N° 47 I 31.10.15
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CES FILIÈRES EN PANNE DE CANDIDATS INGÉNIEURS INDUSTRIELS, BACHELIERS EN AGRONOMIE : AUTANT DE DIPLÔMÉS QUI TROUVENT FACILEMENT DU BOULOT. LES FILIÈRES QUI Y MÈNENT SONT POURTANT DÉSERTÉES. LE POINT AVEC LES RESPONSABLES DE CES FORMATIONS DANS LES HAUTES ÉCOLES DE LA PROVINCE DE LIÈGE (HEPL) ET DE LA PROVINCE DE NAMUR (HEPN).
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Stephan Lesage, CEO DU GROUPE DISTRILED
Jean-Luc Pierret, CEO DE PIERRET SYSTEM
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ÉDITO
Transparence Ce n'est pas tous les jours qu'une institution communique sur ses... imperfections. C'est pourtant le choix posé par les Cliniques universitaires Saint-Luc, à Bruxelles, qui organisaient récemment une semaine spécialement consacrée au bien-être. En se fondant, précisément, sur les résultats d'une étude mitigée. « L’analyse plus détaillée des résultats nous a amenés à un constat qui ne peut pas être pris à la légère : les facteurs qui scorent moins bien qu’ailleurs sont bien plus nombreux que ceux où nous sommes meilleurs », analysait l'administrateur délégué de l'institution dans une édition spéciale du magazine interne totalement consacrée à ce sujet. « La législation oblige les employeurs à prendre des mesures pour prévenir et lutter contre les risques psychosociaux dans les entreprises (…). Mais il n’y a pas que cela. Le bien-être de chacun est avant tout une démarche personnelle : chacun est acteur de son bien-être. L’employeur quant à lui doit jouer un rôle actif, afin de créer au sein de l’institution des conditions de travail adéquates pour permettre à ses membres du personnel de s’y épanouir. »
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L'hôpital, qui emploie quelque 5.700 personnes et constitue un recruteur important, a donc décidé d'amplifier le panel des mesures déjà prises – et qui pourtant ne sont pas anecdotiques. « L’institution est déjà très active en matière de bien-être, mais nous devons poursuivre cette grande histoire, la renforcer et la faire perdurer », estime la DRH. Pareil exercice de transparence méritait d'être salué.
:: Benoît July Rédacteur en chef
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DIRECTEUR GÉNÉRAL L’IDEA, Intercommunale de Développement Économique et d’Aménagement du territoire de la région Mons-Borinage-Centre, est une intercommunale multisectorielle active dans des domaines d’intérêt général tels que le développement régional, l’assainissement des eaux usées, la géothermie, le démergement et la distribution d’eau, etc. Par ses activités multidisciplinaires, l’IDEA contribue au développement économique et à l’amélioration du cadre de vie des habitants des 27 communes associées. L’IDEA recrute, pour sa Direction des Centres d’Exploitation, dans le cadre du développement de ses activités :
UN CHEF DE SERVICE MÉCANIQUE,
disposant d’un diplôme d’ingénieur industriel en mécanique, électromécanique ou domaine apparenté. Votre mission : • Diriger et coordonner le service mécanique ; • Assurer la gestion du personnel du service mécanique ; • Animer l’entretien et l’amélioration du management opérationnel en termes de personnel, d’activités et d’évolution du service mécanique selon un plan d’action dynamique ; • Encadrer et coordonner l’ensemble de la gestion opérationnelle mécanique des installations (assainissement des eaux usées, démergement, production/distribution d’eau et géothermie) ; • Représenter l’IDEA lors de diverses missions ; • Assurer, en collaboration directe avec les autres départements, la gestion complète de projets techniques pluridisciplinaires divers en ce compris l’analyse et les prévisions budgétaires, la rédaction de clauses techniques, l’analyse de soumissions, le suivi de chantiers, l’organisation de réunions de sécurité, la rédaction de courriers divers, etc. ; • S’acquitter de tâches administratives diverses. Date limite de dépôt de candidature : le 4 novembre 2015. Toutes les informations détaillées quant à cette fonction, au profil requis et aux modalités de dépôt de candidature figurent sur le site internet ou sont disponibles auprès de l’Intercommunale IDEA : rue de Nimy, 53 à 7000 Mons – 065/37.58.09. Plus d’infos : 2
31 OCTOBRE 2015
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L’ONDRAF, l’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, est chargé de la gestion des déchets radioactifs en Belgique et est chargé, en sa qualité d’exploitant nucléaire, de l’assainissement et du démantèlement des anciennes installations de Best Medical Belgium S.A.
L’ONDRAF a un poste vacant pour la fonction de directeur général (H/F), chargé de la gestion journalière de l’organisme.
Exigences de la fonction
• bonne connaissance de la gestion des déchets radioactifs et de la législation correspondante • connaissance approfondie des modalités de fonctionnement techniques, financières et administratives de l’ONDRAF • connaissance du cadre réglementaire en matière de sûreté nucléaire, appliquée aux déchets radioactifs • maîtrise du contexte juridique et légal de l’ONDRAF • excellentes capacités de communication et de négociation • bonne connaissance des méthodes relatives à la gestion des risques techniques et financiers à long terme • une expérience concrète en gouvernance participative, notamment au niveau local, et la reconnaissance en tant qu’expert au niveau national et/ou international constituent des atouts.
Qualifications
Diplôme(s) et expérience - Pour entrer en ligne de compte pour la fonction, le candidat doit satisfaire aux exigences minimales suivantes : • ingénieur civil (master en ingénierie) ou docteur en sciences • formation académique complémentaire attestée dans le domaine nucléaire • dix ans d’expérience récente dans le secteur nucléaire, dont au moins trois dans le secteur des déchets radioactifs • au moins cinq ans d’expérience professionnelle dans une fonction dirigeante • Des formations complémentaires dans les domaines de la gestion d’entreprise, de l’actuariat, des finances ou de l’économie constituent un atout. La reconnaissance en tant qu’expert technique, scientifique et financier au niveau national et/ou international est considérée comme un atout supplémentaire. Connaissance et compétences techniques • connaissance du cadre de fonctionnement de l’ONDRAF • connaissance du cadre réglementaire en matière de sûreté nucléaire • expérience concrète des processus décisionnels participatifs • expertise reconnue dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs sur le plan international • large expérience dans la gestion de projets importants de natures diverses • esprit analytique et capacité à gérer plusieurs dossiers simultanément • intérêt marqué pour le contexte sociopolitique et le fonctionnement des autorités publiques • capacité à encadrer, soutenir et motiver une équipe de collaborateurs dans l’exécution des missions de l’organisme • capacité organisationnelle orientée vers les résultats, assortie d’un dévouement, d’une puissance de travail, d’une flexibilité et d’un enthousiasme importants, ainsi que d’un souci du service et de la qualité • solides aptitudes communicatives • capacité à nouer de bons contacts à différents niveaux, au sein et en dehors de l’organisme • fortes capacités de négociation • sens développé des responsabilités, personnalité dynamique, créative, énergique et résistante au stress. Langues • légalement bilingue néerlandais-français ou français-néerlandais (certificat de connaissance linguistique Selor article 12, à produire au plus tard pendant la dernière phase de la procédure de sélection). Remarque : les tests linguistiques du Selor sont organisés à dates fixes.
Candidature
Les candidatures, accompagnées de tous les documents attestant que le candidat répond aux exigences de la fonction, doivent être adressées par lettre recommandée, avec la mention « confidentiel », au président et/ou au directeur général avant le 16 novembre 2015 à 24 heures, le cachet de la poste faisant foi. Adresse : Avenue des Arts 14, 1210 Bruxelles. De plus amples informations sur le poste vacant peuvent être obtenues auprès du président du conseil d’administration et auprès de Jean-Paul MINON, directeur général, au 02 212 10 18.
Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies
SOMMAIRE
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Dossier
Ces filières en panne de candidats Ingénieurs industriels, bacheliers en agronomie : autant de diplômés qui trouvent facilement du boulot. les filières qui y mènent sont pourtant désertées. le point avec les responsables de ces formations dans les hautes écoles de la province de Liège (HEPL) et de la province de Namur (HEPN).
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Jean-Luc Pierret, CEO de Pierret System
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Journée de l'Emploi
« Davantage de concurrence du Luxembourg que de la Pologne »
Mieux accompagnés, les travailleurs âgés peuvent se relancer
Spécialisé dans la « production industrielle de fenêtres artisanales », Pierret System est confronté à la concurrence à bas prix en provenance de Pologne. Mais c’est surtout la hauteur des salaires pratiqués… au Luxembourg qui le hante, nos voisins n’hésitant pas à venir débaucher ses meilleurs éléments.
Souvent déboussolés dans leur recherche d’emploi, les « 45+ » peinent objectivement à se relancer. C’est l’un des enseignements majeurs de la Journée de l’emploi. Des solutions existent pourtant, passant souvent par un accompagnement.
MAIS AUSSI 1
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Édito Transparence
Speed Dating Stephan Lesage (Groupe Distriled) : « Extra va recruter une cinquantaine de collaborateurs l'an prochain »
Dossier Ingénieurs : les candidats ne se bousculent toujours pas...
Dossier La distinction entre ingénieurs civils et industriels tend à s'estomper
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Dossier Bachelier en agronomie : « Nous souffrons d'un déficit d'image »
Récompense Pairi Daiza remporte le « Regional Randstad Award » en Wallonie picarde
Épinglé L'alternance est aussi en recherche... d'entreprises
Défi RH Une semaine dédiée au bien-être aux Cliniques universitaires Saint-Luc
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SPEED DATING : STEPHAN LESAGE, CEO DU GROUPE DISTRILED
Extra va recruter u
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ort de 24 points de vente et de 210 collaborateurs, le groupe Distriled a été créé et est toujours géré par Stephan Lesage. Qui lui applique des recettes de management « maison », avouant, l’âge aidant, accorder désormais autant d’importance à la raison qu’aux tripes et aux sentiments.
Quelle est la spécificité de votre enseigne de distribution ?
fruit de notre histoire. C’est là que nous avons ouvert notre premier magasin et, petit à petit, c’est là que nous avons continué à nous développer. Je suis Flamand, certes, mais j’aime bien la mentalité qui règne au sud du pays. Nous étendre en Flandre aurait pu être une option mais il y a tout de même des différences de goût assez sensibles. Il était donc plus simple de nous étendre dans une seule région. Quant au « discount », je considère que nos articles sont plutôt positionnés sur le critère du meilleur rapport qualité-prix.
Vos magasins sont en Wallonie mais c’est en Flandre, à Zwevegem, que vous avez érigé en 2013 votre nouveau siège social et votre nouveau centre logistique. Pourquoi ?
Depuis l’ouverture de notre premier magasin en 1992 à Comines, nous sommes spécialisés dans le déstockage d’articles d’entretien et de produits cosmétiques. Nous achetons chez de gros fabricants comme Procter & Gamble, Unilever et autres Henkel, des produits qui, par exemple, font l’objet d’un emballage particulier ou d’une promotion spécifique dans le cadre d’une action commerciale et ont été retirés de la vente à l’issue de celle-ci. Nous vendons aussi des articles de décoration pour la maison et des produits de saison, dédiés aux fêtes de fin d’année par exemple.
Ici encore, les raisons sont historiques. C’est de ce coin de Flandre que je suis originaire, de même que mon épouse qui m’accompagne depuis le début. Quand nous avons décidé d’investir dans ces nouveaux bâtiments, c’est vrai que nous nous sommes posé la question d’une installation en Wallonie, mais cela aurait obligé plusieurs dizaines de collaborateurs, déjà basés depuis de longues années à Zwevegem, à effectuer de longs trajets, ou alors à déménager, voire à changer d’emploi. Pareille décision de déménager ces installations en Wallonie n’aurait donc pas été correcte vis-à-vis d’eux. C’est tout de même plus agréable de travailler à quelques minutes de chez soi…
Tous les magasins Lediscount et Eurobazar, désormais fédérés sous l’enseigne Extra, sont situés en Wallonie. Le « discount » y fonctionnet-il mieux qu’ailleurs ?
Votre croissance s’est fortement accélérée à partir de 2002 et a ralenti après 2008. Un effet de la crise ?
Notre implantation en Wallonie est surtout le
Ce n’est pas lié à la crise mais à notre manière de gérer notre croissance. Nous avons démarré
en partant de rien et il nous a donc fallu quelques années avant d’avoir enfin les moyens financiers de commencer à investir dans notre expansion. Entre 2002 et 2009, nous avons ouvert 14 magasins sous l’enseigne Lediscount, principalement sur l’axe de la dorsale wallonne. Nous avons ensuite ralenti le rythme afin de digérer cette croissance et de prendre le temps de repenser notre organisation. J’en ai profité pour recruter mon beau-frère, directeur des ressources humaines dans une autre entreprise, afin de nous aider dans ce processus. Nous avons à nouveau ouvert 9 magasins entre 2013 et 2015 et sommes en ordre de marche pour aborder une nouvelle étape de notre développement.
Quelles sont vos ambitions pour les prochaines années ? Nos 24 magasins étant désormais fédérés sous une seule enseigne, nous reprenons notre marche en avant. Sept ouvertures sont prévues en 2016 : Habay, Rochefort, Tamines, Tournai, Louveigné, Libramont, Bertrix. Nous nous renforçons donc sur notre axe historique, tout en plaçant une confiance nouvelle dans la province du Luxembourg.
Quels sont, dès lors, vos objectifs de recrutement ? Nous allons devoir attirer plus d’une cinquantaine de nouveaux collaborateurs. C’est un fameux défi mais nous pensons avoir des arguments pour les séduire. Notre organisation est essentiellement fondée sur la confiance en nos collaborateurs, sur notre capital humain. Aucun de nos magasins ne fonctionnerait sans cet investissement quotidien de chacun.
Parmi vos prochains collaborateurs : des gérants
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Après avoir fédéré les enseignes Lediscount et Eurobazar sous le label Extra, le groupe Distriled va ouvrir sept nouveaux magasins l’an prochain. Focus sur cette chaîne 100 % wallonne pourtant gérée… au départ de la Flandre.
r une cinquantaine
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... de magasins. Pourquoi faites-vous appel à des salariés et pas des indépendants ?
Nous préférons que nos gérants soient salariés parce que cela simplifie la gestion de l’enseigne. Que ces personnes soient indépendantes ou salariées n’exerce en revanche aucune influence sur leur efficacité ou leur motivation. Nous souhaitons surtout travailler avec des collaborateurs qui se sentent bien dans leur job, qui ont envie de s’investir et de progresser avec nous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle plusieurs de nos gérants sont des collaborateurs qui ont commencé chez nous en tant que vendeur.
PROFIL
Quels sont, précisément, les critères pour vous rejoindre ? Quelles sont les exigences de diplôme par exemple ?
