UMOOBS UREUURED'AKT 2003
ANNUAIRE DES
ARTISTES ET DES
AMATEURS
PAMS. -—POITEVIN BUEDAMIETÏE, 2. ET-Clc,
PAULDELAHOCHK
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PREFACE
DE
L'ÉDITEUR
L'idée d'un Annuaire des Artistes n'est pas nouvelle, ce qui démontre qu'elle est bonne et pratique relie a é(é mise à l'essai plusieurs foisi depuis près d'un siècle,, mais elle n'avait jamais réussi à se faire accepter par ceux-!à mè nies qu'elle intéressait le plus,- et elle restait toujours; faute d'appuis et d'encouragements, • rà l'état de tentative à renouveler. Vers lé milieu du règne de Louis XIV, le sieur de Blégny publia, sons le pseudonyme à'Abraham du Pradel, astrologue lyonnais, un Almanach destiné surtout aux Curieux et intitulé : les Adresses de.la ville de Paris, avec le Trésor des almanachs, livre commode entous lieux, en tous temps et en toutes conditions (Paris, VeDenis p. et 8 ff. non chiffr.). Cet Almanach, Nyon, 169i.In-80dell3 venu au monde dix-huit ans avant \'Almanach' royal, -n'obtint pas'le succès qui attendait ce dernier; malgré l'accueil favorable qu?il avait reçu d'abord, il fut abandonné et'oublié dès l'année suivante. Ce sont les bibliophiles de notre temps qui Pont réhabilité et qui.en ont fait un livre précieux et recherché.\ Soixante ans s'écoulèrent avant que le sieur de Blégny retrouvât un imitateur. Sous le règne de Louis XY, en 1751, Duport du Tertre, de concert avec ses deux amis les abbés de Fontenay et de La Porte, fit imprimer un petit Almanach des Beaux-Arts, dans lequel la littérature occupait tant de place, qu'elle ne tarda pas à s'emparer entièrement de cet Almanach, qui devint la
—- VI —" France littéraire,* Bachaumont lui-même essaya inutilement de continuer YAlmanach des Beaux-Arts. Au commencement du règne de Louis XYI, J.-B.-P. Lebrun, peintre et marchand de tableaux, reprit le premier plan de Duport du Tertre et publia un Almanach historique et raisonné des Architectes , Peintres, Sculpteurs, Graveurs-et Ciseleurs'(Paris, 1776; in-42). À cette époque, le nombre des curieux s'était considérablement accru, et cependant la publication de Lebrun fut si vivement attaquée par la critique et si mal soutenue par le monde des arts, qtfelle n'eut pas une longue existence. Il ne faut pas confondre avec l'Almanach de Lebrun un autre Almanach desBeaux' Arts, rédigé par Hébert et Àlletz; cet Almanach, qui avait paru quinze ans plus tôt [Pains, Hérissant, 1762 ; in-12), n'était, à vrai dire, qu'une description des monuments de Paris et des ouvrages d'art renfermés dans les établissements publics de la capitale. Pendant la Révolution, on ne songea guère à renouveler l'entreprise de Lebrun, quoique les Almanachs en tous genres se multipliassent alors avec une sorte de frénésie. On ne voit reparaître un véritable Almanach des Beaux-Arts. qu'en 1804, lorsque la renaissance des Arts annonçait l'ère impériale. C.-P. Landon, éditeur de cet Almanach {Paris, Landon, 1804 ; in-18 de 250 pages, avec 1 fig.), y inséra, en forme de préface> une notice sur l'état des Beaux-Arts en France, par notre grand chansonnier Béran-~ ger, et ajouta, aux descriptions du Musée Napoléon : ;et de la Calcographie du Louvre, la liste des Artistes avec l'indication de leurs principaux ouvrages et le catalogue des livres publiés relatifs aux Arts, Cet Annuaire était utile, bien conçu et bien exécuté; il ne fut pourtant pas aussi répandu qu'il méritait de l'être, et l'éditeur, qui publia cependant un nouveau volume pour L'an xm {Paris, Lando7i,l&05 ; in-18 de 227 pages, avec 1 fig.), manqua de confiance dans l'avenir en ne continuant pas son Almanach des Beaux-Arts. comme un corollaire indispensable des Annales du ' • :.'... Musée» ... .;•:,• / La Restauration ne mit au jour qu'un seul livre de celte espèce, qui rappelait plutôt les Almanachs de Hébert que ceux de Lebrun.
— Vit — C. ïlarmand publia un Manuel de l'Amateur des Arts dans Paris, contenant la description complète des Musées royaux et galeries ' et collections publiques et particulières, et tout ce qui a rapport aux arts du dessin (Paris, Hesse^ 1824; in-8°). Ce volume passa inaperçu et ne fut pas réimprimé; il est même si rare, qu'on peut croire que l'édition presque entière a disparu dans le gouffre du vieux papier mis au pilon, , . Après la révolution de 1830, les Expositions devenant annuelles, le goût des Arts devint aussi plus général et le nombre dés Artistes alla toujours s'augmentant. M. Guyot de Fère fit les efforts les plus actifs et les plus persévérants pour créer, pour établir enfin d'une manière durable un Annuaire des Artistes. Cet Annuaire des Artistes français (Paris, 1832; ii>12 de 408 pages ) eut pourtant assez de souscripteurs pour que l'auteur n'hésitât point à faire imprimer le volume de la seconde année ( 1833 ). Cet Annuaire contenait des notices sur les établissements publics consacrés aux Arts, une liste des Peintres, Sculpteurs, Graveurs et Architectes, avec l'indication de leurs principaux ouvrages, et divers détails concernant le commerce des Arts pour Paris et les départements. En même temps, sous le titre d'Annuaire des Artistes, M. Guyot de Fère publiait, comme supplément à son Annuaire des Artistes français, un Recueil des documents qui peuvent intéresser les Artistes et les Amateurs(Paris, 1834; in-8°). Cette double publication eut quelque succès; mais ses résultats, au point de vue de la vente, ne furent pas en, rapport avec les frais considérables de rédaction et d'impression; qu'elle; exigeait tous les ans. M. Guyot de Fère dut se borner, l'année suivante, à publier un seul volume intitulé : Statistique.: des Beaux-Arts en France; Annuaire des Artistes français; Établissements publics consacrés" aux Beaux-Arts; Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs, etc. (Paris, 1835; in-8°). Ce fut là son dernier effort : il renonça depuis lors à lutter contre l'indifférence des Artistes et des Amateurs. Tel est l'historique des essais qui ont eu lieu avant celui que nous tentons aujourd'hui. Réunir en un volume, d'une lecture facile et agréable, les
VIII— renseignements de toutes sortes dont l'Artiste et le Curieux ont constamment besoin ; placer sous leurs yeux l'histoire sommaire de l'Art français pendant l'année qui vient de finir ; faire connaître, pour l'année qui commence, les attributions spéciales des hauts fonctionnaires de la:direction des Beaux-Arts, l'organisation des Académies et les règlements des écoles publiques; honorer d'un fraternel adieu les Artistes que nous avons perdus dans le cours de l'année ; exciter, encourager ceux qui nous restent, à marcher sur les traces des maîtres; parcourir d'un coup d'oeil rapide les richesses dez-nôsmusées et des cabinets d'Amateurs ; enregistrer les procédés"artistiques anciens et modernes; énumérer les livres d'art récemment publiés; en un mot, rappeler au souvenir des Peintres, des Statuaires, des Architectes, des Graveurs, les faits, les noms, les dates qu'il leur importe le plus de savoir : tel est le but que nous nous sommes proposé en publiant VAnnuaire des Artistes et des Amateurs. Nous aurons plus de persévérance que n'en ont eu nos prédécesseurs; nous tâcherons aussi de faire mieux et de faire davantage. Cet Annuaire n'est encore, il est vrai, qu'un premier pas dans une voie difficile, pleine d'écueils et d'obstacles; mais nous ne nous arrêterons point en route, — nous l'espérons du moins, — si le public d'élite, auquel nous osons faire appel, veut bien nous suivre et nous aider, au besoin, dans l'accomplissement de l'oeuvre que nous avons reprise sous ses auspices; car, pour remplir notre programme et pour atteindre notre but, il est indispensable de publier plusieurs volumes de cet Annuaire, qui doit former, par la suite, un répertoire de documents variés sur les Beaux-Arts, une sorte de bibliothèque usuelle de l'Artiste et de l'Amateur. P. L.
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S.
nécessaires AUX
Administrations
T S
ARTISTES
publiques
relatives
aux
Beaux-Arts.
MINISTÈRED'ÉTATET DE LA MAISONDE L'EMPEREUR, Al!LOUVRE, PLACE DUCARROUSEL-ET RUEDE RIVOLI, 192. S. Exe.M. Achille Fould (G?£), Sénateur,membredu Conseilprivé, Ministre d'Étatet de la Maisonde l'Empereur.
MINISTÈRE DELAMAISON DE L'EMPEREUR, rue de Rivoli,192. Ceministèrea danssesattributionsl'ordonnancement de toutesles dépensespour descréditsont étéaccordés,la révisionet l'approbation detouslesmarchés; lesquelles l'administration des domaines,forêts,bâtiments,parcs,jardins, mobiliers,bibliothèques,muséesimpériaux,manufacturesimpérialescomposantla dotationde la Coude touteslesvaleursmobilières existantdansles services; la ronne;la conservation aux proposition pour les pensionssur lesfondsdelà Listecivile,les encouragements artsdansleur rapportavecla Maisonde l'Empereur,etc. Cabinet du.Ministre. des dépêches;trans M. dé Soubeyran•&,chef.—Ouvertureet enregistrement missiondelà correspondance au secrétariatgénéral;départ; demandesd'audience; affairésréservées;permissionsde visiterles établissements impériaux. Secrétariat général. M. Gauthier(0 .$), conseillerd'État, secrétairegénéral. Deuxième bureau. desAdministrateurs du"Mobilier delà M. Tiron,chef.—Examendes propositions Couronneet des Manufacturesimpériales.Préparationdes décisionset arrêtésdu Ministresur cesservices.Contrôledesdépensesde cesétablissements.~ Divisiondes bâtiments de la Couronne. M.Guillaumot (0 $0, chefdedivision. .1
Bureau desbâtiments. M. Julliot,chef;— Travauxde constructionet d'entretiendes palais,bâtiments, des adjudicaparcs,pépinièreset jardins. Autorisationde dépenses.Régularisation tions. Soumissionet marchés.Présentations relativesan personneldes architectes, inspecteurs,agents,jardiniers.Liquidationdes dépenses. et contrôle. . ' Inspection N. . . . ., contrôleuren chef des bâtiments.— Révisiondes devis,plans et des travaux.Avis marchés.Examendescahiersdeschargesgénéraleset particulières surles soumissions, et marchés.Règlement destravaux.Révisiondesmécommandes moires.Examendesréclamations. Divisionde la comptabilitégénérale. M. Sapia^, chefdedivision. Bureau del'ordonnancement. M.de Wailly,chef. Bureau delacomptabilité etdespensions. M. Courcier,chef. Architecte de.l'Empereur. M. Lefuel(0 $), membrede l'Institut, architectedu palaisdesTuileries. ADMINISTRATION DES ÉTABLISSEMENTS DE LA COURONNE. -DIRECTION GÉNÉRALE DESMUSÉES IMPÉRIAUX au Louvre. Ladirectiongénéraledesmuséesimpériauxa dansses attributionsla conservation de touslesobjetsd'art placésdansles palaisdu Louvre,du Luxembourg, deVersailles et danslesrésidencesimpériales;le classementdescollectionsimpériales ; les Expositionsannuellesdes artistesvivantset la distributiondes médailleset récompenses décernéesà la suitedu Salon;lespropositions auxarts dans pourles encouragements leur rapportaveclamaisonde l'Empereur. M. le comtede Kieuwerkerke Directeurgé(C$£),de l'Académiedes Beaux-Arts, néral,Intendantdesbeaux-artsdela maisonde l'Empereur. MUSÉE DULOUVRE —Musée Première conservation. égyptien. M.le comtede Rougé•$;,conservateur honoraire. M.Mariette^£, conservateur . adjoint. Deuxième conservation. —Musée desantiques etdela sculpture moderne. M.de Longpérier^, del'Académie.des conservateur. inscriptionset belles-lettres, .M. Barbetde Jouy, conservateur adjoint.
—Musée Troisième conservation. despeintures. M.Villbt(F.)$:-,conservateur.-'' M. le marquisdeGhennevières &, conservateur, adjoint. conservation.— Musée desdessins etdelachalcographie. Quatrième ' ' M.F.Reiset *fe,conservateur. conservateur M. d'Eschavannes, adjoint. dessouverains,.des objetsd'arts,dumoyen âge , .Cin([iiième.conservation.'r-Musée • etdelarenaissance. •M.le comteHoracedeViel-Castel $f, conservateur. honoraire. M. Sauvagept ^, conservateur —Musée Sixième conservation. et delamarine. ethnographique M.MorelFatio $£, conservateur. M.de Baypère^, chefdel'atelierderestaurationde la sculpture. M.Henriet(Frédéric),secrétairede la Direction.généraledesmuséesimpériaux. Musée duLuxembourg. M. Naigcon^, conservateur chargéduservice. adjoinlaux2e,3eet U°conservations, Musée deVersailles. historique M.E. Soulié^, conservateur adjointaux2°,3c.etficconservations, chargéduservice. MOBILIER DELACOURONNE. M.Williamson administrateur. M.D'Yvon, $;, M. Delafontihelle, inspecteurs. M.Dieudonné$ç,chefde bureau, M.Basset. M.David^, inspecteur.
MANUFACTURES IMPÉRIALES. Manufacture de porcelaines etdepeinture surverre,a Sèvres. impériale M.Regnault(0 #), administrateur,. M. Nicolle,administrateuradjoint. Manufacture destapisseries desGobelins; impériale M.Lacordaire,administrateur. M.Chevreul (C^), directeurdesteintures. Manufacture de'tapisseries, àBeauvais. impériale : M.Badin(0 e&),administrateur. . Bibliothèqueimpériale du Louvre. M.Barbieri&,conservateur-administrateur. M. de Courson(Aurélien) ^f, conservateurs. M.Pillon$,-
M. Vallery-Radot, M. Maestroui-Meglia, M.deLaverne(Ch.), M.MartialBretin, M. Arnal,
bibliothécaires. sous-bibliothécaires.
SERVICE DESPALAIS BATIMENTS ETDOMAINES DELACOURONNE. IMPERIAUX, PalaisdesTuileries etduLouvre. M.DeCourson(0 ^), colonel,commandant des Tuileries. M. Niepcede Saint-Victor commandant militairedu Louvre. , i&, M:Houdaille,commandant en2edesTuileries. M. Gally^, régisseur. M. Lefuel(0 $r), architecte. . M.Lacroix,architecteadjoint. •"'" '.Palaisdel'ÉlysOe. M.Demarle(0 &), commandant. M.Perétti.e&,adjudant. M. Bonneau,régisseur. M. Lacroix,architecte. Palais-Royal. M. Deshortiesde Beaulieu(G0 f), 'généralde brigad-, commandant M. Silvy(0 ^), chef d'escadron,commandant en ti°. M.Perin^f, adjudant. M.Breil,régisseur. M.Chabrol^, architecte. PalaisdeSaint-CIoud. M.Thiérion(C^), colonel,gouverneur. M.Cochonîfe,adjudant. M.Sauvé&, idem. M. Domergue(0 $.<),régisseur. M. Clerget^, architecte. Palaisde Meudon. M.Gaudo-Paquet (0 ^J, colonel,commandant. M.Parmentier^:-,adjudant. M. Esnault,régisseur. M. Laudin,architecte. PalaisdeVersailles M. Dupont(0 $t), capitainede vaisseau,commandant. M. Bonfffiion (0 *), AI.Saint-Yon(0 $0, adjudants. M.Amat(C^), régisseur. M.de Bonnechose ^f, bibliothécaire. M. Questel^, architecte. M. Séguy.^, directeurdeseaux.
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PalaisdeTrianoii. M.Griffon(C•$;),colonel,commandant militaire. "M.Monthelier ^, adjudant. M.Amat(C$), régisseur. M. Questel$f, architecte. PalaisdeRambouillet. M. Besançon(0 $), généralde brigade,commandant. M. Villemain fâ, adjudant. M.duRibert,régisseur. M.Paccard^, architecte. PalaisdeFontainebleau.. M.de Polignac(G^), généralde brigade,commandant. M.Reubell^, commandant en 2e. M.Deveaux^, adjudants. M.Luzinchy, M. Lamy,régisseur. M.Champollion-Figeac $î, bibliothécaire. M.Paccard^, architecte. PalaisdeStrasbourg... M.de Koenigsegg (0 ^), colonel,commandant. M.N , adjudant. M. N. . . . ., régisseur. M.N. . . . ., architecte. Palaisde Compiégiie. M.Lechesne(C^), généralde brigade,commandant. M. Barthélémy(0 ^), commandant en 2e. M, Vieillard•$;,adjudant. M.Elias(G^t), régisseur. M. Pelassydel'Ousle#, bibliothécaire. M.Grisart$$, architecte. PalaisdePau M.Ibert(0 -^ , commandant. M. Leroux(0 ^), régisseur. M. Ancelet,architectedu palais de Pau et de la résidenceimpérialede Biarritz.
MINISTÈRE D'ÉTAT. PLACE DUCARROUSEL. Administrationdes Ëeaux-Arts, Académiede Franceà Rome,Écolespécialedes Ecolesgratuitesde dessin,ouvragesd'-artetdécoration d'édificespublics. Ueaux-Arts, — Conservation desmonumentshistoriques.—Bâtimentscivils.— Achèvement du I.ouvreet desesabords.
— 6 — Cabinet duMinistre. M.de Soubeyran $;, chef.
Secrétariat général M. JulesPelletier(0 $£), conseiller d'État, secrétairegénéral.—;Bâtiments pivils. Beaux-Arts. Monuments historiques.Servicedestravauxextraordinaires.' Bâtimentscivils. M.deCardaillac$, chefde division. —Rédaction desprojets destravaux. Premier bureau. ;_execution Etudeet rédactiondes projetsde constructiondes bâtimentscivilset monuments publics,préparationdes budgets,projetsde loi, décrets,et décisionsministérielles. aliénationsettransactions Expropriations pour caused'utilitépublique; acquisitions, en général,relativesauxbâtimentset terrains; pourvois-devant le-Conseil d'Etat; autorisationdes dépenseset répartitiondes crédits;exécutionet surveillance destravauxneufsetdestravauxd'entretien;Conseilgénéraldesbâtimentscivils,.; personnel desarchitecteset des agenceschargésde diriger-etde surveillerlestravaux; correspondance générale. —Révision Deuxième bureau. et comptabilité destravaux. , —AdjudiM.Guillemot$?, chefdebureau.—MM.LambertetBroglia,contrôleurs. cationdestravaux; rédactionsdes marchéset soumissions desentrepreneurs ; examen des devis,sériede prix etcahiersdes charges;contrôleet révisiondescomptes;préparationdu travailrelatifà la liquidationdes dépenses;régularisationdes piècesde la comptabilité. Tenuedes écrituressurla situationdosCréditsattribuésaux'consfixation desprix de base qui doiventservira\i règlement'descomptes; tructions; examendesréclamations des entrepreneurs. Conseil desbâtiments civils. général les LeConseilgénéraldes bâtimentscivileexâiriînelesprojetset devisconcernant' et réparationsdetouslesbâtimentscivilsde l'Empire,etles plansd'aliconstructions gnementsdes rues et placesde Paris et des autres villes;il donnesonavissurles questionsd'art et de comptabilité qui sontsoumisesà sonexamenparlesdiversministres.Il prononcesur lesconcoursentre architectes. Membres duConseil. LeSecrétairegénéral,président. Caristie(0 $fc),membrede l'Institut, inspecteurgénéral des,bâtimentscivils, ' vice-président. M. Duban(0 $?),membredel'Institut, inspecteursgénéraux des bâtiments' M.deGisors(0î&),membredel'Institut, , civils. M.Gilbertaîné^,membredel'Institut, M.Duc-$, architectes. 11.Grisard$, M.Paccard-&-, M.de Cardaillac &, chefdela divisiondesbâtimentscivils. Auditeurs. M. Vaudremer,Garnier,Ginain,JLecceur. M. Salle,secrétairedu Conseil. M. Lambert,contrôleur.
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7 —
Conservationet entretiendes monumentspublics. civils. Bâtiments Architectes.. MM.\ Observatoireimpérial.. ... . Bouchot. Première Circonscription. Institutiondes.Sourds-Muets. . Philippon $s>. M.deGisors(O$5),insp.gén, Écoleimpérialedesmines : -. ... Valiez. M.Moutard-Martin, insp.ord. Écolenormalesupérieure.., . Bouchot. dumaréchalNey.'. . M.Delapierre, agentcompt. Monument Châteaude Saverne.. . . , - . Lejeune. de France.. ... ... . Lépreux. . Deuxième. Circonscription. Collège Théâtredel'Odéon..- . . . . Bouchot. M.deGisors(Ofâ),insp.gén. Écolede dessin. •' . - • . • ufeux^g M.Jal,inspecteur. ..'. . Çonstant-D ÉgliseSainte-Geneviève. M.Lavalle,agent.Sainte-Geneviève. . Bibliothèque Làbrouste(H)(0*) . . Lenormand CourdeCassation.. ... $?. Troisième Circonscription.Monumentde HenriIV. . . . LeBas (O*)./ M.Cai-istie(O^),insp. gén.- Palais,del'Institut M.de Ligny,inspect.ordin. Écoledesbeaux-arts..•. . . . Duban(O*). M.Masse,agentcomptable. Écoledes ponts,et chaussées. . Godebceuf. Écoledu géniemaritime.. . . d'État. Dupuy. Hôteldela prés,duConseil circonscription. InstitutiondesJeunes-Aveugles..Philippon-^. Quatrième M.Caristie,inspecteurgén. Tombeaude l'Empereur. . . . Bouchel. Dépôtdesmarbres.. . . ... Labrouste(H)(Q^-), M.Lelong,insp.ordin. M.Féré,agentcomptable. Palaisdu quaid'Orsay delaCourdesComptes. VanGleemputte^. Archives Arcde triomphede l'Étoile.. . Danjoy. Viol^. Cinquième Circonscription. Palaisde l'Industrie...... deLouis XVI. .... Chabrol$?. Chapelle M.Duban(0î&),insp.gén. — Colonne Vendôme. Hittorff(0;*),. Obélisque. M.Lance,insp.ord. Théâtreimpérialdel'Opéra.. . M.Guillot,agentcomptable. Mag.dédécorsetatel.depèinture. Rohault$?, Conservatoire de musique.. Janniard. Conservatoire desartsetmétiers. . Sixième Circonscription. PorteSaint-Denis.... . '. .. ". Vaudoyer(0-&). M.Duban(O^=),insp.gén; Porte.Saint-Martin Bibliothèque impériale,,. .' . . Labrouste M.Delalonde, insp.ordin. (H)(0'#) de LouisXIV.'. . . M.Hazard,sgentcomptable. Monument . .' . Archivesimpériales. . .: Janniard. . Septième. Circonscription..Muséumd'histoirenaturelle.'!,, Rôhault$?. M.deGisors del'Arsenal.'.. '. .. (0^;), insp.gén. Bibliothèque Labrouste(Th.)$. M.Lenormand, insp.ordin. Monumentde LouisXIII.. M.Garithon,agentcompt. ColonnedeJuillet. .; ,-..; . . . Duç#. Huitième Circonscription. Maisonde Charentoh.,.:... .' . aîné M.Duban(O$?),insp.gén. Écolevétérinaired'Alforti. . . Gilbert &. M.Baquet,inspecteur. Châteaude Saint-Germain.. . Missetï£.
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DIREOTIOÎN DESBEAUX-ARTS. M.F. de Mercey(0 ^f),. chefdedivision.—ÉcoledesBeaux-Arts àParis. Écoles de Romeet d'Athènes. Écolesdedessinà Pariset dansles départements. Acquisition etconservation de marbres.Érectionde monuments,statues,etc.Publicationd'ouCommandes de tableaux,statues,médailles.Encouravragesd'art et souscriptions. gementsauxBeaux-Artset indemnitésaux artistes.Fêtes publiques.Autorisation ' demédailles.Inspection desBeaux-Arts. M.Merlini^, conservateur du Dépôtdes souscriptions et descollections du dépôt légal. s —Inspection desBeaux-Arts etdeDessin. Écoles desBeaux-Arts. impériales M. AlfredArago$, inspecteurgénéraldesBeaux-Arts. M.ArsèneHoussaye^, inspecteurgénéraldes oeuvresd'art, des écolesdedessin et desmuséesdesdépartements autresque lesmuséesimpériaux; M.Th. Dubois$, inpecteursdesBeaux-Arts. M.Pasqualini, . . Monuments historiques. M. Courniont (Henry)^, inspecteurgénéraladjoint,chargé du service.:—Recherchesdes antiquitéset conservation du crédit des monumentshistoriques. Distribution allouépour ceservice.RapportsaveclaCommission chargéed'examinerl'importance etl'intérêthistoriquesou artistiquesdesanciensmonuments dela France,etd'émettre sonavissurlessubventions demandées decesmonuments. pour assurerla conservation Muséedes Thermeset del'hôtelde Cluny. _ desmonuments Inspection historiques. M.Mérimée des (0 tfë),sénateur,membredel'Académie françaiseet del'Académie et belles-lettres, inscriptions inspecteurgénéral. M.Courmont $, inspecteurgénéraladjoint. M.DuSommerard^r, conservateur-administrateur dumuséedesThermesetdel'hôtel deCluny. —Membres Commission desmonuments delaCommission. permanente historiques. M.Caristie(0 ^), de l'Académie des Beaux-Arts, inspecteurgénéraldesbâtiments civils,vice-président. M.leSecrétairegénéraldu ministèred'État. M.Duban(0 :&-), inspecteurgénéra desbâtimentscivils. M.lecomtedeLaborde(0..$),del'Académie des inscriptionset belles-lettres, directeur généraldesArchivesde l'Empire. M.Labrouste(0^), architecte. M.PaulLacroix(0 i&),conservateur • à la bibliothèque Sainte-Geneviève. M. de Longpérier conservateur desantiquesau 'jfe,de l'Académiedesinscriptions"; muséedu Louvre. M.Mérimée etc. (0 $£),sénateur,inspecteurgénéraldesmonumentshistoriques,, M.le comtede Montalembert, del'Académie française. M.Questel*&,architectedu palais de Versailles. M. Var.collier $f, conseillerde préfecturede la Seine.
— 9 — M.Vaudoyer(O^),architecte. M. leDirecteurgénéraldes cultes. M.le Chefdela divisiondesBeaux-Arts. M.DuSommerard du muséedes Thermeset de ^, cohservateur;administïateur l'hôtelde Cluny. M.Courmont.'$;,inspecteurgénéraladjoint,secrétaire. Servicedes travaux extraordinaires. M.Lejars,capitainedu génie,chefde bureau.— 1° Exécution,révisionet comptabilitédestravauxextraordinaires. Réunion desTuileries auLouvre. M.Lefuel(0*^), architecte. Inspecteurs principauxM.Piot -$, M. Croiseau,M. Girard-$, M. Vérel. Commissiondu contrôledes travaux du Louvre. Membres delaCommission M'sd'Audiffret M.Le (GO#), sénateur,présidentde chambrehonoraireà la Cour descomptes,président. M. Armand,architecteduchemindeferduNord. M.LeSecrétairegénéralduministèred'État. . M.Càristie(0 •$»),del'Acad.des Beaux-Arts, prés,du conseildesbàtim.civils. M.DeCerval^, inspecteur desfinances. M.Herman(0^),. sénateur. M. Laisné(C %?),directeurdela comptabilité au ministèredel'intérieur. M.Vandal(0 ^), direct, généraldescontrib.directesau ministèredes finances. M.B°°YvelindeBéville(G>&),généraldu génie,aidéde campde l'Empereur. M.Guillaumot (0 fë), chefdebataillondu génie,secrétaire. MUSÉE DESTHERMES ETDEl/HOTEL DECLUÎNV. — nationales.Monuments Antiquités historiques. LeMuséedesThermeset del'Hôtelde Cluny\créé parla loidu 24 juillet1843, est auxmonuments, consacré meubleset objetsd'art destempsantiques,du moyenâgeet dela renaissance. Cescollections d'antiquitésnationalesquionteu pourbaséla collectionDuSommedanslesdeuxplus anciensédificesdeParis: rard,acquiseparl'État, sontconservées lePalaisdesThermes,construitau ivcsièclepar les empereursromains,etl'Hôtelde Cluny,élevé,en 1/|90,surlesruinesd'unepartiede ce palais. Cetétablissement,placé sousl'autoritédu ministred'Étatet dansles attributions dela Commission de desmonuments historiques,est ouvertau publiclesdimanches, onzeheuresà quatre.Les mercredis,jeudiset vendredis, le publicestadmisavecdes billetsd'entrée. M.E. DuSommerard•$;,conservateur-administrateur.
— '10 -~ IMPERIALE ETSPECIALE DESBEAUX-AKTS. ÉCOLE rueBonaparte,14. Cetteécole,consacrée à l'enseignement desartsdudessin,a étésubstituéeaux corps de l'Académie depeintureet de sculpture,établieen 1648,etde celled'arenseignants en deuxsections; l'une comprend la peinchitecture,fondéeen1671.Elleestdivisée, ture et la sculpture;l'autre comprendl'architecture.Sonadministration estdansles attributionsdu ministèred'État. Le Muséede.l'écoleestouvertlesmardi,mercrediet jeudi,de chaquesemaine,de midià quatreheures; descartesd'étudesont délivrées;auxélevés,au bureau du ' secrétariat. Sectionde peinture et sculpture. Professeurs. M.Hersent(0 zfc),membrede l'Institut,rue Cassette,22. . . M. Ingres(G0 #), id. quaiVoltaire,11 . ,. . . . Peinture. M.Heim(0 #), id., placede l'Institut ' M. Vernet(Hor.)(C^r), id., pavillondel'Institut. . . . . ; . M. Nanteuil^, membrede l'Institut,rue Carnet,9 M.Petitot3fe,id., rue de l'Est, 13. . . . . Sculpture. M. Coghiet Peinture. (Léon)(0 S),, id., rue de Lancry,53 . M. Dumont(A.A.)(0-^). id., placedel'Institut... . . ,. . , . M. Duret(0 f;), id;, rue de Seine,3 ....... . . Sculpture, M. Robert-Fleury (0.^;), id., rue Mazarine,3. . . ........ ,. .. . Peinture, M.Lemaire(0 :£) id., rue Jean-Bart,3 . . . ............ , Sculpture. .. M. Flandrin(Hippolyte), . .. Peinture. (0 &), id., ruede l'Abbaye,.14........ M. Robert(A.)$,.m. de l'Acad.deméd.,rue des S,-Pères,1... An.atpmie. M. Constant-Dufeux jç-, rue de Seine,1.. . . . .. ... ,.,.. . . Perspective(1). M. Jarry de Mancy~$ç,rue Cassette,5. .".,. Hist, et:antiq. Sectiond'architecture. Professeurs. Théoriede M.Lesueur^, membrede l'Institut,rue de Rivoli,63... . l'architecture. Histoirede M.Lebas(Hip.)(0ff), id., rue de Seine,1 . . l'architecture. Stéréotomieet M. Jay,i£î,inspecteurdesbâtimentscivils,.r. d'Enfer,19bis.. . construction. M. Francoeur (Isid.)$;, rue de l'Odéon,22 . . . . . . . . '. Mathématiques. 51.Constant-Dufeux .' .. . . . $;, rue de Seine,1. .... Perspective.. Secrétariat etarchives delasection. ..'..M.Gilbert(Em.)^, membrede l'Institut,rue du Faubourg-Poissonnière, 40 bis. Commission — établie danslesjugements, desconcours prèsla section pourl'assister d'émulation. Listeparordred'admission. M. Ménager, rue del'Échiquier,17. , (1)Leprofesseur faituncoursparticulier de peinture, etuncours pourlesélèvesdela section • .commun auxélèvesdesdeuxsections .
_ 14 _ M.Caristie(0 $0,,.membre,de,l'Institut.,:inspecteurgénéral-des bâtimentscivils, rueduBac,passageSainte-Marie, 2. M. Hittorff(0"'^)'i id.','rab'Lamartine, 40j M.De Joly %, ruedel'Université,12.6., : M.Baltard(Victor)$S rue de l'Abbaye,4. M. Isabelle$-, rue du Helder,21. • M.Van Cleemputté 11. $?,'passageSainte-Marie, M. Clergetîfe,riié Neuve-de-l'Université, 12. . M.de Gisors(0^), membredel'Institut,insp.gén.desbât.civ.,auPaI.duLuxem: ' bourg....:. M. Lequeùx,rue Cassette,27. M. Garnaud,rue des Maràis-St-Germain, 21. M.Lefuel(0 $$),membrede l'Institut,quaiMalaquais, 15. M.Paccard&, faubourgSaint-Hbnbré, 5. •M.Godeboeuf^,rue Breda,30. M. Guénepin#, rue de Chabanais, 6. M. Labrouste(Théod.)%-,ruedu Bac,35. M. Lelong(Ch.),rue Saint-Paul,passageSaint-Louis. r M. Dommey, rue Serpente,10. M. Duc,rue du Marché-Saint-Horibré, 4. M. N. .. .' ". . .' . .-. :. . . /-. > . . . . . . ;. ;'' .. . '. Secrétariat et agence del'école.; M.Vihit^ (Gb.-Léon), secret,perpét.,à:l'Ecoleimp. desBeaux-Arts. , Conservateur dumusée desétudes. M.Peisse^, rue Blanche,82. M.Duvivier,agentspécial,à l'ÉcoledésBéaux-Arts.
' ' .
ACADÉMIE IMPÉRIALE DEFRANCE, AROME. ..._._ ' M.Schnetz membre de directeur. (0 &), l'Institut, ListedesPeiisiomiaires del'Académie deFrance à Rome. ' Datedu'prix. 1855.— Chapu,sculpteur; Doublemard, sculpteur';Daumet,architecte; Dubois, graveurenmédailleset pierresfines. 1856.— Clément,peintre;Delaenay,peintre;Maniglieiy sculpteur; Guillaume, architecte;Gaillard,graveur entailledouce. 1857.— Sellier,peintre; Tournois,sculpteur;Heim,architecte(rentréen France pourcausede santé); Didier,paysagiste. " -'-'-.: 1858.— Henner,peintre;Coquàrt,architecte. 1859;-^Ulmami,peintre;Falguière,sculpteur;Cugnot,sculpteur;Boitte,.arcmV tecte; Thierry,architecte.
{2 _ ÉCOLE IMPÉRIALE DESBEAUX-ARTS, ADIJON. 't. Cetétablissement estplacédanslesattributions duMinistre d'État. M. Pérignon*jfc, peintred'histoire,directeur. Professeurs. M. Guasco ... Sculpture. Peinture. ] M. Darbois M.Jeanniot I . M. Belin Architecture. Dessin. ÉCOLE AUX IMPÉRIALE SPÉCIALE DE'DESSIN ETDEMATHÉMATIQUES, APPLIQUÉS ARTS INDUSTRIELS, 5. ruede l'ÉcôIe-de-Médecine, Cet établissement fut créé,par lettrespatentesdeLouisXV,en 1766,sousletitre d'Écolegratuitede dessin,enfaveuret sur la demandedes six corpsdemétiersdela villede Paris.Il est régi parun directeur,sousl'autoritédu Ministie d'État. On y . , enseigne: Leslundiet jeudi de chaquesemaine,la géométriepratique,l'arithmétiqueet le toisé,l'arpentage,la coupedespierres,la charpente,lesélémentsd'architecture. Touslesmercredissoiret samedissoir,coursde composition d'ornement. Lesmardiset vendredis,dessinde la figurehumaineet dessindesanimaux;—'es mercrediset samedis,dessindesornementsetdesfleurs. dessind'aprèsla bosse-(touslesjours, matinet soir). Sculptured'ornement,, Touslessoirs, de 7à 9 heures,unexercicedesdifférentscoursa lieupour l'instructiondesouvriersadultesqui ne peuvents'éloignerde leurstravauxpendantlecours dela journée. M. Belloc$fè,peintred'histoire,directeur.. Enseignement. Professeurs. M.Lecoqde Boisbaudran....... Dessin,figure. M. Amédée Faure.Dessin,animaux. M.GaultdeSaintDessin,ornements. Germain M.Laemlein Dessin,fleurs. Al.Gabasson Dessinsur bois. M.Pannemaker. Gravuresur bois.
M.RuprichRqbertCompos.d'ornements. M.Jacquoï ( Sculptured'ornements M.Rouillard,suppl' M. Jay^ Architecture, coupe despierresetdesbois. M.Rebout Géométrie,arithmét, M. Letrosne,sup. ' toiséet arpentage.
ÉCOLE SPÉCIALE DEDESSIN POUR LESJEUNES PERSONNES, rueDupuytren,7, faubourgSaint-Germain. Cetteécole,placée dansles attributionsdu Ministred'État,est ouvertetous les jours,le samediexcepté,auxjeunespersonnesquise destinentauxarts et aux professions industrielles.Ony enseignetous les genresde dessin: la figure,l'ornement, le paysage,les animaux,les fleurs.
— 43 — Il y aun concoursannueldontlesprix consistentenmédailles d'argent,et Ungrand d'honneur c onsistant en une d'un diplôme.Tous grandemédaille; a ccompagnée prix lesans,la distributiondes prix est suivieou.précédéëde l'expositionpubliquedes dessinsdesconcours.Cetteexposition.alieudansles sallesdesclassesdel'école. ' . W° RosaBonheur,directriceet professeur; MINISTÈREDE ^L'INTÉRIEUR. 101. ; RUEDEGRENELLE, Lesbureaux, même 66. rue,103,etrueBellechasse, de S. E. M.Billault (G.^0, sénateur^ministre,secrétaired'État au département l'intérieur. PRESSE ETCOLPORTAGE. IMPRIMERIE, LIBRAIRIE, M.le Vedela Guéronniere (C$), conseillerd'État en serviceordinaire,chargé desservicesde l'imprimerie,de la librairieet du colportage. temporairement M.leBonde La Gostedu Vivier, auditeursau Conseild'État. M.TarbédesSablons,
DIVISION DEL'IMPRIMERIE, DELALIBRAIRIE ETDELAPROPRIÉTÉ LITTERAIRE. M..Paul Juillerat^, chefde division. —Presseet colportage. —Cebureau Premier bureau. estdirigé parlechefdela division. detoutenature.—Rapportsavecla commission Examendespublications d'examen des livres,' écrits et gravuresdestinés "au colportage. des ouvrages —Estampillage ' autorisés. —Imprimerie Deuxième bureau. etlibrairie. Surveillance généralede l'imprimerieet dela librairie.—Écritset recueilspérioconsacrésà la littérature, aux scienceset aux arts.—Breve'ts diques, d'imprimeurs en lettres,d'imprimeurslithographes,d'imprimeursen tailledouceet de libraires. —Vérification de,livresimportés.—Contrefaçons, propriétélittéraire,contraventions auxlois et.règlements.—Dépôt desouvragesde touteespècepubliésà Pariset dans lesdépartements.—Examen des gravures,estampeset objetsd'ai't. M.Temblaire' $, Inspecteursgénérauxde l'imprimerieet de la librairie. M. Petit $e, M.Ivan,inspecteurgénéralde la propriétélittéraire. M. Gaillard, Commissaires de policede l'imprimerieet de la librairie. M. Piras, Commission consultative permanente des.livres, etécritsdestinés au pourl'examen estampes —Membres delacommission. colportage. M.le Vede la Guéronniere (C^), conseillerd'État, président.
.". -—.M —.;'-.. ' D e ; :.M.. Pongérville: ;(ip^t),;;idéjl?Acàd^mie.ifrànçàisè,;!yice^priJsidonti-'''-: ' : municipal:deParis.!: ;.M;Firmih:;Diapt;:(^^),::métabrè-'du-'obns'eil' -.; ; . , ' ?Kv> • '-'•" M.B«:de Jouvenely.'dép'uté: âtiGorpslégislatifs lli ;Latour7DiuT)p.ulin:[(0^), député;àu. Corps;législatif;i i ;-'. M. Paulde Maupas^;, maîtredesrequêtesau.Conseil,d'État. ... . ; ,. M. Ccde Montlaur*j£,membredu conseil.général de.l'Allier. et dela librairie. M. Petit (Georges) ^, inspecteurgénéraldé-rimprimèi'ie M.:De Saint-Georges de^^l'impiumeïië'impériale. ... (G^'directeur minist.de la justice. M. Lastfoux, (0^) conseillerd^Éfit,secret.'gén.:idùM. Le Roux(Alfred)(0^), député:auÇorps;légis]âtif.:; : des,écolesprimaires.V;; .;; r; i .::.:: ,'.' . M.Magin:ffi, inspecteur-général M. Vernois$;, médecinconsultantde-l'Empereur. ._-:..-..;. bureauau ministère,ét.Ch,Nisard^, secrétairesadjoints. M. Thoret,sous-cbef.de
MINISTÈREDE L'INSTRUCTION PUBLIQUE;ETDES CULTES, RUEBEGRENELEE-SÀINT-GERMAIN, 110. M.Rodland(GO^i), ministre,secrétaire.d'État, présidentdu Conseilimpérial del'instruction publique(1).. :; ..,.-; j. , .;:.- .'"; M.de Larozerie, secrétaireparticulierdu ministre,chefde bureau. DIRECTION DUP/ :
— CABINET ;NÊLETDUSECRETARIATGËNEKÀLv (2).
M. Rouland-(Gustâve)^,directeur'dii personnelet "du"secrétariatgénéral,chef . • -.•' / '., diucabinct.'•'." :/ - ; ~;'••--'-'. "=:' '.'•'- --•• M. du Mesnil,sous-chèf de bureau,secrétaire. -, —Souscriptions, Bureaux dudirecteur f—Premier bureau. placéssouslesordresimmédiats missions, •• . '. ,_:[r-:.-''r^ -travauxhistoriques..£;-.•.. !'; •..'.,'''. /;,'/'::-.'. M. Servaûx,chefii-i-Souscriptions aux Buvragésdé scienceet de littérature^'présentation,désdemandesde.souscription auConseilimpérialde l'instruction publique; et secoursàux-sâvants et auxhommesdelettres:.missions -etvoyages encouragements ; comitédestravauxhistoriqueset déssociétés.savantes: .publicationdès'documents '' ;; :' inéditsdel'Histoirede France•'; d'Athènes. école"frâhçaisé —.Corps Deuxième bureau. établissements et"littéraires, savants; scientifiques' bibliothèques, publiques. M. Bellaguet(L.)-$i, chef.—Institut impérialde France; Collègeimpérial.de (•))Leministre reçoitlesmembres duSénat,duCorpslégislatif etdu.Conseil et d'Éiat,lés-mardis de.neufà onzeheures,etdonne vendredis, .desaudiences lesmêmes jours,dequatreà sixheures. dupersonnel etdujècretâriatgénéral (2)le directeur duSénat,du.Corps reçoitlesmembres législatifetduConseil: et'samedis, dedixheures d'Etat,lesmardis,"vendredis etdemie a onzeheures.11 donnedesaudiences lésmardis, et .ven(Iredïs',;dedix; -aonzeheures. heures, et.démié
et littéraires; Bibliothèques France;Muséumd'Histoirenaturelle;Sociétésscientifiques de Parisetdesdépartements;':i'épartitio'n entrelésbibliothèques, desouvragés publiques ' dessouscriptions, et du dépôtlégal.., provenant, COMITÉ DESTRAVAUX ETDESSOCIÉTÉS SAVANTES. HISTORIQUES Cecomitéest diviséen troissections: i° Histoireet Philologie;2° Archéologie ; 3°Sciences. Chacuned'ellesseréunitunefoispar mois.M.le ministredel'instruction publiqueest présidentducomité.' ' -Section . d'archéologie. des•inscriptionset M. Grange(marquisde la) (G0 '#), sénateur,de l'Académie du Comité,présidentde.la section. belles-lettres, vice-président M.Beulé$-,membredel'Institut, professeurd'archéologiealaBibliothèqueimpériale. M.Chabouillet #, conservateur adjointà la Bibliothèque impériale. M. Dauban,employéà la Bibliothèque impériale. M. Depaulis$r, graveurdemédailles. M. Guilhefmy(baronde)^, conseillerréférendaireà la Courdes'comptes. M.Laborde(comtede)(0'^), directeurgénéraldesArchivesimpériales. M.Lacroix(Paul)(0 ^), conservateur à la Bibliothècme del'Arsenal. à l'ÉcoledesBeaux-Arts. M.Lenoir(Albert)^, professeur au muséedu Louvre,del'Académie des M. Longpérier (Adriende)^, conservateur Inscriptions. M.Mas-Latrie(de)^, chefdesectionauxArchivesimpériales. M.Mérimée françaiseet de l'Académie (Prosper)(0.;$;),sénateur,de l'Académie •_ .'' . desInscriptions. à l'ÉcoledesChartes. M. Quicherat(J.)^f, professeurd'archéologie et Belles-Lettres. M.Renier(Léon)^, del'Académie des Inscriptions M. DuSommerard dumuséedesThermeset de l'hôtelde Cluny. :#•,conservateur M. Viollet-Léduc '$ , inspecteurgénéraldosédificesdiocésains. M.le Directeurgénéraldel'administration descultes. Le directeurdupersonneletdu secrétariatgénéral,et le chefdubureaudestravaux fontde droitpartiedu comité. historiques M. Chabouillet i^, secrétairedelà sectiond'archéologie. M. Yillegille (dela) ^£, secrétaireducomité.:. .
, ÉCOLE FRANÇAISE.0'ATHENES. Une0rdonnancedullseptembrel846ainstitué à Athènesuneécolefrançaisede perfectionnement pourl'étudede la langue,del'histoireetdesantiquitésgrecques.Cette école.estplacéesousla directiond'un professeurdefacultéOud'unmembrede l'Institutnommépar l'Eriipereur. La missiondu directeurest detrois années: elle peut êtreprolongéepar leministrede l'Instructionpublique.Une section,dite des Beaux-Arts, estétabliea l'école• del'Académie deFranceà Rome, d'Athènes. Ellese compose'd'élèves pensionnaires
-
— 16 — désignéspar le ministred'État. L'écoled'Athènesest placéesonsla surveillanceet l'autoritéduministredeFranceprèsle roide Grèce. Le règlementde l'école,arrêtépar ^ordonnance de créationdu11septembre1846, a été modifiépar deuxdécretsen.datedes'7août1850et 15décembre1852. DIRECTION GÉNÉRALE DEh'ADMINISTRATION DESCULTES, placeVendôme,13. M. de Contencin(A.)(0 *&),conseillerd'État,directeurgénéral. etdesarchives. Cabinet dudirecteur dusecrétariat général. —pBureau M. Deville(P.), chefde bureau. Bureau-des travaux subventions. diocésains, M.Blanc(Hippolyte), chef. M. Wehe,chefadjoint. Travauxpourla construction ou'laconservation des cathédrales,archevêchés, évêchéset séminaires;acquisitions concernantces édifices;examenet approbationdes destravaux; comitédesinspecteursgénérauxdestravaux.diocéprojets;adjudication sains; nomination et personneldesarchitectes ; répartitionet emploidesfondsaffectés et ameublementdes archevêchés par lebudgetdescultesauxdépensesdiocésaines; d'ornements. évêchés;subventions pouracquisitions Contrôle destravaux diocésains. M. Gautier(Anatole), contrôleurenchef. Révisiondes deviset marchés;examendes cahiersdes charges;examendes soumissionset marchés;révisiondes mémoires;examendesréclamations. Sous-direction descultes noncatholiques. M. Sayous(André),sous-directeur. et oratoriales,synagogues et temples;secourspour construcÉglisesconsistoriales tionset réparations. COMMISSION DESARTS ETÉDIFICES RELIGIEUX. La commission desartset édifices religieuxa été instituéepar un arrêté du Gounementen date du 16 décembre1848, et réorganiséepar décret impérial du 7mars1853.Sesmembressontnomméspar le ministredel'Instructionpubliqueet descultes.Elleest chargéede donnerson avis sur l'emploidescréditsportésaux ' chapitres39,40, 43, 44, 46 et 48 du budget de l'administrationdes cultes. La commission se subdiviseentrois sections.En l'absencedu ministre,elleest présidée, soit danssesréunionsparsection,soitdansses réunionsgénérales,par le directeur descultes^Elletient au moinsdeuxséancespar mois. généralde l'administration Troisinspecteursgénéraux,nommésannuellementpar le ministre, sont préposée au servicedestravaux diocésains.Ils font nécessairementpartie de la section d'architecture et de sculpturependantla duréede leur mission. -M.A. de Contencin(0 $;), directeurgénéraldel'administration des cultes.
— <I7— Section d'architecture etdesculpture. . ' M. le ComtedeMorny(G^), présidentdu Corpslégislatif,membredu Conseil privé. M. Denjoy^.,..conseille!'d'État.. ..... de BéviHe.(C.$;), aide de camp de l'Empereur. M.,1e-général.baron M.Mérimée(0 $0, sénateurdol'Académie française,inspecteurgénéraldesmonu••• mentshistoriques.desInscriptions'et Belles-Lettres. M. Dela Saussaye(0.^), de l'Académie M. L'abbéEglée'$f,chanoinetitulairede l'archevêchéde Paris. M.Blanche(0^;), secrétairegénéraldu ministrede l'Algérieet descolonies. M.le baronde Guilhermy $?, conseillerréférendaireà la Courdescomptes.. M.le chefdelà 2edivisiondel'administration descultes. M.le chefdo.la sous-direction descultesnoncatholiques. .... M, de Cardaillaç,chefde sectionau ministèred'État. •• MM.lestroisinspecteursgénérauxdestravauxdiocésains. M. Duban,(Ô'*-)i M.Duc $, architectesdu Gouvernement. M. Questel$£, desvitraux Section peintsetornements religieux. M.lecomtedeLabordo(Léon)(0 #), de l'Académiedes Inscriptionset Belles. ."•.•• Lettres,directeurgénéraldes Archivesde l'Empire. de l'Académie des administrateur de la manufacture M. Regnaull(0^?), Sciences, ' deSèvres. impériale M.Delacroix(Eug.)(C^), peintred'histoire,membredel'Académie 'des BeauxArts. M.Flandrine^-,peintred'histoire. M.le baronduHavelt^. destravaux diocésains. Comité desinspecteurs généraux M.le directeurgénéralde l'administration des cultes,président. . M.le chef,de la deuxièmedivision. M. Vaudoyer (0 •*), architecte. M. Viollet-Le-Duc.(0#), architecte. M.'Labrouste (Henri)(0^).* desinspecteurs prèslecomité généraux. . Rapporteurs MM.Abadie#', AlphonseDurand, De Mérindol,Ohnet, MauriceOuradou, RuprichRobert. et du comitédes inspecteurs M.Ch. Bertïieault,secrétairede la commission générauxdestravauxdiocésains. desédifices diocésains. Service Léservicedes édificesdiocésainsa été réorganisépar un décretdu 7 marset un arrêtédu 20 mai 1853. 2
— 48. — ' TABLEAU DESARCHITECTES DIOCESAINS. Diocèses DépartementsArctiili clés Diocèses DépartementsArchitectes Meaux Seine-et-Marne. Agffll..•;......Lot-et-Gar Olivier./ Danjoy. Aire Landes Sibien. Mende Lozère ,.-. Toufrétté. Aix Bouch.-du-Rh.. Iiévoili Metz..... Moselle.......Racine. : < l'arr.deMarseille.) Montauban Tarn-ot-Gar... (Excepté Olivier. Corse... André. Revoil. Ajaccio Montpellier Hérault Albi Tarn.. Daly. Moulins Allier.... : Esmonnot. Amiens Somme... Viollet-Lc-Duc. Meurthe Châtelain. Nancy (Ô*). Nantes Loire-Infér. ... Nau. . Maine-et-Loire. Joly. Revers Nièvre.......: Ruprich-Robcit. Angers Charente Âbadie*. Angoulème.... Nîmes Gard.......... Laval : *. Arras.... Pas-de-Calais.. Epellet. Orléans Loiret Devrez. Gers Durand Aucit (H.) Pamicrs Coma. Ariége ' Saônc-et-Loire. Durand Antun (Al.). Paris.. Seine...; Viollet-Le-Dno. Avignon Vaucluse Jouiïroy. (0*). K Bayera Calvados...... Périgaux Dordogne Abadie*. Boeswilvald Baronne Bass.-Pyrén... igr. Perpignan Pyrénées-Or. .. Drpgarl. Beauvais Oise Vcrdier. — 1DeMérimlol. Vienne.... Poitiers jDeux-Sèvres. Ain : -..j Belley Dupastraicr Doubs Le ....... Haute-Loire... Janniard. Puy ..........JDurand Besançon",. (A.). .?.. Finistère Bigot. iHaute-Saône...) Quimper... Maine ,, DelaMoramlière Blois........... Loir-et-Cher... I ..... Gironde Bordeaux Danjoy. Reims .) (Arrondiss.de/ Reims ( seul.)Arveuf. Bourges ;Cher. j'Bailly*. Ardennes 'Indre ] ..ji Rennes Ille-et-Vilaine.. Labrouste (H.) Caliors Lot Laisné. Cambrai. ...... Nord DeBaralle fils. LaRochelle ... Chareme-ïnf... Brossard. Garcassonnc... Aude Viollet-Lc-Duc. Rodez.. Aveyron. , Boissonnadc. (0«). Barthélémy. RouenChâlon's Marne Millet *-. Seine-Inférieure) l'arr.deReims.) (Excepté Desmarest. Chartres Eure-et-Loire.. Côtesrdti-Nord. Boeswilvald *-. Saint-Bt'icuc... Guépin. Clermoi.l Puy-de-Dôme.. Saint-Claude... Jura Mallay. Coinoy. Coutanccs Manche Saint-Dic. Vosges Danjoy._ Bruyant. Saint-Flour Cantal... Digne Basses-Alpes... Carriat. Bailly $:•. Côte-d'Or Suisse. Séez Dijon Orne....' Ruprich-Robert Evreux........Eure . .... Lance Yonne (Ad.). BourguignonSens Var Soissons Aisne.. Fréjus Rcvoil. Lance(Ed.). . Hautes-Alpes.. Gap Goulain. ! Strasbourg (Bas-Rhin......j (Morin. Grenoble Isère I fHautTRhin Berruyer. .,..) Tartes. Durand Langres Haute-Manie.., Durand Hautes-Pyrén.. (H.). (A.). Toulouse Haute-Garonne. Laval..... Mayenne Lambert. Esquié. Tours. Indre-et-Loire.. Guérin. Limoges.,.....Haute-Vienne..., Chabrol * . Troyes Aube Creuse Millet*. j Tulle Cotrèzc Luçon Vendée Chabrol Liscu. *. Valence Drôme *. l'ithônc Bailly Lvox Desjardins. ' Vannes........Morbihan Carrier. Loire LeMans .. ..... Max-e ...... Sarthe Boeswilvald *. Verdun..... Meuse Marseille Bouch.-du-Rh.. Versailles Seine-et-Oise.. Blondel. Vaudoyer (0*) deMarseille (Arrond. seul.) Viviers... Ardèche. Laval*.
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— 19 — COLLÈGE IMPÉRIAL DEKHAN CE. rue desÉcoles.
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M.Stanislas(Julien)(0 t&),del'Académie desInscriptions et Belles-lettres, adminis26. trateur,rue des Fossés-Saint-Jacques, M.'Sédillôt$, secrétaire,au Collège, de Franco. leslundis a .midi etdemi. Cours.d'arçhéologic, filvendredis, crééeen est Cetl.echaire, 1831, aujourd'huivacante,par suite de la. mortde M.CharlesLenonnant,del'Académie desInscriptions et Belles-lettres.
INSTITUT IMPÉRIAL DE FRANGE. Oneordonnance du21mars1816a substituéaux quatre classesdel'Institutquatre académies. du 26octobre1832a établiune cinquième Depuis,uneautre ordonnance académie. Cesacadémies sontdénomprennentrangselonl'ordredeleur fondation,et méesainsiqu'ilsuit,savoir: 1"l'Académie des Inscriptions et française;2"l'Académie Belles-Lettres; 3°l'Académie desSciences;4°l'Académie desBeaux-Arts ; 5"l'Académie desSciences moraleset politiques(1).Chaqueacadémiea son régimeindépendantet lalibredisposition desfondsqui lui sont spécialement affectés.Touiefois,l'agence,le del'Institut sontcommunsaux secrétariat;la bibliothèqueet les autres collections cinqacadémies. L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettresest composée de quarantemembres. Los languessavantes, les antiquitéset les monuments,l'histoire,et toutes les sciences moraleset politiquesdansleur rapportavecl'histoire,sontles objets deses recherches et de ses travaux.Ellenommedans sonseinun Secrétaireperpétuel,qui faitpartiedeses quarantemembres. L'Académie desBeaux-Artsestdiviséeen sections,désignéeset composéesainsi qu'ilsuit : Peinture,quatorzemembres;Sculpture,huit;Architecture, huit.;Gravure quatre;Composition musicale,six.EllenommeunSecrétaireperpétuel,qui estmembrede l'Académie, maisquine fait pointpartiedessections. Il est ajouté,tantà l'Académie desInscriptions et Belles-Lettres des qu'à l'Académie uneclassed'académiciens Beaux-Arts, libres, au nombrede dix,pourchacunedeces deuxacadémies. Tousles ans les académiesdistribuentdesprix : l'Académiedes Inscriptionset un prixde 2,000francs.;l'Académie des Beaux-Arts, desgrands prix Belles-Lettres, Cl)L'Académie desInscriptions et Belles-Lettres, latroisième classedel'Inslilut, tient remplaçant sesséances, ldvendredi dechaque semaine la quatrième le ; celledes-Beaux-Ans, .remplaçant, classe, samedi. Cesséances ontlieuauPalaisdel'Institut, ci-devant desQnatrc-Kalions, etdurent collège depuis troisheures jusqu'il cinq. Laséance annuelle del'Académie desInscriptions etBelles-Lettres alieudansiemoisde publique juillet desBeaux-Arts, le premier samedi d'octobre. ; celledel'Académie
— 20 — deGravure,de Composition musicaleet de de Peinture,de Sculpture,d'Architecture, C eux undeces sont h istoriques. quiremportent grandsprix Paysages envoyésà Rome ' -. et entretenusauxfraisde l'État. L'Académiefrançaise.etl'Académiedes Beaux-Artsdécernentalternativement chaqueannéeun prix à l'écrivainou à l'artistepauvre dont le talent.paraîtra afinqu'il puissepoursuivresa carrièredans les lettres ou mériterencouragement, lesarts. Prix Lambe/'t,décernéchaqueannéepar lesAcadémies françaiseet desBeaux-Arts, hommesde lettres,ouà leurs veuves. àde pauvresartistes,peintres,musiciens, des Inscriptionset Belles-Lettres distribueannuellementun prix de L'Académie fondé Allier d eHauteroche. par numismatique, ÉTATACTUEL DEL'ACADEMIE DESINSCRIPTIONS ETBELLES-LETTRES. Élections. Succédant à1M.' . Le comteGarrari.deGoulon. 1817.Naudet( Joseph).. . " ' 1818.Jomard(Edme-François) Visconti. 1824. Hase(Charles-Benoît). . ... . . Bernardi. 1830. Lajard(Jean-Baptiste-Félix). ..... DomBrial. 1832.LecomteBeugnot(Auguste-Arthur. . Thurot. ..... 1832;Reinaud(Joseph-Toussaint). De Chézy. '; 1833. Julien.(Stanislas) Saint-Martin. 1836.Guizot(François-Pi^rre-Guillaume). . Le BaronDacier. 1834.LeClerc (JosephVictor). . . . . . . De Pougens. 1837.Guigniault(Joseph-Daniel) VanPraët. 1837.Paris(Alexis-Paulin). ........ Raynouard. 1838.Le Bas (Philippe) LecomteReinhard. 1838.Garcinde Tassy(Joseph-Héliodore). . Leprincede Tailleyrand. 1838. Magnin(Charles).'. . . .... LebaronSylvestrede Sâcy. 1839.Littré (Maximilien-Paul-Émile). . . . Pouqueville. 1839.Bergerde Xivrey(Jules)........ Émeric-David. Daunou. 1841.Villemain (Abel-François) Le marquisde Pastoret. 1841.Wailly(Joseph-Noël de) 1842.Saulcy(Louis-Félicien-Joseph Caignard Mionnet. de) '• . 1842. Lecomtede Laborde(Léon-EmmanuelLecomteAlexandre de Labôrde. Simon-Joseph).. ........ 1842. Ampère(Jean-Jacques-Antoine). . . . LebarondeGerando. 1844.Mohl(Jules).. . . . . . . . ... Burnoufpferé.. . Fauriel. 1845. Laboulaye(Edouard-René Lefebvre).de Paule 1845.La Saussaye(Jean-François Louisde). Mollevaut. . . . Letronne. 1849. Bavaisson(Jean-Gaspard-Félix). 1849. CaussindePerceval(Amand-Pierre)...LevicomteLePrévostd'Iray. 1850.Vincent(Alexandre-Joseph-Hidulphe). . Éd.Biot. 1650.Wallon(Henri-Alexandre). . . ... . Quatremère de Quincy.. 1852.BrunetdePresle(Cliarles-Marie-Wla. Le baronWalckenaer. dimir). ".
— 21 _ Succédant àMM. Élections. . EugèneBurnouf. 1853.Rossignol (Jean-Pierre) 1853.Levicomtede Rongé(Olivier-Charles. ..... . Pardessus. Camille-Emmanuel).. . . . ... Guérai-d. 1854.Egger(Emile).... . ... Prévostde). Le comtede Choiseul-Daillecourt. 1854 Longpérier(Henri-Adrien . . Langlois. 1855.Régnier(Jacques-Auguste-Adolphe) 1856.Renan(Joseph-Ernest). . ... . . . . Aug.Thierry. 1856.Renier(Charles-Alphonse-Léon). , . . Fortoul. 1857.Maury(Louis-Ferdinand-Alfred). .: . . Dureaude La Malle. 1857.-Alexandre(Charles).. . . . .... . Boissonade. ......'. Et. Quatremère. 1857.Delisle(Léopold-Victor). 1860.N.. . Ch.Lenormant. ACADÉMICIENS. LIBRES. 1830.Leducde Luynes( Honoré-ThéodoricPaul-Josephd'Albert).. . . . . . Schweighaeuser. 1833.Monmerqué . . Cousinéry. (Louis-Jean-Nicolas). 1839.Vitet(Louis) Michaud. 184t.Biot (Jean-Baptiste) '". . . Lect0Miotde Mélito. 1843.Mérimée(Prosper) Le marquisde Fortiad'Orbau. 1846.Le marquisde La Grange(AdélaïdeEdouardLelièvre)...-.. Eyriès. Le marquisSéguierdeSaint-Brisson. 1854.Cherrier(Josephde). ........ 1855.Texier(Charles-Félix-Marie). .... Le baronBarchoude Penhoën. 1858.Le vicomtedé la Villemarqué( ThéodoreHersart). . . ... . . . . . De Pétigny. 1838.Dehèque.............. Le.Prévost,. ASSOCIÉS LIBHES. 1831.Boeckh(Auguste), à Berlin. 1847.Grimm(Jacob),à Berlin. . . 1849.;Lobeck (Auguste),à Koenigsberg. 1849.Wilson(Horace-Hayman), à Oxford.. 1854.Peyron(Amédée), à Turin. ... . . 1857.Bopp(Franz),à Berlin.' . 1859;Welcher(Th.),à Bonn ,. . 1859.N. . , . . :. . ..... ... . . . .
Jefferson. FrédéricJacobs. Hermann. Sir GravésChamney Haughton. CardinalMai. Le baronde Hammer-Purgstall. Creuzer Ritter.
SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. 1872.Naudet(Joseph) . EugèneBurnouf. CORRESPONDANTS Uneordonnance déscorrespondants a cinquante, dont 1839aportélenombre, royaledu6février i trenteétrangers et vingtrégnicoles. M. Mustoxidi, à Corfou. M.le chevalier-comte DémétriusValsamachi, à Céphalohie. ' .
— .22-.-à Londres. M. Leake(William-Martin), • Weissi&,à Besançon; Doubs; à M.Caumont(O. ^) (Arcisse de), Çaéri,Calvados!et à Paris,rue de Richelieu, n0G3. -àNaples. M.Quaranta$; (Bernard), à Berlin. M.Gerhard(Edouard), W.de Meyran,marquisdeLagojr,à Aix,Bouches-du-Rliône.• M.le baronChaudrucdeCràzannés Turn-èt-Garônne. (0. $?),à Gàstel-Sarrà'sïn, Italie. M.le comteBorghesi,à Sân-Mafiho, ..... M.A.Leglay^j, à Lille;Nord. M. DeviUe^ (Achille), à Alençori, Orne. M.G. H. Geel,à L'èyde,Pays-Bas. M. Berbrugger ^r, à Alger,Afrique. , à Formentîn;arrondissement M. Floquet% (Pierre-Amable), de Pont-l'Évêque, Caln" 52. . vados;et à Paris, rue d'Anjou-Saint-Honbréj .... : M. Greppo,à Belley,Ain. M. Pertz,àBerlin. ',. • < • M. Kosegarten, à Greifswalde.M. CILLasseri,à Bonn,Prusserhénane. ' M. Eùg.Bore^, en Perse:' M. Wright(Thomas), à Londres. M.W. Wachsmuth ^ ; à'Leipzig. M.Cél.Cavedoni,à Modène. .... M. le baronde Witte ^ (Jean-Joseph-Antoine-Marie), à Anvers;et à PariSjrue ' . ._• du Faubourg-Saint-Honoré, n"52. '....,..'.. Botta à ... M. (0. %) (Paul-Éniilè),Tripolide Barbarie. M. Laplane%t(Edouardde), à Sisterou,Basses-Alpes. M.Rawlinson C. B., à Londres.. .. (SirHenry-Creswick), M.Eichhoff-£<;, à Melun,Seine-et-Marne; et à Paris,quaiMalaquais, n"1. M. Hodgson^r (Brian-Hougtbnj, àii Bengale. M.J. Boulez^, à Gànd. '• " M. Rangabé(Rithzio),à Athènes. M.Azémade Montgravier à Hérault. %£, Montpellier, M.Freytag,à Bonn,Prusserhénane. M. Gazzera,à Turin. ... M.DesVergerse&(Maric-Joseph-Adolphe-Noël), :'' Rimini,États romains; et à Paris,rue Jacob,n" 5li. . • M. Minervini, à Naples. M. Layart(Austen-H.), à. Londres. M.Polain%-(Mathieu-Lambert), à Liège, M. Michel$ (Francisque), à Bordeaux,Gironde. M. de Boissieu,à Lyon,Rhône. - M.Cùreton(William),à Londres. ' M.Fcrd. Wolf,à Vienne,Autriche. M.Ed. de Coussemaker.-^j, à Dunkorque,Nord. ..... M.Stiévenart-^, à Dijon,Côte-d'Ôr.
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23 — à Madrid. ... M.donPascualde Gayangos, M.Gorresio(0;;,%),à Turin; et à Paris,rue de Grenelle-Saint-Germain, n° 96., M.Herculanode Carvalho, -à;Lisbonne. M.Dinaux(Arthur)$£, à Montataire(Oise). M. Lepsius,à Berlin. M.Mulîer(Max),à Oxford. LITTÉRAIRES DEL'ACADÉMIE ETBEtLES-LETTRES. COMMISSIONS DESINSCRIPTIONS Commission desInscriptions'et-Médailles, instituée pardécretdu25juin1806,confirmée par l'ordonnance duroidu16mai1830. MM.Hase,Guigniaut,Pli.Le Bas, Lenormant ; Nanteuil,dessinateur. desAntiquités Commission dela France,-pour l'examen et le classement etdocuments desnotices demandés à MM. lespréfetsdesdépartements, surlesanciens denotrehistoire etles monuments mesures à prendre deM.leministre del'intérieur, du ; d'aprèsla-circulaire pourleurconservation ' Savril1819,confirmée duroidu16mai-1830. parl'ordonnance MM.Jomard,Hase,Paulin Paris, Magnin,Vitet,Bergerde Xivrey,Mérimée,de et lesMembrescomposantle Bureau. Longpérier, Commission lespropriétés etfondsparticuliers dé l'Académie, confirmée pouradministrer parl'orduroidu16mai1830. donnance MM.Garcin.de leBureau. Tassy,MoW,et lesMembrescomposant
ÉTATACTUEL DEL'ACADEMIE DESBEAUX-ARTS. Section lrc.—Peinture. Elections. Succédant àMM. 1822.Hersent(Louis). ...-. Van-Spaendonck, 1825.Ingrés(Jean-Augùste-Donnhique). . . LebaronDenon. 1826.Vernet(Émiler-Jean-Horace) ..... LeBarbieraîné. 1S29.Heim(François-Joseph) . Le baronRegnault. 1835.Abelde Pujol(Alexandre-Denis). ... Le baronGros. 1836.Picot(François-Edouard). CarieVernet. . Lé baronGérard. 1837.Schnetz(Jean-Victor). . ...... 1839.Couder(Louis-Charles-Auguste). . . . Langlois. .... Bidault; 18/16.Brascassat(Jacques-Raimond) 1849.Cogniet(Léon) Gantier. 1850.Robert-Fleury(Joseph-Nicolas). . . . Granet. 1851.Alaux(Jean)............ Drolling. 1853.Flandrin(Jean-Hippolyte) Blonde!. 1857.Delacroix(Ferdinand-Victor-Eugène). . PaulDelaroche.
— 24 — Seclion II. —Sculpture. Élections. 1831.Nanteuil(Charles-François . . Leboeuf) 1835.Petitot(Messidor-Lebon). . . ...... 1838.Dumont(Augustin-Alexandre) (Francisque-Joseph) 1843.BDuret . 1845. Lemaire(Philippe-Henri). .... .--. .... 1852.Seurreaîné (Gabriel-Bernard). . . ... . 1856.Jaley(Jean-Louis-Nicolas) 1857.Jouffroy(François)
à MM.; Succédant Gartellier. -; Roman. : Rameypère. Cortot..' LebaronBosio. Rarneyfils. David(d'Angers). Simart.
Section 111—Architecture. LeBas ..... 1824. Delespine. (Louis-Hippolyte). . ... . Huyot., 1S40.Caristie(Augustin-Nicolas). .... Vaudoyer. 1846.Le Sueur(Jean-Baptiste-Cicéron) Huvé. 1353.Hittorff(Jacques-Ignace) 1858.Gilbert(Emile-Jacques) Fontaine. 1854.Gisors(Alphonse-Henri . Ach.Le Gère. de)..... 1854.Duban(Félix-Jacques). ....... Visconti. 1855.Lefuel(Hector-Martin). . . ..... Gauthier.
,• .
Section IV.—Gravure. Tardieu. 1844, Forster(François) ..... Galle. 1845.Gatteaux(Jacques-Edouard). ... Richomme. 1849. Henriquel-Dupont (Louis-Pierre). 1857.Martinet(Achille-Louis) . . . . . . . LebaronDesnoyer. Section V.—Composition musicale . . . . Gosseo. 1829.Auber(Daniel-François-Esprit) 1837.Carafade Golobrano( Michel-Henri. . . LeSueur. François-Aloys-Vincent-Paul)._ 1851.Ambroise Thomas Spontini(comtede Sant'Andréa).. 1853.Reber(Napoléon-Henri) ....... Onslow. ...... 1854. Clapisson(Antoine-Louis) Halévy,éluSecrétaireperpétuel. 1856.Berlioz(Louis-Hector). . ... ... . Ad.Adam. PERPÉTUEL SECHÉTÀIKE - ,; 1836. Reicha. . Halévy _:(Jacques-FromentaPT3lie) Secrétaireperpétuel. 1854.. Raoul-Ro'chette, ACADÉMICIENS LIBRES. 1840.Le comtedé Montalivet(Marthe-Camille Baçhasson) . . .-. . . . . . - Le vicomte deSénonues. 1843. Le comtedeRambuteau(ClaudePhilibert Barthelot. .-. .'. Lecomtede Ghabrol-Volvic. 1845.Cailleux(Alphonse, de).^ Le comtede Vaublanc.
— 25 — ACADÉMICIENS LIBRES (Suite). Élections. Succédant à-MM. Tan1846.Le comteDuchatel (Charles-Marie LevicomteSiméon. îiegùy)".............. Le comtede Clarac. 1847.LebaronTaylor(Isidore-Justin-Séverin) Emi1853.LecomtedeNieuwerkerke (Alfred AristideDuniont. ïien) 1857.S.'A. I. le Prince Napoléon(Joseph. Le marquisAm.-dePastorei. Charles-Paul)....:.. . .. .. ..... .1857..Fould(Achille). ... . . LecomtedePradel. 1858.Mercey(Frédéricde). ........ Le comteTurpindeCrissé. 1859.Katsner(Jean-Georges) ....... Lecomted'Houdetot. ASSOCIÉS ÉTRANGERS. ,'•' 1823.Rossïni,à Bologne.. • . . . ..... Passiello. 1834.Meyerbeer,à Berlin. „ Morghen. 1838.Cornélius,à Berlin Zingarelli. 1841.Cockerell(Charles-Robert), à Londres.Antolini. 1841.deKlenze,à Munich >. Schinkel. 1844.Tenerani,à Rome.. . Toi'waldsen. 1844.Overbeeck,à Rome Camuccini. 1854.Felsing,à Darmstadt.. Toschi. 1856..Mercadante, à Naples Canina. 1858.Ritschell,à Dresde. . Rauch. CORRESPONDANTS M. Schlick,architecte,à Copenhague. M. Navez,peintre,à Bruxelles. M. Abadie,architecte,à AngoulÊme, Charente. M. Lemoyne $?, statuaire,à Rome. M. Daussoignes, à Liège. compositeur, M.Donaldson, architecte,à Londres. M. Schadow, peintre,à Dusseldorff. M.Rob.d'Azeglio (0. ^), peintre,a Turin. M.le duc'deSerradifalco (C.$?),architecte,à Palerme,Sicile. M.L. Ross,antiquaire,à Halle,Prusse. M. C. Bonucci,architecte,à Naples. M.Kaulback^, peintre,à Munich. M.le comteMaurice.deDestrichstein, antiquaire,à.Vienne, M.Schnorr,peintre,à Dresde. .M..Clielard(André-Hippolyte),.compositeur), à Weimar. M. Lecomte,de Castelharco,compositeur,à Milan. M. Le Ch.de Fabris,statuaire,à Rome. M. Calamatta(0.-$0(Louis-Antoine-Joseph), graveurà Bruxelles. M. Bendemann, peintre,à Dresde. M. Goefs.(Guillaume), statuaire,à Bruxelles.
- 26 — M.le commandeur P.-E. Visconti(0. $-),antiquaire,à Rome. ' y M.Bonnefond ^, peintre,à Lyon,Rhône. n° 11, M. Gallait# (Louis),peintre,à Bruxelles;et à Paris, rue GfèffUlhe, M. Hess(Henri)^ peintre,à Munich. à Niort,Deux-Sèvres.,-, , M. Beaulieu(Marie-Désiré-Martin), compositeur, M. Pittakis,antiquaire,à Athènes. M. Angelini,statuaire,à Naples. M.Coste^*,architecte,;kMarseille,Bouches-du-Rbône. M. le BonWappers peintre,à Anvers;et'à.Paris,riiePigalle,10. (0. ft) (Gustave), . M. A.-M,Chenavard,architecte,à Lyon,Rhône. Colin am n ° à Berlin. M. Mândel,graveur,Neu Wasser, 24, M. Stuler,architecte,à Berlin. M.Bodinier%, peintre,à Angers. M. Madrazzo, •'.:-..-.,, peintrede la reine,à Madrid. M. Mussini,peintre,à Sienne..-':. M. Cloot,sculpteur,à Saint-Pétersbourg. •. à Milan. .M. Verdi,compositeur, à Dusseldorf. M.Keller(Joseph),graveur, à Nâples. M. Cinti,secrétaireperpétuelde l'Académie desBeaux-Arts, dela langue desbeaux-arts, confirmée duroi Commission duDictionnaire parl'ordonnance .: .,':.'.' '"''.-. du9juillet1816M. Couder,pour-lapeinture. \ M._Petitot,pourla sculpture. M.Le Bas,pourl'architecture. M. Gatteaux,pourla gravure, "'.-.. M. Reber,pourla musique. ' M. Halévy,secrétaireperpétuel. Commission lespropriétés etfondsparticuliers del'Académie. pouradministrer leBureau. MM.Garistie,Gilbertet lesMembres composant ET DESBEAUX-ARTS USTEETADRESSES DEMM.LESMEJiBRES DEL'ACADEMIE ET BELLES-LETTRES, : DEL'ACADEMIE DESINSCRIPTIONS alphabétique. pàr_ordre Académies. ..". Abelde Pujol(0 $-), rue Albouy,14. . . ..'..'• • '•'•'•''• • • • Beaux-Arts. Alaux(0^), pavillondu palaisde l'Institut,rue de Seine,1. . . . Beaux-Arts. Alexandre(0. $) (Charles),rue de Mogador,9. . . . . ... ... . Inscriptions. . . . Inscriptions. nié dé Seine,1 .... Ampère (0. ^:)(Jean-Jacques-Antoine), 24.'• • .. Beaux-Arts. Auber(C.$:) (Daniel-François-Esprit),.rue: Saint-Georges, 12. . . . . . Inscriptions. Bergerde Xivrey^ (Jufe), rite de l'Arcade-Ciilbert, Berlioz^1 (Louis-Hector), rue de Calais,4. . . . . . . ...-.. ... ; Beaux-Arts. nie de Miromesnil, 16. Inscriptions. Beugnot(le comte)(0. $•) (Auguste-Arthur),
— 27 — Académies, Beulé,^, rue de Miromesnil,19. Inscriptions,. Blot (C. $*) Jean-Baptiste),au Collègede France ' . . . . Inscriptions, à Berlin. Boeclili-$î Inscriptions. (Auguste), à Berlin Inscriptions. Bopp(Frâritz) Brascàssâtïfe(Jacques-Raimond), rue Notre-Dâmé-dë-Lorétté, 56. . Beaux-Arts. BrunetdePresle.-^ (Charlês-Marie-^Vladhnir), rue,Taranne, 25. . Inscriptions. Cailïëux(0. Sf) (Alphonsede) riie Laffitté,49 . . . . . . .... . Beaux-Arts. rue de Douai,5. . Beaux-Arts. CarafàdeColobrano(0. -%)(M.-ÏI.-F.-A.-V.-P.), Câristiè(Ô.^f)(Augustin-Nicolas), Beaux-Arts. passageSainte-Marié,2 Caussinde Percëvalig-(Armand-Pierre), rue Bonaparte,6. . . . . Inscriptions. Chërriër(0. -$;)(Josephde), rue dé Londres,22.. ..... .... Inscriptions. ruédelà Chaussée-d'Antin, 21; . . . . Béaûx-Arts. Clapisson # (Antoihe-Lbuis), Cockérell à Londres.. Beaux-Arts. $ (Charles-Robert), Beaux-Arts. Cog'niet {0..-$:-) (Léon),rué de Lancry,53 à Berlin Beaux-Arts. Cornélius, . Béàux-Arts. Couder(0. ^) (Louis-Chârlès-Aùguste), rué de Fleurus,37.... . Inscriptions. 7 Dehèquê ^, rue de Grenelle-Saiut-Gèrmain, Delacroix rue de Furstemberg,G* Beaux-Arts, (C.%) (Ferdinand-Victor-Eugène), Delisle(Léopold-Victoi-), ^ . . Inscriptions, placeLafayettë, 20 ........ fuë de Lille, 19. . .... '. . . . . Bëaux-Arts. Duban(0. '%)(Félix-Jâcqués), rué de Vàrerinès,69. Beaux-Arts. Dùchatelflécomte)(G. C. ^)'(C.-M.Tanneguy) Dumont(Ô. ^) (Augustin-Alexandre), quaide Cortti,25. . . . . . . Beaux-Arts. Dure! (0. $;) (Francisque-Joseph), rite de Seine,!. . . ." . . . ;. Bëaux-Arts. . .... Ëggër^ (Emile),rué de Madame,48 . Inscriptions. Beaux-Arts. Felsing,à Darïnstadt Flàrtdriii[0 Se)(Jeart-Baptistë),'rUe . Beaux-Arts. dé l'Abbayè,14. ...... Forstër% (François),rué iloyef-Collard, 4 Beaux-Arts. Foùld(G. C. '$;) (Achille),'auMinistèred'État. .;.... ... Bëaux-Arts. &ârcinde Tassyfë (Josëpli-Hëïiodore 43. Inscriptions. ) , rue St-André-des-Arts, ' Gatteaux-$_rue deLille, 41. .... Beaux-Arts. (Jacques-Edouard), Gilbert$~(Emile-Jacques), ruedu Faubourg-Poissonnière, 40 bis . . Beaux-Arts. Gisors(0. $) (Alphonse-Henri de), au Palaisdu Luxembourg.. . . Beaux-Arts, Grange(lemarquisde La) (G.,0. -$) (Adélaïde-Edouard Leiièvre), rûë de Grenelle-St-Germ'ain, 1Î3 Inscriptions. Grimm(Jacob),à Berlin. . . . , . Inscriptions. rue Monsiëur-le-Priuce, 26.' . . Inscriptions, Gùigniault(0.;=;) (Joseph-Daniel), rue du Fàùbùurg-SahitGuizôt(G.G. -^)(Frânçois-Pierrè-Guillaume), . Hohôré,52. ......... Inscriptions. Hàlévy(Ô. î§) (Jacqùes-Frohiëiital-Elié), quai de Côiiti, 25 . . . Beaux-Arts. rué dé l'ArcaUe-Colbért, 12. lîa'së(C. $) (Charles-Benoît) Inscriptions, Heim(0. ^) (François-Joseph), de 25. . . .... Beaux-Arts. quai Gôïiti, rue St-Lazarë,51'. '. - . Bèattx-Arts. HenriquelDupont(0. ^) (Louis-Pierre), fiei'sënt(0. :&)(Louis),rue Cassette,22 Beaux-Avis. Hîttorff'(Ôi$?)(Jacqûes-Ignacè), rite Lamartine,40 . . B!'aux-Afts. Ingres(G. Ô.'^) (Je'an-Aùgustè'Dùminiquë), quai Voltaire,11 . . . Beaux-Arts,
— 28 — Académies. rue dela Victoire,43. . . . . .... Beaux-Arts. Jaley,$t (Jean-Louis-Nicolas), Jomard(0.. %?)(Edme-François), rue de Seine,12 . . ... . ... Inscriptions. rue Notre-Dame-des-Champs, 51. ' .. Beaux-Arts. Jouffroy^ (François) 26 ..... . Inscriptions. Julien(0. ^) (Stanislas),rue desFossés-St-Jacques, Katsner^ (Jean-Georges), rue Boursault,16 Beaux-Arts. Klenze(C. ^) (Léonde),à Munich.. . . . . ... • • ... Beaux-Arts. Labordé(le comtede)(0. tft)(L.-E.-S.-J.),auxArchivesimpériales. Inscriptions. rue Taitbout,34 . ... • '. Inscriptions. Lefebvre), Laboulaye^ (Edouard-René LaSaussaie(0'. $?}(Jean-François-de-Paulé 34. Inscriptions. de),ruede l'Université, rue de Seine, i LeBas (0. _$)(Louis-Hippolyte), Beaux-Arts. LeBasift.(Philippe),à la Sorbonne . ., Inscriptions. Le Clerc (G.^f) (Joseph-Victor), à la Sorbonne.'. . . . ... . Inscriptions. 15 Beaux-Arts. Lefuel(0.^) (Hector-Martin), quaiMalaquais, '. Beaux-Arts. Lemaire(0. ^) (Philippe-Henri), rue Jean-Bart,3 Le Sueur^ (Jean-Baptiste-Cicéron), rue de Rivoli,63 Beaux-Arts. Littré(Maximilien-Paul-Émile), ruedel'Ouest,48......... . Inscriptions. Lobeck(Auguste), à Koenigsberg Inscriptions. Prévostde), rue de Londres,50 Longpérier $f (Henri-Adrien Inscriptions. Luynes(le duc de) (0. *) (H.-T.-P.-J.d'Albert),rue St-DominiqueS.-G.,31. Inscriptions. rue Richelieu,47. . . . . Inscriptions. Magnin(0 ^r)(Chai-les), Martinet^ (Achille-Louis), Beaux-Arts. quai"Napoléon,33 rue de Seir.e,1 . Inscriptions. Mauryî%(Louis-Ferdinand-Alfred), à Naples,à Paris, avenued'Antin,35 ........ . Inscriptions. Mercadante, Beaux-Arts. Mercey(0 ^) (Frédéric),placedelà Madeleine,17 Mérimée (0 ^) (Prosper),rue de Lille,52 Inscriptions. Meyerbeer (C.$0, à Berlin, et à Paris, rue Richepanse,11 . . . Beaux-Arts. Blohl^ (Jules),rue du Bac, 120 : . . . ... Inscriptions. rue St-Louis(Marais),83'. Inscriptions. Monmerqué (0 ^t) (Louis-Jean-Nicolas)., Montalivet(le comte)(G.C $?) (Marthe-Camille rue de Bachasson), la Ville-l'Éveque, 1. . . Beaux-Arts. Nanteuil$s (Charles-François rueCarnot,9 .. ....... Beaux-Arts. Leboeuf), Beaux-Arts. Napoléon(lePrince)(G. G. $t) (Joseph-Charles-Paul), Palais-Royal. Naudet(C.$), (Joseph), rue Monthabor,40 ....... . ..... Inscriptions. Nieuwerkerke au Louvre. . Beaux-Arts. (le comtede) (C $?)(Alfred-Émilien), . . . Beaux-Arts. Overbeeck,à Rome Paris(Alexis-Paulin) ^, placeRoyale,10............ ., Inscriptions. Petitot ^ (Messidor-Lebon), rue de l'Est, 13. . . . Beaux-Arts. à Turin. Peyron^ (Amédée), Inscriptions. "Picot (0 $;) (François-Edouard), rue de la Rochefoucauld, 34.'. Beaux-Arts. Rambuteau(le comtede) (G.0. e&)(Claude-Philibert Barthelot),rue de l'Arcade,19. . Beaux-Arts. 6. . Inscriptions. Ravaisson.(0. #) (Jean-Gaspard-Félix), placedu Palais-Bourbon, Reber$; (Napoléon-Henri), rue de Rivoli, 182. . . . . . , . • Beaux-Arts. Régnier% (Jacques-Auguste-Adolphe), rue de Vaugirard,22 ... . Inscriptions.
