INFLUENCES
Testé pour vous
La formation en alternance, nouvelle star de l’insertion ?
Travailler dans un autre secteur que sa formation
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chouette job
On va vous donner envie de travailler dans les assurances.
23.02.13
osez le talent actu
Technique & ICT
CAMPUS
Bruxelles va former aux métiers de la ville
à chacun son mentor
Que vaut mon diplôme dans un monde en crise ?
Les quinquagénaires se sentent discriminés
Pas efficaces, les seniors ? Selon une étude Securex, 29 % de Belges estiment que les travailleurs plus âgés obtiennent moins de chances que leurs collègues plus jeunes en termes de développement professionnel (contre 12 % chez les moins de 50 ans). 37 % des plus de 50 ans interrogés évoquent le même déséquilibre en ce qui concerne les possibilités de promotion (contre 15 % des plus jeunes). Enfin, les plus de 50 ans sont deux fois plus nombreux (11 % contre 5 %) à penser que leur évaluation sera moins positive que celle des moins de 50 ans.
SOS Emploi : rendezvous le 6 mars 2013
Une nouvelle édition de notre opération SOS Emploi se déroulera le 6 mars prochain. Pendant toute la journée, « Le Soir », « Références », JobsRégions, « Sudpresse » et BEL RTL se mobiliseront en faveur de l’emploi. La crème des experts du recrutement et de la formation répondront à vos questions (par téléphone ou internet) sur la thématique de la Ré-orientation de carrière. Déposez dès à présent votre CV ou votre demande d’information sur www.sosemploi.be dans notre rubrique Dépôt de CV. Les premières demandes enregistrées seront traitées en priorité par nos experts.
Pour recruter les techniciens qui leur manquent, de plus en plus d’employeurs mettent en place leur propre parcours de formation. Au cœur de l’action : le mentor. Ce guide professionnel, ce passeur de savoirs, ce gourou.
T
out les sépare. Et pourtant, ils viennent de passer huit mois ensemble en tant que mentor et protégé. À 43 ans et 12 ans de carrière, Patrick Yamedjeu, ingénieur civil électromécanicien à la Stib, a pris sous son aile Vincent. Au début, j’ai beaucoup hésité. Mon métier est très technique. C’est moi qui suis responsable de l’achat des trams. Je fais l’interface entre le constructeur et la Stib. Je dois aussi m’assurer que tout fonctionne correctement à bord. Vincent, quant à lui, a plutôt un profil commercial : ingénieur de gestion, il s’est spécialisé dans l’entrepreneuriat. Sa mission à la Stib ? Intégrer aux trams un système de lubrification automatique des voies, pour mettre un terme aux crissements, frottements et autres nuisances sonores. Sans aucune connaissance du ferroviaire, il a fallu l’initier. Avant de commencer ma mission, j’ai passé trois semaines à me documenter sur le constructeur, les nouveaux modèles de trams, le graissage des rails, confie Vincent. Mais sans l’apport technique de mon mentor, je n’aurais jamais pu trouver de solution. Vincent, le mentoré, est arrivé avec des préoccupations très concrètes que le mentor a aidé à reformuler, en donnant des conseils. Entre les deux ingénieurs, c’est du pingpong, de la relation d’homme à homme, du transfert d’expérience. Dans la mythologie grecque, Mentor est un ami du roi Ulysse, qu’il assiste régulièrement de ses conseils, explique Patrick Yamedjeu. Lorsqu’Ulysse, roi d’Ithaque, quitte son royaume pour participer à la guerre de Troie, il confie à Mentor l’éducation de son fils Télémaque. Construire des ponts entre anciens et nouveaux, entre plus vieux et plus jeunes, entre expérimentés et novices, en instaurant le statut de passeur, de guide, pourquoi pas d’un directeur de conscience : l’intention est louable. Mais également nécessaire. Car depuis de nombreuses années, l’industrie technique subit un manque chronique de main-d’œuvre. Les fonctions d’ingénieur et de technicien sont les plus touchées. Face à cette pénurie, les employeurs n’ont pas le choix : après avoir attiré leurs recrues, ils doivent les former.
