Créatifs et technophiles : le mariage de l’eau et du feu ?

Page 1

N° 32 I 04.10.14

OSEZ LE TALENT SUPPLÉMENT GRATUIT DU JOURNAL

CRÉATIFS ET TECHNOPHILES BIENVENUE DANS LE MONDE DES APPS, DES IMAGES DE SYNTHÈSE ET DES JEUX VIDÉO. UN MONDE OÙ LA CRÉATIVITÉ RÈGNE EN MAÎTRE... POUR AUTANT QU'ELLE SOIT SOUTENUE PAR DE SOLIDES COMPÉTENCES ICT. LE MARIAGE DE L’EAU ET DU FEU ?

Mobilité « Chaque matin, j'enfourche mon vélo pour aller au boulot »

Recrutement Plus de 7 000 candidats au Salon Talentum

Out of the box « Houellebecq économiste » ?

SPEED DATING Laurent Venot, CEO de L'Oréal

REFMAG COVER 130914.indd 2

Bernard Delvaux, CEO de la Sonaca

01/10/2014 17:08


Pensez UCL pour votre formation continue Vous qui êtes engagé dans la vie professionnelle, découvrez notre offre de programmes de formation continue proposés par les 14 facultés de l’UCL dans des thématiques variées. www.uclouvain.be/formation-continue-catalogue L’homme et La soCiété • Civilisations, Art, Lettres, Culture • Religions, Philosophie • Politique, Société, Économie

• Droit, Criminologie • Management, Gestion • Pédagogie • Psychologie

Les sCienCes et Les teChnoLogies • Statistique, Actuariat • Sciences de la vie, Biotechnologies • Technologies de l’information et de la communication

• Technologies industrielles, Chimie, Matériaux • Architecture, Urbanisme • Environnement, Sciences de la terre

La santé et Les soins • Sciences biomédicales • Pharmacie • Dentisterie • Santé animale • Sport, Motricité, Kinésithérapie

• Médecine • Santé & Société • Management, Gestion à l’hôpital

+32 (0)10 47 91 27 Formation-continue@uclouvain.be

MG_21072880.indd 1 REFMAG_041014_COVER PUB.indd 2

Un aPeRÇU des FoRmations démaRRant

EN octobrE-décEmbrE 2014 CeRtiFiCat d’UniVeRsité exeCUtiVe PRogRam inteRnationaL sUPPLy Chain management

Plus d’infos sur www.supplychainmaster.eu.

CeRtiFiCats d’UniVeRsité en exeRCise mediCine et en exeRCise theRaPy

Plus d’infos sur www.uclouvain.be/ formation-continue-exercise-medicine. CeRtiFiCat d’UniVeRsité en bois dans La ConstRUCtion

Plus d’infos sur www.uclouvain.be/ formation-continue-bois. CeRtiFiCat d’UniVeRsité en disFLUenCes : bégaiements, bRedoUiLLements, ...

Plus d’infos sur www.uclouvain.be/ formation-continue-disfluences.

17/09/2014 17:01 17:48 01/10/2014


ÉDITO

Et si vous preniez le temps ? Et si on vous donnait l’occasion de prendre quelques jours de congé pour penser à vous, à votre carrière, à vos ambitions ? Et si vous en profitiez pour arpenter les travées d’un salon de l’emploi et, dans le même élan, converser avec les CEO de quelques grandes entreprises comme L’Oréal ou la Sonaca ? Et si, tant qu’à faire, vous preniez le temps de réfléchir à votre mobilité en découvrant les astuces mises en place dans certaines entreprises pour promouvoir, en même temps que l’usage du vélo, du télétravail ou des transports en commun, une vie au travail moins stressée, voire en meilleure santé ? Et si, enfin, vous en profitiez pour partir à la découverte de ces jeunes créatifs du secteur ICT, ces technophiles qui passent leurs journées à concevoir des images de synthèse, des apps et autres jeux vidéo ? Et si... on cessait de rêver ? Le temps vous manque, bien évidemment ! C’est la raison pour laquelle nous avons rassemblé tous ces sujets dans ce magazine. En quelques minutes de lecture, vous aurez arpenté le Salon Talentum, conversé avec Laurent Venot et Bernard Delvaux, appris comment Lampiris, AGC ou Ethias organisent leur mobilité, ou découvert des PME totalement innovantes comme Fishing Cactus ou Digital Graphics, par exemple. Bonne lecture... et bon vent !

:: Benoît July Rédacteur en chef

www.references.be

redaction@references.be

www.facebook.com/referencesdotbe

www.twitter.com/references

1


Le Centre culturel régional de Verviers recrute un/e

OUTSOURCING DEVELOPMENT

DIRECTEUR/ DIRECTRICE

STATUT, DESCRIPTION ET CADRE DE FONCTION :

À la recherche de nouveaux défis? ANALYSTE - DÉVELOPPEUR SENIOR (CDI) SPÉCIALISTE LOGICIEL – SECTEUR MÉDICAL (CDI) CHARGÉ(E) D’AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES (CDI)

Outsourcing Development est une société informatique pionnière dans le monde médical. Depuis plus de 15 ans, elle développe des solutions innovantes pour le monde de la santé et la recherche clinique. Ses clients sont issus des secteurs privés et publics tels que les organismes de santé, les groupes pharmaceutiques et les hôpitaux. Les utilisateurs de ses solutions sont des médecins généralistes et spécialistes d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Outsourcing Development est une entreprise en pleine croissance, offrant de belles opportunités aux candidats qui cherchent de nouveaux défis, au sein d’une équipe engagée.

NOTRE OFFRE Un environnement agréable, jeune et dynamique ainsi que de nombreuses possibilités de développement ultérieur, divers avantages extralégaux et un salaire attractif en fonction de l’expérience et de l’engagement. Une philosophie d’entreprise et une situation géographique permettent un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

INTERESSÉ? ENVOYEZ VOTRE CANDIDATURE PAR E-MAIL À JOBS@OUTSOURCING-DEVELOPMENT.COM POUR PLUS D’INFORMATIONS SUR LES POSTES À POURVOIR, CONSULTER LA RUBRIQUE CARRIÈRE DU SITE WWW.OUTSOURCING-DEVELOPMENT.COM

2

4 OCTOBRE 2014

Statut : fonds propres ASBL Description de fonction : Animateur-Directeur Echelon 6 + chèques repas CP 329.02 Temps plein – Contrat à durée indéterminée – Disponibilité en soirée et le week-end Permis de conduire et véhicule obligatoires Entrée en fonction : à partir du 1er décembre 2014. MISSIONS (À TITRE INDICATIF) :

• Coordination générale du CCRV ; • Gestion du projet culturel en adéquation avec le Décret sur les Centres culturels ; • Gestion des ressources financières et humaines ; • Recherche de fonds ; • Interface avec le Conseil d’administration et l’Assemblée générale ; • Relations publiques avec un ensemble d’interlocuteurs dans et en-dehors de l’arrondissement de Verviers. Procédure : Un jury recevra les candidatures, en fera l’analyse et soumettra un classement de 3 candidats au Conseil d’administration qui prendra la décision. Etapes et calendrier de sélection : • 10 octobre (minuit) : clôture des dossiers de candidature et sélection des CV retenus • 20 octobre : épreuve écrite (sous réserve de confirmation par le jury) • 31 octobre : épreuve orale • Début novembre (horaire à préciser) : rencontre avec le Bureau de l’association. • 18 novembre : décision du conseil d’administration Candidatures : les candidats adresseront leur candidature à l’attention de Madame Aurélia LUYPAERTS, présidente du Centre culturel régional de Verviers. Les candidatures seront adressées uniquement par voie électronique à l’adresse suivante : aurelia.luypaerts@ccrv.be et seront composées des 3 documents suivants : 1. Lettre de motivation 2. Curriculum vitae 3. Note de développement pour le CCRV, à partir d’une documentation téléchargeable mentionnée ci-dessous. Les dossiers incomplets seront irrecevables. Textes servant de repères à la « Note de développement » attendue : Tous les textes mentionnés ici sont téléchargeables sur le site « culture.be ». 1. Au départ de l’onglet consacré aux centres culturels : 1.1. Législation nouvelle : • Décret du 21 novembre 2013 relatif aux centres culturels ;

PROFIL :

• Master et 3 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de la culture ou expérience équivalente de minimum 8 ans dans une fonction de direction ou de codirection d’une institution culturelle ; • Capacité de développer et de structurer une vision de politique culturelle à l’échelle du territoire de l’arrondissement de Verviers ; • Connaissance des réalités d’un centre culturel (de la législation à la pratique quotidienne) • Connaissance de l’arrondissement de Verviers et des enjeux de société qui le traversent ; • Capacité de mobiliser une équipe, des instances et des partenaires autour d’un projet culturel ; • Maîtrise des aspects financiers, administratifs et de ressources humaines dans le secteur nonmarchand ; • Capacité d’entretenir des relations fructueuses avec un ensemble large d’interlocuteurs (associations, artistes, mandataires publics, agents administratifs, etc.) ; • Capacité d’expression écrite et orale (y compris en public). • son Arrêté d’application du 24 avril 2014. 1.2. Textes permettant de s’approprier les enjeux tels que reformulés par ces nouveaux textes légaux : • « Centres culturels et territoires d’action. Une partition symphonique, des actions partagées », Cahier n° 1, janvier 2013 ; • « Piloter un centre culturel aujourd’hui : Fils conducteurs et démarches de base », Cahier n° 2, décembre 2013. 2. Texte permettant de se faire une idée générale, cartographique et par les flux financier publics en culture dans l’arrondissement de Verviers : Sur la page d’ouverture de « culture.be », au départ de l’onglet : « Assises du développement culturel territorial », le lien vers : « Verviers ». Contenus attendus dans la « Note de développement » : Décrivez vos pistes de réflexion en vue de déployer l’action de l’actuel CCRV dans les années à venir, afin de le guider vers une reconnaissance dans le nouveau cadre décrétal tout en décrivant les options que le centre culturel devrait développer, maintenir, modifier, abandonner, ..., dans le cadre d’un projet culturel verviétois que vous décrivez dans ses grandes lignes, tant sur le fond que sur la forme. RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES : Afin de garantir l’égalité de traitement des dossiers fournis, aucun renseignement supplémentaire ne sera fourni.


4

Focus ICT

Créatifs et technophiles : le mariage de l’eau et du feu ? Bienvenue dans le monde des apps, de la com, des images de synthèse et des jeux vidéo. Dans un univers où la créativité règne en maître... pour autant qu’elle soit soutenue par de solides compétences ICT. Comment combiner ces profils, initier ce mariage apparent entre l’eau et le feu ?

16

Mobilité

« Chaque matin, j›enfourche mon vélo pour aller au boulot ! » Totalement anecdotique il y a quelques années, la pratique du vélo pour se rendre au travail commence à trouver, progressivement, ses adaptes. Pas nombreux, certes, mais parfois fortement encouragés par leur employeur, comme la Ville de Namur ou celle de Verviers.

24

peed Dating : S Laurent Venot, L’Oréal

« Chez nous, la personnalité fait la différence » L’Oréal est en Belgique comme dans le monde un géant dans le domaine de la beauté, qui emploie dans notre pays un peu plus de 800 personnes. Le groupe distribue 31 marques en Belgique où il réalise un chiffre d’affaires de 240 millions d’euros.

MAIS AUSSI 1

Édito

22

Journée Découverte Entreprises

9

Mobilité internationale

28

Speed Dating : Bernard Delvaux, CEO de la Sonaca

Et si vous preniez le temps ?

Le monde en ligne de mire

Ouvrir ses portes et doper… son attractivité

En ligne directe avec Airbus et Dassault

10

Dossier

32

Out of the box

18

Recrutement

34

B2B

20

Diversité

En douceur vers plus de mobilité

Plus de 7 000 candidats se sont pressés au Salon Talentum

« Houellebecq économiste » ?

Actu et mouvements de Talents

« Les malvoyants sont tout aussi performants » 3


©©SHUTTERSTOCK

FOCUS ICT

4


CRÉATIFS ET TECHNOPHILES : LE MARIAGE DE L’EAU ET DU FEU ? Bienvenue dans le monde des apps, de la com, des images de synthèse et des jeux vidéo. Dans un univers où la créativité règne en maître... pour autant qu’elle soit soutenue par de solides compétences ICT. Comment combiner ces profils, initier ce mariage apparent entre l’eau et le feu ?

5


FOCUS ICT

L

e tableau de chasse est éloquent : avec trois « nominations » aux Oscars et deux Césars, Digital Graphics s’est hissée en quelques années dans la cour des grands. Sa spécialité ? La création d’effets spéciaux numériques et d’animations de synthèse pour le cinéma et la télévision, qui lui ont permis de se distinguer sur des productions telles que Ernest et Célestine ou Loulou, l’incroyable secret, notamment. Notre ossature est constituée d’une équipe d’une dizaine de personnes et nous faisons régulièrement appel à des collaborateurs extérieurs pour nous renforcer en fonction des projets, commente Marc Umé qui a créé cette PME liégeoise avec son frère Serge, il y a tout juste vingt ans. Ce qui constitue notre force est assurément notre capacité à repousser les limites techniques pour répondre aux besoins des réalisateurs. Les deux frères, l’un étant au départ ingénieur dans l’aérospatiale et l’autre architecte, se sont en effet rapidement rendu compte que la dimension créative de leur activité ne pourrait se développer qu’en étant soutenue par des logiciels performants qu’ils développent, sur mesure, en interne. Nous améliorons nos compétences techniques en fonction des demandes des artistes, en fonction aussi des contraintes, de temps notamment, qui sont inhérentes à la production, poursuit Marc Umé. Nous avons donc chez nous des profils qui sont à la fois très pointus sur le plan technologique, mais aussi capables de dialoguer avec les créatifs. Des profils rares, en réalité. Pareil dialogue entre la technologie et la créativité constitue également le quotidien de Fishing Cactus, cette PME montoise spécialisée dans les jeux vidéo dont certains comme Paf le chien ou Creatures Online se sont érigés en succès. La réflexion initiale porte intégralement sur l’expérience du joueur, précise

6

Guillaume Bouckaert, Game Designer. Quelles histoires, quels types d’interactions allonsnous lui proposer ? Un jeu n’est bon que s’il permet d’y rentrer dans un temps très court. Le joueur doit en quelque sorte être happé ! Pour y parvenir, le Game Designer intègre, notamment, les codes du cinéma afin de dresser un premier scénario qui sera testé en interne. À ce stade, le visuel est relativement sommaire, poursuit Amandine Flahaut, graphiste. Le designer a élaboré l’univers, conceptualisé les personnages et leurs interactions, tout l’art du graphiste étant de s’approprier tout cela afin d’y apporter sa propre griffe, afin que le visuel renforce l’attractivité.

Un processus interactif À charge ensuite, pour les informaticiens, de mettre tout cela en musique ? Le processus de création n’est pas aussi linéaire, mais plutôt interactif, favorisant la convergence des talents, précise Pierre Pôlet, directeur des opérations chez Emakina, un groupe spécialisé dans la communication digitale qui emploie dans ses diverses entités plusieurs centaines de collaborateurs en Belgique. C’est pourquoi nos projets sont toujours pris en charge par plusieurs personnes. Nous avons aussi besoin en amont de commerciaux qui vont créer les opportunités pour nos clients et de chefs projets qui vont dialoguer avec eux pour comprendre leurs besoins et mener le contrat à bon port, en harmonie avec nos équipes en interne. Parmi ces équipes ? Des architectes de l’information, qui vont imaginer par exemple un site web de réservation en ligne et ses diverses fonctionnalités afin qu’il génère l’expérience la plus agréable pour l’utilisateur. Aucune école ne forme vraiment à cela, précise Pierre Pôlet. Il faut savoir ce que permet la technologie, mais surtout maîtriser les dimensions psychologiques, voire sociologiques, qui permettront

d’être parfaitement en phase avec les attentes du public. L’architecture du site étant dessinée, c’est au tour des graphistes d’en imaginer le design en partenariat avec les développeurs qui vont traduire le tout en fonctionnalités purement informatiques, dans le langage ad hoc, à destination d’écrans classiques ou mobiles, voire sous la forme d’applications dédiées aux usages nomades. Les développeurs sont généralement bien formés en études supérieures, estime Pierre Pôlet. S’ils ne maîtrisent pas tous les outils, ils possèdent la logique de programmation qui leur permet de s’adapter aux situations. Lors d’un recrutement, nous sommes en tout cas très attentifs à leur ouverture d’esprit, à ce qu’ils ont appris ou développé par ailleurs, en dehors de leur cursus, et dès lors à leur capacité à sortir de leur environnement purement technologique pour comprendre les demandes qui leur sont adressées. :: Benoît July


©©PHOTO DR

Algo-Bot, développé par Fishing Cactus en collaboration avec Technobel, est un serious game d’initiation à la programmation.

LE STAGE, VOIE ROYALE VERS L’EMPLOI

LE SECTEUR ICT TIRE SON ÉPINGLE DU JEU

Comment s’assurer qu’un candidat a non seulement les compétences techniques, mais aussi et surtout l’ouverture d’esprit qui lui permettra de dialoguer avec les équipes créatives ? Chez Emakina, c’est régulièrement par le biais de stages qu’on engage – une dizaine de personnes sur la dernière année. De vraies expériences avec des responsabilités, sur des projets sérieux, qui permettent au candidat comme à l’entreprise de se tester, dit-on dans cette entreprise spécialisée dans la communication digitale qui collabore avec des hautes écoles, des universités, mais aussi le centre de compétences Technofutur, à Gosselies.

Dans le cadre d’une conférence de presse appelant les pouvoirs publics à mettre en place les incitants qui permettront à l’industrie technologique de renouer avec la croissance, la fédération patronale Agoria a épinglé quelques secteurs qui, en dépit de ce contexte morose, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Les entreprises qui enregistrent les meilleurs résultats en 2014 sont issues de l’industrie aéronautique et aérospatiale (+5 %) et de secteurs d’activités orientés « services » tels que le contracting, en hausse de 5 %, et les technologies de l’information et de la communication (TIC), en hausse de 3 %.

7


FOCUS ICT

Freek, c’est chic ! Pas toujours facile de mettre une tête, un nom, sur les géants de l’internet qui s’activent dans notre pays. Qui se cache derrière ces logiciels ? Pour Deezer, c’est simple : c’est Freek !

Deezer ? Une plateforme de streaming musical, d’écoute de musique en ligne qui, lancée il y a quelques années, s’est forgé une belle renommée à l’échelle internationale : elle affirme avoir fidélisé à ce jour plus de 16 millions d’utilisateurs dans le monde, sur base d’un catalogue de plus de 35 millions de titres. Parmi ses originalités, on notera celle-ci : Deezer n’est pas née dans la Silicon Valley en Californie mais en France, à deux pas de chez nous et veille, à ce titre, à cultiver une certaine proximité avec ses utilisateurs. Tous les développements, comme son tout nouveau design qui vient à peine d’être inauguré, sont effectués par des professionnels basés en France, précise Freek. Mais les recommandations musicales, la mise en avant de certains artistes, la rédaction des news entre autres, sont effectuées au niveau local. Dans le monde, nous ne sommes qu’une cinquantaine à exercer cette mission. Belgique oblige, sa casquette est évidemment double. Il y a des artistes internationaux comme Prince ou Leonard Cohen qui plaisent à un public international, c’est certain, mais les goûts spécifiques des publics francophones et néerlandophones sont très particuliers, voire franchement différents : ce sont deux univers culturels qui s’ignorent un peu, malheureusement, concède-t-il. Un chanteur flamand comme Flip Kowlier par exemple est hyperconnu en Flandre, mais beaucoup moins au sud du pays. À l’inverse, le groupe français Sexion d’Assaut reste confidentiel en Flandre. Il faut donc

8

©©PHOTO DR

F

reek Clinckemaillie, 25 ans, a pour l’instant deux certitudes dans la vie : il adore son job... et il est assurément le seul à l’exercer en Belgique ! Son job ? Je suis éditeur musical chez Deezer, explique-t-il. C’est donc moi qui anime le service et mets en avant les recommandations musicales les plus en phase avec les attentes de notre public.