— 29 — Académies. Reinaud%}(Joseph-Toussaint), quai de Conti,14 . Inscriptions. rue Casimir-Périer, Renan(Joseph-Ernest), 27 Inscriptions. rue doBéaune,20 Renierffi(Charles-Alphonse-Léon), Inscriptions. '...... Ritter(Cari),à Berlin. Inscriptions. Ritschell$?, à Dresde. Beaux-Arts. rue Mazarine,3 . . Beaux-Arts. Robert-Fleury (0 i&),(Joseph-Nicolas), rue Jacob,19 . . Rossignol %?(Jean-Pierre), Inscriptions. '. Rossini(C.fë), à Bologne.. ... Beaux-Arts*. rue Rougé( levicomtede)!&-(OlivierrCharles-Camille-Emmanuel), . . . . ....... . . . . inscriptions. deBahylone,53. . . Saidcy(0. e^)(Louis-Félicien-Joseph Gaignartde),rue du Cirque, 5. . Inscriptions. Sclmetz(0. '&) (Jean-Victor), directeurde l'Académiede France, à . Beaux-Arts. 374..Rome,et à Paris,rue Saint-Honoré, rue del'Est, 13 . . Seurreaînéi& (Gabriel-Bernard), Beaux-Arts. rue de Bondy^68. . Beaux-Arts. Taylor(lebaron)(C.'&)(Isidore-Justin-Séverin), Beaux-Arts. Tenerani,à Rome. Texier^f (Charles-Félix-Marie), rue de la Chausséed'Antin,43. . . Inscriptions. rueSaint-Georges, 5. . . . . . . . . . . . .Beaux-Arts. Thomas^(Ambroise), Vemet(C.^) (Émile-Jean-Horace), rue de Seine,1. . Beaux-Arts. Villemain (G.0. ^) (Abel-François), quai de Conti,23 Inscriptions. Vede la), rue desBeaux-Arts,17 .Inscriptions. $?(Théodore-Hersart, Yillemarqué Vincent rue Saint-Jacques,236. . . Inscriptions^ $ç (Alexandre-Joseph-Hidulphe), Vitet(Ô.$;), (Louis),rue. Barbetde Jouy, 9. . . . . .... . Inscriptions. Welcher(Th.),à Bonn(Prusse).... . . . . :Beaux-Arts. . Inscriptions. Wailly(Joseph-Noël de), rue Basse,14, à Passy Wallon^ (Henri-Alexàndré), rue d'Enfer, 47 . . . Inscriptions. Wilson(Horace-IIayman), à Oxford. Inscriptions. del'Institut Bibliothèque M.Làndresse^, bibliothécaire, au Palaisde l'Institut,quaiConti,23. M.Moulin$, au palaisde l'Institut, rue Mazarine,3, SousM.Tardieu(Amédée), rue de Berlin,20. bibliothécaïres. ' ' etSecrétariat Agence M.Piugard$ (Àntonius),Agentspécial et Chefdu Secrétariat,au Palaisde l'Institut,rue Mazarine,n. 3. M.Pingardfils,adjoint. Imprimeurs-libraires. MM.FirminDidot,frères,filsel Cie, rue Jacob,n. 56. Libraire. M. Benjamin.Duprat,rue du Cloître-Saint-Benoît, n. 7.
— 30 — BIBLIOTHÈQUES
,
PUBLIQUES
DE PARIS.
BIBLIOTHÈQUE IMPÉRIALE, décret du14juillet'185.8), (Réorganisée par i'ueRichelieu.
de la Bibliothèque Il y a undirecteurchargéde l'administration impériale. savoir-:1"leslivres La Bibliothèque impérialeestdiviséeen quatredépartements, — 2°les manuscrits,charteset imprimés,lescarteset lescollections géographiques; — 3°lesmédailles,pierresgravéeset antiques;—4Plesestampes. diplômes; a unconservateur. Chaquedépartement (Lenombreenseraréduitaufuretàmesure ' ' " ' des extinctions.) > do Il y a deux sallesdelecture: l'une, ouverteau public, avecune collection livresclassiqueset usuels,qui seulsy serontcommuniqués ; l'autre,.réservéepour lespersonnesquijustifierontd'un but d'étudessérieuseset présentantdes garanties de la Bibliothèque suffisantes soientmisesà leur disposition. pourque les richesses est ouverte,pourleslecteurs,touslesjours(exceptéles dimanches La Bibliothèque et lr-sfêtes),de 10à h heures,et, pourlescurieux,lesmardisetvendredisauxmêmes dePâquesseulement. heures.Elleest ferméependantla-quinzaine M.Taschereau^,administrateur 8. général,directeur,rueNeuye-des-Petits-Champs, desLivres milesetcollections Département imprimés, géographiques. M.Ravenelï%,conservateur-sous-directeur, rue Grussol,5. I—Section desImprimés. Mi Magnin desinscriptionsetbelles-lettre (Ch.)(0 ^), del'Académie s, rue Richelieu,47, conservateur. M. Richard(Paulin),rueBénard,46, à Batignolles, M. de.Manne,rue duBondy,52, conservateurs adjoints. M. Rathery^, rue Jacob,30, II.—Section desCartesetcollections géographiques. M.Jomard(0$?), del'Acad.desinscr. et belles4ettres, rue de Seine,12,conserv. M.Franck&, del'Académie dessciencesmoralesetpolitiques,rue de l'Oratoire-du-Roule, 23, conservateurs adjoints, del'Acad.franc., r. Bellefond, M. de Pongerville, 20, desManuscrits Département M. N.de Wailly%-,de l'Académie desinscriptionset belles-lettres, conservateur, sous-directeur. M. Hase(C ^),idem, rue Colbert,12,. conservateurs. M. Reinaud(0 ^r),idem,quaiConti,15,
— 31.—. M.Julien(0 &),idem,rue desFossés-St-Jacques, 26, M.Paris$j( idem,placeRoyale,10, conservateurs adjoints. M.Bergerde Xivrey.$;, idem,rue Colberl,12, , avenuedesThèmes,,81,] M.Lacabanee^., desMédailles et antiques. Département M.Chabouillet $?, chausséede.la lluette, 9, àPassy, conservateur-sous-directeur. M. Lavoix,rue Chaptal,22, conservateurs adjoints. M.N '-. desEstampes. Département M.le.vicomteHenriDclaborde#,rueRoyale-Saiiit-l-Ionoié, 10,conserv.-sous-direct. M.Dauban,rue de Condé,16, conservateur-sous-directeur adjoint. Comité consultatif. M.Taschereau,^, président. M.Jomard(0 $fc),vice-président. Al.Magnin(Cli.)(0 îS.1), secrétaire. Bureau d'administration. M:Barbier(Olivier)-, conservateur delacomstabilité, adjoint,ichargé rueBonaparte,-47. M.Bouvier(Amédée), secrétaire,rue Crussôl,5. M.Labrouste(H.)(0 -$;),architectedela Bibliothèque, ruede Vaugirard,47. M. ..., avocatdela Bibliothèque. M. Hervel,avouédela Bibliothèque, rue'd'Alger,9. M.Laugier^, rue Keuve-des-Capucines, 13, médecins delaBibliothèqùe. M. Vidal-Baudrand, méd.adj.,ruedeLuxembourg, 45, M.Duprat(Benjamin), librairedela Bibliothèque, cloîtreSaint-Benoît, 7. Coursd'archéologie M.Beulë$-,de l'Acad.desinscr.et Ijéll.-lett.,professeur,rue de Jïiromesnil,19. (Lemaidià troisheures,à la Bibliothèque impériale,r. Xeuve-dss-Petits-Champs, S.) BIBLiûTHÈQtSB MAZ.-ÙUNE, palaisde l'Institut. M.de Sacy-;#,de l'Académie française,.conservateur-administrateur! M.Chasles(Pbilarète) ^, conservateur. M.Moreau$,, . M,Sandeau(0 %f),de l'Académie française conservateurs,adjoints. M.Daremberg, bibliothécaires. M.'Gjujon, M.'Berner(P''°), ' M..Gocheris (H.),employé. M. Franklin,surnuméraire. CetteBibliothèque, forméeen 1648,par ls cardinalMazarin,dansle localoccupe maintenant impériale,a été, dèscetteépoque,renduepubliqueet par la Bibliothèque
— 32 — transportée quaranteansaprèsau collègeMazarin,dontelleafait partiejusqu'en1792. La fondationa été déclaréeroyalepar lettres patentesdeLouisXIV,en1665.A son de 60,000volumes; elleen compteaujourd'huiplus de origine,ellese composait 160,000,non compris3,000manuscritset une grandequantitédélivres imprimés au quinzièmesiècle.Le' public estadmis dans cette Bibliothèquetous les jours depuisdix heuresjusqu'àtrois,exceptélesjoursfériéset lesvacances.Onyremarque en relief,desmonuments une collection, uniqueensongenre,de 80modèles,exécutés del'Italieet de la Grèce,laquellea été forméeparfeuPetit-Radel,admipélasgiques nistrateurdeladiteBibliothèque et membredel'Institut. SAINTE-GÈNEVIEV-E, BIBLIOTHÈQUE placedu Panthéon. M.deBrotonne$?,conservateur-administrateur. M. Trianon, M.Bernard^, M.FerdinandDenis$f, M.Quicherat^î, bibliothécaires. M.Marmier-$s conservateurs. M.Pinçon, M.Cucheval-Clarigny M.Bouvin, ^ M.Warée. M.Avenel, M.Blancnet,chargéde M.Buron, •sous-bibliothéc. la comptabilité, | bibliothécaires.M.DesEssarts, I M. Taunay$-, M.de Montaiglon, M.Lafont(Ch.) M. Challamel, *, LaBibliothèque Sainte-Geneviève a été fondéeen 1624,par lecardinalFrançoisde la Rochefoucauld, abbédeSainte-Geneviève. Cetétablissement renferme150,000impriméset 3,000manuscrits. La Bibliothèque estouverteaupublictouslesjours,lesfêtes-etdimanchesexceptés, depuisdixheuresdumatinjusqu'àtroisde relevée,et le soir, de six à dix heures. Le nombre, deslecteursqui la fréquentent estde 1000à 1100;ils se journellement en composent grandepartiedesélèvesdesdiversesFacultés. BIBLIOTHÈQUE DE L'ARSENAL, à l'Arsenal,rue de Sully. M.Laurent(del'Ardèche), conservateur-administrateur. M.Labiche^, conserva- M. Malitourne, sousM.Lacroix(Paul)(0 -*), teurs. . Loudun, bibliothée. M. de Bernier, M.Vaissade î&*, surnuméconservât, M. Cousin, M. Ravaisson M. Hipp.Lucas•$;. (Fr.), raires. adjoints. M. Thierry(Edouard) M. leC'del'Escalopier^, conservât, ^, M. Amyot$;, honor. AI.Cordiez(Louis), j M.Lerouxde Lincy%t, conservateur ' bibliothéc M.Baudry, adjointlionoraire.
' — 33 — de la France,est : CetteBibliothèque, une des plusricheset des plusconsidérables ouverteau publictousles joursdela semaine,depuisdix heuresdu matinjusqu'à troisheuresde relevée.Elle renfermeenviron250,000volumesimprimés,5,800 ' manuscrits et.50,000estampes.. Î)E L'ACADEMIEDE PARIS, BIBLIOTHÈQUE étabUédansles bâtimentsde la Sorbonne. de là S.orbonnë, anciennebibliothèquede l'Université,est surLa Bibliothèque tout riche en ouvragesd'éruditionclassique.Oh y trouvela plupart des éditions et. savantespubliéesà l'étrangeret,un choix,d'ouvragesthéologiquës,scientifiques Le nombredes ouvragesimprimésest d'environ87,000;celuidesma-' historiques. nuscrits,de 970. CetteBibliothèqueest ouverteau publictous les jours, de dix heuresà. trois. Ellea, en outre,desséancesdu soir,de septheuresà dix,pendantla duréedescours . desFacultés.. M.Ph.LeBas (O^), membrede l'Instilut,conservateur-administrateur. M.P.-X.Corneille&, conservateur adjoint. I M.Le Bas.(Ch.), M.Renier^, del'Institut,bibliothécaire M.doCourson(Alex.), employés. M.L'abbéGiraud, sousM. de Bougy(Alfred), bibliothéc. M. Latouche( Emmanuel), surnuméM.Chodzko raire. (Léonard), DE LA VILLEDE PARIS, BIBLIOTHÈQUE : à l'Hôtel-de-Ville. M.Rolle(Hippolyte) &, bibliothécaire-administrateur. M.Bailly(Prosper),sous-bibliothécaire. M.déSaint-Albin(A.),employé. La Bibliothèque est ouvertetous les jours, depuisdixjusqu'à trois heures.Elle renferme et estremarquablepar sa richesseen ouvragessurlesvilles volumes, 60,000 de France,la jurisprudenceet les sciences.
MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE, au jardin desPlantes,rue Cuvier. Cetétablissement estsitué au levantde Paris, et composéde p'usieui'sgaleriesoù se trouventdisposéesméthodiquement descollectionsappartenantaux trois règnes aux élèves,sontdesdelà nature,d'unvaste.Ta;din,dontplusieursparties,.ouvertes tinéesà l'étudedela botaniqueet de la culture; deserreschaudeset deserrestemd'histoirenaturelle, pérées;d'une ménageried'animauxvivants; d'une bibliothèque 3
— 34 — fitd'amphithéâtres pour les Cours.—Les Courspublics,au nombrede quinze,se Il y à, eh outre,des fontdans,les amphithéâtres,dansles galerieset à la campagne. leçonsde dessinet de peintureappliquésà l'Histoirenaturelle.— Lesgaleriesd'Ade Zoologie,de Botanique,de Minéralogie et de Géologie natomie,d'Anthropologie, sont ouvertesau publicle dimanche,demidià quatreheures,et les mardiet vendredide chaquesemaine,de deuxà cinqheures,,depuisle 1erfévrierjusqu'au30 dedeuxheuresjusqu'àla nuit,pendantlesmoisdedécembreet dejanvier; novembre, ellesle sont aux personnesmuniesde cartesoude billets, et aux étrangers,sur la les lundi,jeudietsamedide chaquesemaine,depuis de leurspasse-ports, présentation onzeheuresjusqu'àtrois.Les Étudiantsreçoivent,en suivantles Cours,des partes d'entréequipeuventleurservirtoutel'annéecourante.Lesbilletsne serventqu'une seulefois.—La Bibliothèque est ouverteauxlecteurs,de dix,heuresà trois,tousles et fêtesexceptés. jours, lesdimanches Bibliothèque. au Muséum. M.Desnoyers ^, bibliothécaire, Galeries. , M.Kiéner(L.)^, gardedesgaleriesd'Histoirenaturelle,auMuséum. auMuséum. M.Rousseau(Emmanuel) $r, gardedesgaleriesd'Anatomie, M. Spachfâ, gardedesgaleriesde Botanique,auMuséum.
Peintres del'enseignement del'Iconographie. chargés Lesourd de les M. Beauregard,pour plantes. M. Barye(0 ^), pour les animaux,rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, n. 37. . Peintres. M. Bocourt,au Muséum. n. 28. M. Riocreux, rue du Cardinal-Lemoine, n. 19. MlleRiche,rue Neuve-Saint-Étienne,
MINISTÈRE DES FINANCES, rue de Rivoli,23<J. S. E. M. Magne(G $;), sénateur,ministresecrétaired'Etat au départementdes finances. COMMISSION DESMONNAIES ET MEDAILLES, quaiConti,hôtel des Monnaies. CetteCommission du 24mars 1832,surveiller doit, auxtermesd'une ordonnance la fabricationdes médaillesd'or, d'argent, de platineet de bronze,proposerles tarifs, faireconstater,1etitre et autoriserla délivranceet lamiseen ventedesmé-.
— Soudaines,après;avoirobservélesmêmesformalitésquecellesf,uisont-prescrites pour le jugement-des espècesmonnayées. ; : Lecommissaire desmonnaieset le directeur,de la fabricationdes.monnaies à Paris des médailles, lea mêmes,obligations remplissent, quantà la fabrication quecellesqui . sontimposées par lesloispourla fabricationdes espèces;uncontrôleurspécialest à la surveillance dela fabrication desmédailles. préposé Lacorrespondance relativeaux'attributionsde la Commission desmonnaies ' et médailles doitêtre adresséeà M.le présidentde cetteCommission. , Commission. M.Peloùze(C^), del'Académie desSciences, président. M.Ch.Marcotte(Ô $;)," commissaire Hôteldes Monnaies. général. M.Durand(O^). .. id. - Bureaux delaCommission. > M.de Faure, chef. Laboratoire desessais.. Essaisdes échantillonsdes espècesd'or et d'argent provenantdes fabrications desmonnaies;essaisdesmédailleset jetonsfrappés,à la Monnaiedes journalières médailles. M.Péligot(O^), vérificateur desessais. M.Levol(Alex.)^, essayeurs. M.Cahours*fe, HôteldesMonnaies.• M.Lewy$ç,essayeuradjoint. M.Desmarais,aide-essayeur. Graveur desmonnaies. général Confection et gravuredes poinçonsoriginaux,matriceset coinsdesespèces;confection et gravuredes poinçons dé là garantiepourles ouvragesd'oret d'argent;vérification descaractèresde faussetédes piècesde monnaieet des marquesde la garantie, pour les ouvragesd'orfèvrerie. M.Barre(Albert)^, graveurgénéraldesmonnaies. M.Aublin,.contrôleur-vérificateur à la fabricationet à HôteldesMonnaies. la comptabilité descoinset poinçons. , .
MUSÉE MONETAIRE, quaiConti,hôteldesMonnaies.
Cetétablissement, formédepuisla réunionde la Monnaiedésmédaillesà celledes de touslescoinset poinçonsdes médailles,piècesde espèces, possèdeles collections plaisiret jetonsquiontété frappésen France,depuisCharlesVIIÏjusqu'ànosjours. Il existeaussi, au dépôtdu musée,une grandequantitéde coinset poinçonsappartenantà divers graveurset éditeurs,corpset sociétés.Aucunenouvellemédaille, piècede,plaisirou jeton, ne peutêtre-frappéesansl'autorisation' duministred'État, et ailleursque danslesateliersde la Monnaiede Paris. Les sallesd'exposition sont ouvertesau publicles mardiset vendredis,demidià troisheures. Il est-accordédes
— 36 — billets pour les lundiset jeudis.'Pour'l'achat, des médaillescomprisesau catalogue,ondoit s'adresserau bureaude venteétabliprès la caissedu changede la Monnaiede Paris... !M. Clérot,conservateur. . consultatif desgraveurs, établiprèslaCommission desmonnaies etmédailles Comité dui juillet1832). .. , (arrêté Lecomitésecomposeduprésidentde la Commission desmonnaies,président,etde cinqmembreschoisispar leministredesfinancessur unelistedecandidatsélus,par lesgraveursen médailles;savoir: un sculpteuret un peintre,membresdel'Académie desBeaux-Arts, et trois graveursen médailles,ayant fait des modèles,exécutédes médailles,exposéau muséedu Louvre,ou ayantremportéun prixpour la gravure descoinsmonétaires.Le comitéest chargéde. donnerson avis sur la reproduction descoinshorsde serviceappartenantà l'État, et servantà la fabricationdesmédailles; surla désignation desartistesà quicettereproduction sur peutêtre confiée, les prix à leur allouer,sur la réceptiondestravauxcommandés, sur les perfectionnementsquipourraientêtre apportésdansla fabricationtant desmédaillesque des tous lesdeux ans par la espècesmonétaires.Le.comitéest renouvelépartiellement sortiede deuxou troismembresalternativement. Lesmembressortantsne peuvent ' < être immédiatement réélus. Membres ducomité. . LePrésidentde la Commission ouun des commissaires généraux,président. M. Jaley^," membrede l'Académie desBeaux-Arts, sculpteur. M. Borrel,graveuren médailles. M.LéonCogniet(0 %), membrede l'Académiedes Beaux-Arts,peintre. M.Barre(Albert) ^, graveurgénéraldesmonnaies. M;Oudiné-$r,graveuren médailles.
MINISTÈRE DE LA GUERRE, rue Saint-Dominique-Saint-Germain, 90. —Bureaux,mêmerue 86et 88. S. E. le maréchalcomteRandon(G >&),sénateur,ministresecrétaired'État au départementdela guerre. DÉPÔT DE LA GUERRE. M.Levret(Hippolyte-Louis) (0 ^), colonelau corpsd'état-major,chargéprovisoirementde dirigerle Dépôt dela guerre,sousles ordres du directeur-du personnel. —Géodésie. —Topographie. —Dessin Première section. etgravure. M. Lapie(Alëxandre-Émile) au corpsd'état-major,chargé $£,' lieutenant-colonel de la V section. provisoirement
— 37 — classement et conservation descalculsastronomiques et géodésiques Révision, ; réduMémorial du dépôtde la guerre;conservation dactiondela partiescientifique des instruments d'astronomie,de géodésie,de topographie,' etc.; préparationet miseau netdesmatériauxtopographiques pourtouteslescarteset dessins;exécutiondesaquarellesmilitaires,dessins;etc.; gravurede toutesles carteset retouchedes cuivres; descartesgravées;magasindescarteset livresdu fondsdu dépôt;achat enluminure des cuivres;impressionet tiragedes cartes';impressionet tiragedu etconservation du dépôt,etdesouvrages à publier; autographiedescartesdépartementales; Mémorial achatsdes livres, cartes, documentshistoriques,etc., pour la bibliothèqueoules du dépôt;administration et comptabilité archives des dépensesy relatives. —Statistique Deuxième section.— Travaux historiques militaire. —Bibliothèque. —Cartes Archives et plans. historiques. M.de Coynard(Charles-Raymond) au corps d'état(0 ^r ), lieutenant-colonel " de la 2esection. major,chargéprovisoirement Classement etconservation desarchivesrelativesà l'histoiremilitairedelaFrance; desarchivesmanuscritesdu dépôt,antérieuresà 1792,de la bibliothèque conservation et de la collection desaquagénéraledescartesmanuscriteset gravées;conservation rellesmilitaires,tableauxet objetsd'art. DÉPÔT CENTRAL D'ARTILLERIE, placeSaint-Thomas-d'Aquin. La directiondu Dépôtcentralde l'artilleriecomprend,tant pour la surveillance des travauxquepour l'exécution des ordresduministre: L'atelierdeprécisionet lemodèle' d'armes; le muséede l'artillerie; lesarchives; la la collectiondesplans, carteset dessins. bibliothèque; Les officierset employésattachésà cesdiversétablissements sontsousles ordres du généralde divisionprésidantleComitédel'artillerie,directeurdu Dépôt. ^, capitaine.en1erd'artillerie(hors-cadre),conservateurdu Penguilly-l'Haridon Musée. et bibliothécaire. M.Terquem(0 ^), professeurde sciencesappliquées M.Gardeur-Lebrun (0 $s), de dessin. professeurs M.Thiollet$,.'
PRÉFECTURE DE LA SEINE, A LHOTEL-DE-VILLE. M.lebaronHaussmann (G.0. $), sénateur,préfet. M. Merruau(Charles)(0 $), secrétairegénéral.
— 38 — . SERVICE DESTRAVAUX D'ARCHITECTURE DUDÉPARTEMENT DELASEINE IÎTDELA — SERVICE VILLEDEPARIS. ORDINAIRE. —Hôtel-de-Ville —Édifices Première section. etannexes. consacrés auservice descuites. M.Baltard^:-, architecteen chef,rue de l'Abbaye,4. M.Gilbertjeune,inspecteur.
M. Péron,inspecteur. M. Pellieux, id. M. Vautier,sous-inspecteur.
—Bureaux —Abattoirs. Deuxième section. —Barrières etmursd'octroi. d'inspection etpataches. desvins. Entrepôt M. Jay ^, architecte, rue d'Enfer, M. Calliat$-, inspecteur. n. 19. M. Renault,sous-inspecteur. M.Raveau,inspecteur. M. Roherge,conducteur. —Halles —Greniers Troisième section. etmarchés. —Douane. —Fourrière. deréserve. —Cimetières. Maisons communales. M.Jolivet,architecte, rue Richelieu,60. M.Tougard,inspecteur.
M. Coulon,inspecteur, Lerat,sous-inspecteur.
—Dépôts section.— Prisonsdudépartement. demendicité deSaint-Denis Quatrième cldeVillers—Maison —Morgue. —Casernes Cotterets. d'arrêtdela gardenationale. et Corps degarde. M. Ménager,architecte,rue de l'Échiquier,17. M. Chapnis,inspecteur. M.De fîourran, id.
M. Roger,inspecteur. M. Potier, id. M. Thiboust,sous-inspecteur. M. Garlin. id.
—Établissements section. affectés à l'instruction élémentaire : asiles, Cinquième écolesetouvroirs. M. TJchard, ' architecte,rue delà Chaise, M. Salleron,inspecteur. n..8. M. Râteau, id. ; M. Gancel,inspecteur. M. Dubel,sous-inspecteur. —Établissements —Mairies Sixième section. universitaires. etjustices depaix.—Bourse. PalaisdeJustice. M.Bailly$?,architecte, boulevardBonne- M. Higonnet,inspecteur. n. 19. Nouvelle, M. Guibon,sous-inspecteur. M. Lemaistre,inspecteur. Travaux duservice.des d'architecture etplantations deParis. promenades M. Alphandjfe,ingénieuren chefdu service,Chausséede la Muette,n. 6,,Passy. M. Davioud,architecteen chef,rue de l'Odéon,n. 21. M. Hugé,architecte-sous-inspecteur. M. Dupezart,architecte-sous-inspecteur. M. Flamant, id. M. Taquârt,architecte-conducteur. M. Chemin, id. -M.Vignolle, id.
— 39 — Travaux descommunes del'arrondissement deSaint-Denis. M.Lequeux,architecte,rue Cassette,n. 27. Travaux descommunes del'arrondissement deSceaux. M. Naissant,architecte,rue Blanche,n. 75.
SERVICEEXTRAORDINAIRE. TourSaint-Gerâain-l'Auxerrois. M.Balluî&,architecte,rue de Trévise,i M. Chat,inspecteur, n. 41. | M. Roguet,sous-inspecteur. Palais, deJustice etisolement). (agrandissement M.Duc$, MarchéSaint-Honoré, n. 4, M. Ollier,inspecteur. architecte. M. D'Herbecourt,sous-inspecteur. M..Dommey, rue Serpente,n. 6, archi- M. Caillard, . id. tecte. M. Grenier, id. M. Lebouteux, inspecteur. Halles centrales. M.BaltardJ$, architecte. M. Huillard,inspecteur. .M.Veugny,inspecteur. M. Pappert,sous-inspecteur. M.Touchard, id. M. Davidde Penaurun,sous-inspectëur. Caserne del'Hôtel-de-Ville. municipale M. Janvier,architecte. M. Dutitre,sous-inspecteur. M.Vigneulle,inspecteur. M. Laine, id.. Préfecture depolice etinstallation (reconstruction provisoire). M.Gilbertaîné $s architecte,rue du M. Lescène,inspecteur. n. 40bis. M. Lheureux,sous-inspectèur. Faubourg-Poissonnière, M.Diet, architecteadjoint. M. Villain, id. M.Baltard•$*,architecte. M.Varcollier,inspecteur.
ÉgliseSaint-Leu. M. Boisard,sons-inspecteur; id. M. Moëbs,
— Presbytère Mairie duquatrième arrondissement. deSaint-Gcnnain-rAuxerrois, maison desecours etécoledelillc-s. M.Hittorff(0 $),. architecte. M. Hittorfffils,inspecteur. M.Deconchy, id.;
M. Trilhe,sous-inspecteur.. ". M. Decbllét,.. Id.
_
40 _
Écoleruedela Bienfaisance. M. Uchard,architecte, M. Gentilhomme, inspecteur.
M..Barbier., sous-inspecteur,
Asileet école,rueMadame. M.EdouardRenaud>fè,architecte. | M. Dejean,ipspecteur... Abattoirs, octroi, entrepôt (grands travaux). M. Jay $*,architecte. | M. Devrez,sous-inspecteur. COMMISSION D'ARCHITECTURE. CetteCommission estchargéed'examinerlesprojetsdetravauxau point de vuedes duserviceet des règlesdelà construction, convenances et de donnerdes avissur les iversesquestionsquipeuventluiÊtresoumises. i ' ' Ellese compose : . Duchefde la 3edivision,président. Duchefdûbureaudestravauxd'architecture,vice-président. Desarchitectesenchefdessectionsduserviceordinaire; de Saint-Denis et de Sceaux; , Desarchitectesdesarrondissements Ducontrôleur destravauxet desréviseursfaisantpartiede laCommission d'examen desdevis. M.Renaud(Edouard) ^, architecte,contrôleurdestravaux.' Commission derévision desdevis. M. Feré,président. M.Feré(Paul), Réviseurs. M.'Carrier, descarrières dudépartement. Inspection générale M.deHennezel^, ingénieuren chefdes mines,inspecteurgénéraldes carrières, rue de Tournon,n. 20. M. Delesse, inspecteurparticulierdes carrières,rue de Madame,n. 35. M. Meugy, id. rue de Madame,n. 8. Surveillance généraledescarrièresen exploitationdansle département;exécution desrèglementssur cette matière;directiondes travaux de consolidationdans les anciennescarrièressousParis.ethorsParis. PLAN DEPARIS,-rrrSERVICE TQP06RAPHIQUE. I.—Alignements, récoleinents etbornages. M. Moutry,géomètre ehchef. ,. M. Delaunay,géomètreordinairedes ,1er,2°, 3°,4e,10e.et 11earrondissements. M.Bernard,géomètreordinairedes 5%6e, 7 , 8e, 9e et 12e.arrondissements.
_
41 —
II. —Travaux tbpographiques. 1" Brigade.— MM.Berger,géomètreen chef. — Gomy,géomètreordinaire. 2eBrigade..—MM.Picard-Dobré, géomètreen chef. —. Champeaux, géomètreordinaire. 3eBrigade.'—MM.Pozier,géomètreen chef. — Chrétien,géomètreordinaire.
ASSOCIATION Peintres, Sculpteurs,
DES
Architectes,
ARTISTES
;
Graveurs- et Dessinateurs.
M.le.baronTaylorvoulant fonderentrelesArtistespeintres sculpteurs,architectes, et dessinateurs une Association semblableà cellesqu'il avait déjà établies graveurs pourlesArtistesdramatiqueset pour lesArtistesmusiciens,rassemblaautourdelux ArtistesetAmateurs.etleurfit part desondésir. plusieurs Ala suite de cet entretienet après avoir exposéle but de cette association, M.le baron Taylor ouvrit la liste de Souscriptions par un dond'une sommede 500fr. M. le Aprèslecturefaitedes statuts,,par M.EtienneBlanc,secrétaireprovisoire, Président met aux voixle principede la fondationde l'Association, qui est adopté à l'unanimité ainsiquelesstatuts. Étaientprésentset ont adhéréà cette propositionles personnesdont les noms suivent: MM.le baronTaylor,président; Watelet,Jollivet,Beaunie,Guiaud,Monthelier, Falampin, Dauzats,Jeunesse,Justin Ouvrié,Aug.Mayer,Brunëtde Baines,Gosse, Jôllivard, Sabatier,Henriquel-Dupont, Foyatier,EtienneBlanc. du 7décembre1844.) (Extraitdu Procès-Verbal EXTRAITDESSTATUTS
.. .
"
Art. Ier.DueAssociation est établie,parles présentsStatuts,entretouslesArtistes Peintres, Sculpteurs, Architectes,Graveurset Dessinateurs. Abt.II. Le butde cette Association est la créationd'une caissede secours dans l'intérêtdes Artistesfaisantpartiede l'Association. Il serapourvuultérieurement par le Comité,et sur les basesque l'expériencedé^ montrera les plusavantageuses, à l'établissementd'unecaissede pensionsdestinée à amélioreretà assurerle sort desArtistes.
— 42 — delaCaissede secourset depensions,l'Association Enfin,indépendamment viendra en aideà chacunde sesmembres,par tous les moyensqui serontenson pouvoir,et danstouteslescirconstances où sonintervention serajugéenécessaire, soit pouraméliorersa position,soitpourdéfendresesdroits. Aet. III. Sontaptes à faire partie de l'Association tousles Artisteset Amateurs françaiset étrangers. PourÊtremembredel'Association, il faut : 1"Être agréépar le Comité ; 2° Signerson adhésionauxprésentsStatuts,soit par acteen suitedes présentes, soit dansla formequi sera ultérieurementdéterminéepar le Comitéci-aprèsinstitué; 3" Payerexactement la cotisationmensuelle ci-aprèsfixée. Toutmembrede l'Association cesserade faire quiaura manquéà cet engagement et lessommesainsiverséesantérieurement resterontacquises partiede l'Association, à la caissede secoursd'unemanièredéfinitive. LeComitéserajugedes,causesquiaurontpuempêcher un membrede l'Association de payerexactementsa cotisation,et il déciderasi ce membredoitêtrerelevéde la déchéance.
MEMBRES DUCOMITÉ divisés cii cinq séries, selon l'ordre de leur élection. LesséancesduComité ontlieutousles vendredis, au siègedela Société, ruedeBondy,68. liE BARON TAÏXOR, C.$, membrede l'Institut, Membre et président perpétuel. —Sortants Membres élusen1855. en1860. MM. MM. 11. 20. Plassan,^, passageSainte-Marie, Biés,rue dela Reine-Blanche, Beaumepère,^, rue d'Enghien,12. rue du Faubourg-SaintFaivre-Duffer, Théodore Frère,à Écouen. Honoré,123, Henriquel-Dupont,0 $£ (Inst.), rue .Pierre Girard, avenueMontaigne,37, 51. citéSoleil. Saint-Lazare, Lemaitre,quaide l'Horloge,23. Sauvé, ^, rue du Faubourg-Saint' . ruedèsVinaigriers, Montlielier, 62. Honoré,Ï28. 29. Lapito,•$;,rueSaint-Anne, JumelinJrue Madame,2(3. / Rouget,^*, rue du Marché-Saint-Ho- Raveau,rue de Lille,40. noré,h. JulesAndré,^, rue de Laval,17. rue duFaubourg-Saint- Horsin-Déon, Dobigny-Derval, rue de Cbabariais, 1. Honoré,90. Vavin(Eugène), rueRicher,Ix. JulesDavid,*, rue Madame,15. .Guiffrey,rue Geoffroy-Marie, 16."
— 43 — —Sortants •Membres élusen1856. en1861. • MM. ' Gompte-Calix, passageSaulnier,25. 185. Poissonnière, Dadure,faubourg Léon Cogniet,O ^(Inst.), rue de ..'• Lancry,53. r. desGr.-Augustins, 5. Desmaisons, Husson,rue du Bac,21. Watelet, ^ , rue du Marché-SaintHonoré,.21. Maxime David,^, ruede Lille,45. Le colonelLanglois,0 •£;,avenueMontaigne,51. JustinOuvrié,$?,rueet cité Pigalle,5. Alexandrede Bar, rue des Dames,7, Batignolles.
MM. Lavigne,rue Vanneau,10, Albert Lenoir, e^s, rue Monsieur-IePrince,2. 15. Roberts,rueChanaleilles, HoraceVernet,C fê (Inst.),à l'Instit. LouisPetit,ruede Vaùgirard,193. Lesueur,^ (Institut),rue deRivoli,63. Quantinet,ruede Seine,6. , Steinlieil,rue d'Enfer,92. 24. François,chausséeMénilmontant, avenueChateaubriand, 10. Deslignières,
—Sortants Membres élusen1857. en1862. MM. MM. A.Toussaint,^,rueBellefond, 38. Petitot,$; (Inst.),rue de l'Est, 2. 13. Gérente,quaid'Anjou,13. Barye,0 $?,r. desFossés-St-Victor, Michel 21. Pascal,quaiBourbon,27. Lanoue,rueFontaine-St-Georges, 9. Daplat,rue de la Vieille-Estrapade, Perjiot,$, rueRichelieu,12. Goffin,rue des Vieilles-Étuves-Saint-L. Marchand,%?,rue de Rivoli,46. ConstantDufeux,^, à l'Institut. Honoré,3. ComteNieuwerkerke,C. # (Institut), Soulanges-Teissier, ^, rue Madame,37.. auLouvre. Desjardins deMorainviIle,p.Lafayette,20. E. Cibot,rue Suger,12. Cli.Lefebvre,^, rue de Verneuil,41. 8. Séb. Cornu,$£,rueRousselet,22. Caut,rue St-Étienne-Bonne-Nouvelle, Godeboeuf, $;, placeBréda,12. Bridoux,rue Mazarine,18. Membres élusen1858 Sortants en1863. . MM. . MM. Alexisde Fontenay,quaidel'École,8.: Tardieu,rueduFaub.-du-Temple, 21. Auguste BShm,rue de Douai,39. Rollet,rue de Sèvres,8. Jouffroy, ^ (Inst.),ruede l'Est,3. MarquisdeBéthisy, -$;,q. Malaquais,17. JulesCoupery,.rue du Faubourg-Pois- Mené,rue de l'Entrepôt,.21. sonnière,6. Alaux,0 ^ (Institut),.àCInstitut.. Hplfeld,placeLafayette,'21. .Uzanne,rue de Bagneux,11. Alexandre Beaumefils,r. d'Enghien,12. Mathieu. rue JVotre-Dame-desMeusnier, Henri Pottier, rue Madame,22, bu à :: . .Cliamps, 54.. . ' Fontenay-aux-Roses. Deligny,rue de Monceau,15. delaGrange-Batelière, Mainguet,rue 12. Danjoy,rue Saint-Lazare, 62. 6. rueSaint-Antoine, Guénepin, $*, rue de Chabanais, Vigneulle, 222,place - dela Bastille.. Martinet,$f, rue Vanneau,15. ,
— 44 — —Sortants Membres élusen1859. en1864. MM. MM. . AmédéeFaure,rue duBouloi,17. CharlesRochet,r.desTrois-Bornes, 5. EtienneBlanc,rue Lepeletier,20. Lenormand, ^£, rue de Paradis- PoisValloude Villeneuve,' rueBleue,18. sonnière,58. AlexandreTessier,rue du Faubourg- AlexisPérignon,$, ruePenthièvre,16. 63. 5. Poissonnière, LouisRochet, ^, ruedes.Trois-Bornes, AdrienDauzats,^, rue Olivier,14. A.Breulier,rueMazarine, 32. 17. Larribe,^;, rue Gràmmont, Corplet,rue du Temple,147. 15. 34. Fourdrin,rueGuénégaud, Picot,0. ^(Tnst.),r. Larochefouc., rueBayard,8. EugèneLepoittevin, $;, citéTrèvise,5. Dallemagne, 56. Lepoiatre,rue Saint-Louis, HenryScheffer,$,rue Fontaine-SaintAlexandre Couder,$-,r. deVarennes,18. Georges,26. Léon.Sabatier,rue de Bondy,48.
MEMBRES HONORAIRES DUCOMITÉ SON ALTESSE IMPÉRIALE LE PRINCE.NAPOLÉON Membre del'Institut, S. Ém.le cardinalMORLOT, C #, archevêquede Paris. MM. , Abelde Pujol,0 ^, m. de l'Institut, ancienmembredu Comité. Ducd'Albertde Luynes,0 &, membre del'Institut. BelIangé(Hip.), $, peintre,ancienmembredu Comité. SylvainBot, C %?. Bouchet (Jules),architecte,ancienmembre du Comité. Bvascassat, ^, membrede l'Institut, ancienmembredu Comité. Ducde.Gambacérès, GO Si sénateur. LeVicomtede Chabrol-Chaméaue. Dantanaîné,sculpteur,ancienmembre duComité. PrinceAnatolede Demidoff. Delacroix (Eug.),C.^, m. del'Institut, ancienmembreduComité.' Delorme,peintre,i&,ancienmembredu Comité. Duval(Alexandre). PuvalLe Camus(Alexandre-Jules), %?, peintre,ancienmembreduComité.
MM. LePrinceGalitzin. Gatteaux,^:-,membrede l'Institut, ancienmembreduComité. Gavet,ancienmembreduComité. Frédéric.Gouin. Goupil,^, ancienmembreduComité. Hersent,0 ^, membrede l'Institut,ancienmembredu Comité. EugèneIsabey, 0 $, peintre, ancien membreduComité. Jaley,^, membrede lTnstitut, ancien membreduComité. AlfredJeunesse,ancienmembreduComité. JulesJollivet,jfe,peintre,ancienmembre du Comité. ancienmembreduComité. Labouclière, Larivière,^, peintre, ancienmembre du-Comité., Lebas,0 $:•,membrede l'Institut. Leboeuf-Nanteuil, ^, membredel'Institut, ancienmembredu Comité.
MM. 0 $;, membrede l'Institut, Lemaire,ancien membredu Comité.. Marie,ancienMinisire,ancienmembre duComité. DeMaupas,C ^, ancienministre. anciendéputé. Pavéede Vandceuvre, LeComtePillet-Wïll,#.'. duConseil Robinet,^, ancien,membi'e municipal,ancienmembreduComité. Rohen,peintre,-ancienmemAlphonse bre duComité.
MM. Roliaultde Fleury^, architecte,ancien membredu Comité. Signol(Emile),^, peintre,ancienmembre du Comité. ComteSoltikoff. AmédéeTayer,0 ^, sénateur. Thiers,G.0 îj£, membredel'Institut. Viel,$f, architecte,ancienmembredu Comité. membrede la Chambredes Vervoort, Députésde Belgique.
MEMBRES CORRESPONDANTS l.csMembres auxséances duComité, sontinstamment correspondants, ayantdroitdeprésence priés deprendre depassage àParis. touteslesfoisqu'ilssetrouveront parleComité partà sestravaux, MM. .MM.• ' Ajàceio. Hess,architecte. Lyon. Eeignier,peintre,profes. à l'Écoleimpérialedes Alger. Liogier,peintre,professeur au Lycéeimp.Beaux-Arts. Arbois. Maire(Victor),peintre. Marseille. Loubon,e&,peintre. Auxerre. Daubrée(Albert). Passepont. Nancy. Narbonne. Tournai,conservateur du Besançon. , Bavoux. Béziers ) MuséedeNarbonne. , Bordeaux. | Ch. Colson,peintre. Nice. Guiaud(Jacq.),peintre. . Bruxelles. VanDen Broeok,sculp- Orléans.' Gatineau,imp.-édit. teur. Perpignan. Tournai. Carcassonne.Tournai.. Rouen. Renouard, peintre. Chalon-s-Saône Sèvres. André&, peintre. Berger,peintre; architecte. .Tarbes. Cherbourg. Geuffroy,Lagarrigue, peintre. Toulouse. Prévost. Dijoul Pérignoii^, peintre. Douai. Garrel,architecte. Chevalier,peintre. Troyes. Dole. Bessonpère. Versailles. DupontBeauregard. Fontainebleau. LouisLanté,dessinateur. Ypres. Bohmpère,peintre. Honfleur. Hamelin,peintre. IndesOrient. La Haye. Van Gogh. IleMaurice. L'abbéCarrier. LaRochelle. Pinel. Ile Bourbon.
LISTE DES
ARTISTES
' FRANÇAIS
ET
ÉTRANGERS
de1859 quiontobtenudesrécompenses 'jusqu'àl'Exposition
Nota. Après bien des essais et des tâtonnements, nous nous sommes décidés à établir cette liste d'après un plan que nous allons exposer. La Direction des Beaux-Arts a fait dresser, avant l'Exposition de 1853, une Liste des artistes vivants ayant obtenudes récompensesantérieurement au 1er mai 1853. Cette liste,, rédigée sur les documents officiels que l'Administration a entre les mains, présentait pour la première fois une statistique des principales récompenses accordées aux artistes vivants à cette époque. Le rédacteur, il est vrai, n'avait pas jugé nécessaire d'énumérer toutes les récompenses que ces artistes avaient reçues successivement aux différentes Expositions antérieures à celles de 1853. Ainsi s'était-il borné à mentionner la dernière médaille décernée à chaque artiste, peintre, sculpteur, graveur, lithographe ou architecte; mais il n'avait pas cru nécessaire, tout en.indiquant le lieu de naissance de l'artiste, de rappeler quel était son genre et quels avaient été ses maîtres. Nous avons donc pris pour base et pour point de départ la Liste de 1853, eh y comprenant tous les artistes qui figurent dans cette Liste, quoiqueun grandnombre soient morts depuis ; il suffit qu'un astérisque, placé devant les noms de ces artistes décédés, serve a les distinguer au premier coup d'oeil.C'est donc la Liste de 1853, continuée jusqu'à l'Exposition de 1859, corrigée et complétée autant que possible, qui sera le premier essai d'une statistique que nous nous promettons de compléter encoreet de perfectionner tous les ans, de manière que ces listes annuelles
— iï — offrenttoujoursl'état exact des artistes vivants et des récompenses qu'ils auront obtenues; car, après le relevé général, que nous faisons remonter en quelque sorte au 1er janvier 1853, nous ne reproduirons pas désormaiscette liste sans en avoir retranché les noms des artistes morts dans l'année. On aura ainsi sous les yeux, en quelque sorte, une espèce décompte courantdes récompenses, médailleset décorations, distribuées aux artistes jusqu'à la dernière Exposition : ce sera, en même temps, une source de renseignements utiles et de féconde émulation. P. L.
PEINTRES Abelde Pujol(Alex.-Denis), né à Valen- Alaux(Jean),né à. Bordeaux(Gironde), ciennes(Nord),élèvedeDavid.— Méd. élèvede Vincent.— Prem.gr. prix de 2' cl.(histoire) 1810.—Prem.gr.prixde Rome(histoire)1815.—Méd. Irecl.l824. Rome(histoire)1811.—Méd. lre cl. 1814 —*1828. — 0 * 1.841.— Memb.de et 1855.— & 20juill. 1822.—"0# 12 l'Inst.1851. août1853.-~Memb. del'Inst.8août1835. Alaux(M110 Alice).Méd.3ecl. (aquarelle) Abelde Pujol(Mmc), néeAdrienne-Marie- 1833. LouiseGrandpierre Deverzy,née;à Ton- Aligny(Claiide-Félix-ThéodoreCamelled'), nerre(Yonne), élèvedeM.Abelde Pujol. néà Chaume élèvede Regnault (Nièvre), . Méd.3«cl.(genre)1836. et deM.Watelet.—Méd.2ecl/(paysage) Achard(Jean-Alexis) néà Voreppe(Isère). 1831.,— Méd.1ICcl. 1837.—*2juill. Méd.3e cl. (paysage)1844et 1855.— 1842. Méd.2ecl. 1845et 1848. néà Paris,élève Alophe(Marie-Alexandre), Achenbach (André),néà Cassèl(Hesse), de Roqueplanet de PaulDelaroche.— élèvede M. Schirmer.— Méd.3ecl. Méd.3e cl. (genrehistorique,portraits) . (paysage) 1844.— Méd.2e cl, 1845et 1844-— Méd.2ecl. 1847. 1848.—Méd.1" cl. 1855. né à Amaury-Duval (Eugène-Emmanuel), Achenbach; (Oswald), né à Dùsseldorf Paris, élèvedeM. Ingres.—Méd.2ecl. (Prusse),élève de AndréAchenbach. (histoire)1838.—Méd.iie cl. 1839.— Méd.3e cl.(paysage) 1S59. % le 1ermai 1845. Adam(Victor),né à Paris,.élèvede Mey- Amiel(Louis-Félix),né à Castelnaudary nieret Regnault.—Méd. 3ecl. (his- (Aude),élèvede Gros.—Méd."de2ecl. . toire)1839.•— Méd.2e cl..1836. 1833. (genrehistorique) Aiffre néà Rhodez(Avey- Anastasi(Auguste),né à Paris, élèvede (Raymond-René), ron)élèvede Lethière.— Méd.3ecl. PaulDelaroche et de M.Corot.—Méd. 2°cl. (paysage) 1841... 1848.—Méd.3ecl. (li(histoire) 1852. Aiwazowsky (Jean),néà Théodosie (Grimée), thographie) —Méd.3°cl. (fleurs,aquaélève del'académiede St-Pétersbourg.—Anders(Mm0). Méd.3ecl.(genre)1843.— 16août1857. 1837. relle) *
— 48 — André(Jules),.né à Paris,élèvedeM.Wa- Ballu (Théodore),hé à Paris, élèvede telet. —Méd.2e.cl.(paysage)1833.^- M.,Lebas,architecte.— P-rem.gr. prix ^r juillet1853. deRome(architecture) 1840.—Méd. 3ecl. André(Jacques),lié à Lyon(Rhône).— (aquarelle) 1846.— % 1857. Méd.de 3ecl. (pastel)1844. Balthazar( Casimir-Victor-Alexaridre de), né à Aix(Bouches-du- néà Hayange( Moselle Angelin(Alphonse), ), élèvede Paul 1840. Delaroche. —Méd.3ecl. (histoire) Rhône).—Méd.de 3ecl.(histoire) 1837. né à Or- —Méd.2° cl.1838.—Méd.1™cl. 1840. Antigna(Jean-Pierre-Alexandre), 0Clémentine léans(Loiret),élevédePaul Delaroche.Bar (M™ do).—Méd.de3°cl. —Méd.3e"cl.(histoire) 1847et1855.— (histoire) 1843. Méd.2ecl. 1848.—Méd.lrccl. 1851. Barbier(Nicolas-Alexandre), né àParis.— néeBéranger, Méd.3"cl. (genre)1839.— Méd/2ecl. Apoil(Mm" Estelle-Suzanne), née à Sèvres(Seine-ét-Oise), élèvede 1842.—* 22 décembre1842. M.Béranger,sonpère. — Méd.3° cl. Barbot (Pierre),né à Nantes(Loire-Infér.), (fleurset fruits) 1846.— Méd.2e cl. élève de Wateletet de M. Coigniet.— 1848. Méd. d e2° cl. (paysage) 1827. Appert(Eugène),né à Angers(Maine-et-Bard (Jean-Auguste), né à Paris,élèvede — cl. é lève deM. Méd. 3 e Loire), Ingres. PaulDelaroche et deM.Ingres.—Méd. (histoire)1844. 3°cl. 1841. (genre historique) né à Paris, élèvede DelaArago(Alfred) Barker Thomas-Jonès-Henri — ( ), de Bath de3e roche. Méd. cl. (histoire)1846. —Méd.3ecl. (genre)1836. — * déc.1854. (Angleterre). Arson(M"c),néeà Paris. — Méd.3ecK Baron(Henri),né à Besançon(Doubs), —Méd.3ecl.(genre) élèvedeM.Gigoux. (fleurs,aquarelle)1835. — 2ecl. 1848.— 1847et. 1855. Méd. à Asselineau née Ham(MllcAntoinette), 15 1859. — juill. bourg(Confédér. germai).). Méd.3ecl. * Barre(Albert), né àParis, élèvedeP.Dela1840. . (genre) * Aubry-Lecomté roche.—Méd. 3e cl. (genre).1846.— (Hyacinthé-Louis:VictorJean-Baptiste) , né à Nice( Piémont), * 1859., néà Paris, élèvede — Méd. Barrias(Félix-Joseph), élève de..Girodet-.Trioson. 2ecl. (lithographie) lre cl. M.LéonCogniet.— Prem.gr. prixde 1824..—Méd. Rome(histoire) 1844.—Méd.3ecl.1847. 1831.— $}1849. — —Méd.1™cl.1851. Méd. 2 ecl. 1855. Aze(Adolphe),né à Paris,élèvedeM.Ro- " bert Fleury.— Méd.3° cl. (genrehis- — * 15juill. 1859. néà Marseille(Bouches torique)1851. Barry(François), Méd.3eci. (marine)-1840. Azeglio(MaximeTaporelli,marquisd'.), dû-Rhône).— —Méd.de 2° cl. — Méd.2ecl. 1843. néà Turin(Piémont). 1836. Bauderon néàGènes(Étatssardes). (Louis), (histoire), Badin(Pierre).—Méd.de 3ecl. (genre) —Méd.3ecl. (portrait)1842. né à Lyon(Rhône), élève 1839.—*30 déc.1849. Baudit(Amédée), 1859. né à Cassel(Hesse-Cassel)..deM.Diday.—Méd.S'cl. Bafcop(Alexis), (paysage) —Méd.de3ecl. (genre)1847. ), né à NaBaudry(Paul-Jacques-Aimé de DrolSeine-etVendée élève Baget(Jules),né à Chevreuse ( Vendée), ( poléon^ Prèm".gr. prix Oise).'—Méd.de 3e cl. (fleurs, aqua- linget de M.Sartoris.— deRonie(histoire)1850.— Méd.1™cl. relle)1837. Baille(Edouard),né à Besançon(Doubs). 1857. —Méd.3ecl. (histoire)1847. de 3e cl. Bayle(Bertrand-Georges).—Méd. Balfourier( Adolphe-Paul-Smile ), né à (naturemorte)1845. néà Paris,élèvede Montmorency (Seine-eMDise ), élèvede *Bazin(Louis-Charles), —Méd.3ecl.(pay- Girodet-Trioson M.Charles Rémônd. et de Gérard.— Méd. 3ecl."(histoire)1844.—Méd.2ecl.1846. sage)1844.— Méd.T cl. 1846.
:a« 49 —.' néà Sèvres(Seine-etné à Marseille(Bouches-"Béranger Beaume (Joseph), (Charles), élèvede Gros.—Méd.2ecl. Oise),élèvede Delaroche.— Méd.3ecl. du-Rhône; — Méd.1™cl. (genrehistorique) 1839.—Méd.2ecl; (genrehistorique)1824.: 1840. 1827.— # 1" mai1836. Beauplan(Amédéede), né à VersaillesBéranger(Jean-Baptiste-Antoine-Émile),né —Méd.S"cl. (paysage), à Sèvres(Seine-et-Oise), élèvedé Dela(Seine-et-Oise). 1834. roche.—Méd.de 2ecl. (genre)1848. Bec(Polydore hé à Étampes(Ssinede),né àAix (Boûches-du-Berchère(Narcisse), Rhône).-^-Méd.2ecl.(paysage)1827. et-Oise,élèvede M. Rémorid.—Méd. * Bégas(Charles), né à Heirisberg 1859. (Pi'usse), 3ecl. (paysage), élèvede.Gros..— Méd.2ecl. (histoire) né à Pargny(Vosges), Berger ' ( Philippe),: ' —Méd.3ecl. "1837. élèvede Girodet-Trioson. _' — Méd.3ecl. ( minia- (miniature)1845. Bell(Rodolphe). ture)1835. • Bergeret(Pierre^Nolasque),né à BorBellangé(Joseph-Louis-Hippolyte ), né à deaux(Gironde), élèvedeDavid.—Méd. Paris, élèvede Gros. — Méd.2° cl. lrc cl. (histoire)1808. né (genrehistorique)1824et 1855.— ^ Bernard(Jean-François-Armand-Félix), 1ermai 1834. — Prem. à Cormatin(Saône-et-Loire). né à Paris, élèvede gr. prix de Rome(paysagehistorique). Bellel(Jôan-Joseph)Y M.Justin;Ouvrié.— Méd.1™cl. (des- 1854. sin)1848. Bernard(M1Ie. Élise),né à Paris. — Méd. Belliard né à Marseille(Bou- 3ecl. (portrait) (J.-M.-F.-Z.), 1846..' . 2e-cl.(miniature)Berthon ches-du-Rlïône).—Méd. (M"cSidonie),élèvedeM'"0Mir1822. — Méd.3ecl. (miniature)1840.— . bel. Belloc né à Nantes(Loire(Jean-Hilaire), — élèvede Regnault.—Méd. Méd.2" cl. 1841. Méd.1" cl. 1845. Inférieure), Bertier né à Paris, élève (Louis-Eugène), 2ecl. (histoire),1810.— $;. mai 1846. — Méd. 3° cl. (genre) de M. Hersent. élèvede son Belloc (MllcJeanne), père, 1845. M. J.-Hil.Belloc.— Méd.3e cl. (por- Bertin( Edouard-François ), né à Paris, trait (1837).: '.. ''•• élèvede Girodetet de Bidault.—Méd. Belly(Léon),né à Saint-Ômer(Pas-de- (paysagehistorique)1828.— ^ 1ermai Calais),élèvede M. Troyon.— Méd. 1833. 3° cl', (paysage). 1857.— Méd.2° cl. Besnard(Mmc), née LouiseVaillant,néeà 1859. de M"10de Mirbel.—Méd. élève Paris, néà Berlin(Prusse), Bendemann (Edouard), —^Méd.V cl. (his- 3ecl. (miniature)1847et 1859. élèvede Schadow. Betthençourt(Edouard), né à Boulogne toire)1837. —Méd.3Bcl. (paysage) Benouville né à Paris, élève (Pas-de-Calais). (Achille-Jean), 1839. de M.Picot. — Pr. gr. prix deRome né à Toulouse(Haute-Ga(paysage)1845.—Méd.3»cl. 1844; Bezard(Louis), de Pierre Guérinet de * Benouville élève ronne), né à Paris, (Léon-François), gr. prix de Rome élevadeM.Picot.—Prem.gr. prix de M.Picot. — Prem. 1836et Rome(histoire)1845.— Méd. 2e cl. . (histoire)1829.— Méd.1" cl. ' 1857. ,, — et 1855. Méd.1Kcl. (portrait)1852. 1853.—$?14 novembre1855. Bianchi(M"eNina),née à Paris,élèvede (histoire) —Méd.3°cl. M. AlexisPériguon.—Méd.3°cl. (pasBenzon baron (le Christian). tel) 1845.—Méd.2e cl. 1848. 1846. (histoire) né à Lyon(Rhône), élève Béranger(Antoine),né.à.Paris. — Méd. Biard(François), 3e cl; (histoireet peinturesur verre) de Revoil.—Méd.2ecl. (genre)1827et . 1839.—Méd."2e'-cl. 1840.— * le 22 1848.— Méd.1™cl. 1836.—* 9 juin 1838. juin1841. ''.,4
— oO ^ Bibron(Mm0),néeJennyBelloc.— Méd. ronde),élèvede M.RaimondBonheur. — Méd.3° cl. ( paysage) 1852et 1857 3?cl. (portrait)1847. né à Toulouse(Haute- —Méd.2ecl. 1859. Bida(Alexandre), Garonne),élèvede M. EugèneDela- Bonheur(M"eRosa),née à Bordeaux(Gicroix.— Méd.2ecl. (dessins)1848.— ronde),élèvede RaimondBonheur,son Méd.1™cl. 1855.— * 14nov.1855. père,et de M.Léon.Coignet.— Méd. néàBar- 3ecl.(paysageet animaux)1845.— Méd. Biennourry (Victor-François-ËIoij, — lre cl. 1848et 1855,exemptedu jury. sur-Aube(Aube),élèvede Drolling. néà Paris, élèvede Prem.gr. prix deRome(histoire)1842. Bonhomme. (François), —Méd. né à Versailles Bigand(Auguste), (Seine-et- Lethièreet dePaulDelaroche, ' Oise).'—Méd,3ecl. (histoire).1839— 3eCl.(genre)1855. Bonnefond (Rhône) Méd,2ecl. 1846. (Jean-Claude),néàLyon né à Gray élèvede l'Écolede Lyon.— Méd.de3e Billardet(Léon-Marie-Joseph), — Méd.3ecl. (histoire) cl. (genre)1817.—Méd.lrocl. 1827.— (Haute-Saône). 1845. ^ janvier1834. néà Toulon Birat(MmtAmélie),née d'Archies,née à Bonnegrace (Charles-Adolphe), Paris. — Méd.3° cl. (miniature)1847. (Var),élèvede Gros. — Méd. 3ecl. Blaize(Candide), né à Nancy(Meurthe). (histoire) 1839.-Méd. 2°cl.(portrait) 1842. — Méd.3ecl. (portrait)1836. . Bonvin(François), néà Vaugirard(Seine). Blanchard(M"e).— Méd.2ecl. (histoire) — Méd..3° c'. (genre)1849.— Méd. 2ecl. 1851. 1824, Blanchard(Théophile), née à Paris, ;ié à Paris.—Méd. Bôquet(M'lcMarie-Virginie), 2ecl. (paysage)1842et 1843. élèvede M.Hersentet de M"10de MirBlanchard néàLyon(Rhône). bel.— Méd.3e cl. (porcelaineet mi(Pharamond), — Méd.3ecl. (paysage) ' 1836.— &' . mature)1841. 5 mai 1840. *Bordier(Jacques-Charles), né à Paris.— Block(Eugène-François),, né à Grammont Méd.2ecl. (histoire)1812. — Méd.3ecl. (genre)1841. Borget(Auguste), né à Issoudun(Indre)— (Belgique). — * 1846. Méd.3ecl. (paysage)1843. * Blondel(Merry-Joseph ), né à Paris, Borione(Williams),né à Sablons(Isère). élèvede Regnault.—Prem.gr. prixde —Méd.3ecl. (pastel)1846. Rome (histoire)1803.— Méd. 1™cl. Bornschlegel né à Sierck(Mo(Victor:de), 1816.— i& Il juin 1825.— Memb. selle),élèvede Charlet.—Méd. 3"cl. de lTnst, (genre). 1847. Bodinier(Guillaume), né à Angers(Maine-Bosboom (Johannes),né à La Haye(Payset-Loire),élèvedePierreGuérin.—Méd.Bas).— Méd.3ecl. (genre). 1855. . ltc cl. (histoire)1827et 1846.— $; 27 Bossange(MUc Pauline), née à Paris.— Méd.3e cl.,(miniature)1837, juill. 1849. Bodmer(Karl),né à Zurich (Suisse).— Bouchardy(Etienne).— Méd.3° cl. (miMéd.2°cl. (paysage) 1850-51.—Méd. niature)1833.: — Méd.3°cl. 1834. 3ecl. 1855. né à La Bouguereau(William-Adolphe), Bohn(Guerman),né à Stuttgard(Wurtem- Rochelle(Charente-Inférieure), élèvede berg), r- Méd.3e cl. (genre)1844.— M. Picot, — Pr.gr. prix,de' Rome Méd.2ecl. 1849.—%:1852. (histoire)1850.— Méd.2e cl. .1855.— à né élève Méd.1" cl. 1857.—* 15juill. 1859. Boilly(Julien-Léopold), Paris, de sonpèreLouisBoilly.—Méd.de2e Bouliot( Etienne), né à Bar-les-Époisses cl. (genre)1828. — Méd.2eal. (genre)1810. (Côte-d'Or). néàParis,élève, — Méd.1™cl, 1817. ...; Boisselierr(Antoine-FéIix), de Bertin—Méd.2e cl. (paysagehist.) Boulangé( Louis.), né à Yerzy(Marne), 1824.— ^ 1842. élèvedeMM.Pariset EugèneDelacroix. BonheurAuguste),né à Bordeaux(Gi- —Méd.3° cl. (paysage) 1859.
— 51 — néà Paris, Bresson(M110 Sophie).—Méd.3ecl. (porBoulanger (Gustave-Rodolphe), élèvede,M.Jollivetet de Paul Dela- trait) 1835. né à Courrières roche.— Prem.gr. prix de Rome.(his-Breton(Jules-Adolphe), —Méd. élèvedeDrolling. toire) 1849. —Méd..2e cl. 1857.et - (Pas-de-Calais), 3e cl. (paysage)1855. Méd. 2e cl; 1859.^: .. . Boulanger (Louis),né à Verceil(Piémont), 1857.—Méd.lrecl.1859. né à Paris.— Méd.3e de parentsfrançais,élèvedo Lethière Brienne(Auguste), et de Acl.iilleDevéria.— Méd.2? cl. :cl. (aquarelle, (leurs)1846. lr0 Bripn(Gustave),né-à Rothau(Vosges ), .. (histoire)3827.— Méd.i™ 1836...— élèvede M.GabrielGuérin.—Méd.2e cl. 1836.-—. $£ 5mai 1840. • néà.Lorient(Morbihan), cl.(genreet paysage)1853et 1859. Bouquet (Michel), 2e Bris'ou(Emile).:—Méd.3° cl. (paysage) 3ecl.(paysage) 1839.—Méd. —Médv cl. 1847et 1848. : '.•' /1835. né à Paris, élève Bourdier( Dieudonné), né à VersaillesBrisset(Pierre-Nicolas), Picot.—Prem. — deM. gr. prixdeRome Méd;35cl. (nature (Seine-et-Oise). (histoire)1840.— Méd.2° cl. 1847et morte). 1843.: *Bourdon(Pierre-Michel), néà Paris. — 1855. Méd.2e,cl.(histoire)1806. Brochart-Legost(M™).— Méd. 3e cl. 1835. — (peinturesur porcelaine) Méd.3° cl. Bourge(M,lcJuliette de). né à (André-Guillaume-Éiienne), (miniature)1839.— Méd;2ecl.1843. Brossard La Rochelle Charente-Inférieure ( ), né élève de Bourgeois (Amédée), à,-'-Paris* — Méd. élèvede Groset de Paul Delaroche.— sonpère, ConstantBourgeois. Méd.3°cl. (genre)1843. -.__ 2ecl. (paysage)1827. . Browne Henriette),née à Paris,élèveBouterwek(Frédéric),. né à -Tarnowitz de M.(M'"° Cliaplin.-r- Méd.3° cl. (genre) (Prusse),élèvedePaul Delarocheet de 1855,1857et 1859. M.HoraceVernet.— Méd.3ecl. (his- Brune ( Adolphe), né à Paris, élèvede toire)1837.—Méd.2° cl. 1839.—Méd. Gros. — Méd.2°cl. (histoire)1834.— 1™cl. 1841.-.. Méd.lrccl. 1838et 1848. Boutibonne né à P.esth Brune(Mn,c (Charles-Edouard), Aimée),néePages,néeà Paris, (Hongrie),de parents français, élève élèvede Meynier. —Méd.2e cl. (genre de AchilleDevériaet de M. François historique)1831.—Méd.V cl. 1841. . —'Mëd.3ecl. ( portrait;) Buchon M110 Winterhalter. ( Honorine).—Méd.3° cl. •'''''' 184:7. .. 1837. (miniature) * Bouton (Charles-Marie),né à Paris, Busson né à Montoire(Loir-et(Charles), élèvedePrévost.—Méd.2ecl.(paysage Cher),élèvede MM.Rémondet Fran1810.— Méd.i" cl..1819.— çais. — Méd. 3°-cl. (paysage)1855, historique) #1825. 1857et 1859. ' né à Paris.— *Boyenval (Alexis-François), Cabanel(Alexandre),né à Montpellier Méd.2ecl. (paysagehistorique) 1819. (Hérault),élèvede M. Picot.— Prem.. Brascassat(Jacques-Raimond), né à Bor- gr. prixdeRome(histoire)1845.—Méd. deaux(Gironde),élèvede MM.Richard 2ecl. (histoire)1852.— Méd. 1" cl. et Hersent.— Méd.2e cl. (paysage- 1855.—-i%14novembre1855. animanx),1827.— Méd.1™cl. 1831et Cabat ( Louis), hé à Paris, élève de 1855.— 1834. l%S)août1837.Memb.del'Inst. M.Fiers.— Méd.2ecl. (paysage) —$» le 6 juin 1843.—O S*le 14no-. 1846. •'*.'. Brémond néà Paris, élève vembre1855. (Jean-François), deMM.Ingreset Couder,-r-Méd.2°cl. Caillet (MllcEulalie). —Méd. 3e cl. (portrait)1833. (paysage)1836. Brendel(Albert),né à Berlin(Prusse).— Galamatta(Mmc Joséphine).—Méd.3°cl. Méd.3ecl. (genre)1857et 1859. (portrait)1842.'—Méd.2ecl.1845.
— 52 — Calamo(Alexandre), né à Vevey(Suisse), élèvede Marilhatet de MM.Hersentet élevéde M. Diday. — Méd. 2e cl. Ingres.— Méd.3° cl: (paysage)1838. 1839.— Méd.lrecl. 1841et — Méd.2° cl. 1844et 1848. (paysage) * Champin( Jean-Jacques 1855.— # mai1842. ), né à Sceaux\ Callow(William),né à Greenwich(An- (Seine),élèvede Storelliet de-'M.A. 1824. gleterre).— Méd.3Pcl. (paysageaqua- Régnier.—Méd.2ecl. (aquarelle): — Méd.1" cl. 1831. relle)1840. né àBourCaminade néà Paris, Champmartin (Alexandre-François), (Charles-Emile), 2ecl. (histoire)1824. élèvede Davidet deMérimée.—Méd. ges(Cher).—Méd. 2° cl. (histoire)1812.—Méd. 1" cl. — Méd.lrc cl. (portrait)1831.— %. 1831.— % le 30avril1833. né aux Andelys(Eure). Chaplin(Charles), Canella(Joseph),né à Vérone(Italie).— — Méd.3ecl. (portrait)1851.— Méd. Méd.2ecl. (paysage) 1831. 2ecl. 1852.• — Canon(Louis),né à Paris. Méd.3ecl. Charon(Benjamin-Théophile), né à Paris. Méd.3° cl. (portrait)1839. (portrait)1838. , —Méd.3ecl. (portrait), Charpentier(Auguste), Canzi(Auguste). né àParis.—Méd. 1838. T cl. (portrait)1840. Caraud(Joseph),né à Cluny(Saône-et-Charpentier(Eugène-Louis), 'né â Paris, Loire),élèvede M. Abelde Pivjol.— élèvede Gérardet deM. LéonCogniet. —Méd.3e cl. (genre)1841et 1857. Méd.3LÉ cl. (genre)1859. Carbillet(Prudent),né à Essoyes(Aube),Chasselat-Saint-Ange —Méd. (Henri-Jean). élevéde Gros.— Méd.3ecl. (histoire) 3ecl. (genre)1838. * Chassériau(Théodore 1841. ), né à Samana né à Kaples(roy.des (Amérique Carelli(Gonzalvo), espagnole)., deparentsfrançai — Méd.3e.cl. (paysage) élèvede M. Ingres.— Méd.3°cl. (hisDeux-Siciles). 26cl. 1844et 1855. 1843. . toire)1836.—Méd. Carnevali( P.-F.-A.), né à Barcelone — iflr3mai 1849. 3° cl. (histoire),. 1839. Chatillon(Augustede), né à Paris, élève (Espagne).—Méd. — Méd.3e cl. deGuillon-Lethiôre. — Méd.3ecl. (his.Caron (Auguste-Joseph). , (aquarelle) 1833. toire)1836.— Méd.2° cl. 1837. Carrier(Joseph-Auguste), néà Paris,élève Chavassieu(Mmc Adèle). — Méd.2ecl. de Gros,de Prudhonet de Saint. — (peinturesur émail)1824. Méd.2ecl. (miniature)1833.— Méd. Chavet (Victor),né à Aix(Bouches-Julrc cl. 1S37. Rhône) , élève de P.. Révoilet de —Méd.3ecl. (genre),1853. Cassel(Félix),né à Lj'on(Rhône).—Méd. Roqueplan. 2ecl. (histoire)1846. —Méd. 2ecl.1855etl857.-^^juill.1859. —Méd.3e cl. (paysage)Chazal(Charles-Camille), Catel(François). né à Paris, élève 1838. • de Drollinget deM.Picot. — Méd.3e Cave(Mmc veuve), née Marie-Elisabeth cl. (histoire)1851. Blavot,mariéeen premièresnocesà *Chazal(Antoine),né à Paris, élève de — Méd. ClémentBoulanger,née à Paris, élèye Bidaultet deVan Spaendonck. '— Méd.3e cl. 2ecl. (fleurs)1831.— îjjrmai 1838. de CamilleRoqueplan. (aquarelle)1836.— Méd.2ecl. 1839. Chenavard(Paul), né à Lyon (Rhône), Cazes(Romain),né à Saint-Béat(Haute- ' élèvede MM.Hersentet Ingres.—Méd. 1853. Garonne),élèvede M. Ingres.— Méd. lrccl.(histoire)1855..—*-26juillet 3ecl. (histoire)1839. Chereau(Mlle né àRiceys(Aube). Antoine), Chabal-Dussurgey ( Pierre-Adrien ), né à —Méd.3°cl. (miniature)1845. Charlieu(Loire),élève de l'École de Cuevandier deValdrome (Paul),néàSaint— Méd.3ecl. 1845. Lyon.—Méd.3ecl. (gouache) 1845.— Quirin (Meurthe). — Méd. 2e classe(paysage) Méd.2ecl. 1847.—^ 14 août1857. 1851. Chacaton(Henride), né à Chézy(Allier),Chifllart(François), né à Saint-Omer (Pas-
— 53 — élèvede M. Cogniet.—Pr. de Girodet- Trioson.— Méd. 2E-cl. de-Calais), gp.prixde Rome(histoire)1851. (genrehistorique),1824et 1831.—Méd. Chouvet(MllE Louise),néeà Toulon(Var). 1" cl. 1840. .— Méd. 3e cl. (miniature) 1847. Gomairas(Philippe),né à Saint-Germain élèvedeM.InCibot(Edouard),né à Paris, élèvede en Laye(Seine-et-Oise), PierreGuérinet de M. Picot.— Méd. gres. — Méd.2e cl. ( histoire) 1838. 2ecl. (histoire)1836.—Méd. lre cl. Compte-Calix^ (François-Claudius ), né à 1843Pt1857. Lyon(Rhône),élèvedel'ÉcoledeLyon. né à Paris, élèvedeson Méd.3°cl.(genrehistorique) 1844etl857. Cicéri"(Eugène), néà Lyon(Rhône), père.— Méd. 3?-cl. (paysage)1852. Comte(Pierre-Charles), —Méd.3° Ciceri(Pierre-Lue-Charles), né à Saint- élèvede M. Robert-Fleury. Cloud(Seine-et-Oise), élèvede l'archi- cl. (genrehistorique)1852.— Méd.2e tecteBellangé.—:i$£le 17mai (décora- cl. 1853et 1855.—^ 16août-1857. Constantin,(Sébastien). — Méd.3e cl. tions)1S25. Clément(F.-Aug.).— Gr. prixde Rome (genre)1840. Cornélius(Pierrede).-— Gr.Méd.d'hon. (histoire)1836. né à Clerget(Hubert), Dijon(Côte-d'Or), 1855, élèvede M.Hubert.—* 29déc.1855. Cornu (Sébastien-Melchior), né à Lyon Clerget -Melling( M™ Adèle). — Méd. (Rhône),élèvede M.Ingres.—Méd.3e 2ecl.(paysage)1831. cl. (histoire)1838.—Méd.2ecl. 1841. Clérian néà Aix(Bouches- — Méd.l,ecl. 1845.—*15août1859. (Thomas-Joseph), —Méd.1" cl. (genrehis- Corot(Jean-Baptiste-Camille), néà Paris, du-Rhône). élèvede VictorBertin. — Méd.2e cl. torique)1835. . né à Besançon (paysage Clésinger (Jean-Baptiste), ) 1833.— Méd.1Mcl. 1848et élèvedesonpère.—Méd.3ecl. 1855.— •* 5 juillet1846. (Doubs), 1846.— Méd.2ecl.1847.— Couder(Louis-Charles-Auguste), né à Pa(sculpture) . Méd.lrecl. 1848.— $; 17mai 1849. ris, élèvede Regnaultet de David Cock 1832. de),né.à Gand(Belgique). —Méd.lrocl. (histoire)1817.—•& ' — (Xavier 0 tRr1841.— Memb.de l'Inst, 1839. Méd.3ecl. (paysage)1857. né à Paris, élèvedePierre Couder(Alexandre), né à Paris,-élèvede Cogniet (Léon), Guérin.— 1ergr. prix de Rome(his- Gros.— Méd..3ecl. (histoireet genre) toire)1817.— Méd. 2e cl. 1824.— 1836.— § 12août1853.. —Méd.lrocl.1855.—$ 23 avril1S28. Courbet(Gustave),né à Ornans(Doubs), — 0. & juillet-1846.— Membrede élèvede M.Hesse..—Méd.2° cl. (genre l'Institut1849. , et paysage),1849et 1857. Cogniet(MllcAmélie),élèvede.sonfrère, 'Courdouan(Vincent),né à Toulon(Var), 'M.LéonCogniet.— Méd.2=cl.(genre) élèvede Paulin Guérin.—Méd.3° cl. 1833. (aquarelle,marine) 1838et 1844.— Méd. 2ecl. 1847.—%t4 novembre 1S52. Coignard (Louis),né àMayenneJMayenne), élèvedeM.Picot.—Méd. 3ecl.(paysage)Court(Joseph-Désiré), né à Rouen(Seine1846.—Méd.l"-°cl. 1848. Inférieure),élèvedeGros.—Pr. gr. pr. néà Paris, de Rome(histoire)1821.—Méd.2e cl. Coignet(Jules-Louis-Philippe), élèvedeM.VictorBertin.—Méd.2ecl. 1855.—lrocl.1831.—i£9juin1838. (paysage)1824et 1848..— % l" mai Coutel(Antoine),né à Aix(BoUches-du1836. . Rhône),élèvede M. Ingres.— Méd.3° Colas(Alphonse),né à Lille'.(Nord).— cl. (histoire)1843.— Méd.2ecl. 1847. Méd.3ecl. (histoire)1849. Couture(Thomas), néàSenlis(Oise),élève Colin,(Mm<; Anaïs), élève-de son mari de Groset de M Paul Delaroche.— M.Alexandre Colin.—Méd.3ecl.(aqua- Méd.3ecl. (genrehistorique) 1844. — Méd.lre cl. (histoire),1847et 1855.— relle)1844. Colin(Alexandre-Marie), néà Paris,élève $; 11novembre1848.
