Influences
La vie en boîte
La poursuite du bonheur
Génération hyperconnectée
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22.09.12
osez le talent
De 1 950 € à 3 950 € brut
SLIDE
Licencier en Belgique coûte cher La Belgique est, après l’Italie, le pays d’Europe où licencier un employé coûte le plus cher. L’indemnité de préavis d’un employé en Belgique est en moyenne près du double de ce qui se pratique dans les pays voisins (Allemagne, France, Pays-Bas). En revanche, le préavis d’un ouvrier belge est l’un des plus faibles d’Europe, d’après une étude comparative du bureau d’avocats Laga. Par rapport à un employé, le coût du licenciement est divisé par un coefficient de cinq à sept. La Belgique est l’un des derniers pays d’Europe à opérer une distinction entre ouvriers et employés.
Google reste l’employeur le plus attractif au monde Invités par l’institut de sondage Universum à désigner l’employeur le plus attractif à leurs yeux, 144 000 étudiants des filières « gestion » et « ingénierie » des universités et écoles des douze plus grandes économies mondiales placent Google en tête, pour la quatrième année consécutive, quelle que soit leur spécialité. Dans la catégorie Commerce/Management, KPMG conserve la 2e place et Procter & Gamble se hisse en 3e position. Du côté des ingénieurs, IBM et Microsoft trustent les 2e et 3e places.
©©le soir
Les embouteillages pèsent sur la productivité
66 % des travailleurs qui sont incommodés par leurs déplacements sont en général plus stressés au travail et 34 % ont plus de mal à se concentrer. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le prestataire de services RH, Securex, auprès de quelque 1 500 travailleurs. Près d’un tiers des travailleurs belges trouvent que les déplacements entre le domicile et le travail sont pénibles. À Bruxelles, cette proportion atteint pratiquement la moitié.
Les SPF en quête de spécialistes
Un bachelier débutant gagnera environ 2 000 € brut. Le master pourra, lui, rapporter environ 2 500 € brut. Dans les services fédéraux, le salaire évolue lentement, selon des barèmes stricts. Mais les fonctionnaires peuvent bénéficier d’une plus grande sécurité d’emploi et, surtout, d’une pension plus attractive.
Sécurité de l’emploi, salaires attractifs, impact sociétal direct… Les services publics fédéraux figurent parmi les employeurs préférés des candidats. Mais les places se font rares. Les besoins se recentrent sur des profils de plus en plus spécialisés. Avec une reprise des recrutements en 2013.
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ainéants, tout le temps en grève, inefficaces... Dans l’imaginaire collectif, les agents publics cumulent les tares. Conclusion quasi systématique : ils sont trop nombreux, il faut supprimer des postes. Cette antienne populaire, très répandue à droite et pas si rare à gauche, resurgit particulièrement en période de difficulté économique. Et se traduit dans les faits. Durant les six premiers mois de cette année, le nombre total de fonctionnaires fédéraux a diminué de 1 463 équivalents temps plein (ETP). Le gouvernement suit ainsi le programme qu’il s’était imposé en 2012. Les cinq dernières années, ce chiffre n’avait diminué au total que de 4 000 ETP, soit en moyenne 800 par an. Les plus fortes diminutions sont intervenues au sein du SPF Finances (– 770 ETP), de l’Onem (– 84 ETP) et du ministère de la Défense (– 83 ETP), essentiellement par mobilité interne et départs naturels. Parfois forcés. Plusieurs mesures rationalisent la politique fédérale du personnel depuis le début de l’année. Les services ne peuvent pas engager de nouveaux collaborateurs tant qu’ils n’ont pas présenté leur plan de personnel annuel, explique Florence Angelici, porte-parole du SPF Finances. Depuis juillet, les services doivent aussi dresser un rapport mensuel sur le nombre de fonctionnaires qui travaillent au sein de leur organisation. Pour éviter des recrutements inutiles, on mise plus sur la mobilité interne. Les fonctionnaires peuvent plus facilement être transférés d’un service à un autre. Mais les chiffres ne trompent pas. La logique est au dégraissage. Le Selor, le bureau de sélection fédéral, constate une diminution de 5 % du nombre de postes au premier trimestre 2012. Si la diminution
©©Pierre-Yves THIENPONT
actu
L es Finances prévoient de recruter des universitaires francophones en 2013, et recherchent toujours des juristes et des fiscalistes. se poursuit au même rythme, le nombre total de fonctionnaires sera réduit sur base annuelle de 3 000 ETP. Avec un coût moyen de 40 000 € par agent, cela représente une économie de 120 millions d’euros. C’est le montant que le gouvernement s’était fixé pour 2012. L’année prochaine, il veut encore économiser 90 millions d’euros en plus.