À terme, peutêtre d’autres emplois en Belgique

jongler avec ce multiculturalisme, mais aussi c’est pour cela que j’apprécie ce métier. Basé à Bruxelles, à deux pas de la gare du Midi, Freek l’avoue sans ambages : il passe ses journées à écouter de la musique. Enfin, pas seulement. Il y a bien évidemment l’animation de la plateforme, mais aussi les contacts à entretenir avec les labels musicaux, les salles de concert, les organisateurs de festivals, entre autres. Et les voyages réguliers vers le centre nerveux, à Paris. Comment devient-on éditeur musical pour Deezer ? En répondant bêtement... à une annonce, il y a un peu plus d’un an. Je suis tombé de ma chaise en découvrant que ce job existait, parce qu’il était vraiment fait pour moi ! J’ai envoyé un mail à Fabrizio (Country Manager de Deezer pour le Benelux, NDLR) et tout s’est enclenché, raconte ce passionné de musique qui a étudié le marketing et la communication à Courtrai avant de se spécialiser dans la pub à Gand et d’enchaîner par un stage dans la sphère musicale. Pour l’heure, Freek est donc avec Fabrizio le seul représentant de Deezer en Belgique. Je suis un peu devenu le visage de la boîte ici, mais ça ne me dérange pas, que du contraire, parce que je suis persuadé qu’on va encore grandir et proposer de nouveaux services au public, s’enflamme-t-il, peu enclin à évoquer la concurrence qui s’active sur ce même marché. Chacun vit sa vie, chacun suit sa route... :: Benoît July

À combien d’emplois se résume la présence de certains géants de l’internet en Belgique ? Qu’il s’agisse par exemple des réseaux sociaux d’envergure mondiale ou de Netflix, qui vient de débarquer en annonçant de grandes ambitions dans notre pays, le décompte n’est pas très impressionnant. Quant à Deezer  ? Avec Freek, nous sommes pour l’instant deux collaborateurs en Belgique, constate Fabrizio Gentile, à la tête de cette plateforme musicale pour le Benelux. Mais vu la croissance du streaming en général et celle de Deezer en particulier, et vu notre souci de customiser notre service en fonction des attentes de nos utilisateurs à l’échelle locale, l’avenir est ouvert. Pour l’heure, une partie du travail de marketing et de vente de la publicité à destination du marché belge est effectuée au départ de Paris, mais rien n’interdit de penser que le développement du marché pourrait à terme y justifier la constitution d’une équipe - même si absolument rien n’est décidé à ce stade. Ce qui est absolument certain, c’est que la musique n’a jamais été aussi présente et que les clients n’ont jamais été aussi en demande d’une écoute personnalisée, assure-t-il. Et puis Fabrizio Gentile, qui a effectué une partie de sa carrière au sein du label Play It Again, Sam, l’affirme : Vu notre profil, nous voulons à tout prix éviter d’apparaître comme une société obscure derrière des logiciels. Nous souhaitons nous démarquer en montrant des visages, en montrant que nous sommes à l’écoute de nos utilisateurs. :: BJ


MOBILITÉ INTERNATIONALE

Le monde en ligne de mire Plus de 35 000 ressortissants belges quitteraient la mère patrie chaque année. C’est du moins le chiffre avancé par l’ASBL International Contacts qui organisait, ce 3 octobre à Bruxelles, un événement dédié à la promotion de la mobilité internationale

Pékin ? Une ville pas vraiment paradisiaque, engluée dans la pollution et les embarras de circulation, reconnaît-il. Mais aussi une ville tentaculaire qui permet de sentir ce que le terme « mondialisation » signifie et de percevoir, au quotidien, la réalité des différences culturelles. Même si nombre de Chinois comprennent bien la manière dont nous fonctionnons, l’inverse n’est pas toujours vrai... et c’est précisément cela qui est intéressant. En dix ans, le nombre de Belges enregistrés dans un pays étranger aurait augmenté de 25  %, de 295  000 à plus de 380  000 personnes. La plupart d’entre eux, c’est vrai, ne vivent pas l’expatriation de manière aussi exotique ni d’ailleurs dans un cadre purement professionnel  : plus de 130  000 vivent en France et plusieurs dizaines de milliers chez nos autres voisins immédiats (Luxembourg,

©©SHUTTERSTOCK

L

e propos est clair  : Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde  ! Ingénieur dans une société de construction, Michel a non seulement eu l’occasion de parcourir le monde à l’occasion de nombreux déplacements mais aussi, pendant trois ans, l’opportunité d’y poser ses valises. À Pékin, plus précisément, où il n’a pas hésité à emmener sa petite famille composée de deux enfants en bas âge.

Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni). Mais on recenserait tout de même quelque 1 500 compatriotes en Chine, 22 000 aux États-Unis et 13 000 au Canada, notamment. D’après les données collectées à l’occasion des International Days qui recueillent bien évidemment des visiteurs intéressés par une expérience à l’étranger, les ingénieurs seraient particulièrement bien disposés : 65 % d’entre eux souhaitent effectuer toute leur carrière à l’étranger, les autres 35 % préférant y travailler de manière temporaire. Les destinations privilégiées ? L’Amérique du Nord (pour 25 % d’entre eux), suivie par un pays d’Europe ou d’Asie. Dans les faits cependant, pareilles envies doivent être relativisées : sur les 7 000 ingénieurs belges membres de leur association professionnelle (FABI) en 2011, seuls 574 étaient établis à l’étranger, dont 180 chez nos voisins français. Les contraintes, il est vrai, sont nombreuses. Quelles questions se poser, dès lors, avant

d’envisager l’expérience ? Avant tout, s’interroger sur l’objectif professionnel poursuivi, ce qui implique une sérieuse discussion avec le management au sujet du contenu de la fonction sur place et de l’impact positif attendu au retour. Interroger, ensuite, son conjoint sur ses propres attentes, étant entendu que la plupart des échecs sont liés à une insatisfaction du partenaire (notamment s’il a accepté de mettre sa propre carrière en stand-by). Enfin, même si les entreprises habituées à envoyer des cadres à l’étranger épaulent très efficacement ces derniers tant sur le plan matériel qu’administratif, il faut aussi s’interroger sur sa capacité à tout simplement résister aux inévitables couacs à venir : maison moins bien située que prévu, scolarité chaotique des enfants, coup de blues dû à l’éloignement de la famille et des amis, notamment. Soit autant de soucis... que vous surmonterez allègrement si vous avez vraiment envie de changement ! :: Benoît July

9


©©SHUTTERSTOCK

ACTU DOSSIER

10


EN DOUCEUR VERS PLUS DE

MOBILITÉ Lentement mais sûrement, les initiatives se multiplient, dans le secteur public comme dans les entreprises privées, pour promouvoir d’autres formes de mobilité. Plus douces, plus respectueuses de l’environnement, mais aussi plus porteuses en termes d’image pour les organismes concernés.

11


DOSSIER

I

nvestir dans la mobilité douce en n’étant motivé que par des objectifs de communication n’est certainement pas l’approche que nous encourageons, relativise cependant Benoît Minet, responsable de la Cellule mobilité à l’Union wallonne des entreprises (UWE). Pareil investissement peut certes soutenir une image d’entreprise responsable, soucieuse du bien-être de ses collaborateurs et du respect de l’environnement, mais nous constatons que cela ne fonctionne vraiment que s’il y a un gain effectif à la clé. Ces gains, aux yeux de l’UWE, sont potentiellement nombreux et pour certains mesurables sur le plan financier. Promouvoir les alternatives à l’autosolisme permet par exemple aux entreprises d’éviter des frais importants de location ou de gestion parking – quitte pour certaines à récupérer de la place afin d’y étendre leurs bâtiments. Promouvoir le télétravail permet d’organiser différemment les bureaux et de limiter les frais de gestion liés à la surface occupée. Éviter aux collaborateurs de perdre du temps dans les embouteillages leur permet non seulement d’arriver moins stressés au boulot, mais aussi d’être plus productifs : ils peuvent consulter leurs mails ou travailler un dossier dans les transports en commun. Enfin, on prête, sans doute à raison, aux cyclistes une meilleure santé et un taux d’absentéisme moins élevé.

12

©©LAMPIRIS

Tout ce qui précède justifie le fait qu’on voit aujourd’hui un nombre croissant d’entreprises affecter spécifiquement une personne à cette thématique, souligne Benoît Minet. Cette professionnalisation permet d’échanger les bonnes pratiques de manière structurelle, voire de se fédérer en groupe de pression. On a vu dernièrement, dans des zones d’activité économique mal couvertes par les transports en commun, les responsables mobilité des entreprises regrouper leurs arguments afin d’obtenir un meilleur service. Parfois, en obtenant la réouverture d’une ligne de bus qui avait été abandonnée quelques années auparavant. :: Benoît July


Lampiris : une volonté de cohérence avec ses « valeurs »

I

nutile de dire que chez Lampiris, c’est avec satisfaction qu’on a accueilli le Trophée Mobilité des Entreprises 2014 récemment décerné par le Service public de Wallonie en collaboration avec l’Union wallonne des entreprises (UWE). D’autant que le commentaire qui accompagnait cette récompense était pour le moins élogieux : Au-delà du projet axé sur le long terme, la mobilité s’inscrit en plein cœur des valeurs de l’entreprise. Cette philosophie tournée vers le développement durable et le bien-être au travail est d’ailleurs pleinement partagée par le personnel, souligne-t-on à l’UWE. Enfin, l’entreprise se distingue par sa volonté d’aborder la mobilité dans son ensemble en développant de nombreuses mesures et incentives sur l’ensemble des modes de transports alternatifs à la voiture individuelle (covoiturage, vélo, voiture électrique, transports publics, etc.). Ce n’est pas Isabelle Lavergne, directrice des ressources humaines de ce « fournisseur d’énergie verte », qui contredira le propos. Le vert fait partie intégrante de notre ADN, assure-t-elle. Beaucoup de collaborateurs nous rejoignent pour cette raison, pour ce que nous représentons. Certains refusent même la voiture de société qui leur est proposée, car cela ne correspond pas à leur vision du développement durable. C’est dès lors le personnel lui-même qui, en matière de mobilité douce ou durable, est à la manœuvre. Par le biais d’un comité ad hoc qui rassemble les idées émises en interne et formule des propositions. Ce comité bénéficie du soutien de notre direction, qui est elle-même convaincue : notre boss vient régulièrement travailler à

vélo, appuie la DRH. Nous pensons donc agir avec cohérence, et pas dans le cadre d’une stratégie d’image ou de communication. Fondamentalement, les mesures proposées par ce comité de quatre personnes dédiées à la mobilité ne diffèrent pas grandement de celles qu’on retrouve ailleurs  : plateforme de covoiturage, remboursement intégral des abonnements de bus et de train, et promotion du vélo, pour l’essentiel. S’agissant plus précisément du vélo, l’entreprise précise ses réalisations : parking dédié couvert, remboursement des kilomètres effectués en deux-roues, douches et vestiaires, matériel offert (chasuble fluo, protèges sac à dos, sacoches, etc.), mise à disposition de vélos électriques et de vélos pliables, entre autres. Apparemment, les résultats sont à l’avenant. Près de la moitié du « potentiel cycliste » est venue régulièrement travailler à vélo cette année (19 employés sur 45 dans un rayon de 5 km). De septembre 2013 à septembre 2014, plus de 25 000 km ont été parcourus par le personnel (13 000 à vélo et 12 000 à pied), soit davantage que les 20 000 km qui étaient l’objectif fixé. Nous avons aussi dépassé nos objectifs en transports en commun et en covoiturage, se réjouit Isabelle Lavergne qui estime que ce n’est pas terminé. Tout le monde ne peut évidemment pas venir travailler à vélo, pour diverses raisons qui ont trait à la distance ou à l’organisation familiale par exemple, mais l’effet d’entraînement va continuer à jouer. D’autant qu’il y a, pour chaque adepte de cette autre mobilité, des avantages visibles à glaner parmi lesquels un moindre stress et une meilleure santé.

:: BJ 13


©©AGC GLASS EUROPE

DOSSIER

L e nouveau AGC Glass Building à Louvain-la-Neuve, officiellement inauguré ce 30 septembre, affiche en sus d’un bilan énergétique quasi neutre, un nombre de places de parking volontairement limité.

AGC : un nouveau siège social conçu « promobilité »

E

n choisissant de déménager son quartier général dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve, dans un écrin flambant neuf, le groupe AGC Glass Europe affirme avoir intégré la dimension de la mobilité très en amont de sa réflexion. Portant sur six axes parmi lesquels l’énergie, les matériaux, les déchets, la gestion de l’eau et la biodiversité, cette réflexion visait aussi à privilégier une mobilité douce vers le site et dans le bâtiment, conçu pour travailler de manière flexible. Le tout premier critère pour privilégier la mobilité fut logiquement celui de l’accessibilité, commente Nathalie Renglet, à la tête des ressources humaines de ce QG qui, rassemblant désormais des salariés en provenance de six sites à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie, peut accueillir quelque 500 occupants. Nous avons choisi une implantation aussi centrale que possible pour nos collaborateurs, quel que soit l’endroit d’où ils nous rejoignent en Belgique. Une implantation qui

14

soit facilement accessible en voiture, à deux pas de l’autoroute et pas trop éloignée des aéroports, mais aussi par le biais des transports en commun. Nous sommes situés à quelques minutes à pied de la gare de Louvain-la-Neuve, d’une part, et sommes reliés à la gare d’Ottignies par une ligne de bus des TEC et, en complément de celle-ci, par une navette privée que nous avons organisée, poursuit Nathalie Renglet. Par ailleurs, nos collaborateurs ont la possibilité de travailler un jour par semaine à la maison, mais aussi dans nos divers bureaux satellites implantés dans nos autres sites en Belgique. Un cadre qui réside à Courtrai, par exemple, peut de la sorte ne venir à Louvainla-Neuve qu’un jour par semaine tout en conservant toute son efficacité. De par cette organisation du travail flexible, AGC est parvenu à limiter le taux d’occupation de son bâtiment, où il n’y a plus de bureau attitré, à 82 %. Il n’en reste pas moins

que le parking construit sous le bâtiment, doté de 280 places, affiche... complet : un second parking à ciel ouvert a été érigé à côté de celui-ci pour accueillir les nombreux collaborateurs qui continuent de privilégier la voiture – 75 % des cadres continuent de bénéficier d’un véhicule de société... Nous ne sommes qu’au tout début d’une évolution, relativise la responsable RH. Ce qui importe, ce sont les pièces qui se mettent progressivement en place. Seuls les collaborateurs qui pratiquent le covoiturage, par exemple, bénéficient d’une des six places réservées dans le parking et nous remboursons à 100 % les abonnements aux transports en commun. Nous avons aussi délibérément privilégié celles et ceux qui nous rejoignent en deux-roues avec un parking, des douches et des casiers attitrés. Par ailleurs, nous avons aussi acquis cinq vélos à assistance électrique pour celles et ceux qui veulent se rendre au centre-ville, à midi. :: BJ


© PHOTO DR

Ethias : cinq fois plus de cyclistes en deux ans

C

’est à l’échelle du groupe, soit plus de 1 800 personnes réparties à la fois dans les sièges centraux de Liège et d’Hasselt, et dans les 41 bureaux régionaux, qu’Ethias a choisi de promouvoir la mobilité douce. Plusieurs objectifs soutiennent cette démarche, parmi lesquels la diminution de l’empreinte carbone et la contribution au bien-être des collaborateurs, mais aussi l’ambition de faire d’Ethias l’entreprise de référence en la matière et d’y capter un surcroît d’attractivité.

notre personnel sur des actions ponctuelles, comme la Semaine de la mobilité ou la promotion de l’usage du vélo pendant l’été (5 tonnes de CO2 ont de la sorte été épargnées), mais aussi par des initiatives très concrètes comme la mise à disposition de vélos d’entreprise et l’octroi de facilités pour les cyclistes. Nous avons aussi élaboré des projets eux aussi très concrets comme la combinaison éventuelle de la voiture et du vélo dans le cadre de contrats de leasing par exemple.

Nous avons procédé par étapes, la première d’entre elles remontant à 2011 par le biais de sondages et de l’organisation de plusieurs groupes de travail chargés d’explorer diverses pistes, commente Fabienne Verlaine, coordinatrice mobilité douce chez Ethias. Parmi les mesures mises en œuvre figurent désormais la promotion du covoiturage et des transports en commun, la mise en place de systèmes de vidéoconférence entre les sièges ou l’octroi de places, à Liège, dans un parking de délestage à 10 minutes à pied du siège de l’entreprise.

En deux ans, ce focus sur le vélo a permis d’enregistrer des résultats qui, certes perfectibles par rapport au nombre global d’employés, n’en restent pas moins spectaculaires : le nombre de cyclistes a quintuplé en deux ans, atteignant 156 personnes, soit tout de même 8,5 % du personnel. La distance moyenne A-R parcourue par ces cyclistes est de 17,6 km, précise Fabienne Verlaine. Plus de la moitié d’entre eux viennent travailler tous les jours ou presque à vélo. Ce qui est remarquable, c’est que la motivation financière (épargner des frais de carburant, d’achat ou d’entretien d’une voiture) n’est pas prioritaire. Les cyclistes sont bien davantage convaincus par la nécessité de changer de mode de vie et d’en retirer un bénéfice tout aussi individuel qu’à l’échelle de la société au sens le plus large du terme.

Mais c’est aussi sur le vélo qu’Ethias a décidé d’enclencher le grand braquet. Nous avons embrayé en 2012 sur la campagne « Tous vélo-actifs » lancée par la Région wallonne, poursuit Fabienne Verlaine. Cela s’est traduit par une forte mobilisation de

:: BJ

15


MOBILITÉ

« Chaque matin,

mon vélo pour      Totalement anecdotique il y a quelques années, la pratique du vélo pour se rendre au travail commence à trouver, progressivement, ses adaptes. Pas nombreux, certes, mais parfois fortement encouragés par leur employeur, comme la Ville de Namur ou celle de Verviers.

E

lle n’est pas belle la vie ? Cela fait quelques années déjà que j’ai fait le choix de me rendre au boulot à vélo, raconte Pascale Derhet, qui travaille au service mobilité de la Ville de Namur. Au début, j’étais un peu seule, mais force est de constater que la pratique tend à se répandre, certes petit à petit, parmi mes collègues.

16

Une cinquantaine d’agents de la Ville ont fait désormais du vélo leur moyen de transport quotidien. Ce qu’ils y gagnent ? Personnellement, un très grand confort de vie, poursuit Pascale Derhet. Finis les embouteillages et les problèmes de parking, évidemment. Surtout, dès que j’enfourche mon vélo, je me sens libre, en balade. Un vrai moment de détente d’une demi-heure qui me permet de prendre l’air, dans un environnement superbe qui plus est puisque j’emprunte un Ravel et un chemin de hallage, le long de la Meuse. Les côtes, la météo ? Dès lors qu’on est bien équipé, la météo n’est pas vraiment un problème, répond cette cycliste qui parcourt 25 km aller-retour chaque jour. J’évite seulement de rouler en hiver, moins en raison des conditions climatiques que de la pénombre le matin et le soir. Quant aux côtes, il est vrai que je dois affronter un raidillon de 3 km, à 12 %, avant

d’arriver chez moi. Mais depuis que j’ai acheté un vélo à assistance électrique, cette difficulté a été fortement aplanie. Au final, j’effectue un peu plus de 3 000 km par an à vélo...

Découvrir... avant d’adopter Moins exceptionnel qu’il y a quelques années, ce choix de la mobilité douce n’en reste pas moins suffisamment rare que pour être souligné. Et encouragé. Non seulement à Namur mais aussi à Verviers, par exemple, qui vient de se voir attribuer, dans le cadre de la Semaine de la mobilité, un trophée décerné par le Service public de Wallonie, en collaboration avec l’Union wallonne des entreprises (le lauréat, côté entreprises privées, est Lampiris). Objectif : récompenser et mettre en lumière des organisations engagées ou désirant s’engager dans la gestion durable de la mobilité de leur personnel.


©©LAMPIRIS

, j’enfourche       aller au boulot ! » Nous avons lancé une action durant la Semaine de la mobilité afin de sensibiliser les agents communaux à l’usage de véhicules alternatifs à la seule voiture, commente Grégory Mercier, conseiller en mobilité à la Ville de Verviers. Quatre-vingt-six collègues se sont engagés à venir à pied, à vélo, en bus, en train ou par le biais du covoiturage. Ils ont reçu en récompense un petit-déjeuner chaque matin et des petits cadeaux en fonction du mode de transport choisi : parapluie, carte de trajets, chèque-cadeau, entre autres. L’idée consistait donc à procéder de manière ludique afin d’inciter les gens à découvrir d’autres modes de mobilité. Et, pourquoi pas, à les adopter... Au-delà de cette action ponctuelle, la Ville a pris diverses mesures structurelles afin d’aider ses

employés à modifier leur comportement. Cela va du « remboursement » des kilomètres parcourus à vélo à la prise en charge d’une partie du coût d’un abonnement à un transport en commun, en passant par la mise à disposition, sur les différents sites de l’administration, de quelques vélos électriques. Un progrès majeur, souligne Grégory Mercier. La ville étant encaissée, l’assistance électrique constitue vraiment un plus. Celles et ceux qui les utilisent se rendent compte à quel point il est plus aisé de se déplacer et de se garer. Nous étudions d’autres mesures à plus long terme, plus volontaristes, qui s’inscriront dans le cadre de la construction de notre future cité administrative et, plus globalement encore, de notre politique de revitalisation urbaine. Aux yeux de Benoît Minet, responsable de la Cellule mobilité à

l’Union wallonne des entreprises, le rôle des pouvoirs publics en matière de promotion des modes alternatifs de mobilité doit être souligné. Leur impact est important à deux niveaux, estime-t-il. D’une part, vis-à-vis de leur personnel : ils agissent alors au même titre que tout employeur soucieux du bienêtre de ses collaborateurs et, accessoirement, attentif à sa propre image vis-à-vis de l’extérieur. Les pouvoirs publics ont aussi, d’autre part, valeur d’exemple : les mesures qu’ils prennent pour leur personnel peuvent être dupliquées, voire amplifiées, pour la population. Une ville comme Namur, par exemple, déploie une politique souvent innovante  : c’est là qu’a démarré le système Cambio de voitures partagées. Qui s’est, depuis lors, largement répandu dans le pays. :: Benoît July

17


RECRUTEMENT

Plus de 7 000

se sont pressés au     Gros succès pour le Salon Talentum, ce mercredi 17 septembre. Plus de 7 000 candidats s’y sont déplacés, aguichés par les 700 offres d’emploi qui étaient proposées. Retour sur cette initiative très favorablement accueillie par les employeurs liégeois.

