N° 44 I 27.06.15
OSEZ LE TALENT SUPPLÉMENT GRATUIT DU JOURNAL
ÉDITION DE L'ÉTÉ
VOYAGE AU CŒUR DE
L'INNOVATION
DES CENTAINES D'ENTREPRISES TRAVAILLENT AUJOURD'HUI DE CONCERT À L'ÉLABORATION DES PRODUITS QUI PORTERONT LES EMPLOIS DE DEMAIN. FÉDÉRÉS AU SEIN DES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ WALLONS WAGRALIM, SKYWIN ET MECATECH, BIOWIN ET GREENWIN, CES FLEURONS QUI S'ACTIVENT DANS L'AGROALIMENTAIRE DE DEMAIN, L'AÉRONAUTIQUE ET LE GÉNIE MÉCANIQUE, LES SCIENCES DU VIVANT OU LES MATÉRIAUX DU FUTUR SONT TOUT ENTIERS FOCALISÉS SUR L'INNOVATION ET LA FORMATION.
AGROALIMENTAIRE
AÉRONAUTIQUE
GÉNIE MÉCANIQUE
BIOTECHNOLOGIES
ENVIRONNEMENT
La Sonaca est un groupe International spécialisé dans le développement, la fabrication et l’assemblage de structures aérospatiales avancées pour les marchés civils, militaires et spatiaux. Le groupe est surtout reconnu comme leader mondial dans les bords d’attaque d’ailes d’avion, domaine dans lequel il possède 50 % du marché. Sonaca Group fournit aujourd’hui également des services d’ingénierie, de grands éléments en tôle, des voilures d’aile, des structures composites et des composants usinés. Au sein du pôle Skywin, la Sonaca intervient dans d’importants projets de recherche et développement dans les domaines stratégiques du composite, des alliages métalliques ainsi que des processus industriels associés. La Sonaca joue aussi un rôle moteur dans la formation aux connaissances et au savoir-faire issus de ces projets ainsi qu’à leur partage avec les PME wallonnes du secteur. Ainsi, fin 2014, un projet innovant de formation à l’excellence en développement et à l’excellence en assemblage a été déposé par la Sonaca auprès de Skywin dans le cadre d’une labellisation. Cette formation sera partagée avec d’autres entreprises wallonnes du secteur au travers d’un partenariat avec Skywin et le WAN (Centre de compétences du secteur aéronautique wallon).
Chez Sonaca, cette formation représentera, sur la période 2015-2016, plus de 23.000 heures de formation pour un budget total de 1.5 million d’euros. Le volet « Excellence en développement » a pour objectif l’acquisition d’une nouvelle méthodologie de développement permettant d’importants gains de productivité (Standardisation, utilisation d’un outil IT intégré et spécifiquement paramétré, développement des « soft skills » associés). Le volet « Excellence en assemblage » consiste en une formation continue des opérateurs au sein d’un nouveau centre de formation entièrement dédié à l’acquisition, hors ligne de production, de la maîtrise parfaite des tâches d’assemblage. Cette pédagogie adaptée à l’adulte permettra de réduire de près de 20% en 2 ans, le coût des rebuts dû à un mauvais assemblage des pièces. Toutes ces innovations sont le fruit du dynamisme et de l’implication de ses collaborateurs. La Sonaca est d’ailleurs constamment à la recherche de forces vives pour compléter et développer ses équipes talentueuses.
www.sonaca.com
ÉDITO
À la découverte des pôles La période estivale étant propice à l’évasion, c’est à la découverte des pôles que vous invite ce magazine Références. Des pôles... bien proches de chez nous cependant, puisque c’est en réalité au coin de la rue ou presque que l’on peut croiser celles et ceux qui s’y activent : des collaborateurs de talent qui bossent dans des entreprises résolument tournées vers l’innovation et donc génératrices des emplois de demain. Au menu : l’agroalimentaire (Wagralim), l’aéronautique et le génie mécanique (Skywin et MecaTech), les sciences du vivant (BioWin) et le développement durable (GreenWin), soit autant de domaines dans lesquels notre pays, notre région, recèle de véritables fleurons. C’est aussi à la rencontre de ceux-ci, entre autres, que vous emmèneront dès la rentrée les prochains Salons Talentum dont le succès ne cesse de se confirmer. Début septembre à Liège et début octobre, de manière inédite, à Eupen, ils vous proposeront autant d’occasions de séduire des employeurs en espérant y trouver des défis à la hauteur de vos compétences. Mais ne brûlons pas les étapes en nous laissant trop vite emporter par nos multiples projets ! En vous fixant rendez-vous à la rentrée, Références vous invite surtout à profiter d’un repos bien mérité. Bonne lecture... et bon congé ! :: Benoît July Rédacteur en chef
www.references.be
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Service public de Wallonie (SPW)
Service public de Wallonie (SPW)
N° Vert : 17 18 (informations générales) Portail des services du Gouvernement wallon : www.wallonie.be
N° Vert : 1718 (informations générales) Portail des services du Gouvernement wallon : www.wallonie.be
Dans le cadre de l’exercice des missions de « e Wallonie-Bruxelles Simplification » (eWBS), le Service public de Wallonie recherche :
1 CHEF DE PROJET PRODUCTION ET GESTION (M/F) Vos missions : La coordination de projets pour le pôle « production et gestion » sous la supervision du directeur en charge de la production et la gestion : définition des objectifs, du planning, budgétisation, gestion des marchés publics à commande intervenant dans le sourcing, gestion des délais, des comités de pilotage, du reporting régulier, etc. Le pilotage de l’équipe dédiée au projet (interne et externe) en partenariat avec les éventuels chefs de projet techniques, accompagner le top management des différentes administrations concernées pour la gestion du changement . L’organisation de la sensibilisation et de la formation des usagers et des administrations en vue de renforcer leur utilisation effective et satisfaisante des outils du front-office . Les relations entre eWBS et les administrations qui souhaitent développer des projets d’egouvernement qui nécessitent des transactions avec des usagers externes, les conseiller et les aider à analyser leurs besoins et à les exprimer en lien avec l’infrastructure applicative « frontoffice » ... Votre profil : Diplôme: Etre titulaire d’un diplôme de niveau universitaire ou enseignement supérieur de type long équivalent. Expérience professionnelle requise : Expérience de 3 ans minimum : - En tant que chef de projet ; - Dans le suivi et la gestion de
contacts avec des services métier et d’analyse/expression de leurs besoins. Expérience professionnelle qui constitue un atout : - expérience en matière de management et de gestion d’équipe ; - expérience concrète en tant que chef de projets liés à la simplification administrative ou à l’e-gouvernement et dans la mise en place et le suivi de portefeuilles de projets dans le secteur des administrations publiques ; - ... Compétences comportementales : Sensible à la logique de l’usager et du service public, orienté résultat, respect des délais et des échéances, méthodique et organisé, ... Compétences techniques : Connaissance en méthodologie de gestion de projet et d’analyse IT, connaissance de la politique du Gouvernement wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de simplification administrative et d’e-gouvernement (Plan « ensemble simplifions »), ... Nous vous offrons : 1 contrat d’expert A5 suite à un remplacement (fin juin 2019) avec prolongation possible selon le retour de la personne ; 1 rémunération attractive chèques-repas, assurance hospitalisation, prime de fin d’année, pécule de vacances, frais de transport en commun remboursés intégralement, ... DATE LIMITE DE CANDIDATURE : Le 30 juin 2015
Consultez le profil détaillé et les conditions de candidature sur notre site: http://recrutement.wallonie.be
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27 JUIN 2015
Dans le cadre de l’exercice des missions de la Cellule eComptes de la Direction de la Prospective et du Développement des Pouvoirs locaux de la Direction générale opérationnelle des Pouvoirs locaux, de l’Action sociale et de la Santé (DGO5) , le gouvernement wallon recherche :
1 EXPERT LICENCIE EN SCIENCES POLITIQUES OU ECONOMIQUES ET 1 EXPERT INfORMaTIQUE (M/f)
1 Expert licencié en sciences politiques ou économiques a6 Assistance au Chef de Projet dans les domaines suivants : réalisation d’études et d’analyses des besoins en amont des développements informatiques ; coordination générale du projet ; conception et réalisation de la documentation sur les fonctionnalités des applicatifs ; conception de modèles de rapports d’analyse financière ; conception et dispensation de formations à l’attention des utilisateurs ; recherche d’améliorations des applicatifs en relation avec l’évolution des besoins des utilisateurs ; promotion de l’usage de l’eComptes dans les communes, CPAS et Provinces ; ...
1 Expert informatique B3 Analyse informatique et développement ; Helpdesk vis-à-vis des utilisateurs des applicatifs ; Recherche et correction des bugs ; Recherche et correction des pannes dans l’exécution des applicatifs ; Installation des applicatifs sur site ou en télémaintenance.
Diplôme: Tout diplôme donnant accès aux métiers d’économiste (20) et de licencié en sciences politiques (31) dans la Fonction publique wallonne.
Compétences techniques et comportementales: Installation et dépannage d’applicatifs installés en mode client-serveur, connaissance des environnements serveurs, gestion des tâches planifiées, sociabilité, capacité à travailler au sein d’une équipe, capacité à assimiler les notions comptables et financières nécessaires à la réalisation des analyses, de la programmation et du helpdesk...
Expérience professionnelle requise : Avoir une expérience professionnelle de 6 ans au moins. Compétences techniques et comportementales: Capacité à utiliser les outils informatiques de base, esprit d’analyse et de synthèse, capacité de communication, faculté de développer et entretenir un lien relationnel régulier avec les acteurs concernés par le projet eComptes (Communes, CPAS, Provinces), autonomie et capacité de travailler en équipe, capacité à planifier et organiser son travail en tenant compte des priorités, capacité à assimiler et à comprendre les matières comptables et financières des pouvoirs locaux...
Diplôme: Diplôme de graduat ou de baccalauréat en informatique reconnu et délivré par les hautes écoles, permettant l’accès aux fonctions de niveau B. Expérience professionnelle requise : Avoir une expérience de 6 ans dans le domaine de la programmation, avec capacité à assimiler et à utiliser des langages de 4ème génération tel le windev ou similaires.
Nous vous offrons : 1 contrat d’expert à durée indéterminée 1 rémunération attractive chèques-repas, assurance hospitalisation, prime de fin d’année, pécule de vacances, frais de transport en commun remboursés intégralement, ... DaTE LIMITE DE CaNDIDaTURE : Lundi 29 juin 2015
Consultez les profils détaillés et les conditions de candidature sur notre site: http://recrutement.wallonie.be
SOMMAIRE
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Dossier Pôles de compétitivité
22
Jean-Marie Lefèvre, directeur général de la Sabca
Voyage au cœur de l’innovation
Ils font voler des Airbus, des F-16... et même des fusées
Des centaines d’entreprises travaillent aujourd’hui de concert à l’élaboration des produits qui porteront les emplois de demain. Fédérés au sein des pôles de compétitivité wallons Wagralim, Skywin et MecaTech, BioWin et GreenWin, ces fleurons qui s’activent dans l’agroalimentaire de demain, l’aéronautique et le génie mécanique, les sciences du vivant ou les matériaux du futur sont tout entiers focalisés sur l’innovation et la formation.
Fleuron du secteur aéronautique et spatial en Belgique, la Sabca ne manque assurément pas d’attractivité sur le marché de l’emploi. Mais cela ne suffit pas toujours pour dénicher les bons candidats...
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Perspectives
« L’inégalité salariale entre les femmes et les hommes doit être combattue collectivement » Pour Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, le travail à temps partiel qui reste principalement l’apanage des femmes constitue ni plus ni moins un choix imposé par les stéréotypes de genre.
MAIS AUSSI 1
Édito
4
Étude
6 10
À la découverte des pôles Ouf ! Bientôt les vacances…
28 30
Enquête
Ingénieurs : une pénurie inquiétante en dépit des salaires attractifs
Agroalimentaire
De l’innovation dans nos assiettes
Agroalimentaire
Développement durable
42
18
Aéronautique et spatial
44
20
Génie mécanique
22 26
Les ailes du désir
MecaTech forme les compétences de demain
46
Speed Dating
Jean-Marie Lefèvre, directeur général de la Sabca Ils font voler des Airbus, des F-16… et même des fusées
Sciences du vivant
« Notre écosystème a créé des milliers d’emplois »
Thierry Leclipteux, CEO de Coris BioConcept Les bactéries en ligne de mire
36
Speed Dating
14
Speed Dating
Développement durable
38
Jean-Jacques Adam, président du groupe Euro Consultants « Notre entreprise est avant tout amicale »
Il y a du génie dans les biotechs
34
Innovation, internationalisation et formation dans l’agroalimentaire wallon
12
Sciences du vivant
50
Du vert en vitrine
GreenSkills : 150 000 heures de formation au menu
Speed Dating
Olivier Lefebvre, CEO de Xylowatt Xylowatt est prête à remettre les gaz
Recrutement
Actiris aux recruteurs : « Testez-nous ! »
Recrutement
Dominique Leroy : « Un service efficace aussi pour les employeurs »
Perspectives
« Que les entreprises soient coformatrices aux côtés des opérateurs de formation »
Épinglé
Le Cefora, nouvel auteur à succès de l’été ?
3
ÉTUDE
Ouf !
Bientôt
les vacances...
4
38
8
Tra ns po rt co lle ct if
d'i nf or m at ion
La majorité des répondants regrettent donc que le crédit-temps pour ce genre d’interruption de travail ne soit plus encouragé ni soutenu par les autorités : avant l’introduction de ce nouveau régime, un salarié sur dix avait d’ailleurs l’intention de prendre un crédit-temps en 2015. Plus de la moitié des répondants sont convaincus que sans cette forme d’interruption de carrière, le nombre de burn-out ou de dépressions va encore augmenter.
Vacances ou interruption de carrière Vu l’effet positif apparemment tout relatif des vacances, près d’un travailleur sur deux
:: BJ
SALAIR POUR
Plus de
MOTIFS DU CRÉDIT-TEMPS
Entre 50
Prendre davantage de temps pour soi-même
61
%
Soigner un proche malade, un enfant handicapé, prodiguer des soins palliatifs 36% Passer davantage de temps avec les autres 36%
Entre 10
Moins d
Se reposer et se détendre, pour combattre le stress et la pression au travail 35% Partir en voyage
0%
34%
Sal
Suivre une formation 22%
Sal
Faire des travaux de rénovation ou de transformation 16% Lancer son activité indépendante 11%
POURC COMP
Fuir l'insatisfaction professionnelle 10% 0
%
10
%
20
%
30
%
Innovat 40
%
50
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60
70
%
%
80
%
SOURCE : TEMPO-TEAM
Ressou
MOTIFS DU CRÉDIT-TEMPS Prendre davantage de temps pour soi-même
61%
Soigner un proche malade, un enfant handicapé, prodiguer des soins palliatifs
5
© SHUTTERSTOCK
Dans ce contexte, les vacances sont indispensables, pour la moitié des travailleurs sondés, afin de recharger les batteries. Un travailleur sur trois
Mais même en vacances, le travail demeure présent. Près de la moitié des gens gardent des contacts occasionnels avec le travail et un tiers lisent régulièrement leurs e-mails, constate-t-on chez Tempo-Team. Bien qu’une personne sur trois ne trouve pas gênant de remplir une tâche professionnelle durant ses vacances, une proportion identique de travailleurs déplore de ne pas pouvoir déconnecter totalement du travail pour se détendre sereinement. Pour ne pas être dérangés, la moitié des salariés préfèrent partir en vacances sans GSM ni ordinateur. Mais le stress est grand au moment de reprendre le quotidien, parce que dans trois quarts des cas, le travail s’est accumulé. Les tâches ne sont assumées par un collègue ou un intérimaire que dans la moitié des cas.
m ob ilit é
Co vo itu ra ge
Té lét ra va il
In de m nit év élo
e constat, dressé pour le compte de Tempo-Team auprès de 400 travailleurs, ne devrait pas surprendre grand-monde : deux travailleurs sur trois éprouvent une forte pression au travail et un sur trois déclare ne pas parvenir à se détendre totalement après sa journée de boulot ni même pendant le week-end. Un travailleur sur deux voit des collègues tendus et une augmentation des cas de burn-out. Un sur trois estime que sa santé pâtit d’une vie trop agitée. Mais quelque 40 % des répondants envisagent tout de même positivement cette pression professionnelle, parce qu’ils prennent du plaisir dans leur emploi.
affirme que de longues interruptions de carrière s’avèrent nécessaires pour pouvoir travailler plus longtemps. Selon une personne sondée sur trois, ce serait même la seule façon de se détendre totalement. Les raisons pour prendre un tel break ne manquent pas : prendre davantage de temps pour soi-même, prendre soin d’un proche, consacrer davantage de temps à ses enfants, se reposer pour combattre le stress et la pression au travail, voire partir en voyage, suivre une formation, effectuer des travaux à la maison ou encore lancer une activité indépendante...
(deux tiers) réclament surtout des congés courts, 13 plus longues. les autres aspirent à des vacances
Bu dg et
L
25 déclare en avoir besoin parce qu’il est épuisé à la 22 suite d’une longue année de travail. La plupart
Ca m pa gn es
Bien mérités, les congés annuels offrent en principe l’occasion de décrocher du boulot. Mais un tiers des travailleurs avouent pourtant ne pas décrocher... complètement.
Sécurité
ENQUÊTE
SALAIRE FIXE EN FONCTION DE LA TAILLE DE L’ENTREPRISE POUR LES INGÉNIEURS CIVILS ET BIO-INGÉNIEURS
Ingénieurs : Plus de 500 salariés
DIT-TEMPS
de temps pour soi-même
Entre 50 et 500 salariés
61%
malade, un enfant handicapé, prodiguer des soins palliatifs 36%
Entre 10 et 50 salariés
inquiétante en dépit
e temps avec les autres 36%
endre, pour combattre le stress et la pression au travail 35%
Comment remédier à la pénurie 34% d’ingénieurs ? En sus de promouvoir ces études par le biais notamment 22% de la plateforme rénovationwww.ingenieursbelges.be, ou de transformation les associations représentatives en décortiquent régulièrement les ndépendante salaires. En voici les principaux enseignements.
ofessionnelle
L
a pénurie d’ingénieurs en Fédéra- % 30 40 50% 60% 70% 80 tion Wallonie-Bruxelles est de plus en plus flagrante et inquiétante. Tel est le constat tiré par la Fabi IT-TEMPS mps pour soi-même (Fédération belge d’associations d’ingénieurs civils et bio-ingénieurs) qui s’est 61% associée avec l’UFIIB (Union francophone des de, un enfantassociations handicapé, prodiguer des soins palliatifs de Beld’ingénieurs industriels 36% gique) afin de promouvoir le métier d’ingénieur. Cette pénurie est flagrante si on commps avec les autres pare le nombre annuel de diplômés à celui des 36% pays voisins (la France, par million d’habie, pour combattre le stress et la pression au travail tants, en forme deux fois plus et s’y ajoutent 35% les masters en sciences de l’ingénieur qui, en France, n’ont pas le titre d’ingénieur), argu34% la Fabi. Elle est surtout inquiétante mente quand on sait que les secteurs-clés de l’éco% nomie réelle dépendent largement des com22 pétences techniques des personnes qui y traovation ou devaillent. transformation Sans ingénieurs, pas d’eau potable, pas d’agriculture, pas de mobilité… la liste se pendante complète aisément. %
ssionnelle 30%
Moins de 10 salariés
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Salaires supérieurs à la médiane de promotion Salaires inférieurs à la médiane de promotion
POURCENTAGE D’INGÉNIEURS AYANT SUIVI UNE FORMATION COMPLÉMENTAIRE DANS LES DOMAINES SUIVANTS Innovation
%
Depuis 2012, le nombre total de diplômés augmente légèrement mais reste très en deçà des besoins et des promotions passées : le nombre total40 d’ingénieurs % 50%civils, bio-ingénieurs 60% 70% et ingé80% nieurs industriels diplômés s’élève à 1 250 en moyenne chaque année désormais, alors qu’il était de 1 500 il y a dix ans et 1 700 il y a vingt
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Ressources humaines
Sécurité
Financier
Économique
Business, administration
Scientifique, technique dans une autre formation
Scientifique, technique dans l'orientation initiale
Managériale (gestion)
0%
5%
10%
15%
20%
Ingénieurs industriels Ingénieurs civils + bio-ingénieurs
25%
30%
35%
40%
1,5 Partage des bénéfices des actions
: s populaire
1,2%
69%
une pénurie
de salaires attractifs
Tra ns po rt co lle ct if
8
ans. Comment motiver dès lors les jeunes à entreprendre des études ad hoc ? Peut-être par le biais des perspectives salariales... bien que, sondés sur leur satisfaction au travail, les ingénieurs ne classent ce critère qu’en 8e position derrière l’intérêt de la mission, l’ambiance du travail, l’autonomie, la variété dans le travail, les responsabilités, l’équilibre entre travail et vie privée, et la formation continue.
On notera enfin qu’en dépit d’une formation de base très qualitative, les ingénieurs continuent de se former pendant leur carrière. Un ingénieur sur deux suivra dans sa carrière une formation complémentaire, le plus fréquemment dans le domaine de la gestion ou encore une formation scientifique ou technique dans le domaine de sa formation initiale ou dans une autre discipline, expose l’enquête. Ces formations ont un impact sur les
salaires. Pour les ingénieurs civils et les bioingénieurs, ce sont les formations en gestion et en business administration qui conduisent aux augmentations salariales les plus significatives, tandis qu’une formation de perfectionnement dans son domaine de formation initiale ne modifie que peu le niveau de rémunération.
:: BJ
Qu’en est-il, donc, du salaire ? Les ingénieurs bénéficient de salaires à l’engagement relativement élevés, constate la Fabi. De 2012 à 2014, les salaires en moyenne ont plus progressé que l’indice des prix (indice santé), mais cela n’est pas toujours vrai pour les plus jeunes. Sans grande surprise, ce constat ayant entre autres été posé par la dernière enquête salariale de Références, c’est dans les grandes entreprises que les rémunérations sont les plus élevées. Dans les activités qui requièrent DIT-TEMPSdes investissements lourds (capital intensive), énergie, chimie, pétrochimie, pharmacie… les de temps pour soi-même salaires sont aussi plus élevés. 61%
SALAIRE FIXE EN FONCTION DE LA TAILLE DE L’ENTREPRISE POUR LES INGÉNIEURS CIVILS ET BIO-INGÉNIEURS
malade, un On enfant handicapé, prodiguer des soins palliatifs observe également une influence consi36% du domaine d’activité au sein de dérable
Entre 10 et 50 salariés
Plus de 500 salariés
Entre 50 et 500 salariés
l’entreprise et de la fonction exercée. La lo-
e temps avec les autres gistique 36% et les services exécutifs notamment conduisent à des rémunérations plus élevées
endre, pour tandis combattre le stress et la pression au travail que les fonctions liées à l’enseigne35% ou la recherche amènent des rémunément
rations moindres, relève-t-on dans l’enquête qui constate que des avantages extralégaux, 34% parfois très importants, viennent s’ajouter au salaire. Ceux-ci sont en augmentation d’an22% née en année : plan de pension extralégale, et assurance hospitalisation rénovation chèques-repas ou de transformation sont les plus fréquents, les ingénieurs du secteur privé en bénéficiant beaucoup plus fréndépendante quemment que ceux du secteur public.
ofessionnelle
Moins de 10 salariés
0%
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40%
50%
60%
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80%
30%
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50%
60%
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Salaires supérieurs à la médiane de promotion Salaires inférieurs à la médiane de promotion
POURCENTAGE D’INGÉNIEURS AYANT SUIVI UNE FORMATION COMPLÉMENTAIRE DANS LES DOMAINES SUIVANTS Innovation
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DOSSIER PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
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VOYAGE AU CŒUR DE
L'INNOVATION Des centaines d'entreprises travaillent aujourd'hui de concert à l'élaboration des produits qui porteront les emplois de demain. Fédérés au sein des pôles de compétitivité wallons Wagralim, Skywin et MecaTech, BioWin et GreenWin, ces fleurons qui s'activent dans l'agroalimentaire de demain, l'aéronautique et le génie mécanique, les sciences du vivant ou les matériaux du futur sont tout entiers focalisés sur l'innovation et la formation.
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AGROALIMENTAIRE
De l’innovation Des aliments dédiés au bien-être et à la santé. Une production davantage soucieuse de durabilité. Et des compétences pointues, de la production et à l’exportation en passant par la R&D. Le cocktail de l’agroalimentaire wallon est de plus en plus tourné vers l’innovation.
C
ela fait dix ans déjà que Christian Maenhout a résolument fait le pari de la nouveauté... en se tournant paradoxalement vers le passé. J’ai fondé mon entreprise, Bonbons à l’ancienne, en anticipant une demande forte du consommateur, soucieux de retrouver le goût du naturel et de l’authenticité, expliquet-il. Par ces mots, ce spécialiste de la confiserie prouve que l’innovation, en matière alimentaire, peut prendre de multiples formes. Revenir à l’ancien, c’est aussi investir pour retrouver des matières premières de qualité, former les gens aux gestes techniques, développer un design attractif... et se conformer aux normes et certifications qui sont incontournables dans ce secteur. Spécialiste du cuberdon à l’ancienne, Christian Maenhout développe actuellement une nouvelle gamme de gommes qu’il destine à l’exportation, et qui devrait lui permettre à terme de doubler son chiffre d’affaires. Tout profit pour l’emploi, dans cette PME qui occupe actuellement huit personnes ? Ce n’est pas si évident, concède-t-il. J’ai recherché dernièrement une secrétaire de direction. Au Forem, on m’a prévenu que la seule exigence de trilinguisme réduisait de 70 % le nombre de profils potentiels. Et la plupart des candidates ont refusé le job en s’estimant trop qualifiées dès lors que je leur expliquais qu’il faudrait, comme dans toute PME, faire preuve de
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flexibilité. Avant cela, j’avais vu fondre mon chiffre d’affaires en raison du délai pris pour retrouver un commercial performant ! Il ne suffit donc pas de faire preuve d’innovation, encore faut-il que les compétences suivent. C’est la raison pour laquelle nous faisons tout pour garder nos collaborateurs, complète Michel Horn, associé-gérant d’Ortis, une entreprise familiale qui emploie quant à elle 130 personnes, à Elsenborn. Depuis plus de cinquante ans, nous développons, fabriquons et commercialisons des produits fondés sur l’énorme potentiel de santé offert par les plantes. Tout notre savoir-faire réside dans nos collaborateurs : le départ de quelques personnes-clés serait très préjudiciable. C’est d’autant plus vrai que, dans cette entreprise, l’innovation est poussée à l’extrême. Nous nous sommes focalisés sur la santé du système digestif en développant des produits permettant de soutenir la fonction hépatique, de lutter contre les remontées acides, de soulager la colique ou de lutter contre la nausée, entre autres : tous sont issus du travail de notre équipe scientifique qui analyse les mécanismes suivant lesquels les principes actifs agissent sur la physiologie des individus, précise Michel Horn. Plus récemment, nous nous sommes tournés vers l’étude du microbiote, à savoir ces milliards de micro-organismes, bactéries entre autres, qui constituent la flore intestinale et interagissent avec l’organisme : nos y voyons des pistes très intéressantes pour lutter contre les micro-inflammations du système digestif qui peuvent générer, à terme, des maladies graves comme le cancer du côlon.
