Notre enquête sur 8800 jobs à pourvoir / Le top 20 de ceux qui recrutent / axel neefs ou la tva version pop
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axel neefs
PHOTO MIREILLE ROOBAERT
À 30 ans et une chique, Marie Warnant a porté deux nouveaux projets, ces derniers mois : un premier bébé et un deuxième album, sorti le 26 avril dernier. Chanteuse du groupe Balimurphy alors qu’elle était encore à l’Ihecs, elle poursuit son chemin en solo depuis 2004 et après l’album « De un à dix », elle est de retour avec « Ritournelle ». Elle sera en concert au Botanique, le 2 juin.
MON PREMIER EMPLOI J’ai fait des études de communication à l’Ihecs. Comme travail de fin d’études, j’ai travaillé à la mise sur pied d’une plate-forme Internet consacrée à la scène rock en Communauté française, qui s’intitulait Belgorock et dont j’ai continué de m’occuper de manière bénévole après la fin de mes études, en 2003. J’ai aussi travaillé à mi-temps de 2003 à 2004 dans une association de promotion de la sécurité routière auprès des jeunes « Sebaction » :
j’y ai créé une antenne à Bruxelles, recherché des fonds, géré le plan de communication, le site Internet. Mais la musique était déjà bien présente dans ma vie, avec le groupe Balimurphy dont j’ai été la chanteuse durant quatre ans. Avec la possibilité d’un album solo, j’ai décidé de me consacrer entièrement à la musique. MON PREMIER SALAIRE Environ 700 euros pour ce mi-temps, dépensés au bistrot avec mes copains. Je me sentais très riche. J’aurais peut-être dû
Marie Warnant, auteur compositeur interprète
économiser… Le mois suivant, je suis redescendue sur terre. MES PREMIERS ACQUIS PROFESSIONNELS A l’Ihecs et dans ce premier boulot mi-temps, j’ai appris plein de choses comme le graphisme, la photo, la conception de sites Internet… qui me servent aujourd’hui pour gérer un projet comme la réalisation d’un album. Via Belgorock, je suis entrée en contact avec la scène rock belge, déjà en effervescence à l’époque : cela m’a permis de faire
J’ai changé ma vie Ces femmes
plein de contacts. Avec Balimurphy, on tournait pas mal et cela m’a aussi donné de l’expérience. Tout cela m’a aidé pour la suite. MA FIN DE CARRIERE RÊVÉE Pouvoir vivre correctement de ma musique, de mes albums, car pour l’instant ce n’est pas encore byzance. J’ai eu accès au statut d’artiste, c’est une sécurité, mais cela reste difficile de vivre de ses créations, d’autant que je souhaite rester intègre et sans concessions en ce qui concerne ma musique.
Photo DR
Mon premier emploi
MES CONSEILS AUX PLUS JEUNES Rêver, tout en restant en contact avec la réalité. Il y a beaucoup de groupes et la crise du disque ne rend pas les choses forcément faciles. Mais je pense qu’il faut porter son projet avec passion, sans impatience, sans vouloir briller tout de suite comme certains programmes le laissent miroiter, mais en construisant des bases solides pour espérer durer.
Propos recueillis par Nathalie Cobbaut
« Pour revenir aux avant-postes, la Wallonie ne peut se contenter de faire la même chose que les autres. Elle doit comprendre son nouvel environnement, sortir de ses conformismes et bouger plus vite que ses pairs. » (1) Remplacez « Wallonie » par « chercheur d’emploi », et vous avez le point de départ : y a-t-il matière à innover en matière d’emploi ?
inventent leur emploi
Photos dr
Marina Aubert
Tout bon manuel de survie à l’usage des entreprises l’a inscrit comme un principe de base : pour exister, il faut constamment se différencier, donc inventer. Et surtout en temps de crise, un moment particulièrement propice puisque la contrainte liée à la situation est alors, souvent, plus forte que la résistance au changement. Et quand on cherche un emploi, y a-t-il matière à innover ? Eh bien oui ! Mais on vous le dit tout de suite, ce n’est pas forcément évident. La pensée dominante en matière d’emploi, il faut bien l’avouer, est plutôt colorée de beaucoup de conformisme. Peut-être simplement parce que le mot emploi est déjà une forme passive : « on est employé ». Pour Luc de Brabandère, philosophe d’entreprise et spécialiste de l’innovation, « par définition l’innovation postule l’initiative individuelle : des indépendants ou des chômeurs. Je constate que le problème n’est pas lié à l’initiative ou à la créativité. Les idées existent. Mais le contexte dans lequel nous sommes n’est pas fait pour l’innovation. » Certains ont pourtant décidé de sortir du cadre, pour en réinventer un nouveau. Marina Aubert est de ceuxlà. Cette diplômée en communication attirée par le Web depuis longtemps a décidé, en 2003, de se positionner sur le
marché de l’emploi comme journaliste web. « Je savais que la demande était là, mais personne n’engageait avec ces compétences-là puisqu’on ne savait même pas que ça existait. J’ai alors commencé par faire du networking. Je suis allée dans tous les salons professionnels gratuits, puisque j’étais demandeuse d’emploi, et j’ai appris à connaître du monde. Et comme c’était un métier peu courant, les gens retenaient. » Aujourd’hui, Marina Aubert est indépendante et a créé, avec quatre associés, sa propre société. « Quand on innove, il est important d’être sur la vague, ni trop tôt ni trop tard, souligne-t-elle. Aujourd’hui, la difficulté que je rencontre n’est pas de décrocher des contrats, mais de recruter des collaborateurs, car il n’y a pas de réelles filières qui forment des journalistes web. » Joëlle Van Keirsbulck est, quant à elle, enseignante. « Un professeur comme il y en a tant ». Enfin presque. La lettre qu’elle a envoyée il y a quelque temps à sa Ministre de tutelle pour proposer un nouveau poste est tout un programme. « Un matin, je me suis réveillée, enthousiaste, avec une merveilleuse ambition. Mon objectif était clair, évident… Depuis maintenant deux ans, j’expérimente dans mes classes, un nouveau processus de communication et
d’autorité naturelle, qui permet à l’élève ou au groupe de réussir son projet personnel ou collectif (…) » Double défi pour elle : créer le métier qu’elle voudrait exercer, tout en restant dans le cadre officiel de l’enseignement. « Je voudrais rester dans ce cadre car si ça marche, il permettra de réaliser ce projet qui me tient à cœur à plus grande échelle. » Et ça semble bien vouloir marcher, NDLR. Créer un nouveau métier n’est pas la seule façon d’innover. Cette période pourrait aussi être une opportunité pour envisager des réponses différentes à des situations existantes. Obert Hennekinne est Senior Consultant dans la société The Talent Gallery, un cabinet de recrutement spécialisé pour les cadres à haut potentiel. « Actuellement, les entreprises sont concentrées sur leur rentabilité et leur core business, si bien qu’il y a un tas de projets dormants dans les tiroirs, dont personne ne peut s’occuper faute de temps. Selon moi il y a des opportunités à saisir pour prendre ces projets à bras-le-corps et les développer pour les entreprises. » Des sortes de chefs de projets de la différenciation, qui en créant de l’innovation dans les entreprises, amèneront aussi, qui sait, de nouvelles LILIANE FANELLO perspectives d’emplois…
1 Jean-Yves Huwart dans son livre Wallonie 2.0
Joëlle Van Keirsbulck
Référencé par
Talenteo
AXIS
Le Centre de Formation et de Perfectionnement pour Employés des Fabrications métalliques des Provinces de Liège et de Luxembourg a changé de nom. Talenteo a saisi l’occasion pour communiquer des résultats 2009 considérés comme « un grand cru » par son Président, Georges Campioli, également Président d’Agoria Wallonie. Quelques chiffres : 100.000 heures de formation dispensées. La moitié concerne des employés actifs dans une grosse centaine d’entreprises de l’industrie technologique (hit parade des thèmes demandés : 1. Informatique, 2. Langues, 3. Dessin assisté par ordinateur). Le reste étant consacré aux demandeurs d’emploi, dont 72 % ont un emploi trois mois après la fin de formation. L.F.
