Les imaginaires explorés par ce livre ont ceci de commun qu’ils tentent de s’en tenir à la matérialité du monde, de ses corps, de ses images, de ses lois. Ils affirment chacun à sa manière le monde et sa fable. Ils y construisent la figure d’un à-côté, d’une fuite, d’une déviation ou d’un renversement. Un coup d’oeil persan. Lois et calculs ; clôtures et braconnages ; lignes de fuites ; histoire(s).
Les noms que ce livre convoque forment des cristaux, quelque(s) cristallographie(s). La lumière s’y dévie, s’y diffracte, révèle ses palettes de couleur, butte contre les grains obscurs de la matière, comme une matière elle-même concentrée et diffractée.
Cette constellation se rend visible autant par la littérature (Kawabata, Kafka, Proust, etc.) que par la peinture (Bosch, Velázquez, etc.), comme autant d’images projetées.