Les femmes affichent leurs ambitions

Page 1

N° 39 I 07.03.15

OSEZ LE TALENT Focus ICT Profils branchés pour maisons connectées

Worklife balance Le grand « melting pot » entre vie professionnelle et vie privée

Out of the box « L'éthique est affaire de conviction et non de calcul financier »

SUPPLÉMENT GRATUIT DU JOURNAL

LES FEMMES

AFFICHENT LEURS

AMBITIONS LES FEMMES RÉTIVES AUX MÉTIERS « MASCULINS » ? RÉFÉRENCES S'INTÉRESSE À CES FEMMES QUI ONT DÉLIBÉRÉMENT CHOISI D'IGNORER LES CLICHÉS POUR S'ÉPANOUIR DANS L'INFORMATIQUE, L'INGÉNIERIE, LA GESTION OU LA CONSTRUCTION. ET Y EXERCER, AUSSI, DES FONCTIONS DE DIRECTION.

SPEED DATING Philippe Foucart, CEO DE TECHNORD

REFMAG COVER 070315.indd 1

Fernando de Sousa, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE JUMATT

04/03/2015 16:53


DEME = SOLuTiONS fOR GLObAL CHALLENGES

‘GREAT PEOPLE GREAT

CHALLENGES DEME HQ Manager technical and p&l Department Deputy to iCt Manager project Manager Design & Construction Floating plant project Engineer automation CaD designer, Engineering and Design office, technical Departments purchase Manager Category Buyer Fuel & Bunker Buyer technical Buyer Data analyst HR Business analyst HR payroll officer HR planner international HR officer Compensation & Benefits officer

pollution

REsouRCEs

EnERgy

International projects project Managers technical Managers technical process implementation Engineers technical superintendents project Engineers ship Electricians Deck officers stCw ii/2 Engineers with stCw iii/2

Coastal pRotECtion

More info www.deme-group.com

DEME CarEEr Day 28|03|2015

Register for the DEME Career Day before 18 | 03 | 2015 on www.DEME-gRoup.CoM/CaREER-Day


ÉDITO

Incongruité Chaque année, c’est pareil. C’est le même étonnement qui prévaut. Nous sommes déjà bien avancés dans le XXIe siècle et, pourtant, rédiger des articles sur le thème global des femmes au travail n’est toujours pas incongru. S’interroger sur leur faible représentation dans les filières techniques reste d’actualité. S’insurger vis-àvis de leur trop faible représentation dans les organes de direction demeure une obligation... Le constat, il est vrai, est moins alarmant que par le passé. Les mentalités évoluent, y compris chez les femmes d’ailleurs qui affichent beaucoup plus sereinement leurs ambitions. Nombre d’entre elles parlent aussi plus ouvertement de leur réussite, moins par orgueil que pour démontrer aux plus jeunes que les choix qu’elles ont posés leur sont accessibles pour autant qu’elles le veuillent et s’en donnent les moyens. En cela, continuer année après année à évoquer leur parcours, à répercuter leurs témoignages, à relayer les études sur le sujet n’est sans doute pas inutile. Cela contribue probablement à faire bouger les lignes, à rendre au minimum envisageable un avenir professionnel qui, sans cet exercice, ferait encore trop souvent figure d’exception. Bienvenue, dès lors, dans ce qui devrait être la normalité. www.references.be

:: Benoît July Rédacteur en chef

redaction@references.be

www.facebook.com/referencesdotbe

www.twitter.com/references

2


RECRUTE POUR BRUXELLES CONSEILLERS VENDEURS VISUAL MERCHANDISERS COORDINATEURS DE DÉPARTEMENT MANAGERS DE DÉPARTEMENT

http://careers.marksandspencer.com/international

2

7 MARS 2015


SOMMAIRE

4

Focus ICT

Profils branchés pour maisons connectées La domotique est en plein boom. Ces services qui rendent nos maisons ultraconnectées vont assurément générer (ou remplacer) de nombreux emplois. Les jeunes candidats, cependant, ne se bousculent pas...

8

Technologie et management

Les femmes affichent leurs ambitions

16

Philippe Foucart, CEO de Technord

« Une vingtaine de fonctions sont ouvertes dans ma PME »

Les femmes rétives aux métiers « masculins » ? Références s’intéresse à ces femmes qui ont délibérément choisi d’ignorer les clichés pour s’épanouir dans l’informatique, l’ingénierie, la gestion ou la construction. Et y exercer, aussi, des fonctions de direction.

Spécialisée dans les services aux industries, Technord recherche activement des ingénieurs électriciens, des automaticiens, des informaticiens. En mettant en exergue les atouts d’une PME à taille humaine, dans laquelle on reçoit rapidement des responsabilités.

MAIS AUSSI 1

Édito

20

Speed Dating

6

Focus ICT

24

Worklife balance

14

Conférence

26

15

Formation

Incongruité

Les développeurs d’apps ont triplé en deux ans

La guerre des talents ne fait que commencer

Fernando de Sousa, directeur général de Jumatt

Le grand « melting pot » entre vie professionnelle et vie privée

Out of the box

« L’éthique est affaire de conviction et non de calcul financier »

Les MOOCs de l’UCL ont séduit 70 000 étudiants

3


FOCUS ICT

Profils branchés pour maisons connectées La domotique est en plein boom. Ces services qui rendent nos maisons ultraconnectées vont assurément générer (ou remplacer) de nombreux emplois. Les jeunes candidats, cependant, ne se bousculent pas...

E

lle s’installa confortablement derrière son volant, après une intense journée de travail. Elle prit son smartphone et appuya sur l’icône « retour à la maison ». Elle savait qu’à son arrivée, dans une heure, les radiateurs seraient à bonne température, qu’elle n’aurait même pas à appuyer sur un bouton pour ouvrir le garage : la localisation GPS activerait le mécanisme à 500 mètres de son domicile. Il faudra que la prochaine fois, je pense à me programmer un bain chaud, se dit-elle. Pareil scénario, futuriste il y a dix ans, ne constitue sans doute pas encore le quotidien de chacun d’entre nous. Mais force est de constater que la domotique, qui permet de piloter et de programmer à distance les principaux services de la maison, connaît une forte croissance. La gamme de produits ne cesse de s’étendre, et certains électriciens et chauffagistes tentent d’intégrer avec plus ou moins de succès cette offre dans leurs prestations. À vrai dire, ils n’ont pas trop le choix, commente Thierry Waroquier, de la société Domotique Computer Électricité, active notamment

4

dans l’importation mais aussi dans la formation au protocole KNX – qui tend à uniformiser les standards afin que tous ces appareils parviennent à communiquer. Tout comme un mécanicien automobile ne peut quasiment plus intervenir aujourd’hui sur une voiture sans un ordinateur, il arrivera un moment où l’électricien ne comprendra plus rien à un tableau électrique s’il ne se met pas à niveau, assure-t-il. D’autant que le marché potentiel est, semblet-il, énorme. On pense bien sûr aux habitations mais aussi à la gestion des magasins, des ateliers, des immeubles, poursuit Thierry Waroquier. La domotique n’est pas seulement un gadget permettant d’augmenter le confort. Elle génère aussi de substantielles économies d’énergie et contribue à la sécurité, entre autres. Le propos est confirmé chez Cofely, une grosse filiale du groupe GDF Suez spécialisée dans les services aux entreprises. Tout ce qui a trait à la gestion intelligente est en plein boom, assure Kristof Scheldeman, porteparole. Nous l’avons nous-mêmes appliquée à notre nouveau bâtiment, à Bruxelles, où travaillent plus de 3 000 personnes. Toute la gestion de l’énergie y est automatisée au départ de capteurs qui enclenchent des procédures relatives à l’éclairage ou la climatisation par exemple.

Des formations spécifiques indispensables Recrutant majoritairement des profils techniques, Cofely propose à ses collaborateurs,

en ces domaines, de nombreuses formations en interne. C’est indispensable car la technologie évolue très vite et il faut constamment se remettre à niveau, poursuit Kristof Scheldeman. Du reste, il n’y a pas encore beaucoup de formations spécifiquement centrées sur de telles applications. De fait, l’offre ne semble pas pléthorique. Les fournisseurs proposent certes des formations à leurs produits, l’IFAPME et le Forem proposent eux aussi des formules mais, du côté de l’enseignement supérieur, rares sont les cursus qui y sont spécifiquement dédiés. À notre connaissance, nous sommes les seuls au sud du pays à proposer un bachelier en domotique, confirme Étienne Gravy, de la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) qui dit pourtant disposer d’un matériel de pointe en la matière. Cela s’explique en partie par le fonctionnement de l’enseignement supérieur dans le cadre d’enveloppes fermées, ce qui réduit la marge pour proposer de nouvelles formations. Mais le plus curieux, c’est que nous ne sommes pas submergés par les candidatures : 45 étudiants en première année, ce n’est tout de même énorme vu les débouchés. Ce défaut d’attractivité, qui touche évidemment de nombreuses formations techniques, est d’autant plus regrettable que nous n’en diplômons qu’un nombre encore plus réduit : 25 à 30, car il s’agit tout de même d’une formation exigeante... du moins pour des étudiants qui nous arrivent en ne maîtrisant pas les bases en mathématiques. Mais sans doute est-ce là un plus vaste débat... :: Benoît July


©©SHUTTERSTOCK

5


6

© SHUTTERSTOCK

FOCUS ICT


Les développeurs d’apps ont triplé en deux ans Convaincue de son potentiel, la fédération de l’industrie technologique Agoria veut davantage soutenir le secteur des applications pour mobiles et autres objets connectés. Un secteur qui se serait sensiblement professionnalisé.

C

ombien sont-ils, ces développeurs d’applications mobiles (« apps ») pour smartphones et tablettes ? Quelque 1 200 en Belgique, dénombre la fédération de l’industrie technologique Agoria, qui vient d’en dresser le profi l. En février 2013, il y a deux ans à peine, on n’en dénombrait que 400. En réalité, le nombre d’emplois concernés serait encore plus élevé, selon la fédération qui souligne qu’après le développement de ces applications, il faut aussi créer des fonctions spéciales dans les entreprises qui les utilisent ainsi que dans le marketing et la vente de ces produits. Côté entreprises, la Belgique compterait désormais 200 sociétés spécialisées dans les apps, certaines d’entre elles ayant gagné en solidité et occupant plusieurs dizaines de collaborateurs, d’autres ayant été rachetées et intégrées dans des entreprises médias ou TIC classiques. Ce qui frappe, c’est la rapidité à laquelle le secteur s’est professionnalisé, relève Agoria. Le développeur amateur disparaît à un rythme accéléré (6 %). Les développeurs indépendants (18 %) et surtout les salariés (68 %) dominent désormais. Quant aux applications, elles s’adressent bien évidemment aux smartphones (92 %) et tablettes (80 %)

mais aussi, dans une mesure croissante, aux accessoires connectés (26 %). Enfi n, ce ne sont pas les jeux (10 %) mais les applications B2B (64 %), dédiées aux entreprises, qui représentent le principal débouché. Les apps pour les médias (28 %), l’apprentissage mobile (26 %), les entreprises (24 %), les loisirs (20 %), la santé et le fitness (16 %) constituent autant d’autres marchés en croissance. Le secteur a atteint sa maturité, estime Marc Lambotte, CEO d’Agoria. Il ne se cantonne plus aux jeux et aux gadgets. Ce sont désormais des produits stratégiques, utilisés dans les milieux professionnels et faisant partie de notre quotidien. Il s’agit par exemple d’outils permettant d’améliorer la productivité (suivi d’informations en temps réel) et la sécurité (accès aux données internes) dans les entreprises, de gérer notre consommation énergétique à domicile (domotique, internet des objets), de surveiller notre santé (mobile health, applications fitness…) ou encore de gérer nos comptes bancaires (mobile banking). Convaincue de son potentiel, la fédération dit étendre son soutien à ce secteur par le biais de sa plateforme Agoria Mobile ICT. Nos entreprises souhaitent se développer à l’international. Forte de sa large expérience dans le domaine de la promotion des exportations, Agoria s’avère le partenaire idéal, assure Marc Lambotte. Par ailleurs, nous allons aider nos entreprises concernant des sujets importants, tels qu’une réglementation praticable en matière de respect de la vie privée, l’approche BYOD (Bring Your Own Device), le déploiement et la gestion des smartphones et apps dans les entreprises, et l’organisation d’événements de réseautage. Agoria a également rédigé une charte éthique (code de conduite déontologique) qui vise à faciliter la relation entre les développeurs et leurs clients. :: Benoît July

7


©©SHUTTERSTOCK

TECHNOLOGIE ET MANAGEMENT

8


LES FEMMES AFFICHENT LEURS

AMBITIONS Les femmes rétives aux métiers « masculins » ? Références s’intéresse à ces femmes qui ont délibérément choisi d’ignorer les clichés pour s’épanouir dans l’informatique, l’ingénierie, la gestion ou la construction. Et y exercer, aussi, des fonctions de direction.

9


TECHNOLOGIE ET MANAGEMENT

Les femmes affichent Le propos semble anachronique et pourtant : d’année en année s’impose le constat d’une trop faible représentation des femmes dans ces sphères longtemps labellisées « masculines » parce que techniques ou imprégnées de pouvoir. Lentement, les mentalités commencent à évoluer.

C

ela fait trente ans déjà qu’Interface3 a été créée. Et je ne pense pas perdre mon job dans l’immédiat, sourit Laure Lemaire, sa directrice. Focalisée à l’époque sur l’insertion des femmes sur le marché du travail par le biais de formations en informatique, cette ASBL justifie plus que jamais son activité : Nous formons autant de femmes à l’informatique, dans des registres différents, que tout l’enseignement supérieur en Communauté WallonieBruxelles. À savoir : une petite centaine chaque année, ce qui est évidemment très insuffi sant et surtout très en deçà du nombre de diplômés masculins. Par ces mots, la directrice épingle évidemment la persistance des clichés, de nature culturelle, qui imprègnent notre société. En Malaisie, l’informatique est clairement un secteur féminin, poursuit Laure Lemaire. Chez nous, c’est l’inverse et c’est particulièrement tenace. Les femmes se sentent à ce point différentes des hommes que nos formations qualifi antes leur sont exclusivement dédiées : il faut véritablement qu’elles s’approprient la technologie. C’est évidemment très curieux qu’au XXIe siècle, il faille encore convaincre les femmes, si possible dès leur plus jeune âge, que les fi lières techniques peuvent les épanouir, mais c’est pourtant le cas.