Un enjeu de compétences crucial Les compétences sont à l’avenant. Ortis, dont 80 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’export, a été jusqu’en France pour y recruter des ingénieurs en nutrition. Ses équipes intègrent aussi
dans nos assiettes dans des structures plus grandes, de type multinationale. Du côté du pôle de compétitivité Wagralim, on confirme que l’enjeu des compétences est crucial, sans évoquer pour autant le terme de pénurie. Les entreprises recrutent beaucoup de bio-ingénieurs, qui sont spécialement formés pour travailler dans ce domaine, confirme François Heroufosse, le directeur général de Wagralim dont on lira l’interview par ailleurs. Je dirais que les flux sont tendus, la croissance du
secteur induisant des besoins constants sur le plan de la recherche et développement, de la qualité, du commercial, notamment. C’est plutôt du côté du personnel de production ou des techniciens qui y sont liés que se posent de vrais problèmes de recrutement. Quant à la concurrence avec d’autres secteurs qui ont eux aussi le vent en poupe, comme l’industrie pharmaceutique, François Heroufosse en relativise l’impact. Certaines compétences se rejoignent, notamment dans tout ce qui a trait à la gestion des normes d’hygiène et de qualité, ce qui incite parfois des acteurs du pharma à tenter de séduire des profils dans l’industrie alimentaire, dit-il. Mais il existe aussi des mouvements inverses. Cela fait partie de la dynamique du marché. :: Benoît July
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des bio-ingénieurs, des docteurs en sciences, entre autres, ainsi que des commerciaux et du personnel de production. Nous sommes implantés en communauté germanophone, où le marché de l’emploi est particulièrement tendu, constate notre interlocuteur. Mais nous avons des atouts à mettre en exergue : notre croissance, bien entendu, mais aussi un cadre de travail agréable et une gouvernance familiale qui permet de développer une vraie stratégie à long terme. Ce sont des arguments qui sont aussi de nature à convaincre des gens qui ont évolué
AGROALIMENTAIRE
Innovation, inter
et formation dans l’agro Les acteurs de l’industrie et de la recherche développent de concert des projets innovants dans les domaines de la nutrition/santé, de l’efficience industrielle, de la durabilité. En visant le marché belge, mais aussi et surtout l’exportation.
L
e secteur alimentaire pèse 15 % de l’emploi et génère 13 % de la valeur ajoutée de l’industrie en Wallonie. Un poids lourd, donc, dont Wagralim est le pôle de compétitivité. Son directeur général, François Heroufosse, en expose les priorités.
Quel est le principe d’un pôle de compétitivité ? Il repose sur la mise en partenariat des entreprises entre elles, et de ces entreprises avec le monde de la recherche et celui de la formation. L’idée fondamentale est que le réseau ainsi constitué accélère la création de valeur économique. Il ne peut fonctionner, cependant, qu’en étant animé par des projets déposés par ses membres, qui sont notamment soumis à un jury indépendant afin d’être labellisés et de bénéficier d’un soutien financier de la Région wallonne.
Quels en sont les résultats ? Wagralim est désormais au cœur d’un réseau d’innovation de plus de 200 partenaires. Ses membres industriels représentent à eux seuls 10 500 emplois directs, mais bien davantage si l’on y ajoute les emplois indirects. Quelque 35 projets de recherche et d’innovation (R&I) et de formation ont été labellisés depuis sa création. En matière de recherche, le nombre total de
12
nouveaux produits et procédés lancés se monte à 130, et 17 brevets ont été déposés. Quelque 8 000 personnes ont été formées au travers des programmes mis en place, qui totalisent 73 000 heures de cours pratiques et théoriques. Au total, on estime que 1 226 emplois ont été créés dans la R&I wallonne auxquels doivent s’ajouter les 1 439 recrutements opérés grâce à des investissements étrangers en Wallonie.
Quels sont les grands axes qui structurent les projets ? Les industriels du secteur ont déterminé quatre axes prioritaires qui servent de fil rouge à toutes les démarches de collaboration entre les partenaires : les aliments « santé » et la qualité nutritionnelle, l’efficience industrielle, les emballages et bio-emballages, et le développement de filières agro-industrielles durables.
Des exemples ? En matière de nutrition et de santé, nos membres travaillent sur la mise au point d’ingrédients fonctionnels, souvent d’origine végétale, qui permettent d’augmenter la valeur nutritionnelle des aliments ou de leur apposer des allégations de santé (comme la prévention de certains risques cardiovasculaires par exemple). Sur le plan de l’efficience industrielle, nous travaillons bien évidemment sur la formation (le projet KeyProcess par exemple, lire par ailleurs), mais aussi plus globalement sur le management de la qualité qui intéresse le personnel de production tout comme l’encadrement et la direction des entreprises. L’objectif est non seulement de répondre aux réglementations très strictes en vigueur, mais aussi aux exigences de plus en plus sévères de clients qui ont souvent leurs propres systèmes d’audit ou de certification.
La qualité doit donc être comprise au sens large : elle vise l’hygiène, la traçabilité, la constance du goût, les méthodes de conservation, entre autres.
Qu’en est-il des bio-emballages et de la durabilité ? Des projets ont été menés pour développer des bio-emballages, mais ils sont en attente d’industrialisation. Quant à la durabilité, il s’agit d’une part de travailler en aval de la production, en en valorisant davantage les sousproduits, mais aussi en amont, en veillant à développer le caractère durable des matières premières qui sont utilisées pour la fabrication des produits.
Vu l’étroitesse du marché belge, l’exportation est indispensable. Comment soutenez-vous les entreprises ? Nous travaillons en collaboration avec l’Awex (Agence wallonne à l’exportation, NDLR) de manière ciblée sur quelques marchés à fort potentiel comme le Brésil, la Corée du Sud, la région de l’Asean (Thaïlande et Malaisie essentiellement), le Québec. Nous essayons d’aider les entreprises à y exporter dans une perspective de long terme, ce qui passe par la recherche de partenaires locaux fiables, mais aussi par des accords de coopération sur le plan de la recherche, comme tout récemment avec le National Korean Food Institute, afin de déterminer les axes sur lesquels nous pourrions travailler de concert. En tant que pôle, nous collaborons aussi avec nos partenaires européens, ce qui permet entre autres à nos entreprises de s’insérer dans des programmes de recherche financés à l’échelle européenne, précisément. :: Benoît July
nationalisation
alimentaire wallon
KeyProcess a la ligne en mire Développer les compétences indispensables à la conduite à distance de lignes de production automatisées : tel est l’objectif de KeyProcess qui, d’ici 2016, aura permis de former plus de 700 travailleurs en Wallonie.
L
S’inscrivant dans la philosophie de partenariat des pôles de compétitivité, plusieurs entreprises (Biowanze, Cosucra, Hesbaye Frost, Lutosa, Spa Monopole, Coca-Cola Entreprises) se sont associées avec Form Alim, Technifutur et le centre de formation du Forem de Mouscron, entre autres, afin de développer des formations spécifiques axées sur du matériel didactique innovant. Concrètement, FormAlim, centre de compétence du Forem basé à Verviers, a mis en place quatre équipements pédagogiques permettant aux différents publics concernés de se former à la conduite à distance d’unités automatisées de nettoyage, de pasteurisation, d’atomisation et d’ultrafiltration. Il peut s’agir de demandeurs d’emploi, d’apprentis, de travailleurs occupés, de professeurs engagés dans un processus de formation continuée, ou d’étudiants de classes terminales de l’enseignement
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’automatisation des processus de production requiert de nouvelles compétences : les conducteurs de lignes de production automatisées doivent désormais être capables de les piloter à distance, mais aussi d’assurer des opérations de maintenance et le cas échéant des réparations.
technique et professionnel voulant faciliter leur transition vers l’emploi. Le centre de formation Technifutur a, de son côté, enrichi sa plateforme de formation en e-learning en y ajoutant un module d’apprentissage du pilotage à distance d’une unité automatisée d’ensachage alimentaire. Basée sur une usine virtuelle, cette plateforme permet à l’apprenant d’effectuer des missions induisant des compétences en électricité industrielle, en moteurs électriques, en variation de fréquence, pneumatique, automation, instrumentation et régulation, entre autres. En plus de proposer un cours complet de pilotage, cette plateforme permet aussi de
diagnostiquer des dysfonctionnements et d’apprendre à réparer ou construire des composants, isolés ou dans des processus industriels complets, précisent les promoteurs du projet KeyProcess. Tout est à disposition dans l’environnement virtualisé : outils de tests, composants, banc de montage, ateliers ou encore salle de contrôle. Le centre de formation du Forem de Mouscron s’est quant à lui doté d’un équipement didactique unique en Belgique formant actuellement des demandeurs d’emploi à la conduite à distance d’une ligne de production automatisée. Au final, quelque 700 travailleurs devraient d’ici 2016 avoir bénéficié des formations mises en place dans le cadre de ce projet KeyProcess. :: BJ
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SPEED DATING : JEAN-JACQUES ADAM, PRÉSIDENT DU GROUPE EURO CONSULTANTS
« Notre entreprise Fêtant cette année son 25e anniversaire, Euro Consultants est constamment en recherche de la « belle rencontre ». En lui proposant une ambiance de travail fondée sur la compétence et la confiance, que les jeunes et les femmes paraissent apprécier tout particulièrement.
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ean-Jacques Adam préside aux destinées du groupe Euro Consultants depuis 25 ans, en compagnie de son ami et collègue Philippe Pierco, qui est en est le CEO. Adepte du travail en équipe et absolument rétif aux mentalités carriéristes, il a récemment recruté Sabine Laruelle, ancienne ministre fédérale de l’Agriculture et des PME qui a délibérément mis sa carrière politique de côté.
Euro Consultants, en quelques mots ? Nous sommes une société qui propose des services de conseil, de formation, et surtout d’assistance technique et opérationnelle aux entreprises ou institutions actives dans l’agroalimentaire, où les exigences en termes d’hygiène, de qualité et de sécurité sont très élevées. Nous employons à l’échelle du groupe quelque 120 personnes, dont une cinquantaine en Belgique, et disposons désormais de filiales sur trois continents.
Vous enregistrez une croissance annuelle de votre activité de l’ordre de 20 %. À quoi l’attribuez-vous ? La Belgique étant un marché mature, où nous parvenons tout de même à afficher une croissance de l’ordre de 10 %, les ressorts les plus importants de notre expansion résident dans l’exportation. Ou plus précisément dans la croissance de nos activités à l’étranger, essentiellement par le biais d’acquisitions ou de joint-venture avec des partenaires locaux, que
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ce soit en France, en Bulgarie, en Roumanie, au Canada ou en Tunisie, notamment.
Quels sont les besoins qui justifient le développement de ces filiales ? Elles réalisent l’activité que nous avons historiquement déployée en Belgique, soit pour assister les entreprises sur leur propre marché, soit pour les aider à exporter vers l’Europe en se mettant en conformité avec le prescrit de l’Union. Notre filiale tunisienne, quant à elle, aide aussi plus globalement des producteurs africains dans ces démarches, par exemple en Côte d’Ivoire.
Quels sont les profils que vous recrutez ? Nous fonctionnons selon le principe de la « belle rencontre ». C’est un peu curieux a priori, mais nous nous considérons comme un orchestre au sein duquel on peut toujours rajouter un instrument pour autant qu’il contribue à renforcer l’harmonie. Autrement dit, dès lors que nous rencontrons une personne qui a de la valeur à nos yeux et qui pourra renforcer durablement nos équipes, nous sommes enclins à lui faire une proposition.
Par exemple ? Nous avions accueilli une stagiaire de l’Awex, qui était d’origine bulgare et nous avait aidés à effectuer une étude de marché en Bulgarie. Elle nous avait fait au retour une telle présentation, dans des conditions pourtant épouvantables car l’informatique nous avait lâchés, que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas la laisser partir. Elle est aujourd’hui à la tête de notre filiale en Bulgarie, qu’elle a développée. C’est le genre de belle rencontre, de belle personnalité, que nous recherchons.
Cela étant, vous recrutez aussi des profils bien déterminés pour des fonctions bien précises… Nous utilisons alors toutes les ressources, qui vont des candidatures spontanées à l’activation
est avant tout amicale » des réseaux sociaux. Dès que nos filets ont porté leurs fruits, nous procédons en deux étapes. Un premier test est effectué par nos équipes, afin de valider les compétences du candidat, son adéquation formelle avec la fonction pour laquelle il postule. Vu la nature de notre activité, nous privilégions les diplômes en sciences de la vie : bio-ingénieurs, biologistes, nutritionnistes, diététicien, notamment. Mais ce n’est qu’après cette validation que vient l’étape décisive, par le biais d’une rencontre beaucoup plus centrée sur la personnalité. Nous ne cherchons plus à en savoir davantage sur le CV, mais voulons faire connaissance avec la personne qui est en face de nous : qui est-elle, quelles sont ses aspirations, que comptet-elle apporter à l’équipe ?
Quels sont les défauts qui, dans ce cadre, sont rédhibitoires à vos yeux ?
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Nous n’aimons pas du tout les individualistes, à l’ego surdimensionné, qui ne sont animés que par des objectifs personnels à court terme et planifient déjà, en espérant nous rejoindre, la prochaine étape
de leur carrière. Nous évitons de tels profils pour une raison simple : nous privilégions le travail en équipe, dans le cadre d’une vision à long terme. Nous n’avons donc pas besoin de tueurs qui veulent finir la course en tête, et tout seuls !
Vous arrive-t-il de vous tromper ? Cela devient de plus en plus rare. Mais, si tel devait être le cas, l’erreur serait vite réparée en raison de notre mode de fonctionnement qui privilégie la collégialité, la codécision : c’est l’équipe elle-même qui identifierait l’erreur de casting. Notre ADN est en réalité très apprécié par deux types de publics qui ne s’excluent évidemment pas : les femmes, qui constituent 80 % de notre personnel, et les jeunes, qui sont très présents ainsi qu’en témoigne notre moyenne d’âge qui est de l’ordre de la trentaine d’années.
Qu’est-ce qui séduit les jeunes, selon vous ? Notre modèle de management qui est très proche des réseaux sociaux. Nous aimons dire que nous fonctionnons en « bullocratie » : chacun évolue au sein de multiples bulles, de multiples réseaux qui se chevauchent, se combinent, non seulement dans la sphère privée mais aussi professionnelle. Un collaborateur peut donc travailler chez nous dans plusieurs bulles opérationnelles, sur plusieurs projets, de sorte qu’un organigramme classique échoue à donner une représentation pertinente de notre mode de fonctionnement. Et si les jeunes apprécient cela, c’est précisément parce qu’ils détestent les relations formelles, hiérarchiques.
Quelque 80 % de vos collaborateurs sont des collaboratrices. Pourquoi ? C’est fortuit, dans le sens où cela ne résulte pas d’une volonté de privilégier les femmes. Mais il se fait que la mentalité féminine correspond à notre culture d’entreprise. ...
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SPEED DATING : JEAN-JACQUES ADAM, PRÉSIDENT DU GROUPE EURO CONSULTANTS
PROFIL
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Un ingénieur agronome féru de ressources humaines Ingénieur en agronomie générale des régions tempérées, Jean-Jacques Adam démarre sa carrière dans la coopération, à Ouagadougou au Burkina Faso, où il s’occupe de projets agro-sylvo-pastoraux pour le compte des Nations unies. De retour en Belgique, il rejoint les Facultés universitaires de Gembloux dont il est diplômé pour y devenir assistant, avant de rejoindre le groupe SGS en tant que responsable de la division chimie alimentaire. C’est sur ces bases qu’il décide en 1990 de fonder avec Philippe Pierco, un ami de longue date lui aussi diplômé de Gembloux, la société Euro Consultants. Travailleur infatigable et éternel insatisfait, tel que le décrit le site web de l’entreprise, après avoir hissé Euro Consultants au top des sociétés wallonnes de conseil, il participe activement à l’exportation du savoir-faire de l’entreprise dans les pays du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique de l’Ouest où il a, à ce jour, réalisé plus de cent missions et pris part à de nombreux séminaires et congrès. Peu enclin à pratiquer la langue de bois et se déclarant volontiers « post-soixante-huitard », il est aussi passionné par la gestion des ressources humaines et le management, au point d’y avoir consacré en tant que coauteur un ouvrage baptisé Omabi (pour Objectif, méthode, action, budget, indicateur) : le management au naturel. Il est également, entre autres, administrateur-fondateur de la Chambre de commerce Belgique-LuxembourgTunisie et président fondateur de Walldowell, association de consultants wallons.
:: BJ
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Les femmes sont, en règle générale, moins intéressées par le pouvoir et la promotion de leur carrière que par le projet et l’équipe dans lesquels elles s’insèrent. Elles sont multitâches aussi, souvent bien davantage que les hommes. Enfi n, notre organisation est flexible, fonctionne sur la confiance et dès lors en dehors de contraintes d’horaires impératives, ce qui laisse aussi de la souplesse pour organiser sa vie familiale et privée.
Quels sont à vos yeux vos autres facteurs d’attractivité ? Nous avons évoqué notre conception du management, mais nous pourrions nous limiter à notre ambiance de travail. Philippe Pierco comme moi-même avons effectué une partie de notre parcours dans des multinationales et savons pourquoi nous avons changé d’orientation. Notre société n’est pas familiale, elle est amicale. Les jeunes apprécient cela, mais aussi de jeunes retraités qui viennent nous proposer leurs services parce qu’ils ont envie de s’amuser en faisant un bout de chemin avec nous. Nous sommes aussi flexibles sur le plan salarial et, enfi n, nous investissons beaucoup dans la formation, non seulement sur le plan technique qui est le cœur de notre métier, mais aussi par le biais de notre EC-Academy qui développe des compétences plus transversales comme la gestion de projet par exemple. Nous travaillons enfi n avec un coach externe et indépendant, auprès duquel nos collaborateurs peuvent s’exprimer et prendre conseil, librement.
:: Benoît July
DERNIÈRE RECRUTÉE SABINE LARUELLE
Après la politique, repartir d’une feuille blanche C’est une recrue de premier plan qu’Euro Consultants a attirée en la personne de Sabine Laruelle. Désormais active au sein de cette (grosse) PME en tant que Vice President Business to Institution sector, l’ancienne ministre MR, qui fut notamment chargée de l’Agriculture et des PME au niveau fédéral, avait on s’en souvient étonné tout le monde en annonçant à la fin 2013 vouloir renoncer à la politique...
Un choix mûrement réfléchi, assuret-elle. La politique n’ayant jamais constitué un impératif absolu, je n’ai pas hésité à y renoncer dès lors que l’indispensable équilibre entre le positif et le négatif n’était plus satisfaisant à mes yeux. La décision ne fut pas comprise, certains journalistes ont cherché d’autres raisons, y compris dans ma vie privée, alors qu’il s’agissait d’une volonté de changer de carrière... tant qu’il en était encore temps : on ne se relance pas si facilement après 50 ans. Repartir d’une feuille blanche ne fut pas simple. Des amitiés intéressées se sont estompées, l’activation du réseau professionnel ne fut pas aussi efficace que prévu, certains craignant sans doute que
ACTIVITÉ
Euro Consultants agit comme conseiller externe ou comme assistant opérationnel pour les secteurs agroalimentaire, des agroindustries et de la qualité. L’entreprise est active dans le conseil, la formation, les audits, l’assistance opérationnelle et les études.
COLLABORATEURS
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l’ancienne ministre se montre trop gourmande, et c’est finalement par le biais d’une rencontre qu’est arrivée la proposition d’Euro Consultants dont nombre de dirigeants sont, comme elle, issus du sérail des ingénieurs agronomes diplômés de l’Université de Gembloux. Aucun regret ? L’adrénaline des négociations politiques me manque parfois, avoue-t-elle. La politique fut une passion qui m’a permis, je pense, d’être utile notamment pour améliorer le statut des indépendants. Mais j’ai abandonné les attributs du pouvoir – le grand bureau, la voiture avec chauffeur, les courbettes... – sans aucune amertume. Et j’ai retrouvé dans la foulée un peu de temps pour moi-même, ma famille, mes amis. :: BJ
CHIFFRE D’AFFAIRES
12 millions €
ACTUALITÉ L’entreprise fête cette année le 25e anniversaire de sa création, en 1990.
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AÉRONAUTIQUE ET SPATIAL
Les ailes du désir Présents en force au Salon du Bourget, les industriels wallons de l’aéronautique planent sur une conjoncture positive. Et séduisent de nombreux candidats... qui n’affichent pourtant pas toujours les compétences recherchées.
comme Techspace Aero, Sonaca, Thales Alenia Space et autres Sabca, mais aussi de nombreuses PME qui parfois sont totalement spécialisées dans ce créneau, mais y voient aussi une source bienvenue de diversification de leurs activités.
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Le secteur, il faut le rappeler, plane sur une conjoncture positive. Pour 2015, l’Iata (Association internationale du transport aérien) prévoit une hausse de passagers de 7 %, encore supérieure à la croissance moyenne pourtant déjà élevée des dernières années. Pour répondre à cet accroissement de la demande, mais aussi au besoin de renouveler des flottes parfois vieillissantes au profit d’appareils plus économes
rès d’une cinquantaine d’exposants wallons ont répondu présent cette année au Salon du Bourget, ce grand rendez-vous de l’aéronautique mondiale qui se déroule tous les deux ans à proximité de Paris. Parmi ces exposants, les fleurons du secteur aérospatial
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qu’elles développent, soit aux exigences de marché auxquelles elles sont confrontées : la pression exercée sur les coûts par les constructeurs, en particulier, est énorme et oblige à déployer des efforts considérables pour continuer à engranger des gains de productivité.
et plus performants, plus de 35 000 avions devront être produits dans les vingt prochaines années : les carnets de commandes d’Airbus et de Boeing sont déjà remplis pour... dix ans. Les industriels belges en bénéficient allègrement, puisqu’ils sont fournisseurs de longue date d’Airbus mais aussi, pour certains, d’autres constructeurs comme Bombardier (Canada) ou Embraer (Brésil). Les chiffres sont à l’avenant : les entreprises membres du pôle de compétitivité Skywin emploient directement quelque 6 500 personnes et déploient un chiffre d’affaires de l’ordre 1,5 milliard d’euros (y compris les 250 millions générés par le secteur spatial). Les investissements, au sein de ce pôle qui regroupe 131 membres dont 92 PME, ont crû de 25 % depuis 2006. Pareil contexte a bien évidemment influencé le marché de l’emploi : les candidatures abondent... mais ne correspondent pas toujours aux exigences, très élevées il est vrai, des entreprises comme en témoigne par exemple JeanMarie Lefèvre, le patron de la Sabca dont on lira
l’interview en page 2. Le nœud du problème se situe en réalité... à sa base : les écoles ne forment pas assez de diplômés disposant des compétences techniques requises pour espérer décrocher un job dans de secteur à haute intensité technologique. Autrement dit : si l’attractivité pour les entreprises du secteur est réelle, celle des études qui permettraient d’y travailler est bien moindre...
Des besoins de compétences nouvelles Vu l’ampleur et l’urgence du défi, car les cadences de production augmentent, les entreprises déploient des efforts de formation en interne ou en partenariat avec des acteurs extérieurs comme le Wallonia Aerotraining Network (WAN) qui en profitent, parallèlement, pour former des demandeurs d’emploi. Mais l’enjeu est encore plus large, commente Étienne Pourbaix, à la tête du pôle Skywin. Nos entreprises sont non seulement soumises à cette pénurie quantitative de personnel qualifié, mais aussi à des besoins de compétences nouvelles qui sont liées soit aux technologies
Dans ce contexte, il apparaît que le besoin de formation ne touche pas seulement les opérateurs, qui doivent se former à de nouvelles techniques, mais aussi le personnel d’encadrement. C’est dans ce contexte qu’a été labellisé un projet baptisé « Campuss », initié par des rencontres avec plus d’une vingtaine d’industriels du secteur. Un millier de collaborateurs, et une soixantaine de demandeurs d’emploi, devraient bénéficier de ce vaste programme de formation sur une période de quatre ans. Trois axes ont été déterminés, précise Étienne Pourbaix. Le premier est dédié à la simulation numérique, par le biais de formations devant aider à la conception de structures ou d’équipements. Le second est dédié aux méthodes, aux procédés et à la qualité, et se déclinera en formations visant à améliorer l’industrialisation, notamment sur le plan de qualité, des délais et de la compétitivité. Le troisième axe, enfin, est dédié aux soft skills : en sus de la maîtrise des compétences techniques au sens strict apparaît en effet de plus en plus, notamment dans le chef des ingénieurs, le besoin de maîtriser des compétences plus transversales comme la communication, la gestion de projet ou encore la créativité.
:: Benoît July 19
GÉNIE MÉCANIQUE
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MecaTech forme les com
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pétences de demain Gros consommateur de programmes de recherche et développement, le pôle MecaTech dédié au génie mécanique investit aussi dans la formation. Afin de s’assurer que les compétences requises soient en adéquation.
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ne soixantaine de projets de recherche ont été labellisés dans le cadre des appels... à projets auxquels ont répondu les membres de MecaTech – le pôle de compétitivité dédié au génie mécanique qui poursuit l’objectif, comme les autres pôles, de fédérer les efforts des entreprises, centres de recherche et universités sur quelques thématiques fortes, porteuses des emplois de demain. Une vingtaine de projets ont en outre été spécifiquement orientés sur la formation, étant entendu que plusieurs projets de recherche incluent eux-mêmes un volet formation.
académiques. Il faut donc progresser de concert, afin de s’assurer que nos entreprises disposent des compétences requises dès lors que les projets auront abouti. L’autre idée est de favoriser la diffusion rapide de l’innovation transversale, qui n’est pas toujours révolutionnaire et qui touche parfois davantage aux méthodes qu’aux produits, au sein du tissu économique et d’en faire profiter tous les membres : les techniques de maintenance intelligente par exemple. Pour y parvenir, le pôle s’appuie sur les nombreux organismes de formation actifs dans le paysage wallon. Une formation a par exemple été mise sur pied sur le thème de la commercialisation des produits hightech, en partenariat avec l’ULg. Nous nous appuyons aussi et surtout sur des outils tels que Technifutur, Technofutur et autres centres de compétences, poursuit Jean Denoël qui cite, entre autres exemples, le campus automobile de Spa-Francorchamps.
Évolution technologique sidérante L’idée fondamentale, c’est qu’il faut s’assurer que les progrès qui seront générés par la recherche puissent générer des emplois... qui parfois n’existent pas encore aujourd’hui, commente Jean Denoël, en charge de la formation au sein de MecaTech, qui regroupe quelque 230 acteurs industriels et
Dans le cadre du projet Campus Automotive Sustainable Technologies (CASTT), nous avons pour objectif d’inscrire les acteurs de l’industrie automobile dans un mouvement qui voit se développer des technologies de plus en plus vertes, précise notre interlocuteur. Dans ce cadre, le
Campus de Francorchamps développe et renforce ses formations d’ingénieurs, de techniciens, de professeurs et d’élèves de l’enseignement technique dans les motorisations propres. Moteurs électriques, batteries et stockage de l’énergie, récupération de l’énergie de freinage, sécurité, mais aussi maîtrise des réseaux intelligents : il s’agit de se préparer aux technologies vertes qui entrent dans l’automobile et aussi, de créer des compétences pour les entreprises et ainsi soutenir l’activité économique. Un budget d’environ 1,6 million d’euros a été prévu dans le cadre de ce programme CASTT, dont une partie est aussi consacrée aux investissements nécessaires au soutien de la formation, comme des bancs de tests de moteurs ou de batteries par exemple. L’évolution technologique est sidérante, nettement plus rapide que ce que nous avons connu par le passé : pensons par exemple à la manière dont l’impression 3D révolutionne les méthodes de conception et de production, conclut Jean Denoël. Les techniciens comme les ingénieurs doivent bénéfi cier des outils pour appréhender ces technologies, car ils sont eux-mêmes les vecteurs incontournables de leur diffusion dans les entreprises. :: Benoît July
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SPEED DATING : JEAN-MARIE LEFÈVRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SABCA
Ils font voler des et même des fusées Fleuron du secteur aéronautique et spatial en Belgique, la Sabca ne manque assurément pas d’attractivité sur le marché de l’emploi. Mais cela ne suffit pas toujours pour dénicher les bons candidats...
aériennes néerlandaise et américaine en Europe, notamment), et c’est donc l’aviation civile et d’affaires qui génère la majorité de notre chiffre d’affaires.