« On grandit très vite quand on est orphelin » Il y a des événements qui marquent une vie. « La perte de mon père, quand j’avais 12 ans, a déterminé tout mon parcours, assure Stephan Lesage. Nous étions une famille nombreuse et, pour survivre, il fallait impérativement se bouger, travailler : c’était évidemment une obligation, pas un choix. C’est ce qui explique qu’un orphelin affiche souvent, à 18 ans, la maturité de quelqu’un de 30 ans. Encore aujourd’hui, je repère tout de suite une personne qui est passée par une telle épreuve. Elle est marquée, tout comme moi. » Né dans le commerce, Stephan Lesage se forme en sciences économiques avant de postuler, pour un premier job, chez Procter & Gamble. « J’étais très fier d’avoir reçu l’invitation mais, arrivé au bas de l’immeuble pour mon entretien de recrutement, j’ai tout simplement fait demi-tour, se souvient-il. Je me suis rendu compte, au plus profond de moi-même, que je ne voulais pas travailler dans un tel environnement. » Et c’est dans la distribution à proximité de chez lui qu’il commence finalement sa carrière, pendant quelques années, avant de lancer son premier magasin à Comines. « On apprend plein de choses pendant les études, mais c’est sur le terrain qu’on apprend son métier », assure-t-il. C’est aussi sur le terrain qu’il se maintient en forme et prend du recul, se disant adepte du jogging, du vélo et du yoga. Pas évident de se détacher du boulot quand on gère l’entreprise familiale avec son épouse ? « Greet est passionnée tout comme moi et nous nous complétons parfaitement, ce qui fait que nous avons tendance à parler tout le temps de l’entreprise, sourit-il. Mais nous avons décidé de nous discipliner, allant jusqu’à nous interdire d’évoquer le sujet le dimanche, à la maison. »
:: B.J.
Nous n’avons aucune exigence particulière au niveau du diplôme. Ce qui importe, c’est vraiment le goût du commerce, l’envie de rendre service au client. Et cela, c’est indépendant de la formation initiale. On peut très bien afficher cette passion sans avoir aucun diplôme dans la poche et, à l’inverse, avoir un très beau diplôme mais ne pas avoir envie de s’investir. Je ne veux pas dévaloriser les études, bien entendu, mais ce n’est vraiment pas le critère déterminant à mes yeux. Je veux avant tout travailler avec des gens qui aiment leur job, qui dès lors sont de bonne humeur à la maison et reviennent travailler avec le sourire le lendemain.
Comment faites-vous pour déceler de telles qualités ? Cela se découvre dans le cadre de notre procédure de sélection, à laquelle collaborent les gérants concernés. On décèle très vite, en réalité, si cette flamme existe ou non. Il y a une part de feeling, c’est vrai, mais c’est une dimension du management que j’assume parfaitement.
On gérerait donc aussi avec du feeling, des émotions ? J’en suis totalement convaincu, tout en reconnaissant que cela n’a pas toujours été le cas. Quand j’avais 25 ans et que j’entendais quelqu’un parler de l’importance des valeurs dans une entreprise, je trouvais cela un peu ridicule. A côté de la rationalité, il y a pourtant une part du management qui relève des tripes. C’est une langue qu’on ne peut maîtriser qu’en ayant pris de la bouteille. Aujourd’hui, je sais qu’on ne gère pas une entreprise avec sa seule raison, selon des critères qui sont uniquement issus de la rationalité économique.
Qu’est-ce qui fait que, selon vous, vos collaborateurs se sentent bien chez vous ? Sont-ils par exemple mieux payés que chez vos concurrents ? Nous rémunérons dans la norme. Ce qui est important est ailleurs. Dans des petits gestes, comme l’envoi d’une carte que je signe personnellement à chaque anniversaire. Mais aussi et surtout dans la manière dont nous poussons chacun à s’investir, à avoir de bonnes idées, à réfléchir avec ses collègues pour apporter des améliorations. Cela peut paraître un peu flou, peu structuré, mais je crois que si on met trop de règles, on étouffe les initiatives. A nouveau, tout cela relève moins de la raison que de la passion… :: Benoît July
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DERNIER RECRUTÉ JÉRÔME KALBUSCH
« J’ai poussé la porte d’un magasin par hasard » C’est sans s’y être préparé que Jérôme Kalbusch dit avoir postulé chez Lediscount. « Je suis tombé par hasard sur le magasin de Liège, j’ai poussé la porte pour découvrir de quoi il s’agissait et j’ai de suite adhéré au concept, assure-t-il. Arrivé à la caisse, j’ai remarqué une affiche qui signalait un recrutement de gérants de magasin ou de gérants régionaux. L’idée de découvrir cette société m’a tenté, j’ai donc posé ma candidature et ce fut le début d’une belle aventure : plus les entretiens se déroulaient, plus je rencontrais des personnes en accord avec ma vision du travail. » Titulaire d’un bachelier en communication (HEPL, 2011) complété par un master en ingénierie et action sociale, Jérôme commence à travailler
ACTIVITÉ
Les magasins Extra, issus de la fusion des enseignes Lediscount et Eurobazar et gérés par le groupe Distriled, sont spécialisés dans le déstockage de produits de marques d'entretien et de cosmétique, ainsi que dans les articles « maison ». L'enseigne compte 24 points de vente, tous situés en Wallonie.
comme manager de rayon chez Décathlon pendant six mois avant de rejoindre la chaîne Aldi où il travaille une bonne année en tant que gérant de supermarché. Depuis l’été 2015, c’est en tant que gérant chez Lediscount/Extra qu’il exerce ses talents. Ses prochains objectifs sont fixés. « Dans un premier temps, mon projet sera de réussir à faire tourner le nouveau magasin d’Athus dans des conditions optimales, entouré d’une équipe soudée et dynamique, dit-il. Ensuite, ma mission sera de faire connaître les magasins Extra en province du Luxembourg, d’abord par l’intermédiaire du magasin d’Athus, ensuite par l’ouverture d’autres magasins dans la région. Enfin, à plus long terme, j’aimerais particulièrement évoluer dans cette société et contribuer au maximum à son bon fonctionnement et à son extension. »
:: B.J.
CHIFFRE D'AFFAIRES
40 millions d'euros
ACTUALITÉ
EFFECTIFS
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L'enseigne compte ouvrir 7 nouveaux magasins en Wallonie d'ici fin 2016 et recruter dans la foulée une cinquantaine de nouveaux collaborateurs.
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CES FILIÈRES EN PANNE DE CANDIDATS Ingénieurs industriels, bacheliers en agronomie : autant de diplômés qui trouvent facilement du boulot. Les filières qui y mènent sont pourtant désertées. Le point avec les responsables de ces formations dans les hautes écoles de la province de Liège (HEPL) et de la province de Namur (HEPN).
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Ingénieurs : les candidats
ne se bousculent toujours pas…
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ne pénurie de 500 ingénieurs chaque année en Fédération Wallonie-Bruxelles : tel est le constat qui était posé, tout dernièrement, par trois fédérations professionnelles représentatives de l’industrie technologique (Agoria), de la construction (CCW) et de la chimie/pharmacie (Essenscia). « La pénurie d’ingénieurs est réelle et risque même de s’aggraver : ces profils sont en effet de plus en plus recherchés sur le marché du travail alors que le nombre de diplômés n’a fait que diminuer depuis vingt ans, plaidaient les responsables de ces fédérations. Avec 1.277 diplômés en 2015 (toutes orientations confondues, NDLR), on estime qu’il faudrait 500 diplômés de plus pour satisfaire la demande annuelle, soit revenir au niveau de 1995. »
Le propos est évidemment confirmé de toutes parts. « C’est effectivement un véritable problème. D’autant que cette pénurie d’ingénieurs ne se résorbe pas. On constate aujourd’hui une certaine désaffection pour les filières techniques et technologiques. Ce qui, par certains aspects, est paradoxal dans la mesure où les jeunes doivent se rendre compte qu’ils sont baignés dans les technologies, qu’elles ne sont pas là par hasard et que c’est à eux de participer à leur développement, appuie Toni Bastianelli, directeur-président de la Haute École de la Province de Liège qui forme des ingénieurs industriels. À maintes reprises, j’ai eu l’occasion de discuter avec des patrons d’entreprises, qui m’expliquaient qu’ils avaient des contrats potentiels à décrocher mais qu’ils n’osaient pas toujours les signer car ils manquaient d’ingénieurs. Pour un chef d’établissement comme moi, c’est très frustrant d’entendre qu’il y a un potentiel économique dans ce secteur, mais que nous ne sommes pas en mesure de diplômer suffisamment d’étudiants pour répondre à la demande. » Chez Mercuri Urval, un poids lourd du secteur RH qui aide les entreprises à recruter les compétences dont elles ont besoin, on est bien évidemment
au courant du problème. « Nous sommes très challengés par nos clients, confirme Paul-Étienne Siegrist, Business Unit Manager. Dès lors que nous identifions l’un ou l’autre profil, il faut le convaincre de bouger. Ces ingénieurs étant bien conscients de leur valeur sur le marché, il faut leur présenter les bons arguments. » La pénurie est telle que la distinction qui auparavant était assez tenace entre ingénieurs civils et ingénieurs industriels tend à s’estomper. Les recruteurs postent désormais des annonces portant le label « ingénieur », peu importe sa provenance, universitaire ou non. « La distinction, pour autant qu’elle soit encore effectuée par le recruteur, joue surtout en début de carrière, estime Paul-Étienne Siegrist. L’ingénieur civil, réputé plus conceptuel, se tournera quant à lui peut-être davantage vers une grande entreprise où il ambitionnera des responsabilités managériales, tandis que l’ingénieur industriel, que l’on dit plus en phase avec le terrain, sera peutêtre plus intéressé par le contenu technique qui lui sera proposé. Mais après quelques années d’expérience, de telles considérations, de portée très générale et ne tenant pas compte des profils particuliers, ne jouent presque plus. » :: Benoît July
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Les ingénieurs sont d’autant plus recherchés que peu nombreux sont les candidats à vouloir s’y former. Les filières de l’ingénieur, qu’elles passent par les hautes écoles ou les universités, ne sont toujours pas assez fréquentées.
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Depuis la chute vertigineuse de ses inscriptions en 2008, la « catégorie technique » de la Haute école de la province de Liège peine à retrouver un taux de diplômes suffisant pour répondre à la demande des entreprises.
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irecteur-président de la Haute école de la province de Liège (HEPL) depuis plus de six ans, Toni Bastianelli a également dirigé la « catégorie technique » de son établissement. Lui-même diplômé en 1978 de ce qui s’appelait encore alors l’Isil (l’Institut supérieur industriel liégeois), il porte un regard évolutif sur la formation des ingénieurs industriels. Toutes sections confondues, la HEPL est aujourd’hui la plus grande haute école de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle
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Ingénieurs industriels : « La pénurie ne se résorbe pas »
fait partie des onze établissements d’enseignement supérieur francophones qui organisent en leur sein un cursus à destination des futurs ingénieurs industriels.
« Il y a une pénurie de 500 ingénieurs chaque année en Fédération Wallonie-Bruxelles. » C’est ce qu’affirmaient dernièrement dans nos colonnes trois fédérations professionnelles (Agoria Wallonie, CCW, Essenscia Wallonie et
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FORMATION
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Bruxelles), qui représentent ensemble près de 33.000 entreprises en Wallonie et à Bruxelles. Qu’en pensez-vous ? C’est effectivement un véritable problème. D’autant que cette pénurie d’ingénieurs ne se résorbe pas. On constate aujourd’hui une certaine désaffection pour les filières techniques et technologiques. Ce qui, par certains aspects, est paradoxal dans la mesure où les jeunes doivent se rendre compte qu’ils sont baignés dans les technologies, qu’elles ne sont pas là par hasard et que c’est à eux de participer à leur développement. À maintes reprises, j’ai eu l’occasion de discuter avec des patrons d’entreprises qui m’expliquaient qu’ils avaient des contrats potentiels à décrocher, mais qu’ils n’osaient pas toujours les signer car ils manquaient d’ingénieurs. Pour un chef d’établissement comme moi, c’est très frustrant d’entendre qu’il y a un potentiel économique dans ce secteur mais que nous ne sommes pas en mesure de diplômer suffisamment d’étudiants pour répondre à la demande des entreprises.
industriel doublaient le nombre de ses diplômés, ce ne serait pas encore trop.
Que faites-vous pour enrayer cette tendance et attirer davantage de jeunes dans votre filière ? Le choix des études doit rester une liberté absolue. Mais nous pouvons travailler sur la sensibilisation. C’est ce que nous faisons régulièrement avec les trois fédérations professionnelles que vous évoquiez. Agoria Wallonie va sortir prochainement une brochure intitulée « Ingénieur, l’atout majeur ! » contenant une série de thèmes dont l’objectif est de mettre
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À quoi ressemble « l’étudiant type » qui s’inscrit chez vous ? Il est difficile de « typer » nos étudiants car il y a bien évidemment une grande diversité de profils qui s’inscrivent chez nous. Mais je dirais que c’est quelqu’un qui a un certain goût pour les sciences et qui, au cours de son parcours scolaire, a apprécié les mathématiques en général. C’est aussi quelqu’un qui est attiré par les techniques et qui se sent le goût de participer au développement industriel et technologique. Enfin, c’est quelqu’un qui doit avoir cette capacité de jongler à la fois avec la théorie et le terrain. Concevoir, développer et résoudre des problèmes, tel doit être le moteur de l’ingénieur industriel.
Qu’est-ce que l’ingénieur industriel apporte de plus ou de différent par rapport à l’ingénieur civil au sein des entreprises ?
Combien d’ingénieurs industriels diplômez-vous chaque année ? Nous diplômons annuellement entre 65 et 70 étudiants. En première année, on dénombre une centaine d’inscrits. Sur les cinq années du cursus, on totalise quelque 400 étudiants. Pas plus. Alors que l’on en diplômait quelque 850 pour les quatre années confondues il y a vingt ans. Cela s’est ensuite maintenu autour des 720 diplômés pendant de nombreuses années. Nous avons connu un tassement des inscriptions en 2003-2004 au moment de l’allongement de la durée des études dans le cadre de la réforme Bologne, puis une chute vertigineuse en 2008. Le nombre d’inscriptions est progressivement remonté mais nous n’avons jamais retrouvé les niveaux que nous atteignions dans le passé. Je suis convaincu que si chacune des onze hautes écoles de la Fédération WallonieBruxelles qui organisent des études d’ingénieur
industriel sont des études qui se préparent.