L

es recruteurs étaient, à la fin de la journée, littéralement épuisés. Nous avons collecté plusieurs centaines de CV, se réjouit Laurence Bilquin, responsable du capital humain de l’hôpital CHC. Cette édition a été un franc succès. Nous y avons non seulement reçu la preuve tangible de notre attractivité, mais aussi et surtout rencontré de multiples candidats qui sont susceptibles de nous intéresser. Ces candidats, qu’il s’agisse du CHC ou des autres recruteurs (ils étaient plus d’une soixantaine à Liege Airport, ce mercredi 17 septembre après-midi), ont effectivement bénéficié d’une écoute attentive. C’est ce qui fait l’intérêt d’un tel salon, confirme Stéphane Moreau, administrateur délégué de Nethys. Nous pouvons rencontrer des gens qui, si nous nous étions uniquement basés sur la lecture de leur CV, seraient peut-être passés inaperçus. Ces candidats ont pu expliquer leur parcours à des recruteurs qui s’étaient précisément déplacés pour leur prêter toute leur attention.

Des profils de tous types Plus de 7 000 candidats se sont donc pressés au Salon Talentum, amplifiant le succès de la première édition et provoquant même

18

un embouteillage sur l’autoroute y donnant accès. Ils ne sont pas venus pour rien, car il y avait, très concrètement, 700 offres d’emploi à pourvoir, précise Grégory Hulstaert, Marketing Manager de Références. Pour les recruteurs, c’est donc un gros travail de suivi qui s’annonce : relire les CV et les notes issues des rencontres, sélectionner celles et ceux qui seront appelés pour entamer un processus de sélection. Les profils qui se sont déplacés ? De tous types, constate Xavier Naveau, directeur des ressources humaines de Techspace Aero. Nous avons rencontré des ingénieurs tout récemment diplômés, des anciens techniciens d’ArcelorMittal, mais aussi des parents qui venaient nous demander quelles études pourraient assurer un emploi à leur enfant. À chaque candidat, les recruteurs disent avoir tenu un discours de vérité. Quand les compétences ne sont pas celles que nous recherchons, nous le disons d’emblée, poursuit Xavier Naveau. Mais nous ne sommes vraiment pas là pour « casser » les gens. Quand un jeune de 18 ans se présente, par exemple, nous l’interrogeons sur ses motivations et lui conseillons vivement de poursuivre ses études : notre message est celui de l’encouragement. Force est de constater que certaines entreprises ont été littéralement prises d’assaut. Parmi celles-ci, en sus des précitées, la FN Herstal par exemple. Nous avions monopolisé huit recruteurs et avons pourtant été débordés par moment, confirme André Leclercq, directeur des ressources humaines. Les gens savent que nous recrutons activement, à la fois pour combler les départs en préretraites, mais

aussi pour soutenir notre expansion : nous avons engagé quelque 250 nouveaux collaborateurs en deux ans. Si l’efficacité de l’édition précédente se confirme, la FN Herstal n’aura pas perdu son temps. Nous avions rencontré 500 candidats l’an dernier et, au final, cela nous a permis de recruter plus de 30 personnes, précise André Leclercq. Nous avons discuté cet après-midi avec quelques profils dont nous devinons déjà qu’ils feront bientôt partie de notre effectif. Si le ministre wallon de l’Économie, JeanClaude Marcourt, a pu voir dans cet événement la preuve qu’il y a en région liégeoise un grand nombre d’entreprises performantes, force est de constater, dans le même temps, que leurs exigences sont élevées. Indubitablement, certains visiteurs seront déçus, reconnaît une recrutrice. Mais il faut parfois s’interroger sur le choix que posent les gens, même en toute bonne foi. J’ai personnellement rencontré une jeune dame, fraîchement diplômée en secrétariat médical, qui s’attendait à un accueil enthousiaste... alors que nous n’engageons plus de tels profils. Les jeunes médecins n’en ont plus besoin. Pourquoi, dès lors, continue-t-on à proposer de telles formations ? D’autres candidats, évidemment, ont quitté le salon tout sourire. Je viens de déposer mon CV, raconte Michel, un technicien de 28 ans qui souhaite un meilleur job que son emploi actuel. On m’a posé plein de questions sur mon expérience, sur ma motivation, sur ce que je pourrais apporter à l’entreprise, sur la manière dont je conçois mon travail. Franchement, je trouve que ça s’est bien déroulé. Je suis vraiment impa:: Benoît July tient d’être recontacté !


candidats

© MAXIME GDALEWITCH

Salon Talentum

DAUVISTER : « TRÈS PROFITABLE POUR UNE PME »

LES CANDIDATS SOUVENT TRÈS BIEN PRÉPARÉS

Une expérience positive. C’est en ces termes qu’Yves Warnant, directeur général de Dauvister, une PME spécialisée dans l’installation de technologies d’énergies renouvelables à Stavelot, résume sa participation à Talentum. Nous rencontré de multiples candidats qui, s’étant déplacés pour visiter de grandes entreprises, en ont profité pour s’arrêter à notre stand. Pour nous, c’est une vraie opportunité pour nous faire connaître davantage et rencontrer des profils qui, sans cet événement, n’auraient peut-être pas pensé nous contacter. Parmi les profils recherchés : un deviseur expérimenté, un chargé d’affaires et un préparateur de chantier, notamment. Il est possible qu’ils se trouvent parmi la centaine de CV que nous avons conservés.

Nous avons déjà souligné en ces pages à quel point il est important de bien préparer son CV, mais aussi de bien se renseigner sur l’entreprise avec laquelle on se prépare à dialoguer. Les recruteurs de Talentum sont, à cet égard, unanimes : les candidats étaient très bien préparés, sans doute en raison des conseils reçus dans le cadre de leurs études pour se préparer à l’emploi. Mais ces recruteurs soulignent aussi une vraie lacune : même dotés d’un CV en béton, les candidats sont incapables de se mettre en valeur. C’en est presque touchant, sourit un DRH. Il faut vraiment les amener à se vendre. Manifestement, c’est un aspect sur lequel ils n’ont pas été suffisamment briefés...

19


DIVERSITÉ

« Les malvoyants sont tout aussi performants » Pour peu qu’on considère leurs compétences avant leur handicap, les personnes déficientes visuelles ont toute leur place dans une entreprise, affirme la Ligue Braille. Qui propose d’accompagner les employeurs qui, ayant changé leur regard, veulent recruter un collaborateur aveugle ou malvoyant.

E

t si, en tant qu’employeur, vous accueilliez un collaborateur aveugle ou malvoyant  ? Pertinente sur le plan de votre responsabilité sociétale, la question l’est tout autant sur le plan de la gestion stricte de votre entreprise. C’est en substance le message que délivre actuellement la Ligue Braille par le biais d’une campagne intitulée : Il ne faut pas toujours de bons yeux pour faire du bon travail !

20

©©PHOTO DR

L’époque où les personnes déficientes visuelles étaient confinées, au mieux, dans certaines tâches subalternes est révolue, affirme Christine Beausaert, directrice à la Ligue Braille qui, l’an dernier, a accompagné 291 personnes dans la concrétisation de leur projet professionnel. Si demain vous perdez la vue, vous n’en devenez pas moins intelligent pour autant. Aidé d’un matériel adapté, vous serez en mesure d’exercer de multiples fonctions. Il suffit pour cela que votre employeur accepte de vous considérer, comme tout autre collaborateur, sous l’angle de vos compétences.


Autrement dit  : de nombreux employeurs pourraient franchir le cap pour autant que leurs craintes soient levées. D’autant que de multiples outils existent désormais : preneur de notes par le biais d’un clavier braille à six touches, scanner à reconnaissance vocale de caractères, lecture de texte à l’écran via une barrette braille annexée au clavier, un synthétiseur vocal, une vidéoloupe ou un logiciel d’agrandissement par exemple.

l’employeur peut en réalité y gagner. Nous ne visons pas seulement les aides financières des pouvoirs publics qui réduisent le coût salarial, mais aussi l’impact positif pour l’image de l’entreprise, poursuit Christine Beausaert. Les difficultés objectives rencontrées par le travailleur malvoyant pour se rendre chaque jour au travail sont aussi de nature à aider ses collègues à relativiser leurs propres soucis. Plus globalement, on s’ouvre à l’autre, on ouvre les fenêtres, tout simplement !

associés) et le salaire gagné en allant travailler, notamment dans le cadre d’un temps partiel. Le délai pour recouvrir la totalité de ses droits en cas de perte d’emploi est aussi épinglé par la Ligue Braille qui demande en outre aux décideurs politiques de mieux coordonner les diverses politiques (fédérale, régionales, communautaires, locales) traitant de la formation, de l’accès et au maintien à l’emploi, de la mobilité et de l’accessibilité, entre autres...

Un collaborateur malvoyant est donc totalement apte à rédiger des mails et à effecteur un travail de secrétariat. Mais pas seulement : Nous avons parmi nos membres des juristes ou des techniciens de laboratoire, appuie Christine Beausaert, qui souligne que la Ligue Braille est précisément là pour faciliter les démarches de l’employeur en vue d’aménager l’environnement de travail et sensibiliser les collègues, l’assister dans les procédures administratives relatives à l’obtention de subsides, entre autres.

Si le discours séduit en théorie, force est de constater qu’il n’en est pas suffisamment de même dans la pratique. Même les pouvoirs publics, pourtant soumis à des quotas d’embauche de personnes handicapées (de 2,5 % à 5 % de leur effectif, selon le service public), se font encore tirer l’oreille. Tout en progressant cependant : 0,9 % de personnes handicapées dans la fonction publique fédérale en 2009, mais 1,57 % en 2013, pour un objectif de 3 %.

Quant à l’idée d’imposer des quotas d’embauche aux employeurs privés, Christine Beausaert n’y est pas favorable. On pourrait en revanche imaginer des mesures privilégiant le recours à la sous-traitance d’entreprises de travail adapté (ETA), suggère-t-elle. Mais je préfère de loin l’information et la sensibilisation. En martelant ce message : pour de nombreuses fonctions, les personnes handicapées visuelles possèdent les mêmes atouts, les mêmes compétences que les candidats voyants. C’est donc bel et bien le regard que nous portons sur les malvoyants que la Ligue Braille nous invite avant tout à changer. :: Benoît July

Se contenter de lever les craintes – qui parfois existent aussi dans le chef du malvoyant ? La Ligue Braille va plus loin en affirmant que

Les pièges à l’emploi sont aussi pointés du doigt. À savoir : la trop faible différence entre le niveau de l’allocation perçue par la personne handicapée (complétée par les avantages

BNP PARIBAS FORTIS : « LAISSER LE COLLABORATEUR S’EXPRIMER ! »

LA LIGUE BRAILLE ÉTAIT PRÉSENTE AU SALON TALENTUM

Privilégier les compétences ? C’est exactement notre approche, affirme Claire Godding, Diversity Manager chez BNP Paribas Fortis. En clair, nous regardons d’abord le CV. Si les compétences nous séduisent, nous veillons à ce que le handicap ne soit pas une entrave. Pour y parvenir et lever d’éventuels doutes dans le processus de recrutement, Claire Godding invite à interroger d’abord... le candidat. Un jeune universitaire malvoyant postulait pour une fonction qui impliquait des déplacements, poursuit-elle. Comment faire ? C’est lui-même qui nous a expliqué comment procéder. Tout le reste n’est qu’une question d’adaptation et de flexibilité.

Lieu de rencontre de multiples recruteurs, le Salon Talentum qui s’est déroulé ce mercredi 17 septembre après-midi à Liege Airport a accueilli un stand de la Ligue Braille. Une personne aveugle y a présenté aux visiteurs et aux employeurs comment elle se sert d’un ordinateur. Le 30 septembre, à Bruxelles, la Ligue organisera une matinée d’information pour les chercheurs d’emploi déficients visuels, sous le thème « Votre savoir-faire a tout pour plaire ! » Les participants pourront poser toutes les questions utiles aux représentants d’Actiris (Bruxelles), du Forem et de l’Awiph (Wallonie), du Selor (fonction publique) et de la Ligue Braille, entre autres.

21


JOURNÉE DÉCOUVERTE ENTREPRISES

Ouvrir ses portes et doper... son attractivité En participant à la Journée Découverte Entreprises, certaines sociétés n’entendent pas seulement valoriser leurs collaborateurs ou asseoir leur notoriété. Elles y voient un réel outil pouvant servir leur attractivité sur le marché.

P

rès de 700 000 visiteurs se sont déplacés dans tout le pays, l’an dernier, à l’occasion de la Journée Découverte Entreprises (JDE). Et il y a fort à parier que le succès sera encore au rendez-vous de la 21e édition qui, cette année, se déroulera le dimanche 5 octobre : quelque 365 entreprises ouvriront leurs portes au public, dont 77 en Wallonie et à Bruxelles, témoignant du dynamisme économique et industriel de nos contrées. Prisée par les entreprises pour de multiples raisons, parmi lesquelles le souci de renforcer sa notoriété, de faire découvrir ses produits ou de valoriser le travail de ses collaborateurs, cette JDE est aussi perçue par certaines d’entre elles comme un excellent vecteur de visibilité pouvant soutenir des objectifs de recrutement précis ou à plus long terme. Chaque année, des entreprises ont des fonctions à pourvoir et profitent de la JDE pour recruter de nouveaux collaborateurs, appuiet-on chez les responsables de l’événement où l’on souligne que la journée offre l’occasion de discuter le cas échéant de manière informelle avec le directeur des ressources humaines ou le patron.

22

Nous y voyons surtout une occasion de renforcer notre Employer Branding, commente Véronique Simons, Communication Manager de TNT Euro Hub, le centre logistique de la compagnie aérienne TNT Express active sur le site de Liege Airport. Nous ne sommes pas en période de recrutement massif pour l’instant, mais nous avons régulièrement, comme toute entreprise, des fonctions qui se libèrent : un gestionnaire de planning de livraisons, un électromécanicien, un System Engineer, notamment. Participer à la JDE et accueillir en nos murs des centaines de visiteurs nous permet de leur montrer ce que nous faisons et, qui sait, d’inciter l’un ou l’autre à déposer son CV ou à nous envoyer sa candidature spontanée. Recrutant à la fois des profils peu qualifiés, pour le centre de tri, et des profils hautement spécialisés, dans la gestion de la logistique notamment, cette entreprise profitera donc de l’occasion pour disposer un stand au sein duquel des collaborateurs RH répondront aux questions, exposeront les perspectives de carrière et les compétences recherchées. Les gens ne s’imaginent pas qu’à côté de l’Express qui est notre principale activité, nos avions transportent des chevaux, des pandas, des Formule 1..., sourit Véronique Simons.

Susciter la passion La démarche est comparable du côté d’Infrabel, le gestionnaire des infrastructures ferroviaires qui permettra au public de visiter diverses cabines de signalisation, à BruxellesMidi, Ottignies et Namur, entre autres, ainsi que son centre logistique qui, à Mons, est responsable de la gestion et de l’entretien d’infrastructures telles que les voies, les aiguillages et

autres caténaires. L’idée est toute simple, commente Mireille Protin, Recruitment Manager de HR Rail, la structure juridique au sein de laquelle sont employés les 34 000 cheminots du royaume (Infrabel et SNCB). Il s’agit de montrer ce que nous faisons et si, possible, de faire émerger la passion du rail le plus tôt possible. Si les parents peuvent aussi se convaincre lors de leur visite que les Chemins de fer engagent (d’ailleurs au rythme de 2 000 nouveaux collaborateurs par an) et proposent des métiers passionnants, la JDE aura été réussie. Sensibiliser les plus jeunes aux opportunités de carrière fait aussi partie des objectifs d’Ores, le gestionnaire des réseaux de gaz et électricité qui couvre près de 200 communes en Wallonie. Nous avons accueilli 700 participants l’an dernier sur notre site de Strépy-Bracquegnies, commente Éric Bossart, responsable du service RH-Talent. Nous y proposerons à nouveau cette année des activités pour les enfants (monter sur un élévateur, escalader un poteau, manœuvrer une cabine électrique...), mais aussi des circuits de découverte, tout en montrant nos infrastructures de formation. Le but poursuivi ? Démontrer qu’Ores propose des fonctions très intéressantes et se donne les moyens d’accompagner ses collaborateurs tout le long de leur carrière pour leur faire acquérir les compétences dont ils auront besoin pour continuer à évoluer, poursuit Éric Bossart, qui précise qu’Ores consacre 6 % de sa masse salariale à la formation. Nous voulons aussi montrer, de la sorte, que les métiers techniques n’appartiennent pas au passé, mais constituent bien au contraire de véritables opportunités :: Benoît July pour l’avenir.


©©PHOTO DR

LES ENTREPRISES QUI RECRUTENT SONT EN LIGNE

LES RAISONS DE PARTICIPER À LA JDE

Si vous souhaitez savoir quelles sont les entreprises qui poursuivent, à l’occasion de la Journée Découverte Entreprises, des objectifs très précis de recrutement, le plus simple est de vous rendre sur www.jde.be, d’y naviguer sous l’onglet « Entreprises » et d’y trouver, parmi les entreprises participantes, celles qui recrutent par le biais de la rubrique « Trouvez un emploi. » Vous y verrez, entre autres, qu’y sont proposées diverses fonctions d’électromécanicien, de mécanicien industriel, d’ouvrier de production, d’agent de maintenance qualité et autres délégués commerciaux.

Interrogées sur les raisons qui les incitent à participer à la JDE, les sociétés qui ouvrent leurs portes avancent en tout premier lieu la recherche de notoriété (pour 89 % des répondants). Le recrutement de personnel est cité explicitement par près de la moitié des entreprises (38 %) qui évoquent également le souci de cultiver de bonnes relations avec le voisinage, la valorisation des collaborateurs qui peuvent montrer leur savoir-faire à leurs proches, voire l’impact positif sur leurs relations d’affaires. Nous espérons que les visiteurs se rendent compte qu’il existe des sociétés wallonnes qui ont du savoirfaire et travaillent avec passion, souligne par exemple un responsable commercial d’une PME active dans l’alimentation.

23


SPEED DATING : LAURENT VENOT, COUNTRY GENERAL MANAGER L’ORÉAL BELGIUM

« NOUS CHERCHONS

DES GENS QUI ONT ENVIE DE PRENDRE DES RESPONSABILITÉS, DE BOUSCULER LES CHOSES EN FAISANT PREUVE D’INNOVATION »

24


« Chez nous, la personnalité fait la différence » L’Oréal est en Belgique comme dans le monde un géant dans le domaine de la beauté, qui emploie dans notre pays un peu plus de 800 personnes. Le groupe distribue 31 marques en Belgique où il réalise un chiffre d’affaires de 240 millions d’euros.

L

aurent Venot dirige L’Oréal en Belgique depuis l’été 2014. Rencontre exclusive avec ce haut manager d’origine bretonne qui a effectué toute sa carrière au sein du géant mondial du luxe et de la cosmétique.

L’Oréal se présente comme le leader sur le marché de la beauté. Quels sont ses défis ? Le marché belge se caractérise par le fait qu’il est en faible croissance et qu’il est très compétitif : les acteurs s’y battent pour capter des dixièmes de points de parts de marché. Dans ce contexte, conserver notre position, en tant que leader, représente déjà un défi. Mais nous avons de plus amples ambitions.

Diriger une filiale en Belgique constituerait un challenge plus important que dans un pays émergent ? Même si l’appétit de consommation de la classe moyenne y suscite bien des opportunités, tout n’est pas simple dans les pays émergents : il faut parvenir à séduire ce public et gérer de fortes contraintes organisationnelles. En Belgique, comme sur tous les marchés matures en Europe, nous évoluons plutôt dans le cadre d’une stratégie d’optimisation.

