps...
un fossoyeur
Le Prince de Polignac
Alia
un notaire...
France
Alexandre Dumas...
Marie-Antoinette
un cafetier
... et l’espace
en parfaite symbiose
Martin Martin
Canada
Eugène Delacroix
Le spectateur est littéralement happé par le récit, tenu en haleine par les bribes d’histoires que les comédiens égrennent, comme le Petit Poucet, jusqu’à ce que la boucle soit bouclée, que l’ensemble narré forme un tout cohérent, compact auquel il adhère naturellement...
ce de La la forêt des Ardennes
Algérie
c’est là que commence l’histoire
le conteur
vie.»
celle de Martin Martin
le fil con(duc)teur
et de tous les autres
intelligent
fin
un texte
drôle
‘ 20 ’
raconte une histoire enfin, des histoires
d’Histoire
On en sort charMé,
renversé,
transporté,
ébloui, et pressé d’être embarqué dans une nouvelle histoire...
qui rejoint parfois la grande
et des sociétés secrètes
la petite
De digression en digression, ils refont le monde, redessinent les contours de l’Histoire telle que nous la connaissons et l’apprenons et nous portent dans un monde parallèle où se construit une autre réalité.
l’officieuse la grande l’officielle
des légendes
celles des trésors cachés celle des livres et des mémoires
la glorieuse
des mots
« de l’air en vibration »
Mais qu’est-ce que l’histoire
ou plutôt, son histoire
Le Porteur d’Histoire interroge subtilement les notions d’Histoire, de vérité(s), de réalité(s), de fiction et à travers elles, celles de filiation, d’identité, de transmission - orale et écrite -, ou encore d’héritage - culturel, historique et enfin, familial...
?
des récits
‘ 21 ’
donc l’expression d’une subjectivité
lou caMino
Le Porteur d’Histoire est une histoire d’histoires imbriquées les unes dans les autres, magistralement contées et interprétées par ses comédiens caméléons qui réussissent, dans un décor minimaliste, en un geste, un accent, un retournement de veste et une ambiance sonore aussi discrète que remarquable, à nous faire croire qu’il pleut à verse, que l’on survole le désert algérien ou que l’on trinque avec Alexandre Dumas et Eugène Delacroix...
Le Porteur d’Histoire Depuis le 6 février 2013 Studio des Champs Elysées 15 av. Montaigne 75008 Paris 01 53 23 99 19 www.comediesdeschamps elysees.com
TONY LEUNG
ZHANG ZIYI IL ÉTAIT UNE FOIS LE KUNG-FU
UN FILM DE
crédits non contractuels
WONG KAR WAI
découvrez la légende d’ip man WILD BUNCH BLOCK 2 PICTURES SIL-METROPOLE ORGANISATION LIMITED présentent en association avec ANNAPURNA PICTURES une production JET TONE FILMS ET SIL-METROPOLE ORGANISATION LIMITED un film de WONG KAR WAI TONY LEUNG ZHANG ZIYI CHANG CHEN ZHAO BENSHAN XIAO SHENYANG et SONG HYE KYO avec les participations spéciales de YUEN WO PING CHILAM CHEUNG LA KA YUNG et CUNG LE “THE GRANDMASTER” producteurs exécutifs SONG DAI CHAN YE CHENG MEGAN ELLISON producteurs WONG KAR WAI JACKY PANG YEE WAH co-producteurs REN YUE CHEUNG HONG TAT NG SEE YUEN MICHAEL J. WERNER image PHILIPPE LE SOURD chorégraphie combats YUEN WO PING décors WILLIAM CHANG SUK PING ALFRED YAU WAI MING musique originale SHIGERU UMEBAYASHI NATHANIEL MECHALY son ROBERT MACKENZIE montage WILLIAM CHANG SUK PING BENJAMIN COURTINES POON HUNG YIU histoire WONG KAR WAI scénario ZOU JINGZHI XU HAOFENG WONG KAR WAI réalisation WONG KAR WAI
the Grand master Film de Wong Kar Wai
Le 17 avril prochain, le public français va découvrir le nouveau film du célèbre cinéaste hongkongais, Wong Kar Wai (In the mood for love). Son nom : The Grandmaster. Une œuvre qui excite les plus grandes curiosités s’agissant de la première incursion du réalisateur dans l’univers du kung fu. Qui plus est pour nous faire découvrir la vie d’une légende, à savoir le mythique Ip man, connu par les occidentaux pour avoir été le maître d’un certain Bruce Lee. Une rencontre que l’on a attendu longtemps, Wong Kar Wai étant connu pour ses tournages à rallonge mais une
rencontre fascinante dont l’auteur nous a dévoilés, lors de son passage parisien, quelques secrets de fabrication. Depuis ses débuts remarqués en 1988 avec As tear goes by à l’occasion de sa sélection à la semaine de la critique du festival de Cannes, Wong Kar Wai s’est créé un style et une marque de fabrique très vite identifiables. Mais si l’influence de la Nouvelle Vague a toujours plané sur son œuvre, l’artiste est aussi connu pour sa singulière façon de concevoir son art. La méthode Wong Kar Wai est ainsi faite que les règles inhérentes