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Dans le spatial, nous sommes présents sur la fusée Ariane 5, où nous fournissons les jupes des propulseurs auxiliaires et les systèmes de servocommandes du lanceur, nous travaillons aussi pour le lanceur Vega et sommes retenus pour participer à la phase précontractuelle de la future fusée Ariane 6. Dans l’aviation civile, nous sommes présents dans les avions d’affaires de Dassault, notamment sur le tout dernier Falcon 5X qui vient d’être dévoilé, et dans la totalité des programmes d’Airbus (A320, A330, A350 et A380) : nous concevons et fournissons selon les appareils des éléments de structure complexes, des mécanismes de déploiement des parties mobiles des ailes, des éléments de carénage, entre autres.
euxième employeur industriel à Bruxelles derrière Audi, la Sabca exerce aussi ses activités à Charleroi (à proximité de l’aéroport de Gosselies) et dans le Limbourg. Alors que le salon aéronautique du Bourget vient de se clôturer, rencontre avec Jean-Marie Lefèvre, qui préside à sa destinée depuis près deux ans et qui nous expose les enjeux de l’entreprise sur le plan stratégique, et donc sur le plan du recrutement.
La Sabca émarge aux fleurons du secteur aérospatial en Belgique. Quels en sont les créneaux ? Nous sommes actifs dans plusieurs secteurs et sphères technologiques. L’aviation civile et d’affaires, l’aviation militaire et le spatial nous permettent d’être présents dans des secteurs qui répondent à des cycles différents. Quant aux technologies, elles s’apparentent notamment aux structures en matériaux métalliques et composites et à la mécatronique, sachant que nous travaillons aussi dans la maintenance militaire.
Quels sont les domaines en plus forte croissance ? Nos activités ont pendant longtemps été réparties à parts relativement égales entre l’aviation civile, l’aviation militaire et le spatial. À l’heure actuelle, le spatial est stable, le militaire se tasse en raison des contraintes budgétaires de nos clients (nous travaillons pour l’armée belge mais aussi pour les forces
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Quels sont les programmes phares dans lesquels vous êtes impliqués ?
Comment anticipez-vous l’évolution de votre activité ? À court terme, il n’y a pas de nouveaux grands programmes en vue sur lesquels nous pourrions nous positionner. Mais nous allons absorber la montée en puissance des cadences pour le nouveau A350, sans oublier que les A330 et A320 ont bénéficié de modernisations, sous les formes « neo », qui reçoivent un accueil très favorable du marché. En ce qui concerne notre chiffre d’affaires, il y aura peut-être de légères turbulences pendant la période de transition entre les anciens et les nouveaux modèles mais, fondamentalement, les perspectives sont bien évidemment positives, pour autant cependant que nous restions dans les rails sur le plan de la compétitivité.
Un contrat signé pour un programme qui doit durer vingt
Airbus, des F-16... La demande d’avions est heureusement très soutenue à long terme, mais la compétition commerciale entre constructeurs est très dure. Airbus comme Boeing mettent fortement leurs sous-traitants sous pression en leur demandant des diminutions de coûts. De telles clauses sont prévues, dès le départ, dans les contrats et constituent autant de contraintes
qui nous obligent à constamment nous améliorer. S’y ajoute le fait que, pour sécuriser leur approvisionnement, les grands constructeurs réfléchissent à l’opportunité de travailler en double source.
Quelles sont vos perspectives en matière d’emploi ? Nous avons augmenté nos effectifs de quelques dizaines de personnes ces
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ou trente ans n’est donc pas une garantie absolue ?
SPEED DATING : JEAN-MARIE LEFÈVRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SABCA
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dernières années, et nous allons rester stables à court terme. Ceci ne signifie pas que nous ne recrutons plus : nous assistons au départ à la retraire des babyboomers dont nous devons planifier le remplacement, ce qui demande beaucoup de travail en ce qui concerne les ressources humaines.
Quels sont les profils que vous recherchez ?
PROFIL Une carrière dopée par le F-16 C’est par un curieux détour que Jean-Marie Lefèvre s’est finalement dédié aux études d’ingénieur civil, qu’il a effectuées à l’UCL. J’avais en effet choisi l’option gréco-latine en humanités, ce qui n’était pas vraiment la meilleure préparation, mais le goût des maths et des sciences ne m’est venu que tardivement, se souvient-il. Cela m’avait donc valu de m’inscrire une année en « spéciale math » afin de me remettre à niveau. C’est à la Sabca qu’il démarre sa carrière... et qu’il la poursuit jusqu’à la diriger aujourd’hui puisqu’il en est le directeur général depuis novembre 2013. En réalité, mes contacts avec la Sabca sont encore plus anciens puisque j’y avais réalisé mon travail de fin d’études, précise-t-il. J’ai commencé au bureau d’études, à Bruxelles, qui m’a rapidement envoyé pendant plusieurs mois aux États-Unis, à Fort Worth au Texas, chez General Dynamics. Et ce, afin de me familiariser avec les nouveaux systèmes de commandes de vol électriques qui équipaient le chasseur F-16 que la Belgique avait acheté, et que la Sabca allait assembler. Et c’est dès lors en lien avec le F-16 qu’il poursuit sa carrière puisqu’il rejoint les ateliers de l’entreprise à Gosselies, en y accroissant successivement ses responsabilités : directeur d’atelier, directeur du département production et directeur d’usine depuis 1995. J’étais à ce titre membre du comité exécutif du groupe, et donc familiarisé avec ses opportunités et défis quand j’en ai repris la direction générale : je n’ai donc rien découvert, si ce n’est que les problèmes sont évidemment proportionnels à la taille, sourit-il. Déclarant consacrer la totalité de ses loisirs à sa famille, et notamment à ses petits-enfants, Jean-Marie Lefèvre se déclare adepte de la simplicité : des vacances le plus souvent dans le sud de la France, et des promenades régulières le long des lacs ou en forêt suffisent à le combler.
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Nous travaillons dans un domaine où la qualité, la sécurité, les délais, la rigueur et le respect des procédures et des normes de certification constituent des impératifs absolus. Sur le plan de la production, la capacité de travailler dans un tel contexte est donc impérative. S’y ajoute bien entendu le background technique : nous éprouvons comme tous les industriels des difficultés à recruter des techniciens et ouvriers qualifiés, étant entendu qu’ils doivent disposer de la base indispensable pour intégrer nos programmes de formation. C’est un problème récurrent, dont les causes sont multiples comme vous le savez.
Qu’en est-il à propos des bureaux d’études et du management ? Nous sommes confrontés au fait que notre pays ne forme plus assez d’ingénieurs, ce qui nous oblige à compléter nos effectifs en nous tournant vers la France. Parmi les critères auxquels nous veillons figurent aussi des qualités personnelles : nous travaillons beaucoup en équipes, et sur une base internationale puisque nous avons des contacts réguliers avec l’Inde, la Roumanie, le Maroc ou encore le Brésil notamment. Nos ingénieurs doivent aussi intégrer des contraintes multiples : technologiques bien entendu, mais aussi de coût, de productivité. Une solution ne s’impose plus, désormais, sur une seule et unique base technique. La logistique et la gestion des achats sont aussi des domaines auxquels nous sommes particulièrement attentifs, et qui nous poussent à nous ouvrir à d’autres profi ls, comme des ingénieurs de gestion par exemple.
Vous évoquez des difficultés de recrutement pour certains profils. N’êtes-vous pas suffisamment attractifs ? Ce n’est pas à ce niveau-là que cela se joue : nos offres recueillent énormément de succès et, en dehors de cellesci, nous recevons beaucoup de candidatures spontanées. À Bruxelles, nous sommes le deuxième employeur industriel après Audi et, vu notre activité, notre attractivité est naturelle. Ce qui pose problème, c’est l’adéquation de ces candidatures avec nos besoins et donc, au sein de ces candidatures, la proportion trop faible de profi ls techniques tels que ceux évoqués ci-dessus. C’est donc à la base, dès le plus jeune âge, qu’il faut susciter des vocations et inciter les jeunes à choisir des études qui les mèneront indubitablement à l’emploi. :: Benoît July
DERNIER RECRUTÉ CHRISTOPHE VANDEN HAUTE
Au cœur de la technique et du commercial Christophe Vanden Haute exerce depuis le mois de février 2015 la fonction de Head of Contracts & Sales Department à la Sabca. Je suis responsable de l’équipe qui analyse les contrats et les ventes dans lesquelles nous nous impliquons, traduit-il. Cette analyse est à la fois juridique, financière mais aussi technique et opérationnelle, visant entre autres à nous assurer de notre compétitivité sur le marché. Pour cet ingénieur civil, travailler dans l’aéronautique est la concrétisation d’un rêve qu’il cultivait de longue date. Dès mes études, je me suis spécialisé dans ce domaine dans le cadre d’un programme commun avec la VUB et l’École militaire notamment.
ACTIVITÉ
La Sabca (Société anonyme belge de constructions aéronautiques) a été fondée en 1920. Le groupe, qui est implanté à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie, déploie ses activités à la fois dans l’aviation civile et d’affaires, dans l’aviation militaire et dans le spatial.
Malheureusement, le contexte n’était pas trop favorable dans le secteur au moment où j’ai été diplômé, en 2005, et j’ai dû reporter mes aspirations à plus tard. C’est en effet dans l’informatique bancaire qu’il démarre sa carrière, y voyant accessoirement la preuve que les études d’ingénieur civil offrent réellement de multiples opportunités dans des domaines très variés. Mais ma passion a fini par reprendre le dessus et je me suis tourné après quelques années vers Sabena Technics, avant de rejoindre finalement la Sabca, poursuit-il. Dans cette fonction, je suis au cœur des thématiques techniques et commerciales, et c’est très précisément dans ce cadre que je voulais travailler.
:: BJ
EFFECTIFS
1 160
CLIENTS
CHIFFRE D’AFFAIRES
176 millions €
Les produits conçus et fabriqués par la Sabca équipent entre autres les Airbus A320, A330, A350 et A380, le nouveau Dassault Falcon 5X, les fusées Ariane et Vega.
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SCIENCES DU VIVANT
« Notre écosystème Le pôle BioWin, dédié aux entreprises du secteur de la santé en Wallonie, est au carrefour d’un écosystème composé de grandes entreprises, de PME, d’universités. De nouvelles technologies émergent, mais aussi de nouveaux profils, hyperspécialisés.
S
ylvie Ponchaut est directrice générale du pôle de compétitivité BioWin. Titulaire d’un diplôme de pharmacienne et licenciée en sciences biomédicales (UCL), elle a réalisé une thèse de doctorat à l’Institut de pathologie cellulaire Christian de Duve. Pendant huit ans, elle fut notamment chargée de la gestion et de la valorisation du portefeuille de brevets au sein de Sopartec, la société de transfert de technologies de l’UCL.
Quel est cet « écosystème » que représente le pôle BioWin ? Il est composé de 140 membres. Parmi ceux-ci, de grandes entreprises incontournables comme GSK, UCB, IBA ou Baxter, mais aussi une bonne centaine de PME très technologiques qui sont issues des labos universitaires ou travaillent en collaboration étroite avec eux. Cet écosystème inclut donc aussi les universités, des centres de recherche, des instituts de renom et enfin des hôpitaux. Ces derniers sont importants, car ils donnent aux entreprises l’opportunité de tester leurs produits ou technologies auprès de celles et ceux qui vont les utiliser. Dès lors qu’on développe des implants ou des appareils qui seront utilisés dans ces hôpitaux, il est essentiel de pouvoir travailler de concert avec le personnel médical.
Les grands acteurs, comme GSK Biologicals, ne sont donc pas les arbres qui cachent la forêt ? Nous avons en Wallonie la grande chance de bénéficier de tels poids lourds, qui génèrent effectivement une grande partie des chiffres,
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impressionnants, présentés par les membres de BioWin : quelque 16 000 emplois directs (auxquels il faut ajouter le double en emplois indirects), un chiffre d’affaires global de plus de 5,4 milliards d’euros, des investissements de l’ordre du milliard d’euros en rythme annuel, et un réel succès à l’étranger puisque notre secteur représente 25 % du total de l’export wallon. Mais à côté de ces géants se déploient des dizaines de PME, dont le soutien à la croissance est précisément au cœur des missions de notre pôle de compétitivité.
Ces PME créent-elles aussi des emplois ? Tous confondus, les membres de BioWin ont créé près de 6 500 emplois (ETP) en huit ans. Si on se focalise sur les PME, les emplois ont doublé, pour dépasser aujourd’hui les 2 500 collaborateurs. C’est très représentatif de la dynamique du pôle : les grandes entreprises sont incontournables, mais des PME se créent, innovent et surtout s’inscrivent dans une démarche de croissance qui bénéficie à l’emploi. Il s’agit donc d’une vraie démarche structurante.
Ces PME sont-elles 100 % biotechs ou voit-on aussi se développer des entreprises qui choisissent de s’y diversifier, en ayant au départ un autre cœur de métier ? Les sociétés de biotechnologie le sont à 100 %, car elles ont le plus souvent été créées pour exploiter une avancée scientifique ou technologique dans ce domaine. Mais on voit aussi arriver au sein de notre pôle des entreprises en provenance d’autres horizons. Le secteur médical offre par exemple des opportunités aux entreprises qui ont développé des technologies de simulation numérique qui étaient au départ dédiées au secteur aéronautique. On voit aussi une emprise croissante des sciences de l’ingénieur, dans le cadre du développement d’implants miniaturisés par exemple, qui sont le fruit de technologies liées à l’informatique, à l’électronique, aux nouveaux matériaux.
Quelles sont les « filières technologiques » qui sont privilégiées par BioWin ? Les sciences du vivant, la biopharmacie et les vaccins sont incontournables. Nous avons des leaders mondiaux dans ce domaine, mais aussi de nombreuses startups qui, pour certaines, sont sur le point de devenir des success-stories. La deuxième filière que nous privilégions est constituée des applications médicales liées à la médecine nucléaire. Ici encore, ce choix est une évidence, car cette expertise a été développée de longue date en Wallonie et nous y maîtrisons la totalité de la chaîne de valeur, de la recherche fondamentale à la vente du produit fini. Enfin apparaissent de nouvelles filières que nous soutenons également comme la thérapie cellulaire et la médecine régénérative, les dispositifs médicaux implantés, les instruments de laboratoire ou de diagnostic, notamment. Certaines de ces entreprises, qui n’existaient pas il y a dix ans, ont déjà des produits sur le marché, d’autres s’en rapprochent : le développement d’un matériel de laboratoire ne répond pas aux mêmes contraintes que celui d’un médicament. Il faut accepter, aussi, une part de risque : tout ce qui est actuellement à l’étude en thérapie cellulaire par exemple ne générera pas nécessairement un succès. Mais si ce dernier arrive, on peut supposer qu’il sera important.
Pourquoi la formation est-elle si importante ? La plupart des pôles en Europe dont la démarche est comparable à la nôtre partagent la même crainte : que des goulets d’étranglement apparaissent, sur le plan des compétences, qui risqueraient de pénaliser la chaîne de valeur. Il faut disposer des bons profils en R&D, mais aussi en production, au niveau des affaires réglementaires, du marketing, du management. Certains métiers sont rares, hyperspécialisés, mais néanmoins indispensables : des biostatisticiens par exemple, qu’il faut pour l’instant parfois recruter à l’étranger. Nous effectuons régulièrement des enquêtes auprès de nos membres afin d’analyser leurs besoins et les
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a créé des milliers d’emplois »
anticiper, de sorte que des formations puissent éventuellement être mises sur pied.
Nonobstant ces profils spécialisés, quelles sont les voies royales pour travailler dans ce secteur ? Le noyau de base est constitué de médecins, de pharmaciens, de bio-ingénieurs, de biologistes, de vétérinaires. Mais vu l’évolution évoquée cidessus, on voit bien que le panel de besoins est très vaste et peut aussi conduire à des jobs très intéressants pour des ingénieurs, des informaticiens, des juristes, entre autres. Nos entreprises
apprécient aussi cette diversité de profils, car elle est source de richesse : un juriste ne réfléchit pas comme un médecin, et de la confrontation de leurs points de vue peuvent naître des idées très intéressantes.
Un dernier mot sur l’internationalisation ? Très importante aussi, car on voit bien que nul ne peut plus innover seul, dans son coin. Ce qui a justifié la constitution des pôles de compétitivité à l’échelle wallonne garde sa pertinence au niveau de l’Europe, voire du
monde. Nous sommes d’autant mieux placés pour nouer de tels partenariats internationaux que notre réputation est excellente : ce n’est tout de même pas rien de pouvoir collaborer de manière structurelle avec le Massachusetts Life Sciences Center à Boston par exemple. De tels partenariats internationaux sont indispensables sur le plan de la recherche, mais aussi de la formation : certaines spécialisations sont tellement pointues qu’on ne peut y accéder que dans un cadre international, désormais. :: Benoît July
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SCIENCES DU VIVANT
Il y a du génie Dans la pharma, l’innovation fait loi. Jusque dans l’enseignement où l’acquisition des compétences en génie analytique peut désormais s’effectuer sous une forme inédite : un master « en alternance » codéveloppé entre haute école et entreprises concernées.
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ans les biotechs comme dans tant d’autres secteurs en croissance, l’une des craintes des entreprises est de ne pas disposer des compétences requises par le développement de leurs affaires. Cette préoccupation est telle que nous tentons de prendre les devants en menant des enquêtes auprès de nos membres afin d’anticiper leurs besoins, commente Rose-May Delrue, responsable de ce sujet au sein du pôle de compétitivité BioWin qui rassemble les acteurs (entreprises, centres de recherche et université) du secteur wallon des Sciences du vivant et plus globalement de la Santé. De telles analyses nous ont conduits à développer des formations spécialement centrées sur l’émergence de nouveaux métiers, poursuitelle. La gestion des affaires réglementaires, par exemple, va requérir des profils qui sont actuellement en quantité trop faibles sur le marché alors que les besoins vont aller croissant : des PME dont les nouveaux produits s’approchent de la phase de commercialisation se rendent compte qu’elles ne possèdent pas les compétences requises pour gérer les contraintes réglementaires, ce qui est normal puisque, pendant des années, elles ont focalisé leur énergie sur la recherche et développement. Si la formation continue permet certes de combler une partie des besoins à court terme,
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dans les biotechs certains ne sont pas loin de penser qu’il ne s’agit que d’un emplâtre sur une jambe de bois. Autrement dit : c’est à un autre niveau, plus en amont dans le cursus et donc dès l’enseignement supérieur, que des formations plus en adéquation avec le marché devraient être développées. Et ce, notamment par le biais de l’alternance, cette formule longtemps décriée qui suscite désormais un réel intérêt.
Une formation en phase avec les attentes des employeurs De quoi s’agit-il ? D’une forme particulière d’enseignement dans laquelle l’acquisition des compétences nécessaires pour l’obtention d’un diplôme de master se fait pour partie en entreprise et pour partie en haute école, l’alternance donnant l’occasion aux étudiants de faire directement le lien entre les notions théoriques vues en cours et leurs applications sur le terrain. Quatre masters de ce type existent désormais en Fédération Wallonie-Bruxelles : en gestion de production, en gestion de chantier spécialisé en construction durable, en gestion des services généraux et, enfin, en génie analytique. Ce master en génie analytique a vraiment été développé en partenariat avec les entreprises du secteur pharma, commente Dominique Masy, directeur de la catégorie technique de la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) où les étudiants peuvent suivre ce cursus. Il s’adresse prioritairement aux bacheliers en chimie, en agronomie ou en biologie clinique qui, après l’obtention de ce master, auront accès à des fonctions telles que responsable de projet en laboratoire de contrôle qualité ou en laboratoire de recherche et développement par exemple.
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Concrètement, les cours en haute école permettent à l’étudiant d’acquérir des compétences
scientifiques et techniques de pointe dans les domaines de la chimie analytique, de la biochimie, de la biologie moléculaire ou encore des biostatistiques et facilitent l’intégration dans l‘entreprise d’accueil grâce à des formations en gestion de la qualité, gestion de projet ainsi qu’en anglais. Lors de ses périodes d’apprentissage en entreprise, l’étudiant se voit confier des projets qui lui permettent, en partant de ses compétences de bachelier, d’acquérir petit à petit les compétences du master en génie analytique. L’étudiant bénéficie donc d’une formation totalement en phase avec les attentes des employeurs, car développées dans ce but et complétée au sein même de l’entreprise, en percevant une indemnité de l’ordre de 700 € par mois, complète notre interlocuteur. Et les entreprises, qui ont en quelque sorte codéveloppé le programme et participent à la formation des étudiants, sont assurées de disposer des profils dont elles ont besoin. Quelques dizaines d’étudiants ont déjà suivi ce cursus. Avec un emploi à la clé, souvent au sein de l’entreprise qui les a accueillis, mais pas systématiquement. Il faut veiller à ce que cette formation soit suffisamment spécialisée pour répondre aux besoins des entreprises, mais aussi suffisamment large pour que l’étudiant ne soit pas formaté pour ne pouvoir travailler « que » dans l’entreprise où il a complété sa formation, souligne Dominique Masy. Il s’agit tout de même d’un master, et donc d’une formation qui doit vraiment élargir l’horizon. Nous sommes en contact permanent avec les entreprises et les étudiants pour continuer à l’améliorer, voire corriger, le cas échéant, ce qui doit l’être dans cette formule qui n’en est encore qu’à son commencement. :: Benoît July
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SPEED DATING : THIERRY LECLIPTEUX, CEO DE CORIS BIOCONCEPT
Les bactéries Spécialisée dans les kits de diagnostic à usages médicaux, Coris BioConcept se focalise sur un nouveau créneau très porteur : la détection des bactéries résistantes aux antibiotiques.
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mployant une trentaine de personnes, Coris BioConcept enregistre une croissance régulière depuis de nombreuses années. L’entreprise, qui se prépare à effectuer une percée dans la détection des bactéries résistantes aux antibiotiques de dernière ligne, va franchir un cap l’an prochain. Rencontre avec son fondateur et CEO, Thierry Leclipteux, qui s’enorgueillit d’attirer de nombreux scientifiques dans son département R&D.
Quelles sont les activités de Coris BioConcept ? L’entreprise travaille dans le domaine de la santé, et plus précisément dans le développement, la production et la commercialisation de tests de diagnostic rapide à usage in vitro. Dans un premier temps, notre gamme permettait de détecter des pathologies de type gastroentérique et respiratoire. Sur la base de cette technologie, dérivée de celle qui est utilisée dans les tests de grossesse, nous avons développé d’autres tests et nous sommes désormais en train de franchir une nouvelle étape en nous attaquant à la détection de la résistance aux antibiotiques de dernière ligne. Nos clients sont essentiellement les hôpitaux et les laboratoires de biologie clinique, nos produits étant exportés à plus de 80 %.
pharma, de nouveaux acteurs en provenance d’Asie, et joue fortement sur les prix. Mais nous avons la chance, qui n’est évidemment pas due au hasard puisque nous investissons massivement dans la recherche et développement, de pouvoir nous appuyer sur notre avance technologique. Une avance qui va se renforcer par le lancement de nos nouvelles gammes de produits.
De quoi s’agit-il ? Nous sommes partis de la demande du marché et avons développé des tests pour une niche qui n’est pas bien couverte, à l’échelle mondiale : la détection de la résistance aux antibiotiques de dernière ligne. Les médecins pourront détecter rapidement cette résistance, ce qui permettra d’éventuellement déterminer une nouvelle stratégie pour sauver le patient mais aussi d’éviter, ce qui est très important en milieu hospitalier, la dissémination de bactéries mortelles. Nous allons compléter cet arsenal par le biais d’outils de nouvelle technologie qui permettront de détecter rapidement, en sus, si les syndromes sont provoqués par un virus ou par une bactérie, de l’identifier ainsi que sa résistance éventuelle.
Quel impact sur la croissance de Coris BioConcept ? Nous avons crû de manière régulière au cours des dernières années et entendons continuer à maîtriser notre croissance en dépit de l’accélération attendue. Mais il semble clair que nous allons franchir un cap, qui va impliquer entre autres la construction d’un nouveau bâtiment dans les deux ans et le recrutement de nouveaux collaborateurs.
Êtes-vous soumis à forte concurrence ?
Quels types de profils allez-vous rechercher ?
Elle est devenue effroyable, en particulier sur notre gamme historique. Elle provient de toutes parts : de gros acteurs du secteur
Nous venons de nous attacher les services d’une Product Specialist qui va aussi effectuer du business development. Une perle rare dont
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le profil scientifique de haut vol lui permet à la fois de comprendre les besoins de nos clients et de leur expliquer en quoi nos produits et notre technologie peuvent y répondre, et ce, de manière pédagogique en s’appuyant sur son expérience de formatrice au Forem. Ses responsabilités s’accompagnent d’un volet business development visant à déceler d’autres usages, d’autres clients que ceux que nous avons déjà identifiés. Nous avons dû activer toutes les ressources de nos réseaux pour dénicher cette nouvelle collaboratrice !
Comment parvenez-vous à attirer de tels collaborateurs hautement diplômés ? Nous investissons énormément dans la R&D : la moitié de nos collaborateurs y travaillent, nous bénéficions d’une excellente réputation dans ce domaine et cela se sait dans les milieux concernés. En sus de la crédibilité, il y a aussi le fait que nous sommes une PME : nos collaborateurs ont envie de s’investir dans des projets originaux, innovants et de percevoir leur impact personnel sur le produit final (ce qui est beaucoup moins évident à ressentir dans une grosse structure). Cela nous permet de séduire des docteurs en sciences, des ingénieurs, souvent jeunes puisque la moyenne d’âge tourne autour de la trentaine, avec lesquels nous avons parfois fait connaissance en les accueillant dans le cadre d’un stage ou d’un travail de fin d’études par exemple.
Qu’en est-il du personnel de production ? De manière générale, le diplôme y importe moins que la personnalité. Les qualités que nous recherchons ? Intelligence et responsabilité. Dans le packaging, par exemple, il faut que les gens comprennent que les produits qu’ils manipulent répondent à des normes très strictes, impératives et qu’ils sont les derniers à les manipuler avant qu’ils arrivent chez le client : leur responsabilité est donc réelle.
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en ligne de mire
Pour l’encadrement, faites-vous parfois appel à d’autres ressources que votre réseau ? Celui-ci est efficace pour épingler des profils scientifiques : dès lors qu’une personne nous est recommandée, c’est évidemment plus facile. Lorsque nous cherchons à recruter pour des fonctions plus transversales, en revanche, cela se complique. Pour trouver une assistante
comptable, par exemple, nous avons dû éplucher près d’une centaine de CV : cela demande énormément de temps, dans un domaine qui n’est évidemment pas notre cœur de métier. Cela étant, nous nous sommes adressés deux fois à des chasseurs de têtes : la première mission nous a fait engager quelqu’un que nous avons dû licencier après trois mois, et la seconde nous a permis de recruter un très ...
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SPEED DATING : THIERRY LECLIPTEUX, CEO DE CORIS BIOCONCEPT
PROFIL ...
bon collaborateur qui, étant dans la ligne de mire d’autres consultants, nous a quittés après deux ans...
Docteur en sciences et entrepreneur Titulaire d’un doctorat en biologie (FUNDP), Thierry Leclipteux démarre sa carrière à l’Institut des radioéléments (IRE), à Fleurus, avant de rejoindre une société spécialisée dans les tests à usage vétérinaire en tant que directeur scientifique. J’ai ensuite rejoint la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Liège, l’entreprise ayant décidé de clôturer l’activité biotech au sein de laquelle j’évoluais, raconte-t-il. Je suis resté à Liège jusqu’à ce que, vers la quarantaine, la fibre entrepreneuriale commence sérieusement à se manifester. Il fonde dès lors Coris Bio-Concept avec quelques partenaires, en 1996. Une grosse prise de risque ? J’ai démarré dans un domaine que je connaissais parfaitement, et sur la base d’un lot de réactifs conservés dans l’azote liquide que mon employeur précédent m’avait légué en clôturant l’activité, dit-il. Et puis nous avons démarré à très petite échelle : la mise de départ n’excédait pas quelques milliers d’euros et nous avons fonctionné les premières années sans nous rémunérer. Je rentrais de l’université le soir et j’emballais dans la cuisine familiale, pour quelques clients, les tests qui étaient produits chez un ami à Liège. Quelques années plus tard, il déménage dans le parc scientifique Crealys, près de Namur, où l’entreprise est d’abord hébergée dans un centre relais d’innovation. Nous avons bétonné notre croissance en thésaurisant nos rentrées avant d’engager du personnel et en réinvestissant une grosse part de notre chiffre d’affaires dans la recherche et développement. Notre solidité financière a toujours garanti notre indépendance. Rayon loisirs ? Très peu (si ce n’est la cuisine), en particulier dans ces prochains mois qui seront marqués par le lancement par Coris BioConcept de ses nouvelles gammes de produits, assure Thierry Leclipteux qui entretient sa forme par le biais du squash et de la course à pied. J’espère pouvoir prendre quinze jours de vacances cet été.