Quels sont vos leviers de croissance ? Notre force repose sur notre capacité à constamment innover afin de proposer des produits qui répondent aux attentes de nos clients. En tant que leader, nous avons aussi un rôle majeur à jouer pour augmenter le taux de pénétration de certains produits dans la population : les aprèsshampoings, par exemple, sont nettement moins consommés que les shampoings ; les crèmes de soins sont moins prisées par les hommes que par les femmes. Il y a là de réelles opportunités.

Les profils que vous recherchez sont-ils dès lors essentiellement commerciaux ? Comme toute grande entreprise, nous avons besoin de multiples compétences, dans la finance ou la gestion de la supply chain notamment. Mais il est vrai que nous recherchons aussi de vrais profils commerciaux, qui sont capables de dialoguer avec notre clientèle composée de professionnels et de particuliers. Nous ne communiquons plus aujourd’hui comme par le passé, en nous basant uniquement sur les spots télévisés, mais utilisons bien d’autres canaux, qu’ils soient digitaux, comme les réseaux sociaux, ou à l’inverse très proches du terrain, comme les essais de nos produits sur les points de vente par exemple.

De quelles qualités faut-il faire preuve pour capter l’attention de vos recruteurs ? La base, c’est la passion pour nos produits et nos marques : il faut aimer ce que nous vendons et apprécier la beauté au sens le plus large. Le deuxième élément indispensable est l’esprit entrepreneurial : nous cherchons des gens qui

ont envie de prendre des responsabilités, de bousculer les choses en faisant preuve d’innovation. Il ne s’agit pas que d’une affirmation de principe : chez nous le talent n’attend pas le nombre des années et l’initiative individuelle est récompensée. Enfin, cela va de pair, nous apprécions les personnalités extraverties, qui aiment communiquer, convaincre, exprimer des idées.

De telles qualités ne sont-elles pas aussi recherchées par vos concurrents ? Il est vrai qu’il existe, pour de tels profils, une guerre des talents. Mais les cultures d’entreprise diffèrent fortement selon les organisations et chacune d’entre elles ne correspond pas systématiquement aux mêmes personnalités. Je ne suis pas là pour juger nos concurrents, mais il est bien connu que certains d’entre eux privilégient les procédures, que d’autres renforcent leur centralisation quitte à réduire leurs effectifs en Belgique. Chez L’Oréal, la tendance est inverse. Notre maison mère accorde une réelle autonomie aux entités locales, car elles connaissent parfaitement leurs marchés, et ces entités privilégient l’initiative en leur sein, car elles sont convaincues que chaque collaborateur peut faire la différence.

Diriez-vous que la personnalité peut primer sur le diplôme ? Non, car la formation joue bien entendu – et elle est généralement très bonne en Belgique. Nous avons besoin de gens qui ont l’esprit bien structuré et notre première sélection s’effectue dès lors sur la base du diplôme. Mais, compte tenu des qualités que nous privilégions, la personnalité fait ensuite la différence. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre d’une ...

25


SPEED DATING: LAURENT VENOT, COUNTRY GENERAL MANAGER L’ORÉAL BELGIUM

PROFIL

Un Breton globe-trotter et féru de voile

... procédure

C’est au sein de L’Oréal que Laurent Venot, diplômé en sciences politiques et titulaire d’un MBA, a effectué toute sa carrière. J’y suis rentré pour trois raisons, explique-t-il. D’abord, l’attrait pour le business du groupe et son expertise dans les produits de beauté, ensuite les perspectives à l’international, enfin le pressentiment que je pourrais y accéder à une grande variété de fonctions. Et c’est effectivement ce qui s’est produit, notamment par le biais d’expériences très enrichissantes au Venezuela et au Canada. Désormais à la tête des activités du groupe en Belgique, il découvre notre pays et ses spécificités, sans trop s’en formaliser. Une simple réunion internationale en Europe oblige à jongler avec des langues, des cultures, des styles de management parfois très différents : tout cela est concentré en Belgique, mais c’est aussi ce qui rend ce pays particulièrement attachant, assure-t-il. À titre personnel, j’apprécie beaucoup la joie de vivre et l’humilité des Belges. Sur le plan professionnel, c’est plutôt leur formation, leur adaptabilité et leur côté entrepreneurial que j’aime mettre en exergue. Essayant de libérer, en dehors du travail, un maximum de temps pour ses trois enfants, Laurent Venot avoue un goût particulier pour le cinéma. Mais s’il veut vraiment déconnecter, c’est en Bretagne qu’il retourne. C’est là que sont mes origines familiales et c’est là, à la pointe du Finistère, que je me rends dès que possible pour faire de la voile.

:: BJ

26

de sélection, le candidat est amené à participer à plusieurs entretiens avec le département des ressources humaines, avec le responsable du service dans lequel il pourrait travailler, et même avec moi : le processus est assez collégial et permet, au final, de se forger une bonne image de la personne que nous souhaitons recruter.

Vous recrutez beaucoup de jeunes diplômés. Dans l’espoir qu’ils vous seront fidèles alors qu’il leur est généralement conseillé de changer d’employeur tous les quatre ou cinq ans ? Nous recrutons entre 30 et 50 personnes par an en Belgique, avec le ferme espoir qu’ils trouveront chez nous de quoi s’épanouir, qu’ils recevront dans notre organisation tout le soutien nécessaire pour s’y développer. Et nous constatons que c’est très souvent le cas. Pourquoi ? Parce qu’ils peuvent changer régulièrement de fonction, parce qu’ils peuvent, aussi, bénéficier d’opportunités non seulement en Belgique, mais au sein d’un groupe qui emploie 77 000 collaborateurs de plus de 100 nationalités différentes, et dont les produits sont distribués dans 130 pays.

Beaucoup de Belges reçoiventils ces opportunités à l’international ? Recruter, au départ de la Belgique, des talents pour le groupe fait aussi partie de notre responsabilité, car les qualités des managers belges sont reconnues et justifient le fait que la Belgique bénéficie souvent d’une représentation dans les organes de décision qui

est supérieure à la taille de son marché. C’est le cas chez L’Oréal puisque deux membres du comité exécutif du groupe sont belges. An VerhulstSantos, diplômée de la Solvay Brussels School (ULB), est aujourd’hui directrice générale au niveau du groupe de la division L’Oréal Produits Professionnels. Jean-Philippe Blanpain, qui est diplômé à la fois en philosophie, en chimie et en biologie moléculaire (UCL) a quant à lui démarré sa carrière en tant que responsable de la qualité de notre usine de Libramont et est depuis 2007 notre directeur général des Opérations à l’échelle mondiale...

Quelles sont vos valeurs, alors que certains appréhendent votre business à l’aune de son impact sur l’environnement ? Nous sommes une entreprise éthique, qui agit dans le respect de ses collaborateurs, de ses clients, de ses fournisseurs. Nous avons pris des engagements clairs au niveau du développement durable, notamment sur le plan de nos méthodes de production. Nous avons aussi mis en place à l’échelle mondiale un programme Share & Care qui a pour but d’assurer à chaque collaborateur le bénéfice de ce qui se fait de mieux au niveau de la protection sociale et des soins de santé. En Belgique, où ces standards sont évidemment déjà très élevés, nous accordons notamment beaucoup d’importance au souhait de nos collaborateurs de bénéficier d’une meilleure adéquation entre leurs vies professionnelles et privée. :: Benoît July


DERNIER RECRUTÉ LIONEL MONTOIS

Il crée sa société, effectue un stage puis se fait recruter Diplômé de l’Ichec où il s’est spécialisé en finances, Lionel Montois, 25 ans, a démarré sa carrière de manière classique... avant d’« obliquer » vers des chemins de traverse. C’est effectivement dans une société d’audit que j’ai effectué mes premiers pas, dit-il. Mais je me m’y suis rapidement ennuyé. Les managers avec lesquels je travaillais ne me faisaient pas rêver. Les opportunités qui allaient s’ouvrir à moi ne correspondaient pas à mes envies. Moins d’un an plus tard, il change radicalement de cap. Mon idée première était de prendre une année sabbatique, le temps de réfléchir. Mais mon frère, indépendant, souhaitait lancer une start-up dans la décoration et j’ai décidé de l’accompagner quelques

ACTIVITÉ La « mission » de L’Oréal consiste à offrir aux femmes et aux hommes du monde entier le meilleur de la cosmétique en termes de qualité, d’efficacité et de sécurité en répondant à leur infinie diversité de besoins et d’envies de beauté.

CHIFFRE D’AFFAIRES (2013, Belgique)

240 millions €

mois. Nous avons vécu une année complètement folle qui m’a permis de toucher à tout, des multiples tâches quotidiennes à la réflexion stratégique. En parallèle, il se focalise sur un objectif : déployer ses ambitions dans le marketing dans un groupe de fast-moving consumer goods (produits de grande consommation), de préférence ouvert sur l’international. Il frappe à plusieurs portes, mais son expérience n’est pas jugée suffisante. Jusqu’à ce qu’il découvre un stage chez L’Oréal. J’ai démarré en juillet 2014, pour une durée initiale de six mois, dans une fonction qui ouvrait sur des responsabilités de Product Manager. Tout s’est alors accéléré, j’ai passé des interviews et, à la miseptembre, j’étais engagé...

:: BJ

EFFECTIFS (Belgique)

836 salariés

PRODUCTION Le groupe dispose d’une unité de production en Belgique, à Libramont

27


SPEED DATING : BERNARD DELVAUX, CEO DE LA SONACA

« NOUS AVONS BESOIN DE

©©PHOTO DR

PROFILS QUI, EN SUS DE LEURS CAPACITÉS PUREMENT TECHNIQUES, FONT PREUVE DE LEADERSHIP ET D’UNE RÉELLE VOLONTÉ D’IMPACTER POSITIVEMENT LEUR ENVIRONNEMENT »

28


En ligne directe avec Airbus et Dassault La Sonaca, qui emploie 1 600 personnes à Gosselies (2 450 à l’échelle mondiale), est un vrai fleuron industriel. Active en Wallonie mais aussi au Brésil, au Canada et en Chine, elle travaille pour les plus grands constructeurs aéronautiques comme Airbus, Embraer et Dassault, notamment.

B

ernard Delvaux dirige la Sonaca depuis octobre 2008. Fortement restructurée, l’entreprise affiche à nouveau désormais de solides perspectives. Rencontre avec cet ingénieur civil dont le CV affiche les noms de McKinsey, Belgacom et La Poste. Et qui s’est récemment lancé dans le sauvetage de Bodart & Gonay.

Le dernier Salon de Farnborough, près de Londres, a confirmé la tendance positive du secteur aéronautique. Quelle est votre analyse ? Les volumes de production sont élevés de même que le niveau de commandes chez les principaux constructeurs comme Airbus, Boeing mais aussi Embraer ou Dassault. Cette bonne santé se justifie comme on le sait par la croissance du trafic dans les pays émergents, en Asie et au Moyen-Orient essentiellement ainsi que par le remplacement d’une flotte vieillissante, principalement aux États-Unis.

Nous risquons cependant d’enregistrer un léger flottement dans les prochaines années, entre le déclin progressif des anciens programmes et la montée en puissance des nouveaux avions, dont certains arrivent en production avec du retard.

Quel impact pour la Sonaca ? Plusieurs programmes montent en régime ou vont entrer en production comme l’A400M et l’A350, le Legacy, le C-Series ou encore l’E2, ce nouvel avion d’Embraer sur lequel nous avions annoncé l’an dernier, au Bourget, avoir gagné plusieurs contrats importants. Nous avons par ailleurs enregistré avec satisfaction l’annonce par Airbus du lancement de l’A330neo : cette décision va prolonger la durée de vie du programme A330 sur lequel nous sommes présents depuis le début, de la même manière que nous avions accueilli de manière très positive le lancement de l’A320neo.

Sur le plan financier ? L’année 2013 fut très bonne tant sur le plan du volume d’activité, avec un chiffre d’affaires de 363 millions d’euros, que du résultat, marqué par un profit net de 8 millions d’euros. L’entreprise gagne à nouveau de l’argent. Cela se justifie bien évidemment par le niveau de charge élevé de nos ateliers qui sont portés par des avions à succès comme l’Airbus A320 notamment, mais aussi par une gestion très stricte de nos coûts de production et, pour les futurs programmes, de nos coûts de développement. Il faut cependant rester prudent.

Comment justifier cette prudence alors que près de 40 000 avions seront à construire dans les vingt ans ? La croissance est là, certes, mais nos marges sont faibles. Notre activité ne génère pas de revenus récurrents de maintenance, et nous sommes soumis à la concurrence accrue d’acteurs en provenance de pays émergents où se situe la croissance et où la demande de « compensations industrielles » à l’achat de nouveaux avions est très forte. Par ailleurs, la concurrence entre les constructeurs (Airbus, Boeing, Embraer, Bombardier, etc.) est féroce et la pression sur les coûts est énorme. Boeing a par exemple proposé récemment à ses principaux sous-traitants un Partnering for Success... par le biais duquel il leur demande de réduire leurs coûts de 15 % !

Votre entreprise, qui produit à la fois en Europe, au Canada, au Brésil et en Chine, pourrait-elle être tentée par une délocalisation accrue de ses activités ? Notre défi, c’est de parvenir à maintenir un maximum d’emplois sur le site de Gosselies où nous employons 1 600 personnes, tout en bénéficiant de l’apport de nos filiales à moindres coûts au Brésil (450 salariés), au Canada (350) et en Chine (55). Nous avons trouvé un équilibre en conservant les activités de développement et la production de pièces à haute valeur ajoutée en Wallonie, mais cet équilibre est forcément fragile, car nos ...

29


SPEED DATING : BERNARD DELVAUX, CEO DE LA SONACA

PROFIL

Un ex-McKinsey passionné de tennis et de littérature Ingénieur civil, Bernard Delvaux a commencé sa carrière dans la sidérurgie, chez Cockerill-Sambre, avant de rejoindre McKinsey. Une véritable école de management, certes très exigeante mais dont la réputation est totalement justifiée, assure-t-il. C’est d’ailleurs après avoir travaillé comme consultant chez Belgacom qu’il est appelé par John Goossens, l’emblématique patron de l’époque, à intégrer le géant des télécoms. Il rejoint ensuite le comité exécutif de La Poste en 2008 avant d’être appelé, quatre ans plus tard, à redresser la Sonaca alors en pleine tourmente managériale et financière. Patron écouté, qui n’hésite pas à s’exprimer sur des sujets chauds comme le coût du travail ou de l’énergie, Bernard Delvaux s’est aussi illustré dernièrement en se lançant dans le sauvetage de Bodart & Gonay, cette PME d’Aywaille spécialisée dans la fabrication de poêles à bois. Ma priorité reste la Sonaca, assuret-il. Il y a encore beaucoup d’opportunités sur le plan de l’internationalisation, d’éventuelles acquisitions ou accords de partenariat. Rayon loisirs, cet adepte du tennis qu’il joue en compétition s’essaie au golf, découvert après une blessure. Il se déclare aussi passionné de littérature, avec une prédilection pour les romans contemporains. Sur sa table de nuit ? Le chardonneret, de Donna Tartt, une écrivaine américaine aux lecteurs très fidèles bien qu’elle soit peu prolifique. :: BJ

30

... coûts

(énergie, salaires) sont élevés alors que nos prix doivent diminuer. Nous devons donc constamment gagner en productivité.

Continuez-vous d’engager depuis la restructuration, il y a cinq ans ? Nous avons augmenté nos effectifs de près de 200 personnes depuis notre point bas de 2009. Pour nos ateliers, les profi ls qui nous intéressent sont essentiellement des ouvriers spécialisés dans l’ajustage, les machines-outils à commande numérique ou la maintenance, entre autres. Nous collaborons avec le WAN, ce centre de compétence de la Région wallonne situé à deux pas de chez nous, qui permet à des personnes faiblement qualifiées d’acquérir le niveau indispensable pour travailler dans nos usines.

La Sonaca est-elle attractive pour les ingénieurs ? La plupart de nos 350 cadres sont des ingénieurs ! Ils travaillent en soutien de nos ateliers mais aussi en amont de la production, dans nos bureaux d’étude qui sont actuellement en phase de haute activité vu le nombre de programmes dans lesquels nous sommes engagés. Nous sommes en réalité l’une des rares entreprises wallonnes qui consomment autant d’heures d’ingénieurs. Ils ont la chance de travailler en plateau dans un domaine hautement technologique, en relation directe avec les bureaux d’étude d’Airbus, d’Embraer, de Dassault. C’est la raison pour laquelle nous n’éprouvons

pas trop de problèmes pour les attirer... et les conserver.

Quelles sont les qualités que vous recherchez ? Nous avons besoin de profils qui, en sus de leurs capacités purement techniques, font preuve de leadership et d’une réelle volonté d’impacter positivement leur environnement. Notre technologie doit constamment évoluer, de même que nos processus industriels : les esprits frais, les regards neufs sont donc vivement recherchés. De tels profils reçoivent chez nous de vraies opportunités d’épanouissement. D’une part, car nous sommes actifs à l’échelle internationale : ils peuvent bénéficier d’une expérience professionnelle au Brésil, au Canada ou en Chine. D’autre part, parce que nous sommes autonomes : les orientations stratégiques se dessinent à Gosselies et pas dans un quartier général situé à des milliers de kilomètres. Nos ingénieurs sont proches du centre de décision et peuvent réellement influencer l’avenir de la société.

Concrètement ? Trois ingénieurs de notre bureau d’étude planchent sur un projet d’avion électrique, ultraléger. Ils nous l’ont présenté, nous avons trouvé l’idée séduisante et nous avons décidé de leur donner une chance de la tester, voire de la développer si la viabilité économique est prouvée. Ils sont actuellement chez Nest’Up, ce programme d’accélération de start-up à Louvain-la-Neuve. Peutêtre y aura-t-il là à terme, pour la Sonaca, l’ébauche d’une nouvelle activité... :: Benoît July


DERNIERE RECRUTÉE CELINE MIRET

Une ingénieure française spécialisée dans le génie des matériaux C’est en provenance de France que Celine Miret, 24 ans, a posé ses valises à la Sonaca. J’ai effectué mes études d’ingénieur à l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Lyon, expliquet-elle, justifiant son choix par son goût des sciences. Sa spécialisation ? Science et génie des matériaux, une option généraliste qui va de la caractérisation microscopique de la matière à l’étude de son comportement macroscopique, et qui a le mérite d’ouvrir énormément de possibilités sur le plan professionnel. C’est aussi en ayant les perspectives professionnelles en ligne de mire qu’elle choisit de travailler dans l’aéronautique, un secteur porteur dans lequel il y a des moyens

ACTIVITÉ

financiers et du challenge technique. Un bémol, cependant : aucune ouverture ne se dessine pour elle chez les grands donneurs d’ordres hexagonaux comme Airbus ou Safran par exemple. La raison invoquée ? Le manque d’expérience... C’est dès lors vers la Belgique qu’elle tourne son regard. Une société de consultance basée à Bruxelles m’a contactée après avoir vu mon CV sur un site de recrutement pour ingénieurs, précise-t-elle, étant désormais installée du côté de Namur. Je ne connaissais l’entreprise que de nom, mais je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter la proposition. D’autant que je m’active désormais dans une équipe de R&D dédiée aux matériaux composites. Soit exactement le domaine dans lequel je souhaitais travailler. :: BJ

EFFECTIFS

La Sonaca est une entreprise de construction aérospatiale située à Gosselies, disposant de filiales au Brésil, au Canada et en Chine. Elle est spécialisée dans le développement et la fabrication des bords d’attaque d’ailes pour les grands avions de ligne, régionaux et d’affaires, notamment.

2 450 personnes

CHIFFRE D’AFFAIRES

CLIENTS PRINCIPAUX

363 millions €

Airbus, Embraer, Bombardier, Dassault, Boeing.

31


OUT OF THE BOX

Appliquée au grand chroniqueur désabusé de la détresse contemporaine, l’idée a quelque chose de surréaliste. Et d’éminemment grinçant. C’est pourtant la thèse de l’économiste français Bernard Maris.

À

56 ans, il aurait pu être obsolète. Ou... suicidé. Et, dans les deux cas de figure, ne plus rien apporter à l’économie de marché. Pourtant, s’il continue à cultiver son personnage d’homme faible, à la bouche flasque et à la cigarette désabusée, Michel Houellebecq est partout. À l’écran, dans Near Death Experience, où il incarne l’histoire de Paul, un employé sur une plateforme téléphonique en plein burn-out. Et même en librairie. Mais à l’envers, cette fois, puisque l’écrivain est au cœur de l’ouvrage de Bernard Maris, professeur à l’Institut d’études européennes de l’université Paris-VIII, membre du conseil général de la Banque de France, chroniqueur à France Inter et à Charlie Hebdo. Pour Maris, Michel Houellebecq n’est pas seulement un grand romancier. C’est surtout l’un des rares à avoir l’intelligence économique du monde contemporain. Vous détestez l’écrivain ? Vous allez adorer l’économiste.