10

De fait, bien qu’en progression, le taux d’inscription des femmes aux formations techniques – du moins celles dont l’image reste très masculine comme l’informatique ou les études d’ingénieur civil par exemple – reste très inférieur à celui des hommes, comme en témoignent les statistiques dressées chaque année par le Cref (Conseil des recteurs). Pareille différenciation selon le genre n’est pourtant pas limitée au choix des études. Elle se distingue également, et de quelle façon, dans les entreprises où les fonctions dirigeantes restent largement exercées par les hommes. Comme le souligne le groupe Manpower dans une étude publiée à l’occasion de la Journée internationale de la femme – une occasion propice à ce genre d’exercice –, seulement 5 % des entreprises du Fortune 500 comptent une femme parmi leur direction. Malgré toutes les études et les chiffres qui plaident pour mettre fi n à l’inégalité des sexes, les femmes ont toujours beaucoup de mal à se hisser vers des fonctions dirigeantes dans le monde de l’entreprise. Et ce, alors que des chiffres du Forum économique mondial indiquent que les pays qui ont cassé le plafond de verre gagnent en compétitivité, indique Manpower. D’après l’enquête menée par cette entreprise auprès de 20 000 employeurs dans 42 pays et territoires dans le monde, trois employeurs sur dix confi rment que les femmes obtiennent trop peu d’opportunités de développement. La moitié des employeurs interrogés n’ont mis en place aucune politique pour promouvoir les possibilités d’évolution des femmes. L’analyse est confi rmée par Cécile Coune, coprésidente de l’association European Women on Boards qui vise précisément à renforcer la présence des femmes dans les organes

de direction : Alors qu’aujourd’hui, 60 % des diplômés sont des femmes, la présence des hommes est toujours prépondérante aux postes de leadership, affi rme-t-elle. Les chiffres de la Commission européenne démontrent que seuls 20,2 % des membres de

conseils d’administration des grandes entreprises européennes cotées en Bourse sont des femmes. Qu’est-ce qui empêche encore les employeurs (principalement masculins) de permettre aux femmes de gravir les échelons ? Les préjugés, une fois de plus, qui sont alimentés par des stéréotypes et une mauvaise perception. Les hommes pensent trop souvent que les femmes ont d’autres priorités. Les employeurs doivent davantage réfl échir à la façon dont les femmes, avec leurs qualités, créent de la valeur pour l’entreprise. D’où le besoin de prendre des mesures top-down, qui viennent de la direction, et de stimuler la diversité, affi rme-t-on chez Manpower. Bien qu’indispensables, de telles mesures prodiversité sont pourtant parfois critiquées par certaines femmes qui craignent qu’elles induisent l’idée qu’elles devraient leur progression à d’autres facteurs que leurs seuls mérites. C’est d’ailleurs entre autres pour éluder cet écueil que fut créée, en 2009, l’association Women on Board afi n d’accroître la diversité des conseils d’administration en mettant à


© SHUTTERSTOCK

leurs ambitions

la disposition des entreprises un réservoir de femmes compétentes prêtes à siéger dans les conseils. Dès le départ, notre volonté a été de fournir un vrai réservoir de talents et d’accroître la visibilité des femmes constituant ce réservoir, explique Sonja Rottiers, présidente de l’association. Une analyse partagée par Frédérique Bruggeman, à la tête de Robert Half Belux, qui estime que les entreprises consentent de plus en plus

d’efforts en faveur de la parité mais nousmêmes, en tant que femmes, avons aussi un rôle actif à jouer. Celles qui font le choix assumé de briguer une fonction dirigeante doivent davantage parler de leurs ambitions et de leurs réalisations afin de se profiler plus clairement dans l’entreprise. Repérer les opportunités est une chose, mais encore faut-il savoir les saisir. Le plafond de verre subsiste, mais il commence à se fissurer. :: Benoît July

11


TECHNOLOGIE ET MANAGEMENT

Deux informaticiennes

parmi tant... d’informaticiens L’une apprécie le côté analytique de son job, l’autre son côté pratique orienté vers la résolution de problèmes. Toutes deux évoluent dans un univers professionnel très majoritairement masculin. Elles s’en étonnent, mais apprécient aussi le fait de s’y distinguer.

E

lle est d’autant plus consciente du cliché qu’elle le vit chaque jour, depuis des années. C’est effectivement curieux d’être contactée par un journaliste, en 2015, pour le seul fait qu’on est informaticienne, constate Florence Delubac, Analyst Programmer chez Ingenico Payment Services. Mais c’est pourtant vrai que les femmes sont très minoritaires dans

12

ce milieu. À de rares exceptions près, je n’ai jamais travaillé qu’avec des hommes. Vivre pareille exception n’est pourtant pas de nature à lui déplaire. Il y a un petit côté original dans mon évolution, qui me rend assez fière de mon parcours et dont je savoure aussi les côtés positifs : au milieu de cet environnement majoritairement masculin, je suis un peu chouchoutée, sourit-elle. Lors de mes études en informatique, en France, je n’avais pas saisi l’ampleur de cette originalité. Ce n’est que par la suite, dans le monde du travail, que j’ai pu constater à quel point les femmes étaient discrètes dans ce milieu. Les explications ? Elles sont évidemment d’origine culturelle. Rien ne distingue en effet l’approche d’un


Florence Delubac (à g.) et Sophie Bitsas (à dr.) : deux femmes en minorité dans un univers essentiellement masculin.

Ces différences culturelles sont, manifestement, très solidement ancrées. Au point qu’un organisme comme Interface3 par exemple s’est précisément donné pour objectif de les balayer en incitant davantage de femmes à choisir l’informatique comme voie d’épanouissement professionnel (lire en page 1). Et c’est précisément par ce biais que Sophie Bitsas, qui travaille quant à elle en tant que Developper chez Ingenico, s’est formée à son métier. Curieusement, alors qu’étant jeune je monopolisais l’ordinateur familial, l’idée d’étudier l’informatique ne m’était pas vraiment venue à l’esprit, confie-t-elle. C’est quand j’ai pris connaissance de cette formation réservée aux femmes que je me suis décidée.

Depuis lors, elle ne regrette pas son choix. Ce que j’aime, c’est la résolution de problèmes logiques, poursuit-elle, ayant démarré sa carrière dans la programmation de sites web. Je ne suis pas trop portée sur la théorie, mais plutôt sur le côté pratique de mon job : un problème se pose, il faut trouver la solution. J’aime aussi travailler dans un environnement high-tech, que je trouve assez valorisant. Et puis il faut reconnaître qu’il y a un côté relativement sécurisant : l’informatique est un secteur où les besoins vont croissant. Je ne m’inquiète donc pas trop quant à mon avenir dans la profession. :: Benoît July

13

© PHOTO DR

problème informatique par un cerveau féminin ou masculin. Et le travail lui-même ne donne pas l’impression d’être physiquement inaccessible aux femmes, une caractéristique qui les écarte parfois d’autres métiers typiquement masculins. Vu de l’extérieur, les informaticiens ont cependant l’air de vivre dans un univers particulier, un peu geek, estime Florence Delubac. C’est peut-être cela qui rebute les femmes. J’ai effectivement des collègues qui présentent ce profil, mais l’informatique est bien plus large : elle demande surtout des capacités analytiques, des qualité de collaboration et de travail en équipe par exemple.


CONFÉRENCE

La guerre des talents ne fait que commencer

10% gagnent moins de

1 900 € brut (1 430 € net)

20% gagnent moins de

2 160 € brut (1 531 € net)

30% gagnent moins de

2 398 € brut (1 642 € net)

40% gagnent moins de

2 600 € brut (1 750 € net)

50% gagnent moins de

Les employeurs se ruent sur les plusdediplômés, dont le vivier n’est % 60 gagnent moins pas extensible à l’infini, alors que 70% gagnent moins de la population en âge de travailler va bientôt décliner et que des 80% gagnent moins de catégories entières de la population n’accèdent que très difficilement à 90% gagnent moins de l’emploi. Le défi est majeur pour les entreprises, mais aussi pour notre modèle social.

2 875 € brut (1 875 € net)

les données d’évolution de la population en âge de travailler, qui pour la première fois depuis 3 200 € brut (2 000 € net) la fin de la Deuxième Guerre mondiale commencera 3à505 décliner années (de € brut (2d’ici 200 €quelques net) manière croissante jusqu’en 2030) et à la fois 4 048 €des brutdifférentes (2 450 € net)catégories sur les taux d’emploi de la population, le constat s’impose en effet : 5 000 € brut (2 900 € net) ce n’est pas en continuant à puiser toutes dans le même vivier des plus diplômés que les entreprises parviendront à combler leurs besoins.

faiblement qualifiées (qui n’ont pas terminé leur cursus secondaire), bien qu’arrivant en nombre décroissant sur le marché de l’emploi au cours des dernières décennies, n’ont pas vu leur taux d’emploi augmenter. Sans surprise, dira-t-on, puisqu’ils ont été victimes des évolutions lourdes qui ont notamment vu l’industrie manufacturière, frappée par la concurrence internationale et en recherche constante de productivité, sabrer dans l’emploi.

nvité par Mercuri Urval à effectuer le survol du marché de l’emploi des dernières décennies et à tenter d’anticiper les enjeux auxquels seront confrontés les employeurs dans les prochaines années, Luc Sels, doyen de la faculté d’économie et de gestion de la KU Leuven, ne les a assurément pas rassurés. Chiffres et graphiques à l’appui, il leur a en effet confirmé ce qu’ils pressentaient déjà : la guerre des talents ne fait que commencer. Et, à défaut de changements majeurs, ne fera que prendre davantage encore d’ampleur à l’avenir...

Ces derniers, en effet, sont plus qu’activement recherchés. Bien qu’étant arrivés sur le marché en nombre sensiblement croissant au cours des dernières décennies, ils ont constamment et facilement trouvé chaussure à leur pied. En Flandre par exemple, leur nombre a quasiment doublé de 1993 à 2013 sans aucun préjudice sur leur taux d’emploi, observe Luc Sels. Ces hauts diplômés n’ont donc pas vraiment de souci à se faire : leur cursus constitue une forme de garantie, même si certaines études prospectives assombrissent quelque peu le tableau, car les voyant de plus en plus concurrencés, sur leur propre terrain, par les progrès de l’intelligence artificielle.

Comment, dès lors, parvenir à réconcilier à l’avenir ce qui semble très difficile en l’état ? D’une part, en aidant les catégories de population les moins recherchées par les employeurs à gagner en attractivité. Cela passe bien évidemment par l’enseignement, estime Luc Sels. Les taux de redoublement sont beaucoup trop élevés et aboutissent mécaniquement au fait que des jeunes puissent quitter l’école à 18 ans sans aucun diplôme. Cela passe aussi notamment par des mesures politiques visant à réduire drastiquement le coût, pour l’employeur, du travail des moins qualifiés.

Le problème est à la fois quantitatif et culturel, leur explique Luc Sels. Se fondant à la fois sur

À l’autre extrémité du marché, c’est le phénomène inverse qui s’est produit. Les personnes

I

TAUX D’EMPLOI ACTUEL ET POTENTIEL 90,9% 82,7

%

78,8%

79%

84%

74,8

%

14

72,4%

76,7%

77,4%

87%

P ha ers dip ute onn lômme es ée nt s

71,5%

m P oy er e dip nneson lôm me nes ée nt s

66,2%

Ho m m es

54,6%

(b elg es eur Per co opé son m en ne pr n s ise es s)

51,7%

Pe de rson ho ne rs s de né l’U es e E n 27 Pe r s de on 20 nes à âg 24 ée Pe an s rso s nn es fa dip ible lômme ée nt s Pe r de son 50 nes à âg 64 ée an s s

48,6%

To tal de la (2 po 0- pu 64 la an tion s)

59,3%

42,8%

63

61,3%

%

Fe m m es

71%

Mais les employeurs doivent aussi se rendre à l’évidence. Le vivier des hauts diplômés, dans lequel ils puisent tous abondamment, n’est pas extensible à l’infini. Le taux d’emploi de cette catégorie est à ce point élevé que son potentiel de croissance est faible, constate Luc Sels. Il y a un risque majeur pour l’équilibre de notre modèle social si le taux d’emploi des autres catégories de la population n’augmente pas.

Parmi ces autres catégories, on relèvera notamment les plus jeunes, exclus par défaut d’expérience, les personnes peu éduquées qui devraient être davantage accompagnées, mais aussi les personnes issues de l’immigration, dont le taux d’emploi pourrait sensiblement être amélioré. C’est là que réside le défi culturel, appuie Luc Sels. Comment allons-nous changer nos mentalités et nous donner les moyens de permettre à ces personnes d’appor- % 20 ter elles aussi de la valeur ajoutée aux entreprises et à la société ? PENDANT :: Benoît July

LA SEMAIN

SOURCE : SPF ÉCONOMIE - KU LEUVEN (DONNÉES RELATIVES À LA FLANDRE EN 2013)

41%


© SHUTTERSTOCK

FORMATION

Les MOOCs de l’UCL ont séduit 70 000 étudiants Les cours en ligne ouverts à tous ont le vent en poupe. L’UCL tire un premier bilan après une année d’expérience.

I

l n’y a pas que le business model des entreprises qui est révolutionné par les nouvelles technologies. Les universités elles-mêmes sont amenées à revoir la manière dont elles diffusent le savoir, de préférence en accompagnant le mouvement. C’est entre autres celui des MOOCs (Massive Open Online Courses), ces cours en ligne accessibles à tous de par le monde, que l’UCL a choisi d’accompagner il y a un an. En février 2014, l’UCL était la première université belge, et parmi les premières universités européennes, à intégrer le réseau edX, plateforme destinée à héberger les cours en ligne d’universités parmi les plus prestigieuses au monde (Harvard, Berkeley, MIT, etc.), rappelle l’université basée à Louvain-la-Neuve. L’objectif de ce réseau ? Rendre l’enseignement universitaire accessible à tous, gratuitement,

une manière de permettre un autre accès à l’enseignement. Le bilan est apparemment positif puisque 70 000 personnes, en provenance de 173 pays, ont suivi ces cours en ligne. Les quatre premiers cours avaient rassemblé un peu plus de 50 000 inscrits, générant la délivrance de 3 000 certificats lors de leur première édition. Dans la foulée, l’UCL a étoffé son offre grâce au don d’un mécène, via la Fondation Louvain, l’étendant à treize MOOCs. Parmi eux figurent des matières telles que les principes de la fi nance, le droit international, le marketing et la responsabilité sociétale des entreprises et d’autres cours sont en préparation au sujet de l’anthropologie, de la stratégie d’entreprise et ressources humaines, notamment. Ouverts à tous, ces cours le sont aussi aux étudiants de l’université : environ 2 000 d’entre eux ont bénéficié, en auditoire, des ressources d’apprentissage et des exercices développés pour les MOOCs. Cela leur a notamment permis de collaborer avec les milliers d’apprenants internationaux et ainsi

de confronter leur savoir avec des étudiants de cultures diverses, assure l’UCL. L’un des points positifs de suivre un MOOC dans le cadre d’un cours classique, c’est l’obligation d’étudier régulièrement (la réussite du MOOC requérant de travailler de manière constante tout au long des six semaines de cours en ligne). Certains professeurs ont d’ailleurs observé une meilleure performance des étudiants à l’examen. Les professeurs impliqués seraient eux aussi enthousiastes. Préparer les vidéos et les exercices pour le MOOC les aurait amenés à revoir en profondeur la manière dont ils expliquent leur matière. Certains affi rment qu’ils n’enseignent plus de la même façon qu’avant. Ils ont perçu une meilleure implication des étudiants dans le cours, dès le début du semestre, ce qui a rendu les échanges dans l’auditoire plus nombreux et plus riches, poursuit l’UCL. Ils ont été interpellés et bousculés avec des questions parfois inattendues, les amenant à se documenter sur des questions précises avant d’apporter des réponses. :: Benoît July

15


SPEED DATING : PHILIPPE FOUCART, CEO DE TECHNORD

« Une vingtaine de

sont ouvertes dans ma Spécialisée dans les services aux industries, Technord recherche activement des ingénieurs électriciens, des automaticiens, des informaticiens. En mettant en exergue les atouts qui sont les siens : ceux d’une PME à taille humaine, dans laquelle on reçoit rapidement des responsabilités.

P

hilippe Foucart, 39 ans, a pris la succession de son père à la tête de Technord il y a quatre ans. Une continuité qui permet à ce groupe familial de poursuivre ses objectifs à long terme, sans être soumis à la dictature des résultats trimestriels. Rencontre avec ce père de cinq enfants dont l’entreprise est parfois contrainte de freiner ses ambitions, en raison de la pénurie de profils qualifiés.

l’automation et l’informatique industrielle (qui fait le lien entre la production et la gestion : les systèmes de traçabilité dans l’industrie alimentaire ou pharmaceutique par exemple), les réseaux et la vente de matériel électrique.

Vos principaux clients ? Nous sommes des entrepreneurs et saisissons donc les opportunités quand elles se présentent, ce qui justifie que nos clients sont très diversifiés : l’agroalimentaire et la pharmacie, le ciment, le verre, les grands data centers, l’énergie, notamment. C’est cette diversité qui nous permet de compenser la faiblesse éventuelle d’un secteur par la bonne santé d’un autre. Mais fondamentalement les besoins sont là : quelle que soit l’industrie concernée, elle souhaite améliorer sa compétitivité, sa sécurité, la traçabilité de ses produits. C’est à cette démarche d’amélioration permanente que nous apportons notre valeur ajoutée.

Technord, en quelques mots ? Technord est un groupe familial dont l’activité s’étend du génie électrique à l’informatique industrielle. Nous agissons en tant qu’ensemblier capable d’assumer les projets de A à Z, du design à la formation des utilisateurs en passant par la mise en œuvre, la mise en service, mais aussi la maintenance et le dépannage 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

Vous réalisez la moitié de votre chiffre d’affaires à l’international. Quels sont les moteurs de cette expansion de vos activités ?

Quelles sont vos spécialités ?

Dès lors que nous avons obtenu la confiance de grands groupes, il est important pour nous de pouvoir accompagner leurs projets à l’international : l’industrie cimentière investit peu désormais en Belgique, mais les projets restent nombreux dans les pays émergents.