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:: BJ
Difficile de lutter contre de grands groupes, sur le plan salarial notamment ? Il y a moyen de lutter si on raisonne moins en termes de salaire qu’en termes de pouvoir d’achat, et en faisant preuve d’originalité. Nous proposons par exemple toute la gamme des avantages extralégaux, y compris la prise en charge de frais de chauffage ou d’électricité. Nous avons aussi d’autres arguments à mettre sur la table comme notre ambiance de travail, notre environnement au sein du parc Crealys et les perspectives évoquées précédemment. Nombre de nos collaborateurs sont régulièrement contactés par des chasseurs de têtes : s’ils ne nous quittent pas, c’est parce qu’ils ont de bonnes raisons de rester. Il nous est par ailleurs arrivé de recruter l’un ou autre scientifique déçu par l’ambiance des grands groupes...
Un dernier mot sur le soutien des pouvoirs publics. Est-il important pour une PME ? Nous faisons régulièrement appel aux stagiaires Explort de l’Awex, qui nous permettent d’aborder nouveaux marchés à moindre coût tout en testant la personne en vue d’un éventuel recrutement. Le soutien financier de la Région wallonne, dans le cadre du plan Marshall et du pôle de compétitivité BioWin en ce qui nous concerne, est lui aussi essentiel, surtout pour une PME qui, comme la nôtre, investit fortement en R&D. Et ce, sans oublier notre insertion dans un réseau de partenaires (universités, PME...) tant en Wallonie qu’en Europe. Tout cela génère une certaine complexité mais, au final, on a tout de même beaucoup à y gagner. :: Benoît July
DERNIÈRE RECRUTÉE CHRISTEL BOUDRY Le réseau, meilleure porte d’entrée pour séduire Faut-il choisir ses études en fonction des perspectives d’emploi ? Si chacun a un avis sur la question, celui de Christel Boudry fut clair à l’époque : Je m’étais tournée vers la biologie par goût pour ces études, et sans vraiment me soucier de mon avenir professionnel, ditelle. Et c’est encore cette passion pour les sciences qui m’a poussée ensuite à me lancer dans un doctorat. À l’issue de celui-ci, cependant, les débouchés académiques étant souvent peu sécurisants à long terme, elle se lance sur le marché de l’emploi au sens strict. Sans véritable vision de ce qu’elle souhaite faire, et en se laissant guider par les opportunités... qui la conduisent au Forem. Non pas en tant que chercheuse d’emploi, mais en tant que formatrice, précise-t-elle. Je donnais des formations en
biotechnologies à des gens, souvent des diplômés en sciences d’ailleurs, qui cherchaient une spécialisation pour augmenter leur attractivité. Sa fonction évolue progressivement, l’amenant à rentrer en contact avec de nombreuses entreprises afin, entre autres, de trouver des opportunités de stages pour celles et ceux qui suivent ces formations. Ce job, en contact avec le privé, m’a donné l’envie d’y travailler en combinant mon profil scientifique avec mon souhait d’y évoluer dans le business development, poursuit-elle. J’ai notamment pris contact avec Coris BioConcept, qui avait accueilli des stagiaires, et j’y travaille désormais depuis le mois de juin en tant que Product Specialist/Developper. Une preuve de plus que, dans la quête d’un nouveau défi, l’activation de son réseau augmente grandement les chances de succès...
:: BJ
ACTIVITÉ
Coris BioConcept est spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de tests de diagnostic rapide de diverses pathologies, en ce compris la détection de la résistance aux antibiotiques de dernière ligne.
EFFECTIFS
29 collaborateurs (dont 23 salariés)
CHIFFRE D’AFFAIRES
2,3 millions €
EXPORTATION %
80 des ventes dans plus de 70 pays
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
Du vert en GreenWin, dernier-né des pôles de compétitivité wallons, n’est pas le moins ambitieux. Son objectif : aider les entreprises à saisir les opportunités du développement durable en se focalisant sur le cycle de vie des matériaux, de leur élaboration à leur recyclage en passant par leur intégration dans la construction.
L
a vitrine est belle et même très recherchée. L’Exposition universelle de Milan permet en effet aux entreprises ayant fait du développement durable une source de croissance de mettre en valeur leurs compétences et réalisations. Au sein du pavillon belge, dont les matériaux ont été choisis dans le but de ne pas laisser d’empreinte sur le site : naturels, facilement recyclables, isolants, modulaires pour être démontés aisément, c’est notamment l’alliance réussie entre le verre et le bois qui contribue à séduire les visiteurs. En témoignant du savoir-faire combiné d’une PME liégeoise, l’Atelier de l’Avenir, et d’un géant industriel, AGC Glass Europe, qui a fourni au pavillon du verre à haute performance contribuant à l’isolation thermique, la protection solaire, la production d’énergie et la décoration, entre autres.
Les prémices d’une économie circulaire Pareille association, de circonstance dans ce cas, témoigne de la philosophie qui préside aussi aux pôles de compétitivité : associer de grandes entreprises et des PME, des centres de recherche et des universités ainsi que des acteurs de la formation, afin de générer de
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nouveaux produits et services susceptibles de redynamiser le tissu économique wallon.
Dernier-né des six pôles wallons, GreenWin, dédié au développement durable au sens large, s’est focalisé sur le cycle de vie des matériaux en le déclinant autour de trois axes : l’élaboration de nouveaux produits et matériaux durables, leur intégration et leur mise en œuvre dans la construction en poursuivant l’objectif d’en diminuer l’empreinte environnementale et d’en augmenter l’efficience énergétique, et enfin le traitement et la valorisation des déchets, de façon à les transformer et si possible les réintroduire dans le circuit. Les prémices d’une économie circulaire, en quelque sorte. Une trentaine de projets ont été labellisés (et donc financés) par le gouvernement wallon, dont certains commencent à délivrer de premiers résultats. Parmi ceux-ci, Minerve, qui entend valoriser les déchets (industriels, de construction, ménagers) qui ont abouti en décharge. L’idée est de considérer ces dernières comme un gisement, précise Véronique Graff, directrice générale de GreenWin. Le projet s’attache dès lors à cartographier ces décharges, identifier ce qui s’y trouve, en minéraliser le contenu (en transformer les matières organiques en biogaz) et en valoriser ce qui peut l’être, soit sous forme énergétique, soit sous forme de matériaux. La phase de valorisation va bientôt pouvoir commencer, assure la directrice qui précise que le potentiel, pour les entreprises concernées, est énorme non seulement en Belgique, mais aussi à l’échelle internationale. Un autre projet représentatif répond au doux nom de Frensis. L’idée ? Associer ici encore une grande entreprise (AGC) et une PME
vitrine
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(Pierret-System) afin dans ce cas de concevoir un nouveau type de châssis superisolants, offrant des performances nettement supérieures aux normes actuelles. L’enjeu est à la fois technologique, commercial et industriel, souligne Véronique Graff. La combinaison des efforts de chacun doit générer une solution non seulement performante, mais aussi attendue, en tant que telle, par le marché. Sur le plan industriel, il convient idéalement que le produit génère bel et bien de l’emploi en Wallonie, puisque tel est précisément l’un des buts qui étaient recherchés lors de constitution des pôles de compétitivité et constitue l’un des critères de sélection des projets avant leur labellisation.
L e pavillon belge à l’Exposition universelle de Milan a été réalisé avec des matériaux facilement recyclables.
Constitué actuellement de quelque 180 membres, GreenWin se caractérise aussi, de par sa nature transversale vu que le développement durable touche potentiellement de très nombreux secteurs, par la grande diversité de ses membres. Contrairement à l’aéronautique ou les sciences du vivant par exemple, où les entreprises émargent globalement à des filières technologiques comparables, ce pôle vert s’adresse à des entreprises dont le développement durable n’est pas, en tant que tel, le cœur de métier. C’est l’une des raisons qui nous poussent à investir massivement dans la formation, par le biais par exemple du projet GreenSkills (lire en page 36, NDLR), précise Véronique Graff. Nous devons sensibiliser les entreprises afin d’intégrer cette dimension durable dans leur stratégie, mais aussi leur donner les outils, sur le plan des compétences notamment, afin qu’elles puissent bénéficier concrètement de ces innovations et en générer de la valeur ajoutée dans leur activité.
:: Benoît July
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
GreenSkills : 150 000 heures
Près de 150 000 heures de formation seront dispensées en cinq ans au profit des entreprises qui souhaitent faire de la thématique environnementale une opportunité davantage qu’une contrainte. En s’assurant de disposer des compétences requises pour que l’éco-innovation soit pour elles une source de croissance.
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rois jours sur le thème « ventilation : montage, réglage et entretien ». Telle est la formation qu’a récemment suivie Axel Bertrand, ingénieur de projets au sein du bureau d’études BGNS basé à Habay-la-Neuve. Un investissement qui en valait la peine, assure-t-il. À la fois par la qualité des formateurs qui avaient de la bouteille, mais aussi des participants avec lesquels nous avons pu échanger. Venant d’un bureau d’études, j’étais évidemment moins intéressé par le volet théorique, que je maîtrise parfaitement, que par la mise en œuvre pratique, sur le terrain : ce retour me sera très utile pour la rédaction de futurs cahiers de charges et pour leur suivi. Élément-clé de l’efficience énergétique des bâtiments – superisolés, ils doivent aussi être correctement ventilés – la ventilation est un des
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multiples thèmes faisant l’objet de formations dans le cadre du projet GreenSkills : un vaste programme d’une durée de cinq ans, portant sur un potentiel de 150 000 heures de formation, qui a été labellisé par le gouvernement wallon et bénéficie dès lors de son soutien financier.
Développer de nouvelles compétences L’objectif de GreenSkills ? Intégrer la dimension environnementale au sein des entreprises demande le développement de nouvelles compétences, argumente-t-on chez GreenWin, le pôle de compétitivité wallon visant à redynamiser le tissu économique en y intégrant la logique du développement durable. Beaucoup d’entreprises ne sont pas encore suffisamment conscientes des opportunités stratégiques qui s’offrent à elles : l’environnement est encore souvent perçu comme une contrainte plutôt que comme une source de nouvelles opportunités. Quatre thématiques sont développées dans le cadre de GreenSkills : les matières renouvelables, la chimie verte et durable, le développement durable en entreprise et la construction durable. À l’instar des autres pôles de compétitivité, GreenWin n’est pas opérateur des formations qui sont déployées, mais s’appuie sur les centres de formation existants comme le Cefochim (spécialisée dans la chimie et les sciences
de la vie), le Forem Environnement (spécialisé dans la gestion rationnelle des énergies et des déchets) ou encore GreenWal (qui, émargeant au secteur de la construction, bénéficiera sous peu de nouvelles infrastructures au parc scientifique Crealys non loin de Gembloux). Au menu, de multiples sujets et formules (de courte ou de plus longue durée) consacrés par exemple à « la faisabilité d’une chaufferie biomasse », à « la chromatographie ionique appliquée à la chimie verte et durable », à « l’introduction à l’analyse de cycle de vie comme outil d’évaluation de l’impact environnemental d’un produit » ou encore à « la gestion des apports solaires et lutte contre la surchauffe », entre autres. Nous sommes en phase de démarrage de ce projet et le catalogue reste ouvert, soulignet-on chez GreenWin. Nous souhaitons vraiment que les entreprises nous fassent part de leurs besoins afin que les formations qui seront développées répondent pleinement à leurs attentes. Et ce, que celles-ci soient de nature technique, opérationnelle ou même managériale : il est en effet très important que le management des entreprises, y compris celui des PME, soit convaincu qu’il peut intégrer le développement durable et l’éco-innovation en tant que sources de croissance pouvant doper son activité. :: Benoît July
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de formation au menu
SPEED DATING : OLIVIER LEFEBVRE, CEO DE XYLOWATT
Xylowatt est prête Après une période de fortes turbulences, l’entreprise spécialisée dans la production de gaz propre au départ de biomasse et de déchets est prête à redécoller. En s’appuyant sur un mix de compétences jeunes et expérimentées.
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pin-off de l’UCL constituée il y a plus de dix ans, Xylowatt ne s’est pas encore transformée en success-story. Fortement recapitalisée conjointement à l’arrivée de poids lourds industriels (Air liquide et CMI) dans son actionnariat, l’entreprise qui a déménagé de Charleroi à Louvain-la-Neuve a changé de business model tout en conservant sa mission : aider les entreprises et les collectivités à accéder à une énergie plus durable. Le point avec Olivier Lefebvre, son CEO, qui estime l’entreprise désormais outillée pour aborder une nouvelle étape, sans doute décisive.
Xylowatt, une entreprise verte ? Une entreprise qui a été constituée en 2001 sur une bonne idée : la gazéification des déchets de bois, et dont la mission n’a pas fondamentalement changé depuis lors, même si la technologie a évolué. Notre proposition est simple : aider les entreprises et collectivités à convertir un problème de déchets en solution par le biais de la production de gaz propre. Nous nous inscrivons donc en effet dans une optique de développement durable.
Plus de dix ans après sa création, l’entreprise est dans le rouge. Comment expliquer ce parcours ? De multiples facteurs doivent être pris en compte, parmi lesquels le fait que la technologie a beaucoup évolué, mais aussi le fait que nous travaillons sur des projets industriels de longue haleine. On parle de génération
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d’énergie, de clients industriels, de cycles longs tant sur le plan commercial que sur celui de la mise en œuvre : nous sommes à mille lieues de l’univers des startups qui développent des applications pour le Net ! Il y a trois ans, l’entreprise s’est retrouvée à la croisée des chemins : la technologie (baptisée Notar, NDLR) était au point, mais la solution n’était pas aboutie sur le plan industriel. Nous avons fait le choix de changer de business model en abandonnant l’activité d’assemblage pour nous concentrer sur notre core business : le process lui-même.
D’où le partenariat, signé en février 2014, avec Air Liquide et CMI ? Effectivement. CMI, spécialisé notamment dans la conception d’équipements dans le domaine de l’énergie, complète son offre en la matière tout en nous apportant ses compétences en ingénierie et en industrialisation. Air Liquide, spécialisée notamment dans la commercialisation des molécules de gaz, entend proposer à ses clients industriels une source d’énergie renouvelable de qualité. En résumant très fort, le cycle idéal serait le suivant : Xylowatt développe la technologie et les équipements, CMI en effectue l’ingénierie, l’assemblage et la livraison, et Air Liquide opère l’installation délivrée au client. Cet accord, conjoint à une augmentation de capital de près de 6 millions d’euros effectuée en février 2014, nous procure donc une forte crédibilité et des bases solides pour nous relancer.
Comment s’est traduit ce repositionnement sur le plan des ressources humaines ? L’activité d’assemblage, à Charleroi, a été clôturée et nous avons déménagé à Louvain-laNeuve. Une quinzaine de personnes ont quitté l’entreprise, nous en avons depuis lors recruté une dizaine et nous sommes actuellement en quête de six profils. Le portefeuille de compétences a, dans la foulée, fortement évolué.
à remettre les gaz Quels sont, précisément, les profils critiques désormais ? En sus des techniciens qui agissent sur les sites où sont exploitées nos installations, nos compétences-clés tournent autour de la R&D, visant à l’amélioration continue de notre technologie et de nos procédés : nous avons de belles réalisations, comme à Oiry en Champagne (France) par exemple, mais nous devons continuer à travailler sur l’optimisation des coûts de sorte que le gaz propre que nous produisons soit pleinement compétitif vis-à-vis du gaz d’origine fossile. Cela signifie : optimiser le process et travailler sur la qualité des déchets qui constituent notre matière première, entre autres. Nos autres compétences-clés sont de nature commerciale : nous devons convaincre de nouveaux clients parmi lesquels des industriels, des collectivités locales, y compris à la grande exportation. Le Japon par exemple, où l’énergie est devenue un enjeu majeur après Fukushima, peut être intéressé par nos solutions.
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Nombre de profils que vous avez recrutés sont expérimentés. La raison ? Cela se justifie par le fait que nous avions besoin de compétences capables de se greffer rapidement sur notre acquis tout en nous apportant le fruit de leur expérience. Nous avons donc recruté en quelques mois un responsable des opérations, un responsable pour notre bureau d’études et des commerciaux capables de nous faire franchir rapidement un nouveau cap. Nous pouvons aussi nous appuyer sur un excellent président du conseil d’administration en la personne de Pierre Mottet, qui a longtemps dirigé IBA et qui nous fait bénéficier de son expertise dans la commercialisation de projets à haute intensité capitalistique et technologique. Cela étant, nous sommes aussi intéressés par des profils plus jeunes, qui vont progresser ... avec nous.
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SPEED DATING : OLIVIER LEFEBVRE, CEO DE XYLOWATT
... Quels sont vos facteurs d’attractivité ?
PROFIL Un économiste qui se voulait avant tout architecte Titulaire d’un doctorat en économie (UCL), Olivier Lefebvre a exercé successivement ses talents au sein du cabinet du ministre des Finances, Philippe Maystadt, dans la première moitié des années 90 (il en fut le chef de cabinet), avant de prendre la direction de la Bourse de Bruxelles par la suite intégrée au sein d’Euronext. Il est désormais, entre autres fonctions, membre du Board de la Bank of New York Mellon et CEO de Xylowatt. Le point commun de ce parcours atypique, qui va de la politique à la PME en passant par les grandes institutions financières ? Le fait que je me suis trompé de porte, étant jeune, sourit Olivier Lefebvre. Je voulais au fond de moi devenir architecte et me suis pourtant inscrit... en économie. Mais le souci de construire est resté : c’est un peu le fil conducteur de ma carrière, qu’il s’agisse de réformer la gestion de la dette publique dans un premier temps, les marchés financiers dans un second, puis désormais en tant que conseiller de la Bank of New York Mellon par exemple ou bien évidemment à la tête de Xylowatt dont je suis par ailleurs un des actionnaires. La mise en place des structures qui permettent aux organisations de s’inscrire dans un processus de changement me passionne. Entre autres passions, Olivier Lefebvre avoue aussi apprécier fortement les randonnées dans la nature, notamment le trekking qu’il a pratiqué dans le Sahara à l’époque où ce dernier était un peu moins « chaud », entendez moins « dangereux ». Théâtre, concerts et moments partagés en famille constituent aussi à ses yeux autant d’occasions de s’évader.
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Les collaborateurs qui nous rejoignent sont attirés par un double défi : technologique, mais aussi industriel. Xylowatt a traversé des turbulences, nous sommes transparents à ce sujet, et même s’ils se sont quelque peu éloignés, les risques n’ont pas disparu pour autant. Les jeunes, qui peuvent accepter ce risque, sont aussi et surtout attirés par notre mission qui consiste à œuvrer à un développement plus durable. En réalité, les plus expérimentés sont animés par des ressorts comparables : ils sont en recherche d’un job qui a du sens, qu’ils n’ont peut-être pas trouvé précédemment, et sont arrivés à un stade de leur parcours où ils peuvent à nouveau effectuer des choix plus risqués.
Quelles sont les qualités que vous recherchez ? L’esprit entrepreneurial doit être présent de manière impérative. Nous sommes une petite structure au sein de laquelle chacun est amené à recevoir rapidement de grandes responsabilités et à agir en autonomie tout en restant bien évidemment connecté à l’équipe. S’agissant des profils technologiques, nous sommes très attentifs à la culture de la performance : nous devons impérativement rester connectés au marché, la technologie n’ayant de valeur que si elle nous permet de séduire de nouveaux clients !
Un dernier mot sur votre déménagement à Louvain-la-Neuve ? Les ateliers de Charleroi étant condamnés, nous avons fait le choix de nous rapprocher de l’UCL, une université à laquelle nous sommes historiquement liés et avec laquelle nous continuons de collaborer. Le dynamisme de Louvain-la-Neuve et sa situation centrale en Belgique constituent aussi d’indéniables atouts pour attirer les profils que nous recherchons. Et ce, même si les exigences salariales sont sensiblement plus élevées dans le Brabant wallon... :: Benoît July
DERNIER RECRUTÉ PIERRE EVRARD
« Un pari risqué et dès lors particulièrement motivant » Recruté en avril 2015 en tant que Sales Engineer, Pierre Evrard fait partie de ces profils expérimentés qu’Olivier Lefebvre, le CEO de Xylowatt, souhaitait attirer afin de remettre l’entreprise sur de bons rails. Ce défi arrive au bon moment dans ma carrière, estime Pierre Evrard. Quand on approche de la cinquantaine et qu’on a un peu fait le tour de la question dans de grands groupes, soit on choisit de s’enfermer dans une forme de confort, au risque de se réveiller brutalement dès lors qu’un jeune manager décide, par exemple, de se distinguer dans le cost cutting et de sabrer dans les salaires, soit on prend les devants en choisissant de
ACTIVITÉ
mettre à profit son expérience pour se lancer dans de nouveaux défis. Ce choix, Pierre Evrard l’avait en réalité déjà posé il y a quatre ans déjà en décidant de quitter le groupe Philips au sein duquel il avait effectué une bonne partie de sa carrière jusqu’à y devenir International Key Account Manager. J’ai toujours eu la passion de marier les volets techniques et commerciaux, notamment dans des environnements industriels, précise-t-il. C’est la raison pour laquelle j’avais à l’époque directement complété mes études d’ingénieur civil par un diplôme en Business Administration. Cette combinaison est très précisément celle que je devrai activer dans le cadre de mes nouvelles fonctions : le portefeuille de technologies développé par Xylowatt doit trouver sa voie vers le marché. :: BJ
Xylowatt, originellement spin-off de l’UCL constituée en 2001, est spécialisée dans les solutions de production de gaz propre à partir de biomasse et de déchets. L’entreprise s’adresse principalement aux entreprises et collectivités soucieuses de s’inscrire dans une optique de développement durable.
CHIFFRE D’AFFAIRES
2,8 millions €
ACTIONNARIAT
EFFECTIFS
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Conjointement à une augmentation de capital de près de 6 millions d’euros, en février 2014, Xylowatt a accueilli dans son actionnariat deux poids lourds industriels : Air Liquide et CMI.
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RECRUTEMENT
Actiris aux recruteurs : De gros employeurs ont utilisé le service Select Actiris de l’Office régional bruxellois de l’emploi pour recruter de jeunes Bruxellois. Ils en sont apparemment satisfaits, ce qui incite l’organisme à communiquer pour en doper la notoriété.
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irecteur général d’Actiris depuis près de quatre ans, Grégor Chapelle se réjouit de la baisse du chômage des jeunes observée en Région bruxelloise. Il y voit l’effet du redressement de la conjoncture, mais aussi des efforts déployés par son organisme pour que les employeurs établis à Bruxelles recrutent davantage de Bruxellois.
Le nombre de jeunes chercheurs d’emploi a baissé de 21,4 % en deux ans à Bruxelles. Mais le taux de chômage des jeunes, certes en baisse, est à 25 %... Ce taux de chômage est bien évidemment beaucoup trop élevé, mais n’empêche pas de se réjouir d’une évolution positive. Nous comptabilisons en mai 2015 quelque 1 707 jeunes chercheurs d’emploi en moins par rapport à mai 2014, ce nombre grimpant à 2 950 par rapport à mai 2013. La diminution est de 21,4 % sur deux ans, ce niveau n’ayant jamais été retrouvé depuis 1992.
Quelles en sont les causes ? Il y a certes, pour une part, l’impact des mesures de radiation décidées par le fédéral, mais celui-ci est minime par rapport aux effets de l’amélioration de la conjoncture. Encore faut-il que celle-ci profite effectivement aux jeunes Bruxellois et c’est précisément sur ce point que nous avons travaillé. Notre service Select Actiris a été rénové, dynamisé et nous
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commençons à en récolter les fruits aujourd’hui : non seulement Actiris qui se réjouit de ces statistiques mais, aussi et surtout, les jeunes qui ont trouvé un emploi et les employeurs qui les ont recrutés.
Pourquoi ces recruteurs s’adressentils davantage aujourd’hui à Actiris que par le passé ? Il ne m’appartient pas de me prononcer sur le passé. S’agissant du présent, je suis convaincu que le défi n’est pas de créer de l’emploi à Bruxelles (la Région est un poumon économique), mais bien de permettre aux Bruxellois d’en bénéficier. Pour y parvenir, il n’y a pas d’autres moyens que de séduire les employeurs en leur proposant des solutions par le biais desquelles il est intéressant pour eux de recruter de jeunes Bruxellois. Nous nous sommes réformés et avons investi pour être en mesure de leur proposer de telles solutions.
Quelles sont ces solutions ? Select Actiris est un service – gratuit – de sélection de candidats. Nous sommes le seul acteur qui dispose d’une base de données de 100 000 chercheurs d’emploi en temps réel. Dans les 48 heures, nous disons au recruteur si nous pensons être en mesure de répondre à sa demande. Si c’est le cas, nous nous engageons à lui proposer dans les dix jours ouvrables six candidats susceptibles de l’intéresser. Et ce, après avoir effectué de notre côté un travail de présélection d’une cinquantaine de personnes que nous avons invitées à venir nous rencontrer et que nous avons testées sur leurs compétences, leur motivation, leur adéquation avec la demande qui nous a été adressée.
Les résultats sont-ils à ce point positifs ? Notre constat, c’est que ce service a permis de quadrupler le nombre de placements, le taux de satisfaction des employeurs qui y ont fait
appel oscillant entre 75 % et 90 %. Nous leur demandons d’ailleurs systématiquement de nous donner un feed-back, afin de pouvoir expliquer aux candidats qui n’ont pas été retenus pourquoi ils sont passés tout près d’un recrutement et quelles sont les pistes à poursuivre pour que cela réussisse la prochaine fois.
Cela ne peut donc pas réussir à tous les coups. D’autant que l’écart entre les demandes des employeurs et les compétences de nombreux demandeurs d’emploi reste énorme... C’est vrai qu’il n’y a pas assez d’emplois pour les moins qualifiés... mais il y en a tout de même et c’est notre rôle d’aider ces jeunes à y accéder. Nous le faisons en comprenant mieux la demande des employeurs, mais aussi en valorisant davantage les compétences des candidats, qui ne résument pas un diplôme. Nous aidons aussi ces jeunes parce que notre sélection est évidemment dénuée de toute discrimination. Nous les aidons par le biais de la Garantie Jeune qui est notre engagement à leur proposer soit un emploi, soit un stage, soit une formation. Et nous les aidons enfin en informant très concrètement les employeurs sur les aides à l’embauche dont ils peuvent bénéficier : de telles aides n’ont pas été conçues, il faut le rappeler, pour alimenter des effets d’aubaine, mais bien pour que l’employeur puisse investir dans la formation de celui qu’il a pu recruter à un coût réduit.
Vous dites aux employeurs : testez-nous... Nous avons attendu de longs mois avant de communiquer de manière plus proactive, soit le temps nécessaire pour vérifier la validité et l’efficacité de notre approche auprès de recruteurs tels que Proximus, Carrefour, Solvay, Sabca, Primark, Panos ou Zara, entre autres. Nous ne sommes donc pas dans l’effet d’annonce et ne
« Testez-nous ! »
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éduire les employeurs en leur proposant des solutions les incitant à recruter de jeunes Bruxellois, S tel est le défi lancé par le service Select Actiris.
revendiquons pas davantage la perfection, mais nous pensons que ce service mérite au moins d’être connu et testé.
Comment les sociétés de travail intérimaire, qui font un peu le même exercice, réagissent-elles ? Je connais les statistiques qui tendent à démontrer que le travail intérimaire peut parfois
conduire les moins qualifiés vers un emploi stable : nous sommes donc complémentaires en ce sens que nous poursuivons le même objectif. Cela étant, les services d’Actiris peuvent aussi être perçus par le secteur de l’intérim comme une forme de concurrence. Mais l’ampleur de la tâche est telle qu’il y a finalement peu de chances que nous nous marchions sur les pieds. :: Benoît July
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RECRUTEMENT
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DOMINIQUE LEROY : « UN SERVICE EFFICACE AUSSI POUR LES EMPLOYEURS » En tant que cliente d’Actiris, la CEO de Proximus n’hésite pas à en vanter les services. Et encourage d’autres employeurs à y faire appel, au profit de l’emploi des jeunes.
