Samedi 12 septembre 2009
DOSSIER : SI PEU DE CYBERNANAS LES BELGES AU MONDIAL DES MÉTIERS / CAMELEON, LA RUCHE QUI IGNORE LA CRISE DESIGN YOUR CAREER
JEAN-CÉDRIC VAN DER BELEN ET AUGUSTIN WIGNY PHOTOS ALAIN DEWEZ ET SHUTTERSTOCK
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3* Ancien président de la FEF, un des papas de l’agence de presse Alter, engagé en politique pendant plusieurs années, Pierre Verbeeren a récemment rejoint Médecins du Monde pour travailler à un accès aux soins pour tous, au nord comme au sud. Son premier job ? Dans une agence de presse nippone.
MON PREMIER EMPLOI J’ai choisi les études de communication à l’UCL car le métier de journaliste permet d’apprendre en permanence et de poser sans cesse des questions. Une démarche qui me convient bien. À la fin de mon cursus, en 1992, une amie journaliste m’a proposé de la remplacer : elle travaillait pour l’agence de presse japonaise Kyodo News Service, auprès des instances européennes. Je me suis donc retrouvé à bosser pour la troisième agence de presse au monde
(surtout connue en Asie), aux côtés des journalistes de Reuter, d’AFP,... J’ai d’emblée travaillé en anglais, que je ne maîtrisais pas à l’époque, en adoptant une approche décalée car ce qui nous intéresse ici n’a pas forcément d’intérêt pour l’Asie et réciproquement. C’était un exercice intellectuel intéressant. Dans le même temps, je terminais mon mémoire et j’étais toujours Président de la FEF. À ce titre, nous menions un combat contre le décret Hautes écoles en gestation. Ce fut une
Portrait
PIERRE VERBEEREN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MÉDECINS DU MONDE BELGIQUE
période très intense. MON PREMIER SALAIRE 1.050 euros net. Mon tout premier salaire car avant cela, mes parents m’avaient toujours interdit de faire des jobs étudiants, estimant que la jeunesse est un moment pour apprendre la gratuité. MES PREMIERS ACQUIS PROFESSIONNELS J’ai découvert le côté magique et les coulisses de la presse, quatrième pouvoir dans un cadre non moins prestigieux, celui de la Commission européenne. Ensuite entrer de plain-pied dans le monde
On s’expatrie de plus en plus, pour des tas de raisons. Mais quand on part, tout ce qu’on laisse derrière soi peut tourner mal. Alors, on fait appel à Paula : elle règle ce qui est arrivé chez vous, quand vous n’étiez pas là.
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Mon premier emploi
du travail m’a donné confiance dans mes capacités de me mouvoir dans cet univers et d’avoir les oreilles grandes ouvertes pour saisir les opportunités. Quand on est dans le bain, on peut faire des ricochets. MA FIN DE CARRIERE RÊVÊE Je ne sais absolument pas où je terminerai ma carrière, je n’ai aucune ambition à cet égard, si ce n’est le fait d’occuper un emploi où je peux apporter quelque chose. Pour moi, un engagement professionnel est avant tout un engagement dont
le fil rouge est certainement le fait de travailler à construire une société plus égalitaire. MON CONSEIL AUX PLUS JEUNES Sans donner de conseil, je me référerais plutôt à ce qui m’a fait avancer, soit le fait de n’être jamais satisfait ou plutôt de laisser parler mon insatisfaction pour tendre vers plus de sens, sans jamais faire d’un job un absolu et sans chercher à consolider des positions. Propos recueillis par NATHALIE COBBAUT
Paula Desmedt
PHOTO DOMINIQUE RODENBACH
Expatriez-vous, je règle tout La vie n’est jamais un long fleuve tranquille, même quand on se croit à l’abri dans le microcosme de son village. Sans parler des arnaques manifestes, il y a des erreurs qui peuvent coûter cher. Combien de fois n’avons-nous pas lu dans les faits-divers des histoires de gens recevant une facture d’énergie de dix mille euros – « l’ordinateur s’est trompé » – ou d’autres qu’on déclare décédés par erreur et qui doivent prouver qu’ils sont bien vivants ? Et encore, ceux-là ont-ils au moins la chance d’être là et de pouvoir se défendre. Mais si l’on est, pour un bout de temps, à quelques milliers de kilomètres du pays, tout peut devenir problématique. Un retard dans un paiement et des intérêts commencent à s’additionner. Une contravention oubliée et la galère commence. Un thermostat en panne au plus fort de l’hiver alors que vous fêtez Noël en climat tropical et bonjour les dégâts. La nomenclature, des « simples » ennuis aux catastrophes possibles, est longue comme la check-list de la navette spatiale. Si partir, c’est mourir un peu, c’est parfois nourrir de sérieuses inquiétudes pour ce qu’on laisse derrière soi, quand on n’a personne à qui confier ses intérêts. C’est ce qu’a compris Paula Desmedt qui, en cette époque où de plus en plus de gens s’expatrient, pour travailler ou vivre leur retraite au soleil, a créé Expat Solutions, une société de services exclusivement réservés aux expatriés belges. L’expérience, elle l’avait déjà : « Ma sœur habitait Kinshasa depuis
Carte blanche
Référencé par CELA FAIT PLUS DE 150 ANS QUE VOUS LA CONNAISSEZ.
Pour la plupart des gens, la Banque nationale de Belgique est l’institution qui fait circuler l’argent et imprime les euros. C’est exact, mais la Banque nationale fait bien plus que cela pour l’économie belge. En première ligne pour le lancement de l’euro, elle est aujourd’hui, avec la Banque centrale européenne et les autres banques centrales de l’Eurosystème, responsable de la monnaie européenne et de son pouvoir d’achat. Elle contribue à assurer le bon fonctionnement du secteur financier belge. Elle assure la gestion des réserves de change officielles de la Belgique. Elle est le pivot des paiements interbancaires dans notre pays.