Le bureau de sélection et de recrutement spécialisé dans le secteur financier Axis lance un nouveau département « Legal » en Belgique. Grâce à ce département, Axis étend le spectre de ses activités au recrutement de spécialistes juridiques, de manière à répondre aux besoins croissants du secteur financier pour ce type de profils. Avec son nouveau département juridique, Axis sera active tant dans la mise à disposition temporaire de personnel intérimaire que dans la sélection et le recrutement de profils juridiques spécialisés. Les fonctions à pourvoir seront bien entendu des postes de juristes, mais aussi des postes d’assistants juridiques ou de chercheurs. Voir www.axislegal.jobs.
100.000 h de formation en 2009
Voutch
SELECTION ET l’INTERIM DE PROFILS JURIDIQUES EN BELGIQUE
© VOUTCH - VOUTCH.COM
Carnet
- Alors, les chômeurs, ça baigne ?
Talent
Un successful entrepreneur, ça ne porte pas nécessairement la cravate club sur une chemise Brooks Brothers. La preuve au Café Central.
Axel Neefs De la TVA à la terrasse à valeur ajoutée
Rue Borgval, la terrasse du Café Central reçoit autant de soleil que celles des autres bars à la mode de la place Saint Géry, à un jet de bière de là. « Le matin seulement. Nous, on ne se plaint pas, de toute façon on n’ouvre qu’à trois heures de l’aprèsmidi. Cool. Mais c’est plein jusqu’à trois heures du mat’, souvent, quand il y a un concert, une ou deux fois par semaine. » Aujourd’hui, par un de ces miracles qui font saliver les automobilistes et les agents Longtarin, Axel Neefs, le patron du C.C., a trouvé une place juste en face du café-culte pour y garer la voiture… d’Axel Neefs, administrateurdélégué de C.C. : C.C., pour Corporate Copyright, très sérieuse maison d’édition spécialisée en livres comptables, financiers et juridiques. Entre autres. En vingt ans, cette année, la première société d’Axel et de son associé Pierre Delroisse, vieux copain de collège, a bourgeonné en quatre entités et essaimé dans plusieurs directions, méritant le label de « Corporate Group ». Vingt ans, vingt mille clients. Aux livres professionnels se sont ajoutés de nouvelles collections, comme les bruxelloises « Zinneke boekskes », qui publient la production de
les éditeurs quand ils sentent l’attente du public. « Au fond, ce Café Central, avec ses programmes et les gens qui viennent, c’est comme un magazine. Un magazine en 3D. » Oh, bien sûr, il reconnaît sans difficultés qu’à côté des éditions fiscales et juridiques, « ça fait un peu rock’n’roll ». Mais rock, il l’est, après tout c’est de son âge : à quarantequatre ans, il est légitime d’avoir été nourri au lait de Pink Floyd, de Nirvana, des Balls et de tout ce qu’on pouvait trouver sur vinyle chez les disquaires de Bournemouth, où ses parents l’avaient envoyé polir son anglais. Pas contrariant, il avait obéi à leur désir de le voir faire des études sérieuses de sciences éco à l’IAG de l’UCL et il y a ajouté des cours de journalisme, qui l’ont conduit à devenir journaliste financier et à faire de la communication corporate. Le journalisme menant à tout à condition de ne pas faire trop attention, il a même rédigé des horoscopes pour Elle : « J’ai dû détruire la vie de plusieurs personnes… » C’est une interview du directeur de l’Institut des Experts-comptables qui l’a amené à prendre en charge la revue de l’Institut puis à faire de plus en plus de choses dans le secteur. « Je ne voulais pas rentrer dans une boîte et je me suis assez vite rendu compte que, tant qu’à prendre des risques en free-lance, autant monter ma propre affaire. Avec Pierre, j’ai créé la boîte il y a vingt ans. » Ces deux-là n’ont pas mis de cravate depuis longtemps, c’est le genre à travailler sérieusement, mais sans se prendre au sérieux un instant. Des pros cool, amateurs de bonnes choses, mais pas amateurs, ni brol, ni brocs dans le boulot : des inbrockuptibles, quoi.
PHOTOS MIREILLE ROOBAERT
Pas un sou de subsides pour quoi que ce soit.
Georges Lebouc, l’auteur qui-sait-pas-rester-durerun-mois-sans-sortir-un-ouvrâche (profeeciat). Les autres éditions, sur la fiscalité et la TVA ont conduit à créer une plateforme logicielle, Corporate Desk, qui produit des modules utilitaires pour professionnels de la comptabilité. Leur site web non-commercial, www.comptable.be, qui rend service par ses forums dans les deux langues à plus de 20.000 membres, est devenu un portail publicitairement attractif. Et un instrument de marketing, non seulement pour l’édition papier, mais pour l’édition internet de nouveaux supports, comme le célèbre Guide des Ministères, la référence administrative, repris par Corporate Copyright en 2007.