L’électricité industrielle, qui est notre spécialisation historique, génère deux tiers environ de notre chiffre d’affaires : nous allons des installations de 150 000 volts au petit capteur informatique sur une ligne de production. Nous sommes également spécialisés dans

Nous avons aussi notre propre stratégie de croissance par le biais de nos filiales à l’étranger : je pense à la France par exemple, où nous sommes présents à Lille et à Lyon – une ville au départ de laquelle nous avons aussi commencé

16

à rayonner vers la Suisse, où nous venons d’implanter une nouvelle filiale. Au final, nous générons actuellement quelque 50 % de notre chiffre d’affaires à l’étranger. Nous étudions aussi attentivement les opportunités en Asie, mais sans certitude pour l’instant.

Vous avez actuellement une vingtaine de fonctions ouvertes. Pas facile de recruter des profils techniques ? Nous y parvenons, mais la durée moyenne pour trouver l’oiseau rare est trop longue. Il faut dire que nous recherchons effectivement des profils de type ingénieur électricien, informaticien, automaticien, qui ne sont assurément pas en surnombre sur le marché, le constat étant tout aussi vrai en France qu’en Belgique d’ailleurs. S’ajoute à cette pénurie le fait que les gens ne changent pas si facilement de job. Nous y remédions partiellement par le fait que nous sommes ouverts aux jeunes, que nous accueillons régulièrement par le biais de stages, mais nous ne pouvons pas nous y limiter : il faut cinq ans pour qu’un ingénieur puisse gérer totalement un projet. Nous avons donc aussi besoin de profils directement opérationnels et expérimentés.

Ces difficultés de recrutement pourraientelles entraver votre développement ? Cela peut effectivement freiner la marche des affaires, dans la mesure où nous ne nous intéressons pas à certains marchés


fonctions

PME »

par manque d’effectifs. Dans l’automation, par exemple, j’ai dix postes ouverts. J’aurais immédiatement du boulot pour chacun d’entre eux, mais je suis obligé de me limiter pour l’instant.

Quels atouts mettez-vous en avant ?

© PHOTO DR

Le fait d’être une entreprise familiale joue fortement : il y a chez nous une atmosphère particulière, je connais le prénom de chacun, ma porte est ouverte, nous organisons de multiples événements autour du travail qui rencontrent beaucoup de succès. Les anniversaires, les naissances, les commandes : nous aimons célébrer ce qui peut l’être ! Ce n’est donc pas artificiel mais naturel, comme le sont d’ailleurs les autres atouts de la PME familiale : la rapidité de décision, les responsabilités que l’on y reçoit plus rapidement que dans une grande structure. Je viens par ...

17


SPEED DATING : PHILIPPE FOUCART, CEO DE TECHNORD

...

PROFIL « Je veux transmettre cette entreprise à la prochaine génération » Âgé de 39 ans et père de cinq enfants, Philippe Foucart n’a pas démarré sa carrière dans l’entreprise familiale. Après ma licence en sciences de gestion à l’UCL, j’ai préféré m’éloigner, dans un premier temps, afin de continuer à apprendre à l’extérieur, racontet-il. J’ai donc rejoint une banque à Bruxelles où je fus d’emblée effaré par le non-accueil. J’avais été recruté, mais personne ne savait pourquoi j’étais là, quelle serait ma mission. Même mon chef fut incapable de me répondre ! Inutile de dire que je m’y suis rapidement ennuyé... Technord, cette entreprise que son père avait rachetée et développée depuis les années 80, en l’absence de successeur chez les anciens propriétaires, ne tarde donc pas à l’accueillir. J’y ai exercé de nombreuses fonctions depuis 2001 dans la vente, notamment, avant de pouvoir commencer à gérer de gros projets de plusieurs millions d’euros. Je pense donc avoir bien été préparé avant de succéder à mon père, il y a quatre ans. L’ombre paternelle plane-t-elle toujours sur l’entreprise ? J’ai pris la direction de Technord comme si je m’installais au volant d’une superbe voiture dont il me faudrait prendre soin, sourit Philippe Foucart qui affirme ne jamais vraiment déconnecter, même en vacances. Cela étant, les temps changent vite, les clients évoluent, mais les valeurs restent. Je veux aussi pouvoir les transmettre à la prochaine génération.

:: BJ

18

exemple de faire monter des collaborateurs âgés de 35 ans au comité de direction : c’est un signal fort, évidemment. Enfin, à l’heure où l’on connaît les ravages d’un certain capitalisme, la stabilité de l’actionnariat familial est très appréciée : nous avons une vision à long terme et ne sommes pas arc-boutés sur les résultats trimestriels. Personnellement, je ne suis pas de passage dans ma fonction, dans l’espoir d’une fonction dirigeante dans une multinationale à Bruxelles ou ailleurs...

Le package salarial est-il intéressant ? Nous faisons preuve de créativité, même s’il n’y a évidemment pas dix mille solutions : le brut, l’extralégal, la voiture éventuellement, en fonction du job et de ce que propose la concurrence. Nous avons cependant mis en place un système d’intéressement pour nos collaborateurs, dont la partie variable peut osciller de 5 % à 25 % du salaire, sur base d’objectifs individuels, au niveau de l’équipe et de l’entreprise. Mais ce qui compte vraiment est ailleurs : les perspectives de carrière, les formations. Nous travaillons beaucoup sur ces sujets, de manière très professionnelle. À la satisfaction de chacun, je pense, puisque notre turnover est très faible, sensiblement inférieur à la moyenne de notre secteur.

Les attentes des jeunes sont-elles spécifiques ? Vous y adaptez-vous ? On entend beaucoup de choses à propos de la nouvelle génération, y compris positives heureusement et c’est dans cette optique que je me situe ! Cela étant, il est vrai qu’ils sont tout de même davantage tournés vers leur satisfaction personnelle : à raison, ils veulent des objectifs, des perspectives et si cela ne bouge pas assez vite, ils lèvent la tête et regardent ailleurs. C’est d’autant plus vrai qu’ils sont sollicités et que les réseaux sociaux fonctionnent très bien. Il faut raison garder, mais aussi savoir se montrer réceptifs à leur manière de fonctionner. :: Benoît July


DERNIER RECRUTÉ KRISTOF UYTTENHOVE

Quinze années dans la consultance et puis l’envie d’évoluer C’est en qualité d’ingénieur projets senior en automation que Kristof Uyttenhove a rejoint Technord en janvier 2015. Un vrai choix posé après quinze années passées dans la consultance en informatique industrielle et automation, dit-il. J’étais employé par une société qui louait mes services à de gros clients chez lesquels je travaillais en détachement sur de gros projets parfois pendant plusieurs années. Pareil système, certes bien payé, ne pouvait durer qu’un temps, car il ne m’offrait en réalité que peu de perspectives de progression chez mon employeur, qui ne me voyait jamais ou presque, et n’investissait pas vraiment dans ma formation.

ACTIVITÉ

Technord (basé à Tournai) est un groupe familial actif dans les services à l’industrie (électricité, automation et informatique, réseaux, vente de matériel), auprès de clients dans l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire, cimentière et dans les grands data centers, entre autres.

Âgé de 40 ans, Kristof Uyttenhove commence inévitablement à réfléchir à ce qui lui arrivera quand il aura 50 ans, et se met en recherche d’un nouveau challenge. C’est chez Technord qu’il trouve son bonheur. Je connaissais l’entreprise, sa solidité, et donc les perspectives d’évolution à long terme qu’elle pourrait me proposer, assuret-il. Ce qui a aussi pesé dans ma décision, c’est que Tournai est bien plus facilement accessible depuis mon domicile courtraisien que Bruxelles ou Anvers où se trouvent les grosses multinationales. Quand on a le choix, on peut se permettre d’aussi vouloir préserver quelque peu sa vie familiale en évitant de perdre chaque jour deux heures ou plus dans les bouchons. :: BJ

EFFECTIFS

360

CHIFFRE D’AFFAIRES

65 millions € (50 % en Belgique, 50 % à l’étranger)

19


SPEED DATING : FERNANDO DE SOUSA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE JUMATT

« Plus facile d’acquérir techniques que de    Spécialisée depuis cinquante ans dans la maison unifamiliale à ossature bois, Jumatt entend s’ouvrir de nouveaux marchés comme la sous-traitance aux promoteurs immobiliers. Les profils qui rejoindront l’entreprise à l’avenir devront s’adapter à de nouvelles formes de flexibilité.

F

ernando de Sousa dirige Jumatt, à Andenne, depuis une dizaine d’années. Avec un intérêt certain pour l’univers de la construction, mais aussi de la production en atelier, puisque les maisons vendues par l’entreprise sont partiellement préfabriquées. Rencontre avec cet ingénieur industriel qui a aussi fait le choix de se spécialiser dans l’informatique.

Le marché de la construction a connu de plus belles années. Quels sont les défis de Jumatt ? Nous avons construit l’an dernier un peu moins de maisons, mais le chiffre d’affaires moyen par projet a augmenté, de sorte qu’au final, notre performance est restée stable. Tout notre défi est là : continuer à progresser dans un marché difficile, qui se caractérise par les problèmes de financement rencontrés par un nombre croissant de ménages auxquels les banques demandent des apports considérables avant de leur octroyer un crédit. Il n’est pas rare qu’un couple d’universitaires, pourtant plus aisés que la moyenne, doive mettre 80 000 € sur la table avant d’entamer son projet. Notre marché est également pénalisé par la rareté croissante des terrains à bâtir et par

20

la hausse du coût des constructions, en raison notamment de normes énergétiques de plus en plus sévères.

Quelles sont vos sources de croissance ? Nous avons la chance de bénéficier d’une forte notoriété et d’un grand capital de confiance, puisque nous sommes actifs en Wallonie depuis cinquante ans. Les maisons à ossature bois, qui constituent notre spécialité depuis le début, bénéficient d’un regain d’intérêt pour de multiples raisons. L’une d’entre elles, en sus des atouts spécifiques du bois, est la rapidité de construction dès lors que le projet est finalisé. Nous fabriquons en effet préalablement une grande partie de la structure de la maison dans nos ateliers pendant que les fondations sont creusées, tous les éléments sont apportés en une fois et le client n’effectue qu’un seul paiement, à la remise des clés. Nous entendons aussi nous diversifier dans la promotion immobilière, qui devrait constituer la moitié de notre parc de construction dans les dix ans, et développer nos activités en tant que sous-traitants des promoteurs en développant les mêmes arguments que ceux qui ont fait notre succès auprès des particuliers.

Vous fabriquez la structure de vos maisons en atelier. Quels sont les profils qui y travaillent ? Ils sont sensiblement différents de ceux que l’on rencontre sur un chantier classique. Nous regroupons en effet dans une vaste structure de 12 000 m 2 des menuisiers, des électriciens, des chauffagistes, des soudeurs, entre autres. Pour les personnes qui ne souhaitent pas travailler en extérieur ou qui n’ont pas


des compétences   la flexibilité »

Est-ce facile de recruter pour travailler sur les chantiers ? Nous travaillons avec des équipes dédiées aux fondations, à la pose, à la finition, aux équipements de sanitaires et de chauffage, au parement. La difficulté de recruter dépend des profils, de l’expérience recherchée, mais nous ne manquons pas de candidatures.

Parmi les profils les plus délicats à recruter figurent les conducteurs de chantiers qui doivent gérer plusieurs projets simultanément et doivent donc être capables de maîtriser de gros flux d’informations. On peut certes équiper quelqu’un d’excellents outils informatiques, mais cela ne suffit pourtant pas à garantir la qualité de la communication. On ne se rend pas compte à quel point il est difficile d’adresser un mail commun à cinq personnes tout en s’assurant que chacun comprenne parfaitement, à son niveau, l’information qui lui est adressée et sache ce qu’il doit ou ne doit pas faire. C’est terriblement important à partir du moment où l’on doit coordonner le travail en atelier avec celui des équipes sur chantiers, avec celui de l’architecte et du responsable de la sécurité, entre autres...

Vous évoquiez de nouveaux développements dans la soustraitance auprès de promoteurs notamment. Ceux-ci vont-ils générer le besoin de nouveaux profils ? Nous disposons déjà de toutes les compétences techniques en interne, sauf celles que nous avons délibérément choisi de sous-traiter comme le terrassement, la pose des tuiles et des carrelages. Mais notre grand défi sera de changer notre organisation du travail et notre mentalité afin de raisonner de manière plus flexible et de nous adapter aux besoins des clients business. Dans le cadre des prochains recrutements davantage encore que par le passé, c’est le potentiel du candidat qui fera la différence, sa ... ©©PHOTO DR

encore acquis l’expérience pour travailler en autonomie sur un chantier et que nous pouvons dès lors prendre le temps de former, notre procédé de construction sous un grand toit constitue assurément un atout. Cela étant, il arrive que des gens qui travaillent en atelier souhaitent aller en extérieur après quelques années et, inversement, que d’autres souhaitent revenir en atelier. En pareils cas, nous faisons preuve de flexibilité.

21


SPEED DATING : FERNANDO DE SOUSA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE JUMATT

...

capacité à travailler en équipe dans le cadre d’une stratégie de gestion de projets, son aptitude à intégrer les demandes de clients en interne et à s’intégrer dans un objectif commun. Cela n’a l’air de rien, mais quand on est spécialisé dans un domaine très particulier, pareille flexibilité n’est pas facile à acquérir. J’ai même tendance à affi rmer que les compétences techniques peuvent être complétées plus facilement que ces compétences organisationnelles, de proactivité, d’initiative, de créativité.

PROFIL Des essuie-glaces à la construction en passant par l’Afrique

Par exemple ?

Ingénieur industriel en mécanique, c’est dans l’industrie automobile que Fernando de Sousa entame sa carrière. Plus précisément chez Champion, un fabricant de composants automobiles spécialisé dans la production de bougies d’allumage et d’essuie-glaces. J’y ai découvert le caractère très structuré de la multinationale, mais aussi la rigueur du dessin technique où la moindre erreur dans le design d’une pièce fabriquée en grande série se paie cash : deux apports qui m’ont beaucoup servi par la suite chez Jumatt, précise-t-il. Mais c’est après un détour par l’Afrique, pour la société Baron Levêque pour laquelle il collabore à la construction d’une usine de raffinage de cuivre à Kolwezi, qu’il finit par rejoindre Jumatt au début des années 90. Je n’avais aucune spécialisation en construction, mais l’idée de travailler dans l’atelier où étaient produites les structures en bois m’intéressait fortement. C’est dans ce cadre que j’ai repris des études en informatique, afin d’en améliorer et d’en automatiser les procédures et le fonctionnement. Rentré dans l’entreprise en tant qu’adjoint au directeur technique, il en devient le directeur général en 2005. Tout m’intéresse, de sorte que ma passion pour la fonction n’a jamais décru depuis lors, affirme-t-il, justifiant le fait qu’il n’accorde que très peu de temps aux loisirs. Je rentre tard, en faisant le bilan de la journée, en préparant celle du lendemain et réfléchissant à nos options stratégiques à long terme. Cela suffit amplement à remplir mon emploi du temps.

:: BJ

22

Quiconque a fait construire ou rénover une maison a déjà été confronté à cette réponse classique : Ce n’est pas ma faute si celui qui est passé avant moi n’a pas bien fait son boulot. Dans notre manière de travailler, c’est impensable : personne ne peut se permettre de faire son travail à moitié, car personne ne travaille de manière isolée, dans son coin. Respecter son client interne, c’est aussi et avant tout respecter le client fi nal.

Qu’en est-il de votre package salarial ? Nos collaborateurs qui travaillent en production, dans notre atelier, bénéficient des barèmes de la construction qu’ils soient menuisiers ou électriciens par exemple. Ils sont donc avantagés par rapport à des travailleurs de même compétence qui travaillent en usine dans d’autres secteurs moins favorables. S’agissant des employés, nous ne sommes pas une multinationale et n’avons donc pas mis en place de système complexe de bonus ou d’avantages extralégaux. Mais nous avons d’autres atouts à mettre sur la table.