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vingt ans et, pour elle, je me suis occupée du « back office », de toutes les démarches et courreries administratives, vérification de factures, relations avec la banque, le téléphone, les fournisseurs, détaxation de marchandises, correspondance avec la sécurité sociale, courriers divers, fax, recommandés, achats, voiture, etc. Que voulezvous, quand vous êtes à dix mille kilomètres, vous ne pouvez pas vous-même régler les amendes qui traînent ! Je faisais cela pendant mon temps libre, évidemment et c’était un peu lourd. C’est d’ailleurs cela, la charge d’être disponible, qui décourage beaucoup de bonnes volontés chez les proches qui s’occupent des affaires des expatriés. » Outre celles de sa sœur, Paula a aussi géré les affaires d’une amie partie à l’étranger. Et elle travaillait, elle a occupé plusieurs fonctions commerciales et de product manager. Elle a aussi deux petites filles. Un jour, c’était fatal, elle a décidé de sauter le pas et de se lancer professionnellement dans cette activité, après avoir réalisé une étude de marché : « Tous les retours étaient positifs et c’est une amie de ma sœur qui m’a définitivement convaincue. Elle lui disait « quelle chance tu as d’avoir quelqu’un qui s’occupe de tes affaires comme ça ! » Paula a donc créé son propre emploi et aujourd’hui a un portefeuille d’une dizaine de clients belges expatriés, qu’elle aide à garder le cap sur leurs affaires en Belgique. Heureusement, il y a internet
aujourd’hui, car les clients sont partout : les Emirats, le Brésil, l’Argentine, la Floride, l’Autriche, la France, le Congo… Ce sont en général des gens qui, après avoir demandé des services de ce genre à des membres de leur famille, n’ont plus envie de le faire, préférant travailler dans le cadre de relations contractuelles. Paula avoue qu’elle n’imaginait pas la variété des missions qu’on lui confie. Cela va de la surveillance du chantier d’une maison en construction à la vente d’une villa à la mer, en passant par la gestion de problèmes de locataires, la recherche de stages de vacances pour les enfants ou ce casse-tête typiquement belge, l’inscription dans une école. Ou encore la quête de duplicatas de documents administratifs. « Quelqu’un m’avait téléphoné, affolé, parce qu’il avait perdu toutes ses déclarations fiscales, ses documents pour les impôts. Je suis allée aux Contributions pour lui et tout s’est arrangé. » C’est évidemment, dans tous les cas, du travail sur mesures : « Il faut pouvoir trouver des solutions efficaces et immédiates. Et savoir se démultiplier. Je travaille de préférence seule et je voudrais continuer ainsi, car je ne voudrais pas confier à d’autres le soin de traiter des dossiers qui nécessitent d’entrer dans la confidentialité des gens. » Elle accueille pourtant sur son site web les CV de postulants. Après tout, le marché est porteur. S.P. www.expatsolutions.be
Voutch
Mais savez-vous qui elle est vraiment ? Elle est unique et, malgré son nom, ce n’est vraiment pas une banque comme les autres. La Banque nationale est la « banque centrale » de notre pays.
Elle rend de nombreux services à la collectivité et à l’Etat en jouant notamment le rôle de caissier de l’Etat. Enfin, la Banque nationale est un centre d’étude et d’information important que les pouvoirs publics consultent régulièrement. Autant de défis qui font de notre banque centrale un employeur passionnant, offrant une grande variété d’opportunités professionnelles.
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Talent
Brocanteur dans l’âme, il butine et recycle désormais ce que les autres n’ont pu vendre. En grand.
Jean-Cédric van der Belen et les abeilles de Woluwe chose… dans mon minuscule kot d’étudiant à Saint-Josse, pendant deux ans. Grâce à mon frère, Charles Devens, photographe de mode, j’ai pu bénéficier de ses contacts et entrées auprès des marques de vêtements. Je me souviens, Guy Cudell était un de nos clients, il nous aimait bien. » L’ex-bourgmestre de SaintJosse-ten-Noode n’était pas seul à aimer le concept. C’était il y a vingt-deux ans. Bien vite, les ventes ont quitté les quelques mètres carrés du kot d’étudiant pour essaimer vers des endroits plus adaptés et, avec l’appui du styliste de… chine, Guillaume Thys, vers des lieux plus prestigieux. Comme l’Autoworld du Cinquantenaire, il y a vingt ans. « J’ai travaillé pendant plusieurs années avec Guillaume Thys, c’est lui qui, passionné d’informatique, m’a conseillé de lister systématiquement les clients dans l’ordinateur. Seul, je n’y aurais peut-être pas pensé. » Et sans doute, l’affaire n’auraitelle pas pris autant d’extension en quelques années : c’est l’informatique qui a permis de gérer les bases de données du très grand « club » qu’était devenu Cameleon, dont les clients reçoivent en temps utile les annonces des ventes qui leur sont réservées dans les magasins.
PHOTO ALAIN DEWEZ.