Pour vous, les livres de Houellebecq « relèvent de la santé publique ». Pourquoi ? J’ai découvert Houellebecq à travers son premier roman, Extension du domaine de la lutte. Ce qui m’a frappé, c’est la manière dont il faisait ressortir la compétition, la concurrence entre les gens. Les économistes nous en parlent comme d’un élément naturel, forcément

32

bénéfique. Houellebecq, pour sa part, nous la fait ressentir telle que nous la vivons. Presque tous ses personnages exercent des métiers inutiles, hantent les supermarchés et, esclaves aveugles, disparaissent sans avoir connu l’amour qui aurait pu les sauver. En fait, ces personnages sont comme nous  : obligés de faire des choses relativement vaines, de peur de se retrouver au chômage. Comme eux, nous sommes pris dans une espèce de frénésie concurrentielle, dérisoire, tragique et sans issue. Comme eux, nous risquons de passer à côté de ce qui est vraiment important.

Le discours de compétition, de consumérisme et d’individualisme appartient aussi aux économistes... Qu’est-ce que Houellebecq apporte de plus ? Il nous démontre, assez facilement, que la « science » économique n’en est pas une. Le discours de la micro-économie, c’est un discours idéologique, moral. Celui de la raison et de l’efficacité. Un économiste ne dira pas ce qui est, mais ce qui doit être. C’est donc un planificateur de cerveaux. Houellebecq, lui, n’a rien d’un économiste. Il se sert simplement du discours des puissants – cette petite musique économique qui nous entoure – pour nous expliquer ce que ressentent les humains, au-delà des mots. Un peu comme Zola, qui écrivait dans L’Argent ce que ressentent les hommes au travers de la spéculation.

Balzac était l’auteur du capitalisme triomphant. Houellebecq dit que le capitalisme nous conduit vers une humanité dévastée, une « destruction créatrice »... Houellebecq n’a jamais voulu décrire autre chose que l’irréversibilité des choses. Au fond,

©©PHOTO DR

« Houellebecq économiste » ?

il parle du destin, c’est-à-dire de l’homme devant l’amour et la mort. Mais lui place l’homme dans notre société : celle du capitalisme déclinant... Les hommes en ont marre, ils n’en peuvent plus, ils sont épuisés. Et cette «  destruction créatrice  », c’est ce qui nous oblige à devoir sans cesse bouger, à changer de produits, de smartphones, de vêtements. Houellebecq a compris que ce qui est au cœur du marché, c’est qu’on doit toujours désirer quelque chose qu’on n’a pas. Pour qu’il y ait de la croissance et de la compétitivité, il faut maintenir les gens dans la frustration. De même, pour qu’il y ait ce désir de nouveaux objets, il faut sans cesse en détruire d’autres. C’est le mouvement du marché, un mouvement fondé uniquement sur l’infantilisme des consommateurs.

Mais ce mouvement, ce n’est pas aussi celui du « progrès » ? Bien sûr, l’homme doit pouvoir changer. Mais le monde de Houellebecq, c’est celui de la rivalité mimétique. C’est aussi un supplice de Tentale : on tend les bras vers des objets qui ne nous satisfont jamais. Les thuriféraires du


À LIRE HOUELLEBECQ ÉCONOMISTE, PAR BERNARD MARIS, ÉD. FLAMMARION, 2014, 152 P., 14 €.

Bernard Maris. libéralisme disent que c’est merveilleux. Mais cette frustration génère aussi une angoisse. En fait, si vous voulez maintenir les hommes dans la servitude, il faut que leur avenir soit incertain. L’exemple typique, c’est le chômage. Neuf Européens sur dix ont un travail, mais neuf Européens sur dix ont peur de se retrouver au chômage. Et la moitié d’entre eux a peur de se retrouver à la rue... Cette « terreur sourde » se retrouve aussi au travail. Vous devez sans cesse montrer votre productivité, vos performances, votre compétitivité. Quitte à détruire vos liens sociaux. C’est ça, l’essence des romans de Houellebecq.

Houellebecq a des mots très durs à l’égard de l’entreprise. Il n’hésite pas à traiter les DRH de « fascistes ». Mais malgré cela, il affiche une certaine compassion envers les cadres... Pourquoi ? Parce qu’il est lui-même cadre. C’est un type qui parle de nous, de ces petits soldats perdus de la guerre économique. Ce qui lui vaut des phrases magnifiques comme : Il avait l’air d’un technico-commercial, il avait l’air au bout du

rouleau. Ou encore : Les cadres montent dans leur calvaire dans des ascenseurs de nickel. Au travail, beaucoup de gens galopent toujours plus vite, mais pour aller où ? Les personnages de Houellebecq sont mus par des tensions sociales, des désirs sexuels, mais il y a une dimension collective qui leur échappe. Ils sont sur le point de s’en sortir, tombent amoureux et, au dernier moment, ils échouent. Ils restent dans la servitude, parce que le désir de promotion est trop fort.

capable de créer de la beauté et d’en rester le propriétaire. Pour Houellebecq, des gens qui se contentent de peu, mais qui ont fait un travail honnête, peuvent vivre heureux. En disant cela, il rejoint aussi Orwell et son concept de common decency. En substance : il faut que les gens soient heureux de faire leur travail, avec des salaires qui leur permettent de vivre. Ce qui est à l’opposé des valeurs de la concurrence.

S’il peut montrer de la compassion envers les cadres, quel regard portet-il sur le travail ?

Malgré sa dépression, Houellebecq se dit très heureux professionnellement... Alors, pour réussir comme lui, faut-il apprendre à rater sa vie ?

Sa meilleure analyse se trouve dans La carte et le territoire. Politiquement, Houellebecq est indéfinissable. Mais il se pose la question de tous les socialistes : qu’est-ce qui pourrait faire que l’homme soit heureux au travail ? Sa réponse est simple : le bonheur professionnel, c’est la satisfaction de l’objet créé. Ça peut être un livre, un logiciel, une table, peu importe. Mais pour cela, il faut que le salarié soit en possession de l’objet qu’il a créé. En cela, il défend la figure de l’artisan : un travailleur

C’est vrai que la chance qu’il a eue, c’est d’avoir raté sa carrière. C’est-à-dire de ne pas avoir été un cadre informaticien bien dans sa peau, bien dans sa banque. Au lieu de ça, il donne envie de faire un pas de côté. Il a une très belle phrase, qui revient assez souvent : Chaque jour est une petite vie. L’économie nous fait croire que nous devons gagner de l’argent aujourd’hui pour être heureux demain. Houellebecq nous rappelle que ce n’est pas demain que ça se passe. :: Rafal Naczyk Mais ici et maintenant.

33


B2B

THINK POSITIVE

C O HE I R S R (H AR EA CH /F ES U E X )

Les PME sont de retour sur le marché de l’emploi

L Responsable Public Affairs, Ores

RECRUTEUR Ores est le principal gestionnaire de réseaux de distribution d’électricité et de gaz naturel de Wallonie. Chaque jour, les 2 300  femmes et hommes de notre entreprise facilitent le quotidien de plus de 1,5 million de foyers en faisant en sorte que ces deux énergies leur parviennent. Remplir cette mission de manière efficace, c’est notre fierté. FONCTION Vous participez à la création d’un contexte favorable au développement des activités d’Ores, centralisez et communiquez les prises de position d’Ores en matière régulatoire, participez

à la veille et à l’analyse des propositions de législation, à l’identification des risques et opportunités pour Ores, entre autres. PROFIL Master en sciences économiques, sciences politiques, droit ou communication. Expérience de 5 ans minimum dans le secteur de l’énergie, des intercommunales et/ou cabinets ministériels en rapport avec l’énergie. Très bonnes aptitudes en termes de rédaction, de réseau relationnel, de communication. Trilinguisme souhaité. CONTACT www.ores.net

Directeur général, Epicura RECRUTEUR Le Centre Hospitalier EpiCURA compte trois sites aigus, un site de revalidation/hospitalisation et 3 polycliniques. Ensemble, nos sites comptabilisent 875 lits, 2 000 membres du personnel, 400 médecins, 49 600 urgences par an, 26 000 hospitalisations par an, 410 000 consultations par an. FONCTION Assurer, auprès du conseil d’administration, le rôle de responsable de la gestion journalière de l’Institution au sens de la loi sur les hôpitaux dans ses dimensions administratives, organisationnelles, financières et humaines. Il est également

chargé de réaliser les objectifs de l’ASBL, précisés par le conseil d’administration PROFIL Titulaire d’un master ou diplôme assimilé. Posséder un master en santé publique ou en gestion hospitalière, posséder une expérience au sein d’une institution hospitalière constituent des atouts. Aptitudes en management, leadership, bon esprit d’analyse, bon communicateur, esprit ouvert, pluraliste, sens du travail en équipe. CONTACT president@epicura.be

MOUVEMENTS Fabrice Clavie, ADP Liège

Fabrice Clavie a été élu à la présidence de l’ADP (Association des dirigeants du personnel) Liège, où il succède à Philippe Bertin. Actuellement People & Management Manager chez AB Inbev Jupille, Fabrice Clavie a travaillé chez Cockerill Sambre jusqu’en 2002 avant de rejoindre Cordenons/Intermills en tant que responsable des ressources humaines. De janvier 2007 à janvier 2013, il était directeur RH du Groupe Detry Frères.

Chris Wuytens, Acerta

Chris Wuytens succède à Astrid de Lathauwer en tant que Managing Director de la business unit Consult d’Acerta. Ingénieur civil de formation, Chris Wuytens possède une riche expérience de Senior General Manager dans le domaine de la consultance. Au cours des dix dernières années, en tant que Managing Director Competence & Consulting, il a notamment réalisé les ambitions stratégiques en matière de consultance RH du groupe SD Worx.

34

’optimisme des PME belges pour l’emploi n’a jamais été aussi élevé en trois ans : plus d’un quart d’entre elles (27,7  %) envisagent de recruter lors du prochain trimestre. Cette vraie bonne nouvelle émane de la 17e enquête de SD Worx sur les intentions d’embauche des PME qui, selon le prestataire de services RH, peuvent indiquer un changement de tendance. On n’avait plus vu un chiffre aussi élevé depuis septembre 2011, relève-t-on chez SD Worx. À cette époque, 26,7 % des PME signalaient vouloir engager pour le trimestre suivant. Ce chiffre était alors en baisse par rapport aux trimestres précédents où les chiffres se situaient toujours au-delà des 30 %. Ne boudons pas notre plaisir au sud du pays, puisque c’est en Wallonie que l’on compte le plus grand nombre de PME souhaitant recruter : 31,9 %, pour une proportion de 26,4 % en Flandre et 23,8 % à Bruxelles. Ce tiercé est clairement différent par rapport à septembre 2013 où les PME avec les plus grandes intentions d’embauche se situaient à Bruxelles (39,3 %). La Wallonie et la Flandre affichaient respectivement un pourcentage de 23 % et de 21,3 %, poursuit SD Worx. Ce sont surtout les plus grandes PME, entre 50 et 99 travailleurs, qui souhaitent engager lors du prochain trimestre, alors qu’elles ne sont que 21,4 % parmi les PME de moins de cinq travailleurs. Et c’est dans le secteur industriel que l’on recense le plus de PME désireuses de recruter. À plus long terme, pour 2015, les perspectives sont également positives. Quelque 29,8 % des entreprises (36,4 % en Wallonie) s’attendent à employer davantage de collaborateurs dans les 15 mois (elles sont 10,7 % craignant le contraire). Ces 29,8 % sont assez exceptionnels, souligne SD Worx. Il faut remonter jusqu’à décembre 2010 pour retrouver un tel pourcentage. On notera que cette enquête confirme d’autres soubresauts précédemment détectés par le Baromètre Manpower, lui aussi plus positif que par le passé, ainsi que par la Banque Nationale de Belgique (BNB) qui notait une stabilisation de la confiance des entreprises. De là à claironner, cependant, il y a sans doute une marge. Ces prévisions doivent encore trouver confirmation dans les faits et l’environnement économique, très incertain, pourrait infléchir la tendance. Il n’empêche qu’après plusieurs (longues) années de pessimisme, ce vent d’espoir méritait à tout le moins :: Benoît July d’être mis en exergue...

Jean-François Pascal, Beiersdorf

Jean-François Pascal a pris ses nouvelles fonctions de président de Beiersdorf France-Belgique le 1er juillet 2014. Arrivé en 1994 chez Beiersdorf, il s’est illustré dans des fonctions sales et marketing en France et à l’étranger. Il a été directeur international des marques Nivea Hand and Body au siège de Beiersdorf à Hambourg. Âgé de 46 ans, Jean-François Pascal est diplômé de l’école de commerce Sup de Co Montpellier et d’un master en marketing de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec).

:: BJ


Association des Provinces wallonnes

L’ Association des Provinces wallonnes a pour but d’assurer à ses membres tous les services qui peuvent les aider à remplir leurs missions, d’assurer la promotion de l’Institution provinciale ainsi que la défense de son autonomie (représentation des provinces au sein d’organes consultatifs, organisation de groupes de travail thématiques interprovinciaux, examen des questions générales et veille informative dans les domaines relevant des compétences provinciales, par exemples). Elle recrute:

UN/UNE JURISTE

UN/UNE CONSEILLER(E)

DESCRIPTION DE LA FONCTION

DESCRIPTION DE LA FONCTION

• d’assurer la préparation, la coordination et l’exécution des travaux du Conseil d’administration de l’Association ; • de conseiller le Président et la Directrice dans des matières juridiques diverses ; • de répondre aux questions générales d’assistance juridique et de conseil concernant le respect des dispositions légales et décrétales applicables aux provinces, en effectuant, entre autres, le dépouillement, l’étude et la veille concernant l’application de la documentation juridique et administrative ; • d’assurer la gestion de dossiers transversaux et de groupes de travails thématiques dont vous aurez la charge.

• d’assurer la préparation, la coordination et l’exécution des travaux du Conseil d’administration de l’Association ; • de conseiller le Président et la Directrice dans des matières diverses ; • de répondre aux questions générales d’assistance et de conseil concernant les matières dont vous aurez la gestion, en effectuant, entre autres, le dépouillement, l’étude et la veille informative dans les matières relevant des compétences provinciales ; • d’assurer la gestion de dossiers transversaux et de groupes de travails thématiques dont vous aurez la charge.

Dans ce cadre, vous serez amené(e) à exercer, d’une part, des tâches administratives (préparation des convocations, rédaction des procès-verbaux de réunions, suivi des décisions et de la correspondance, contacts avec les acteurs concernés...) et d’autre part, des tâches de support technique et de recherche (instructions de dossiers, préparation de projets d’avis et de documents de travail, veille thématique, animation de réunions de concertation interprovinciale, représentation de l’APW au sein d’organes consultatifs...)

Dans ce cadre, vous serez amené(e) à exercer, d’une part, des tâches administratives (préparation des convocations, rédaction des procès-verbaux de réunions, suivi des décisions et de la correspondance, contacts avec les acteurs concernés...) et d’autre part, des tâches de support technique et de recherche (instructions de dossiers, préparation de projets d’avis et de documents de travail, veille thématique, animation de réunions de concertation interprovinciale, représentation de l’APW au sein d’organes consultatifs...)

PROFIL

PROFIL

Sous l’autorité du Président et de la Directrice de l’Association, vous aurez pour mission:

• Vous êtes détenteur d’une licence ou d’un master en droit ; • Vous disposez d’une très bonne connaissance des principes de base en droit public et administratif et vous êtes disposé(e) à les compléter, au besoin par le biais de formations ; • Vous disposez d’une bonne connaissance des institutions locales et, en particulier, des provinces.

spécialisé dans les matières économiques, sociales et de finances publiques

Sous l’autorité du Président et de la Directrice de l’Association, vous aurez pour mission :

• Vous êtes détenteur-trice d’un diplôme universitaire donnant accès au niveau A de la fonction publique locale consistant en un master (ou ancienne appellation équivalente) en sciences économiques, en sciences de gestion, en politique économique et sociale, en sciences du travail, en sciences politiques, en administration publique, en droit, ou en sociologie ; • Vous êtes disposé(e) à compléter vos compétences dans ces matières, au besoin par le biais de formations ; • Vous disposez d’une bonne connaissance des institutions locales et, en particulier, des provinces.

COMPÉTENCES REQUISES

Pour exercer la fonction, le candidat/ la candidate doit faire preuve des qualités et aptitudes professionnelles suivantes : • faire preuve de curiosité intellectuelle permanente : développer ses compétences et connaissances, se documenter ; • faire preuve d’une capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction ; • faire preuve d’organisation, d’autonomie dans l’exécution de son travail ; • aptitude à travailler tant de manière indépendante qu’en équipe restreinte ; • respect des normes déontologiques courantes (confidentialité des données, conventions de politesse dans les relations interpersonnelles, loyauté, honnêteté,…) ; • utiliser correctement les principaux outils bureautiques.

NOTRE OFFRE

Un contrat à temps plein pour une durée indéterminée. Une fonction variée au sein d’une petite équipe avec rémunération attrayante assortie d’avantages extralégaux.

INTÉRESSÉ(E) ?

Envoyez votre dossier de candidature, au plus tard pour le 7 novembre 2014, au siège de l’Association des Provinces wallonnes, Avenue Sergent Vrithoff,2 - 5000 Namur, à l’attention de Madame Annick BEKAVAC, Directrice. Votre dossier de candidature comprendra : • une lettre de motivation, • un curriculum vitae détaillé, • une copie du ou des diplôme(s) avec, le cas échéant, l’attestation d’équivalence de diplôme. Des épreuves d’admission écrite et orale seront organisées à Namur. Pour tout renseignement complémentaire : 081/74.56.74 – www.apw.be

35 www.apw.be

4 OCTOBRE 2014


L’Association Intercommunale de Soins et d’Hospitalisation (AISH), active sur deux sites hospitaliers (Seraing et Waremme) et une polyclinique (Flémalle) qui emploie près de 1.800 personnes dans les secteurs médicaux, paramédicaux, administratifs, techniques et hôteliers, recherche un(e)

CHEF DE BUREAU DE TARIFICATION (M/F) Nous vous offrons :

En plus :

L’opportunité de rejoindre un hôpital public de référence en province de Liège qui compte 462 lits dont 27 lits pour sa maternité universitaire, une rémunération en rapport avec vos compétences (barème A1 - RGB de la région wallonne).

Repas à prix réduits, parking privé, chèques-repas, accueil personnalisé et plan d’accompagnement individuel, des possibilités réelles d’évolution de carrière, des formations continuées (internes ou externes), une flexibilité d’horaire, un hôpital à taille humaine, un cadre de travail verdoyant, …

Candidatures à envoyer à Mme Anne RENETTE - Secrétaire général à l’adresse du CHBAH, rue Laplace 40 à 4100 SERAING pour le 20 octobre au plus tard. Le descriptif complet de la fonction est disponible sur le site de l’hôpital à l’adresse www.chbah.be.

L’Union Nationale des Mutualités Neutres regroupe sept mutualités, dispersées sur la totalité du territoire belge. Actuellement, nous sommes à la recherche d’un (H/F) :

AUDITEUR

NotrE oFFrE : • Un package salarial attractif et une série d’avantages extralégaux (Assurance groupe, assurance hospitalisation, assurance complémentaire, Tickets repas). • Régime 36h/sem à horaires flexibles. • Frais de transports publics remboursés à 100%. • Une fonction enrichissante et évolutive pour une personne entreprenante et capable. • Une fonction basée à Bruxelles et demandant des déplacements fréquents (pour la fonction d’auditeur).

pour son service d’Audit interne

VotrE FoNCtIoN : • Vous assisterez le responsable du service audit dans l’organisation du service • Vous procéderez à des missions d’audit au sein de notre siège national et de nos 7 mutualités • Vous participerez à l’amélioration des procédures de contrôle internes • Vous appliquez une méthodologie structurée d’audit afin de garantir l’efficacité des contrôles • Vous encouragez un contrôle efficace à un coût raisonnable • Vous cherchez à optimaliser le fonctionnement de l’organisation. VotrE ProFIl : • Une formation en sciences économiques appliquées ou en comptabilité (universitaire ou enseignement supérieur de type long) • Bilingue FR/NL • Quelques années d’expérience en audit interne ou externe sont vivement souhaitées.

GEsTIonnAIRE DE DossIERs

pour son service des conventions internationales

VotrE ProFIl : • Vous possédez un diplôme d’une discipline paramédicale ou bénéficiez d’une expérience acquise au sein d’un service de tarification en milieu hospitalier • Vous êtes bilingue Fr/Nl (toute langue supplémentaire est un atout) • Une connaissance de la nomenclature belge est nécessaire.