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‘U’ Events & Entertainment
à un tournage classique n’ont pas lieu d’être. Comme il nous le confie avec une grande lucidité, il a « envie de se perdre dans une ambiance ». C’est quelque chose qu’il cherche constamment à atteindre. Et encore plus dans le cadre de The Grandmaster dont il revendique le côté « Il était une fois le kung fu ». C’est d’ailleurs pour rendre hommage au Il était une fois en Amérique de Sergio Leone et la géniale composition musicale d’Ennio Morricone que le réalisateur hongkongais a utilisé un extrait de la bande originale pour les besoins d’une séquence de son film. Et The grandmaster de s’offrir alors des instants de spleen magnifique au point de rendre le récit terriblement mélancolique. Une gageure pour un film sur le kung fu que seul Wong Kar Wai était capable de réussir.
Il faut dire que le cinéaste a longtemps cherché la manière d’aborder cet univers. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, l’homme a toujours été un grand amateur de films d’arts martiaux mais encore fallait-il qu’il trouve un angle adéquat pour se lancer dans un projet de longue haleine. À ses yeux, les films de kung fu s’articulent le plus souvent sur des thèmes autour de la victoire ou la vengeance et c’est en découvrant un jour un documentaire sur Ip Man faisant à la fin de sa vie une démonstration de ses mouvements qu’il a trouvé le fameux angle qu’il cherchait. Son Grandmaster est ainsi avant tout un film qui évoque la transmission des compétences. Et le cinéaste de se transformer en passeur avec cette question qui le fascine :
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« Comment partager ce que vous avez appris aux plus jeunes générations ? ». Avec cette idée en tête, Wong Kar Wai s’est donc lancé dans l’aventure. Une aventure dont son équipe et lui ont failli ne jamais voir le jour tant la conception d’un tournage chez le réalisateur ne s’apparente à nul autre pareil. S’engager sur un film de Wong Kar Wai, c’est ainsi prendre le risque de ne pas voir sa famille pendant quelques temps. Il faut donc faire preuve de beaucoup de prudence. Et ce fut encore plus le cas sur The Grandmaster. Après huit ans de préparation, le tournage s’est étalé sur… 3 ans !!! (en comparaison, un tournage important dure une quarantaine de semaines). Le fidèle directeur de la photographie, Philippe le Sourd, peut en témoigner comme
le confirme son réalisateur : « je lui ai dit que j’allais faire un film de kung-fu en Chine, et je lui ai demandé s’il voulait le faire. Il m’a demandé combien de temps le tournage durerait, je lui ai répondu six mois peutêtre. Et nous avons passé deux Noël ensemble. Il avait préparé ses affaires d’hiver, et je lui ai dit qu’il devrait préparer ses affaires d’été également. » Sur tout autre plateau de tournage, on ferait retentir les sonnettes d’alarme, les producteurs paniqueraient en accusant le réalisateur d’avoir perdu le contrôle de son film. Mais pas dans le monde de Wong Kar Wai. Non, lui, il reste zen : « Je me sentais comme dans un énorme centre commercial, et vous n’avez pas le temps de tout attraper. Le monde martial et cette période sont très intéressants, et j’aurais aimé
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‘U’ Events & Entertainment
disposer de plus de temps. L’équipe était parfaite, et mon casting vraiment dévoué. Ce n’est pas normal, pour un film, de prendre autant de temps. Nous avions des membres de l’équipe très jeunes, cette fois. À la fin du tournage, nous avons tourné 90 heures, parce que nous ne pouvions pas arrêter. Quand nous avons remballé, ils ont tous pleuré. C’était presque comme finir l’université. » Dans l’univers cinématographique, difficile de faire plus artiste que Wong Kar Wai, un homme capable de changer tout un plan de travail savamment mis en place parce qu’il a décidé qu’il fallait tourner telle séquence. Et tant pis si les acteurs doivent attendre sans fin dans leur chambre d’hôtel. Ils le savent, c’est l’inspiration du maestro qui passe avant
tout. Et à l’écran, on la retrouve : The Grandmaster vous donne à voir des images à la beauté sidérante. On découvre une manière de concevoir les affrontements martiaux totalement inédite. La déjà cultissime séquence du train démontre avec une maestria vertigineuse à quel point un combat sous la neige peut faire naître des émotions autres alors même que Wong Kar Wai, entre modestie et mystère, avoue que pour la créer, « ce ne sont que des coups de poing et de pieds ». Inutile d’insister trop, le maestro n’est pas connu pour disséquer son art. Son dada, c’est le ressenti, l’inspiration du moment et pour le coup, si l’accouchement fut extrêmement long, The Grandmaster semble lui convenir en l’état. Au point qu’il n’envisage