— 54 — Couturier ( Philibert-Léon ), né à Chalon-Debiefvo (Edouard),né à Bruxelles(Bel—Méd. sur-Saône(Saône-ct-Loire), élèvede gique),élèvedeDavidd'Angers. MM.Coutureet Picot. — Méd. 3° cl. 2ecl. (genre)1842. Debon(Hippolyte), né à Paris, élèvede (naturemorte)1855. né à Charleville Couveley (Adolphe), (Ar- Groset de M. Abel.de Pujol. — Méd. dennes),élèvede son père. —Méd.3e 3ecl. (histoire) 1842.—Méd. 2e cl. cl. (marine)1839.. 1846et1848. Curzon(Paul-Alfredde), né à. Poitiers Decamps (Alexandre-Gabriel ), néà Paris, élèvede Drollinget deM.Ca- élèvedeM.Abelde Pujol.—Méd.2ecl. (Vienne), bat. 2° gr.prix,.a été à.Rome.—Méd. (genre)1831.— Méd..1™cl. 1834.— 2ecl. (paysage),1857et 1859. Gr. méd..d'hon. 1855.— -j£ 27 juin Dagnan(Isidore),né à Marseille(Bouches- 1839.— 0 & 2 mai 1851. du-Rhône).— Méd, 2e cl. (paysage) Decoene(Henri),né à Neder-Brakel; (Bel1822.— Méd.1" cl. 1831.— •&2fé- gique),élèvede M. Paelinck.— Méd. vrier1836. 2ecl. 1837. * Daguerre(J.-L.-M.)— «- 1824(déco-De Drée(genre) (Adrien),né à Paris.— Méd.3° cl. (paysage)1841. ration).—0* juin 1839. —Méd.2e cl. (genre)1833. DeDreux (Alfred), Dalton(Mmc). né à Paris, élèvedo —Méd.3?cl. (genre), Dandiran(Frédéric),né à Nantes(Loire- M. LéonCogniet. 3ecl.(paysage) 1841. ' 1834.— Méd.2ecl. 1844et 1848.— Inférieure).—Méd. * Dassy (Jean),né.àMarseille(Bouches-du-— * 16août1857. né àPâris, Rhône).—Méd.2ecl. (histoire)1824. Dedreux-Dorcy (Pierre-Joseph), Daubigny(Mme Amélie),née Dautel,née élèvede Guérinet de Lafond.—Méd. à Paris, élèvedesonmariPierreDau- 2° cl. (genre)1810et 1817. néàCIerbigny.— Méd.3ecl. (miniature)1834. *Degeorges (Christophe-Thomas) né à Paris, mont (Puy-de-Dôme ), élève'de David. Daubigny(Charles-François), — * 14août1854élèvede sonpèreet dePaulDelaroche. —Méd.(histoire). —Méd.2e cl. (paysage)1848.— Méd. Dehaussy(Jules),né à Péronne(Somme), 3e cl. 1855.— Méd. lte cl. 1853et élèvedeTh.' Fragonardet de M. Au1857.— •&15juillet1859. éd.3°cl.(genreJ1836. gusteDehaussy.—M Daubigny (Alfred),né à Paris.-- Méd. (Pierre),né à Paris,élèved'Au- Dehodencq 3ecl. (histoire)1846et 1853. bry. —Méd.3eci. (miniature)1833. *Dauphin né ùBelforlDelaborde(Henri), né à Rennes(Ille-et(François-Gustave), élèvede M. Hersent.— Vilaine),élèvede- PaulDelaroche.— (Haut-Rhin), Méd.3e cl. (histoire)1842.'— Méd.2e ' Méd.2ecl. (histoire), 1837.— Méd. k lr0 cl. 1847. cl. 1845. .Dauzats(Adrien),néàBordeaux néà Paris, (J.-E.-Pascal-Martin), (Gironde),Delacluze élèvedeMichel-Julien Gué.— Méd.2e élèvedeRegnaultet deAubry.—Méd. 2e cl. (intérieuret genre)1831.—Méd.1™ cl. (portrait)1810. cl. 1835,184Set 1855.— -& 1" mai Delacroix(Augusie),né à Bouiogno-suv1837. Mer (Pas-de-Calais).— Méd. 3e cl. David(Maxime), né à Chàlons-sur-Marne(genre)1839.^ Méd. 2? cl. 1841.— (Marne),élèvede Mmcde Mirbel.— Méd.lrc cl. 1846. Méd.3ecl. (miniature)1835.— Méd. Delacroix( Eugène), né à Charenton 2ecl. 1836et 1848.—Méd. l'ccl. 1841. ^ (Seine),élèvedePierreGuérin.—Méd. — ^ mai 1851. 2°cl. (histoire)1824.— Méd. 1" cl. DeBay (Auguste-Hyacinthe), né à Nantes 1848.— * 4 mars 1831.—0*1846. ( Loire-Inférieure ), élèvede Gros.— — Gr.Méd.d'honn.— C * novembre Prcm.gr. prixde Rome(histoire)1823. 1855,—Membredel'Institut1857. — Méd.3e cl. 1819.— Méd.lrc cl. Delaporte-Bessin (Mmc),née à Paris. — 1831. Méd.3° cl. (fleurs,aquarelle)1839. .
-— 85 — * Delaroche (Paul),né à Paris, élèvede Fleury.— Méd.3°cl. (genrehistorique) Gros.— Méd.1'°cl.(histoire)1824.— 1841-. % le 26avril 1828.— 0 * le 1ermai Deveria(Eugène),né à Paris, élèvede 1834.—Memb.de l'Inst.1832. Girodet.— ^ juin 1838. Delattre(Henri),né à Sàint-Omer né à Paris, élèvede (Pas-de-* Devéria(Achille)) —Méd.3ecl. (his3ecl. (genre)1844. LaffltteetdeGirodet. Calais).—Méd. né à Nantes(Loire- toire)1836.— Méd.2ecl. 1837. — & Delaunay (Jules-Élie), élèvedeM. H. Flândrin.— novembre1835. Inférieure), —Pr. gr. prix deRome(histoire)1850. ? Devéria(M1Ie 3ecl.(fleurs, Laure);—Méd. —Méd.3ecl. 1859. aquarelle)1837. Delécluze né à Paris,élève Devers(Joseph),né à Turin (Piémont), (Étienne-Jean), deDavid.—Méd-. 1" cl.(histoire) 1808. élèvedeMM. Jollivet,Ary Schefferet —* 1838. sur émail) Picot. —Méd.3°cl. (peinture ae à Paris, élèvede . 1849et 1855. (Théodore), Deligny P. Guérin.—Méd.2ecl.(paysage)i831.Devilly(Théodore-Louis), né à Metz (Mo*Deiorme(Pierre-Claude-François), né à, selle),élèvedeM. Maréchal,de Metz. Méd.3e cl. — Méd.3ecl. (genrehistorique)1852, Paris,,élèvede Girodet..— 1814.—Méd.2° cl. 1819. — 1857et 1859. (histoire) * 22juin 1841. Deyrolle(Lucien),né à Paris. —Méd.3e Deiorme(Julien-Paul), né à Versailles cl.'(fleurs)1847. élèvede Saint.— Méd. Diaz de la Pena (Narcisse-Virgile), né à (Seine-et-Oise), 2ecl.(miniature)1831. Bordeaux(Gironde).— Méd. 3e cl. Demoussy(Augustin),né à Paris, élève (genre)1844-—Méd. 2° cl. 1840.— deMM.AbeldePujoletHersent-.— Méd. Méd.1" cl. 1848.— ^ 1ermai 1851. 3Dcl. (portrait)1837. Diday(François),né à Genève(Suisse) Deneuville né à Saint-! —Méd.2=cl. (paysage)1840.— Méd. (Alphonse-Marie), Orner(Pas-de-Calais), élèvedeM.Picot. lrc cl. 1841.'—$£mai 1842. —Méd.3ecl. (histoire) 1859. Didier (Mmc),née Bignet,.née à Paris. né à Paris, élèvede — Méd.2°cl. (peinturesur porcelaine) Desgoffe (Alexandre), M.Ingres—Méd.3°cl. (paysage) 1842. : ÏS24. — Méd.2e cl. 1843et 1848.— Méd. Dieterle.— ^ (architectureet décoralrccl. 1845et 1857.-^* 15août1857.' tions)1852.. né à Chà- Dietz(Fédor).—Méd.3ecl.(histoire)1839. Desjobert(Louis-Remy-Eugène), teauroux(Indre),'élèvedeJoliv'ardet de Dillens(Adolphe), né à Gand(Belgique), — Méd.3e cl. (paysage): .élèvedeM. HenriDillens.— Méd.3e M. d'Aligriy. ' 1855et '-.' 1857. cl. (genre),1S55. Desmonlins (Aug.)—Méd. 2° cl. (genre Dollet(Victor).—Méd.3ccl. (aquarelle)1847. 1822. hislorique) Méd.3ecl. (miniaDolly(Mme Sophie).— Desnos ( M™'Louise), née Robin,née à ture)1840. Paris.— Méd.2e cl. (portrait)1835. Dubasty(Adolphe-Henri),né à Paris, élève — ^'décembre.1854.(déco- de M. Ingres.—Méd.3ecl. (portrait). Despleclùn. 1845et 1857. ration). Desportés (M"0),néeEmmaBruzelin,née Dubois(François),né à Paris, élèvede à Paris)élèvede Vinchon.— Méd.3e Regnault.— Prem. gr. prixde Rome cl. (fleurs). 1840.—Méd.2° cl. 1842. (histoire)1819.— Méd.lrc cl. 1831. 'Destouches né à DampierreDubouloz(Jean-Auguste'),né a Paris, (PauI-Émile), élèvedeLouisDavid.— élèvede Gros.— Méd. 3e cl. (genre (Seine-et-Oise), Méd.1™cl. (histoire)1819. — Méd. historique)1838.— Méd.2ecl. 1840. ÏICcî. (genre)1827. Dubufe(Claude-Marie), né à Paris, élève Detouche(Laurent),né à Reims(Marne), de David.—Méd.l'° cl. (histoire)1831. élèvedePaulDelaroche et de M.Robert — * 9 août 1837.
— 56 — élèvede Duvaux ('Antoine-Jules), né à' Bordeaux Dubufefils (Édouard),néà.Paris, — Méd. (Gironde),élèvede Chariet.—Méd.2e sonpèreet dePaul Delaroche 3ecl. (histoireet portrait)1839.-^Méd. cl.(batailles)1848. néà Saint-Malo 2e cl. 1840et 1855.— Méd..1" :cl. Duveau(Louis-Noël), (Illc— élèvedeM.LéonCogniet. 18/4. —* le 26juillet1853. et-Vikiine), néà Lyon(Rhône), Méd.3ecl, (bataille)1846,— Méd.2e Dubuisson (Alexandre), élevéde M. Hersent.— Méd.3e.cl. cl. 1848. Louise),néeÂdornedeTschar(genre)1844. Eglé(MUo à Méd. 2 °cl. ner.—Méd. 2ecl.(portraitaupastel) 1848. Duclaux,né Lyon(Rhône).— néeDavesiès,néeà Orléans Empis(M"10), (genre)1812.—Méd.lr0 cl. 1817. — Méd.2ecl. (paysage)1831. — Méd.2=cl. (Loiret). Ducluzeau (Mmo Adélaïde). * — néà,Paris,é'ève sur 1831. Méd. Esbrat (Raympnd-Noel), (peinture porcelaine) — deGuillon-Lethière et deM."Watelet. 1" cl. 18.43. * Ducornet à Lille. Méd. —Méd. 2 *cl. 1844. (Louis-César-Joseph),né 3ecl,(paysage) et de 1847. (Nord),élèvedé Guillon-Lethiere * Gérard.— Méd.3e cl. (histoire)1840. Esmenard(MUc Inès d'). — Méd.2° cl. —Méd.2ecl.1841.—Méd.lrDcl.1843. (genre)1819. Duvidal(M"°de).—Méd..2ecl. (histoire)Etcx( Louis-Jules ) , né à Paris, élèvede M. ïngres. —Méd. 2e cl. (portrait) 1824. 1828. né à Astafort(Lot-et- 1833.— Méd.2' cl. ..(histoire) Dulong(Jean-Louis), é lèvede Groset de M.Abel Etex (Antoine Garonne), ) î né à . Paris, élèvede dePujol.—Méd.3ecl. (histoire) 1844. MM.Dupaty,Pradier,Ingres,et Duban. Dumas(Michel), néà Lyon(Rhône),élève Méd.1™cl. (sculpture)1833.— Méd. 1833et 1838.-^1841. deM.Ingres.—Méd.3ecl.(histoire) 1857. '2«cl. (peinture) néà Nancy Adrienne Duport(Mml! ),néeà Paris<élève Faivre-Duffer (Louis-Stanislas), deM.Hersent.—Méd. 1838. (Meurthe),élèvede.V. Orsel.—Méd. 3°çl.(histoire) né à Paris. — 3*cl. (pastel)1851. • Dupré(François-Xavier), Gr. prixde Rome(histoire)1827. FanelliSemah(Louis),néà Toulon(Var). Dupré(Jules),né à Nantes(Loire-Infér. ). —Méd.3e cl, (histoire)1844—Méd. 2e cl. (paysage) 1833.— * Fanoli (Michel),né à Venise,élèvede 11 septembre l'académiede Venise.— Méd.1™cl. 1849. né à Limoges(Haute- (lithographie) 1848. Dupré(Léon-Victor), Vienne.—Méd.3°cl. (paysage)1849. Faure(Amédée), né à Paris.—Méd.T cl. *Dupressoir(Joseph-François), néà Paris. (paysage) 1833. —Méd.3»cl. (paysage) 1836.. Fauvelet(Jean),né àBordeaux(Gironde), Durand-Brager (Henri),.né à Saint-Malo élèvede M..Delacour.—.Méd,2° cl. .- (IlIe-et-Vilaine),élèvede M. Eugène (genre)1848. Isabey.—Méd.3° cl.(marine)1844.— Favas(Daniel),né à Genève(Suisse), élèvede PaulDelaroche.— Méd.3°cl. * 25avril1844. Durieu(MllcVirginie),né à Nîmes(Hé- (portrait)1845. . rault. —Méd..3ecl. (miniature) 1846. Fay (Joseph),né à Cologne. (Prusse).— Dutac(Antoine), né h' Épinal(Vosges).— Méd.3ecl.(genre,dessin)1845. Méd.2ecl. (paysage)1817. né à Marseille(BoucliesFéraud(Vincent), *DuvalLe Camuspère (Pierre),né à Li- du-Rhône). —Méd.3° cl.(histoire)1836. sieux (Calvados),élèvede. David.t- Feron(Éloi-Firmin), né à Paris, élèvede Méd.2ecl. (genrehistorique)1819.— Gros.— 1ergrandprix de Rome/hisMéd.1" cl. 1827.—g; 9août1837. toire) 1826.— Méd. lrc cl. 1835.— DuvalLe Camus(Jules-Alexandre), né à & 19 janvier1841. né à Saint-Germain Paris,élèvede Drollinget de PaulDe- Ferret(Pierre-César), laroche.—Méd.3ecl.(histoire)1843.— enLaye(Seine-et-Oise ). ->-Méd.3ecl. Méd.2ecl. 1845,—i&15juill. 1859. 1839. (histoire)
g>» néà Paris. —Mtd. noà Paris,élèvedePaul Fossin(Jean-Baptiste), Fichel. (Eugène), '— Méd. 3e cl. 3°cl. ; ( 1847. Delaroche. genre) (histoire) Foucaucourt(Louis-Edouard, baronde), 1857. —Méd.3ecl. née à Paris, élevéde né à Foucaucourt Filhol(M110 Sophie), (Somme). sonpère, A.-M.Filhol.— Méd.3e cl. (paysage) 1846. 1839.—Méd.2ecl.1843.—Fougère(M"°Amanda) 1;née à Coutances (miniature) • Méd.Vecl. 1846. . . (Manche), élève de Steubenet de —Méd.3° cl. (portrait) né à Condé M. Monvoisin. Finart(D.-Noël-Dieudonné), — . Méd. 3 ecl. h istorique) 1847. (genre (Nord). Fournier(Jean-Baptiste-Fortuné de), né 1840, .— à novembre 1855. né à Flaclieron Lyon (Rhône) Ajaccio (Corse).—, ^ (Isidore), Fradel(.. Méd.3ecl. (paysage) 1841. de).— Méd.3ecl. (miniaFlandin(E.),né à Naples(Italie).—Méd. ture) 1834. 2Bcl. (paysage)1837. — $:- 15.avril Français(François-Louis), néà Plombières élèvedeMM.Gigouxet Corot. 1843. (Vosges), Flandrin(Jean-Hippolyte) , né à Lyon — Méd.3°cl. (paysage)1841.— Méd. (Rhône),élèvede M. Ingres.— Prem. lr=cl. 1848et 1855.— * 1853. de),né à Naples(Itagr, prix de Rome (histoire)01832.— Francesco(Renjamin —Méd.2ecl. 1836.—Méd.lr cli1837, lie).— Méd.3ecl. (paysage) 1844. 1848et 1855.— * juin 1841.— 0% François(Jules), né à Paris, élèvede — Méd.3ecl. 12août 1853.— Membrede l'Institut M. Henriquel-Dupont. 13août.1853. (gravure)1847.— Méd.2e cl. 1851.— Flandrin(Jean-Paul),né à Lyon(Rhône), Méd:1" cl. 1853. néauBuis(Drôrne), élèvede M. Ingres. — Méd.'2e cl. Franque(Jean-Pierre), 1839et 1848.— Méd.lre cl. élèvede David.—Méd.(histoire)1812. (paysage) —* 1836. 1847-— * 16juillet 1852. Fiers(Camille), néà Paris,élèvede M.Pa- Fremy( Jacques-Noël-Màrie ), né à Paris. ris. — Méd.3e cl. (paysage)1840.— —Méd.2ecl. (genre)1817. Méd.T cl. 1847.— ^ 11 septembreFrère(Pierre-Edouard), né à Paris,-élève dePaul Delaroche.—Méd. .1849. 3ecl. -{genre) * Fleury'(Léon),né à Paris, élèvede 1851et 1855.—Méd.2ecl. 1852.—* MM.. HersentetBertin. —.Méd.3e cl. 14novembre1855. néà Paris,élève 1834..— Méd.2e cl. 1837.— Frère(Théodore-Charles), . (paysage) — * mai,:i851. . Méd.lrecl.-1845.: de Roqùeplanet de M. J. Coignet.— Fontaine(Edme-Adolphe), né à Noisy-le- Méd.2ecl. (genre)1848. Grand(Seinë-et-Oise), élèvede M.Léon Fromentin(Eugène),né. à. La Rochelle — Méd."3*cl. (portrait)1852. (Charente-Inférieure), élèvedeM.Louis Cogniet. 1849.— Fontenay. (Alexis, de),né à Paris,élèvede Cabat.—Méd.2»cl. (paysage) MM.Hersentet Watelet.—Méd.3ecl. Méd..l" cl. 1859.— * 15juillet1859. né à Paris, (paysage) 1841.,—Méd.2ecl.1844. Galimard(Nicolas-Auguste); né à Saint-Do- élèvede'MM.AugusteHesseet Ingres. Forestier. (Henri-Joseph), mingue,élèvede Vincentet deDavid. --Méd. 3ecl. (genre historique)1835. —Prem.'grandprixde Rome(histoire) — Méd.2ecl..1846. 1813.— ^ 1.5janvier1832. Gallait(Louis),né à Tournay(Belgique). Fort(Jean-Antoine-Siméon), né à Valence —Méd.2° cl. ( histoire) 1835et 1848. élèvede M. ChristianBrune. — & juin 1841. (Di'ônie), —fM'éd. 2ecl.(aquarelle) néà Toulouse 1831.— Méd. Sariot(Paul-César), (Hautel'c cl. 1836.— ^ 4 juin 1842. Garonne),élèvedel'académie royaledes Fortin;(Charles),né, à Paris, élèvede Beaux-Arts de Madrid.— Méd.3e cl. C.Roqùeplan et deM.Beaume.—Méd. (histoire)1843. i:Garneray(Ambroise-Louis), 1" cl. (paysage)1849et 1857. né à Paris,
— 58 — sonpère,Aug.-Sim. Garneray. (Doubs),élèvede l'écoledesBeaux-Arts ' élève:de —Méd.lrccl. (marine),1819.—^27jan- deParis.—Méd.2°.cl. (histoire)1833. —Méd.1'"cl.1835et 1848.—# 4juin vier1852. néà Paris.—Méd. 1842. Garnerey(Hippolyte), 3ecl. (genre)1843.— Méd.2=cl. 1845. Gilbert(Pierre-Julien), né à Brest (FinisGautier(M"eEugénie), néeà Paris.—Méd. tère),élèved'Ozanneet de' Crépin.— 2ecl. (portrait)3845. Méd.2e cl. (marine)1833.—$»1833. Gavarni(Sulpice-Paul Chevalier, dit),néà Ginain (Eugène),né à Paris, élèvede Paris. — $£ (dessin,genre)16 juillet Charletet de M.AbeldePujol.—Méd. 3ecl. (genrehistorique), 1857. 1852. néàNeuchâtel Gaye(Joseph),né à Tarbes(Hautes-Py-Girardet(Edouard), (Suisse), rénées),élèvedeM.Aubry.—Méd.3ecl. élèvedesonpère. —Méd.3°cl. (genre) 1842.— Méd.2ecl.1S47. (miniature)1837. Geefs(MmD Fanny),néeà Bruxelles(Bel-,Girardet(Karl),néà Neuchâtel(Suisse), —Méd.3ecl. gique).—Méd.3ecl. (genre)1843.— élèvede M.Léon.Cogniet. Méd.2".cl. 1845. (genre)1837.—Méd.2° cl. 1842. née PaulineJoannis,née né à Maignelay(Oise),Girardin(Mmo), Geffroy(Edmond), élèvede M. AmauryDuval.— Méd. à Paris,élèvede Redouté.—Méd.3ecl. -3e cl. (genre),1840.—Méd.2° cl. 1841 - (aquarelle) 1846. et 1857. Giraud(Charles),né à Paris.— ^ 19déGélibert(Paul), né à Lâforce(Aude).— cembre1847. Méd.3ecl. (paysage), Giraud(Pierre-François-Eugène), né à Pa1843. Gendron(Auguste),né à Paris, élèvede ris, élèvedeRichomme et deM.Hersent. Paul Delaroche.— Méd. 3ecl. (genre — Prenu gr. prix de Rome(gravure) 1846et 1855.—Méd.2ecl. 1826.—Méd.3ecl. (histoire)1833.— historique) 1855. Méd.2ecl. 1836.— -S 4 mai 1851. 1849. (histoire) — % 14novembre Genod(Michel-Philibert), néà Lyon,élève Girodon(Alphonse)..—Méd. 3ecl. (genre) de Révoil.— Méd.2ecl. (genrehisto- 1844. Girôuard( M"0 Henriquetta),née à Lisrique)1819.—$: 14nov.1855. Gérard(MUe élèvede M. Gosse.— Geor.).— Méd.3e cl. (por- bonne(Portugal), Méd.3ecl. (histoire)1847. trait) 1835. Gerrion(Joseph-Édouârd né.à Paris.— Gr.prixde de), né à Tours Giroux(André), élèvede MM. P icot et Rome 1825.—Méd. (Indre-et-Loire), historique) '—Méd.3ecl. (paysage) 2° cl. (paysage JulesCoignet. 1822.—Méd. lre cl. 1831.— 1840.—Méd.2»cl. 1842. ^g 9août1837.Gérôme(Jean-Léon), né à Vesoul(Haute-* Giroux(Achille), né à Mortagne(Orne). —Méd. — Méd.2°cl. (animaux) Saône),élèvedePaulDelaroche. 1848. 3e cl. (histoire)1847.— Méd.2e cl. Glaize(Auguste-Barthélémy), né à Mont1848et 1855.— * novembre1855. pellier(Hérault),élèvede M.E. DevéGeslin(Jean),né à Paris.—Méd.3ecl. ria.—Méd.3ecl. (histoire)1842.—Méd. 1845. 2ecl.1844,1848et1855.—Méd.lrccl. (paysage) Giacomotti(Félix-Henri), né à Quingey 1845.—# novembre1855. élèvede M.Picot.—Prem.gr. Gleyre(Gabriel-Charles), né à Chevilly (Doubs), 1854. prix de Rome(histoire) (Suisse),élèvede M.Hersent.— Méd. — Méd.3e cl. (por- 2'-cl.(histoire)1843.—Méd. Gibert (Antoine). lrccl.1845. Gobaut(Gaspard),né à Paris, élèvede trait) 1841. Gibert(Jean-Baptiste-Adolphe), néà la M.SiméonFort.—Méd.3°cl. (aquaPointe-à-Pitre(Guadeloupe),élèvede relle)1847: ' Stéphanie),née à Chartres — Prem.:gr. prixde Goblain(Mllc Guillon-Lethière.. ' ' ;(Eurè-et-Loir).—Méd.; Rome(paysage) 1829. 3e cl! (miniature) ' ' ''.''•.' :Gigoux: (Jean-François),né à Besançon 1845.'',
— 59 — Goddé (Jules),né à, Paris, élèvedePaul —Méd.3«cl. (portrait)18.15.— Méd. —Méd.3»cl. (genrehisto- 2° cl..1838.—Méd.1" cl. 1845. Delaroche. Grûn(M,ilu néeCharpentier, néeà 1 845. rique) Eugénie), Gomien (Charles),'né à Villers-lès-NancyValenciennes (Nord),élèvedeM. Léon et de Cognièt.—Méd.3=cl. (genre)1845. élèvedePaulDelaroche (Meurthe), né à Paris,élèvedeGiM.Hersent.—Méd. 3'çl. (portrait)1840. Gudin(Théodore), —Méd.2ecl.1844. rodet-Trioson.— Méd.2° cl. (marine) à Paris, 1824.—Méd. lrc cl. 1848et 1855.— Gosse (Nicolas-Louis-François),né —Méd.2ecl. (histoire) * 9 avril 1828.— 0 * 22juin 1841. élèvedeVincent. —C $; 14novembre1855. 1824.—* 23avril1828. IM"' Joséphine)née Sépûlina,née Gué (Ji-M.Oscar), né à Bordeaux(GiGotzol 3ecl.(genre)1843. ronde) élèvede Gué. — Méd.3e cl. ii MilanJItalie).—Méd. *Goureau 1833. (genre)1834.—Méd.2ecl. 1840. (C.)—Méd.3ecl.(paysage) né à Gourlier (Paul),néà Paris,élèvedeM.Co- * Guérin (Jean-Baptiste-Paulin), Toulon(Var),élèvedeGérardet de Vinrot.—Méd.3ecl.(paysage) 1841. *Goyet(Eugène),.né â Chalon-sur-Saônecent.—Méd.2'cl. (histoire)1817.— % élèvedeGros. —Méd. 20juillet 1822. (Saône-et-Loire), 2ecl. (portrait) né à Stutt" 1831.—Méd.1™cl. GuermannBolin (Auguste), — Méd.3e cl. 1839. (histoire) gardt (Wurtemberg)» Goyet(M'""Zoé),élèvede sonmari,J.J3. (histoire)1844.—Méd.2ecl. 1849. 3ecl. (portrait)1841. Guet (Charlemagne-Oscar), né h Meaux Goyet.—Méd. Graeflé né à Fribourg(Suisse).— (Seine-et-Marne), élèvedé MM.Hersent (Albert), et HoraceVernefc—Méd. 2ecl. (genre) Méd.3ecl. (portrait)1846. ' Grailly(Victorde), ne à Paris.— Méd. 1822et 1831.—Méd.1™cl. 1838.—* 3=ci.(paysage) 2ecl.1844. juillet1846. 1840.—Méd. Guiaud(Jacques),né à Chamhéry(PiéGrandpierré Deverzy(M"cAdrienne-Marieliéeà Tonnerre(Yonne),élève mont)de parentsfrançais,élèvedeGué Louise), deM. Abelde Pujol.— Méd. 3° cl. et de MM.Wateletet LéonCogniet.— Méd.3ecl. (paysage) Méd.2ecl. 1843.— (genre).1836. GràngerCM"'" Palmyre),née h Paris. — 1846. Méd.3«cl. (portrait)1841. Guichard(Joseph),né à Lyon(Rhône).— Gratia(Charles-Louis), né à Rembervillè Méd.2ccl.(histoire)'1833.—Méd. 1" cl. Méd.3ecl. (portrait,pastel) 1850.— % 1851. (Vosges).— 1844. *Guignet(Jean- Baptiste),né à Autun *Grenier-Saint-Martin élèvede Regnauit.— (François), né à- (Saône-et-Loire), — élève de Pierre Paris, Guérin. Méd. Méd.3e-cl.(portraits)1837.— Méd. T cl.(histoire)1810: — Méd. 1™cl. 2ecl. 1838.—Méd. 1" cl. 1842. * Guignet(Adrien),ïié à Annecy(Savoie), 1.834.— * 22juin 1841. (genre) Grevedon né à Paris, élèvedeBlondel.—Méd. 3ecl. (histoire) (Pierre-Louis-Henri.), élèvede Regnauit.-- Méd.ltc -cl. (his- 1844.— Méd..2»cl. (genre)1.848. 2° cl. (lithographie)Guillemin(Alexandre-Marie), néà Paris, toire)1806.—Méd. 1824.—Méd. lrccl. (lithographie) 1831. élèvedeGros.—Méd. 3ecl. (genre)1841. "* 1832. —Méd.2ecl. 1845et 1859. Grolig Dufresne, (Curtiûs),néà Dresde(Saxe),élève Guizard(Mmo de), néeClémence del'écoledeMunich.—Méd.3ecl. (ma- née à Paris. — Méd.3e cl. (portrait) rine)1845. 1846. Gràiland(Theude),né à Altona(Dane-Guyot(MUe 3ecl. (portrait) Louise).—Méd. mark).—Méd.2°cl. ( fleurs) 1855.— 1841.. Méd.1« cl.1848. Haffner(Félix),néà Strasbourg (Bas-Rhin), Grosclaude (Louis),né à Loclo,cantonde élèvede M. Sandniann.•—Méd.3e cl. Neufchâtel 2ccl.l852, 1849.—-Méd. (Suisse),élèvede Regnauit. (genreetpaysage)
— 60 — Haillecourt!;M11<! Caroline;,née à Metz Hersent(Louis), né à Paris, élèvede élève de Mirbelet de Regnault.— $ (histoire)1819.0 $ (Moselle), de Mme M. Maréchal.— Méd.3ecl. (miniature) 1824.—.Membredel'Institut1822. Hersent(M'"cMarie-Jeanne-Louise), née 1841. . Hamman,(Edouard) , né à Ostende(Bel- Mauduit,néeà Paris, élèvede Meynier. — Méd. gique).—Méd.3=cl. (genrehistorique) — Méd.2ecl. (histoire)1817. ' l'c cl. 1819. 1853etl855.—Méd.2ecl.1859. né à Plouha(Côtes-Hertrich(Michel),né à Turkheim(HautHamon(Jeau-Louis), etde Rhin).—Méd. 3ecl. (miniature)1845. élevé dePaulDelaroche du-Nord), néà Paris, élève M. Gleyre.—Méd.3ecl. (genre)1853. Hesse(J.-B.-Alexandre), i 855, de Gros.—Méd.1" cl. (histoire) 1833. Méd.2ecl.1855.— & 14 novembre né à Bâle(Suisse).—; — Méd.2ecl. 1848.— >%4 juin1842. Hauser(Edouard), Hesse(Nicolas-Auguste), né à Paris,élève Méd.3ecl. (histoire)1845. né à Boston(États- de Groset deM. HenriHesse.—PreHêaly(George-P.-A.), 1S18. Unis).—Méd.3' cl. (portrait)1840.— miergrandprixdeRome(histoire; —Méd.lre cl. 1838.— * 5 mai1840. Méd.2=cl. 1855. Hébert (Antoine-Auguste-Ernest) , né à * Hildebraiidt (Edouard), né. à Berlin — ; Grenoble(Isère), élèvede Davidd'An- (Prusse),élèvede M.EugèneIsabey.. — —Premier et de PaulDelaroche. Méd.3ecl. et 1843. (genre marine) gers grandprix deRome(histoire)1839.•— Méd.2"cl. 1855.—'& novembre1855. Méd.lre'cl. (genrehistorique)1851et Hildebrandt(Frédéric), né à Danzig 1855.— $- juillet1853. 2°cl. (paysage) 3848. (Prusse).—Méd. ITédouin né à Boulogne-sur-Mer Hillemacher né à Paris, (Edmond), (Eugène-Ernest), élèvedePaulDelaroche élèvede M. LéonCogniet— Méd.2' (Pas-de-Calais), et deM. CélestinNanteuil.—Méd..3e cl. (genre)1848et 1S57. cl. (genre)1855.—Méd.2ecl. 1848et Hûckert(Jean-Frédéric), né à Jonkoping 1855. (Suède).— Méd.1™cl, (histoire)1855. Heilbuth(Ferdinand) héàBerlin(Prusse), élève , né à HambourgHoguet(Charles), 2ecl. (genre) deVictorBèrtinet de Paul Delaroche. (villehanséatique).—Méd. —Méd.-2ecl. (paysage)1848, 1857et 1859. de Heim(François-Joseph), néàBelfort(Haut- Holfeld(Hippolyte) , né à Paris, élève, Rhin), élève dé Vincent.—Premier MM,Abelde Pujolet Hersent.—Méd. . grandprix deRome(histoire)1807.— 3ecl. (histoire)1841.—Méd.2e"cl.1842. Méd.de1™cl.1812et 1817.—Grande Hornung(J.j, né à Genève(Suisse).—Méd médailled'honneuren 1855.—^11 3'cl. (portrait)1840.. janvier1825.—^f 0. novembre1855. Hostein(Edouard),né à Pléhédel(Côtes—Membredel'Institut1829. —Méd.3^cl..(paysage) 1835. du-Nord). né à Brunswick — Méd, 2e çl.: 1837.— Méd. lre cl. Henneberg(Rodolphe), élèvedeM.Cou- . 1841.— * 5 juillet.1846.• (duchéde Brunswich), 3ecl. ture..—Méd.3ecl. (genrehistorique)Houel(Charles),né à Paris.—Méd. 1857. 1846. (paysage) Herbe(Auguste), né a Reims(Marne).— Hubert(Jeân-Baptiste-Louis), né à Paris. Méd.3ecl. (histoire)1837. —Méd.2ecl. (paysage, aquarelle)1831. Herbelin(Mmc) Ha- Huet(Paul), né à Paris, élève.deGuérin , néeJeanne-Mathilde bert, née à Brunoy (Seine-et:Oisè), et de Gros.— Méd. 2° cl. (paysage) élèvede M.Belloc.— Méd.3"cl. (mi- 1833.— Méd.1" cl. 1848et 1855.niature) 1843.— Méd.2ecl. 1844.— * 1841. Méd.lro cl. 1847,1848et 1855.— ex. HugarddeLatour (Claude-Sébastien), né Heroult(Antoine-Désiré), né à Pont-1'ÉvÊ-' à Cluses(Savoie), élèvedeM,Diday.— 3ecl. (paysage). Méd.3ecl. (paysage) que (Calvados).—Méd, 1844.—Méd.2ecl. 1842, 1840,
— 61 — né à Genève'(Suisse). (Gard),élèvedeM.Paul Delaroche.-*Humbert (Charles)'., Mëd..3e Cl;(histoire)' 1847.—Méd.2e —Méd. 3>cl. (genre)1842. néàMalines(Belgique). cl. (portrait)1851.— Méd.l'« cl. (his^ Hunin. (A.-Louis), —Méd:3e.cl. (genre)1845,—Méd.2° toiréet portrait)1853et 1855.-^-% Ï4 ' nov.1855. Cl.1845. :*;;: ; •.:' ;'"':8 Àdèlej.—Méd.3=cl. (fleurs, Hussenot (Jacques-Marcel-Auguste), hé. à Janét(MU 3 «-cl. Courcelles Méd. (Haute-Marne).-^ " -aquarelle)1838. 1846. Janet-Lânge(Ahge-Louisj,né à Paris, (portrait) ), né à élèvede"MM.ColinetHoraceVernet.—. Ingres( Jeah-Auguste-Dpminique élèvede : Méd.3ecl. (histoire) 1859. Montauban (Tarn-et-.Garonne), — Premier R ome Janmot de: né.à (Rhône),élève grandprix (Louis), Lyon Davidv (histoire) 1801.—. Grandemédaille de M. Ingres."—Méd. 3e.cl. '(genre) d'honneur1855.— # 1824.— 0. $ 1845.—Mëd.: 2°cl. 1859. : 1826.'—G. * 1" mai 1845.— G. 0. Jeanron(Philippe-Auguste), né à Boùlp, élèvede '.'$ 14novembre1855.—-Membrede gné-sur-Mér(Pas-de-Calais) l'Institut1825. M.Souchon.— Méd.2° cl. (genrehis* Isabey(Jean-Baptiste),né à Nancy torique)1833.— $£novembre1855. de Jobbé-Duval élèvede Girardet-Claudot, (Meurthe), (Félix),né à Carhaix(FinisDumont'et deDavid.—Méd.(portrait). tère), élèvede Paul Delaroche et de ' ; -*C. 1853.M.Gleyre.— Méd.3ecl. (genrehistoné à Paris, rique)1851et 1857. Isabey (Lôuis-Gabriel-Eugène), né â Paris,élèvede élèved'Isabeypère. — Méd. 1" cl. Jollivet(Pierre-Jules), et1855.—$ Gros,—Méd.2e cl. (genrehistorique) (genre, marine).1824,1826 1832.— Ô. * 1852.''••'.' 1833.—Méd.lrc cl. (histoire)1835:— — Isiiards Méd. 3 ecl. (Mmc (peinture ^ 2mai 1851. Des). né à Paris.— Méd. surporcelaine) 1836:; Joly (Alexis-Victor), Jacob(Nicolas-Henri), né à Paris,élèvede 2e cl. (paysage)1827. David.—Méd.2e cl. (lithogr.);1824; Jongkind(Johan-Barthold):, né à Latrop, élèvede (Hollande), •.—* 29avril1838. '".'.]'''.'. proVinced'Ower-Yssel Jacob(Isa'ac), néàOrléans(Loiret) .—Méd. M. EugèneIsabèy.— Méd.3ecl. (Macl.(histoire)1842._-.' ".'3« '.'".. . rihe)1852.. na- * Jourdy(Paul),lié à Dijon(Côte-d'Or né. à Blieskastel(Bavière), ), Jacobber, turalisé.français,élèvede GérardVan- élèvede Lethièreet de M. Ingres.— —Méd.2ecl. (peinturesur Premiergrandprix de 'Rome(histoire) Spaéndonck. Méd. 1" fleurs) 183'i.—Méd.1" cl. 1834.— Méd.2e cl. 1842.;.— porcelaine, 1839. cl. 1847. >-'* 6 juin 1843. à Lyon(Rhône),Journet(MlleÉlise),née à Paris, élèvede Jacquand (Claudiusj,.né élèvedeM.FleuryRichardetdel'École M. Gigoux.— Méd;3ecl. (genre)1840. deLyon.— Méd.2°'cl. (genrehistori- Jouy(Joseph-Nicolas) , néà Paris, élève ,que)1824.— Méd.lre cl. 1836.— ;jî; de M. Ingres.—Méd. 3e Cl. (portrait) &maiÏ839. 1834.— Méd..2ecl..1835.—Méd. 1" Jadelot(Mm0), née SophieWeyer, née à cl. 1839. Metz(Moselle), élèvedeM""Ducluzeau.* Joyant.(Jules),né à Paris, élèvede —Méd.2° cl. (peinturesur porcelaine) Guilloiï-Lethière.— Méd.2° cl. (paysage, 1848. genre)1835. — Méd. V cl. 1840et J.adin(Loùis-Godefroy), lié à Paris)-élève 1848.— * 7 août1852. de M. Abelde Pujol.— Méd. 3° cl. Joyard(Angel),né à Lyon(Rhône).—Méd. et chasses)1834et 1855.— 3' cl. (histoire)1846. (paysage Méd.2ecl. 1840.— Méd.1" cl. 1848. Jugelet(Auguste),né à Brest(Finistère), -~ ife-5 avril 1854. élèvede M.Gudin.—Méd.3ecl. (payJalabert(Charles-François), né à Nîmes sage)1836.— -$28 avril1847.
— 62 —
.Tuliard(Alexandre), néà Orléans(Loiret), (Maine-et-Loire), élèvedo C. Bruneet — ^ avril élèvede BrollingetdeM.Picot.—Méd. dePicot.— Méd.(paysage). 3ecl. (portrait)1846. 1843. né à.Turin(Sardaigne), Juillerat(Mn0Paul), née ClotildeGérard, Lacroix(Gaspard), néeà Lyon(Rhône),élèvedePaulDe- élèvede M.Corot.—Méd.3°cl. (pay— Méd.3° cl. (genre)1834.— sage)1842. —. Méd..2° cl.. (paysage) lai-oclie. Méd.2ecl. 1836.—Méd.I" cl. 1841. 1843et 1848. néà Hohenfeld Jung (Théodore)né à Strasbourg(Bas- Laemlein(Alexandre), (Bade vière),naturaliséfrançais,élèvedeM.PiRhin), élèvede M.GabrielGuérin,— — cot. Méd.3° cl., (histoire)1841.— Strasbourg,et de M.SiméonFort. Méd.2ecl. 1843et 1859. 1841. ... Méd;3e.cl. (aquarelle) 3°cl. Lafaye(Prosper), néà Mont-Saint-Sulpic Kanz(C),élèvedesonpère.—Méd. " . (Yonne),élèvedeM. AugusteCouder.— (peinturesur émail)1839.. : Keyser(Nicaisede),,né à Santvliet(Bel- Méd.2e cl. (genrehistorique)1842. et Lafon(J.-Emile),né à Périgueux(Dordogique),élèvedeMM.Jacobs-Jacobs d'An- gne), élèvede Groset de.PaulDelaroVanBrée,directeurdel'Académie vers.—Méd. 2ecl. (histoire) 1840. cbe.—Méd.3«cl.(histoire)1843.—$né à Paris , élèvede Kiorboé(Charles-Frédéric) , né à Stock- Lafond(Alexandre), holm (Suède),élève de Henning.— Lafond(MUs Aurpra).—Méd.2ecl. 1822. Méd.3e.cl. (genreet paysage)1844.— M. Ingres.—Méd.2ecl. (histoire) ",857. Méd.2?cl. 1846. Lambinet(Emile),né k Versailles(Seine-. néàParis. et-Oise),élèvede Drollinget de M.HoKlagmann (Jean-Baptiste-Jules), 1853. raceVernet.— Méd. 3° cl. (paysage) —Méd.(sculpture).—§rlcrjanvier Knauss(Louis), né à Wiesbaden(duché 1843.— Méd.2° cl. 1853et 1857. deDus- Lami(Eugène-Louis), de Nassau),élèvede l'Académie né à Paris,élèvede seldorf.—Méd.2ecl. (genre)1853.— Groset deM.H.Vernet.— Méd.2ecl. Méd.lrc ch 1855, 1857et 1850.—f- . (genre)1855.—>fê9 janvier1857. 15juillet1859. Lamme(A.),né à Rotterdam(Pays-Bas). né à Bruxelles (Belgique) —Méd.3scl. (genre)1845.. Knyff(Alfredde), '(Joseph-Ferdinand), né à Lods élèvede M. Calame.— Méd. 3° cl. Lancrenon — 1857et 1859. (paysage), (Doubs),élève de Girodet-Trioson. *Koekkoek àAmsterMéd.lrc cl. 1817. (Barend-Cornelis'),né (histoire) etde Landelle(Charles),né à Laval(Mayenne), !Fdam(Pays-Bas), élèvedeSchelfhout — Méd.3ecl. VanOos.—Méd. 3ecl.(paysage) 1840.— élèvede PaulDelaroche. 2° cl. 1845. Méd.2° cl. 1843.—* (genre)1842et 1855.—Méd. né à Dusseldorf Kohler(Charles), (Prusse). — Méd.lrc cl. 1848.—* 14 novem—Méd.3ecl. (histoire) 1839. bre 1855. néà Ilof(Moravie).Langlacé, néà Paris. — Méd.2ecl. (payKrumholz (Ferdinand), —Méd.3ecl. (portrait)1841. sage)1817.—Méd.1" cl. 1831. Kruseman 3ecl.(histoire)Langlois(Charles),néà Beaumont-en-Aug (Charles).—Méd. de élèvede Girodet-Trioson, 1844. (Calvados), né à Aix-la-Cha- Groset de M. HoraceVernet.— Méd. Kulmen(Pierre-Louis), 3e cl. (paysage) 2e cl. (bataille)1812.— Méd.1™cl. pelle(Prusse).—Méd. 1846. 1834.— 0 * 1832, né à Trieste Adèle)née Michel,néeà Ruwasseg(Cari-Joseph), (II- Langrand(Mmc Paris.— Méd.3ecl. (paysage)1843. lyriej.— Méd.3e cl. (paysage)1845. né.à Nantes Lanoue(Hippolyte-Félix), Labouchère né à,Versailles (Pierre-Antoine), élèvede VictorBeriinet (Loire-Inférieure) , élèvedePaul Dela- (Seine-et-Oise), roche.—Méd.3e cl. (genre)1843.— deM. HoraceVernet.—Premiergrand Méd.2ecl. 1846. prix de Rome(paysage)1841.— Méd, Labouhère(Tancrèdede), né à Angers 2«cl. 1847.
~
63 rhéà Tulle(Corrèze), élève- Paris,élèvedeM.Corot;—Méd.3e cl., Lansac (Emile), "M.G.-M.Langlois. •(.paysage) deArySclieffer.et.de 1849. —Méd.3ecl. (genrehistorique) né à 1836,— Lazerges. (Jean-Raimond-Hippolyte),, Narbonne .(Aude), élèvede F. Bouchot. Méd.2ccl.1838. •; [ ,,' ;' né. à Paris,élève —Méd.3ecl..(histoire)1843.—Méd. (Louis-Emile), Lapierre de Bertin,—..Méd.2e cl..(paysage) 2ecl,1848et,1857. . 1848..... '.:, / Lebaron(M,leAugusta),née h Caen(Cal1839. Auguste).,lié à Saint-Maur vados).—Méd.2ecl.-(genre). Lapito(Louisr élèvede MM.Heimet Watelet. Lebas(Gabriel-Hippolyte),né à Paris,élève (Seine), — Méd. deGranet.—Méd. 3ecl. (paysagej .1:83.3.' 1845. -7-Méd.2ecl. (paysage) 1™cl.:1835.— ^30 avriU1836.";.. . Leblanc,(Alexandre), né à Châteauneuf néeAntoniheChéreau,née (iile-et-Vilainé). —Méd.2ecl. (paysage) Lapoter'(.M°"!), à Riceys(Aube),élève deM"1?de Mirbel.. 1.817.'—,& 1838. . 1 —Méd.3? * Lebouys.(Auguste), né à Honneur.(Calcl.(immature)1845, né à Lariviôre Grandprix deRome(histoire) (Charles-Philippe Paris, ), vados).— et deGros.— 1841. . : : . élèvede Girodet-Trioson Prem.gr. prixde-Rome'(histoire). 1824. Leclievajlier-Chevignard (Edmond),né à —Méd.1™cl.,1831et.1855.—* 20fé- Lyon(Rhône), élève.deDrolling.— Méd. . vrier1836.," .'3"".cl.. (genre)1859. .. Lassale-Bordés néàAuch(Gers).Lecointe(Charles-Joseph),né à Paris,élève (Gustave), —Méd.3e;cl. (histoire)1847. deMM.Picotet d'Aligriy. -r Prem.gr. Latil(François-Vincent), né à.Àix(Bou- prix deRome(paysage), 1849.:—Méd. élèvede Gros.—Méd. 3°cl..1844et 1855. ches-du-Rhône), 0 cl. Lecomte(Charles-Hippolyte-Eniije), 2ecl. (histoire)1827.— Méd.lr né à " 1841. '..' .''•'.'-.'. , Paris, élevéde M. LéonCogniet.— Latil(Mme .Eugénie),née, Henry, née à Méd,3° cl. (histoire)1846, Moscou 3e.cl. (histoire)Lecomte(Ch.-J.).— Gr^prixdeRome(his(Russie).—rMëd. 1839.—Méd.2ecl. 1.841.. . toire)1849. . .-."'..' Laugée '(Désirë-J?rançois ), né à MarommeLecomte(Pierre),né à Paris, élèvede , (Seinô-Inférièure), deM.Picot.— Regnaultet de Mongin.— Méd.2ecl. :élève; Méd.3?,cl.,(genrehistorique)1851.— (genre)1824. ..'.-' Méd.2ecl. 185s:et 1859. .:';.''V; Lécurieux(Jacques-Joseph),né à Dijon Laure(Jules),né à Grenoble(Isère),élève (Côte-d'Or), élèvedeDevosgeet deGuildeMM.Hersentet Ingres.—Méd. — Méd.3e cl.,( histoire) 3ecl. lon-Lethière. (genre historiqueet portraits)1836. 1844.—Méd.2°cl. 1,846. 1Pauline),-née-àParis. — Leduc(MIlcAmélie),—Méd.3ecl. (peinLauréat(M"" .Mëd..2vcl. (portrait). 1835et 1855. ture,sur porcelaine)1835. — Méd.2e-cl. 1838. — Méd.l' 0 cl. Lefebvre(Charles)., né à Paris, élèvede '. Groset de M.:Abelde Pujol.— Méd. .1846.-.-.: V né:à-Toulon 3ecl.(histoire) 1855.—Méd.2ecl. 1833. Lauvergne (Barthélémy), —,Méd.3ecl. (paysage)1839. — Méd. i!" cl. 1845,— ;&-.15juillet. ".'(Vâr). Laval(Pierre-Louis de), néà Parisj.élève 1859. ':.;.. de Girodet."..— néà Paris.—» Méd, Méd.:2° cl. (histoire)Legentile(Louis-Victor), . 1817.;:'. 3ecl. (paysage)1853. ... Lavauden; né.à Lyon(Rhône).Legras'(Auguste) , né à Périgueux(Dor(Alphonse), —Méd.:3ecl. (genre)1838. , dogne),élèvede l'Écolede Lyonet do (histoire) Lavergné (Claudius),né à Lyon(Rhône). Ary Sclïeffer.— Méd.3ecl. —Méd.3°cl. (histoire). 1857. 1845. . • . . taverne(CharlesDuboyde).—Méd.3ecl. Lehmann(Henri), né à Kiel(duchéde .. (gem-e):1846. -..-,: Holstein),naturaliséfrançais, élèvede Lavieille né à sonpèreetde M, Ingres.—Méd.2ecl. (Eugène-Antoine-Samuel),
— 64 — 1835.— Méd.1" cl. rine ) 1855.— Méd. 2«cl.- 1831et (genre-historique) (histoireet portrait)1840,1848et1855. 1848.—Méd.1" cl. 1836.— * 6juin —* 29 avril1846.—0 * 1853. 1843. Lehmann(Rodolphe), né à Ottensenprès Lequeutre(Hippolyte-Joseph), né à Dunde Hambourg), élèvede sonpère et de kerqùe ( Nord), élèyed'Isabeypère. —Méd.3°cl. (por- —Méd.T cl. (miniature)1831. M.HenriLehmann. Méd.2ecl.1845et 1848. Leroux(Charles-Marie-Guillaume), trait)1843.— né à à Paris,élève Nantes(Loire-Inférieure), Lehoux(Pierre-François),né élèvedeM.CodeGroset de M.HoraceVerriet.— Méd. rot.—Méd.3ecl. (paysage) 1843.—Méd. 2° cl. (genre)1833. 2"cl.1846,1848et 1859.—i&15 juillet —Méd.3ecl',(por- 1859. '' Lèiendecker (Joseph); trait) 1844. Lerouxde Lincy(M™)," née à.Paris. — néà An( Leighton ( Frédéric), Scarborough 3' cl. 1845. Méd. (portrait) ' gleterre),élèvede M. Steihle.— Méd. Le Sécq(Henri),né à Paris;élèvedePaul 2ecl. (genrehistorique) 1859. Délarochèet de Graiiger.—Méd. 3e cl. Leleux(Adolphe), né à Paris.—Méd. 2ecl. (genre)1845. 2ecl. 1843et Î848. Le Som'd-Beauregard (genre)1842.—Méd. (Louis-Guillaume), ' —-$ novembre1855. né à Paris, élèvede Van.Spaendonck. Leleux(Armand), né à Paris, élèvedeM. —Méd.3«cl. (fleurs)1842.. — Mêd. 3° cl. Ingres.—Méd.3ecl. (genre) 1844.— LesourdDelisle (Mllc). Méd.21cl. 1847, 1848et1857.—Méd. (fleurs,aquarelle)1838.. ^ lre cl. 1859.. né à WartenLessiug (Charles-Frédéric), Leloir(Jean-Baptiste-Auguste), néà Paris, élèvedeRoselet deDohélèvedeM. Picot.— Méd.3ecl. (his- berg(Silésie), — Méd.3°cl. (histoire). 1837. ling. toire)1839.—Méd.2ecl. 1841. Lessore(Emile),élèvede M. Ingres.— Leloir(M",c néeColin,néeà Pa- Méd.2e-cl. Héloise), 1831. .(-histoire) ris, élèvedeM.Alex.Colin,sonpère.— Lestang-Parade — Méd.2°cl. de). (Léon Méd.3ecl. (aquarelle) 1844. Méd.lrccl. 1838. 1 835.— (genre) Lemaire(Philippe-Honoré). Voyezaux Létang(Henride),néà Paris.•—Méd.3« Sculpteurs. cl. (peinture)1838. né à Paris, élève Leullier Lemasle(Louis-Nicolas), (Félix),né à-Paris,élèvede Gros. de David.—Méd.1™cl.(histoire) 1822. —Méd.3ecl. (histoire)1839.— Méd. "-—* 31juillet1825.. 2ecl. 1841. Lemud(Aimé-François-Joseph de), né à Thiônville(Moselle ). — Méd.3e cl. Lcvy(Emile),né à Paris, élèvedeMM. Abel de Pujol et-Picot.— Troisième (genre)1844grandprix de Rome(histoire;, Lenepveu(JulesEugène),né à Angers premier —Méd.3ecl. 1859.• 1854. — élèvede M. Picot. (Maine-et:Loire), Prem. gr. prixdeRome(histoire)1847. Leys(Jean-Auguste-Henri ), né à Anvers — Méd.3e cl. 1847.— Méd. T cl. (Belgique), élèvede M. de Braekeleer. — Méd.3°cl. (genre)1846.—Gr.Méd. 1855. -Léoménil (Mme'Laure de), née à Condé d'honneur1855. 3ecl. (portrait)1835. Lobin(Jiilien-Léopoldj, né à Loches(In(Nord).—Méd. Lépaulle(François-Guillaume-Gabriel j, né dre-et-Loire), élèvede Steuben.— à Versailles(Seine-et-Oise), 1846. élèvede Re- Méd.3ecl. (genre.historique) cl. (genrehistorique)Longchamp(MUcHenriettede:), née à gnault.—Méd:-2G — Méd, 1831. Saint-Dizier,( Haute-Marne). né à Paris.—Méd. 3ecl. (fruitset fleurs) 1847. — Méd. Lepeut(MUc Armide)', 3°cl.-(portrait)1845. 2ecl. .1848. •.-.LePoittevin(Eugène), néà Paris,élèvede Lost(B.de).— Méd.3ecl. (genre)1841.. M:Hersent.— Méd.3ecl. (genreet ma-' Lotfier (Louis),né à la Haye-du-Puils
— 65 — — Méd. 3e cl. (marine) Marin-Lavigne né à Pa(Louis-Stanislas), (Manche). ris , élève de Girodet-Trioson et de 1852. 3ecl..(lithograLoubon (Emile),né à Aix (Bouches-du- M.HoraceVernèt.—-Méd. 2ecl. 1840. Granet.— Méd..3ecl. phie)1834.-— . .Rhône);.élève.de — 1842. né, à, Tonnerre ,$f14 novembre1855. Marquis(Pierre-Charles), (genre) Loustau. , né à (Yonne),élèvede Lethièré.— Méd.3e . (Jacques-Joseph-Léopold) Sarrelouis (Prusserhénane)^élève de cl. (genrehistorique)1836. . M.LéonCogniet.—Méd. 3ecl. (histoire)Marsaud(Mmc Méloé),néeLafon,néeà Pa."1842.'• ris, élèvede Pradier/— Méd.3e cl. (Jean-Léonard),né à Genève (portrait)1836.r-rMéd.2-cl.1839. Lugardon élevéde MM.Groset Ingres.—Martersteig( Frédéric) , né à Weymar (Suisse), —Méd..3*cl. (histoire) .Méd..2e'.cl.(genre)1831. (Saxe-Weymar). . Luminais(Éyaris.te-Yidal), né à Nantes 1844.—Méd.V cl. 1845. élevédeLéonCogniet.* Martin(John),néà Londres(Angleterre). (Loire-Inférieure), —Méd.3e.cl. (genreet paysage) 1852, Méd..1" cl. (paysagehistorique)1835. 110 1855et1857. Martin^M Irma),née à Lyon(Rhône).— Madou(Jean-Baptiste), né à Bruxelles.— Méd.2»cl. (histoire)1837. —^novembre Martin(M110Adèle).— Méd.3e cl. (hisMéd.2ecl.(genre)^1855. .1855. toire)1833. *Madrazo diBellucchi (Tito),néàFlorence (Fredericode)-,né"à Madrid Marzocchi de élève de MM. Benvenutiet Hoélève JosephMadrazzo, (Italie), (Espagne),, 2ecl. 1839..— Méd.; race Vernet.— Méd.3' cl. (portrait) .sonpère..—.Méd. 1839.—Méd.2ecl.1846. 1™cl. 1845et 1855.— *. en 1846.. né à Matet. né .à Mailand.(Nicolas-Henri-Gustave ), (Charles-Paulin-François), Paris,.élève de M. Léon Cogniet.—.' Montpellier (Hérault),élèvede M.HerMéd.3e,cl.(genrehistorique) .1837. . sent.—vfr (portrait)14août1857. néà Dijon(Côte-d'Or), Maille-Saint-Prix né à Mathieu(Auguste), (Louis-Antoine), , Paris,élèvedeMM.Hersentet Picot.. élèvedeM.Cicéri.^Méd.3ecl. (genre) —Méd.3ecj. (paysage)1841.—Méd. 1842.—*15juillet1859. Matout(Louis),né à Charleville(Arden,2ecl."1844Maison(Pierre-Eugène), né aux Riceys nes).— Méd.3ecl. (histoire)1853et (Aube),élèvede M. LéonCogniet.— 1857..—.$16août1857. Méd.3ecl.(histoire)1849.: né à New-York (États-Unis May(Edward), — né à Paris, d'Amérique),,élève deM. T. Coucure. Malapeau(Charles-Louis), élèvede Régnault.— Méd.3 cl. (genre) Méd.3ecl. (genrehistorique)1855. 1843..-...-, né à Mayer (Auguste-Ëtienne-François) Manzini(Camille1. —Méd. 3e cl. (mi- Brest(Finistère).—Méd. 3ecl. (Marine), ^- ^ le 29janvier1839. 1836.. niature)1836. né à.Paris,élève *MarandondeMontyel(Brunq-Édouard-FerMazerolle.(Joseph-Alexis), dinand),né à Bordeaux(Gironde).*— deMM.Dupuiset Gleyre.—Méd..3ecl. Méd.i" cl. (paysage)1841.-—^ 1848. (histoire)1857et1859. Marchais né à Lyon né à Paris. — Meissonier (Pierre-Antoine), (Jean-Louis-Ernest), —Méd.3e ci. (paysage)1847. (Rhône),élève,de M.LéonCogniet.— Maréchalpère (Charles-Laurent), né à Méd.3»cl. (genre)1840.— Méd.2ecl. Metz(Moselle), .élève de Reguault.— 1841.—Méd.lrc cl. 1843et 1848.— Méd.3ecl. (pastel)1840. — Méd.2e Grande'méd.d'honneur.1855.—#5 cl.1841.—-.'Méd. 1" cl. 1842et.1855. juillet 1846.—0 * 14juin.1856. —* 14février1846.— O $r,14 no- Melbye(Anton),né à Copenhague[Dar.e-. vembre1855. (Mamark),élèvede M.Eckersberg..— Maréchal élèvede son rine).—,-$5 août1853. (Charles-Raphaël), père).—Méd.2e.cl. (dessin)1853. Melignan(Louis),,né à Mezin(Lot-et-Ga5
— 66 — ronne). — Méd;3= cl. (miniature) Monvoisin né (Raymoîid-Auguste-Quinsac), 1839. à Bordeaux(Gironde),élèvede Pierre Melin(Joseph),né.à Paris*élèvede Paul Guérin.-^ Gr. prix de Rome(histoire) Delaroche et deDavidd'Angers.—Méd. 1822.—Méd.lr.ccl.1831.—$mail837. 3ecl. (histoire)1843et 1855.— Méd. Monvoisin néeDomenica (M™"), Festa,née . 2=cl.1845et 1857. à Rome.—Méd.3ecl. (miniature) 1841. — Méd.2° cl. Morel-Fatio né à Rouen Meling(Antoine-Ignace). (Antoine-Léon), — Méd. 3ecl. (ma1810.•*-^ mai1828. (paysage) (Seine-Inférieure). Mercey(Frédéricde),né à Paris.— Méd. rine)1837.—Méd.2ecl. 1843et 1848. 2e cl. (paysage), 1838.— $ 1843.— — * 5 juillet 1848. O $£ 15 décembre1855.— Membrede Mottez(Victor-Louis), né à Lille (Nord), l'Institut1858. élèvede MM.Ingreset Picot.— Méd. Meunier(Jean-Baptiste),né à Orléans 3e cl. (histoire)1838.—Méd. 2e cl. (Loiret), élèvede Regnault.—r-Méd. 1845.—S 4novembre1846. 3ecl. (naturemorte)1840.— ^ 19fé- Mouchy(Émile-Êdouard),né à Paris,élève 2ecl. (histoire)1824. vrier1840. deGuérin.—Méd. né à Paris, élève Meuret(François),né à Nantes(Loire-Mozin(Charles-Louis), Inférieure).— Méd.2e cl. (miniature) deXavierLeprince.—Méd.2ecl. (genre 1828.— Méd.lrecl.1843. et marine),1831.—Méd.1™cl.1837. Meyer ( Jean-Henri ), né. à AmsterdamMulard(M"eHenriette),née à Paris.— (Pays-Bas),élèvedeJean Pienemann. Méd.3ecl. (portrait)1840. —.Méd.3ecl. (marine)1842et 1855.—Muller(Charles-Louis), né à Paris, élève —Méd. Méd.2ecl.1844.— * 1erjuin 1847. de Groset deM.LéonCogniet. — — Méd. 3° cl. 3e cl. 1838. Méd.2e cl. Midy(Adrien). (paysage, (histoire) 1835. 1846.—Méd.1" cl. 1848et 1855..— % aquarelle) *Millet(Frédéric),né à Charlieu(Loire), 11 septembre1849.—-Q %?15 juillet élèved'Isabey.—Méd.2ecl.(miniature) 1859. 1817et 1824.—Méd.1" cl. 1828. Murât(Jean),né à Felletin(Creuse),élève Millet(Jean-François), néà Gréville(Man- de Regnaultet de Blondel.—Gr. prix — Méd. de Rome(histoire)1837.— Méd.2e cl. che),élèvedePaul Delaroche. 2ecl. (genreet paysage), 1853. 1842.—Méd.1" cl. 1844. Moench dit Mu- Mussini(Louis),né à Florence(Toscane), (Charles-Victor-Frédéric), Méd.3e nich,né à Paris, élèvede Girodet.-^ élèvedel'ÉcoledeFlorence.— Méd;2ecl. (histoire) 1817. cl. (histoire)1849. Molin (Benoît-Hermogaste), né à Cham- Mutel(MUe néeàReims(Marne), Herminie), — Méd.3Dcl. (portrait; élèvedeMmcde Mirbel.— Méd.3°cl. béry(Savoie). 1837. (miniature)1839.— Méd.2e cl. 1841. Moller(Johannes), néà Lubeck(villehan- —Méd.lrccl.1845. séatique).^- Méd. 2ecl. (miniature) Muyden(Jacques-Alfred Van), né à Lau1845. sanne(Suisse),élèvedeKaulbach.— né à Lyon(Rhône), Méd.2ecl. (genre)1855. Montessuy (François), élève de MM.Hersentet Ingres. — Naigeon(Elzidor), né à Paris, élèvede Méd.2ecl. (genre historique)1849et Gros.— Méd.2ecl. (genre)1833.— # 1857. 28avril1843. Montfort(Antoine-Alphonse), né à Paris, Nanteuil(Célestin),lié à Rome(Italie), élèvede Groset deM.HoraceVernet. de parentsfrançais.-™Méd.3° cl. (his—Méd.3e-cl. (genre)1837. toire) 1837. — Méd. 2e cl. (genre) • Monthelier •- • (Jules),né a Paris, élèvede 1848. Bouton.—Méd.2°cl.(intérieur)1824. Nanteuil-Gaugiran né à Paris. (Charles)-, *Montpezat(Henride),néà Paris.-rMéd. — Méd.3ecl. (paysage)1840et 1846. • 3°cl. (paysage)1845. né à Charleroi Navez(François-Joseph),
— 67 — élèvede François,directeur Pasini (Albert),né à B.usseto(duchéde (Belgique), à Parme,élèvedeM. EugèneCicérï.— del'Académie royaledesBeaux-Arts, Bruxelles.—.Méd. 2e cl. (histoire) .Méd.3ecl. (paysage)1859. Passot ( Gabriel-Aristide 1824.—Méd.1" cl. 1834. ), né à Nevers (Kjèvre),élèvede MmcdeMirbelet de Nègre(Charles),né à,.Grasse(Var),élève de PaHilDelarocheet de M. Ingres.— MM.Dubufepèreet Miilet.—Méd.se cl. (miniature)1834. *—Méd. 2e çl. Méd.3ecl.(histoire)1851. ^" 3e c!fleurs 1837etl848.—Méd.ltc cl. 1841.-=* Méd\ '(• ) Nepveu(M*')16juillet1842.. 1833., — Méd. Patry( Alexandre-Louis né à Montpellier. Node(Charles), ), né à Paris. — Méd.3ecl. (genre). 3°cl. (fleurs)1845. 1845. — Méd.3° cl. (peinture Nôel(Jules),né à Quimper(Finistère),Paulinier(Mmc). élèvede-M.Charioux,deBrest.—Méd. porcelaine). 1833.— Méd.2°cl. 1835. 3ecl. (paysage) 1853. PelezdeCordoba néenEspagne. (Fernand), né à — Méd..3e.cl.,(aquarelle)1852. Norblin (Sébastien-Louis-Guillaume), Varsovie élèvede Regnault. (Pologne), né à Eclaron —Prem. gr. prix de Rome(histoire)Pelletier(Joseph-Laurent), —Méd.3°cl. (paysage), (Haute-Marne). 1825.—Méd.2° cl.1833.— Méd. 1" 1841.—Méd.2ecl.1846. cl. 1844;—* 15juillet1859.. Peiiguilly-l'Haridon (Octave),né à Paris, Nqusveàux (Edouard-Auguste ). — Méd. élèvedeCharlet;— Méd.3ecl.(genre), — 3ecl. (paysage,aquarelle)1839. & 1847. — Méd. 2e cl. 1848.— $$ 28 28avril1847. octobre1851.— 0 %. né à RamOdier(Edouard-Alexandre), néà Paris, élève de Perignon" bourg(Bohême).— Méd.(genre)1831.— Groset (Alexis), deM. Perignon père.—Méd.3e * 1846. — Méd.2e cl. et 1836. portrait) (genre —Méd.3ecl. (portrait) cl. 1838.— Méd.lrc cl. Odiot(MmcSophie). — * 14 1844. 1847. 1856. juin Olivier(Jean-Charles), né à Bruxelles BelélèvedeGirodet— Méd. 3ecl. (portrait aqua- Perignon(Alexis-Nicolas), gique). — Méd.2ecl. (genre)1824. Trioson. relle)1841. né à Paris, élèvede OrnerCharlet(Pierre-Louis), néà Château Perin (Alphonse), — Méd.2ecl. (histoire) Pierre Guérin. — Ile-d'Oléron Charente-Inférieure ; ( ). Méd.3° çl.\(histoire)1841.— Méd.2e 1827.— * 6 août1854. Pernot(François-Alexandre), né à Vassy cl.1843. *Ottevaere,né à Evergen(Pays-Bas.) élèvedeVictorBertinet — (Haute-Marne), de M.Hersent.— Méd.2ecl. (paysage) Méd,2° cl. (animaux)1833. Ouvrié(Pierre-Justin),né à Paris, élève 1822.— Méd.lre cl. 1839.— ^ 0mai de MM.Abelde Pujol,Tayloret Chà- 1846. néàParis, élève Méd.2ecl. (genreet * Perrot (Antoine-Marie), tillon,architecte.— —Méd.(paysage) 1831.— 1831..-r-Méd.lrc cl. 1843.— deMichallon. paysage) Méd.3? cl. 1855.—. * 30 décembre *- 1843. Petit ( François-Charles-Savinien ), né à 1854. élèvedeM.AuPalizzi(Joseph),né à Naples(Royaume Trémilly(Haute-Marne), desDeux-Siciles). —Méd.2ecl.,(paysage guste Hesse.— Méd.3e cl. (histoire) et animaux) 1848. — ^ 15 juillet 1844.—Méd.2ecl. (architecture )1852. Petit (Jean-Louis), né à Paris, élèvede •1859. ' Méd.3ecl. (paysageet maParis (Joseph-François ), né à Naples Rémond.— des naturalisé rine)1834.— Méd.2° cl. 1838.—Méd. (Royaume Deux-Siciles), français,élèvede VictorBertin et de 1" cl. 1841. M. Gosse.— Méd. 3e cl. (animaux) Pfenninger(M11* néeen Suisse. Elisabeth), 1835, Méd.3=cl. (miniature)1834.
— 68 — né à Paris! de M. Léon Cogniet— Méd. 2e' cl. Phelippes(Charles-François), — 27 1852. (Portrait). ^f janvier (genre)1851.. né à *Poirot ( Achille-Pierre ), né à Alençon Philippe(Thomas-Auguste-Pierre), "Paris,élèvedeWatelétetdeM.Hersent. (Orne).— Méd.3ecl. (paysage)1845. né à'P'aris,élève ~—Méd. 2Bcl. (genreet paysage)1841. Pollet(Victor-Florence), — —* 1833. de PaulDelarocheet-deRichomme. à élève de Pr. deRome 1838. né Philippoteaux (Félix), Paris, gr. prix (gravure) — —Méd.2ecl. (genre Méd.3° cl, (aquarelle)1845.—Méd. M. LéonCogniet.historique)1837.— Méd.1" cl. iSiO. 2ecl. (gravure)1855.— Méd. 1" cl. ---* 1846. (gravure)1849.—^nov. 1855. Picard-Wasset (MMAnge).— Méd.3' cl. Pommayrac(Paul de), né à Porto-Rico deparentsfrançais, (Colonies espagnoles) (fleurs,aquarelle)1838. Pichon ( Pierre-Auguste ), né à Sorèze élèvedeM" de Mirbèl.—Méd.3ecl. . (Tarn),élèvede M. Ingres.—Méd.3e (miniature)1835.— Méd.2e cl. 1836 cl. (portrait)1843.— Méd.2°cl. 1844. et 1848.— Méd'l™cl. 1842.— * 16 — Méd.l« (histoire)1846et 1857. juillet1852. néà Paris,élève Porion(Charles),né à Amiens(Somme), Picot(François-Edouard), —GrandprixdeRome(his- élèvede Drollinget deM. Ingres.— deVincent. 1813. :—Méd.lrc cl.1819.— & . Méd.3e-cl.(genre)1844. .toire) \ 1824.—0 * juillet1852.— MembrePoussin(Michel),né à Beaumont(Oise), de l'Institut1836'. Méd.3ecl. (genre)1845. Picou(Henri-Pierre), né à Nantes(Loire--Poyc.t(Léonard),né à Paris, élèvede — Girodet.—Méd.3ecl. (histoire)1837. élèvede PaulDelaroche. Inférieure), Méd.2ecl.(genrehistorique) 1848etl857.Prieur ( Romain-Étienne-Gabriel ), né à * Pigal (Edme-Jean), né à Paris. — Méd. LaFerté-Gaucher élève (Seine.-et-Marne), de Victor Bertin. — Pr. gr. prix de 3ecl. (genre(historique)1834. (Charles-Marcel Pignerolle de), né à An- Rome(paysage)1833.— Méd;3e cl. élèvedeM.Léon 1842.—Méd.2ecl. 1845. gers(Maine-et-Loire), né àSezànne(Marne). Méd.2ecl. (genrehistorique)Pron(Hector-Louis), Cogniet.— —Méd.3ecl. (paysage)1849. 1848et 1855. Pilliard (Jacques),né à Vienne(Isère), Purkis (J. ), né en Angleterre.— Méd. éièvedeV. Orselet deM.Bonnefond. 3°cl. (histoire)1846. — Méd.3ecl. (histoire)1843.— Méd. Quecq(Jacques-Edouard ),.né à Cambrai 2ecl. 1844et 1848. (Nord).—Méd.2ecl. (histoire)1827. né à Paris,élèvedéM. Pilon(MllcAgathe).—Méd.3c cl.(fleurs')1840.Quesnet(Eugène), Pils {Isidore-Alexandre-Augustin}, né à Dubufe.—Méd. 3ecl. (portrait).1838.— Paris, élèvede M.Picot.— Pr. gr. pr. Méd.2°cl. 1843. deRome(histoire) 1838.— Méd.2ecl. Quinart ( Charles-Louis-François )., né a élèvede 1846et 1855.—Méd.1" cl. 1857.— Valenciennes (Côtes-du^Nord), Wateletet de M.AbeldePujol.—Méd. * 16août1857. Pingret(Edouard),né à Saint-Quentin 2° cl. (paysagehistorique)1824. élèvede Regnaultetde David.Raffort(Etienne),né à Chalon-sur-Saône (.Aisne), Méd.2"cl. (genreet paysage)1824et (Sâône-et-Loire). —Méd..3' cl. (paysage) 1831.— î& 1839. Méd..l™ cl. 1837.—Méd. 2ecl. 1840;— • ! Place(Henri),né à Paris. — Méd.3ecl: 1843. (paysageet marine)1847.— Méd.2e Rang(Mmc Louise).— Méd.3" cl. (hiscl. 1848.—ift 2 janvier1855. 1838. toire) Plassan( Antoine-Emile né.àMoutier), né'à BordeauxRaverat(Vincent-Nicolas), (Gironde).—Méd.3e cl. (genre)1852, St-Jean(Côte-d'Or),élèvede MM.Abel 1857et 1859.—* 15juillet1859. de PujoletDelacluze.—Méd. 3=cl. (hisnéà Paris,élève toire)1837. Pluyette(Auguste-Victor),
— 6? —. né à Paris,élèvede élèvedeM,.Léon,Cogniet.—Méd. 2e..cl,: (Hip'polyte); Ravergie: MM.Ingres.etPaulDelaroche.—Méd. (portrait)1855,1857et 1859. né à.Courtalain 3°.cl;(portrait)1.847: .„ , ..•, : Ri.cois (François-Joseph), élèvedeVictorBertin,et (Eure-et-Loir), Régnier (Jean),néà Lyon(Rhône).—Méd. —Méd.2e cl.: de ConstantBourgeois. :.18.48. ., " ''.'.' ,2»cl. (fleurs) à 1824. , Paris, Regmer,.( Jacques-Augustin),,né .(paysage) né à Paris, Riésener(Louis-Antoine-Léon), ..élève,deVictorBertin.—Méd-.2°cl. lrc cl.:1828.— élèvedeGros.—Méd.3ecl. (genrehis-. .1819.,—,Méd. (paysage) torique)1836et 1855.., $; 9 apût',1837. né à Paris, élève.de Regny(Âlphée de),né à.Gênes(Piémont).Rigo(Jules-Alfred), — Méd.,-3e —Méd.,3e.cl., M. Léon,Cogniet. cl. (genre (paysage)1838. : *,Remillieùx (Pierre-Etienne ), né à Vienne historique)1857.—Méd.2ecl. 1859. à Mpntdidier élevédeBonnefond et.deM.Thier- Rioult(Louis-Edouard),.né (Isère), de Lyon.—Méd. 3ecl.,(fleurs) (Somme), élèvedeDavidetde Regnault. riat,-école 2eci. 1847. ,—Méd.2e,cl.,(genrehistorique)1824. „ 1841..—Méd. —Méd.lrccl. 1838. . Réînond (Jeaii-CharlesTJoseph),né.à.Paris, .::.•':' . élèvede Regnault,et de Bertin.— Riss(François),né.à Moscou(Russie).::-— Grandprix deRome(paysage)1821.-— Méd.3«cl...(histoire) 1838cl. 1827. Rivoulon(Antoine.1,.né à Cusset,(Allier), Méd.2ecl. 1819.— Méd.lre ' —^.1834../.; ". -'. ; élèvedeM. Picot.— Méd.3e cl. (hisnéeàAmster- toire) 1846et 1859.. , . . ".'.Reyest (Mllc Çornélie-Louise), .— dam (Pays-Bas), élèvede Serangeliet Robbe(Louis),né à Courtrai(Belgique) Méd.2° cl- (genre)1819 Méd..,3e .deVafflard.— cl. (genre)1844.— Méd.2e cl.: î;éM83i.;..t- ....-. s1855.—$-. ..'.' Reynart(Edouard),né à Lille (Nord), Robert.(Alexandre), né.à Trazegniés(Beléleyede M. Soucbon(paysage).—•$;. gique),élèvedeM.Navez.—Méd. 3ecl. Ribault (M11? Julie).— Méd.2' cl. (genre) (portrait)1855. , '., Robert(Alphonse) <né à Sèvres(Seine-et,1824. ,,. Rlbera(Gharles-Louis), né à Rome,élève Oise).— Méd.2ecl. (paysage)1831. — de.son père,et de Paul Delaroche.— Robert(Aurèle), né à Genève(Suisse)-. 1839.—Méd.2'cl. Méd.2»cl; (genre)1831, ,,Méd.3?.cl. (histoire). 1845. Robert(Victor),né au Puy (Haute-Loire) Ricard.(Louis-Gustave), né à Marseille élèvede M. Ingres.—Méd.3ecl. (his... —Méd.2ecl. (por- toire)1845et1857. (Bouches-du-Rhône). 1" cl. 1852. néà Paris, RobertFleury(Joseph-Nicolas); trait)1851..—Méd. *;Richard,( Fleury-Françoisj, à Lyon. —Méd.2"cl. (genrehistorique)1824,. élèvede,David (histoire),,— —Méd.1" cl.1834et 1855.—* 1ermai (Rhône).,, 1836—O * 28octobre1849.—Mem,.-" .••.V.i.*,1824.-.-..'. Richard(Théodore:), né à Milhau(Avey- bre de l'Institut,.19janvier1850. • 2e.cl. Roberti(Albert),né à Bruxelles ;(Belgique). ,ron),élèvedeVictor.Bertin.—Méd. —Méd;,3e cl. (histoire)1843.— Méd. * 5août 1854., (paysage)*1831.— Richaud(Joseph),né à Aix(Bouches-du-,2e cl.1846. né à Paris, élève Rhône),élève de Paul Delaroche.— Roberts.(Arthur-Henri;., Méd.21-: cl- (genrehistorique).1848. de Drolling.—Méd. 3ecl. (genre)1855. Riche: née à Paris,,élève,de Robie(Jean),né à Bruxelles(Belgique). (Mlu.Adèle), et deVandaë'l.— VanSpaendonck M,éd. — Méd.3ecl. (fleurset fruits) 1851-: Rochard(Mme) née Bresson,née à Paris. 2° 1831. , cl-(fleurs) Richomme (Jules1, né à Paris, élèvede —Méd.3ecl-(portrait)1835. — Méd,,3ecl. (portrait)1840. Roche(Marie-Alexahilre), né àParis,élève Drolling. —Méd.2c;ci:,1842. . de M.Picot.-— Méd.-3ecl. ( portrait) ; Richter(Gustave),né à Berlin(Prusse), 1849.— Méd.2Bcl. 1859.