« La culture ne supporte pas l’aspect mercantile »
Le Café Central, vieux bistrot de 1898 déjà recyclé en café branché, ils l’ont racheté en 2008. Pas pour y faire la noce, mais pour y développer des concerts intéressants et un ciné-club, avec la complicité d’un directeur artistique, Bernard
Silovy, et d’une spécialiste de la programmation expérimentale, Isabel Clauss. Bref, un vrai C.C. – Centre Culturel – dont la vocation est d’accueillir des aventuriers du son et de l’image, D.J., musiciens pop ou expérimentaux. Les concerts sont gratuits, uniquement financés par la vente des consommations. Et ça marche. La petite salle de 150 personnes, aux murs joliment décorés de pyramides acoustiques de bois blond, attire de plus en plus de groupes étrangers. Ghinzu a démarré au Café Central, les Vismets, Julien Doré y sont passés, aujourd’hui l’endroit est devenu incontournable à Bruxelles et fédère, sur Facebook et MySpace, dix mille fans. « Tous les jours, on reçoit deux à trois demandes d’artistes étrangers, de New York ou d’ailleurs, qui veulent venir jouer chez nous. Il y a des groupes américains, aujourd’hui, qui ne passent que chez nous en Belgique quand ils viennent en Europe », lâche Axel, qui verrait bien son dernier-né susciter des succursales ailleurs. Pas commerciales, comme un Hard Rock Café – « la culture ne supporte pas l’aspect mercantile » – plutôt comme les nouvelles collections que créent
Avec son look clodo chic, barbe rase à la Gainsbarre et regard ravi du gamin qui a poussé sur toutes les sonnettes d’un immeuble de vieux ronchons, Axel n’a pas la moindre impression de faire le grand écart. « Mener toutes ces activités de front, de la schizophrénie ? Non, mais c’est une vraie gymnastique ! Je ne m’en sors qu’en arrivant à m’entourer de gens qui ont du talent et l’envie de s’amuser à bosser. On pourrait dire que ne pas mettre ses œufs dans le même panier, c’est de la gestion de bon père de famille. En plus, que ce soit pour les livres, les logiciels ou les concerts, nous investissons sur fonds propres dans le meilleur de la technologie, on n’a pas un sou de subsides pour quoi que ce soit. Et puis, il y a un vrai lien entre le Café Central et l’édition : à l’automne, nous sortons un double album DVD, sous le label Café Central, avec nos meilleurs concerts présentés en vidéo par un animateur parfait bilingue, au nom assez improbable d’Esteban Van Piperzeel. J’aimerais que les non-Belges apprécient le clin d’œil, parce que l’album sera disponible en téléchargement sur ITunes et passera sur les chaînes de TNT françaises. » Sur la table ronde, l’Iphone bourdonne avec obstination. C’est assez normal, si on sait que C.C. se situe à la cinquième place de la petite phalange des éditeurs spécialisés en fiscalité – et centième environ sur la liste des deux cent maisons d’édition belges. Il passe en revue d’un doigt négligent les mails qui défilent, sur une variété de sujets qui étonne. Pour l’instant, le soleil de la terrasse – celle-ci ou celle d’un autre copain comme Olivier Schwennicke, de La Manufacture ou Michel Debauw du Belgo Nero – est plus important qu’un symposium sur la TVA. Les bons moments sont trop précieux pour être négligés. Même s’il adore travailler. « Travailler sous pression, j’aime bien. Je me connais : quand il n’y en a pas, je m’ennuie, alors j’achète une boîte ». Quatre achetées en vingt ans, allez, ce n’est pas encore comme des paires de Stève Polus chaussures.
Des concerts en mai au Café Central
Après un concert de The Pharmacy (USA, le 4 mai dernier), le Café Central accueille ces 11 et 25 mai des concerts expérimentaux. Le 12, place à Madame Dame (Snob groove dia, Français) et le 26, au groupe Adomas. Les 28,29 et 30, le jazz prend le relais, dans le cadre du Jazz Marathon de Bruxelles : Panopticon le 28 (avec Michel Delville, Antoine Guenet, Pierre Mottet, Jan Rzewski et Domenico Solazzo ; le 29, jazz électro avec Chazam + Zam ; et le 30, le groupe José, avec Tuur Florizoone, meilleur accordéoniste de jazz belge, Laurent Blondiau, Chris Joris et Nic Thys. Tous ces concerts sont gratuits. www.cafecentral.be
Dossier
Qui sont les plus gros recruteurs en 2010 ? Quels sont les secteurs offrant le plus de postes vacants ? Quels sont les profils les plus populaires ? Et qui sont vraiment les oiseaux rares ? Toutes les réponses à ces questions dans la troisième édition de l’enquête nationale Références-Vacature sur le marché de l’emploi.
La chasse aux ingénieurs et professionnels des TIC reste ouverte
8800 emplois dans le top 20 des entreprises qui recrutent 356 entreprises ont répondu à notre invitation. Actuellement, celles-ci offrent 13.327 emplois vacants. On y retrouve le top 20 de notre enquête de novembre 2009, comme le numéro un actuel, la police fédérale, le Groupe Colruyt, la KUL et Telenet. L’offre est cependant moins abondante dans ce top 20, avec environ 8800 emplois. Dans notre étude précédente, nous avions enregistré 12 175 postes vacants.
