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« On ne choisit pas un employeur comme une voiture ou un yaourt »
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cap sur l’emploi liégeois
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31.08.13
osez le talent dossier Bien vivre son job : les cinq clés de la rentrée actu
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Gary Flanagan, patron d’Econo Air, une entreprise californienne de chauffage et de climatiseur, offre une prime de 500 $ – soit 372 € – à ses salariés qui acceptent d’arrêter de fumer. Les termes du contrat sont plutôt souples : il suffit de ne plus toucher à la cigarette pendant trois mois. Des études ont montré que les fumeurs étaient plus souvent victimes d’accidents du travail, plus souvent absents, et que ceux consommant plus d’un paquet cessaient le travail jusqu’à 80 minutes par jour, l’équivalent de huit pauses.
Le climat favorable aux embauches dans la finance Malgré le climat économique incertain, 89 % des directeurs financiers et des CFO belges disposent de plans d’embauche pour le deuxième semestre 2013. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Market Probe, à l’initiative du cabinet Robert Half, auprès de 200 CFO et directeurs financiers belges. Un quart des entreprises affirment leur intention d’embaucher des professionnels de la finance et de la comptabilité à de nouveaux postes permanents. Un pourcentage qui est resté stable par rapport au premier semestre 2013 (25 %).
22 600 emplois privés par an d’ici 2025 Pour rééquilibrer le rapport entre emploi public et privé et parvenir aux objectifs de plein emploi de 2025 – 73,2 % de taux d’emploi et 5,5 % de chômage –, la Wallonie devrait créer 22 600 emplois, par an, principalement dans le secteur marchand. Et enregistrer une croissance du PIB de 3,1 %. C’est ce que révèle l’édition 2013 des « Études sur la situation de l’entreprise » publiée par l’Union wallonne des entreprises (UWE). La Wallonie affichait en 2012 des taux d’emploi de 62,5 % et de chômage de 9,8 %. Depuis 2000, 10 000 emplois sont créés chaque année en moyenne en Wallonie et la croissance du PIB est annuellement de 1,5 %.
Le recrutement pourra dorénavant se faire via l’intérim L’insertion, une nouvelle mission pour l’intérim ? À partir du 1er septembre, les entreprises pourront officiellement engager des travailleurs intérimaires. Pour pourvoir à des postes en CDI.
I
l faut parfois tordre le cou à certains préjugés. On accroche tellement à l’intérim le mot précarité que, après deux années de chômage, je n’y avais même pas songé, assure Olivier, un ingénieur industriel de 37 ans converti à l’intérim cadre. Encore rétifs au travail temporaire, les profils hautement qualifiés pourraient devenir les nouveaux chouchous des agences. Avec un argument de taille : dès le 1er septembre, les entreprises de travail temporaire seront autorisées à recruter directement pour le compte de leurs clients des CDI. Jusqu’à présent, le travail intérimaire n’était autorisé que dans trois situations : pourvoir au remplacement d’un travailleur permanent, répondre à un surcroît temporaire de travail ou assurer l’exécution d’un travail exceptionnel. La nouvelle loi reconnaît dorénavant le motif d’« insertion ». Traditionnellement, l’intérim répond à un besoin de flexibilité et offre une solution à très court terme. Mais depuis les années 90, les entreprises demandent à engager les intérimaires à titre définitif, confie Philippe Lacroix, Managing Director ManpowerGroup BeLux. Cette mesure légalise enfin ce qui existe déjà dans les usages : elle apporte une sécurité juridique aux entreprises qui utilisent l’intérim comme canal de recrutement. Désormais, elles ne devront plus recevoir l’accord préalable de leur délégation syndicale. Avantage pour le travailleur ? Une plus grande sécurité, selon Federgon, la fédération des prestataires de services RH. Car des conditions sont assorties pour limiter les
80 %
Actuellement, environ 80 % des missions intérimaires mènent au CDD et au CDI.
©©shutterstock
Des salariés payés pour arrêter de fumer
Décrocher un CDI à travers une mission de travail temporaire ? Ce sera désormais possible. engagements successifs d’intérimaires sans concrétisation de contrat.
Éviter l’effet carrousel
dans les PME et dans les grands groupes. Aujourd’hui, toutes les fonctions sont recherchées : finances, comptabilité, R&D, informatique, ressources humaines ou production... Et, du tertiaire à l’industrie en passant par la construction, l’éducation et la santé, pas un secteur n’échappe au travail temporaire. L’avantage de l’intérim, c’est qu’un consultant s’occupe de chaque candidat. Il va non seulement vous accompagner et vous coacher, mais surtout vendre vos compétences aux employeurs, poursuit Pascale Sauveur. Côté rémunération, le salaire versé par la société d’intérim est calqué sur la grille interne de l’entreprise utilisatrice. Dans la panoplieséduction des grands réseaux d’intérim, on trouve également des mutuelles, des participations aux bénéfices, des aides au logement ou même de la formation.
Chaque année, 540 000 candidats (dont des étudiants jobistes) décrochent des missions d’intérim de plusieurs mois
Reste une difficulté majeure pour les agences : attirer des collaborateurs
En pratique, les employeurs devront respecter la règle « 3-6-9 ». Concrètement, pour un poste de travail bien défini, seuls trois intérimaires pourront être mis à l’essai. Ces trois tentatives ne pourront s’effectuer que dans un délai de neuf mois. Enfin, s’il est recruté au moyen du motif d’insertion, la « mission intérimaire » du candidat sera limitée à six mois d’occupation. Après quoi, il sera engagé sous contrat à durée déterminée ou indéterminée. C’est une bonne nouvelle, car cette règle limite toute tendance abusive, se réjouit Pascale Sauveur, responsable du réseau d’agences Trace, en Wallonie et à Bruxelles.
Un intérimaire sur deux se voit proposer un contrat à durée indéterminée chez l’employeur qui l’occupait.
23,2 %
des intérimaires sont engagés pour remplacer un membre du personnel absent.
hautement qualifiés, mobilisables immédiatement. Une demande croissante de la part des employeurs, qui oblige les agences intérim à affiner leurs processus de sélection. Et les intérimaires à se… spécialiser. Nous espérons que la modernisation de cette loi va lever certaines barrières et qu’à côté des aficionados de la mission, les cadres seront de plus en plus nombreux à tenter leur chance dans l’intérim pour accéder à un CDI, confie Wilfrid de Brouwer, Managing Director de Hays Belgique, qui vient d’ouvrir trois nouvelles agences intérim, spécialisées dans les fonctions administratives, de soutien commercial, ainsi que comptables ou financières. Les emplois temporaires d’aujourd’hui sont les emplois durables de demain, assure Wilfried de Brouwer. Une mission sur trois se finit par un CDI, et cette proportion est bien supérieure chez les cadres. De quoi vaincre les réticences culturelles. :: Rafal Naczyk Nos offres d’emploi en intérim sur references.be/interim
48 %
des intérimaires considèrent le secteur comme un tremplin efficace en matière d’emploi.
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