Bergerat Monnoyeur SA est une entreprise belge faisant partie du Groupe Monnoyeur. Depuis déjà 80 ans, le groupe est dans divers pays le distributeur exclusif des machines du leader mondial Caterpillar®. Bergerat Monnoyeur en Belgique est aussi leader du marché, spécialisé dans la vente

nt

sé (

e) ?

Envoyez votre CV ainsi qu’une lettre de motivation à l’adresse suivante : A l’attention de Vanessa Tonikidis Union Nationale des Mutualités Neutres 145 Chaussée de Charleroi - 1060 Bruxelles ou par e-mail (format Word ou PDF) à l’adresse suivante : Vanessa.tonikidis@unmn.be

I

VotrE FoNCtIoN : • Vous gérez les dossiers « Soins urgents à l’étranger » et appliquez la réglementation belge afin de convertir des factures étrangères en nomenclature belge en vue d’appliquer la tarification adéquate au cas par cas • Vous suivez de façon approfondie la législation sur les Conventions Internationales au niveau de la sécurité sociale • Vous recevez beaucoup d’informations à traiter. Afin d’entreprendre des actions efficaces et effectives, vous vous assurez que vous disposez des informations exactes, vous les analysez en détail et vous en tirez enfin les conclusions adéquates.

es ér

www.mutualites-neutres.be et la prestation de services pour toutes les machines Caterpillar, notamment les pelles hydrauliques, chargeuses sur pneus, bulldozers, dumpers, chargeurs à bras télescopique et mini-pelles. Afin de développer la vente dans le secteur “Construction”, nous recherchons un(e) collaborateur/collaboratrice dynamique

TECHNICO-COMMERCIAL(E)

Passionné(e) par les machines génie civil CATERPILLAR: région Liège – Namur - Luxembourg Fonction : • Durant une formation très intensive, vous apprendrez à connaître, d’une part, un très large éventail de produits de Caterpillar et, d’autre part, l’approche commerciale adoptée par l’entreprise. • Rapidement, vous aurez la responsabilité de développer la vente et la location des machines Caterpillar. Une prospection très active vous amène un grand nombre de clients potentiels dans le monde des entrepreneurs de travaux de terrassement et de voirie. Vos personnes de contact seront des dirigeants possédant le pouvoir de décision concernant l’acquisition de biens d’équipement, mais aussi les chefs de chantiers et même les machinistes. • Vous analyserez les situations de travail spécifiques des clients, conseillerez ces derniers aussi bien au sujet du type de machine, nouvelle ou d’occasion, de l’équipement spécifique, mais aussi de la gestion des coûts. • Le professionnalisme de vos conseils et la profonde confiance que vous saurez développer concernant l’organisation de Bergerat Monnoyeur mèneront à des offres très ciblées qui seront suivies jusqu’à la vente

Nous offrons : effective des machines. • Les candidat(e)s approprié(e)s se verront offrir par Bergerat Monnoyeur • Vous rapporterez directement au directeur commercial, qui vous offrira une opportunité de carrière unique, dans un groupe stable et puissant, un soutien professionnel. doté d’un sens poussé du professionnalisme. • Nous prévoyons aussi un package salarial intéressant (fixe + commisProfil : sion), complété d’une généreuse indemnité pour frais et d’une voiture • Quel que soit votre âge, vous devez disposer d’une expérience fructude société. euse dans la vente d’au moins 5 ans dans une activité ayant trait à ce Intéressé(e) ? Envoyez sans attendre votre CV et une lettre de motivatype de marché. • Vous avez suivi une bonne formation générale, éventuellement dans tion à Inventi, à l’att. de Pol Vandeplassche, Oude Beurs 30-32, 2000 l’enseignement supérieur, qui vous permet de cerner la situation spécifique du client et d’accomplir votre fonction de façon professionnelle et en tenant compte de cette situation. • Le monde des machines de génie civil vous passionne véritablement. • De nature, vous avez de bons contacts avec une grande diversité d’entrepreneurs, allant des petits indépendants aux grosses entreprises de travaux publiques.

www.bm-cat.be

Consult ants en matière de vente et management commercial

36

4 OCTOBRE 2014

Antwerpen. Vous pouvez également faxer ces documents au +32 3 223 68 69 ou adresser un e-mail à pol.vandeplassche@inventi.be Pour toute demande d’information et/ou de rendez-vous, vous pouvez téléphoner Birger Ceulemans au +32 3 223 68 65. Votre candidature sera traitée dans les plus brefs délais et dans la plus stricte confidentialité par la direction de Bergerat Monnoyeur et les consultants d’Inventi, bureau de recrutement et de sélection agréé.

N° VG 301/B, membre de Federgon.

w w w. i n v e n t i . b e / v a c a t u r e s


Conseil de l’Union européenne Secrétariat général

Directeur m/f

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE Le Secrétariat Général du Conseil de l’Union européenne a lancé un appel d’offres portant sur la prestation des services de :

Implanté au coeur du Circuit de Spa-Francorchamps, le Campus Automobile Spa-Francorchamps est un centre de compétence labélisé par la Région Wallonne et voit son expertise reconnue dans le secteur automobile et la mobilité au sens large. Visitez notre site web :

www.formation-campus-automobile.be Nous cherchons pour une entrée en fonction rapide un :

DIRECTEUR m/f

MÉDECIN PÉDIATRE À LA CRÈCHE (référence UCA 14/069) date limite pour la soumission des demandes de participation : 17/10/2014, l’avis est publié dans le Journal Officiel de l’UE.

L’appel d’offre est publié dans le portail des marchés publics du Secrétariat: https://tendering.consilium.europa.eu/calls.aspx

Votre fonction : Le Directeur est responsable de la gestion journalière du centre de compétence et de son développement stratégique conformément aux objectifs déterminés par le conseil d’administration. Il a en charge la mise en oeuvre opérationnelle des formations et des projets internationaux du centre par une utilisation optimale des moyens et une motivation des collaborateurs dont il est responsable. Vos compétences : Le candidat (m/f) possède un diplôme de l’enseignement supérieur et/ou universitaire, de préférence, d’orientation technique ou économique. Il peut démontrer une expérience avérée en management et direction d’entreprise. Il fait preuve de capacités de communication et de gestion d’équipe. Il possède un esprit entrepreneurial et un sens commercial développé.

L’APP « CHR Sambre et Meuse », Association de Pouvoirs Publics gérant le CHR du Val de Sambre et le CHR de Namur recrute (h/f) : PouR Le CHR du VAL de SAMbRe (à AuVeLAiS)

Nous offrons : Vous optez pour une fonction dirigeante très variée dans un centre de compétence dynamique qui se développe de plus en plus sur le marché de la formation et implanté dans un cadre de travail exceptionnel. Nous offrons un contrat à durée indéterminée, un véhicule de fonction et d’autres avantages de toute nature.

- deux médecins spécialistes en médecine d’urgence (SMu)

Intéressé ?

- un chef de service des urgences

Le profil complet ainsi que les conditions vous seront envoyés sur demande adressée exclusivement à l’adresse email : job@campus-francorchamps.be Merci d’envoyer votre candidature jusqu’au 20/10/2014 inclus à cette même adresse email.

> à temps plein > pour le service des urgences et SMuR

> à partir du 01/01/2015 (8/10e). Candidature et CV par courrier au Dr P. Janssens, Directeur Médical, CHR Val de Sambre, Rue Chère-Voie, 75, 5060 Sambreville ou par e-mail : paul.janssens@chrsm.be

4 OCTOBRE 2014

37


11-14 - CWaPE - 94Lx270H [REFERENCES MAG Format F. 1-2 V page M] Vectorisé.pdf 1 26/09/2014 16:51:04

Notre client est une société belge active dans le domaine de la communication. Pour son site industriel situé en province de Namur, il souhaite s’adjoindre les services d’un(e) :

DIRECTEUR DE SITE MISSION En collaboration étroite avec la direction industrielle du Groupe, vous assumez la responsabilité de l’unité de production locale dans l’ensemble de ses composantes :

• vous participez à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise et à l’élaboration des objectifs, tant techniques que commerciaux ; • vous supervisez l’activité de production et le développement • • • • • • •

technique de l’entreprise : organisation de la production, établissement du programme de fabrication, approvisionnement et expédition, suivi du respect des délais, maintien en état et optimisation des machines, suivi des fournisseurs... ; vous accordez une attention soutenue à l’optimisation du fonctionnement et à la bonne application des règles de fonctionnement (sécurité, qualité, respect de l’environnement...) ; vous contribuez à la bonne marche et au développement commercial en effectuant les remises de prix et en entretenant des contacts réguliers avec la clientèle ; vous suivez au quotidien les résultats financiers de l’activité et la mise en œuvre des investissements nécessaires pour assurer la pérennité de l’outil ; de par votre dynamisme et votre exemplarité, vous insufflez au sein des équipes l’envie de donner le meilleur de soi-même et de travailler avec fierté dans des installations modernes et technologiquement à la pointe ; vous supervisez la gestion des ressources humaines (recrutement et sélection, formation, évaluation du personnel, relations avec la délégation syndicale (site comptant une quarantaine de collaborateurs), administration ; vous vous tenez constamment informé des évolutions et développements dans le secteur d’activité et entreprenez tout projet porteur ; vous assurez la représentation de l’activité dans la vie économique locale.

PROFIL

• Vous avez suivi une formation supérieure de type technique ou commercial (ingénieur civil, industriel, commercial...). • Vous disposez d’une expérience de direction d’un site industriel. • Avant toute chose vous vous sentez l’âme d’un patron qui s’implique, qui fait bouger les choses, qui est présent sur le terrain, qui fédère... • Analytique, rigoureux et intéressé par la technique, vous êtes aussi reconnu pour vos aptitudes relationnelles et managériales. • Vous êtes domicilié en province de Namur (ou nord de la province de •

Luxembourg, ouest de la Province de Liège) ou êtes disposé à travailler en province de Namur. Vous maîtrisez parfaitement le français. Vous disposez également de bonnes bases en anglais et en néerlandais.

OFFRE

• Un groupe renommé sur son marché et proposant une palette de produits et services riche, diversifiée, moderne. • Une fonction de direction opérationnelle complète, incluant les volets stratégie, gestion, opérations, animation d’équipes, suivi commercial. • Un outil industriel à la pointe et une équipe très performante. • Une grande autonomie au quotidien et la participation à une stratégie de groupe. • Un cadre de travail agréable et facile d’accès. • Un package salarial attractif et en phase avec vos performances.

INTÉRESSÉ ? Postulez directement via notre site www.habeas.be, rubrique « Nos offres d’emploi ». Cette offre porte la référence 776/009. Votre candidature sera traitée avec rapidité et discrétion. habeas gère cette mission en exclusivité. Tout candidat intéressé est donc invité à postuler exclusivement via le site

www.habeas.be

38

4 OCTOBRE 2014


Centre Hospitalier EpiCURA Le Centre Hospitalier EpiCURA recrute un

INTERCOMMUNALE DE SOINS SPÉCIALISÉS DE LIÈGE

DIRECTEUR généRAL (H/F)

L’Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège (ISoSL) est une institution de référence dans le secteur des soins de santé du bassin de Liège et regroupe 39 sites d’exploitation et plus de 2.000 lits. ISoSL occupe plus de 3.000 collaborateurs issus de disciplines variées. Travailler au sein d’ISoSL, c’est assurer un rôle utile au bien-être de la population en offrant des soins et des services de qualité tant dans le domaine hospitalier que dans le domaine de l’hébergement. Nous cherchons aujourd’hui un (h/f) :

VOTRE PROFIL > être titulaire d’un master ou diplôme assimilé > Posséder un master en santé publique ou en gestion hospitalière constitue un atout > Posséder une expérience au sein d’une Institution hospitalière constitue un atout > Avoir des aptitudes en management, faire preuve de leadership > Posséder un esprit d’analyse et être un bon communicateur > Posséder un esprit ouvert, pluraliste, apprécier de travailler dans un contexte multi-réseaux et avoir le sens du travail en équipe.

Médecin-chef de service en neurologie (minimum 6 dixièmes temps)

Secteur d’activités : Les Cliniques de soins spécialisés Valdor-Pèrî comportent 6 grands pôles d’activités : - Gériatrie (159 lits) - Psychogériatrie (141 lits) - Revalidation neurologique (87 lits) - Revalidation locomotrice (31 lits) - Soins palliatifs (8 lits) - Policliniques et hospitalisation de jour

VOTRE FOnCTIOn > Assurer auprès du Conseil d’Administration, le rôle de responsable de la gestion journalière de l’Institution au sens de la loi sur les hôpitaux dans ses dimensions administratives, organisationnelles, financières et humaines. Il est également chargé de réaliser les objectifs de l’ASBL, précisés par le Conseil d’Administration > Assurer le pilotage stratégique de l’Institution > Assurer les activités opérationnelles de l’Institution > Assurer le fonctionnement des organes institutionnels > Représenter le CH EpiCURA pour toute fonction à l’extérieur de l’établissement.

Vos missions : Au sein des Cliniques de soins spécialisés Valdor-Pèri, vous coordonnerez l’ensemble des activités médicales du service de neurologie tant en hospitalisation (deux sites et 87 lits agréés) qu’en policlinique et en hôpital de jour. Vous serez moteur de projets innovants, en collaboration avec le réseau des hôpitaux liégeois.

COnDITIOnS COnTRACTUELLES > CDI à temps plein > Package salarial adapté à la fonction > Entrée en fonction souhaitée en janvier 2015.

Pour toutes informations, vous pouvez contacter le Docteur Christian de Landsheere, Directeur médical au 0477 205 380.

Une description de fonction peut être obtenue sur demande auprès du service GRH au 065/757 480.

Les candidatures doivent être adressées à Madame Maggy YERNA, Présidente de l’Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège (ISoSL, Rue Basse-Wez, 145 à 4020 LIEGE) avant le 15 novembre 2014.

Info et candidatures pour le 15 octobre 2014 au plus tard : Monsieur le Président du Conseil d’Administration president@epicura.be www.epicura.be Rue Louis Caty 136 à 7331 BAUDOUR – 065/768.111

Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège • Rue Basse-Wez, 145 • 4020 Liège • www.isosl.be

Formations 2014 | 2015

High impact Executive Education in Management

La réussite, un jeu d’échecs

Marketing Mastery

Comment mettre la notion d’échec en échec ? Découvrez-le au travers de l’association d’exercices de développement de compétences, de temps d’échanges et de l’analyse des clés de réussite de quelques grands noms de notre époque.

La crise peut-elle susciter la créativité et la mise en place de nouvelles stratégies commerciales plus efficaces ? Nous le pensons ! Donnez-vous les moyens de réagir, de vous adapter et d’innover.

• Identifiez les ingrédients de votre état d’esprit gagnant et de vos comportements gagnants • Visitez votre posture intérieure afin de discerner ce que vous jugez échec ou réussite • Définissez vos buts, ce que vous mettrez dans la balance pour y parvenir • Augmentez par l'improvisation vos facultés d'adaptation et d'ouverture • Visualisez ce qui vous anime et comment vous allez le traduire en comportements

• • • • • •

Travaillez sur 2 éléments fondateurs de votre succès Évitez les 7 erreurs à ne jamais commettre Élaborez une stratégie de différenciation Créez votre USP > Unique Selling Proposition Créez un Mix-marketing cohérent Utilisez les nouveaux outils médias

Dès le 05/11/14

Dès le 23/10/14

Contact et renseignements :

www.hecexecutiveschool.be

Sandrine Gasc - Jeunehomme, Business Development Manager Mobile : +32(0)497 10 90 55 | E-mail : sandrine.gasc@ulg.ac.be

4 OCTOBRE 2014

39


Wallonie-Bruxelles International Wallonie-Bruxelles International est l’administration chargée des relations OFFRE DE POSTE EN BULGARIE internationales de la Wallonie, de la Fédération Wallonie - Bruxelles et de la Cocof Dans le cadre de sa coopération avec l’Agence universitaire de la Francophonie Recrute : (AUF), Wallonie-Bruxelles International (WBI) recrute un enseignant, responsable du développement à l’Institut francophone d’Administration et de Un(e)àAgent de Liaison Scientifique pour le Royaume-Uni. Gestion (IFAG) Sofia (Bulgarie) Conditions d’admissibilité : •Les être titulaire d’un master II en sciences économiques, gestion, candidatures sont attendues pour le 06 mars 2014 à minuit, par courriel (recrutement@wbi.be) sciences commerciales* ; ou par courrier postal à l’attention de Monsieur Philippe Suinen, Administrateur général de WBI • être bilingue (français/anglais). 2, Place Sainctelette 1080 Bruxelles.

* Les titres et diplômes susvisés devront être délivrés par une université ou Les complètes sont disponibles sur le site une informations haute école agréée où subventionnée par la Communauté française ou devront avoir obtenu l’équivalence. www.wbi.be/emploi Atouts : • expérience dans le domaine des Relations internationales ; • connaissance du milieu d’affaire européen. Description générale de la fonction : • Fonctions de prospection et de développement de l’Institut. • Fonctions académiques. • Fonctions de gestion. • Fonctions de relations publiques. Les candidats sont priés d’envoyer une lettre de motivation accompagnée de leur curriculum vitae à Mireille MEURIS, Service « Lecteurs-Formateurs » – WBI – Place Sainctelette 2 – 1080 BRUXELLES, au plus tard pour le 22 octobre 2014. – Contact : 02/421.82.13 - m.meuris@wbi.be Informations complémentaires : • contenu de la mission et contexte général : Laurence CAPELLE, Chef de pupitre « Relations bilatérales » (Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Moldavie et Albanie) – 02/421.87.42 – l.capelle@wbi.be • informations administratives : Mireille MEURIS, Gestionnaire dossiers Lecteurs et Formateurs à l’étranger – 02/421.82.13 – m.meuris@wbi.be

YARA TERTRE S.A. is one of our production sites which is part of Yara International, a world’s leading company that converts energy, natural minerals and nitrogen from the air into essential products for farmers and industrial customers. As the number one global supplier of mineral fertilizers, we help provide food for a growing world population. Our industrial product portfolio includes environmental protection agents that prevent air pollution. Yara’s global workforce of more than 10150 employees represents the great diversity and knowledge that enables Yara to remain a leading performer in the industry. Our industrial site located in Tertre (near Mons-Belgium) employs 260 staff and produces ammonia, nitric acid and fertilizers. Safety, Teamwork and Initiative are our mottos. In the general framework of the development of our maintenance department, we are looking for a (m/f):

Local Maintenance Manager As local Maintenance Manager you are leading the maintenance organization for the nitric acid and nitrates department. You assure that the goals of the department are met through planning, organizing, managing and checking all activities related to the local department. All this within the framework of rules and regulations, company policy and performance criteria that belong to the quality of the products, customer relations, safety, environment (stakeholders), labour relations, production cost and budgets. Safety Leadership and teamwork are key words in this function. You will report to the Maintenance Manager. Roles and responsibilities: • be a role model for the department to employees and contractors in achieving excellent performance with Health, Environment and Safety (e.g. Walk – Observe – Communicate) • contribute to plant safety by quality maintenance and repair of equipment • creating new work processes and improving current processes to improve efficiency and effectiveness, control costs and prevent incident • prepare a sound maintenance budget for projects and plant operation • interface with operating departments to help achieve organizational objectives • manage planning and execution of routine maintenance jobs and local turnarounds to achieve on-budget and on-schedule performance • initiate and promote improvement projects and projects that follow new policy developments • conduct regular performance reviews (PMP) and agree development plans for all direct reports, maximizing competencies and alignment to department goals. Required experience and qualifications: • 3-7 years of experience in an industrial maintenance environment • Master degree in Engineering (preferably Mechanical, Electrical or Automation) • knowledge of production process is an asset • fluent in French and English • core functional competences: technical knowledge of equipment, engineering discipline, HESQ, managing operational risk, managing employees, serving the customer, planning • core behavioral competences: take responsibility, make the right decisions, walk the talk, improve and grow, work together, communicate well. We offer: good salary package depending of expertise with fringe benefits (group insurance, meal tickets, company car, etc.) An external assessment can be part of the procedure. Interested? Please send your resume at the attention of Fernand Berger, HR Business Partner (Fernand.Berger@yara.com), Yara Tertre S.A., rue de la Carbo 10, 7333 Tertre. We guarantee a confidential handling of your application.

40

4 OCTOBRE 2014

L’APP « CHR Sambre et Meuse », Association de Pouvoirs Publics gérant le CHR du Val de Sambre et le CHR de Namur recrute (h/f) : PouR Le CHR de NAMuR

• uN gyNéCoLogue obStétRiCieN • uN PNeuMoLogue dépôt des candidatures :

A adresser à la Direction médicale du CHRN, avenue Albert 1er, 185 à 5000 Namur, par lettre recommandée pour le 31/10/2014 au plus tard. Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez prendre contact avec Guy Vandermoten, Médecin Directeur du CHRN, au 081/72.66.02.