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pas de version longue. « Pas à ce stade » glisse t-il avec un regard quelque peu malicieux. Serein, Wong Kar Wai a dit adieu – provisoirement ? – à son film : « Je suis très heureux, parce que ces sept dernières années ont été très agréables. Je suis heureux d’avoir eu ces opportunités de travailler avec ces personnes. Ce que j’ai appris du monde des arts martiaux, c’est la discipline. En trois ans de tournage, j’ai voulu que les personnes impliquées fassent quelque chose dont elles soient fières. » Elles peuvent l’être, The Grandmaster, décrit par son auteur comme « vertical et horizontal, soit l’essence de l’art martial », est une œuvre unique, visuellement hors du commun. Sans doute la meilleure de son auteur ! Laurent Pécha
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‘U’ Magazine
Robe Caroline Seikaly
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kawaii
Photographe Grégoire Mähler Styliste Alessandra Stella Coiffeur & Maquilleur Luc Drouen (Backstage Agency) Modèle Yana (agence Angels and demons)
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‘U’ Magazine
Collier Hélène Zoubeldia Bague Isabelle Michel
‘U’ Magazine
Broche Hélène Zoubeldia Haut Naco Paris
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Robe Caroline Seikaly Collier Hélène Zoubeldia
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‘U’ Magazine
‘U’ Art & Design
© Yang Yongliang / Courtesy Galerie Paris-Beijing
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yang yongliang silent valley L’œuvre singulière de l’artiste Yang Yongliang navigue entre rêve et cauchemar, nature et urbanisme, art ancestral et techniques ultra modernes. Embarquement pour un voyage mystique au cœur de la « Silent Valley », dernière série de l’artiste présentée par la galerie Paris-Beijing. ‘ 37 ’
‘U’ Art & Design
Né en 1980 à Shanghai, Yang Yongliang s’intéresse dès son plus jeune âge à la peinture et la calligraphie dans la plus pure tradition chinoise. Plus tard, il intègre naturellement le Shanghai Art Institute ou il devint disciple du grand calligraphe Yang Yang et expert dans les arts ancestraux. À 25 ans, il est celui qui a dépoussiéré le Shanshui, peinture de paysage pratiquée depuis plus d’un millénaire dont il applique les codes avec talent. Même ses montages photographiques sont imprimés sur de grands rouleaux de papier coton en noir et blanc, comme à l’encre de
Chine. Mais Yang Yongliang trompe son monde, et c’est là que réside son génie. Car ce qui relève de la calligraphie classique à première vue cache une imagerie urbaine foisonnante de détails. Pas vraiment zen. Dans « Silent Valley », les pêchers en fleurs, les arbres centenaires et les cascades idylliques embrumées des Shanshui ont laissé place à un sombre paysage apocalyptique. Au loin, les montagnes sacrées se hérissent de buildings, de pylônes et de grues. Un ange déchu
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‘U’ Art & Design
vêtu de blanc erre dans les champs de mines et assiste à ce spectacle de désolation. L’artiste va encore plus loin dans les paysages de la série « the Moonlight » avec des vues plongeantes sur la ville. Ici la nature a définitivement perdu le combat. Sous la lueur de la lune s’agite une mégalopole aux lumières agressives, aux bruits assourdissants et à la pollution saturée. Ce qui semble onirique au premier coup d’oeil devient cauchemardesque chez Yang Yongliang. À l’image des sentiments ambivalents qui animent l’artiste : La ville, le paysage, je les aime et les hais en même temps. Si j’aime la ville pour son côté familier, je déteste d’autant plus la rapidité stupéfiante à laquelle elle grossit et englobe l’environnement. Si j’aime l’art traditionnel chinois pour sa
profondeur et son caractère inclusif, je hais son attitude rétrograde. Une œuvre visionnaire ? Les paysages futuristes un peu effrayants de Yang Yongliang dénoncent certainement les dérives de l’industrialisation chinoise massive et nous interrogent sur l’avenir de la planète défigurée par ces cités tentaculaires. Mais avant tout, sublime et poétique. Pas étonnant qu’elle fascine le public et les collectionneurs. L’atmosphère fantastique qui s’en dégage, l’élégance intemporelle de ses paysages sans parler des détails d’une infinie délicatesse happent littéralement celui qui s’y frotte. Laure de Régloix
