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20.04.13
osez le talent actu
finance & consulting
Jusqu’à 15 000 € d’aides par recrutement
Le retour des chasseurs de coûts
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46 000 emplois grâce au Plan Marshall
Depuis 2006, un total de 46 388 emplois ont été créés grâce au Plan Marshall, rapporte « L’Echo » sur base du rapport de suivi de l’administration wallonne à la fin 2012. Plus de 19 000 emplois proviennent des pôles de compétitivité, qui ont labellisé près de 600 projets depuis leur lancement en 2006. Le plan Marshall 2.Vert, en place depuis 2010, a pour sa part permis de créer 7 700 emplois et d’en maintenir 4 200 autres. Après le pôle Mecatech (génie mécanique), qui recense 42 % des créations d’emplois annoncées, Greenwin (technologies vertes) est le deuxième plus gros générateur de nouveaux emplois (18 % du total) alors que ce pôle n’a été lancé qu’en 2009.
L’Employer of the Year 2013 bientôt connu Références, en collaboration avec Vacature, Acerta et la Vlerick Business School, s’apprête à élire l’Employer of the Year 2013. Lancée au mois de mars, cette enquête vise à déterminer le degré de concordance entre l’image perçue par le monde extérieur d’une organisation en sa qualité d’employeur et ce qui se passe effectivement au sein de cette organisation. Ce 23 avril, les lauréats seront dévoilés et les prix du public seront remis dans les catégories Profit, Non-Profit et Social Profit.
La revanche des comptables
Les métiers des spécialistes du chiffre constituent un îlot de résistance, dans lequel les recrutements se poursuivent. Certaines fonctions sortent du lot. Voici celles qui seront les plus prisées dans les mois qui viennent.
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L
a filière poursuit les recrutements. En finance-comptabilité, il existe des poches de résistance pour tous les métiers de spécialistes. Les offres d’emploi pour ces postes se maintiennent à un bon niveau, constate Antoine Biot, directeur au cabinet Robert Walters Belgique. Ceux qui ont envie de bouger pour évoluer le font d’autant plus facilement qu’ils sentent que le marché reste actif. Certes, il ne faut pas rêver, les créations de postes se font rares. Mais ces professions commencent à être touchées par une vague de départs à la retraite. Des baby-boomers qu’il faut remplacer au fur et à mesure.
Banques et assurances Malgré une baisse de l’emploi significative dans les banques, les métiers du risque et de la compliance sortent sensiblement du lot. Les professionnels du front ont été les plus impactés par les vagues de licenciements. Pour ces profils, le repositionnement sera difficile, explique Antoine Biot. En 2013, le secteur sera toujours marqué par des stratégies de réduction des coûts. C’est pourquoi les recrutements se concentreront sur les profils spécialisés en IT, en gestion du risque, en audit, en compliance ainsi qu’en banque de détail. Le secteur des assurances, quant à lui, maintient ses recrutements d’actuaires et d’analystes afin de travailler sur leur programme Solvency II. Mais de nombreux postes s’ouvrent également aux jeunes. Cette année, Delta Lloyd Life espère ainsi attirer soixante nouvelles recrues pour des Management Traineeships. Concrètement, l’assureur cherche de jeunes diplômés qui veulent se former à différentes fonctions au sein de l’entreprise, pendant un à deux ans. Avec, à la clé, un CDI, assure Gunther Janssens, CHRO de Delta Lloyd Life.
Grandes entreprises En finance d’entreprise, les métiers de la consolidation et des taxes, ainsi que la trésorerie gardent la cote. La préparation des comptes consolidés est un métier d’expert qui nécessite une forte maîtrise des techniques comptables et des normes IFRS, ainsi que de très bonnes connaissances juridiques et fiscales, souligne Joël Poilvache,
1 975 € à 4 050 €
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En Wallonie, à partir du mois de mai, les exAPE marchands devraient être remplacés par SESAM, un nouveau dispositif de soutien de l’emploi dans le secteur marchand. Il vise l’octroi d’incitants financiers pouvant atteindre 15 000 € par travailleur engagé dans les PME de moins de 50 personnes en Wallonie. Au total, l’incitation à l’embauche pourra atteindre un montant de 37 500 € sur trois ans. Les APE concernent 58 000 travailleurs (quelque 40 000 ETP). Ils sont 31 000 dans les pouvoirs locaux, 23 000 dans le non-marchand. Près de 6 000 employeurs y sont intéressés. Les APE pèsent aujourd’hui 586 millions l’an, soit un dixième de tout le budget wallon.