La ville de VERVIERS

Capitale wallonne de l’eau La Ville de Verviers recrute un attaché spécifique (h/f)

Coordinateur technique Informations générales : Le Service de la Maintenance a pour mission de gérer l’ensemble du Patrimoine de la Ville (bâtiments, espaces publics, voirie, …), de participer au nettoiement de la Ville et à l’organisation de certaines manifestations. Dans ce cadre, la Ville de Verviers recherche activement un Coordinateur technique pour la gestion de ce service, composé d’agents techniques, d’agents administratifs et d’ouvriers (environ 120 personnes). Missions : Les missions principales du Coordinateur technique sont : • d’organiser la maintenance du Patrimoine de la Ville de manière à rencontrer les objectifs de la direction • de veiller au bon fonctionnement du service en assurant une bonne gestion des équipes (horaires, formation, sécurité, …) et en contrôlant et gérant le budget des dépenses du service (besoins matériel, gestion du parc automobile,…) • �de contrôler la planification des travaux, le respect du planning et de coordonner les opération et les demandes d’interventions • de mettre en place une communication et une transversalité effective. Profil : • Master d’Ingénieur industriel (ou Master en orientation similaire) • Expérience professionnelle de cinq ans dans une fonction similaire • Une connaissance en outil informatique et notamment en logiciel de planification et de gestion de demandes est un plus. Contrat : Contrat : à durée indéterminée à temps plein de jour (38h00/semaine) Salaire : pour autant que le candidat remplisse les conditions requises, le traitement prévu sera calculé sur base de l’échelle barémique A1 (traitement mensuel brut de début si 6 ans d’ancienneté : 3322,60 EUR) Aide(s) à l’emploi : Décret APE (exigée) – le passeport APE est délivré par le FOREM de votre région. Les candidatures motivées, accompagnées d’un C.V., de la copie du diplôme requis et du passeport APE doivent être adressées au Collège Communal de la Ville de Verviers, Place du Marché, 55 à 4800 VERVIERS, pour le 24/10/2014 au plus tard, cachet de la poste faisant foi. Elles peuvent également être envoyées par mail à l’adresse suivante : info@verviers.be, en précisant dans l’objet qu’il s’agit d’une candidature à l’emploi d’attaché spécifique « coordinateur technique ». Compte tenu du nombre de candidatures, les dossiers incomplets seront systématiquement écartés sans information des candidats. L’entrée en fonction est prévue le 01/01/2015, après examen des candidatures et organisation des entretiens d’embauche. Les renseignements complets relatifs à cette offre sont disponibles sur le site internet de la Ville de Verviers www.verviers.be


La Ville de La Louvière lance un appel en vue du recrutement de (m/f):

Sous-lieutenants pompiers professionnels

Dans le cadre de son projet de développement stratégique, le Grand Hôpital de Charleroi, hôpital de plus de 1100 lits qui s’appuie sur près de 4000 collaborateurs salariés et près de 500 médecins, fruit de la fusion des hôpitaux Saint-Joseph, Sainte-Thérèse, IMTR, Notre Dame et Reine Fabiola, ambitionne d’offrir à l’ensemble de ses patients, d’ici 10 ans, un tout nouvel hôpital, à la hauteur de leurs exigences. Le Département Médical recherche un (h/f) :

Médecin généraliste avec compétences en nutrition pour renforcer l’équipe en consultation de nutrition au sein de la filière médicale du centre de l’Obésité

CONDITIONS A REMPLIR : • Être belge • Être de conduite irréprochable et fournir un certificat de bonnes conduites, vie et moeurs, destiné à une administration publique datant de moins de 3 mois à la date limite fixée pour le dépôt des candidatures • Jouir de ses droits civils et politiques • Pour les candidats masculins, nés avant le 31 décembre 1975, satisfaire aux lois sur la milice ou aux lois portant le statut des objecteurs de conscience • Être âgé de 21 ans au moins au moment de la clôture de l’appel, la limite d’âge étant fixée par la date de naissance • Être d’une taille égale ou supérieure à 1,60 m (sans chaussures) • Être disponible pendant les périodes de rappel de manière à pouvoir rejoindre le casernement central dans les plus brefs délais et en tout cas dans un délai de 15 minutes à partir du rappel. Sont entendues comme période de rappel: - la période pendant laquelle l’agent se met volontaire-ment à disposition du service Incendie, et ce en dehors de son horaire habituel de travail; - les périodes de garde lorsqu’une garde spécifique faisant l’objet d’un règlement propre est prévue.Le Conseil communal peut accorder une dérogation à l’obligation de disponibilité compte tenu des circonstances inhérentes à chaque cas individuel.Cette condition ne doit toutefois être remplie qu’au plus tard 6 mois après la nomination à titre définitif • Être titulaire: - soit d’un diplôme ou certificat donnant accès aux emplois de niveau 1 dans la fonction publique fédérale (annexe 1 de l’AR du 02/10/1937 portant le statut des agents de l’Etat); - soit d’un diplôme visé à l’annexe 1 de l’arrêté royal du 19 avril 1999 • Réussir les épreuves de sélection (organisées sous forme de concours): 1) Épreuve écrite, synthèse et commentaire critique d’une conférence portant sur un sujet en rapport avec la fonction (sans prise de notes); 2) Épreuve orale; 3) Épreuve psychotechnique. Le détail de ces épreuves est disponible sur le site de la Ville de La Louvière: www.lalouviere.be/emplois. Ces épreuves de sélections sont organisées successivement selon l’ordre susmentionné. Chaque épreuve est éliminatoire. Pour être admis à présenter l’épreuve suivante, le candidat doit obtenir au moins 50% des points dans chaque épreuve. La cote requise pour être déclaré admissible est de 60 % des points pour l’ensemble des trois épreuves. Les candidats lauréats des épreuves de sélection devront produire un certificat médical les déclarant apte à présenter les épreuves d’aptitude physique et attestant de la taille. Voir www.lalouviere.be.

• Contrat d’indépendant, 2/10 ETP Ce poste vous intéresse ? Pour obtenir des renseignements complémentaires ainsi que pour déposer votre candidature (accompagnées d’un curriculum vitae), contactez le Docteur Mestrez Pascale, Médecin clinique de l’Obésité, Grand Hôpital de Charleroi, Site IMTR, centre de l’Obésité, rue de Villers 1 à 6280 Loverval - Tél. : 071 10 60 82 Mail : pascale.mestrez@ghdc.be

Les candidatures sont à adresser, à partir du 26/09/2014, à Monsieur le Bourgmestre de la Ville de La Louvière, Hôtel de Ville, Place communale 1, 7110 La Louvière, sous pli recommandé déposé à la poste au plus tard le 15/10/2014 sous peine de nullité. Les candidatures seront obligatoirement accompagnées de: • un curriculum vitae • un extrait du casier judiciaire, datant de moins de 3 mois à la date limite fixée pour le dépôt des candidatures • pour les candidats masculins, nés avant le 31 décembre 1975, un certificat de milice délivré par leur administration communale • une copie du diplôme ou certificat requis.

www.ghdc.be

Chez Chez

cora … cora …

vos ambitions ont de l’avenir vos ambitions ont de l’avenir

cora exploite et développe 7 hypermarchés en Wallonie et à Bruxelles. D’une surface de plus de 10 000 m² chacun, ceux-ci sont au cœur de l’attractivité des SHOPPING cora, centres commerciaux modernes, accueillants et conviviaux. Nous couvrons une très vaste gamme de métiers et services : du multimédia à la mode en passant par le vin et les produits de grande consommation. cora, c’est un passeport pour une carrière passionnante dans un important groupe de distribution.

WOLUWE

Vous veillez à l’harmonisation des règles de gestion, au respect des règles de gestion du groupe au sein de l’entité et au respect des procédures internes du périmètre de gestion (règles administratives, de comptabilité, fiscales,...). Vous serez responsable des inventaires du site et de l’organisation, du suivi et du contrôle de celui-ci.

Afin de renforcer le comité de direction de l’hypermarché de Nous recherchons : Woluwe et de faire face aux défis commerciaux des prochaines Un candidat avec un sens aigu de l’analyse des chiffres. Homme de chiffres, vous êtes également présent sur le terrain. Vous faites respecter années nous recrutons un (h/f) :

Investi d’un haut niveau de responsabilité, vous assurez la mission d’analyse des données chiffrées opérationnelles. Vous participez au développement de tableaux de bord d’analyse, d’indicateurs clés et d’analyse des performances.

les règles dans un climat de confiance mutuelle et de bienveillance. Vous êtes à l’aise avec les contacts humains. Vous participez activement aux relations avec les Commissaires aux Comptes. Vous êtes prêt à défendre vos idées, vos projets et vos convictions. Vous serez le vecteur des valeurs de l’entreprise : respect, honnêteté, cordialité, confiance.

A la tête d’une équipe de 10 personnes, vous êtes responsable du pilotage de la performance en étroite collaboration avec le direction de l’entité. Vous veillez à la bonne compréhension et diffusion des résultats et analyses. Vous avez des contacts réguliers et étroits avec le service comptable dans le cadre des clôtures mensuelles et semestrielles, de reporting réguliers et de prévisions.

Nous offrons : Une fonction au sein d’une organisation très impliquante et motivante alliant qualité, simplicité, rigueur et discrétion. Une rémunération et des avantages extra-légaux qui tiennent compte des responsabilités et des résultats. Une ambiance ouverte de gagnants, une formation continue et des perspectives d’évolution rapide sur le plan national et international.

contrôleur de gestion

INtéreSSé(e) ? Adressez votre lettre de motivation et votre cv à : > ljanssens@cora.be - Luc Janssens, directeur du magasin et > pai-wo@cora.be - Pierre Montulet, Service du Personnel

Surfez vite sur www.cora.be pour découvrir notre originalité et notre diversité !

4 OCTOBRE 2014

41


OSEZ LE TALENT

SPÉCIAL Magazine Newspaper

INFO@REFERENCES.BE

TABLE RONDE

Les entreprises veulent une meilleure interaction avec l’enseignement Une nouvelle année académique vient de commencer. L’occasion idéale de se pencher sur le lien entre le monde de l’entreprise et l’enseignement. Nos étudiants sont-ils suffisamment préparés à la vie professionnelle ? Que font les entreprises pour faciliter cette transition ? Les experts et responsables des ressources humaines d’Audi Bruxelles, Janssen Pharmaceutica et Acerta se sont assis autour d’une table pour partager leurs expériences respectives. Très rapidement, il est apparu que chacun d’entre eux était confronté à des défis spécifiques. Vous engagez chaque année de jeunes diplômés. Les écoles – universités, écoles supérieures ou écoles techniques – préparent-elles suffisamment les étudiants en vue de leur entrée dans le monde du travail ? Alain Sermeus, directeur du département Développement du personnel chez Audi Bruxelles :

« En tant qu’entreprise de production, nous constatons que la théorie est généralement bien assimilée, mais que certains points restent à améliorer en ce qui concerne les compétences sociales (soft skills). C’est la raison pour laquelle nous proposons deux fois par an un programme de quinze cours axés sur certaines de ces compétences, comme les techniques de présentation ou la gestion

de conflits. Nous remarquons aussi que la connaissance des langues laisse souvent à désirer. Or, elles sont essentielles pour une entreprise internationale comme la nôtre. Pour résoudre cela, nous offrons à chacun de nos nouveaux collaborateurs la possibilité de suivre 50 heures de cours de langues. En 2012, nous nous sommes aussi lancés dans le projet pilote d’enseignement associé, une forme améliorée de stage prévoyant des formations techniques au sein même de l’entreprise. Cette formule permet aux étudiants de se familiariser avec le monde du travail et de gagner donc rapidement en maturité. » Lieve Pennewaert, directrice des ressources humaines chez Janssen Pharmaceutica :

« Tout ne doit pas passer par l’école. Nous n’avons pas besoin d’un modèle figé où Nous n’avons pas tout a déjà été prébesoin d’un modèle mâché et balisé. Le monde de l’entrefigé où tout a déjà prise est en mouveété prémâché ment perpétuel et et balisé. nous voulons aussi que nos collaboraLieve Pennewaert, directrice des ressources humaines teurs soient en mechez Janssen Pharmaceutica sure de prendre leur

42

4 OCTOBRE 2014

propre développement en mains. Comme me interlocuteurs autour de cette table, je trouve que les aptitudes de communication, l’apprentissage du travail en équipe et la connaissance des langues devraient occuper une place plus importante dans la formation des jeunes. » Peter Tuybens, directeur d’Acerta Consult :

« Les soft skills sont en effet importantes. Les entreprises ne doivent pas seulement engager en fonction des compétences, elles doivent aussi tenir compte du potentiel du candidat. Or, les jeunes eux-mêmes ne savent pas toujours où se situent leurs points forts. L’école pourrait donc aussi les aider à mieux cerner leurs propres talents. » Vous travaillez avec des écoles supérieures, des universités et des écoles techniques. Cette collaboration débouche-t-elle sur des formations plus axées sur la pratique ? Alain Sermeus : « Nous avons conclu un par-

tenariat avec deux écoles secondaires techniques dans le cadre duquel les élèves peuvent apprendre des techniques spécifiques à Audi. Onze élèves ont obtenu leur diplôme en juin et quatre d’entre eux travaillent déjà chez


nous. Six autres poursuivent leur formation. Le principal avantage de cette formule est que les étudiants gagnent beaucoup en maturité sur le plan professionnel. Ils savent, par exemple, ce que travailler en équipe signifie. C’est une compétence qui ne s’apprend pas sur les bancs de l’école. Ils ont donc déjà un avant-goût de ce qu’est réellement le travail dans l’industrie. Parallèlement, nous fournissons également aux écoles du matériel sur lequel les élèves peuvent travailler. C’est une situation win-win pour tout le monde. Il a fallu un an pour donner à ce programme de formation sa forme définitive, mais l’investissement en valait vraiment la peine. » Lieve Pennewaert : « Cela fait des années que

Janssen Pharmaceutica collabore avec les universités, propose des stages et accompagne également les étudiants dans leur travail de fin d’études. Ensemble avec les établissements d’enseignement, nous sommes constamment à la recherche de nouvelles solutions pour mieux accorder l’offre et la demande. Nous sommes, par exemple, en train de collaborer sur un trajet de formation pour les opérateurs de processus chimiques, un métier actuellement en pénurie. Comment renforcer encore le lien entre la théorie et la pratique ? Alain Sermeus : « Une autre manière de faci-

liter le passage entre le monde de l’enseignement et le monde du travail passe par la formation en entreprise. En collaboration avec deux écoles wallonnes, nous avons mis en place un master en alternance dans le cadre duquel les étudiants alternent une semaine de cours et une semaine de travail chez nous. Il s’agit d’une expérience très enrichissante, car elle nous permet de leur proposer un véritable projet. Les étudiants ont ainsi l’oc-

trouver des étudiants belges, car les stages ne se résument en général qu’à quelques semaines, ce qui est moins intéressant pour nous. Nous recevons plus de demandes d’étudiants allemands, dont les stages peuvent durer de quatre à six mois. » Lieve

Lieve Pennewaert : « Les collaborateurs qui entrent chez Janssen Pharmaceutica reçoivent dans un premier temps une introduction d’ordre général à Beerse. Ensuite, ils sont orientés dans leurs services respectifs où ils suivent un trajet de formation adapté à leur fonction. Chacun d’entre eux

Pennewaert :

« De nombreux collaborateurs de Janssen Pharmaceutica ont établi un réseau avec le monde académique. Ces liens sont très importants, car ils permettent, par le biais des stages, des thèses et des travaux de fin d’études, de faciliter la transition vers le monde du travail. Nous continuerons d’ailleurs à investir dans ce domaine. Par ailleurs, nous mettons aussi du matériel à la disposition des écoles supérieures. Nous avons également constaté que des stages sont souvent prévus dans les cursus à l’étranger, ce qui n’est pas toujours le cas en Belgique. Voilà donc une autre piste intéressante à creuser pour nos décideurs. » Comment faites-vous pour que les jeunes diplômés soient directement opérationnels ? Alain Sermeus : « Nous consacrons une jour-

née entière à l’accueil de nos nouveaux collaborateurs. Au cours de cette journée, nous leur proposons une formation de deux heures sur la sécurité. Nos nouveaux collègues doivent en effet être conscients qu’ils travaillent sur un site de production où la sécurité est capitale. En fonction de leur job, nous leur proposons des formations pour les aider Les soft skills sont en effet à développer leurs importantes. Les entreprises ne compétences techdoivent pas seulement engager niques et humaines. en fonction des compétences, Au fil du temps, nous elles doivent aussi tenir compte apprenons à mieux du potentiel du candidat. connaître chacun de nos collaborateurs et Peter Tuybens, à cerner leurs compédirecteur d’Acerta Consult tences. Nous pouvons ainsi accompagner les collaborateurs dispocasion de montrer ce dont ils sont capables sant d’un potentiel dans leur épanouissement et nous avons, quant à nous, une meilleure professionnel. Afin de mieux connaître l’usine, idée de ce que nous pouvons attendre d’eux nos nouveaux collègues peuvent également s’ils décident de nous rejoindre plus tard. faire une proposition de stage dans un autre Nous n’avons pas encore pu conclure de tels service. C’est une pratique assez courante chez partenariats avec les écoles flamandes. Nous nous. Nous avons aussi mis en place un sysespérons, par ailleurs, que les stages ne se- tème de parrainage, mais qui doit encore être ront bientôt plus si limités. Il est difficile de développé davantage.

Une autre manière de faciliter le passage entre le monde de l’enseignement et le monde du travail passe par la formation en entreprise. Alain Sermeus, directeur du département Développement du personnel chez Audi Bruxelles

se voit en outre attribuer un parrain ou une marraine, qui lui servira d’interlocuteur privilégié au sein du service. Nous proposons aussi aux jeunes diplômés des stages qui leur permettent d’accumuler de l’expérience dans différents services de l’entreprise. » Êtes-vous satisfaits des efforts déployés pour rapprocher l’école et le monde du travail ? Quel est, pour vous, le plus important retour sur investissement ? Alain Sermeus : « Avec le recul, je trouve que le projet d’enseignement associé est une véritable réussite. Parmi les onze élèves qui ont obtenu leur diplôme, quatre ont déjà été engagés chez Audi et cinq ont commencé une septième année technique afin de répondre à un second profil dont nous avons besoin. Ces jeunes sont déjà prêts à travailler alors qu’il fallait auparavant neuf mois de formation supplémentaires pour pouvoir devenir opérationnel. Un dernier élève a entamé une formation de bachelier. Nous restons en contact avec lui via un programme établi sur mesure. Nous investissons beaucoup dans la formation sans avoir la certitude que ces élèves viendront ensuite travailler chez nous. Mais le simple fait de voir une personne s’épanouir est pour nous une source de fierté. » Peter Tuybens  : « Nous investissons dans la mesure du ROIT (Return on Investment in Talent). Il s’agit d’une méthodologie qui permet d’évaluer les investissements réalisés dans le capital humain. Les données obtenues sont ensuite prises en compte dans l’élaboration de la stratégie. Cela permet d’établir le lien entre le talent et les compétences et de tirer ainsi le meilleur de ses collaborateurs. »

4 OCTOBRE 2014

43


Magazine Newspaper

EOTY PARTNER : AUDI BRUSSELS

ENSEIGNEMENT ASSOCIÉ

Des bancs de l’école à l’entreprise chez Audi Brussels Initié par Audi Brussels, ce type d‘enseignement est une nouveauté en Belgique. Il vise à améliorer le niveau de la formation pratique dans les écoles techniques. Les deux parties sont gagnantes : les écoles font travailler leurs élèves à l’aide de matériel professionnel et moderne, et l’entreprise peut former ses propres techniciens d’installation. Les stagiaires formés au sein des ateliers de la tôlerie constituent une main-d’œuvre fraîche déjà qualifiée au minimum. Avec, à la clé, la possibilité d’un poste de travail stable, une bonne atmosphère de travail et du matériel haut de gamme, les jeunes ont tout à y gagner.