L’automne est prometteur
Nous avons aussi demandé aux entreprises de nous communiquer leurs plans pour l’automne. Jusqu’ici, les participants qui ont accepté de faire des pronostics sur la période d’après les vacances annoncent de nombreux engagements : plus de 13.000 dans les 350 entreprises participantes. Koenraad Debackere, directeur général de la KULeuven, explique pourquoi l’université, qui a aujourd’hui 160 postes ouverts, en aura 1000 à l’automne : « La plupart des projets de recherche commencent à l’automne, lorsque la nouvelle moisson de diplômés arrive sur le marché. Nous avons besoin de beaucoup de chercheurs, car nos 1500 professeurs sont très actifs dans des projets de recherche internationaux, qui ne concernent pas nécessairement les affaires. Je suis heureux que nous puissions continuer à croître, en période de conjoncture économique difficile, mais cette croissance pourrait tomber. Au niveau européen, Leuven était avec 84 millions d’euros le quatrième plus important collecteur de fonds du sixième programme-cadre de recherche de l’UE. Dans le programme actuel (2007-2013) nous faisons aussi bien. » « En Belgique, il y a trop peu de scientifiques et d’ingénieurs désireux de faire carrière dans la recherche», regrette Koenraad Debackere. « Heureusement, nous avons pu recruter au niveau
plus de CV de jeunes qu’auparavant, ce qui nous international : l’année dernière, l’université a attiré permet de procéder à une sélection plus sévère. Nous plus de 20 pour cent de jeunes chercheurs étrangers. voulons aussi attirer cette année 144 fiscalistes Le salaire que nous pouvons leur offrir est expérimentés, des comptables et du personnel IT. compétitif par rapport aux normes internationales, Ceci est plus difficile que autour de 1600-1800 euros les années précédentes, nets. Mais si ces jeunes de nombreuses personnes scientifiques veulent se top 20 des emplois vacants hésitent à changer d’emploi», développer, devenir assistant Entreprise Emplois vacants conclut Lieven de Groodt. ou professeur, on se retrouve face à un vrai problème : les 1. La Police 2.000 offres d’emploi à gogo universités étrangères offrent 2. La Poste 1.400 dans les soins de santé des packages agressifs. » Les prestataires de soins de 3. SPF Défense 1.293 Les banques recrutent santé comme Armonea et 4. KBC 500 Les prestataires de services Partena brillent dans le top 5. Audi Brussels 475 financiers tels que KBC, 20. Les hôpitaux, eux aussi, 6. Deloitte 400 Deloitte, Accenture, AG et ont une longue liste de postes 7. ORES 326 ING, qui avaient disparu vacants. Veerle Bekaert, 8. Eandis 300 du tableau, sont de retour. directeur des ressources 9. Accenture 250 Lieven De Groodt, directeur humaines d’Armonea, un 10. Groupe Colruyt 242 des ressources humaines chez groupe qui construit des 11. ING 220 Deloitte Belgique : « Notre centres résidentiels de soins 12. DEME 200 activité, en particulier l’audit dans toute la Belgique et 13. AG Insurance 160 et l’accounting, a gardé un s’étend : « L’an prochain nous 14. K.U.Leuven 160 niveau assez stable. Seule allons ouvrir des centres. C’est 15. Armonea 150 la consultance accusait pourquoi nous recherchons 16. Partena 150 une légère chute. Nous en particulier des directeurs, 17. TriFinance 150 avons continué à recruter des infirmières en chef, des 18. TUC RAIL 150 ces dernières années. Les infirmiers et des soignants. 19. Croix jaune Limbourg 150 jeunes attendent désormais Ce sont toutes des professions 20. Telenet 130 des « Big 4 » la sécurité de critiques. Si nous passons une Total 8.806 l’emploi, un label qu’on ne annonce pour des infirmières pouvait certainement pas en équipe volante, en nous décerner il y a quatre promettant voiture de société ans.» Deloitte a un turnover annuel de 12 à 15 pour et carte de carburant, nous n’avons presque aucune cent. Par conséquent, 270 diplômés devraient réponse. Les gens travaillent de préférence à poste commencer en septembre. « Nous en avons déjà et en équipe fixe. Le principal argument susceptible trouvé 170 d’entre eux. Actuellement, nous recevons de les faire changer, à côté de leur passion pour les
personnes âgées, est un emploi près de chez eux. »
Faut-il chercher en Inde les TIC, ingénieurs, chefs de projet ?
Il y a une différence claire entre les secteurs qui ont de nombreux postes vacants (voir la liste des 10 secteurs avec la plus grande offre) et ceux où le recrutement reprend à peine, comme le textile, le transport et la métallurgie. Ces deux derniers secteurs n’entrent pas dans notre top 10. Le VDAB, l’équivalent néerlandophone du Forem, a reçu moins d’offres d’emploi du secteur IT (-18 % par rapport à mars 2009) et des administrations publiques (-23 %), mais ces secteurs doivent encore fournir la plupart des emplois disponibles. Fait remarquable, la liste des « professions critiques » de notre sondage – les profils que les entreprises recrutent difficilement – est pratiquement un copié collé de la liste des « profils les plus recherchés » de ces sociétés. Ingénieurs, informaticiens, personnel de vente et gestionnaires de projets restent les oiseaux rares de notre marché du travail, crise ou pas. Le VDAB a constaté récemment que le nombre d’offres d’emploi dans ces professions critiques a baissé beaucoup moins que pour d’autres professions. L’organisme estime que cette tendance est alarmante : « Il est impératif que davantage de jeunes optent pour une formation de spécialiste en TIC, ingénieur, technicien, infirmière, aide soignant ou professionnel du bâtiment. » Le même constat est fait du côté francophone. La semaine dernière, du reste, KBC comme Colruyt ont annoncé leur intention de recruter dans les prochaines années des centaines de spécialistes TIC indiens, au travers de leurs filiales respectives de Chennai et Hyderabad. Motif : les entreprises trouvent trop peu de Eric Verreet spécialistes en Belgique.
Beaucoup d’appelés, (trop) peu de candidats Bart Briers (société d’IT CTG) sur leur nouvelle approche du recrutement « On cherche autant en interne qu’à l’extérieur, avec un chasseur de têtes » Les profils IT restent une denrée rare. CTG, à Diegem, a besoin d’urgence d’engager quarante personnes. Cela va des testeurs de la qualité des logiciels aux développeurs de logiciels, en passant par les fonctions support. Le besoin est tellement urgent que les recruteurs sont obligés de changer leur fusil d’épaule. Ils continuent, à Diegem, à s’appuyer sur les canaux de recrutement traditionnels mais font également appel, tant en interne qu’à l’extérieur, à un chasseur de têtes. Bart Briers doit imprimer une impulsion à ce nouveau mode de recrutement : « Ces derniers mois, trouver des candidats adéquats s’est avéré particulièrement difficile. Le