T oni Bastianelli, directeur président de l’HEPL. en lumière l’intérêt de cette formation. Par ailleurs, la catégorie technique de la HEPL diffuse à l’adresse des étudiants de l’enseignement secondaire une publication (« MagaTec ») qui reprend une série de réalisations et de projets menés par ses étudiants. Nous pensons en effet qu’il est important que le goût pour les sciences, les mathématiques, les technologies se développe le plus tôt possible chez les jeunes. Idéalement, avant leur entrée dans le secondaire. Les études d’ingénieur
Je ne tiens pas ici à faire de la publicité comparative, mais je dirais que la formation en ingénieur industriel met davantage l’accent sur le côté pragmatique du cursus et sur la continuité entre la formation théorique de base et les aspects pratiques. Tout au long de son parcours, l’étudiant en ingénieur industriel est plongé dans des travaux pratiques, dans des laboratoires avec, en bout de cursus, un stage participatif d’une demi-année scolaire. De sorte que lorsqu’il arrive sur le marché de l’emploi, il s’est déjà frotté à la conception, au développement, à la résolution de problèmes. Il est également confronté à la recherche appliquée. L’ingénieur civil formé à l’université s’oriente davantage vers la recherche fondamentale. Les entreprises sont très clairement demandeuses des deux types de profils. Il n’y a absolument pas aujourd’hui de remise en cause d’une formation par rapport à l’autre. :: Alice Dive
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La distinction entre ingénieurs civils et industriels tend à s’estomper Votre ingénieur, vous le souhaitez « civil » ou « industriel » ? Si le premier est souvent qualifié de plus conceptuel et davantage porté vers le management, alors que le second serait davantage passionné par la technique et plus en phase avec le terrain, l’un comme l’autre sont très activement recherchés…
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a demande pour les profils d’ingénieurs ne faiblit pas. Que du contraire même, en raison du départ à la retraite de nombre d’entre eux, mais aussi du retour en grâce de l’industrie dont chacun est à nouveau convaincu qu’elle est une source de valeur ajoutée pour l’économie. « Dans l’industrie, les ingénieurs conservent un rôle privilégié, confirme Paul-Étienne Siegrist, Business Unit Manager chez Mercuri Urval. Les fonctions qu’ils exercent sont moins soumises à la délocalisation que celles à moindre valeur ajoutée car elles sont tout simplement stratégiques. » Si la demande ne faiblit donc pas, l’offre reste en revanche insuffisante. Le constat très régulièrement dressé par les responsables des hautes écoles et universités, est
partagé par notre interlocuteur. Or, les fonctions exercées par les ingénieurs ne peuvent, le plus souvent, pas être exercées par d’autres profils. Un ingénieur qui quitte l’entreprise doit être remplacé par un autre ingénieur… Comment font dès lors les spécialistes du recrutement pour répondre aux missions qui leur sont confiées ? « Nous sommes très challengés par nos clients, confirme Paul-Étienne Siegrist. Dès lors que nous identifions l’un ou l’autre profil, il faut le convaincre de bouger. Ces ingénieurs étant bien conscients de leur valeur sur le marché, il faut leur présenter les bons arguments. » Curieusement, ce n’est pas nécessairement la perspective d’un meilleur package salarial qui sera déterminante. Mais plutôt le défi qui sera proposé, qu’il soit de nature technique ou managériale. « Cette population est attirée par la résolution de problèmes, c’est vraiment ce qui la motive, poursuit notre interlocuteur. Mais ce n’est pourtant pas le seul élément qui, du point de vue du recruteur, sera pris en considération : les demandes portent aussi très souvent sur des compétences transversales, comme la communication, le leadership ou la connaissance des langues qui est elle aussi primordiale. »
Dès lors que le candidat peut faire valoir de telles compétences, validées par l’expérience, la différence entre ingénieur civil ou industriel jouerait peu. « Certaines entreprises prennent encore cette distinction en considération, mais c’est parfois lié à l’histoire ou à la culture interne, estime PaulÉtienne Siegrist. C’est plutôt en début de carrière que jouera la différenciation. » Les éléments de cette distinction ? La formation d’ingénieur civil étant souvent qualifiée de plus conceptuelle, de tels profils intéresseront apparemment davantage de grandes entreprises, ou des sociétés de consultance, où leurs aptitudes analytiques seront davantage valorisées… et vers lesquelles ils se tourneraient d’ailleurs plus volontiers, surtout s’ils ambitionnent à terme une fonction de management. « On dit les ingénieurs industriels plus en phase avec le terrain, plus intéressés par la technique ou la technologie au sens strict, estime Paul-Étienne Siegrist qui se refuse cependant à se lancer plus avant dans l’exercice, risqué, de la généralisation. Quoi qu’il en soit, l’un et l’autre sont aujourd’hui recherchés avec la même énergie. Et sont, l’un comme l’autre, d’autant plus difficiles à recruter que les filières qui mènent à de tels diplômes restent en sous-effectifs par rapport aux besoins du marché… » :: B.J.
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Bacheliers en agronomie :
« Nous souffrons d’ u Trop souvent associée à l’agriculture uniquement, l’agronomie n’attire pas suffisamment de jeunes. Les hautes écoles peinent à répondre à la demande des employeurs. C’est notamment le cas de la haute école de la province de Namur. Entretien avec son directeur, Emmanuel Devroye.
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lles sont cinq hautes écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles à organiser cette formation. La haute école de la province de Namur (HEPN) en fait partie. Dispensé à Ciney, le baccalauréat en agronomie existe depuis 25 ans. Rencontre avec son directeur.
En quoi consiste le baccalauréat en agronomie de la HEPN ? Il s’agit d’une formation de trois ans. La première année est commune à tous et est consacrée à une remise à niveau des étudiants en biologie, chimie et physique. A partir de la deuxième, ils sont amenés à choisir l’une des trois grandes finalités du bac : techniques et gestion agricoles (TGA), agro-industries et biotechnologies (AIB) ou environnement.
Quelles sont les spécificités de ces finalités ? La première finalité (TGA) explore le secteur de l’agriculture, en amont et en aval de la ferme. Certains de nos diplômés deviennent agriculteurs, d’autres travaillent dans des banques octroyant des prêts aux agriculteurs, d’autres encore officient dans des organes de gestion soutenant les agriculteurs dans leur mode de gestion. La seconde finalité (AIB) se focalise sur l’analyse bio-chimique des aliments. C’est toute la question de la traçabilité de ces derniers. C’est aussi le travail en laboratoire de tout ce qui a trait au vivant. Beaucoup de nos diplômés travaillent chez GSK dans la
recherche sur les vaccins. La troisième finalité (environnement) vise la conservation de l’environnement et le conseil donné aux particuliers, aux agriculteurs, aux communes et aux provinces pour y parvenir. Nos diplômés trouvent généralement du boulot dans les administrations. En fin de troisième année, les étudiants doivent réaliser un stage en entreprise de 13 à 15 semaines. En règle générale, ils sont sollicités pour un emploi par l’entreprise dans laquelle ils ont été stagiaires.
Ces trois finalités du bachelier sont-elles égales en termes de taux d’employabilité ? Concernant les deux premières, nous constatons que le taux de placement de nos étudiants est aujourd’hui de l’ordre de 95 %. Une fois leur diplôme en poche, ils trouvent immédiatement du boulot dans ce qu’ils aiment. Cette situation est similaire dans les quatre hautes écoles de la Fédération Wallonie -Bruxelles qui dispensent ce baccalauréat. Concernant la
E mmanuel Devroy, directeur de la haute école de la province de Namur. finalité « environnement », cela s’avère un peu plus compliqué. Les diplômés décrochent rapidement un emploi mais pas forcément immédiatement le job de leur rêve. Pour l’ensemble de la catégorie agronomique, nous comptabilisons en moyenne chaque année une dizaine d’offres d’emplois que nous ne pouvons malheureusement pas satisfaire.
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d’ un déficit d’image » DÉBOUCHÉS
mie n’est certainement pas incompatible avec le master de bio-ingénieur. Près de 10 % de nos diplômés entament d’ailleurs un master à Liège (ULg), Gembloux (ULg) ou à Louvainla-Neuve (UCL), et le réussissent.
À quoi ressemble « l’étudiant type » qui s’inscrit chez vous ?
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Il y a malheureusement des étudiants qui choisissent encore le bachelier en agronomie comme second choix, lorsqu’ils ont échoué une ou deux fois à l’université. C’est dommage. Cela devrait être un premier choix pour la grande majorité des étudiants. Par ailleurs, beaucoup de jeunes qui s’inscrivent chez nous ont des parents qui travaillent dans le monde agricole. Ils atterrissent ainsi chez nous par tradition familiale. Il y a aussi ceux qui sont séduits par les questions de protection de l’environnement et des animaux, et puis ceux qui sont tout simplement attirés par les sciences du vivant.
Combien d’agronomes diplômezvous chaque année ? Nous en diplômons une bonne trentaine annuellement. Cette année, on comptabilise chez nous quelque 160 étudiants inscrits pour les trois années confondues. Nos inscriptions sont en constante augmentation depuis cinq ans. Mais ce n’est pas suffisant pour répondre à la demande des employeurs. Je suis persuadé que si l’on doublait le nombre de diplômés dans les cinq hautes écoles de la Fédération WallonieBruxelles concernées par cette formation, les étudiants trouveraient encore du travail. Les employeurs cherchent des profils similaires dans d’autres formations proches des nôtres afin de répondre à leurs besoins.
Quelles sont les entreprises qui engagent vos diplômés ? Il y a énormément de grosses entreprises qui prennent nos étudiants en stage avec, comme intention, de les engager lorsqu’ils sont diplômés. Nous avons beaucoup de contacts
avec les industries de l’agroalimentaire telles que GSK, Père Olive, Kraft Foods ou encore Materne mais également avec les entreprises actives dans la production pour le bétail. Les universités, elles aussi, engagent certains de nos étudiants pour le travail en laboratoire.
Au-delà de son caractère non universitaire, en quoi cette formation se distingue-t-elle de celle de bioingénieur ? Nous sommes très « professionnalisants ». Les jeunes qui sortent de chez nous trouvent immédiatement un emploi. A la différence de ceux qui sortent de l’université, ils connaissent le terrain et sont directement employables. C’est ce que demandent les employeurs. Lorsque nos étudiants entrent dans un laboratoire, ils connaissent les machines, sont capables de les utiliser. Les bio-ingénieurs de Gembloux (ULg) ou de Louvain-la-Neuve (UCL) ont davantage une approche macroéconomique axée sur la recherche. Mais le baccalauréat en agrono-
Pourquoi cette formation n’attire-telle pas assez de jeunes ? Parce que l’agronomie souffre d’un déficit d’image. Il y a, dans l’inconscient collectif, une confusion entre « agriculture » et « agronomie ». L’agronomie, c’est l’étude du vivant depuis la production d’un aliment jusqu’à sa transformation. L’agriculture est un des facteurs importants de l’agronomie. Quand on dit « agronomie », les gens voient un agriculteur à côté de sa vache ou de son tracteur. Et il faut reconnaître que le métier n’a pas bonne réputation pour le moment, notamment en termes de rentabilité. Nous avons connu une série de crises comme celle du lait ou de la dioxine qui ont plombé le secteur de l’agriculture en Belgique. Cette association agriculture/agronomie ne joue donc pas en notre faveur. C’est pourquoi, nous tentons de communiquer au mieux sur les métiers de l’agronomie. Essentiellement via notre site internet (futuragro.be) que je recommande vivement à toute personne désireuse d’en savoir :: Alice Dive davantage à ce propos.
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Le secteur agroalimentaire manque de techniciens Comme d’autres secteurs, comme la pharmacie notamment, l’agroalimentaire est en forte demande de techniciens. Des profils qui maîtrisent l’essentiel des compétences théoriques et, surtout, sont en mesure de les valoriser concrètement sur le terrain.
C’est pour répondre à ce blocage que la haute école de la province de Namur a décidé d’ouvrir une spécialisation pour les agronomes qui souhaitent œuvrer dans le secteur de l’agriculture et de l’alimentation biologique : production, transformation, coopératives, sociétés agricoles, conseil, financement, contrôle, promotion, etc. Accessible aux agronomes (bacheliers ou bio-ingénieurs) mais également à toute personne pouvant démontrer une expérience de terrain importante, cette formation se décline sur une année mais peut également faire l’objet d’un étalement sur deux années pour permettre aux personnes déjà actives de suivre le cursus en adéquation avec leur carrière.
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’agriculture bio a le vent en poupe : une centaine de fermiers décident chaque année de rejoindre les 1.400 fermes déjà actives dans ce domaine. Les enseignes bio se multiplient, répondant à une demande croissante des consommateurs. Un cercle vertueux tend donc à se mettre en place, qui pourtant recèle une faiblesse : alors que le nombre de producteurs certifiés en agriculture biologique ne cesse d’augmenter, que les parts de marché du bio ne cessent de progresser, que la recherche agronomique à ce sujet ne cesse d’évoluer, il manquerait encore un maillon important de cet écosystème. Ce maillon, c’est le technicien de terrain.
Ce manque de techniciens est une réalité confirmée par les acteurs du secteur. Non seulement dans la filière bio au sens strict mais plus globalement dans le domaine agroalimentaire au sens large. « Du point de vue de l’emploi, les flux sont tendus, la croissance du secteur induisant des besoins constants sur le plan de la recherche et développement, de la qualité, du commercial, notamment », confirmait François Heroufosse, directeur général du pôle de compétitivité wallon Wagralim, dans « Références » en juin dernier. « C’est surtout du côté du personnel de production ou des techniciens qui y sont liés que se posent de vrais problèmes de recrutement. » La tension sur de tels profils est d’autant plus forte que des entreprises actives dans d’autres secteurs sont, elles aussi, à l’affût. Le secteur pharma, en particulier, est en grosse demande. « Certaines compétences se rejoignent, notamment dans tout ce qui a trait à la gestion des normes d’hygiène et de qualité, ce qui incite parfois des acteurs du pharma à tenter de séduire des profils dans l’industrie alimentaire,
confirme François Heroufosse. Mais il existe aussi des mouvements inverses. Cela fait partie de la dynamique du marché. » Les débouchés sont donc présents, dans un secteur qui pèse à lui seul quelque 15 % de l’emploi de la Région et génère 13 % de la valeur ajoutée de l’industrie en Wallonie. Et qui est porté par le dynamisme de ces acteurs, fédérés notamment au sein du pôle Wagralim. « Ce pôle est désormais au cœur d’un réseau d’innovation de plus de 200 partenaires, appuie son directeur général. En matière de recherche, le nombre total de nouveaux produits et procédés lancés se monte à 130, et près d’une vingtaine de brevets ont été déposés. » Près de 10.000 personnes ont été formées au travers des programmes mis en place, qui totalisent plus de 70.000 heures de cours pratiques et théoriques. Et ce, comme dans d’autres pôles de compétitivité, afin de permettre aux entreprises du secteur de bénéficier des compétences les plus adaptées à l’émergence de nouveaux métiers ou procédés. :: B.J.
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GreenSkills forme en vert La performance des entreprises wallonnes passe aussi par l’excellence environnementale. Quelque 150.000 heures de formation devraient être dispensées dans les cinq ans dans le cadre du programme GreenSkills afin de permettre aux entreprises de disposer des compétences requises.