Comme... La mobilité. Nous sommes basés à Andenne, à l’abri des embarras de circulation. Nous bénéficions surtout de l’atmosphère de travail propre à une PME, où l’on veille à concilier plaisir et responsabilités. La flexibilité, dans une PME, est aussi une valeur positive : nous n’avons aucun souci à ce que quelqu’un prenne un jour de congé à l’improviste, s’absente deux heures pour une raison impérative ou reporte la rédaction d’un reporting s’il a passé plus de temps que prévu auprès d’un client par exemple. Nous avons aussi aménagé les congés de la construction afi n de pouvoir bénéficier de plusieurs jours en dehors de cette période qui, au milieu de l’été, est aussi... l’une des plus chères de l’année. :: Benoît July


DERNIER RECRUTÉ QUENTIN PIRLOT

« Prouver ses qualités au quotidien, sur le terrain » Se destinant initialement à une carrière de carreleur indépendant, Quentin Pirlot choisit de suivre une formation complémentaire de technicien d’encadrement de chantier. À la suite de stages prévus dans le cadre de ce cursus, il dit prendre goût à la gestion d’équipes, à leur encadrement. L’idée que cette formation m’ouvrirait facilement les portes du marché de l’emploi n’a pas vraiment pesé dans mon choix de l’époque, confie-t-il. C’est par la suite que je me suis rendu compte des opportunités. Après plusieurs expériences de conducteur de chantier, il rejoint finalement Jumatt en février 2015. Ce qui le motive dans ce métier ?

La fierté de voir les travaux avancer et de livrer au client un produit répondant à ses attentes. C’est évidemment un challenge, vu qu’il faut rapidement trouver des solutions à une multitude d’impondérables, inhérents au processus même de la construction : ce n’est jamais un long fleuve tranquille. Mais la plupart des problèmes peuvent déjà être évités par le biais d’une bonne organisation préalable. Quant à la gestion des équipes, l’un des principaux défis consiste à ses yeux à gagner le respect et la confiance des hommes avec lesquels il travaille. À cet égard, l’âge ne joue pas. Il s’agit surtout de prouver ses qualités au quotidien, sur le terrain, en donnant à chacun le support indispensable afin de trouver les meilleures solutions. :: BJ

EFFECTIFS ACTIVITÉ

Jumatt est une entreprise de construction spécialisée depuis cinquante ans dans les maisons à ossature bois, une niche dans laquelle elle se profile en tant que leader en Wallonie.

98

CHIFFRE D’AFFAIRES

14,5 millions €

23


WORKLIFE BALANCE

Le grand « melting pot » entre vie professionnelle et vie privée AUTRES PAYS EUROPÉENS

11,2%

JAPON

Où et quand travaille-t-on ? Un peu partout et tout le temps pourrait désormais constituer une réponse crédible dans la bouche de nombreuses personnes. Mais qu’en est-il vraiment ? Cinq ans après avoir abordé le sujet, le groupe Randstad a remis l’exercice sur le métier.

P

rès d’un tiers des employés et cadres (29 %) considèrent que les interférences entre leur travail et leur vie privée sont plus importantes qu’il y a cinq ans. La moitié d’entre eux affi rment travailler parfois en dehors des heures de bureau, que ce soit en semaine, durant le week-end, voire pendant les vacances. Mais deux sur trois s’occupent aussi d’affaires privées au boulot. Résultat : sphères privée et professionnelle s’entremêlent

de plus en plus, selon une vaste étude menée par Randstad auprès de 1 895 cadres et employés *. Si le phénomène touche de manière équivalente les hommes et les femmes, de même que les différentes catégories d’âge, il apparaît que le niveau d’interférences est plus important chez les cadres que chez les employés et qu’il s’élève également avec le niveau d’études. Encore faut-il s’entendre sur le niveau de ces interférences. En semaine, seuls 34 % des cadres déclarent travailler moins d’une heure dans la sphère privée, en dehors des heures de bureau (alors que 62 % des employés seraient dans ce cas). Durant le week-end, la part de celles et ceux qui consacrent jusqu’à trois heures au boulot grimpe en cinq ans de 18 % à 31 %. La proportion des travailleurs qui prestent moins d’une heure, voire ne prestent

pas du tout en dehors du bureau diminue 7,8%de 71 % à 57 %, notent parallèlement les auteurs qui relèvent que, pendant les vacances, cette part diminue aussi (de 79 % à 70 %). À quoi consacre-t-on ces prestations hors bureau ? Tout comme précédemment, consulter ses mails représente la tâche numéro 1. Cette part augmente même de 65 % à 73 %, poursuivent les auteurs qui citent aussi les recherches sur internet alors qu’établir des rapports, des notes et des présentations est une tâche proportionnellement moins fréquente. Quant aux raisons invoquées pour ainsi empiéter sur sa vie familiale, elles sont à la fois positives... et négatives. Si le besoin de travailler sans être dérangé est invoqué dans 50 % des cas, le manque de temps (43 %) l’est presque tout autant, voire le fait d’y être tout simplement obligé par sa fonction (34 %) ou

DANS QUELLE MESURE TROUVEZ-VOUS QU’IL EST DÉRANGEANT DE TRAVAILLER À DOMICILE EN DEHORS DES HEURES DE BUREAU ? 58%

56%

50% 38%

37%

32

34%

%

28

%

24%

19

Ins ta de ure tra r un va h il v or ar aire iab le

Pl us à de tem fo ps rmu pa les rtie l 2008

2014

de tra S va 'a il n ssu e s re oit r qu pa e l st ac ro ha p lou rge rd Ve e ille rà ne ou pas les org sé an de min iser s h air les eu es ré res en un de deh ions bu ors rea u

24

(p en da Au nt les le tori t r ho av ser ra ail et ire à sti s d do m e b m uler ur icile ea u)

%

ÉTATS-UNIS

10,7%


6,0%

ALLEMAGNE

ROYAUME-UNI

9,7%

9,8%

YS-BAS

BELGIQUE

0%

© SHUTTERSTOCK

,9%

QUE PEUVENT FAIRE LES ENTREPRISES AFIN DE PERMETTRE AUX TRAVAILLEURS DE COMBINER VIE PROFESSIONNELLE ET VIE PRIVÉE ? 20%

19%

PENDANT LA SEMAINE

20%

41%

25

appels, surf sur internet ou encore organisation de ses loisirs, par exemple). Pour un quart des travailleurs, il s’agit d’une heure par semaine et, pour 4 %, de plus de 10 heures. Les plus concernés par cette emprise du privé sur le professionnel ? Les hommes (72 %) davantage que les femmes (63 %), les jeunes (76 % des 25-29 ans) plutôt que les vieux (55 % des plus de 50 ans), et même les cadres (72 %) davantage que les employés (66 %).

29%

14%

%

encore... parce qu’il s’agit d’une forme d’addiction (26 %). Quoi qu’il en soit, une majorité nette de travailleurs (61 %) pensent que ce n’est trop, voire pas du tout dérangeant de travailler de la sorte, du moins en semaine (la proportion tombe en effet à 23 % durant les vacances). Nous ne pouvons donc pas parler d’un mécontentement social croissant, soulignent les auteurs. Il s’agit là d’un constat un peu frappant, compte tenu de l’intensification effective des interférences.

33%

PENDANT LE WEEK-END

29% 10% 13% PENDANT LES VACANCES 19%

Très dérangeant Dérangeant Pas trop dérangeant Pas du tout dérangeant

58%

Il est à noter qu’une majorité des Et si les personnes concernées entreprises ne mènent aucune considèrent que voyaient, dans le travail en politique claire en la matière, les interférences dehors des heures du bureau, écrivent les auteurs. Dans entre le travail une forme de compensation seulement 6 % d’entre elles, il et la vie privée sont des heures perdues... pendant est offi ciellement autorisé de plus grandes qu’il y a cinq ans le boulot ? La question n’est régler ses affaires privées penpas posée en tant que telle dant le travail. C’est expressédans l’étude, mais force est de ment interdit chez 23 % d’entre elles constater que les interférences et toléré dans 68 % des cas. Ce qui se traduit, jouent en effet dans les deux sens. Une des dans le quotidien, par le fait que seuls un principales constatations de l’étude précéquart des travailleurs s’occupent du privé au dente était que les personnes qui réglaient des travail dans les entreprises qui l’interdisent, affaires privées au travail étaient plus nomalors que ce taux grimpe à 80 % dans celles breuses que celles qui travaillaient en dehors ou c’est toléré. :: Benoît July du bureau. Cela n’a pas changé, affi rment les auteurs. De fait, alors que la moitié des répondants travaillent parfois en dehors du bureau, la proportion grimpe à 67 % dès qu’on évoque l’incursion de la sphère privée au boulot (mails ou

* LES OUVRIERS N’ONT PAS ÉTÉ INTERROGÉS, LES AUTEURS DE L’ÉTUDE SOULIGNANT QU’IL N’EST PAS DANS NOTRE INTENTION DE SUGGÉRER QUE LA PROBLÉMATIQUE ÉPARGNE CETTE CATÉGORIE DE TRAVAILLEURS MAIS, DANS LES FAITS, ELLE EST MOINS COURANTE.

25


OUT OF THE BOX

« L’éthique est affaire et non de calcul financier » Emmanuel Lulin est le « Monsieur Éthique » de L’Oréal. Un groupe qui se déclare convaincu que seules les entreprises ayant intégré l’éthique dans leur culture, leur stratégie et leurs pratiques quotidiennes seront pérennes.

I

l parcourt le monde à raison d’une vingtaine de pays chaque année. En y affirmant que les principes éthiques ne sont pas négociables et sont affaire d’adhésion de chacun. Emmanuel Lulin, directeur général de l’éthique, délégué du président de L’Oréal (77 500 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 23 milliards d’euros) était récemment de passage en Belgique. Nous l’avons rencontré.

De quelle nature est cet engagement de L’Oréal envers l’éthique ? Il s’agit d’un engagement de longue date, notre première charte éthique remontant à 2000, qui est supporté par la plus haute direction du groupe. Nous affirmons, par la voix de notre PDG Jean-Paul Agon, notre conviction qu’au XXIe siècle, seules les entreprises ayant intégré l’éthique dans leur culture, leur stratégie et leurs pratiques quotidiennes seront pérennes. Plusieurs organismes indépendants suivent attentivement notre démarche : nous avons par exemple obtenu en 2014 notre cinquième nomination comme « l’une des sociétés les plus éthiques au monde » par l’Institut Ethisphere.

En quoi l’éthique se distingue-t-elle de la responsabilité sociétale ? Si vous interrogez 100 praticiens, vous aurez 101 opinions différentes ! Ce qui importe, c’est ce que nous plaçons derrière ce mot et les engagements qu’il recèle. Une approche

26

fondée sur les valeurs amène à faire les choses éthiquement, la responsabilité sociétale en étant une application concrète. Notre ambition est d’être l’une des entreprises les plus exemplaires, sur la base de quatre principes : le respect, l’intégrité, le courage, la transparence. Ils sont déclinés en 45 langues dans notre charte éthique qui s’adresse à tous nos collaborateurs, de l’ouvrier au Venezuela au patron d’une filiale dans un pays de l’OCDE...

Que contient cette charte ? Son approche est à la fois pédagogique et didactique, abordant par le biais de questionsréponses sur une quarantaine de pages des thèmes comme les conflits d’intérêts, la corruption, le respect de la vie privée ou encore le harcèlement moral, entre autres. Les collaborateurs qui sont confrontés à de telles questions dans leur travail quotidien sont invités à se référer à cette charte, mais aussi à exprimer leurs préoccupations, sans craindre de représailles. Tout cela s’accompagne aussi de formations, afin notamment de permettre à chacun d’appliquer cette charte en fonction de ses compétences, de son domaine d’expertise.

Un exemple concret ? Nous sommes au mois d’octobre, nous attendons une grosse livraison de parfums pour les fêtes de fin d’année. Et nous sommes confrontés à un douanier nous affirmant que ses services sont surchargés, que les démarches administratives ne seront clôturées qu’au début janvier... mais qu’il y aurait peut-être moyen de bénéficier d’une procédure accélérée par le biais de la contribution à une « cagnotte ». Pareil dilemme se pose encore fréquemment dans de nombreux pays. Notre réponse est claire : tolérance zéro vis-à-vis de la corruption. Celui qui céderait à une telle pratique devrait se préparer dans la foulée à devoir nous quitter.

L’éthique de L’Oréal est imprégnée de culture occidentale. Est-elle 100 % compatible avec les cultures de chaque pays dans lequel vous êtes actifs ? Nous assumons ce que nous sommes, à savoir un groupe mondial d’origine européenne. Les fondements de notre éthique ne sont pas négociables, mais nous sommes soumis au devoir d’écoute, de compréhension, de dialogue et de respect des coutumes locales. Est-ce simple ? Non. Ce n’est pas un hasard si je passe autant de temps sur le terrain, me rendant dans plus d’une vingtaine de pays chaque année. Certains sujets, comme la liberté d’expression ou le statut des femmes, par exemple, doivent être abordés avec respect et conviction. Les progrès sont lents. Mais on n’attend pas de nous que nous renoncions à nos convictions. Nous devons au contraire continuer à les assumer et les exprimer sereinement.

Certains groupes que l’on pensait « éthiques » se sont fait vertement critiquer. Notamment dans le domaine du travail des enfants. Êtes-vous l’abri ? Nous travaillons avec des milliers de fournisseurs, dont nous devons nous assurer qu’ils comprennent nos attentes. Nous effectuons des contrôles, procédons à des audits et n’hésitons pas à nous séparer de ceux qui ne respectent pas nos valeurs. Cela étant, nous ne pouvons pas auditer le monde entier, jusqu’à l’ultime sous-traitant qui emploie deux personnes dans un coin reculé. Mais nous ne fermons pas les yeux pour autant. Dès lors que nous prenons connaissance de faits précis, nous agissons, bien évidemment.

L’Oréal entend séduire un milliard de nouveaux consommateurs, essentiellement dans les pays


de conviction émergents. Conciliable avec le développement durable ? Nous menons une réflexion sur l’impact de nos produits : nous avons contacté plus de 630 organisations et avons discuté avec plus de 250 d’entre elles au sujet de nos défis et de leurs attentes vis-à-vis de nous. Nous nous sommes engagés dans la foulée dans des actions pour intégrer les principes du développement durable

dans notre modèle économique. Comme cet objectif imposé à nos usines et centrales de réduire d’ici 2020 de 60 % leurs émissions de CO2 par rapport à 2005, de réduire d’autant notre consommation d’eau et notre génération de déchets par unité de produit fi ni – nous disposons d’ailleurs en Belgique, à Libramont, d’une usine modèle sur le plan environnemental. Mais le consommateur est aussi partie prenante du processus, par le biais de ses choix de consommation au quotidien.

L’éthique est-elle à vos yeux une source de coûts ? Une source de gains ?

© PHOTO DR

Il s’agit avant tout d’une question de conviction et même d’adhésion : elle n’est pas une démarche d’obéissance au commandement de la loi, mais aide à décider en fonction de nos valeurs lorsque nous avons un choix discrétionnaire. L’évaluer en termes de coûts ou de gains ? Nous n’avons pas d’algorithme pour ce faire. Mais nous sommes convaincus qu’une entreprise agissant de manière éthique génère davantage de valeur pour ellemême, ses consommateurs, ses actionnaires, ses collaborateurs, la société au sens large. Une entreprise éthique répond aussi davantage aux attentes des nouvelles générations de collaborateurs ou de consommateurs. Enfi n, les coûts auxquels s’exposent les entreprises qui n’agissent pas de manière éthique vont croissant : en termes d’image et de réputation, mais aussi de sanctions financières ou de frais gigantesques pour assurer leur défense. Mais je le répète : notre engagement résulte d’une conviction et non d’un calcul fi nancier. :: Benoît July Emmanuel Lulin.

27


“Motiver et coacher mes collaborateurs : un aspect passionnant de mon métier.” L’atelier de traction de Schaerbeek bouillonne d’activités au quotidien: plus de 320 personnes y entretiennent et y réparent le matériel roulant. À la tête de cet atelier dynamique et bilingue, il y a l’ingénieur Yougnes Ouama qui sait, mieux que quiconque, motiver ses troupes !

Yougnes Ouama, ingénieur, SNCB

07:30

CONTRÔLER LE TABLEAU DE BORD

“Dès que j’arrive, je consulte ce que j’appelle mon tableau de bord : je regarde s’il n’y a pas eu de problèmes pendant la nuit, le programme de mon planning du jour et où je dois absolument être.” 09:00

RÉUNION SUR LA SÉCURITÉ, LA QUALITÉ ET L’ENVIRONNEMENT

“Dans notre atelier, nous avons obtenu trois certifications ISO : pour la sécurité, pour la qualité et pour l’environnement. Je veille à ce que tous ces points soient bien suivis et en parle lors des comités de prévention et protection au travail.” 13:30

RÉPARATIONS

"Nous essayons d’exécuter les petites réparations dans les plus brefs délais afin que les trains puissent être remis sur les rails immédiatement. C’est notre contribution à plus de ponctualité."