— 70 — Rodakowski néeSophieFremiet, (Henri),néà LéopolenGalicieRude-Fremiet (M",c), élèvedé M.LéonCogniet.— née à Dijon(Côte-d'Ôr),,élève deDavid (Autriche), Méd.1™cl. (portrait)1852.—Méd. 3°c). —Méd.2?.cl. (genre)1833. Rudder(Louis-Henry .1855. de),néà Paris,élève Roehn(Jean-Alphonse), né à Paris, élevé de Groset de.Charlet.— Méd.3=cl. de Regnaultet deGros.— Méd.2e cl. (histoire)1840.— Méd.2ecl. 1848. Céline- Hortensiusde), Saint-Albin (genre)1827et 1857. ( M",c. * Roehn(Adolphe-Eugène:Gabriel), né à néeà Mayenne(Mayenne), élèvedeM. Paris.—Méd.2ecl.(génre)1819.—*1832.Jaccober.— Méd.3ecl.: (peinturesur 1845. Roger(Adolphe ),*né à Palaiseau(Seihe- porcelaine) et-Oisej,élèvede Gros.—Méd.2ecl. Saint-Evre(Gillot),.néà Boult-sur-Suippe histoire),1822.—Méd.ïre cl. 1831.— (Manie).—Méd.2ècl. (histoire)1824. —Méd.1" cl. 1827.— % 1833. ^ 19janvier1841. * Roger(Eugène), né à Sens(Yonne),élève Saint-Jean(Simon),né à Lyon(Rhône), deM.Hersent.—Grandprix deRome élèvedel'Écolede Lyonet dé François (histoire)1833. Lepage.— Méd.3ecl. (fleurs)1834i— Roller(Jean), né à Paris, élèvedéGau- Méd.2ecl. 1841et "1855.-4% ' 6 juin ' therot.—Méd.3"cl. (portrait)1840.— 1843. — Sàlmon né Méd.2ecl. 1842.—Méd. 1" cl. 1843 " (Louis-Adolphe),à Paris, élève de MM.Ingres et HenriquelDupont. * 1844. élèvedeL.Co- —Pr. gr. prix deRome(gravure)1834. Romagny(Charles-Ernest), —Méd.2ecl 1853. 1857. gniet.—Méd.3ècl. (histoire) Ronde(Philippe),né à Trêves(Prusse).Sarazinde Ëelmont(M"" Louise-Joséphine), — Méd.3ecl. (genre)1838. —Méd. née à Versailles(Seine-et-Oise). né à Paris. — 2=cl. (paysage)" 1831. — Méd.lrècl. Ronjon(Louis-Auguste), Méd.2ecl. (portrait)1834. 1834. * Roqueplan(Camille),né à MàllemortSchseffer (Francisque) , né à Paris, élève élèvedeGrosetde de VictorBertin et de M. Ingres.— (Bouches-du-Rhône), M.Abelde Pujol.—Méd.2°cl. (genre) Méd.3ecl. (paysage) 1844. . 1" cl. 1828et 1855.— % * Seheffer(Ary), né à Dordrècht(Pays1824.—Méd. 15janvier1832.—0 * 16juillet1852. Bas),élève de son père et de Pierre Rouchier(Mme), née Jajer. — Méd.3°cl. Guérin.— Méd. (histoire) 1817. — (miniature)1838. * 1828.—.0 *•' 1835. Seheffer(Gabriel).—Méd. 3° cl. (genre Rougeot(Jean),né à Allanche(Cantal).— Méd.3»cl. (miniature)1833. historique)1838. né à Paris,élèvedeDa- Seheffer(Henry),néà La Haye(Pays-Bas), Rouget(Georges), vid. — Méd.2ecl. (histoire)1814.— élèvede PierreGuérin.— Méd. 2e cl. Méd.1" cl. 1855.— * 20juillet 1822. (genrehistorique)' 1824.— Méd.i™cl. Rousseau(Philippe),né à Paris, élèvede 1831et 1855.— ^ le 9août1837. Groset de Bertin.—Méd.3° cl. (genre)Schelfhout (André),né à La Haye(Pays1845.—Méd.2»cl. i855.—Méd.1" cl. Bas.—Méd.3ecl. (paysage)' 1844. 1848.—* 1852. Schirmer(Jëan-Guillaume), de Dussèldoff Rousseau — Méd.3' cl. (paysage)1838. hé à Paris.— Méd. (Prusse). (Théodore), 3ecl. (paysage)1834.— Méd.iMcl. Schitz(Jules),néà Paris, élevédeM.Ré1849et 1855.—* 1852. mond.— Méd.3ecl. (paysage)1844Roux(Prospèr-Louis), né à Paris, élèvede ScWesingër (Henri),né à Fràhcfort-sur-lePaiilDelaroche.— Méd.3ecl. (histoire) Mein.— Méd. 3=cl. (genre)1840.— 1846.—Méd.2° cl. 1857et 1859. Méd.2° cl. 1847. — Rubio(Louis),né à Rome(Étatspontifi-Schmidt.(W.),de Bruxelles(Belgique). caux),élèvedeM.LéonCogniet.—Mé'd.Méd.3ecl. (genrehistorique)1843. 3ecl. (genre)iè'36. Schnétz (Jéân-Viétor),né à Versailles
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71 — élèvede David,de Re- élèvede MM.Bellangé et LéonCogniét. (Seine-et-Oise), gnault,de Groset de Gérard.—Méd. — Méd.3ecl. (genrehistorique)1851. l'e cl. (histoire)1819et 1855.— >& Soulès(Eugène), né à Paris.:—Méd. 2ecl. 1825.—.0 * 19 septembre1843.— (paysage,aquarelle)1841. del'Institut1837.— DirecteurSoumy(Joseph-Paul-Marius), Membre né au Puy —Grandprix de Rome del'Académie de Franceà Rome. (Haute-Loire). Schopin(Henri-Frédéric) , né à Lubeek (gravure)1854. (Confédération germanique),de parents Soye(MUe Caroline).— Méd.3ecl. (mifrançais,. élève de Gros.—Premier niature)1838. . grandprix dé Rome(histoire)1831.— Statler(Albert-Corneille), de Cracovie (PoMéd.lrc cl. 1835.— >&1854. logne).—Méd. 3° cl. (histoire)1844. néà Stras- Steinheil(Louis-Charles-Auguste), né à Schutzenberger (Louis-Frédéric), élèvedeM. Gleyre.— Strasbourg élèvedeDecaisne bourg(Bas-Rhin), (Bas-Rhin), Méd.3ecl. (histoire)1851. et de M.Davidd'Angers.—Méd.-3e cl. —•Méd.3° cl. (his- (genre)1847.— Méd. 2° cl. 1848.— Schwiud (Edouard). Méd.3ecl. (architecture) 1851. toire)1843.. . Schwiter baronde), né à Steuben(Alexandre), né à Paris, élèvede (Louis-Auguste, Méd. 3e cl. sonpère.—Méd.3=cl. (histoire)1840. Menbourg(Hanovre).-— *Steuben(Charles), 1845. né à Manheim (portrait) (grandSebron(Hippolyte), né à Caudebec(Seine- duchédeBade),élèvedeRobertLefèvre élèvede Daguerre.—Méd. et deGérard.— Méd.V cl. (histoire) Inférieure), 3ecl. (paysageet intérieur)1838.— 1819.— $? 1828. Méd.2ecl. 1840et.1848..— Méd.lr=cl. Stevens(Alfred), né àBruxelles(Belgique). — Méd. 3= cl. (genre)1853.— Méd. 1844. Séchan(Charles), né à Paris. — (Dé- 2° cl. 1855. — ^ septembre1849.Stevens(Joseph),néà Bruxelles corations) (Belgique) Segur(Gastonde),né à Paris. — Méd. — Méd.2° cl. (animaux)1852et 1855. * Storelli (Felix-Maria-Ferdinand), 3»cl. (portrait)1841. né à àAmiens élèvedePalmérius.— ,né Seigneurgens(Ernest) (Somme), Turin (Piémont), élèvedeM. EugèneIsabey.—Méd. 3°cl. Méd.(paysage et genre)1824.—^ 1825. , (genre)1846.; > Storelli(Ferdinand),né à Paris, élèvede Serret(MUcMarie-Emestine),née à Paris. sonpère. —Méd.3ecl. (genre)1839.— —Méd.S' cl. (portrait)1840. Méd.2ecl.1840. Serrur(Calixte^Jôsephji né àLille^—Méd; *Sturel(Mmc), néeOctaviePajgné,née à 3«cl.(histoire) élèvedeM. Maréchal, de 1836.—Méd.2ecl. 1837. Metz(Moselle), Servan(Florentin), né à Lyon,(Rhône). Metz.—Méd.3ecl. (pastel: fleurs et Méd.3ecl. (histoire)1846. fruits).1853. Sewrin né à Paris, élèvedeM. (Édmond-Bassompierre) , né à Pa- Sturler_(Adolphe), ris, élève:de.MM.Hersentet Detouche. Ingres.—Méd.3ecl. (histoire)1842. —Méd.3ecl. (pastel)1846.. Sturm(Henri-Pierre), néàGenève(Suisse). Signol(Emile),né à Paris*élèvedeGros. Méd.3° cl. (peinturesur émail)1842. —PremiergrandprixdeRome(histoire)Tanneur(Philippe), hé àMarseille(Bouches—Méd;2ecl. (marine)1831. 1830.>-Méd.2ecl.1834.—Méd.1" cl. du-Rhône); 1835.— % 22juin 1841. — ^ 1ermai 1834. Soltau(Hermann-Wilhelm né à, né à HamTassaert ), (François-Nicolas-Octave), Méd. 3ecl. (miniature) Paris, élèvedeGuillon-Lethière.— bourg(Saxe).—Méd. 1844. lre cl.(genre 2ecl.(histoire)1838.—Méd. né'à Rouen(Seine-Infé- historique)1849.^ Méd3° cl. 1855. Sprient(Henri), rieure).—Méd.3=cl. (genrehistorique)Taylor(I.-J.-S.baron), né à Bruxelles, 1851. élèvede Suvé.— Méd.2e cl. (dessin) Sorieul — G ^ 1837.—Memb.del'Inst. (Jean),néà Rouen(Seine-Inférieure)1824v
'né1à Lubersac(Ço- deBerfinet deM.Ticoti—Méd'.8=cl. Tëytaud(Alphonse;, — 1846. rèze). Méd.3ecl. (genre)1845. (paysage) née à Lyon,élève Troyon(Constant), né à Sèvres(Seine-etThévenin(MIIC"Rosalie), de M. LéonCoignet.— Méd. 3e cl. Oise),élèvedeM.Riocreux.—Méd. 3ecl. 1838.—2=cl. 1840.—1" cl. (pastel)1849et 1859. , (animaux) à Lyon,élève 1846,1848 et 1855.—#1849. Thévenin(MIle Caroline),née de L. Çogniet.— Méd.3e cl. (genre) Turgan(M™),née à Paris.—Méd'.3ecl. 1840.—Méd.2ecl.1843. (portraitsur porcelaine)1834. néà Blotzheim Thiénon(Louis),né à Paris, élèvedéson Ulman(Benjamin), (Hautpère..—Méd.3° cl. (gravure)1836.—. Rhin),élèvede M.Picot,—:Méd.3ecl. 1859. Méd.2ecl. (paysage) 1846. néà Paris,élèvedeGros. Vaines(Maurice Thierry(Joseph), de),néàBar-le-Duc(Meuse), •^Méd.3ecl. (paysage) élèvede MM.A'.Couderet. Picot.— 1844. Thuillier (Pierre),né à Amiens (Somme), Méd.3ecl. (histoire)1841. élèvedeMM.WateletetGudin.—Méd. Van Brée.(Philippe),de Bruxelles(Bel3ecl. (paysage) 1835.—Méd. 2ecl.1837. gique).— Méd.3ecl. (genre)1840. —Mëd.l«cl. 1839et .1848.—$ 6 juin * Vanden-Berghe néà (Charles-Auguste), .1843. , Beauvais(Oise),élèvede Girodet-Trio* Thuillier(MneLouise), née à Amiens sonet deGros.— Méd.2ecl. (histoire) —Méd.3ecl. (paysage) 1847. 1833.— #5 mai1839.j (Somme). Timbàl(Louis-Charles), né à Paris,élève.Van der Burch(Jacquês-Hippolyte ;, né deDrolling.—Méd. 2ecl. (histoire)1848, à Paris, élèvedé sonpère. — Méd.2e 1857" et1859. cl: (paysage)1842. Tissier(Ange), néà Paris,élèvedeA.Schef- Van Eycken(Jean),né eu Belgique.— —Méd.3ecl. Méd.3ecl. (histoire)1840..— Méd*2e feret dePaul Delaroche. (histoireet portraits) 1845et 1855.— cl. 1847; Méd.2ecl; 1847et 1848. Van.Geenen. (MIlcPauline),née à Stras— Méd.3e cl. (miToudouze néeAnàisColin, élèvede bourg(Bas-Rhin). (Mme), sonpère;—Méd. •; ' . 3ecl:(aquarelle) 1842. 1844. niature) Toulmouche né à Mantes(Loire- VanMarcke(M,uc),.née Robert, à Liège (Auguste), élèvede M. Gleyrë.—-Méd. (Belgique).— Méd. 3e cl. (fleurset Inférieurë), cl.(portraits)1852et 1859.. 3C: fruits)1839. Tournemine né à Bruxelles (Charles-Emile de), néà Tou- VanMoer(Jean-Baptiste), — Méd.3ecl. (intérieuret lon(Var),élèvedeM.EugèneIsabey.— (Belgique). 1853. # lcr"janvier genre)1853.— Méd.2ecl. 1855. Tourneux(Jean-François-Eugëne), né à Van Schendel(Petrus), né à Terheyden, Eanthouzel 3ecl. (pastel) près Breda (Hollande),élèvede l'Aca(Nord).—Méd. 1843. démied'Anverset deMathieuVanBrée. Tourny(Joseph),né à Paris, élèvedeM. — Méd.3ecl. (genre)1844-— Méd. Martinet.—Prem. gr.prixdeRome(gra- 2ecl.1847. VanYsêndick(Antoine), né à Anvers(Belvure)1846. néà Paris.— gique).—Méd.3ecl; (histoire)1840. Trayer(Jean-Baptiste-Jules), Méd.3ecl.(genre)1853et 1855. Varnier(Jules),né à Valence(Drôme).— *Trezel(Pierre-Félix), néà Paris,élèvede Méd.3° cl. (histoire)1842, Prudhon.— Méd.2°cl. (histoire) né à.Paiis, 1810.- Vauchelet(Théophile-Auguste), #5 mai1839. élevéde;M.Abelde Pujol et Hersent.* Trimolet(Anthëlme),né à Lyon(Rhôae). —Trem.gr. prix de Rome(histoire) — Méd.2e cl. 1831.— Méd. —Méd.2ecl. (genre)1819. * Trimolet(Louis),né à Paris.—Méd.3e 1829. i,c cl.'1846. cl. (genre)1839. Verboeckhoven (Eugène),né à Warneton -'— Méd. 2e cl; (animaux) Trouvé(Nicolas-Eugène), né à Paris,élève (Belgique).
— 73 — né à Paris, élèvede 1824.— Méd. 1" cl. 184Ï. — Méd. Vinit (Charles-Léon), Remond.— Méd.3ecl. (paysage) 3ecl.1855.—* 1845. 1838. * Verdier(Marcel),né.,à Paris, élèvede,„ — * 1859. M.Ingres.—Méd.3°cl. (histoire)1837. Viollet-Leduc ( Adolphe-Etienne ), né à —Méd.2°cl. 1848. Paris,élèvede M.LéonFleury.—Méd, 1852. Verlat(Charles),né à Anvers(Belgique), 3ecl. (paysage) — Méd. Voullemier élèvede l'Académie d'Anvers. néeà Cha(M"°Anne-Nicole), et' animaux)1853.—Méd. tillon-sur-Seine(Côte-d'Or),-élève de 3ecl. (genre " 2ecl.1855. Regnaultet d'Aubry.—Méd. 3e cl. Vernet(Émile-Jeah-Horace), né à Paris, (miniature)1835.— Méd.2ecl. 1845. élèvedeVincent.— Méd. 1" cl. (his- Wachsmuth(Ferdinand),néà Mulhouse toire)1812.—Gr.méd. d'hon.1855.— (Haut-Rhin),élève~de Gros. — Méd. $ 7décembre 1814-—0 $f 11 janvier 2ecl. (genrehistorique)1833. 1825.— C ^ 8 mars 1842.— Memb.Wappers(Gustave), néà Anvers(Belgique), de l'Inst.1826: élèvede Herreinset deMath.VanBrée. Vetter(Jean-Hégésippe), né à Paris,élève — Histoire.— *£1844. deSteuben.— Méd.3e cl. (genrehis- * Watelet(Louis-Étienne), né à Paris.— — 2e 1 843. Méd. cl. Méd. 2e cl. 1 toire) (paysage) 810. — Méd. 1847,1848 1" cl. 1819.— * 1825. et1855;— ^ novembre1855. Viardot(Léon),né à Dijon (Côte-d'Or),Wild (William), né à Londres(Grande—Méd.3ecl. (marine)1839. élèved'ArySchetferet de M.Picot.— Bretagne). —Méd.2ecl.1841.— # 15nôv.1855. Méd.2ecl. (portrait)1835.. Vidal(Vincent),né à Carcassone(Aude),Willems(Florent), néà Liège(Belgique).— — Méd.3ecl. Méd.3ecl. (genre), élèvede PaulDelaroche. 1844.— Méd.2ecl. — — a u Méd.2e cl. Méd. 1e cl. 1855. — &(dessin pastel)1844. 1846. 1189.—& 16'juillet1852. 1853. Vièilievoye (B.), à Liège(Belgique).— Winterhaltèr (François-Xavier),né à Méd.3ecl. (genre)1844. Bade (grand-duchéde Bade).—Méd. Vigne(Edouard de), né à Gànd(Belgique), 2ecl. (genrehistorique)1836.— Méd. élèvedé sonpère, Ignace de Vigne,et lrc cl. 1837et 1855.— & 5 mai 1839. dePaulSurmont.— Méd.3e cl. (pay- O * 16août1857. Winterhaltèr(Hermann), néà Bade(grandsage)1844. *Vigneron (Pierre-Roch),né à Vosnon duché'deBade).— Méd. 3e cl. (por—Méd.2ecl. (genre)1817.— trait) 1844. (Aube). Yvon(Adolphe), né à Esehviller(Moselle), * 1855. —Méd.1" cl. de ), né à élèvede PaulDelaroche. Vignon ( Henri-François-Jules Belfort(Haut-Rhin), élèvede M. Léon 1848.—Méd.2ecl. 1855.— Gr.Méd. — Méd.3ecl. (portrait)1847. d'honneur 1857. — ^ 30 décembre Cogniet. Vildé(Mlle Claire).— Méd.3«cl. (minia- 1855.' . ture)1843.—Méd. 2ecl. 1845. Zac (T.),né à Vienne(Isère). "—Méd. Villeret(Frauçois-Étiënne), né à Paris, 3ecl. (genre)1849. élèvede Gué.-* Méd.3ecl. (paysage,*Ziegler(Claude-Jules), néà Langres(Haute1833et '-Î834. aquarelle) Marne).— Méd.2ecl. (histoire) *Vinchon(Jean-Baptiste-Auguste), né à 1848.—Méd!1« cl. 1835.—*- 1838. — Paris, élèvede Serangeli.—Pr. gr. Ziem(Félix),né à Beaune(Côte-d'Or). — — de ' 3e cl. 1851et 1855. prix Rome(lùstoire)1814. Méd. Méd. (paysage) 2ecl. 1855.— * 9 avril1828., Méd.1" cl. 1852.— ^ 16 août1857
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SC ULPT EU RS ET GRAVEURS
EN BIÉD AIL LES
Aizelin(Eugène),né à 'Paris, élève.de cl.. 1844et 1855.— * 14novembre Ramey.etde M. Dumont.— Méd.3e 1855. cl.-(sculpture) 1859. *Bonnardel(Pierre-Antoine-Hippolyte), né — Grand Allasseur(Jean-Jules),né à Paris, élève à Bonnay.(Saône-et-Loire). 1851. de Davidcd'Angers..— Méd.2e cl. prixdeRome(sculpture). né à Montataire (-sculpture'), 1853. — Méd. lre cl. Borrel(Valentin-Maurice), de M. Barrepère.—Méd. 1859. (Oise),-élève Allier(Antoine),né à Embrun(Hautes- 3e cl. (gravureen médailles)1842et 1834. 1859. Alpes).—Méd.2"cl. (sculpture) Bosio(Astianax-Scévola), né à Paris,élève Angelini(Tito),néà Naples(Deux-Siciles). — * 1817.. de sononclelebaronBosio.—Méd.2 '— Méd. cl. (sculpturej~-1838. —* 12août1857. Aubry.(Pierre-Alexandre-Victor). 3e-cl.(sculpture) né à Paris, élève 1845;. Bougron(Louis-Victor), *Barre(Jean-Jacques), néà Paris,élèvede de Ch.Dupaty.—Méd.2ecl. (sculpture) Tiolier (grav.en méd.)— >%1834.— . 1824. néà Paris. — Méd. 3«cl. 0*1852. Bouly(Achille), néà Paris, élèvede (sculpture) Barre(Jean-Auguste), 1843. — Méd.2ecl. (sculpture) Cort.pt. 1834. Bouriché(Louis),élèvedeM.J. Debay.— —Méd."l" cl. 1840..—$£.16 juillet Méd.3ecl. (sculpture) 1857. 1852. Bovy(Antoine),né à Genève(Suisse), Barré(Jean-Baptiste), néàNantes.r-Méd. naturaliséfrançais,élèvede Pradier.— 3ecl. (sculpture) Méd.3°cl. (gravure.enmédailles). 1855. 1843.. * Bartolini(Lorenzo), néà Florence,élève —Méd.2=cl. 1835.—'* .1843. du peintreDesinarestet du sculpteur Bra (Théophile-François-Marcel)., né à Lemot.— Gr.pr. de Rome(sculpture) Douai(Nord),élèvede Stori et deBri. 1802.— Méd.1" cl.— * 1840. dan. — Méd.2ecl. (sculpture)1819et né à élève 1824.—Méd.lre cl. — * 1825. Barye (Antoine-Louis), Paris, —Grandprixde de Bosioet de Gros.— Méd. 2° cl. Brandt(Henri-François). — — 1831. 1ermai Rome 1833. 1813. (sculpture) * (sculpture) 0 * 1855. Brian (Jean-Louis), né à Avignon(Vauné à Paris, élève cluse.—Pr. gr. prix deRome1832.— Baury(Charles-Martial), de F. Rude.— Médaille3e.cl. (sculp- Méd.I™cl. (sculpture)1840. Brion(Hippolyte-Isidore), né à Paris, élève ture) 1857. né à Berlin(Prusse), de Bosio.— Méd.2e cl. (sculpture) Begas(Reynold), élèvedeM.Raueh.— Méd.2ecl.(sculp- 1819et 1857. 1859. Brun(Sylvestre-Joseph), à Paris, élève ture) né *Bion(Eugène),.né à Paris, élèvedeDes- • deLemot.—GrandprixdeRome(sculp—Méd.2°cl.(sculpture) . boeufs. 1834. ture) 1817. '.-.,. Boitel(Isidore-Romain), né à Paris,,élève Cabet (Jean-Baptiste-Paul), né à Nuits de Pradieret de Davidd'Angers.— (Côte-d'Or), élèvede Rude.—'Méd.2e Méd.3ecl. (sculpture) 1853. cl. (sculpture)1855. Bonassieux né à PanissièreCabuchet(Émilien),né à BourgenBresse (Jean-Marie) (Loire),élèvede M.A. Dumont.— Pr. (Ain),élèvede Simart.— Méd.3e cl. gr. prixde Rome(sculpture) 1836.— (sculpture)1855et 1857. Méd.2e cl.1842et 1848.— Méd.V Caillouete né à Paris, élève (Louis-Denis),
-'ÏS — deCartellier. Méd.2ecl. (sculpture) 2=cl..1842.— Méd.1" cl, 1846,— $ 1822. 1841. . né à Paris, élèvede F. Dàntan aîné (Antoine-Laurent),né à Cain(Auguste), 1851. St-Cloud(Seine-et-Oise), Rufle.—Méd.3ecl.(sculpture) élèvedeBosio né à Paris, et dé Brion.— Pr. gr, pr. dé Rome CalmelS (Antoine-Célestin); "'élevéde Bosio,de Pradier,de Blondèl (sculpture) 1828.—Méd.3ecl. 1855.— etde CarieElshoecht.— "Méd.3e cl. Méd.2ecl. 1824.—Méd.lro cl, 1835. —^6 juin 1843. 1852.et 1857. (sculpture) néà Dantan né à Paris, (Hubert-Noël), Dijon(CôieCamagni jeune (Jean-Pierre), 1843. élevédé Bosio.— Méd.2e cl. (sculpd'Or).—Méd.2ecl. (sculpture) ( Jean-Baptiste ), né à Valén- • ture)1831.— ^ 22 juin 1841. Çarpeaux ciennes(Nord),élèvedeF. Rudeet de Daumas(Louis-Joseph), néà Toulon(Var), —Méd.3ecl. M.Duret. — Pr. gr. prix de "Rome élèvede Davidd'Angers. 1854.—Méd.2°Cl.1859. . (sculpture) (sculpture) .1843.— Méd.2e cl. 1845, 1848et 1857. *Caunois(Âuguste),néàBar4e-Duc(Meuse). " —Méd.2ecl.(sculpture) 18'24. *David né à Angers(Maine(Pierre-Jean), Cavelier né à Paris, élève et-Loire), élèvedu peintreDavidet de (Pierre-Jules), de Davidd'Angerset de Paul Dela- Rolland.— Grandprix deRome(sculproche.— Pr. gr. prix de Rome(sculp- ture)1811.—Méd.lre cl. — # 1825. ture)1842.—Méd.3°cl. 1842et 1855. —Membredel'Institut1826. ^-Méd.1" cl.et Méd.d'honneur1849. De Baypère (Joseph),né à Malines(Bel—$ 26juillet 1853. et de Chaugique),élèvede l'Académie Cliabaud ( Louis-Félix ), né"à Venelles det. — Méd.2e cl. (sculpture),1817. élèvedePradier.— — ^11janvier 1825. (Bôuches-du-Rhône), Pr. gr. prixdé Rome(gravureen mé- De Bay(Auguste-Hyacinthe ). Voy.aux 1848.—Méd.3ecl. (sculpture) Peintres. dailles) 1853,1857et 1859. De Bay(Jean-Baptiste-Joseph), né àNantes Chambard né à Saint- (Loire-Inférieure), (Louis-Léopold), élèvedeM. De Bay, Amour(Jura),élèvede Davidd'Angers son père. —Prem. gr. prix de Rome et de M. Ingres.— Pr. gr. prix de (sculpture)1829.— Méd.2e cl. 1855. Rome(sculpture)1837.— Méd.2e cl. Méd. 1" cl. 1836. — ^ 25 mai 1842. 1851. Clesinger ( Jean- Baptiste). Voy. aux Deligand(Auguste-Louis),né à Sens Peintres. (Yonne),élèvede Rameyet de M.A. Côrdier (Charles),né à Cambrai(Nord), Dumont.— Méd.3ecl. (sculpture) 1857. élèvede M. Rude. — Méd..2e cl. Demesmay(Camille),né à Besançon (Doubs), 1851.—Méd.2ecl. 1853et —Méd.2ecl. (sculpture) (sculpture) 1848. 1857. .•".'' néà Paris, élève Depaulis(Alexis-Joseph), —Méd.3ecl. néàGillette(Piémont), d'Andrieuet deCartellier. Gorporandi (Xavier), élèvede Bosio.—Méd.3ecl. (sculpture) (gravureen médailles)1855.—Méd.2° 1846.—'Méd..2e cl. 1857. cl. 1827.—Méd.1" cl. 1831.—* 1er Cotiïtet néà Lyon(Rhône), élève mai1834. (Augustin), de Pradier,de Rameyet de M. Du- Desboeufs (Antoine),né à-Paris, élèvede ïàont.— Méd.2ecl. (sculpture)1848. Cartellier.— Pr. gr. prix de Rome Crauck( Gustave-Adolphe-Désiré ), né à (sculpture),1814.— Méd.2ecl. 1833. Valenciênhes (Nord),élèvedePradier.— — Méd.1" cl. 1843.—$? mai 1851. Pr. gr. prix de Roine(sculpture)1851. Desprez(Louis),né à Paris, élèvede M\léd.3=cl. 1857.—Méd. 2« cl. 1859". Bosio.— Prein. gr. prix de Rome Daniel(Henri-Joseph), né à Nantes(Loire- (sculpture): 1826.—Méd.2ecl. 1831— élèvedeBosioet de Côrtot. Méd.1™cl. 1843.— * mai 1851. Ihféfieure), "- Méd.3é cl.(sculpture) 1839.—Méd.' Devaulx(François-Théodore), néà Paris,
-
76 à Ares(Gironde), élèvede' Rameyfils;.— Méd.3° cl, Eudev(Louis-Adolphe)uié . (sculpture) 1849. élèvedeDavidd'Angers.— Méd,2ecl, à Dijon(Çôte-d'Or), (sculpture) 185.9. Diebolt(Georges),,né né à;Auxene(l'onélèvede Rameyet.de M. Dumont,— Faillot(Edme-Niçolas), .— . ne).—Méd.2ecl..(sculpture) Pr. gr..pr. de.Rome: .1841 1843. (sculpture) — Méd!1" cl. 1852. Falconnier(Léon), né, à: Ancy-le-Franc Méd.2=c!."18/18: —.^,1853:,''-.• (Yonne),élèvede Drolling,de Ramey —Méd.3ecl. néà Paris, filset deM.A. Dumont;; Dieudonné (Jacques-Augustin),, 1851. -.-.' élève.deGroset de.Bosio.— Méd.3e (sculpture) cl. (sculpture) ,1843.—Méd.2ecl.1844. Farochoh( Eugène-Jean-Bàptiste ), né à —Méd.1™cl.1845. Paris, élèvede;Davidd'Angers.—Pr. Dixmer(Abel).— Grand:prix de Rome gr.:prix.deRome(gravure.enmédailles) 1819. 1835.— Méd.2e cl. 1847et 1859.—$ (sculpture) *Bomai'd néà Paris,élève 15juillet 1859. (Joseph-François), néà Paris.— de Jouffroy et Cartellier.—Méd.2ecl. *Fauginet, (Jacques-Auguste), , (gravure.enmédailles) 1827.—Méd., 1" Méd.3' cl. (sculpture) 1838. cl.1831.—* mai1837.. Fontenelle (C.-J.-C),né à SainMMareël-deMéd.3"cl,:(sculpture) Droz(Jules-Antoine) -,néà Paris,élèvede Felines(Loire).— —Méd.2?cl. 1851.. , Cartellieretde Regnault. néà , (sculpture) 1843.—Méd.3' cl. 1855.—Forceville(Gédéon-Adolphe-Casimir), Saint-Mauvis %?16août1854., (Somme).— Méd.3e cl. Dubois(Jules-Gharlés), né;àRennes(Ille- (sculpture) 1845. :— Méd.3" cl. (sculpture)Foyatier(Denis),né à Bussière(Loire), et-Vilaine). élèvede Marin-etde.Lemot.—Méd. 1842. né à Paris, élève 2e cl. :(sculpture) .1819,et 1855.—% Dubray(Vital-Gabriel), , de Ramey.— Méd.3" cl. (sculpture) •1ermai 1834. . Fremiet(Emmanuel), né à Paris,élèvede ,1844.—$'16 août1857. Dubufe(Mme 1849 Edouard),néeZimmermann. F. Rude,—Méd.3° cl. (animaux) —Méd.3=cl. (sculpture) et 1855.—.Méd."2?-cl. 1851. 1842. Dumont(Augustin-rAlexandre), né à Paris, Frison(Barthélémy), né. à Tournai(Bel—Pr. gique), élèvede Ramey,fils et de élèvedesonpèreetde Cartellier. 1823...— M.A. Dumont.—Méd. 3"cl. (sculpture.) gr, prix de Rome(sculpture) , „; Méd.l™cl. 1831.— Gr.„Méd.d'hon- 1851. néà Dijon,élève neur.1855,— & 20février1836.— Garraud(Gabriel-Joseph), 0'$ 1841.—Memb.de:Mnst.18.38, del'écolede Dijonet deRude.— Méd. Duret(Francisque), né à Paris,,élèvede 3e cl. (sculpture)1838.— Méd.2»cl. Bosio.— Pr. gr. prix,de Rome(sculp- 1844.'. _ né à Paris, ture) 1823.—Méd.1" cl.1831..—Gr. Gatteaux(Jacques-Edouard), Méd.d'honneur185,5.—& 1"; mai élèvede.son père.etde Moitte.—Pr. 1833,—0 * 26juillet1853.—Memb. gr. prixdeRome(gravureen médailles), Méd. del'Inst. 1843. 1809.—Méd,2ecl..1824et 1855,.— lié à Paris, . 1" cl. I831.— $* 10novembre1833. Duseigneur(Jean-Bernard), élèvede Bosio,de:Dupatyetde Cortot. . —Memb.del'Inst.1845.,, —Méd.2«cl. (sculpture) néà 1834., *Gayrardfils(Joseph:Raymond-Paul), *Elshoeçht(Jean-Jacques-Marie-Carl.),né élève à ; Clermont-Eerrand (Puy-de-Dôme), Bergues(Nord),élèvedeBosio.—Méd. desonpère, deRudeetde Davidd'An2°cl. (sculpture) 2ecl. (sculpture)1834.— 1824. gers.—.Méd.. Etex(Ant),néàParis,élèvedeDupaty,de Méd. 1" cl. ,1846.— ^ 26 juillet . Pr.adier.et deMM.IngresfetDuban;—.1853: ,x - "' -...' Méd.1" cl.,(sculpture) né à Rhodez 1833.— * 22 * Gayrardpère(Raymond.), :(Âveyron),élève deBoizotetdeTaunay,— ..juin 1841.
—.77 — Méd.2ecl.(sculpture) 1814.—-fël9mai. Iselin(Henri-Frédéric); né à Clairegoutte 1825.-. ''•'" élèvede F. Rude. — (Haute-Saôné)', né à Anvers(Belgique), Méd.'3e cl. (sculpture)1852,1855et Geefs (Guillaume), élevédé Rameypère. — Méd. 2° cl. .1857. 1855.— #' néà Nancy(Meurthe), Jacquot(Georges), (sculpture) né à Anvers(Belgique), élèvedeBosio.—Pr. gr. prixde Home Geefs(Joseph)., . .élevédesonfrèreGuill.Geefs.—Méd. (sculpture) 1820.—Méd.2ecl.1831.— 3"cl. (sculpture) 1841. ^ 1837. rié à Paris, élèvede Jacquemart(Henri-Alfred), né à Paris, Girard.(Noël-Jules), —Méd.3ecl. Davidd'Angers etde?M.Petitôt.—Méd. élèvede PaulDelaroche. 2"'cl.(sculpture) 1852.. 1857. (sculpture) Gratiowski néà Paris,élève (Félix),né à Angers(Maine-et-Jaley(Jean-Louis-Nicolas), Loire),élèvede Rameyfilset de M.A. de Cartellier.—Pr. gr. prix de Rome Dumont. —Méd.2ecl.(sculpture) 1857 (sculpture)1827.— Méd.2e cl. 1833, et1859. . 1848et-1855.—Méd.lre cl. 1836.— Graillon(Pierre-Adrien ), né à Dieppe ^ .9 août 1837.— Memb.de l'Irist. élèvedeDavidd'An- 1856. . (Seine-Inférieure), — Méd.3' cl. gers(sculptureen ivoire).—fy 1853. Jeannest(Louis-François). Gvass(Philippe),né à Volxheim(Ras- (sculpture) 1812. Rhin),élèvede Hosio.— Méd.2e cl. Jehotte(Louis),néà Liège(Belgique),élève — Méd. 1834. deKesselset de Thornwalsden. (sculpture) né à Paris, 3ecl. (sculpture) Gruyère (Théodore-Charles), 1844. élèvede Rameyet de M.A.Dumont.— Jouffroy(François),né à Dijon (Côte.Pr. gr. prix deRome(sculpture) 1839. d'Or),élèvedé Rameyfils. — Pr. gr. ' —Méd.2=cl. 1843.—Méd.1" cl.1846 prixdeRome(sculpture),1832.—Méd. et1857. 2ecl.1838et 1848.—Méd.1" cl.1839. Guillaume del'Institut (Claude-Jean-Baptiste-Eugène ), —^ 6 juin 1843.—Membre né à Montbard(Côte-d'Or),élèvede 1857. —Pr. gr. prixde Rome(sculp-Klagmann(Jean-Baptiste-Jules), Pradier.; néà Paris ture)1845.— Méd.2°cl.1852.—Méd. -f 1" janvier1853. 1" cl.i855.— $r.14novembre 1855. Lanno (.François-Gaspard-Aimé ), né à élèvede CarGnitton(Victor-Édouard-Gaston), néàNa- Rennes(Ille-et-Vilaine), poléon-Vendée élèvede tellier.— 1"'.gr. prix de Rome(sculp(Maine-et-Loire), — Méd.2° cl. (sculpture) Rude. 1857. . tare)1827.—Méd.2ecl.1843.—Méd. né à Paris, 3ecl. 1855.— ï%nov.1855. Gumery(Charles-Alphonse), élèvede M.Toussaint;— Pr. gr. prix Laurent(Jules),né à Épinal(Vosges), élèdeRome(sculpture) 1850.—Mé8.3ecl. vedesonpère,Antoine-Laurent, peintre. 1855.—Méd. 2ecl. 1857et 1859. —Méd.3° cl. (sculpture)1839. .-Hébert né à.Nantes (Pierre), né à Villabé(Seine-et-Le Bourg(Charles-Auguste), élèvede F. Rude.— Oise).—Méd. 3ecl. (sculpture)1849. (Loire-Inférieure), Méd.2ccl. 1853. Méd.3ecl. (sculpture) 1853et1859. Hewitt né à Cartliagène (J.-Georges), (Es- LechesnedeCaen(Auguste-Jean-Baptiste), — Méd..2e cl. desonpère.—Méd.3ecl. né à Caen (Calvados). pagne),.élève (gravure sur pierresfines)1847. (sculpture)1848.— -ft 1855. -*Huguehin(Victor),né à Dôle(Jura),élèveLe Fevre-Deumier (M"0),néeMarie-Louise ' néeà Argentan (Orne) de-Ramey.— Méd.2e cl. (sculpture) Roulleaux-Dugage, —Méd.3»cl. (sculpture)1853. 1835. Husson(Aristide),né à Paris, élève de Leharivel-Durocher (Victor),né à Chanu Davidd'Angers.— Pr. gr. prix.de (Orne),élèvede Rameyfilset de M.A. Rome(sculpture)1830. — Méd. 2e Dumont.— Méd. 3° cl. (sculpture) cl.1848,—Méd.1" cl.1837. 1849.— Méd.2e cl. 1857.
— 78 — né à Valen- Alpes),élèvedeF. Rude. — Méd.2e>cl. Lemaire(Philippe-Henri), ciennes(Nord),élèvede Cartellier.— (sculpture), 1851,1855,.1857et 1859. néàTurin(Piémont), de Rome(sculpture) 1821.—Marochetti (Charles), .Er.gr. prix élèvedeBosio.—Méd.2S.cl. (sculpture) Méd.I' 8 cl. 1827.—* 1834.—0 * Memb.del'Inst. 1845. 1827.—* 1839. 9 mai 1842.— Saint-Paul Mathieu (PaulLemoyne,dit) ( Justin), né à Saint- Justin Lemoyne — Méd. 3e,cl. (sculpture), à l'Académie des (Landes). né à Paris,professeur, à Rome.—Méd. 2*cl. '1851. (sculpBeaux-Arts, Mâthieu-Meusnier (Roland),né à Paris, ture) 1817.-^,9 août1837. * Lenglet(Charles-Antoine-Armand), né à élèvedeM.A. Dumont.— Méd.3f cl. 1844. Lavergies(Aisne),élèvede Cartellier. (sculpture) —Méd.3»cl. (sculpture) — Méd.3ecl. (sculp1847.—Méd. Mayer.(Edouard). ' T cl. 1848. 18{1. ture) LePère ( Alfred-Adolphe-Ëdouard ), né à Mëlingue(Etienne-Marin),né à Caen — Méd.3° cl. (sculpture), Paris, élèvede Rameyet de MM.A. (Calvados. — Pr. gr. prix 1852. Dumontet Toussaint. de Rome (sculpture) 1852.— Méd. Ménard(Amédée), né à Nantes(Loire-Infé3ecl. 1859. 1837. rieure).—Méd.3ecl. (sculpture) né à Paris,élèvede Lequesne(Eugène-Louis),né à Paris, Mène(PierrerJules), élèvede Pradier.t—Pr. gr. prix de M. René Compaire..— Méd, 3«cl. Rome(sculpture) 1844.— Méd.lrc cl. (sculpture) 1855.— Méd. 2e cl. 1848. (sculpture)1851et 1855.— % 30 dé- —Méd.2ecl. 1852. cembre1855. néàMeulan Mercier(Michel-Louis-Victor)i — Méd.2e cl. (sculpLescorné(Joseph),né à Langres(Haute- {Seine-et-Oise). Marne),élèvede M. Petitot.— Méd. ture)1835.—Méd.1" cl. 1841. 2° cl. (sculpture) 1836et 1848. Merley(Louis),né à Saiut-Étienne (Loire), Lhomme de Mercey(Bernard), néà Autun élèvede Pradier^de Davidd'Angers et 3ecl. (sculpture) de M. Galle.— Pr. gr. prix de Rome (Saône-et-Loire).—Méd. 1849., (gravureen médailles)1843.—Méd. Loison(Pierre),néà Mer (Loir-et-Cher), 2e-cl.1851et 1857. élèvedeDavidd'Angers.—Méd.3°cl. Michel-Pascal né àPai'is,élève (François), 1845.—Méd.l,e-cl.1853et de Davidd'Angers.— Méd.3° cl. (sculp(Bculpture) 1859.—* juillet.1859. ture) 1847.—Méd.2ecl. 1848. Maggesi (D.),deBordeaux.—Méd.2^cl. Millet(Aimé),né à Paris, élèvede son 1843. etdeM.Viollet(Bculpture) père,de Davidd'Angers Maillet(Jacques-Léonard), né à Paris, Leduc.—"Méd.1™cl. (sculpture) 1857. élèvede Pradier. — Pr. gr. prix de —#'15 juillet 1859. Rome(sculpture)1847.— Méd.2e cl. Montagny(Etienne),né à Saint-Étieune 1855.— Méd.1".cl. 1853et1857. (Loire),élèvede.F. Rudeet de David Maindron néà Champ- d'Angers.— Méd. 3e cl. (sculpture) (Étienne-Hippolyte), toceau(Maine-et-Loire), élèvedeDavid 1849et 1855.— Méd.2e cl. 1853.d'Angers.— Méd. 3= cl. (sculpture) Méd.1" cl..1857. — 1838.— Méd.2<= classe1843,1848et Moore(Christophe),né en Angleterre. 1859. Méd.3°cl. (sculpture)1844. Malknecht(Dominique), né en Tyrol,na- Moreau (Mathurin),né à Dijon(CôteturaliséFrançais,élèvede Canova. d'Or),élèvede Rameyet de M-A. Du2ecl. (sculpture) 1831. mont.—Méd.2° cl. (sculpture),1855. né à Granquevilly — Méd.lre cl. 1859. Mallet(Pierre-Nicolas), 3ecl. (scidp-;Millier(Charles),né à Coblentz(Prusse). (Seine-Inférieure).—Méd. —Méd.2<cl. (sculpture) ture)1843. 1849. Marcellin(Jean-Esprit),, né à Gap(Hautes-1 né à"Paris,élevé Nanteuil(C.-F. Leboeuf),
— 79' .— de Rome, Ponscarme(François-Joseph-Hubert), né:à deGartellier.— Grand prix1817.—Méd.l" 1cl.1827,— Belmont(Vosges),.élève de MM.Oudiné (sculpture) $ 1837.—Membrede l'Institut1831. et.A..Dumont.—Méd.3e cl, (sculpture) Nieuwerkerke (lecomteAlfred-Émilien de), 1859.. néà Paris. —,Méd.3e cl. (sculpture)Préault (Auguste),né à Paris, élèvede ..1855.— &: 23août 1848.— O * 4 . David d'Angers.—Méd.2e cl. (sculpjuin.1851.— C ^ 30décembre1855. ture) 1849.. •—Memb.-de.l'Institut 19 novembreRaggi(Nicol.-Bernard),.né à Carare(Italie), .naturaliséfrançais,élèvedeBartoliniet 1853. —Méd.2ecl. (sculpture) né en Pologne.— deBosio. 1819 Oleszczinski (Ladislas), et 1855.— $î 1,2juin 1825. Méd.2ecl. (sculpture) 1848. né-à Saillagouse(Py- Ramus(Joseph-Marius), néà Aix(BouchesOliva(Alexandre), élèvedeM.J.-B.De- du-Rhône), élèvede Gortot.— Méd.2e rénées-Orientales), 1831.—Méd.1" cl."1839. lestre.t- Méd.3ecl. (sculpture)18,52. cl.(sculpture) — • 1857et 1859. le 4 octobre 1852. ^ 1855, Ottin(Aug.),né à Paris, élèvede David Reitchel(Ernest),né à Dresde,élèvede d'Angers.:— Pr. gr. prix de Rome Rauchde Berlin,—.Gr.méd.d'honneur 1836.— Méd.2e cl. 1842. 18.55.—$ novembre1855. (sculpture) —Méd.lrc cl. 1846. Robert(Louis-Valentin-Élias), néà Étampes né à Paris, élève (Seine-et-Oise), Oudiné élèvedeDavidd'Angers (Eugène-André), deMM.Gallée,Petitotet Ingres.— Pr. et dePradier.—Méd.:3ecl. (sculpture) gr.prixde Rome(gravureen médailles) 1.847.— * le 15février1858. 1831.—Méd.2e cl. (sculpture)1837, Rochet(Louis),né à Paris,élèvede David —Méd.3° cl. (sculpture) , 1848et 1855.— Méd.1™cl. (gravure d'Angers. 1841 en médailles)1839. — Méd. 1" cl, et 1855.—.& 28juin 1856. né à Paris, élève 1843et 1857.— * 16 août Rouillard(Pierre-Louis), (sculpture) de Cortot.— Méd.3e cl. (sculpture) 1857. Perraud(Jean-Joseph), néà Monay(Jura), 1842. — * Rude(François), élèvedeRameyet deM. A, Dumont. né à Dijon(Côte-d'Or), Pr. gr. prix deRome(sculpture)1847. élèvede Devosgeet de Gartellier.— Pr. —Méd.lrc-cl. 1855et1857.—.ifts16 gr. prix de Rome(sculpture)1812.— août1857. Gr.méd.d'honneur1855.—eft-1ermai né à Damblin 1833. Perrey(Aimé-Napoléon), Salaison(Jean-Baptiste),né à Stockholm . (Doubs).* r- Méd.3c"cl.1852. Petit(Jean),né à Besançon (Doubs),élève (Suède),élèvede Bosio.— Méd.3°cl. del'École, des Beaux-Artset de David (sculpture)1855. 3ecl.(sculpture) 1846. Salmson(Jean-Jules), né à Paris,élève.de d'Angers.—Méd. Petitot (MessidorLebon), né à Paris, Rameyet deMM.Dumontet A. Tousélèvede son père.et de Cartellier.— saint. — Méd.2ecl. (sculpture),1859. Grandprix de Rome(sculpture)1814. Schey(Jean).— Méd. 3e cl. (sculpture) —Méd.lre cl.1819.— $r avril1828.— 1840. del'Institut1835. Membre Schoennewerk (Alexandre),né à Paris, *Pigalle né à Paris,élèvede . élèvedeMM.Triqueti,Jollivetet David (Jean-Marie), Lemot.—Méd.1" cl. (sculpture) 1824. d'Angers.— Méd. 3e cl. (sculpture) Poitevin(Auguste), né à La Fère (Aisne). 1845. ^. Méd..3° cl. (sculpture)1846. Schroder(Louis), né à Paris, élèvede Pollet(Joseph-Michel-Ange), né à Palërme F. Rudeet de M. A. Dantanaîné. — deparentsfrançais,élèvedeVil- Méd.2e cl. (sculpture)1852, 1857et (Sicile) . laréâle.—Méd.3ecl. (sculpture)1847. 1859. —Méd,2<= —Méd.1" *Seurre(Charles-Marie-Emile), néà Paris, cl. 1848et 18.55. cl.1851.— * 16juin 1856, élèvede Castellier,— Grandprixde
— 80 — Corsaint(Côte-d'Or), Rome(sculpture'}-1824.— vs 1841. Travaux(Pierre),né.à 3°cl. (sculpné à Paris;élève élèvedeM.Jouffroy.—Méd. Seurre(Gabriel-Bernard), de Cartellier.— Grandprixde Rome ture)1853,1855,1857et 1859. 1818.—^ 1837.—MembreTriqueti(lebaronHenride),né à Conflans (sculpture) 1831. del'Institut1852.. (Loiret).—Méd.2»cl. (sculpture) Simart (Pierre-Charles), né à Troyes —Méd.lrc cl. 1839.— * 4juin 1842. à Aix(Provence), (François),.né (Aube),élèvede Dupaty,de Pradieret Truphême 3ecl. : de M. Ingres.—Pr. gr. prixde Rome élèvedeM. Bonnassieux.—Méd. 1859. 1833.—Méd.lr=cl. 1840et (sculpture) (sculpture) élèvede 1855.—* 5juillet1846.— 0*14 juin Valois(Achille-Joseph-Étienne), Ghàudetet de David.— Méd.2e cl. 1856.—Membredel'Institut1852. 1817.— $î 1829. Simon(Jean-Marie-Amable-Henri).— Méd. (sculpture.) 2?cl.(gravureenmédaille) 1819et 1827. Varnier(Henri),né à Bourg-lès-Valence — * 1836. élèvedeM. Jouffroy.—Méd. (Drôme), — Méd. 2ecl. (sculp- 3ecl. (sculpture) 1859. Simonin(Eugène). Vatinelle Gr. pr. deRome ture)1840. (Turpin-Jules).— 1819.— Méd. 2» cl. 1831. Simyan(Victor), né à Saint-Jean-Goux(sculpture) élèvede MM.Jouffroy.Vauthier-Galle (Saône-et-Loire), (André),né à Paris, élève — Méd.3ecl.(sculpture) de Galle,dePetitotet deBlondel.—Pr. 1857. Soitoux(Jean-François), né à Besançon gr. prixdeRome(gravureen médailles) élèvedeFeuchfere et de David 1839 Méd.2"c\ 1852. (Doubs), néà Vire-sous-Bil (Côted'Angers.—.Méd. 2' cl. (sculpture)Vechte(Antoine), 1851. 1847. d'Or).— Méd. 3ecl. (sculpture) Sornet(Edme), né à Paris,élèvede Bosio. — Méd.1" cl. 1848.— * 1848. . Méd.3° cl. (sculpture)1839. néà Barbentane (BouVéray(Jean-Louis), *Suc (Nicolas-Étienne-Édouard), né à Lo- ches-du-Rhône), élèvede MM. Henry —Méd.3ecl. (sculp- Lehmanet Lacroix.—Méd.3ecl. (sculp, rient (Morbihan). ture)1838. ture)1853. néà Paris,élèvede Bri- Vilain(Victor),né à Paris,élèvedePradier Thérasse(Victor), — Pr. gr. prixde . danet deLemot.— Méd.2ecl. (scnlp- et dpPaulDelaroche. - ture) 1834. Rome(sculpture)1838.— Méd.3ecl. Thomas.(Gabriel-Jules), né à Paris, élève 1847.— Méd.2ecl. 1848.— * 1849. de Rameyet deM.Dumont.—Pr. gr. Walcher(Joseph-Alexandre), né à.Paris, 1848.— Méd. élèvede Moitteet de Lemot.— Méd. prixde Rome(sculpture) 3e"cl. 1857. T cl. (sculpture) 1848. Toussaint(François-Chrisl né à Postophe-Armand ), Wichmann(Louis-Guillaume), né à Paris, élèvedeDavidd'Angers. — dam(Prusse),élèvedes sculpteursBoye - Méd.2«cl. (sculpture) — 1847.— -&juil- et Unger,et du peintreSchadow. . let 1852.. — Méd.1™cl.(sculpture) 1843. * 1.843.
ÛRAVEURS Allais(Jean-Alexandre),né â Paris, élève Bal.(Joseph), né à Anvers(Belgique), élève deDavidet de Massard.— Méd.3ecl. de M.A.Martinet.—Méd. 3e cl. (gra(gravure)1833. vure)1853:—Méd.2°cl. 1859. Aubert(Jean-Ernest). (Voyez a uxLithograné à Paris, Beaugrand(Achille-Victor), ' ' phes.) élèvede MM.Cognietet Henriquel-
— 8i — 1857. Damour(Charles),né.à Paris, élèvede Dupont.— Méd.2ecl. (gravure) né"à Paris. —-Gr. M.Ingres.—Méd.3ecl. (gravure) 1852. Bellay(Paul-Alphonse), Daubigny (Cli.-François). Voy.auxPeintres. pr. deRome(gravure)1852.. né à Paris, né à Louviers(Eure), Delaistre.(Louis-Jean-Désiré), Bertinot(Gustave), élèvede Drollinget de M.A. Martinei. élèvedeM.Forster.—Méd.3e.cl.(gra. •—Pr. gr. prixdeHome(gravure) 1850. vure)1833. né à Lille Besnard. —Méd.3"cl. (gravure)1833. Delemer(Louis-D.ésiré-Joseph), — Méd. (Nord).:— Gr.pr. deRome(gravure) 1842. Blanchard (Jèan-Baptiste-Marie). Bou2ecl. (gravure) 1831—Méd.l".'cl.1839. * Desnoyers(Auguste-Gaspard-Louis Paris,élèvedeLethière Blanchard à Paris, élëvede cher,baron),néà. (Auguste),.né — Méd.lr" cl. (gravure) sonpère.'—Méd.'3°cl. (gravure)18/13. etde Tardieu. — — .0 % 1835.— 1820. .1804. * -^Méd.2ecl.'1847.—Méd.1" cl.1857 Membredel'Institut1816. et1859. — Grand^prix (Jacques-Martial). né à Fontainebleau Bléry (Eugène), (Seine-Devaux deRome (gravure) 1 848. 3e 1840. et-Marne).—Méd.cl. (gravure) né à Paris, (Claude-Marie-François), Méd:2ecl.1841.—Méd.1™cl. 1842.— Dien élèvede Audouin.—-Premiergrand 1846. #5 juillet de Rome(gravure)1809.—Méd. Bridoux né à prix (François-Eugène-Augustin), 1838et 1848.— lrc cl. ^26 juillet.1853. Abbeville élèvedeDavidd'An- Eichens (Somme), néà Berlin (Philippe-Hermann), •— gers et de'Forster. Premiergrand (Prusse),élèvede l'Académie royale de prixdeRome(gravure) ' "1834. — Méd. Berlin. — Méd.. 3f cl. (lithographie) 2ecl.1841et 1859. '. 1859. Burdet(Augustin),né à Paris, élèvede 1842.—Méd.2ecl. néà Darmstadt(grand(Jacques), PierreGuérinetde Lècerf.— Méd. 2° Felsing duchéde Hesse).— Méd.3"cl. (gravure) cl. (gravure) 1851. 1846., Calamatta(Luigi), né à Civita-Vecchia Forster (François),né à Locle,cantonde (Étatsromains),élèvede Marchettiet Neucliâtel (Suisse),élèvede P.-G.Lan''.Giacomo.— Méd.1™cl. (gravure)1837 glois.— Premier prix de Rome et1855.—^ 1837.— 0 ;&nov.1855. (gravure)1814.—grand Méd.2ecl. (gravure) Caron(Adolphe-Alexandre-Joseph), né. à 1824.— Méd.lre cl. 1831et 1855.— Lille(Nord),élèvede Bervic.— Méd. avril1828.— Memb.de l'Inst. l" cl. (gravure)1824.— Méd. lré ' cl. #23 1844. . 1846.t- î&-14novembre1855. néà Paris, élèvede François(Alphonse), né aux Andelys M. HenriquelDupont.— Méd. lre cl. Chaplin (Charles-Josuah), (Eure),élèvede Drolling.—Méd.3ecl. (gravure)1851et 1857.— $ 16août peinture),1851.—Méd.2ecl.1852.: 1857. Cliatillon né à Paris, François(Jules),né à Paris, élèvede M. (Henri-Guilïaume), élève doGirodet.—Méd.2°cl. 1812et 1824. HenriquelDupont.— Méd.3ecl. (graChevin à Paris.—Méd. vure)1847.— Méd.2ecl. 1851.—Méd. (Victor-Joseph),né 3ecl.(gravure)1840. 1" cl. 1853et 1859. — *15 juillet Coiny(Joseph), élèvedesonpèreJacques- 1859. JosephCoiny.— Grandprix de Rome Garnier(François), né à Goueznon (Finis1816. (grayure) élèvede Christ,Guérinet de Bertère), ?Collas né à.Paris,inventeurde vic.— Méd. 2ecl. (gravure)1824.— (Achille), lagravuremécanique et delamachineà Méd.lrc cl. 1831. réduirelesstatues.— ^ 1843. Gaucherel(Léon),né à Paris, élèvede Corr(Erin),né à Anvers(Belgique.— M.Violet-Leduc. •—Méd.3ecl. (gravure Méd.3ecl. (gravure)1845. 1853.— Méd.2*cl. 1855 d'architecture) Cousin ( Charles), né à Villevord(Belgi- et-1'859.que).—Méd.3-cl. (gravure)1844. Gelée(Antoine-François), néà Paris, élève 6
— 82 — ,de Girodetet de Pauquet.— Grand M. Sorret. — Méd.3e cl. ( gravure prixdeRome(gravure)1824.— Mëd. sur bois)1849et 1859. Lecômte(Narcisse),né à Paris, élèvede 2ecl. 1824.—Méd.1" cl.1842. Girard(Alexis-François), né à Paris,élève Regnaultet de Lignon..—Méd.3ecl. de Regnault.— Méd.-2e cl.(gravure) (gravure)1833..—Méd.2e.cl. 1846. Lefèvre(Achille-Désiré), né à Paris,élève et1859. 1819,1848,1857 père. — Méd.2° cl. (gravure) Girardet(Edouard), néà Neuchâtel (Suisse), de son— élèvede sonpère.—Méd.3ecl. (Genre) 1831. Méd. 1e cl. 1843.— * 3 Méd.2?"cl.1847,1857et 1859. mai 1851. . 1842.— né à Paris, Girardet(Paul),rié ,à Neuchâtel(Suisse), Leisnier(Nicolas-Auguste), — Méd.2e cl. (graélèvede Girardetpère.—Méd.2ecl. élèvede Halbon. vure)1824.— Méd.î" cl. .1831.—* (gravure)1849et 1859. mai 1834. Giraud(P.-F.-E.). auxPeintres. Voyez, né à Paris, (Augustin-François), Grebert(Jules), né à Paris.— méd.3e Lemaître né à élèvede Paris, Michallon et de cl. (gravure)1845. —Méd.2ecl. ( gravure) 1824. Gusmand(Adolphe),né à Paris.—Mëd. Fortier. — 1" cl. 1831. 3ecl. (gravuresur bois)1857. né à Paris. — Méd. Leprix(Paul-Denis), Henriquel-Dupont (Louis-Pierre),né à 3ecl. (gravure)1849. Paris,élèvede PierreGiiérinet deBer- Leroux(Jean-Marie), né à élèvede vic.— Méd.2ecl. (gravure) 1822.—-$; LouisDavid.— Méd. 2«Paris, cl., (gravure) — 14août1831 Méd.d'hon.1853.—Gr. 1824.—Méd.1" cl. 1831.— •* août méd. d'honn.1855.— O ^ nov.1855.. 1838. —Membrede l'Institut1849. Leroux(Jean-Marie), né à Paris, élèvede Hoffmann né à Helberfeld (Auguste), (Alle- David.—Méd.'2ecl. (gravure)1824.— magne).— Méd.3ecl, (gravure)1847. Méd.lrc cl. 1831.— ^ 16août1838. Huet(Paul)—Voy.auxPeintres. né à Lille(Nord),élève Leroy(Alphonse), né à Paris, — deM. Cousin.— Méd.3° cl. (gravure) Jacque(Charles-Emile), Méd.3*cl. (gravure)1851. 1853,1855et 1859. Jacquemiri(Cyprien). —,Méd..3ecl. (gra- Leroy(Louis),né à Paris. — Méd.3ecl. vure)1836. (gravure)1838. Jacquemot(Georges-François-Louis), né Levy (Gustave),né- à Toul (Meurthe), — àNeuchâtel élèvedeMM.Pradier, élèvede MM.Galleet LéonCogniet. (Suisse), Cli. Mulleret Forster.— Méd,3° cl. Méd.3ecl. (gravure) 1846et 1857. Lherie.— Méd.3=cl. (gravure)1836. ' (gravure)1857. Jazet(Jean-Pierre-Marie), néà Paris,élève Lorichon(Constantin-Louis-Antoine), élève de Debucourt.—Méd.2e cl. (gravure) de Forster.—:Pr. gr. prix de Rome . 1819.—* 8oct.1846. (gravure),1820.— Méd.2e cl. 1827.— Jouannin(Auguste-Adrien), né à Cosne Méd.1" cl. 1836. (Nièvre),élèvede Sixdeniers.— Méd. Mandel (Edouard), né à Berlin(Prusse), 3ecl. (Gravure) 1859. élèvede M. Le Bucchorn.— Méd.3e Joubert(Ferdinand), né à Paris,élèvede cl. (gravure)1840.— Méd.2° cl.1844, — Méd. 3ecl. 1855et 1857. M. Henriquel-Dupont. 1859. (gravure) Martinet(Achille-Louis), né à Paris, élève Keller(Joseph),né à Linz (Prusserhé- de MM.Heimet Forster.—Pr. gr.prix nane).— Méd.3ecl; (gravure) 1838.— de Rome(gravure)1830.—Méd,2ecl. Méd.i'c cl. 1859. 1835.—Mëd. 1" cl. 1843et 1855.— né à Toulon(Var). * 5 juillet 1846.— Memb.de l'Inst. Laugier(Jean-Nicolas), — Méd.2ecl. (gravure)1817.— Méd. 1857. lrc cl. 1831.— * le 18janvier1835. Maudnison(Jean-François), néà Paris.— Lavielle(Adrien),né à Paris, élèvede ' Méd.3' cl. (gravure)18j0.
=- 83 — (Paul),né à Rome.—Méd.2°cl. Stobev(François),né à Vienne(Autriche), Mercury à l'Académie 1834.—Méd.irGcl. 1838.r. professeur des Beaux-Arts (gravure) né à Versailles deVienne.— Méd.3=cl. (gravure)1847. Ollivier(Emile-Edmond), — Grand prix, de 3cçl.(gray.j.1833. Taurel(André-Benoît). (Seine-et-Oise).—Méd. né dansle Rome(gravure)là!8. Oùtkin(Nicolas-Ivano-witch), de Twer (Russie),élève Texiér..( gouvernement Victor),né'à Là Rochelle(ChadeB'èrvic.— Méd.(gravure)1810.— rente-Inférieure), élèvede PierreLauMéd.2»cl.1857. rent. —Méd.2° cl. (gravure)1827.' né à Paris, ïhévenin(Jean-Charles), Pannier( Jacques-Étiênne), élèvedeMM.Merélevéde M. Abelde Pujol.-- Méd.3« cury, Calamattaet- Henriquèl-Dupont. — Méd.3"cl. (gravure) cl. (gravure)1849. 1852. né à Courtedoùx Pelée(Pierre), (Suisse).—Thiénon(Louis),né à Paris. ' —Méd. 3'Méd.3ecl. (gravure)1838. cl. (gravure) 1836. ^né à Paris, élevé Thomas(Félix),né à Nantes (Loire-InPollet(Victor-Florence)., — dePaulDèlarocheet de Richomme. élèvedeJH.Lebas.—Pr. gr. Méd.3e cl. (aquarelle) 1845.— Méd. férieure), deRome 1845. (architecture) prix 3ecl. (gravure)1855. — Méd. lre cl. Toudouze néà Paris.— (Auguste-Gabriel), /gravure)1849.— & novembre1855. Méd. 3 ecl. 1 851. (gravure) né à Lille.—Méd. Porrét(Henri-Désiré), né à Paris.— Tourny(Joseph-Gabriel), 3' cl.(gravuresur bois)1833. 1846. Prévost(Zachée), né'à Paris, élève de Grandprixde Rome(gravure) né à Valerio (Mo^(Théodore), Herserange Regnaultet de Bervic. Méd;2«:cl. élèvede Méd. 3Qcl. Charlet,— selle), 1839.— 1828.—Méd. 1 " cl. (gravure), —* 7 août1852. (gravure)1859. , — Vallot (Philippe-Joseph) -, né à Vienne à Londres. Méd.3=cl. Pye (John), —Méd. de (Autriche)-, parentsfrançais. 1846. (gravure) cl. . néà Paris, 1" (gravure)1834. Ratisonriette (Charles-Nicolas), né à Châlons-sur-Marne élèvedeBertin.—Méd.2e'cl. (gravure)Varin(Amëdée), - (Marné) -^ Méd. 1831, , élèvedeM.Monvoisin. Revel né à Paris.— Méd. 3°cl. 3=cl. (gravure)1852,1857et 1859. (Alfred), né à Anvers(Belgique). 1842. (Michel), (gravure) Verzwyvel — *Saint-ÈVe né Méd. 2 "cl. 1847. (gravure) (Jean-Marie),àLyon(Rhône), né à Paris, élève élèvedéRichomme et déM. Vibert.— Viber"(Joseph-Victor), — Pr. gr. prix deRome(gravure)1840.— de Paiiquetpère et de Richomme. de Rome 1 838. Méd.1™cl. 1848. Pr. gr.:prix (gravure) Salmori né à Paris,élève Weber (Frédéric), né à' Bâle (Suisse), (Louis-Adolphe), — élève de M. Oberthur.— Méd.2e cl. deMM.Ingreset Henriquel-Dupont. Pr. gr. prixde Rome(gravure)1834.— (gravure),1847et 1859. néàCarlsruhe. Méd.2e cl. 1853,1857et 1859. Willmann(Edouard), (grand— cimier(Charles-Auguste), né à Strasbourg duchéde Bade), élèvede F-romel» 1857. 3< cl. Méd. 3 e (Bas-Rhin).—Méd. (gravure)1846t cl, (gravure)
— 81 — LITHOGRAPHES Anast'asi MM.H.Lehmannet E. Lasalle.—Méd. (Auguste). Voy.auxPeiatres. —Méd.2ecl. (li- 3"cl. (lithographie), 1851. Arnout(Jean-Baptiste). 1831. — Leroux(Eugène) né à.Caen(Calvados). thographie) Aubert(Ernest-Jean), néà Paris,élèvede Méd.3ecl. (lithographie) 1851,et 1855. PaulDelaroche et deM.Ach.Martinet. —Méd.2ecl..1852. — Gr.prix deRome(gravure)1844.— LIanta.(Jacques-François-Gauderique), néà Méd.3ecl. (lithographie) 1857et 1859. Perpignan élèvede (Pyrénées-Orientales), 1839. Beau(Emile),né à Paris,élèvede l'École Gros..—Méd.3»:cl. (lithographie) —Méd.2ecl.(dessinet Marin-Lavigne . ( Louis-Stanislas desBeaux-Arts. ), né à et de 1855. . Paris, élèvede Girodet-Trioson chromo-lithographie) — Peintres. M. H. Vernet. Méd. aux 3e,cl, (J.-J.). Vpy. (lithoChampin —Méd.3e graphie)1834.—Méd.2ecl. 1840. Chappuy (Nicolas-Marie-Joseph). 1823.—Méd.2ecl.1833. Maurin(Antoine).—Méd.3^ cl. (lithocl.(lithographie) né à Paris,élèvede graphie)1833. Deroy(Isidore-Laurent), 1836. Montheîier(Alexandre-Jules), né à Paris. Cassas. —Méd.3' cl. (lithographie) Desmaisbns(Pierre-Emile)né à Paris, —Méd.3' cl. (lithographie) 1838. élèvedeLethière.— Méd.1" cl. (litho-Mouilleron lié à Paris.—Méd. (Adolphe), graphie)1848. 1846. — Méd.2e 3e,cl.;(lithographie) Eichens(Philippe-Ermann), né à Berlin cl.1849,— Méd.l'e cl. 1852et 1855. élèvede.Henselet desonlrère; — * 16juillet1852. (Prusse), Frédéric-Edouard Eichens.— Méd.3e Nanteuil,(Célestin). Voy.auxPeintres. . cl. (lithographie) 1842. Noël(Alphonse-Léon), néà Paris,.élèvede Fanoli(Michèle),, né à Venise.(Italie ),; Gros,et de .M.Hersent.—.Méd.,3%cl. élèvedel'Académie desBeaux-Artsde; (lithographie) 1837.— 1843— Méd..Sccl.. 30décembre 1855. Venise—Méd.3e.cl.(lithographie) 1848.^ Méd.l"cl. 1845.— * Flandrin(J.-Hip.).Voy.aux Peintres. * Raffet(Denis-Auguste-Marie), nëàParis, élèvedeCharletet deGros.— •$:1849. Gigoux(Jean).Voy.aux Peintres). Glaize(Aug.-Bart).. Voy.aux peintres. Rauheim(Hermann),né à Francfqrt-surélèvede.M.H.,Hohé Harding(James-Duffleld),né en.Angleterre, Mein(Allemagne), élèvedesonpèreetdeProut.—Méd.3"cl.etYegel.—Méd. 1845. 3ecl.(lithographie) lrecl.1836.. cl. (lithographie) (lithographie) 1834.—Méd. 1839. Sabathier(Léon),né:à Paris. — Méd..3e ..Hulmendell.—Méd.3<-çl.(lithographie)1836. Jacob(Nicolas-Henri), néà Paris,élèvede Sirouy(Achille),né à Beauyais(Oise), et de Morgan.—: élèvedeM. E. Lasalle..—Méd. 3ecl. David,de Dupasquier Méd.2°cl. (dessin)1824,—* 1838. 1859. (lithographie) néà Lassalle(Emile),néà.Bordeaux(Gironde),Soulange-Teissier (Louis-Emmanuel), élèvede PierreLacour.— Méd.3° cl., Amiens, —Méd..3=.cl,, (litho(Somme). 1847.—Méd.1™cl. 1848 graphie)1841.— Méd.2e cl. 1857et (lithographie) et 1857. 1859.— * 15juillet1859. Laurens( Jules-Joseph-Augustin ), né à Sudre ( Jean-Pierre), né à Alby(Tarn), Carpentras(Vaucluse),élève de Paul élèvede David.— Méd.2e cl. (lithoDelaroche etde B.-J.Laurenssonfrère. graphie)1827.—Méd.1" cl. 1834. —Méd.3ecl. (lithographie) 1853etl859. Weber(Antoine-Jean) né à Paris,élèvede Lemoine néà laFerté- Grotet deWafflard.— Méd.2x1.(litho(Auguste-Charles), sous-Jouarre élèvede ' graphie)1824. (Seine-et-Marne),
— 85 — ARCHITECTES '* Chatillon(André-Marie). —Pr. gr. prix né àParisvélève Ancelet(Gabriel-Auguste), — Baltard. Grand deRome1809.—.#. deMM.Lequeux.pt 1851. né à' Dijon(Coteprix de Rome (architecture) Clerget(Jacques-Jean), né à Paris, élève de. d'Or),élèvede Baltard.— Pr. gr. prix André(Louis-Jules), M.HippolyteLebâs.— Grandprix de de Rome(architecture) 1836.—Méd.3e "cl. (architecture)1844.—Mé'd.2e cl. Rome(architecture) 1847. — ^29 avril"1847-., Armand (Alfred). 1855..—*,1855. —Méd.1" cl. Ballu(Théodore). (Charles-Robert). VoyezauxPeintres. Cockerell. à .Paris,élèvede son. ..(architecture)1855.— e&nov.1855. Baltard.(Victor),-.né —Méd.35cl. père.—Pr. gr. .prix de Rome (archi-.Compagnon (Léon-Chàrîes). 1853. tecture),1833.—Méd.2e-cl. 1855.—& (architecture) 20décembre ConstantDufeux(Simon-Claude), né à 1854. Beau(Emile), né à Paris,élève,de l'École Paris, élèvede Debret.— Grand prix —Méd.2ecl. (chromo- de Rome(architecture) desBeaux-Arts. 1829.—Méd.2e 1855. cl.1848.— ^ janvier1852. lithographie d'architecture) Berthelin né àTroyes(Aube),Coste(Xavier-Pascal), (Maximilien), né.à Moselle(BbuélèvedeM.HenriLabrouste.—Méd.3C; ches-du-Rhône), élèvede Pinchaud.— —Méd.3ecl. (architecture) cl. (architecture) 1837.. 1835.—% ;*Blouet( Guillaume-Abel ), né à.. Passy- 1842. — Grand Curte (Louisde), né à Gand (Belgique), élèvede Delespinne, (Seine), prixde Rome(architecture)18,21.— élèvedel'ÉcoledesBeaux-Arts. —:Méd. 0 p —Membrede l'Institut"1850.. 2ecl.,(architecture) 1857. Boeswilvald. né à Strasbourg(Bas- Dainville(Edouard),né à Angers(Maine(Emile),, Rhin),élève, de M- H. Labrouste...— et-Loire).— Méd.3ecl. (architecture) .Méd. 2?cl. .(architecture) 1,849. —Méd. 1852. . lrecl. 1855.— *. 12août.1853. Daly.(César), né à Verdun, élèvede .né: M. Duban.—Méd.2ecl. (architecture) Boulanger (Françoïs-Louis-FIorimond), à Douai(Nord),élèvede Huyot, de 1855. :A. Leçlèreet de.Chatillon.— Pr. gr. *Dedreux(Pierre-Anne), néà Paris, élève 1836. de Percieret de Fontaine.— Grand prixde Rome(architecture) né à.Nantes.—Méd. prix de Rome(architecture)1815.— Bourgerel (Gustave), 3' cl. (architecture) .•. < Méd.2ecl. 1833.. 1846. Brunet.de Baines(Fortuné).,Déà VannesDegeorge.— %?14août1857. Méd.3ecl. [architecture)Delacour(Conrad-Christophe), né à Paris, (Morbihan).— 1851.—Méd. 2ecl.,1853., '"'. . élèvede Blouet.— & mars1841. Cailleux né à Paris,élève (Alphonse de),né à Rouen-(Seine-Delton(Etienne-Albert), anciendirecteurdesmusées de M. Delannoy.— Méd.3e cl. (archiInférieure), . .royaux.- O .$?mai 1825.— Membre tecture)1852. dei'Institùt1845. Denuelle(Alexandre-Dominique), né à Caristie. né à Avallon Paris, élèvede Paul Delarocheet de (Augustin-Nicolas), élèvedeVaudoyer ....(Yonne) et de Percier. M.Duban.— Méd.3"cl. (architecture) —Pr.gr.pr. deRome(architecture) 1813. 1844. — Méd. 2e cl. 1849, 1855et —Méd.2"cl. 1822,—Méd.1™cl.1831 .1859. : et 1855.— $; 1829.— O & 22jan- Desbuisson néà Lacapelle(Aisne), (Prosper), vier1852.— Membr.del'Inst.1840. élèvede M. A. Leclère.—Pr. gr. prix Chabrol né à Limoges. — de Rome(architecture) 1844. (Pierre-Joseph), &1853, Pesjardins(Tony),né à Lyon( Rhône},
— m — élèvedeM.Duban.-^* 30juillet1358. — * 1836.—0 * 1845.— Membrç. Duban(Félix-Jacques), né à Paris, élevé del'Inst.1854. de Debret.— Pr. gr. prix de Rome Godeboeuf né k (Antoine-Isidore-Eugène), 1823.— Gr.méd.d'hon. Compiègne (architecture) (Oise),élève de Blonetet '1855i —"$; 2 février1836. — O *; d'AchilleLeclère.— Méd.2° cl. ( ar1851.—Membr.de l'Inst.Î855. chitecture)1851.— 3fc1858. Duc (Joseph-Louis), né. à Paris, élèvede *Guénepin(Jean-François-Jean-Baptiste), Çhatillon.— Pr. gr. prixde Rome(ar- néàNoli (Piémont),élèvede sononcle chitecture)1825.— Méd.i'e cl. 1855.: AugusteGuénepin.— Grand prixde "— $£29juillet1840. Rome (architecture)1837.— jj£ juin Durand(Hippolyte-Louis), né à Paris. —; ' 1843.— Membrede l'Institut. Méd,3ecl. (architecture) Guillaumot(Auguste-Alexandre), né à 1841. —Méd.3e Durand de né à Mantes élève M.Lemaître. (Alphonse), Paris, '(Seine-et-: ' — Méd.2°: cl. (gravure) 1845et 1857. Oise),élève.deHeurtolqup. cl. (architecture) 1857. Guillaumot(Clàude-Nicolas-Eugène), néà Famin(Charles-Victor), élèvedesonpère. Paris.,élèvedeM.Lacoste.— Méd.2e ' —Gr.prix deRome(architecture) 1835. cl.(gravured'architecture) 1855et 1857. .*Fontaine(Pierre-François), néà PontoiseGuillaumot (Louis),né à Paris, élèvede —Grandprixde Rome son frère..— Méd. 2° cl. ( gravure (Seine-et-Oise). 1803.—C ^ — Membre d'architecture) 1855et 1857. (architecture) de l'Institut1811..' Hénard(Antoine-Julien), néàFontainebleau Galand(Pierre-Napoléon), né à Paris.— (Seine-et-Marné), élèvede Hûyotet de . Méd.2ecl. (architecture) .1851. M. Lebas.•*— Méd.3e cl. (architecture) Garnaud(Antoine-Martin), né à Paris,, 1845et i8"57.—Méd.2ecl.1859. élèvede Vaudoyer.— Pr. gr. prix de Hérard ( Lbùis-Pierre ), né à Vaugirard Rome(architecture), 1817.— Méd.3e (Seine),, élèvedeDouliotet de Huyot,— 1838.—Méd.lrècl. 1848,1857et1859. Méd.3ecl, (architecture) 1851. Garnier(Jean-Louis-Charles), né à Paris, Hittorff(Jacques-Ignace),né à Cologne : élèvede MM.Leveilet Lebas.— Pr. (Prusse),élèvedePercier.—Méd.2ecl. 1827.—Méd.lrocl.1831. gr. prix de Rome(architecture ) 1848. (architecture) —Méd:3ecl. 1857:; 1825. — O ^ 1855.—Memb. —'& * Gau (François-Chrétien), né à Cologne del'Inst.1853. né à Versailles (Prusse),élèvedeDebretet deM.Lebas.Huguenet(Jacques-Joseph, —Méd.(architecture) élèvede M.E. OlUvier. 1824.—$£1825.. (Seine-et-Oise), Gaucherel(Léon),né à Paris, élèvede — Méd.3ecl. (gravured'architecture) — Méd.3°„cl.(gra- 1853.— Méd.2ecl. 1855. M.Viollet-Leduc. vured'architecture) 1853.—Méd.2?cl. Joly (Jean-Baptiste-Jules de),né à Mont•: 1855. — élève de Delespine. pellier(Hérault), *Gauthier(Martin-Pierre), né-à Troyes f; 29 octobre1826; élèvedePercier.— Grandprix Jumelin (Paul), né à Lyon (Rhône).— (Aube), de Rome(architecture) 1810. — Méd. Méd.2°cl. (architecture) 1831.. 2ecl. 1819.— * avril 1844.— MembreLabrouste(Pierre-François-Henri), élèvede de l'Institut1842.--' et de M. Lebas. — Pr. gr. Vaudoyer Gilbert(Louis^Baptiste), né à Paris. — prix de Rome( architecture) 1824.— GrandprixdeRome(architecture) 1822. Méd.lte cl. 1855.—% 1840.—0 $ —* 1845.' 22janvier1852. Ginain(Paul-René-Léon), né à Paris,élève Labrouste(François-Marie-Théodore), élève de M.Lebas.—Grandprix de Rome de et deM.Lebas.— Pr. Vaudoyer gr. " (architecture) 1852. • . 1827.—# prix deRome " Gisors(Henri-Alphonse), né-àParis,élève 1844.—O * (architecture) • ' 1856. desononcle,Gisorsl'aîné,et dePercier. Lacroix né à Paris.— (Joseph-Eugène),
— 87. — Méd.3ecl: (architecture)1849et 1857 Leveil( .Tean-Anoud ), né à Paris,élèvede —# août1859. .' : Lavit.—Grandprix de Rome (archinéà Fontenay-soûs- tecture)1832. Laisné(Jean-Charles), Bois(Seine), élèvedeHuvéet deM.Le- Louvet(Louis-Victor), né à Paris.—Grand — Méd.2e cl: (architecture) prixde Rome(architecture) normand. 1850. 1852. né à Étampes Magne(Auguste-Joseph), — Pr.gr. prixde (Seine-efr-Oise). — Méd.3ecl. (architecLandon (Charles-Henri). Borne1814.—* 1833.. . ture).1845. Landron(Eugène) , né à Saint-CalaisManguin(Pierre),né à Paris, élèvede (Sarthe).— Méd. 3ecl. (architecture) M.Lebas.—Méd.lr 0 cl. (architecture) 2ecl. 1848. 1847..—Méd. 1848.— :£ 18octobre1852. élève Mauss né à Rouen Lannoy(Marc-Antoinede),né àParis,. (Christophe-Edouard), de Delespine, de Vaudoyër, et de (Seine-intérieure), élèvede M. Constant M. Lebas. — Pr. gr. prix de Rome . Dufeux.— Méd.3e cl. ( architecture ) — . 1859. 1828. (architecture) * Lass.us(Jean-Baptiste-Antoine ), né à Merey (Mathieu-Prosper) , né à Nancy —Méd. (Meurthe), —Grand . Paris,élèvedeM.H,Labrouste. élèvedeA.Leclerc. 3ecl. (architecture),1833.— Méd.2e prixdeRome(architecture) 1831. cl.1834et 1855.—* 7 août 1850. Millet(Eugène-Louis), né à Paris, élèvede — Méd.2ecl. (archiLebas(Louis-Hippolyte), né à Paris,élève M. Viollet-Leduc. deVaudoyër,dePercieretde Fontaine. tecture.1855.—-$s1858.. —Méd..2ecl. (architecture)1808.— Mimey(Maximilien), né à Paris, élèvede Méd.1" cl. 1819.— $• — 0. & 1847. M.H. Labrouste.— Méd.3ecl. (archi—Membredel'Institut1825. tecture)1852.— Méd.2ecl. 1853. Leboutenx (Denis),né à Batignolles-MonMpll(Edouard), né.à Anger( Maine-etceaux ( Seine), élèvede Huyotet de Loire),élève de Debret.— Méd....3° M.Lebas.—Pr. gr. prixde Rome(ar- cl. (architecture)1859. chitecture) 1849. Morey(Mathieu-Prosper ), né à Nancy Lefranc né à Dolaucourt (Meurthe),élèvede A. Leclère.—Pr. (Pierre-Bernard), — * 2 avril1837. 1831. (Aube). gr. prixde Rome(architecture) Lefuel( Hector-Martin ), né à VersaillesNicolle(Joseph),né à Fontenay(Côteélèvede sonpère et de d'Or),élèvedeMM.Baltardet Duban. (Seine-et-Oise), 1852. Huyot.—Pr. gr. prix de Rome(archi- — Méd.2ecl. (architecture) tecture),1839.—Méd.2ecl. 1855.— Normand( Alfred-Nicolas ), né à Paris * 1ermai 1854.—O ^ 12août1857. (Seine),élèvede NormandetdeM.Jay, — Pr. gr. prix de Rome(architecture) Membre del'Inst.1855. Lejeune(Alphonse), né à Nanteuil(Oise). 1846.— Méd.lrc cl. 1855. —* 23août1851. Paccard ( Alexis), né à Paris, élèvede Lenoir(Albert-Alexandre),né à Paris, élève Huyotet de M.Lebas.— Pr. gr. prix deDebret.— & niai 1845. deRome(architecture) 1841.—Méd.2e - Lenormand (Louis),né à Versailles,élève cl. 1855.— ^ 14août1855. deM.Huvé.—Méd.3ecl. (architecture)Parent (Henri-Aubert-Joseph), né à Va1846.—^ 12 décembre1849. lenciennes (Nord),élèvede son père et —^ 1822.. Lelouche de M. Frolicher.—Méd.3ecl. (archi(J.-J.-Clotilde). — Grandprix de tecture)1857. Lequeux (Paul-Eugène). Rome(architecture) 1834. Petit (Savinien). Voy.auxPeintres. Lesueur (Jean-Baptiste-Cicéron) , né à Pertuisot(Victor),né à Paris, élève de Claire-Fontaine élèvede Nicolle.— Méd. 2e cl. (architecture) (Seine-et-Oise), Percieret de Famit. — Grand prix 1853. de Rome(architecture) néàPa1819.—$s avril Philippon(Pierre-François-Nicolas) 1847.— Membredel'Institut1846. ris, élèvedeM.Ramée.—^ nov.1843.