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rop longtemps perçus comme des contraintes, les enjeux environnementaux sont désormais intégrés dans la stratégie d’un nombre croissant d’entreprises comme autant d’opportunités de se différencier sur de nouveaux marchés. Des opportunités qui, de plus en plus souvent, ne pourront cependant se concrétiser qu’à la condition que les entreprises puissent s’appuyer sur de nouvelles compétences en leur sein. C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet GreenSkills, qui vise à renforcer la capacité des entreprises à développer et
commercialiser de nouvelles approches, méthodes et techniques permettant de réduire l’impact environnemental d’un produit ou d’un service sur l’ensemble de son cycle de vie. Cette offre de formations innovantes a également pour vocation de contribuer à répondre à la pénurie de personnes qualifiées pour assumer les nouveaux « métiers de l’environnement » qui émergent. « GreenSkills entend participer activement au développement de l’industrie wallonne par une politique de formations ciblées et particulièrement innovantes, tant au niveau de l’approche que des thématiques abordées, appuie Véronique Graff, directrice générale du pôle de compétitivité wallon GreenWin. Ce projet est aussi une magnifique opportunité de montrer le potentiel de création d’emplois de la Wallonie, à court et à moyen terme. » Porté par le pôle Greenwin, ce programme bénéficie d’un partenariat noué avec les opérateurs de formation actifs dans les métiers de la chimie (Cefochim), de la construction (GreenWal) et de l’environnement (CdC Environnement), et bénéficie aussi du soutien
de plusieurs fédérations sectorielles (CCW, Essenscia Wallonie, Febem-Fege), de l’ULB et de représentants du monde industriel, entre autres. « Les techniques analytiques appliquées à la chimie verte, les techniques innovantes appliquées au bâtiment, la norme environnementale ISO 14001 pour les secteurs de la chimie et des biotechs, la gestion et l’accompagnement des carrières dans les entreprises innovantes sont autant de thématiques déjà programmées, précise-t-on chez GreenWin. Les nouveaux business models de l’économie dite circulaire telle que l’économie de la fonctionnalité ou encore l’économie collaborative (…), le captage et la réutilisation du CO2, les biotechnologies et microbiologies appliquées à l’environnement sont autant de thématiques en cours de développement. » Quelque 7.500 heures de formation ont été dispensées à ce jour à un millier de participants. Sur les cinq années du projet, pas moins de 150.000 heures auront été consacrées à l’amélioration de l’« excellence environnementale » des entreprises. :: B.J.
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SPEED DATING : JEAN-LUC PIERRET, CEO DE PIERRET SYSTEM
« Davantage de c
du Luxembourg que d
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la tête de l’entreprise familiale depuis plus de trente ans, JeanLuc Pierret a transformé cette exmenuiserie artisanale en véritable industrie employant quelque 320 salariés. Focus sur ce fleuron situé en plein cœur de l’Ardenne, qui vient d’investir 18 millions dans de tout nouveaux outils de production.
Pierret System figure parmi les leaders belges du marché de la fenêtre, et cependant votre nom n’est pas très connu. Pourquoi ? Parce que nous sommes avant tout des fabricants qui ne vendons au grand public que par le biais de partenaires agréés : des menuisiers et des entreprises de pose de châssis. Pour le client, ce qui compte, c’est la confiance qu’il accorde à ce partenaire local. Nous vendons aussi par le biais de fabricants de maisons vendues en clé sur porte et nous nous adressons également aux marchés publics, notamment. Plus d’un tiers de notre production est exportée, chez nos voisins français et luxembourgeois, principalement.
Vous êtes passé en trente ans d’une menuiserie de village à une entreprise employant 320 salariés.
Quels sont les moteurs actuels de votre croissance ? Nous nous définissons comme « des industriels de la fenêtre artisanale ». Cela signifie que nous permettons à nos clients de commander des fenêtres de qualité qui répondent parfaitement à leur demande tout en bénéficiant de la fiabilité et des prix d’une production industrielle. Nous maîtrisons une grande gamme de matériaux comme le PVC, l’aluminium, le bois et le mélange bois-alu, proposons des produits de très grande efficacité énergétique tout en nous adaptant aux multiples designs qu’on rencontre dans notre pays. En Belgique, les gens aiment leur maison, apprécient de la rénover, et préfèrent d’autant plus investir dans l’immobilier que la crise financière les a rendus très frileux vis-à-vis des autres placements…
Quelle est la concurrence ? Nous sommes soumis depuis quelques années à une concurrence virulente en provenance de la Pologne. Celle-ci est essentiellement fondée sur les prix mais, heureusement, beaucoup moins sur la qualité, ce qui nous permet de continuer à nous différencier. Ces industriels polonais sont certes capables de fabriquer des produits hyper standardisés, mais pas de répondre à des demandes plus subtiles, issues notamment du marché de la rénovation : il suffit de se promener quelques heures à Bruxelles pour se rendre compte à quel point l’architecture y est riche et complexe, bien davantage qu’à Paris par exemple. C’est ce qui explique que notre marché est, pour les Polonais, plus difficile à conquérir que le marché français.
Est-ce dans cette perspective que s’inscrit votre récent investissement de 18 millions d’euros ? Cet investissement s’inscrit en effet dans notre souci de répondre aux désirs de nos clients en
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Spécialisé dans la « production industrielle de fenêtres artisanales », Pierret System est confronté à la concurrence à bas prix en provenance de Pologne. Mais c’est surtout la hauteur des salaires pratiqués… au Luxembourg qui le hante, nos voisins n’hésitant pas à venir débaucher ses meilleurs éléments.
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termes d’esthétique et de performance. Pour fabriquer ces produits, nous avons lourdement investi dans de nouvelles machines et fortement augmenté la surface qui leur est dédiée dans nos installations de Transinne (PVC) et de Bertrix (aluminium). Nous avons parallèlement investi dans notre informatique, qui doit être capable de gérer cette complexité, ainsi que dans la formation de notre personnel : les ouvriers que nous recrutons doivent maîtriser un syllabus complet sur le monde de la fenêtre, sous l’égide d’un professeur qui leur est dédié.
Ces investissements vont-ils générer de nouveaux recrutements ? Nous avons connu une croissance régulière de nos effectifs pendant plus de vingt ans : nous étions sept personnes à peine, y compris mon épouse et moi-même durant les années 80 et sommes désormais plus de 300 salariés ! Nous avons stabilisé notre croissance depuis 2007, mais nos récents investissements vont assurément générer de nouveaux besoins. Ceux-ci ne porteront pas seulement sur du personnel ouvrier, mais aussi et surtout sur des techniciens et du personnel d’encadrement.
Quels sont les profils les plus difficiles à recruter ? Nos difficultés sur le plan du recrutement seraient sans doute moins importantes si nous parvenions à conserver nos collaborateurs ! J’évoquais la concurrence polonaise, que nous parvenons à gérer sur le plan industriel et commercial, mais celle-ci n’est pas comparable avec la concurrence luxembourgeoise, qui porte quant à elle sur les ressources humaines : il nous est impossible de nous aligner sur les salaires proposés par nos voisins, qui ne se privent dès lors pas de venir nous piller. ...
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... La proximité du Luxembourg est-elle si pénalisante ?
Comme je le dis régulièrement, j’en ai marre de servir d’école de formation pour les entreprises luxembourgeoises qui viennent recruter chez nous des gestionnaires de projets, des contremaîtres et autres techniciens de chantier. Mais que puis-je faire, dès lors que les allocations familiales qui y sont proposées à un jeune ménage sont presque aussi élevées qu’un salaire chez nous ? Ce problème est d’autant plus ardu que certains profils que nous recherchons sont déjà très difficiles à trouver : des bons gestionnaires de chantier par exemple, ou des ingénieurs, ou encore des informaticiens. Le Grand-Duché est un très gros aspirateur à informaticiens !
PROFIL « La passion de la vitesse pure…et de la marche en montagne » Cela fait plus de trente ans que Jean-Luc Pierret préside aux destinées de cette entreprise familiale, qu’il a reprise dès 1983 à la suite des ennuis de santé de son père. « Mon père fut, dans les années 60, le premier fabricant de fenêtres en PVC en Wallonie, se plaît-il à rappeler, comme pour souligner que l’innovation fait partie intégrante de l’histoire de cette société. J’ai d’abord dû apprendre durement le métier avant qu’il devienne une véritable passion qui, combinée à un certain goût du risque, m’a permis de transformer une menuiserie de village en une véritable industrie employant plus de 300 salariés. »
Nonobstant la concurrence du Grand-Duché, le fait d’être situé en dehors des grands axes embouteillés ne constitue-t-il pas un atout ? Cet argument acquiert davantage de pertinence aujourd’hui. Quand j’entends que des gens qui habitent dans le Brabant wallon mettent plus d’une heure pour aller travailler à Bruxelles, je pense qu’il peut effectivement être intéressant pour eux de songer à Transinne ou Bertrix autrement qu’en termes de villégiature ! Nous avons d’ailleurs tout dernièrement recruté un informaticien qui travaillait précisément à Bruxelles. Mais il faut tout de même du temps pour changer les mentalités : nombre de profils qualifiés qui trouveraient leur bonheur chez nous ne pensent pas à postuler…
Quels sont vos autres facteurs d’attractivité ? Agé de 57 ans, c’est à sa propre succession que JeanLuc Pierret travaille désormais. « Il y a eu une période de flottement pendant quelques années, mes enfants ne sachant pas encore s’ils allaient reprendre l’entreprise que j’aurais alors dû revendre, dit-il. Mais l’avenir est désormais assuré et je vais pouvoir progressivement me retirer de la gestion quotidienne. » Un soulagement ? « Sans doute, mais aussi accompagné d’une relative anxiété : pour un entrepreneur, lâcher les commandes n’est pas si simple que cela… » C’est dès lors probablement avec l’idée de profiter davantage du temps libre qui se profile devant lui qu’il s’est lancé dans un nouveau défi : la sculpture du bois, qu’il dit découvrir avec une « violence infernale ». Et qu’il devra combiner avec deux autres passions qu’il juge lui-même paradoxales : la vitesse pure à moto, sur circuit, qui lui permet de combler son besoin d’adrénaline et… la marche en montage, qui lui permet au contraire de réfléchir en s’extrayant du monde, avec philosophie.
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Dès lors que les gens nous rencontrent, qu’ils découvrent nos valeurs et nos outils, ils n’hésitent pas longtemps. Ils comprennent qu’ils bénéficieront d’une grande autonomie et recevront rapidement des responsabilités. Nous produisons un millier de fenêtres chaque jour, et il s’agit de commandes différentes : il y a donc constamment de la nouveauté, de la flexibilité, des défis à relever.
Quelles sont les qualités qu’il faut afficher pour espérer vous séduire ? Nous sommes moins attentifs aux compétences techniques qu’au soft skills. D’une part parce que notre technologie est très spécifique, de sorte que nous devons de toute façon former notre personnel, et d’autre part parce que cette technicité est elle-même génératrice de complexité sur le plan de la gestion. Nous avons donc besoin de gens qui affichent de bonnes aptitudes de management, de réactivité, d’adaptabilité vis-à-vis de situations imprévues. Nous avons dernièrement recruté sur de telles bases des collaborateurs provenant de secteurs très éloignés du nôtre, comme l’industrie alimentaire ou la sous-traitance automobile par exemple. :: Benoît July
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DERNIER RECRUTÉ DIMITRI PIETTE
« En humanités, j’étais subjugué par ma calculatrice ! » C’est en tant que responsable IT que Dimitri Piette exerce ses talents, depuis fin septembre, chez Pierret System : une fonction stratégique liée à la complexité de la gestion des commandes des clients qu’il faut adapter au traitement par les machines dans les ateliers. « Au début, c’est la curiosité qui m’a fait répondre à la sollicitation d’un chasseur de têtes, dit-il. Je ne connaissais pas l’entreprise, ni même le secteur, mais l’idée d’un nouveau challenge arrivait à point nommé dans ma carrière. Quand j’ai compris de quoi il s’agissait, je n’ai pas hésité bien longtemps. » Diplômé en informatique de gestion (HELHa, ex-Haute École Roi Baudouin, à Mons), il
ACTIVITÉ
Pierret System est une entreprise spécialisée dans la fabrication de portes et de fenêtres de haute qualité. Cette entreprise familiale, fondée il y a plus de 60 ans, dispose de 3 sites de production à Transinne, Bertrix et Malonne, couvrant une surface totale de 50.000 mètres carrés. Elle exporte un tiers de sa production en France, au GD-Luxembourg et en Suisse, essentiellement.
s’est activé pendant plusieurs années en tant que consultant. « J’ai travaillé successivement pour deux employeurs… chez le même client final dans la distribution automobile. C’était d’ailleurs dans les bureaux de ce client, en travaillant pour le compte de la première entreprise, que j’avais rencontré mes futurs collègues… de la seconde ! » Quant au choix de ses études, à l’époque, il fut pour lui évident. « Mon frère, mon père et mon oncle étaient informaticiens et moimême, j’étais passionné. En humanités, je passais plus de temps à programmer ma calculatrice scientifique qu’à écouter ce que les profs racontaient. J’étais subjugué par les résultats que la programmation pouvait délivrer… »
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CHIFFRE D'AFFAIRES
55 millions euros
ACTUALITÉ
EFFECTIFS
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L'entreprise finalise u n programme d'investissement de 1 8 millions d'euros dédié au renouvellement de sa gamme de produits et de son parc de production.
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Mieux accompagnés, les travailleurs âgés peuvent se relancer Souvent déboussolés dans leur recherche d’emploi, les « 45+ » peinent objectivement à se relancer. C’est l’un des enseignements majeurs de la Journée de l’emploi. Des solutions existent pourtant, passant souvent par un accompagnement.