L’herbe est verte sur le toit, malgré la brûlure du soleil de cette fin d’été. En attendant les moutons nains qui devraient la brouter un jour, c’est une tondeuse-robot qui la taille au plus près. Quand on marche dessus, on n’a pas l’impression qu’elle pousse dans une couche de terre qui ne fait guère que 25 cm d’épaisseur, au quatrième étage d’un immeuble ultra-moderne de béton brut de décoffrage. Au bord de la « prairie», trois ruches bruissent d’abeilles qui ont vaillamment produit 50 kilos de miel cette année. Du miel de Woluwe Saint-Lambert, plus pur que celui que produisent les abeilles en campagne, car il y a moins de pesticides en ville. « L’an prochain, ça devrait nous faire un bon 200 kilos de miel», se réjouit Jean-Cédric van der Belen. Il semble que les abeilles, elles aussi, se conforment tacitement au taux de progression à deux chiffres que les patrons de Cameleon connaissent depuis le début de l’entreprise, il y a vingt-deux ans… En cette difficile année 2009, ce business atypique de vente – sur invitation – de textile, d’accessoires déco et, depuis peu, de vins, devrait voir son chiffre d’affaires progresser de 30 %. L’impact médiatique du tout nouveau siège « éco-construit» de la société, un investissement de 15 millions d’euros, semble agir comme un accélérateur. Il est vrai que, le premier moment de surprise passé, on se sent plutôt à l’aise dans cet environnement minimaliste, murs et sols de béton lissé gris, escaliers plutôt qu’escalators, grands halls d’exposition dans lesquels on circule à l’aise entre des rayonnages de bois à l’ancienne. C’est le style loft, avec des « corners», mais rien ici n’a le caractère artificiel des shopping malls à l’américaine. L’absence d’air conditionné, rendu inutile par l’optimisation des volumes, de la circulation naturelle de l’air et par une étude poussée de l’orientation du bâtiment, y est pour beaucoup. On respire, dans ce grand vaisseau où les panneaux pare-soleil sont conçus pour stopper les rayons brûlants du zénith, tout en permettant à la lumière rasante de pénétrer pendant les mois d’hiver. Ceux du toit, en plus, sont recouverts de 128 m2 de cellules photovoltaïques, pour une production électrique de 18.000 watts crête. Le jour, les épaisses parois de béton de la structure restituent à l’intérieur la fraîcheur accumulée la nuit. L’ouverture de panneaux mobiles, dans le toit, est gérée par des sensors qui réagissent au soleil comme aux gouttes de pluie. Ce bâtiment vivant est, en soi, une leçon appliquée de la technologie de l’éco-construction, mais avec des touches qui l’humanisent. Des parois internes entières sont faites de bois brut de récup’, le mur d’une salle de réunion vient d’un morceau du fuselage d’un Airbus, hublots compris, des meubles de magasin 1920 et des portes vitrées anciennes, avec leurs poignées de cuivre, dialoguent avec des casiers métalliques d’usine et des chaises Kartell. « L’usine était celle d’un fournisseur italien qui fermait boutique. Les chaises viennent d’un cabinet d’avocats qui déménageaient leurs bureaux et abandonnaient le mobilier derrière eux. On n’allait pas passer à côté, quand même… »
LE PRIX D’UNE BELLE VILLA À KNOKKE
BROCANTEUR UN JOUR, CHINEUR TOUJOURS Rien à faire : à 43 ans, Jean-Cédric van der Belen ne changera plus, il gardera jusqu’au bout ses réflexes de chineur, passionné de la farfouille, de la récupération et du recyclage. C’est tout à fait dans le coup aujourd’hui mais il faut bien reconnaître qu’il est comme ça par nature, non par effet de mode. On pourrait presque dire que, en vrai marchand, il est passé très tôt, pour rafler les bonnes affaires et recycler les bonnes idées. Il avait déjà au collège le réflexe de pénétrer dans les containers, c’est tout dire. Mais c’est quand même le hasard qui l’a mis sur la piste de ce qui a fait sa vie : « Un ami, Christophe de Gruben, avait organisé chez lui une vente style Tupperware, sur invitation, avec un lot de vêtements qu’il avait achetés à bon prix. L’idée a fait tilt chez moi et je me suis mis à faire la même
Ces magasins sont trois, à Genval, Ixelles, et aujourd’hui Woluwe. De petits magasins d’abord (dont il reste un, celui de la rue Bucholtz, à Ixelles) qui sont devenus de plus en plus grands, migrant d’Evere jusqu’aux 8.000 m2 de surface du vaisseau-amiral de Woluwe. « Comme un Outlet Department Store d’usine, mais avec un côté privé. Le style club établit une relation forte avec les clients, on communique mieux avec eux », résume Augustin Wigny, un des quatre associés du fondateur. Dans la phalange, deux sont là depuis le début, il y a vingtdeux ans, Olivier Maes (direction commerciale) et Yves Seghers (informatique), employés devenus associés grâce à des stock options. Augustin, 40 ans, est le plus récent et peut-être celui qui a le profil le plus différent de Jean-Cédric : Banque Mondiale à Washington, Générale de Banque, cabinet du ministre Daems, Boston Consulting Group, ce n’est pas un C.V. de brocante, ça. Mais
ces deux-là semblent très complémentaires, liés par des valeurs et une même perception de leur rôle en faveur de l’environnement. « On ne se connaît pas depuis toujours mais, en discutant, on s’est rendu compte qu’on avait tous deux en nous cette affinité avec l’éco-construction. Ce bâtiment, on l’avait conçu depuis des années, bien avant qu’Al Gore n’entame son film. Bien sûr, il coûte un peu plus cher à la construction, 18 % de plus, qu’un bâtiment classique : sur un investissement de cette taille, c’est le coût d’une villa à Knokke. La villa, on l’a mise dans le bâtiment. » Là où les associés se différencient, c’est dans la formulation. Augustin Wigny traduit le surcoût du bâtiment en termes financiers : un demi pour cent du chiffre d’affaires (22 millions en 2008, probablement 30 millions en 2009), dont cinquante pour cent environ pour l’aspect énergie renouvelable et isolation, qui seront amortis en dix à douze ans avec un return positif par la suite. Jean-Cédric van der Belen s’émerveille de l’impact des ruches logées sur le toit : « Le jour de la récolte du miel, un de nos fournisseurs italiens était là, par hasard. « ça me donne l’impression d’être en Toscane, chez un de mes oncles », disaitil. Il était ravi. Au début, ces ruches, ça faisait sourire mais, au fond, c’est devenu une manière de communiquer. » Faire le buzz par les abeilles, quoi de plus naturel ? Clairement, la communication alternative est une des forces de l’enseigne, comme ses méthodes de vente qui reposent sur un état d’esprit particulier, partagé par les clients qui y trouvent des articles d’un bon rapport qualité-prix. Et par les fournisseurs. « Ce ne sont pas souvent des ventes de faillite, plutôt des surplus de collections, des refus de commandes, par exemple », précise Jean-Cédric. « En fait, on apporte une solution aux fournisseurs qui ont trop de stock, on arrive chez eux entre les saisons et on négocie un prix d’usine moins cher. Nous ne faisons pas de collections nousmêmes, mais mettons notre propre marque sur des lignes de modèles existants, réalisés avec des métrages excédentaires. Avec les années, une relation de confiance s’est installée avec les fournisseurs. Il est arrivé qu’on nous envoie des camions pleins de marchandise, en nous téléphonant : “On n’a pas eu le temps de faire l’inventaire du camion, vous voulez bien compter pour nous ?” Il y a dix ventes par an, diffusées via six catalogues et, depuis peu, au travers d’un site internet, snapstore.be, dirigé par le cinquième associé, Geoffroy Bauer, ex-BCG également, qui a déjà connu des succès entrepreneuriaux dans l’internet. On y accède sur parrainage d’un membre. « La complémentarité internet-magasins fera de plus en plus la différence, dans l’avenir. Le binôme “clic et briques” est gagnant. » Bien entendu, les taux de progression à deux chiffres du concept Cameleon éveillent l’intérêt ailleurs et des contacts ont été pris depuis la France, l’Allemagne et l’Espagne notamment. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. « Il faut d’abord digérer ce point de vente-ci, vivre avec lui, dit JeanCédric. Nous ne sommes pas une multinationale, on est plutôt comme dans son épicerie, en contact avec la clientèle. » Ce sont les abeilles qui font le STÈVE POLUS miel, pas le contraire.
