Des hôpitaux à haute intensité technologique

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SPEED DATING

Clinique Saint-Luc

Daniel Ransart, directeur général du CHR Citadelle p. 2

recrute

www.slbo.be 25.10.14

OSEZ LE TALENT

Les DRH adeptes du canif suisse Quitter à heurter celles et ceux qui n’ont pas encore trouvé leur bonheur sur le marché de l’emploi, les employeurs martèlent qu’ils sont confrontés à une pénurie de talents. Et engagent des actions en ce sens : partenariats avec des écoles et des organismes de formation, investissement dans la formation de leur personnel, recours à des méthodes de recrutement innovantes et mise en place de plans de succession, notamment. Dans ce contexte, le rôle des directeurs des ressources humaines (DRH) est à un tournant. La fonction RH est devenue un partenaire stratégique qui partage pleinement la responsabilité du futur de l’entreprise, estime le groupe Manpower, qui souligne que le défi consiste à déployer de façon optimale les talents (rares) afin de stimuler la croissance et l’innovation de façon durable. Ces DRH doivent, dès lors, multiplier les compétences. 1. E xperts en offre et demande Ils doivent apporter des réponses aux déficits de compétences et anticiper le bon mix des talents pour répondre aux besoins présents et futurs. En d’autres mots : ils doivent disposer d’un plan pour combler tout écart et cela beaucoup plus rapidement que par le passé. 2. S pécialistes marketing Les candidats et collaborateurs sont devenus des consommateurs bien informés et expérimentés. Aux RH la responsabilité de répondre de façon adaptée à leurs attentes complexes et variées. La marque, l’image et les messages des employeurs doivent attirer et fidéliser. Et ce, en adoptant, à l’heure des médias sociaux, une communication plus transparente et personnalisée. 3. C oncepteurs de modes d’organisation Les responsables RH doivent redéfinir l’écosystème de talents disponibles et mettre en place des modes d’organisation du travail qui renforcent la productivité et l’innovation, appuie Manpower. Il s’agit de trouver le bon mix entre insourcing, outsourcing, collaborateurs permanents… pour arriver à un rendement et un engagement optimal.

HEALTHCARE

Des hôpitaux à haute intensité technologique Derrière les infirmières et médecins se cachent des profils hautement spécialisés. Focus sur ces informaticiens, biotechniciens, technologues en imagerie médicale et autres profils financiers qui contribuent eux aussi, au final, à la qualité des soins délivrés.

Q

ue voit-on dans un hôpital ? Des infirmières, des médecins et une kyrielle d’appareillages plus complexes les uns que les autres. Qui se cache derrière toute cette machinerie, cette immense ruche au sein de laquelle s’activent des milliers de professionnels souvent hyperspécialisés ? Les hôpitaux sont en pleine ébullition technologique, commente Isabelle Hennequin, directrice des ressources humaines du Grand hôpital de Charleroi (GHdC) qui emploie quelque 4 000 personnes, 500 médecins, et enregistre plus de 400 000 consultations chaque année. L’informatique, en particulier, y a pris une importance absolument stratégique, qu’il s’agisse des appareils en tant que tels ou de la gestion des immenses flux d’information relatifs aux patients, au fonctionnement des laboratoires, de la pharmacie, notamment. Curieusement, les hôpitaux ne figurent pourtant pas systématiquement au premier rang des préoccupations des professionnels de l’informatique. Nous éprouvons effectivement quelques difficultés à accrocher leur radar, complète Laurence Bilquin, responsable du capital humain au CHC, un réseau de soins comptant plus de 4 000 salariés en région liégeoise. C’est vrai aussi pour les ingénieurs civils ou les architectes, entre autres. Mais, dès lors que nous sommes parvenus à les intéresser, nous avons de réels arguments à faire valoir. Parmi ces arguments, le contenu de la fonction, assurément, car les projets à mener à bien dans de telles organisations sont souvent de grande envergure. Les valeurs jouent également, de même que l’éventuelle

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ACTU

proximité géographique. Pouvoir travailler en région liégeoise plutôt que de subir les bouchons pour travailler comme consultant à Bruxelles, cela peut aussi, à un moment, constituer un réel facteur d’attractivité, assure Laurence Bilquin.

Fomation reconnue mais... peu connue

Afin de garantir la qualité des soins, les hôpitaux doivent aussi s’appuyer sur des techniciens spécialisés en technologies biomédicales. À savoir des techniciens qui gèrent la maintenance préventive et curative de tout notre parc de machines, qu’il s’agisse des scanners, des défibrillateurs ou tous ces appareils et robots utilisés en salle d’opération, précise Dimitri Abbiss, responsable de l’équipe biomédicale au CHU Ambroise Paré (1 800 personnes sur site, 300 médecins), à Mons. Soit nous assurons nous-mêmes cette maintenance, soit nous nous assurons que les sociétés qui nous ont livré ces appareils respectent scrupuleusement leurs

obligations. C’est d’ailleurs avec ces sociétés que nous sommes le plus souvent en concurrence pour attirer et fidéliser de tels profils. Hyperpointus sur le plan technologique, ces biotechniciens doivent aussi, en sus, disposer de qualités humaines et pédagogiques très particulières. Et ce, afin que la technologie devienne en quelque sorte transparente pour l’utilisateur, afin que l’infirmière ou le médecin puisse se concentrer pleinement sur le patient... et pas sur la machine dont il ou elle tenterait de comprendre le fonctionnement. Cette irruption de la technologie tous azimuts a aussi généré l’apparition de nouvelles fonctions, comme celle de technologue en imagerie médicale. Ce TIM est le collaborateur privilégié du médecin radiologue à qui il donne toutes les informations nécessaires pour qu’il établisse un diagnostic, précise Isabelle Hennequin. Il s’agit

d’une formation reconnue mais... relativement peu connue, alors qu’elle génère de réels débouchés. Sur le plan financier, enfin, et parmi d’autres exemples de fonctions indispensables au support des équipes médicales, les hôpitaux ont appris à gérer les contraintes. Une fonction qui, dans ce cadre, prend beaucoup d’ampleur est celle de gestionnaire de performance, poursuit Isabelle Hennequin. Il s’agit de profils financiers, économistes, ingénieurs de gestion, qui assistent les différents services pour les aider à améliorer leurs processus, à planifier leurs investissements, à produire des reportings financiers. Ces supports sont appréciés par les médecins, car ce n’est pas leur cœur de métier. Le propos est confirmé par Laurence Bilquin (CHC) qui, pour une fonction comparable, utilise le terme de « contrôleur de gestion ». Certains médecins participent d’ailleurs à leur procédure de sélection. :: Benoît July

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