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es experts qui se sont consacrés à la Journée de l’emploi, ce mercredi, sont satisfaits d’avoir pu faire œuvre utile. Ils ont reçu plusieurs centaines d’appels, dont un grand nombre reflétait les inquiétudes des intervenants vis-àvis de leur fin de carrière ou plus précisément vis-à-vis des moyens de la relancer après un accident de parcours. « Ne nous voilons pas la face : nombre de travailleurs âgés qui ont connu un licenciement éprouvent actuellement de réelles difficultés sur le marché de l’emploi, constate Grégory Hulstaert, Marketing Manager de Références, partenaire de l’opération avec BelRTL, notamment. Mais c’est précisément en leur expliquant qu’il existe des pistes de reconversion que nous pouvons être utiles. De nombreuses formations existent, qui permettent d’acquérir de nouvelles compétences. En bénéficiant d’un accompagnement spécialisé, une proportion significative d’entre eux voient tout de même finalement leur volontarisme récompensé. » La clé du succès résiderait selon certains dans un renversement progressif de la relation entre l’offre et la demande. « Les sociétés de travail intérimaire, de recrutement et de sélection, et celles d’executive search ont une caractéristique
commune : elles trouvent les candidats idéaux pour les postes à pourvoir dans les entreprises, dit-on par exemple chez Galilei, une entreprise spécialisée dans l’accompagnement à la gestion de carrière. Des services centrés sur l’offre ont cependant peu à peu émergé. Avec comme caractéristique commune qu’il s’agit plutôt de rechercher une fonction adaptée pour un individu en particulier, qui sera dès lors accompagné vers cet emploi. » Qu’il s’agisse d’outplacement (pour les salariés licenciés), d’accompagnement de carrière (pour les salariés) ou de parcours d’insertion (pour les demandeurs d’emploi), le marché connaît une forte croissance pour diverses raisons. Parmi celles-ci, la législation en matière d’outplacement, qui prévoit depuis plusieurs années déjà un accompagnement obligatoire pour les 45+, mais aussi, selon Galilei, « le choix politique de confier en partie l’accompagnement des demandeurs d’emploi à des partenaires privés et des partenaires sociaux. Il faut tenir compte enfin des besoins grandissants des travailleurs soucieux de prendre leur propre carrière en main. »
pas à la résignation. La plupart de celles et ceux qui ont appelé les experts dans le cadre de cette opération avaient, chevillée au corps, l’envie de se relancer, soit en tant que salarié, soit en lançant éventuellement sa propre activité. « Ces personnes ont parfois tendance à négliger leurs atouts, sur lesquels elles peuvent pourtant capitaliser, conclut Grégory Hulstaert. Je pense non seulement à leur expérience, mais aussi à leur réseau qui est forcément beaucoup plus riche que celui de quelqu’un qui démarre sa carrière et qui, en tant que tel, doit être valorisé. » :: Benoît July
D’après les chiffres tout récemment divulgués par cette entreprise, trois personnes sur quatre en moyenne retrouvent un nouvel emploi durable après avoir bénéficié d’un accompagnement individuel. En matière d’outplacement collectif, le taux de réussite est plus faible, de l’ordre de 60 %, ce moindre succès s’expliquant apparemment par le fait que la durée moyenne d’accompagnement est plus courte dans le cadre d’une procédure collective. Quoi qu’il en soit, et c’est une des leçons positives de cette Journée de l’emploi, l’heure n’est
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Eric Domb, fondateur de Pairi Daiza.
Pairi Daiza séduit en Wallonie picarde Selon Randstad, Pairi Daiza est l’employeur le plus attractif de Wallonie picarde. Le parc animalier, récemment élu « Entreprise de l’année », l’emporte haut la main selon tous les critères pris en compte dans l’enquête…
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écemment couronné du précieux label « Entreprise de l’année », Pairi Daiza vient d’en recevoir un autre, sous la forme d’un « Régional Randstad Award » récompensant l’employeur le plus attractif de la Wallonie picarde. Une enquête comparable, qui portait l’an dernier sur la région de Liège, avait couronné EVS.
« Le Regional Randstad Award est décerné à l’entreprise qui totalise le score le plus élevé en matière d’attractivité relative. Cette donnée est obtenue en calculant la moyenne des points attribués à un employeur qui est connu du répondant et pour lequel il souhaiterait travailler, précise Renaud Dechamps, porte-parole de Randstad. Avec un score d’attractivité relative de 69 %, Pairi Daiza surclasse les autres employeurs de la région. Yves Rocher n’a pas à rougir avec 41 %, synonyme de deuxième place. Tandis que 39 % des personnes habitant la Wallonie picarde craquent pour la biscuiterie Desobry, qui s’adjuge la troisième place. » Les critères qui influencent le choix d’un candidat sont multiples : la rémunération, les perspectives d’avenir, l’ambiance de travail,
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« Hommes, femmes, jeunes, plus âgés, faiblement ou hautement qualifiés, tous les types de profils tombent sous le charme de Pairi Daiza qui occupe la première place auprès de tous les sous-groupes, poursuit Renaud Dechamps qui constate que l’entreprise truste la première
place dans toutes les catégories d’âges et pour tous les types de diplômes (secondaire, bachelier, master et supérieur). Le spécialiste en soins esthétiques et produits de beauté, Yves Rocher, séduit davantage les femmes, les 18-24 ans et les personnes ayant au maximum un diplôme du secondaire. La biscuiterie Desobry obtient la deuxième place auprès des 25-39 ans et des 40-65 ans et signe une troisième place chez les détenteurs d’un baccalauréat. » Il est intéressant de noter la grande diversité de secteurs qui composent le top 10 de cet award régional. Contrairement au classement national où sept entreprises pharmaceutiques figurent parmi les dix premiers, le top 10 du Regional Randstad Award en Wallonie picarde est plutôt diversifié. A part l’industrie alimentaire qui compte quatre représentants dans le top 10, les six autres nominés sont issus de secteurs différents (ciment, matériel de jardinage,
logistique, produits de beauté et soins esthétiques…). Le top 3 diffère également en tout point de l’enquête nationale où ni le secteur des loisirs, ni l’esthétique, ni l’industrie alimentaire ne sont représentés. Par ailleurs, cette déclinaison régionale complète un exercice mené depuis 15 ans par Randstad pour mesurer au niveau national l’attractivité des employeurs de plus de 1.000 personnes. C’est afin de tenir compte du facteur local du marché du travail que l’entreprise spécialisée dans les services RH a réalisé entre mai et septembre 2015 une enquête de perception identique qui porte sur les entreprises de moins de 1.000 personnes actives en Wallonie picarde. Plus de 1.400 personnes ont donné leur avis sur la marque d’employeur de 40 entreprises privées disposant d’une notoriété d’au moins 7 %. :: B.J.
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la sécurité d’emploi, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la santé financière de l’entreprise, l’intérêt des emplois, la qualité des formations, le management et enfin le souci de l’environnement et de la société au sens large. Dans le cas présent, l’entreprise fondée par Eric Domb s’impose dans tous les critères sans exception. Yves Rocher s’illustre sur six des dix critères (ambiance de travail, équilibre travail/vie privée, santé financière, emplois intéressants, qualité du management et souci de l’environnement et de la société). Desobry n’empoche aucune deuxième place mais signe six troisièmes places.
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RECRUTEMENT
Stib : un « job day » dédié aux ingénieurs et bacheliers spécialisés
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comme le remplacement de rails de tram au plus important comme la future ligne de métro BordetAlbert, impliquent une foule de métiers différents, dont des ingénieurs et bacheliers spécialisés dans les métiers techniques », souligne l’entreprise qui épingle notamment des domaines tels que le dessin industriel, l’électronique, l’électromécanique, l’informatique, les télécommunications, l’électricité ou encore la construction.
Les recrutements de la Stib (un millier de nouveaux collaborateurs cette année) ne se limitent pas au personnel de conduite. La Société bruxelloise de transport public veut aussi attirer des diplômés spécialisés dans le cadre, notamment, des travaux d’extension de son réseau.
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a Stib (Société bruxelloise de transport public) est non seulement, avec plus de 7.800 collaborateurs, le premier employeur en Région bruxelloise mais aussi le plus gros recru-
teur. L’an dernier, l’entreprise avait un millier de postes de travail à pourvoir… et les a tous pourvus. Début 2015, la Stib annonçait qu’elle avait à nouveau un millier de jobs à proposer, tous métiers confondus : chauffeurs, conducteurs, techniciens, ouvriers, ingénieurs, entre autres. Le contrat est déjà rempli à plus de 70 % : quelque 750 recrutements ont été actés entre janvier et fin septembre 2015. De tels besoins se justifient de manière structurelle : hausse de la fréquentation, extension du réseau via la création de nouvelles lignes, comme le projet Bordet-Albert ou le tram 9, par exemple. « Tous ces projets, du plus petit
Si la moitié environ des recrutements sont liés au personnel de conduite, la Stib tient donc à faire savoir qu’elle recèle en réalité en son sein plus de 300 métiers différents qui, pour nombre d’entre eux, correspondent à des profils peu ou prou spécialisés. C’est la raison pour laquelle l’entreprise avait décidé de s’adresser, le 29 octobre dernier, à un public particulier : ingénieurs civils et industriels, bacheliers spécialisés dans les domaines de l’électricité, de l’électronique, de la mécanique et de l’électromécanique, de l’ICT et de la construction. Lors de cette soirée, furent notamment présentés à ce public spécifique les défis techniques du projet « Bordet-Albert » d’extension du métro, en présence d’un panel d’experts qui a répondu à toutes leurs questions. « La Stib est une entreprise exigeante, qui recherche des personnes performantes, qualifiées et engagées, avec une certaine rigueur, qui ont envie de faire avancer les choses, mais c’est aussi une entreprise qui a beaucoup à offrir, estime Pierre Massant, responsable du recrutement. Donc je n’ai qu’un conseil, informez-vous, prenez contact, faites le premier pas et vous ne serez pas déçus ! » :: B.J. INFOS SUR LE SITE : HTTPS://JOBS.STIB-MIVB.BE
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ÉPINGLÉ
L’alternance est aussi en recherche… d’entreprises Annoncé depuis bien longtemps, l’Office francophone de formation en alternance (Offa) a été inauguré ce lundi 12octobre, à Auderghem, par les ministres wallon et bruxellois de la Formation professionnelle, Éliane Tillieux et Didier Gosuin, et la ministre de l’Éducation, Joëlle Milquet. L’air de rien, ce sont de très nombreux jeunes qui sont potentiellement concernés par cette avancée. Près de 16.000 personnes se formaient en effet par ce biais en Wallonie en 2014: quelque 4.400 apprenants sous contrat d’apprentissage à l’Ifapme (Institut wallon de formation en alternance et des PME), quelque 6.700 apprenants sous convention d’insertion socioprofessionnelle dans un Cefa (Centre d’éducation et de formation en alternance) et enfin quelque 4.600 personnes se formant pour devenir chefs d’entreprise à l’Ifapme. A Bruxelles, la formation en alternance concerne chaque année quelque 6.000 jeunes. Fruit d’une «longue gestation», puisqu’il existe sur le papier depuis 2008 et la conclusion d’un accord de coopération conclu dans ce sens entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française, cet Offa suscite beaucoup d’espoirs chez ses géniteurs. «Il était fondamental de soutenir, structurer, harmoniser, rapprocher, simplifier et booster le paysage de la formation en alternance, souligne Éliane Tillieux. On connaît son principe et ses bons résultats: l’immersion dans le monde de l’entreprise est ce qui prépare le mieux les apprenants à la vie réelle, à l’exercice d’un métier et, globalement, à la réduction de l’écart entre l’offre et la demande de compétences, entre l’offre et la demande d’emploi, qui reste encore structurellement trop important. Cette réforme était donc véritablement nécessaire pour nos jeunes en formation, mais aussi pour les entreprises: harmo-
niser le statut, le contrat et les dispositifs relatifs à l’alternance dans un paysage beaucoup trop complexe.» Mais les ambitions sont apparemment plus vastes puisqu’il s’agira aussi pour cet Offa de tirer l’alternance vers le haut pour en faire une «filière d’excellence» et non plus une voie vers la relégation, ou perçue comme telle par les jeunes, leurs parents, voire les entreprises. Il lui faudra aussi assurer une meilleure collaboration entre les mondes de la formation (Ifapme) et de l’enseignement (Cefa), en veillant à en mutualiser les bonnes pratiques, entre autres, et à mettre fin à leur concurrence. Il lui faudra, enfin, reconfigurer et harmoniser les systèmes sur le plan des incitants financiers, de la gestion des stages, et tendre vers une équivalence des certifications pour les jeunes concernés. Ceci étant, le succès de cette formation en alternance new-look dépendra aussi, très étroitement, de la collaboration des entreprises. Nombre d’entre elles regrettent que les jeunes diplômés ne présentent les compétences qu’elles recherchent – directement exploitables pour leurs activités–, mais encore faudrait-il que ces mêmes entreprises se montrent davantage accueillantes envers les stagiaires. «Notre volonté est de mobiliser davantage encore les entreprises», confirme Éliane Tillieux. Ce propos est confirmé de manière plus directe par Didier Gosuin: «On a enfin ce contrat commun entre l’ensemble des opérateurs de la formation en alternance, mais il faut être deux pour que cela marche: l’enseignement, mais aussi les entreprises. J’ai la rage car actuellement, à Bruxelles, 700 jeunes gens attendent de se voir proposer un contrat et s’ils n’ont pas de stage, ils quitteront la formation en alternance…»
:: B.J. (avec b)
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RESSOURCES HUMAINES
Saint-Luc organise
une semaine bien-être Fortement exposé au stress, le personnel soignant de cet hôpital a été interrogé par le biais d’une enquête. La direction a décidé de prendre les résultats à bras-lecorps, en commençant par une semaine totalement consacrée à la thématique du bien-être.
L
’exercice aura au moins le mérite de la transparence. C’est en effet sans détour que les Cliniques universitaires Saint-Luc, à Bruxelles, ont choisi de communiquer, en interne comme en externe, au sujet de la thématique du bien-être au sein de l’institution. Et ce en se fondant notamment sur les résultats d’une enquête qui sont, à certains égards, interpellants. « Comme vous le savez, à Saint-Luc, nous avons mené une enquête il y a quelques mois et celle-ci a rencontré un franc succès car vous avez été plus de 42 % à participer, commente Renaud Mazy, administrateur délégué, dans l’édito du magazine interne de l’institution totalement consacré à ce sujet. Les résultats ont démontré que le niveau global de stress à Saint-Luc atteignait un niveau légèrement supérieur à la moyenne des entreprises auxquelles nous nous comparions pour les besoins de l’enquête. L’analyse plus détaillée des résultats nous a amenés à un constat qui ne peut pas être pris à la légère : les facteurs qui scorent moins bien qu’ailleurs sont bien plus nombreux que ceux où nous sommes meilleurs. » Bien que les tendances auraient pu être un peu différentes si le panel avait intégré
d’autres hôpitaux, tels que les grands CHU par exemple, « il ne faut pas nier l’évidence, commente Loïc Adam, chef de projet du département RH, dans ce même magazine. Des dimensions telles que le rythme de travail, le manque de reconnaissance, la relation avec la hiérarchie, le conflit de valeur ou la répartition du travail jugée inéquitable sont pointées. Ces dimensions problématiques se traduisent par un niveau de stress élevé, une difficulté à concilier vie privée et vie professionnelle ainsi que par un épuisement tant physique qu’émotionnel. D’autre part, certaines dimensions sont très positives comme l’esprit de solidarité entre collègues, la possibilité d’épanouissement, la satisfaction du travail ou le sens du travail ». Les résultats de l’enquête ayant permis d’identifier onze services présentant des résultats qualifiés de préoccupants, un soutien spécifique leur sera accordé. « Concrètement, quatre workshops seront prévus dans chaque service », précise Loïc Adam. Ces workshops constitueront autant d’étapes successives : présentation approfondie des résultats et validation des thématiques à aborder ; mise en relation des problématiques présentées avec les situations quotidiennes vécues par les membres du personnel ainsi qu’avec les défis majeurs auxquels le service est confronté ; mise en place de quick wins (des actions qu’on peut directement mettre en place pour améliorer la situation) et enfin constitution d’un plan d’action sur le long terme. « C’est la première fois depuis plus de dix ans que le BIC (le magazine interne, NDLR) consacre ses 24 pages à un seul thème : c’est dire l’importance que nous y accordons. Le
bien-être individuel est-il une problématique personnelle, indépendante de la vie en entreprise ou, au contraire, s’agit-il d’une préoccupation collective ? Poser la question, c’est y répondre, appuie Renaud Mazy. La législation oblige les employeurs à prendre des mesures pour prévenir et lutter contre les risques psychosociaux dans les entreprises (…). Mais il n’y a pas que cela. Le bien-être de chacun est avant tout une démarche personnelle : chacun est acteur de son bien-être. L’employeur quant à lui doit jouer un rôle actif, afin de créer au sein de l’institution des conditions de travail adéquates pour permettre à ses membres du personnel de s’y épanouir. » Pour Muriel Van Antwerpen, directrice du département RH, si cette « semaine du bienêtre » vise à marquer les esprits, elle doit donc s’inscrire également dans une perspective de long terme. « C’est un grand changement qui doit impliquer tout le monde même si, en même temps, il existe déjà de nombreuses initiatives pour le bien-être à Saint-Luc », précise-t-elle. « Je pense à la cellule de soutien et d’accompagnement psychologique – Saint-Luc a d’ailleurs été pionnier dans ce domaine –, mais aussi au CPPT qui est particulièrement orienté sur le bien-être du personnel, la cellule sociale, les formations ou encore les activités de supervision. Ce sont des initiatives que l’on ne retrouve pas nécessairement ailleurs et qui ont tendance à être oubliées… L’institution est donc déjà très active en matière de bien-être, mais nous devons poursuivre cette grande histoire, la renforcer et la faire perdurer. » :: B.J.