— 88 — Poncet.—î&le 14août1857. Denis(Seine),élèvede Guénepin.— né à Paris, Méd.3ecl.(architecture) Questél(Charles-Auguste), 1842. élèvedeMM.Blouetet Duban.—Méd. Trilhe(Félix-Ernest), né à Paris,élèvede 3' cl. (architecture)-1846. —Méd.1™cl. M.Duban—Méd. ' 3ecl. (architecture) 1852et 1855.—$? août1852. 1857et 1859. Renaud(Edouard), néà Gravelines (Nord),Uchard(Toussaint-François-Joseph), néà —Méd.3e cl. (archi- Paris,élèvedeDeLannoyet élèved'Alavôinè. deGuénepin. tecture)1849.—Méd.1™cl.1857et 1859. — Pr. gr. prix de Rome(architecture) —^1858. 1838. né Vaudoyer RuprichRobert(Victor-Marie-Charles), (Léon),hé àParis, élèvedeVauà Paris, élèvedeM. ConstantDufeu.— doyeret deM.Lebas.—Pr. gr: prixde Méd.3ecl. (architecture) Rome(architecture) 1826 Méd.1" 1855.^ Steinheil(Louis-Auguste), né.à'Strasbourg cl. 1855.—•$; 11 décembre1849.— (Bas-Rhin),élèvede Decaisneet de 0 * 1855. —Méd.3ecl. (pein-VanCleemputte M.Davidd'Angers. (Lucien),néà Paris,élève ture) 1847. — Méd.2e cl. 1848.— deson père et de Percier.— Pr. gr., Méd.3e cl. (architecture) 1851. prix de Rome( architecture) .1816.— Tetaz(Jacques-Martin), né à Paris, élève Méd.2°cl. 1831.— $r 1846. de Huyotet de M. Lebas.— Pr. gr. Viel(Jean-Marie-Victor) né à Paris, élève " pr. de'Rome 1843.— Méd. deMM.Vaudoyer et Lebas.^- & 1855. (architecture) 2ecl. 1855.— Méd.lre cl. 1859. - né à Viollet-Leduc (Eugène-Emmanuel), Thiollet(François), né à Poitiers(Vienne). Paris, élèvede M. Leclère. — Méd. — ^ 24avril1842. 3ecl. (architecture) 1834.—Méd.2ecl. Thomas(Félix), né à Nantes(Loirè-In- 1838.— Méd.1" cl.1855.— * 3mai férieure),élèvedeM.Lebas.— Pr. gr. 1849. prix de Rome-(architecture)1845.— Villain(Auguste-Edouard), né à Paris, Méd.2ecl. 1859. élèvede MM.Gilbertaîné et Viel.— né à Saint- Méd.3ecl. (architecture) Thumeloup 1859. (Nicolas-Auguste),
10
TIGES
"sur, .les
BEMX-MTS
L'ART
ET
LES
ARTISTES
EN
1859
HISTOIREDE L'ANNÉE ,La dernière heure de 1859 vient de sonner, mais la solennelle Histoire n'a pas encore eu le temps de mettre en ordre les éléments de son travail, et il serait indiscret peut-être de lui demander dès aujourd'hui ce qu'ellepense des productions de nos artistes pendant l'année qui s'achève, Gorisentira-t-elléd'ailleurs à s'occuper de nous et de nos oeuvres? Daignera-t-elle nous consacrer un mot sympathique dans les annales où elle
— 92 — inscrit les noms glorieux? Notre ambition ne va pas jusqu'à l'espérer. Et cependant, combiendenobles tentatives ont été faites, combien de talent a été dépensé dans le cours de cette période dont nous voudrions rappeler ici les événements principaux et esquisser à grands traits la physionomie! Le fait capital de l'année 1859, celui qui domine tous les autres et qui résume, dans sa:signification collective, les efforts individuels de nos • artistes, c'est le Salon. Quoique déjà bien anciennes en France, ces solennités conservent toujours parmi nous un intérêt considérable, et nos Expositions, si utiles d'ailleurs au développementdu goût, sont devenues une habitude, et presque un besoin,pour la foule, constamment accrue, des amateurs et des curieux. Le Salon de 1859 a fourni une ample matière aussi bien aux sévères études de la: critique qu'aux naïves admirations des spectateurs profanes. Ouvert le 15 avril dans le vaste palais des Champs-Elysées,il a duré jusqu'au 10 juillet. Le nombre des exposants a été plus élevé qu'à l'ordinaire : malgré les rigueurs du jury d'admission, 3,887 oeuvresd'art (tableaux, statues ou statuettes, aquarelles, estampes, dessins d'architecture, etc.) figuraient au catalogue; néanmoins cette longue nomenclature n'était pas tout à fait complète, puisque, pendant la durée de l'Exposition, quelques productions nouvellessont venues s'adjoindre aux oeuvresprimitivement admises par le jury. Il n'entre pas dans notre dessein de recommencerle compte rendu du Salon. Les critiques de profession se sont acquittés de ce soin, et ils l'ont fait avec un zèle qui ne nous laisse plus rien à ajouter. Ce qu'il nous importe de dire, c'estque, d'après les tendances généralesqu'accusent les oeuvresexposées, l'art mnderne garde ses conquêtes sans toutefois agrandir son domaine, sans élever le niveau-de son idéal. La peinture de genre et le paysage dominent par le nombre de leurs productions comme par le mérite de ceux qui les ont signées; l'art religieux poursuit insensiblement la décadence qu'on a déjà signalée tant de fois. Incertaine de son style, ou plutôt compromisepar un éclectisme qui combine toutes les méthodes et les annihile en les mélangeant, la peinture historique, dont l'école française fut autrefois si fière, manque d'accent, de vigueur, et d'inspiration. Quant à la sculpture, elle se montre plus que jamais savante à assouplir le marbre ou la pierre; elle compte des ouvriers excellents, mais peu d'artistes véritables, peu de ces maîtres qui, noblement affranchis des routines anciennes, savent exprimer de grands sentiments dans des créations originales et viriles.
— "9.3 — Mais, bien que, sous ces divers rapports, l'art dont lé Salon de 1859 a donnéla mesure,-puisse être sévèrement jugé, il n'est pas besoin d'a^jouterque, si l'on procède par analyse, on rencontre, dans les divers genresde peinture comme dans la statuaire, des artistes d'une habileté prodigieuse,des observateurs patients de la réalité, ides praticiens pleins de grâce, d'imagination et d'esprit. Le lecteur sait aussi bien que nous lesnoms des lutteurs qui sont sortis victorieux du dernier combat. Il se rappelleles puissantes créations,d'Eugène Delacroix, maître inégal, mais inspirétoujours, qui sait revêtir d'un coloris splendide les souriantes scènesqu'il emprunte aux fictions des poètes ou les drames douloureux qu'ilpuise dans l'histoire sacrée. Les amateurs n'ont pas oublié la Jeune filleà l'oeillet rouge, ce portrait si simple et si intime qui a tant ajouté à la:réputation d'Hippolyte Fiandrin; les paysages de Corot, si terrible dansson tableau de Dante et 'Virgile, si charmant dans l'Étude à Villed'Avray/les scènesitaliennes d'Hébert et d'Alfred de Gurzon, les animaux detroyon et.de Jadin, les portraits si hardiment colorés de Ricard, les rustiquesépisodes de Breton, les intérieurs d'Armand Leleux:, (es scènes orientalesde Fromentin, et ces verts paysages où Daubigny et Théodore Rousseauexpriment si savamment les forces vives de la nature et la magie de s'a lumière. Les noms abondent ici sous notre plume, mais nousne citons que les meilleurs. Dans la sculpture, on gardera un bon souvenirde:1a-Zinuara,'-..deClésinger; Au.Moissonneur,de Gumery; de la Genevièvede Brabant, deMaindron; de la Fileuse, de Mathurin Moreau, et des bustes où Cavelier révèle un goût si pur, où Iselin et Olivà accusent;avec tant de relief la ressemblance de leurs modèles. :• ' A côté de ces marbres gracieux ou sévères, à côté des tableaux que nousavons cités en courant, se groupait un nombre considérable de statuettesélégantes, de fines miniatures, de dessins spirituels, de gravuresau burin et d'eaux-fortes. Notre école s'exerce en effet dans tous les genres, et, si rigoureuse que la critique se montre envers elle, ellene pourra lui refuser l'honneur d'avoir fait couler une sève rajeunie,dans certaines branches de, l'art qui paraissaient peuvivaces. Nos maîtres, grands et petits,; apportent dans toutes leurs tentatives un zèle des plus méritants,un effort loyal et résolu. Le Salon de 1864 dira si l'art moderne a fait un ;pas en avant et si l'avenir. garde à:nos artistes :de plus, éclar tantes,victoires. Pendant qu'une foule curieuse encombrait les vastes salles du palais dés Champs-Elysées, l'Ecole des Beaux-Arts ^préparait en,-silence .ses
— 94 — concours annuels : suivant l'ancien usage,' les prix ont été décernés'en septembre. Il n'est pas sans intérêt, d'une part, d'indiquer les divers sujets que les élèves avaient à traiter, et, d'autre jart, de faire connaîtreles noms des vainqueurs. Concours de sculpture. — Mézenceblessé par Enée et secouru par Lausus, tel était le thème que les jeunes sculpteurs avaient à reproduire en bas-relief. Le 1er grand prix a été accordé à M. Falguière, lé 2e premier grand prix à M. Cugnot, et le second grand prix à M. Sanson. Des mentionshonorables ont été décernées à MM. Charles Gauthier et RaymondBarthélémy. Malgré le nombre des récompensesdistribuées, le concoursa paru faible et n'a mis aux prises que des talents vulgaires. Concours de gravure en médaille. — Les élèves n'ayant pas suivi les termes du programme (Jason enlevant la toison d'or), le concours a été annulé. Concours d'architecture — Les architectes devaient exécuter le plan, l'élévation et la coupe d'un palais pour la Cour de cassation. -Iergrand prix, M. Boitte; 2e premier grand prix, M. Charles-Alphonse Thierry; second grand prix, M. Pascal. — Beaucoup de bon vouloir chez les concurrents; une mémoire savamment meublée, mais peu de sens pratique. Concours de peinture. —*Le programme était emprunté à Plutarque : les élèves, appelés à faire revivre un des plus célèbres épisodes de la vie de Coriolan, devaient représenter le général romain se retirant chez Tullus, roi des Volsques. —Le concours a été très-pauvre. Néanmoins, l'Académiedes Beaux-Arts a décerné à M. Benjamin Ulmannle premier grand prix; à M. J.-J. Lefèvre, le second grand prix, et à M. Lix une mention honorable. Aux concoursde l'Ecole des Beaux-Arts a succédé l'exposition des ouvrages envoyés à Paris par les élèves de l'Académie de Rome. Ici encore, la critique a pu constater chez la plupart de nos pensionnaires plus d'obéissance que d'inspiration, plus de mémoire que de sentiment. On n'a donc attaché qu'un intérêt secondaire aux peintures exposéespar MM. Didier, Delaunay et Sellier. L'Évanouissement de sainte Catherine de Sienne, copie de M. Giacomoti, d'après une des fresques de Sodoma, a plus vivement touché les amateurs, qui ont dû aussi accorder une attention sympathique au Saint Rémi de !M. Maillot, et surtout à la Sieste de M. Clément, figure d'étude peinte avec beaucoup de vigueur, mais d'une grâce un peu lourde et banale. —L'envoi des jeunes sculpteurs a paru insuffisant; il ne se composait, à vrai dire, que du modèleen plâtre
— 98 — de la statue de Triptolème, par M. Chapu, et d'une copie en marbre de la Vénusde Médicis, par M. Maniglier, élève de seconde année. De bons dessins d'architecture envoyés par MM. Vaudremer, Bonnet, Daumetet Guillaume, complétaient cette petite exposition qui, pendant huit jours, a attiré la foule à l'École des Beaux-Àrts, mais qui en mêmetemps a démontré que notre Académie de Rome a grand besoin d'êtrerenforcée par de nouvelles recrues. Nousn'abandonnerons pas ce sujet, si important d'ailleurs au point de vue de l'enseignement des arts en France, sans rappeler que, par suited'une décision impériale qui déroge aux usages anciens, M. Schnetz doit conserver, pendant une année encore, c'est-à-dire jusqu'au 31 décembre1860, la haute direction de notre École de Rome. Les expositions officiellesdont nous venons de parler ne sont pas les seulesqui aient occupé la critique pendant l'année qui vient de finir. Aulendemainde la mort d'Ary Scheffer, les amis du regrettable artiste conçurentla pieuse pensée de réunir l'ensemble de son oeuvreet de convierla foule à admirer, dans une exhibition posthume, les productions principalesdu maître que l'école française avait perdu. Cette exposition s'estouverte le 10 mai et elle a duré-jusqu'au 20 août. L'idée était bonne,elle devait réussir, et le résultat a même dépassé toutes les espérances.Par la nature sentimentale de son talent, par le choix des sujets qu'ila traités de préférence, Ary Scheffer s'était fait dans l'estime publique une place excellente : aussi les visiteurs se sont-ils rendus en grandnombre à l'exposition des oeuvres de leur peintre favori. Nous n'avonspas besoin d'ajouter que cette réunion, d'ailleurs infiniment intéressante, des meilleurs tableaux de l'auteur des Marguerite a pleinementconfirmé les juges difficiles dans le sentiment qu'ils ont toujoursprofessé sur son compte : ils croient donc, aujourd'hui comme hier, que Scheffer avait en lui la tendresse et l'émotion d'un poète, mais quela nature lui avait refusé les qualités viriles qui font les vras peintres. Le succès de l'expositiond'Ary Scheffer a surexcitébien des ambitions: les vivants ont youIu imiter les morts, et chacun, réunissant en esprit les élémentsdispersés de son oeuvre, a songé à présenter aussi au jugement de la foule le résumé de sa vie d'artiste. Nous ne blâmons pas cette généreuse pensée : loin de là, nous croyons que la curiosité publique trouverason compte dans ces expositions rétrospectives qui, si l'usage s'en généralisait, feraient successivement passer sous nos yeux les plus brillantespersonnalités de l'école contemporaine. Seulement, des esprits
— 96 — chagrins ont osé, à ce propos, émettre l'avis que, pour inaugurer la série de ces intéressantes solennités, on aurait pu faire un choix meilleur que celui qui a été fait. M, Court, dont l'oeuvre vient d'être exposée dans ces heureux salons où tout Paris a étudié les mélancoliques créations d'Àry Scheffer; M. Court est peut-être un peintre habile, mais, malgré le talent qu'il a pu montrer aux premières années de sa carrière, malgré le succès qu'obtint en 4827 son tableau de la Mort de César, il n'occupe dans l'art moderne qu'un rang très-secondaire. Tel est;pourtant l'intérêt qui s'attache en France aux expositions de peinture que les curieux ont répondu en assez grand nombre à l'appel qui leur a été fait : ils ont sans doute voulu constater par eux-mêmesla distance qui sépare l'auteur du Martyre de sainte Agnès du peintre de la Mort de César. Mais on conçoit que, si attrayantes qu'aient été ces diverses expositions, elles n'aient pu suffire à absorber tout entière l'insatiable curio^ site du public. En dehors du Salon, des concours de l'École des BeauxArts, et des exhibitions du boulevard des Italiens, il s'est produit bien dés faits dignes d'intérêt. Cette revue de l'année 1859 serait incomplète,si nous ne signalions dans-un résumé rapide ceux de ces événements qui paraissent devoir laisser le souvenir le plus durable. L'architecture a son rôle dans le grand mouvement de rénovation qui s'accomplit sous nos yeux. Si Paris se transfigure, si des rues étroites et sombres disparaissent pour faire place à de larges voies plus aérées et plus salubreSj si des squares improvisés étendent leur tapis de verdure au centre des carrefours assainis, si nos anciens monuments s'achèvent ou se rajeunissent,, ces résultats créés sur le papier par une administration puissante doivent leur réalisation à nos ingénieurs et à nos architectes. L'année qui vient d'expirer a vu.se continuer activement tous les grands travaux d'utilité publique entrepris, depuis quatre ans, avec tant de décisionet de persistance. Un nouveau pont rattache l'une à Vautre les deuxrives de la Seine. Le boulevard de Sébastopol a poursuivi sa glorieuse trouée au travers des vieilles,maisons de la Cité ; de nouvelles rues se dessinent, -les quais réparent ou reconstruisent leurs humides murailles, des arbres gigantesques apportent leur ombrage à nos promenades, d'audacieuses substruétions donnent passage,, sous le sol des voies publiques, au gaz qui éclaire et à l'eau qui purifie; :enfin, à l'heure où tant de travaux s'accomplissent, voilà que la loi du <16juin 1859, faisant d'un rêve hardi une réalité vivante, recule jusqu'aux fortifications les limites de l'enceinte municipale, et fait véritablement de Paris « la
^. m -•grand'viile» à laquelle n'aurait-osé songer ni-le roi Henri ni Louis XIV. Aumilieu de tant de travaux d'édilité et de voirie, l'architecture monumentaleàpatiemmént continué son oeuvre.Les ha'les centrales se com^ plètentet' s'achèvent sous la direction de M. Baltard, architecte de là ville.M. Duban a pris possession du vaste terrain qui est si longtemps restévacant sur le quai Malâquais et il ajoute aux bâtiments de l'Ecole des Beaux-Arts:un appendice qui, nous l'espérons, sera digne de la destU nation.qui lui est promise. M. Hittorffa élevé, pour l'installation delà mairiedu Ier arrondissement, une construction importante qui fait face à la colonnadedu Louvre et se relie d'une manière plus ou moins symé- ' triqueà l'église Saint-Germain-!'Auxerrois.M. "Viollet-Leduc,qui connaît l'architecturedu moyen âge commes'il l'avait étudiée au treizième siècle. sousVillard de Honnécourt, poursuit avec autant de zèle que de talent, larestauration de Notre-Dame, et il vient dedresser au-dessus de lavieille cathédraleune flèche pleine de légèreté et de caractère. Nonmoins fidèle auxtraditions du passé, M. Labrouste a reconstruit, dans le plus pur style du dix-septièmesiècle, la façade de la Bibliothèque impériale qui'donne sur la rue Neuve-des-Petits-Champs, et à l'heure où nous écrivons ces lignes,une partie de la construction nouvelle dessine, à l'angle de la rue de Richelieu, son profil élégant et grave.. Enfin, d'autres architectes achèventles monuments commencésou préparent les plans de bâtiments nouveaux.Ce que vaudra leur oeuvre, 1860le saura. Les sculpteurs ne sont pas restés inactifs. Grâce à leur savant ciseau^ lesniches de la cour, intérieure du Louvre se sont peuplées de statues, et, bienque cette oeuvrededécoration soit loin d'être complète encore, on peut voir déjà, debout sur leur socle,YOmphaledé M. Crauck, l'Inspiration de M.Ghambard, la Pensierosa de M. Lanzirotti, là Nymphe de M Courtet, la Sapho de M. Travaux, la Bethsabéede M. Oudiné, YHélène et le Paris deM. Etex, la Muse;de M. Prouha, YOmphalede M. Eude et la Sapho de M. Loison.Il reste encore à placer dans la cour du Lquvre le Mercure, l'Art chrétieny., {'Abondance et l'Aurore, dont MM- Aimé Millet, Clialrousse,Maillet et Christophe ont fait les modèles, les copies de plusieurschefs-d?oeuvrede l'art antique, et diverses autres statues plus récemmentcommandéesVd'e jeunes sculpteurs; Ainsi;tous les talents,, tousles symboles, toutes les allégories seront représentés dans cette décoration sculpturale qui, ox^^Ôn^aîtra, aurait pu être conçue avec plus d'iinité et plus d'en%mMe.g|Jeu^NSapAo, c'est beaucoup; deux :' :' '''-' '•> '"''. 0mphalë4c'est trop, (£§ §^C-$; ^\'' i
-t- 98 — , JDansla* répartition, des ;oeuvres dont elle dispose, la Directiondes beaux-arts n'a oublié ni les autres monuments de Paris, ni les églises,de province, ni les musées, ni les places publiques. Au sommet,du pignon qui couronne la mairie du 1crarrondissement, M Crauck a sculpté le Géniede la Loi. La cour du Conseil d'État s'est enrichie d'une bonne statue de Troncbet, qui est due à M. Ferrât. Versailles a reçu celle du maréchal de Saint-Arnaud, par M. Lequesne, et un excellent buste du général Bizot, par M. Oliva. Le mêmemusée ouvrira bientôt ses galeries à la statue de M. de Humboldt, dont l'exécution a été confiée au ciseau exercé de M. Dumont. Un buste de Picard, travail remarquable de M. Iselin, a pris place dans les salles de l'Institut. Enfin,,M. Victor Vilain a sculpté pour le Louvre un buste de Watteau, et désormais le charmant peintre deValenciennessiégera, comme il convient à un maître, dans lePanthéon des gloires de la peinture. Sa spirituelle effigiemanquait depuis longtempsau reudez-vousfraternel. Donner à Watteau sesentrées au Louvre, c'est un acte de justice : nul ne mérite mieux cet honneur que le poète aux inventions amoureuses, le peintre heureux del'/JWwrquementpour Cythère et du Concert champêtre.
D'autres travaux;,veulent aussi qu'on les mentionne, Ai, Jean-Baptiste Debay a fait; pour le Palais de Justice de Montpellier,, une copie de la
—'99 —. . statuede rarçhichancelierÇambacérès, dont l'original est à Versailles^;et nous croyons; savoir qu'il a été :chàrgé d'exécuter pour le même monument, celle du cardinal Fleury. La petite ville de Brienne, se souvenant duplus illustre de ses écoliers, a inauguré avec beaucoup d'éclat une élégante figure de Napoléon Bonaparte dans sa jeunesse, oeuvre:de'Mr Loujs Roçlïet.Reims attend de M. Guillaume celle du grand ministre Cplberk Onvient de placer au Père-Lachaise la statue funéraire de l'architecte Yisconti, par M. Leharivel-Duroclier. Enfin, l'art français a visité nos lointainescolonies : l'île Maurice venait de s'enrichir del'effigie en bronze deMahidela Bourdonnaie, par M. Dumont, lorsque, le.29 août,'les habitants du Fort de France (Martinique) ont solennellement érigé sur son piédestal une jolie statue de l'impératrice Joséphine^ ressemblante etgracieuseimage, finement taillée dans le marbre, par M.'Yital Dubray.: Nousoublions sans doute beaucoup de statues et de bustes ; mais il ne nousest,paspossible de tout dire, et il suffit, nous le croyons, d'indiquer, aucourant de la plume, les oeuvresqui ont plus particulièrement appelé l'attention de la critique. . Quant aux productions principales dés peintres, elles ont pour la plupartfiguré au Salon, et il serait surabondant de les mentionner une secondefois. Néanmoins, quelques ouvrages considérables n'ont pu, en raisonde leur dimensionmême et de leur destination décorative,; prendre place à l'exposition des Champs-Elysées. De ce nombre, sont les vastes peintures que M. Charles Mullera exécutées au Louvre dans la grande salledes États, inaugurée le 7 février. On sait que la décoration archi-. tecturale de cette salle n'est pas définitive, mais, bien qu'elles puissent subir encore quelques modifications de détails, les compositions de M..Muller n'en sont pas moins des tableaux assez faits pour qu'il soit permisde les juger. Dans l'immense espace qui était livré à son pinceau, l'artiste a représenté, en des compartiments séparés les uns des autres par des moulures dorées, le règne de Charlemagpe, celui de Napoléon 1% et des allégories commele Travail, la Religion, la Civilisation, la Guerre etla Paix M. Muller a de l'invention; il dispose bien ses groupes, et les qualitésfacilesde son talent le feront peut-être réussir un jour dans la décorationmonumentale. Maisla salledes Etats est mal éclairée? la voûte enest obscure, et pour lutter contre cet inconvénient, M. Mulleraurait dû' colorej.son plalond de tons très-clairs, au lieu de le charger de nuances vigoureusesà la Lebrun.. La décoration de la salle des États n'en sera pas moins, lorsqu'elle sera achevée, une oeuvre honorable; mais il <;slà
^sffCT:que4artôMlitë:générâle;ra'Sbit-^dùiBie.'-L'es'Italiens entendaient mieux"lèsi-éxigënces'idél'art lorsqu'ils 's'efforçaient de donner aux plafondsde leurs palais la sérénitélumineuse du ciel au printemps. • De grands travaux ont été exécutés dans les églises de Paris. M. Delacroix, qui avait dû>interrompre un instant ses peintures à Saint-Sulpice, à repris son vaillant pinceau, et tout annonee-qu'il aura bientôt ajouté à-sôn oeuvreune page glorieuse de'plus.: Les1chapelles de Saint-Roch et dê~Sàint-Eûstache'sont aujourd'hui terminées. Celles de Sainte-Clôtilde Sonten bonne voie. Déjà !\ÏMvLaemlein, Pils, Lenepveu et Bézard ont achevé les travaux qui leur avaient été confiés; et, tout récemment, M. Henri Deldborde a mis la dernière main à la décoration de la chapelle dès; Fonts baptismaux et de la chapelle des Morts! Dans la première, l'habile artiste a représenté le-baptême du Christ par saint Jean, celui de sainte Agnès, la conversion de Gloviset saint François Xavier baptisant dés Indiens ; dans 1à seconde,; on peut voir Notrè-Seigneûr pIeurant Lazare, laVierge et saint Jean quittant le Calvaire, la Madeleine portant des parfums au tombeau du Christ et l'inhumation d'un chrétien dans les catacombes.Des figures empruntées à la symbolique traditionnelle complètent; avec beaucoup de simplicité et de goût, la décoration de ces deux chapelles'.'Depareilles oeuvresne sauraient être appréciées d'un mot : bornoDS-nousà dire que,' dans cet excellent travail, M. HenriDelaborde à fait preuve d'un sentiment à la foisingénieux et grave, et qu'il a mon^ tré ùnê délicatessed'exécution qui sait à propos s'accentuer de hardiesses ' heureuses. < L'année qui vient de; finir a permis de constater un fait significatif: nous voulons parler de la renaissance de la peinture décorative. Le tableau ne suffit plus à nos ambitions, et en même temps que nous revêtons de compositionsreligieuses les muraillesde nos églises, nous voulons que des-peintres au pinceau facilefassent sourire sur les panneaux denos boudoirs les capricieuses inventions de la mythologie. C'est là un luxe charmant, et nous approuvons fort les gens de finance d'avoir compris que l'art est la véritable richesse des maisons qu'ils font construire. Un groupe d'artistes spirituels s'est formé qui s'est donné mission de reprendre l'oeuvre interrompue du dix-huitième siècle et de ramener le règne des allégories amoureuses. MÎVL:FaustinBesson,<Yoillemot-et Chaplin senties plus-habiles d'entre eux; mais des maîtres plus-sérieux' font"aussi delà peinturedécoràtive.--M; Philippe Rousseau à peint,-pour la salle à manger de l'hôtel d'Albe, Ue' spirituels sujets, empruntésaux
fablesde LaFontaine et de Florian, M. Bédouin achève,auPakis-Rayàf. sept médaillons pleins.de .grâce, et de couleur, M.Baudry a. exécutée pour le salon d'un riche amateur de charmantes cômpositions-mytlio-: logiques.Bien d'autres travaux de ce genre se sont sans doute accomplis en 1859; mais la loi civile déclare le domicileinviolable, et si:nôus ne pouvonstout raconter et tout décrire, c'est parce que nous ne.sommes : , .'.:..:.. pas.entrés partout..
li. LEGALANTMILITA1B Il ne nous paraîtrait pas équitable d'omettre, dans cette revue des travauxde l'année, les oeuvrespatientes de modestes artistes qu'on, oublie -tropsouvent, nous voulons parler des graveurs Les productions du-burjn et de la pointe, celles aussi des vaillants travailleurs qui tailjént si savammentle bois méritent qu'on les étudie, car l'art excellent qu'ils pratiquent se maintient plus que jamais dans une situation honorable. Nous dironsdonc qu'il s'est passé en 1859, dans l'histoire delà gravure, uniait
— 102 — bien important et qui 'à étonné ceux-làmêmèsqui ne s'étonnent plus-déïien. Lecroirez-vous,'lecteur? l'habile graveur franco-italien Paolo Mercuri a terminé,sa reproduction de là Jana Gray dé Paul Dëlaroche! Madame de Séyignéne trouvait pas de mots assez forts pour peindre la 'surprise que lui causait la nouvelledu 'mariage de Mademoiselle avec L'âuzùn; mais l'étonnement qu'elle éprouva alors n'est rieu. auprès de celui"que nous avons éprouvé nous-même lorsque nous avons pu voir cette fameuse estampe de la Jane Gray qui — songez-y bien — n'a été commencée qu'en 1834 et n'a guère occupe que pendant.vingt-cinq ans l'ardente activité de Mercuri! —Mais, ne rions pas : l'oeuvre est digne de la main qui l'a signée. Elle traduit avec une admirable délicatesse le tableau de Dëlaroche; elle rend à merveille le tissu des étoffes, la iiiorbidesse des carnations, et> bien qu'elle soit unpeu froide d'aspect et pauvrement colorée, cette estampe, désormais célèbre, est, en bien des points, supérieure à l'original. A côté de laJane Gray,le burin de nos graveurs a produit en 1859plus d'une page intéressante. Sans les examiner en détail, nous rappellerons au souvenir des amateurs le Galant Militaire de Terburg, gravé par M. Jules François; la Sainte'Cécile de Raphaël, par M. Achille Lefèvre; et la BelleJardinière, du même maître, par M. Joseph Bal; car l'oeuvre de Raphaël est un trésor inépuisable de grâce, de sentiment, de beauté. Déjà interprétés cent fois par les graveurs de tous les temps, les tableaux du peintre d'TJrbinappellent incessamment des interprétations.nouvelles; quanta fa Belle Jardinière, cette peinture glorieuse marque une date dans la vie de Raphaël. C'est une merveillede douceur et de chaste tendresse-,qui>pour être bien comprise, né saurait être trop étudiée. Enfin, parmi lès estampes.'qui ont honoré l'art du graveur en 1859, nous devons^itër:%lçorë^ QrséL;par M. "Vibert; lé Congrèsde Paris, de M. Edouard Dubuffe, par M. Auguste Blanchard, et ces remarquables fac-similé où M'. Alphonse Leroy fait revivre avec tant d'exactitude et de finesse les dessins originaux des grands maîtres: Les graveurs à l'eau-forte conservent l'esprit et P'agilîtè de leur pointé ; mais nous ne voyons pas que leur habileté se soit signalée eh. Jf859 par quelque oeuvrevraiment originate et éclatante. -: -• -; -\ ; Quant à lagravurë surbois, qui a pris tant d'importàncedépûis'qùel' quës années, non-seulement elle garde lé rang qu'elle a-cohquis; mais, sous la main d'artistes de plus en plus exercés, elle,fait-chaque jour des progrès nouveaux. Si le lecteur avait à ce sujet iè moindre doute; il
LABELLEJARDINIERE.
—-103--n'aurait qu'à feuilleterce livre, pour se convaincre quejamais le buis n'a été taillé avec plus de précision et de finesse, et que. notre école de gravure n'a rien à envier à celles des autres pays, pour la fidélité de la traduction et la variété, toujours spirituelle, du travail. Bornonsici cerapide compte rendu de l'année. 1859 a fait davantage sansdoute; mais tout ne peut pas être dit en un jour, et. d'ailleurs, notre desseina été d'indiquer seulement les faits les plus significatifs, les événementsles plus considérables. L'histoire ne peut s'écrire qu'à distance, et il. est malaisé de bien voir lorsqu'on voit de trop près. Laissons le tempsfaire son oeuvre, envelopper de son ombre discrète ce qui est promis à l'oubli, illuminerde son vif rayon ce qui est promis à la gloire. Ce qu'il nousimportait de montrer par de nombreux exemples, c'est que l'école française, sans atteindre aux plus hauts sommets de l'art, est aujourd'hui douée d'une vitalité singulière. Plus d'une qualité manque à nossculpteurs, à nos architectes, à nos peintres ; il leur reste quelque choseà apprendre et quelque chose aussi à oublier. Mais si elle embrasse d'unregard l'ensemble des travaux qu'elle a accomplis dans l'année, si elle se rend compte de ce qui s'est fait pendant la même période, de l'autrecô;éde la frontière, l'école françaisecomprendra sa force et pourra • encoreêtre h'ère d'elle-même. '
Paul
Mantz.
LES
MUSÉES T)E FRANGE
MUSÉES
DE
PARIS
!i :"; v ':':" MUSÉESIMPERIAUXDU LOUVRE." V Directeurgénéral : M. le comte de Nieuwerkerke.
' !.'
Cefuten 1793quese fit l'ouvertureduMuséumfrançais,formédel'ancienne collée» tiondu roiet des objets'd'art provenantdeschâteauxroyaux,des couventset des ;le ;Muséedu-Louvren'a pàs:.cessé'jde ^gljs|ssflpprbnés ç-etc,-Depuis-cette;époque.,; s.acçroitre et de-se-développer-dans, de>tellesproportions, ;qu'il-e$t::devenù,:plusïcorï3 lesmuséesdu-monde.Il a-été, pendantle premier-empire-, 8)dérab]e;c|ue..tous .dèp'â'-i
desrchèis-d?oeuvré'Conquis.parles arméesfrançaisesdansles capitalesde l'Eu•sïitàire a .Tbpë.'-Ilïéparé depuis-,à.-grandsfràîs,les pertesque.lui à fait subirla coalition Standishet la:collection espagnole, étrangèreenÎ8Ï5.I1-aperduen 1848:lacbiléptioii Il comprendaujourd'huiplusde 12,000objetsd'art,et rendues>aùToiïibuis-PHïlippè, il 'occupe'une superficied'unedenii-liëue.delongueur.Il est-ouverttous les jours, /exceptéle lundi.;. muséede-peinturé:.— ConservateurVM, Villot. Ce nniséë,-réorganisé ;enï848 et classéchronologiquement, par écoles,formetrois •.divisions distinctes: î°--Ecoles d'Italie-et.d'Espagne';2°.Ecolesallemande,flamande et hollandaise;3"Écolefrançaise.Le grandisàloïi;èst consacréà réunir des cliefs"choisis dans-lestroisécoles. .d'çeùv-re. .-Noticedestableauxexposésdansles 'galeriesdu Muséeimpérialdu Louvre,par 13cédit. Fréd.Villot,conservateur despeintures.Irèpart. Ecolesd'Italieet d'Espagne. 1857.In-12de lviii et 324p. Paris, imp.Mourgues, et Noticedes tableaux,etc.,par le même. IIe part. Ecolesallemande,flamande 8eédît.''Paris,imp.Mourgues, 1R57.ïn-12 de viiiet 345p. hollandaise, Noticedestableaux,etc.,par le même.IIP :.part.Écolefrançaise^3é édit,Paris, 1857.In-12de xivet 456p. imp.Muurgues,, \. . - \, v : r 'muséedés dessins. — Conservateur: -M-.Frédéric Rèiset. une Cemusée,réorganiséet classédepuis1848,était auparavantconsidérécomme de peintureet n'avait pas.acquis.^importancequ'onlui a annexedes collections ungrand donnéedepuisen exposantles principauxdessinsqu'il-renferme. Cependant, nombrede dessinsoriginaux,provenant,la plupart,dés:victoireset conquêtesdela maisles sousle premierempire,dansla galeried'Apollon, France,avaientété .exposés, de1815neles épargnèrent spoliateurs pas,et il fallutrenoncerà cetessaid'exposition. Cefutseulementen des.dessinsquiétaient 1841qu'onexposadenoiiveaiiunepetitepaï'tie rentrésdansles portefeuilles, oùleur nombres'élèveà plusdétrentemille.Ils ontété missousverreet garnissentaujourd'huiunedizainede salles.Ony aréuniunesuite de portraitspeintssur émailparPetitotet uneadmirablesériede portraitsau pastel. Le nouveaucatalogue,attendujevecimpatience,n'estpas encorepublié. Noticedes dessins,peintures,émauxen terre cuite émaillée,exposésau Musée royal dansla galeried'Apollon. Paris, C. Ballard, 1820.In-12de 292 p. —652 numéros. du Musée--royal, au Louvre.Paris, Noticedes dessins.placésdans les galeries1841.In-12de293p. — 1298numéros. impr.Vinchotï, muséeégyptien. — Conservateur: M. le vicomtede Rpugé; . conservateuradjoint: M. Mariette. ' Ce;musées"quicomprendla magnifiquecollectionachetéeen 1827par lé'roi de CharlesX, lèsobjetsacquisoûodécouverts eii Ëgy-ptè par les voyageursaux-,frais e t des nombreuses l'État,:ët,'.ehdernierlieu,par M. Mariette,est une' dés plus
— m
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d'antiquitéségytieniîesqu'on ait jamais rassembléesen plus-i'rcheS'collections Europe. : .'-..'.'.' l3onimTriïe":.des 'dansles galeriesdû Muséedu Notice monuments'égyptiens -.exposés le vicomte Emmanuel de de conservateur des monur Louvre, Rôugé, l'Institut, par aumuséedu Louvre.Paris,,,impr.Raçon,1850.,In-12.de108p. .. ments; •. muséeassyrien et muséeaméricain. — Conservateur: M. de.Longpér.ie.r.. : Lé'iiiuséé avec des américaina'été" forméà la'fin du régné dé: Louis-Philippe, collections" achetées "par l'Étatou rapportéespar' des voyageurs,te'-rnùséeassyrien(lesdécoiivertès ësVleTésultàt de M.Bottasur le solde l'antiqueNihivèet"dansles • .-•< de Korsabad. ruines monuments Musée Nptiçedes exposésdansla galerie,d'antiquités.assyriennes,,au duLouvre,par A. de Longpérier,conservateurdes antiques,3e édit. Paris, impr. Iiï-12.-' : .- ,\r • r - ' ' • .- ;-.--.:"' Yw<à<m\\l%l\b. ,-': .-.-'"• .Notiçe'des.monuments exposésdans la salle'des antiquités'américaines{Mexique au Muséedu Louyrè.,cpar;le mêmesParis, impr. Vinchom In-12-. :-? 1850-.: et.Pérou), ETROMAINE.,. ... ItoSÉEDELA.SCULPTURE. GRECQUE M-. d e Conservateur--: Longpérier;:conservateuradjoint: M, Barbetde Jouy-.; Lemuséedes-antiques, muséedes.tableauxen 1793, çrééen même,tempsque}e_ secomposa, d'aborddetous lesbronzeset de tous les meublesprécieuxqu'onavait trouvés dansles«bateauxroyaux,dansles édificesdans les couvents;et publics:,. leséglises;dans-lesbiensdes'émigrés,, etc. Il dut aux-"victoires des arméesde-là les;riohessesqui- lui:vinrent.d'Italie:etquilui-furentenlevéesen.1815. république; L'illustre. en avait faitlé.:plus-beaumuséede-l'Europe.Napoléon Visconti; Ier,yavait la célèbre; collection ajouté .Bprghèse. Aprèslesdésastresde 1815,denouvelles acquisitions, comblèrent, une "partiedes;.vides.qu'on, Le;s -remarqueencoredansce musée-. anciens dressés,; avec; tant -d'érudition Glaracet Ghampoilion, catalogues, par Viscontif uepeuventplus servir à guider les visiteursau milieude ces.'collections qui:ont changé-., de.face-etde classement......... ,._, . . , -.;.. ,„..-,. .. du musée; -con.'Description, royal-des"autjques.-du-Lgiiyrev par le.comtede-Gl-araen,servateur de la lre division'du .muséeroyaldes;antiques,'. 1830; Parai impr.Vmchon, In-12dexxxet 350p. — 906numéros. Notice dès-monuments^exposés-Mans"-la salle:dèsàntiquït'és-'gre'cqûés,''auMùséè'du A. de conservateur par Longpérier, Couvre,, ; adjoint.Paris, impr: Vinchon,1849. :'-"".-.-.;.:'.//'";. Ïn-Ê;'-'.'"'. •;'.' ; ''••;-"' ' . :..\ "'.'Musée "dTS'ïX sculpture moderne.—'Gonsërvateuf: M: 'déLîôiig'përîér'.'''"' Cenausée^de formationrécente,s'est enrichides chefs-d'oeuvre de l'écolefrançaise,auparavant,,disséminés, .dans les édifices: et.dans,les jardins.publies.. Il a recueilli aussilè'sdébrisdu Muséedes Monuments français. ,;Musée Sfes ^éulptuïes'-niodêriièsi 'par HenriBarbetdeJôuy, conservateur aajoinï'des
— 10-3— antiqueset de la sculpturemoderne.Paris, impr. Vinchon,1856.In-12.de180p. — 388numéros. —-Conservateur! : MUSÉE DliMOYEN AGEET DELARENAISSANCE. M.le comte H.:de Vielcastel. •."' Cemusée,organiséet classépourla premièrefoispar lessoinsde M.le comtéde la plus complètequi existedesdiversgenresd'émauxet Laborde,offrela collection de bijouxanciens.'• • ' Noticedes émaux,bijouxet objetsdiversexposésdans,les galeriesdu Muséedu descollections du moyenâge, dela renaissance Louvre,par deLaborde,conservateur et de la sculpturemoderne.Paris,impr. Vinchon,1853.In-12 de 441 p. —1164 numéros. muséede marine et dethnographie. — Conservateur":M. MorelFatio. Ce musée,dontl'ouverturenedate que de 1837,a reçudepuisdesaccroissements journaliers,par suitede donset de legs;il s'est augmentéaussid'unmuséechinois, : acquispar l'Étaten 1855,muséequi prometde prendreun granddéveloppement. Noticedescollections du muséede marine,exposéesdans les galeriesdu Musée conservateur impérialdu Louvre;par L. Morel-Fatio, adjointdesmuséesimpériaux, In-12dexvi et-211-p,'l"-partie : muséenaval.Paris,-impr.Mourgues,1859. muséede là calcographie. — Conservateur: M. F. Eeiset. Cemusée,dont l'origineremonteaux bellesplanchesque Louis XIYfit graver pour encouragerles progrèsde la gravure et que Ton-connaît sous le nomde Cabinet'duroi, fut successivement accru par lesrois de France, et se composa, de en;i792,de toutesles planchesde cuivreappartenantà la nation,et provenant l'Académie de peinture,-du dépôtdes Menus-Plaisirs, descouventssupprimés,etc. Cet établissement de1848; ne futconstitué enmuséeparticulierqu'aprèsla révolution à s'augmenterde planchesque"le gouvernement fait graver et dontles il"contitïue . '' épreuvessontvenduesau public. des planchesgravées.composant et dontles le fondsde la Calcographie, Catalogue sevendent d ans Musée du Lotwre. Paris, cet. au national épfëXJVés établissement, ''' 1851.In-4P'dexn et 160"-p.— 4Î42numéros. impKVinchon, ; :Muséedes souverains. — Conservateur.:M. le comte H. de Vielcastel. Cemusée,dontla formationa été décrétéeen 1852,s'est composéd'objetsde toutenatureempruntésaux collections déjà existantesdans tous les établissements Le,catapublics,,Ila.été.depuiscomplétépar des dons,des legset.des.acquisitions. loguen'a pas encoreété publié. ":: '"' ;'
MTJSÉF;'DI]fLTJXFJIBQlJR&;"— CbM^atewV^V^Naîgëôài --Cemusée,destiné,à-l'exposition .permanentedes ouvragesde.peintureet.desculp-
=, 109 =• desmuséesduLouvre.Il serenouvelle sans artistesvivants,estunedépendance turedes cesse,à mesureque ces artistesmeurentet que. leurs oeuvres'cèdentla placeà L'idéedece muséeappartientà EmericDavid,maisellenefut réaliséequ'en d'autres. du Louvrela suitedes tableauxhistoriquesde 1818, lorsqu'onréunitaux collections le règnede.HenriIV,celledes tableaux,de Lesueurreprésentantla vie Rubenssur et lesportset marinesdeFrance,par Joseph.Vernet et Hue.C'estau desaintBruno, musée du.Luxembourg, qu'onpeutjugerdel'état desarts, de leur progrèsou de.leur -- :.-_-__ Guvertledimanche,.; décadence. ; ::- ;_ , : Notice-despeintures,"; les sculptureset dessinsde l'École-moderne: exposés:'dans Fréd.' dumusée des impérial d u'Luxembourg, par Villot,conservateur peingaleries tures,3' éditsParis, impr.Mourgues,1859.In-12dexxxnet 49p. - . .- . MUSÉEDESTHERMESET DEL'HOTELDECLUNY. Conservateur: M. Du Sommerard. Cemusée,dontla baseestla collection d'objetsdu moyenâge en tout genre,que à la courdes comptes; MiDuSommerard, conseiller-maître avaitrassemblés à'grands accruet enrichidepuisque cettecolfraispendantvingtans, s'est considérablement a été acquisepar-l'Étaten 1814.Il formeaujourd'huiun-ensemble lection admirable: il représente, par des monumentsprécieuxet intéressants,l'histoiredes arts en France; depuisl'époquegallo-romaine, jusqu'ausiècledernier.Voicises.principales divisions.; .1° fragmentsd'architecturede toutes les époques:;2° sculpturesen eh pierre,en albâtre,en.bois,en.cuivre; 3" peinture:.:tàbleauxgothiques, marbre, miniatures de manuscrits;4° peinturesur verre; 5° émaux; 6° fragments,et, verreries;7°orfèvrerie,bijouterie;8° armes; 9° serrurerie;10° tapisseries;11° objets le jeudiet ledimanche. divers. Ouvert, MuséedesThermeset de l'Hôtelde Cluny.Catalogueet description desobjetsd'art, del'antiquité, du moyenâge-et;de la renaissance,exposésau musée..Paris,impr. 1855.-. Inr8de 324p. i- 2586numéros. .....:... Mourgues, IMPÉRIALE.-^.Directeur-administrateur ::M.Taschereau, BIBLIOTHÈQUE. cabinetdes estampes.— Conservateur:M.Delaborde;conservateuradjoint: M. Dauban. Cette immensecollection, qu'onpetitévaluerà treizecentmilleestampescontenues dans ouvo!ùmes,aétéforméed'unefoulédecollections 18,000 portefeuilles particulières acquises par l'Étatdepuisle rëghedeLouisXIV.Oh-aessayéde-la réorganiserdepuis en:-classant-parriom'sdegraveursles estampesqui étaient:rangëés:systéma185Ô, '' ',''.-'-' '" ordredematières.Ouvert, touslésjours;exceptéîe'^imâhche; flquèmént-'par dans la galerie'dè'là Bibliothèque des estampes.exposées, Descriptkin impériale; ' parfeu HT." Dùchésrioàînë, conservateurdu "Cabinetdes estampes;Paris1,1855, In-12.
" «—4;10. cabinet des antiques. —Conservateur':'M.Chàboiiillet.V conservateuradjoint': . . M. Lavoix,. --LéCabinetdesantiquesdela Bibliothèque impérialea pouroriginele Cabinetdes curiositésque lesrois-deFrancese plaisaientà-enrichir-dépuis CharlesIX. Il s'est d'uneénormeqùantitë" accru,pendantla Révolution, d'objetsprovenantdeséglises et couventssupprimés,' desmaisonsroyales-,des châteauxconfisqués, des conquêtes de l'arméefrançaise,etc. Il a étédeuxfoisdépouillépar-desvoleurs,qui lui ontfait subirdespertesirréparables.Il s'augmentesans cessepar des:dons,des legset des le dimanche,. Ouverttouslesjours,excepté, acquisitions.. HistoireduCabinetdesmédailles-, Marion Dumersan.Paris. 1838.In-8. par Noticedesmonuments du exposésdansle Cabinetdesmédaillesde la Bibliothèque roi, par M.Dumersan. Paris,1824.In-8. MUSÉEPELASGIQOE OU CYCLOPÉEN (BibliothèqueMazarine.
. Cecurieuxmusée,formépar L.-G... FrançoisPetit-Radel,qui Fa léguéà laBibliothèque Mazarineen 1836, renfermeune collectionde modèlesen relief,repré-. sentant,les monuments de l'âgepélasgique,qu'il,avait dessinés,et mesurésdansses . voyagesen Italie. . Recherches sur lesmonumentscyclopéens, et descriptiondela collectiondesmola galeriepélasgiquede la Bibliothèque numentsen relief composant Mazarine, par L.-Ch-F. Eetit-RadeV publiéd'aprèsles-manuscritsdej-l'auteur.Paris, Rey, 1841. Jïi-8,avecplanches. D'ESTAMPES DELA BIBLIOTHÈQUE CABINET. DE L'ARSENAL.
Ce-cabinet,formé; biblio-. par le marquisde Paulmy,qui possédaitune magnifique thèque,vendueaprèssa mortau comted!Artois,se"composede"25-à 30,000pièces, il enest de fort,rares,entreautres uneépreuvedela Paix, deFiniparmilesquelles guerra. Ony remarquequelquesoeuvresde maîtres,plus beaux et plus complets quepartout,ailleurs,,notammentceuxde Hollar,de.Watteau,. de.Callot,.de.madame de Pompadour, etc. MUSÉE DU CONSERVATOIRE DES ARTS ET MÉTIERS. ]" 'Directeur,':M'vlëgénéral Morin; sous-directeur: M. Tresca. . Ce-curieux musée,destiné,àrecevoirle.modèleen grand,ou réduit,sinonle dessin, de^.maçhines, instruments,appareilset.outils,propres,auxarts industrielset à l'agriune.fouled'objetsd'art proprement culture,renferme, dit,, et beaucoupd'instruments etd'appareilsrelatifsauxbeaux-arts. . {.esgaleriesdescollections sontouvertesau publiclesdimancheset jeudis,.
DE h'ÉCOLEDES BEAUX-ARTS.—. Conservateur': M. Peisse.-! MUSÉE' de touslestableaux Cemusée,, qui prometderéunirunjourla suite chronologique se.composeactuellement d'unecollecdesprixde Rome,depuisl'originedes.concours, et très-importante .demodèlesen plâtremoulés,surl'antiqueet suition.très-complète, teschefs-d'oeuvre, de.lasculpturedu moyenâgeetde larenaissance. . dansl'intervalledescours. . ' Onpeutvisitercettecollection MCJSÉEDES PLACESFORTES(Hôteldes Invalides). Cettecollectionde plans en reliefdes principalesplacesfortesde France,,a été formée de LouisXIVet de LouisXV.Aprèsavoirété longtemps'exsous.les.règnes;, poséedansla grandegaleriedu Louvre,elle fut transportéeen 178/1à l'Hôteldes oùelleest.restéedepuis. Invalides, .,,..-' MANUFACTURE DESGOBELINS.— Directeur: M. Lacordaire.• MUSÉE DESTAPISSERIES. Cemuséeoffreune expositionde tapisseriesfabriquées aux Gobelins à différentes époques, depuisl'origine'decettemanufactureroyale;'ildoit,par la suite, réunir unecollection de tapisseriesde tous les pays'et dé toutesles époques.Ouvert'le dimanche. Notice et de historiquesurlesmanufactures impérialesde tapisseriesdesGobelins lapisdela Savonnerie, précédédu cataloguedestapisseriesquiy sontexposées,par, A.-L.Lacordaire, directeurde cet établissement, 3°édition.Paris,-inipr.-Pion, 1856. Iivsde168p.,. avecplanches. ... . .. — Conservateur; " MUSÉE D'ARTILLERIE(placeSaint-Tliomas-d'Aquin). * M.,Penguilly-Lhaiïdon. . Ccmusé:',établi en 1794dans l'ancien,couventdes Feuillants,fut transféré,,en danslesbâtimentsdu couventdes Jacobins,qu'il occupeencore.Il çontient..une 1797, collectiond'armesancienneset modernes,distribuéedans de grandes magnifique On y admiresurtout la galerie des armures,parmi lesquellesil en est .galeries. La sériedesarmesà feu portativesest pluscomplètequedansaucun d'historiques. autremusée.Ouvertle jeudi. descollections dontse compose leMuséumde.l'artillerie,par F. deSaulcy, Catalogue membre de l'Institiit...conservateur.dit 1855.In-12 m^ée.^ParL?l,J[falet-J)aclleliei*, (te300p. . MUSÉEDE DESSINSD'HISTOIRENATURELLE. - ... • Conservateur: M. Desnoyers.„ du Muséumd'histoirenaturelle, '. Cemusée,qui fait partie delà bibliothèque, -,et dont, l'existencen'est malheureusement pas révéléepar une expositionpublique,s®
de 6 à 7000. .dessinssur vélin,peints:d'aprèsnature,.soit'enminiature,spil compose à la gouache,avecunerare habileté.Cefut Gastond'Orléansqui commença cette de collection;LouisXIVla lit continuerpar Nicolas. Robert,Aubrietet Madeleine ' élèvedece dernier.Elle a été reprisedepuis'et poursuivie Bâssepbrte, par desartistes d'un ordreinférieur.Onla nommaitautrefoislacollectiondés Vélinsdu roi. Une partiedecespeinturesont été gravéesauxfraisde l'État, et lés planchessont " " à la Calcographie duLouvre. comtede Laborde. ARCHIVESDE L'EMPIRE.— Directeur: M;.lé ^ MUSÉE SIGILLOGRAPHIQÏÏE. Cemusée,créé parle savantM; Letronne,alorsdirecteurdes Archives,devaitse composerde 15,000empreintesdesceauxdu moyenâge, mais5,000seulementont été exécutées,et le projetdecemusée,qui n'estpaspublic,paraît'êtreajourné,sinon abandonné. Il y avait,en outre, aux Archivesde l'Empire,un espècede muséehistocurieuxde différentes rique,contenantdesmonuments époques,tableaux,médailles, meubles,statues,armes,bijoux,etc., maisla plus grandepartiede cesobjetsa été vendueen 1850, commeobjetsde. rebut et hors d'usage,par le Domaine,à la lanomenclature des objets requêtede M. Chabrié,gardegénéraldesArchives.Voyez vendus,dansl'ouvragede M. HenriBordier,intitulé: lesArchivesde la France (Paris,1855.In-8°). MUSÉEMONÉTAIRE:— Conservateur: M. Clérot.
Cemusée,.quifait partiede l'Hôteldes Monnaies,renfermeunenombreuse collectionde médaillesde tous les pays et de toutesles époques,ainsi-qu'unetrèsbellesuitedemonnaiesde France,depuisl'originede la monarchie ; on y voit aussi les spécimensdes ancienscoinset poinçons,qui sont conservésà la Monnaie de Paris. Cataloguedespoinçons,coinset médaillesdu Muséemonétairede la Commission des.monnaies et médailles (parGorgeuet A.Chabouillet).Paris, A. Pihandelà '"•':•..''" Fdrest,1833.In-8.
MUSÉES
M
PR'OVINCE
abbevIllë (Somme).—•Muséede peinture. — Conservateur: M. Marcotte. -Cemusée,et provisoirement établidans fondé,en 1828,par la Sociétéd'émulation, Il coiïl'ailégauchêdésbâtimentsde la Halleaux denrées,estouvertle dimanche.
— m — bonsmorceauxde sculptureetun petit nombrede tableaux,la plupart tientquelques donnéspardesamateursou par le gouvernement. On.y trouvecependant modernes, d'anciennes unevingtaine toiles,provenantdesétablissements religieuxsupprimés par On espèreque.M. Boucher, de.Perthesse dessaisira,en faveur du la Révolution. de sa curieusecollection d'antiquitésceltiques.. Musée, — Muséede tableaux,et d'antiquités.— aix (Bouches-du-Rhône). Conservateur: M. Gibert. a formé,le noyauen : Cemusée,dontle riche cabinetde Faurisde Saint-Vincent entreautres: s'est de t ableaux modernes 1832, augmenté depuis quelques remarquables, la,Nuit.du-20 marsaux Tuileries,par Gros; la Prisé de Grenade,par lecomtede Forbin,etc..Ilcomprehdaussiun grandnombred'antiquitésromaines,presquetoutes debas-reliefségyptiens,devasesétrusques,demédailleset d'inscriptions. locales, ajaccio (Corse).— Muséede tableaux. -.Cemuséeestun legsdu cardinalFeschà sa villenatale; le testamentqui contenait:ce legsavait été cassé, mais la donationfut maintenue par le roi Joseph, héritier.desononcle.Lesmeilleurstableauxsont exposésdans les bâtimentsd?uri couvent valentpas ceuxqui ontfiguré que.lecardinalavaitfaitbâtir,et,quoiqu'ils-ne 4 lavente de la collectionFeschen 1844,ilsformentnéanmoinsune galerietrèsOn remarque,parmieux, debonsouvragesdesanciensmaîtresitaliens, importante. telsqueGuide,Guerchin,les Carrache,etc.On y voitmêmeplusieurspeinturesattribuéesà.Raphaël.Maisla partie la plus intéressanteaux yeux'des habitants.dela Corse,c'estune suite complètedes portraitsdelà familleimpériale,peintspar Gérard. alby (Tarn).— Muséede tableauxet d'antiquités. '. Cemusée,crééenl'an IX,par arrêtédu préfetdu Tarn,F. Lamarque,devaitremplirsixgrandessallesdela préfectureet réunirtousles objetsd'art et lesmonuments recueillisdansle département;maisil s'estrestreintde plus enplusdepuis historiques safondation, l'ait comprisdanslesdistributionsdetableaux quoiquele gouvernement otde sculpturequereçoivent lesmuséesdépartementaux. — Muséede tableaux.— Conservateur: M. Godard. ALENçosTOrne). . Cemusée,quin'existaitqu'engermedansl'arrêtédu 8 pluviôsean XI,par lequel lestableauxprovenantdes égliseset couventssupprimésluiétaientattribués,a commencé seulement à se développer en 1842,par suitede l'acquisitiondequelquesbons tableaux. Onyremarquele Mariagede la Vierge,par;Jouvenet,belle.etlargepeinture; un-beauportraitde Philipped'Orléans,par Largillière;un curieuxportraitde Rade la Vierge,.parPhilippede Champaigne belais,une Assomptioti (restauréà ouetc.La plusgranderichessede trance),Lot/iet ses Filles, attribuéau Dominiquin, cemuséeesten expectative :. ce sont lesdessinsde la collectionde M. le marquis deChennevières, qui a promisdeles donnerà sa villenataleet qui lui en laissela jouissance dèsà'présènt, . . S
destableauxet'dessins.Alençon, ''Mu'séed'Alehçbh.'Catalogue ïmpr.Pouîet-Màlassis, 1857.In-12de 31p. —37numéros. du marquisde Chennevières-Pointel, Cataloguede dessinsde la collection inspecteur des muséesde province,exposésau muséedAlençon; précédéd'unelettreà M.Léonde la Sicotière.Paris,Poulet-Malassis, 1857.In-12 de :68p. — 123numéros. Alger (Algérie).— Musée d'antiquités.— Conservateur: M. Berbrugger. •Cemusée'possède ;desmonumentset desobjetsd'art antiquesde la plus haute importance,statues,bas-reliefs, sarcophages, inscriptions,vases,médailles,etc. Il s'enrichittouslesjoursdesdécouvertes qui se fontdansla provinced'Alger. Ona fondéégalement desmuséesd'antiquesà Gons'tantine et à Cherchell. amiens(Somme).— Muséede peintureet de sculpture. Conservateur: M. Garnier.. - Cemusée,dont la créationdate du commencement du siècle,estétablidansles sallesde l'hôteldeville,à côtéde l'écolede dessin.Il renferme150tableauxenviron,la plupart anciens: les plus remarquables,provenantdu Muséecentralde Paris, furentenvoyéspar le Gouvernement pour.ornerlessallesdu congrèsquieut lieuà Amiensen l'anX (1801-1802). Musée d'antiquités. Cemusée,fondéen 1836par la Sociétédes antiquairesde Picardie,estinstalléaujourd'huidansl'édificemonumental que cettesociétéà fait construireavec le produitd'une loterieautoriséepar le Gouvernement. Il renfermeplusieursmilliers d'ojetsen tout genre,et il s'augmentetous lesjours sousles auspicesde la Société savantequi l'administreavec autant de zèle que de générosité.On y trouve déjà de précieusesreliquesde l'antiquité, du moyenâge et de la renaissance, inscriptions, statues,bas-reliefs, vases,.fragmentsd'architecture,médailles,sceaux, ivoires,émaux,meubles,armes,ustensiles,bijoux,etc. du muséedépartemental et communald'antiquités,fondéà Amiens,en Catalogue 1836,par la Sociétédes antiquairesde Picardie.Amiens,impr.Duval, 1848.In-8 de 100p. —738numéros. angers.—Muséede peintureet d'antiquités.—Conservateurpourles peintures; M.Bodiniër;conservateurhonoraire: M. Dauban.— Conservateurpourles antiquités: M. GodardFaultrier. Gemuséeet celuidu Manssontles seulsmuséesde Francegui doiventleurfondationau Directoire. Le directeurLareveillière-Lepeaux lit envoyerà Angers,en1798 et 1799, 31tableauxprovenantdes égliseset:des couventssupprimés,desiconfiscationsdebiensd'émigrés,et surtoutdel'ancienneAcadémie royalede peinture.Ce accrupar lesdonsdu gouvernement et despartipremierfondsfutconsidérablement au-nomdela municipalité.Lemusée'est anculiers,,ou par des acquisitions'faites ourd'huiadmirablement installédansles sallesd'un charmanthôtelde l'époquede.
— 4-15 — LouisXII.H esttrès-richeen tableauxde l'écolefrançaise.On y trouve,parmiles siècle,SébastienBourdon,MichelCorneille,NoëlCoypel, peintresdu dix-septième Detroy,Desportes,Lebrun,Lafosse,Loir,Mignard,les Lenain,les Parrocel,Stella. siècley est presquecomplète: Watteau, La série des peintresdu dix-huitième et Carie), FrançoisLemoine,Restout, Lancret,Pater, les Vanloo(Jean-Baptiste Chardin,Boucher,Bachelier,Barthélemi,Casanova,Grêuzè,H. Fragonard,lesXaHubert Robert,Théaulon,JosephVerhet,Viëh.Puis grenée,Leprince,Menageot, viennentles artistespresquecontemporains': Henneqnin, Régnalilt,Lethière,Garnier, madameLebrun-Vigée, Mauzaissé,etc., et la plupartde cesartistessontreprésentés Parmiles Italiens,il n'y a que des copiésplus ou pardesoeuvres très-importantes. moinsbonnes,exceptéune belleesquissedeLucasGiôrdano.ParmilesFlamandset lesHollandais, nommerAsselyn,Breemberg, contentons-nous.de Breughel,Philippede Gérard Honthorst,Jordaens,WilliamMiéris(et nonFrançois,comme Champaigne, ditle Catalogue), Caride Moor,Peter Neefs,Poelemburg,Rottenhamer <leBanquet desd'eux,tableaucapital),mêmeun Bubons,un Snydersde premièrequalité,plusieursjolisTéniers,Van Dyck,VanThulden(['Assomption de la Vierge,-unde'ses la galeriede sculpture,onremarqueun bustede Napoléon, chefs-d'oeuvre).-Dans par un autre par Chaudet,un Narcisse,par Cortot,le bustede Falconetaîné, Canova, ' ' parFalconet jeune,deuxbustesde Houdon,etc. - En1839,a été inauguréeune nouvellegaleriede sculpture, consacréeau classementdes ouvragesde Davidd'Angers,donnéspar ce grandstatuaireà sa ville" natale;près de 500numéros:statue*,bas-reliefs,bustes, et la suite de médaillons en bronze,portraits des contemporains la politique,les sciences,les illustres,,.,dans lettreset lesarts. Cettecollectionunique s'est augmentéeencoredenouveauxouvrages depuisla mortdu donateur. Noticedestableauxdumuséed'Angers^, nouvelleédition.Angers,impr. Cosnieret Lachèse, 1817,in-12de 13 et 212£. — 298numérospourJes tableaux;30 pourla sculpture;423pourla galerieDavid. Lemuséed'Angers : notespour servirà l'histoirede cet établissement, par Louis Tavernier.Angers,impr. Cosnieret Lachèse,1855.In-8°de 60 p. : angoulême (Charente).—Musée d'objets d'art et d'antiquités. de la Charente^ Céinusée,fondéen 1844par la Sociétéarchéologique et-historique estinstallédansunesalledu ehâteau'd'Angoulême. arles (Bouches-du-Rhône)-r- Muséed'antiquités.
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Cemusée,qui est sorti presqueentièrementdesfouillesexécutéesdansla ville de d'Arles,est précieuxpour l'histoiredel'art. Il renfermequelqueschefs-d'oeuvre nombrede monuments d u christianisme mais surtout un sculptureantique, grand primitif:inscriptions, sarcophages, autels,etc. Cemusée,dontla fondationrémonte à lafindu derniersiècle,s'est augmenté,en 1835et 1836, des cabinetsd'antiques defeuM. Sauvet,ancienmagistrat,et duchanoineBonnement. Descriptiondes antiquitéschrétiennesdu muséede la villed'Arles,avecexplicationde touteslesinscriptions(dans l'ouvrageintitulé: Descriptionde la ville
et de sonmuséelapidaire, pap d'Arles antiqueet moderne,de ses Champs-Elysées :J.-J.Estrangin,avocat.Aix,impr.Aubin,1845). arras (Pas-de-Calais).— Muséed'antiquités et galeriede tableaux.. Cemusée,crééen1827par la municipalité etadministrépar une commission, sous la présidencedu.maire,se composesurtoutde modèlesen plâtre,d'aprèsl'antique, Leshabitantsd'Arraset desenet detableauxmodernesdonnésparle gouvernement. à s'intéresserà cette collection,qui s'est accruede quelquestavironscommencent bleauxanciens,provenantdes couventssuppriméset des biensd'émigrés,ainsique d'un assezgrandnombred'antiquitéstrouvéesdansle département.Cemuséeestouvert le dimanche. ADCH (Gers).— Muséede tableauxet d'antiquités.— Conservateur: M. Laudoyer. Ce musée,defondation récente,doitla plupartdestableauxqu'il renfermeà la munificencedugouvernement. aurillac (Cantal).— Conservateur: M. Eloy Chapsal,peintre d'histoire. Cemusée,qui doitsonorigineà M. Hippolytede Parieu, maire d'Atirillacet de députédu Cantal,estadministré par une commission municipalesousla présidence son fondateur.Quoiqu'ildate seulementde 1853,il renfermedéjà un assezgrand nombrede bonstableauxet plusieurscopiesd'aprèsles chefs-d'oeuvre desmaîtres. — Muséed'antiquités et cabinet de médailles. autun (Saône-et-Loire). Conservateur: M. Ch. Maron. Cemusée,quifaitpartiedela bibliothèque, estricheen sculpturesgallo-romaines et en antiquitéstrouvéessurle solde l'antiqueBibracte. àvjxerre (Yonne).— Musée d'antiquités,de tableaux, etc. — Conservateur: M. 6-ervais. d'unecommission Cemusée,quis'accroîttouslesjourssouslasurveillance municipale, est installédanslessallesdela bibliothèque publique,à l'hôtel-dela Préfecture.On y voitenviron60 tableaux,dont le plus curieuxest une Miseau Tombeau, peinture : du quinzième siècle. Il y a aussiquelquesbonsportraitsdescélébritésauxerroises l'abbé Lebeuf,l'architecteSouflot,l'antiquaireLacurnede:Sainte-Palaye, le bibliographeXaire,etc.Les antiquitésrecueilliesdans le départementsont très intéressantes,entreautreslefameuxbas-reliefen pierrereprésentantla bataillede Cravan, des inscriptions romaines,des statuettes,etc. On s'occuperadu cataloguede cette collection,quandelleserainstalléedansun localplus convenable. AviiJNON (Yaucluse).— Musée de peinture, de sculpture, d'antiquités, etc. dit MuséeCalvet. — Conservateur; M. AugustinDeloye;~conservaleur honoraire:,M. Bergierde Eierregrosse. . Cemagnifique musée,fondéet dotéen 1810par lesavant dont il portele nom,
— '117 — : s'est,enrichidepuisconsidérablement, par d'autres donsparticuliers.II se compose 1°d'uncabinetde médailles,contenantplus de 20,00.6piècesancienneset modernes;. très-intéressante 2°d'unecollection épigraphique ; 3"d'unerichegaleriede sculpture antique;4°d'une galeriede sculpturedu moyenâge et de la renaissance;5"d'une 6° d'une collectionde statues modernes,de collection considérable; archéologique et de terres d'art et de curiosité; V d'unebonnegaleriede cuites, d'objets plâtres sièclejusqu'ànosjours;8"d'une tableauxdetoutesles écoles,depuisle quatorzième suitede portraitsoriginauxdes célébritésvauclusiennes ; 9° d'xmecollectionde dessinset d'estampes. ' Dansla galeriede tableaux,les écolesd'Italiesont représentéespar l'Albane,le SalvatorRosâ,'Sàs'so Bassan,LouisCarrache,Lorenzodi Credi, Guaspre,"Poussin, Ferrato,Zuccharelli,etc.; l'écoleespagnole,par Ribera, Herrera; les écolesflamande,hollandaiseet allemande,par Van Balen,Berghem,Brouwer,Breughelde VanEckout, Frank Flore, Gérardde Velours, Philippede Champaigne, Craesbeck, Harlem,Hobbema,Holbein,Mignon,Ruysdael,Swanevelt,Teniers,Van Dick,etc. L'écolefrançaiseesttrès-nombreuse et bienchoisie.On a réuniun bon' nombrede tableauxet d'esquissesdes quatre Vernet: Joseph,François,Carieet Horace,dans lagaleriequi portele nomdeVernet. Noticedestableauxet des portraitsexposésdansles galeriesdu muséumGalvet, dela villed'Avignon. Avignon,impr.Séguin,1858.In-8nde 174p. —391numéros. avranches (Manche).— Muséede tableaux'et de sculpture. Conservateur: M. Rousseau. Cemusée,fondé,il y a vingt-ansà peine et placédansl'ancienpalaisépiscopal, ne renferme encorerien de remarquable. bagnères-de-bigorre (Hautes-Pyrénées).— Muséede tableaux, de sculpture ' et d'objets d'art.. — Conservateur: M. Philippe. Cemuséea été fondéen 1852,par M.Achille Jubinal,députédes Hautes-Pyrénées, et desartistesun concoursefficacepourenrichirune quia.obtenudu gouvernement •en achetantdestableauxanciensdanslesventes collection qu'il avait commencée en 1849et 1850,lorsqueles objetsd'art sevendaientà vil prixounetroupubliques vaientplusd'amateurs.La plupartdes peintrescontemporains sont représentésdans cemuséf,oùle grandnombredesoeuvres donneamplement la liberté quilecomposent duchoix.Citons,parmiles peinturesanciennes,uneDescentede Croix attribuéeau Titien; unSaint Paul, du Guerchîn;un Triomphed'Amphitrife, de LucasGiordano; uneAndromède, de l'écoledu Corrége;unportrait,par Philippede Champaigne, etc. Lesgravureset leslithographies, ainsiqueles plâtreset les sculptures,ont peu d'importance.Il y a quelquesantiquités,inscriptions,chapitaux,autelsvotifs,etc. Mentionnonsunetapisseriedu onzièmesiècle,brodéepar une comtessede Cerdagneet provenantde l'abbayedu Canigou. Cataloguedu muséede peintureet de sculpture,donné par M. AchilleJubinal, àla villedeBagnëres députédes Hautes-Pyrénées, deBigorre.Baynères,imp,Plassot, 1857,in-12de vi et 55p. —583.numéros.
— 118 — bar-le-duc (lieuse).—Musée de peinture, sculpture et antiquités. Conservateur: M. Oudet. initiativedeM.PaulGillon,mairedeBarCemusée,fondéen 1841par.la généreuse estadministré par une le-Duç,et installédanslesbâtimentsdel'ancienHôtel-de-ville, commission municipale.La premièresalle,consacréeà là sculpture,renfermedes plâtresmouléssur l'antique;la seconde,destableauxde différentesécoles,entrelescélèbresde l'anquelson remarqueun certainnombrede portraitsdes personnages cienduchéde Baret du départementdelà Meuse;la troisièmesalleest rempliepar les antiquitéset les objetsd'art. BASTiA (Corse).— Muséede tableaux. Cestableaux, choisisou plutôtpris auhasarddansl'énormequantité devieilles peinturesque le cardinalFest avaitramasséesde tous côtés,ontété donnésà laville de Bastiapar leroi JosephBonaparte, en souvenirdesononcle.On trouve,dansle nombre,quelquesbonsouvragesdesmaîtresitaliens. baveux (Calvados).— Muséede peinture et d'antiquités. Conservateur: M. Lambert. à se former,possèdeune pièceincomparable, Cemusée,qui commence que luienviele MuséeduLouvre: la .tapisserie brodéepar la reineMathilde,et représentant la cemude l'Angleterre Ona eul'idéed'affecter conquête parlesNormands. spécialement sée à unecollection historiqueconcernantl'ancienduchéde Normandie. la sur Voyez, précieusetapisseriedeBayeux,les ouvragesdel'abbé de Larue,de de Lambertet surtoutd'Ach.JuDelauney,de Maureyd'Orville,de Bolton-Corney, binal{lesAnciennes Tapisseries). beaune (Côte^d'Or).— Musée de tableaux, d'objets d'art et d'antiquités. Conservateur: M. CharlesAubertin. à Ony remarqueuntableaubyzantintrouvédans la chapellede la tour Malakoff, et unecurieusecollection Sébastopol, d'objetschinoiset arabes. beat/vais (Oise).—Musée archéologique. Ce musée,fondépar la Sociétéarchéologique de Beauvais,en 1848,a reçu,denomDreuxdonateurs,plus de 2,000antiquitéset objetsd'art, et environ1,500médailles. Il renfermeaussi des tableauxmodernes,qui lui ont été donnéspar le gouvernement.B est administrépar une commission prise au seinde la sociétéquil'a fondé.Onespèreque M. Hpubigant lui léguerala magnifique collectionde portraits qu'il a formée,et;quirenfermeplusde 80,000pièces. Muséedé la Manufactureimpériale de tapis. — Directeur : M.Badin. Cemusée n'est pas encore' organisé,maisles élémentsquidoiventle composer existent: cesontde beauxéchantillons de tapis, de.toutesles époqueset.de tousles
— 'M9 — „ ce sontaussides.tableaux e t des d e dernier styles; esquisses maîtres,spécialement.du siècle,qui ont été fourniscommemodèlesà la-Manufacturede Beauvais:et quiy. sont restésépars, enfouisça et là. On espère que ce muséene tarderapas à se classersousles auspicesde l'Athénéedu Beauvaisis. Besançon(Doubs).— Muséede tableaux, dessins,antiquités,etc., dit Musée Paris. —.Conservateur: M. Lançrenon. CeMusée,léguépar l'architecteParisà sa ville natale,en 1843, s'est développé, rapidement.On y remarqueune Descente de croix, du Bronzino ; une.Annonciation auxbergers,de SalvatorRosa;un Saint-Françoisd'Assise,dëZurbaran;un Tryptir que,peintpar AlbertDurer; plusieurstableauxde Van Ostade,d'OttoVénius; un magnifique portraitattribuéau Titien, un beau portrait du cardinalde Granvelle,' unedesmeilleurestoilesdu Valentin,le Jeu, etc. Cataloguedes peintureset dessinsdu muséede Besançon.Besançon,impr. d'Outhelin-Chalandre. 1844.In-12de 64p. Musée archéologique.— Conservateur: M. Ed. Clerc. Cemusée,fondéen 1848,a pris un grand accroissement; 250localitésdu départementy sont déjàreprésentéespar des monuments.On y trouve une collection de 4,000médaillesantiqueset une nombreusesérie d'empreintessigillographiques enbronze.Ouvertle dimanche. béziers (Hérault).—-Muséed'antiquitéset d'objets d'art. Cemusée,dontla Sociétéarchéologique deBéziersa commencé la formationdepuis ans,n'estpasencoreétablidansunlocalconvenable; il se compose vingt-cinq cependant detableaux,de gravures,d'objetsd'art, et surtout d'unebellecollection de marbres et.demédailles.. antiques,d'inscriptions blois (Loir-et-Cher).— Musée dëpëiriture, de sculpture et d'objets d'art. — . . Conservateur: M. Ulysse.. . Cemusée,dontla fondationa été,en quelquesorte,uneconséquence delà bellerestaurationdu châteaude Blois,par M.-Duban,estétablidanslessallesde ce château depuisdouzeou quinzeans.La générositédeshabitantsde lavilleet du département a faittouslesfraisde cettecollection,oùdesoeuvres sans valeuret mêmeridicules, dessins,gravureset lithographies, disputentla placeà de très-bonstableaux,surtout à d'excellentsportraits historiquesoriginaux.Il y a ceux du Dante,rdu cardinal de LouisXIII,de Louis XV enfant, de Ronsard, de Stanislas, roi de Baronius, Pologne, d'Érasme,du cardinalde Retz,de Lully,de Gastond'Orléans,dé la reine de LouisXIV,de madamede Maintenon,de Marguerite, dé Bourbon,du Marguerite, ducde Vendôme, etc. On remarquedans ce pêle-mêleun admirableportrait de femmedu tempsde LouisXIII, un excellentportraitde Mariede Médicis et de LouisXIII enfant, peint par. Martin* peintre du roi, etc. Le portrait de oRonsard ressembleà :un Hôlbein.Citonsaussi une charmanteVénus,,[de -Bouclier. Lesstatueset lesbronzes sontpresquetousmodernes.Lemusées'accroîtrapidement.
— 120 — Cataloguedes tableaux,gravures,etc., du muséede Blois.Blois,.impr.Lecesne, 1855.In-12de 12p.—177 numéros. bordeaux (Gironde).—Galeriede tableauxet muséed'armes.—Conservateur des tableaux: M. Lacour; conservateurdes armes : M. Labet. Cemusée,créésousle Consulat,qui l'enrichit,en 1803,de 45tableauxprovenant du Muséecentralde Paris, restalongtemps stationnaireet commeabandonné,avant dese déployerdans lessallesde l'Hôtel-de-Ville. Sous la Restauration,le marquis à la ville,moyennant de Lacazecédasa collection comprenait 60,000f.Cettecollection 279tableaux,qui formentla plusgrande,partie,sinonla principalerichesse dumusée actuel.Les maîtresde toutesles écolesy.sont représentéspar des.oeuvres remard'énumérerici. Il suffitdedire qu'on n'y comptepas quables,qu'il est impossible de 4 de.Titien(entreautres la Fenwe pas moinsde 6 tableauxde Paul Véronèse, et de 4 de Rubens(notammentle Christsur la croix, adultèreetla Madeleine) et le martyredesaint Georges). On distingueun beautableaudu Pérugin,provenant de Pérouse,la Vierge,l'Enfant Jésuset deux saints; un Philosophe,par Murillo; de Lesueur,Oranie;l'Enlèvement de Ganimède, une desplusgrandescompositions Venus e t du Adonis, p ar l'Albane, par Diepenbeck etSneyders; répétition tableaudu Louvre,etc.Un dès tableauxde Rubëns,le Martyrede saint Just, est un- donde l'Empereurau Musée,en échangéd'un portrait peintpar RosalbaCarriera,quelà villedeBordeauxlui avaitOfferten 1851.Lesexcellentsportraitsde Grimoux,qui figurenthonorablement parmiles oeuvresde l'école française,ont été léguésà la villeen 1809,par Fr. L. Doucet,de Nantes. MuséedeBordeaux.Cataloguede tableaux,statues, etc., du musée,par Pierre Lacouret JulesDelpit.Bordeaux,1855.In-12de 267p. — 461tableaux. Muséede.Bordeaux.Paris, Claye,1856, in-12de 68p. — 466numérospourles tableaux,47pourlesstatueset bas-reliefs. Noticedestableauxet figuresexposésau muséede Bordeaux.Bordeaux,impr. Duviella,sansdate.In-12de 63p. — 493numéros. Muséedes antiques.— Conservateur: M. Léo Drouyn. Cemusée,annexéà la Bibliothèque publique,est .ouvertlejeudi et le dimanche. Boulogne (Pas-de-Calais).—Musée d'antiquités, médailles, ethnographie, peintureet sculpture.—Conservateur : M. Deniarlè. Ce mus e, fondépar l'initiativegénéreusede quelquespersonnesnotablesdela villeen 1829,est administrépar une commission sousla.présidencede M.DutertreBelporte. bourg (Ain).— Muséede tableaux et d'objets d'art, dit MuséeLorin. Cettecollection, léguéeà la villede Bourgpar madameLorih;veuved'un ancien et ouverteau députéde l'Ain; est placéedans le.grandsalonde l'Hôtel-de-Ville^ Ellese composeaujourd'huide 217tableauxdes écoles publictousles dimanches. •italienne,allemande et française.