Kevin Mier

Mustafa Kirer

• 19 ans • Ancien élève de

• 19 ans • Ancien élève de

l’enseignement associé

« Lorsque j’ai entendu parler de ce projet, je n’ai pas hésité à poser ma candidature. Durant les deux dernières années, les formateurs qualifiés et du matériel de haute qualité ont été mis à notre disposition. Aujourd’hui, je travaille à temps plein en tant que technicien d’installation dans l’environnement où j’ai été formé. Les angoisses du premier jour de travail ont directement été dissipées par mes collègues, car j’ai fait leur connaissance durant le stage et ils m’ont tout de suite accepté dans leur groupe. L’atmosphère au sein de l’équipe est très conviviale. De plus, l’électricité m’a toujours intéressé. C’est donc avec plaisir que je me lève tous les jours pour aller à mon poste de travail, même si c’est dur de se lever à 4 h 40 du matin. »

l’enseignement associé

« Aujourd’hui, en tant que technicien d’installation dans l’atelier carrosserie, je suis entouré de machines que je connais déjà. Grâce aux exercices pratiques que nous avons effectués au sein de l’usine, je n’ai pas eu de mal à comprendre en quoi mon travail consistait. Mes tâches quotidiennes sont variées  : régler les robots ou bien changer leurs électrodes sont les plus importantes et je me plais à veiller à ce que ces machines n’arrêtent pas de fonctionner. Je recommande cette expérience à tout écolier, car elle prépare vraiment à la vie professionnelle. »

Steve Motte • 31 ans • Accompagnateur

au sein de la tôlerie

« En tant qu’accompagnateur de ces jeunes, j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec eux. C’est là que j’ai pris conscience du potentiel que j’ai moi-même. Organisation du travail et connaissances techniques sont les valeurs à transmettre aux stagiaires. D’autre part, leurs connaissances fraîches ont été un enrichissement pour moi. »

Les écoles peuvent enseigner à leurs élèves à l’aide de matériel professionnel et moderne

Découvrez ces témoignages et plus encore dans les coulisses d’Audi Brussels sur www.employeroftheyear.be/audibrussels 44

4 OCTOBRE 2014


t n A Innov 1

ppe des re, je dévelo tu n ei p la e d e udi A1 une ec mon équip r donner à l’A u o p s te n Ensemble av va à l’A1, qui niques inno ément propre él n u t solutions tech es it veut le faire e. L’arc de to niques si on u n io at teinte parfait is al urs, c’est un cessus de ré nous, ingénie r u o P . exige des pro ie er aque fois que ec la carross ec plaisir. À ch p de fierté. av s n contraster av vo le re que nous uve beaucou véritable défi ne A1, j’épro u te u ro a m je croise sur matisation/ duction auto ro p Chris Merckx, en r u ie s, Ingén Audi Brussel peinture ce maintenan

Postulez maintenant ! www.audibrussels.com/career

4 OCTOBRE 2014

45


Magazine Newspaper

EOTY PARTNER : JANSSEN

Janssen Pharmaceutica : We want to make the difference in the world Janssen Pharmaceuticals does more than develop medicines and diagnostics. With the foundation of Global Public Health, the pharmaceutical company wishes to take up its social and societal responsibility. Thanks to the efforts of our passionate and proud employees, we are contributing to the treatment of the most dangerous form of tuberculosis, says Wim Parys, Head of Global Public Health. Global Public Health was founded at the start of this year with the aim of fighting infectious diseases such as tuberculosis. A lot of people looked on us with pity when we were developing the product, the first one in forty years, says Wim Van Parys. Because it won’t earn any money and it’s not easy to develop either. And yet we persisted. As a pharmaceutical company we believe that it is our social responsibility to develop products and treatments in line with the needs of patients in poorer regions . Creed You can express your social conscience in a variety of ways: by donating money or treatments, or developing substances that are only needed in developing countries. Global Public Health is mainly active with the third option, says Wim Parys. There are still many regions today where ill people barely have access to high-quality treatments because they do not have the financial resources to pay for them, or because the local market is not yet ready or the country has no proper vision on health care.Global Public Health combines all these efforts. We needed a group within the Janssen organisation that did not have to take account of the commercial model. Global Public Health adopts the creed that was drawn up in 1943 by the then CEO of Johnson&Johnson, Robert Wood Johnson,

as its guideline. Patients come first, says Wim Parys. We are convinced that we can only continue to exist as a pharmaceutical company if we also act in a socially responsible way. We must earn the right to trade medicines commercially. It’s not just about money. On the day that Global Public Health was founded, Wim Parys received many emails from employees in the company who wanted to work with him. Everyone wants to make the difference and we’re not just thinking of doctors or researchers, explains Wim Parys. “Our expertise consists of producing medicines and developing substances that provide support for the therapy. But we also have many other talented people who contribute to the actual development cooperation. We quickly understood that local health workers and NGOs often lack that expertise, for example in terms of HR and finance. We help them with this too.

that Janssen Pharmaceutica was a good employer, he says. That influenced my choice to become a lab worker. At the time I never even thought about or better yet would have never dared to dream that I would one day work on a product that could save people’s lives. Our lab tests often reveal the potential of certain substances, but when you see this transposed into a drug that eliminates very distressing symptoms or saves lives it is the most incredible feeling. It’s exactly success stories like these that motivate the people who work here. Today, Tom Gevers has been working for Janssen Pharmaceutica for 20 years. I’m very proud to work for a company that wants to invest time and money in projects of which they know beforehand that the investments made will barely or in some cases never be recovered.

Pride and passion “Making the difference” is a mindset at Janssen Pharmaceutica. After graduating from secondary school, Tom Gevers had his doubts about the studies he chose. I lived in the next village and heard

Découvrez ces témoignages et plus encore dans les coulisses d’Audi Brussels sur www.employeroftheyear.be/audibrussels 46

4 OCTOBRE 2014


Inspiring history.

Inspiring future.

A career at Janssen. Only for professionals who care. At Janssen, every colleague makes a vital difference. Our people take pride in improving people’s health around the world. Each day, they make life better by going for high quality and continuous innovation. While doing so, they get the chance to grow their competences and take initiatives. All of this in an international, value-driven group that cares for the wellbeing of its people. A group that contributes to the quality of life as a global partner in healthcare. Janssen is at the forefront of a new era in total healthcare solutions. Will you be part of it? Discover our careers on www.janssenjobs.be

4 OCTOBRE 2014

47


Magazine Newspaper

EOTY PARTNER : ACERTA

Acerta Révéler le talent des collaborateurs Alors qu’auparavant, les entreprises se focalisaient sur les compétences, elles accordent aujourd’hui de plus en plus d’importance aux talents lors du recrutement et dans le cadre du développement des travailleurs. Tout le monde a du talent, mais les sociétés n’en sont généralement pas conscientes, explique Peter Tuybens, qui travaille chez Acerta Consult. Le retour sur investissement est bien meilleur si l’on associe le talent et les compétences professionnelles des collaborateurs. Et notre nouvelle approche a pour objectif d’identifier clairement ce lien. un exemple simple : imaginons qu’une entreprise souhaite étendre ses activités dans le nord du pays. Dans ce cas, la stratégie RH devra être en adéquation avec cette ambition et il faudra notamment veiller à ce que l’organisation emploie suffisamment de personnes néerlandophones talentueuses. L’adéquation entre les ressources humaines et la stratégie doit être claire. Au-delà de l’aspect purement quantitatif, nous sommes également à l’écoute du PDG, du responsable des ressources humaines et des membres du personnel de l’entreprise pour nous assurer que ce soit une réalité sur le terrain également.

entreprises s’intéressent au comportement des collaborateurs, à leurs prestations et à leur attitude, mais elles se penchent dans une moindre mesure sur la partie immergée de l’iceberg : quelles sont, par exemple, les valeurs et les convictions de ces personnes ? Quels sont leurs talents ? Et c’est justement cet élément qui est fondamental pour tirer le meilleur parti du potentiel des travailleurs. La TMA (Talent Motivation Analyse), une méthodologie proposée exclusivement en Belgique par Acerta, permet d’identifier le lien entre talent disponible et compétences requises.

Lier talent et compétences L’aspect qualitatif constitue le deuxième volet. Jusqu’à il y a quelques années, il n’était question que de gestion des compéOn remarque que les personnes tences  : l’entreprise contrôlait si un collaborateur était capable d’exercer doivent souvent déployer une une fonction spécifique, mais elle ne énergie considérable pour atteindre savait pas dans quelle mesure il était un certain niveau de compétence, facile ou difficile pour cette personne ce qui a pour conséquence d’atteindre le niveau de compétence souhaité, explique Peter Tuybens. On qu’elles ne parviennent plus à faire remarque que les personnes doivent correctement leur travail. Par respect souvent déployer une énergie consiou par loyauté envers leur employeur, dérable pour atteindre un certain elles n’osent pas dire non et, du niveau de compétence, ce qui a pour conséquence qu’elles ne parviennent coup, vont droit dans le mur. plus à faire correctement leur travail. meilleur retour sur investissement en matière Par respect ou par loyauté envers leur emde talent. Celle-ci comporte deux volets. Le ployeur, elles n’osent pas dire non et, du coup, premier volet se compose d’éléments chiffrés. vont droit dans le mur. Nous aidons les sociétés en leur prodiguant des conseils et en développant des projets dans le Peter Tuybens se plaît à faire la comparaibut d’examiner si leur stratégie sur le plan des son avec un iceberg dont 70 % du volume est ressources humaines cadre avec la stratégie sous l’eau (talent), la partie émergée repréd’entreprise, poursuit Peter Tuybens. Prenons sentant quant à elle 30 % (compétences). Les

Tout le monde a du talent C’est pour cette raison qu’il est important, selon Peter Tuybens, d’investir dans la mise en adéquation des talents et des critères fixés par l’entreprise. Plus l’adéquation entre ce que les collaborateurs veulent faire et ce qu’ils font est grande, plus ils auront envie de travailler pour la société et meilleures seront leurs prestations. Si une entreprise sait ce que les membres de son personnel aiment faire et connaît leurs talents, elle les garde plus longtemps à son service et les clients sont plus satisfaits.

Les entreprises doivent toutes faire en sorte de garder à leur service les collaborateurs compétents, les faire évoluer et leur permettre de relever des défis pour aller elles-mêmes résolument de l’avant. Et ce n’est possible que si elles connaissent les talents des membres de leur personnel, commente Peter Tuybens d’Acerta Consult. On obtient un meilleur retour sur investissement lorsqu’on établit un lien direct entre le talent des collaborateurs et les compétences requises par l’entreprise. Le talent est rare, mais il est toujours présent en interne. C’est pourquoi il est important pour les entreprises de découvrir les talents de chaque travailleur et de les exploiter judicieusement. Depuis plusieurs années, Acerta développe une méthodologie pour garantir un

Cette nouvelle méthodologie permet aux sociétés de mieux identifier les talents. Je salue cette approche, car elle respecte chaque individu. Tout le monde a du talent, mais l’organisation ne le sait pas toujours, soit parce qu’elle ne le voit pas, soit parce que les collaborateurs eux-mêmes n’en sont pas conscients. C’est pourquoi je préfère parler d’« all potential » que de « high potential », conclut Peter Tuybens.

Découvrez plus dans les coulisses d’Acerta sur www.employeroftheyear.be/acerta 48

4 OCTOBRE 2014


AcErtA nous AidE à fAirE nos choix strAtégiquEs.

Patrick Boulin - director Key Trade Bank Jonathan Borlée - sportif de haut niveau, et ambassadeur d’Acerta

En tant que banquier par internet, Keytrade Bank mise surtout sur la transparence et le service, ce qu’ils attendent aussi de leurs partenaires. « Le succès d’une organisation ? Tout commence par l’engagement du bon talent. Comme dans toute organisation, les nouveaux collaborateurs doivent s’intégrer non seulement dans une certaine fonction, mais également dans la culture de l’entreprise. Lorsque nous engageons un nouveau collaborateur, nous voulons être certains d’avoir choisi la bonne personne. Grâce à la méthode d’Assessment d’Acerta, nous pouvons nous former une excellente image des compétences de chaque personne et prendre une décision d’engagement fondée. En outre, Acerta est spécialiste dans divers domaines RH. Un partenaire pour divers services RH, c’est non seulement pratique, mais aussi efficace et avantageux financièrement. »

acerta.be l guichet d’entreprises l administration sociale et salariale l services RH

1409 - Corpo-KTB_FR-190b x 176h.indd 1

4 OCTOBRE 2014 2/10/2014

49

12:01:31


6

km de tunnel

sous deux

étendues d’eau.

Une idée folle ?

TUC RAIL est un bureau d’ingénierie spécialisé dans l’infrastructure et la technologie ferroviaire. Depuis 20 ans, TUC RAIL innove et fait autorité en matière d’expertise technique, de flexibilité et de solutions créatives, depuis les études jusqu’à la supervision des chantiers en passant par le Project Management. TUC RAIL recherche plusieurs profils (M/F) :

> GESTIONNAIRE DE DOSSIERS (Expropriation/Inventaire) > PMO OFFICER (Budgeting) > METHODS & IMPROVEMENT OFFICER > CAD DESIGNER (Génie Civil) - AutoCAD 2D/3D > CAD DESIGNER (Topographie) - AutoCAD Civil 3D

> DESIGN TECHNICIAN (Électricité) > COMMISSIONING TECHNICIAN (Électricité) > CHEF DE PROJET CHANTIERS (High Voltage) - Bruxelles > CHEF DE PROJET CHANTIERS (Low Voltage) - Bruxelles Intéressé(e) : merci d’envoyer votre cv via www.jobs.tucrail.be Plus d’infos sur www.tucrail.be et jobs.tucrail.be.

> FAISONS AVANCER VOS IDEES ! > jobs.tucrail.be

LES PETITS DÉJEUNERS DE L’ADP L’Association des Dirigeants de Personnel (ADP) de Liège vous invite à son prochain « Petit Déjeuner ressources humaines » à Liège Airport (BIERSET), dans le restaurant «LE LONG COURS» (Hall de départ 2e étage) 4460 Grâce-Hollogne. Parking n°2 surveillé et gratuit pour les trois premières heures.

Le vendredi 10 octobre 2014 de 8h à 10h

RÉMUNÉRATIONS ALTERNATIVES ET FLEXIBLES LEParPLAN CAFÉTÉRIA : LA SOLUTION ? Jean-Paul Lacomble, avocat associé, et Nadège Toussaint, avocat senior associate, du cabinet Claeys & Engels.

• Les attentes des travailleurs se diversifient. Quelles sont les possibilités ? Quels avantages alternatifs l’employeur peut-il leur proposer ? • Les travailleurs souhaitent également avoir le choix. Un plan cafétéria permet-il d’offrir cette flexibilité ? • Quels sont les points d’attention/ quelles sont les règles à respecter sur le plan juridique ? • Y a-t-il des inconvénients ou des risques ? Lesquels ? Peut-on y pallier ? L’exposé sera précédé des traditionnelles « 10 minutes d’actualités socio-juridiques » consacrées à la nouvelle réglementation sur les risques psychosociaux au travail et présentées par Frédéric Henry, avocat chez Claeys & Engels.

Inscription via notre site web : www.adp-liege.be/fr/inscription Nos Partenaires :

50

4 OCTOBRE 2014


4 OCTOBRE 2014

51


NOSTALGIE

52

4 OCTOBRE 2014


La Province du Brabant wallon présente :

salon de l’emploi et de la créati on d’acti vi tés

m a rd i e r b o t c o 1 2 à 18h

de 9h30 ibert) u G t in a S t n o Axis Parc (M 14.be 0 2 s b o j . w w w Avec le soutien de

4 OCTOBRE 2014

53


54

4 OCTOBRE 2014


2e édition: une vraie réussite grâce à vous ! Plus de 7 000 candidats sont venus découvrir les 700 offres d’emploi des 65 entreprises participantes.

Merci !

Sponsor :

OSEZ LE TALENT

4 OCTOBRE 2014

55


INDEX ADP LIÈGE ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 50 ASSOCIATION DES PROVINCES WALLONNES ��������������������������������������� 35 BERGERAT MONNAYEUR ������������������������������������������������������������������������������������� 36 CAMPUS FRANCORCHAMPS ����������������������������������������������������������������������������� 37 CENTRE CULTUREL RÉGIONAL DE VERVIERS �������������������������������������������� 2 CENTRE HOSPITALIER DU BOIS DE L’ABBAYE ET DE HESBAYE 36 CHR SAMBRE & MEUSE ����������������������������������������������������������������������� 37 & 40 CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE ���������������������������������������������������������� 37 CORA ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 41 EPICURA ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 39 FI ENGINEERING ������������������������������������������������������������������������������������������������������� 56 GRAND HOPITAL DE CHARLEROI ������������������������������������������������������������������ 41 HABEAS ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 38 HEC ULG ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 39 INFRABEL ��������������������������������������������������������������������������������������������������������� COVER 4 ISOSL �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 39 LA VILLE DE VERVIERS ������������������������������������������������������������������������������������������ 40 LES MUTUALITÉS NEUTRES ������������������������������������������������������������������������������� 36 OUTSOURCING DEVELOPMENT �������������������������������������������������������������������������� 2 TRACE - CWAPE ������������������������������������������������������������������������������������������� 38 & 51

FI ENGINEERING dans le cadre de son développement recrute:

- INGÉNIEUR CIVIL / ARCHITECTE

pour la gestion de chantiers importants, le lieu de travail est situé à Luxembourg.

- ARCHITECTE

avec une expérience dans l’hôtellerie.

- INGÉNIEUR EN TECHNIQUES SPÉCIALES - DESSINATEURS / PROJETEURS EN TECHNIQUES SPÉCIALES Merci d’envoyer votre C.V. : E-mail : fi@fi-engineering.be - Tél : 02 /344 00 74

www.fi-engineering.be

TUC RAIL ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 50 UCL ����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� COVER 2 UCM BRABANT WALLON - JOBS 2014 ����������������������������������������������������� 53 VILLE DE LA LOUVIÈRE ����������������������������������������������������������������������������������������� 41 WALLONIE - BRUXELLES INTERNATIONAL ����������������������������������������������� 40 YARA ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 40

EMPLOYER OF THE YEAR 2014 : ����������������������������������������������������� 42 à 49 AUDI ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 44 à 45 JANSSEN PHARMACEUTICA ����������������������������������������������������������������� 46 à 47 ACERTA ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������� 48 à 49

Business Unit Manager Nadia Leroy

Annonces téléphonées Tél. 02 225 55 00

Rédaction Directeur de rédaction Didier Hamann Rédacteur en chef Benoit July Secrétaire de rédaction Pierre Michel Rouffiange Collaborateur Rafal Naczyk

Marketing & Research Marketing Manager Gregory Hulstaert B2C Marketeer Émilie Tcherkezian B2B Marketeer Sandrine Kinnard

Équipe graphique Graphistes Kenny Caudron, Flor Cobo

56

4 OCTOBRE 2014

Administrateur délégué Thierry Hugot

Publicité Account Managers Ana Alonso Tél. 02 225 56 33 Jean-Sébastien Delporte Tél. 02 225 56 43

Éditeur responsable Rossel Patrick Hurbain 100 rue Royale 1000 Bruxelles

Sales Assistant Nora Amenchar Tél. 02 225 56 42 Frédéric Burton Tél. 02 225 56 39 Elise Lepoittevin Tél. 02 225 56 36

Références SA 100 rue Royale 1000 Bruxelles Tél. 02 225 56 36


Références BOUGE ! Pour vous offrir le meilleur Return on Talent Références est la plateforme par excellence pour votre recrutement. Nous nous réinventons chaque jour pour développer votre image d’employeur. La même équipe, de nouveaux numéros de téléphone :

Téléphone central

Ana Alonso

02/225 56 36

02/225 56 33 0474/98 83 78

Élise Lepoittevin

02/225 56 36

Nora Amenchar

02/225 56 42

Jean-Sébastien Delporte

02/225 56 43 0474/43 01 20

Frédéric Burton

02/225 56 39

Nadia Leroy

02/225 56 31 0475/51 92 97

Nouvelle adresse : Rue Royale 100, 1 000 Bruxelles

OSEZ LE TALENT

REFMAG_041014_COVER PUB.indd 3PAGE MAG.indd 1 M029512_24-09-2014_demenagement

01/10/2014 01/10/2014 17:01 10:22


En tant que gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire

belge,

Infrabel

dĂŠveloppe

un

rÊseau sÝr et performant pour tous les trains de demain. Nos 12 564 collaborateurs veillent jour et nuit au fonctionnement optimal de notre rÊseau : les voies, catÊnaires, aiguillages, signaux, passages à niveau, etc. Entreprise moderne et innovante, Infrabel s’enrichit

chaque

annĂŠe

de

nombreux

ingĂŠnieurs Ă la recherche de dĂŠfis. Tout en participant

quotidiennement

aux

grands

enjeux de la mobilitĂŠ en Belgique, chacun bĂŠnĂŠficie des meilleures conditions de travail.

Pour plus d’informations sur les mĂŠtiers d’Infrabel et toutes les possibilitĂŠs de carrière:

www.talentsatinfrabel.be TÊlÊchargez Êgalement gratuitement depuis l’App Store notre application  À la dÊcouverte des mÊtiers d’Infrabel 

MG_21078020.indd 1 REFMAG_041014_COVER PUB.indd 4

16:55 01/10/2014 17:01


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.