Les profils se spécialisent Cela signifie-t-il pour autant la fin des recrutements ? L’Administration publique a encore une grande diversité d’emplois à pourvoir pour les années à venir. Mais l’âge d’or des recrutements massifs semble révolu. Nous constatons qu’il y a de moins en moins de demandes pour des profils généralistes, observe Anja Neyt, Business Unit Manager au Selor. Avec la numérisation et l’automatisation de certaines tâches administratives, des fonctions de base disparaissent. Au SPF Finances, par exemple, qui avait recruté 800 candidats l’an dernier, les réserves sont pleines. Nos recrutements sont en attente jusqu’à la fin de l’année, confirme Florence Angelici. Mais les Finances prévoient de recruter des universitaires francophones en 2013, et recherchent toujours des juristes et des fiscalistes, notamment dans le cadre des
projets de lutte contre la fraude fiscale. Au SPF Économie, la tendance est aussi au ralentissement : Nous devons faire plus avec des moyens réduits, explique Chantal De Pauw, porte-parole. Mais certains profils restent vitaux. Nous recrutons surtout des spécialistes : des économistes, des juristes, des statisticiens et des ingénieurs. Les plus difficiles à attirer ? Les spécialistes IT, comme les gestionnaires de bases de données. Au SPF Justice, le nombre de fonctionnaires a certes diminué de 2 %, mais le nombre de nonremplacements est moindre qu’ailleurs. En cause ? Le besoin du maintien de sécurité. Notamment dans les prisons. En ce moment, nous recrutons des assistants de surveillance pénitentiaire, pointe Koen Peumans, porte-parole. Enfin, de manière régulière, le SPF Santé publique peine à recruter des médecins. Quant au ministère de l’Intérieur, il éprouve des difficultés constantes à attirer des traducteurs, des professionnels des ressources humaines, ainsi que des agents de call center. :: rnk Retrouvez l’interview de Hans D’Hondt, président du SPF Finances sur www.references.be/spf
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M I N I S TÈRE DE LA RÉGION DE B RU XELLES-C APITALE
C’est le nombre de personnes en situation de handicap que l’État fédéral devrait recruter d’ici fin 2014. Dès le 1er janvier 2013, toutes les administrations fédérales qui n’ont pas encore un quota de 2 % de personnes handicapées au sein de leur personnel (statuaire ou contractuel) devront obligatoirement, et à compétences égales avec une personne valide, engager le candidat moins valide.
45 %
C’est le nombre d’inscrits aux examens du Selor, le bureau de sélection fédéral, qui ont séché l’épreuve en 2012. Mais leur inscription vaut recherche d’emploi, et donc, maintien de leurs allocations de chômage. Le Selor a donc décidé d’entamer une chasse aux tricheurs, en renvoyant aux services de l’emploi la liste des présents. Histoire de leur signaler que des chômeurs ne se sont pas présentés.
13,5 m2
C’est l’espace de bureau dévolu aux fonctionnaires belges par la nouvelle « norme d’occupation des services fédéraux ». Adoptée par le gouvernement Di Rupo le 8 juin dernier, elle définit « la surface primaire par équivalent temps plein ». Le fonctionnaire belge sera moins bien loti que ses homologues européens (qui disposent en moyenne de 20 m2), mais mieux que nombre de travailleurs du secteur privé (où l’on tourne souvent autour de 7 m2 à 9 m2).