explique Éric Bossart, DRH. Pour assurer les compétences dont nous avons besoin, nous sommes obligés de former sur le terrain. À la Stib, cent ouvriers techniques ont été engagés en 2012. Et tous ont été accompagnés par un parrain. Le mentorat est jugé tellement efficace qu’il est désormais transposé aux postes cadres. Les volontaires, pour la plupart des seniors, transmettent leurs techniques de travail et leur savoir-faire aux cadres débutants. Chaque nouvel arrivant bénéficie lui aussi d’un tuteur, davantage dans un but d’intégration, explique François Constant, Knowledge Manager Le mentorat, au sein des métiers techniques, rencontre à la Stib. La désiun écho de plus en plus bienveillant. En cause : le manque gnation du maître de main-d’œuvre directement opérationnelle. d’apprentissage ou « Passage de relais », « transmission des du tuteur est aussi une façon de valoricompétences », « compagnonnage » : si ces ser un collaborateur et de permettre la notions font leur chemin du côté des DRH, transmission d’un savoir-faire technique reste à trouver la méthode. Le parrainage, précieux à l’entreprise, mais peu valorisé au sein du groupe Elia, n’est pas né d’hier. dans l’enseignement. Comme un nombre Depuis une dizaine d’années, chaque noucroissant d’employeurs en manque de vel embauché se voit proposer, dans sa techniciens, la Stib expérimente un prophase d’intégration, un parrain, sur le mojet pilote de formation en alternance : dèle du compagnonnage. Chaque année, trois jours par semaine, elle accueille des cinquante à soixante nouvelles recrues sont étudiants dans ses ateliers et les forme à formées aux aspects les plus techniques du la mécanique des fluides, aux automamétier, confie Peter Clybouw, Knowledge tismes, à l’amélioration de la traction Manager auprès du gestionnaire de réseau électrique, à l’entretien du matériel roude transport d’électricité. L’entretien et la lant. On apporte du concret aux jeunes. manipulation de certains appareils nécesEn plus de les former, on les aide à entrer sitent une telle finesse qu’il faut compter en douceur dans le monde du travail à deux à trois ans de formation on the job temps complet, à passer du statut d’élève pour se spécialiser. ou d’étudiant à celui de salarié, insiste François Constant. Objectif : quitter l’école avec un diplôme et… un contrat. Un recrutement pas à pas En effet, la moitié des alternants seront Chez Ores, la société qui exploite les réembauchés à l’issue de leur formation. seaux de distribution d’électricité et de gaz en Wallonie, on défend également le :: Rafal Naczyk principe du mentorat comme mécanisme Retrouvez toutes nos offres d’emploi d’intégration professionnelle. En Belgique, dans les métiers techniques sur il n’y a pas d’école du gaz. Le seul métier apreferences.be/technique parenté est celui de chauffagiste sanitaire, ©©charles paulicevich
Bruxelles se pare d’un nouveau Centre de référence dédié aux métiers de la ville et de la fonction publique. Ces métiers, non délocalisables, offrent des opportunités d’emploi à des personnes peu qualifiées. Ils consistent surtout en des fonctions dites de proximité qui touchent à l’accompagnement social, la médiation, le développement local, la sécurité ou encore la prévention. Le centre, géré en collaboration avec Actiris, Bruxelles-Formation, le VDAB, l’IBGE, ainsi que les syndicats, sera aussi spécialisé dans les cursus pour gardiens de la paix, de parc, balayeurs, jardiniers. Et visera à l’augmentation du nombre de Bruxellois dans les zones de police.
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1 400 € net C’est le salaire de départ pour un technicien réseau gaz naturel, auquel s’ajoutent des avantages extralégaux (assurance groupe, assurance soins de santé, chèques-repas, etc.). Après trois ans d’expérience, les revenus grimpent à 1 600 € net.
1 460 € net
C’est le salaire mensuel pour un technicien dans le ferroviaire, fraîchement sorti de l’enseignement secondaire. Un bachelier verra sa rémunération grimper à 1 700 € net, dès son entrée en fonction. En outre, des avantages comme une voiture de fonction peuvent être proposés.
1 900 € net
C’est le salaire mensuel d’un technicien de maintenance en électromécanique. Frigoriste, ascensoriste, mécanique, électrique, hydraulique, productique… Les techniciens de maintenance se spécialisent dès leurs études. Avec des profils aussi pénuriques, les salaires peuvent grimper très haut.
10 000
Selon le dernier baromètre d’USG Innotiv, la demande de techniciens et d’ingénieurs se chiffre à 10 000 postes vacants, soit une augmentation de 30 % sur un an. Les profils les plus recherchés sont les électromécaniciens, les électriciens et les techniciens polyvalents. Les secteurs de l’énergie, de l’aéronautique, de l’environnement, de la chimie et de la construction sont particulièrement demandeurs.
chouette job Groupe P&V – A la recherche d’un chouette job? www.chouettejob.be/ A la recherche de valeurs qui vous font vibrer : loyauté, solidarité, flexibilité, stabilité ? Un employeur humain à ancrage belge qui veille à l’épanouissement de ses collaborateurs.
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