.Tr„l2f -d estableaux Notice exposésdansle muséeLorin,àBourg.Bourg,impr. MillietBottier,1859.In-16de vm et 38p. —125numéros. Bourges(Cher).— Muséede peinture et d'antiquités.— Conservateur: \ M. Chàrmeil.. Cemusée,crééen 1833,par arrêté du préfet du Cher,et placé dansl'hôtelde Coeur,n'a pasencorepris beaucoupd'extension. Jacques bruyères (Vosges).— Muséede tableauxet d'objets d'art. toilesdonnéespar les habitantsqui voudraientavoirunmuséeà offrirà Quelques des personnesque les eaux minéralesde Bruyèresattirent,dans cette lacuriosité s'est associéà cettepensée,par l'envoide plusieursta-, petiteville.Le gouvernement bleaux. caen (Calvados).— Muséede peinture. — Conservateur: M. Guillard. Cemusée,qui fut fondéen 1800,lorsquele premierconsullui donnapar décret jjjtableauxdu Muséecentralde Paris, ne s'ouvritcependant,pour la premièrefois, quele2 décembre1809.Deux ans après, l'empereurlui accorda,par unefaveur 33tableauxde maîtres,choisisdansleMuséeduLouvreet provenant, comme spéciale, lespremiers,soitdel'ancienCabinetdu roi, soitdestableauxrecueillispar lesarmées victorieuses enItalieet danslesPays-Bas.Cestableauxn'ont pasété enlevés, en1815, aumuséede Caen,quis'enorgueillit de posséderquelqués-iins deschefs-d'oeuvre dela Le morceaucapitalest le Mariagede la Vierge,du peintureitalienneet hollandaise. moinsimportant^maismieuxconservéquel'Ascension, dumuséede Lyon.Il Pérugin, fautciter,danslesécolesd'Italie,un autretableauduPérugin,SaintJérômedansle decroix,duTintoret;trois désert;laSibylled'Érytre'e,d'OrazioGentileschi ; laDescente toiles dePaulVéronëse, la Tentation de saintAntoine,uneJudith,-etlaFuite enEgypte; unEcceHomo,de Tiepolo;le Christau tombeau,écoledeRaphaël; Mercureet Argus, deStrozzi;la Naissancede la Vierge,de Feti; l'Hommefaisant la figue,de Cerquozzi ; le Couronnement d'épines, de Ribera. Les écolesflamandeset hollandaisesoffrent,en premièreligne, un superbetableaudeRubens: Melchisédëch et Abraham.On remarqueensuite, à différentstitres, un gothiqueattribuéà Albert Durer:la Viergeet trois Saintes;le Baptêmede Jésus-Christ, par LambertZustris; Vénus et Adonis,deCornelisde Harlem;lesEsclavesdel'Amour,par undesFranck; un portraitde Mendiant,par Jordaens;VIntérieurd'un Office,de Sneyders;deux vigoureuses peinturesde Paul de Vos.: -Chasseaux Ours et Chevaldévorépar les desaint Bonaventure, AdorationdésBe7hgers,.de loups;laCommunion par VanT)ick;V Flemael de saint Augustin,par GérarddeLairesse; la Samaritaineet ; la Conversion leFoeu deLouisXIII,dePhilippe de Champaigae; la.Powfe et sespoussins,de HqndekoedeSalomon ter;diverspaysagesde Momper,deVanBloemen, Ruysdael,de Michau,de Vander,Meulen,etc.; des portraitsde Kneller,de VanderHelst,de Rubens,etc.Le meilleur tableaudel'écolefrançaiseest d'Oudry,uneChasseau sanglier,Il y a pourtantuneoeuvredu.Poussin, laMortd'Adonis,quiaccuseses premiersessais.Mentionnonsrapidementla Didon^deClaudeVignon;le Baptême de Jésus-Christ; de Lebrun;;
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122 ~ leprétenduportraitdeM""? de Parabère,par AntoineCoypel;le SiègedeBesançon, par le de la femme du sculpteurDesjardins, par Rigaud;leportraitdun Martin; portrait de Jouvenet; Apollonet Thétis,Saint magistrat,par Tournières; plusieursesquisses Pierreguérissantles-malades, Tithonet V4urore,deVien; Roland apprenantles amoursd'Angélique et de Me'dor,parL. Galloche,etc.Acôtédestableaux,ontrouve de bonnescopies.modernes Bonifazio, etc., ainsi,quedes peintures d'aprèsRembrandt, assezestimablesde MM.Debon,Jadin,Luminais,Méiin,etc.Parmi les sculptures, citonsseulementle groupedeDaphniset Chloe', dePaulGayrard. Noticedostableauxcomposant le muséedeCaen.Caen,A. Hardel, 1837.In-12 de 101et 4 p. — Numérosl212, pour les tableaux;124,pour les statueset bas• reliefs. Noticedestableauxcomposant le muséede Caen,précédéed'une noticehistorique dela bibliothèque. par G. Mancel,conservateur Caen,irnp. A. Hardel, 1851,In-12 de181p. — Numéros: 329,pourlestableaux;45,pourla galeriede portraits,etc. cahors (Lot).— Muséede sculpture et d'antiquités. Cemuséea étéfondévers 1834,en vertud'unedélibération duConseilgénéral,pour réunirlesmonumentsdesculpture,d'architectureet d'antiquitééparsdansle département, — Muséede tableaux et d'antiquités. calais (Pas-de-Calais). Cemusée,deformation récente,estadministréparune commission municipale. calvi (Corse).— Muséede tableaux. Lestableauxquisontvernisformerle noyaude ce musée ont été donnésà la villepar JosephBonaparte ; ils sont tirés desimmensescollections que le cardinal à Lyonet à Rome. Feschavaitrassemblées Unedonationdumêmegenreayantété faiteauxvillesde Corteet de Sartène,ces deuxpetitesvillesontaussichacuneleur muséenaissant.Il y a parmi ces tableaux quelquestoilesexcellentes. carcassonne (Aude).— Musée de peinture, de sculptureet d'objets d'art. Conservateur,: M. Gamelin,peintre. Ce musée,créépar la Sociétédesarts et dessciencesde Carcassonne, quil'administre,estétablidansunlocalprovisoireet ouvert au publictousles dimanches;il outrela collectionde tableaux,de dessinset de gravures,une quantité comprend, d'objetsantiquestrouvésdans le pays, inscriptions,mosaïques,statues,figurines, vases,médailles,etc.La plupart des tableauxont été donnéspar le gouvernement ou par des particuliers;quelques-uns seulementse sonttrouvésdanslessallesdela mairie,oùilsavaientété apportéspendantla révolution.Nousciteronsuntableaude nature morte,par Chardin,signéet daté; un autre,par Desportes;deuxautres,par ;le BernardNicasius;une Nympheau bainpoursuivie par unSatyre,de Poelemburg Cabinetd'un alchimiste,de 'DavidTéniers;un Paysage,par Fouquières,signéet
— 123 — daté;un Vasede fleurs,par CorneilleVanSpaendonok ; un Paysage,dansle style deSalvâtor, par Jos. Vernet,etc. Il y a quelquesesquissesde maîtres,par Sébastien Bourdon,Sauvage,J. G. Drouais, etc. On trouvelà, naturellementun grand nombrede tableauxet d'études,par JacquesGamelin,né à Carcassonne,un des meilleurs élèvesde Rivalz,de Toulouse.Parmi les. peinturesmodernes,Grodet,' Robert Lefèvre,Gérard,Watelet,Jalabert,Henri Lehmann.Citonsencoreun Lrôsbeàutableaude naturemorte,signé:.C. N. Gyffoths.P. n".1603. . Noticede tableauxet de dessinsexposésdansles sallesprovisoires dumuséede Carcassonne. 1853.In-12de 5.8p. —:181numéros. Carcassonne, impr.t. Vomies, carpentras (Vaucluse).— Musée de tableaux et cabinet de médailleset d'antiquités. — Conservateur: M. Lambert. Cemusée,quifait partiede la Bibliothèque publique,a étéfondéavecelleen1743, parMalachie collecd'Inguimbert,évêquede Carpentras.Il renfermeunemagnifique tionde 6,000médailles,de sceaux,de pierresgravées; une galeriede 115tableaux; unenombreuse collection d'antiqueset d'objetsd'art du moyenâge,et une collection épigraphique importante.On remarque,parmilestableaux,plusieurstoilesdeParrocel,de Mignardet desmaîtresdel'écolefrançaisedesdix-septième et dix-huitième notammentquatre Marinesde JosephVernet.Il y a, en outre, un grand siècles, nombre de gravureset de dessinsoriginaux.Ouverttous les jours, exceptéle mercrediet le dimanche. — Muséede tableauxet d'antiquités. chalon (Saône-et-Loire). Legouvernement a y envoyéquelquestableaux:il ne faudraitqu'un peu de bon vouloir de la part des Sociétéssavantesdu département,pourréuniren peude temps unenombreuse et intéressantecollection d'antiquitéslocales.La sociétéd'histoireet de Chalon-sur-Saône a commencé d'archéologie en 1834à formerun médaillieret à recueillir des objetsd'art detousgenres,destinéssurtout à composerunmuséed'archéologie religieuse. charleville (Ardennes).—Musée de tableauxet d'antiquités. Cemusée,fondéen 1832par M. Duvivier,correspondant de la Sociétédes antiquairesde France, est encorebien pauvre.Il se trouve comprisdansle Cabinet d'histoire naturelledela ville. Chartres (Eure-et-Loir).— Muséede tableaux, d'antiquités et d'objets d'art. — Conservateurs: M. Calluet, président; M. Duvivier,trésorier; M. Pau] Durand,secrétaire;MM.Anctin, Billardde Saint-Laumer,etc. Cemusée,fondéen 1834parlessoinsdu Conseilmunicipaletmaintenantétablià de Chartres,estouvertau publiclesdimancheset jeudis.L'histoire l'Hôtel-de-Ville naturelle avaitété l'objetdela fondation decemusée;maisil s'est,depuispeu,enrichide tableauxet de diversesantiquitéscurieuses,grâceà lalibéralitédes habiquelques tantsdelaville.On y voitl'armurequeportaitPhilippe-le-Bel à la batailledeMons-. en-Puelle. . . ,
— 13.4 — . chaumont(Haute-Marne),— Muséede tableauxet d'objets d'art. — Conservateur:.M. Gruyot. Cemusée,de créationtrès-récente, est déjà curieuxet intéressant,grâceau zèleo à la générosité de sesfondateurs. Cherbourg(Manche).—Muséede peintureetde sculpture,dit Musée Henry.— • Conservateur: M.'Bon Henry. Cemusée,fondé.en1831parun anonyme,quin'étaitautre que M. ThomasHenry, commissaire desMuséesroyauxà Paris,futinauguréle29juillet1835,souslesauspices dumairede Cherbourg; Le fondateur,ensa qualitédefin Ouverttouslesdimanches. a souventrencontréde"boas tableauxparmiceuxqu'il destinaità former ce connaisseur, muséeet quiproviennent la plupartdesventespubliques; voicilesnoms.des principaux maîtres,représentésdanscette,collection:Italiens: Albane,Christ,Allori,J. Bnssan, Caravage,FraAngelico, Ghirlandajo,, Giordano,Guerchin,PhilippeLauri, J. Palma, : Coello, Herrerale vieux,Murillo, PaloPannini,Schedone, Schiavone, etc.;Espagnols mino,Ribera;Allemands,Flamandset Hollandais: VanBalen,Paul Bril, Phil.de . Champaigne, Lucas.Cranach,VanDyck,VanEeckhout,Fr. Franck,Glauber,Herman VanderKabel,VanderMeulen,VanMol,Miéris,Francisque d'Italie,.Jordeans, Millet, Fr. Porbus,.Rottenhamer, Orrizonte, Sney.ders,D. Teniers,VanVliet, ThomasWyck,etc.; Français:Bruandet,Lebrun,leBourguignon, Demarne, Girodet, Chardin,David,Coypel, Greuze,Fr.Janet,Lafosse, Largillière, Lépicié,Oudry,Patel,Poussin,Prudhon,Rigaud, J. Vernet.On remarquesurtoutlés"troistableauxduPoussin: Vue Lesueur,.Vànloo, desenvirons de Rome,Pytameet Thisbé,etune admirableesquissequiprovientdela collection deLaPerrière,représentantla Viergepleurantsurle corpsduChrist. Noticedestableauxcomposant 1835. le muséede Cherbourg. Paris,imp.nezauclie, de 2 contenant l a de numéros.— In-I2de56p.—160 Supplément p. description * .. ' 4tàbleaux. clermont-ferrand (Puy-dè-Dôme).— Muséede tableaux et d'antiquités. ' Conservateur: M. Bouillet. Cemusée,créé en 1841et administréparunecommission spéciale,quia déléguéson deshaseçi'étairepourla représenter,est placédansun localprovisoire ; la générosité bitantsdudépartement l'augmentetousles'jours. Il renfermedéjàun grandnombre desarmeset desobjetsd'art du moyen d'antiquitésgallo-romaines très-remarquables,tableauxanciens une t rouvéeà desémauxet quelques Clermont,, âge, superbemosaïque et modernes. colmAr(Bas-Rhin).— Muséede tableaux, d'estampes et d'objetsd'art. commeahnexe.dela Bibliothèque :. Cemusée,,fondéen 1846par-laSociétéSchongaerj renferme l es beauxtableauxde Martin plus Schoen,desestampesprécieuses publique, du.quinzième siècle,,etc. Il s'ailgmenteà l'aided'unecotisationannuelledesmembres dela sociétéet par desdons,oulegsindividuels.
—^86— compiègnë(Oise).—Muséede,tableauxet d'antiquités. doits'accroître,dit-on,duprécieuxcabinetd'esCemusée,créédansl'Hôtel-de-viIIe, et dontune partieseulementa étédécritedansle tampes que lui légueraM.Vivenel, decetamateur.Lesfouillesde Champlieu vont ajouterà cemuséeun grand Catalogue intéressantes. , nombre d'antiquités, renfermeaussiune espècedeniuséedetableaux Lechâteauimpérialde Compiègnë '-'' d'art. etd'objets ' Notice despeintureset sculpturesplacéesdansles appartements et danslesjardins (lupalaisde Compiègnë. 1846.In-12de 54 p. — 344numéros. Paris, Fmc/îorc, < condom(Gers).— Muséede tableauxet d'antiquités. la LeGouvernement encouragepar des dons formationde ce musée,qui trouvera, si richeen antiquitésgallo-romaines, lesmoyensdese développer dansledépartement aupointdevuearchéologique. — Musée d'objets d'art et de médailles. coulommiers(Seine-et-Marne). Cemusée,quin'a reçupresqueaucunaccroissement depuissafondationen 1840,est à l'hôteldela préfecture,dansla salledela Bibliothèque "établi publique.Il se comde quelquesobjetsd'art et d'unecollection de médailles,forméepar M.le comte pose deMaussion quien faitdonà laville.On n'y voitpas mêmeun tableauduValentin, jdiitreoriginairedeCoulommiers. Dijon(Côte-d'Or).— Muséede tableaux,d'antiquités et d'objets d'art; cabinet d'estampes.— Directeur: M. Perignon; conservateur: M. Deville-Bichot. adjoint: M. Darbois. Cemusée,un des plusrichesde la France,a été fondépar les États-généraux de 30 des12mai1781et novembre e t reconnu au de 1 787), Bourgogne (décrets profit la villepar arrêtédu Directoire,en datedu 8pluviôseah xi. Le muséeest ouvertau .publietouslesdimanches clas; lecabinetd'estampes,touslesjeudis.Lescollections, séesavecbeaucoupdesoin,occupent une partiedupremierétagedu PalaisdesEtats. Lecatalogue descriptifetraisonnéest un guideauquelon peut sefierentoute conBance. Ilest diviséen quatre parties: 1° lestableaux;.2" la sculptureen marbre, pierre,plâtre,etc.; 3-'lesbronzesantiqueset modernes;4° les monumentsdu moyen âgeetdela renaissance.Voiciseulementlesnomsdesprincipauxpeintresquisont représentés par des oeuvresplus oumoinsimportantes.Ecolefrançaise:Allegrain^ BonBoullongne, Sébastien Baugin, Bourdon, Chardin,Michelet Jean-Baptiste Corneille, lesquatreCoypel,Devosge, Greuze,Jouvenet,Lafosse,Lahyre,Largillière,Latour,Lebrun,Lesueur,Martin,Mignard,Natoire,Oudry,Parrocel,Prudhon,Rèstout,Rigaud, Hubert Robert,Valentin,Simon.Vouet,CarieVanloo.Écoleflamandeet hollandaise: VanArtois,Van Balen,VanBloemen, FerdinandBoll,Jean.Both,Philippede^Cliamde HubertVan Eyck, paigne,.Breughel Velours,Crayer, VanDyck,Engelbrëchtsen, FrancFlore,Fr. Franck,Griff,Hemling,Honthorst,VanLaar,VanderMeer,Vander Meulen, Netscher,Poelemburg, Rembrandt,Rubens,DavidTéniers,Terburg,Philippe
— X26 —". et PierreWouvermans. Ecoles* d'Italie: Albane,J. Bassan,AnnibalCarraohe,Carlo Dolci,Dominiquin, l'Espagnolet,Guerchin,Guide,Lanfranc,Orrizonte,Parmesan, PaulVérpnèse,Pérugin,Pontormo,Rosalba,Tintoret,Titien,AndrédelSarte.Il y a dans.les anonymes «ne foulede peinturesremarquables, qui méritentd'Êtresignées dumuséeestun admirablediptyque d'ungrandnom.Letableaule plusremarquable etattribuéà Corneille du quinzièmesiècle,représentant uneAssomption Engelbrechtsen de Cologne. Il fautaussimentionner un de.Leyde,et par d'autres,à maître.Stephan des chefs-d'oeuvre du Dominiquin,Saint Jérômeen prière.Les peintresde l'école .dijonnaisesont bienà leur placedanscemusée,quoiqueFrançoisDevosge,.GagueNie.Quentin,etc., ne soientpas très-connushorsde reau, J.-B.Lallemand, Lejolivet, leur ville natale.Le catalogueseul pourra donnerune idée des richessesde ce musée. Noticedes objets d'art exposésau muséede Dijon,et cataloguegénéraldetous ceux:qui dépendentde cet établissement.Dijon,Yictor Lagier, 1S42>In-t2 de 210p. — 898numéros. : M.Besson, dole (Jura).—Muséede tableauxet d'antiquités.*-r-Conservateur professeurde l'Écolede peintureet de sculpture. . Ce musée,fondéen 1823par lessoinsde M. Dusillet,mairede L/ôle,avecle conetdeM. Besson,directeurdel'écolededessindela coursdeM. Pallu,bibliothécaire, 150tableauxdedifférentes ville,possédait déjàen1833plusde écoles,quelquesmorceaux collectionde modèlesen.plâtred'aprèsl'ande sculpturemoderneet une nombreuse accrudepuis,grâce à la générosité desTiabitantsde Dole. tique'.Il s'estbeaucoup douai (Nord).—\ Musée dé tableaux et d'antiquités.— Conservateur: M; LouisPotiez. Ce musée,crééen 1807,.commeannexedu cabinetd'histoirenaturelle,est administré par unecommission municipalesousla présidencedu mairede Douai.Il s'est enrichisuccessivement du Gouvernement et par la libéralitédes par la munificence habitantsdela ville.Il renferme,outre un grandnombred'objetsd'antiquitéetde curiosité,unenombreusecollectiondé médailleset une galeriede tableaux,la plu. part appartenantà l'écoleflamande.M.Viteta été un peutropsévère,lorsqu'ila dit, dansson rapportau ministre(1836),qu'il auraitde la peineà citer un seultableau de cettecollection. remarquable Coupd'oeilsur quelques, partiesdu muséede Douai^parA. Cahier.Douai,impr. AdamAubers,1854,In-8de 80p. avec11lithogr.(ExtraitàesMémoires delà Société centraled'agriculture,sciencesetarts de Douai.) draguignan (Yar).— Muséede peintureet d'objets d'art. Cemuséea étéforméavecles débrisde lacollection que le marquisde Valbelle avaitRassemblée danssonchâteaudeTourves.On y remarque^ outre quelquesbronzeset marbresquiont échappéheureusement au vandalisme unsurévolutionnaire, de l'intérieurâe la basiliquedeSaint-Pierre perbetableaude'Pannini,.représentant Rome-;deux tableauxde Rubens; deux de'DavidTénieres,datés de 1681et 1608;
=-? 127 «r deuxtableauxd'Âmédée Yanloo,uncharmantpastelde Boucher,et quelquespeintures modernes. tableaux et d'objets d'art. — Conservateur: dïïnkerque(Nord).— Muséede • . • .- ' M.-Forcade...'' Cemusée,dontla formationdate seulement-de 1841,est encorepeu nombreux, maisil possèdedéjàde très-beauxtableauxde maîtres,parmi descopiessansvaleur. citeronslessuivants,dontl'attributionest certaine: Un hommeet une femme Nous buvant, parVanTilburg; Naturemorte,par Sneyders,avecfiguresde Corailde Vos; Têtes, d'hommeet de femme,par Jouvenet;Réunionde villageois,par Téniers(peintureblonde);lesJoueursde trictrac,par VanderLaenen,ou plutôtparPalamède ; même sujet, parLe Duc;Intérieur,par AdrienOstade;Marine,par Van de Velde; enméditation, Religieux par G. Giorgione,superbepeinture; Portrait de Luther,par un Campement, avecbeaucoupde ligures,par VandenHoucke;uneFileuse, Holbein; une Marine,parVanGoyen;unportrait,parJ. Cossiers, écolede Rubens; parRickart; Combat d'amazones, par Jordaens,etc.Le Cataloguedésigne,en outre,différents peintresdesécolesflamandeet hollandaise: Van;Herp,VanHelmont,Elsheimer,VanOst, Bout,Rubens,Bonav.Pieters,Snayers,Verbruggen,.Hemskerke, J. Fyt. Graesbeck, Ph. V\ouwermans, Vander Poel,J. de Reyn,E. Quellyn,Brauwer,Vander Janssens, J. de Heem,Croos,Lambrecht,etc.Il y a quelquesbonsportraitsdel'écolefranVinne, çaise: LouisXIV,Vauban,le Régent,etc. La sculpturecomprenddéjà plusieurs notammentl'Henri IV enfant de Bôsio,et diversouvragesdu statuaire bronzes, Ekhoecht. dumuséede Dunkerque, Catalogue .précédéd'unenoticehistoriqueet suividenotes sur quelquespeintresdont le muséepossèdedes oeuvres.Dunkerque; biographiques 1854.—In-18de 32p. impr.Vanderest, epinal (Vosges).—Muséed'antiquités et d'objets d'art.— Conservateur: M. J. Laurent. Cemusée,créésousla Restauration, est placésousla surveillance d'unecommission La Sociétéd'émulationdesVosges présidée par le préfetdu département.. s'intéresse spécialement.à cemusée,qu'ellea fondé,etdontellesuit avecsoinles rapidesaccroissements. VoyezlesMémoiresde cetteSociété.La collectionde médaillesest trèsIl y a quelquestableauxremarquables et desobjetsd'art curieux. importante. Notice desobjetsexposésaumuséedudépartement de3Vosges.Epinal,imp.Gérard, 1829. In-12de 24p. '. , desmonnaieset médaillesancienneset modernesdu muséedu déparCatalogue tement des Vosges,par JulesLaurent, directeur.Epinal,imp. Gl.ey,1848. " ' "In-8 do' USp. descollections du Rapportfait à M. le PréfetdesVosgessur les accroissements musée pendantl'année1S56,parJulesLaurent,directeur.Epinal,imp. départemental Gley,1857.In-8. . evreux (Eure)..— Muséedevtableaux,d'objets d'art et d'antiquités. ' Ce musée,fondépar la Sociétélibred'agriculture,sciences,arts et belles-lettres
— i28 --> du départementde l'Eure,renfermedéjàun bonnombred'antiquitéset demédailles. 11s'estenrichidu legsqueM.Rovera faiten 1828à cetteSociétédontil étaitmembre. foix (Àriége).— Muséede tableauxet d'antiquités. dela.ville,renfermeUnassezgrand Ce-musée, quiest comprisdansla Bibliothèque et demorceaux de Le Gouvernombrede médaijles antiques sculpturegallo-romaine. nementet lesparticuliersluiontdonnéquelquestableaux. figeac (Lot).—Musée d'antiquités. de ce muséedate de la réunionde quelqueschapiteauxgothiqueset L'origine .d'autresfragmentsd'architecturedu moyenâgeprovenantdu porchede l'ancienne dans une chapellede cet édifice,par arrêtéde M.le baron églisede Saint-Sauveur, de Crazanne,sous-préfet de Figeac,en 1832. .Chaudruc — Muséede peinture et de sculpture. Fontainebleau (Seine-et-Marne). " Ce'muséen'estautrequelechâteaude Fontainebleau, qui renfermetant de chefsd'oeuvredela peintureet de la sculptureduseizièmesiècle.Lesappartements sont ornésd'un grandnombrede tableauxdetouteslesécoleset detoutesles époques. Noticedespeintureset sculpturesplacéesdanslescourset, dansles.appartements du palais de Fontainebleau. Paris, impr. Vinchon,1839.In-8de 56p. — 277numéros. grasse (Var).— Muséede tableauxet d'objets d'art. lui faitdesenvoisdetableaux.Il estmenCemuséeexiste,puisquelegouvernement tionnéaussidanslalistedesmusées,quifiguredansle Dictionnaire de encyclopédique la France,parM.Lebas. Grenoble (Isère). — Muséede peinture et de sculpture. — Conservateur: ; M. Debelle.— Musée archéologique: Conservateur: M. Pilot. — Cabinet - demédailleset d'antiquités.— Conservateur: M.,Gariel, bibliothécairede la ville; conservateuradjoint : M. Robert. f Lemuséede peinture,créé en 1802et enrichialors desenvoisduMuséecenpar ' tralde Paris, renferme plus de 130tableauxde maîtres,que le catalogueattribueà Rubens,à l'Albàne,à 'PaulVéronèse,à ClaudeLorrain,à Perugin,à Solario,à l'Esà pagnolet,à Crayer,à Josépin,etc. Ceuxqu'ondonneà Philippede Champaigne, VanderMeulen,à Lebrun,à Lesueur,etc., sontd'une authenticitémoinscontestable. Il y a cependantquelquesbelles peinturesquiproviennentdesconquêtesdel'armée ; françaiseen Italie,et quin'ont pas été reprisesparlesalliésen1815. destableauxet objetsd'art du muséede Grenoble,avecdesnoticessur1 Catalogue vie et les ouvragesdes principauxpeintres.Grenoble,impr..d'Allier,'184/j. In-8 de 132p.
— 129 — guéret (Creuse).—Muséede tableauxet d'antiquités.—Conservateur: M. Rondaire. Cemusée,.fondéen 1834et administrépar laSociétédessciencesnaturelleset ardela Creuse,sous le patronagedu préfet, est placé, avecle cabinet chéologiques d'histoire naturelle,dans un local attenant-à l'Hôtel-de-Ville ; ouvert-au publicles et jeudis. dimanches — Muséede tableauxet de sculpture. — le havre (Seine-Inférieure). Conservateur: M. Couveley. Ce.musée, qui occupeplusieursgrandessallesdela mairieet qui estouvertlesdimanchesetjeudis, se présenteavec un catalogueoù-sont évoquésavecquelque lesplus grandsnomsde la peinture: Rubens,Rembrandt,ClaudeLorrain, témérité VélasRuysdael,AlberiDurer,Titien,Van DyckvWatteau,Murillo,Paul Véronèse, quez,Lucasde Leyde,Fra Bartolomeo, Corrége,etc.En vérité, c'estabuserdela liberté Silesattributionsébouriffantes grandeque sedonnentlesfaiseursdecatalogues! dumuséeduHavreétaientlemoinsdu mondeauthentiques, quiégayentle catalogue cemuséeseraitundesplus beauxdes départements. On comprendque M.Stevens, amateur de Paris,ait imaginé,«danslo desseind'être agréableà la villedu Havre,» defaire placer dans le muséede cette ville un-choix des tableauxqu'il possède. , dumusée-bibliothèque duHavre.LeHavre,1847.1n-12 de 34p.— 361nuCatalogue méros. Cabinetde médailles.— Conservateur: M. Morlent; adjoint: M. Beuron. Cettecollection,qui fait partie de la bibliothèquepublique, contientplus de médailles et monnaies;elleestvisibledimanches et jeudis. 6,000 langres (Haute-Marne).— Musée de peinture et d'antiquités, iConservateur: M. Royer-Thevenot. . Cemuséea été-fondéen 1836,par la Sociétéd'archéologie de Langres,qui s'était deréunirlesinscriptionsantiqueset lesmonuments du moyenâge, découverts proposé dansle département, les médailles, 'bronzes,poteries,armes, sculptures,tableauxet et importantes,sont exposéesdansune objetsd'art.Cescollections, déjà nombreuses salle attenantauchoeurdel'ancienne Onyremarque35tableaux, églisedeSaint-Didier. laplupartmodernes, statueset bas-reliefs, diversesantiquitéségyptiennes, etc. plusieurs laon (Aisne).— Cabinetde médailleset d'objets d'art. Cettecollection, de la bibliothèque peu importante,est une dépendance publique delaVille. laval (Mayenne).— Muséede peinture et de sculpture. — Conservateur: M. d'Evry. tableauxanciens; tableauxet statuettesmodernesprovenantde dons, Quelques entrelesquels'onremarque ceuxdu Gouvernement. 9
— 430 — libourne (Gironde).— Muséede tableauxet d'objels d'art. Cen'estpas encoreun musée,maisc'enestle germe.On espèreque la libéralité deshabitantsdeLibournefera le,reste. . lille (Nord).— Muséede peinture. — Conservateur: M.:Ed.-Reynart. • Cemusée,dontla fondation datede 1795,avaitété forméd'abordaveclesoeuvres d'artrecueillies danslescouvents et danslespropriétésdesémigrés;maisla supprimés plupartde cesoeuvres d'art,au nombrede plus de600,furentdélapidées,etil enrestait fort peuau muséedépartemental, quandunarrêtédes consulsy envoya,en 1801, 46 tableauxconquisen Italie, en Allemagneet en Belgique.Lemusée,quiremplit quatregrandessallesdela mairie,s'estaccruprogressivement pardesdonset deslegs. LaqualitéplutôtehCoreque la quantitédestableauxqu'ilrenferme, le recommande aux amateurs.Dansla premièresalle,oùsontlesécolesd'Italie,ona placéquatregrandes copiesdesSianze,de Raphaël,exécutéesau dix-huitième siècle,par Évrain,Blanle chet,Berbantet Dufios,peintresfrançaispeu ou point connus.Citonsseulement Martyrede saint Georges,par Véronèse;deux bonstableauxattribuésà 'Lamberî Zustris: Judithtenantl'atête d'Holopherne et Je'susapparaissantà la Madeleine ; une grande et belle page de Piazzetta,l'Assomption de la Vierge;deux sujets de VEnéide,par L. Giordano;un bon SalvatorRosa, un charmantCanaletti,etc. Dansla salledesécolesdu Nord,il n'ya pas moinsde cinqtableauxdeRubens; leplus estlaMort de la Madeleine,quivientdesRecolletsde Gand.Le Christ remarquable sur la croix,deVanDyck,estla perle de la collection. Jordaens,Sneyders,HondeVanHuysum,Ruysch,Davidde Heem,etc. kooter,Crayer,. Philippede Champaigne, ne sont.pasmalreprésentés.Latroisièmesalleest consacrée à la peinturefrançaise : Valentin,ClaudeVignon,Lebrun,Jouvenet,Sauvage,et les Watteau,de Lille,parents de l'illustreAntoineWatteau,de Vale::ciennes; unpeintredeSaint-Omer, Arnouldde Vuez,à peinecitédansl'histoirede l'art, semontrelà, très-digned'êtreapprécié,avec ses36tableauxdedifférents deM.Delacroix genres.Dansla quatrièmesalle,la Me'dée éclipsetout ce qui l'entoure,quoiqu'ellesoitentouréede bonsouvragesde Muller, de Steuben,deCamilleRoqueplan,etc.Parmilesstatues,le Catond'UtiquedeRoland estun morceaucapital. Noticedes tableaux,bas-reliefs et statues exposésdansles galeriesdu muséede 1857. Lille,parEd. Reynart,conservateur.2e édition.Lilte,imp. Lefèvre-Ducrocq, In-12de 164p. —292numéros,avecnoticehistoriquesur le.musée. MuséeWicar. • Cemusée,quirenferme lacollection léguée,en 1834,parlepeintreWicarà savillenatale,est placéà l'hôteldelamairie.Il comprenddes dessins, desesquisses et desétudes de grandsmaîtres,notammentde Raphaël.Administré par unecommission prisedans le seindelaSociété dessciences de Lille,il a ététrès-convenablement installédansune vastesalle,oùlesdessinsencadréssontgarantisdel'actiondelalumière pardesrideaux' verts.Parmiunefoulede piècesmédiocres,ontrouved'admirables croquisà là plume de Michel-Ange, de Francia,de Raphaël,de JulesRomain,deJean Belin,du Titien,
— 131 — d'AlbertDurer,déLéonardde Vinci,etc.Bornons-nous deRembrandt, à citerunbeau dessinau «rayonnoirde Fra Baitôlomeb{l'Adoration de la Vierge),un magnifique dessinà la plumede Michel-Ange (uneSibylle),un gracieuxdessinau crayonrouge deBaccioBandinelli (Étudedefemme),undesplusbeauxdessinsdeRaphaël(desGens etc.La piècela plusrareet la plusprécieuseque contiennele musée, .quis'enfuient), c'estimecharmantetêtede,jeunefilleen cirecolorée,qu'on,prétendavoirété modelée parRaphaëllui-môme. MuséeWicâf.Catalogue desdessinset objetsd'art léguéspar J. Wicar.Lille,imp. 1856.In-18dé180p. —1437numéros,avecunenoticesurWicar. lefèvre-Ducrocq, Muséenumismatique. . ^"' Gemusée,formépar desdons successifs, possède,outre une bellesuite de médaillesromaines,desarmesanciennes,des caméeset desmonumentsd'archéologie. Ilestplacésousle patronagede la Sociétédessciencesde Lille,qui choisitdansson seinlesmembresde la commission desurveillance. . MuséeMqillet. €e curieuxmuséeethnographique, léguéà la villedeLilleparunLillois,M.Moillet, sousla préquil'avaitformédansses voyages,estadministrépar une commission, sidence-de M. Geiitil-Deschamps. Il renfermebeaucoupd'objetsd'art étrangers. —Muséede peinturéet d'antiquités.•—Conservateur: usiotSES (Haute-Vienne). M. CharlesDulac. Cemusée,placésousla surveillance dela Sociétéarchéologique et historiquedu Limousin, présidéepar le préfetdu département,est ouvertles dimancheset fêtes. Ontrouve,dansce musée,destableaux,despierres,sculptées,des sculpturesen bois, desmédailles,des armes,desobjetsd'art. La partiela plus importanteest la collection céramique,quiréunitun grandnombred'émauxancienset modernesde la de Limoges. fabrique lons-le-saulniér (Jura).—Muséede tableaux,d'antiquitéset d'objets d'art.— Conservateur'%-• Jacques Bonjour; conservateurhonoraire : M. Désiré Sonnier. Cemusée,quis'enrichitsanscessepar desdonset des legs,sousles auspicesdela Société d'émulationdeLons-le-Saulnier,.est dansplusieurssallesde établi^depuislSal, l'hôtelde ville.Bnesallespécialeestconsacrée auxtableauxet auxstatues; uneautre outredes portraitsd'hommescélèbresdu département,une collection d'anrenferme, tiquitéset de médaillesrecueilliesdans le Jura, une collectiond'armeset d'objets . . d'art,etc. lton (Rhône).—Muséede peinture.— Conservateur: M. A. Thierriat. Cemusée,quine se composaitencoreque de dix oudouzetableauxen 1806,fut réellement crééà cetteépoquepar lessoinsdeMM.Fay, mairede Lyon,et d'Herbou-
— •!SiArtaud eutla plus grandepart à la créationdu ville,préfetduRhône.L'archécle^ne musée,qu'il administrapondant25ans. L'Empereur, par décretdu 15février1811-, donnaà la villede Lyonquelques-unsdes plus beauxtableauxqu'onadmire.dans la entre autres,l'Ascension, un deschef-d'oeugrandegaleriedu palaisdesBeaux-Arts, vre du Pérugin.Voici,par ordrechronologique, lesnomsdes principauxmaîtresqui sont représentésdans cette magnifiquecollection.Ecolefrançaise: SimonVouet, Fr. Perrier,Poussin,Lahyre,Mignard,Séb.Bourdon, Lesueur,J. Courtois,Loir,MonA.Goypel,Jos. Vernet,Casanova, Gironoyer,Jouvenet,Parrocel,Rigaud,Desportes, Ecolesallemande, flamandeethollandaise: Albert det,Gérard,Granet,Charlet,Marilhat. Durer,Martinde Vos,Mirevelt,Hubens,Sneyders,Van Mol,Crayer,Poelemburg, Breughel, Segbers,Jordaens,VanDyck,Davidde Heem,VanOst,Philippede Champaigne,VanThulden,E. Quellyn,Terburg,Coning,D. Téniers,JeanBoth,Vander VandenEeckhout,Maas,J.-B. Veenix,J. Fyt, Helst,B.Péters,Ferd.Bol,Swanevelt, P. Wouwermans, Vander Kabel,Kaff,VanHagen,Hondekooter, Netscher,Berghem, Ruysdael,J.-B. Champaigne, Schalken,J. Weenix,Mignon,Bloemen,Werbruggen, VanHuysum,Grenenbroeek, Vandaël.Ecolesd'Italie:Pérugin,Pordenone, Sébast.del Piombo,Andi-édelSarte,Corrége,Bordone,Tintoi'et,Paul Véronèse,J. Palma,Louis et AugustinCarrache,Bassan,Josépin,Schidone,CarlettoVéronèse, Guide,Albane, Carie Maratte,L. GiorLanfranc,Guerchin,Nuvolone,Guaspreûughet,Castighone, : Zurbaran,Ribéra.La plupartde ces tableauxontété dano,Ricci.Ecoleespagnole de Lyonà diversesépoques.Plusieursde ceuxqui provienacquisparla municipalité nent de la munificencede NapoléonIer-ontfiguréau MuséeduLouvre.Unpetit nombrea été donnépar des particuliers.Nous citerons,parmi lesoeuvrescapitales des Mages,de Rubens;les SeptSacrequepossèdelemuséede Lyon: L'Adoration de la Vierge,duGuide; Moïsesauvédeseaux,de Paul ments,duPoussin;VAssomption Véronèse;l'Adorationdes bergers,et l'Inventiondesreliques,de Philippede Chamdu Guerchin ; SaintLucpeignantla Vierge,de Giordano;les paigne; la Circoncision, Marchandschassésdu temple,deJouvenet; l'Adoration desMages,de Stella;leChrist à la Colonne, de Palma;le Moïse,d'AnnibalCarrache;la Délivrance de saint Pierre, de D. Téniers,etc. La galeriedespeintreslyonnaisforme,en quelquesorte,unmuséespécial; elleétait ellen'a étéouvertequ'en1851.Touscespeintresn'ontpas projetéedepuislongtemps, une placeégalement brillantedansl'histoirede l'art, maisleursoeuvresintéressent la villequis'honorede lesavoirvusnaître.Voiciceuxqui sont déjàreprésentés dans cettecollection: Advinent, Artaud,Berjon,Biard,Bidault,Boissieu,Bonirote,BonneFlandrin(René-Auguste fond,Bony,Cinier,Dubuisson, Duclaux,Epinat,Faivre-Duffer, et Hippolyte), Fonville, Gallay,Genod,Grobon,Grognard,Guindrand,Guichard,Hennequin,Jacomin,Jacquand,Leymarie,Magnin,Manglard,Montëssuy^ Orsel,Perlet, Petit-Jean,Pillement,Revoil,Richard,Soulary,Saint-Jean,Jacq. Stella, Trimolet, Les desideratade la galerielyonnaises'élèventencore» à une quarantained'ar' tistes. . Noticedes tableauxexposésdansla grandegaleriedumusée de Lyon,publiée du muséeet du PalaisdesArts.Lyon,impr. par AugustinThierriat,conservateur de L. Pétrin, 1856.In-16de 120p. — 211 numéros,avec noticesur l'originedu • musée. ' . .
— 133 — Galeriedes peintreslyonnais,par AugustinThierriat.Lyon.impr. de L. Perrin, 1851.In-16de.64 p. — 105numéros.' Muséelapidaireet musée des antiques.— Conservateur:M.MartinDaussigny. Le.muséelapidaire,quise développesousles portiquesdu PalaisdesArts,estun desplusricheset desplus curieux,del'Europe^ Lemuséedesantiques,quelesfouillés faitessur le solde l'ancienLugdunumviennentaccroîtretous les jours, s'estaugmenté,en 1850,dela bellecollection léguéeà lavillede Lyonpar AmédéeLambert. Noticedu muséelapidairede là ville de Lyon,par le docteurA. Commarmond, conservateur des muséesarchéologiques de la villede Lyon.Lyon,imp.Dumoulin, 1855. "In-8de168pages. _.,-'' Cabinetdes estampes. — Conservateur: M. le docteur Fraisse. Cecabinet,qui fait partiede la bibliothèque duPalais des Arts,renfermeplus de soit en.volumes. On peuty 40,000 estampes,soit sous verre, soit en portefeuilles,, suivrelesprogrèsde l'art de la gravuredepuissonoriginejusqu'à nosjours.C'estla plusimportantecollection iconographique qui existeen France,aprèsle Cabinetdes dela Bibliothèque estampes impérialedé Paris. lunéville (Meurthe)!—Muséede tableauxet d'objetsd'art. Cemusée,qu'ilétaitquestiondepuislongtemps d'établirdansune salledu palaisdu roiStanislas, doit avoirun commencement d'existence,puisqueleministred'Étatlui a envoyédestableauxà l'occasiondelà fêtede l'Empereur. maçon(Saône-et-Loirë).— Muséede tableauxet d'antiquités. Cemuséecommencé en 1825souslès auspicesde laSociétéd'agriculture,sciences etbelles-lettres deMâcon,n'a pasprisle développement qu'onpouvaitespérer,malgré lestrouvaillesd'antiquitésqui se fontsanscessedansle département.Les tableaux sontencore.peu demédailles est assezconsidérable. nombreux,maisla collection le mans (Sarthe).—.Muséed'objets -d'art et galerie,de peinture. ...,. Conservateur:. M. Mouton-Dugasseau. Cemusée,quisedéploieà présentdanslessallesdela Préfecture,est administré par unecommission soùsla surveillance dumaire.Ouvertlé dimanche,le jeudiet levendredi.Installéd'aborddansl'ancienneéglisede la Culture,il datede l'an vu, quand leministrede l'intérieurfit.remettreà la villedu Mansseize tableaux,la plupart del'écolefrançaiseet provenantdel'ancienneAcadémie, royalede peinture.Depuis cepremierenvoi,les donsduGouvernement, ceuxdes particulierset les acquisitions ont porté à plus de300le nombredesnumérosducataloguedescriptif. municipales Dansce nombre;il n'y a pas beaucoupdemorceauxremarquables. Citons,parmiles Italiens,un Cagnacci, représentantunefemmepeintreen prison; unBaroche:leChrist autombeau,et deuxBellozzi,Ruines:parmilesFlamands,DeuxEnfantsjouant avec
— m — de FerdinandBol;lesAmoursdes Dieux,de Breughel;un tableaude une'c/ièvre, et VAdoration naturemorteattribuéà CornilleBrice;un paysage,d'AdamPinackei>, des maîtres sont nomde Lestableaux français des Rois,de Philippe Champaigne. ousix de être On reconnaît prix l'Académie, par sans c inq breux, plusimportants.. y Julien, CàrleYernet,Duvivier,Garnier,etc., tableauxqui reviendrontun jourou de Paris, lorsqu'ony formeraune galeriehistorique l'autreà l'ÉcoledesBeaux-Arts, des concoursde,peinture.Il fautmentionnerencorele Lavementdes pieds?deCarie Vanloo;laPrésentationau temple,de Jeuvenet;Çalypsoet ses Nymphes,deLouis etc.Les antiquitéset lés objetsd'art un gracieuxpaysage,de Lallemand, Boullongne; desarmes desfaïencesde Nevers, à ce sontsurtout anciennes, ne sont pas dédaigner; de des. coffretsen ivoiresculpté,des émaux,entreautresle,célèbreérnailcloisonné Le Gouvernement HenriPlantage.net. augmentetousles anscemusée,en;luienvoyant quelquetableaud'artistevivant. Cataloguédu muséumde là villedu Mans.Le Mans,imp.Fleuriot,1829.In-12 .. de 20 pages. Noticedestableauxexposésdansle muséedu Mans,4e édit. rev. et aûgha.Mans, imp.Julien, 1852.In-12de36 pages. Muséedes monumentshistoriques. -^Conservateur : M. Ch.Drouet. Commissionde surveillance. du conseilmunicipaldu 28 mai 1840, Cemusée,crééen vertu d'unedélibération basses de la sallede estétablidanslessalles spectacle.Ouverttouslesdimanches. Marseille (Bouches-du-Rhône).— Muséede tableaux,d'antiquités, et cabinet de médailles.— Conservateur: M. BarthélémyLapommeraye. Cebeau musée,qui occupeavecla Bibliothèque publiquel'égliseet le couvent à l'écolefrançaise.Le des Bernardins,renferme142tableaux,dont;89appartiennent de la France, contientla série desmédailles médaillier,un des plus considérables marseillaises etunesuitecomplète desmonnaiesdéProvence.Lesantiquités,trouvées la plupartsur le solmêmede Marseille,ont une grandeimportancepour l'histoire de cetteville.La premièresalledumuséeest rempliepar les antiquités;la seconde : par lestableaux.Tousles ancienspeintresde l'écolemarseillaisey sont représentés Pierre Michel Dandré le chevalier d e AugusteAubert, Bardon, Fontanieu, Puget, Serre,etc. Nousciteronsseulementune partie destableauxqui ont été donnésau muséelors desa création,sous-leDirectoire: Amerighi,le Christ mort; Paul Véune Sibylle; Guide,la Charitéromaine;Carie ronèse,la Charité;Lues.Giordano, la Maràtte, Viergeallaitant'l'EnfantJésus;Perugnij.la Famillede la Vierge;Jules Romain,Cavaliers,SalvatorRasa, un Ermiteen méditation;.. Raphaël,saintJean écrivantl'Apocalypse; Solimene,un Crucifix.;ppminiquin,'la, Madeleine;Philippe de la Madeleine de Champaigne, et Lapidationde saint Paul; Jordaens,la Apothéose Pèchemiraculeuse;Gérardde Lajresse,Enéeà Çarthage;Rubens,le Princed'Orange et sa famille; Chasseau sanglier,l'Àdoraiiondes Bergers, la. Flagellation,la etc. On a lieu de s'étonner qu'une ville aussi importanteet aussi Résurrection, richeque Marseillene consacrepas plus d'argentà l'entretienet à l'accroissementde sonmusée. ''..
— Noticedestableauxet monumentsantiquesqui composent la collectiondu musée de arseille.Marseille,imp.Achard,1842.In-12de 48 p. — 142numérospour les 37 pourles antiques. tableaux, melun (Seine-et-Marne).—Musée historique. n'existe Cemusée, encorequ'enprojet,ou plutôtil existedéjàréellement,très-comtrès-bienclassé,en la possessiondu savant,M. Grésyquil'a plet, très-nombreux, recueilli avecamourdepuisvingtanset qui prometde le léguerà savillenatale. mende (Lozère).—Muséede tableauxet d'antiquités. Cemuséenaissanta pouroriginela galeriedetableauxpeintsparAntoineBenard, sous'lesausquifurentexposésà la préfectureen 1832.II prometdese développer scienceset arts deMende. picesdelaSociétéd'agriculture,commerce, metz (Moselle).— Muséede tableaux. — Conservateur: M. Hussenot. Cemusée,qui ne comptaitque132tableauxen 1847,sembledestinéà s'accroître sousles auspicesde l'administration rapidement Les tableauxmodépartementale. dernesy sont encorepeu nombreux,comparativement auxtableauxanciens,parmi lesquelson distingueun grand nombred'oeuvresestimables,et quelqueschefsnotammentle Porte-Drapeau, deRembrandt,et la Bouquetière, de Murillo. d'oeuvre, Lesprincipauxmaîtresqui figurentdanscettecollectionsont,pour l'écoleitalienne, Canale, Casanova,Piètre de Cortone,CarloDolci,Tïntqret,GuidpReni, Salvator Rosa,Schedone, Tiepolo,Titien,etc.; pourl'écoleespagnole,Murillo,Ribera,Zurbaran,Coello;pour l'écoleflamandeet hollandaise,Metzu,D. Teniers,VanDyck, Fyt,Rombouts,Mieris,Ostade,Breughel,Van Thulden,Franck,Bril, Verdussen, etc.Nousn'osonspas dire cependantque toutesces attributionssoientinTilborg, contestables. Dans l'écolefrançaise,on peut citer, avecplusd'assurance,une belle esquissé (SainteThérèse)de Lesueur; un charmantportrait de Boucher,peintpar le portraitd'AntoineLe Maistre,avocatjanséniste,par PhilippedeChamlui-même; de Lambàlle,par Duplessis;ungrandtableaude nature paigne;le portrait de M°?s morte,parDesportes ; deuxportraits,par Mignard;une esquissede JosephVernet,et troisMarinesde Noël, son;élève;le portraitde Mansard,par Largillière;celuidu cardinalFleury,par-Rigaud;celuideM. d'Angivilliers, par Greuze,et deuxétudes :dece mêmepeintre; diversportraits, par Grimoux, RestoutjNattier,etc. Quantau portraitattribuéau Primatioe,c'estune peinturepeu dignede ce grandnom.Citons enrevancheun magnifique portrait,qui a été souventattribuéà Terburg,et qui est signéP. Lesih,avecla date,de1750. Cemuséeest ouvertles dimancheset jeudis. destableauxdes écolesespagnole,italienne,flamande,hollandaise,alleCatalogue mande,française,exposésdansla galeriedu muséede la villede Metz.Mets, impr. Blanc,1859.In-12de 24p. —269numéros. Cabinetde médailles.— Conservateur: M. Clercq.;.conservateuradjoint: M. Ad. Malherbe. Cettecollection nombreuseetbienclasséefait partiedel'Écoled'artillerie.
— 136 — mézièrës (Ardénnes).— Musée-de tableaux,d'objets d'art et d'antiquités. Cemusée,qui existedepuisplus detrenteans,estencoresansimportance, malgré ancienreceveurgénéral, lebonvouloirdu conseilmunicipal.M. Marcotte-Genlis, aurait.promis,dit-on,de lui léguer sa-collectionde tableaux,parmilesquelson admireplusieurstoilesdeM.Ingres. montargis (Loiret).— Muséede tableauxet d'antiquités. Donsdes particuliers,envoisdu gouvernement. — Muséede peinture, dit Muséede la Ville. montauban(Tarn-et-Garonne). Conservateur: M. Combes,peintre d'histoire. Cemusée,qui doitsonorigineà un legsdubaronde.Montarieu,ancienmairede et desparticuliers.Il Montaubanen 1843,s'est accruparlesdonsduGouvernement destatuesmouléessur l'antique,unecenrenfermeaujourd'hui,outreunecollection taine,de tableaux,parmilesquelson remarqueplusieurstoilesde Mignard,deBoucher,'de Raoux,du Valentin,et plusieursportraitshistoriquesintéressants,d'anciennescopiesd'aprèsles maîtresitalienset flamands,le Lévited'Ephraïm,par Couder,etc.Ouvertau publicle dimanche. Le Catalogue du muséeest imprimédansl'Annuairedu départementde Tarn-etl'année1859. Garonne,pour Musée Ingres. — Conservateur: M. Combes. Cemuséen'est,dit-on,quela premièrepartiede.l'offrandede M. Ingres,quidesentièrede tableaux,dessinset antiquités,à sa ville,natale.Le tine sa collection en 1841,se:composede 56tableaux,les uns oripremierenvoi, qui a été.effectué les ginauxitaliens, autres copiésmodernesd'après Raphaël,Titien, etc. On y remarqueuneSainte Catherine,par André.del Sarte; une Lèda,par Je chevalier unSaintJean, parLéonardde d'Arpino;une Viergeet l'EnfantJésus,par.Garofalo.; le Vinci;un Religieuxfaisantl'opérationdu trépan^par Philippede Champaigne; de un de une têtede Sacrifice Manuê,par Lesueur; portrait femme,par.Mantegna; sainteCatherine, etc., parLuini;lesNocesde Çana,parTintoret; Orphée,parBreughel, et plusieursbellescompositions, esquissespeintesou,copies,par l'illustrefondateur de ce musée,quiseraun desplus curieuxdelaFrance. montbéliard (Doubs).— Muséede peinture et d'objets d'art. ou donnéspar leshabitantsde la Quelquestableauxenvoyéspar leGouvernement villeformentuneannexeau superbemuséed'histoirenaturellede la Sociétéd'émulationdu Doubs. MONTBRisoN (Loire).—Muséed'Allard— Conservateur: M.Bernardaîné. Cemusée,fondéil y a quelquesannées,portele nomde sonfondateur.
—137 — Montpellier(Hérault).— Musée:Fabre. — Directeur: M. Victor-Ferdinand de Nattes; conservateur: M. Matet. —Commissionconsultative. Cemusée,qui doitson nomà son principalfondateur,est ouvert,au. publicles et lundis.Quoiqu'ileût été établidansles sallesde la Mairieà l'époque dimanches avantles donationsdti peintre duDirectoire,il,h'ayait pris aucun développement, Fabre,élèvede David,en 1825et 1837. Depuis,il s'augmentade la collectionde M.Valledanet des acquisitions qu'on put faireavecunedotationannuelledue. à lalibéralitéde M. Collot,directeurde la Monnaiede Paris. Ce muséeest un des plusbeauxet des plus richesde.la France.On y voit figurerdes oeuvrescapitalesde toutes les écoles,surtout de l'écoleitalienne: Albane,Allori,Andrédel le Calabrese,ies Carrache,Danielde Sarte,le Barocche,le Bassan,le Bolognese, CarloDolci,Dominiquin, Fra Bartolomeo, Garofalo,Giotto,LucaGiordano, Volterre, leGuerchin, JulesRomain,Paul Véronèse, Raphaëld'Urbin,SalvatorRfasà,etc. Il y de l'école.hollandaise,et de nombreuxouvragesde a aussiquelqueschefs-d'oeuvre notamment de de Prud'hon,de Lebrun,de Girodet,etc.On l'école Poussin, française, plusieursbonsouvragesde Téniers,de Ruysdael,etc. ycompte Noticedestableauxet objetsd'art exposésau muséeFabre1de la villede MontMontpellier yimpr. -.Grollier,1850.In-18de pellier,suiviedetablesalphabétiques. •153 p.—556 numéros,avecnoticesbiographiques. "',Muséearchéologique. de Montpellier et.placémain. Cemusée,crééen1821par la Sociétéarchéologique dansunedessallesdumuséeFabre,renfermeplusieurscollections intéressantes, tenant notamment celled'empreintes de pierresantiquesgravées,en plastiquerougo,collection formée en 1743et contenantbiendes empreintesdont les originauxn'existentplus. Lemédaillier possèdequelquespiècesrares., . Musée Atger. — Conservateur: M. Kuhnholtz. del'Écolede médecine,lui a étéléguée Cemusée,qui fait partiede la Bibliothèque d'unenombreuse Il se compose parlesavantdocteurAtger,originairedeMontpellier. suitede portraitsgravés,,et d'une précieusecollectionde dessinsoriginaux,dus la plupartà desartistesnésdansle mididela France.Le cataloguede cettecollection aétépublié,maisil esttrès-rare. dansla Gazettedes beaux-artsde M.CharlesBlanc,,unarticledeM. Léon Voyez, sur'cettecollection,livraisondu 1erfévrier1860. : Lagrange \ moulins (Allier).-—.Muséede tableauxet d'objets d'art. Gemusée,fondépar unedélibérationduConseilmunicipalen date du7 mai1842, estplacédansunedes.sallesde'THôtel-deVVille. On y'a réuni une suitede portraits peintset unecollection de plâtres mouléssur l'antique,qu'onvoyaitexposésauparavantdanslelocalde la Bibliothèque,C'étaitlà tout ce qui restaitdes objetsd'art M. Dufour,peintre;ésidantà Moulins,lors qu'avaitrecueillispendantla révolution dela premièrecréationdesmuséesde provinceen 1770.
— 138 _ nancï (Meurthe)..—Muséede peintureet de sculpture,.-r- Conservateur: M. Leborne. — Commissionadministrative. Cemusée,dontl'ancienneAcadémiede peinturede Nancya étéle berceau,s'est destableauxtrouvésdans les églisesetles augmenté,à l'époquede la Révolution, couvents.En 1804,il reçut 40tableauxanciensque le Gouvernement avait envoyés à Lunévillepourornerles salles du châteauà l'occasiondu'congrès.Depuis,il a obtenuune bonnepart dans les distributionsd'objetsd'art faites par l'État aux muséesdépartementaux. desmeilleurstableauxde l'écoleitalienneont Quelques-uns été fort endommagés les restaurations par successives,notammentune Viergedu Pérugin,le Tobied'Andrédel Sarte, etc.On remarquela Sibyllede Cumes,de Pietrode Cortone;FEchellede Jacob,de Cigoli;uneDescente de croix,duCaravage; le Martyredesaint Sébastien, de Koeberger ; la Pestede Milan,de Crayèr; deuxtêtes -et brillante devieillesfemmes,de Jordaens,etc. L'écolefrançaiseest nombreuse : Lahyre,Lafosse,Lemoyne,Restout(un superbeportrait), Galloche,CarieVanloo, Detroy,Octavienet Boucher,se montrentlîun à l'autreleurs défautset leurs qualités.Les peintresde l'Académie de Nancy,Girardet,Claudot,Jacquart,etc., sont bienfaiblesà côtéde ces.maîtrescharmants,gracieuxet spirituels.Les peintres danscemusée,perdentmoinsà la comparaison: contemporains, quisont représentés Bataillede Delacroix Eugène (la Nancy),Isabeypère (portraitde Napoléon Ie', peintà l'huile),EugèneIsabey(Vuede Dieppe),Ziegler(Saint Georgesterrassantle Dragon),etc. Noticedes tableauxexposésau muséede Nancy.Nancy,impr,-Hinzelin.1854. In-12de120p. —-243.numéros,avecnoticehistoriquesur le musée. Muséehistoriquelorrain. Cemusée,fondéen 1849, est établidansl'ancienpalais desducs de Lorraine. considé.Ouvertlesdimanches et les jeudis.Il prendtousles joursun accroissement des auxdons detoutes 11renferme rable,grâce qu'ilreçoit parts. déjà objetsentout genre,du plushaut intérêthistoriqueet artistique. Muséelorrain,établidansl'ancienpalaisdesducsde Lorraineà Nancy.Catalogue desobjetsd'art et d'antiquités,3e édit. Nancy,impr.Lepage,1856.In-8 de 80p. — 560numéros,avecnoticesur lemusée. — Muséede peinture et de sculpture. — Consernantes (Loire-Inférieure). vateur : M. Baudoux.—: Commissionde surveillance. Cemusée,fondéen 1804,reçut alorsduMuséecentraldeParis 27tableaux,qui ne lui ont pas étéenlevésen 1815,quoiqu'ilsprovinssentlà plupart des.conquêtes del'armée françaiseen Italie.Il ne fut pourtantouvertau publicqu'en 1830.La villede Nantesavait fait.l'acquisitionde la belle:collectionque M.de Gâ'caultavait forméeà Romependantsa missiondiplomatique sousle Directoire.A cettecollection étaitvenuese joindrecellede M. Fournier,acquiseégalementpar la ville.Lesdons des particulierset ceuxdu Gouvernement avaientfait le reste. Ce musée,admirablementinstallédanssix grandessalles,bienéclairées,estriche surtouten peinture
— 139 — Lesgothiques,attribuésbienou'malà Orcagna,à Giotto,à Ghirlandajo, italienne. etc., Dessixtableauxque le cataloguedonneà Raphaël,il n'y en'a ,çontinsuffisants. qu'un,la Viergeet l'EnfantJésus,quipourrait,êtreauthentique;mais, en revanche, La répétitionde la Vierge lesdeuxPérugin[Jérémie.et Isaïe)sont incontestables. auxrochers,de Léonardde Vinci,n'estpas au-dessousde l'originaldu Louvre;la d'Andrédel Sarte,quiest aussiau Louvre,sembleinférieure,parsuitedes Charité,: restaurations maladroites,à la copiede Nantes.Citons,de PaulVéronèse,unSaint une esquissereprésentantiui généralreçupar le Sénat, une réductiondes Etienne, de Cana;plusieurs.toiles du Tintoret,un portrait d'homme,Jésusguérissant Noces lesmalades,têtes d'étude;untableaudu Titien, Saint Jérômedans le désert; une SainteCatherine,d'AnnibalCarrache,-unde ses chefs-d'oeuvre; les TroisGrâces, d'Aretusi, peinturecapitaled'un maîtrepeu connu;une Têtede Christ,deSébastien le portraitde BaccioBandinelli, le Convoi d'unêvéque,d'AndelPiombo; parBronzino; deJulesII, par le même;Vued'un port au soleillevant,de dréaSacchi;l'Apothéose Salvatof Rosa,et quatrebeauxCanaletti.L'écoleespagnolemeten présenceRibera, et Murillo: le premier,avecunMartyrede saint Barthélémy,et Jésusau Vélasquez milieu desdocteurs;le second,avecdeuxportraitsexcellents;le troisième,avecun portraitde femmeet un Vieilaveuglechantant.Lesécolesflamandeet hollandaise brillentde tout leur éclat. Mentionnonsune Sainte Famille, d'Otto Venius; uncadrede Têtes d'étudeen grisaille,dé Rubens; un portrait d'homme,de Van Dyck;l'Arcde Titusà Rome,de SimondeVos;l'Enfantguiécrit,grandepeinturede lès Disciplesd'Emmaûs,pochadede Rembrandt;le Dentiste,de Ferdinand Metzu; Bol;un paysaged'Hobbema;uue Kermesse,de CorneilleBéga;je Bon Samaritain, deSchalcken; deuxmarinesde Backuysen,deuxtableauxde genrede VanBloemen, troispaysagesde Huysmansde Malines,plusieursVander Meulen,un superbeTeniers, Vieillardcaressantsa servante,etc.L'écolefrançaiseest loind'êtreaussibien ni Lesueur, ni Poussin, ni ClaudeLorrain, ni VVatteau,ni Rigaud, représentée: niDesportes, ni Chardin,ni Boucher; mais le Valentin(les Pèlerinsd'Emmaûs), maisSimonVouet[la Paix), mais SébastienBourdon,Lahyre,Lâfosse,Gillot,Tourde cette école, c'est le portrait de la Camargo,par nures,etc.Le chef-d'oeuvre Lancret.Onretrouveà Nantesdiverstableauxcontemporains quiont eu du succès auxexpositionsde Paris: les Raccoleurs.de Giraud; Athalie,de Sigalon;Chef dansune Smalah, de Delacroix;la Processiondes Ardents,de Clément limbe.reçu desAnimaux,de Brascassat,'etc.Il va sans dire, quenous.n'acceptons Boulanger; pastouteslesattributionsdu catalogue,car, s'il fallaitles prendrepourdes articles defoi,lemuséede Nantesseraitaussiriche que celuidu Louvre* Lacollection Feltre,qui fait partie du muséede Nantes,depuisquelquesannées, avaitétéd'abordléguée,par sonpropriétaire,au muséedu Louvre,maislesconditionsdulegs n'ayant pu être acceptéespar la directiondes Muséesimpériaux,la villede Nantesa exécutélesintentionsdu testateur, et est devenueainsilégataire decettejoliecollection.Lestableaux,la plupart del'écolefrançaise,aunombrede 81, sontmaintenantplacésà part, dansune rotondeconstruiteexprèspouflesrecevoir. Ilsappartiennent On remarquecepenpresquetous à des maîtrescontemporains. dantparmieux.le meilleurmorceaude Tournières,la Famille Mauperiuis,deux excellents portraitsde Greuze,un paysagede Boissieu,et l'adorableportraitde la étaitle peintre que le duc de Feltre afl'ecr Camargo, par Nattier.Paul Delaroche
_.,-w'o — tionuaitle plus.Ou.trouvedansla collection de-cet amateurla magnifique esquisse de l'Hémicycle du<palais-desBeaux-Arts, l'Enfancede Pic dela Mirandole,la Jeune filleà la balançoire,etc.A côtéde Delaroche,vientse placernaturellement Léopold Robert,avectrois tableauxbien connus: l'Ermite,les Baigneusesde Sora,etles .Petits,pécheursdes marais Pontins.il faut citer aussile chef-d'oeuvre d'Horace Vernet,AbrahamrenvoyantAgar; plusieursbonnestoiles de Hesse,de Papety, de Brascassat,de Diaz,etc., i Cemuséeest ouvertlés mardis,jeudiset dimanches. Noticehistoriquesur le muséede peinturede Nantes,d'aprèsles documents officielset inédits,par Henride Saint-Georges, secrétaireen chefde la Mairie.Nantes, impr.Guéraud,1859.Jn-12de xn et 252pages. Cataloguedestableauxet statuesdu muséede Nantes,7° édit., deuxièmecatalogue,refondu.Nantes,impr. veuveMèlinet,1859.In-12de 305pages. ( Muséearchéologique.— Conservateur: M. Yandier, Cemusée,fondéen 1843par la Sociétéarchéologique de Nanteset de la LoireInférieure,prit bientôtun telaccroissement, que le localoù il étaitinstalléne pouvantplus le contenir,on le transportadans la chapellede l'Oratoire,en 1856.Ce muséerenfermeplusieursdivisions : 1° Monuments en marbre,en pierre, en bronze, en bois; 2° Céramiquede l'antiquitéet du moyenâge; 3"Armes;4° Médailles et sceaux;5° Peintureset dessins;6° Tapisseries;7"Objetsdivers;8°-Antiquités égyptiennes.Chacunede cesdivisionsoffredes objetsde haute importanceet du plus grandprix. et descriptiondes objetsd'art du muséearchéologique Catalogue deNanteset de la Loire-Inférieure. Nantes,impr. Guéraud,1857.In-8de 108 p. — 900numéros environ.
narbonnb (Aude).— Muséede tableaux et d'objets d'art. — Conservateur : M.Tournai. Cemusée,fondéen 1833par M. Tessier,préfet de l'Aube,-etadministré parune commission devingt-cinq estétablidansl'ancienpalaisdesarchemunicipale membres, Ouvertle dimanche.Il renfermedescollecvêques,aujourd'huil'Hôtel-de-Ville. tions archéologiques et numismatiques et une assezbonnegalerie trèS-importantes, de tableaux.Voiciles principaux: Saint CharlesBoromée,par Mignard;Jésuset la Samaritaine,par Garofalo;Diane au bain,,par Rivalz;Jésus chezMartheet Marie,par Rubens;la Charité'romaine, parSubleyras;David,et Goliath,par Louis Volaire David;Eruptiondu Vésuve, ; par Kermesse,par Breughel; portrait de Eigaud,parlui-môme;SaintJoseph.etl'EnfantJésus, par VincentCarducci,etc.Le tableauqu'on estimele plus représentedesfleurset des fruits; on l'attribueà ce qui semble.aumoinshasardé.On a. conservé Vélasquez, :qùelqùesportraitsorisiècle.Lescollections ginauxdesconsulsde Narbonneau dix-septième archéologique sontdu plushaut intérêt; ellescomprennent desinscriptions,des lampesantiques, des bas-reliefs, des statues,des,vasesfunéraires,des poteries,des figurines,desussériede monumentschrétienset d'objetsd'artdu tensiles,etc., et une remarquable moyenâgeet de là renaissance.
•~ 441 — dumuséede Narbonne,par Tournai.Narbonne,impr.Gaillard,1847. Description In-12de 111p. — 530numéros,dont 109tableaux. nevers'(Nièvre).—Musée'nivernàis.—Conservateur: M.duBrocde Segànges; -conservateursadjoints : MM.Renaudin etjlaymond; conservateurhonoraire : M. Gougny. au Châteauducal,est ouvertle dimanche. Cemusée,transportédel'Hôtel-de-VUle la peinture,mie bellecollectiond'émaux,de faïenceset de méIl comprend, outre ' • dailles. Muséearchéologiquede la Porte du Roi. — Conservateur: M. du Brocde Segànges; conservateuradjoint : M. Lhospied. à.la Courd'appelde Cemusée,de formation récente,quoiqueM.Legoub,conseiller eûtcommencé d'antiquitéslocales Bourges depuistrenteans à réunirune:collection àla bibliothèque de Nevers,est classépar ordrechronologique. Ony remarquedeux marbres grecstrouvésdanslesfouillesdu Piréeetdonnéspar l'amiralJacquinot. . nimes(Gard),— Muséede peintureet d'antiquités...—Conservateur.: M. Boucoiran,directeur de l'écolede dessin. Cemusée,installédansla MaisonCarrée,depuis1825,comprendune collection de tableaux ancienset modernes,unecollection et uncabinetdemédailles. archéologique .Cettedernièrecollection,quiprovenaitd'unlegsde l'antiquaireSéguier,et quise de plus de 7,000pièces,a étédévaliséeen 1847.Lemuséelapidaire,formé composait desdécouvertes qui onteu lieudansla villeet le département,est undesplus intéressants, de la France.La galeriede tableaux,encorepeu considérable,renferme bonnestoiles,parmilesquelles on remarquedebeauxportraits,parMignard, quelques et Largillière Rigaud ; uneMortde Bidon,par Guerchin ; uneMarinede JosephVerde Parrocel,le Crornwelde Delaroche,la Locustede Sigalon, net;une Assomption lesBohémiens de Colin,, etc.Il y a aussiquelquesbellesstatuesmodernes,entreautres laPoésielégèrede Pradier. . duMuséede Nîmes;Noticehistoriquesur la MaisonCarrée;.Biographie Catalogue deSigalon, desmonuments parAug.l'elet,inspecteur historiquesduGard; 5eédition, ' augmentée.' I n-8 de 256 1854. Nimés,impr.Baldy, p. — 439numérospourlemusée lapidaire;129pourles.tableaux. Musée égyptien: momies,vases,canoples^amulettes,tableaux,etc. Nimes,impr, 1859.In-12de23 pages. Roger, ' Niort (Deux-Sèvres).— Muséede peinture, de sculpture et d'antiquités. Cemusée,créépar la généreuseinitiativede M. Bagier,il y a dix-huitans, avec leconcours delaSociétédestatistiquedesDeux-Sèvres, s'est promptementaccru par lesdonsdesparticulierset par ceuxdu Gouvernement. Il comptaitdéjàcenttableaux en,1844.. Il y a dansle nombrequelquesbonnespeinturesanciennes.Il comprendaussi lacollection et historiquedu département. géologique
— m — Noticedestableauxet autresobjetsdumuséedeNiort.Niort,impr.Favre,1858. In-18de /|8 p. — 329numéros. orange (Vaucluse).— Muséed'objetsd'art et d'antiquité. Ce musée,créé depuisvingtans par la.Sociétéd'agriculture,scienceset arts de l'arrondissement touslesjoursduînroduitdes;fotrill'es quisod'Orange,sTaccroît pèrentdansle soiantiquedela ville. Orléans (Loiret).— Muséede peinture et de«sculpture.— Conservateur: L. Heme; adjoint: M. de Langalerie. Cemusée,dontlafondationne remontepas audelàde 1824,a étécréépar lessoins du comteGaspardde Bizemont;sonpremierdirecteurfut M.dë.Rocheplatte. Il est établidans l'hôtel des Créneaux( ancienHôtel-de-Ville ). Ouvertle jeudi et le dimanche.On y voit quelquestableauxprovenantdes égliseset couventssuppriméspendantla Révolution,maisla plupartontété donnésouléguéspar lesOrléanais eux-mêmes. C'estainsi que sont parvenusau musée diverstableauxdel'ancien château,de'Richelieu.En somme,la collection est curieusesansprésenterdes chefs-d'oeuvre horsligne.Parmilesplusintéressants,onpeutciterlesQuatreéléments de Deruet;un Saint François,par un peintreitalienpeuconnu,nomméSnelle,ami du Poussin;un Saint CharlesBoromée,de Philippede Champaigne; unebelleVue de la forêtde Soignies,par VanArtois; la Duchessedu Mairie^par De Troy; les de Fréminet,etc. Lesdessinssontpeuimportants, maisil y a desmorceaux Prophètes, fortprécieuxdanslacollection descuriosités,fragmentsd'architectureet de sculpture du moyenâge, et surtoutdu seizièmesiècle; cheminées sculptées,émaux,terres cuites,etc. Parmiles ouvrages des sculpteursmodernes se trouventdesbustesdePigalleet uneVénusdePradier. Muséed'Orléans: Explication des ouvragesde peinture,dessins,sculptures,antiquitéset curiositésqui y sont exposés.Orléans,impr. Alex.Jacob,1851.In-12de 232p. —508numéros. Muséehistorique.— Conservateur: M. Mantellier;adjoint : MM, Desnoyers et Dupuis. Cemusée,créépar arrêtédu préfetdu Loiret,en datedu 24 août 1855,réunitdes Collections et ethnographiques archéologiques appartenantà la ville d'Orléans,au du Loiretet à la Sociétéarchéologique de l'Orléanais.On y trouvetous département les tableaux,dessins,plans,médailles, sceauxet autresobjetsqui intéressentl'histoire des villes,communes, Le églises,abbayes,châteauxet autreslieux dé la province. souvenirdeJeanned'Arca été la premièrepenséede cettefondation,qui rassemble les monuments de toutenaturerelatifsà la Pucelled'Orléans.C'estla partiela plus curieusedu musée,où l'ontrouveaussi,une belle sériede vieux,meublesen bois sculptéquiattestentl'existenced'uneécoleorléanaise detailleursd'imagesetdebahutiersauxquinzième et seizième siècles. Noticedescollections le muséehistoriquedel'Orléanais.Orléans,impr. composant, Jacob,1856.In-12de60 p. —167numéros.
— Mb — Pau (Basses-Pyrénées).— Muséed'objets d'art et d'archéologie., Cemusée,créédepuisdix-huitans par la Sociétédes sciences,lettreset arts de confiéà la garded'un dé sesmembres. l>àu,,est perigubux(Dordogne).-^Musée d'antiquités.—Conservateur: M. Galy. Cemusée,fondépar les soinsdu comtede Taillefer,et dotépar M.de Mourcin, quiluiléguaun certainnombred'objetsd'antiquité,s'estenrichidesdonsquelui ont faitsMM.Brard,Romieu,Âudierne,etc. La Sociétéd'agriculture,scienceset arts dela Dordogne dudépartement contribueau développement descollections naissantes. Perpignan'(Pyrénées- Orientales). —-Muséede peinture. — Conservateur: M.Guirand.— Commissionde surveillancesous la présidencedu maire. Cemiisi'e,fondéil y a vingt-cinq ansparla Sociétéagricole,scientifique etlittéraire commeannexedu superbecabinetd'histoirenaturellequepossèdecette de-Perpignan, renferme société, déjàun bonnombrede tableauxancienset modernes,quesesmembresluiont donnésou légués. '.''."• Noticedéstableauxexposésdansle muséede Perpignan,par Roeamirdela Torre. Perpignan, irnpr.Alzine,1841.In-8de 64pages. Poitiers(Vienne).— Cabinetdes médailleset antiques. — Conservateur: ' M. Mauduyt. Cemusée^crééen1835par la Sociétédes.antiquairesde l'Ouestet.parfaitement installé dansle vieuxbaptistèreconnusousle nom de TempleSaint-Jean,est divisé encinqséries: 1"époqueromaine; 2°moyenâge; 3°renaissance et ; 4° dix-septième dix-huitième siècles; 5° inscriptions. Ony remarqueplusieurscolonnesmilliaires, la statueen marbreblancde Jeanne'deVivonne,dessculpturesexquisesprovenantdu châteaude Bonnivet,un.grandnombredîantiquitésgauloises., dïarmesantiques,de médailles j etc. , . du MuséedesAntiques del'Ouest.Poitiers,impr.Dupré,1854. Catalogue'explicatif In-8de:80p. avec5 pi. -.-'.'' lePt)y(Hauté-Loire).— Muséede tableaux,d'antiquités et d'objets d'art. — Conservateurdes tableaux : M. Vibert ; conservateur des médailles et antiquités: M, Aymard. Cemuséej fondévers1829par la Société des sciences,arts.etcommerce d'agriculture, du(!uy,.se;dévelpppe aujourd'huipar les soinsgénéreuxdessociétaires, ;sousla présidence deM.GalemarddeLafayette.Outreplusieursémauxprécieuxdela fabriquede et diver;ses,sculptures Limoges enboisd'unbontravail, on-y.trouve, plus delSOtableaux anciens et modernes,parmilesquels, il fautciterune Annonciation, du Tintoret;une Descente decroix, attribuéeà AnnibalGarrache;Judith etHolopherne, .parSchalken; unBaptême-, de saint Jean, par Solimène;un ancientableaudansle style d'Albert
— 144 — Durer,représentantla Viergeprésentantà soirtleAnnel'EnfantJésus; une répétitiond'untableaude Raphaël,La Vierge,l'EnfantJésuset saint Jean; despeintures de Lanfranc,de Lebrun,de Parro'cel,etc. Noticedes tableaux,antiquités,monuments,sculptures,objetsde curiosité,etc. Le Puy,impr. de J.-B. Gandelei,1811.Ih-12. rennes (Ille-et-Vilaine).— Muséede tableaux.— Directeur: M. J. Aussant; conservateur: M.Paillard. Cemusée,undeceuxqui,créésparledécretdu14fructidoranVIII(1800), reçurentdes tableauxduMuséecentralde Paris, restajusqu'àcesdernièresannéesdansunesorte d'abandonet d'oubliqu'ilétaitbienloinde mériter,cari. renfermenombred'ceuYres dans capitalesdesmeilleursmaîtres,et aujourd'hui,qu'ilestinstalléconvenablement le palaisde l'Université,il peut soutenirla comparaison avecles plusrichesdenos muséesde province.Parmiles45tableauxquelui fitenvoyerlepremierconsul,etqui des conquêtesde nos armées,mais encoredes anciens provenaientnon-seulement il y a deschefs-d'oeuvre connusdansl'histoirede dépôtsforméspendantla Révolution, l'art. Telssont deuxsuperbestoilesdePaulVéronèse,PerséedélivrantAndromède et le Baptêmede Jésus; unedes plusfougueusesesquissesdu Tintbret,le Massacré des Innocents;un SaintLaurentde Ribera,ou plutôtde LucaGiordano ; le célèbre tableaude MartinHemskerte,SaintLucpeignantla Vierge;le Christencroixet lesSaintesfemmes,deJordaens;la Résurrection deLazareetl'Élévationencroix,de GaspardCrayer; une Citasseau lion, de Rubens,ou plutôtde Sneyders ; un petit Christencroix,de VahDyck;Jésusaux nocesde Cana,attribuéà JeanCousin ; trois Têtesd'apôtres,par GérardSeghers;uneSainteCatherine,de ClaudeVignon, etc. Ilfaut citer,parmilestableauxcurieuxdecemusée,uneDansedesmortsattribuéea'a roiRené; CharlesIX entresonmédecinet sa maîtresse,de l'écoledes Janet; un Alchimistese coupantles ongles,par Dominique VanToi,peintrehollandais presque en l'honneurde MariedeGonsague, ignoréenFrance; uneFêtedonnéeà Amsterdam par JeanMytens;lesJoueursde cartes,par DavidTéniers,etc. Cenesontpaslàles seulsbonstableauxdel'écolehollandaise, qui estencorereprésentée parJoachimSanVanderNeer,Moucheron, etc.Dansl'école drart,Miéris,Winants,P. Wouwermans, française,onremarquelesNocesde Cana,qu'ondoitattribuerà l'un destroisLenain; une Viergeavecl'EnfantJésus, deLubinBaugin; le Christservipar les anges,de Lesueur;une grandeDescentede croix,deLebrun; la Résurrection, par AntoineCoy; unSaint Etienne,de Natoire;Joaset le grand pel; uneChasseau loup,,de Desportes de LouisBoullongne ; prêtre Joad.par L.FerdinandElle; le.Christetla Samaritaine, et en bronzede Coysevox quatresujetsde trumeaux,par Casanova.Deuxbas-reliefs la sériedessculptures. quelquesbustescomposent La collection de M. de Robbien,léguéeà la villede Rennesvers la findudernier siècle,estmaintenantéparpilléedanslemusée,à l'exception desdessinsquiformaient la partiela plus importantede cette collection,au nombrede 5 ou600, et qui sont encoreréunis.Ilsne valentpas leur célébrité,et ils sontassezpeu dignesdesgrands nomsqu'ilsportent: lesMichel Ange,les Raphaël,lesPrimaticepourraientbienn'être (piedescopies.Onpeut regardercommeoriginaux: un spiritueldessind'Abraham Bosse,intituléleNoblejeu de billard; un portrait de femme,par SimonVouet;un
— :14& — à la plumede Rembrandt,un très-beaudessindu Pérugin,représentantsaint croquis Ona lieud'être:surprisquele-cataloguedu-muséede Rennesn'ait-pas Georges,etc. été publié. ., encore :Cémusée,établidansla grande'galerie" dttPalais* estouvertau public universitaire, et jotiïsdé fête". lesdMànchies les Muséesde Province,par le comtéÉlémentde Ris. Paris, iinpr. Jules Voyez 1859.în-8,tomeIer,page175. Renmard, RËliis(Marrie).—Musée'de tableaux. — Conservateur: M. Cb. Loriquët;. Cemusée,établià l'Hôtel-de-Ville, estouvertau publicledimancheet lejeudi.Son remonteà la..création de l'Écolededessinet de peinture,,en1748.Le premier origine de cetteécole,AntoineFerrand,sieurde Montholoiii'légua toutessescollecdirecteur avait collections tionsd'artà l'établissement C es furent qu'il dirigé. dilapidéespendant larévolution. Cenefut qu'en1840quele muséecessade s'appauvriret commença deseformer.On y remarque,outredesoeuvres très-intéressantes produitespar l'école diverstableauxremarquables, rémoise, .quoiqueceuxqu'onattribueà Miéris,à Holbein,à Rembrandt, àVariDyck,à Philippede Çhampaigne, etc., n'appartiennent pas à cesmaîtres..LaCoupeuse, de choux,par Santerre,.estla perle du musée,comme dessin et commecouleur;il y a aussiune admirable.Descente de croix,par.P.Van élève de desétudesde Albert deux excellents Rubens; têtes,par D urer; Mol, paysages, etc. parHaekert ; quelquesbonsportraitshistoriques,, Lelivretdumuséede Reims,suivide noticeshistoriques: surl'écolede Reims,le la bibliothèqueet les archives.Reims,impr. L; Jacquet,1845;In-12deir et musée, 1•. 61p.—146numéros. rhodez (Aveyron).— Muséede tableaux et d'objets d'art. Cemusée,fondéil y a vingtans par"la Sociétédés'lettrés,scienceset arts del'Arenfermédéjà déscollections de tableaux,déstatues, d'armuresetautresobjets veyrôn, d'artsancienset modëïnés. LAROGHEtiiE (Charente-Inférieure).— Muséede peinture. —-Gonservateur: T. Meneau. fondépar la Sociétédes Amisdesarts déLa Rochelle,en 1841,s'augCemusée, menteassezrapidementpar les donationsqu'ilreçoitdés particulierset' par les achats quefaitcetteSociétéà là suitede chaqueexposition depeintùre,quiâ'iiëûtous lesdeuxanssoussesauspices. .:T. Meneauv . Muséed'artillerie-.—:Gonser-vateùr Cemuséeesten voiede progrès;il renfermeuncertainnombred'armeshistoriques. ROUEN (Seine-Inférieure)..—Muséede tableaux et d'objets d'art. Conservateur: M. Court,peintre. crééet installé danslessallesde l'Hôtel-de-Ville, estuiî despluscomplets Cemusée, eldesplusrichesde laFrance.Ouvertlesjeudiset dimanches. 10
—146 —.des.quinzepremiersmuséesde province, Ce.musée,comprisdans,la fondation en'1800,reçutpoursâpart 38:tableaux provenantduMuséecentralde Paris.-Il s'augmentadepuissuccessivement, soit par des donsparticuliers,soitpar désachatsaux Il remplitaujourd'huitrois frais-dela<ville,.., soit par desenvoisdu Gouvernement. grandessalles,et compteavecorgueilplusd'uneoeuvrecapitaleparmiles 340tableaux C'estd'abordunerépétitiondutableaude Raphaël,la SainteVierge quile composent. et l'Enfant Jésus, qui est à Dresde,répétitionque le cardinalGeorgesd'Amboise au peintred'Urbin.Quantà troisautrespeintures,qu'on aurait,dit-on, commandée à Raphaël,cestroistableaux:l'Adoration,leBaptême etsansraison attribua.longtemps et la Résurrection, cesontdebonsouvragesde Pérugin.Citonsencore,dansl'école italienne,unadmirablePaul Véronèse,SaintBarnabeguérissantles malades,et un Saint Sébastienattribuéaussiau mômemaître;le Christet le Pharisien,du Titien; un Concert,de Giorgione; un Bainde Diane,par le Primatice,ou plutôtNicolodell' Abbate;la Visitationde la Vierge,du Guerchin;plusieurstableauxde Fleurset fruits, deMichelAnge;desBatailles;la Toisond'or, du Bassan;ChristopheColomb recevantla bulledupape, par Solimëne;la Partie de cartes,de Tiepolo,et le portrait tableauxespagnols .deSalvatorRosa,peintpar lui-même.Les qu'ondonneà Velasquez, Il y a pourtantun beauRibera,ieBon à Herrera,etc., ne paraissentpasauthentiques. Samaritain.La perledumuséeestun gothiqueflamand,tourà tourattribuéà Hemlirig,à JeanVanEycket à JeandeMabuse ; onle désignesouslé nomde Généalogie delà Vierge.Nouscroyonsy reconnaître unepeinturefrançaisedu tempsdeLouisXII. Parmiles Flamands,signalonsla Chasseau sanglier,de Sneyders des ; l'Adoration Mages,de Jordaens;l'Intérieurd'un cabaret.'deJeanLeduc,lé plusbeautableaude ce maître;\a.Lëçonde musique,de FrançoisHais; un Port de mer,de Berghem; une Marine,de Backuisen;plusieurspaysages,deVanGoyen;destableauxde chasseetde naturemorte,parKalf,VanderNeer;Griff,etc.Riendebienremarquable dansl'école de saint Paul, du Valentin,et une douzaine d'esfrançaise,exceptéla Conversion quissesde Jouvenet.NotonspourtantuneDescentede croix et-une Adorationdes de Lahyre;le Couronnement de la Vierge,de Lafosse;le Reposde la Sainte ' bergers, la Résurrection de Lazare,de J.-B.Corneille; Famille,de Mignard; la Présentation au temple,de Restout;une Chasse,de Desportes ; despaysagesde Houelet deHubertRobert,desportraitsde Detroy,etc.Lemuséea perdu,en 1815,le ChristdeVanDyck etle Catilinade SalvatorRosa.Ces deuxtableauxn'ont pas été remplacéspar les tableauxmodernesdontl'Étatlui a faitprésentà la suitedesexpositionsdu Louvre. Ilfautconstaternéanmoinsque.la peinturede.M. EugèneDelacroix,la.Justicede vénitiens. Trajan,nefaiblitpasvis-à-visdesancienscoloristes N'oublions pasquelques dessinsdeLesueuret deWatteau. Noteshistoriques surle muséede peinturedela villede Rouen,parM. Charlesde desarchivesdelaSeine-Inférieure. conservateur Beaurepaire, Rouen,. ïmpr.Pérou,1854. In-12. Cataloguedes tableaux,statueset objetsd'art exposésau muséede Rouen,augmentédenotessur la vie et les ouvragesdes principauxmaîtresde chaqueécole, ainsique sur les personnages Célèbres, dont les portraitsfigurentdansla collection. Ve 1859. I n-12de 187p. — 454numéros. Houen,impr. Surville,
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Muséedépartementald'antiquités.— Conservateur: M. Pottier. Cemusée,ouvertlesdimancheset fêtes,occupedeuxgaleriesdel'anciencloître,du couvent deSainte-Marie. Fondé,en 1833,par le Conseilgénéraldu département,sur il s'estaccrurapidementsousla directionactive laproposition de;M.Dùpont-Dëïporte, de M.-Deville. Il renferme etintelligenté aujourd'huiplus de 1,200objets,parmilesonen distinguedetrès-rareset de très-précieux. Cetteintéressantecollection est quels à la-générosité dueexclusivement des.habitantsde la Seine-Inl'ériéurë. Ony voitdes statues,des bas-reliefs,des tombes,des chapiteaux;despoteries,.des émaux,des armes,desvitraux,des meubles,des albâtres,des bois sculptés,des médailles,des etc.. • . • . sceaux, dumuséedépartemental desAntiques deRouen.Rouen,impr.Péron,l&li6. Catalogue In-12de90p. , saint-cloud (Seine).— Muséede tableaux et d'objets d'art. Lespeinturesetlessculpturesquidécorentlesjardinset les appartements du palais deSaint-Cloud eh fontun. véritablemusée.Outreles plafonds,,les voussures.etles de portepeintspar P. Mignard,A.Coypel,etpar lesmeilleursartistesfrançais dessus dudix-septième commeune magnifique siècle,on peutconsidérerla galerie.d'Apollon tableaux.Ony voitunebellecollection devuesde Venisepar Ganaletto, de galerie.de marines par JosephVernet,de paysagespar HubertRobert,de sujetsd'architecture parPannini.On y remarqueaussil'Enlèvement d'Europe,parBoucher;l'Enlèvement deDéjanire,par Fr. Marot; Vénuset Adonis,de Verdiér-la Charité,de Natoire; deRaoux; Herculeet Prométhée,par Detroy;deschasses,par Risbrack; Pygmalion, desfleurs,par VanSpaendonck, etc.Toutela famillede LouisXIVestlà vivantedans d'admirables ilssont plusnombreuxà portraits.Quantaux peintrescontemporains, Saint-Cloud et moinsacadémiques .'. qu'au muséedu Luxembourg. Notice despeintureset sculpturesplacéesdans les-appartements du palaisde SaintCloud. Paris, Vinchon,1841..In-12de 48p. -.'. saint-étiënne (Loire).—-'Musée d'artillerie, dit musée Qudinot. Conservateur: M. Jalabert aîné.... ' "''• Cemusée,ouvertau publicle jeudiet le dimanche,a été achetépar la villeen il provienten partie de la collectionforméepar le conservateur,et il s'est 1851.; enrichides acquisitions faites à la ventede la précieusecollection d'armeset d'arà grands fraisdansson muresanciennes,que le maréchalOudinotavaitrassemblée châteaude Jéan-d'Heurs, près de Bar-le-Duc. saintes (Charente-Inférieure).—Musée d'antiquités., de Saintes,réunittout ce que cette Cemusée,fondépar la Sociétéarchéologique a pu recueilliret de monuments de l'antiquité, et du moyenâgetrouvésen Société Il renferme de trois cents Sajntonge. plus objetsantiques,inscriptions, tombeaux,statues, bas-reliefs,vases,et environsix centsmédailles,dont une partie lui a été •donnée parla familleBreniaux.