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ue la CEO de Proximus accepte de se libérer au téléphone à 7 h 40, un lundi matin, pour dire tout le bien qu’elle pense du service Select Actiris est un signe qui ne trompe pas. L’emploi des jeunes à Bruxelles est un sujet qui me tient à cœur, confirme Dominique Leroy. Dès lors qu’une initiative est prise et fonctionne efficacement pour le développer, je me dois de l’encourager et, surtout, d’inciter d’autres employeurs à s’inscrire dans le mouvement. Le renforcement des liens entre Proximus et Actiris remonte à l’an dernier, dans un contexte où l’opérateur est confronté à un afflux de candidatures pour des jobs qui n’exigent pas de formation de départ spécifique : certaines fonctions administratives, agents de call center ou vendeurs en boutique, par exemple. Traiter plusieurs centaines de candidatures pour un seul poste requiert un gros travail de la part de nos équipes, qui ne sont pas vraiment formées ni outillées pour cela, poursuit Dominique Leroy. Les équipes d’Actiris sont quant à elles en prise directe avec le terrain, connaissent le profil des demandeurs d’emploi et sont donc mieux armées pour les sélectionner et nous proposer une liste plus réduite de candidats. La CEO de Proximus est d’autant plus satisfaite que l’efficacité est, à ses yeux, au rendez-vous. Les agents d’Actiris se sont déplacés pour étudier les besoins, les compétences recherchées, et ont dès lors pu proposer des candidats bien en phase avec les fonctions proposées. C’est d’autant plus important que la sélection ne s’effectue pas sur un CV, mais davantage sur l’analyse de la personnalité : une ouverture au client, l’envie d’apprendre, la motivation, notamment. Même si le nombre de candidats recrutés jusqu’à présent par ce biais n’excède pas quelques dizaines de personnes, la CEO entend poursuivre l’aventure, mais aussi proposer davantage de stages d’insertion, qui permettent quant à eux aux jeunes d’afficher cette fameuse première expérience sur leur CV. Proximus doit être, comme d’autres employeurs, au rendez-vous de l’emploi des jeunes, appuie Dominique Leroy. Cette ambition sociétale étant désormais épaulée par un service qui rencontre à la fois les besoins des jeunes et des recruteurs, je pense être dans mon rôle en en faisant la promotion.
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PERSPECTIVES
« Que les entreprises
aux côtés des opérateurs Pour Éric Bossart, président du bassin EFE de Hainaut Sud, les employeurs doivent s’impliquer davantage dans l’écolage des jeunes issus de l’enseignement qualifiant. Histoire de dénicher les profils qui correspondent le mieux à leurs attentes.
I
l préside l’une des dix instances – celle de Hainaut Sud – de bassins Enseignement-Formation-Emploi (EFE) que le gouvernement interfrancophone régional et communautaire a récemment mises sur pied en Wallonie et à Bruxelles. L’objectif : réduire le fossé persistant entre l’offre de formation et d’enseignement qualifiant (technique et professionnel) et les besoins réels des entreprises. Il y a un écart saisissant entre les compétences acquises au sortir de l’école et celles qui sont recherchées par les employeurs, déplore Éric Bossart, par ailleurs manager RH chez Ores.
Avant toute chose, qu’est-ce qu’un bassin EFE ? Un bassin est construit sur une base territoriale. Un bassin EFE, pour EnseignementFormation-Emploi, correspond grosso modo à un bassin scolaire. Il comprend une instance composée de trois groupes de huit personnes : un groupe de partenaires sociaux, un groupe de personnes actives dans l’enseignement qualifiant et un groupe d’acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle. Ces vingt-quatre personnes, auxquelles il faut ajouter le président, forment un éventail représentatif du monde de la formation et de l’emploi au sein du territoire. Ensemble, elles doivent être à l’écoute des acteurs de
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ce dernier, qu’il s’agisse de professionnels de l’enseignement, d’entreprises ou de politiques. Chaque bassin EFE a pour mission de mettre en place dans sa région des pôles de synergies, de susciter des offres de formations pertinentes où les projets sont fédérés, où les concurrences stériles sont neutralisées de façon à répondre le plus efficacement possible aux besoins des entreprises.
Pour ce faire, quelles sont les mesures concrètes qui vont être prises dans les dix bassins ? Précisons d’abord qu’il y a des mesures spécifiques qui ne concernent que certains bassins EFE. Si vous comparez le Luxembourg et le Brabant wallon par exemple, vous aurez des réalités socio-économiques totalement différentes. À l’inverse, si vous observez la situation des trois bassins EFE de Hainaut (Wallonie picarde, Hainaut Centre, Hainaut Sud), vous retrouverez un grand nombre de points communs. Cela étant, il y a bien évidemment des thématiques transversales aux neuf bassins wallons et au bassin bruxellois.
Lesquelles ? J’en compte trois. La première concerne la formation en alternance (un à deux jours à l’école pour trois à quatre jours en entreprise) et la problématique des stages en entreprise. Elle est trop souvent considérée chez nous comme une filière de relégation. Pendant des années, on a institutionnellement sous-qualifié son importance. Ce n’est pas le cas en Allemagne ou en Suisse par exemple où elle est perçue comme une filière d’excellence. Dans ces deux pays, il existe une grande collaboration entre les opérateurs d’enseignement et de formation d’une part et les entreprises d’autre part. En
Wallonie, seuls 4 % des jeunes choisissent l’alternance. Pour quelque 60 % en Suisse. Il y a un vrai travail à faire chez nous en ce qui concerne les mentalités. Il faut s’orienter vers des offres de formations qui permettent d’acquérir des compétences en adéquation avec les demandes des entreprises d’aujourd’hui et de demain. Un des moyens pour y parvenir, c’est par exemple de créer un master en alternance. On vient de le faire avec la haute école Condorcet de Charleroi pour un master en maintenance électromécanique. Immédiatement, la connotation de relégation s’estompe. Il y a ensuite la problématique des stages en entreprise. Dans l’enseignement qualifiant, il est question d’avoir progressivement une série de stages obligatoires dans certaines matières. Une façon d’inciter les entreprises à s’impliquer davantage dans le processus de formation, notamment en les positionnant comme coformatrices aux côtés des opérateurs de formation. C’est crucial. Prenons l’exemple de l’électricien. Si l’on demande à l’école de former à elle seule l’électricien de demain, celui-ci sera domoticien ou quelqu’un qui s’occupera d’automation, mais on ne peut pas demander à l’institution scolaire d’enseigner l’ensemble des compétences à un jeune ou à un demandeur d’emploi. C’est précisément là que le rôle de l’entreprise devient primordial.
Quid des deux autres thématiques transversales ? La seconde a trait à la valorisation des filières techniques (métiers du bâtiment, logistique…) et scientifiques (biologie, chimie, physique) qui, aujourd’hui, n’ont plus rien à voir avec ce qu’elles étaient hier. On le sait, ces filières attirent moins. Mais les choses changent
soient coformatrices de formation »
véritables bijoux technologiques. Vous en avez en domotique, vous en avez en technologies du chaud et du froid, etc. Il y en a environ une quinzaine en Wallonie. Or, on s’aperçoit que ces centres sont globalement peu utilisés. Il faut inverser cette tendance en mutualisant les ressources et en travaillant en partenariat.
Quelques exemples de spécificités qui ne concernent que certains bassins et pas d’autres ?
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La Botte du Hainaut par exemple. C’est une région rurale où la mobilité est catastrophique. Il y a peu d’industries, les moyens de locomotion y sont limités. Conséquence, les personnes ne parviennent pas à se former correctement et acquièrent une expérience professionnelle insuffisante. Dans cette région, le taux de chômage oscille entre 20 % et 25 %. Notre solution : décentraliser certains centres de formation et sensibiliser les habitants de la région à la culture d’entrepreneuriat.
progressivement. Ce qui pose surtout problème, c’est l’aspect promotionnel. En Wallonie et à Bruxelles, vous avez des centaines d’organismes qui s’occupent de la promotion des filières techniques et scientifiques. Résultat : trop de communication tue la communication. La visibilité de ces métiers est compliquée. Il faut simplifier tout cela à l’avenir et
É ric Bossart, président du bassin EFE de Hainaut Sud.
Autre bassin EFE ayant des spécificités qui lui sont propres, Bruxelles. Notre capitale renferme une grande diversité culturelle. On y retrouve une série de problèmes d’adaptation à notre culture socio-économique que l’on ne retrouve pas ailleurs. Il faut donc faire preuve de créativité pour répondre au mieux aux besoins d’emplois locaux.
faire en sorte que la communication à ce propos soit efficace au sein des dix bassins EFE.
Les dix bassins se sont-ils fixé des objectifs chiffrés ?
Enfin, la troisième thématique transversale concerne l’attention qui doit être portée à l’utilisation des équipements en matière de formation et d’enseignement. Vous avez des CTA, des centres de technologies avancées, qui sont de
Non, nous n’avons pas encore atteint ce stadelà. Mais la réflexion est en cours pour établir prochainement des indicateurs nous permettant d’observer, année après année, l’évolution de la situation socio-économique de la Wallo:: Alice Dive nie et de Bruxelles.
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PERSPECTIVES
« L’inégalité salariale entre
doit être combattue Pour Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, le travail à temps partiel qui reste principalement l’apanage des femmes constitue ni plus ni moins un choix imposé par les stéréotypes de genre.
L
’écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique est aujourd’hui moindre mais persistant. C’est la principale conclusion que tirait début juin l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes lors de la publication de son rapport annuel sur la question. Sur base de données chiffrées relatives à l’année 2012, on constate qu’une femme gagne en moyenne 9 % de moins qu’un homme par heure. Cela correspond à une diminution de 1 % de l’écart salarial sur base des salaires horaires. Sur base annuelle, l’écart entre le salaire des femmes et celui des hommes stagne à hauteur de 22 %. L’effet du travail à temps partiel constitue un élément explicatif déterminant de ce phénomène, assure Michel Pasteel, directeur de l’institution.
Un écart salarial moindre mais persistant… peut-on parler d’amélioration par rapport aux années précédentes ? Il y a effectivement un léger progrès réalisé, mais on ne peut pas parler d’amélioration notoire ni de victoire. Sur le long terme, prenez le secteur de l’industrie par exemple, l’écart salarial entre les femmes et les hommes a diminué de 50 % en quarante ans. Mais sur le court terme, énormément de progrès restent à faire. Le phénomène de stagnation persiste. Par rapport aux années précédentes, nous
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faisons deux nouvelles observations. D’une part, on constate qu’il y a aujourd’hui plus de femmes que d’hommes sur le marché de l’emploi. C’est une nouveauté. Et c’est lié à la crise financière de 2008. Les hommes qui ont perdu leur job ont souvent été remplacés par des femmes parce que ces dernières coûtent moins cher. On observe aussi que les femmes qui ont du travail se retrouvent majoritairement dans les secteurs les plus précaires, les moins rémunérés. C’est donc une fausse bonne nouvelle. C’est la logique du système, le raisonnement est basique, c’est ce que nous déplorons. D’autre part, il y a l’importance du facteur de la nationalité. On se rend compte à quel point les femmes issues d’un pays hors Union européenne sont beaucoup plus discriminées que les hommes ayant les mêmes origines.
Quid de l’effet du travail à temps partiel sur l’écart salarial ? Il est déterminant. C’est d’ailleurs l’élément qui a le plus d’impact sur le salaire. En Belgique, 46 % des femmes travaillent à temps partiel pour 10 % des hommes. Pour nous, il s’agit très clairement d’un choix imposé par les stéréotypes de genre. Cela reste globalement toujours la mère qui décide de réduire son temps de travail pour se charger du soin et de l’éducation des enfants. Et ce, bien que les études que nous avons réalisées sur le congé de paternité démontrent qu’il y a de plus en plus de pères qui veulent s’impliquer dans la vie familiale avec, comme conséquence, un impact positif sur le salaire des femmes. Autre constat interpellant, les filières d’études. Lorsque l’on fait une évaluation du niveau de diplômes entre femmes et hommes, on s’aperçoit que les femmes sont très, voire plus représentées que les hommes en termes de « bons » diplômes, mais dans des filières qui ne sont
pas bien rémunérées. Je le répète, les stéréotypes de genre sont toujours extrêmement présents dans notre société. Il faut donc travailler sur les mentalités, les changer. L’inégalité salariale entre les femmes et les hommes doit être combattue collectivement. Ce n’est pas parce qu’il y a une poignée de femmes qui se battent, qui réussissent leur carrière seules, qui sont des modèles pour les autres qu’il faut s’en satisfaire. Que du contraire, cette minorité de femmes doivent servir de « mentors » pour permettre aux autres de passer outre le fameux plafond de verre. Mais il y a tout de même une progression. Voyez la loi de 2011 sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration. En deux ans, nous sommes passés de 11 % à 22 % en Belgique. C’est une victoire importante. D’autant que des études ont prouvé que de telles situations améliorent le résultat financier de l’entreprise. Il faut vraiment attaquer la ségrégation à la racine, il faut intégrer l’égalité femmes-hommes dans les mentalités dès le plus jeune âge. Pour ce faire, nous devons recourir à certains outils que sont les campagnes de sensibilisation, l’implication du monde politique, les recommandations ou encore les lois.
La loi du 22 avril 2012 relative à l’égalité salariale en fait partie. Qu’attendez-vous des entreprises dans ce cadre-là ? Cette loi est effectivement fondamentale. Elle vise à mieux connaître et à mieux lutter contre l’écart salarial, et ce, à tous les niveaux : au niveau interprofessionnel via l’obligation pour les partenaires sociaux de négocier des mesures de lutte contre l’écart salarial, au niveau sectoriel aussi via notamment l’instauration de classifications de fonctions neutres sur le plan du genre. Je prends toujours l’exemple
les femmes et les hommes
collectivement »
un peu caricatural de la fonction de femme de ménage et de celle de technicien de surface. Ce sont deux fonctions classées différemment auxquelles correspondent des salaires différents. La première, moins rémunératrice que la seconde, est attribuée aux femmes. La seconde concerne les hommes. Or, c’est exactement le même travail. Il s’agit donc de rectifier le tir au moyen des classifications précitées. Enfin, au niveau de l’entreprise via l’organisation d’une concertation obligatoire et l’adoption de plans d’égalité en interne. Le monde entrepreneurial a un réel intérêt pour cette question de l’égalité salariale. Les premiers effets de cette loi de 2012 devraient être mesurés en 2015.
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Le récent Livre blanc de la diversité de Beci pointe le genre et l’inégalité salariale parmi les quatre formes de discriminations les plus profondes sur le marché de l’emploi. Partagez-vous cette analyse ? Oui, cela s’inscrit très clairement dans notre propre logique qui est de dire que plus une entreprise est accueillante pour les personnes discriminées sur le plan salarial, meilleur ce sera pour l’entreprise – notamment en termes de retour sur investissement – et pour la société en général. Ce message passe encore difficilement aujourd’hui. Or, il en va de l’intérêt de tous. L’écart salarial renferme une partie expliquée et une autre qui ne l’est pas. C’est peut-être uniquement de la discrimination pure et simple entre les femmes et les hommes. Notre institut reçoit très peu de plaintes à ce propos. Cela montre à quel point ce phénomène est ancré dans les mentalités. Cela doit changer. Nous poursuivons notre combat. :: Alice Dive
Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.
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ÉPINGLÉ
Le Cefora, nouvel auteur à A
nd she told him : « Those were really the best days of my life ! » Peut-être lirez-vous prochainement à la plage ou au bord de la piscine, sur votre tablette, ces quelques lignes ou d’autres tirées d’un roman de l’été. Un roman qui vous aura été envoyé, en plusieurs épisodes, par le Cefora – ce poids lourd dans l’univers de la formation qui s’adresse potentiellement à plus de 400 000 employés de la CP200 (Commission paritaire auxiliaire pour employés).
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Comme chaque année, nous profitons de la période des vacances pour inciter les gens à parfaire leurs connaissances en langues, confirme Yves Vervaeke, responsable projet pour les formations en langues au Cefora. La période est propice : les gens sont plus détendus, plus réceptifs, et nous essayons de notre côté de nous adapter à cet univers en leur proposant des méthodes
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d’apprentissage plus ludiques. En l’espèce, ils peuvent dès à présent s’inscrire via notre site à une newsletter qui leur sera envoyée chaque semaine, sous la forme d’un roman qui leur permettra d’apprendre ou de réviser sans trop se prendre la tête.
Déjà testée il y a quelques mois et primée au niveau européen, cette initiative avait alors pris la forme d’un polar : plus de 6 500 participants avaient tenté de résoudre un vol mystérieux au sein d’une entreprise. Durant plusieurs épisodes hebdomadaires, des questions de vocabulaire et de grammaire devaient être résolues afin de découvrir le coupable. Quatre compétences professionnelles étaient visées : téléphoner, se présenter, assurer une présentation et traiter une plainte. On n’apprend plus les langues comme par le passé, poursuit Yves Vervaeke. Les employés comme leurs employeurs rechignent parfois à libérer de
succès de l’été ? longues périodes en cours d’année pour apprendre une langue. Et les technologies elles-mêmes ont fortement évolué, de sorte qu’on peut aujourd’hui beaucoup plus facilement recourir à l’e-learning. Nous proposons désormais des modules auxquels les gens peuvent accéder même quand ils sont coincés dans un embouteillage par exemple. Notons cependant que le Cefora continue de proposer des formations classiques, en « présentiel » ou en « in-company », en particulier pendant l’été où le travail dans les entreprises est en principe moins intense : une semaine complète pour apprendre ou se perfectionner, selon son niveau, en français, néerlandais, anglais ou en allemand. Ces formations sont gratuites tant pour les employés que pour les entreprises, étant déjà en quelque sorte été prépayées par les cotisations de ces entreprises.
:: Benoît July
WWW.CEFORA.BE/ASTUCESDETE
Business Unit Manager Nadia Leroy Rédaction Directeur de rédaction Didier Hamann Rédacteur en chef Benoît July Secrétaire de rédaction Pierre Michel Rouffiange Collaboratrice Alice Dive Équipe graphique Graphistes Kenny Caudron, Flor Cobo Publicité Account Managers Ana Alonso Tél. 02 225 56 33 Jean-Sébastien Delporte Tél. 02 225 56 43 Christine François Tél. 02 225 56 34 Account Executives Nora Amenchar Tél. 02 225 56 45 Frédéric Burton Tél. 02 225 56 39 Élise Lepoittevin Tél. 02 225 56 36 Fax général 02 225 59 00 Annonces téléphonées Tél. 02 225 55 00 Marketing & Research Marketing Manager Gregory Hulstaert Event & Communication Expert Émilie Tcherkezian Online & Insights Marketing Expert Sandrine Kinnard Administrateur délégué Thierry Hugot Éditeur responsable Rossel Patrick Hurbain 100 rue Royale 1000 Bruxelles Références 100 rue Royale 1000 Bruxelles Tél. 02 225 56 36
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GEMBLOUX AGRO-BIO TECH (Université de Liège), une faculté à la pointe du développement durable, recherche
PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ AGRO-INDUSTRIE Meurens Natural recherche actuellement :
ADJOINT RESPONSABLE PRODUCTION ET TECHNIQUE Organisation •Il dépend du responsable production et technique • Il est lié fonctionnellement aux autres départements de l’entreprise ainsi qu’aux fournisseurs et sous-traitants ponctuellement.
UN TECHNICIEN ADJOINT À LA RECHERCHE (M/F) pour le Département Bio System Engineering.
Bachelier en électronique, électromécanique, informatique, agronomie ou équivalent. CDI à temps plein.
Informations détaillées au sujet de cette offre, dont les modalités de dépôt des candidatures à l’adresse :
www.gembloux.ulg.ac.be/offres-emploi
Fonction Il organise, planifie et supervise les activités de production, de conditionnement et de chargement afin d’optimiser les ressources humaines et matérielles disponibles, dans un cadre budgétaire défini et dans le respect des consignes d’hygiène et de sécurité, des procédures de travail et dans le respect de la politique de sécurité alimentaire. Il veillera à assurer les délais de livraison établis en collaboration avec le département commercial. Responsabilités • Il participe activement au système de management intégré de l’entreprise • Il est responsable de la gestion de son équipe • Il dirige les activités de production • Il participe à l’amélioration continue de l’outil de production • Il participe activement à l’intégration des procédures QSE. Compétences et connaissances Niveau d’enseignement requis : Master en agronomie, agro-alimentaire ; chimie/Biochimie ou électromécanique. Expérience pratique en management dans l’industrie 3 à 5 ans. Pratique de l’anglais. Connaissances de techniques unitaires de génie chimique. Formation sur poste prévue.
ial c r e m m o C é Délégu llonie Softdrinks Wa
La fonction : Vous êtes responsable de la vente des boissons rafraîchissantes (Pepsi et Val) de la Brasserie Haacht dans l’horeca. Vous vous focalisez sur la prospection en vue de réaliser de nouveaux clients dans votre secteur et vous y entretenez tous les contacts avec la clientèle horeca existante ainsi qu’avec les dépositaires indépendants du réseau de la Brasserie. Vous préparez et négociez les contrats commerciaux et suivez leur exécution.
UN TECHNICIEN DE MAINTENANCE EN ÉLECTROMÉCANIQUE Organisation Il dépend du responsable technique de l’usine. Elle est liée fonctionnellement aux autres départements de l’entreprise ainsi qu’aux fournisseurs et sous-traitants. Cette fonction s’effectue en équipe et est susceptible de se dérouler en horaire décalé, en feu continu ou durant les week-ends dépendant des plannings de production ou des incidents de fabrication. Fonction Il assure, dans le cadre des objectifs de bon fonctionnement de l’usine, des consignes d’hygiène et de sécurité, des procédures de travail et dans le respect de la politique de sécurité alimentaire. Pour réaliser cette fonction, il utilisera les outils informatiques mis à sa disposition. Il veillera à suivre les formations organisées par l’entreprise en fonction de l’évolution technologique des outils de production. Responsabilités • Il participe à la réalisation des projets d’investissements • Il participe à la maintenance préventive des installations • Il participe à la maintenance curative des installations en • Il participe à l’amélioration continue de l’usine en • De manière générale. Compétences et connaissances Niveau d’enseignement requis : bachelier en électromécanique ou en électricité ; Expérience pratique dans un environnement industriel de 2 à 3 ans ; Connaissances de techniques en automation, électricité basse tension, pneumatique et hydraulique. Capacité à lire et comprendre un plan de machine ou schéma électrique ; Capacité à communiquer en tant qu’intermédiaire entre les responsables et le terrain ; Formation aux procédés de fabrication sur poste prévue. Intéressé ? Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivation à Monsieur Bruno Meurens, Responsable Ressources Humaines, bruno.meurens@meurensnatural.com
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27 JUIN 2015
Envoyez votre CV, de préférence avec photo, à la s.a. Brasserie Haacht : roger.portauw@haacht.com, tél. 016 615 262
Le profil : Vous avez une formation de niveau graduat et une expérience de vente probante. Vous faites preuve de sens commercial, d’une approche client et de talent d’organisation. Vous avez des affinités avec l’horeca. Vous habitez le centre de la Wallonie. Nous vous offrons de la stabilité dans une entreprise familiale, valeur sûre dans un secteur attrayant, un package salarial compétitif et de réelles possibilités de carrière.
Spadel, une entreprise durable dans un monde durable Le développement durable -fait partie de l’ADN de Spadel, groupe européen qui produit et commercialise des marques d’eaux minérales naturelles et des limonades à base d’eau naturelle. Spadel fait partie du top-10 européen des entreprises les plus durables (European Business Awards) et est reconnue comme la référence en Europe en matière de gestion durable des ressources naturelles. Spadel a toujours été un précurseur dans la gestion responsable des emballages. La zone de protection des eaux minérales naturelles de Spa couvre plus de 13 000 hectares, soit l’équivalent de 26 000 terrains de foot. Elle est l’une des plus grandes en Europe. Le respect de l’environnement et la protection du patrimoine hydrique sont essentiels pour garantir la pureté et la qualité des eaux minérales naturelles non seulement pour nous aujourd’hui mais aussi pour les générations futures. La bonne santé des abeilles dans la zone de protection des eaux de Spa témoigne de la qualité unique de ce milieu naturel d’où jaillissent les sources des eaux minérales naturelles. Spadel entend renforcer son leadership régional dans les eaux minérales naturelles et souhaite étendre ce rôle de leader dans le domaine de la responsabilité sociétale. Nos ambitions sont :
• une gestion durable des ressources aquifères et de la biodiversité dans toutes nos zones de captage, • la réduction de l’impact sur l’environnement à travers l’ensemble de la chaîne de valeur et devenir carbone neutre en 2020, • l’intégration de la naturalité comme fil conducteur dans le développement de tous nos produits plus particulièrement nos limonades, • le renforcement de notre responsabilité sociétale en promouvant un mode de vie sain. La nature est en symbiose avec l’homme qui la respecte... c’est le chemin du succès des eaux minérales naturelles de Spadel.Travailler pour Spadel, c’est être passionné(e) par le respect de l’environnement et du cycle de l’eau car « Quand l’homme protège l’eau, l’eau protège l’homme » Spadel est leader du marché des eaux minérales naturelles au Benelux avec les marques Spa et Bru. Le Groupe emploie 747 personnes. Il dispose de cinq sites de production en Europe dont deux en Belgique (Spa Monopole et Bru-Chevron), deux en France (Les Grandes Sources de Wattwiller et la SA des Eaux Minérales de Ribeauvillé) et un au Pays de Galles (Brecon Mineral Water). Il commercialise les marques Spa, Bru, Wattwiller, Carola et Brecon Carreg. En vue de poursuivre ces projets environnementaux ambitieux, Spadel recrute pour son site de Spa :
UN COORDINATEUR ENVIRONNEMENTAL (m/f)
(Master en environnement, Bio-ingénieur ou équivalent) Pour une description complète de la fonction et pour postuler, consultez le site jobs.spadel.com. Également disponible sur www.references.be
SPÉCIAL ENGINEERING BUREAU D’ÉTUDES engage (CDI) (m/f) 1 Ingénieur process projets industriels (Louvain-la-Neuve) 4 Ingénieurs de projets en construction (Brabant et la Wallonie, Louvain-la-Neuve, Bruxelles) 1 Dessinateur projeteur en bâtiment et béton armé (Louvain-la-Neuve) 1 Conducteur de chantier, projets routiers (Bruxelles, Brabant, Flandre) 1 Deviseur expérimenté en projets de construction (Bruxelles) 1 Deviseur en projets routiers (Anvers) 4 Conducteurs de chantier en construction (Flandre, Bruxelles, Wallonie) 1 Ingénieur en conception mécanique, Autocad - Inventor (Louvain-la-Neuve) 1 Ingénieur en mécanique pour l’achat d’équipements (Bruxelles) 1 Deviseur en tuyauterie (Charleroi) 1 Deviseur en Techniques Spéciales (Bruxelles) 5 Dessinateurs en TS-HVAC, Autocad - Revit (Bruxelles, Liège, Anvers,Namur) 1 Contract Engineer HVAC (Anvers) 6 Ingénieurs projets HVAC (Anvers, Wallonie, Bruxelles) 3 Ingénieurs de projets en électricité (Louvain-la-Neuve, Bruxelles) 1 Technicien service après vente, orienté électricité (Mons + l’étranger) 1 Technicien-Superviseur maintenance électromécanique (Liège) 1 Responsable Production (Mons) 1 Automaticien (Liège) 2 Ingénieurs de projets en automation (Liège + Wallonie)
Mailez votre cv à : info@arroba.be ARROBA www.arroba.be Tél : 02/535.75.54
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BUREAU D’ÉTUDES engage (CDI) (m/f)
2 ingénieurs de projets en électricité industrielle (Brabant, Liège) 1 électricien industriel (Wavre) 2 assistants de projets électricité (Anderlecht, Charleroi) 1 concepteur en électricité HV, Microstation (région de Gand) 2 techniciens de maintenance (Brabant Flamand, région de Namur) 2 chefs d’équipe maintenance (Brabant Flamand, région de Namur) 1 ingénieur expérimenté en électromécanique (Liège) 1 chargé d’affaires-deviseur en menuiserie aluminium (Fleurus) 5 dessinateurs en Techniques Spéciales/HVAC Autocad-Revit (Bruxelles, Anvers, Namur, Liège) 1 contrôleur en maintenance Techniques Spéciales (Bruxelles) 4 ingénieurs de projets HVAC (Liège, La Louvière, Bruxelles) 2 contract engineers HVAC (Flandre Occidentale, Anvers) 1 ingénieur deviseur en Techniques Spéciales (Bruxelles) 1 facility manager (Eupen) 3 chefs de projets en bâtiment (Bruxelles Liège, Brabant & Wallonie) 1 ingénieur bureau d’études en construction (Marche) 3 deviseurs - calculateurs en bâtiment (province de Namur, Bruxelles) 1 ingénieur junior en mécanique pour projets industriels (Brabant Flamand) 1 responsable de projets junior en tuyauteries industrielles (prov. Hainaut) 1 business development manager en électricité/automation (Charleroi)
Mailez votre cv à : info@arroba.be ARROBA www.arroba.be Tél : 02/535.75.54
Dans le cadre de son développement, Transitec, bureau d'étude indépendant, recherche un(e) chef de projet mobilité urbaine, basé à Namur et / ou à Bruxelles Fonctions assurées
FI ENGINEERING
dans le cadre de son développement recrute :
Ingénieur en HVAC – deviseur ( HVAC/sanitaire) pour Binche. Ingénieur en électricité – gestionnaire de chantier pour Bruxelles. Ingénieur en techniques spéciales FR/NL Architecte - bonne connaissance du Néerlandais et Autocad. Dessinateurs– projeteur en électricité ou HVAC, AutoCad ou Microstation. Merci de nous envoyer votre C.V. E-mail : fi@fi-engineering.be - Tél : 02 /344 00 74
www.fi-engineering.be Euro-Locks développe et fabrique des serrures et systèmes de sécurité destinés à des clients OEM au travers de ses divisions Lowe & Fletcher et Euro-Locks implantées sur l’Europe. Euro-Locks fournit plus de 50 millions de produits sur base annuelle. Dans le cadre de son développement, Euro-Locks Belgium souhaite engager pour son site de Bastogne un (H/F) :
AREA SALES MANAGER (ASM) SCANDINAVIAN COUNTRIES Mission : Sous la responsabilité du Responsable des Ventes, le/la ASM sera responsable de la vente des produits Euro-Locks sur les pays scandinaves. Il/elle sera responsable de la gestion et du développement d’un portefeuille de clients, du support d’agents locaux, de la prospection de nouveaux clients et d’apporter des solutions adaptées aux besoins de chacun des clients. Fonction : Représenter Euro-Locks auprès des clients finaux Appliquer les politiques de marketing et commerciales d’Euro-Locks Gérer de manière autonome le portefeuille clients et prospects Développer les ventes afin d’atteindre l’objectif annuel fixé Etablir une relation de confiance avec les clients Gérer et traiter les litiges ou désaccords commerciaux ou financiers avec ceux-ci. Profil : Bachelier ou ingénieur Expérience similaire appréciée Sens commercial et de la relation client avec des bases techniques Connaissance du français et de l’anglais Capacités d’analyser, synthétiser et mémoriser les informations techniques et commerciales, d’anticiper les évolutions du marché et d’effectuer une veille concurrentielle Poste basé sur le site de Bastogne. Intéressé(e) ? Merci d’envoyer votre CV avec photo accompagné d’une lettre de motivation manuscrite via email à salesscandinavia@euro-locks.be ou par courrier à Euro-Locks SA - Service du Personnel-Scandinavia, 8 rue de la Fontaine, B-6600 Bastogne.
