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LA VIE EN BOĂTE
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Coca-Cola, numĂ©ro un Le cabinet Interbrand dĂ©voile le classement mondial des 100 marques les plus chĂšres. Alors quâil ne reprĂ©sentait que le 256e chiffre dâaffaires le plus important au monde en 2011 (selon le classement Fortune), Coca-Cola se maintient Ă la premiĂšre place. DerriĂšre, Apple passe de la 8e Ă la seconde place, progressant de 129 %. Quatre des cinq plus fortes progressions de lâannĂ©e concernent les secteurs technologiques avec Apple, Amazon, Samsung et Oracle. Aucune marque belge ne figure dans le top 100.
Le travail passe en second Pour 59 % des jeunes actifs europĂ©ens ĂągĂ©s de 20 Ă 30 ans, le travail est la deuxiĂšme prioritĂ© aprĂšs la vie de famille, selon une enquĂȘte Cegos. Par pays, seuls les Italiens placent le travail en tĂȘte de leurs prioritĂ©s (88 %), tandis que les Français et les Britanniques le relĂšguent Ă la troisiĂšme place, jugeant cet aspect de leur vie moins important que la famille et les amis. Selon lâenquĂȘte, les jeunes travaillent avant tout pour gagner leur vie (83 %), mais Ă©galement pour se rĂ©aliser (53 %) et pour dĂ©velopper leurs compĂ©tences (48 %). Parmi les jeunes interrogĂ©s, 39 % ont pu bĂ©nĂ©ficier dâun contrat permanent (du type CDI ou statut de fonctionnaire) pour leur premier poste.
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Les apps, ces créatures qui font vivre les créateurs Il y a peu, développer des apps était encore un hobby partagé par quelques geeks. Désormais, cette passion se professionnalise. Les entreprises spécialisées engagent des développeurs, des marketers et des commerciaux.
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ne nouvelle profession qui fait son apparition, ça nâarrive pas tous les jours. Il y a deux ans Ă peine, les mĂ©tiers liĂ©s aux applications mobiles Ă©taient pourtant inconnus au bataillon. Ăa, câĂ©tait avant que le smartphone et la tablette ne viennent inonder le marchĂ© des nouvelles technologies. Sur les sept premiers mois de 2012, un million de tĂ©lĂ©phones intelligents ont Ă©tĂ© vendus en Belgique, soit 78 % de plus que lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Qui dit tĂ©lĂ©phone intelligent dit forcĂ©ment logiciels adaptĂ©s. Les apps dĂ©passent dĂ©sormais largement le domaine des jeux et des loisirs. Les entreprises veulent aujourdâhui ĂȘtre visibles sur tous les types de support mobiles et font appel Ă des professionnels qui crĂ©ent et font vivre leurs applications professionnelles. En Belgique, environ quatre cents dĂ©veloppeurs seraient aujourdâhui actifs dans ce domaine, selon une Ă©tude rĂ©cemment publiĂ©e par Agoria, la FĂ©dĂ©ration de lâindustrie technologique. Une bonne partie de ces dĂ©veloppeurs sont encore des passionnĂ©s qui pratiquent les apps comme un hobby. Mais petit Ă petit, le secteur se professionnalise. Les entreprises spĂ©cialisĂ©es â essentiellement des PME â ne cessent de recruter. Tant et si bien que plusieurs hautes Ă©coles ont dĂ©cidĂ© dâintĂ©grer cette spĂ©cialisation dans leurs programmes dâenseignement (Albert Jacquard Ă Namur, Erasmus Hogeschool Ă Bruxelles, Xios Hogeschool Ă HasseltâŠ). Il existe essentiellement trois mĂ©tiers du mobile, explique Georges-Alexandre
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Hanin, fondateur de la sociĂ©tĂ© Mobilosoft. Le dĂ©veloppement, soit la crĂ©ation Ă proprement parler. Ensuite, le marketing, pour faire connaĂźtre les produits dans un marchĂ© dĂ©butant. Et la vente. Sans cela, on ne peut pas dĂ©marrer une activitĂ©. Les terminaux mobiles sont devenus des canaux de communication et de vente pour de nombreux secteurs : tourisme, distribution, banque, mais Ă©galement le secteur public. Ce phĂ©nomĂšne est renforcĂ© par lâapparition des magasins dâapplications en ligne. Sâils sont portĂ©s par la vague du web, les mĂ©tiers du mobile se dĂ©marquent par un ADN trĂšs spĂ©ciïŹque. Beaucoup se sont lancĂ©s en se disant que câĂ©tait la mĂȘme chose que de crĂ©er un site internet, estime Christophe Chatillon, crĂ©ateur de la firme Tapptic.
400 Câest le nombre de crĂ©ateurs dâapps mobiles qui travaillent Ă plein temps en Belgique. Avec lâessor des smartphones et des tablettes, le secteur sâest professionnalisĂ©. Les dĂ©veloppeurs dâapplications mobiles peuvent davantage espĂ©rer vivre de leurs crĂ©ations.