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Galerie Paris‑Beijing 54 rue du Vertbois 75003 Paris, du 14 mars au 27 avril 2013. ‘ 41 ’
‘U’ Destination
Photographe Grégoire Mähler
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Le précieux joyau des neiges Si vous avez prévu de vous rendre au Népal ou au Tibet prochainement, laissez-vous tenter par le pèlerinage du Mont Kailash… Une marche au sommet dont vous reviendrez changé à jamais. ‘ 43 ’
‘U’ Destination
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Pourquoi persister à vouloir se rendre sur Mars alors que nous pouvons aller directement au centre de l’univers ? Paradoxalement, il se trouve bien plus près de nous, où que nous vivions sur la planète bleue. Nul besoin d’entraînement renversant à la Cité des étoiles, ni de passage tumultueux dans la centrifugeuse – ce qui, en soi, peut attirer les esprits aventureux en quête de sensations fortes –, un simple Paris-Lhassa, ou Katmandou, suffit. Là où se rencontrent les dieux Car le centre de l’univers se trouve sur Terre, au Tibet occidental, et plus précisément encore, au sommet du Mont Kailash dans la région de Ngari. Au moins d’un point de vue symbolique et spirituel : il est l’un des grands lieux saints du monde où convergent les pèlerins depuis des siècles pour en faire le tour. Ainsi les Bouddhistes le considèrent-ils comme la demeure terrestre de Demchog, le Bouddha de la compassion dont le Dalaï Lama est la réincarnation, et les Hindouistes comme celle de Shiva, le Dieu suprême. Pour les Tibétains de croyance Bön-po, il est le lieu où est né et où a enseigné ShamabMiwoche, le fondateur de leur tradition ; tandis qu’il est, pour les Jaïns, religion indienne proche du bouddhisme, le site au sommet duquel le fondateur de leur foi, Rishabanatha, a reçu l’illumination. Le Mont Kailash, « cristal » en hindî, est alors appelé Kang Rimpoche par les Bouddhistes – le « précieux joyau des neiges » –, Mont Meru par les Hindous et Ashtapada par les Jaïns. Pour tous, c’est-à-dire plus d’un milliard de personnes soit un septième de la population mondiale, faire le pèlerinage – on dit la kora – du Mont Kailash est le but de toute une vie. Un diamant au cœur de l’univers Perçue comme le point de contact entre la Terre et les cieux, la plus proche des dieux, la montagne est un lieu sacré par nature, à la croisée de l’esprit et de la matière.
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La morphologie du Mont Kailash force l’admiration et appelle la transcendance : seul au milieu de massifs atteignant eux-mêmes des sommets, il culmine à 6 714 m et a souvent la tête dans les nuages. Taillé comme un diamant, il a une forme parfaitement pyramidale et chacune de ses quatre faces est orientée vers un point cardinal. Une joaillerie à ciel ouvert où le Nord représente l’or, l’Est le cristal, le Sud le saphir et l’Ouest, le rubis. Pour parfaire la légende, quatre fleuves naissent à ses pieds, émanant du Lac Manasarovar, le plus sacré des lacs tibétains puisque considéré par les hindous comme l’émanation de l’esprit de Brahma, le créateur de l’univers, et où les pèlerins se baignent pour se purifier. Chacun de ces cours d’eau, glaciale, part dans une direction du monde : l’Indus vers le Nord, la Sutlej (affluent de l’Indus) vers l’Ouest, la Karnali (affluent majeur du Gange) vers le Sud et le Brahmapoutre vers l’Est, rappelant les quatre fleuves qui coulent du Paradis originel dans la tradition biblique. Un pèlerinage en pays minéral Il y a des siècles, les pèlerins atteignaient la région à pieds avant de se lancer à l’assaut de la montagne sacrée. Une route conduit désormais à Darchen, village posé sur un haut plateau à 4 500 mètres où convergent les pèlerins avant de rejoindre Tarboche, point de départ officiel du pèlerinage. S’y arrêter est d’ailleurs vivement recommandé pour acclimater son corps à cette altitude inhabituelle. Certains font même les premiers kilomètres de la kora en jeep avant de la troquer, ainsi que son chauffeur, pour un yak et un porteur – ou kampa – et ainsi grimper le corps léger. L’essentiel est de faire le tour de la montagne, peu importe le moyen utilisé, à pieds voire à cheval, même si le mode « prosternation » équivaut à une vingtaine de koras (vous comprendrez plus tard l’importance de ce détail). Si Bouddhistes et Hindouistes font leur kora dans le sens des aiguilles d’une montre, les Bön marchent