WWW.EURO-LOCKS.BE
• coordination technique des études dont il a la charge ; • suivi de nos interlocuteurs au sein de la maîtrise d'ouvrage ; • participation au processus commercial (prospection active, rédaction / montage de propositions, soutenances…).
Profil recherché • compétences / formation dans le domaine de la mobilité urbaine (formation initiale d'ingénieur ou de type universitaire à dominante technique) ; • 5 ans a minima d'interventions en bureaux d'étude ou en collectivités locales ; • qualités organisationnelles et relationnelles (préparation des présentations, liens avec les partenaires associés à l'étude ...) ; • mobile, souple et passionné(e) par le thème des transports ; • bonne connaissance du contexte belge, à un degré moindre du Nord de la France et / ou du Luxembourg ; • aisance dans la communication écrite et orale en français, la connaissance du néerlandais et/ou de l’anglais sont des atouts ; • rigueur, autonomie, goût pour le travail d'équipe et esprit de synthèse seront des critères significatifs dans le choix des candidats.
Merci d'adresser votre candidature avec CV et lettre de motivation à : pierre.tacheron@transitec.net
www.transitec.net
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27 JUIN 2015
SPÉCIAL AÉRONAUTIQUE
EUROCONTROL, the European Organisation for the Safety of Air Navigation, is an intergovernmental Organisation with 41 Member States, committed to building, together with its partners, a Single European Sky that will deliver the air traffic management performance required for the 21st century and beyond. We help our Member States to run safe, efficient and environmentally-friendly air traffic operations throughout the European region. EUROCONTROL has its Headquarters located in Brussels (Belgium). Amongst other activities, the Organisation manages the entire ATM Network with nearly 10 million flights every year, plays a key role in aeronautical information management, airspace management, civil-military ATM coordination, etc.
Exploring Aerospace La SABCA (Société Anonyme Belge de Constructions AéronauLa SABCA (Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques) est l’un des acteurs majeurs sur les marchés de l’aviatiques) est l’un des acteurs majeurs sur les marchés de l’aviation tion civile, de la défense et du spatial. Forte de ses trois sites civile, de la défence et de l’aérospatial. Forte de ses trois sites (Bruxelles, Charleroi et Lummen) témoignant tous d’une exper(Bruxelles, Charleroi et Lummen) témoignant tous d’une expertise tise spécifi spécifique, que, l’entreprise l’entreprise emploie emploie aujourd’hui aujourd’hui 1100 1100 personnes, personnes, essentiellement des ingénieurs et des techniciens essentiellement des ingénieurs et des techniciens hautement hautement qualifi qualifiés. és. Pour Pour relever relever l’ensemble l’ensemble des des défi défiss technologiques, technologiques, qualitatifs et commerciaux auxquels elle est régulièrement confrontée, la SABCA recherche de nouveaux talents (m/f) :
Postes vacants sur notre site de Charleroi • (ÉLECTRO)MÉCANICIEN AVION • CONTRÔLEUR (ÉLECTRO)MÉCANICIEN AVION • AGENT DE MÉTHODES MÉCANICIEN AVION • AJUSTEUR-MONTEUR • INGÉNIEUR STRUCTURE ET SYSTÈME MÉCANIQUES
Postes vacants sur notre site de Bruxelles • APPROVISIONNEUR • RESPONSABLE SYSTÈME QUALITÉ ET AUDITS INTERNES • RESPONSABLE QUALITÉ FOURNISSEURS • AGENT DE MÉTHODES (USINAGE)
We have also offices in Brétigny (France), Maastricht (the Netherlands) and Luxembourg. The Maastricht Upper Area Control Centre provides an air traffic control service for the Netherlands, Belgium, Luxembourg and northern Germany. The Centre in Luxembourg delivers quality training in air traffic management (ATM) to a variety of actors in the aviation community. The Centre in Brétigny is actively involved in ATM research, development and validation. EUROCONTROL is looking for self-motivated graduates or students about to finish their higher education to take part in different activities and gain experience while participating in the specific tasks or projects described below.
COMMUNICATION TRAINEE for Brussels and for Brétigny For Brussels: Help maintain the public EUROCONTROL website • Provide first-line support to editors across the Agency • Contribute to the development and promotion of online editorial standards • Create compelling content for the various online channels (website, social media, emails, magazines) • Provide analytics on public website usage. For Brétigny: • Draft articles on key Airport Research products • Develop product fact sheets, including analysing requirements for web use • Support the development of video and animation material for presentation and web use • Help prepare presentations and associated speech, and product awareness campaigns • Review and improve the readability of academic papers and associated presentation material. Profile: Higher education in a relevant field with background in online and digital communications • Excellent written communication skills • Knowledge of web content management tools such as Drupal • Independent, pro-active and with excellent interpersonal skills.
HUMAN RESOURCES TRAINEE for Brussels • Contribute to ongoing HR activities and related processes (i.e.: recruitment, organisational design, job evaluation, competency framework, rewards, trainings and development initiatives, contracts management, HR service centre and client interface, compensation and benefits, etc.) • Take part in HR efficiency projects (process streamlining, automation) • Participate to the review of policies and related procedures and make suggestions for practical implementing tools and/ or actions • Carry out market research and benchmarking to identify best practice on identified HR topics • Cross-check data, compile reports and issue statistics • Assist with general day-to-day administrative tasks. Profile: Already holding or about to obtain a MSc in Human Resources, Organisation Development, Psychology or related fields • Very good interpersonal and organisational skills, autonomous and mature approach.
DIGITAL MARKETING TRAINEE for Luxembourg • Review the current process of managing IANS Customer Relations • Develop an efficient marketing plan for IANS products • Assist in the development and manage digital marketing campaigns • Propose an appropriate marketing performance measurement at IANS.
• TECHNICIEN DE MAINTENANCE MÉCANIQUE
Profile: University degree in Marketing or Public Relations • Good understanding of current online marketing concepts, strategy and best practice • Dynamic and proactive attitude.
• CONTRÔLEUR RÉCEPTION ET DIMENSIONNEL
SUPPORT TO AIRSPACE DATA OPERATIONS TRAINEE for Brussels
• AJUSTEUR-MONTEUR
• Support data alignment Central Airspace and Capacity Database/European Aeronautical Information Services Database • Synchronize our operational data (CACD) with those from European Aeronautical information database (EAD) • Update manual & documentation • Provide any other support to Airspace Data and to the operations services.
• OPÉRATEUR D’USINAGE CNC
Vous souhaitez explorer avec nous le ciel et l’espace ? Alors, ne manquez pas le départ : rendez-vous sur www.sabca.be pour plus d’information sur les postes vacants et postuler en ligne.
SABCA, un employeur pas comme les autres…
Profile: Bachelor or Master degree in engineering IT or other technical subjects • Very good knowledge of Microsoft Office • Aviation background. Languages: The working languages of the Agency are French and English. Thorough knowledge of one of the working languages of the Agency and satisfactory knowledge of the other is necessary. Duration: Internship opportunities are offered for a period of 3 to 6 months which can be extended up to a maximum of 12 months. Further information and applications: Interested candidates can read the complete description of each internship opportunity published on the EUROCONTROL web site (www.eurocontrol.int/jobs/traineeships) and apply using the specific form. Under certain conditions, trainees will receive a monthly allowance and reimbursement of travel expenses to join/leave EUROCONTROL.
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SPÉCIAL BIOTECHNOLOGIES ET SANTÉ
BiiON est spécialiste en maîtrise des environnements contrôlés et en intégration système pour le secteur des Life Sciences. Forts de vingt ans d’expertise dans ce domaine, nous visons aujourd’hui le leadership européen. Nos approches se veulent créatives et innovantes. Nous nous démarquons par l’excellence de nos équipes en gestion de données de production.
SCADA, java, Archestra, PLC, .net, IFIX, EMS, MES sont des concepts qui vous passionnent ? Rejoignez-nous !
jobs@biion.be
L’Association de Pouvoirs Publics CHR Sambre et Meuse, gérant le CHR de Namur et du Val de Sambre et la Clinique Saint-Luc de Bouge ont décidé d’entamer des travaux préparatoires à une fusion de leurs deux institutions d’ici l’horizon 2018 afin de consolider leur pôle stratégique de prestations de soins de qualité au sein du bassin de la province de Namur. Dans ce contexte, l’ASBL « Santé Sambre et Meuse » recrute un(e) :
Coordinateur/chef de projet senior Sa mission consistera à définir et mettre en place les conditions nécessaires et suffisantes (plan stratégique des sites, forme juridique, projet d’entreprise incluant le projet médical, réforme hospitalière et partenariat possible, gouvernance, …) à la réalisation d’une fusion de deux hôpitaux publics gérés par une APP et d’un hôpital constitué en ASBL. Les candidats posséderont des compétences relatives aux domaines suivants : Management fonctionnel et de gestion de projet dans le secteur public et associatif Capacité de communication et d’assertivité Expérience de fusion de structures, institutions, organisations (privées ou publiques) Très bonne connaissance du secteur hospitalier et/ou médical Le gestionnaire de projet/coordinateur retenu dépendra directement du CA de l’ASBL qui lui confie sa mission. Sa mission sera limitée dans le temps (de 3 à 5 ans). La rémunération et les avantages liés à la fonction seront établis en comparaison avec une fonction de direction dans le secteur des hôpitaux. Les candidatures sont à adresser à Monsieur Pierre Bouhy, président de l’ASBL Santé Sambre et Meuse, dont le siège social est établi à 5000 Namur, Palais Provincial, Cabinet du Gouverneur, Place Saint-Aubain, 2, pour le lundi 20 juillet, par voie postale ou par courrier électronique à l’adresse pierre.bouhy@slbo.be.
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27 JUIN 2015
Centre Hospitalier EpiCURA Le Centre Hospitalier EpiCURA désire s’adjoindre un (H/F) :
JURISTE
pour l’ensemble de ses sites
VOTRE PROFIL
• Posséder un master en droit • Posséder une spécialisation complémentaire en marchés publics, en droit hospitalier ou en assurances constitue un atout • Posséder une expérience en qualité de juriste d’entreprise et/ou une expérience dans un cabinet d’avocats et/ou une expérience en assurances, en marchés publics ou en milieu hospitalier.
VOTRE FONCTION
• Gérer les dossiers de contentieux de quelque nature que ce soit (commercial, assurances, administrative…) • Gérer les aspects administratifs et juridiques des marchés publics de travaux, de service et de fourniture d’EpiCURA • Représenter et défendre les intérêts d’EpiCURA lors de réunions et sur demande de la direction.
VOTRE CONTRAT • CDI • Temps plein
Toutes informations complémentaires peuvent être obtenues auprès du service GRH au 065 75 74 80.
ASSISTANT DE DIRECTION GÉNÉRALE VOTRE PROFIL
• Posséder un bachelier en secrétariat de direction • Posséder une expérience probante dans une fonction similaire.
VOTRE FONCTION
• Assurer l’assistanat du directeur général : gestion des agendas et des appels téléphoniques, courriers, préparation de documents, organisation de réunions et de déplacements.
VOTRE CONTRAT • CDI • Temps plein
Infos et candidatures : Mr BROHEZ Bruno - Directeur RH adjoint www.epicura.be rubrique « Emplois & Stages » Rue Louis Caty, 136, 7331 BAUDOUR - 065/768 111
Centre Hospitalier EpiCURA Le Centre Hospitalier EpiCURA désire s’adjoindre un (H/F) :
CONTRÔLEUR DE GESTION SENIOR
PHARMACIEN
VOTRE PROFIL
VOTRE PROFIL
• Posséder un master à orientation économique, financière ou de gestion • Posséder une expérience de minimum 5 ans dans le domaine
• Etre titulaire d’un master en pharmacie • Posséder un master complémentaire en pharmacie hospitalière ou d’industrie constituent des atouts
VOTRE MISSION
• Développer et mettre à disposition des outils de gestion, d’information et de contrôle relatifs à l’activité et à l’évolution budgétaire et financière de l’Institution • Conseiller la Direction dans l’atteinte de ses objectifs économiques et financiers • Apporter un support à la compréhension, l’interprétation et l’utilisation des données à caractère financier
VOTRE CONTRAT • CDI • Temps plein
Toutes informations complémentaires ainsi qu’une description de fonction peuvent être obtenues sur demande auprès du service GRH au 065/757.480
VOTRE MISSION
• Participer aux activités de la pharmacie • Accompagner l’équipe des pharmaciens dans la mise en place de projets
VOTRE CONTRAT • CDI • Temps plein
Infos et candidatures : Mr BROHEZ Bruno - Directeur RH adjoint www.epicura.be rubrique « Emplois & Stages » Rue Louis Caty, 136, 7331 BAUDOUR - 065/768 111
Le Centre Hospitalier du Bois de l’Abbaye & de Hesbaye est un hôpital public de référence en province de Liège qui compte 462 lits dont 27 lits pour sa maternité universitaire. Cette institution en constante évolution prône des valeurs d’excellence dans la qualité des soins. L’hôpital s’appuie sur deux sites hospitaliers (Seraing et Waremme) et trois policliniques (Seraing, Waremme et Flémalle) pour un effectif de près de 1.800 collaborateurs.
LE CENTRE HOSPITALIER DU BOIS DE L’ABBAYE & DE HESBAYE recherche pour un engagement immédiat :
UN INFORMATICIEN DPI (M/F) L’informaticien DPI est le référent informatique pour l’implémentation et le développement du Dossier Patient Informatisé. Il est chargé de la supervision, au niveau informatique, de l’implémentation du logiciel DPI et de son intégration aux applications parallèlement en usage au CHBAH. Votre profil
Nous vous offrons
• Diplôme de gradué(e) ou bachelier(e) en informatique. • Sens de la communication et du travail d’équipe. • Maîtrise des outils informatiques classiques et de l’environnement VmWare. • Une expérience de Microsoft Server, des outils Oracle et de gestion d’une architecture réseau constitue un atout. • Capacité à maîtriser rapidement les nouvelles technologies et les nouveaux logiciels. • Une expérience professionnelle dans le milieu hospitalier constitue un avantage.
Un contrat d’employé à durée indéterminée à temps plein et une rémunération en rapport avec la fonction exercée (barème B1 RGB – Région Wallonne). La possibilité de développer vos connaissances techniques, des possibilités d’évolution de carrière et de formations.
Candidature écrite et curriculum vitæ seront adressés pour le 11 juillet 2015 au plus tard à l’attention Mme Stéphanie De Simone - Directeur général, Rue Laplace 40 à 4100 SERAING (www.chbah.be)
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L’Hôpital psychiatrique du Beau-Vallon, situé sur les hauteurs de Namur, accueille plus de 1500 patients par an. D’une capacité de 593 lits ou places, l’hôpital accepte majoritairement des femmes souffrant de troubles psychiatriques ou psychologiques pour une durée variant suivant le type de maladie ou de prise en charge. Centenaire en 2014, notre hôpital vit et se prépare à une nouvelle réforme des soins de santé. Il s’inscrit de plus en plus dans une logique de réseaux de soins soutenu par une démarche d’accréditation-qualité. Dans ce contexte à la fois de réformes, de professionnalisation via l’amélioration de la qualité et de la sécurité du patient, l’hôpital est à la recherche d’un(e)
Infirmier Chef de services (H/F) Réf. Légales : Loi du 8/7/2008 sur les hôpitaux >>> FONCTION
> Vous veillez à la définition, à la planification et la mise en œuvre des objectifs des unités de soins dont vous avez la charge ; > Vous collaborez à l’intégration de l’activité des soins dans l’ensemble de l’activité de l’hôpital, et cela en contact étroit avec les médecins hospitaliers ; > Vous assurez sous la direction du Directeur du Département des Soins Infirmiers et Paramédicaux, en collaboration avec les Infirmiers en Chef et leurs adjoints, la responsabilité et la gestion du personnel infirmier, soignant et paramédical dont vous avez la charge ; > Vous collaborez avec le Directeur Médical, les Médecins Chefs de services, les Infirmiers en Chef et leurs adjoints en vue de préciser la politique des soins et de mettre en œuvre une globalisation des soins ; > Vous veillez à ce que l’organisation de la continuité des soins soit assurée ; > Vous supervisez les Infirmiers en Chef dans la gestion des équipes de soins.
>>> PROFIL
> De formation universitaire (master en santé publique ou équivalent), vous êtes également bachelier en soins infirmiers ; > Vous avez déjà une expérience de 10 années de pratique professionnelle ainsi qu’une expérience dans la gestion d’équipe au sein d’une institution hospitalière, de préférence psychiatrique ; > Vous maîtrisez la réglementation des hôpitaux et plus particulièrement la législation relative aux soins et au département des soins ; > Vous faites preuve de compléments de formation dans les domaines en lien avec la fonction ; > Vous possédez en outre les atouts et compétences suivantes : Efficacité, capacité de négocier et d’adaptation à toute situation tout en sachant faire preuve de fermeté et d’autorité, leadership, organisation, charisme et positivisme avec un bon équilibre entre l’orientation résultats et le coaching humain surtout dans les situations difficiles institutionnelles, précision et objectivité dans l’analyse de toute situation, loyauté tant vis-à-vis de la hiérarchie que des collaborateurs ou d’autres tiers, souplesse dans les horaires,…
>>> OFFRE
> Fonction à temps plein avec des périodes de gardes, des temps réunions en dehors des heures de bureau,… > Package salarial attractif en rapport avec la fonction > Contrat à durée indéterminée
Réponse souhaitée avant le 10 juillet 2015, CV et lettre de motivation idéalement par courrier électronique à Monsieur Jacques Hansenne, Directeur des Ressources humaines et de la Communication, jacques.hansenne@beauvallon.be. La définition de fonction plus complète peut être téléchargée au départ du site internet de l’hôpital www.beauvallon.be. www.beauvallon.be
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27 JUIN 2015
LES BIOTECHNOLOGIES SANTÉ, UN SECTEUR EN PLEIN DÉVELOPPEMENT EN WALLONIE BioWin, le pôle de compétitivité santé de Wallonie, est un des pôles santé les plus innovants d’Europe. Son écosystème comprend près de 140 entreprises (dont les leaders GSK, UCB, Baxter, IBA, IRE et Kaneka/Eurogentec), 5 universités (UCL, ULB, ULg, UMONS et UNamur) et 4 centres de recherche agréés. Ses membres sont actifs dans les domaines des biotechnologies santé (biopharmacie, vaccins, thérapies cellulaires, immunothérapies, radiations appliquées à la santé, produits biotech) et des technologies médicales (dispositifs médicaux dont les dispositifs implantables, diagnostiques, instruments médicaux) auxquelles s’ajoutent des entreprises spécialisées de support et services pour le secteur biotech. Le chiffre d’affaires annuel des entreprises du pôle en 2014 est estimé à 5,4 milliards d’euros dont 1,05 milliard a été réinvesti dans des activités de recherche et développement.
CRÉATEUR D’EMPLOIS Depuis 2005, l’emploi a augmenté de manière constante (en moyenne de + 10 %/an) et significative dans les entreprises membres du pôle: + 71 % de 2005 à 2013 pour atteindre une création nette d’emplois de près de 6.500 équivalents temps plein totalisant ainsi 15.500 emplois directs auxquels s’ajoutent les 2,5 à 3 emplois indirects induits par emploi direct créé.
CRÉATEUR DE VALEUR AJOUTÉE ÉCONOMIQUE Le rôle essentiel du pôle consiste à entretenir une dynamique d’innovation en favorisant les partenariats technologiques entre acteurs industriels, universitaires, cliniques, et ce tant au niveau régional qu’international. Le pôle a ainsi généré 32 projets collaboratifs impliquant une quarantaine de sociétés membres pour un investissement public-privé de 99 millions d’euros. Certains de ces projets ont déjà pu délivrer des résultats concrets : création de 5 sociétés, lancement de 14 produits sur le marché et dépôt de 80 brevets. Du côté international, le partenariat de BioWin avec le Massachusetts Life Sciences Center (USA) a permis le financement de 3 projets de recherche appliquée entre des PME wallonnes et des entreprises américaines. D’autres maillages, avec les membres de pôles français, néerlandais et suisse en Europe, shanghaïen en Chine, contribuent aussi à l’internationalisation des PME et des plateformes technologiques du secteur, et font de BioWin un pôle wallon à envergure mondiale. On peut ajouter à cela que les produits pharma et biopharma représentent 25% des exportations wallonnes.
DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES Avec 350.000 heures prestées sous la coordination du pôle, la formation est également au cœur de la stratégie de BioWin. Le projet BioPharE n’est pas étranger à ce résultat. Ce projet structure depuis 2011 l’ensemble des parcours de formation de BioWin qui touchent à l’intégration et au développement des travailleurs du secteur Santé, du demandeurs d’emploi au manager. Ces programmes peuvent être technologiques mais certains touchent aussi à l’entrepreneuriat, élément essentiel du succès de la réindustrialisation de la Wallonie par l’émergence d’excellence technologique et entrepreneuriale dans des domaines de pointe. Photo : Analis
Le Grand Hôpital de Charleroi (GHdC), hôpital de plus de 1100 lits, veut offrir à ses patients une médecine de pointe et une prise en charge pluridisciplinaire et complète, dès leur admission jusqu’à leur retour à domicile. Pour atteindre ses ambitions, il peut compter sur ses 4000 collaborateurs salariés et près de 500 médecins. Le GHdC ambitionne également d’offrir à ses patients, dans moins de 10 ans, un tout nouvel Hôpital, à la hauteur de leurs exigences.
En vue de poursuivre ces projets ambitieux, le Département Médical recherche (h/f) :
UN MÉDECIN RÉFÉRENT DE L’INFORMATIQUE MÉDICALE Contrat à durée indéterminée. Minimum mi-temps avec possibilité de temps plein. Votre fonction : • Vous participez à la définition de la stratégie de développement des applications médicales du GHdC en étroite collaboration avec la direction médicale et la direction des systèmes d’information; • Présent sur le terrain (services cliniques), vous jouez un rôle d’intermédiaire privilégié entre les utilisateurs (médecins spécialistes du Grand Hôpital de Charleroi) et l’informatique ; • Vous êtes apte à transmettre les besoins des usagers et à les intégrer dans les outils existants ou à trouver les meilleures solutions pour y faire face : - Optimisation des outils existants ; - Suggestions de développements informatiques ; - Acquisition des logiciels les plus aptes à couvrir ces besoins en tenant compte de la stratégie institutionnelle globale. • Vous pouvez être amené à être chef de projet métier de projets d’informatisation du plan médical du dossier patient informatisé ; • Vous êtes responsable de la formation continue des médecins dans le domaine de l’informatique médicale ; • Vous servez de relai principal entre la direction, les médecins spécialistes et les médecins généralistes clients de l’institution pour analyser et gérer les difficultés que les médecins traitants rencontrent avec l’hôpital ; • Vous êtes membre de la Commission Informatique Médicale du GHdC et êtes un des représentants du GHdC dans les projets et organes régionaux (RSW, FRATEM, ACTH, ...) ; • Vous dépendez hiérarchiquement de la Direction Médicale du GHdC tout en ayant une forte relation fonctionnelle avec la direction des systèmes d’information.
Votre profil : • Diplôme de médecin avec expérience pratique ; • Diplôme complémentaire en informatique, si possible à orientation médicale ou expérience significative dans le domaine de l’informatique médicale ; • Connaissance des différents outils télématiques médicaux et du monde hospitalier ; • Vision stratégique et compétence pour faire évoluer les outils informatiques ; • Etre ouvert aux nouveaux concepts et aux nouvelles technologies ; • Proactivité, capacité à anticiper les problèmes mais aussi à proposer des analyses à la direction médicale et à la direction des systèmes d’information tant dans le domaine informatique que dans celui de l’analyse des données médicales ; • Etre un excellent communicateur avec une capacité à transmettre ses connaissances ; • Capacité à nouer des contacts avec les médecins tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital, bonne sensibilité aux besoins de chacun et à l’écoute (active).