Si c’était à refaire Patrick Maniquet Se qualifiant d’autodidacte, Patrick Maniquet est le patron-fondateur de Green Energy 4 Seasons, une toute jeune société spécialisée dans le commerce et l’installation de panneaux solaires et photovoltaïques qui, ayant le marché français en ligne de mire, vient d’être introduite sur le Marché Libre de la Bourse de Paris. L’homme, âgé de 51 ans et à la tête d’un groupe employant une centaine de collaborateurs, n’en est pas à son coup d’essai. Il fondait il y a 25 ans Les Vérandas 4 Saisons, une entreprise qu’il dirige encore aujourd’hui. MON MEILLEUR SOUVENIR L’introduction en Bourse de Green Energy 4 Seasons qui est l’aboutissement de longs mois de réflexion et de travail pour les équipes qui s’y sont impliquées et pour notre directeur financier, que je tiens à remercier. Comme nombre d’en1RE
trepreneurs, je pense, ce sont moins les perspectives purement financières qui m’intéressent que le projet lui-même, la satisfaction de créer quelque chose et d’être reconnu par ses pairs. Etre la première société belge cotée à Paris dans le secteur des énergies renouvelables, c’est un motif de fierté. MON MOINS BON SOUVENIR La frilosité de mon premier banquier qui ne m’a pas suivi comme je le souhaitais, au milieu des années ’90, et qui a véritablement freiné la croissance du groupe. Je constate la différence aujourd’hui, alors que je bénéficie enfin du soutien d’autres partenaires, publics comme privés, beaucoup plus efficaces. Ceci étant, je ne voudrais pas être à la place d’un jeune entrepreneur, dans le contexte actuel : lancer ou développer son affaire est vraiment très compliqué quand les
banques traînent les pieds… MA RENCONTRE DÉCISIVE José Zurstrassen, qui a fondé Skynet à l’époque et puis VMS Keytrade, que j’ai eu l’occasion d’écouter lors d’un forum à Bruxelles. Je n’ai pas eu besoin de lui parler pour comprendre à quel point son parcours pouvait m’inspirer, en particulier sur l’intérêt de passer par la Bourse pour financer des projets. C’est vraiment son témoignage, il y a trois ans, qui a provoqué en moi ce déclic et qui a abouti au final à la première cotation de Green Energy sur le Marché Libre de Paris. MON CHOIX DÉCISIF Avoir cru d’emblée aux perspectives de l’énergie solaire et, en particulier, au plan Solwatt qui a démarré en Région wallonne au début 2008. Ce ne fut pas si évident, notamment parce que mon épouse, qui est ma partenaire en affaires et avec
qui j’ai développé Les Verandas Quatre Saisons, estimait que nous avions déjà suffisamment de pain sur la planche avec cette entreprise ! Mais il y avait-là à mes yeux une véritable opportunité, non seulement en Belgique mais aussi en France et même dans le domaine du négoce international. Nous avions une solide expérience dans la construction, une excellente organisation, du personnel de qualité, et je me suis dit que nous pouvions mettre à profit ces acquis pour les dupliquer dans le domaine de l’énergie renouvelable. MON TUYAU GRH Faire confiance, dans le domaine du recrutement, à l’intuition féminine ! J’ai pu constater plus d’une fois que les avis de mon épouse et de ma secrétaire de direction, lors d’un recrutement important, étaient très pertinents : je me suis parfois lourdement trompé
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administrateur délégué de Green Energy 4 Seasons
en ne suivant pas leur avis. Mais il est probable que cette méthode, qui fonctionnait dans le cadre d’une entreprise en croissance raisonnable, ne sera plus suffisante pour Green Energy dont les ventes devraient tripler rapidement : je devrai professionnaliser davantage le processus de recrutement… BENOÎT JULY www.references.be
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A Calgary, au Canada, vient de s’achever la 40e édition du WorldSkills. Organisé tous les deux ans, ce Mondial des Métiers met à l’honneur les métiers techniques et manuels en permettant à des jeunes venus des quatre coins du monde de se mesurer entre eux. Pas de médaille pour les vingt candidats belges, cette année. Mais tout de même cinq diplômes d’excellence.