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Le Centre IFAPME de Verviers recrute pour le nouveau Centre des Métiers de la Construction
Ouverture Janvier 2016 ! un CONSEILLER TECHNIQUE (h/f) PROFIL
pour le secteur de la construction, chargé de développer les activités de sa nouvelle implantation.
• Titulaire d’un Baccalauréat en construction (travaux publics, génie civil,..) ou Master (architecte, ingénieur civil…)
CONNAISSANCES ET QUALITES REQUISES
• Capacité d’adaptation à diverses tâches dans le cadre de la mission, • Excellente orthographe et maîtrise de l’outil informatique (tests préalables à l’embauche), • Compte-tenu des nombreuses entreprises germanophones situées dans l’arrondissement de Verviers, la connaissance de l’allemand est un atout, • Qualité relationnelle et bonne présentation.
DESCRIPTION DE FONCTION
• Le développement d’activités de formation dans le cadre du secteur de la construction, • L’élaboration de modules de formation et la recherche de formateurs, • Le contact permanent avec les associations professionnelles du secteur afin de répondre à leurs besoins de formation, • La mise en place d’actions de promotion des métiers techniques de la construction, • L’organisation de visites didactiques réservées aux apprenants du secteur, • La représentation du centre dans diverses organisations en liaison avec le secteur…
ENVIRONNEMENT
• Un poste au sein d’une équipe dynamique dans un important secteur en mutation, • Un environnement de travail attractif, • Une autonomie dans le cadre d’objectifs clairement définis.
TYPE DE CONTRAT
• Contrat à durée indéterminée (programmation FSE) – Temps plein, • Avantages APE/ACTIVA.
un FORMATEUR PRINCIPAL (h/f) PROFIL
en priorité pour le secteur de la construction mais également pour les métiers de la mobilité et les métiers verts.
• Avoir été occupé durant les 5 dernières années dans le secteur de la construction et être titulaire d’un Baccalauréat en construction ou Master (architecte) • Posséder un titre pédagogique est un atout.
CONNAISSANCES ET QUALITES REQUISES
• Capacité d’adaptation à diverses tâches dans le cadre de la mission, • Bonne orthographe et maîtrise de l’outil informatique (tests préalables à l’embauche), • Qualité relationnelle et bonne présentation.
DESCRIPTION DE FONCTION
• Alternance de 18 heures de cours avec les activités de coordination des métiers concernés, • Constituer une réserve de recrutement de nouveaux formateurs, • Assurer le management de l’équipe de formateurs du secteur, • Élaborer les calendriers des cours et des examens et des épreuves pratiques, • Assurer la gestion et l’économat de l’achat des matières premières et la maintenance de l’outillage, • Siéger ponctuellement à des réunions de commissions professionnelles, • Gérer rationnellement l’occupation des locaux et ateliers.
ENVIRONNEMENT
• Un poste au sein d’une équipe dynamique dans un important secteur en mutation, • Un environnement de travail attractif, ' • Une autonomie dans le cadre d’objectifs clairement définis.
TYPE DE CONTRAT
• Contrat à durée indéterminée – Temps plein, • Avantages APE/ACTIVA.
DOSSIER DE CANDIDATURE
Le dossier de candidature devra parvenir au plus tard le 9 novembre 2015 au Centre IFAPME de Verviers, rue de Limbourg 37 à 4800 Verviers, à l’attention de Victor BILLEN, Directeur (www.centreverviers.be)
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Souhaitez-vous construire votre carrière dans une institution innovante et dynamique ? Voulez-vous avoir un impact sur la réalité sociale et économique de la Région de Bruxelles-Capitale ? Chez Innoviris, c’est possible. En tant qu’acteur de la RDI bruxelloise en pleine évolution, nous recherchons des travailleurs motivés, talentueux et engagés. Nous offrons un environnement de travail moderne et stimulant où la diversité et les valeurs, telles que le respect et la convivialité, occupent une place primordiale. Envie de nous rejoindre ? Découvrez l’offre complète ci-dessous.
Profil :
• Vous êtes titulaire d’un master à caractère financier (finances, économie, gestion) Nous offrons :
• Une fonction à responsabilités dans un environnement de travail à taille humaine, au sein d’une équipe pluridisciplinaire de collaborateurs jeunes et dynamiques • Un contrat de travail (38h/semaine) stable • Un salaire mensuel brut de départ de 3.054 € (master) • Des avantages : pécule de vacances, allocation de fin d’année, chèques-repas, abonnement STIB, abonnement Villo!, intervention dans l’abonnement SNCB, intervention dans l’abonnement GSM, prime de bilinguisme, assurance hospitalisation, 35 jours de congés annuels • Une localisation facilement accessible en transports en commun.
Nous recherchons activement un(e) :
Teamleader des Services financiers
Innoviris mène une gestion active de la diversité en garantissant l’égalité des chances, de traitement et d’accès aux sélections pour tous.
Fonction : Le teamleader des services financiers est placé sous la responsabilité
du directeur administratif et endosse le rôle de manager et de coach des membres de son équipe ainsi que le rôle de correspondant budgétaire. Il applique la réglementation et les procédures existantes. Par ailleurs, il analyse et initie des processus d’optimisation du fonctionnement de la cellule et des procédures.
Plus d’infos concernant les conditions d’accès et de recrutement sur www.innoviris.be
Pour plus d’informations, contactez Mme Valérie GORET, Directeur administratif, par e-mail : vgoret@innoviris.irisnet.be, tél. : 02 600 50 23. Intéressé(e) ? Envoyez votre CV et une lettre de motivation au plus tard le 30 novembre 2015 par e-mail : jobs@innoviris.irisnet.be à l’attention de Mme Katrien Mondt, Directeur général d’Innoviris. Excellence en équipe
Innovation
Intégrité
Respect & convivialité
Orientation client
Ambition
Notre client, Liege Airport, est un acteur économique liégeois en plein développement. Il est le premier aéroport cargo de Belgique et le troisième en ce qui concerne le trafic de voyageurs. Au niveau européen, Liege Airport est le huitième aéroport cargo. Afin de renforcer l’équipe de Liege Airport, nous recherchons un (m/f) :
MarketIng COOrdInatOr FOnCtIOn En tant que marketing coordinator, vous êtes responsable de l’exécution des activités de Marketing (tous domaines confondus) au sein du département commercial & marketing afin de positionner avec succès les produits sur le marché et de maximaliser les ventes. Vous travaillez sous la responsabilité directe du directeur général et collaborez avec ce dernier afin d’élaborer un plan marketing ciblé pour les différents produits et/ou services. Vous êtes également responsable de traduire le plan marketing en actions concrètes que vous planifiez, suivez et évaluez en termes d’efficacité et d’impact. Vous intervenez dans les différents domaines de l’aéroport, à savoir le domaine cargo, le domaine passager ainsi que le domaine aéroport et immobilier. Pour ce faire, vous effectuez les tâches suivantes : • Suivi de l’évolution du trafic (fret et voyageurs). • Contacts avec les différents acteurs et clients. • Evaluation de la rentabilité des routes aériennes. • Analyse du marché: compagnies cibles, destinations desservies et prix pratiqués, veille concurrentielle, … • Participation à certains salons ou foires aussi bien en Belgique qu’à l’étranger. • Suivi et analyse des statistiques du trafic actuel ainsi que du chiffre d’affaire du parking de l’aéroport. • Contribution à l’animation des outils de communication digitale (website, réseaux sociaux, …). • Analyse de la position concurrentielle de l’aéroport et analyse de l’image et de la perception de la clientèle. • Screening de la presse spécialisée et suivi de l’actualité du secteur. • Coordination de la collaboration avec les partenaires externes. • Participation à des groupes de travail. • Analyse et benchmark de l’immobilier aéroportuaire et industriel de la zone de chalandise de Liege Airport.
PrOFIL • Vous êtes en possession d’un master à orientation marketing ou sciences économiques (spécialisé dans le marketing) ou possédez une expérience équivalente. • Vous avez au moins 3 à 5 années d’expérience réussie dans un domaine commercial ou industriel. • Vous avez pu développer une expérience dans les différents domaines du marketing. • Une connaissance et/ou une expérience du secteur aéroportuaire est un réel atout pour la fonction. • Vous avez une expérience dans le domaine des nouvelles technologies et êtes familier avec les réseaux sociaux. • Vous avez une très bonne pratique de l’anglais tant à l’oral qu’à l’écrit. • Rigoureux et méthodique, vous disposez d’une bonne capacité d’analyse et de synthèse. • Vous êtes doté d’un esprit d’équipe et de collaboration. • Créatif et autonome, vous êtes capable d’être force de proposition. • Vous disposez de belles aptitudes relationnelles et multiculturelles. • Vous êtes ouvert à effectuer certaines missions à l’étranger. • Vous remplissez les conditions d’obtention d’un badge d’identification aéroportuaire. OFFre • L’opportunité de rejoindre une structure dynamique œuvrant activement au développement économique de la province de Liège. • Une culture d’entreprise conviviale et humaine au sein d’une entreprise ambitieuse et en plein évolution. • Un contrat à durée indéterminée assorti d’un package salarial attractif.
Intéressé(e) ? Envoyez sans tarder votre candidature à Randstad Professionals, division Recruitment & Selection, à l’attention de Sarah Jenné, Email : sarah_jenne@professionals.randstad.be
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Centre Eich KannerKlinik Maternité
Parlement de la Communauté française Recrutement (H/F)
Le Centre Hospitalier de Luxembourg recrute pour son service de Réanimation et salle de réveil (CHL Eich)
UN INFIRMIER SPÉCIALISÉ
EN SOINS INTENSIFS ET AIDE MÉDICALE URGENTE (M/F) SOUS CONTRAT À DURÉE INDÉTERMINÉE, TEMPS PLEIN
Le CHL est un hôpital aigu de 600 lits avec des missions d’enseignement et de recherche. Le service de réanimation CHL-Eich comporte 6 lits et accueille une patientèle diversifiée (surveillance post-opératoire immédiate, pathologie chronique, médecine interne) avec ou sans assistance respiratoire. Vous êtes détenteur du diplôme d’infirmier et êtes autorisé à exercer votre profession par le ministère de la santé du Grand Duché de Luxembourg. Vous avez suivi la spécialisation en SIAMU et vos compétences techniques et relationnelles vous permettent d’assurer la surveillance et la prise en charge globale de nos patients. Intéressé�? Envoyez votre Curriculum Vitae accompagné d’une lettre de motivation à recrutement@chl.lu Un profil plus complet est disponible sur notre site�: www.chl.lu
BUREAU D’ÉTUDES engage (CDI)20/10/2015 (m/f)
CHL_ann_emploi_LeSoir_94x134.indd 1
3 Ingénieurs en Techniques Spéciales, nl, fr, angl (Anvers, Brabant Wallon. Bruxelles) 1 Chef de projet HVAC, nl-fr (Anvers) 1 Chef de projet PEB, constructions durables (Namur) 2 Dessinateurs en Techniques Spéciales (Bruxelles, Anvers) 1 Ingénieur concepteur mécanique R&D (Liège) 1 Ingénieur responsable maintenance (Marche en Famenne) 3 Techniciens de maintenance E-M (Brabant Flamand, Namur, Charleroi) 1 Planificateur - MRP, gestion de l’approvisionnement, flux des marchandises (Bruxelles) 1 Ingénieur de projet (étude) Génie Civil, bonne connaissance de l’anglais (Brabant Wallon) 1 Dessinateur en construction métallique, Autocad (Namur) 1 Dessinateur en stabilité, béton armé (Luxembourg) 2 Ingénieurs software (Liège) 1 Business Unit Manager, bâtiments durables (Liège) 3 Ingénieurs en stabilité (Anvers, Liège) 1 Chef de chantier bâtiment et voiries (Hainaut) 1 Gestionnaire de projet, mécanique - maintenance industrielle (Hainaut) 1 Responsable service montage et maintenance convoyage industriel (Hainaut) 1 Responsable bureau d’études-équipe dessinateurs (Liège) 3 Ingénieurs de projets en automation (Liège) 1 Chef de projets en électricité HT (Hainaut)
Mailez votre cv à : arroba@pt.lu ARROBA www.arroba.be Tél : 02/535.75.54 34
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ATTACHÉ(E) TIC (TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION) diplômé(e) de l’enseignement universitaire ou de type long organisé ou subventionné par la Communauté française et être titulaire d’un master ou licence avec une spécialisation en informatique (exemples : « Architecture des systèmes informatiques », « Sciences informatiques », « Gestion globale du numérique », « ingénieur industriel option informatique », « Ingénieur civil en informatique », « Ingénieur civil en informatique et gestion »). Le Parlement de la Communauté française procèdera prochainement à un examen en vue du recrutement d’un(e) Attaché(e) TIC (Technologie de l’information et de la communication) pour la Direction générale des Finances, des Ressources humaines et des Affaires générales. Une réserve de recrutement sera constituée. Date limite du dépôt des candidatures Le lundi 16 novembre 2015 à 12.00 heures le cachet de la Poste faisant foi. Les candidatures transmises par courriel ne seront pas prises en considération. Les candidatures antérieures sont à renouveler. 09:49Les
conditions générales d’admissibilité ainsi que les modalités concrètes de la procédure de recrutement et de la constitution de la réserve de recrutement sont consultables sur le site Internet du Parlement de la Communauté française (http://www.pfwb.be/infos-pratiques/recrutements) ou sont disponibles auprès des ressources humaines du Parlement de la Communauté française (6, rue de la Loi à 1000 Bruxelles, tél : 02/506.38.56 ou 02/506.38.84, fax : 02/506.38.08, courriel : ressourceshumaines@pfwb.be).