Le Grand Hôpital de Charleroi (GHdC), hôpital de plus de 1100 lits, veut offrir à ses patients une médecine de pointe et une prise en charge pluridisciplinaire et complète, dès leur admission jusqu’à leur retour à domicile. Pour atteindre ses ambitions, il peut compter sur ses 4000 collaborateurs salariés et près de 500 médecins. Le GHdC ambitionne également d’offrir à ses patients, dans moins de 10 ans, un tout nouvel Hôpital, à la hauteur de leurs exigences. En vue de poursuivre ces projets ambitieux, le Département Infirmier et des Soins recherche actuellement (h/f) :
UN DIRECTEUR ADJOINT DU DÉPARTEMENT INFIRMIER ET DES SOINS • En étroite collaboration avec la directrice du département infirmier et des soins, il est responsable de la politique générale des soins, de l’organisation, de la continuité, de la qualité et de la sécurité de l’activité infirmière, paramédicale et autres au sein du département. • Il représente le département infirmier et des soins pour l’ensemble des questions relatives aux soins au sein de l’hôpital. • Il participe activement à la poursuite de la structuration de l’activité en pôles médicaux et de soins, en vue de la construction du Nouvel Hôpital. Conditions d’accès : • Etre bachelier/gradué en soins infirmier ou sage-femme • Titulaire d’un master/licence en santé publique • Disposer de minimum 7 ans d’expérience professionnelle et occuper un poste à responsabilités.
UN CADRE INFIRMIER POUR LE PÔLE MÈRE-ENFANT Le secteur Mère enfant cumule les expertises dans la région où il est incontournable : • Une des plus grandes maternités de la Région avec +/- 2500 accouchements par an • Le seul Centre Médical de Reproduction de type B • Une unité de «Maternal Intensive Care» (MIC) • Une unité de néonatalogie intensive (NIC, N*) • 2 unités de Maternité totalement rénovées qui proposent le concept de «chambre innovante» • Une unité de consultation pédiatrique • Une unité de pédiatrie et un hôpital de jour pédiatrique • Des consultations à l’allaitement maternel • Des soins et conseils apportés à domicile aux mamans par les sages-femmes du projet « Plume ». Tourné vers le futur, le pôle mère-enfant oriente ses projets vers le futur Nouvel Hôpital où il continuera d’offrir des soins à la pointe de la modernité. Le cadre infirmier recherché participera et sera partie intégrante de ces projets. Conditions d’accès : • Etre bachelier/gradué en soins infirmiers spécialisé en pédiatrie ou sage-femme • Etre titulaire d’une Licence/Master en santé publique • Avoir une expérience professionnelle de minimum 5 ans à temps plein.
UN CADRE INFIRMIER POUR LES UNITÉS DE SOINS INTENSIFS, CENTRE DES GRANDS BRULÉS ET SERVICES D’URGENCES Ce secteur de grande ampleur comprend les services suivants : • 3 services d’urgences spécialisés (site ND, Saint Joseph et IMTR) avec plus de 90.000 prises en charge/an • Le SMUR ainsi que le PIT • Un Centre des Grands Brûlés (parmi 6 en Belgique) avec 12 lits dans une unité rénovée • 2 unités de soins intensifs réparties sur 2 sites et qui comptent 45 lits. Conditions d’accès : • Etre bachelier/gradué en soins infirmiers spécialisé en SIAMU • Etre titulaire d’une Licence/Master en santé publique • Avoir une expérience professionnelle de minimum 5 ans à temps plein.
Pour une description complète de ces fonctions, consultez le document en ligne via notre site internet www.ghdc.be (cliquez sur les onglets ‘Postuler’, puis ‘Consulter et répondre aux offres’ et ‘Offres Infirmiers/soignants’).
Ce poste vous intéresse ? Pour déposer votre candidature accompagnée d’un curriculum vitae et d’une lettre de motivation, postulez en ligne sur le site www.ghdc.be – Page «Postuler» ou, pour les candidatures internes, via Planiweb – «Postulez en interne».
Un poste vous intéresse ? Déposez votre candidature accompagnée d’un curriculum vitae et d’une lettre de motivation adressée à Mlle Buchin, Directrice du Département Infirmier directement en ligne sur le site www.ghdc.be. Date limite d’envoi des candidatures : 15 juin 2015.
Si vous souhaitez postuler pour d’autres offres, rendez-vous sur
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www.ghdc.be
www.ghdc.be
27 JUIN 2015
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L’accès à la santé pour tous L’asbl Aide à Domicile (une structure créée et gérée par la Mutualité Socialiste du Brabant), prête, loue et vend une large gamme de matériel (para)médical: articles pour bébés, matériel de (re)mise en forme, d’aide à la mobilité, bandagisterie ou encore matériel et conseils pour l’aménagement du domicile. L’asbl Aide à Domicile est en évolution constante pour répondre aux besoins de la population et permettre un maintien à domicile dans les meilleures conditions. C’est pourquoi, afin d’assurer le suivi et le développement des activités de notre asbl, nous recherchons dans le cadre d’une nouvelle fonction et pour un engagement immédiat un (h/f) :
Coordinateur général
Fonction : Développer une vision stratégique à moyen et long terme pour l’asbl tout en veillant au bon fonctionnement opérationnel et au développement des trois entités (Bruxelles, Vilvorde et Louvain). Pour plus d’information sur la fonction, merci de consulter la rubrique jobs du site www.fmsb.be. Profil : Niveau universitaire ou équivalent par expérience (un master à orientation paramédicale est un atout). Bon bilingue Français/Néerlandais. Capacité et expérience en management : vision stratégique, gestion d’équipe, gestion de projet, gestion du changement, gestion budgétaire, contrôle de gestion, gestion du risque, monitoring, sens du leadership. Nous offrons une fonction passionnante, un salaire attractif complété par des avantages extra-légaux (entre autres treizième mois, chèques repas, une assurance hospitalisation, congés extra-légaux) et un travail dans une organisation saine au climat de travail agréable. Intéressé(e) ? Adressez votre candidature motivée, avant le 3 juillet 2015, accompagnée de votre CV et d’une photo, à la FMSB, Direction des Ressources humaines, rue du Midi 111 à 1000 Bruxelles. E-mail : jobs@fmsb.be. Les épreuves de sélection sont prévues le 9 juillet 2015.
Fédération des Mutualités Socialistes du Brabant
www.physiol.eu PhysIOL, entreprise située dans le Liège Science Park, Park développe, fabrique et met sur le marché des implants intraoculaires qui permettent de traiter la cataracte, mais également d’autres troubles de la vision, tels que la presbytie ou l’astigmatisme. Ces implants ou lentilles intraoculaires sont des cristallins artificiels placés par un chirurgien ophtalmologue lors d’une intervention parfaitement maîtrisée de nos jours. Spin-off de l’université de Liège créée en 1986, l’entreprise liégeoise connaît un bel essor depuis plusieurs années. Les forces de PhysIOL résident, entre autres, dans son investissement en R&D ainsi que dans la complémentarité des disciplines au sein de l’entreprise qui unissent leurs savoirs en termes de développement de matériaux innovants, de performances optiques et mécaniques des implants, mais aussi dans l’attention particulière qui est portée au milieu chirurgical à qui PhysIOL se fait fort de proposer à la fois l’excellence des produits, l’innovation et un service très proche de l’utilisateur. L’objectif final de PhysIOL : être un partenaire fiable du Chirurgien afin d’améliorer le confort visuel du Patient Entreprise à taille humain, une centaine de collaborateurs dont un peu plus de 80 en Belgique et une 20taine en France dédient chaque jour leur énergie et leur engagement à la qualité, au service et à l’amélioration continue. Une des clés de réussite de toute personne qui s’engage chez PhysIOL ? Vivre chaque projet en intelligence collective : en effet, chaque personne peut participer à la bonification d’un processus, que ce soit dans les fonctions techniques, commerciales et de support. Nous comptons sur chacun pour développer l’expertise de PhysIOL. L’avenir ? Les projets de développement – techniques ou commerciaux – ne manquent pas. PhysIOL aura vraisemblablement besoin de renforcer ses équipes en différents domaines... de belles perspectives ! Pôle de Compétitivité : Dans le cadre du Pôle Mecatech, PhysIOL a coordonné le projet LIONEL qui a uni les expertises de plusieurs PME et centres de recherches. Le projet a conduit à la mise au point d’un nouveau design optique d’implant trifocal, càd, à triple foyer permettant de traiter à la fois la cataracte mais aussi la presbytie ; depuis sa mise sur le marché, l’implant a reçu l’approbation des chirurgiens et ses performances ne sont pas démenties ; le projet a également permis de développer un nouveau matériau d’implant réduisant le taux de cataracte secondaire. PhysIOL : Liège Science Park, 4, Allée des Noisetiers, B-4031 Angleur. Tél.: 04 361 05 49 - physiol@physiol.be - Web : www.physiol.eu
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L’APP « CHR Sambre et Meuse », Association de Pouvoirs Publics gérant le CHR du Val de Sambre et le CHR de Namur ENGAGE (h/f) : pour LES
DEUX SITES hospitaliers
un Directeur Général Profil requis :
1. être titulaire d’un diplôme universitaire (master/licence) directement en rapport utile avec la fonction 2. et justifier d’une expérience professionnelle pertinente de minimum 10 ans dans une fonction dirigeante au sein d’une institution, publique ou privée, de préférence dans le secteur hospitalier ou dans le domaine de la santé.
Objectifs de la fonction :
- Positionner stratégiquement l’APP « CHR Sambre et Meuse » - Assurer la gestion journalière des deux hôpitaux publics ainsi que la mise en place opérationnelle et le fonctionnement de l’APP « CHR Sambre et Meuse », sa pérennité et son développement, dans le cadre de la politique définie par les organes internes des deux institutions.
Conditions financières :
Equivalentes aux montants propres à l’échelle RGB A8 de la fonction publique.
Dépôt des candidatures : à adresser, accompagnée impérativement de la copie de votre diplôme (master/ licence), à la Direction des Ressources Humaines de l’APP « CHR Sambre et Meuse », Siège social : avenue Albert 1er, 185 à 5000 Namur, par lettre recommandée à la poste.
Date de clôture : le 18/09/2015, le cachet de la poste faisant foi. Les candidatures seront examinées par la Commission de sélection qui appréciera le lien d’utilité du diplôme et la pertinence de l’expérience professionnelle. L’engagement sera conféré dans les liens soit d’un contrat de travail, soit d’une convention d’entreprise, d’une durée déterminée de 3 ans, éventuellement renouvelable. Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez prendre contact avec le Directeur des Ressources Humaines de l’APP « CHR Sambre et Meuse » f.f., par mail uniquement : bernard.delaisse@chrsm.be.
Gradué/Bachelier en Gestion des Ressources Humaines
Réserve de recrutement de
Pharmaciens hospitaliers adjoints
Fonction :
pour des engagements futurs sous CDI à temps plein
(Échelle barémique conforme au secteur)
Support RH dans la gestion des candidatures, des procédures de sélection et recrutement et participation à la mise en place des nouvelles procédures d’évaluation, prioritairement pour les agents du CHR Val de Sambre.
Types de profil :
Conditions d’accès :
1. Généraliste : - Etre titulaire du numéro d’agrément de pharmacien hospitalier émis par le SPF Santé Publique ; - Avoir une expérience dans le secteur hospitalier ; Ou 2. Spécialisé : Les éléments du profil généraliste sont complétés par : a. soit un Certificat long en pharmacie clinique et si possible une expérience dans le développement d’un projet ou d’une activité en pharmacie clinique ; b. soit un tropisme pour la gestion des dispositifs médicaux et/ou pour la démarche qualité en vue de l’accréditation.
Plus d’informations ? Contactez Mesdames S. DEMARET et A. GOFFAUX, Pharmaciens Chefs de service, respectivement sur le site Sambre et sur le site Meuse, au 071/26.57.84 ou au 081/72.75.49 ou 081/72.92.61.
pour le CHR
VAL DE SAMBRE (à Auvelais)
Coordinateur en imagerie médicale Fonction : - Définir les objectifs de son département en fonction des objectifs fixés par le directeur médical pour les services de radiologie et de médecine nucléaire ; - Gérer le personnel du service selon la mise en place médicale établie par le médecin chef de service : horaires, organisation du travail, … ; - Assurer avec les chefs de service la gestion financière du département ; - Assurer la gestion des secrétariats médicaux et le contrôle des matières.
- Etre titulaire d’un diplôme d’enseignement supérieur de plein exercice et de type court Gradué/Bachelier en Gestion des Ressources Humaines ; - Une expérience dans un service du personnel d’une institution hospitalière constitue un atout.
Notre offre : - Echelle de niveau B avec avantages extralégaux ; - Entrée en fonction immédiate avec contrat à durée indéterminée ; - Occupation sur le siège social de l’APP.
Plus d’informations ? Contactez Mademoiselle F. CAUCHIE - Agent RH au 081/72.68.38 ou par e-mail : florence.cauchie@chrsm.be.
Conditions d’accès : - Etre titulaire du diplôme : « Bachelier - Technologue en imagerie médicale » est un minimum ; - Disposer d’un master en soins de santé ou d’une formation consistante en management est un réel atout ; - Avoir une expérience professionnelle dans la conduite d’équipe est souhaitable.
Notre offre : - Niveau de rémunération basé en fonction du diplôme sur les barèmes appliqués dans les administrations publiques locales et régionales avec avantages extralégaux ; - Temps plein - CDI.
Plus d’informations ? Contactez Monsieur le Dr P. JANSSENS Directeur Médical au 071/26.53.80 ou par e-mail : paul.janssens@chrsm.be.
Dépôt des candidatures : Le poste de pharmacien adjoint : à la Direction des Ressources Humaines de l’APP « CHR Sambre et Meuse », par inscription sur le site web du CHRN, avec accusé de réception. Siège social : Avenue Albert 1er, 185 à 5000 Namur. Pour les autres postes, les candidatures accompagnées d’un Curriculum Vitae sont à faire parvenir pour le 15/08/2015 au plus tard à Monsieur B. DELAISSE : Directeur des Ressources Humaines de l’APP « CHR Sambre et Meuse » f.f. Siège social : avenue Albert 1er, 185 à 5000 Namur - bernard.delaisse@chrsm.be.
Retrouvez les descriptifs complets des fonctions sur nos sites : www.chrn.be • www.chrsm.be • www.chrvs.be
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www.erasme.ulb.ac.be/emploi
Le CHIREC est un groupement hospitalier qui comprend 6 sites et possède un parc d’appareils médicaux diversifiés. Son service biomédical recherche :
UN(E) TECHNICIEN(NE) BIOMÉDICAL(E) « Quel motif l’homme a-t-il de souhaiter une longue vie sinon de pouvoir être utile au plus grand nombre ? »
ERASME (1466-69 -1536)
Fonction : • Assurer la maintenance du parc d’appareils médicaux • Veiller à leur adaptation et à leur mise en conformité par rapport aux réglementations en vigueur et au respect des normes de sécurité • Procéder aux réparations de l’appareillage, soit en interne, soit par l’intervention d’une firme extérieure. Profil : • Baccalauréat en électronique médicale / Biotechnicien • Connaissance de l’anglais technique • Aptitude informatique • Sens de l’organisation • Rigueur et précision • Capable de s’intégrer dans une équipe dynamique.
UN(E) BIOTECHNICIEN(NE) À ORIENTATION ADMINISTRATIVE Fonction : • Rédaction des cahiers des charges techniques dans le cadre des marchés publics • Maintenance du parc du matériel médical. Profil : • Biotechnicien ou graduat en électronique • Plusieurs années d’expérience comme technicien • Capacités rédactionnelles en français (bonne orthographe) • Connaissance de l’anglais technique • Aptitude informatique • Capable de s’intégrer dans une équipe dynamique • Une expérience dans le processus des marchés publics est un atout supplémentaire. Des informations complémentaires peuvent être prises auprès de Monsieur Maurizio Scalzo par e-mail : maurizio.scalzo@chirec.be. Les candidatures doivent être postées sur le site de recrutement :
jobs.chirec.be
Retrouvez toutes nos offres d’emploi sur notre nouveau site de recrutement : jobs.chirec.be
L’Hôpital Erasme recrute Médecin du travail (h/f) Responsable adjoint pour le Service d’Accueil, Admission, Assurabilité (h/f) • Directeur du Service des Urgences (h/f) • Directeur de la Clinique d’Obstétrique (h/f) • Médecin résident pour le Service de Gériatrie (h/f) • Deux infirmiers pour le Quartier opératoire (h/f) • Technologue en imagerie médicale en endoscopie (h/f) • •
www.chirec.be
Eurogentec is an internationally successful biotech group. For several decades it has been a worldwide supplier of innovative products and services to the Life Science industry. The company is part of Kaneka Corporation, a Japanese international company, which has developed a broad technological platform in Asia, Europe and US. The company is organized in separate business units, subsidiaries and production facilities. For the Genomics & Proteomics Business Unit, it is looking for a (f/m):
QUALITY CONTROL VALIDATION MANAGER
The Quality Control Department is responsible for the quality control and release of the raw materials and final products for our customers, as well as for the qualifications and validations.
Editeur responsable : Patrick Goblet et Jean-Paul Van Vooren • Hôpital Erasme ULB Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles • Imprimé sur du papier FSC • 05/2015 • Graphisme : © Geluck, Suykens & Partners • Photos : © Jean-Marc Bodson • 309
Your responsibilities: • You manage a department of 10 people. • You provide an expertise in analytical tools development, validations and stability studies to match customer’s requirements. • You plan the yearly department budget and monitor it during the year. • You maintain a state-of-the-art Quality Control platform and analyze opportunities of new technologies and methods.
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L’Hôpital Erasme, hôpital académique de l’Université libre de Bruxelles, veille en permanence à garantir la performance de ses soins de santé, l’excellence de sa recherche et la qualité de son enseignement. Tous nos collaborateurs médicaux, paramédicaux, soignants ainsi que ceux des services supports s’investissent pour offrir aux patients, de manière directe ou indirecte, une médecine de pointe à visage humain.
Your profile: • Scientific background in Chemistry or Biochemistry. • 5 years of experience in quality control and/or validations and in people management. Your aptitudes: • Integer and rigorous. • Team spirit and strong communication skills. • Customer- and solution-oriented. • Organized and conscientious. • Passionate and self-motivating. We offer:
Cliniques universitaires de Bruxelles Route de Lennik 808 B - 1070 Bruxelles T +32 (0)2 555 31 11 M webmaster@erasme.ulb.ac.be S www.erasme.ulb.ac.be
27 JUIN 2015
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ENERGY EFFICIENCY ENGINEER – EMS SPECIALIST
SPÉCIAL CHIMIE ET INDUSTRIE VERTE
Région Liège - Luxembourg
Votre profil : Vous êtes ingénieur et disposez d’une expérience réussie de 5 à 10 ans en intégration de logiciels ou dans un bureau de conseils; Vous êtes expert en bases de données relationnelles et/ou l’utilisation d’un language de programmation et/ou l’exploitation avancée du logiciel Excel (fonctions macro) ou Matlab ; Vous avez une passion pour les chiffres et l’analyse ; Vous avez d’excellentes dispositions commerciales ; Vous avez des aptitudes pédagogiques et le support aux clients vous intéresse ; Langues : Fr ou Nl avec une bonne connaissance de FR, l’anglais est un atout. Benefits : Vous aurez la possibilité de vous forger une solide expérience dans une société en forte croissance. Vous aurez un package salarial attractif assortis d’avantages extra-légaux.
Aquality Protect, ayant des sièges à Braine l’Alleud, Malines et Moorsele, est une PME familiale spécialisée dans la lutte contre l’humidité. Avec quelque 50 collaborateurs l’entreprise est un des acteurs majeurs sur le marché belge et vise constamment l’innovation et la croissance. Afin de consolider cette croissance nous sommes à la recherche d’un:
REPRÉSENTANT COMMERCIAL
Job Description : Au cœur d’une équipe pluridisciplinaire, votre spécialité sera : Participer à l’analyse des process de nos clients et proposer des outils d’exploitation de données et des indicateurs de prise de décision sur les aspects énergétiques ; Développez une exploitation méthodique des données relatives à l’énergie : calculs de rendement, détection d’anomalie, contrôle de facture, bilans énergétiques, modèles prédictifs et évolutifs ; Implémenter une stratégie de diffusion de l’information : tableaux de bords, rapports, graphiques.
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Votre fonction: > Vous rendez visite à des prospects ‘chauds’ confrontés avec des problèmes d’humidité; > Après une formation technique et commerciale poussée vous êtes en mesure d’établir un diagnostic du problème; > En fonction de vos constatations vous rédigez une offre sur mesure et concluez le contrat. Votre profil: > Vous faites preuve d’une forte expérience commerciale; > Votre expérience dans le domaine de la construction est un atout, mais non une exigence; > Vous êtes enthousiaste, savez travailler indépendamment et planifier; > Vous habitez dans la région Liégeoise ou aux environs; > Votre langue maternelle est le français. Notre offre: > Une fonction captivante et variée au sein d’une entreprise en pleine expansion; > Sur base indépendante: pas de prospection, un produit fort, une commission très intéressante. Merci d’envoyer votre CV par mail à Jacky Lesterquy: Jacky@aqualityprotect.be, ou par lettre: Aquality Protect à l’att. de Jacky Lesterquy, Muizelstraat 10, 8560 Moorsele, ou par fax: 056 25 62 74. Voulez-vous plus d’infos au sujet de cette offre d’emploi? Appelez le n° 056 25 62 72.
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FRANCE/BELGIQUE Vos missions
Autonome et organisé, vous assurez le suivi de nos clients et établissez de nouveaux contacts commerciaux en France et en Belgique en ciblant, entre autres, les fournisseurs de systèmes, les partenaires commerciaux et les fabricants de fenêtres. Vous formerez nos clients avec le souci de les informer sur nos produits. Votre activité sera également consacrée à l’assistance technique sur site des fournisseurs de systèmes et des fabricants de fenêtres, que vous encadrerez dans le cadre de leurs projets sur demande. Vous vous occuperez également de l’élaboration des appels d’offres et de leur suivi sur des médias internes et externes.
Votre profil
Si vous possédez une formation et/ou si vous avez fait des études dans le domaine technique, si vous avez également plusieurs années d’expérience dans la technique des ferrures de fenêtres (aluminium) et une affinité pour les activités commerciales, alors cette activité vous convient. Vous parlez couramment le français ainsi que l’allemand ou l’anglais. Sur le plan personnel, vous êtes convaincant avec votre présentation sérieuse, vos qualités de communication et votre travail consciencieux. Bien organisé et motivé pour acquérir de nouvelles connaissances, vous avez toujours le souci d’atteindre les objectifs.
Votre avantage
Nous offrons une activité intéressante dans une entreprise dynamique et un environnement de travail stimulant. Notre esprit d’équipe et nos performances sont garants d’une large marge de manoeuvre pour nos plans expansifs. Nous vous prions de soumettre votre candidature avec un dossier complet et indication de votre prétention salariale. Les publicités doivent être faite en anglais ou en allemande. Aug. Winkhaus GmbH & Co. KG Fachbereich Personal - Dr. Oliver Schar August-Winkhaus-Straße 31 - D-48291 Telgte T +49 2504 921-201 - F +49 2504 921-212 E-Mail: oliver.schar@winkhaus.de
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MUTU A L IT E CHRE TIENN E
La solidarité, c’est bon pour la santé.
Directeur informatique A la Mutualité Chrétienne (MC) votre travail à un impact important sur la société. Vous faites chaque jour la différence pour nos 4,5 millions de membres. La direction ICT du secrétariat national de la MC à Bruxelles compte 260 collaborateurs, répartis en quatre départements. Ils soutiennent les services de la MC en partenariat avec les collaborateurs ICT des mutualités régionales. En tant que directeur informatique, vous avez la responsabilité finale du département ICT, le management direct des directeurs de départements et de quelques collaborateurs. Vous êtes membre du comité de direction de l’Alliance Nationale des Mutualités Chrétiennes (ANMC). Contenu de la fonction En tant que membre du comité de direction de l’ANMC • Vous contribuez à la gestion stratégique de l’ANMC • Vous soutenez la gestion opérationnelle de l’ANMC En tant que directeur informatique • Vous êtes responsable de l’élaboration de la stratégie ICT en fonction et au service de la stratégie de la MC • Vous veillez à l’implémentation de la stratégie ICT, en ayant une attention particulière pour l’alignement avec le business, le changement de culture au sein de la direction ICT et le renforcement de la collaboration entre les mutualités régionales et la direction ICT nationale • Vous êtes responsable de la gestion et du coaching des équipes de management ICT • Vous représentez la direction ICT à l’extérieur
Profil • Vous possédez un diplôme universitaire ou équivalent par expérience • Vous partagez les valeurs de la MC et vous les défendez • Vous témoignez d’une expérience probante en tant que senior manager et vous êtes familier du travail par projet et d’un environnement ICT • Vous êtes capable de travailler dans une culture où la prise de décision et la structure de gouvernance sont complexes • Vous êtes fortement orienté collaboration dans les actions que vous entreprenez • Vous pouvez mobiliser les équipes et les inspirer • Vous êtes flexible, créatif et vous osez penser « out-of the box » • Vous êtes une personne orientée résultats, passionnée, impliquée et proactive • Vous êtes très bon bilingue (français et néerlandais) Offre Nous offrons une fonction de direction, un salaire attractif et un large package d’avantages extralégaux. Intéressé? Postulez en ligne: www.mcjobs.be ou envoyez votre CV et lettre de motivation à Tim Poncelet (tim.poncelet@cm.be) – 0473/ 52 04 18. Pour plus d’informations sur la fonction, vous pouvez contacter directement Rik Dessein, directeur ICT ad interim – rik.dessein@cm.be
MUTU A L IT E CHRE TIENN E
La solidarité, c’est bon pour la santé.
Le Département des Finances de la Ville de Bruxelles est responsable de la gestion comptable et budgétaire de la Ville. Le département est responsable de la tenue de la comptabilité et de la
préparation du compte annuel les recettes et 150201_CM_References_magazine_134x190_FR.indd 1 et de la confection du budget communal; il contrôle également la légalité et la régularité des dépenses. Il centralise le suivi et le contrôle de toutes 25/06/15 16:52
du recouvrement des créances et taxes. Lui incombent également la gestion de la trésorerie, d’éviter la prescription des droits et créances et de faire procéder à toutes les saisies et cessions.
La Direction Taxes communales gère l’enrôlement des impôts communaux via l’inscription de l’identité des redevables et des montants dûs sur une liste ou « rôle » qui est rendu exécutoire Elle se charge également du recouvrement de ces impôts. Elle est en outre chargée du suivi de la législation en matière de droit fiscal.
DIRECTEUR DES TAXES COMMUNALES (H/F) Missions et responsabilités liées à la fonction : ➤ Réaliser les objectifs stratégiques de la Direction Taxes communales. ➤ Traduire ces objectifs avec les chefs de service dans un plan opérationnel en adéquation avec les objectifs fixés par les autorités communales. ➤ Coordonner les différentes cellules (Enrôlement, Recouvrement des Taxes, Contentieux fiscal et Cadastre/ Recensement) en veillant à garder une cohérence avec les décisions prises pour l’ensemble de l’administration. ➤ Représenter l’administration et être le garant de la législation, de la qualité du travail et de la satisfaction du public. ■ Élaborer et proposer des objectifs stratégiques en Comité de Direction/Management ■ Suivre la législation concernant les taxes communales et adapter le travail des cellules en conséquence ■ Coordonner, superviser et organiser le planning des cellules. ■ Suivre, contrôler et organiser l’exécution d’un enrôlement et d’une perception optimale des taxes communales. ■ Diagnostiquer le fonctionnement du service et proposer des actions d’amélioration ■ Planifier la gestion prévisionnelle du cadre et des effectifs au niveau du service (± 35 personnes) ■ Représenter le département et remplacer le supérieur hiérarchique en cas de nécessité. ■ Défendre le point de vue de la Ville lors des auditions des contribuables. ■ Participer à la sélection des collaborateurs directs. ■ Mener les entretiens de fonction, de fonctionnement et d’évaluation des chefs de service. ■ Élaborer des notes, rapports, parfois à vocation stratégique. ■ Valider les dossiers et documents ainsi que la correspondance entrante et sortante.