Mondial des Métiers 2009 à Calgary Olympiades de séduction pour les métiers techniques Le Mondial des Métiers, cela va de la réfrigération, ou des arts graphiques, à la menuiserie, maçonnerie ou électricité, en passant par le contrôle industriel, la technologie automobile, la gestion de réseaux, ou la cuisine, la coiffure et la pâtisserie… L’objectif de l’organisation WorldSkills est d’arriver à relever le niveau et les normes de formation professionnelle qualifiante de par le monde. On sait en effet que nombre de métiers techniques et manuels manquent cruellement de main-d’œuvre. Et l’on est frappé de constater, en étant présent à ce Mondial des Métiers, que beaucoup de pays sont confrontés à la même problématique. Le niveau et les normes de formation y sont sans doute pour
beaucoup, mais l’image de ces métiers est sans conteste un facteur déterminant. « Certains pays ont une approche différente des métiers techniques, commente Jean-Marie Méan, délégué technique de SkillsBelgium, l’association qui s’occupe de l’organisation de la participation belge au Mondial des Métiers et à qui a été confiée l’organisation de l’EuroSkills (championnat européen des métiers) 2012 à Spa-Francorchamps. Ainsi, en Allemagne, les métiers bénéficient déjà d’une reconnaissance auprès du public. Un tourneur y est apprécié comme un médecin ou un ingénieur ! » « Selon moi, le premier obstacle est de convaincre les parents, analyse Robert Zaniol, responsable du domaine industrie, transport, logistique et
informatique au Forem Formation. Les parents, et moi en premier, voulons que nos enfants fassent mieux que nous. Et à force de vouloir faire mieux, on creuse un fossé. Si tout le monde devenait ingénieur, on n’aurait plus de soudeurs ! » Convaincre les parents et aussi séduire les jeunes. Calgary a réellement mis le paquet pour cibler les jeunes. Citons entre autres l’avancement du jour de la rentrée scolaire pour permettre aux jeunes de venir au WorldSkills, ou un espace permettant aux jeunes d’essayer très concrètement des tas de métiers manuels. A ce Mondial des Métiers 2009 participaient vingt Belges. Vingt candidat(e)s sélectionné(e)s comme les meilleur(e)s dans leur métier. Cinq diplômes d’excellence, témoignent
d’un vrai enthousiasme pour leur travail : David Ahn et Alexandre Huppertz en mécatronique, Myriam Santos-Neves en arts graphiques, Jean-François Bruyère en menuiserie (qui a par ailleurs également décroché la médaille du meilleur candidat de la nation) et Nicolas Rolans en gestion de réseaux. Des ambassadeurs qui, même s’ils sont déçus de n’avoir remporté aucune médaille, repartent chez eux avec des compétences techniques supplémentaires, de l’expérience, des leçons apprises de leurs erreurs… et des souvenirs plein la tête. Prochain rendez-vous à Lisbonne en novembre 2010 ! Envoyée spéciale à CALGARY, LILIANE FANELLO Pour en savoir plus www.skillsbelgium.be
Au-delà de la compétition, des enjeux économiques colossaux
“On se bat comme des chiens pour accueillir ce concours” Vu depuis notre petit pays, un concours comme le Mondial des Métiers paraît être, pour beaucoup, « juste » un événement de communication, somme toute assez anecdotique. Sur place on mesure à quel point cette grosse opération médiatique est motivée par de multiples enjeux, tant pour les candidats que pour les experts qui les accompagnent, les écoles qui les forment, et derrière eux, l’économie des pays qui les envoient et celle du pays organisateur. CANDIDATS : UNE RECONNAISSANCE PERSONNELLE On pourrait classer les candidats en deux catégories : ceux venus avant tout pour participer. Pour ceux-là l’enjeu est avant tout celui de la reconnaissance. Ils viennent également pour acquérir de l’expérience et des compétences techniques supplémentaires. C’est aussi l’occasion de recevoir des propositions d’emploi. Comme Sonetra Uon, le candidat belge en cuisine, qui a reçu trois propositions pour travailler à l’étranger au cours du concours à Calgary. Puis, il y a ceux qui viennent clairement pour gagner. Certaines nations démarrent la préparation de leurs candidats de façon extrêmement intensive non pas quelques mois, comme c’est le cas des candidats belges, mais au moins deux ans avant le concours. L’enjeu pour les candidats coréens, par exemple, est très sérieux : en cas de médaille, ils reçoivent des récompenses conséquentes de type maison, voiture, dispense de service militaire… « A contrario, ceux qui reviennent bredouilles sont mal vus par leur pays », explique Jean-Marie Méan.
EXPERTS : ÉVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES COMPÉTENCES Pour tous les experts et observateurs, le Mondial des Métiers est également une source incontestable d’avancée technique et d’amélioration des compétences. Pour les experts impliqués par le concours, mais également, par effet d’entrainement, pour les centres de formation. Vincent Costermans est formateur en carrelage à l’Espace Formation de Bruxelles et expert chef-adjoint au Mondial des Métiers. Il est ainsi responsable de la description technique du métier ainsi que du système de cotation. « Lorsqu’un candidat japonais est venu avec la première scie à ruban, à Helsinki en 2005, j’étais contre car les autres candidats étaient défavorisés. Mais tous les autres experts ont été d’avis contraire : c’est la seule manière de faire évoluer la technologie. » Et en effet, on voit apparaître chaque année, selon les métiers, de nouveaux outils, machines, ou méthodes de travail. Des innovations stimulées par l’esprit de compétition du Mondial des Métiers. « Pour Calgary, j’ai par exemple cherché longuement un moyen de permettre à Adrien Marzolla (ndlr : candidat belge en carrelage) d’aller plus vite. Nous sommes donc arrivés avec une méthode de découpage que personne ne faisait sur le concours. Je suis sûr que maintenant les autres vont utiliser cette méthode également. »
ÉCOLES ET CENTRES DE FORMATION : UNE VITRINE QUI ATTIRE LES JEUNES Pour les écoles techniques et professionnelles, ainsi que les centres de formation, il est évident que « sortir » un jeune qui a participé au Mondial des Métiers et qui revient, de surcroît, avec une médaille, est un sérieux atout pour attirer des jeunes. L’Institut Notre-Dame à Malmédy en est un exemple. « Avec notamment un candidat menuisier primé par une médaille de bronze à Helsinki, le directeur de l’école constate que les inscriptions dans son école restent stables,
alors qu’elles continuent de chuter dans d’autres écoles techniques et professionnelles, explique Francis Hourant, directeur de SkillsBelgium. Les gagnants des concours montrent aux autres jeunes ce à quoi ceux-ci sont capables d’arriver. D’ailleurs, à l’heure actuelle des écoles ont déjà demandé leur préinscription pour le prochain EuroSkills à Lisbonne en novembre 2010. »
PAYS : RETOMBÉES ÉCONOMIQUES À COURT COMME À LONG TERME Les organisateurs du WorldSkills de Calgary attendaient entre 150.000 et 200.000 visiteurs. Les retombées économiques directes d’un événement d’une telle ampleur sont ainsi estimées, pour la région d’Alberta au Canada, à un montant de l’ordre de 82 à 83 millions de dollars canadiens. Soit plus du double du budget total prévu, qui est de 40 millions de dollars. Mais au-delà de ces retombées directes, certains pays attendent d’un tel événement des retombées économiques bien plus conséquentes. « Un représentant de Singapour m’a expliqué qu’il vise des médailles dans certains métiers pour pouvoir montrer l’excellence de Singapour, et ainsi attirer des investisseurs dans ces secteurs », raconte Jean-Marie Méan. « Pourquoi les autres pays se battent-ils comme des chiens pour accueillir le concours ?, poursuit Eric Robert, Président de SkillsBelgium. L’enjeu est très grand ! Au Japon, deux millions de travailleurs des entreprises manufacturières ne vont pas pouvoir être remplacés. C’est pour cela qu’ils ont décidé d’organiser le Mondial des Métiers en 2007 et provoquer ainsi un choc important. » Calgary en 2009 et son industrie pétrolière à recycler. Leipzig en 2013 et son économie à développer, Londres en 2011 et son besoin de reconversion… Ces régions misent en partie sur le Mondial des Métiers, et surtout sur toute la mobilisation et l’émulation qui en découlent, pour anticiper le manque cruel de main-d’œuvre qualifiée. L.F. Des effets qui ne seront palpables que dans plusieurs années.
