INFLUENCES
TESTÉ POUR VOUS
Peut-on aimer le travail au XXIe siècle ?
Apprendre le chinois pour booster sa carrière ? p. 5
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chouette job
On va vous donner envie de travailler dans les assurances.
10.11.12
OSEZ LE TALENT ACTU
ICT & ENGINEERING
Travailler dans le Cloud
Selon une étude menée par la branche UK de Pixmania, les smartphones, ces appareils sans fil mais « fil à la patte », s’imposent comme une extension du bureau. Même après une journée de 9 ou 10 heures passées au bureau, certains employés vont encore consacrer près de 2 heures, chaque jour, à vérifier leurs mails ou à passer des coups de fil dans un cadre pro. Près des deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont avoué commencer à travailler via leur smartphone dès leur réveil ou avant d’aller se coucher.
112 candidats pour chaque offre d’emploi bruxelloise Il y a à Bruxelles 112 candidats pour chaque poste à qualification réduite vacant. Dans le Brabant wallon, cette proportion retombe à 10 pour 1. À Hal-Vilvorde, elle serait de 4 pour 1, selon une étude réalisée pour Brussels Metropolitan. Dans la région élargie, 4 travailleurs peu qualifiés sur 5, sans emploi, habitent à Bruxelles. Le phénomène est connu. Les centres urbains attirent, de plus en plus, des emplois hautement qualifiés, ainsi qu’une population peu qualifiée. Mais la mobilité des chercheurs d’emploi vers les jobs vacants dans les deux autres Régions reste trop faible.
En 2017, le fax et les horaires de travail fixes auront disparu Quelque 71 % de personnes sondées par LinkedIn estiment que le fax ne devrait pas tarder à être complètement éradiqué de nos espaces de travail dans les cinq prochaines années. 57 % des 7 000 professionnels sondés dans 10 pays du monde pensent que les heures de travail standardisées n’ont plus d’avenir dans le monde du travail et qu’elles sont amenées à disparaître. Fini donc le stress lié à l’obligation d’arriver au travail à une heure précise.
© SHUTTERSTOCK
Les smartphones nous font travailler 2 heures de plus
L’informatique dématérialisée a d’abord fait rêver, avant de s’imposer dans presque tous les pans de notre société. À l’ombre des serveurs et des métadonnées, qui sont ces pros qui travaillent dans le nuage ?
C
omme souvent, la réalité rattrape la fiction. Imaginé par l’auteur Dan Simmons, au début de l’ère internet, dans les sagas « Hypérion » et « Endymion », le rêve d’une « infosphère », un nuage numérique capable de délivrer instantanément des milliers de données sans limites physiques, est désormais réalité. Avec le cloud computing, la dématérialisation des documents et l’explosion du stockage de données apportent peut-être autant de changements que l’avènement de l’agriculture. Avec 1 000 milliards de terminaux différents connectés en 2015, selon IBM, les experts estiment que les besoins d’espace pour ces données augmentent plus vite que les capacités. Ce n’est pas vers la planète Mars que nos datacenters vont continuer à migrer, c’est vers d’immenses fermes informatiques, pouvant abriter jusqu’à 100 000 serveurs. Fascinant, flippant et désormais banckable. Le cloud computing représenterait en Europe un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, avec un potentiel de croissance de 20 % par an. Les acteurs du secteur se proposent de louer un coin de ciel aux utilisateurs, comme on
promettait une concession dans l’Eldorado. Et offrent, bien sûr, les services correspondants.
d’ergonomie, confie Philippe Tailleur. C’est pourquoi nous avons besoin de web designers et de designers d’applications.