Des formatieiorsnsdpo'aavveurenniirr ! des mét L’IFAPME recherche
3 Délégué(e)s à la tutelle (H/F) pour les Services IFAPME de Libramont et Arlon Contrats à durée indéterminée (programmation FSE) Temps plein / Résidence administrative : Libramont et Arlon / 3 postes à pourvoir: 2 à Libramont, 1 à Arlon (+ constitution d’une réserve de recrutement) Les délégués à la tutelle de l'IFAPME sont les interlocuteurs privilégiés des apprenants et des entreprises dans le cadre des formations en alternance. Leur rôle est de les informer, orienter et accompagner tout au long de la formation. www.ifapme.be/services
Profil complet et modalités d'engagement sur
www.ifapme.be/emplois
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PUBLIREPORTAGE
Un job au service des autres
Christophe Schoonjans Monteur cabine haute tension
Bram De Clerck Soudeur
www.sibelga.be/jobs 36
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En tant que gestionnaire des réseaux de gaz et d’électricité, Sibelga contribue à faire bouger et évoluer Bruxelles en apportant chaque jour aux Bruxellois l’énergie dont ils ont besoin. L’entretien d’un tel réseau et son développement à long terme, voilà une mission ambitieuse. Pour relever ce défi quotidien, Sibelga s’entoure de collaborateurs compétents et motivés. Rencontre avec Christophe Schoonjans, monteur cabine haute tension et Bram De Clerck, soudeur, devenu récemment coordinateur.
“ Mon seul regret est de ne pas être venu plus tôt chez Sibelga! ” En quoi consiste votre métier ? Christophe Schoonjans : “Je travaille dans les cabines haute tension où l’électricité est transformée en 230 ou 400 volts afin d’arriver chez les particuliers. Je rénove certains transformateurs, installe des tableaux électriques et raccorde des câbles qui partent dans toutes les rues. ”
Quel est votre parcours professionnel? Christophe : “J’ai commencé tout en bas de l’échelle. En à peine sept ans, je suis passé d’aide-câbleur à premier homme en montage cabine. J’aimerais pouvoir devenir surveillant. ”
Pourquoi avoir choisi Sibelga ? Christophe : “ C’est une grande entreprise dont les missions sont indispensables dans la vie des Bruxellois. Il y règne une bonne ambiance de travail et l’éventail de formations est très large. ”
Que pensez-vous de l’engagement de Sibelga envers la population ?
Après une formation au VDAB et quelques emplois temporaires, j’ai saisi ma chance : un job chez Sibelga. ”
Christophe : “ Cela fait partie de mon quotidien ! Quand je suis de garde, je dois pouvoir résoudre rapidement tout problème n’importe quand : coupures de courant, court-circuit, incendie… Et même des coupures de télévision ! ”
Qu’est-ce qui rend Sibelga si intéressant ?
Quel conseil donneriezvous à un jeune candida ? Christophe : “ Qu’il nous rejoigne ! Mon seul regret est de ne pas être venu plus tôt ! ”
“Les gens n’y pensent pas, mais nous veillons chaque jour à la qualité de la vie.” Devenir soudeur, est-ce une vocation ? Bram De Clerck : “ On dit parfois que la soudure permet de gagner beaucoup d’argent, mais pour moi, c’est avant tout un véritable métier. Avant, je fabriquais des barrières et des portails dans une forge. Le passage à la soudure m’a semblé assez évident.
Bram : “ Le dévouement d’une entreprise telle que Sibelga est important. Amener le gaz chez les gens, cela nécessite de respecter des normes de sécurité et de qualité élevées. Cela exige d’être formé de manière continue. Sibelga m’a donné la chance, le temps et les moyens de donner le meilleur de moi-même. ”
Comment cela s’est-il fait? Bram : “ Le savoir-faire d’un soudeur se reconnaît aux certificats qui lui
sont délivrés par des organismes indépendants. Mais il faut, pour les obtenir, suivre des formations très coûteuses, et qu’il faut financer soi-même. Chez Sibelga, j’ai eu la possibilité et le temps de les obtenir. Et une entreprise qui investit en vous, vous ne pouvez que l’apprécier. ”
Comment voyez-vous l’avenir ? Bram : “ Je suis bien ici. Car tant qu’il y aura de l’énergie, il faudra la distribuer. Mais ce n’est pas facile. Les exigences de qualité deviennent plus élevées, les normes plus strictes. Mais je suis prêt. Et l’entreprise pour laquelle je travaille aussi. ”
Pour faire passer l’énergie, Sibelga souhaite engager (h/f) :
• Technicien gaz • Bacheliers techniques* (électricité, électromécanique, électronique) • Collaborateurs administratifs • Informaticiens *Réserve de recrutement
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Making strategies work. It’s all about people.
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Mercuri Urval est un cabinet international de conseil RH d’excellence supporté par 800 collaborateurs répartis dans 25 pays. Par l’étude de l’adéquation entre les compétences, la personnalité et le potentiel d’une part et le contexte organisationnel d’autre part, nous garantissons l’intégration de la bonne personne à la bonne place. C’est ainsi que nous contribuons au succès de nos clients. Découvrez toutes nos opportunités sur www.mercuriurval.be
Technical Sales & Solution Manager Solutions to protect, rescue people and save lives Diegem – Airbus Secure Land Communications provides secure radio communication solutions such as radio and transmission networks, terminals and dispatching solutions through its PMR portfolio. To enhance its technical strengths, the division is looking for a Technical Sales & Solution Manager. You are specialized in telecommunication systems and like to conduct transversal projects. Join an international company offering innovative and reputed solutions.
Sales Director
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Leader in a multicultural environment Louvain-la-Neuve – Aliphos, a division of Ecophos group, is one of the largest producers of inorganic phosphates for animal feeds in Europe. To support its growth, the company is looking for a Sales Director: you demonstrate an expertise in creating and implementing market price and in the management of multicultural teams. Join an international company with ambitious goals and a personal development oriented culture. Please apply online – reference BE-01391
Buyer Buying skills with a sales component Liège – You manage the entire buying process of quality decorations, outdoor furniture and BBQ products, from supplier choice to the delivery to the stores. You have at least 10 years’ experience in a similar function including buying in Europe and Asia. You are familiar with the retail sector. Diplomatic, yet eager to work in a no-nonsense environment. Join a friendly company that focuses on values and human relationships, offering a competitive salary package. Please apply online – reference BE-02127
You can’t predict the future, but you can prepare for it.
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Acheteur confirmé Spécialiste marchés publics – secteur hospitalier Louvain-la-Neuve – Vous gérez la réalisation complète des marchés publics qui vous sont attribués: de l’analyse des besoins à l’attribution du marché et de son suivi. Vous bénéficiez d’une expérience de minimum 5 ans dans une fonction similaire et avez une capacité d’analyse et de synthèse développée, vous permettant de gérer des dossiers complexes. Rejoignez une A.S.B.L. en pleine croissance offrant des marchés variés à négocier et des contacts de haut niveau. Réagissez en ligne – référence BE-02156
Business Recruiter Environnement tourné vers l’humain International Louvain-la-Neuve/Bruxelles – Vous avez un Master en poche et un intérêt prononcé pour la recherche de Talents? Une première expérience dans le secteur? Vous appréciez la multiplicité des contacts? Vous souhaitez faire évoluer votre carrière vers une fonction de consultance? Vous parlez l’anglais et le néerlandais? Vous recherchez une ambiance de travail dynamique dans une entreprise à taille humaine et un salaire adapté à vos compétences? Rejoignez-nous! Réagissez en ligne – référence BE-00830
Responsable Atelier de préparation Un métier de passion au cœur de l’activité Florenville – Salaisons G. Blaise – Vous avez une expérience de plusieurs années en production alimentaire? Travailler avec des produits de terroir, prendre la responsabilité d’une équipe, organiser les activités de l’atelier et apporter votre touche de créativité vous motivent? Vous êtes pragmatique, ouvert et polyvalent? Rejoignez des passionnés au service de la tradition et poursuivez le développement de votre savoir-faire. Réagissez en ligne – référence BE-01689
Antwerpen – Brussel – Gent – Hasselt – Mont-Saint-Guibert
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L’Agence Immobilière Sociale (AIS) Andenne-Ciney (asbl Un Toit pour Tous)
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UN(E) GESTIONNAIRE DE L’AIS Poste à pourvoir pour le 1er mars 2016
Formation / expérience exigées : ■ graduat ou diplôme universitaire de formation économique/gestion/juridique, ■ expérience de 10 ans souhaitable, ■ bonne connaissance du secteur immobilier, ■ fibre sociale et sens du dialogue, ■ leadership (direction d’une équipe de 5 personnes). Rémunération selon CP 319.02 – barème 27 (directeur, licencié)
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CV et lettre de motivation sont à adresser à l’attention de Monsieur le Président de l’AIS Andenne-Ciney, Avenue Roi Albert 31 à 5300 Andenne pour le 6 novembre 2015 au plus tard
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Faites le point sur votre gestion administrative RH
Les contrôles en matière de droit social se multiplient. En tant qu’employeur, vos documents sociaux obligatoires sont-ils en ordre ? La législation sociale est-elle correctement appliquée au sein de votre entreprise ? Quels sont les risques et les sanctions encourus ? Bénéficiez d’un audit social sur mesure et de notre expertise pour vous préparer au mieux à un contrôle de l’inspection sociale. Intéressé ?
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Le CHR de la Citadelle, hôpital public d’excellence, compte 1.036 lits dont 192 universitaires. Le CHR de la Citadelle s’appuie sur plus de 3.500 collaborateurs, 400 médecins indépendants et un réseau de partenaires pour offrir des soins et des services de haute qualité dans toutes les spécialités médicales. Le CHR recrute, dans le cadre de ses projets de développement, plusieurs collaborateurs (m/f).
Direction Infrastructure et Logistique
Chef de bureau technique (électricité) Vous êtes titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent (ingénieur en électricité) et vous pouvez prévaloir d’une expérience professionnelle équivalente à 5 ans dans une fonction de conduite d’équipes de maintenance d’installations électriques. Vous avez de l’expérience pour coordonner, organiser, diriger, planifier et contrôler la maintenance d’une infrastructure électrique de grande envergure (courants forts : haute, moyenne et basse tension; courants faibles et automation : contrôle d’accès, vidéo surveillance, câblages structurés, etc.). Vous faites preuve d’autonomie, de rigueur et de compétences managériales avérées par l’aptitude à encadrer des équipes de maintenance. La capacité d’analyse, de la négociation et de la communication vous caractérise, vous marquez un intérêt réel pour la gestion et mobilisation d’équipes. Vous avez une bonne maîtrise de la gestion de projet. La gestion de la sécurité et de la qualité est un avantage. Vous êtes sensibilisé aux notions de sécurité électrique et d’économies d’énergie.
Technicien en chef (HVAC) Vous êtes bachelier en électromécanique spécialisé en HVAC et en réseaux hydrauliques. Vous pouvez prévaloir d’une expérience professionnelle équivalente à 4 ans dans une fonction de conduite d’équipes de maintenance HVAC et d’un parc d’équipement HVAC de grande envergure. Vous faites preuve d’autonomie, de rigueur et de compétences managériales avérées. La capacité d’analyse, de la négociation et la communication vous caractérisent, vous marquez un intérêt réel pour la gestion et la mobilisation d’équipes. Vous avez une bonne maîtrise de la gestion de projet. Vous avez également de l’expérience pour coordonner, organiser, diriger, planifier et contrôler des projets HVAC d’envergure. La gestion de la qualité est un avantage. Vous êtes sensibilisé aux notions d’économies d’énergie. Renseignements : Monsieur E. Finet, Directeur du Pôle Infrastructure et Logistique (04/225.60.29 - annick.hamers@chrcitadelle.be).
Les candidatures, accompagnées d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae, seront traitées avec la plus grande confidentialité et sont à envoyer, au plus tard le 2 décembre 2015, au CHR de la Citadelle, bd du 12ème de Ligne 1, 4000 Liège, à l’attention de Madame S. Portugaels, Directeur général.
CHEF D’AGENCE D’EMPLOI
à Bruxelles et Liège.
(H/F)
ENTREPRISE ABALONE est un groupe de Ressources Humaines indépendant spécialisé dans le Travail Temporaire depuis 24 ans, le CA supérieur à 100 millions d’Euros et une croissance annuelle à deux chiffres. Notre groupe privilégie les agences à dimension humaine, avec des équipes dynamiques et réactives, à l’écoute de leurs intérimaires et de leurs clients. ABALONE c’est la TRIBU qui avance du bon pas ! Veuillez trouver plus d’informations sur notre site internet : www.abalone-interim.com POSTE ET MISSIONS Dans le respect des directives du groupe, votre objectif consiste à assurer le développement rentable et la gestion de votre agence. 1. Vous supervisez la gestion des Ressources Humaines de l’agence : Vous supervisez la qualité des recrutements d’intérimaires et de leur mise à disposition conformément à la législation du travail temporaire. 2. Vous assurez la gestion du centre de profit : Vous gérez les risques sociaux (solvabilité clients, sécurité au travail…) et vous êtes le garant du respect de la prévention en matière de sécurité. 3. Vous êtes responsable du développement commercial de l’agence dans le respect de la politique du groupe : Vous êtes constamment assisté par le siège et votre responsable de secteur, vous assurez la création de l’agence (recrutement d’un(e) collaborateur (trice), recherche de locaux etc.). Vous prospectez et développez de nouveaux clients et vous assurez la négociation tarifaire ainsi que les propositions commerciales. Le salaire en fonction de votre expérience + variable, directement lié à la rentabilité de votre centre de profit. PROFIL Vous justifiez d’une forte expérience commerciale significative d’au moins 3 ans idéalement dans le Travail Temporaire, voire dans le secteur des services aux entreprises. Vous avez une bonne connaissance du tissu économique local. Vous avez avant tout, une forte capacité commerciale et de prospection, un sens aigu de la relation client, ainsi qu’un sens développé des ressources humaines. Rejoignez LA TRIBU ABALONE ! Adressez vos CV (photo souhaitée) et Lettre de motivation par e-mail à Anna.BOICO@abalone-interim.com – votre candidature sera analysée et traitée en toute confidentialité.
La Ville de Nivelles procède au recrutement, sous statut contractuel, de (m/f)
UN AGENT TECHNIQUE CONTRÔLEUR DES TRAVAUX (D7) UN OUVRIER SPÉCIALISÉ BÂTIMENT (D4) UN OUVRIER SPÉCIALISÉ FESTIVITÉS (D4) UN EMPLOYÉ ADMINISTRATIF POUR LE SERVICE DU PERSONNEL/RH (D4) UN MENUISIER Tous les renseignements concernant les conditions à remplir pour ces emplois, les épreuves et les matières imposées ainsi que les documents à fournir figurent sur le site internet de la ville à l’adresse suivante www.nivelles.be (services communaux ressources humaines - recrutements). Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès du Service du Personnel (Nicole BALON – 067/88.22.56 ou Julie OP DE BEECK – 067/88.21.56) ou du Service des Travaux (Stéphanie DENEEF – 067/88.22.45). Les candidatures sont à envoyer au Collège communal, Place Albert 1er, 2 à 1400 Nivelles, ou par e-mail à nicole.balon@ nivelles.be Les candidatures non conformes seront écartées d’office.