08:30

DE NOUVEAUX COLLÈGUES

“Je discute avec un nouveau collaborateur de l’atelier. Je rencontre systématiquement chaque personne qui commence ici pour faire connaissance. Je dirige moi-même indirectement plus de 320 personnes.” 10:15

DANS L’ATELIER, VEILLER À LA PRODUCTIVITÉ

“Je ne suis pas 8h par jour derrière mon bureau. Je suis régulièrement présent sur le terrain.” 15:00

NETTOYAGE DE MATÉRIEL ROULANT “A l’atelier de Schaerbeek, on entretient le matériel roulant mais on le nettoie aussi. Dans le trainwash, les trains sont lavés en profondeur.”

15:30

MANAGEMENT

“Entrevue avec mes adjoints. Coacher et motiver les gens est un des plus beaux aspects de mon métier. Continuer à manager, c’est mon ambition : il y a de nombreuses possibilités de carrière au sein des Chemins de fer.”

28

7 MARS 2015

17:30

TOUJOURS JOIGNABLE “Je quitte l’atelier. A la maison, je regarde souvent mes mails et mes collaborateurs savent qu’ils peuvent toujours m’appeler quand c’est nécessaire.”


“Mon job est passionant car il est ancré dans les projets d’avenir des Chemins de fer” Caroline travaille en tant qu’ingénieur civil architecte au sein des Chemins de fer belges. Elle réalise les études pour la construction et la rénovation de gares, d’ateliers ou de bureaux.

Caroline Navez, ingénieur, SNCB

CAROLINE • • • •

Caroline, comment es-tu entrée aux Chemins de fer ? Travaillant au service Urbanisme de la Région wallonne (service administratif), j’avais envie de retrouver les aspects techniques liés à ma formation. Un ami qui travaillait au sein des Chemins de fer à Liège m’avait parlé d’un poste ouvert à Bruxelles, tout à fait dans mon créneau. J’ai envoyé un CV au responsable du bureau d’études. Celui-ci m’a recontactée immédiatement pour passer une interview. C’était à la fin des vacances d’été et le 1erer novembre, j’étais engagée.

Née en 1981 à Charleroi Habite à Namur Travaille pour les Chemins de fer depuis 2008 Hobbies: équitation, famille, lecture, sorties entre amis…

Et l’ambiance de travail ? Mon job est avant tout un travail d’équipe. J’apprends énormément au contact de mes collègues dessinateurs ou de ceux des techniques spéciales (électricité, chauffage…). Nous sommes une équipe de jeunes recrutés, mais nous bénéficions de l’expérience de nos ainés. Et notre service compte plus de la moitié de femmes, preuve que les Chemins de fer nous offrent des places à prendre au sein de métiers dits ‘techniques’ !

En quoi consiste ton job ?

Quels sont les avantages à travailler aux Chemins de fer?

Au sein du bureau d’études, je réalise des projets pour la rénovation intérieure et extérieure de gares, d’ateliers ou de bureaux. Je travaille aussi sur des projets de nouveaux bâtiments, de parkings et de services auxiliaires. Réaliser les études, cela signifie établir les esquisses, les études techniques, les calculs, les estimations. Mais aussi prendre contact avec les institutions comme les Régions, les communes pour la délivrance des permis de bâtir ou avec les autres sociétés de transport. Sans oublier la réalisation des cahiers des charges à l’attention des entrepreneurs, etc. Une autre partie du travail au sein du service comprend les projets de valorisation de nos terrains.

Outre la sécurité de l’emploi, je dirais que c’est aussi un job flexible au niveau des horaires. Par exemple, je peux commencer plus tôt et donc finir ma journée… plus tôt. Ou inversément… Un autre aspect important est bien sûr le salaire qui est très attractif. En outre, nous bénéficions d’un nombre intéressant de jours de congé. Si le job exige évidemment efficience et productivité, la pression et le stress sont tout à fait gérables. Mais avant tout, il s’agit d’un job passionnant, où l’on se sent utile dans le cadre du développement d’une mobilité durable, au sein d’une société tournée vers le futur.

Nous cherchons des ingénieurs civils, des ingénieurs industriels et des chefs de projet (m/f)

7 MARS 2015

29


L’A.S.B.L. Clinique Saint-Pierre à 1340 Ottignies engage (h/f)

Un(e) Infirmier(e) - Chef pour l’Hôpital de Jour Chirurgical 4 salles d’opération et 1 unité (2 en 2016) d’hospitalisation de jour Fonction : • Assurer la gestion et l’organisation de l’activité du personnel infirmier et non soignant attaché au bloc opératoire et aux unités de soins • Assurer la planification, l’organisation et la continuité des soins infirmiers • Agir en personne de référence vis-à-vis de l’équipe infirmière • Contribuer à une collaboration interdisciplinaire et l’encourager dans le respect de chacun. Profil : • Être en possession d’un diplôme d’infirmier(e) gradué(e) hospitalier(e) • Être en possession d’un master ou d’une licence en gestion hospitalière ou école des cadres • Une expérience au quartier opératoire est un atout • Présenter d’excellentes aptitudes relationnelles • Avoir un sens aigu de la négociation et des responsabilités • Être prêt à s’investir dans un projet d’optimalisation du fonctionnement du bloc opératoire et des 2 unités d’hospitalisation de jour. Conditions : • CDI • Temps Plein • Engagement immédiat.

Les candidatures (CV et lettre de motivation), sont à adresser, à Madame SERONT, Directrice du Département Infirmier,

Un(e) Infirmier(e) - Chef

Clinique Saint-Pierre,

pour le Quartier Opératoire (8 salles d’opération)

Avenue Reine Fabiola 9

Fonction : • Assurer la gestion et l’organisation de l’activité du personnel infirmier et non soignant attaché au bloc opératoire • Assurer la planification, l’organisation et la continuité des soins infirmiers • Agir en personne de référence vis-à-vis de l’équipe infirmière • Contribuer à une collaboration interdisciplinaire et l’encourager dans le respect de chacun.

à 1340 OTTIGNIES.

Profil : • Être en possession d’un diplôme d’infirmier gradué hospitalier • Être en possession d’un master ou d’une licence en gestion hospitalière ou école des cadres • Avoir une expérience de 5 ans au quartier opératoire • Présenter d’excellentes aptitudes relationnelles • Avoir un sens aigu de la négociation et des responsabilités • Être prêt à s’investir dans un projet d’optimalisation du fonctionnement du bloc opératoire. Conditions : • CDI • Temps Plein • Engagement immédiat.

EUROBAZAR Votre chaîne de magasins spécialiste dans le déstockage de grandes marques de produits d’entretien et cosmétique à prix réduit & un grand choix d’articles pour toute la famille dans des espaces attractifs

recherchent des (h/f):

GÉRANTS & GÉRANTS RÉGIONAUX Contactez-nous à jobs@ledis.be

il faut ir d n a r g r pou s! des talent

www.cspo.be

La Ville de Wavre organise un examen pour constituer une réserve de recrutement en vue de la nomination d’un directeur financier pour une entrée en fonction immédiate. La Ville de Wavre recrute un (M/F)

Directeur financier Le règlement communal fixant les conditions et les modalités de recrutement et de promotion au grade de directeur financier est accessible sur le site www.wavre.be ou peut être obtenu par demande à l’adresse e-mail : secretariat@wavre.be. L’acte de candidature complet doit être envoyé par pli recommandé, à l’adresse suivante : Ville de Wavre (Examen de recrutement d’un Directeur financier) A l’attention du Collège communal Place de l’Hôtel de Ville 1 1300 Wavre Clôture de l’appel : 20 mars 2015 (date de la poste faisant foi). Tout acte de candidature incomplet ou hors délai ne sera pas pris en considération.

www.lediscount.be www.eurobazar.be

30

7 MARS 2015

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter le Secrétariat général au 010/23 03 12. www.wavre.be


Pour mettre au Point les moteurs d’avions du futur

teCHsPaCe aero reCrute • Bacheliers en mécanique, électromécanique ou automation • Usineurs, tourneurs, fraiseurs • Ingénieurs Acteur technologique majeur, Techspace Aero conçoit, développe et produit des modules, des équipements et des bancs d’essais pour les moteurs aéronautiques et spatiaux. Avec ses produits de haute technologie, la société équipe la plupart des avions civils en service ainsi que le lanceur Ariane 5. Situé en région liégeoise, Techspace Aero fait partie du groupe international Safran (69.000 personnes dans 50 pays) et emploie 1.400 personnes dont 40% d’ingénieurs et techniciens. Découvrez nos offres d’emploi sur www.techspace-aero.be/fr/talents

A la recherche d’un job ? Formez-vous gratuitement et devenez

Administrateur Réseaux certifié Microsoft (f/m) - Gosselies En tant qu’administrateur réseaux certifié Microsoft, vous êtes chargé de l’installation, de la migration, de l’administration et de la gestion quotidienne des systèmes Windows et des applications qui y sont liées (Exchange, SharePoint, SQL, …). Envie de devenir référent Windows Server 2012 au sein d’une entreprise ? Alors cette formation gratuite est pour vous ! Vous êtes : • demandeur d’emploi Vos atouts : • intérêt prononcé pour l’informatique • bon niveau d’anglais technique • bonne logique de raisonnement • capacité à apprendre pour évoluer rapidement Les candidatures féminines sont vivement encouragées ! Programme : la formation allie théorie (Administration Windows 2008/2012 server/Connectique/Exchange 2010/Case study Windows/Introduction aux

bases de données relationnelles/Développement SQL/Administration SQL server) et mise en pratique (labos et stage). Préparation aux examens visant l’obtention de 4 certifications d’Administrateur réseaux Windows. Accompagnement dans la recherche d’un stage et/ou d’un emploi. Où et quand ? • Gosselies • à partir du 13 avril 2015 • durée : 6 mois • stage en entreprise de 4 semaines inclus Intéressé(e) ? Inscrivez-vous à une session d’informations : • 071 25 49 66 • ingrid.vanvooren@technofuturtic.be Retrouvez le programme détaillé de cette formation sur www.formatic.be !

Jobber by Cevora/Cefora Les partenaires donnent à tous les demandeurs d’emploi un accès égal au marché du travail. Les candidats sont recrutés en fonction de leurs qualifications et compétences, quels que soient leur sexe, âge, origine, situation familiale ou handicap. Les partenaires garantissent le respect d’une démarche qualité.

7 MARS 2015

31


SommeLeuze Rochefort

Vivalia regroupe, en une Intercommunale unique, six sites hospitaliers (dont un hôpital psychiatrique), une polyclinique, quatre Maisons de Repos / Maisons de Repos et de Soins, des Habitations Protégées et une Maison de Soins Psychiatriques. Cette nouvelle entité compte plus de 1400 lits, emploie 3700 personnes et s’adjoint les services d’environ 400 médecins spécialisés.

Marche

Vielsalm

SainteOde Bastogne

Vressesur Semois

Chanly

Libramont

Vivalia recherche (m/f) :

Bertrix Arlon

• Charleville-Mézières • Sedan

Virton

UN CHARGÉ DE MISSIONS AUPRÈS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE

Athus

Site : Bastogne (temporairement Bertrix) Contrat à durée indéterminée à temps plein Profil : Pour accéder par recrutement au poste de chargé(e) de missions, le candidat doit satisfaire aux conditions cumulatives suivantes : • Diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à l’exercice de la fonction • Réussir un examen dont le contenu est fixé par le Conseil d’administration

www.vivalia.be

Envie de rejoindre Vivalia ? Différentes fonctions disponibles sur www.vivalia.be

Le détail du profil et des missions est disponible sur notre site Internet www.vivalia.be. INTÉRESSÉ(E) ? Les candidatures doivent être adressées pour le 16 mars 2015 au plus tard au Directeur Général – Route des Ardoisières 100 à B-6880 Bertrix ou par e-mail : direction.generale@vivalia.be et doivent contenir obligatoirement pour être traitées : lettre de motivation, curriculum vitae, copie du ou des diplôme(s) utile(s) à l’exercice de la fonction, formulaire de demande d’emploi téléchargeable sur notre site Internet www.vivalia.be et copie du permis de travail pour les ressortissants hors CEE.

La Commune de

Pont-à-Celles

RECRUTE

UN DIRECTEUR FINANCIER (H/F) (STATUTAIRE - TEMPS PLEIN)

L’Institut d’encouragement de la Recherche Scientifique et de l’Innovation de Bruxelles, Innoviris (www.innoviris.be) a pour missions la promotion, le soutien et la valorisation de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique dans le cadre de la Politique de la Région telles que définies dans l’Ordonnance du 26 juin 2003. Les activités comprennent le suivi de l’évolution des secteurs industriels bruxellois, de la technologie, de l’innovation scientifique, des mécanismes d’aide en matière de recherche et de développement technologique.

Nous recherchons actuellement un(e) :

Teamleader

pour la Cellule Communication & Sensibilisation • Vous dirigez et motivez la cellule Communication & Sensibilisation, composée de 4 personnes • Vous développez l’image de Bruxelles en tant que ville de connaissances et vous améliorez son attractivité auprès des chercheurs, des entreprises innovantes et des étudiants • Vous définissez une stratégie de sensibilisation cohérente et efficace. Celle-ci ciblera les jeunes et le grand public et devra promouvoir les sciences, la technologie et l’innovation à Bruxelles • Vous réfléchissez à une stratégie globale de communication et de marketing social • Vous gérez le budget de la cellule et les marchés publics concernés. Plus d’infos concernant les conditions d’accès et de recrutement sur

www.innoviris.be

Plus d’informations, contactez Mme Katrien MONDT, Directeur général, par e-mail : kmondt@innoviris.irisnet.be. Intéressé(e) ? Envoyez votre candidature au plus tard le 30/03/2015 par e-mail à jobs@innoviris.irisnet.be, à l’attention de Katrien Mondt, Directeur général de Innoviris.

Excellence en équipe

32

Innovation

Intégrité

7 MARS 2015

Respect & convivialité

Orientation client

Ambition

DESCRIPTION DE LA FONCTION Le Directeur financier est l’un des plus hauts fonctionnaires de l’Administration communale et un acteur principal de sa gestion. Le Directeur financier assume une fonction de conseiller financier et économique. CONDITIONS DE PARTICIPATION Les candidats devront répondre aux conditions suivantes : 1. être ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ; 2. jouir de ses droits civils et politiques ; 3. être d’une conduite répondant aux exigences de la fonction ; 4. être porteur d’un diplôme donnant accès à un emploi de niveau A. Ces conditions doivent être remplies au plus tard au moment de la date de clôture de l’appel à candidature. CANDIDATURES Les candidatures sont à adresser par lettre recommandée ou par la remise d’un écrit contre accusé de réception pour le 23 mars 2015 au plus tard (date de clôture de l’appel à candidature, le cachet de la poste ou la date de réception faisant foi) à l’attention du Collège communal, place communale 22 à 6230 Pont-à-Celles. Toute candidature doit obligatoirement être constituée : • d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae ; • d’une copie de la carte d’identité et du (des) diplôme(s) requis ; • d’un extrait de casier judiciaire de type 1. RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES Le poste proposé est un temps plein (38h/semaine) mais avec extension future de la fonction au CPAS (régime de travail total : 1,25 d’un équivalent temps plein). Le descriptif détaillé de la fonction et des épreuves peut être consulté sur www.pontacelles.be Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter Madame Nathalie Colson – service RH : tél. 071/84.90.79 E-mail : personnel@pontacelles.be


Entreprise réputée de la région de Liège de ± 45 personnes, spécialisée dans le secteur de la construction sur les marchés de clients professionnels et privés. La société Entreprises Guisse et Fils est active dans l’installation de clôtures, barrières manuelles et automatiques mais également dans le domaine de l’automation, contrôle d’accès et sécurité extérieure. Dans le but de renforcer notre équipe, nous recherchons

UN GESTIONNAIRE DE CHANTIER (H/F) La connaissance du Néerlandais est un atout Minimum 5 ans d’expériences dans une fonction similaire

UN CHARGÉ DE PROJET EN ÉLECTROMÉCANIQUE (H/F)

Profil ingénieur ou équivalent par expérience La connaissance de l’Anglais et du Néerlandais est un atout Minimum 3 ans d’expériences dans une fonction similaire NOTRE OFFRE •Un contrat à durée indéterminée, temps plein de jour. •Un emploi à responsabilités au sein d’une société certifiée ISO 9001-2008 disposant de nombreuses agréations, étant en expansion permanente sur son marché et faisant partie du secteur de la construction •Package salarial attractif avec avantages extra-légaux (voiture, GSM, divers avantages extra-légaux) •Une ambiance de travail agréable, conviviale et dynamique INTÉRESSÉ ? Envoyer votre CV et lettre de motivation via courriel à l’adresse email jobinfopro@gmail.com Chaque candidature sera traitée dans la plus grande confidentialité. Détail des fonctions sur www.references.be, Entreprises Guisse et Fils

ENTREPRISES GUISSE ET FILS S.A.