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dans l’autre sens et sont, de fait, facilement reconnaissables sur les sentiers. Un parcours de santé de 53 kilomètres commençant à 4 800 m, que les plus zélés font en 14 heures – souvent, plusieurs jours de suite –, la grande majorité en 3 jours et les plus impliqués en 3 semaines puisqu’ils progressent en se prosternant tous les trois pas : joindre les mains, se signer au front, à la bouche, au cœur, s’allonger au sol, se relever, marcher trois pas et recommencer... Quatre lieux de prosternation se trouvent au pied de chaque face de la montagne, et chaque jour immergé dans cette ambiance minérale est ponctué d’une étape dans un lieu chargé de spiritualité. Stupas (des amas de pierres), « araignées » de drapeaux de prières, temples accueillant les marcheurs la nuit (à moins que vous ne préfériez camper près des rivières) ainsi que quatre monastères jalonnent le chemin qu’arpentent les pèlerins de tous âges et de tous horizons. Le souffle court… La boucle, au départ de Tarboche, phare dans la montagne avec son mât à prières de 20 m de haut où flottent des centaines de petits drapeaux colorés, comporte, le 2e jour, le passage d’un col à 5 650 mètres, le Drölma-la, qui vous fait tâter du pouls à quel point la bonne dose d’oxygène est essentielle à votre vie tout en vous donnant l’impression d’être en hyperventilation permanente. En l’atteignant, la déesse éponyme de la miséricorde efface tous vos péchés. Elle est incarnée par un bloc rectangulaire surmonté d’une mer multicolore de drapeaux de prières dont il faut faire le tour, et auprès duquel les pèlerins font leurs dévotions et des offrandes. Vous abandonnez alors votre vie présente pour entrer dans une vie nouvelle… La dernière étape de la kora consiste à passer par la grotte aux miracles ou Zutulpuk Gompa, dédiée à Milarepa, poète et grand yogi du 11e siècle qui a vécu dans les grottes himalayennes. Empli d’une inédite sérénité, vous pouvez alors amorcer la descente vers la plaine
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de Darchen avec la certitude d’améliorer votre vie future, ce qui n’arrive pas tous les jours. Et si faire un tour annihile les péchés d’une vie, en faire 10 assure un bon karma pour de nombreuses vies tandis que 108, nombre sacré pour les tibétains, conduit directement au nirvana, permettant ainsi de s’affranchir du cycle des réincarnations… Bien évidemment, la montagne est ouverte à tous et la kora peut être déconnectée d’un quelconque sentiment religieux. À chacun en effet sa motivation pour faire le tour de ce Mont Kailash au sommet jamais gravi et dont l’ascension est désormais interdite par les autorités chinoises. Certains occidentaux – la majorité – s’y rendront pour l’exploit sportif, d’autres trouveront l’endroit idéal pour faire leur demande en mariage quand une poignée ira s’y ressourcer, oublier le tintamarre abrutissant du monde moderne et s’oublier un peu soi-même au contact de ces sommets himalayens forçant l’humilité. Dans tous les cas, un voyage exceptionnel hors du temps, à la fois collectif et intime, qui fait assurément percevoir la vie avec un peu plus de hauteur... Lou Camino
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Recommandation de votre concierge Sur le « Toit du Monde » à 3 600 mètres d’altitude, face au mythique Palais du Potola, se dresse fièrement le St. Regis Lhasa Resort•. Ce premier hôtel de luxe international de la région autonome du Tibet se caractérise par son cadre exceptionnel, les paysages qui entourent l’hôtel offrent un cadre séduisant et intemporel, à contempler et à explorer. Les 162 chambres, villas et suites offrent une ambiance calme et feutrée. D’inspiration asiatique, la décoration se veut intemporelle et élégante. Pour plus d’informations, ou pour toute réservation, contactez la conciergerie privée UUU. • Attention l’accès au Tibet est réglementé par la Chine et la délivrance de permis d’accès peut faire l’objet de mesures de suspension provisoire à tout moment. Pour toute information contacter la conciergerie privée UUU.
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