Témoignages
5 CANDIDATS BELGES ANIMÉS PAR LA PASSION Exercer un métier technique parce qu’on l’a choisi, tel est souvent un trait commun des candidat(e)s au Mondial des Métiers, ainsi que des experts et accompagnateurs présents avec les candidats, du reste. Et cet amour du métier transpire à travers tous les gestes accomplis. Des gestes d’une dextérité et d’une précision telles que le spectateur ne peut qu’observer avec respect et grande admiration.
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SÉBASTIEN MEYS
CÉLINE DOS SANTOS
JEAN-FRANÇOIS DE LA HAMAYDE
19 ans, candidat en imprimerie.
21 ans, candidate en peinture et décoration.
22 ans, candidat en taille de pierre.
Travaille actuellement comme aide-conducteur dans une société de packaging à Arlon. « J’aime le contact avec les machines, la diversité du métier. C’est un travail très méthodique et qui évolue tout le temps. Mon moment préféré est lorsque l’impression est bonne et réalisée avec un minimum de feuilles. Je sais que dans l’entreprise où je travaille actuellement je vais pouvoir monter les échelons. »
Travaille comme peintre indépendante depuis l’âge de 18 ans. « Mon papa est dans le bâtiment et je l’ai toujours aidé à bricoler. Il m’a appris en me faisant faire le pire comme le meilleur, mais cela ne me dérange pas d’être crasseuse. J’aime avant tout le fait de partir de rien et d’apporter la finition. Je n’aime d’ailleurs pas peindre en blanc car j’ai l’impression qu’il n’y a pas de résultat. Dans dix ans ? Je me vois peintre en bâtiment célèbre, avec plein de gens qui m’appellent… »
« Je préfère le travail manuel et être en plein air que rester toute la journée dans un bureau. Ce métier, je l’ai choisi pour son mélange d’artisanat et d’historique. J’aime la pierre qui continue à vivre, c’est pour cela d’ailleurs que j’essaye de convaincre mes grands-parents de prendre une pierre funéraire du pays et non une pierre chinoise qui continue à briller pendant 50 ans. A mon avis, dans dix à quinze ans il y aura beaucoup moins de tailleurs de pierre. Ca va me faire du boulot ! »
DAVID AHN ET ALEXANDRE HUPPERTZ 21 ans, candidats en équipe en mécatronique. Ils viennent de terminer un Baccalauréat en Electromécanique. David va maintenant rechercher un emploi. Alexandre a décidé de poursuivre ses études pour devenir ingénieur industriel. « Depuis toujours nous aimons démonter les choses, les jouets, comprendre comment cela fonctionne. La mécatronique est à la fois manuelle, et demande beaucoup de réflexion. Il faut des connaissances aussi bien en électricité qu’en électronique, en mécanique, en pneumatique, en programmation… Nous sortons l’un de l’enseignement technique, l’autre du général, ce qui est la preuve qu’on peut y arriver. Mais il faut vraiment être passionné. Ce sont des études qui ouvrent plein de possibilités et offrent des tas d’emplois. » L.F. www.references.be
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L’INFORMATIQUE A-T-ELLE UN SEXE ? Si l’informaticien est souvent représenté par un hacker ou un bricoleur passionné dont la compétence se mesure à sa capacité à violer un système informatique, l’image stéréotypée de l’informaticien soixante-huitard qui ne communique qu’avec son écran d’ordinateur est aussi ancrée dans les esprits. Un descriptif dans lequel la femme a du mal à se retrouver. Tant les programmes, les disques durs et les cablages sans fin rendent cet univers impénétrable. Pourtant, l’histoire donne tort aux machos du clavier. Le premier développeur de tous les temps est une femme : dès 1840, la comtesse Augusta Adelaïde Lovelace écrivit les premiers programmes de l’histoire pour la machine théorique de Charles Babbage. Le modèle de tous les informaticiens. En son honneur, l’armée américaine baptisa un langage de programmation au nom de Lady Ada. On rappellera aussi que, en 1952, Grace Hopper a donné le jour au premier compilateur. Une prouesse, à l’époque. Aussi R.N. importante que le premier pas de « l’homme » sur l’astre lunaire.
La résistible ascension des cybernanas L’utilisation de l’informatique a beau être répandue et généralisée, son usage professionnel conserve une image élitiste, marginale et masculine. Entre les femmes et les métiers de l’informatique, un immense malentendu ?
