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Gert Roeckx, Country Manager Unisys Belux p.â2
www.ifapme.be 23.05.15
OSEZ LE TALENT ENQUĂTE LE RETOUR DE LA PĂNURIE, COMME «âAVANT LA CRISEâ» p.â3
Une centaine de jeunes Ă Discover Your Talent
Une centaine de jeunes entre 18 et 30 ans ont participĂ© ce 19 mai Ă la cinquiĂšme Ă©dition de la journĂ©e Discover Your Talent, Ă Anderlecht. MenĂ©e par lâASBL Maks, Business & Society Belgium et cinq entreprises (Accenture, Elia, Freshfields Bruckhaus Deringer, Securex et NestlĂ©), cette initiative entend aider les jeunes peu qualifiĂ©s dans leur recherche dâemploi par le biais de conseils pratiques (rĂ©diger un CV, mieux se connaĂźtre et mettre en valeur ses compĂ©tences, postuler via les mĂ©dias sociaux, participer Ă un entretien dâembauche, etc.). Nous espĂ©rons les aider en leur donnant une idĂ©e rĂ©aliste de ce que les entreprises attendent et comment rĂ©pondre Ă ces attentes, commente VĂ©ronique De Leener, directrice de Maks. Câest une occasion exceptionnelle pour eux de rencontrer des professionnels de diffĂ©rents secteurs. Le but nâest pas de leur trouver un travail, mais bien de les aiguiller afin quâils dĂ©couvrent la meilleure maniĂšre de se mettre en valeur pour dĂ©crocher un emploi. Parmi les 90 jeunes Bruxellois qui avaient participĂ© Ă lâĂ©dition 2014, 35â% dĂ©tenaient un diplĂŽme de lâenseignement secondaire, 37â% avaient soit un certificat de lâenseignement primaire, soit aucune qualification. Six mois aprĂšs cette journĂ©e, 66â% de ces jeunes avaient retrouvĂ© une activitĂ©â: 42â% exerçaient un emploi, 24â% suivaient une formation professionnelle.
La Louvain School of Management primĂ©e par LâOrĂ©al
LâĂ©quipe LâOrĂ©fly de lâUCL Louvain School of Management a remportĂ© le trophĂ©e belge de la compĂ©tition Brandstorm organisĂ©e par le groupe LâOrĂ©al. LancĂ©e en 1993, cette compĂ©tition permet Ă LâOrĂ©al de repĂ©rer les meilleurs talents marketing dans le monde entier et dâen recruter de 150 Ă 200 chaque annĂ©e. Depuis sa crĂ©ation, ce business game a attirĂ© plus de 70 000 Ă©tudiants venant de plus de 360 universitĂ©s et 45 pays. Pour cette Ă©dition, Brandstorm a invitĂ© les Ă©tudiants Ă dĂ©velopper une nouvelle shopping experience pour la marque LancĂŽme. Quelque 367 Ă©tudiants y ont participĂ© en Belgique, parmi lesquels 20 Ă©tudiants, lors de la finale nationale, issus de sept grandes Ă©coles de management. LâĂ©quipe de lâUCL dĂ©fendra son projet Ă Paris au mois de juin.
FOCUS FORMATION
Quelques lignes qui peuvent changer votre CV MaĂźtriser les arcanes de lâecommerce ou du contrĂŽle de gestion, voire plus simplement sâouvrir Ă une langue Ă©trangĂšreâ: les motifs pour continuer Ă se former aprĂšs les Ă©tudes ne manquent pas. Gages dâune meilleure employabilitĂ©, ces formations contribuent indubitablement Ă doper un CV.
C
Pareilles formations complĂ©mentaires sont dâautant plus prisĂ©es par les employeurs quâelles ont prĂ©cisĂ©ment Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es pour rĂ©pondre Ă leurs besoins. Nos formateurs sont en contact permanent avec les entreprises parce quâils sont eux-mĂȘmes issus de ce milieu, poursuit Brigitte Hudlot. Nos cours font lâobjet dâĂ©valuations par les participants, nous organisons des tables rondes Ă ce sujet et bĂ©nĂ©ficions aussi dâinforma-
celles et ceux qui Ă©taient concernĂ©s ont pour la plupart complĂ©tĂ© leurs compĂ©tences. Ă lâinverse, tout ce qui a trait Ă la gestion des risques et au contrĂŽle de gestion a le vent en poupe, fruit des excĂšs rĂ©vĂ©lĂ©s par la crise financiĂšre.
tions trĂšs utiles par le biais des formations que nous organisons par ailleurs en sur-mesure pour les entreprises.