— 448 — saint-germain en laye (Seinè-et-Oisè).—Muséede,tableaux, d'archéologie et de'curiosité.— Conservateur: M; EugèneBuàout. et qui est.établidepuispeu ; Cemusée,qui fait partiedeîa Bibliothèquepublique, et deslegs.Ouvertles d'annéesàTHôtel-de-Villè, s'est formépar desdonsvolontaires mardisetvendredis. sAiNT-LO (Manche).'—Muséede tableauxet d'antiquités. Conservateur:M.Rousseau. . , Cemusée,quiformeuneannexeduCabinetd'histoirenaturelleet delà Bibliothèque, existedepuisvingtans. Il a étéfondépar la Sociétéd'agriculture,d'archéologie et dela Manche,pourrassembler les objetsantiques d'histoirenaturelledu département dansle département. découverts saint-omer (Pas-de-Calais).— Muséede'.tableauxet .d'antiquités-.. Cemusée,encorepeu important,estadministrépar une commission Il municipale. doità la générosité desmembresde la;Sociétédèsairtiqnafrès dé la Mofirrié lèsoBjets les plusintéressantsqu'ilpossède. — Muséedé tableaux et d'antiquités. saint-pol (Pas-de-Calais). Cemusée,decréationrécente,est confiéauxsoinsdesadministrateurs, de la Bibliothèque publique. saint-Quentin (Aisne).— Muséede peinture. — Conservateur: M. Magnier. Cemusée,inauguré,le h mai 1856,dans lès bâtimentsdé l'ancienneabbayede de Latour. Fervaques-, possèdeun grandnombrede dessinset de pastelsdu Gélèbre ta Sociétédes.sciences,arts,belles-lettres et agriculturedeSaint-Quéntin y a réuni lesmédaillesetles objetsantiquestrouvésdans son muséeparticulier,quirenfermait lesfouillesdeVermund,ainsique lesvasesdécouverts dans là, démolition desanciens rempartsdelaville. Noticehistoriqueet biographiquesur MauriceQuentinde Latour,suivieducataloguédumuséedé Saint-Quentin. Saint-Quentin_ imp.Cottenèst,1856.In-8de 16p. saumbr.(Maine-et-Loire)..— Musée d'antiquités celtiques et romaines. Conservateur: M. Courtillier;conservateuradjoint:,Joly Le.terme. Cemusée,spécialementconsacréà la conservation des antiquitéstrouvéesdans-, de Saurnur,estétablià THôtel-dé-Villê. l'arrondissement semhr(Gôte-d'Orj.— Muséede tableaux-etd'objets'd'art. Conservateur: M.'B.autipt.v Cemusée,fondéil y a vingtans, par MM.Vatout,député;Larribe,sous-préfet, et
. — 149 — directeurdel'ÉcoledédessindeSemur^ Bouhot, comprendune.collection très-importante etunesuiteintéressantedetableauxancienset.modernes.Les antiquités d'antiquités romaineset gauloisesont été recueilliesla plupart auxenvironsdessourcesde la et sur le montAuxois,où était située,dit-on,la villed'Alesia,queVercingéSeine torixdéfenditcontre César.On remarqueaussi dans cette collectionbeaucoup d'objetsdu moyen âge. Parmi les tableaux, il y a de bonnes peinturesde Bouclier, deLahyre.deVignon, deFrancisque Millet,de Bassan,etc.Quantauxtableaux il suffitdeciter lesnomsdesprincipauxpeintres: David,Vernet,Schnetz, modernes, Heim,Girodet,Granger,.Delorme,Blondel,Abelde Pujol, Monvoisin,Régnier, Boilly,Bouhot,etc. '"",' Bellangé, Noticedestableauxet objetsd'art composant le muséede la ville de Semur,par Horsin-Dédn. 1851t. In-12de%kpages. Semur,imp.Bonaventure, sens (Yonne).—.Muséede sculpture et d'antiquités. Cemuséecommenceà se développerdans la cour et lessallesde la mairie,sous esauspicesdela Sociétéarchéologique de Sens. sèvres (Seine).— Musée céramiquede la manufactureimpérialede Sèvres.. Directeur : M. Regnault. Cemusée,fondépar lesavantBrongniart,alorsdirecteurdelaManufacture royale, renferme une collection de poteries,faïences,porcelaines,émaux,etc., classéschronologiquement depuisles temps les plus reculésjusqu'à nos jours. Cette curieuse collection' estdiviséeen troisparties: 1°porcelaines étrangèreset matièresqui serventà leur fabrication ; 2°porcelaines,faïenceset poteriesde France, et matières quientrentdansleur composition ; 3°modèlesde vases,d'ornements,de services,de de statues,etc., faitsdansla Manufacture figures, depuissa création. soissons (Aisne).— Muséede tableaux et d'antiquités. Lafondationd'un muséeà Soissonsfut autoriséeen 1841,sur le rapport de M.Vitet,par ordonnance duMinistrede l'intérieur,maiscette ordonnancene parai pasavoirencorereçud'exécution, quoiquebeaucoupd'objetsd'art, d'ancienstableaux, demonumentsarchéologiques, etc., soientdisséminésdansles sallesde la Biblio11nefaudraitque lesréunirpourformerlabased'unmuséequis'augmenterait thèque. desprécieuxdébrisde l'antiquitéet du moyenâgequ'ondécouvretouslesjourssurle territoiresoissonnais.II. y a aussi, à l'HôteWe^Ville et à l'évêchéun certain nombre detableauxanciensetde vieillestapisseries,qui seraientmieuxà leur place dansunmusée.La Sociétéarchéologique de Soissonsdoitavoirà coeurde créer enfin, cemusée,qu'onyoudraitinstallerdans les bâtimentsde la yieilleabbayede SaintJean-des-Vignes. STRASBOBBiG (Haut-Rhin). — Musée de peinture et de sculpture. Conservateur: M. Masse. Cemusée,établidanslessallesdu rez-de-chaussée de l'Hôtel-de-Ville (ancienpalais desmargravesde Hesse-Darmstadt), et ouvertau publicles dimancheset fêtes,ne
'
— 150 — "de sculptureset de'plâtres comprend pasplus de 60 tableaux,outreune collection mouléssur l'antique.Lestableaux, entre lesquelson ne;retrouve plustous ceux(M) avaitenvoyésà la villede Strasbourg en 1803'etquiétaienttirés queleGouvernement du Muséecentralde Paris, sont dansun déplorableétatd'abandon:et de dégradation.Le plus célèbreest la Sainte Appolinedu Perugin,un des chefs-d'oeuvre dumaître.Onremarqueaussi,parmilesoeuvres del'écoleitalienne,leSaintSébastien, d'AnnibalCarrache; VAdamet Eve,de Salviati;le Saint Jean dans le désert, du d'Alexandre une Viergeet l'EnGuerehin;Rébeccaet l'envoyéd'Abraham, Veronèsë; fant Jésus, du Guide,etc. Parmiles tableauxhollandaiset flamands,il fautciter deRolandSavery,Orphéeattirantles animaux;une scène unecurieusecomposition de cabaret,d'AdrienOstade,datéede 1636;uneBacchanale deJordaens.Il y a deux beauxgothiques: le Mariagede sainte Catherine,attribuéà Hemling,-.et un Couronnementdela Vierge,à MartinSchoon. Citons,dansl'écolefrançaise,diverstableaux de Valentin,de Simon„Vouet, deLahyre,deLemoyne,de Detroy,de Verdier,d'Oudry, et quelquesbonsouvragescontemporains, entre autres la Jeunefille morte,par Flandrin.Parmiles sculptures, unbeaubusteen marbredeLouisXV,par Lemoyne, et une Vénus,le chef-d'oeuvre d'Omacht,statuairestrasbourgeois. Muséede peintureetde sculpturede lavillede Strasbourg.Catalogue. Strasbourg, s. d. In-8de11p. —94numérospour les tableaux; 32pour impr.Berger-Levrault, la sculpture. tarbes (Hautes-Pyrénées).— Muséede tableauxet d'objets d'art. Conservateur: M. Dumont. M.AchilleJubinala voulucréerun muséeà Tarbes,commeil enavaitcréé unà Bagnères-de-Bigorre ; il a doncdonnéun exempleque les notablesdu département sesontempressés de suivre,en offrantà cette villeun certain nombrede tableaux ancienset modernes, les uns acquisà ses frais, les autres dus à la générosité des artistes.LeGouvernement estvenuaussiapportersonoffrandeau nouveaumusée,qui prometde répondrebientôtauxintentionsdufondateur. destableauxet autresobjetsd'art donnéspar M.AchilleJubinal,député Catalogue desHautes-Pyrénées, à lavillede Tarbes.Paris,-imp.Penaud, 185,7.In-8"de8p. — 153numéros. toulon (Var).— Muséede tableauxet de sculpture. n Cemusée, dontlefondsprimitifsecomposait dequelques tableauxenmauvais étatdisséminésdanslessallesdel'Hôtel-de-Ville, a étéétabliprovisoirement, en1841,danslesbâtimentsdel'ancienhôpitalSaint-Esprit, lorsqueM.Josserand, peintre,cédaenviron80tableauxàlaville:cestableauxn'étaientquedescopiesd'aprèslesécolesflamandes ethollandaises.Lemusées'augmentades dons du Gouvernement et deslegsparticuliers. 50tableauxacquispar la villeet provenantdeM. Dupont,payeurdu Var,ajoutèrent à cettecollection, danslaquelleonremarquedes Boucher, quelqueimportance oeuvresde de Lancret,de Rigaud,deMouchy,de Valentin,deJosephVernet,destroisVanloo, de CarloDolci,de DavidTéniers,deJ. Leduc,de Schalken,de Zorg,etc. Il nefautpas oublierdiversescompositions d'un bon peintre toulonnais, Simon'Julien,élèvede
— .m — CarieVanloo.L'écoletoulônnaiseest, en outre,représentéepar dés tableauxde PaulinGuérin,deVincentCordouan,de Cauvih,de Bonriegrâcé, etc. On a lieude s'étonner ait autoriséun particulier-, quel'administration municipale M.-E.M. Màlcor, à faire,danscemusée,une.expositiondestableauxqui lui appartiennent,et qu'il attribuesans façonà AnriibalCarrache,au Corrége,au Poussin,à Léonardde Vinci! Noticedestableauxet objetsd'art exposésau muséede lavilledeToulon.Toulon, imp,Aurel,1859.In-18de 54.p. —.157numéros. TOULOUSE (Haute-Garonne).—Musée d'antiquités.—Conservateur:M.Prévost; ' inspecteur des antiquités : M. Alexandre du Mége. —; Commission consultative. Cemusée,fondéen 1795, est établi!.dans'"l'ancien couventdes Augustins.Ony statuesantiquestrouvéesdansle département.Il s'est accru, remarqued'admirables depuis vingtans, delà collectiondesvasesgrecs.deM.de Clarac,des médaillesde dessciencesde Toulouse,et de la galerieRocquemaurel. Voicila division l'Académie du musée: 1° monumentségyptiens; 2° monumentsgallo-romains;3"statueset torsesde divinitésgrecqueset romaines;4°bustes, têtes, médaillonset bas-reliefs ; 5° monumentshistoriques,inscriptions,bustes,porreprésentantdes divinités traits,etc., 6° fragmentsd'architecture ; 7°monumentsen bronze,en fer, en plomb, enverreet enterre cuite; 8° monuments du moyenâge; sépulcraux;9° monuments 10°monuments diversdelarenaissance et autres. du muséedesantiquesde Toulouse,par Alexandre du Mége.Toulouse, Description imp.Deladoure,1830.In-8°de 272p. — 891numéros. Musée,de tableaux. — Conservateur: M. Pont. Cemusée,dontla fondation remonteà l'année1793,et qui réunitd'abordun grand nombre de tableauxprécieux,provenantdescouventssuppriméset desbiensd'émide peintureshistoriquesquel'on grés,ne.fitpourtantpasoublierla curieusecollection admiraitdansles sallesdel'Hôtel-de-Ville et quela Révolution avait disperséeoudétruitede la manièrela plus barbare.La nouvellecollection,placéed'aborddans l'églisedesAugustins, comptaitcependantde bonstableaux,la plupartsortantducabinetdu comteDubarry.Cestableaux,et beaucoupd'autres, furentrendusauxfamillesaprèsle retourdes émigrés,maisl'Empereur,pourréparerautantquepossible lespertesquelemuséedeToulouse avaitfaites,lui envoya72tableaux-anciens, choisis dansle dépôtduMuséecentralde Paris. Aujourd'hui,cemusée,un dès plusriches dela France,possèdedes oeuvrescapitalesde presquetousles grandsmaîtres: dans lesécolesd'Italie,Bâroche,Bassan,Bibiena,Canaletto,MichelAnge,Garavage,AnnibalCarrache,Crespi,Lucas Giordano,Guerchin,Guide,Lauri, Garle Maratte, SalvatorRosa, Perugin, Procaccini, Paul Veronèse,Solimènè ; 'dansles écoles flamande et hollandaise, VanAelst,Bloemaert,VanBloemen, Breughelde Velours,Ma-. thieu et PaulBril, Phil. de Ghampaigne, Crayer,Van Dyck,Fouquières,Van.Hel.mont,KarelDujardin,Jordaeiis,Vander Kabel,Kalf,Gérardde Lairesse,Van der
— |t>2 — Jean Miel,Fr. Mieris,FrancisqueMilet,Mirevelt,Qudlyn,Rembrandt,RuMeulen, PierreWouwermans bens,Ruisdael,Seghers,Vleughels, ; dansl'écolefrançaise,Bon SébastienBourdon-,Desportès,Grimoux,Jôuvenet,Lafosse,Lagrenés, Boullongne, Largillière,Lenioine,CailleVanloo,Mignard,Monoyer, Natoire,Oudry,Poussin,Res"Onremarque, tout,Rigàud,Stella,Subleyras,Lesueur,Detroy,Vien,Vignon,VoUSt. desmeilleursmaîtresde l'école parmilespeintresfrançais,unesuitetrès-intéressante de Toulouse siècle. depuisle^seizième Catalogueraisonnnéde la galeriede peinture du muséede 'Toulouse, rédigépar Roucoule.Toulouse,imp. J. Math. Bouladoure,1836.In-12de 408 p. —475numérqs. Noticedestableauxexposésdansle muséede Toulouse,rédigéepar P>T.Suau, peintred'histoire,inspecteurde l'Écoledesbeaux-artsetdessciencesindustrielles, etc. Toulouse, imp. A. Chauvin,3850.In-12. Analysedes différentsouvragesde peintureet d'architecturequi sont dans THôtel-de-YilIe de Toulouse,par le chevalierRivalz, peintrede l'Hôtel-de-Ville ; augmentée parP.-T.Suau,peintred'histoire.Toulouse,imp.A. Chauvin,.1855.In-12 dé36p. tours (Indre-et-Loire).— Musée de tableauxet de sculpture. Conservateur: M. Raverpt fils. Ce musée,un des plus anciensdesmuséesdépartementaux,' puisqu'il fut. formé en1790parles soinsde Ch.-Ant.Rougeotet de J.-J. Raverot,a ététransférédepuis 1828dansun bâtimentparallèle'à l'Hôtelde ville, Il est.ouvertau publictousles dimanches. Lestableauxqu'ilrenfermeproviennenten partie deschâteauxde Richeet des abbayesde Marmoutiers,deBeaumont-lèslieu,d'Amboise,de Chanteloup, Tours,etc. Comprisdanslesseizepremiersmuséesquifurentfondésen Francepar décretdel'anVII,il reçutdugouvernement différents envoisd'objetsd'arten échange de quelquestpileset de quelquesantiques.Ondoitfaireobserverquelestableauxenvoyés duMuséecentralde Parisétaientetsontencoredansunasseztristeétatde dégradation. Ilfaut remarquerparmieux letableauvotifde la famillePlantin,par Rubens,qui vientd'Anvers ; Marset Vénus,attribuéaussià Rubens,et quiest d'un desesélèves; deuxpanneauxde Mantegna, là Résurrection et le ChristauJardin desOliviers;deux toilesdu Guerchin,Céphaleet Procriset la Mortde Cléopâtré;le Mariagedesainte Catherine,duGuide; la MessedesaintMartinet unSaintSébastien, parLesueur,etc. Dansl'école onpeutciterencoreunJugementdernier,attribuéà Fréminet ;la française, Disputed'Achilleet d'Agamemnon, par AntoineCoypel;deux,où troispeinturesde de Houel,plusieursbons trumeaux,parBoucher;un Persée,par Nattier;despaysages portraits,etc.Lessculpturesnesont quedes moulagesen plâtred'aprèsl'antique. Noticeçiestableauxdumusée du départementdTndferet-Loirg. Toi&rs, impr, de Raverot,1838.In-12deiv et §8p. —22(5numéraç, Noticedestableauxdu muséede la villede Tours. Tours,impr. Làdevèze, 1856. In-18de 102p. — 280numérospour les tableauxet la sculpture,95 pour l'architecture.
— 153 — TBOYES (Mbe). — Musée de peinture, sculpture, archéologie.,etc. — Conservateurdes objets d'art : M. Schitz; conservateurdes antiquités;: M. Corrârdde Breban. différentes descienceset d'art, a été fondé neufcollections, Cemusée,quicomprend del'Aube.Ony remarque "en1831et placésousla directiondela Sociétéacadémique et plusieurstableaux tableauxancienset objetsd'art,léguésparM.Marcelot, quelques donnéspar léGouvernement. Lemuséeest ouverttous les dimanches.au modernes , . public.-.:',. dontse compose lemuséede Troyes,fondéet dirigépar la Noticesurlescollections du département.Troyes,chez -des arts ettelles-lettres Société d'agriculture, Sciences, du musée,1850.ïn-12. leconcierge valence (Drôme).— Muséede tableauxet d'objets d'art.— Conservateur: M. Johanys. de tableaux à Cemusée,forméd'abord provenantdeségliseset couventssupprimés dela deuxvastes sallesà côtéde Révolution, laBibliothèque publique, l'époque, occupe etde quelquesdonspartiquiendépend.Ils'estaugmentédesdonsduGouvernement culiers. sous par unecommission On.yremarque.plusieursbonstableaux,Administré La sociétéde statistique,desarts laprésidence dumaire.Ouverttouslesdimanches. utilesetdessciencesnaturellesdeValencea beaucoupcontribuédepuisvingt ansà des collections. . .--.-., l'accroissement vALENCiEBMES (Nord).-—Muséede-tableauxet d'antiquités, — Conservateur: '"."'' :M. Isambart. Cemusée,.dontl'installationdansles salleshautes del'Hôtelde villene dateque de1834,réunitun grandnombrede tableauxqui étaientdispersésauparavantdans vingtendroitsdifférents.Lemorceaucapitalestle grandtriptyquede Rubens,représentant lemartyrede Saint-Étienne, undeschefs-d'oeuvre dumaître.Il fautciteraussi laNotre-Dame du Rosaire,de Grayer;le Martyrede saintJacques,par VanDyck; le deMidaset lesEnfantsau berceau,de Jordaens;laPrésentation au temple, Jugement deMartin-Devos; lesPèseursd'o»*,deQuentinMessis; VAnachorète lisant,deD.Téni'ers; Dianeet'Action,dePaulBril;les Enfantsde Niobé,dumôme,avecfigurésdeRottendanscette collection,où là hàmer,etc.L'écoleitalienneest assezmal représentéepeinture flaniandëoccupenaturellementla premièreplace.Citonsencorela plusgrande de VanderMeulen,le Siègede Valenciennes, malheureusement en trèscomposition mauvais état.L'écolefrançaiseoffredetrès-bonnes toiles,parexemple:waSaintEtienne enprière,de SimonVouet;lesRuinesd'un temple,déLaurentde Lahyre;un maghi-. fiqùeCo«cej'f,duValentin; leNidde tourterelles,parLancret,ouplutôtPater;le Lever etla Toïlette,âe Vleughels,etc. Quantà AntoineWatteau,quidevrait,commeeniantda avoirla meilleurepart danscemusée,lestableauxqu'onlui attribuene Valenciennes, sontpasdignesdelui.En revanche,ses cousins,lesWatteaude Lille,semontrentlà delamanière la plusavantageuse:le Menuet,de François-Joseph Watteauestunvrai Lesoeuvres bijou. despeintresmodernes,Abelde Pujol,Guérin,Nanteuil,etc., méru
— \ 54 — encoredeuxadmirablesbustesen marbrede Frantent à peineunsouvenir.Signalons chevilleet de Saly, . . Livrethistoriquedespeintures,sculptures,dessinset estampes.dumuséede Valenimpr.Prignet,1841.In-12de288p. ciennes,parA.-J.Pottier.Valenciennes, MuséeBénézech.— Conservateur: M. Mangeart. en 1852,par M. Bénézecli Cemusée,qui a été léguéà la ville de Valenciennes, de Saint-Honoré, mairedu Vieux-Gondé, se trouveincorporédansla bibliothèque qui ne sont pas mieuxplafait partiedu mêmelegs,tes 120tableauxquile composent césaumilieudes livres,queles armes,les antiquités,lesstatuettes,les émaux,qui fontpartiede la mômecollection.On remarque,parmiles:tableaux,,un beaupaysage,attribuéàBerghem;unBaindeDiane,attribuéà Josépin;unescènedela Ligue, entreautresceluidu ancienne peinturesurbois;plusieursanciensportraitshistoriques, chansonnierflamandCottignies, dit Brûle-Maison, parLouisWatteàu,et celuid'un toilesmodernes. Parmilessculptures, astronome, par Eisen,etc.Il y a aussiquelques il nefautpas oublierunetrès-belle Viergeen marbreblanc,du quinzième siècle,provenantde l'abbayedeSaint-Amand. vannes (Morbihan).—Musée archéologique., Cemusée,fondépar laSociétéarchéologique du Morbihan,en 1846,recueilleles antiquités trouvéesdansle département. verdun (Meuse). — Musée d'objets d'art, d'antiquités, et cabinetde médailles.— Conservateur: M. CliaineBéclot. Ce musée,crééparla Sociétéphilomatique deVerdun,vers1829,à l'aide defonds allouéspar la ville,n'apasacquisd'importance, danslequel malgrésondéveloppement l'histoirenaturelles'estfaitunelarge"part. Versailles (Seine-et-Oise).—Musée historiquede peinture et de sculpture— Conservateur: M. Eud. Soulié. Cetadmirablemusée,consacréà toutesles gloiresde la France,a été fondéparle roi Louis-Philippe, qui s'estplu à en dirigerlui-mêmel'organisationet qui y a dépenséplus de quinzemillions.Il se . composede 170sallesou galeriesdécorées detableauxet de'statues.On y voitse dérouler,dans,unesuccession depeinturesanciennesoumodernes, lesprincipauxévénements del'histoirede France,depuisl'origine de lamonarchie jusqu'ànosjours; on y trouveaussiles portraitsde tousles grands hommesqui ontjouéunrôledanscettehistoire.C'estplusqu'unmusée,c'estunmonumentpatriotique. Rienn'égalela magnificence dela galeriedesBatailleset dessalles ditesdesCroisades. La collectiondesportraitsoriginaux-est uniqueau monde. La description decemuséea étéfaiteplusoumoinsexactementdansune foulede livresquiontparudepuissonouverture;le meilleuret le plus completest, sanscondu conservateur tredit,le dernierpublié,c'est-à-dire.celui actuel,M.EudoreSoulié.
— 455 — le muséeimpérialde Versailles,par Noticedespeintureset sculpturescomposant Eud.Soulié,conservateur adjointdesmuséesimpériaux.Versailles,imp.Montaient-. 185ù.2vol.in-12.— 4838numéros. Bougleux, exactedesgaleries,salleset nuNouveau Description guideaumuséedeVersailles. la sallede1792.Versailles,'timp.. mérosjusqueset y compris Cerf,1858.In-18devnr ' -.''' etl3flp. '..';; etlesdeuxTrianon,guidedu visiteur,par AdolpheJoanne.Paris, imp. Versailles 1857.In-16de 127p. avec2 plans.- • ' Laliure, vi;souL(Haute-Saône).— Muséede tableaux, d'objets d'art et d'antiquités. LeGouvernement a encouragéla formationde ce muséepar l'envoide quelques tableaux. La Sociétéd'agriculture,commerce,sciencesetartsdu départementdela Haute-Saône rassembledansle mêmelocalune petitecollectionarchéologique. vienne (Isère). — Musée d'antiquités. Cettenombreuse et intéressante collection de.sculptureet d'épigraphieantiquesest distribuée dansle templed'Auguste et de Livie,quia étérestaurépar les soinsde la Commission impérialedes.monuments historiques. dumuséede Vienne,précédéede rechercheshistoriquessur le temple Description etde Livie,parE.-C;Dëlorme.Vienne,Girard,1841.In-8"de 320 p. avec d'Auguste 9 lithographies. -''•'. Paul LACROIX, Conservateur de la Bibliothèquede l'Arsenal.
CABINETS
D'AMATEURS
DE QUELQUES
COLLECTIONS
A
PARIS
DE TABLEAUX
M. LE MARQUISDU BLAIZEL 9.6,rue Saint-Lazare. Cet amateur distingué aime la grande peinture : les plus petits cadres qui ornent son cabinet se ressentent de ce goût élevé. Contrairement à la mode du jour qui semble proscrire la peinture sérieuse, M. du Blaizel
la recueille avec' bonheur; pour lui, il faut qu'une oeuvre d'art parle autantà l'âmequ'aux,yeux. Aussi, Rubens, Greuze, sont-ils ses maîtres favoris.—-De Rubens, on admire, dans son cabinet) un tableau de petite dimensionreprésentant sainte Catherine,qw. implore le Christ enfaveur desâmes-dupurgatoire, peinture d'une couleur brillante et du meilleur tempsdu, maître ; puis, ua Portrait du bey de Tunis, dont la touche large et ferme réjouit les amateurs du .genre vigoureux et facile. — Suiventles élèvesfavoris du grand coloriste.—DeiVan Dyck, onvoit une Résurrection,oeuvre distinguée de ce maître êminent; de Jordaens, une Sainte:Famille, d'une exécution aussi vigoureuse que brillante; enfin deCorneillede Yos^deux bustes avec mains,.Somme et Femme, -^vUïi grandportrait représentant toute une famille,dont la compositionest bien entendueet l'exécution, toute dans le sentiment de Van Dyck, est des plus remarquables.—Aunombre des Flamands et des Hollandais, on remarque encoredeux fort belles marines de Backuysen : l'une, des plus capitales, est connue sous le titre de Bataillé de Lépante; l'autre représente des Naviresen pleine mer battus par la tempête; un beau Paysage de Pynaker, dans lequel on rencontre toutes les qualités de ce paysagiste estimé; un vigoureux et mélancolique Paysage mec cascade, par Everdingen; un délicieux portrait deNestçher, l'Amateur en méditation,dont l'exécution, soit dans la figure, soit dans les accessoires, ne laisserien à. désirer. Nous citerons encore un excellent tableau plein de gaieté et de mouvement : des Seigneurs à table, par Remboùts ; un Cabaretpar Terriers, un bon Paysage #Ackhert, et autres. Parmi les productions allemandes sont deux triptyques .:,I?uïi,donné à AlbertDurer, les Hébreux sacrifiant au veau d'or, est dune exécution remarquablede finesse et d'une couleur brillante ; l'autre, la Vierge, l'Enfant Jésus et des Saints, est dans le style de Lucas de Léyde. L'école.d'Italie n'est pas-moins bien représentée : de Lùini, on voit .uneHérodiade, qui mérite une attention particulière; un Saint Paul, deTimoteo'della Vittè, exécuté d'après lesdessins de Raphaël et retouché parlui. Cebeau tableau provient de la Notre-Dame-du-Mont, à Gênes. — On y trouve de gracieuses Saintes Familles, par Sasso Ferrato, Baroche, Solario, C. Signani, Yerocchio; enfin, une Adoration des bergers,;-parGarofolo; une Vuede Venise, par Guardi; Vénus désarmant l'Amour,attribué au Bronzino. Vient ensuite l'école française, la perte de cette collection, qui ne comptepas moins de quatre Greuze et des meilleurs. Rien n'est délicieux
— 158 — commeles têtes du Paysan et de ta Paysanne que possède le marquis. Toute la poésie champêtre, toute la naïveté primitive qui, dit-on, se rencontraient au village, sont répandues sur leurs gracieux visages.—Le troisièmeest un Amour, beau commecelui qu'il représente et qui languit, séparé de sa Psyché, son pendant, acheté par lord Herfort, au plus haut prix. — Le quatrième est un portrait de Greuze, plein de vérité. — Renaud et Armide, par Coypel; un beau portrait de MmeLebrun; de jolis pastels; une des meilleures productions de Lawrence: le portrait de Jlfmela marquise duBlaizel entourée de ses enfants, complètent cet intéressant cabinet, riche encore de beaux marbres, de terres cuites, de biscuits anciens et modernes des meilleurs maîtres.
M. DELESSERT 174, rue Montmartre. Les galeries sont maintenant bien rares à Paris ; il n'en existe guère que trois ou quatre dignes de ce titre. Nousdésirerions en rendre un compte en rapport avec leur importance, mais nous renvoyons ce soin à une autre année, nous contentant, pour celle-ci,d'appeler l'attention des amateurs sur ces remarquables collections. La plus,importante est sans contredit celle qu'a formée M. Benjamin Delessert. Aucune des écoles, aucun des genresn'y estnégligé. Tout y est dignementreprésenté. Français, Flamands anciens ou modernes, Italiens, au nombre de quatre cents tableaux environ, sont réunis dans une vaste galerie éclairée par en hautet bâtie pour cet objet. M. Benjamin Delessert était un de ces amis sincères des arts ; en eux il avait placé son bonheur. En le perdant, Paris a vu s'éteindre le dernier représentant de ces hommes dévoués qui, par leur exemple, stimulaient les amateurs, et, par leur désintéressement, encourageaient les artistes.
M. DOAZAN 14,'rond-pointdes Champs-Elysées. Les tableaux réunis en assez grand nombre par M. Doazan depuis pius de trente ans, sont empruntés à presque toutes les écoles, toutes
—:m — égalementaimées à des titres divers par l'intelligent amateur. Voici d'abord un magnifique paysage de Van Everdingen, peinture pleine de verveet de vigueur; deux tableaux de Têniefs fils : l'un représente des Pêcheursau bord de la mer,;l'autre des Paysansjouant aux boules.—Près de là, un excellent paysage de Van Uhde, enrichi de figures par Rubens. —Vientensuite un très-beau tableau, oeuvre capitale de Weenix.—Par Ruysdael,un Chemin creux, —-La Vivandièrei par Ph. Wouwermans, composition-capitale.—De Cuyp, une Petite fille.qui d'une main caresse un mouton, tandis que de l'autre elle lui offre une fleur à manger: — Plus loinse trouvent deux tableaux de Van Falens, dont l'un, représentant le Départpour la chasse, est d'une qualité exquise.— UnDirck Maës, même sujet,est aussi l'un des meilleurs tableaux du maître. — Nous en dirons autantd'un Fictor, Intérieur de ferme hollandaise. — Voici maintenant unbeau Paysage de H. Roos, orné de personnages et d'animaux, d'une couleurbrillante, i—Van Kessel, Intérieur de village. — On remarque aussidans cette collectionun tableau fort curieux, la Naissance de la Vierge, par Van Orlay — Par Delorme, la Vue intérieure de la cathédrale,deHarlem. —'Une fouled'autres jolis maîtres hollandais complètent unensemble intéressant et instructif; ce sont; Carie de Moor, Jean Miel,Mawmers, Steen, Mieris, Decker, Brekelemkamp; plusieurs têtes dansle goût de Rembrandt; Ph.de Champaigne et autres. . Parmi les tableaux de l'école d'Italie, nous citerons en première ligne unSaint Marc, par le Guide ; une tète de Viergeet la Viergeet l'Enfant, parSasso Ferrato; le Satyre chez le paysan, par Ph. Napolitain; uneJeune fille jouant avec un cygne, attribuée au Corrége et digne du maître; une belle Madeleine, par L. Carrache ; et parmi les tableaux espagnols,un beau portrait de Murillo, celui de son confesseur. Quelquesbons tableaux français viennent encore ajouter à l'intérêt de ce cabinet: c'est d'abord la Veuvedu soldat, par Âry Scheffer.Ce tableau a été répété, mais du consentement de M.Doazan, qui possède l'original. —Puis, un beau dessin de Greuze; deux tètes dé Girodet; une Jeune fille enp?-ière, de Vallin; deux tableaux de Séb. Bourdon : Bebecca à la fontaine;un Corps dé garde. — Un Philosophe, par Drolling père. — Un Enfant,sur son lit, par Colson. Beaucoup d'autres tableaux mériteraient encore d'être cités avec il'autantplus d'intérêt que M. Doazan, craignant la satiété, ne s'entoure d'ordinaireque d'un petit nombre de tableaux qu'il varie souvent.
— 160 —
d'HARCOURT M, LE MA-KQBIS 63, riie Saint-Donïirii<îue. CetteCollectionse compose des principaux tableaux de la riche galerie du vicomte d'Harcourt: aussi, le cabinet du marquis, quoique peu nombreux, ést-il d'un choix exquis. — Non-seulement on y remarque plus de vingt-cinq tableaux et aquarelles par Decamps, mais encore une suitede tableaux flamands et hollandais des maîtres les plus estimés : c'est d'abord un Bouquet de fleurs, d'une fraîcheur de couleur admirable, par Van Huysum; un ravissant Paysage avec cascade, de Ruysdaël; un Pâturage, par Guyp; une Vued'Amsterdam d'un effet des plus piquants, par Backuysen; un Portrait de magistrat dans son cabinet, par Terburg, d'une exécutionremarquable. — L'Enfant prodigue, par Weenix, est un des jolis tableaux du maître.—De Ph. Wouwermans, un Chasseur et sa dame, montés sur de jolis chevaux, est une perle du maître.— On remarque aussi : un portrait magnifique, par Ph. de Champaigne; de Teniers fils, trois tableaux : une Scène de l'Enfant prodigue, un Intérieur d'estaminet et deux Fumeurs, charmantes productions; un joli tableau de Karle de Moor; une marine de Bonington; une Fête de village, par Demarne, et autres charmantes productions dignes de tout l'intérêt de l'amateur le plus délicat.
M. lé comteVHMJTPOtJL 7, placedu Pàlais--Boufbon. Il est peu de nos grandes familles qui ne possèdent quelque chefd'oeuvre qui rappelle l'antique splendeur dé .leur maison. Les comtes d'Hautpottl, soit de Paris, soit de Toulouse, conservent des peintures magnifiques qui témoignent deTamour éclairé qu'ils ont en tout temps porté aux beaux-arts. C'est une partie de ces chefs-d'oeuvre qui, réunis aidés acquisitions récentes, composent le caibinétde M. le comte d'Hautpoul, cabinet qui, quoique peu nombreux, n'en fait pas moins-l'envie de tous, tant les ouvrages qui le composentsont bien choisis.
— 461Ce sont d'abord deux Wouwermans, d'une qualité ravissante. Le plus important, gravé sous letitre de Halte flamande,représente un trompette etdessoldats arrêtés à la porte d'une cantine; au fond, on voit un camp. Le second représente un Seigneur qui chasse au faucon.— Vient ensuite un très-beau Metzu d'une exécution puissante, quoique possédant toutle fini étll'étude qui distinguent les meilleures oeuvres de ce maître. C'est^Intérieur d'une ferme:dans laquelle un paysan hache de la paille; une femme'.et un petit garçon se livrent aux soins du ménage. L'effet de ce tableau est saisissant. — Un Berghem, dans lequel on voit un pâtre italien gardant des Taches; au fond, des paysans faisant rentrer leurs troupeaux dans une ferme pittoresque. Délicieuse peinture pleine-"de transparenceet de vérité. — Un paysage capital de Wynants. — Un des plusbeaux ouvrages, peut-être le plus important de Schalken : Diane et sesnymphes. Une transparence de couleur ravissante, un effet des plus piquants distinguent cette gracieuse production.— Deux beaux portraits, par Lucas Cranack, lesquels nous semblent plutôt appartenir au talent d'AlbertDurer, tant ils ont de correction et de naïveté dans l'exécution : ce sont les portraits de Henri. Vil1 et d'Anne de Boulen. — Enfin, un très-beauYan Aelst et autres. . Dans l'école française, on admire une délicieuse tête d'expression, par Greuze; — de Fragonard, le joli tableau connu sous le titre du Contrat, et dont tout le monde connaît la beauté ; — une jolie pastorale, par Eisen ; — deux magnifiquesportraits de Rigaud, les plus importants que l'on connaisse de ce grand maître. L'école espagnole n'est représentée que par une seule figure d'enfant, celledu Rédempteur, mais elle est de Murillo et Tune de ses meilleures productions,c'est-à-dire qu'elle est pleine de vie et de grâce. Parmi les Italiens sont deux. Sasso Ferrato : la Vierge et l'Enfant; l'autre, une petite Madone d'une exécution hors ligne; •—une Sainte Famille;-par. Carie Maratte, qui ne laisse rien à désirer; —là Viergeet l'Enfant, par Elisabeth Sirani, que l'on prendrait pour un Guide. Telssont les principaux tableaux de cette collection, qui, nous l'espérons,prendra bientôt rang parmi les plus riches et les plus stables que renfermeParis.
il
— 4§2 — M. le comte de LA Y AL ET TE ...Quaides Célestins,au coinde la rue du Petit-rMusç., M. delà Yalette fait en ce moment reconstruire et approprier l'ancien hôtel Fieubet, afin d'y exposer, dit-on, sa çollec^on d'objets d'art de tous les-temps et de toutes les époques. La sculpture, qui compteplus de huit cents morceaux des plus curieux, remplira de vastes galeries souterraines ; le rez-de-chaussée et les étages supérieurs seront occupés par les tableaux, recueillis la plupart en Italie, ainsi que par les dessins, les gravures, les médailleet les antiquités.
M. LE MARQUIS MAISON 5, rue Royale-Saint-Honoré. . Le noble propriétaire de cette coll,eç|ion, initié aux mystères de l'art, en.goûte bien mieux le charme. Peintre lui-même, toutes les oeuvresqui composent son cabinet. sept d'un choix exquis. Toutes ces productions sont l'honneur de l'école française, et l'on peut affirmer, sans crainte d'être contredit, que si les tableaux de Prud'hon et de Greuze ont atteint de.nos jours .up.prix aussi.élevé, on le doit principalement à la chaleur avec laquelle M. Maison les. a toujours soutenus dans les ventes publiques. . La collectionsi heureusement variée dont nous avons à rendre compte présentecinq Greuzes, qui sont : le tableau, grand comme nature, de la Marie /Egyptienne, l'oeuvre la plus, complète.-.deGçt-euzedans le genre historique; la Surprise, une Tête de petit garçon, Georgette, et le Tendre désir. — Les plus importants dessins de Prud'hon, les mieux conservés et les plus beaux connus, sont ceux quepossède M. le marquis Maison. On remarque entre autres ceux qui avaient été faits pour la décoration de l'hôtel de la reine Hortense. Les quatre frises surtout sont d'une grande richesse de composition : on y compte au moins cent figures d'enfants admirablement groupés. — Les autres dessins sont : le Séjour de l'immortalité, destiné à orner l'hémicycle de l'École des Beaux-Arts ; la Justice
_- (63 poursuivantle crime; le Triomphedupremier Consul; Vénuset Adonis. — Prud'hon est représenté, comme peintre, dans ce cabinet, par deux délicieux petits tableaux : l'un est l'Hommage à la beauté; l'autre Psyché endormiedans les bras de l'Amour. — De M'KMayer, élève affectionnéede Prud'hon, on voit un curieux et capital tableau : Nymphe Minée par les Amours.—DeWalteau, nous avons compté six tableaux : l'Amant inquiet, gravépar Aveline; l'Accord,gravé par le même; deux charmantes petites productionsfaisant pendants:: l'Amour désarmé et mat Jeune femme à sa toilette;xmhem Portrait de'1M? deJulienne, ënhii un tableau, connu sous la dénomination des Plaisirs pastoraux, gravé par de Caylus; c'est une ravissante compositionpleine de gaieté. Le pendant de ce tableàif est unejolie scène, peinte tout exprès pour cet objet, par C.Roqueplan. Mais le principalintérêt de la collection deM.lemarquis Maison consiste dans la réunion.dedix ou douze des plus belles productions deDecamps, dont le Corpsde garde, qui est sans contredit le chef-d'oeuvredu maître, comme peinture; son Passage du gué, comme aquarelle, et son Josué, comme dessin. — Nous avons vu beaucoup de Marilhat, mais la Rue du Caire ainsi que lé magnifique et grand paysage, Vue d'Orient, le disputent aux Decamps, leurs voisins. — Quatre Boniogton, principaux tableaux de ce maître, complètent ce remarquable assemblage de. coloristes. — Quatre tableauxpar Isabey, soit marines, soit figures, se soutiennent dignement à leurs côtés. —' Une esquisse terminée de la Peste de Jaffa, par Gros, y brille aussi au premier rang, ainsi que plusieurs beaux Portraits de famille,par MM. Coiguet, Scheffer, Flandrin. Les connaisseurs apprécieront encore avec nous un buste du Maréchal, par Bartolini; un magnifique tableau de Chèvres, par Brascassat; une JeuneFemme à sa toilette, par Robert-Fleury ; un charmant petit tableau de Drollihg père; un Amour Pompadour, imitation du Gorrége; enfin debeaux pastels, par Landelie, Boucher, Brochard, Decamps et autres. Malheureusement, nos lignes sont comptées et nous forcent d'abréger cettesimple et imparfaite nomenclature des Chefs-d'oeuvrequi font du cabinet de M. le marquis Maison, un véritable écrin artistique. Depuis que nous avons écrit ces lignes, cette collection S'est encore enrichie de deux beaux tableaux : l'un, oeuvre capitale de Prud'hon; l'autre, un gracieuxLéopold Robert.
-=- 164 —.
M. MARCOTTE
D'ARGENTEUIL
15, rue Saint-Lazare. . , M. Marcotte, qui possédait une nombreuse et intéressante galerie de tableaux anciens et modernes dans son vaste hôtel de la rue du FaubourgPoissonnière, les a fait vendre aux enchères lorsqu'il a vendu cet hôtel, en 1834. Il n'a conservé que quelques tableaux de choix, entre autres une des plus belles Marines de Van de Velde, un Cuyp admirable, un Ruysdael, etc. Mais la richesse.de sa petite collection consiste surtout en oeuvresde peintres contemporains. C'est là qu'on admire la Chapelle Sixtine, deM. Ingres, qui a reparu à l'Exposition universelle de 1855et qui eût alors trouvé acquéreur à 70,000 francs, si M. Marcotte avait voulu s'en séparer. .. ., M. Marcotte, qui est l'ami de M. Ingres, a encore plusieurs autres tableaux et dessins de ce chef d'école, notamment YOdalisque et son esclave. Il possède au moins quatre jolis tableaux de Léopold Robert, qui était aussi son ami, et plusieurs peintures remarquables de M. Brascassat.
M. le duc de NARBONNE '"-
21, rue de Varennes.
.. M. le duc de Narbônne possédait une collection nombreuse, dont il s'est défait,,il y a quelques années, afin d'en reformer une nouvelle plus dans le goût éclairé qu'il possède aujourd'hui. Déjà il a réuni deux magnifiques tableaux A'Animaux, par Brascassat. — Deux autres de Yerboeklioven, des meilleurs du maître.— Les Joueurs de tonneau, de Meissonier, qui ont eu un si juste succès à l'Exposition universelle. — Un joli Decâmps, dans lequel on voitun Chasseur et sonchien, et quelques autres productions des maîtres modernes les plus aimés. — Parmi les anciens peintres, nous avons remarqué, par Greuze, un ravissant pastel :. Jeune fille pleurant son oiseau mort ; le gracieux Prud'hon connu sous le titre de l'Amour entraînant F Innocence; un joli Pater, sujet mythologique; une très-belle marine de Yan de Yelde, etc.
— 165 — ' Lés oeuvresque nous venons de.citer suffiraient pour-faire les délices de biendes amateurs; nous espérons cependant qu'avant peu, le cabinet du duc dé Narbonne rivalisera avec les plus brillants de la capitale.
Mme Ye Charles
de NONJON
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52, rue de Bourgogne. M"16de Nonjon soeurde M. le comte de Malleville, possède.une collection de 'tableaux et d'estampes anciennes et modernes, parmi lesquels l'École française contemporaine figure en première ligne. On y remarque la Mort de saint Louis, par Ary Scheffer; des oeuvres importantes de Girodet, de Gérard, de Steuben, etc. Mmede NonjoD,qui s'occupe elle-même de peinture, est élève de Steuben. M. LE MARQUISDE PÀSTORET XV; PlaceT-Ouis Cette collection, formée par M. le marquis de Pastoret, pendant ses voyagesen Italie et en Hollande, se déploie dans une belle galerie vitrée qu'il avait fait construire dans son hôtel peu d'années avant sa mort. Ellerenferme plus de quatre cents tableaux de toutes les écoles anciennes .et modernes. Dans ces dernières figurent Prud'hon, David, Girodet, Gérard et Ingres. On remarque surtout une répétition de la Vierge au rocher, par Léonard de Vinci, et un admirable paysage de Rembrandt.
M. de POURTALÈS-GORGIER 7, me Tronchet. . Une autr^ galerie, non moins intéressant';, en. reilç cy M. le-pjiVile de Pouitalés-Gorgier. L'école italienne y olïre une suite.curieuse .et non interrompue des maîtres les -plus distingués de toutes les époques, en commençantpar les primitifs pour finir par ceux de la décadence. Les écoles flamande et allemande, moins nombreuses, oftrent aussi cre
curieuses oeuvres des maîtres gothiques. On y remarque de même de bons tableaux des maîtres anciens, et quantité de bonnes peintures modernes par nos artistes les/plus aimés. Cette collection reeomraandable ne compte pas moins de deux cent trente-neuf tableaux, qui témoignent en faveur du goût sévère et éclairé de M. de Pourtalès, dont nous déplorons la perte récente.
"SI;
le'baeon .
James be ROTHSCHILD RueLaffitte.
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S'il fallait décrire tous les trésors artistiques dont a su s'entourer te prince de la finance, il faudrait citer chaque objet sur lequel se porteraient nos regards ; il faudrait faire une description minutieuse de son bel hôtel, chef-d'oeuvrede l'art moderne, enrichi, non pas par ces productions brillantes qu'un homme sans goût croit être le luxe, mais par les chefsd'oeuvre les mieux choisis et les plus rares. Dès les premiers pas, on rencontre dans ce palais des figurines,'des groupes même de nos sculpteurs les plus aimés ; puis, des bustes des artistes grecs et romains taillés dans le plus dur porphyre. La vue se porte ensuite avec charme sur des vases élégants de Sèvres et de Faenza, sur de splendides orfèvreries des plus habiles ouvriers du moyen âge. Desémaux précieux, des bronzes magnifiques ornent les étagères, ou sont distribués sur des meubles qui, eux aussi, méritent d'être admirés. Mais ce qui complète l'ensemble de toutes ces richesses:artistiques, ce sont les merveilleuses peintures qui décorent,ces beaux appartements. D'abord, c'est un tableau capital d'Hobbéma, le plus important que renferme Paris. Les grandes qualités de ce magnifiquepaysage, font l'admiration et l'envie de tous les amateurs. Vient ensuite un des plus importants tableaux de Berghem, une Chasseau cerf; deux autres du même maître, de dimension moyenne : l'un d'eux, le Passage du gué, renferme aussi de grandes beautés ; puis un Van de Veldc, une des plus parfaites productions de ce maître ; il représente le Départ pour la chasse.-— On admire aussi un tableau de Moucheron, avec des figures délicieuses de Van de Velde.—De Teniers sont quatre oeuvrestrès-remarquables: deux Kermesses,un Intérieur d'estaminet et une Pastorale.— Womvermans est représenté dans cette collection par une de ses oeuvres-d'exception.
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167 —
Cettebelle peinture nous fait assister aux Apprêts d'un retour de chasse. Personnages,paysage, animaux, tout y est d'une couleur ravissante et d'une harmonie séduisante. — Deux autres petits tableaux de ce maître méritent aussi toute notre attention. L'un est un Chocde cavalerie, l'autre un Maréchal ferrant, tableau plein d'effet et de mouvement. — On voit aussi .un.ravissant. Metzu, Intérieur d'atelier; un'Peintre jouant du violon,à un oiseau, par Gérard Dow; de l'immortel Rembrandt, le Porte-drapeau.; une Chute a"eau, par Ruysdael; de Guillaume Van der Velde,. une Mer agitée, ainsi qu'une Mer calme; le Passage du gué^ par Eàrel du Jardin; un tableau de Van. der Edden, figures de Van de Yelde; d'Isàac Van Ostade, une Route- boueuse; deux jolis tableaux de Cuyp, l'un une Route, l'autre une Mgrlcalme; un Intérieur déville, dé Piètre de Hoog; de J. Steen, la Sieste; de Backuysen, YIntérieur d'un - . port de mer^ etc. L'école française n'est représentée que par Greuze, mais il soutient dignementl'honneur de l'École, car sa Petite Laitière brille.au milieu de tous ces chefs-d'oeuvre. Unassez grand nombre de tableaux italiens décorent un des grands salonsde réception, parmi lesquels nous avons remarqué deux délicieuses têtesde Carlo Dolci ; la Vierge en prière et un Ange en adoration; une Sainte Famille, de Luini; une Vierge, de Sasso Ferrato; Sainte Famille, d'André del Sarte; enfin, un Pérugin, un Guerchin, plusieurs tableaux de l'école espagnole, entre autres une Infante, par Vélasquez. Il nous resté encore à parler du beau Portrait de Mmcla baronne de Rotliscliild,par M. Ingres. Il'fi'est pas lé moindre dés chefs-d'oeuvre qui donnentà la ëollectiôii une si haute importance.
M. le iiabquis.be
SÂlNT-CtÛÙ
124,rue.de rOniversité..
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- Gette collection, formée p# un de nos plus sincères amateurs-, se composed'oeuvresêhoisies desdifférentes écoles. Maisl'école italienne yfient; lepréinïér rang. De belles armes en complètentl'ensemble et ajoutent à'' ''''• • -:: sQiiintérêt. '.-••'•
— 168 — M. de
SAULCY
5, rue du Cirque. Outre une bibliothèque orientale des plus curieusesetunmédaillierpeutêtre unique à Paris, M. de Saulcy possède encore quelques bons tableaux, parmi lesquels on remarque un des plus beaux paysages du Guaspre (Dughet).La compositionpossède cette grandeur, ce beau sentiment, qui ont placé le Poussin au premier rang des paysagistes. — Une belle fête de Vierge, par Louis Carrache. — Un Amour, par Luca Giordano.— Un joli Teniers, des Joueurs de boules.— Un magnifique Portrait d'Abbesse,pàrDrouais. — Des Enfants mangeant du pain, par Lenain. — Plusieurs Études dOrient, de Marilhat. — Une grisaille de Prud'hon, représentant une Jeune femme qu'une colombecaresse, et autres jolis tableaux d'un ordre secondaire, mais de bon goût.
M. LE comte de YALORY 115,rue du Bac. Cette collectionest nombreuse et renferme aussi quelques bons tableaux de famille, entre autres le plus beau portrait peut-être, mais incontestablement le plus agréable qu'ait produit Ph. de Champaigne. C'est une réunion de jeunes enfants, tous plus jolis les uns que les autres. — Puis, le portrait d'un des Yalory qui ont régné en Toscane, que l'on affirme être de Raphaël. — Il existe aussi dans cette famille, protectrice de Greuze, quelques excellentes productions de ce grand maître; entre autres, une Genevièvede Brabant, ainsi que deux têtes d'expression trèsrecommandables. — L'esquisse du portrait en pied de l'Empereur, et autres bonnes études. Mais ce qui recommande particulièrement la collection de M. le comte de Yalory, c'est une suite d'excellents portraits historiques, parmi lesquels on remarque un Médicis par le Bronzin; les Guise, par Clouet, dit Janet, et par d'autres artistes de cette école; Henri IV et quelques personnages de la cour.
— 169 — 'En somme, l'archéologue et l'amateur trouveront un grand plaisir à passer quelques moments dans ce cabinet, dont le propriétaire fait leshonneurs avec la plus grande amabilité.
M. de YILLARS 42, rue Blanche.
L'école française du dix-huitième siècle est celle qu'affectionne cet amides arts, et sa collection mérite, à ce titre, l'attention des amateurs; car.on'aime à voir réunis les jolis maîtres du temps de Louis XV, si gais, si spirituels, que protégeait Mmede Pompadour, dont M. de Yillars possèdeunbeau portrait, par Drouai, portrait qui semble sourire aux oeuvres qui l'entourent comme à de vieux amis. — II y a quatre tableaux de Boucher, peintre favori de cette reine des arts français. Ce sont d'aborddeux Amours : l'un qui lutine des colombesqu'il anime du feu deson flambeau; l'autre qui répand des fleurs sur la terre; le troisième estune des oeuvresles plus soignées qu'ait produites Boucher : c'est une femme,idéal de son sexe, étendue sur un lit de repos; le quatrième est un sujet chinois entouré des plus fines arabesques. — Deux gracieuses têtes, par Grimoud : une Pèlerine qu'une lumière ménagée dans le sentimentde Rembrandt rend plus piquante; puis, un buste de jeune fille, dont un mouchoir blanc enveloppe la tète, et ajusté avec cette bizarrerieaimable qui appartient en propre à cet artiste recherché. — Deuxpetits Lancret faisant pendants : une Dame à sa toilette; l'autre, unsujet galant. — De Fragonard, un piquant paysage. — Deux tableaux dechiens, par Oudry. —Deux Lantara, dont un ravissant paysage. — Le portraitd'une danseuse, la Camargo, dit-on, par Drouais.— Une autre petitedanseuse, par Fragonard. — Un bon tableau, par Charpentier. — Dejolies fleurs, par B. Monoyer. — Un magnifique portrait de femme, parRigaud. —Et beaucoup d'autres charmantes productions françaises, parmilesquelles se mêlent quelques modernes, ainsi que quelques maîtres flamandset italiens. — Entre ces derniers, nous citerons un tableau de Batoni,des meilleurs et des plus gracieux de ce maître. C'est une jeune
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femme qui, assise sur un lit, caresse l'Amour d'une main, tandis que, de - : .:'..„ l'autre, elle retire de son front sa couronne virginale. Des curiosités distribuées sur les différents meubles ajoutent encore au charme de cette.collectionqui, en se complétant chaque jour, acquiert un véritable intérêt. '
Horsin Déon
CetteNoticesur les cabinetsd'amateursexistantà Paris, est bienloin d'être de l'augmenterconsidérablement dans l'Annuairede complète.Nousnousproposons delordHerfort,de M.de 1861,où l'ontrouveradesdétailsconcernantlescollections deM.de Gouvello, deM.Lacaze, Lasalle,deM.Roshé,deM.le marquis.de Biancourl., dëM/fiêisét,de M. Duclos,de M.le comtefiuCnâteï,deM.Moréàu,déM.Nathàniel deM.le ducde Luyngs,deM. Jecomtedé Morriy,de M.AchilleFould,de Rothschild, Mme BenoîtFould,deM. le comtede Laborde,deM.lécomtede Mortetnart, deM.le duc de Galliera,de M. JérômePichon,de M.-B. Guilhiermoz, deM.le marquisdela Grange,de M.le baronÇorvisart,deM.Véron,de M.Chaixd'Est-Ange, etc.
DE QUELQUES
COLLECTIONS
D'ESTAMPES
M. Phospee deBAUDICOUR '' . Rue d'Enfer,23. -' . , L'écolefrançaise a été longtempsdélaissée, et il ne faut pas remonter bieftloin pour trouver le temps oûles plus belles pièces de 'l'école-'françaiseétaient données a vil prix. Aujourd'hui on est tombé dans l'excès contraire; quelques-uns des graveurs de cette école sont fort à la mode,' surtoutles maîtres du dix-huitième siècle, et il n'est pas irspossibleque la voguese porte aussi bientôt sur les bons maîtres du siècle de Louis XI? et(lessiècles précédents. M. de Baudicour n'a pas attendu que la mode vintlui apprendre que notre école peut tenir une place honorable dau^
— 172 — une collection; on peut mêmedire que cette mode l'a plutôt gêné dans ses recherches. Depuis longtemps il rassemble toutes les pièces des graveurs français qui sont originaux, c'est-à-dire qui n'ont gravé que d'après eux-mêmes et ne se sont pas bornés à copier les peintres ou les dessinateurs. Son cabinet est unique dans ce genre, et sa richesse ne peut être comparéeà aucun autre. C'est sans contredit la plus belle collection de Paris, en maîtres français. Il ne serait pas facile de dire ce qu'il y a de plus remarquable dans une collection qui abonde en belles estampes ; les portraits de Nanteuil, de Gérard Édelinck, les costumesd'Abraham Bosse, les vues de Silvestre, de Callot; il faudrait nommer tous les maîtres français. Il est toutefois impossible, dans une si grande collection, de n'avoir pas une prédilection marquée pour un artiste; c'est Poussin que M. de Baudicour paraît aimer particulièrement et sur lequel il prépare un travail qui sera infiniment utile aux amateurs d'estampes. M. de Baudicour se propose aussi de continuer les travaux de M. Robert-Dumesnil, et de faire pour le dix-huitième siècle ce que celui-ci a fait pour les siècles précédents. Ces différents ouvrages sont d'une utilité incontestable, et nul mieux que M. de Baudicour ne peut leur donner toute la perfection désirable.
M. BÉRARD RueNeuve-Bréda, 19. M. Bérard a une collection de gravures d'un intérêt particulier et fort recherchées aujourd'hui ; ce sont des gravures d'ornement. Soncabinetest le plus beau qu'il y ait à Paris dans ce genre. 11faut citer d'abord le plus bel oeuvre deLepautre qui soit connu; il est composé d'environ trois mille pièces : aucun autre recueil n'en renferme autant; viennent ensuite' les gravures de Bérain, dont les planches d'ornements sont aussi trèsnombreuses. Bérain était un dessinateur de décorations de théâtre et peintre d'ornements très-estimés; sous le règne de Louis X1Y,il avait un logement au Louvre.. Les pièces gravées de Marot font partie de la même collection.L'oeuvre très-complet et .très-rare" de deux graveurs français établis en Allema-
— m
—
gne,les Cuvillier père et fils, dessinateurs d'ornements très-jolis, très-; délicats,qui sont encore peu connus, mais que M. Bérard se propose de faire connaître et apprécier, en publiant le catalogue de leur oeuvre; les gravures d'Oppenord, celles de Fordrain sur la serrurerie, sont aussi dansla même collection. M. Bérard possède aussi le plus bel oeuvrede Silvestrequ'il y ait après celui de M. Simon. Il a plusieurs épreuves avant la lettre, et l'estampe la plus rare peut-être de cet oeuvre; c'est un paysage dans le goût de Claude Lorrain; on n'en connaît que trois épreuvesen comptant celle de la Bibliothèque impériale. C'est M. Simon qui a l'autre épreuve. M. Bérard possède aussi beaucoup de dessins d'ornementstrès-rares et très-importants, d'une conservation parfaite, parmilesquels on citera un-beau dessin de Yirgilius Solis et un dessin d'EtienneDelaulne. En résumé, il y a peu de cabinets aussi riches en ouvragesd'architecture et endessins d'ornements, que celui de M. Bérard, etje ne crois pas qu'il y en ait qui renferment des pièces mieux conservées,en meilleur ordre, et dans des volumes plus splendidement reliés.
M. BONNARDOT. Avenuedes Champs-Elysées, 107»
...
M. Bonhardot possède une très-curieuse collection de pièces gravées surl'histoire de Paris; il s'est particulièrement attaché à la topographie parisienne,et nulne connaît mieux l'histoire de nos anciens monuments. Gravureset dessins, il a rassemblé tout ce qui lui a paru avoir un intérêthistorique pour Paris, ou se rapporter à l'archéologieparisienne. Ceux quirecherchent des gravures savent ce que c'est qu'uue collectionhistoriquede pièces gravées : l'art y a.peu de part; cela est surtout vrai pour lespièces topographiques. Ce qu'on demande à ces sortes d'estampes, c'estla représentation exacte d'un monument, ou la vue fidèlement reproduited'un ensemble- d'édifices; c'est enfintout ce qu'on recherche dansun beau dessin d'architecture. Il ne faut pas croire cependant qu'aucunartiste de mérite ne se soit occupé de ces sortes de pièces. Châtillon et Ducerceau ont gravé des vues de Paris qui sont aussi recherchées par les amateurs de gravure que par les archéologues. Stefano Délia Bellaa gravé une vue du Pont-Neuf qui est très-belle; Callot a gravé deuxvues de Paris prises des environs delà tour de Nesle, qui sont des
— 174 — petits chefs-d'oeuvre : Goyrand, charmant graveur, a donné une suite de huit vuesde Paris, parmi lesquelles, il y a une vue dela Tour de Nesle, et deux vues de Gharenton, et rien n'est plus joli que cela ; Israël Silvestre a publié de nombreuses,vues de Paris et des environs, qui ont un véritable mérite artistique. M. Bonnardot a recueilli toutes ces pièces, mais sa collectionest surtout riche en anciens plans de Paris. Il possèdele fameux plan de Gomboust, de '1632, que la Société des Bibliophilesvient de reproduire à petit nombre et dont on a en vain offert mille francsà M. Gilbert, qui le possédait aussi. Il a encore leplandellérian, de 1613, le plan de Boisseau, celui de Jouvin de Rochefort, tous rares et d'une grande importance. M, Bonnardot publie, dans la Revue universelledes arts, l'iconographie du vieux Paris, qu'il doit faire suivre de la bibliographie de l'histoire de Paris.
M, DESTAILLEURS 11. PassageSainte-Marie-Saint-Germain, La collectionde M. Destailleurs se. compose de dessins et de gravures sur l'histoire de Paris; sa collection est surtout remarquable par de trèsbeaux dessins des monuments parisiens de toutes les époques. On sait combien il est difficilede trouver des gravures sur l'histoire parisienne, mais il est bien plus difficilede trouver des dessins sur le même sujet, et ce n'est que par de longues et patientes recherches que l'on peut en réunir quelques-uns. Cette recherche ne peut pas être faite par. le premier venu | il faut y apporter une grande seience d'antiquaire, car ces dessins sont sans inscriptions. Il n'est pas possible d'avoir une collection de pièces sur l'histoire de Paris, sans avoir les estampes du graveur qui a reproduit si fidèlement le Paris de Louis XIV; je veux parler d'Israël Silvestre. M. Destailleurs a donc un oeuvrede ce maître ; toutefois, il lui manque un assez bon nombre de pièces, et plusieurs des épreuves qu'il possède laissent à désirer. II est certain qu'une épreuve de troisième état rend autantde services à l'archéologue et à l'artiste qu'une belle épreuve, mais quand cet archéologue est aussi un amateur, il n'est satisfait que par ces belles épreuves de premier état, au reflet à la fois brillant et velouté. ; M. Destailleurs est architecte : il a donc souvent besoin,de consulter les travaux des.dessinateurs d'ornements, Berain, Marot, Lepautre. On
— 175 — trouvedans sa collectjionles'phs belles gravures dé tous ces maîtres, outre un grand nombre de pièces topographiques sur Paris et ses environs.Il y avait autrefois plusieurs amateurs qui recherchaient les pièceshistoriques sur Paris, mais, depuis quelques années, leur nombre est bien moins grand-; plusieurs collections ont été dispersées, et il rie s'en est point formé de nouvelles. M. Destailleurs est compté parmi les amateursde gravures sur l'histoire de Paris, et il occupe un rang dis^ tinguédans cette pléiade d'archéologues.
M. DREUX 15, rue desBeaux-Arts. M.Dreux, amateur distingué, possèdede belles épreuves d'Albert Durer, de Rembrandt, de Yan Ostadè, de Lucas;de Leyde : on admire chez lui laplus belle épreuve connue de Jésus-Christ présenté au peuple, par ce derniermaître. Cette pièce lui a été vendue 1,800 francs, par M. Élément, marchand d'estampes. La collection de M. Dreux est surtout remarquablepar le choix des estampes et la beauté des épreuves. En 1858, ila vendu des doubles qu'on prendrait facilement pour la fleur d'une collection plutqt que pour des expurgata : il y avait la Viergeau bas-rede lief, Forstheim, d'après Léonard de Vinci, épreuve avant la lettre, vendue300 francs; la Vierge au rocher, par Desnoyers, épreuve avantla lettre^ vendue 180 francs; le Mariage delà Vierge, par Longhi, d'aprèsRaphaël, épreuve avant la lettre, vendue 430 francs; puis, des Rembrandt,des Albert Durer, etc.
: -.:...
M. de FEROL '.'".... 18, rue Neuve-de-Notre-Dame-.de-Lorêtt.e.
La collection de M. de Ferol est remarquable, d'abord par le chois des maîtres, et 1ensuite par la beauté des épreuves. Ce sont les maîtres et même les maîtres primitifs, qui paraissent avoir attiré partianciens,: culièrementl'attention de M. de Ferol ; on peut citer Martiu Scliongauer, dontles estampes monlrent une si grande perfection de burin, surtout quandon se souvient qu'elles remontent à l'origine de la gravure : on saitcombienles pièces de ce maître sont rares, et combien il est difficile
— '176 — d'en rencontrer qui réunissent la conservation à la beauté de l'épreuve; Albert Durer, dont les belles estampes sur cuivre deviennent de plus en plus rares, et atteignent des prix fabuleux; Lucas de Leyde, l'ami et l'émule d'Albert Durer : les belles épreuves de ses gravures, sont encore plus rares que celles d'Albert Durer; le Maître au caduGée, Jacques de Barbary, d'après Brulliot, que lesuns classent parmi lesmaîtres allemands, et les autres, parmi les maîtres italiens, parce qu'il a gravé dans le goût des maîtres d'Italie: ses estampes sont aussi d'une, grande rareté; le Maître à la ratière, dont la marque symbolique est ordinairement accompagnée des deux mots NA DAT, et que, pour cette raison, les marchands ont coutume d'appeler Nadat: on sait qu'il est presque impossible d'avoir de lui une estampe bien conservée; le Maître à l'étoile, Dirck Yaa Star, dontles productions sont aussi peu communes, enfin les plus belles pièces de Rembrandt. Un cabinet qui, commecelui de M. de Ferol, réunit des pièces de tous ces maîtres, en belle qualité, et d'une conservationirréprochable, doit être compté parmi les plus beaux cabinets d'amateurs de gravures. .._'..
M. E. GALLICHON Ruede Rivoli,182. Il y a peu d'amateurs de gravures qui ne possèdent quelques estampes de Rembrandt. Elles charment par plusieurs raisons : d'abord, par leur mérite réel, ensuite par leur grande rareté; malheureusement, elles sont aussi chères que rares. M. E. Gallichona eu la bonne fortune de trouver les plus belles pièces de ce maître, et le bon goût d'en enrichir ses cartons. A cette collection spéciale il a ajouté des estampes d'Albert Durer, de Marc-Antoine et des maîtres primitifs italiens du plus beau choix. Les estampes qui paraissent avoir particulièrement attiré l'attention de M. Gallichonsont les eaux-fortes des peintres; c'est que l'on trouve dans une eau-forte, comme dans le dessin lui-même, la, première et la libre inspiration du maître. On compte aussi dans ce cabinet plusieurs dessins très remarquables, parmi lesquels on citera seulement une Descentede croix de Donatello, et un dessin à la sanguine, représentant une jeune fille, par Rembrandt.
— 177 — M. GUICHA;M)OT Ruedes Jeûneurs,hkM.Guichardot est un marchand d'estampes très-distingué, que tous les amateursde gravures connaissent bien: aucun marchand, aucun expert, mieuxque M. Guichardot ne sait attacher un nom à un dessin, ce qui est sanscontredit la chose la plus difficile du monde. Il est impossible d'avoirtout le jour des estampes sous les yeux et de ne pas désirer d'en conserverquelques-unes, surtout quand on possède le goût des arts. M.Guichardot connaît trop bien les estampes pour ne pas les aimer'; il a formé une collection qui ne se composeque de l'oeuvre d'un seul graveur, du Lyonnais J.-J. deBoissieu. Le collecteur est lui-mêmeLyonnais, c'est,donc aussi à titre de compatriote qu'il s'est attaché plus particulièrement à l'oeuvre de ce maître. J.-J. de Boissieuétait un artiste amateur, dont la réputation était trèsgrande vers la fin du dix-huitième siècle; peintre d'abord, il abandonna bientôtla peinturé pour se livrer au dessin. Il avait dessiné une grande quantité de vues en France et en Itâiie; retiré à la campagne près de Lyon,il en a gravé plusieurs : après avoir obtenu les premiers effetsavec l'eau-forte, il les adoucissaitet les accordait au moyen delà pointe sèche etde la roulette. Il lui est arrivé de rejeter jusqu'à dix épreuves d'essai avecdes travaux différents, avant de regarder sa planche commeterminée.On conçoit alors l'embarras de celui qui veut faire l'oeuvre complet deBoissieu, difficulté d'autant plus grande qu'il n'y a pas de catalogue bien completde l'oeuvre de ce maître. Il n'y a que le catalogue donné par M. Dugas-Montbel, à la suite de l'éloge historique de J.-J. de Boissieu, publié en 1810, et ce catalogue est bien incomplet. Il serait à désirerque M. Guichardot fît profiter les amateurs de ses connaissances spécialessur les travaux de ce maître, en publiant le catalogue de son oeuvre. M. Guichardot n'a pas seulement des gravures de Boissieu, maisil possède une grande quantité des plus beaux dessins de tous les maîtres.
-M. HENNIN Rue des Martyrs,27. La partie la plus riche du cabinet de M. Hennin est la collection de 12
— 17S — pièces historiques gravées, à laquelle il a consacré tous ses soins et qu'il a conduites]' près de la perfection. Il y a, en effet, bien peu de pièces sur l'histoire de France qui ne. se trouvent aujourd'hui dans cette collection. Les portraits des. personnages*historiques, depuis les plus célèbresjusqu'aux moins connus, gravés par Thomas de Leu, par Giïspin de Passe, par Léonard Gauthier, par Firens, par Goltzius, par Michel Lasne, par Nanteuil, par Masson, par Morin, s'y trouvent en grand nombre. Les scènes de moeurs depuis le seizième siècle jusqu'aujourd'hui, les pièces d'Abraham Bosse, par exemple, les gravures de Lagniet, les estampes,si recherchées de nos jours, des artistes du dix-huitièmesiècle, les gravures de Moreau, les plus bellespièces de Debucourt, forment une partie notable de cette belle collection.On y voit les gravures et dessins qui reproduisent les costumesde toutes lesclasseset à toutes les époques,depuis les premiers temps de la gravure jusqu'aux costumesdes Croyables et des Incroyables du Directoire;: les gravures qui représentent les fêtes et cérémonies publiques, les tournois, les .carrousels, les ballets et les spectacles de cour, les entrées solennelles des rois, princes et seigneurs dansles diversesvilles clé France; les cérémonies religieuses, telles que processions, descentes de châsses faites pour obtenir la pluie ou le beau temps; les couronnements des rois et des reines; les feux d'artifice et autres réjouissances; les désastres, les incendies célèbres, les inondations mémorables; toutes les pièces de Tortorel et Périssin, et leurs copies faites en Hollande; les crimes, les supplices des criminels dont l'histoire a conservé les noms; ceux, par exemple, des règnes de Henri III et Henri IV, qui sont d'une très-grande rareté; les pièces si nombreuses, si intéressantes, publiées pendant la Révolution française; enfin, tout ce qui peut rappeler une date, un fait, un événement se rapportant à l'histoire de France. Il serait très-facile de citer quelques-unes des pièces de cette riche collection. On parlera seulement d'une suite de pièces remarquables, qui sont connues sous le nom à'Almanachs, et dont M. Hennin possède la collectionla plus nombreuse. Ce sont de très-grandes pièces, d'environ soixante-quinze centimètresde hauteur, divisées en deux partie» bien distinctes. La partie inférieure, qui est un almanach en douze colonnes, occupe généralement le tiers de la hauteur; c'est à cause de cette partie que ces gravures ont été nomméesAlmanacks.La, partie supérieure représente une cérémonie royale, comme un lit de justice, une réception du roi àl'Hôtel-de-Ville,une réception d'ambassadeur ; ou une fête, comme la foire de Besons, fête carnavalesque quiavait lieu à la barrière del'Eloile.
—m — Parmi lés 350 almanachs de cette espèce, que M. Hennin est parvenu à rassembler, il y en a de particulièrement intéressants, entre autres celui qui représente la troupe des comédiens italiens en 1689, l'Almanach des modesde, 1691, l'Almanach du Bureau d'Adresses en 1696, l'Almanach de la loterie de 1701. Les personnages de tous ces almanachs ont^deux décimètresde haut, et ces personnages,le plus souvent, sont des portraits. Cettecurieuse suite commence sous Louis XIII et s'étend jusque sous LouisXV, mais les plus beaux almanachs ont paru sous Louis XIV. Ils étaientexécutés aux dépens du roi, par les meilleurs graveurs de l'époque, et distribués dans les cours étrangères pour y faire connaître lés principaux événements de la cour de France. C'est, en effet, dans les pays étrangersque M. Hennin a recueilli la plupart des beaux almanachs qu'il possède. Une collectioncomme celle-là,pour être utile, doit être rangée méthodiquement:c'estl' ordre chronologiquequeM.Henninaadopté.Toutesa collection est si bien en ordre, qu'il peut mettre immédiatement la main sur la piècequ'il cherche,quandil en connaît la date, même approximativement. Ceuxqui ont eu occasiond'avoir recours à cette belle collection pour des recherchesquelconques, savent avec quelle politesse et quelle,complaisanceson propriétaire leur a facilité ces recherches. M.Hennin publie un répertoire de toutes les pièces dessinées ou gravées se rapportant à l'histoirede France : la description de sa collectionfera nécessairement partie de ce vaste travail, d'une utilité incontestable pour les sciences historiques. M. LATERRADE •
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Ruede Seine,15. .
M. Laterrade avait réuni la plus belle et la plus riche collection de dessinset pièces gravés sur l'histoire de la Révolution française. Cette collectionrenfermait plus de dix mille pièces, et elle s'étendait depuis lesétats généraux jusqu'à nos.jours. II a cédé cette collectionà la Bibliothèque impériale. C'est M. Duchesne aîné qui a eu le bon esprit de la faireacheter, et il serait bien impossiblede la refaire aujourd'hui, môme en dépensant dix fois ce qu'elle a été payée. Depuis cette vente, M. La • terrade, mettant à profit sa grande connaissance des gravures de cette époque,a réuni de nouveau un très-grand nombre de pièces, et il possède,
— 180 — une nouvelle collection, moins-richeque la première, mais qui est encore la plus riche,- à l'exception peut-être de celle de M. de Labédoyère, sur lé même sujet; on sait que M. de Labédoyère a acheté la collection Deschiens, qui renferme non-seulement des gravures, mais tous les livres, brochures, affiches, canards, etc., qui ont été publiés pendant la Révolution française. M. Laterrade n'a pas borné ses recherches à ces sortes de pièces; il a encore rassemblé une suite de portraits de tous les pays et de toutes les époques, au nombre de quatre-vingt mille. M. Laterrade a conservé les cartes de sa première collection; Userait bien désirable qu'il publiât la monographie de ces estampes ; nul mieux que lui ne peut faire un pareil travail. (Depuisque cet article a été écrit, M. Laterrade a vendu sa collection.)'