48, rue de Waremme à 4530 Villers-le-Bouillet Tél. : 085/23.03.99 / www.guisse.com

BRUXELLES L’orchestre National de Belgique (ONB), situé à Bruxelles, offre depuis plus de 75 ans déjà un répertoire varié de musique classique. Au fil du temps, l’orchestre est reconnu comme un orchestre moderne et flexible. Il est dirigé par le directeur musical Andrey Boreyko et présente aussi bien un répertoire classique que des découvertes rafraîchissantes. L’ONB est l’hôte privilégié du Palais des Beaux-Arts dans le centre de Bruxelles, il propose des représentations dans toutes les provinces du pays et participe à de nombreuses initiatives musicales dans le pays ainsi qu’à l’étranger. Chaque année, l’ONB accompagne les jeunes talents durant la finale du Concours Reine Elisabeth. L’orchestre organise également des projets plus personnalisés pour les enfants et les jeunes afin de transmettre la passion pour la musique symphonique aux jeunes générations. Cet orchestre, de renommée internationale, parvient à réaliser tout ceci grâce à la collaboration de 89 musiciens et du personnel de soutien (une quinzaine de personnes). Afin de diriger cette institution au quotidien et renforcer cette équipe dévouée et talentueuse, nous sommes actuellement à la recherche d’un (h/f) :

Intendant - Directeur Général Manager expérimenté et homme de terrain, avec une vraie passion pour la musique

Votre fonction : • En tant qu’Intendant/Directeur Général vous êtes responsable de la gestion quotidienne de l’institution, à la lumière des orientations prises par le Conseil d’Administration. Vous veillez à l’exécution correcte de la stratégie. Vous répondez de façon adéquate aux évolutions dans le secteur et les intégrez dans votre politique de gestion. À cet effet, vous initiez des projets qui garantissent, également dans le futur, une gestion optimale de l’ONB. • Vous élaborez le budget, vous débattez des modifications budgétaires et vous en assurez l’implémentation et le suivi. • En tant que vrai leader et communicateur ouvert, vous êtes l’interlocuteur privilégié de votre équipe de managers. Vous coordonnez les différents départements (artistique, budgétaire, administratif, commercial et RH) afin de garantir une gestion intégrée. Par votre style de management inspirant et enthousiaste, vous savez faire adhérer vos collaborateurs. Vous jouez un rôle clé dans le développement de partenariats avec d’autres institutions culturelles et vous assurez de façon proactive la recherche de moyens financiers. Vous déterminez les programmes de la saison en partenariat avec le Directeur Musical. • Vous êtes responsable de la communication et de la représentation de l’ONB auprès des instances externes. Vous préparez et vous participez aux réunions des organes d’administration et de concertation et vous développez un réseau actif tant en Belgique qu’à l’étranger. • Vous rapportez au Conseil d’Administration. Notre offre : • Une fonction clé dans une institution culturelle renommée, où vous aurez de l’impact tant au niveau artistique que financier et commercial. • Rémunération et avantages complémentaires en lien avec les échelles barémiques du secteur public, comprenant entre autres une voiture de société, une assurance groupe, etc.

Les candidatures sont à adresser à : hr@assar.com,

Votre profil : • Grâce à votre expérience managériale, vous regardez au-delà de l’opérationnel afin de créer des synergies et de gérer les ressources d’une façon optimale. Vous possédez de fortes compétences analytiques et démontrez une compréhension approfondie des budgets et de l’administration. • Passionné par la musique, vous possédez de bonnes connaissances en musique classique. Il va de soi que votre enthousiasme, votre charisme et votre engagement forment les éléments clés afin de mener à bien cette fonction. • Homme de réseau expérimenté avec le sens du relationnel, vous avez un contact aisé. Vous garantissez un équilibre entre assertivité, diplomatie et cohérence. Vous êtes bilingue français/néerlandais et maitrisez l’anglais. • Vous savez transmettre votre vison aux autres et êtes respecté en tant que manager et coach. Vous stimulez la collaboration tout en sachant prendre des décisions et initier des actions nouvelles si nécessaire. • Votre flair commercial combiné à votre enthousiasme et à votre volonté d’obtenir des résultats, vous permet de profiler l’ONB commercialement.

en mentionnant références, expériences, niveau de connaissances linguistiques (FR, NL & EN), niveau de pratique des logiciels Office et comptables, délai de disponibilité et une adresse courriel.

Interessé(e)? Envoyez avant le 15 mars 2015 votre c.v. et une lettre de motivation avec référence BE722276 à Hudson, à l’attention de Bénédicte Vandekerkhove Moutstraat 56, 9000 Gent, tel 09 243 89 94 e-mail benedicte.vandekerkhove@jobs.hudson.com. Votre candidature sera évalué rapidement et de façon discrète.

Bureau d’architecture recrute un(e)

AIDE COMPTABLE DIPLÔMÉ(E) FR/NL, ayant d’excellentes connaissances du logiciel OFFICE (particulièrement Excel), ainsi que des principaux logiciels comptables.

Bureau de recrutement et de sélection agréé VG. 206/B – BHG B-AA04.008 – W.RS.98 • Membre de Federgon

ENTREPRISES GUISSE ET FILS S.A.

ASSAR GROUP ARCHITECTS Scrl Chaussée de La Hulpe, 181/2 1170 Bruxelles Ce recrutement est confié en exclusivité au cabinet Hudson

7 MARS 2015

33


EMPLOYÉ AU CENTRE EUROPÉEN DE FRUITS ET LÉGUMES À BRUXELLES (h/f) LA MUTUALITÉ LIBÉRALE DU BRABANT engage

 DES GESTIONNAIRES

DE DOSSIERS (H/F)

Profil : • Bachelor / Master en droit • Bilingue (Fr./Nl.)

 UN DÉLÉGUÉ (H/F) POUR ASSURER DES PERMANENCES MUTUALISTES DANS NOS AGENCES DE BRUXELLES Profil : • Bilingue (Fr.-Nl.) • Aimant les contacts et ayant le sens du service • Habitant la région Bruxelloise • En possession d’une voiture

 POUR SON DÉPARTEMENT FINANCIER

UN AIDE-COMPTABLE (H/F) Profil : • Diplôme d’aide-comptable • Bilingue (Fr.-Nl.) Nous offrons : • Un emploi à plein temps pour une durée indéterminée. • Des avantages extralégaux.

DESCRIPTION DE L’ENTREPRISE La société coopérative « Centre Européen de fruits et légumes » gère un complexe de plus de 13 hectares où sont établies plusieurs dizaines de sociétés importatrices et ré-exportatrices en fruits et légumes frais. 600 000 tonnes de fruits et légumes provenant du monde entier y transitent chaque année. Les grandes surfaces et les grossistes de toute la Belgique ainsi que des pays limitrophes viennent s’y approvisionner chaque jour. Le rôle de la société est d’exercer la gestion quotidienne du complexe, gestion administrative, gestion financière et gestion immobilière.

DESCRIPTION DE L’EMPLOI La personne que nous recherchons aura comme tâche : • Assistance à la direction, • Gestion des fichiers de contrôle d’accès au Centre, • Gestion des contrats avec les concessionnaires et locataires • Contacts avec les sous-traitants pour l’entretien du Centre, • Comptabiliser quotidiennement les pièces comptables, • Assister à des réunions et en faire des procès-verbaux. Il y a possibilité de promotion et d’augmentation des responsabilités avec les années.

PROFIL RECHERCHÉ • Diplôme d’enseignement supérieur dans le domaine de la gestion, • Parfait bilingue français – néerlandais, • Bonne connaissance de l’anglais et de l’espagnol, • Bonne connaissance de la comptabilité et gestion, • Capacité de suivre des dossiers techniques, • Capacité de rédaction de procès-verbaux, discours, etc. ... • Disponible et flexible aux horaires d’activité du site et proximité pour y être rapidement en cas de nécessité, • Capable de traiter quotidiennement des problèmes très diversifiés de manière constructive, • Être capable de travailler en équipe, • Avoir une connaissance du paysage institutionnel bruxellois.

VOTRE CANDIDATURE AVEC CV ET PHOTO SONT À ENVOYER À : Monsieur Thierry Nuttin - Directeur Centre Européen de fruits et légumes Scrl Secrétariat : Quai des Usines 112 - 1000 Bruxelles ou info@cefl-ecfg.be

Candidatures + C.V. à l’att. de Mme HECTOR Place de la Reine 51/52 à 1030 Bruxelles E-mail : job@mut403.beE-mail : job@mut403.be Précisez pour quel emploi vous sollicitez.

Et si c’était ente? VOTRE point de v

34

7 MARS 2015

ITBPRD0006_58165 teaser 134x94_7_3.indd 1

26/02/15 15:30


Pour une entrée immédiate (CDI)

La Direction Exploitation des Ouvrages d’Epuration et de Démergement recherche un • Technicien Automaticien (h/f) - Réf : 342036 Fonction : - Vous participez à la réalisation des projets de réhabilitation électrique et d’automatisme en prenant en charge les aspects suivants : définition des améliorations à apporter aux installations ; rédaction des clauses techniques et administratives, de cahiers de charges à destination de prestataires externes ; suivi des travaux. - Vous assurez occasionnellement le support technique auprès des équipes de terrain dans le dépannage et l’amélioration des installations électriques et d’automates.

La Direction des Services Généraux recherche un • Gestionnaire de projets RH (h/f) - Réf : 442036 Fonction : - Rapportant au Chef de Service, au sein d’une équipe de quatre personnes, vous préparez et constituez les rapports d’aide à la décision dans le cadre de l’élaboration, l’amélioration et la mise en œuvre de projets en gestion des ressources humaines (politique salariale, évaluations, fiches fonctions, règlement du travail, logiciels supports, ...). - Vous synthétisez vos analyses et propositions dans des rapports et les traduisez en projets de délibérations pour les instances décisionnelles. - Vous suivez l’évolution de la législation sociale et proposez les adaptations nécessaires.

La Direction des Maîtrise d’Ouvrage et Bureau d’Etudes recherche un • Ingénieur pour missions de Maîtrise d’Ouvrage déléguée (h/f) - Réf : 142036 Fonction : - En qualité de représentant du Maître d’ouvrage, vous êtes le garant du bon déroulement d’un projet, tant dans sa phase d’étude que dans la phase réalisation. - Gestionnaire de projets dans le domaine de la construction, vous assurez la gestion de tâches telles réunions, rapports, planification, avis techniques, budgétisation, facturation... liées au suivi de projets depuis la programmation jusqu’à la réception.

• Ingénieur en construction (h/f) - Réf : 242036 Fonction : - Vous réalisez des études liées à un projet de construction d’ouvrage de génie civil. - Vous êtes en charge de : la gestion et de l’exécution du projet dans une démarche qualité ; la planification des travaux ; la vérification administrative et budgétaire ; la coordination des ressources internes et externes affectées à la réalisation du projet de construction ; la préparation des réunions de concertation ; la gestion de crise liée à des risques naturels ou technologiques. Intéressé(e) ? N’hésitez pas à prendre connaissance de la description complète de chaque fonction via notre site internet www.igretec.com. Si une offre d’emploi correspond à votre projet professionnel et vous donne l’envie de rejoindre notre équipe, faites-nous parvenir votre lettre de motivation accompagnée d’un curriculum vitae par courrier au service « Gestion des Ressources Humaines », Boulevard Mayence 1, 6000 Charleroi ou par e-mail à ressources.humaines@igretec.com.

Découvrez toutes nos offres d’emploi sur notre site : www.igretec.com 7 MARS 2015

35


PUBLIREPORTAGE Newspaper

EOTY PARTNER : AUDI BRUSSELS

Audi Brussels : fascinant et dynamique Les adjectifs « fascinant » et « dynamique » sont deux des thèmes qui représentent Audi Brussels pour la nouvelle campagne de branding centrée sur l’employeur bientôt visible dans la presse et sur le nouveau site officiel. À l’occasion de son coup d’envoi, deux employés partagent leur expérience avec leur employeur, Audi Brussels. Jessica Odoi et Geert Braeckman, qui travaillent dans deux secteurs tout à fait différents, ont pris le temps de nous donner un aperçu de leur environnement de travail.

• Nom : Jessica Odoi • Âge : 26 ans • Fonction : Porte-parole Atelier Contrôle final Peinture • Chez Audi Brussels depuis 2010

Développement dans un environnement de travail multiculturel • Nom : Geert Braeckman • Âge : 38 ans • Fonction : Responsable Industrial Engineering Montage • Chez Audi Brussels depuis 2005

Augmenter la productivité dans un team

Son intérêt pour la technologie et l’industrie automobile a amené Geert à travailler dans l’usine de Forest. De par sa fonction dirigeante dans le montage, il est amené à relever quotidiennement de nouveaux défis. Geert et son équipe travaillent dans le département d’ingénierie industrielle afin d’optimiser l’organisation et le processus de production. L’année dernière, Geert a participé à sa première séance photo professionnelle dans le cadre de la campagne. Amusé, il évoque son expérience : Au début, quand on m’a demandé de participer à la campagne et de faire la séance photo, je ne savais pas vraiment si cela me plairait. L’air décontracté du photographe et l’ambiance détendue m’ont rapidement mis en confiance et, après un temps d’adaptation, je me suis bien amusé. Un des thèmes de la nouvelle campagne est l’adjectif « fascinant ». En tant qu’employeur, Audi Brussels est avant tout fascinant pour les employés, mais également pour les candidats, les jeunes talents et tous les amateurs de la marque haut de gamme. Pour Geert, il est fascinant de captiver les gens, aussi bien dans notre entreprise qu’avec nos produits. Grâce à sa technologie innovante et à la qualité exceptionnelle qui caractérise la marque, Audi Brussels séduit ses clients du monde entier. Notre A1 en est l’exemple parfait !

Les raisons qui ont poussé Jessica à travailler chez Audi Brussels ? Audi m’a toujours impressionnée. D’abord par ses voitures, ensuite comme employeur. Cet enthousiasme a porté ses fruits : en seulement quatre ans, Jessica a accumulé l’expérience de trois postes différents et s’est hissée au rang de responsable de groupe en inspection finale. Grâce à son engagement, Jessica est aujourd’hui à la tête d’une équipe de douze personnes à seulement 26 ans. Ces dernières années, Audi m’a soutenue et encouragée. Je suis consciente de la confiance qui m’est accordée pour mon poste et je suis très reconnaissante pour les responsabilités qui me sont confiées. Il n’est dès lors pas étonnant que l’adjectif « dynamique » ait été attribué à Jessica dans le cadre de la nouvelle campagne de branding. La séance photo professionnelle n’était pas une première pour Jessica, qui a déjà participé à un projet interne pour le magazine de l’entreprise l’année dernière. Ravie, elle nous raconte : Je me réjouissais de participer à la séance photo. Le thème de la campagne m’intéressait et j’aimais l’idée d’un nouveau défi. Grâce à son expérience dans le domaine, elle n’a eu aucun mal à suivre les consignes du photographe. Jessica représente le slogan « dynamique » : Ce mot est tout à fait approprié : notre environnement de travail multiculturel avec plusieurs langues est dynamique. En outre, en tant qu’employés, au-delà de nos fonctions respectives, nous avons la possibilité de mieux connaître les produits et la marque. Pour elle, dynamique représente aussi la cohésion nécessaire pour fabriquer ensemble des voitures de la meilleure qualité possible. Audi est un employeur très attractif pour moi car, en plus de la flexibilité, j’ai de bonnes perspectives de carrière.