Profil attendu : ■ Vous avez le sens des responsabilités et faites preuve d’une capacité de gestion autonome. ■ Vous possédez de bonnes capacités interrelationnelles. ■ Vous êtes un bon négociateur et faite preuve d’aisance dans votre communication orale. ■ Vous êtes capable d’élaborer une vision stratégique et de la décliner en objectifs opérationnels. ■ Vous possédez de bonnes capacités organisationnelles. ■ Vous pouvez gérer et motiver une équipe de collaborateurs, vous êtes un manager coach. ■ Vous maitrisez les outils de pilotage RH. Conditions à remplir : ■ Être détenteur d’un diplôme donnant accès aux emplois de niveau A dans les services publics fédéraux ou pour le personnel d’autres administrations : être titulaire d’un grade au moins équivalent au rang A4 à la Ville de Bruxelles. (L’équivalence de rang est déterminée par le maximum de l’échelle de traitement attachée au grade. Si ce maximum est égal ou supérieur au maximum de l’échelle A4 à la Ville, la condition d’accès en cause est remplie. S’il est inférieur, la candidature ne peut être retenue.) ■ Avoir une expérience probante dans une fonction dirigeante à niveau universitaire. ■ La connaissance de la législation en matière de droit fiscal, de l’ordonnance sur les taxes communales et provinciales ainsi que de la Nouvelle Loi communale est requise. La Ville de Bruxelles sélectionne les candidats sur base de leurs compétences et ne fait pas de distinction d’âge, de sexe, d’origine ethnique, de croyance, de handicap ou de nationalité.
Procédure de sélection : Une présélection aura lieu sur base du c.v., des conditions d’admission à remplir ainsi que des expériences et connaissances requises. La première épreuve, non éliminatoire, est organisée par un assessment center. La seconde épreuve a lieu devant un jury. Les candidat(e)s devront introduire, une dizaine de jours avant celle-ci, une note décrivant la vision qu’ils(elles) ont de la mission du service et de la fonction ainsi que de la matière. La procédure dure en moyenne trois mois. La Ville de Bruxelles vous offre : Une fonction stimulante au contenu riche et varié, au sein d’une institution attentive à la qualité des services rendus au public. Outre un salaire conforme au barème, cet emploi est assorti des avantages suivants : remboursement partiel des abonnements STIB et SNCB, dispense du ticket modérateur au CHU Brugmann, au CHU Saint-Pierre, à l’Institut Jules Bordet et à l’HUDERF (Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola). Candidatures et informations complémentaires Envoyez-nous votre candidature pour le vendredi 3 juillet 2015 au plus tard (curriculum vitae + lettre de motivation + copie du diplôme requis). Les candidatures incomplètes (n’incluant pas tous les documents requis) ne seront pas prises en considération. http://jobs.bruxelles.be
27 JUIN 2015
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La Ville de SOIGNIES procède à la constitution d’une réserve de recrutement (statutaire)
D’UN(E) ATTACHE(E) SPECIFIQUE A4sp (H/F)
RESTAURANT UM PLATEAU - Luxembourg VILLE RECHERCHE
qui sera chargé de la direction du service des travaux.
SECOND DE CUISINE (H/F) • 40h semaine sur 4 jours ½ (fermé samedi midi, dimanche, 1 autre jour de repos dans la semaine) • expérience en restauration exigée • CDI
Toutes les informations (conditions, définition du poste, programme de l’examen, rémunération etc.) peuvent être obtenues auprès du service du Personnel de la Ville de SOIGNIES par téléphone au 067 / 347.345 ou par mail : corine.jeanray@soignies.be ou en consultant l’offre sur le site internet : www.soignies.be (voir rubrique : Vie citoyenne – Emploi et formations)
CHEF DE PARTIE (H/F) • 40h semaine sur 4 jours ½ (fermé samedi midi, dimanche, 1 autre jour de repos dans la semaine) • expérience en restauration exigée • CDI
Sous peine d’irrecevabilité, les candidatures motivées doivent être faites par écrit et déposées à la poste pour le 17 août 2015 au plus tard, sous pli recommandé adressé au Collège des Bourgmestre et Echevins – SERVICE DU PERSONNEL ET DES RESSOURCES HUMAINES - place Verte 32 à 7060 SOIGNIES. Elles devront être accompagnées des documents suivants : • un curriculum vitae détaillé. • une copie du diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé spécifique (ingénieur civil des constructions, ingénieur civil architecte, ingénieur civil électromécanicien, mécanicien ou électricien, ingénieur civil en sciences des matériaux, ingénieur civil des mines et géologue). Pour les diplômes étrangers, joindre une équivalence (= document délivré par la Communauté française ou la Fédération Wallonie-Bruxelles). • un extrait de casier judiciaire (modèle 1) datant de moins d’un mois. • une copie du permis de conduire de catégorie B. M. de SAINT MOULIN, Bourgmestre, M. VERSLYPE, F. WINCKEL, G. FLAMENT, J M. MAES, J.-P. VAN DEN ABEELE, Echevins, H. DUBOIS, Président du CPAS J. GAUTIER, Directeur général
Toute personne intéressée peut envoyer son dossier de candidature à l’adresse suivante : UM PLATEAU - 6 plateau Almunster - L-1123 Luxembourg Email : info@umplateau.lu
INTITULÉ DU POSTE
DIRECTEUR GÉNÉRAL DU MANÈGE.MONS (h/f)
EMPLOYEUR Le manège.mons, scène transfrontalière de création et de diffusion asbl, Siège social : rue des Sœurs Noires, 4a à 7000 MONS Tél 065/39.98.00 Courriel : contact@lemanege-mons.be Site web : www.lemanege.com Dans la perspective du départ à la retraite de son actuel Directeur général en juin 2016, APETRA, société anonyme de droit public à finalité sociale, en charge de la détention et la gestion des stocks obligatoires de pétrole et de produits pétroliers, recherche
UN DIRECTEUR GÉNÉRAL (m/f)
DATE DE PRISE DE POSTE le 1er mars 2016. Les candidatures doivent émaner de personnes physiques se présentant à titre individuel.
COMPÉTENCES REQUISES
Pour plus d’informations concernant la mission, le cadre légal, l’organisation et le fonctionnement d’APETRA, voir le site www.apetra.be
15 ans d’expérience dans le secteur culturel dont minimum 5 dans le secteur de la programmation artistique et 5 dans un poste à haute responsabilité.
Le profil recherché :
Bonne connaissance du tissu culturel et associatif local, régional, national et international
• universitaire, trilingue français, néerlandais et anglais ; • connaissance des marchés nationaux et internationaux et des aspects commerciaux du trading des produits pétroliers ; • capacité d’adaptation à un environnement public et au respect des règles en matière de marchés publics ; • compréhension des aspects législatifs belges et européens en matière de stocks stratégiques et de leur utilisation en cas de crise ; • ouverture d’esprit aux aspects sécurité et environnement ; • connaissance du raffinage, des caractéristiques des produits pétroliers, de leur stockage et de leur transport ; • capacité à gérer une petite équipe et sens des relations humaines ; • capacité de négociateur ; • preuve de dynamisme, de leadership et d’intégrité. Les candidatures doivent être adressées par mail à Madame Erica Wouters, Russell Reynolds Associates à l’adresse suivante : erica.wouters@russellreynolds.com avant le 15 septembre 2015.
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27 JUIN 2015
Expérience à démontrer en matière de management d’équipe, de gestion financière et de recherches de moyens.
MODALITÉS DE RECRUTEMENT Composition du dossier de candidature : • Lettre de motivation • Curriculum Vitae • Esquisse artistique et budgétaire du futur contrat-programme du manège.mons (2017-2021) en tenant compte de la nature particulière de l’Institution, des enseignements éventuels de l’année européenne de la culture en cours, de la gestion du personnel existant, des infrastructures existantes, des programmes européens entamés.
LES CANDIDATS PEUVENT, S’ILS LE SOUHAITENT, CONSULTER LES DOCUMENTS SUIVANTS : • Contrat-programme 2012-2016 • Bilan, comptes de résultat et rapport d’activités 2014 • Conventions européennes en cours • Convention avec le Manège de Maubeuge • Conventions avec la Ville de Mons • Projet de gestion 2012-2020 • Bilan social du personnel • Coût des infrastructures • Projet de subvention FWB et Ville de Mons pour les années 2017-2021
ENVOI DU DOSSIER Le dossier de candidature est à envoyer à l’adresse suivante, par courrier simple et recommandé : Le manège.mons asbl, rue des Sœurs Noires, 4a à 7000 Mons. Au plus tard le 17 août 2015, cachet de la poste faisant foi avec la mention : dossier de candidature Directeur Général.
Les Écoles européennes sont une organisation intergouvernementale proposant un enseignement multiculturel et multinational.
Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale La
... au service de tous les Bruxellois
L’École européenne de Bruxelles II (Woluwe) recrute un(e) :
ADMINISTRATEURÉCONOME (M/F) Description de la fonction L’administrateur-économe est l’administrateur des comptes de l’école. En tant que membre de la direction, il est assisté par l’équipe comptable dans les fonctions spécifiées dans le règlement financier des Écoles européennes. Offre • Un contrat prenant cours le 24 août 2015. • Un package salarial attractif en adéquation avec les responsabilités de la fonction. • Un contrat fixe à temps plein de 37h30 par semaine conformément à la législation belge et le statut du personnel administratif et de service (PAS). Intéressé(e) ? Descriptif de la fonction, profil et comment postuler sur : www.eeb2.eu Questions : nathalie.wauters@eursc.eu
Risk Analyst (m/v)
Job description Within the Risk Management department, you will report to the Head of Risk Quantification & Pricing. Your mission consists mainly of : • The quantification and pricing of the risks in the Dexia portfolios & entities (a.o. for the financial plan, provisioning IAS39 & IFRS9, strategic exercises); • Quantitative decision support for active portfolio management : optimal deleveraging and de-risking; • Regulatory and economic capital modelling; development and implementation; • Ad hoc pricing and risk tasks. Moreover, you actively participate in the different risk quantification projects on model development & maintenance; and portfolio risk quantification in general. Profile • You hold a University degree with financial quantitative background (business engineer, civil engineer, physicist, mathematician, PhD...). • You have a good knowledge of financial markets and have experience in risk or credit. • You are expert in Matlab (or R), VB, Java (ou C++, C#). • You are fluent in English and French or Dutch. • You have gained a reputation for fast-learning skills, autonomy, team player and strong communicative skills Location and contract Brussels - Permanent contract Interested ? Please send your CV and motivation letter to sybille.vansteenberghe@dexia.com
Administration Communale de Molenbeek-Saint-Jean
Depuis 1989, la COCOM joue un rôle fondamental au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. Dans les domaines de l’Aide aux personnes et de la Santé, elle est compétente à l’égard des personnes (les Bruxellois) et de plus de trois cents établissements, services et centres ne relevant pas exclusivement de la Communauté française ou de la Communauté flamande. Suite à la loi spéciale du 6 janvier 2014 relative à la Sixième Réforme de l’Etat, la COCOM se voit dotée d’importantes compétences supplémentaires au profit des Bruxellois et des établissements, centres et services établis sur le territoire bilingue de Bruxelles-Capitale.
www.ccc-ggc.irisnet.be
Fonction :
FONCTIONNAIRE DIRIGEANT (A5)
(M/F)
Exigences de la fonction : Cet emploi est ouvert simultanément aux candidats internes, aux candidats membres du personnel d’autres services publics et aux autres candidats. • Les candidats internes, c’est-à-dire les agents statutaires des Services du Collège réuni de la COCOM (SCR), doivent être de niveau A et, soit compter au moins douze années d’ancienneté de niveau A, soit disposer d’une expérience d’au moins six années dans une fonction dirigeante ; • Les candidats membres du personnel d’autres services publics doivent être porteurs d’un diplôme donnant accès au niveau A dans les SCR et, soit compter cumulativement au moins douze années en qualité de niveau A, soit étant titulaire d’une fonction du niveau A disposer d’une expérience de gestion d’au moins six années dans une fonction dirigeante ; • Les autres candidats doivent être porteur d’un diplôme donnant accès au niveau A dans les SCR et, soit compter cumulativement au moins douze années de responsabilités équivalentes à celles du niveau A dans la fonction publique, soit étant titulaire d’une fonction équivalente à celle du niveau A disposer d’une expérience de gestion d’au moins six années dans une fonction dirigeante. • Par expérience dans une fonction dirigeante, il y a lieu d’entendre l’expérience en matière de gestion dans un service public ou dans une organisation privée. • Par ailleurs, le candidat doit être titulaire de la nationalité belge et être reconnu de bonnes conduite, vie et mœurs sur la base d’un certificat de moins de trois mois. Offre : cet emploi est conféré par mandat pour une durée de cinq ans. Le mandataire est évalué durant l’exercice de son mandat. Acte de candidature : Tout acte de candidature comportera :
un appel public de recrutement pour la fonction de
• Un exposé des titres et expériences que le candidat fait valoir pour postuler l’emploi ;
FONCTIONNAIRE DE PRÉVENTION A5
• Une plan de gestion qui tient compte des objectifs, fixés par le Collège réuni, à atteindre pendant la durée du mandat ;
CONDITION DE RECRUTEMENT / extraits : • Être titulaire d’un diplôme univeritaire (master) si possible dans les domaines de sciences sociales et humaines. • Compter un expérience utile de 5 ans dans la gestion, l’accompagnement de projets de prévention et dans diverses fonctions à responsabilité. • Satisfaire à l’examen de recrutement (épreuves écrite et orale de sélection). • Satisfaire aux lois sur l’emploi des langues en matière administrative (Selor informatisé et oral).
• L’ensemble des documents prouvant que le candidat remplit les conditions pour participer à la sélection.
Les lettres de candidature, accompagnées d’un cv, et d’une copie du diplôme requis, sont à envoyer pour le 15.07.2015 au plus tard au : Collège des Bourgmestre et Echevins de et à Molenbeek St. Jean (service G.R.H), 20 Rue Comte de Flandre, 1080 Bruxelles Renseignements complémentaires www.molenbeek.com/emploi
• Les candidats admissibles seront invités par la commission de sélection à un entretien ; l’entretien consistera en un examen du plan de gestion avec séance de questions/réponses. • À peine de nullité, chaque candidature devra être expédiée par lettre recommandée au plus tard le 24 juillet 2015, le cachet de la poste faisant foi. Elle est à envoyer aux Services du Collège réuni, à l’attention du Président du Conseil de direction, M. Alain Joris, Avenue Louise, 183 à 1050 Bruxelles. La description de fonction, les objectifs à atteindre et tout renseignement relatif à la procédure peuvent être obtenus auprès de : • Soit M. Benoît Gillis, attaché, 02 552 01 08, bgillis@ccc.irisnet.be ; • Soit M. Alain Joris, Fonctionnaire dirigeant, 02 552 01 05, ajoris@ccc.irisnet.be.
27 JUIN 2015
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UNE CAMPAGNE DE PRÉVENTION POUR LES PROBLÈMES DE DOS ? lA VIllE DE NIVEllES ENGAGE UN (M/F) :
DIRECTEUR FINANCIER STATUTAIRE • à TEmpS plEIn
Soulever une charge sans se faire mal. Aménager son espace pour préserver son dos. Apprendre des exercices pour une musculature renforcée et plus de souplesse.
Le Directeur financier est l’un des plus hauts fonctionnaires de l’Administration communale et un acteur principal de sa gestion. Il assume une fonction de conseiller financier et économique. Conditions de recrutement et qualifications: 1/ être ressortissant d’un État membre de l’Union européenne 2/ Jouir des droits civils et politiques 3/ être d’une conduite répondant aux exigences de la fonction 4/ être porteur d’un diplôme donnant accès à un emploi de niveau A 5/ être porteur d’un certificat de management public ou tout autre titre équivalent délivré par un organisme agréé. la condition d’obtention n’est pas requise tant que la formation délivrant le certificat de management public n’est pas organisée 6/ être lauréat d’un examen 7/ Avoir satisfait au stage. Tous les renseignements figurent sur le site internet de la ville à l’adresse suivante www.nivelles.be (services communaux ressources humaines - recrutements). pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter madame Julie Op DE BEECK au Service du personnel de 08h30 à 12h au 067/88 21 56 ou madame Sylvie pORTAl, chef de division au 067/88 22 18.
Pour en savoir plus: +32 477 96 08 37 ou envoyez un message via la page contact de notre site
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les candidatures, accompagnées de votre CV détaillé (GSm + adresse mail), d’une lettre de motivation manuscrite et des pièces justificatives (extrait acte de naissance - copie des diplômes - extrait du casier judiciaire - copie de la carte d’identité/certificat de nationalité) doivent parvenir au Collège communal, place Albert 1er, 2 à 1400 nivelles, par Recommandé postal, pour le 24 juillet 2015 au plus tard. les candidatures incomplètes ou hors délai ne seront pas acceptées.
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HR Business Partner FONCTION : • Vous êtes la personne de référence entre les départements opérationnels et RH. • Vous implémentez la politique RH et soutenez sa mise en œuvre. • Vous êtes présent sur le terrain et vous conseillez le management. • Vous êtes le SPOC pour tout sujet lié aux RH. • Vous accompagnez le processus de changement au sein des différents départements et veillez à l’optimisation des procédures et des processus RH. • Vous êtes responsable du payroll et de la gestion administrative du personnel et êtes de bon conseil pour toute question concernant la législation sociale. • En tant que HR Business Partner vous êtes également responsable des relations sociales et faites partie du CE, CPPT ainsi que de la délégation syndicale et ce comme représentant de l’employeur. • En matière de recrutement & sélection, vous participez dans la détermination des structures organisationnelles, de l’occupation optimale et des procédures. • Vous apportez tout support nécessaire lors de l’évaluation et du coaching des travailleurs dans le cadre de plans de carrière et mobilité interne. • En collaboration avec l’équipe de développement RH, vous contribuez à l’élaboration d’outils de formation et programmes de développement. • Vous êtes responsable de la communication RH. PROFIL : • Vous êtes en possession d’un diplôme d’études supérieures en RH (min. graduat). • Vous possédez une expérience pertinente dans un département RH, l’expérience opérationnelle en payroll est un must. • Vous avez un vif intérêt pour les relations avec les partenaires sociaux et pour la législation sociale. • Vous êtes capable de motiver et stimuler les travailleurs et le management afin de renforcer la collaboration mutuelle. • L’assertivité, la maturité, l’autonomie et des talents de négociateur font parties de vos atouts. • La discrétion, l’intégrité, le professionnalisme et la flexibilité vous caractérisent fortement. • Le bilinguisme NL/FR est exigé. OFFRE : • Vous faites partie d’une équipe passionnée et professionnelle ayant des ambitions de croissance. • Nous vous offrons l’opportunité d’exprimer votre talent et de poursuivre votre développement personnel. • Vous bénéficiez d’un package salarial attractif comprenant divers avantages sociaux, voiture de société et système de bonus. • Vous travaillez depuis le siège social situé à Malines.
INTéRESSé ? Envoyez dans les plus brefs délais votre CV accompagné d’une lettre de motivation à l’attention de : A PRIORI - Mr. Bart Van Woinsel - bart@apriori.be - Tél. : 016 57 18 38
LE TALENT, ÇA NOUS RAPPROCHE Le Groupe TEC s’est vu confier par la Région wallonne, le rôle de MANAGER DE LA MOBILITÉ alternative à la voiture. Outre sa mission de prestataire d’un service de transport en commun, le Groupe TEC propose désormais toute une palette de produits «Mobilité» complémentaires.
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BELGIË BELGIQUE 2015 CERTIFIED EXCELLENCE IN EMPLOYEE CONDITIONS
FAIRE CARRIÈRE CHEZ UN TOP EMPLOYER ? OUI, C’EST POSSIBLE ! Comment voyez-vous l’évolution de votre carrière ? Peut-être voudrez-vous explorer de nouveaux talents ou vous spécialiser dans votre domaine actuel. Ou peut-être rêvez-vous d’une promotion ou de nouveaux horizons. Dans tous les cas, votre employeur peut vous soutenir dans vos ambitions et votre évolution. Il découle d’une enquête menée par le Top Employer Institute que les employeurs accordent de plus en plus d’importance à la planification de carrière de leurs employés.
Les temps ont changé. Alors que précédemment, les employeurs se préoccupaient surtout du développement des collaborateurs qui exerçaient une fonction élevée, ils se rendent aujourd’hui compte que cela ne suffit pas. Si vous voulez que les gens se mobilisent et restent motivés, il faut investir dans leur avenir. Umicore, groupe spécialisé dans la technologie des matériaux, et SPIE, prestataire de services multi-techniques, en ont la conviction profonde. Chez ces deux employeurs, le développement et la planification de carrière occupent en effet une place centrale dans la politique du personnel. Geert Walschap (Umicore, HR Director Belgium & Northern Europe): « Les progrès technologiques et l’innovation sont inscrits dans les gènes d’Umicore. Dans ce contexte, le développement et la progression de nos collaborateurs sont un must absolu. Notre intention est d’aborder au moins une fois la question du développement personnel avec chaque collaborateur. Par ailleurs, nous sommes constamment attentifs au feed-back, au développement de talent et à la planification de carrière. Et nous disposons d’un large éventail de possibilités d’apprentissage et de développement. En 2014, nous avons investi en moyenne 45,6 heures de formation par collaborateur, principalement en formations
TOP-EMPLOYERS.COM 72
27 JUIN 2015
sur le terrain permettant d’acquérir de l’expérience sur le lieu de travail. Par ailleurs, nous avons organisé une foule d’activités originales telles que les séminaires ‘lunch & learn’ consacrés à des thématiques très diversifiées, allant de la mobilité électrique à la diffraction aux rayons X. Nous voulons que les possibilités de développement soient les plus accessibles possible. En 2014, nous avons par exemple lancé une plateforme d’apprentissage en ligne. Les collaborateurs peuvent la consulter directement pour découvrir de nombreux outils de développement et de formation ainsi que des sujets plus techniques ou personnels. Umicore tient à créer un environnement de travail où le développement et l’apprentissage occupent une place essentielle. C’est ainsi que nous voulons aider les collaborateurs à aborder le changement dans le cadre de leur travail, à apprendre en continu et à réaliser leurs ambitions. » Erwin De Bock (Director Strategy, Business Development and M&A): « Pour SPIE, le développement de chaque collaborateur est une évidence. Cette évolution peut porter sur le contenu de l’expertise ou sur la responsabilité. Ces deux types de parcours sont tout aussi importants. Pour stimuler ce développement, nous favorisons la
rotation des fonctions, permettant aux collaborateurs de prendre des responsabilités dans des fonctions diverses, du métier technique à la finance, en passant par les missions de RH. Nous disposons en outre de douze implantations différentes sur tout le territoire belge et naturellement, il est envisageable d’élargir sa trajectoire dans l’une des 500 filiales internationales du groupe. De cette manière, les collaborateurs peuvent continuer d’apprendre, découvrir ce qu’ils aiment faire et ce qu’ils font bien. Évidemment, nous n’abandonnons pas le collaborateur à son sort et nous l’accompagnons dans cet exercice. Outre la rotation des fonctions, nous disposons d’un vaste programme de formations ciblées, données par l’entreprise et taillées sur mesure en fonction des besoins. Nous visons toujours la qualité la plus élevée à cet égard. Chaque année, nous organisons un entretien de fonctionnement entre le collaborateur et son supérieur. On y aborde ce qui a été accompli et les points d’amélioration, les ambitions personnelles et les évolutions possibles. Qui ne progresse pas, recule. Mais même au sein du même job, il est possible d’évoluer en approfondissant continuellement ses connaissances et en s’améliorant. Le développement est très fortement encouragé et valorisé chez SPIE. Et au sein de ce groupe international au fort ancrage familial, nous voulons surtout que chacun soit apprécié à sa juste valeur en lui montrant qu’il compte beaucoup pour nous et en l’englobant dans la famille SPIE. »
Vacature is mediapartner van het project Top Employers België/Belgique.
PUBLIREPORTAGE
Le zèle du désir Fort de ses 20 000 emplois directs et 40 000 indirects, Brussels Airport s’inscrit dans le top 3 des plus grands employeurs du pays. Un atout compétitif pour de nombreuses entreprises exportatrices : pharma, e-commerce, produits périssables… au cœur de l’Europe. Rencontre avec quelques collègues de Brussels Airport Company, le gestionnaire de l’aéroport.
C
’est le pouls de l’économie : le trafic passagers et fret devance de quelques mois l’évolution économique. Pas moins de 260 entreprises gravitent sur et autour du site aéroportuaire, dont l’exploitation a été confiée par l’État belge à Brussels Airport Company. Les opportunités d’y décrocher un emploi sont énormes : entreprises de nettoyage, restaurants et bars, boutiques, secrétariat, entreprises de sécurité et de transport… sans parler de BRUcargo où 5 500 personnes travaillent actuellement. La société anonyme, quant à elle, fournit du travail à 775 personnes. Ce sont des jobs spécifiques aux métiers de l’aviation, explique Florence Muls, External Communication Manager. Cela concerne la sécurité, l’inspection des terminaux, la sécurité des avions... Des spécialistes s’occupent du balisage lumineux des pistes, d’autres, passionnés d’animaux, scrutent la présence des oiseaux aux abords de l’aéroport. Nous comptons également de nombreux marshallers qui indiquent le chemin aux avions une fois qu’ils sont posés. Travailler ici, c’est magique et passionnant, même si la tâche est ardue. Actuellement, trente postes sont à pourvoir au sein de Brussels Airport Company, qui propose chaque année environ nonante emplois. Mais par le biais de Brussels Airport House, qui centralise toutes les offres disponibles sur le site (entreprises partenaires comprises), ce sont pas moins de deux à trois cents jobs vacants qui sont proposés constamment. Une permanence y est assurée pour rencontrer les candidats ainsi que les collaborateurs actifs à l’aéroport qui souhaitent réorienter leur carrière. Ces mêmes collaborateurs apportent également leur aide aux employeurs actifs à l’aéroport dans le cadre de leur recherche de personnel qualifié. Dans les
Naïma Ben Jeddour, Senior Financial Controller chez Brussels Airport Company : « Nous bénéficions de nombreuses formations en interne. » dix prochaines années, nous estimons à 10 000 le nombre d’engagements directs et indirects qui seront effectués, enchaîne Florence Muls. Nous recherchons différents types de profils, y compris les peu qualifiés. Unlike any other job Dans cette entreprise, les métiers sont uniques en leur genre : Notre secteur étant spécifique, nous disposons d’un centre spécifique de formation destiné aux recrutés afin de leur apprendre les métiers de l’aviation. Cela concerne bien entendu Brussels Airport Company, mais également les 260 entreprises qui gravitent autour d’elle. Notre processus d’accueil des nouveaux candidats est très complet et très apprécié par les nouveaux collaborateurs. Nous gardons ainsi un lien avec eux longtemps après leur premier jour dans l’entreprise. Les compétences requises ? Au niveau de Brussels Airport Company, nous avons développé une stratégie Customer Intimacy : tant les passagers que les entreprises sont au cœur de nos préoccupations, poursuit Florence Muls. L’esprit tourné vers les solutions, une certaine créativité, une attention particulière aux détails et à la qualité sont quelques-unes des atouts que nous recherchons chez les candidats.
En raison de son secteur, Brussels Airport Company est une entreprise unique. La vue imprenable sur le tarmac, peu d’autres entreprises sont en mesure de l’offrir bien sûr. Mais c’est aussi la variété, le dynamisme et la rapidité de réalisation des projets, la volonté d’une communication proactive, même en cas de situation de crise, la diversité des profils qui font de Brussels Airport Company une entreprise riche et passionnante, précise Florence Muls. Après avoir occupé des postes de Business Controller dans d’autres entreprises, Naïma Ben Jeddour a été engagée au sein de Brussels Airport Company. Un choix qu’elle ne regrette certainement pas : Bien entendu, les principes généraux de mon travail sont les mêmes, mais travailler dans un aéroport comporte de nombreuses spécificités. Heureusement, beaucoup de formations s’effectuent en interne et tout petit nouveau qui arrive est immédiatement pris en charge par les anciens. Des lunches learn from each other sont ainsi organisés régulièrement. Lors de ces rencontres décontractées, les « tuteurs » expliquent les ficelles du métier aux novices. Une bonne manière d’apprendre les secrets de Brussels Airport tout en soudant les liens entre les membres du personnel. •
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