DOSSIER
directeur Services permanents chez Robert Half. Les entreprises souhaitent donc recruter des candidats possédant une première expérience au sein d’un grand cabinet d’audit, soit dans la comptabilité, soit dans la consolidation. Mais elles exigent également qu’ils possèdent des compétences linguistiques et qu’ils manient parfaitement les systèmes d’information. En outre, les groupes étant de plus en plus présents à l’international, l’expérience de l’utilisation de normes étrangères et une parfaite maîtrise de l’anglais sont désormais indispensables, prévient Joël Poilvache.
PME et Industrie Autre job en or, celui de contrôleur de gestion. Ce professionnel investit désormais les PME pour traquer les dépenses inutiles et rationaliser la gestion. La demande se concentre sur des profils de cinq à huit ans d’expérience. Mais vu la difficulté à dénicher ces perles rares, les entreprises s’ouvrent à des professionnels un peu moins capés. Particularité : dans le sud du pays, la demande se concentre davantage autour du controlling industriel. C’est un paradoxe, assure Antoine Biot, alors que tous les discours tournent autour de la désindustrialisation de l’économie, le responsable contrôle de gestion industriel joue un rôle de plus en plus stratégique. Ses missions ? Animer le processus budgétaire, analyser des données financières, gérer les cycles de production et les clôtures mensuelles en liaison étroite avec le département comptable et les opérationnels du site. C’est un métier proche du business, très opérationnel, constate Antoine Biot. Un job d’entrée vers les postes de direction. D’autres domaines d’activité comme, par exemple, la biotech ou le numérique, re-
crutent activement les mêmes profils. Ces postes sont d’autant plus attractifs qu’il n’existe encore que peu de profils seniors dans ces secteurs émergents.
Consultance Les cabinets d’audit, de conseil, d’avocats d’affaires ou d’experts comptables se retrouvent au cœur de la transformation des entreprises. Pour doper leur offre de services, nombre de cabinets de conseil ou d’audit se sont mis à intégrer des spécialistes (actuaires, ingénieurs, chef comptable ou responsable comptabilité). Actuellement, PwC recrute septante personnes pouvant attester de trois à dix années d’expérience. Profils recherchés ? Des consultants financiers, principalement, capables de réduire les coûts des sociétés. Des spécialistes du risque et compliance, ainsi que des experts en fusionacquisition. Mais également des Forensic Experts, qui combinent des compétences comptables et informatiques, pour déceler et intervenir sur les fraudes. Dans le même secteur, Deloitte Fiduciaire compte engager quarante-cinq bacheliers et masters en comptabilité, sciences économiques ou finance. Spécialisé dans le secteur des services financiers, le cabinet Optima prévoit quant à lui quarante nouveaux engagements. L’entreprise cherche avant tout des consultants financiers : des collaborateurs de niveau universitaire ou supérieur, avec une bonne expérience dans les ventes et dans le secteur financier. :: Rafal Naczyk Combien gagne-t-on dans une fonction financière ? references.be/finances
Confrontées à une raréfaction des crédits et à la hausse des retards de paiement ou des impayés, les entreprises recrutent de plus en plus de contrôleurs de crédit pour préserver leur trésorerie. Pour un junior, le salaire mensuel brut varie entre 1 975 € et 2 575 € brut par mois. Au bout de cinq ans d’expérience, ses revenus peuvent atteindre 4 050 € brut. Un échelon au-dessus, la rémunération du Credit Manager commence à 3 725 € pour culminer à 7 075 € brut par mois, avec tous les avantages extralégaux.
2 250 € à 4 600 € Un jeune actuaire est recruté au minimum à 2 250 € brut par mois. S’il est un peu expérimenté (trois à six ans), son salaire s’étale entre 3 225 € et 4 600 € brut. En tant que manager ou directeur, ses revenus se situent dans une fourchette de 4 500 € à 8 150 € brut. Dans la banque assurance, les Risk Managers, les actuaires et les managers commerciaux peuvent aussi doper leur rémunération en changeant d’employeur.
4 500 € à 8 150 € Dans la banque et les services financiers, un manager gestion du risque crédits peut espérer un salaire mensuel brut de 4 500 €, voire 8 150 € brut pour un poste de directeur. Même tendance pour les experts en fiscalité ou en conformité (compliance). Après seulement trois ans de carrière, ces derniers gagnent entre 3 500 € et 5 150 € brut par mois. Et jusqu’à 8 250 € brut au sommet de la hiérarchie.
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