Malgré une pénurie de compétences – environ 14.000 postes vacants en Belgique, chaque année – le secteur des TIC (technologies de l’information et de la communication) reste boudé par la gent féminine. Moins de 16 % de femmes dans les professions de l’informatique en Belgique : ce chiffre est à lui seul révélateur de la « fracture numérique de genre » qui caractérise les métiers de l’informatique. Le secteur connaîtra d’ici 2010 une pénurie d’environ 300.000 ingénieurs qualifiés dans l’Union européenne. Un pronostic qui contraste avec l’époque de la bulle internet, durant laquelle de jeunes informaticiens en herbe se bousculaient au portillon pour créer des sites chèrement rétribués. Depuis 2001, le nombre d’étudiants et d’étudiantes en informatique dans les universités et hautes écoles a diminué de moitié, si bien que les retraités ne sont pas près d’être remplacés. Le tableau est sombre : car si la pénurie se confirme, la délocalisation des services informatiques pourrait encore s’accélérer. Elle ne viendrait pas que de la différence de coûts avec les économies émergentes. Mais s’il y a peu de femmes informaticiennes dans les entreprises, il y a aussi peu de femmes qui postulent à ces postes. La tendance est forte depuis quelques années : dans les filières informatiques, déjà largement désertées, on compte seulement 8 à 10 pc de femmes. « Elles se concentrent souvent dans quelques filières de formation », note Laure Lemaire, directrice d’Interface3, une association qui, depuis 1988, forme les femmes à trouver un emploi. Et d’ajouter : « Les filles choisissent souvent des secteurs qui ne sont pas toujours très porteurs et ne débouchent pas sur des emplois. Il faut essayer de diversifier les choix professionnels des femmes. Leur faire comprendre qu’en choisissant l’informatique, il y a un emploi à la clé, avec, en plus, des salaires intéressants et des opportunités de carrière. »
SE DÉFAIRE DU STÉRÉOTYPE DE L’INFORMATICIEN Bien sûr, l’informatique pâtit de la désaffection généralisée des jeunes, et des filles en particulier, pour les sciences et les technologies. Mais là n’est pas la seule explication. En premier lieu, les métiers de cette branche, mal connus, souffrent d’une image obsolète. Les plus jeunes voient souvent l’informaticien comme un développeur isolé, les mains toujours plongées dans le code source. Or ce portrait type effraie davantage les étudiantes que les étudiants. Fortement installée dans un environnement masculin de techniciens ou de cadres administratifs, la discipline informatique
s’est nettement implantée chez les garçons par le biais du micro-ordinateur. De sorte que son univers s’est rempli de références masculines – l’heroïcfantasy, les simulateurs de vol ou de conduite, la science-fiction… Un monde où les filles ne trouvent pas forcément leur place. Donc, rien pour les attirer vers une profession où elles ne manquent pourtant pas de talent. « Beaucoup de femmes ont peur que les nouvelles technologies soient trop techniques. Mais les informaticiens doivent aussi avoir des contacts avec des collègues, aller voir des clients… Tous les informaticiens ne sont pas des “hackers”, solitaires et asociaux, et donc considérés comme antiféminins, les filles considérant comme importantes les relations interpersonnelles », confie Laure Lemaire.
CONCILIER VIE PRIVÉE ET PROFESSIONNELLE Une deuxième catégorie de facteurs explicatifs concerne les conditions d’emploi et de travail. Les rythmes de travail intensifs, les horaires surchargés et les recouvrements fréquents entre vie professionnelle et vie privée, qui caractérisent souvent les conditions de travail des professionnels des TIC, sont fort peu attractifs pour les femmes. « De telles conditions de travail ne correspondent pas à leurs aspirations professionnelles et ne sont pas compatibles avec les charges domestiques et familiales qu’elles assument encore en grande partie. Certaines sont prêtes à l’accepter, mais il faudrait développer leur autonomie dans la gestion du temps. Sur ce point, les entreprises ne sont pas encore assez flexibles. Elles devraient davantage adopter des modes d’organisation du travail plus liés aux objectifs qu’au nombre d’heures passées sur place », souligne Laure Lemaire. La troisième catégorie couvre des facteurs culturels. Même si elles aiment la technique, les femmes n’en sont pas moins régulièrement soupçonnées d’incompétence. Frappées pour beaucoup du syndrome de l’imposture, elles ont tendance à se sous-estimer. « Elles se font une image terrible des compétences techniques requises dans les métiers de l’informatique, constate Laure Lemaire. Si elles n’en possèdent que quelques-unes parmi les multiples listées sur une petite annonce, elles n’osent pas postuler. Les hommes, eux, n’hésitent pas. Et ils ont raison ! » L’approche des hommes et des femmes vis-à-vis de l’informatique est aussi différente. Si les filles s’intéressent à l’ordinateur pour son usage pratique, les garçons le font plus facilement pour la machine en tant que telle.