vivier était plus petit que nous l’avions espéré. Un chasseur de têtes externe doit maintenant faire la chasse aux profils très spécialisés. C’est au point que, même en interne, nous cherchons quelqu’un qui puisse jouer ce rôle de chasseur de têtes. » CTG a opté résolument pour une approche proactive, se refusant d’attendre que les CV atterrissent dans la boîte aux lettres. « Avant, quand nous avions choisi un candidat, nous avons attendu ses deux semaines de congé qu’il prenne sa décision. Aujourd’hui, notre consultant chasseur de têtes en interne doit screener plus vite les consultants intéressants. La procédure de recrutement doit être plus rapide. Il y a également un nombre important
de travailleurs qui hésitent à quitter leur employeur actuel. Nous ne pouvons pas attendre qu’ils se jettent à l’eau, car cela signifierait que nous avons perdu notre chance. O.k., ce genre d’approche nous coûte certainement beaucoup d’argent, mais elle est absolument nécessaire. Nous devons continuer à convaincre les profils intéressants. Auparavant, on pouvait encore y arriver avec un discours et des arguments standard, à présent, on a besoin d’offrir aux un package personnalisé, présentant une combinaison attractive de salaire, d’avantages sociaux, une formation adéquate, etc. Elle doit correspondre aux souhaits du candidat. Je vais appeler un chat un chat : les salaires vont augmenter. »
Recruter à nouveau les anciens employés CTG a recruté ces derniers mois surtout des profils très expérimentés, mais revient aujourd’hui à une recette éprouvée dans le passé. « Nous recrutons à la sortie l’école. Nous donnons à ces candidats un ou deux mois de formation dans notre propre académie avant de les mettre sur le marché. » La nouvelle procédure, proactive, de recrutement est une donnée récente, apparue dans les deux derniers mois, dit Bart Briers. « Au premier trimestre, nous avons procédé à une vingtaine d’engagements. Nous avions fait pour cette année, une estimation de
croissance plutôt conservatrice, nous voulons maintenant une croissance plus forte. Nous venons par exemple seulement de mettre en place notre propre centre de R & D. Comme chez Google, les employés peuvent y passer une partie de leur temps. De cette façon, nous voulons faire de CTG un employeur plus attrayant encore.» Même nos ex-employés peuvent sans problèmes frapper à la porte de CTG, assure Bart. « Au premier trimestre, nous avons rerecruté six de nos anciens employés de retour. Cela ne pose aucun problème, pour autant que leur départ s’était déroulé dans de bonnes conditions. »
Texte Nico Schoofs
« La crise rend les choses plus difficiles » Karen Sterck, DRH Dun & Bradstreet, à la recherche d’account managers internes Qu’il ne soit pas facile de recruter, alors qu’on est en crise, c’est l’expérience qu’on a pu faire même chez Dun & Bradstreet ! La société a cinquante salariés et fournit des solutions et des informations pour la demande de crédit, la commercialisation et les décisions d’achat. Dun & Bradstreet a bien rempli ses postes vacants mais cela n’a pas été simple, dit Karen Sterck, HR Manager : « Nous avons recruté cinq personnes cette année. Nous sommes leader dans le secteur des international data et nous voulons renforcer notre position en Belgique. Non seulement en investissant dans les données, mais aussi dans les personnes. Nous avons renforcé nos équipes de vente et avons également recruté quelqu’un qui travaille avec nos clients, sur base de projet. Toutes ces personnes étaient difficiles à trouver, mais le plus difficile a été de trouver deux account managers internes pour nos clients PME : ça nous a pris cinq mois. Pourquoi ? La crise économique», dit-elle. « Nous avons peu de candidats. Les personnes d’expérience n’ont pas
envie de commencer chez un autre employeur en période difficile. C’est compréhensible. On pourrait supposer qu’il y a plus de disponibilités sur le marché du travail mais les autres entreprises ne laissent pas leurs meilleurs éléments partir, même si cela va mal. Par conséquent, nous avons dû faire une évaluation : choisirait-on une personne d’expérience ou une personne avec un talent commercial, dans un premier temps ? Nous avons finalement opté pour la seconde. » Le goulot d’étranglement : les profils d’account managers interne « Internal Account Manager, voilà un profil très difficile : vous devez travailler par l’intermédiaire du téléphone, c’est un produit difficile à vendre et vous devez avoir des connaissances précises et maîtriser le contexte pour convaincre les gestionnaires de comptes, les directeurs financiers et chefs d’entreprise. Il y a des gens qui viennent d’un call center et ont les capacités commerciales,
mais il faut plus dans ce métier. Les gens qui sont bons le considèrent souvent comme un tremplin vers les ventes externes. Mais nous recherchons des gens qui ont une passion de la vente par téléphone.» Une autre pierre d’achoppement peut sembler familière : le bilinguisme est un must, mais est un problème pour nombre de candidats. « Vous pouvez diviser la Belgique en Flandre et Wallonie mais, dans une fonction de vente, il est toujours possible d’être obligé de parler français ou néerlandais et si vous ne le parlez pas, c’est raté. » Dun & Bradstreet dit donner un bon salaire fixe, plus un système de bonus qui permet de facilement gagner un supplément de 50 pour cent. « De vraiment bons vendeurs peuvent faire encore plus. O.k., cela ne parle pas à tout le monde, mais les commerciaux motivés voient cela comme un défi. C’est pour nous un moyen supplémentaire de sélection : si un système de bonus se révèle motivant pour quelqu’un, celui-ci résistera habituellement bien aux pressions que l’emploi implique. » Dominique Soenens
Karen Sterck, DRH chez Dun & Bradstreet : « Nous avons peu de candidats. Les personnes d’expérience n’ont pas envie de commencer chez un autre employeur en période difficile. »
photos Griet Dekoninck
Bart Briers, CTG : « Nous recrutons de nouveau à la sortie de l’école. Nous leur donnons un ou deux mois de formation dans notre propre académie avant de les mettre sur le marché. »
