SPEED DATING
OUT OF THE BOX
Michel Croisé, CEO de Sodexo Benelux
« Choisir de rentrer dans les normes ou bifurquer ? »
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10.01.15
OSEZ LE TALENT DOSSIER CINQ ASTUCES POUR UN TÉLÉTRAVAIL EFFICACE p. 3
Je suis Charlie. C’est par ces mots et ce logo que le monde entier a d’emblée affiché sa solidarité avec la rédaction de Charlie Hebdo, décimée par l’attentat du 7 janvier dernier. Une solidarité et un hommage, non seulement relayés par la presse, mais aussi partagés à très grande échelle via les réseaux sociaux, auxquels la rédaction de Références souhaite s’associer.
Emploi : la Wallonie et Bruxelles plus optimistes que la Flandre
Près d’un quart des PME (23,6 %) pensent que le nombre de leurs collaborateurs aura augmenté à la fin de 2015, selon une récente enquête de SD Worx. Mais les PME sont dans le même temps moins optimistes qu’il y a trois mois : elles sont 25,8 % à avoir l’intention de recruter durant le premier trimestre 2015, comparé à 27,7 % lors de la dernière enquête. Le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Le pessimisme des dernières années semble bel et bien révolu, mais la percée annoncée lors du dernier trimestre ne s’est pas entièrement concrétisée, relève-t-on chez SD Worx, où l’on épingle également le fait que les différences entre les régions sont sensibles : la Wallonie et Bruxelles sont plus optimistes que la Flandre.
Baisse des demandeurs d’emploi en Wallonie en 2014
L’année 2014 a vu la demande d’emploi en Wallonie reculer de près de 1 % par rapport à 2013, selon les statistiques du Forem qui précise que c’est particulièrement auprès des jeunes que la baisse est importante. En moyenne, au cours de l’année 2014, la Wallonie comptait 196 062 demandeurs d’emploi demandeurs d’allocations et 22 495 jeunes en stage d’insertion professionnelle, soit 218 557 personnes. La demande d’emploi des personnes de moins de 25 ans enregistre une baisse moyenne de - 5,4 % en 2014, comparativement à 2013. Des diminutions sont également à relever parmi les personnes âgées de 30 à 39 ans (-2,5 %) et de 40 à 49 ans (-3,7 %). En revanche, la demande d’emploi demeure en hausse parmi les personnes de 50 ans et plus (+ 5,4 %).
BIEN-ÊTRE
Télétravail : du rêve à la réalité Travailler en dehors du bureau quelques jours par semaine : le rêve de nombreux salariés ! Un rêve auquel certains employeurs se montrent réceptifs, soucieux de leur attractivité, mais conscients aussi de l’impact positif sur la motivation et la productivité de leurs collaborateurs.
G
éraldine est une employée heureuse. Particulièrement le mercredi et le jeudi, à savoir les deux jours pendant lesquels elle peut travailler de chez elle. J’en ai fait la demande il y a un an, après la naissance de mon deuxième enfant, raconte-t-elle. La recherche d’une meilleure adéquation entre vie professionnelle et vie privée étant inscrite en toutes lettres parmi les valeurs de mon employeur, je n’ai donc pas hésité à discuter de mon projet. Je ne dirais pas qu’il a été accueilli d’emblée avec enthousiasme, mais enfin il a été accepté et c’est ce qui compte à mes yeux. Combien sont-ils, ces travailleurs qui peuvent choisir où ils travaillent ? Selon une récente enquête menée par Securex en partenariat avec l’Université de Gand, près d’un tiers seraient peu ou prou dans ce cas. Mais l’échantillon recèle des disparités importantes : les principaux bénéficiaires seraient avant tout des cadres (47 % d’entre eux peuvent choisir leur lieu de travail), âgés de moins de 50 ans, et davantage masculins (33 %) que féminins (27 %).
Quant aux organisations qui accordent de la flexibilité (d’horaire ou de lieu), la taille de l’entreprise jouerait peu, à l’inverse de l’endroit où elle se situe (la propension étant plus élevée où les problèmes de mobilité sont plus sensibles) et, surtout, à l’inverse de son secteur d’activité (les entreprises actives dans les TIC et les pouvoirs publics paraissent les plus ouverts).
Des employés plus productifs
Les effets de cette flexibilité ? Très positifs, selon cette étude qui constate que les travailleurs qui en bénéficient font état d’une plus grande vitalité, ressentent moins de stress, sont plus
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ACTU
motivés, et s’estiment sensiblement plus productifs. Leur implication est également plus élevée : 80 % des travailleurs pouvant choisir leur lieu de travail se sentent tellement liés à l’organisation qu’ils n’ont pas l’intention de changer d’employeur, notent les auteurs. Quant aux employeurs qui proposent le télétravail, ils font aussi état de meilleures performances et d’une satisfaction plus élevée des bénéficiaires. Pourquoi, dès lors, ne sont-ils pas plus nombreux à le proposer ? Parce qu’ils ne sont pas encore tous convaincus de ses avantages et parce qu’ils ne sont pas encore tous organisés dans ce but. La question à se poser est dès lors : « sous quelle forme cela marche-t-il pour notre entreprise ? », relève l’étude qui incite les employeurs à se poser préalablement les bonnes questions, notamment sur le plan de l’organisation du travail et de la culture d’entreprise. Car, de fait, cela ne fonctionne pas toujours. J’ai foncé tête baissée dans le
télétravail et n’y ai vu que des avantages au début, relate Didier, employé dans une société informatique. Cela correspondait à ma vision du travail : à l’aise chez moi, en phase avec mes horaires (je me concentre mieux le matin et le soir), et m’ouvrant des plages à consacrer à d’autres activités en journée. Mon employeur était lui aussi satisfait, mais je me suis rendu compte au final que je n’entrais plus en ligne de compte pour les promotions. Comme si on considérait que, ayant privilégié mon confort, j’avais rangé mes ambitions de côté. Résultat ? J’ai renoncé à la formule : je me rends à nouveau tous les jours ou presque au bureau, mais dans le cadre d’horaires décalés pour échapper aux bouchons. Pour celles et ceux qui n’ont pas cette possibilité, il reste la solution des bureaux partagés. C’est dans ce cadre que s’inscrit par exemple le récent accord conclu entre Regus et la SNCB. Objectif ? Proposer des espaces de travail flexibles aux clients du train. Nos nouveaux centres dans les gares
disposeront de business lounges, de salles de réunion et de réseaux WiFi à haute vitesse, assure Regus. Les voyageurs pourront en profiter pour travailler sur leurs dossiers ou tenir des réunions avec des clients, tout cela à quelques mètres à peine de leur quai d’embarquement. L’ouverture de tels centres est prévue à Liège, Anvers, Bruges, Louvain et Bruxelles, notamment. Ce nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre de notre initiative européenne visant à installer des espaces de travail flexibles dans des lieux fort fréquentés liés aux transports, comme les gares, les aéroports ou les stations-service situées le long des autoroutes, commente William Willems, directeur régional de Regus pour la Belgique et le Luxembourg. Comme leurs voisins en France et aux Pays-Bas, les usagers belges vont pouvoir exploiter leur temps de manière plus efficace quand ils prennent le train. Ce partenariat peut transformer leur façon de se déplacer et de travailler. :: Benoît July
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