CE QU’APPORTENT LES FEMMES Réceptivité, écoute… les qualités des femmes serviraient la cause d’une informatique moins centrée sur elle-même. Pour s’imposer dans un univers masculin, elles doivent s’affirmer et capitaliser sur leurs différences. Mais le chemin reste parsemé d’embûches. D’après Eurostat (le bureau de statistiques du Parlement européen), les femmes sont moins nombreuses à atteindre des postes d’encadrement élevés, surtout dans le secteur des TIC. Quelque 66 % des entreprises de télécommunications ne comptent aucune femme dans leur conseil d’administration. De plus, dans 14 grandes entreprises du secteur des TIC, moins de 10 % des membres du conseil d’administration sont des femmes et, dans le secteur des télécommunications, elles ne sont que 6 %. « L’informatique est transversale à tous les secteurs de l’économie et a de plus en plus d’impact dans la vie quotidienne. Elle impose de nouvelles façons de travailler. Aujourd’hui, toute la recherche d’information passe par l’informatique. Ce serait
dommage de ne pas avoir de femmes dans cette matière. Si elles ne participent pas à la conception de systèmes informatiques et n’en ont pas la maîtrise, c’est dommageable. C’est un peu comme si on disait qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des femmes en politique », estime Laure Lemaire. Comment briser le « plafond de verre » qui stoppe les carrières et les potentialités féminines ? « Il faut sensibiliser le grand public à la culture informatique en la faisant entrer dans les programmes scolaires, initier aussi les institutrices, donner une image réaliste et féminine des métiers de l’IT pour que les filles s’y orientent, aider les employeurs à analyser comment leurs pratiques peuvent décourager les femmes, sensibiliser les écoles supérieures en créant des centres scientifiques pour révéler la vraie image d’un informaticien.» Un être sociable, cultivé et imaginatif, doué d’un sens développé de l’abstraction et capable de prouesses techniques. Peut-être même est-il une femme… RAFAL NACZYK
Reportage
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Elles sont jeunes et moins jeunes, mères de famille, célibataires, chercheuses d’emploi, anciennes étudiantes, précaires ou « en recyclage professionnel ». Leur point commun ? Elles savent que Power Point n’est pas une marque d’aspirateur. Leur but ? Devenir administratrices de réseaux, gestionnaires de bases de données, gestionnaires de sites Web ou encore des Web Developers. Bref, des « cybercendrillons », aussi redoutables avec une souris qu’avec une serpillière. Pendant une année, elles ont décidé de se former aux TIC. Aux technologies de l’information et de la communication. Un univers encore trop dominé par les hommes. Car en Belgique, et ailleurs en Europe, le constat est flagrant : sur 100 informaticiens professionnels, à peine 15 sont des femmes. Mais entre les murs d’Interface3, une association reconnue comme organisme de Formation Continue par la Région bruxelloise, les femmes sont entre elles. Pour apprendre, découvrir, confronter leurs expériences, tisser des liens. Et aller de l’avant. Depuis 1988, cet établissement prônant la discrimination positive, sans la nommer, leur propose des formations gratuites aux métiers de l’informatique. Avec en prime : l’accès à l’emploi. « Dans nos formations, nous n’avons que des femmes, souligne Elena Lanzoni, d’Interface 3. On a constaté que quand les hommes ne sont pas là, les technologies deviennent une affaire de femmes. Et puis, ce sont des femmes qui donnent cours, ce qui implique une certaine identification de la part des élèves. » Issues d’horizons divers,
certaines viennent ici par choix, d’autres par nécessité. Pour Monique Bouchez, la quarantaine avenante, il s’agit d’un nouveau départ. Après une longue période de recherche d’emploi, cette ancienne animatrice extra-scolaire et laborantine pour un groupe pharma, a décidé de tenter le diable. « Les ordinateurs ne m’ont jamais paru sexy, confie-t-elle, mais en épluchant les offres d’emploi, cela apparaît comme une évidence : les informaticiens sont les plus demandés.» Après un module d’orientation, « afin d’avoir une meilleure compréhension des métiers », Monique a fait son choix : elle sera Web Application Developer. Au programme : 12 mois d’apprentissage, au cours desquels elle s’acoquine graduellement avec les langages de programmation spécifiques au Web, de l’ASP.NET, en passant par le php, aux langages les plus pointus. Du chinois ? « Si l’on garde un esprit logique, on peut carburer ! », clame-t-elle. Pour Marie Arhan, trentenaire souriante, le choix était plus évident. Products designer pendant quatre ans, elle avoue avoir « toujours eu les doigts sur le clavier ». Autodidacte affirmée, elle s’est décidée à suivre la formation de Web Developer afin de mettre ses savoirs à jour. « Depuis toujours, je suis à l’aise avec les idées abstraites. Or, la programmation, ce n’est rien de plus. Si ce n’est davantage de créativité. Une créativité abstraite… ». A l’instar d’Interface3, sept centres partenaires organisent différentes formations pour les femmes à des métiers où elles sont sous-représentées, principalement dans des secteurs où les
technologies de l’information et de la communication jouent un rôle important. Interface3 peut se targuer, sans prétention, d’un niveau d’insertion spectaculaire : « Chaque année, 75 à 90 femmes inscrites à nos cours sortent formées aux métiers de l’IT. C’est l’équivalent, en nombre, aux diplômées des filières informatiques dans les universités », explique Laura Lemaire, directrice d’Interface3. Et d’ajouter : « En 2008, 74 % de nos étudiantes ont trouvé un emploi ». Dans des fonctions intermédiaires, certes. Et à l’issue d’un stage de 6 semaines en entreprise, la plupart du temps.
UN MOYEN DE CHANGER L’ORDRE DES CHOSES Car dans ce cyber-gynécée, le dialogue avec les entreprises est devenu un gage de réussite et de sensibilisation. « Aujourd’hui, les métiers de l’informatique nécessitent interactivité, créativité, sociabilité et intelligence émotionnelle. Des compétences qui ne sont pas forcément l’apanage des hommes. Rien ne devrait empêcher la formation des femmes à ces métiers », confie Laura Lemaire. Et les employeurs semblent plus ouverts. « Il y a actuellement un problème de pénurie », constate Laure Lemaire. « Les employeurs engagent volontiers des femmes dans les helpdesks, car ils ont l’idée qu’elles ont un esprit plus pédagogique, qu’elles sont plus patientes. Mais elles savent aussi s’affirmer dans des fonctions plus pointues. ». De quoi rabattre certains préjugés et d’encourager de nouvelles RAFAL NACZYK vocations.
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Votre mission – Mettre en œuvre et suivre les campagnes publicitaires vendues par les commerciaux : liaison avec les clients (annonceurs et centres médias) en externe et en interne, coordination quotidienne avec les équipes trafficking, techniques et rédactionnelles. – Commercialiser en direct par téléphone certains formats et packages vers le marché publicitaire avec un objectif fixé. – Assurer le back-up des commerciaux : permanence téléphonique, prise de rendez-vous, envoi et réception des bons de commande, etc.
Vous souhaitez relever ces défis ?
Envoyez sans tarder votre CV et votre lettre de motivation à ROSSEL & Cie, recrutement@rossel.be ou écrivez à Brigitte Schweitzer, direction des ressources humaines, rue Royale 100 à 1000 Bruxelles. Mentionnez la référence de la candidature qui retient votre attention. Les candidatures seront traitées en toute confidentialité.
Profil recherché Passionné, vous avez un minimum de 2 années d’expérience commerciale, idéalement dans les médias. Doté de l’esprit commercial, vous êtes orienté clients. Bilingue fr/nl, vous faites preuve d’une bonne organisation et d’une bonne capacité de communication. Le travail en équipe est essentiel à vos yeux.
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