Société Contact Emplois vacants actuels 3M Belgium gdemeulenaer1@mmm.com 4 Abbott Vascular International heidi.roekens@abbott.com 14 Accenture katia.de.vos@accenture.com 250 (BeLux) Acerta gary.hofmans@acerta.be 18 Adhesia guido.baert@adhesia.be 2 AG Insurance laurence.strybol@aginsurance.be 160 AKKA Benelux jf.guisset@akka.eu 20 ALLIANCE Engineering t.menet@alliance-engineering.be non connu Alternative Original Adnimation (AltorA) joris@altora.be 2 American Express International candice.van.der.elst@aexp.com 5 AMMA Assurances aman.sadat@amma.be 10 ARC Europe melanie.nabert@arceurope.com 1 Asco Industries valerie.gerard@asco.be 37 Assuralia dad@assuralia.be 4 Astrid s.a. de droit public carine.kiveryn@astrid.be 2 Atelier Grande Ile coordinator@ateliergrooteiland.be 1 Atos Consulting / Atos Origin luc.brouwers@atosorigin.com 30 Atos Origin bernard.ghaye@atosorigin.com 15 Audi Bruxelles wannes.schoeters@audi.de 75 +400 interimaires AW EUROPE jean-marc.vansteenkiste@aweurope.be 40 AXA Group Belgium maarten.moons@axa.be 35 be.wan geraldine.couvreur@bewan.be 1 Politique Agriculture & Pêche stephanie.dewulf@lv.vlaanderen.be 7 IBSR 8 BOKIAU INSURANCE BROKER g.jamoulle@hotmail.com 2 Bridgestone Europe eva.michielsen@bridgestone.eu 11 Bright Ventures Group c.maassen@istorm.be 0 Brussels Airlines diane.cauwenberghs@Bruxellessairlines.com 15 BSB daniel.lorent@bsb.com 15 BSH Home Appliances ghi.morcom@bshg.com 9 BUSINESSCOM linda.daes@businesscom.be 0 Capgemini kris.pote@capgemini.com 140 Carglass bart.lambrechts@carglass.be 10 Centre d’informatique Pour La Région Bruxelloise agathoye@cirb.irisnet.be 14 CHR HAUTE SENNE martine.rahier@chrhautesenne.be 7 Cleary Gottlieb Steen & Hamilton LLP bvanderwee@cgsh.com 2 Coca-Cola cblavier@cokecce.com non connu Cofely Services Alain.VanDoren@cofelyservices-gdfsuez.be 40 Computacenter caroline_verkest@computacenter.com 4 CSC svanhoe@csc.com 65 CTG Belgium eddy.simons@ctg.com 8 DAIKIN A/C BELGIUM pascale.bergiers@daikin.be 6 La Poste Wouter.VANRENTERGHEM@post.be 1.400 Delhaize Belgium everlinde@delhaize.be 78 Deloitte ldegroodt@deloitte.com 400 Delta Lloyd Bank corla.goudriaan@dlbank.be 30 DEN Medical jdeneyer@denmedical.eu 1 D’Ieteren Auto stijn.dexelle@dieteren.be 25 Distrigas monique.feyaerts@distri.be 7 Domaine de Taintignies philippart.g@gmail.com 2 Electrabel, GDF SUEZ christophe.vandeneede@electrabel.com 49 Elia claire.tomasina@elia.be 70 ENGETEC patrick.holemans@engetec.be 30 Euremis am@euremis.com 0 Euroclear kaat.martens@euroclear.com 20 Eurostation veronique.migom@eurostation.be 6 Eurotherm henri.balteau@invensys.com 1 EVS Broadcast Equipment jobs@evs.tv 34 Exact Software Belgium vicky.saerens@exact.com 8 SPF Santé, sécurité alimentaire anna.kubina@health.fgov.be 50 SPF Défense yves.cuvelier@mil.be 1293 Fonds du Logement RBC HR@wffl.be 1 Fortis Real Estate alain.ysebaert@fortis.com 25 Generali Belgium severine.cauchie@generali.be 7 George Hall Belgium Nele.vandenzegel@gshgroup.com 1 GROUPE DE BOECK genevieve.cavenaile@deboeck.be 0 Groupe P&V jessica.ramu@pv.be 3 Harrison Clinical Research Benelux lutgart.guns@harrison.be 3 HDP-AristA jobs@hdp.be 45 Hema Belgique liesbeth.vanderloock@hema.nl 20 Hewitt Associates christophe.swaenepoel@hewitt.com 1 HOTEL METROPOLE HR.MGR@METROPOLEHOTEL.BE 2 IBA caroline.snoeks@iba-group.com 20 IKEA susanna.van.der@IKEA.com 35 Information & Data jacqueline.mailliard@yahoo.fr non connu Infrax nico.vaes@infrax.be 10 ING maria.horemans@ing.be 220 Intys Consulting valerie.delor@intys-consulting.com 6 Isabel dlaros@isabel.eu 13 IWT dvdg@iwt.be 1 KBC Banque & assurance karolien.rys@kbc.be 500 KBG Groep herwig.depreter@kbc.be non connu Ketchum Pleon Belgium saskia.dejonghe@ketchumpleon.com 3 KPMG aclaes@kpmg.com 52 Le Scénario ariane@le-scenario.be 2 STIB rohaertl@mivb.irisnet.be 100 MAINSYS Recruitment@mainsysgroup.com entre 5 et 10 Management Information v.berlanger@maninfo.be 2 Microsoft ellkejo@microsoft.com 15 Mobistar catherine.coussement@mail.mobistar.be 50 MPE carmen.janas@mpe.be 3 Munters Déshumidification nico.reynders@muntersbelgium.be 3 MWH nancy.dewit@mwhglobal.com 1 Loterie nationale liliane.leeuws@nationale-loterij.be 10 Nationale Suisse benny.sterckx@nationalesuisse.be 15 Nexans Benelux karina.vanhoedenaghe@nexans.com 2 NMBS Logistics group pim.vandijck@interferryboats.be 65 SNCB christian.smets@b-holding.be 75 ONDRAF / NIRAS k.beck@nirond.be 7 ORANGINA SCHWEPPES BELGIUM marie.demblon@os-group.com 3 ORES – Opérateur des Réseaux Gaz et Electricité jeanmichel.brebant@ores.net 326 Petit Bateau Belgique evanderperre@petit-bateau.fr 1 Police virginie.benit@jobpol.be 2.000 Puratos Sjacobs@puratos.com 32 Quasus tvw@quasus.be non connu Randstad sophie_claeys@randstad.be 70 Office des Pensions patricia.bauwens@rvp.fgov.be 72 Robert BOSCH laurence.vanheer@be.bosch.com 5 SA WALCOM m.hardy@walcom.be 6 SABAM cindy.petitjean@sabam.be 3 Sapa building system guy.thys@sapagroup.com 4 SAS Institute maire-anne.van.den.poel@sas.com 9 Sauter Controls management@be.sauter-bc.com 1 SB Recruitment & Services bsi@sbpartners.be non connu SCREENVISION BELGIUM a.massotte@screenvision.be 2 SDI – Syndicat des Indépendants et des PME laurent.cauwel@sdi.be 5 Securex els.haesen@securex.be 42 Securitas bert.de.pestel@securitas.be 20 Securitas Direct anne.wagner@securitas-direct.be 20 Sibelga patricia.nivard@sibelga.be 60 Siemens Veerle.doornaert@siemens.com 50 Smals tom.vandeputte@smals.be 85 Sogeti suzy.bruyninckx@sogeti.be 25 SPE-Luminus sonia.frey@spe.be 43 SPIE Belgium a.vandeputte@spie.com 5 Staples PSGE christelle.rutten@staples.be 4 Fondation contre le Cancer katia.emmerechts@kankerregister.org 3 SYSTEMAT christine.verkest@systemat.com 5 TOTAL jozef.herremans@total.com 28 Tractebel Engineering aude.debuysscher@gdfsuez.com 44 TRASYS marc.calders@trasys.be 20 TriFinance charles.darcis@trifinance.be 150 Triple A Solutions jean.paul.van.damme@3as.be 10 TUC RAIL lan@tucrail.be 150 Unilever catherine.herssens@unilever.com 15 Unisys Belgium recruitment@be.unisys.com 15 Uniway koen.vandenbreen@uniway.be 6 VASCO Data Security cvm@vasco.com 32 Vinçotte sloix@vincotte.be 50 VIVAQUA jean-paul.trum@vivaqua.be 60
