SPEED DATING
OUT OF THE BOX
Gordon Blackman, CEO de Realco
Briser le tabou de la crise
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Le Centre Psychiatrique Saint Bernard à Manage
recrute
20.12.14
OSEZ LE TALENT DOSSIER J’AI CHOISI LES LANGUES PAR GOÛT DU COMMERCE INTERNATIONAL p. 3
Références vous souhaite un joyeux congé
De retour le 10 janvier, Références vous souhaite d’ores et déjà le meilleur pour l’année 2015 ! La rédaction se réjouit de vous y présenter un contenu davantage encore focalisé sur les entreprises qui recrutent, dont la stratégie continue de se révéler payante en dépit d’un contexte économique évidemment compliqué. Plusieurs événements majeurs marqueront l’année prochaine, comme l’attribution du précieux sésame Employer of the Year, mais aussi l’organisation des salons Talentum qui, favorisant la rencontre directe entre recruteurs et candidats, bénéficient à chaque édition d’un succès croissant. Au menu des prochains mois : Mons, Charleroi, Bruxelles et Liège. Joyeuses fêtes, d’ici là !
Le bonheur des Belges est lié au bonheur au travail
À la demande d’AG Insurance, quelque 2 000 compatriotes ont été interrogés afin de mesurer leur degré de bonheur et identifier les facteurs qui déterminent ce sentiment. Avec un score moyen d’un peu moins de 7 sur 10, le Belge lambda semble plutôt heureux, relève l’assureur. Parmi les facteurs qui déterminent le bonheur, quelques ingrédients « classiques » sont cités : la vie de famille, la santé et l’argent, mais aussi, par exemple, la liberté de pouvoir faire ses propres choix. Pour Herman Konings, « expert en générations et observateurs de tendances », c’est la pression qui détermine à quel point nous nous sentons heureux. Le score est plus élevé chez les jeunes qui vivent encore chez leurs parents. La seule pression qu’ils connaissent se situe entre mai et septembre lorsqu’ils doivent obtenir de bons résultats aux examens. La génération plus âgée qui peut profiter d’une belle retraite et dont les crédits hypothécaires sont remboursés se situe également dans le haut du classement. Dans la génération intermédiaire, les personnes qui aiment travailler et qui puisent leur énergie dans leur activité professionnelle enregistrent un score nettement plus élevé. Et d’évoquer à ce sujet la fusion entre la vie professionnelle et la vie privée, qui s’équilibrent parfaitement, apportant énergie et sé:: BJ rénité.
SALES & MARKETING
Premiers passeports pour la vente Plusieurs centaines de jeunes Wallons sont déjà partis arpenter des marchés étrangers pour le compte d’une entreprise dans le cadre du programme Explort. Avec, souvent, un emploi à la clé... dès le retour au pays.
pour justifier son choix de se rendre dans la Silicon Valley, en Californie, pour le compte d’ActiveMe, une start-up technologique de
L
a plupart des patrons d’entreprise qui ont testé l’envoi de stagiaires à l’étranger dans le cadre du programme Explort en sont enchantés. Le premier avantage, c’est qu’on rencontre des jeunes gens qui sont motivés, qui ont le goût du challenge et qui cherchent véritablement du travail, commente d’emblée Étienne Huckert, à la tête du laboratoire Huckert’s International, à Wavre. Les bons commerciaux sont introuvables ou presque. Dès lors qu’on en a un qui se présente et qui, en plus, peut démontrer ses capacités sur le terrain, à l’international, il faut en saisir l’opportunité ! Cette opportunité, c’est donc le programme Explort qui la lui a donnée. À savoir, un programme de formations et de stages en commerce international porté par l’Awex (Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers) qui, globalement, touche chaque année plus de 350 bénéficiaires. Notamment par le biais de missions individuelles d’une durée de deux mois qui permettent à de jeunes diplômés de se voir confier par une entreprise wallonne exportatrice un projet de prospection d’un marché étranger. Et ce, à la suite d’un mois d’immersion dans l’entreprise visant à leur faire connaître ses produits, ses ambitions, sa stratégie commerciale. Souvent, pareille mission se conclut par... un recrutement. Nous avons engagé cinq jeunes commerciaux par le biais d’Explort sur les six dernières années, constate Gordon Blackman, à la tête de Realco à Lou-
poursuit Dimitri Themelis. Cela a évidemment un côté rassurant pour l’entreprise, dont le coût du stage est par ailleurs fortement diminué grâce aux deniers publics, mais n’est cependant susceptible de générer un éventuel recrutement que si le stagiaire saisit pleinement sa chance. À cet égard, la pire des attitudes est précisément de se considérer comme un stagiaire, souligne Dimitri. Il faut dès le départ se sentir totalement investi d’une responsabilité, en allant jusqu’à se présenter aux interlocuteurs, dans le cadre de la mission à l’étranger, comme un business developper à part entière. Au risque, sinon, de ne pas être pris au sérieux. Pour Étienne Huckert, c’est effectivement la personnalité du stagiaire qui, au final, est déterminante. Dès que je rencontre ce type de profil, qui a vraiment l’envie de relever le challenge, je l’engage, confirme-t-il, ayant précisément recruté dernièrement une jeune diplômée en gestion de l’UCL à la suite d’une mission en Colombie. En deux mois, elle est parvenue à identifier de vraies opportunités sur place, me prouvant qu’elle avait un dynamisme remarquable. Je l’ai engagée en juillet 2014 et elle est désormais basée au Chili.
© SHUTTERSTOCK
ACTU
vain-la-Neuve (dont on lira l’interview par ailleurs, en page 2). La formule est vraiment idéale pour jauger le dynamisme du candidat. Une mission commerciale à l’étranger, dans un environnement forcément difficile car inédit, ne permet pas de mentir sur ses capacités. Le propos est confirmé par Dimitri Themelis, qui a étudié le commerce international à Liège en complétant son cursus par un détour en Espagne et plusieurs séjours en Australie et en Amérique latine notamment. Après avoir exercé un job de technicocommercial relativement classique, je me suis convaincu que c’était vraiment la dimension internationale qui me fascinait, précise-t-il
Louvain-la-Neuve. En deux mois, je suis parvenu à pousser les bonnes portes et à doper la notoriété de l’entreprise outre-Atlantique, affirmet-il, voyant clairement dans le succès de cette mission la raison de son recrutement par ActiveMe dont il est... Sales Manager aujourd’hui. Explort permet de dire à l’entreprise : « Je ne viens pas chercher du travail, mais je vous propose de ramener d’emblée de la valeur ajoutée »,
De fait, les statistiques du programme Export, qui comprend d’autres volets plus spécifiquement dédiés à la formation, notamment pour les demandeurs d’emploi, sont édifiantes. Plus de 75 % des stagiaires trouvent un emploi dans les six mois et près d’un diplômé sur deux s’est vu proposer un emploi par l’entreprise qui l’a accueilli en stage, précise-t-on à l’Awex. Plus de 80 % des participants se sont déclarés satisfaits de leur participation, le taux de satisfaction étant d’ailleurs comparable du côté des entreprises ayant accueilli un stagiaire pour doper leurs ventes à l’exportation. :: Benoît July WWW.EXPLORT.BE
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Le Centre Psychiatrique Saint Bernard (Manage), recherche un (m/f)
CHEF COMPTABLE
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