Les métiers internes, premiers impactés
Des pros difficiles à trouver
Des sociétés de service aux boîtes de consultance, en passant par l’Administration publique et les hôpitaux, l’informatique dématérialisée s’est imposée dans toutes les strates de la société. Du coup, l’essor du cloud computing modifie en profondeur le fonctionnement des systèmes d’information des entreprises. Premier métier impacté : celui des managers des systèmes d’information. Pour les directions informatiques, c’est un changement radical qui les amène à relever des défis technologiques, de sécurité mais également de gouvernance, explique un consultant de Cap Gemini. Au-delà de ces défis, le véritable challenge pour l’entreprise sera celui des usages métiers, le passage d’un cloud technologique à un
La gestion d’un Cloud fait appel à des compétences traditionnelles des ingénieurs en informatique, mais de nouveaux enjeux apparaissent comme la sécurisation de l’accès aux données, l’architecture des logiciels et des infrastructures, l’urbanisme de l’information... À l’ombre des serveurs, différents profils sont sollicités. Architectes réseau, spécialistes des télécommunications sans fil (Wi-Fi, 3G, 4G), experts en sécurité ou en conduite du changement... Le Cloud, c’est aussi la nécessité d’offrir une accessibilité permanente aux applications et aux données, confie Pierre Focant, CEO de Systemat. En back-office, il y a des dizaines d’ingénieurs et de gradués en électronique qui assurent la gestion des plateformes. Mais le Cloud voit aussi se développer d’autres potentialités, plus hostiles. De nouvelles formes d’attaques voient le jour, comme le social engineering, explique Stéphane Pascalet, directeur général d’Éditions Profil, éditeur de BitDefender. Imaginons que, demain, ces données soient accidentellement ou frauduleusement perdues, dérobées ou exploitées. Imaginons que le Cloud devienne l’espace virtuel de toutes les tentatives d’espionnage économique ou politique. Alors, l’odyssée de l’espace informatique se transformera en enfer ou en Babel numérique. À moins qu’il n’y ait des pros pour prévenir les risques. Et les traiter. Avec le Cloud, on assiste à une montée en compétences en matière de sécurité : les ingénieurs en développement deviennent des spécialistes du développement sécurisé, illustre Stéphane Pascalet. La nuance est fondamentale. Elle redessine les pratiques. Pour ces métiers, la demande est tellement forte, que les salaires se situent au-delà d’URL. :: Rafal Naczyk
« Le véritable challenge pour l’entreprise sera le passage d’un cloud technologique à un cloud business » cloud business. Une aubaine pour les sociétés de conseil IT, qui engagent des consultants capables d’accompagner les clients vers cette grande migration. Hier réservées aux grands groupes et enseignes spécialisées, les technologies du cloud computing se mettent aussi à la portée des PME, voire des TPE. Les clients passent au cloud computing pour être plus flexibles et pour faire des économies, explique Philippe Tailleur, CEO de SAGE Belux. Le groupe international, qui emploie 70 personnes en Belgique, vise une croissance entre 15 % et 25 % par an dans le cloud computing. Dans les trois prochaines années, presque toutes les utilisations auront changé
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14 milliards
C’est, en dollars, le chiffre d’affaires annuel que représentera l’informatique dématérialisée, d’ici à la fin 2013, selon le cabinet Gartner. IDC, un autre cabinet, est bien plus optimiste et envisage que les services sur le Cloud atteindront 44,2 milliards de dollars fin 2013.
2 500 €
C’est, en brut, le salaire mensuel des designers d’applications qui entrent sur le marché. Avec un peu d’expérience, ils atteignent rapidement 3 500 € de revenu. Vu leur rareté, leur package salarial se dote de plusieurs extras, dont une voiture de société.
3 500 €
C’est le salaire brut de départ pour les gestionnaires de plateformes. Auquel s’ajoutent plusieurs avantages extralégaux, dont la voiture de société. Ces profils sont tellement rares, qu’en affichant un peu d’expérience, ils voient leurs revenus friser la démence.
5 500 €
C’est le salaire fixe, en brut, pour les responsables de sécurité spécialisés dans les problématiques Cloud. En fonction de leur expertise, leurs revenus peuvent atteindre 100 000 € brut par an. Leur package s’accompagne presque systématiquement d’une assurance groupe, d’une assurance hospitalisation et d’une voiture de société.
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