Découvrez ces témoignages et plus encore dans les coulisses d’Audi Brussels sur www.employeroftheyear.be/audibrussels

36

7 MARS 2015


s:

sel di Brus u A z e h vailler c ime tra a j´ i o u Pourq

F

t n a n i sc

”, aborateurs e nos coll d s e aque idée é h id C x . grâce au Brussels i r d u u jo A z le e t on ch voien e projet. n préventi e demain s forme d e d u s o re n s o lè il re ti v e a s v u on afin nœ “Les inno terbeek, C montage tre mise e le service ue Daisy It ipe, puis ê q s u li n q p a inuer é x d e e im s n s d e u t ’u no té conçu sants e u sein d é o a p t e n m o té s co cu s te is d our le lissan peut être mmage p gères cou que de do le, des éta s p ri m le acun !”. e x e ch e ir r à u “Pa ie, réd éfique n m é o b n er o n o rg ti e r l’ .com/care méliora d’améliore dibrussels ion. Une a u ct .a u w d w ro w p de itez les temps loyeur : vis nt qu’emp ta n e ls e udi Bruss plus sur A En savoir

Daisy Itterbeek, Conseillère en prévention Geert Braeckman, Responsable Industrial Engineering Montage

7 MARS 2015

37


PUBLIREPORTAGE Newspaper

EOTY PARTNER : JANSSEN PHARMACEUTICA

A balance between talent development and efficiency For years, Janssen Pharmaceutica has been focussing on innovative working environments designed to develop the talents of its employees. In so doing, the company strives to strike a balance between the training and development of its employees and the organisation’s efficiency. Two business models, one for management assistants and one for internal flexibility teams, help achieve this as well as providing added value.

The main tasks of the Business Services Department are to increase efficiency throughout the organisation and develop the talents of employees. The two are closely related, says Eric Pelkmans, Head Business Services. When you create innovative working environments that capitalise on your employees’ talents, strengths and work ability, more efficiency is the natural result.

A powerful collaborative network Janssen Pharmaceutica has 250 management assistants in the Benelux. These employees make up an important layer in the organisation and we sensed that we could capitalise much more on their knowledge, says Eric Pelkmans. That is why we changed tack six years ago, launching a completely new approach, which starts from their talents, their strengths and their work ability. We noticed that our assistants were very driven to contribute more. At the same time, they also desired more development opportunities. In addition to this, we also realised that we stood to benefit quite a lot by distributing the work volume through a more intense collaboration across the various departments. Lastly, the management assistants also identified a great many opportunities for making administrative processes more efficient. This allows them to provide innovative solutions to the organisation. Janssen Pharmaceutica approach is unique. It was essential that we let the management assistants organise this process themselves. There was a lot of participation and input so we could develop concrete projects, Eric Pelkmans explains. As a result, we developed a platform that allows

the management assistants to strongly organise themselves as a group and make a real difference for Janssen. By strongly focusing on the continuous training of the competences of the future, they can respond to the constant changes. Thanks to this collaborative network, the management assistants engage themselves in self-steering teams and develop in many new areas. In this way, they are not only the company’s ambassadors, but also represent the new way of working.

entire company better. When they find the ideal match, they step off the carousel and go to work in that department. This gives other employees the opportunity to be part of these internal flexibility teams.

More receptiveness to change This approach is clearly paying off. The two business models have given the employees and the organisation a new wind, says Eric Pelkmans. The employees are more self-steering and use their own strengths as their starting point. This also lets them tailor their career themselves. What’s more, they are also much more receptive to change, which only makes the organisation even stronger.

Internal flexibility The second business model focuses on internal flexibility teams. Here, too, the emphasis is placed on talents, strengths and the work ability. These are teams of highly trained and versatile Janssen employees, who are deployed to solve temporary needs in three environments, namely administration, the laboratory and production. Taking into account their experience and ambition, these employees are assigned tasks of 3 to 12 months (up to 24 months in production). In this way, they do not only solve the needs within the department, but also become a powerful link for sharing knowledge and creating efficiency across the departments as well. You might say that they are our internal flexibility specialists. Eric Pelkmans compares the system with an internal carousel. Some employees continuously rotate from one department to another, getting to know the

Découvrez ces témoignages et plus encore dans les coulisses de Janssen Pharmaceutica sur www.employeroftheyear.be/janssen

38

7 MARS 2015


Global collaboration.

Global health.

A career at Janssen. Only for professionals who care. At Janssen, every colleague makes a vital difference. Our people take pride in improving people’s health around the world. Each day, they make life better by going for high quality and continuous innovation. While doing so, they get the chance to grow their competences and take initiatives. All of this in an international, value-driven group that cares for the wellbeing of its people. A group that contributes to the quality of life as a global partner in healthcare. Janssen is at the forefront of a new era in total healthcare solutions. Will you be part of it? Discover our careers on www.janssenjobs.be

7 MARS 2015

39


PUBLIREPORTAGE Newspaper

EOTY PARTNER : ACERTA

Une attention accrue pour l’employee branding Acerta accorde beaucoup d’importance à l’employee branding, qui permet aux collaborateurs de se faire les ambassadeurs et de véhiculer la culture de l’entreprise. Outre une rémunération juste, nous proposons dès lors une grande flexibilité, déclare Brecht Decroos, Chief Human Resources Officer. De cette manière, non seulement nous créons un lien entre les collaborateurs et Acerta, mais nous améliorons aussi leur confort de vie. L’employer branding joue un rôle majeur au sein de nombreuses entreprises. Ces organisations développent une marque d’employeur forte. Acerta croit également en la valeur ajoutée de l’employee branding, dans le cadre duquel les collaborateurs, en tant qu’ambassadeurs, transmettent la culture de l’entreprise. Chez Acerta, nous avons une culture de performances axées sur le client, commente Brecht Decroos. Chaque fois que nous engageons un candidat, nous examinons son orientation client. Il convient à la fois d’être à l’écoute du client et de convertir ses souhaits en une offre pertinente et rentable. Nos collaborateurs véhiculent également cette image.

Travailler indépendamment du lieu et des horaires Au cours des dernières années, Acerta a lancé plusieurs initiatives en matière de RH visant à aider les collaborateurs à diffuser cette culture. En ce qui concerne la rémunération, Acerta souhaite s’intéresser tant à l’aspect financier qu’au paquet global. La rémunération est importante pour attirer les collaborateurs, mais ce n’est pas ce qui compte le plus. L’argent est cependant une condition : lorsque l’entreprise paie mal, elle perd des collaborateurs. En plus d’une rémunération juste, vous devez vous occuper d’autres aspects afin de donner aux collaborateurs l’envie de venir travailler. C’est pourquoi Acerta adopte différentes mesures visant à instaurer un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Acerta offre la possibilité aux travailleurs occupés à temps plein, qui bénéficient déjà d’horaires variables, de travailler un jour par semaine chez eux, moyennant l’accord de leur responsable. Nous avons étudié pour quelles fonctions il était possible de travailler à domicile et en avons assuré un suivi minutieux. Les premiers échos à l’issue du projet pilote ont été très positifs.

Approche de la mobilité Sur le plan de la mobilité, Acerta souhaite également améliorer le confort de vie des collaborateurs en offrant d’autres possibilités que la voiture de société. Acerta intègre les collaborateurs qui ont droit à une voiture de société dans un plan cafétéria. Soit ils choisissent la voiture de société, soit ils optent pour une voiture de classe inférieure, mais reçoivent en plus un abonnement gratuit pour les transports en commun et une place de parking à la gare, explique Brecht Decroos. Leur place de parking au travail disparaît, de sorte que les collaborateurs viennent effectivement travailler en train, en tram ou en bus. Cette approche de la mobilité permet de faire d’une pierre deux coups : les collaborateurs passent moins de temps dans les embouteillages et nous obtenons plus d’espace sur nos parkings.

aux prestations et aux compétences, mais aussi aux informations visant à savoir comment ils se sentent dans l’exercice de leur fonction, quel regard ils portent sur leur fonction, s’ils aimeraient faire autre chose et quand ils aimeraient le faire. Pour les futures offres d’emploi, nous puiserons davantage dans cette réserve de talents, indique Brecht Decroos. À terme, j’aimerais lier cette réserve de talents à des plans de carrière. Ces initiatives nous permettront de veiller à ce que les collaborateurs restent motivés et à ce qu’ils s’impliquent davantage dans leur travail.

Réserve de talents Acerta entretient une culture des engagements axés sur la fonction. Lorsqu’un collaborateur doit être remplacé, une offre d’emploi est rédigée. En même temps, Brecht Decroos constate qu’un grand nombre de collaborateurs continuent d’occuper le même poste. En fonction de l’employee branding et de l’implication des travailleurs, nous voulons être à l’écoute des collaborateurs de manière plus proactive et tenir compte de leurs souhaits et de leurs ambitions. Par conséquent, nous constituerons une réserve de talents, dans laquelle chacun des 1 300 collaborateurs entrera en ligne de compte pour des opportunités de carrière. Le Chief Human Resources Officer souhaite étendre les informations de base des collaborateurs non seulement aux connaissances relatives

Découvrez plus dans les coulisses d’Acerta sur www.employeroftheyear.be/acerta

40

7 MARS 2015


Comment motivez-vous vos collaborateurs ? Boostez votre politique RH

Comment fixer un salaire correct pour un nouveau collaborateur ? Comment formuler un feed-back positif et instructif ? Quels éléments doit contenir une politique en matière de GSM ou voitures de société ? Votre politique RH reste un défi. Heureusement, Acerta24 est là pour vous aider.

Acerta24 est une plateforme en ligne qui regorge d’outils, de conseils et d’astuces pratiques. Vous disposez ainsi d’un point de repère pour tous vos défis RH au quotidien.

 Rendez-vous sur acerta24.be 7 MARS 2015

41


L’aventure ne fait que commencer… LEADER EN MÉDIAS D’INFORMATION

recrute Le groupe Rossel, comprenant notamment le groupe Sudpresse, est le leader en médias d’information. Il est actif dans la presse quotidienne et magazine, la presse gratuite, l’internet et l’e-commerce. 3.400.000 lecteurs par jour, 2.800.000 lecteurs de presse magazine par semaine, 700.000 visiteurs uniques par jour sur nos sites, 495M de chiffre d’affaires consolidé, 3500 employés,… sont quelques chiffres représentatifs de l’activité du groupe.

Webmaster Opérationnel (H/F) Contrat à durée indéterminée

Mission • Au sein de l’équipe multimédia, vous participez à la gestion de plusieurs sites internet • Vous gérez les demandes quotidiennes de mise à jour de ces sites et d’animation liées à ces sites (planification et suivi de campagnes, envoi de newsletter, etc.) • Vous formalisez, planifiez et réalisez ou faites réaliser ces demandes • Vous en assurez le suivi, la bonne exécution, la mise en production et la communication avec le demandeur • Vous avez une maîtrise avancée des systèmes de gestion de contenus (CMS) et êtes force de proposition pour faire évoluer les sites internet sur base de cette maîtrise • Vous êtes responsable de projets multimédia spécifiques et en assurez le suivi tout au long du projet • Vous formez les utilisateurs sur les fonctionnalités nouvelles et existantes des systèmes de gestion de contenus pour assurer une utilisation performante de ces derniers • Vous agissez en tant que support rapide pour résoudre des problèmes liés à une méconnaissance des systèmes de gestion de contenu • Vous informez de manière régulière les responsables des sites sur les performances de ces derniers, les évolutions, les potentiels. Profil • Vous êtes persévérant et avez le goût du travail bien fait • Vous êtes autonome, autodidacte et rigoureux • Vous avez des connaissances sérieuses en HTML et CSS • Vous avez de bonnes notions en JQuery. Javascript et PHP sont un plus • Vous maîtrisez Photoshop, Illustrator, Dreamweaver et Flash • Vous avez de bonnes notions en SEO, SEA, réseaux sociaux et analytics • Vous connaissez l’interface Drupal et sa mécanique de fonctionnement • Vous marquez un intérêt pour le secteur des médias • Vous avez de bonnes capacités de communication écrites et orales. La connaissance du néerlandais et de l’anglais est un plus • Vous disposez d’une expérience dans des projets Internet et/ou le développement de sites (3 références demandées)

Nous vous proposons de rejoindre une équipe jeune, motivée, avec laquelle vous relèverez de réels défis. Un travail varié dans un secteur passionnant en perpétuelle évolution. Un lieu de travail agréable, facile d’accès, dans la région namuroise. Un contrat à durée indéterminée avec une période d’essais de 6 mois. Un salaire attractif dépendant de vos objectifs et complété d’une palette d’avantages extralégaux. Vous souhaitez relever ce défi ? Veuillez adresser votre C.V. accompagné d’une lettre de motivation à Monsieur Pierre Leerschool, direction des ressources humaines, par e-mail à recrutementsp@sudpresse.be. Les candidatures seront traitées en toute confidentialité.

42

7 MARS 2015


Et si c’était VOTRE point de vente? • SA VE

ATE • D E H T

Ouvrez votre point de vente Intermarché et bénéficiez de l’expérience et du soutien de nos 3000 Mousquetaires! • Indépendant: vous gérez votre propre point de vente • Soutenu: vous profitez de l’appui d’un réseau humain • Solidaire: vous mettez votre expertise au service de tous 3 étapes clés :

• Rencontre: vous discutez avec des chefs d’entreprise Intermarché

• Découverte: vous passez 3 jours en point de vente pour découvrir le métier d’adhérent

• Formation: vous apprenez la théorie et la pratique durant 6 mois

aires.be

ousquet -m ir n e v e .d w w w

INVITATIO

N

Journée création d ’entrepris e le 23 mar s 2015

Envie d’e n savoir plus ? Part journée cré icipez à n ation d’en otre treprise lo des Mous rs de laqu quetaires, elle patrons d magasins e leurs pro Intermarc p res hé, vous avec plais accueillero ir pour ré nt pondre à questions toutes vo . s

Une occa sion uniq ue de disc gens de te uter avec rrain et d des ’évaluer v devenir un o s capacité bon chef d sà ’entrepris e.

Inscrivezvous et donne

avant le z un nouv 17 mars el élan à www.insc v o tre carriè ription-m re. ousquetair es.be ou

Contactez

Laurence Targnion ltargnion@ mousqueta ires.com Mobile : 0 496/20.5 9.93

7 MARS 2015

43


L’UNIVERSITÉ DE NAMUR

LE FOREM RECRUTE

15 PROFILS IT (H/F) 7 chefs de projets informatiques (réf. 1558097)

1 analyste business (réf. 1558098) 2 analystes informatiques (réf. 1557477) 1 architecte informatique spécialiste EAI (réf. 1557484) 1 architecte informatique (réf. 1557493) 2 développeurs .Net C# (réf. 1557500) 1 gestionnaire de réseau (réf. 1557514) NOTRE OFFRE Contrat à durée indéterminée - Temps plein - Salaire : 3 418,81� brut indexé ou 3 349,05 � brut indexé (pour les fonctions de développeur et gestionnaire de réseau).

annonce la vacance du poste suivant :

Service du personnel

• UN DIRECTEUR OU UNE DIRECTRICE DU SERVICE DU PERSONNEL À TEMPS PLEIN Les informations détaillées sur les domaines visés, les compétences, les attentes de l’Université sont présentées à l’adresse suivante : http://jobs.unamur.be

La candidature manuscrite, accompagnée d’un curriculum vitae détaillé et du formulaire de candidature (disponible via l’adresse suivante : https://www.unamur.be/universite/jobs/formulaires/Formulaire %20PATO.rtf/view), doit être adressée au Premier Vice-Recteur (Rue de Bruxelles 61, 5000 Namur) pour le 20 mars 2015 au plus tard.

Plus d’infos ? www.leforem.be, rubrique « À propos du Forem - Le Forem recrute ». Date limite de dépôt de candidature : 13/03/2015 Nous recrutons aussi un expert responsable de Service, découvrez notre offre sur www.leforem.be.

BUREAU D’ÉTUDES engage (CDI) (m/f)

COMMERCIAL DANS UNE PME DYNAMIQUE RECYTERRE est une PME active au niveau environnemental : consultance, collecte et transport de déchets industriels, gestion globale en entreprises, assainissement de sols pollués, nettoyage global de sites industriels et démantèlement d’installations techniques polluées. Située à Pont-de Loup, elle emploie actuellement une quinzaine de collaborateurs.