Emplois vacants à l’automne Siège 6 Diegem non connu Diegem non connu Bruxelles 15 Louvain non connu Bruxelles 200 Bruxelles 65 Ixelles 2 Louvain-la-Neuve non connu Neupré 10 Watermael-Boitsfort 5 Bruxelles 0 Evere 50 Zaventem non connu Bruxelles 5 Bruxelles 2 Molenbeek-Saint-Jean 40 Zaventem 20 Zaventem 50 Forest non connu Braine-l’Alleud 80 Watermael-Boitsfort non connu Braine-l’Alleud 5 Schaerbeek non connu Haren (Bru.) non connu Namur non connu Woluwe-Saint-Etienne 1 Schaerbeek 30 Diegem 20 Louvain-la-Neuve 7 Jette non connu Vilvorde 160 Diegem 10 Hasselt non connu Bruxelles 5 Soignies 4 Etterbeek 60 Anderlecht environ 70 Bruxelles 3 Zaventem non connu Woluwe-Saint-Etienne 20 Diegem 3 Wavre 50 Bruxelles non connu Molenbeek-Saint-Jean 310 Diegem 80 Saint-Josse-ten-Noode 2 Rhode-Saint-Genèse 65 Ixelles 5 Bruxelles 20 Taintignies 110 Bruxelles non connu Bruxelles 10 Wavre 1 à 2 Braine-l’Alleud non connu Saint-Josse-ten-Noode 10 Anderlecht 1 Wanze 20 Angleur 0 Wemmel ca. 88 Saint-Gilles 912 Neder-over-Hembeek (Bru.) non connu Ixelles 25 Bruxelles 10 Ixelles non connu Zaventem 5 Bruxelles non connu Saint-Josse-ten-Noode non connu Berchem-Sainte-Agathe non connu Bruxelles non connu Uccle 2 Schaerbeek non connu Bruxelles 30 Louvain-la-Neuve non connu Zaventem 0 Woluwe-Saint-Lambert 15 Bruxelles 400 Bruxelles 15 Woluwe-Saint-Lambert 20 Bruxelles 2 Bruxelles 200 Molenbeek-Saint-Jean 200 Molenbeek-Saint-Jean non connu Etterbeek 100 Haren (Bru.) non connu Uccle 100 Bruxelles 10 Ixelles 1 Koekelberg 30 non connu Evere non connu Neder-over-Hembeek (Bru.) 6 Andrimont 4 La Hulpe 10 Etterbeek 12 Bruxelles non connu Marcinelle 150 Anderlecht 1800 Sint-Gilles 4 Saint-Josse-ten-Noode non connu Genval 170 Louvain-la-Neuve 0 Strombeek-Bever non connu Bruxelles 50 Grand-Bigard 15 Zaventem non connu Laken (Bru.) 47 Saint-Gilles 4 Anderlecht 4 Arlon non connu Etterbeek 2 Landen 3 Tervuren 1 Grand-Bigard 1 Waterloo 0 Woluwe-Saint-Lambert 3 Bruxelles 40 Evere 280 Neder-over-Hembeek (Bru.) 30 Neder-over-Hembeek (Bru.) 80 Bruxelles 25 Anderlecht 60 Saint-Gilles non connu Evere 50 Bruxelles non connu Zaventem non connu Woluwe-Saint-Lambert 4 Saint-Josse-ten-Noode non connu Lasne 90 Etterbeek 30 Woluwe-Saint-Lambert 50 Hoeilaart 110 Diegem 15 Diegem 75 Saint-Gilles 40 Forest 20 Haren (Bru.) 5 Woluwe-Saint-Etienne 15 Wemmel 65 Vilvorde +/- 15 Bruxelles
Christophe Nottebaert, CEO Companeo North Europe : « 90 pour cent des candidatures spontanées proviennent de personnes de 50 ans et plus. Mais parce que notre salaire de base n’est pas à la hauteur de la fonction qu’ils occupaient, et qu’ils ne sont pas intéressés par un bonus, ils déclinent notre proposition. »
«Où sont les candidats bilingues ? Christophe Nottebaert, CEO de Companeo North Europe, à la recherche de talents commerciaux
Companeo Belgique est en forte progression. L’entreprise compte actuellement environ 25 employés, mais s’étendra à quarante cette année. Et le bât blesse, parce que trouver des employés – des vendeurs en premier lieu – est un problème majeur. « Nous aidons les PME à trouver les fournisseurs dont ils peuvent avoir besoin pour leur entreprise», dit Christophe Nottebaert, le CEO de Companeo North Europe. « Grâce au ‘matching system’ de notre plateforme de recherche en ligne, nous guidons les gérants, de petites entreprises essentiellement, dans leur recherche de fournisseurs les plus appropriés. Le secteur est tout neuf et progresse vite. Par rapport au premier trimestre de 2009, nous enregistrons une croissance de 80 à 90 pour cent. Mais si nous ne réussissons pas à recruter rapidement les gens, cette croissance peut être ralentie. Nous recherchons surtout des vendeurs, de préférence bilingues. Nous sommes actifs en Flandre et en Wallonie. Mais c’est un des problèmes majeurs : plus personne n’est bilingue. Nous dû scinder notre équipe en deux teams, sinon il n’y avait plus moyen de travailler. Il semble impossible de trouver des candidats bilingues. Et vous l’avez peut-être déjà constaté, ce sont plutôt des Wallons et des Flamands de Bruxelles qui parlent le néerlandais que des Flamands qui sont d’expression française. Nous sommes en recherche depuis février et jusqu’à présent nous n’avons eu que trois recrues. »
Des attentes irréalistes chez les jeunes Pour faciliter le recrutement, Companeo cherche aussi des jeunes avec une première expérience, qui puissent parfaire la connaissance du métier dans l’entreprise. Mais sur leur liste de souhaits on trouve aussi des gens plus expérimentés, un gestionnaire financier, un manager contrôleur de la force de télévente et des gens pour le service clientèle, un web designer et deux online marketeers. Plus tard dans l’année, viendront aussi une dizaine d’autres personnes, entre autres des fonctions de soutien, tels qu’administratif(ve) et réceptionniste. Il est possible que ces recrutements soient plus faciles. « La difficulté avec les jeunes est que leurs attentes sont souvent irréalistes. Nous donnons un bon salaire, mais c’est une bonne part sous forme de bonus. Ils peuvent doubler leur salaire via les primes. Je remarque que les jeunes veulent conserver un certain style de vie et sont donc à la recherche de la sécurité et d’un employeur qui peut offrir un salaire fixe. Nous avons le même problème avec des candidats un peu plus âgés : 90 pour cent des candidatures spontanées que nous recevons proviennent de 50+. Mais parce que notre salaire de base n’est pas à la hauteur de leurs habitudes et qu’ils ne sont pas intéressés par un bonus, ils déclinent notre proposition. » « Je peux vous l’assurer, cependant, nous ne payons pas mal, certainement pas en comparaison, par exemple, des call centers. Les télévendeurs débutants gagnent entre 2.000 et 3.000 euros brut, en fonction des résultats qu’ils obtiennent. Aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, nous recrutons difficilement aussi mais en Belgique, c’est encore bien plus difficile.» Au point de s’arracher les cheveux ? « Non, mais notre croissance serait beaucoup plus rapide si nous trouvions des gens rapidement. Il est possible que nous fassions cette année « seulement » 40 pour cent de croissance pour cette raison, alors qu’elle pourrait être de 50 à 60 pour cent. Pour le moment, nous n’avons presque pas de concurrents, mais ils vont arriver. La vitesse est donc importante pour nous. » Dominique Soenens
adaptations stève polus
Votre Références fête deux décennies à votre service
Vingt ans à la tête de l’emploi, c’est en (très) résumé l’histoire de Références, le magazine que vous nous faites le plaisir de lire chaque semaine. Vingt ans qui ont fait du supplément Emploi du Soir original un leader multimédia sur le marché francophone des offres d’emploi, avec plus de 1.196.000 lecteurs par semaine pour l’édition papier (chiffres bruts CIM 2009). Références est heureux d’avoir aidé des dizaines de milliers de personnes à se réaliser dans leur carrière et entend continuer. Avec vous.