bachelier en marketing, par exemple, a Ă©tĂ© conçu pour proposer Ă son dĂ©tenteur une employabilitĂ© durableâ: un cursus dĂ©jĂ trĂšs en phase avec les attentes actuelles des employeurs, avec un accent particulier sur le marketing digital et lâe-commerce par exemple, mais aussi suffisamment polyvalent que pour ne pas corseter les diplĂŽmĂ©s dans une spĂ©cialisation excessive, expose Colette Malcorps, directrice de la catĂ©gorie Ă©conomique Ă la haute Ă©cole Ephec. Il
Actif aussi sur le plan de la formation continue, lâEphec met de son cĂŽtĂ© en avant la spĂ©cificitĂ© des formations de type bachelier en hautes Ă©coles. Notre
ertains diplĂŽmes, comme ceux dâingĂ©nieur, de comptable ou dâinformaticien par exemple, mĂšnent directement Ă lâemploi. Dâautres, parce que moins prisĂ©s par les employeurs, demandent parfois Ă leur titulaire de complĂ©ter leur cursus par une formation complĂ©mentaire ââprofessionnalisanteâââ: quelques semaines de marketing en cerise sur le gĂąteau dâun master en sociologie par exemple. Plus globalement, nombre dâentre nous ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© amenĂ©s, ou le seront Ă lâavenir, Ă suivre lâune ou lâautre formation de nature Ă augmenter ses compĂ©tences initiales ou Ă les diversifier. Les attentes des participants Ă nos formations en horaires dĂ©calĂ©s sont effectivement de ce type, confirme Brigitte Hudlot, directrice dâIchec-Entreprises. Soit ils sont en recherche dâune qualification complĂ©mentaire (un juriste qui veut se spĂ©cialiser en management par exemple), soit ils cherchent Ă valider ou approfondir des compĂ©tences quâils ont dĂ©jĂ acquises sur le terrain (ils font de la gestion des ressources humaines au quotidien, mais nâen ont pas acquis tous les concepts). Tous accordent beaucoup dâattention au fait que la formation quâils suivent soit directement qualifiante, riche en Ă©tudes de cas notamment, et les aide de maniĂšre trĂšs concrĂšte sur le plan professionnel. ©©SHUTTERSTOCK
ACTU
Pour une employabilité durable
Pareille Ă©coute du marchĂ© permet dâactualiser rĂ©guliĂšrement le contenu des cursus, voire dâen faire disparaĂźtre ou dâen ajouter de nouveaux. La gestion de la qualitĂ© par exemple, qui fut trĂšs prisĂ©e au moment oĂč se dĂ©veloppaient les certifications, recueille moins de suffragesâ:
faut Ă©viter quâils soient enfermĂ©s dĂšs le dĂ©part dans un domaine qui, Ă terme, pourrait devenir saturĂ© ou ne plus rĂ©pondre Ă leurs attentes. Du cĂŽtĂ© du Cefora, on perçoit bien ce que recouvrent ces attentes. LiĂ© Ă la Commission paritaire des employĂ©s, qui regroupe plus de 50 000 entreprises, cet organisme est chargĂ© de la formation permanente dâun potentiel de quelque 400 000 personnes. Les salariĂ©s sont clairement en demande de formations complĂ©mentaires et cette tendance tend Ă se renforcer, assure Annick Gemis, responsable de la communication. Dans un monde tout de mĂȘme trĂšs incertain, ils sont conscients quâils doivent veiller Ă leur employabilitĂ©. Si nombre de formations portent sur lâacquisition dâune compĂ©tence technique directement exploitable, dâautres sont en effet plus transversalesâ: la bureautique ou la gestion dâĂ©quipes, par exemple. Nous avons aussi beaucoup travaillĂ© notre offre en langues, qui rĂ©pond Ă de trĂšs gros besoins, poursuit Annick Gemis. Les mĂ©thodes dâapprentissage ont Ă©voluĂ© elles aussi, par exemple en matiĂšre dâe-learning. Nombre dâemployeurs perçoivent encore la formation comme un coĂ»t â ne serait-ce que par lâabsence de la personne qui se forme â, et il faut donc proposer des formules plus flexibles. Quoi quâil en soit, lâoffre ne manque pas. Mais les participants sont devenus trĂšs attentifs Ă la qualitĂ©, souligne Brigitte Hudlot. Câest particuliĂšrement vrai pour celles et ceux qui sâinvestissent en cours du soirâ: cela leur demande un rĂ©el effort personnel, et il est dĂšs lors de notre devoir de veiller Ă leur proposer un juste retour sur investissement, tant au niveau du contenu que de lâencadrement. :â: BenoĂźt July
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