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LEADER EN MÉDIAS D’INFORMATIONS
Le Groupe Rossel recrute Le Groupe Rossel, groupe familial belge leader en mÊdias d’information, est actif dans la presse quotidienne et pÊriodique, que celle-ci soit payante ou gratuite, imprimÊe ou numÊrique. Il s’adresse, chaque jour, à 4.000.000 de lecteurs de presse quotidienne et à 850.000 visiteurs uniques sur ses sites. À ceux-ci viennent s’ajouter, chaque semaine, 2.800.000 lecteurs de sa presse pÊriodique et magazine. Il gÊnère un chiffre d’affaires consolidÊ de près d’un demi-milliard d’euros et emploie près de 3.800 personnes, essentiellement en Belgique, en France et au Luxembourg.
Rossel recherche en permanence : Commerciaux, journalistes, talents dans le domaine du digital, du web et dans bien d’autres domaines. Stagiaires en fin d’annÊe d’Êtudes supÊrieures? Rossel vous accueille pour vos stages en journalisme, commerce, marketing, graphisme, webdesign, administration, comptabilitÊ, ressources humaines, informatique, ‌
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Expert-Comptable (m/f) Votre mission
Votre profil
RattachĂŠ au Responsable ComptabilitĂŠ GĂŠnĂŠrale, vous ĂŞtes en charge de la comptabilitĂŠ gĂŠnĂŠrale et des clĂ´tures mensuelles et annuelles des sociĂŠtĂŠs du Groupe Rossel • Vous comptabilisez et contrĂ´lez les opĂŠrations comptables journalières et rĂŠalisez les clĂ´tures mensuelles (OD de provisions, amortissements, stock) • Vous mettez en place des procĂŠdures d’optimalisation de l’information comptable et fiscale • En collaboration avec les contrĂ´leurs de gestion, vous participez aux analyses des ĂŠcarts budgĂŠtaires afin de passer les ĂŠcritures de provisions • Vous tenez la comptabilitĂŠ de diffĂŠrentes filiales de manière autonome • Vous ĂŠtablissez les documents lĂŠgaux (comptes annuels, dĂŠclarations TVA et fiscales).Â
Vous avez le statut d’IEC, IPCF ou expÊrience Êquivalente (encadrement possible pour les stagiaires IEC / IPCF) • Vous faites preuve d’une expÊrience de 3 à 5 ans en comptabilisation de sociÊtÊs de A à Z • Vous êtes organisÊ et avez une bonne rÊsistance au stress, une grande rigueur ainsi qu’un esprit d’Êquipe • La connaissance du NL est un atout • Vous maÎtrisez MS Office et plus particulièrement Excel.
Nous vous proposons de rejoindre des Êquipes motivÊes avec lesquelles vous relèverez de rÊels dÊfis. Un travail variÊ dans un secteur passionnant en perpÊtuelle Êvolution. Un package salarial compÊtitif avec une palette d’avantages extralÊgaux (assurance groupe, assurance hospitalisation, chèques-repas ...). Un lieu de travail agrÊable, facile d’accès, au centre de la vie bruxelloise. Veuillez adresser votre C.V. accompagnÊ d’une lettre de motivation à Catherine DelpÊrÊe, Directrice des ressources humaines, par e-mail à recrutement@rossel.be Les candidatures seront traitÊes en toute confidentialitÊ.
31 OCTOBRE 2015 Retrouvez toutes nos offres d’emploi sur www.rossel.be/jobs
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Entreprise, Innovation & Numérique Une dynamique au service de la Wallonie L’Agence pour l’Entreprise & l’Innovation (A.E.I.) a été créée fin 2014 sous la forme d’une société anonyme de droit public. Elle a pour objectif d’être l’opérateur désigné par la Wallonie pour offrir des services efficients d'appui et d'accompagnement au développement économique, technologique et numérique de la Wallonie. Pour compléter son équipe, l’Agence fait un appel à candidatures pour la fonction suivante : C
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CMJ
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AGENT DE SUPPORT INFORMATIQUE Référence : AEI/2015/001
Description : L’Agence pour l’Entreprise & l’lnnovation (A.E.I.) recherche un collaborateur (H/F) qui aura en charge le support IT aux utilisateurs ainsi que des tâches d’administration systèmes de base. Le profil recherché aura pour mission l’administration des utilisateurs des systèmes de l’A.E.I. et le helpdesk de ces derniers aux niveaux 1 et 2. Il participera activement aux réunions d’équipes de la filiale de l’A.E.I., l’Agence du Numérique (en charge de la gestion informatique), et sera évalué par celle-ci. L’Agence recherche un profil de type junior qui sera supervisé par un chef de projet lors de l’exécution de ses tâches journalières. Diplôme requis : bachelier en informatique (ou équivalent). Statut et conditions de travail : CDI temps plein dans une société stable Package salarial motivant Lieu de travail : Liège mais réunions prévues régulièrement à Namur Entrée en fonction le plus rapidement possible Intéressé(e) ? Envoyez votre candidature avant le 27 novembre 2015 à midi auprès de Monsieur Laurent NOEL, Secrétariat général de l’A.E.I. (laurent.noel@aei.be). Plus d’informations sur les compétences techniques et les qualités humaines sur le site www.aei.be/fr/agent-de-support-informatique
Le Service de Santé au Travail de l’Industrie A.s.b.l.
L’UNIVERSITÉ DE NAMUR annonce la vacance du poste suivant :
Chimie
• UN PROFESSEUR VISITEUR
OU UNE PROFESSEURE VISITEUSE (22,5H)
Les informations détaillées sur les domaines visés, les compétences, les attentes de l’Université sont présentées à l’adresse suivante : http://jobs.unamur.be
recrute
UN MÉDECIN
(m/f)
Pour intégrer une équipe pluridisciplinaire dynamique et motivée de 8 médecins du travail, intervenant dans des domaines diversifiés : industrie, bâtiment, aéronautique, télécommunications, ... Outre le suivi médical des salariés, vous participerez activement, en collaboration avec notre ergonome, aux actions de prévention en milieu de travail: évaluation des risques, mesurages d’ambiances, ...
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• médecin titulaire du master complémentaire en médecine du travail • médecin intéressé par une spécialisation en médecine du travail Vous maitrisez parfaitement la langue française, des connaissances de l’allemand étant un plus.
Nous vous offrons
La candidature manuscrite, accompagnée d’un curriculum vitae détaillé et du formulaire de candidature (disponible via l’adresse suivante: https://www.unamur.be/universite/jobs/ formulaires/Formulaire%20PATO.rtf/view), doit être adressée à la Direction du Personnel Rue de Bruxelles 61 à 5000 Namur pour le 15 novembre 2015 au plus tard.
• des conditions de travail intéressantes • rémunération attractive, plan de retraite complémentaire • véhicule de fonction • matériel informatique de pointe Le Luxembourg, situé au carrefour de l’Europe, vous accueille dans un cadre de vie agréable et multiculturel. Merci d’adresser votre CV et lettre de motivation au
Dr Pierre BLAISE, médecin directeur Service de Santé au Travail de l’Industrie 6, rue Antoine de Saint Exupéry - L-1432 Luxembourg www.sti.lu sti.centre@sti.lu
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Une école spécialisée dans l’enseignement par correspondance recherche :
Un(e) comptable expérimenté(e) Temps plein ou partiel Bonnes connaissances en informatique (winbooks) Bonnes notions de Néerlandais
Nous offrons
• Un emploi stable • Un salaire attractif • Une ambiance de travail agréable
Intéressé(e) ?
Veuillez envoyer votre lettre de motivation + C.V. au : CENTRE DE CULTURE ET DE FORMATION BOULEVARD DU SOUVERAIN 198 1160 AUDERGHEM Ou par mail : ccf@skynet.be
FI ENGINEERING
dans le cadre de son développement recrute :
Architecte- bonne connaissance du Néerlandais et AutoCad. Gestionnaire de chantier en électricité ou HVAC. Ingénieur électricité ou HVAC. Dessinateurs en électricité ou HVAC, AutoCad ou Microstation. Dessinateurs en architecture / stabilité, AutoCad ou Microstation. Deviseurs - métreurs. Merci de nous envoyer votre C.V. E-mail : fi@fi-engineering.be - Tél : 02 /344 00 74
www.fi-engineering.be
Les Écoles européennes sont une organisation intergouvernementale proposant un enseignement multiculturel et multinational. L’ÉCOLE EUROPÉENNE DE BRUXELLES II (WOLUWE) recherche :
• COMPTABLE PRINCIPAL(E) poste à temps plein
• SECRÉTAIRE poste à mi-temps
La description des postes est disponible sur le site web de l’école : www.eeb2.eu Les candidatures (lettre de motivation et C.V.) doivent être envoyées par mail à l’adresse suivante : • comptable principal(e) : albert.mees@eursc.eu • secrétaire : nathalie.wauters@eursc.eu pour le mardi 10 novembre 2015 à 12 heures au plus tard, en indiquant clairement dans l’objet du mail le poste demandé.
Habitat Woluwe engage un (m/f)
Vendeur
pour notre département meuble • Cette personne s’occupera aussi de nos clients entreprises/indépendants • Dynamique et commercial • Connaissance du néerlandais et de l’anglais souhaitée • Bon esprit d’initiative et d’équipe • Est responsable de son chiffre d’affaires, de la bonne gestion de ses frais et de la qualité du service rendu. Intéressé(e) ? Envoyez votre lettre de motivation, cv et une photo à la société Belgian Designs sa, à l’att. du service du personnel, rue Saint-Lambert 198, 1200 Bruxelles ou par mail : vp@habitat.be
www.habitat.be
AVIS DE RECRUTEMENT COMMUNE D’ESTINNES La commune d’Estinnes recrute
La Commune de Seneffe constitue des réserves de recrutement en vue de l’engagement :
• D’UN DIRECTEUR GÉNÉRAL (M/F) • D’UN DIRECTEUR FINANCIER (M/F) • D’UN RESPONSABLE SERVICE TRAVAUX DE NIVEAU UNIVERSITAIRE OU ASSIMILÉ (INGÉNIEUR, ARCHITECTE,...) (M/F) Pour obtenir les conditions de recrutement ainsi que la description de la fonction, veuillez envoyer un courriel à : personnel@seneffe.be Clôture des candidatures : le 6 novembre 2015
UN AGENT TECHNIQUE EN CHEF - D9 (H/F)
qui sera chargé de diriger et de coordonner les services techniques communaux (services travaux, urbanisme, environnement, développement rural). Emploi à temps plein pour une période indéterminée. Conditions de recrutement : • Être belge ou ressortissant de l’U.E. • Être en possession d’un des diplômes repris ci-après : Ingénieur ou ingénieur industriel en construction ou en génie civil ou en travaux publics, architecte OU d’un baccalauréat/graduat en rapport avec la fonction et/ou une expérience utile à la fonction (direction d’un service, expérience en aménagement du territoire, travaux...) • Être d’une conduite répondant aux exigences de la fonction à exercer. • Avoir une connaissance de la langue française jugée suffisante au regard de la fonction à exercer. • Jouir des droits civils et politiques. • Être en possession d’un permis de conduire BE. • Être titulaire du passeport APE est un atout. CANDIDATURE : Les candidatures accompagnées d’un CV détaillé, d’une copie du diplôme, un extrait de casier judiciaire (modèle 1) récent, une copie du permis de conduire, une copie du passeport APE et éventuellement d’un document attestant l’expérience utile sont à envoyer par courrier (date de la poste faisant foi) ou par courriel pour le 13/11/2015 à l’adresse :Administration communale d’Estinnes, à l’attention du Collège communal, Chaussée Brunehault 232, 7120 EstinnesCourriel : college@estinnes.bePatricia.musin@estinnes.be Tout renseignement complémentaire peut être obtenu auprès du service du personnel : • 064/311-329 Personnes de contact : MUSIN Patricia - BIONDI Marie-Louise
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Coopération
Respect
Qualité & Excellence
Ouverture au changement
Responsabilité
Et si nous partagions les mêmes valeurs ? Nous vous convions alors à construire un projet professionnel avec nous. Les Cliniques universitaires Saint-Luc occupent 5000 professionnels issus de disciplines variées. Les missions d’enseignement, de recherche et de soins cliniques permettent à chacun d’y réaliser pleinement sa fonction. Des missions différentes, des qualités communes : Soucieux du bien-être du patient, vous vous distinguez par vos qualités relationnelles. Votre ouverture d’esprit et votre sens de l’organisation seront appréciés par vos futurs collègues. Votre aptitude au travail pluridisciplinaire n’est plus à démontrer, tout comme votre motivation et votre sens des responsabilités. Nous vous offrons : • un environnement technologique de pointe • un job responsabilisant à finalité humaine • une rémunération avec divers avantages (accès aisé en transports en commun, parking gratuit, restaurant d’entreprise, crèche de jour, école sur le site, association sportive, plaine de jeux pendant les vacances, ristournes dans certains commerces).
Voici les postes actuellement vacants (m/f) :
• Chef de Projets IT • Pharmacien Hospitalier • Coordinateur des Onco-Psychologues • Technicien Opérateur Dispatching • Adjoint au coordonnateur du centre de thérapie tissulaire et cellulaire • Coordinateur de Recherche Clinique • Paramédical pour le Prélèvement des Tissus
Envie d’en savoir plus sur les postes vacants et poser votre candidature ?
www.saintluc.be/jobs
• Infirmiers en Dialyse • Infirmiers de Bloc Opératoire • Orthoptiste • Médiateur Interculturel • Secrétaires Médicales Bachelières • Technologue ou Infirmier pour la Radiothérapie • Assistants en Pharmacie
ingénieur ? 1 66 92 12
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bachelier ? IT&Telecom ?
Ceci est pour vous ! STIB Career Event - jeudi 29 octobre 2015 - Bruxelles « LE PROJET MÉTRO NORD : DES SOLUTIONS INNOVANTES AU SERVICE DE LA TECHNIQUE » Le projet du Métro Nord est sur toutes les lèvres et fait la une de toute la presse bruxelloise. Ce projet est en effet on ne peut plus important pour améliorer la mobilité à Bruxelles.
Un panel d’experts vous présentera toutes les différentes solutions en détail, après quoi vous aurez l’occasion de leur poser toutes vos questions.
Venez découvrir les défis techniques que comporte un tel projet et comment des approches innovantes peuvent aider à les solutionner. INFORMATIONS PRATIQUES QUAND ? Le jeudi 29 octobre 2015, 19h (accueil à partir de 18h30) OÙ ? Au Royal Atrium, 62 rue des Colonies à 1000 Bruxelles (consultez notre fiche d’accessibilité) INTÉRESSÉ(E) ? Envoyez-nous votre CV via l’adresse mail careerevent@stib.irisnet.be et nous vous enverrons rapidement votre invitation personnelle.
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