Vingt ans et la tête de l’emploi L’histoire commence, en fait, il y a bien plus de vingt ans, par l’anecdote puisque c’est dès 1983 qu’a été proposée aux jeunes, à la recherche d’un premier job, une rubrique Premier emploi, paraissant chaque samedi dans les pages « emploi « des titres de presse quotidienne du groupe Rossel, Le Soir, La Meuse, La Nouvelle Gazette-La Province. En janvier 1987, une autre initiative originale : la rédaction du Soir a ouvert ses colonnes à des demandeurs d’emploi, qui pouvaient y composer eux-mêmes - souvent de manière très créative - leur petite annonce. 36 annonces de jeunes demandeurs d’emploi paraissaient tous les mardis dans «
Temps Libre «. 1632 demandes avaient ainsi été récoltées en 1 an. Un service gratuit au lecteur, en quelque sorte, basé sur la créativité des candidats. C’est en 1990, toutefois, que démarre un véritable cahier d’offres d’emploi séparé dans Le Soir, sans rédactionnel spécifique. La suite de l’histoire sera une belle progression qui se poursuit aujourd’hui... et ne s’arrêtera pas de sitôt. Aujourd’hui incontournable pour toucher le marché belge francophone ou se tenir au courant de l’actualité et des tendances multisectorielles, Références est le partenaire de tous ceux qui veillent à bien gérer leur carrière. Ou qui cherchent un emploi à la mesure de
leur talent. Le magazine papier que vous retrouvez le week-end dans Le Soir et les mercredi, jeudi et vendredi dans L’Echo - Trends/Tendances - Le Vif/L’Express, est aussi depuis votre compagnon sur le Web, avec References.be. Une plateforme nationale a ainsi été créée entre les deux plus importants acteurs du marché de l’emploi belge, les néerlandophones de Vacature et les francophones de Références. Ce site national, accessible via les deux adresses References.be/Vacature.com, est le leader incontesté des offres d’emploi en Belgique et se positionne dans le Top 15 des sites les plus visités du pays. Avec plus de 12.000 offres d’emploi en
Les dates d’une histoire à succès Mai 1990 : création d’un cahier emploi séparé dans le journal Le Soir, un cahier d’annonces «Offres d’emploi» sans rédactionnel. Juillet 1996 : lancement du site du journal Le Soir, et parallèlement mise en ligne des offres d’emploi reprise dans le cahier emploi. Une page rédactionnelle est ajoutée en 1998. Fin 1999 : Le Soir Emploi et les principaux sites «carrières» européens concluent un accord de collaboration autour d’un site commun : www.talent4europe.com . Ce site est la plateforme idéale pour tous ceux qui recherchent un emploi en Europe. 2000 : Le Soir Emploi change de nom et devient Le Soir références emploi, emploi.lesoir.be devient à son tour references.lesoir.be Janvier 2002 : création de Références S.A. et d’une nouvelle régie «emploi» chargée à la fois de la commercialisation des produits print (Le Soir références, Le Vif/Trends références et L’Echo, le groupe Vlan et les quotidiens régionaux du groupe Rossel) ainsi que ceux du site www.references.be Rossel & Cie et Vacature, le plus grand support pour l’emploi néerlandophone, conjuguent leurs forces et signent le 17 janvier 2002 un accord de collaboration pour la création d’un site de recrutement commun, national et bilingue. 2002 : lancement de references.vacature.com, une initiative de Rossel & Cie et de Vacature. 2002 : après quelques mois seulement, le nouveau site emploi bilingue de www.references.be et www.vacature.com, «references.vacature.com» se retrouve n° 1 des sites emploi en Belgique. 2003 : references.vacature.com signe un partenariat exclusif avec CareerBuilder.com, le site emploi américain à la croissance la plus forte. Cette nouvelle collaboration permet aux partenaires d’élargir l’offre internationale faite aux candidats et chercheurs d’emploi. 2004 : references.vacature.com lance le «C.V.manager». Avec ce nouveau projet les clients ont accès à la plus importante banque de données de candidats de Belgique. Une nouvelle version de www.references. be et de www.vacature.com. est réalisée. Désormais, l’info-carrière et les offres d’emploi sont clairement séparées, et de nouvelles applications sont proposées. Grâce à ces changements, la recherche d’un emploi ou d’information est encore plus efficace qu’auparavant. 2006 : Références et Vacature créent ce qui deviendra le plus grand salon belge du recrutement, Talentum, avec deux éditions par an. 2008 : Références change complètement d’aspect. Nouvelle équipe, nouvelle formule, design plus élégant et aéré, le magazine séduit et s’intègre dans une édition revue du weekend du Soir. De nouveaux magazines gratuits à diffusion ciblée font leur apparition : le Best Of, le Codex destiné aux jeunes diplômés, Break... Le site internet, lui aussi, fait l’objet d’une refonte et lance de nouveaux instruments, comme le Compas des salaires, qui permet à tout un chacun de se situer sur le plan salarial.
ligne en permanence, il accueille chaque jour plus de 30.000 visiteurs uniques. Les annonceurs y ont accès à plus de 100.000 CV complets de candidats et quelque 700.000 personnes y sont enregistrées. Références, vous le savez, ce sont aussi des enquêtes régulières sur le marché de l’emploi, des magazines destinés aux jeunes diplômés, une action permanente pour permettre à chacun de se tailler une carrière à sa mesure. Comme le dit le slogan qui signe notre logo : « Design your career «. Chacun fait sa vie, nous sommes heureux de fournir de bons outils pour l’y aider.
Le team Références