Reste que le passage par la case « formation » est toujours indispensable, tant les innovations sont rapides dans le secteur des nouvelles technologies. La sociĂ©tĂ© Into The Web a, par exemple, dĂ©cidĂ© dâengager systĂ©matiquement ses stagiaires. Comme ça, ils sont dĂ©jĂ formĂ©s, explique le propriĂ©taire, Anthony Heukmes. Le problĂšme de ce nouveau mĂ©tier, câest que soit on prend le temps de former quelquâun, soit on sous-traite. MalgrĂ© tout, la pĂ©nurie incite parfois ces start-ups Ă aller chercher des compĂ©tences Ă lâĂ©tranger⊠oĂč la main dâĆuvre coĂ»te moins cher. Mobilosoft a trois employĂ©s Ă Madagascar. Tapptic a ouvert une filiale en Roumanie et lâa refermĂ©e presque aussitĂŽt. Sur papier, câĂ©tait gĂ©nial. Des personnes qui ont fait les mĂȘmes
« Ă lâavenir, il faudra de plus en plus de personnes pour dĂ©velopper ces apps » Câest en rĂ©alitĂ© trĂšs diffĂ©rent. On est beaucoup plus proche du dĂ©veloppement de logiciels. Il faut bien connaĂźtre ses outils, enchaĂźne Tanguy De LestrĂ©, Project Manager chez Agoria. Le rapport Ă lâĂ©cran est diffĂ©rent. Il faut aussi pouvoir intĂ©grer lâusage dâune camĂ©ra, la gĂ©olocalisation...
Des compĂ©tences trĂšs spĂ©cialisĂ©es Bref, autant dire que ces compĂ©tences ne se trouvent pas sous le sabot dâun cheval. Il sâagit de fonctions trĂšs spĂ©cialisĂ©es, souligne Vincent Jadot, responsable de lâagence MostWanted. On rencontre surtout deux profils : des informaticiens et des autodidactes. Au dĂ©but, il Ă©tait trĂšs compliquĂ© de recruter. Heureusement, ça le devient de moins en moins. Pas mal de dĂ©veloppeurs, qui Ă©taient spĂ©cialisĂ©s dans le Flash, sâorientent dĂ©sormais vers le mobile.
Ă©tudes, qui maĂźtrisent les mĂȘmes techniques⊠Mais dans les faits, cela sâest rĂ©vĂ©lĂ© trĂšs compliquĂ© Ă gĂ©rer, raconte Christophe Chatillon. On prĂ©fĂšre garder toutes nos Ă©quipes ici et payer nos employĂ©s un peu plus cher. Dans les prochains mois, les mĂ©tiers du mobile devraient continuer Ă prendre de lâampleur. Les spĂ©cialistes en sont persuadĂ©s. Car Ă lâavenir, il y a fort Ă parier que lâon va de plus en plus utiliser le smartphone et la tablette, et quâil faudra des personnes pour dĂ©velopper ces apps, note Vincent Jadot. Toutefois, ajoute GeorgesAlexandre Hanin, il ne faut pas oublier que lâon est en pĂ©riode de crise. LâĂ©volution va sâopĂ©rer au ralenti. Le secteur du mobile ne va sans doute jamais se mettre Ă rechercher 1 000 ou 2 000 personnes dâun coup⊠:: MĂ©lanie Geelkens
3 000 âŹ
Le salaire moyen dâun dĂ©veloppeur dâapplications mobiles se situe entre 2 000 ⏠(pour un dĂ©butant fraĂźchement diplĂŽmĂ©) et 3 000 ⏠brut (pour un senior). Des salaires de « base », puisquâil est impossible de trouver sur le marchĂ© des personnes possĂ©dant plus de deux ou trois ans dâexpĂ©rience. Ă combiner avec diffĂ©rents avantages, selon les employeurs : voiture de sociĂ©tĂ©, chĂšques-repas, assurance hospitalisation⊠Sans oublier les incontournables smartphones et tablettes, outils de travail mis Ă disposition des salariĂ©s dans la plupart des entreprises du secteur.
29 %
Selon une Ă©tude menĂ©e par Agoria, la FĂ©dĂ©ration de lâindustrie technologique, les travailleurs actifs dans le domaine des apps mobiles seraient dâabord des free-lance (29 %). Suivent ensuite ceux pour cette activitĂ© reste un hobby (15 %) et ceux qui travaillent pour un intĂ©grateur IT mobile (13 %).
20 personnes Les PME belges spĂ©cialisĂ©es dans la crĂ©ation dâapps emploient en moyenne 20 personnes. Pas mal pour des firmes qui nâexistaient pas il y a Ă peine deux ansâŠ
:: MGs
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