VOTRE MISSION • Vous rapportez directement au Directeur de la société et contactez de manière active de nouveaux clients potentiels en Wallonie : grandes entreprises, entreprises publiques, PME, entrepreneurs généraux en génie civil ou en construction, entrepreneurs de terrassement… • Vous développez des partenariats durables avec vos clients et établissez des relations de confiance basées sur votre expertise et votre pro-activité. • Vous assurez l’ensemble du trajet commercial : identification des besoins, rédaction et suivi des offres, suivi des chantiers. • Vous bénéficiez des conseils de votre Directeur et de l’assistance technique d’un expert. VOTRE PROFIL • Vous avez une formation en chimie ou assimilé et avez déjà une expérience commerciale en B to B. • Vous êtes d’un tempérament entrepreneur, sociable, dynamique. Vous avez le sens de l’équipe et du service client. • Une première expérience dans le secteur et la connaissance du néerlandais sont des atouts.

Dans le cadre de son NOTRE OFFRE développement, elle Une société unique dans son marché, de par la variété des recherche à renforcer services proposés et sa remarquable capacité de réaction. son équipe commerciale. Une situation financière saine. Une ambiance de travail particulièrement agréable, où les relations humaines restent fondamentales. INTÉRESSÉ ? Merci d’envoyer votre CV par courriel à Nadia DE FILIPPIS, nadia.defilippis@recyterre.be

44

7 MARS 2015

1 Documentaliste technique (Liège) 3 Inspecteurs spécialisés en électricité (industrielle-tertiaire) (Namur, Bruxelles, Brabant) 3 Ingénieurs en électricité, études, devis, suivi projets (Brabant, Louvain-la-Neuve) 1 Ingénieur en maintenance électrique (Braine) 2 Ingénieurs en automation, nl, fr, angl (Malines, Tournai) 1 Inside sales application engineer – néerlandophone, angl. et fr. (Brabant Flamand) 1 Technicien de maintenance S5 – S7 (Tournai) 2 Responsables prévention-sécurité (Nivelles, Charleroi) 1 Technicien électronicien (Mons) 1 Gestionnaire parachèvement et techniques spéciales (Bruxelles) 1 Deviseur-métreur en HVAC (La Louvière) 1 Chef de département HVAC (Bruxelles) 4 Dessinateurs en HVAC (Charleroi, Liège, Flandre Orientale, Bruxelles) 5 Ingénieurs de projets HVAC (Anvers, La Louvière, Bruxelles, Flandre Orientale) 2 Contrôleurs maintenance HVAC (Bruxelles) 1 Employé technique service après-vente (électromécanique, électricité,...) (Gosselies) 1 Ingénieur de fonderie (Charleroi) 1 Responsable installations mécaniques (Tournai) 1 Ingénieur de projet électromécanique, responsable des études en interne (Bruxelles) 3 Conducteurs de chantier (Liège, Bruxelles Wallonie)

Mailez votre cv à : info@arroba.be ARROBA www.arroba.be Tél : 02/535.75.54


DEME: SOLUTIONS fOR GLObAL CHALLENGES

Staff DEME HQ Manager Technical and P&L Department Deputy to ICT Manager QHSE Coordinator - HS Manager Project Manager Design & Construction Floating Plant Project Engineer Automation CAD designer, Engineering and Design Office, Technical Departments Purchase Manager Category Buyer Fuel & Bunker Buyer Technical Buyer Data Analyst HR Business Analyst HR Payroll Officer HR Planner Compensation & Benefits Officer

Staff International projects

DISCOVER YOUR CHALLENGE AT THE

GREAT PEOPLE

GREAT

CHALLENGES

DEME CAREER DAY SATURDAY 28|03|2015

Project Managers Technical Managers Technical Process Implementation Engineers Technical Superintendents Project Engineers

Crew International projects Ship Electricians Deck Officers STCW II/2 Engineers with STCW III/2

We‘ll gladly welcome you for a diverse half-day program at our headquarters in Zwijndrecht which will allow you to learn more about DEME’s wide diversity of activities and opportunities.

Register for the DEME Career Day before 18|03|2015 on www.deme-group.com/career-day

More info www.deme-group.com

7 MARS 2015

45


VOUS CHERCHEZ UN EMPLOI ?

BEL RTL VOUS AIDE ! SOS EMPLOI

SOYEZ À L’ÉCOUTE DE BEL RTL LE JEUDI 26 MARS, OU VIA SOSEMPLOI.BE PARTENAIRE DE TALENTUM MONS 46

7 MARS 2015


LE POUVOIR DU MULTILINGUISME SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI A l’heure de la mondialisation les entreprises sont de plus en plus internationales et les sociétés belges encore plus touchées par le besoin d’équipes multilingues. Pour l’individu, l’avantage le plus évident du multilinguisme est l’accroissement de son potentiel communicatif. Dans le monde professionnel, des compétences en plusieurs langues augmentent considérablement les chances de trouver un emploi ou d’avoir accès à de meilleurs postes. Socialement, le multilinguisme ouvre la possibilité de nouer des contacts plus riches, tant lors de voyages à l’étranger qu’à l’occasion de rencontres avec les membres de sa propre communauté multilingue, favorisant ainsi la compréhension, la tolérance et la confiance mutuelles. Ce succès est le reflet d’un monde tourné vers le multiculturel et le multilinguisme. Les entreprises recherchent des candidats capables de s’adapter à des environnements professionnels différents où les compétences interculturelles, l’aptitude à travailler au sein d’équipes multilingues et multiculturelles, l’adaptabilité et de bonnes compétences en communication sont très demandées. L’anglais est

incontournable. L’espagnol est précieux. Toutes les langues sont un énorme avantage qui fera la différence ! La solution ? EF Education First. Créée il y a 50 ans, cette entreprise suédoise évolue avec pour principe que l’immersion culturelle est la meilleure façon d’apprendre une langue ! En effet, quoi de plus efficace que de voyager pour apprendre et se perfectionner dans une autre langue ? Depuis 5 décennies la mission d’EF est d’aider des individus de tous âges et nationalités à devenir citoyens du monde en brisant les barrières linguistiques, culturelles et géographiques qui les séparent. EF Education First est présent dans plus de 52 pays et est le plus grand organisme de formations privé au monde. Grâce à son réseau de 400 écoles et bureaux l’organisme a déjà permis à des millions de participants du monde entier d’étudier à l’étranger, d’apprendre une nouvelle langue, de découvrir une autre culture et d’obtenir un diplôme ! EF fait aujourd’hui figure de pionnier et définit les normes internationales de l’apprentissage d’une langue. La société a su créer un environnement de premier plan en associant des équipes motivées, des écoles modernes et une situation géographique de choix. L’engagement d’EF en

matière de qualité et d’innovation a permis à la société d’être accréditées par les organismes les plus prestigieux. La meilleure manière d’apprendre une langue est de partir étudier à l’étranger et de vivre la langue au quotidien ! L’immersion au cœur d’une nouvelle culture fait partie intégrante de votre apprentissage linguistique à l’étranger. Outre les cours, EF Education propose un programme très complet avec de nombreuses activités, excursions et différentes possibilités d’hébergement. EF Education First vous propose des programmes sur mesure dans 44 destinations du monde entier. Vous choisissez la langue que vous souhaitez apprendre ou améliorer, l’intensité des cours ainsi que la durée qui vous convient. Les cours commencent chaque lundi de l’année et varient de 2 à 52 semaines ! En plus des formules de cours vous pouvez également opter pour un stage en entreprise dans le secteur de votre choix ! Pour plus d’informations sur les formations n’hésitez pas à ou sur www.ef.com

TESTIMONIALS TÉMOIGNAGE DE MARIE :

TÉMOIGNAGE D’HUGO :

« Mon expérience avec EF a été incroyable ! J’ai fait 3 mois de cours et 3 mois de stage en entreprise à Londres, c’est un véritable avantage pour mon CV. Ce séjour a eu un impact important sur mon apprentissage et m’a permis de décrocher un super job !

« J’ai passé plusieurs mois à Barcelone avec EF et je suis devenu bilingue ! Je continue à pratiquer la langue grâce à tous les contacts et amis que je me suis fait là-bas ! »

Centres Internationaux de Langues

15ILSU_Mag ad_190mmx270mm_BFR.indd 1

3/5/15 10:45 AM

7 MARS 2015

47


FI ENGINEERING dans le cadre de son développement recrute:

- ARCHITECTE/GESTIONNAIRES DE CHANTIERS - INGÉNIEUR ÉLECTROMÉCA EN ÉLECTRICITÉ (HT /BT), CONNAISSANCE EN HVAC - GESTIONNAIRES DE CHANTIERS EN ÉLECTRICITÉ OU HVAC - DESSINATEURS EN ÉLECTRICITÉ OU HVAC, AUTOCAD OU MICROSTATION - DESSINATEURS EN ARCHITECTURE/STABILITÉ, AUTOCAD - DEVISEURS – MÉTREURS Merci d’envoyer votre C.V. : E-mail : fi@fi-engineering.be - Tél : 02 /344 00 74

www.fi-engineering.be LE 26 MARS, JE TROUVE UN EMPLOI À MONS ET TOI ?

OPÉRATEUR MACHINE DANS LE DOMAINE DE LA SÉRIGRAPHIE (H/F) Le Groupe TRADYGLASS / DECAGLASS en pleine croissance basé à Soignies recherche afin de renforcer son équipe de production un opérateur machine. DESCRIPTION DE LA FONCTION • Vous faites partie de notre équipe de production et procédez au montage de nos machines de décoration tant d’un point de vue mécanique, technique et électronique. • Vous réglez les différents paramètres se rapportant à la sérigraphie sur verres à boire ou bouteilles. PROFIL • 25 ans ou plus • Niveau d’études : min. secondaire technique • Formation en électro-mécanique est un plus • Vous pouvez prétendre d’une 1re expérience dans le domaine de la gestion de machines mécaniques et/ou électroniques • Une connaissance en sérigraphie est un plus • Précis, méticuleux, ordonné, flexible • Résistant au stress • Travail à pauses • Disponible immédiatement OFFRE • Nous vous offrons à terme un engagement à durée indéterminée. • Les conditions salariales seront fixées en fonction de votre expérience. Merci d’envoyer votre C.V. ainsi que votre lettre de motivation par mail à l’adresse suivante : decaglass@decaglass.be

Business Unit Manager Nadia Leroy

Fax général 02 225 59 00

Rédaction

Annonces téléphonées Tél. 02 225 55 00

Directeur de rédaction Didier Hamann Rédacteur en chef Benoit July

Jeudi 26 mars, Références et JobsRégions organisent le salon de l’emploi Talentum Mons 2015, au Lotto Mons Expo de 12 h 30 à 19 h30. Le moment idéal pour rencontrer les recruteurs les plus importants de ta région et assister aux conférences données par des experts.

Inscris-toi dès maintenant sur talentumregions.be, l’accès est gratuit.

48

7 MARS 2015

Secrétaire de rédaction Pierre Michel Rouffiange Équipe graphique Graphistes Kenny Caudron, Flor Cobo

Marketing & Research Marketing Manager Gregory Hulstaert Event & Communication Expert Émilie Tcherkezian Online & Insights Marketing Expert Sandrine Kinnard Administrateur délégué Thierry Hugot

Publicité Account Managers Ana Alonso Tél. 02 225 56 33 Jean-Sébastien Delporte Tél. 02 225 56 43 Christine François Tél. 02 225 56 34

Éditeur responsable Rossel Patrick Hurbain 100 rue Royale 1000 Bruxelles

Account Executives Nora Amenchar Tél. 02 225 56 45 Frédéric Burton Tél. 02 225 56 39 Elise Lepoittevin Tél. 02 225 56 36

Références 100 rue Royale 1000 Bruxelles Tél. 02 225 56 36


thOmAS & PiRON BâtimENt REcRutE ! Entreprise générale de construction de classe 8 récemment installée à Namur, Thomas & Piron Bâtiment est un acteur incontournable du marché immobilier en Belgique. En 2014, nous avons livré plus de 330 appartements et réalisé un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros au travers de nos différentes activités de construction (immeubles de logements, bureaux, bâtiments de services et industriels,...) tant en marchés publics que privés.

Architecte: Synergy Intl

NOS VALEURS: Volonté d’entreprendre / Satisfaction de nos clients / Professionnalisme / Esprit d’équipe Fort de notre expérience de la construction et de ses différents métiers, Thomas & Piron Bâtiment se positionne en tant que promoteur, concepteur et constructeur dans le paysage immobilier belge. A l’image de notre nouveau siège situé à Wierde (Namur), cet immeuble de bureaux « zéro énergie » est le premier du genre en Wallonie, nous nous affichons sans complexe comme une entreprise leader de son marché, prônant l’innovation tout en s’inscrivant dans une démarche d’amélioration continue de la qualité de nos produits, de la sécurité et du bien-être de nos collaborateurs et toujours plus respectueuse de l’environnement.

LA cROiSSANcE dE L’ENtREPRiSE POUR 2015 Et LES ANNéES à VENiR S’ANNONcE PARticULièREmENt imPORtANtE.

POUR SOUtENiR NOtRE ExPANSiON, NOUS REchERchONS (h/F) : Pour l’encadrement des chantiers : » 3 Gestionnaires de chantiers confirmés

Pour notre Siège à Namur (Wierde) : » Attaché de Direction technico-commercial (Bruxelles, Namur et Liège) (marchés privés) » 1 conducteur de chantiers Bilingue FR/NL » Deviseur Marchés Privé et Public (Bruxelles) » coordinateur Etudes » 3 conducteurs de chantiers (Brabant Wallon, Liège et Luxembourg) » Gestionnaire de Projets - Développement Immobilier (Zone Bruxelles) Pour notre Production : » contrôleur de Gestion » 10 Maçons / coffreurs (Chefs d’équipe - Qualifiés - Apprentis)

» 10 chauffagistes (Chefs d’équipe - Qualifiés - Apprentis)

Vous avez du talent ! Rejoignez-nous !

Retrouvez le détail de ces fonctions et postulez en ligne sur notre site Internet, à la rubrique emploi: www.thomas-piron.eu/emploi

Ann TPBAT - Sem 10 - References 220x300.indd 1

4/03/2015 10:19:02


Making strategies work. It’s all about people.

TM

Mercuri Urval est un cabinet international de conseil RH d’excellence supporté par 800 collaborateurs répartis dans 25 pays. Par l’étude de l’adéquation entre les compétences, la personnalité et le potentiel d’une part et le contexte organisationnel d’autre part, nous garantissons l’intégration de la bonne personne à la bonne place. C’est ainsi que nous contribuons au succès de nos clients. Découvrez toutes nos opportunités sur www.mercuriurval.be

Marketing Specialist Dynamique internationale, actions et impacts à 360°

Client Manager – IT Projects Key position - Ambitious growing company Brussels – Take charge of challenging projects within an international high-level IT consultancy company. Direct communication lines, people oriented, pragmatic way of working, dynamic and friendly working atmosphere. Key point of contact within European Institutes. Combining commercial, project management and technical expertise in a key position. Lots of opportunities for professional growth and career development. Competitive salary package. Please apply online – reference BE-01490

Andenne – Vous vous distinguez par votre expérience en marketing opérationnel, votre esprit d’équipe, votre créativité et votre capacité à concrétiser vos idées? Vous recherchez une fonction enrichissante dans une société en pleine croissance? Glutton est une PME belge, innovante, spécialisée dans la production et la distribution d’aspirateurs de déchets urbains. Venez découvrir l’engagement de ses 40 collaborateurs et participez à leur succès! Réagissez en ligne – référence BE-01254

Quality Customer Engineer Interlocuteur direct des constructeurs automobiles

Communication Coordinator Promotion du service sur le marché allemand Ixelles – Vous êtes responsable de l’entièreté de la communication sur le marché allemand. Vous suivez le marché, vous vous tenez informé des tendances et nouveautés de façon à mettre en place les actions de communication adaptées. Vous avez déjà analysé des plans média. Vous parlez parfaitement allemand. Une marque réputée, un contexte international, une ambiance informelle. Un réel challenge dans une fonction relationnelle et passionnante!

Aubange – Ingénieur, vous bénéficiez d’une expérience de minimum 2 ans sur un site industriel dans une fonction alliant hauts standards de qualité et contacts clients. Vous avez un intérêt marqué pour le secteur de l’automobile et êtes ouvert à voyager à raison de 20% de votre temps. La maîtrise de l’anglais et des notions d’allemand sont requises. Rejoignez un Groupe ambitieux et évoluez au sein d’un environnement de travail passionnant. Réagissez en ligne – référence BE-01496

Réagissez en ligne – référence BE-01476

You can’t predict the future, but you can prepare for it.

TM

www.mercuriurval.be

Antwerpen – Brussel – Gent – Hasselt – Mont-Saint-Guibert


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.