M. SIMON Quaide Bétlinne,28.
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M. Simonest le doyen des amateurs parisiens ; il a assisté aux plus belles ventes faites à Paris depuis plus de quarante ans. Sa collection n'a point un caractère spécial; c'est un choix des plus belles gravures de tous les temps et de toutes lés époques, fait avec un grand soin et un goût parfait. Parmi les belles choses qui composentson cabinet, je citerai d'abord l'oeuvre d'Israël Silvestre, le plus completqui soit connu, oeuvre ayant appartenu à Silvestre lui-même, mais que M. Simon a considérablement augmenté en y ajoutant des épreuves de tous les états et plusieurs planches d'une extrême rareté. — L'oeuvre de Stefano délia Bella, en quatre volumesin-folio, ayant appartenu à M. Robert-Dumesnilet formé de pièces venant en partie de la collectionPaignon-Dijonval, et en partie de la collectionMariette. Tel qu'il est aujourd'hui, il contient seize cents pièces très-belles et très-bien conservées, dont quelques-unes sont uniques, et plusieurs d'une rareté excessive. — L'oeuvred'Herman Swanewelt, en belles épreuves et d'une conservation admirable. — L'oeuvre d'Adrien Van Ostade,. avec toutes les différences, collection probablement unique. — L'oeuvre de Jean Both, cet émule de Claude Lorrain, composé de charmants paysages.—L'oeuvre d'Albert Durer en tièsbelles épreuves, renfermant les pièces les plus rares de ce maître. M. Simon y a réuni toutes les pièces sur bois portant le monogramme d'Albert Durer et dont on lui attribue au moins le dessin. — L'oeuvre
— 18! — de Ficquet, collection de charmants, petits portraits gravés avec une finessesans égale, dont les épreuves ont été choisies avec un soin particulier, et plusieurs fois changées quand le possesseur en trouvait de plus bellesque les siennes. Plusieurs dé ces portraits sont avant la lettre ou avant certains travaux qui en font des épreuves de remarqué. On ajoute ordinairement à la collectionde Ficquet les portraits gravés par Savart dansle même goût; il sont ici en très-belles épreuves. M. Simona une prédilection marquée pour les maîtres des écoles du Nord, mais cette prédilection n'exclut pas chez lui le goût des belles pièces dés maîtres des écoles françaises et italiennes; son cabinet est orné dés estampes de toutes les écoles : on y voit la belle estampe' de Rembrandt, connue sous le nom de la Pièce aux cent florins, épreuve admirablede premier état. Le Christ au roseau, \)&ïSclielte deBolswert, première épreuve, avec des contre-tailles au vêtement et à la jambe gauche dé l'un des soldats, achetée 725 fr. à la vente Debois. Jésus en croixentre deux larrons, gravépar Boëce,de Bolswert, d'après, le tableau dé Rubèns, belle et vigoureuse épreuve. Le portrait d'Andréas Deonizoon Winius, connu sous le nom de YHomme aux pistolets, par Corneille Yischer, épreuve avant l'inscription, venant du cabinet Saint-Yves. On sait combien ce portrait est rare, même en conditionordinaire. Les plus belles pièces'de Lucas de Leyde; la Robe de satin, par Wille; de beaux portraits de Nanteuil; la Cène, de Léonard de Vinci, gravée par Raphaël Morghen,épreuve unique, avant des travaux dans le fond et avec le plat blancà la gauche de Jésus-Christ; quelques gravures des plus rares, par Marc-Antoine; mais la plus belle de toutes n'y est plus : le Jugement de Paris, magnifique épreuve d'une conservation parfaite et qui réunit une bellecouleur à l'harmonie de tons, a été donnée à la Bibliothèque impériale,par M. Simon: elle lui avait coûté 3,300 fr. à la vente Debois. Je n'ai cité que quelques pièces prises au hasard : tout est beau dans cecabinet; il n'est pas nécessaire de faire un choix. Les dessins ne sont ni moinsbeaux ni moins importants que les estampes. Ce sont de trèsbeauxdessins de Boissieu, des dessins de J. Ruysdael, des dessins de Berghem, des dessins d'Herman d'Italie, de Jean Both, d'Ommeganck; c'est encore le portrait de Guillaumede Vos, au crayon noir, par Yan Dyck: il a été gravé; c'est YAccordéede village, de Greuze, magnifique dessin offrant quelques différences avec le tableau qui est au Louvre. C'estenfin tout un musée, qui mérite certainement une description moins succincteque celle-ci.
— 182 — Il faut dire, en terminant, que.toutes ces belles choses sont encore relevées par l'aménité charmante, les grandes connaissances et la complaisance infinie de leur propriétaire.
M. SOLIMAN-LIEUTÀUD Ruede Seine, "M. Soliman a été marchand d'estampes , il avait limité son commerce à un seul genre : il ne vendait que des portraits ; aussi, est-ce l'homme de France qui connaît le mieux les portraits qui ont été gravés, et nul mieux que lui ne peut donner un renseignement sur les questions les plus difficiles qui se rapportent à la représentation d'un personnage historique. C'est qu'il a étudié avec soin la biographie des hommes plus ou moins célèbres qui ont gratifié la postérité de leur image. M. Solimana publié plusieurs monographies,parmi lesquelles je citerai seulement la liste des portraits des hommes célèbres de la Champagne, Quand un marchand d'estampes a le goût des gravures, nul n'est mieux placé que lui pour faire une collection. M. Soliman est non-seulement un marchand, mais un artiste et un amateur; il a profité de son passage dans le commerce pour se faire une très-jolie collection de portraits, qui se subdivise en plusieurs parties. Parmi ces subdivisions, il en est une qui est particulièrement remarquable : c'est une collection d« tous les libraires, imprimeurs, compositeurs, protes, graveurs de caractères, relieurs français ou étrangers, avec toutes les différences qu'il a pu rencontrer dans les épreuves de ces portraits. On trouve, dans cette collection d'imprimeurs, Louis XYT,à qui Lottin avait appris l'imprimerie lorsqu'il était encore Dauphin; Franklin, qui a été imprimeur; le marquis de Gaufecourt, qui composait, imprimait et reliait seslivres ; Balzac, qui a été imprimeur ; Millevoye,qui a été libraire au Palais-Royal ; Louvet, l'auteur de Faublas, aussi libraire ; Restifde La Bretonne, compositeur et prote d'imprimerie, qui composaitlui-même, à la casse, ses ouvrages, etc. On pourrait faire une longue liste des personnages historiques qui ont participé plus ou moins à la fabrication matérielle d'un livre. M. Soliman a même compris dans sa collectionles imprimeurs en taille-douce, et, par suite, les marchands d'estampes. Ainsi, on trouve le beau portrait de Jean Mariette, par Daullé, et celui de Pierre-Jean Mariette, son fils, l'auteur de l'A-bécédario.
— 183 — M. Soliman prépare d'autres monographies, mais il conviendrait mieux derefaire le travail du père Lelong sur les portraits des Français illustres, en le continuant jusqu'à nos jours.
M. THIERS Rue Notre-Dame de.Lbrette,27. Il est très-rare qu'un amateur accorde une égale attention à toutes les divisions des bèaux-arts :. ordinairement, son goût, sa passion, se concentrent sur quelques objets seulement; ainsi les uns recherchent les bronzes, les autres les estampes, quelques-uns les tableaux. Il y en a mêmequi subdivisent les genres, et, par exemple, dans les tableaux, ne s'attachent qu?à une école. Ce ne sont plus des amateurs dans le sens '\ completdu mot, ce sont des curieux., Il est bien plus rare encore qu'un homme de goût soit attiré vers les merveilles des beaux-arts par un motif raisonné; le plus souvent, c'est par son organisation même, par une plus grande aptitude à sentir la beauté d'une oeuvre d'art; instinct merveilleux qui est la première qualité d'un artiste. On est donc heureux de rencontrer parfois une collectionformée avec le goût le plus délicat et toute la science d'un homme, profondémentinstruit. M. Thiers, en réunissant les objets d'art qui ornent son cabinet, a vouluavoir sous les yeux la plus belle expression de la civilisation à toutes les époques chez les différents peuples qui ont cultivé les beauxarts. Cette réunion donne lieu souvent à des comparaisons du plus grand intérêt.. Il y a, par exemple, dans le cabinet de M. Thiers, des vases chinois du treizième siècle, ayant promené leur fragilité-à travers une longue suite d'années, et qui nous sont parvenus merveilleusement conservés. Ils sont aussi remarquables par la beauté du dessin que par la fraîcheur et le brillant du coloris, bien supérieurs, sous tous les rapports, à ce que la Chineproduit aujourd'hui. Ainsi les beaux-arts, en Chine, sont en pleine décadence. Dieu fasse qu'on n'en dise pas autant de nous dans cinq cents ans ! Les oeuvresdes artistes italiens tiennent une place distinguée dans ce beau cabinet; on y admire des sculptures en terre émaillée des Délia Robbia, des bronzes originaux des plus grands maîtres, et, au premier
— '184 — rang; une Madone de;Michel-Ange',d'un prix inestimable. M. Tkiers possède aussi un;choix:d'estampes jqui suffiraient seules à faire la réputationdu cabinet d'un amateur;; l'oeuvre de Nanteuil, l'oeuvre d'Abraham Bosse, l'oeuvre de Callot, l'oeuvre de Stefano Délia Bella ; puis encore les portraits les plus authentiques des hommes célèbres de tous les pays, surtout les portraits des hommes politiques, des grandes illustrations littéraires, et de tout cela les plus helles épreuves qu'on puisse voir. Peu de dessins; on y remarque cependant de belles copies des tableaux des maîtres les plus renommésde l'Italie : la,-DisputéduSùint-Sacrement, première fresque que Raphaël, alors âgé de vingt-cinq ahs,;fit à Rome pour une chambre du "Vatican; l'Ecole d'AthèrieSydu même; la Communion de saint "Jérôme^ du Domihiquih; le Jugement dernier, dp. Michel^Ange.Ces;dessms, commandés par M. Thiers, ont- été faits à Rome par deux artistes français très-habiles -';,ce sont tout simplement des dessins au crayon noir, rehaussé de couleurs au lavis; on croirait difficilement, sans l'avoir vu, avec quelle perfection on •peut, par ce moyen, produire l'effet dû tableau lui-même. On ne peut avoir la prétention d'indiquer ici, même en gros, toutes les raretés qui décorent le cabinet de M. Thiers; il faut cependant ajouter à ce qui vient d'être dit qu'on y trouve l'accompagnement obligé de toute collection râisonnée, c'est-à-dire de bons livres, dont beaucoup sont très-rares, non de ces raretés à la mode d'aujourd'hui, qui n'apprennent rien et dont tout le mérite est dans un titre bizarre, mais des livres utiles et portant avec eux un enseignement. C'est bien dans ce sens que nos ancêtres en curiosité composaient leurs bibliothèques, ainsi que nous le montrent les beaux catalogues de deXhou, du comte d'Hoym, de.Secousse, de Gisternay Dufay^ etc.; -' >: En résumé,- le cabinet de M. Thiers,peut être compté parmi les plus beaux de Paris-^et c'est assurément un des mieux 'composés. : L.-E. Faucheux. C«ttenoticesur les collectionsparticulièresd'estampesexistantà Paris sera continuéedansl'Annuairede 1861et les AnnvMrës. suivants. '' -
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La biographiede Girardona. été faite d'une manière aussi complète que possible par Grosley(Mémoiresinédits sur la vie et les ouvragesdesMembres ë l'Académieroyale de Peinturé et de Sculpture. Paris, Dumoulin-,1854, tomel,pages291 à 306), et parM. Corrardde Bréban. (Noticesur la vie et lesOEuvresde François Girardon. Tfoyes, 1850); nous voulons seulement décrireici, d'après les planches gravées par NicolasChevallier (-1) sur les dessinsde René Charpentier,les objets qui composaientle cabinet du célèbre sculpteurtroyen. Ces planches sont rares, et il est difficiled'en rencontrer lasuite,complète.M. Corrardde Bréban ne les a pas entièrement analysées, et.pourtantelles offrentsur Girardon et sur les sculpteurs, ses contemporains,des renseignementsprécieux. Tous les objets qui composaientle cabinetde Girardondoivent certainement exister encore, et il sera utile aux possesseurs de cabinets de pouvoirretrouver dans la collectionde Girardon la sourcede leurs richesses. Le cabinet de Girardonfut dispersé après sa mort,arrivée,commeon le sait, le mêmejour que cellede Louis;XIV(1ersepH)'Une. seuledeces-planches estdeF; Ërtmger.
— 486 — tembre 1715),et nous n'en connaissonsaucun,catalogueimprimé.Girardon était logé aux galeries,du.Louvre, et c'est là que se trouvait rassemblée sa précieusecollection.Les planches de Chevallierne sont pas numérotées; nous les avons décrites d'après un ancien recueil appartenant à la bibliothèquedes Muséesimpériaux.Nous avons ajouté.àla légendeinscriteau bas des planchesune descriptionfaite d'aprèsl'objet.représenté,et desdimensions approximativesd'après l'échelleplacée au bas dé quelques-unesde ces planches. E. S.
(I.) Plusieurs morceaux antiques et modernesfaisant partie du cabinetdu sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. '—Ni.Chevallier-scalp. —Hauteur, 65cent. 48cent.;largeur, Re.Charpentier delin. 1 — Six philosophes. Médaillesde marbre d'après l'antique. (1. Socrate tournéà droite; 2. Sénéque tourné à gauche; 3. Àristote à droite;4. Cicéronà gauche; 5. Démosthèneà droite; 6. Asiaticusà gauche). 2 — UnFleuveet une Naïade, petits modèlesde terre cuite par PaulPonce. (1. Fleuvecoifféde roseaux, le coudedroit appuyésurune urne, tenantun bâtonde la gauche; il est vu de dos; 2. Nymphe couchée,lamain gaucheposée sur la cuisse, le bras droit appuyé sur une urne). 3 — Deux vases d'albâtre, d'après l'antique. (1. Couvercle, guirlandeset mascarons;2. Couvercleet têtes de satyres.) — .4 Deux petits bustes antiques accompagnésde deux petites figures,le tout en bronze, (i. Buste de vieillardcoifféde lierre, barbu, nu; 2. le Temps appuyésur sa faux, nu; statuette; 3. Statuette; femme nue près d'un piédestal,tenantde la maindroiteune plante; .4.Busted'empereur romain-couronnéde lauriers, drapé; 5. Statuette, femmedebout la jambe gaucherepliée sur un piédôucheet semblantretirer uneépine de son pied ; 6. Diane drapée tenant son arc de la droite, et de la gauche un carquois,drapée au-dessousde la gorge,un chienà ses pieds.) 5 — Bas-reliefde terre cuited'un Marsyas.-, par F. Girardon.(Rond.Apollon, assis à droite, fait écoreber par un satyre Marsyas, suspendupar les pieds à un arbre, par un autre satyre. ) 6 — Unbas-reliefd'ivoire d'Apollonet Marsyas,par G. VanOpstal. (Rond. Apollonécorchelui-mêmeMarsyasattaché à un arbre. Sa lyre està ses pieds; de l'autre côté, la houletteet la crosse de Marsyas.) 7 — Le Passage du Rhin, bas-reliefde Girardon, fait en marbre autourd'un vase que tient une nympheaux bains d'Apollon.(LouisXIV en empereur romain, à cheval, commandeà des cavaliers; dans les roseaux,le
— 187 — Rhin personnifié,et des nympheseffrayées;' dans les airs, la Victoireet la Renommée.) S — Un petit vase de marbre accompagnéde deux petitesfiguresde bronze", par Biard. (1. Vase simple avec couverclesans ornements; 2. Figure . de ferméenue et couchée; 3: Figure de femmenue et accroupie.) 9 — Douzepetits bustes dé marbre et de bronze posés sur des consoles. (1. Tête friséeet barbue; 2. Vieillardà longs cheveuxet longuebarbe; 3. Femmeavec diadème:'4. Jeunehommeimberbe avec bandelettesur la poitrine; 5. Têted'hommeimberbeaveccouronnesde palmes; 6. Tête de femme,cheveux ondes; 7. Femme,cheveuxrelevés; 8. Femme, la léte penchéeen avant ; 9. Hommebarbu avecbandelettestombantsur les épaules;10. Hommebarbu couronnéde pampres; 11.Jeune homme imberbe,cheveuxlongs et pampres; 12. Hommebarbu"ressemblant à Homère.) 10— Sixpetitesfiguresantiquesde bronze. (1. Femme,la jambe droite posée sur un socle, coudedroit relevé; 2. Hercule tenant une massue sur l'épaulégauche; à ses pieds un lion; 3. Femme drapée, tenant de la maingaucheune palme; 4. Hommebarbu et drapé, tenantde la main gaucheun couteaude sacrifice? S. Hercule, sa massuesur"l'épaule gauche,la màindrditederrière le dos; 6-. Hommenu, debout,tenant le bras gaucheélevé ; bandeletteretenant;une draperiedans"le dos.) — H Quatrepetitesfiguresantiques,posées sur des culs-de-lampè.(1. Femme drapée,la maindroite étendue, tenant de la gauche un oiseau?2. Mercure, bonnetailé, caducée;3. Vieillardbarbu, s'appuyantdes deuxmains sur unbâton placé à sa droite; 4. Suivantde Bacchusélevantun raisin de la maingauche,le bras droit baissé.) 12— Jupiter, grandmodèleplacé dansune des nichesdupéristyledu Louvre, fait par F. Girardon,liaut de 12 pieds. (Il tient la foudredansla main gauche et étend la droite; son aigle est à ses pieds.) 13— Marset Bellone,modèlespar F. Girardon,posés sur des culs-de-lampe. (1. Minervecasquée, tenantun flambeaudelà droite, la gauche sur le côté, assisesur des drapeaux et un canon; 2. Mars, tenant un bouclier de la droite, un glaivede la gauche; assis sur un obusier,une-palmeà ses pieds.) 14— Trophéesde bas-reliefs,servant d'attributs à Jupiter Mars et Bellone. (1.Carquois,arcet flambeau;2. Sceptres,foudreet casqué; 3. Casque, bouclier,glaive et flèches.) 15— DeuxVases de bronze accompagnésde deux petitesfiguresde terre de Rome.(1. Femmedrapée,soutenantde la gauchele coudedu bras droit ' quitient sa draperie; 2. Vaseoblong,anses en tire-bouchon;3. Femme drapée tenant une palme de la gauche, indiquantla terre de la droite:
— 488 — 4. Femmedrapée; le bras gaucheétendu, la droitetenant sa draperie; .5. Vase ôblong,ansesà têtes de griffons;6. Femmedrapée, tenantune palme de la gauche,la droite sur la poitrine.) .' •16— Deux petitesfigureségyptiennes,de pierre de touche, posées sur leurs scabeilons, (1, Figure assise déroulantun papyrus; 2. Figuredebout, les bras pendants, tenant de phaquemainun tenon carré.) 17 — Deux autres petitesfiguresantiques de.bronzé. (1; Femmetenantune " palmede la gauche,la droitetenantsa draperie,qui tombeau-dessous delà gorge; 2. Femmetenant de la main droite un papier, et de la gauche,des plantes.) (II.) Suite du cabinet dusieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. Re.Charpentier —Hauteur, delta • Ni.Chevallier 31cent.;largeur, i$ cent. sculp^ — A. Homère,tête de marbreblanc, la draperied'albâtreorientale,montésur un scabellonde marbre. (Grossenature.) B, — Petite tête antiquede marbre. (Tête defemmeavecbandelettepassant de l'épaule droiteau côté gauche.) — Romulus,figuréantiquede marbre,haute de 2 pieds 3 pouceset demi. (Figure assise sur un tabouret, tenant le pli de son manteaudansla main droiteet un papierdansla main gauche.) — Cérès, figureantique de marbre, haute de 6 pieds. (Elle tient dela maindroite,une poignéed'épis; sa draperie.estrejetée surle bras droit.) — Hercule,figure.antiquede marbre, haute de 1 pied 9 pouces, (Il est assis, tient sa massuede la maindroiteet des pommesdansla gauche.) H. — Èpicure, tête antiquede bronze, là draperiede marbre blanc, surun scabellonde marbre.(Grossenature.) I. — Petite tête antiquede bronzede Jupiter. (III.) Suite du cabinet dû sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. Re.Charpentier delin.—Ni.Chevallier 31cent.;largeur, 42cent. sculp.—Hauteur, — Faune antiquede bronze. (Il porte une couronnede lauriers avecdes bandeletteset un tyrse sur l'épaulegauche; il est entièrementnu, posé sur un pied rond orné d'un massacre de boeuf,de bandeletteset d'une • . ..• vigne; petitenature; peut-être.figurine.) — 1 Bacchus,figureantique de marbre,haute de 4 pieds.3 pouceset demi. ( Debout, près d'un troncd'arbre où s'enrouletin cep de vigne; il tient dansla droiteune grappe de raisinet de la gaucheun gobelet;unebandelette passe.sur l'épaule droiteet est nouée sur le côté,gauche;pose , sur un socleorné des numéros2 et 4.).
— 189 — 2 — Un petit Satyre-debronze, vu des deux.côtés. (Il est assis et tient un fragmèntdebâton; cette figure, vuede'deux côtés,prouveraitque.l'arrangementducabinetest du dessinateur,que les figures n'ont pas de ' proportionsentre elles et qu'elles n'étaient nullementdisposées chez Girardondanscet ordre.) — 3 Deuxpetits bustesde marbre;(i. Bustede Faune couronnéet riant; un pied de boucpend sur son épaule-gauche; 2. Buste de femme, les cheveuxrelevés et roulés; draperieretenue par un bouton sur son épaule gauche.Tousdeux posés sur des consoles.) 4 — Un Bacchanalde François du QuesnoyFlamen.t.,(Bas-relief,de forme chantournée: trois enfantsavecun grand vase; petite dimension.) 5 — PetiteBacchanteantiquedebronze.(Bras droitlevéet indiquantdu doigt le ciel; le bras gauche,sur lequel tombela draperie,est un peu étendu; elle est nue jusqu'à la ceinture, un bracelet au bras droit; la dra- perie retenuesous la gorge'paVune ceinture; posée sur un pied rond orné de guirlandes,de bandeletteset de cymbales; peut-êtrefigurine.) (IV.) Suite;du cabinet du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. F.Ertinger. se.—Hauteur, 31cent.-; 37cent. largeur,. — A. Busted'Homère, de-marbre, sur un scabellon. (Différentde Celuide la plancheI et plus ressemblantà celuidu Louvre;paraît aussi deproportion moins forte; les cheveuxsont retenus par une bandelette;) B.— Deux têtes de terre cuitede Françoisdu QuesnoyFlament. (1. Tête de femme,avec diadème; 2. Tête de faune, riant; petites.cornes, la tête inclinéesur l'épaule droite.) 1 — Le Dieu des'Jardins, figureantique de marbre grec, haute de 6 pieds 6 pouces,comprisson pied orné, dans lequelest unbas-reliefde bronze faît.parBiârd. (La figureantique est un torse qui s'arrêteà la naissance des cuisses; c'est un enfant'ailé, tenant sur son' épaule gauche une Corbeillede fruits'qu'il soutientdes deux mains; une draperielui couvre lès deux épaules. Le bas-relief,qui paraît de très-petitedimension,représente un sacrifice au dieuPan. Lebélier est tenu sur l'autel par un faune et un vieillard; un autre à terre est tenupar une. bacchante; petits satyres se portant; faunes et satyres portant des1présents ou • 'jouant de la corne: quinze figures.) 2— Une petite figure d'enfant, de terre cuite, de: François du-Quesnoy . ;. Flament, vue de deux^côtés. (Il a les deux bras et. la tête.levés en l'air; il est évidentqu'il n'y en avait qu'un dansle cabinetde Girardonet - que le:dessinateurl'a répété pour faireun arrangement;) 3 — Deuxmédaillesde marbre, de philosophesgrecs. (1. G.MÀBIUSCOS.,
— 190 longuebarbe, .tournéà droite; 2. pocHMw,tourné à gauche; ovales retenuspar des bandelettes.) C. —Buste d'un Bacçhus,antique de bronze, sur un sçabellon. (Tournéà gauche,coifféde pampresde raisins; vêtement de peau retenu par un anneausur l'épaule droite.) D. .-^-Deux têtes de terrecuite de François du QuesnoyFlament. ( 1. Buste de vieillardressemblantà Homère; 2. Femmeavecbandelettede droite à gauche.) (Y.) Suite du cabinet du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. —N.Chevallier Re.Charpentier et sculp.figuras. deliri. 32cent. sculp.—Hauteur, ; & cent. largeur, Toutesces figuressont modeléesde terrede Romepar Françoisdu Quesnoy Flament,à l'exceptiondes deux bustes antiques de marbre, posés sur leurs scabellons[{}., 1 — Busteantiquede femmeposé sur une gaîne chantournée; cheveuxretenus par une bandeletteet mèchetombantsur l'épaule droite. 2 — Groupede deux enfants; l'un assis tient une pomme de la gauche; ' '•' l'autre couchésurle premier. 3 —' Figurede jeune.hommedebout; la main sur le côté gauche, retenant une draperiede la droite, i — Buste de satyre cornu et barbu; draperiesur l'épaulegauche,posésur un socleorné, o — Figured'hommebarbu, debout,le bras droitlevé et tenantun fragment de bâton, lebras gauchebaissé, 6 — Bas-relief.—Sacrifice au dieuPan.—Il est assis et tient sa crosseetsa , flûte; une femmele couronne; devant lui un autel, devant lequelun grand prêtre étend les mains; en tout dix figures,et deux boucs. 7 — Buste antiquede femme,gaine cliantournée,diadème. 8 •—Groupe de deux enfants s'embrassant ; près d'eux est un panierde fruits. (VI.) Suite du cabinet du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. — Hauteur, lie. Charpentier delin.etseulp.—Ni.Chevallier 34cent. 40cent. sculp. ; largeur, 1 — Bacchus,de 13pouces de haut; groupé avec un enfant monté sur une lionne, vu de trois côtés. (Figure nue, tournée à gauche, tenant dès auliasdela planche. adroite 11 (-1)Il n'ya pasd'autre Ladescription estlaitedegauche légende dehautenhas.
,. feuillesde Vignedans la droite et untyrse de la gauche.L'enfantmonté surune lionnene faitpas partie decette figure: le dessinateurl'a répété.) 2 — Vénus,de 13;poucesde haut,:avecun petit enfant. (Figurenue, tenant un bouquetdelà maingauche;-le coude appuyé sur un tronc d'arbre. L'enfantn'a pas l'air non plus d'en faire partie et doit être celui de la , . plancheiy mis là pour;faire;;pendànt.): .3 — Trois;petitsbustes d'après l'antique, poséssur leurs consoles.(1. Buste de femme,cheveux retenus par: une bandelette, draperiesur l'épaule gauche; 2. Buste d'homme, Bandelettepassant, de droite à gauche, .cheveuxfrisés, imberbe; 3. Bustede femme,draperiesur l'épaulegau-"" ...'' che.) ..'." Letoutmodeléde terre de Rome,par Françoisdu QueshoyFlamént.
(Vil.) Suite dû cabinet du sieur Girardon, sculpteur, ordinaire du roy 32cent.;largeur, Re.Charpentier deljn.—Nie.Chevallier 40cent. sculp. —Hauteur, 1 — La Muse Erato, figure antique de Paros, haute de 5 pieds 2 pouces. (Debout,le bras gaucheappuyé sur une lyre, posée sur un piédestal.) 2 — Un combat d'Herculeet des Gérions; petit groupe de bronzémoderne. (Hercule,levantsa massuedu bras gauche;va.frapper un des Gérions, qui embrassesa cuisse gauche et le mord; à ses pieds est un Gérion. abattu.) 3 — Herculeet Déjanire;petit groupeantique de bronze. (Hercule,coifféde sa peau de lion, tient sa massue sur son épauledroite; Déjanirea le bras droit passé sur son épaule; à leurs pieds, le centauremort.) 4.— Deux médaillés,surleurs scàbellons,par F. Girardon.(1. Ferdinandde Neuville,évêque de Chartres^— tourné à-droite; 2; Edouard Colbert, chevalier,marquisde Yillacerf;c'est celui dont la gravure se trouve à la calcographie, impériale, n°.1721du catalogueinj-4.) . 5 — Apollon^bustede marbre. (Couronnéde lauriers; draperierattachée par ', : un bouton,sur l'épaulegauche.) ,/ . 6 — Niobé,buste de marbre. (Les yeux levés au ciel, draperierattachéesur -,. l'épaule droite par un bouton.)
(VIlî.)'Suite du cabinet du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. — Ni.Chevallier Rc.Charpentier —Hauteur delin. 32cent.;largeur, 39cent. sculp. 1 -—Bacchus,figureantique, hautede 4 pieds3 pouces.(Debout,entièrement nu, il appuie la main gauchesuc un tronc d'arbre, autour duquel s'en-
— 192 — roule un cep de vigne; le bras gauche est levé et il tient une coupe; : marbre/) 2 — JeuneBàcclius,de 3 pieds et demi. (Il tientune coquillede la droiteet un fragment.de bâton de.la gauche; près de lui un tronc d'arbre; marbre.) '••.: 3 — Harpocrâte,dieudu Silence,de 2 pieds 9 pouces. (Enfantriant ; il apl'indicateurde la maingauchedeses lèvres, la droiteretientson " proché ". vêtement;près delui est untronc d'arbre; marbre.) 4 — 2bustes modernesdefemmes'degrandeurnaturelle.Le tout de marbre. (1. Diadèmesur la tête, draperie laissant voir le sein gauche et attachée sous le cou avecun bouton; 2. Guirlandede lierredans les "; cheveux; draperielaissant voirun secondvêtement/) o — 2 petits bustes antiquesde bronzed'une femmeet d'un satyre.-(1.Ilest barbu, coifféde pampres, draperieattachée sur l'épaulegauche avecun bouton; 2. Il est cornu, barbe fourchue,très-rieur ; draperieavecpeau de bouc.) (IX.) Veùedeplusieurs morceauxdes ouvragesfaitespar lesieur Girardon, placez dans le milieu,de sa gallerie, auxquels il a fait adjouter les architectures dessinéespar le sieur Oppenort. —NiCo — Re.Charpentier delin.et sculp.figuras. Chevallier scrip. sculp.—F. Desbruslins 18cent.;largeur, 1mètre11cent.—Entroisplanches réunies. Hauteur, i —•Groupede bronzedu ravissement de Proserpine,posé sur un piédestal de marbre, enrichi d'ornementsdorés d'or moulu,vu de deux côtés,le touthaut de7 pieds. Cegroupe a servi de modèleau grand de marbre, qui est d'un seul bloc,placé dansle milieude la colonnadeà Versailles, sur un piédestalrondd'uneseule pièce, autour duquelest représentéen bas-reliefle sujet'de cette fable, le tout de François Girardon. (Ce groupeest répété au numéro 19, de l'autre côté de la planche, sousun autre aspect.) 2 — La Madeleine,figure de bronzede Nicolas le Gendre, mise sur un piédestald'ébène, dont les panneaux sont de marbre vert d'Egypte, posée sur unedes tables de bois doré, du dessinde F. Girardon.(Figurecouchée,la tête sur des rochers; cheveuxépars, tenant le crucifix desdeuxmains; une tête de mort à terre ; énormetableà quatrepieds, canneléssur la face, ornée de trois macarons; cette table se trouve répétée de l'autre côtéde la planche;celle-ci supporte lesnuméros2,3 et 3 bis, 4 et 11.) '3 — Yénus:et la Géométrie,,figuresde bronze, de Jean de Boulogne,réparées par A, Soiicine.(3. Vénus le pied droit posé sur un socle;
;**- 493 -^ de la maindroitele sein et retenantsa draperiede la gauche: ;s,'es&uyant 3-bis. Femmeassise, soutenantde la droiteune tablette poséeà terre et tenantdelagaucheune équerre; unefigurinesemblableest dansla galerie du'grandTrianpn:.);; v4 rrr L'unionde l'Ançienet duNouveauTestament, le Christest de François. Flament dit du Que.snoy,le;Moïse de .Michel-Ange,et le Saint Jean Baptistede F. Girardon, le tout de bronze, mis sur un piédestal de marqueterie, enrichid'ornementsdorés d'ormoulu. (1. SaintJean Baptiste assis, montrantle cielde la gauche, sa croixavec banderplledans la droite, un agneauaux pieds; 2. Le Christdeboutlesdeuxmains liées par une corde retenue par un anneau scellé dans un petit socle ; draperie nouéesur le côté gauche; 3. Moïse.Milieude la table. Ce groupe a été exposéau Salonde 4699.) 3 — Idole antique de bronze, révérée autrefoispar les Chinois. (Espècede griffontenant uneboule soussa patte.) 6 — Flore, petit modèlede cire de F: Girardon,qui a servi à celle de Versailles, posée sur une console.(Elle lèvele bras gauche et de la droite tient sa robe pleine de fleurs; son pied droit pose sur un char.) 7 — Hercule,modèlede cire fait par le même, posé,sur une console.(La maingaucheposée surle côté; la droitetient sa massue, qui pèse sur le cou de l'hydre terrassé à ses pieds.) 8 — Trophéesdu dessin de F. Girardon, modèlesde ceux de marbre qui sont à; Versailles; (Couronneobsidionaleavec flèches et branche de chêne.Voirnuméro28.) 9 — Le triomphede Thétis; bas-reliefde cire qui a servi de modèleà ceux qui sont autourdes vases de marbre, placés à Versailles,le tout de F. Girardon.(Agauche,Thétissurun char, traîné par deuxchevauxmarins conduitspar l'Amour;nymphes, tritons et centaures: 15 figures. Voir . lenuméro25; 10— Statue équestre en bronze, de Louis le Grand, posée sur son piédestal demarbrevert d'Egypte;la cornicheest soutenuepar quatre termesde bronzedoré, ainsi que les draperies et les autres ornements., le tout haut de 7 pieds et demi.Cette statueà servi de modèleà la grandequi fut placée le 4 septembre 1701,au château de Boufflers; le tout de F. Girardon. (Le roi en perruque, costume romain, bâton de commandement. Selle fleurdelysée,la queue du Chevalest nouée d'un cordon simple en formed'anneau.) 11— Le Tibre; figurede bronze,copiéeà Romed'après l'antique,par Carlier, posée sur un piédestal d'ébène dont les panneauxsont de marbre vert d'Egypte.(Pendant du numéro 2.) — 12 Deuxcornesde bronze, du dessin de F. Girardon. (Couronnessur le 13-
:
'couvercle,-femmesailées aux ahsès; elles'sont posées sous la seconde table, tandis que le numéro17 est pose sous la première*) "13—-Le Nil, figuredé bronze, copiée à Rome d'après l'antique, par Carlier. posée sur un piédestal d'ébène dont les panneaux sont de marbrevert ; '(C'est la première pièce de la secondétable sur laquelle-se ' d'Egypte. trouventles numéros 13, 23, 22, 21 et 20.)"; '-,:; :,1'4'—Enée et Anchise,petit groupé dé cire de F.; Giràrdon,qui a servide modèleà celuifait pour le roi à Rome,par ie Pautre, posé sur des consoles, vu de deux côtés. (C'est exactementle groupédés Tuileries,que le dessinateura montrésous deux aspectsdifférents.) — 13 Trophées romainset syriens, du dessin de F. Giràrdon. (1. Faisceau, hache, branchede chêne ; 2. Casquelong, hache et palmes; bas-reliefs . d'encoignures.). 16 — Autre' trophée des couronnesantiques, du mêmemodèleque ceux'de ,. , Versailles.(Couronnes,trompettes,enseignes,piques, etc.) 17 — Peux vases d'albâtre du dessin de F. Giràrdon( ils sont placés sousla première table, les anses sont en formede cordes.) 18 —.Seize métopes,de trophées différents. (Bas-reliefs, boucliers, lyres, ','' .carquois, etc.)' 19 — Groupe de bronze du ravissement de Proserpine doni il est parlé à l'article 1. '20 — Cléopâtre,figure de bronzé, copiée d'après l'antique, posée sur un piédestal d'ébène dont lés panneaux sont de marbré vert d'Egypte. (Pendantdunuméro 13.) '21 — Yénus,petit modèlede terre cuite, fait à Rome,par ThibautPoissant, posé sur un pied enrichi d'orriemehtsdorés. (Figurecouchée, la tête renversée et appuyée sur le bras droit, soutenantde la main gauchesa draperie.) 22 — Mercure,figurede bronze, modèlede celui qui està Florence,le toutde J. de Boulogne,réparé par A. Soucine,posée sur un pied de marqueterie enrichi d'ornements dorés d'or moulu. (C'est le Mercure posant sur un pied et montrant-léciel. Milieude la table.) '23,—. Hermaphroditede terre cuite, faited'après l'antique,par F. du Quesnoy, jposésurun pied enrichid'ornementsdofés. (Vude dos,couché,la jambe "j '' gauche,relèvela draperie; pendant du numéro21 ; les deux-petitspiédouchéssont'd'un goûtlourd, mais très-précieux.) 24..—,Neptunesurjes eaux, groupe de bronze. (Neptune'assis sûr une coquille'tr'aînée'pardeux chevaux, son trident dans la droite ; -un"triton sonne'de'la conque;lés chevauxet le triton né sont qu'à mi-corps.) 25 — Bas-relief,encire, de la suite du triomphe de Thétis , qui a servi de modèleà ceux qui sont autourdes vases de marbre plaeés'à Versailles
— 195 — ..! . (Voirlenuméro9. Nymphes, tritons, centaureset Amours:i3 figures.) 26— Ino et Mélicerte,groupede cire, de F. Girardon, qui a servi de modèle à celuifait pour le roi,,par Pierre Granié. (C'est celuide Versailles, ' '• ? -aubout de la grande alléenommée:leTapis yert.)' ''-. ~$ïï•»-'Minerve,modèlede cire, de F. Girardon,posé sur une console.'(Debout, tenant sa lancede la gauche, une sphère à ses pieds.)»" " ,28 — Trophée à l'antique,-du dessin du même,'modèlede ceux de marbre qui sontà Versailles. (Couronneen formede turban, branchede chêne, - ' glaive;Voirnuméro 8.) -
(X.) Veùëd'un desbouts de la galerie du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy (1). Re.Charpentier delin.— Nie.Chevallier 48cent.; sculp.—F. Deshruslins scripr—Hauteur, 65cent. largeur, •1— Médailledu Roy de grandeur naturelle, de marbre blanc, faite par F. Girardon,accompagnéede deux-Victoires,par le même.—(Lvdovigvs jiagnvs rex christianissimvs.Profiltournéà droite,perruque, doubleL sur la poitrine. — Victoiresailées tenantune couronnede lauriers de la droiteune branchede lauriers de la gauche). 2 — Très belle antique de porphyredu grand Alexandre: le buste est de F. Girardon,le corseletdemarbrevert d'Egypte;la tête de Jupiter-Ammon et les draperies sont de bronze doréd'or moulu ainsi que les ornements duscabellonde marbre. (C'estle buste qui est au Louvre et qui fut exposé au Salonde 1699.) 3 — Deux grandes torchères à l'antiquedu dessin de F. Girardon, sur lesquellessont posés deux vases antiques d'Egypte de terre cuite. (Ces deux torchèressont semblables,maisvues de côtés différents;ellesposent sur trois-piedsde griffonsentre la tète desquelsest une fleur de lis. Audessussontdes gantelets.Lehautestformé par une lyre avecunebranche de laurier passant dansles cordeset couronnéepar des coquilleset trois casques. Les vases, l'un très long, l'autre plus ventru, sont ornés de dessinsqui ressemblentpeu à des hiéroglyphes). 4 — Les Vasesde Médicis'de bronze, posés sur leur scabellon, copiés en petit par Mimerel.'(Ce sont évidemmentles vases qui sont de Mimerel Les cippes sont unis.) 3 — La Vénusde Médiciset Méléagre,posés sur leurs scabellons,modelés de cire d'après l'antique, par Carlier(moyennedimension). (1)11y aaubasdecetteplanche uneéchelle' detroispieds.
-=-496-— 6-—;Quatre petitesfiguresde bronzeantiqueset modernes.(1. Bacchusélevant une grappe de la main gauche; un tigre grimpeaprès un tronc d'arbre;.— 2. Vénus nue, la main droitesur la poitrine;— 3; Ecofché, le bras droit étendu, la tête levée; — 4. Pluton, debout, tenant le trident de la droite, la gauche derrièrele dos; à ses pieds, Cerbèreaux trois,têtes.) 7 — Modèlesen grand dés têtes de Plutonet de Proserpirie du groupede -• F. Gicardonqui est placé à Versaillesdans la Colonnade. 8 — Tête antique de marbrede l'empereur Trajan.s(Imberbe,boutonde draperie sur l'épaulegauche.) 9 — Modèlede la tête d'une figureposée au tombeaude M. de Louvoisaux Capucines,fait par F. Girardon.(Têtecasquée de Minerve?) •10— Quatrepetits chevauxde bronze antiqueset modernes. 41 — Le Centaure,modèlede cire d'après l'antique, par Cartier,vu de deux 'côtés. (Le Centaureet l'Amoursur sondos.)
(X.I) Veiïed'un des cotezde la galerie du sieur Girardon, sculpteur Ordinaire du roy (1). — Re.Charpentier dèlin. Nié.Chevallier 48cent; sculp.—F.Desbruslins scrip.—Hauteur, 4mètre45cent-—En troisplanches réunies. largeur, \ —Apollon, modèle de terre cuite de F. Girardon, accompagné d'une Vénus de bronze de Jean de Boulogne,réparé par AntoineSoucine,marqué B, et d'un modèledeterre cuite dePaulPonce. (Apollondeboutélevant un flambeaude la droite,tenantdelà gaucheune lyre poséesurun trépied. — (-1.Vénus accroupieportant la main droite,à.ses cheveux,la gauche à.une petite draperie, dont elle s'essuie le sein droit; —2, Femme,le genougaucheenterre, s'essuyantle pied droit desdeuxmains. —La lettreB n'étant pas répétée sur une de ces figures,il peuty avoir hésitation;pourtant le n" 1 doit être de Jean de Bologne.) 2 — DeuxNavicellesd'albâtre orientaleet deux Massesd'armes à l'antique d'acier doré. (Espècesde coupesl'une avec couvercle,l'autre à cannelures.) 3 — Deuxvases antiques, l'un d'albâtre, marquéC, et l'autre de bronze.(C. vase à couvercle,à canneluresen spirale, anses simples.—Vaseà goulot formeallongée,couverclejoignantl'anse.) 4 — Tranquilline,tête antique de bronze. (Diadème,cheveuxrelevés.) "8 — Deuxmédaillesde marbre d'empereursd'après l'antique, accompagnées chacunede deux petits enfants en terre cuite, modèlesde F. Quesnoy. uneéchelle . (4)Il y aauhasdecetteplanche dqtrpis:pieds.
— 197 — • (1. ïnfafït"assis levantet tournantla tête à gauche, lebras ea.Y'air;.%:, .;-..'•.Médaillond'empereur tourné à droite, couronneà pointes; 3. Petit .'. Saint Jean Baptisteassis et appuyé sur l'agneau; croixdans la main gauche;4. Enfant assis, tourné à gauche,-appuyant-la droiteà terre; 5. . Médaillon d'empereur,lauré, tourné à gauche,bordurede feuillesdeUàu^ rier commele n° 2 ; 6. Enfant à genoux.) 6 — Démocrite,tête antique de bronze, accompagnée d'un petit Lahtin de terre cuite, modèlede F. Quesnpy,et d'une Ariiphitritede bronze faite par MichelAnguiè'r.(Démôcritélesyeux levés au ciel,chauveetimberbe'. Lântin, statuette de jeune homme, la maingauche "derrièrele dos, la >' droite soutenantune draperie qui lui flottesur l'épaule. — Àmphitrité "debout,la droitelevéeà hauteur de la gorge et tenant sa draperie, la gauchebaissée et tenant sa draperie; dauphinà ses pieds.) — 7 Sénèque, tête de bronzemouléesur l'antique,et uneMinerveantiquede bronze. (Sénèque,cheveuxsur lefrontet moustaches,col nu.—Minerve, debout,lancedans la main gauche,tenant de la droite son égide posée à terre. 8—Figure de terre cuite de F. Girardon,représentantle mois dé novembre par le Sagittaire.(Jeune homme debout tenant de la gauche une corbeillede fruits et de la droiteun raisin, le sagittaireest à ses pieds.) 9 — Un petit taureau de bronze, d'après l'antique,par J. de Boulogne,ré• parépar À, Souciné.(Formelourde,queueramenéesur le flanc, tourné ........ à droite.) 10'•—Ari'stote,tête antique-debronze poséesur un scabellon.(Bonnetsur "là -''• ''«.'' tête, longue barbe pointue.) — 11 Cérès;figurede bronze de MichelAnguier,et deux groupes de bronze dé combats d'animaux, copiés d'après l'antique par J. de Boulogne, réparéspar A. Soucine."(Cérèscouronnée d'épis, ufaflambeaudansTa gauche, tenant sa draperie de la droite; à ses pieds, uii monstre. 1. Un tigre terrassant un taureau; 2. Un lion terrassant un cheval. . Cesgroupes sont vus de deux côtés, par conséquent,répétés deuxfois. Voirn. 40.) . •12,— Tête de bronze d'une égyptienne,moulée sur l'antique, posée sur un scabellon.(Coifféeavecdestressesenrouléesenformedebonnet; col nu.) 13 — Prothée, groupedé bronzedu dessinde Girardon,et un lion, modèlede ' ' terre cuite d'après l'antique. (C'est le groupeexécuté par Slodtz,à Versailles,maisretourné.—Lioncouché,les deux pattes de "devant croisées -... " " l'unesur Vautre} ; r :-14 — Deuxvases,"l'un de marbred'Utrecht, marquéF, et l'autre dé marbrede la Sainte-Baume.(F. Vase à couvercle, têtes dé Foliesaux anses. Vase • uni sans anses, posé sur des pieds de griffon.) :••''
— 198 — 13 — Hercule,figureantique,accompagnéede deuxtêtesde philosophesgrecs le tout de marbre. (Hercule debout, la main gauche derrièrele dos, tenant de la droite sa massueposéeà terre. A. Démosthène; 2. Hippoerate. Leurs noms grecs sont gravés sur la poitrine. 16 — Hercule^modèlede cire d'après l'antique. (HerculeFarnèse, la massue sousl'aisselledroite.) 17 — Cartouchedu dessin de F. Girardon. (Ornementchantourné orné ùv masques,formantle milieude la galerie. 18. — Mars,.figurede bronze de J. de Boulogne,réparé par A. Soucine.(Debout,nu, son glaive dans la main gauche,indiquant,de la main.droite.) 19 -r- Deux médaillesde marbre d'empereurs,accompagnéeschacunede deux petits enfantsde terre cuite, modèle de F. Quesnoy.(-1. Enfantassis levant la tête, la main,gauche appuyée à terre ; ,2. Empereur lauré tourné à droite; 3. Enfant couché, le coude gauche appuyé à terre; 4. Enfant assis faisant un geste d'effroi;5. Empereur lauré, tournéà gauche; 6. Enfantassis étendantles bras.) — 20 Euripide,tête antique de bronze, accompagnéed'un Bacchuset d'une Fortune modernes de bronze. (Euripide barbu, col nu. Bacchus nu, élevantune coupe de la main gauche, un raisin dans la droite. La Fortunesur une boule, le bras droit élevévers le ciel,la main gauche tenant ?). 21.,-ë Cyclope,figuremodernede bronze. (Debout;nu, la,tête levée au ciel, tenant son épaulegaucheavec sa main droite.) 22 -t Sphinx, modèlede cire.d'aprèsl'antique. (Couché,tournéà gauche..; —'Ànnibal,-tète de bronze d'après l'antique, posée .sur un scabellon. (Cheveuxfrisés, barbe courte, col nu ; tète de Médusesur la poitrine.) 2 — Copieen bronzed'un des chevauxde Montecavallo.(Petitedimension.) 28 — Secondmodèlede terre cuite du Saint-Barthélemide Milan, fait par le Paludano,.de pareillehauteur de celui qui est placé dans un des bouts de cette galerie, (Couché, le coude gauche appuyé sur un tronc d'arbre,.la droite.tenant une draperie. Voirle.numéro 11 de la planche XIII.) .: , . 26 ^ Petit chèyàl.modernede bronze. 27 -^ JulesCésar, tête debronzemouléesur l'antique,poséesur un.scabellon. . (Cheveuxrares, imberbe, col nu, ornementssûr la cuirasseras.-^-.Petit léopardde bronze, vu de deux côtés. (ILlève une patte de devant eâ-l'aif. .Yoirle numéro42.)' ;. ,-'.> 29 — Cérès,figurede marbre grec, posée sur un piédestal:de marbre, le tout .antique,accompagnéde; deux,urnes antiquesde terre,cuite,..soutenues chacune.d'unpied de bronzedoréd!or moulu.(Cérèsassise, tenant une corned'abondancedelà droite,une.poignée.d'épis.de la gauche. Pié-
-^.199 — . destalavec bas-relief, représentantun.combatde cayaliers;et.de fantassins. Urnes longuesetunies à anses.) 30 tt. Deux vases, l'un antique,,marqué I, et l'autre de marbre.:dela. Sainte-, Baume.(1. Crucheà goulotévasé ; 2. Vase uni à couverclesaris-anses, semblableau numéro.46.) . ..... .;i., 31-r Marsyas, modèlede terre cuite,,copié d'après l'antique, par F.;Girar-, don, accompagnéd'un Rotator,modèlede terre cuite d'après l'antique, par le même,marquéD, et une figurineantiquede marbre,,(.1.Marsyas antique du Louvre; 2,-.laRotator ou Rémouleur; 3. le.Tireur d'épine ; 4. Petitsmodèlespendants du numéro \.) — 32 Vase,antique .degros verre, plein d'ossementsbrûlés, trouvé dans.,un. tombeaude marbre à Rome; un casqueet deux massesd'armes anti... ques d'acier doré. (Vaseà largegoulotorné de deux anses.) 33— Deux petites urnes antiques, l'une d'albâtre orientale,marquée E, et l'autre,de terre cuite, (E. Anses touchantau couvercle; l'autre ornée et d'une tête de Bacchus.) ..d'une.guirlande ;: 34— Marcellus,tête..debronzeaccompagnéed'une Àmphitritede mêmemétal, le tout antique. (Marcellus,jeune hommeimberbe, col nu ; Amphitrite debout, une coquillede la gauche, la droite appuyée surla queue d'un dauphin.) 35;—.Deux médaillesde marbre d'empereur,accompagnéeschacuneidedeux; petits enfants de terre cuite, modèlesde F. Quesnoy.(1. Enfant assis, . la.main gaucheà sa bouche, la droite appuyée à terre ; 2. Empereur, couronneà pointes,lauré à droite; 3. Enfant assis,;les deux bras en l'air ; 4. Enfant à genoux montrantle ciel de la droite ; o. Empereur ladre, tournéà gauche; 6TEnfantassis le bras droit en l'air.) 36— Octavien, tête antique de bronze, accompagnéed'un Apollon et d'une ,Vénus,modèlesde terre cuite modernes.(1, Octavien,imberbe, colnu sans draperie; 2, Apollon,%la maindroite derrièrele dos, près de lui un tronc d'arbre sur lequel est un serpent.; 3. Vénus, tenant des deux ... mains sa draperiesur le .cotédroit.) 37 — Tête antique de marbre de Plautilla, jeune dame, romaine. (Cheveux ondes, col nu.) 38 — Laocoon, groupe de bronze, copiéd'après l'antique par Burette et un petit cheval de bronze. (Laocoonpetite dimension, pendant du nu• méro 13 ; cheval,galopant,levantles deux pieds de devant.) ',. 39w- Ptolémée,tété,antiquede bronze,poséesur un scabellon.(Cheveuxfrisés, , .... .., . ; moustaches..).. .40 — Phiton,modèlede. terre cuite, de MichelAnguier,.et deux groupes de -, ,:bronzede combatsd'animaux,dont il est parlé à l'article \ 1. (1. Pluton ; r • porte la droite à sa barbe et tient de la gauche une fourcheà deuxdents:
— 20Ô;—. derrièrelui Cerbère; 2. Lion terrassant un éhéVàl; 3. Tigre terrassant un boeuf.) 41 — Lycurgué, tête antique de bronze; posée sur un scabellori.(Longue barbe.) 42 — Petit léopardde bronzedont il est parléà l'article 28. 43 — Figure de terre cuite, de F. Girardon,représentant le mois d'octobre par le Scorpion.(Jeune hommetenantun plat de fruits; contre lui est un tronc d'arbre, petite dimension.) 44 — Apollon, modèlede terre cuite, de F. Girardon. (Il tient de la gauche un flambeauet appuie la droitesur un globe;posé sur un trépied.) — 45 Apollon,figure antique de marbre, accompagnédé Néron et d'Agrippine, têtes debronzemouléessur l'antique. (1. Apollon,debout,appuie là gauchesur sa lyre, poséesur un troncd'arbre ; 2. Néron,couronnede pointes, col nu; 3. Agrippineâgée, col'riu.) 46 — Deux vases, l'un de marbre d'Utrechl, donlil est parlédans l'article 14, et l'autre de marbre dela Sainte-Baume.(L'un est pareil au numéro30, uni'et sans anses; l'autre au numéro 14, anses à têtes de Folies.)
(XII.) Veiied'un des cotez de lagallerie du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy. —F.Desbruslhis Re.Charpentier delih.—INic. Chevallier 48cent; sculp. scrip.—Hauteur, 1mètre14ceiit.—Ehtroisplanches largeur, réunies. i —Hercule et .Nessus, groupe de bronzede J. de Boulogne,réparé par Ai.Soucine. (Hercule,le bras gauche armé de sa massue, terrassele . Centaure.) . 1 — La Nuit, figuredebronze de Michel-Ange,et une figure d'hommeantique dé brônie. (1. Petite réduction de la figure de'Michel-Ange; 2. Hommenu, vu de dos, la jambegauchepassée sur la droite.) 3 — Deux petiteslampessépulcrales de terre cuite et deux urnes de bronze. le tout antique. 4 :—Tête d'une dameromaine,de bronze, d'aprèsl'antique. 5 — Deux médaillesde marbre d'empereur,d'aprèsl'antique, accompagnées chacunede deux petits enfantsde terre cuite, modèlesde F. Quesnoy. 6 --- Diogènë, tête antique de bronze, accompagnéed'une petite figurede bronze, chassantdeittuitaux Oiseaux,faitepar J. de Boulogneet d'une Gérés antique de bronze. (-1. Diogène; 2. Paysan coifféd'un large chapeau, tenant d'une main "une sorte.de lanterne et de l'autre une raquette de bdis ; 3. Cérèsdrapée, tient une poignéed'épis de la gauche.) 7 — Jules Césâf,tété de bronze d'après l'antique,"accompagnée d'une petite
— 201^ — Dianede bronze, copiedel'antique, placée dans la galerie à Versailles. (Dianeà la bicheduLouvre; petitedimension.) •8— Le Faune'du palais Borghèse, copié en ciré d'après l'antique, par • Carlier. (Moyennedimension.) f fl — Unpetit Satyre moderneet une tête antique; le tout de bronze. (1. Sa: lyre, le genoudroiten terre, appuyantla droitesur un vase posé à terre et élevantde la gauche Une grandecoupe à anses et à pied contourné; 2. Busted'homme,grandèurnaturelle.) 10— Apollon,figureantiquede bronze,accompagnéed^ungroupe, vudedeux côtés, représentant Vénus endormieet un Satyre de mêmemétal, fait par J. de Boulogneet réparé par À. Soucine.(1. Nymphe couchée'sur unlit de repos et appuyéesur le bras droit, sa main gaucheretient une draperieentre ses jambes ; le Satyre, un genou en terré, la contemple; petit groupe; 2. Apollonnu, à l'exception d'une légère draperie sur l'épaule; petite dimension.) il — Asiaticus, tête de bronzemouléesur l'antique, posée sur un scabellon.' (Grandèurnaturelle.) Î2 -- Le Tibre, figurede bronzed'après l'antique et Daviden cire, ducavalier Bernin. (i. David, le corps penché, tenant sa frondedes deuxmains; draperieretenue par une.bandeletteet s'enroulantautour d'une jambe; petitedimension.) 13 — Herculeenfant, de grandeurnaturelle, figure antique de marbre. (Il est assis, nu. étouffeles serpentsenroulésautour de.sesbras.) 14 — Troistêtes de marbre antiques et modernes.(Têtesde femmes ; gran' deur naturelle.) 18 — Petite figurede marbre grec, d'un petit Amour, de grandeur naturelle. (Debout,nu, les deux maiiisétenduesdans l'attitudede l'effroi.) 16 — Modèlesde chenets, du dessin de F. Girardon, placés aux deuxbouts de sa galerie. (Griffon,posé sur tin pied,orné d'un écusson armorié.) 17— Trophéesromains,du dessin de F. Girardon.(Boucliers,casques, cuirasses, armes; milieudé la galerie. Bas^relief.) 18 —-Homère,médaille de marbre, d'après l'antique. (Rond tourné adroite, au-dessusde la porte.) 19 — Deux médaillesd'empereur, accompagnéeschacune d'un petit enfant de terre cuite, modelépar F. Quesnoy.(11n'y a que deuxmédaillonset deux enfants, contrairementaux autres, où il y a toujours quatre enfants pour deuxmédaillons.Voyezn° 32.) 20 — Brutus, petit modèlede terre cuite. (Debout,nu, couronnéde lauriers, tenant un poignardde la gauche,près de lui un tronc d'arbre.) 21 — Flore,petite figure moderne de bronze. (Nuejusqu'à la ceinture, elle tient sa draperiede la droite et desfleursde la gauche.)
— 202 — 22 .— Le Nil, petite figure de bronze, copiéed'après l'antique;.parBurette. (Petitedimension.) 23 — Démosthène,tête de bronzemouléesur l'antique, posée sur un scabellon. (Grandeurnaturelle.) 24 — L'empereurCaraealla,tête de bronze, d'après l'antique, posée sur un scabellon( grandeur naturelle). Petit enfantJésus de bronze, vu par le • dos, dont il est parlé dans l'article 36... 25 —rDeuxtêtes antiques de marbre de dames romaines. (Grandeur natu; relle.) 26 — Bas-reliefde marbrede la Décollationde saint Paul d'après l'Algarde. (Octogone; le saint est couchéà terre; le bourreaudebout un glaive à la main; unefemmeà genoux,des angesdansles airs ; encastrédansla porte, à un battant.) 27 — Esquisse de cire d'un des bas-reliefsde l'arc de l'empereur Trajan. (Basde la porte.) .28 — Ravissementdes Sabines,groupede bronze de J. de Boulogne,réparé par A. Soucine. (Moyennedimension; un homme nu, enlevant une femmenue ; un homme est à genouxà terre entre les jambes du premier.) 29 — Cléopàtre,d'aprèsl'antique, et une figurenue antique,le tout de bronze. (1. Cléopàtreou Arianeantique; 2. Figured'homme,une jambe ' croisée sur l'autre ; petite dimension.) .. 30 — Deuxpetiteslampessépulcrales,une deterre cuite marquéeA et l'autre de bronze, ainsique les deux urnes antiques. 31 — Socrate, tête de bronze d'après l'antique et une Dianede mêmemétal. (Diane,un croissantsur la tête; un arc à la main droite, son carquois sur l'épaule; paraît moderne.) —32 Deuxmédaillesde marbre d'empereur,d'après l'antique,accompagnées chacunede deux petits enfantsde terre cuite; modeléspar F. Quesnoy. 33 —:Tête de Vitellius, d'après l'antique, accompagnéede Mars et Bellone ; figuresmodernes,le tout de bronze.(1.Marsnu, casqué,une large pique à la maingauche; 2. Minerve,le sein gauche découvert; la piqueà la main gaucheet l'égide au bras droit.) 34 — Tête antiquede bronzed'une dame romaine. 35 — Petite figure antique, de marbre grec, d'un jeune berger. (Grandeur naturelle; c'est un enfant: bonnetphrygien, draperie sur les épauleset tombant par derrière; il la retient de la main droite; près de lui un pilastre.) 36 — UnChrist de terre cuite, modèlede F- Quesnoy,accompagnéd'un Enfant Jésus de bronze, vu des deux côtés,par le-même. (Le Christen tout semblableà celuidu n 4 de la planche IX; l'Enfant Jésus, assis,
— 20Ï — tientune couronne d'épines de la main gauche-et appuie la- droiteà terre.) 37 — Tète de bronze moulée sur l'antique, posée sur un scabellon.(Tête ' -. d'homme,grandeurnaturelle.) — F.. 38 La Véronique,figure de bronze de Mochi, d'après-cellede Saint.Pierre, à Rome. (Draperies tourmentées, pose exagérée, genre du : Bernin.) — Deux Enfants méditantsurla 39 Jésus croix,modeléspar F. Quesnoy, petits l'un de bronze doré d'or moulu,marquéB, et l'autre de terre cuite. (B, assis, tient la croixde la main gauche,et levant la droite; l'autre; assis, tenant la croixdes deux mains.) 10— L'empereurCommode; tète de bronze d'après l'antique, posée sur un scabellon. 41— Atlas, petit modèlede terre cuite, de F.Girardon. (Il est un genou en terre et porte le globe célestesur son dos.) 42— David,modèlede cire, fait par Carlier. (Il est nu, tient la tête de Go' liath de la main droiteet son glaivede la main gauche; il fait un pas et présente la tête à bras tendu.) î 43:—Modèlede,terrecuite de l'Hiver placé dans le parterre, à Versailles,de F. Girardon. (Cetteterre cuite est en magasinà Versailles.) 44—Trois,têtes ; une de bronze, marquéeC, et les deux autres de marbre, d'après l'antique. ( I. Hommelauré ; 2. Bacchus; 3. Femme avec diadème,grandeur naturelle.)
(S'III.) Veûed'un des bouts de la galerie du sieur Girardon, sculpteur ordinaire du roy (!). —Nie.Chevallier Ile.Charpentier delin. F Desbruslins 48cent.; scrip.—Hauteur, sculp..— largeur,65cent. 1 — Buste de bronzedu roi, fait par F. Girardon; haut de 2 pieds 2 pouces. (Perruque, cuirassefleurdelisée,cravate, écharpe, âgé.) 2 — Buste de bronze de Monseigneur,de pareille hauteur, par le même. • '(Perruque!cuirasseavec fleursde lis et dauphin,écharpe.) 3 — Groupede bronzedu Ravissementde Déjanire par le CentaureNessus, fait par J. de Boulogne,réparé par A. Soucine. (Le Centauretient dans ses bras Déjanire,qui se débat; ce groupeest répété deux fois.) 4 — Deux Torchères à l'antique, de bois doré. ( Espèce de trépiedsdans lequel s'enrouleun serpent; têtes de béliers à la base.) (1)Aubasdecetteplanche, estuneéchelle detroispiedsdeproportion.
— 204 -r•-.-•: 5-r»,Ceux petite svasesrd'aljjâtre. -,,, ;. ,;;;,6 — Quatre petits chevaux antiquesde bronze. 7 — Hercule,petitefigure,de marbre. (Il s!appuiesur sa massue du. côté droit et porte un fardeau sur l'épaule gauche; paraît moderne; petite 'y'\i'. : dimension.)-; ;. ;V; 8 — Autre,dlunFauneiantiquedebronze; (Çornu.etbarbuvlamain droitesur le côté, un bâtonde la main gauche.) 9 — Mars,,figuré,antique,,aussi de bronze. (11s'appuie de la; gauche sur un bouclieret tient-sa piquedelà droite.) :,.', -..'-:. 10 — Figured'un Faune antiqùe.rdebronze. (Barbu,une\pëàu de boucautour des reins ; il tient des fruitsà chaquemain.) ' V t 11 .rr, Modèlede terrecuitedu:SaintBarthélemide:Milan,fait par le Pàludano, vu de deux côtés, haut de i pied -10pouces.(Voir le .numéro25de la : l'autre :•était couché,celui-cine l'est plancheXI;; celui-ciest-différent; il le coude sur un arbre ) : pas ; appuie gauche 12— Deux vases'de:bronze;hauts de 2 pieds,-où est représenté le triomphe de Thétis, lesquels ont 'servi de. modèles pour les grands vases de marbreblanc placés à Versailles. (Têtesde béliers.) •13.—Modèled'un vase, orné des travaux d'Hercule, fait en bronze, par F. Girardon,(Vaseà anneauxavec médaillons.) 14 —Deux groupes debronze.dë lutteurs, copiés d'après l'antique, par Burette, à.Rome. (Moyennedimension.) 15 — Hermaphrodite,figure de bronze, moulée sur le modèlede terre fait par F. Quesnoy,à Rome(VoirplancheIX, n° 23). 16J—Vénus endormie, figuréde bronzefaite par Thib. Poissant. (Ce sont exactementles numéros 21 et 23 de la planche IX; mômespiédouches.) ''''.'. 17—Tête de nègre de marbre noir, de grandeurnaturelle. 18 — Tête desaint Jean Baptiste, de-grandeur naturelle, faite par MichelAnge,placée dans un baâsin orné, par-dessous, de quatre consoles.Le : , tout d'un seulmorceaude marbre. Eud. So'uLiÉ.. Conservateuradjoint desMuséesimpériaux.
POINT
DE VUE sur
L'ÉCOLE
FRANÇAISE
La peinture française est aujourd'hui la première école du monde. On a secouéles vieilles entraves, on est allé en avant avec le souvenir du passé, mais entraîné par la poésie de l'imprévu. On a mieux aimé les rayons du soleil pour regarder son oeuvre que la pâle lumière de la lampe des morts. Toutes les écoles où s'est épanoui le génie humain se retrouvent maintenant en France, ranimées sous le sentiment moderne. Noussommestour à tour Florentins, Allemands, Romains, Flamands, Vénitiens,Espagnols, Hollandais, mais avec un accent national. On a quelquefoisnié l'écofe française; l'école française a toujours existé; elle a toujours eu son caractère, soit par là pensée, soit par la poésie, soit parle style; soit par le sentiment.
— 206 — Dès l'ère gothique, nous avions des peintres. Jean Cousin était bien plus le représentant des traditions françaises des premiers siècles de l'art qu'un aveugle disciple des écoles de Florence et de Rome. Ses Descentes de croix et ses Jugements derniers rappellent, il est vrai, le Pérugin par les;couleurs tendres et claires, par là: douceur ineffable de l'expression; mais ou avait-il puisé le goût de ses paysages si poétiques dans leur agreste simplicité'? Certes, l'Italie ne lui avait point enseigné ce profond sentiment de la nature. Jean Cousin, le peintre de la renaissance, était l'héritier suprême de l'art: gothique, en France; il avait pieusement recueilli la science et lé caractère de nos vieux peintres inconnus. •'.' ' V ''':''-.. -'.Dira-t-on que}'école française n'existait pas quand Nicolas Poussin, ce penseur né pour l'étude/cette sévère et profondeintelligence, ce doux rêveur égaré avec les Bergers^d'Àrcadie, ce sombre et solitaire peintre du Déluge, rapportait dès chefs-d'oeuvre de son commerce intime avec les anciens ; quand le Raphaël français, Eustache Lesueur, peignait comme un poète, au temps où Poussin peignait commeun philosophe; quand Le Brun, ce royal pinceau, couvrait comme par magie tous les murs des palais de Louis XIV; quand Moïse Valentin, enfant prodigue de l'art, jetait dans ses tableaux toute sa fougueuse jeunesse; quand Claude Lorrain créait avec tant de magie ses adorables horizons, oùDieu lui-même eût aimé à se promener? AvecLeBrun expira la grande tradition : l'abus de la formeacadémique avait amené un réformateur. Watteau, homme:de génie,; qui ne s'est jamais pris au sérieux^ comprenait que c'est bien moins' dans les académies, que devant l'oeuvre des grands peintres, ou devant l'oeuvre de Dieu, que les.artistes bien doués puisent aux sources vives. Le Brun avait'amené la décadence, Watteau secoua le joug; Le Brun avait un peu affublé l'art français de la perruque de.Louis XIYVWatteâu ramena le: sourire et la liberté dans ses fêtes galantes. La peinture française, toujours digne et réservée jusque-là, dominée par la raison ou par le sentiment, ne s'était jamais perdue dans les enivrements de la palette; elle se laissa éblouir par Watteau. La peinture avait toujours entraîné la pensée dans.son chemin : elle lui avait emprunté son éloquence, sa raison ou sa rêverie ; sous Watteau-, la peinture, plus fière que jamais de.sa palette luxuriante, laissa la pensée en chemin, croyant désormais pouvoir marcher seule à la conquête du rameau d'or. .-..< Ce fut toute une période de peintres amoureux de la' couleur^ dédai-
gnëux dugrafid style et du beau caractère. Oïl salua Vânloo (touche HlainïMëV':-esprit.'p'arisîeÊ)V'insô'Httàntë'-'et':vivàce famille, qui éparpilla sesforces d'une main prodigue;: on salua Lèmoyne, né pouf devenir un grand-peintre; oh salua Boucher, enfant"de B.ubens, qui resta toujours enfant,et qui étouffason génie sous les débauches de la palette; La Tour, peintre savant, amoureux dé la nature, qui eut le malheur de n'avoir sousles yeux qu'une nature mensongère; Chardin, qui trouva la vérité sousson masque; Greuze, peintre tour à tour charmant et déclamateur, qui tenta, mais en vain, de renouer la chaîne d'or du sentiment brisée sur'la tombe de Lesueur. AVatteau avait fait une révolution dans l'art pour délivrer l'art des traditions académiques de*LeBrun : David, qui avait étudié à l'atelier de Bouclier, lit, pour ainsi dire, une contre-révolution pour ramener l'art aune idée plus digne, à un sentiment plus noble, à une mission plus haute; niais il se garda bien de reprendre le mouvement imprimé par Le Brun : il alla droit à l'antiquité chercher des maîtres et même des modèles.Malheureusement pour lui, malheureusement pour l'art français, Davidétait né'sculpteur plutôt que peintre; il étudia bien moins le style des bas-reliefs antiques que celui des statues : aussi fut-il solennel commeles fantômes, il lit des groupes et ne lit guère de tableaux. En effet,il a toujours le geste,.lé mouvement isolé, la sévérité de la ligne, maisil n'a jamais la composition ni la couleur; il étonffe la vie sous la science: c'est un peuple de statues qu'il répand dans sestàblëaux, soit qu'ilcherche à créer desRomains oudesFrançais : ses Français de 1792 et de 18I4, ce sont des marbres romains, hormis pourtant quelques admirablesportraits, commecelui de -Marat.Pendant que David arrivait par la science au caractère; antique, Prud'hon,cet autre Raphaël français, y arrivait par la devination. Avec quel charme de naïveté il s'en allait, pénétré du sentiment moderne, évoquertoutes ces charmantes images des païens que les; Àrhours et les Grâcesentraînent à leur suite ! Boucher faisait jolis les amours^mais qui lesfera jamais plus divins, plus amoureux que Pruu'hon ? Et ses Grâces, commeil les arajeunies! comme elles inspirent lesentimeni delà beauté! Quelcontour corrégien ! quelle touche à la fois austère et voluptueuse ! -Prud'honfut païen avec toute'son âme. ,n-Je;ne parlerai pas des contemporains: nous avons la ligne et là palette, la; science et-la fantaisie. Mais on a compromis les destinées de l'art iittdderàesn lui prêchant trop l'expansion et la luxuriance. Loin dé môrâ-
.r-r-;â08— Hser tl'art,,qurdoit être l'expression d,es:rêves,; de l'esprit-et:des battements du coeur de chaque génération, on l'a arraché du sanctuaire et on l'a jeté dans toutes les passions de la foule. LOnne s'est pas arrêté à l'art panthéiste^ ni à l'art païen : on a proclamé l'athéisme dans l'art,
Aussi notre siècle est arrivé sans foi à ia moitié de sa course. Le moment est venu, pour l'art et pour la littérature, de jeter un regard en arrière, d?interrogerleur conscience et de se demander : Ou allons-nous? Jamais la pensée émue n'a soulevé tant d'orages que dans ces derniers
— 209 — temps,jamais non plus la critique ne fut livrée à plus d'opinions contraires. Rien n'est sorti de cette agitatiohet rien n'en pouvait sortir : les tempêtesne fécondent pas l'Océan. Profitons du calme qui à succédé aux querellesd'écoles pour les juger toutes : élevons-nous à un de cespoints devue au lier sommet d'où l'oeil découvre le bien et le mai dans le mouvementéternel du monde. Si quelque chose étonne après les années tumultueuses et pleines de promessesqui ont ouvert le dix-neuvièmesiècle^c'est de retrouver si peu d'oeuvressolides, si peu de noms inattaquables, si peu de monuments quisoient assurés de l'avenir. La faute en est-elle au talent? Dans aucun tempsl'homme ne s'est senti si grand et n'a porte si haut ses ambitions. Cequi a manqué à l'art et à la littérature du dix-neuvième siècle pour asseoirune conquête solide, ce sont les doctrines. L'école qui a fait le plus de bruit dans les beaux jours du mouvement expansif,est celle de la forme. Elle a rallié, dès son début, des disciples ferventset opiniâtres; elle compte encore à sa tête de grands poètes et de grands artistes. Sévère sur tout ce qui touche au matériel de l'art, elles'est appliquée à réparer la langue, à rajeunir le dessin et la couleur; elle a produit dans ce sentiment plastique quelques oeuvresvivantes. Elle a attaqué les morts, elle a défendu les vivants. Il fallait donner des raisons pour justifier les essais des artistes révolutionnaires : on en trouva, il fut convenu que le style constituait la première beauté des oeuvresd'art. On s'appuya dans l'antiquité des poètes dont le vers était parvenu à immortaliser ce que l'amour a de plus éphémère; on alla mêmechercher ses autorités plus haut : on remonta jusqu'à Dieu, dont la pensée éternelle s'était revêtue de la création et avait répandu la formesur toute la nature pour s'y réjouir, selon le langage de la Bible : Etvidit quod esset bona. Tout cela était vrai : le tort de cette école fut de s'arrêter à la limite quisépare le visible de l'invisible. Dans son amour et sa préoccupation de la forme, elle négligea l'idée, elle sculpta magnifiquement le vase, maiselle'oublia de l'emplir. La poésie.et la peinture abaissèrent leur voldans le cercle des beautés du monde inférieur. Au milieu de cette rechercheinquiète de la ligne et de la couleur, la pensée disparut sous l'ornementet le sentiment sous la manière. À force de sculpter toutes lesimages, on fit de l'amour un sixième sens, du ciel un plafond d'azur, ducoeurde l'homme un rouage aveugle et fatal. Au lieu de considérer ce mondecomme une figure qui passe et qui porte avec elle la pensée de 14
— 210 -— l'infini, on voulut y voir un profil immuable, éternel, absolu. Toutefois, cette écolea fait une oeuvre inutile; son travail de mots a enrichi, sinon épuré la langue; ses études du dessin et de la couleur ont rendu à la peinture son caractère; son ardente préoccupation des lignes, de la tournure et de la force à fait remonter la statuaire aux sources antiques. Sa mission était d'arrêter nos yeux sur la nature sensible, sur cet océan de formes, sur ces ombres et ces rayonnements infinis dont la main du Créateur distribue l'ordonnance, en un mot sur le style du monde. Mais il lui manquait ce souffle spirituel qui est l'âme de l'art; l'idée, la passion, le sentiment, languirent entre ses doigts sensuels et profanes qui voilaient des fleurs, mais de ces fleurs grossières qu'on touche et qu'on cueille à pleines mains. La délicatesse de l'analyse morale lui fut inconnue; les plus chastes mystères du coeurfurent violés ; dans son brutal travail, elfe reproduisit sans cesse la vie, la nature, la société, sous leur aspect extérieur ; art des sens, littérature des sens, elle ne sortit pas de la sphère où elle s'était elle-même précipitée avec une sorte d'enthousiasme sauvage. Quoique vouée par instinct et par système à la reproduction des objets animés qui forment les ornements de la scène du monde, elle n'en embrassa jamais que les contours. Pour voir il fautles yeux ; pour regarder il faut l'intelligence. L'école de la forme vit et ne regarda pas. Rarement elle remonta par un sens intérieur du phénomène à la cause, de la beauté visible à la beauté invisible, du monde à Dieu. Elle passa devant le sphinx sans l'interroger. Une autre école donna, par esprit de démence et de réaction, dansles excès contraires à ceux qui avaient établi la fortune et qui avaient amené la décadence de sa rivale. Pleine d'un dédain impuissant pour les richesses du style et pour les ressources matérielles d'un art dont elle n'avait pas le secret, elle proclama l'indépendance de la pensée, écrivit ou peignit sans frein et rêva partout un idéal impossible. Les services que rendit cette école ne doivent pourtant pas être inconnus : elle contribua à réveiller le sentiment moral, affaibli par la constante recherche de la forme extérieure et immobile; elle maintint l'aspiration aux visions de l'âme et du coeur; elle conserva l'élément spirituel de l'humanité sans lequel le monde ne serait qu'un morne désert. Ce fut surtout dans la peinture et dans la statuaire que le côté faible de cette école se dévoila. A la rigueur, on peut encore peindre sans pensée; mais on ne saurait, dans un groupe ou dans un tableau, se passer de la ligne et de la couleur. Les arts d'imitations sont soumis avant tout
-- 214 — à des exigences de forme qui ne constituent pas, assurément, toute leur beauté, mais hors desquelles on ne peut même les concevoir ; la passiondu mythe, l'intérêt systématique pour le type immatérielde l'être, étaient autant d'obstacles aux progrès sérieux du dessin. On se perdit dansdes abstractions vagues. Tandis que les poètes et les artistes de la forme voyaient et adoraient seulement dans la création le voile, la figure, le masque, l'école contraire voulut se passer de tout cela : elle poursuivit le beau hors de la nature, dans des régions impossibles où ellecroyait rencontrer la vie et où elle ne trouva que le néant. En revenant sur la jeunesse de notre siècle, c'est sur notre jeunesse à tous que nous revenons. On connaît cette page sublime où Tacite nous peiutles légions romaines-traversant, muettes et consternées, le champ debataille témoin de la défaite de Yarus. Nous éprouvons un sentiment analogueen repassant sur le champ de bataille de nos anciennes espérances; comme dans l'antique forêt de la Germanie, nous n'apercevons autourde nous que des dépouilles et des images de mort; nos illusions pendent tristement aux rameaux agités, nos armes brisées jonchent le sol, les ossements et les squelettes de nos oeuvresoubliées embarrassent nos pas égarés. Toute l'histoire de nos luttes, hier presque glorieuses, pourraitaujourd'hui s'écrire en quelques épitaphes : Pourtant, rassurons-nous : l'art est cette forêt majestueuse et impassible qui renouvelle éternellement sa sève et son feuillage; toujours vivante et toujours jeune, car c'est en Dieu qu'elle puise sa vie et sa jeunessesans cesse renaissantes. Les défauts de notre siècle et ses péchés contre l'art sont surtout des défauts et des péchés de jeunesse; il peut remonter aux grandes et sévèresnotions du beau. Comme l'enfant prodigue, il a dissipé son bien avecles courtisanes, dans ces orgies de la forme qui ont enfanté quelques oeuvres curieuses, mais frappées de mort. Ou bien, voilant sa face dansun mysticisme nuageux, il a plutôt poursuivi l'ombre de la pensée que la pensée elle-même. Séparer sans cesse ce que Dieu avait éternellementuni, tels ont été de part et d'autre le tort de deux écoles et la cause deleur stérilité. Il est temps qu'il vienne autre chose. L'art n'est ni idée ni forme; l'art est une grande et majestueuse unité. La critique a le droit dechercher dans les oeuvres des poètes, des peintres, des statuaires, ce qu'ellerencontre perpétuellement dans la création : la pensée et le style, l'art et la figure, le visible et l'invisible, La nature a donné à l'homme un double amour, pour qu'il pût se mettre en communication avec le
monde par les yeux de l'âme comme par les yeux du corps. Pour mora liser Part et la société, qui ya à sort école, ne divisons rien, consacrons hautement l'alliance indissoluble de ces deux forces : la beauté, sans laquelle il n'y a pas d'art et l'intelligence, sans laquelle il n'y a pas de beauté. Mais le génie ne reconnaît pas de grammaire, ou plutôt tout génie porte sa grammaire en soi. Saluons donc les esprits libres qui vont cherchant Part*et la pensée dans les poèmes d'Homère comme daiis la sculpture antique, dans les pages mystérieuses et solennelles de la Bible, comme dans les pâles rêveries des Byzantins, dans les épanouissements de la Renaissance, comme dans le livre radieux qui s'appelle la nature. La nature, c'est là surtout leur vrai livre. Ne les accusez pas de panthéisme, parce qu'ils reconnaissent que, pour y lire, c'est Dieu qui leur donne sa lumière. Ceux-là ne subissent aucune école, ils n'ont de culte que pour l'idée, ils n'ont de passion que pour la forme; ils veulent que la poésie se souvienne de Moïse, de Platon et de JésusChrist; qu'elle écrive ses hymnes d'or au livre de l'avenir, qu'elle entraîne les peuples vers les rives idéales des mondes meilleurs, qu'elle ouvre aux générations présentes cette vie féconde et universelle rêvée pour les générations futures. Ils veulent que la peinture et la statuaire, tout en adorant le monde connu : Phidias et Praxitèle, Raphaël et Corrége, Rubens et Rembrandt, se passionnent pour le monde inconnu. Ils saluent les soleils couchants, mais c'est vers l'aube matinale qu'ils se tournent, plus inqiùets de ceux qui feront l'avenir que de ceux qui sont déjà le passé./ Arsène Houssaye, Inspecteur général des Beaux-Arts.
NOTICE
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Une voix éloquente disait naguère dans cette enceinte : « L'imagination n'est pas étrangère aux philosophes : quelques-uns d'entré eux sont de grandspoètes qui raisonnent. L'inspirationsecondeen eux la réflexion(1). » Neserait-ilpas permis dé dire avecnon moinsde vérité que, chez quelques artistes,la réflexion seconde l'inspiration? Si la philosophie a ses artistes, l'art a ses1philosophes Et ceux qui savent, avec la magie suprême de Kart,exprimer tous les mouvementsdes passions humaines, nous frapper parla puissance d'une conception savamment méditée, ceux qui empruntentaudrame de la viehumaine l'intérêt saisissant, les émotionsprofondes, lès catastrophes sanglantes, et nous remplissent, quand ils le veulent, de tendresse, de terreur ou de pitiéy ne sont-ils pas aussi de grands poètes ' quiraisonnent? Parmi nos artistes, Poussin et Lesueur ont surtout brillé par cette puissancede l'inspiration que la réflexionféconde, et ils ont, par là même, impriméà leurs ouvragés le caractère de l'esprit français. Citonsencore detelles paroles pleines d'autorité : «L'intérêt public en France ne se lassepas des lettres, disait aussi à cette place un des maîtres de l'éloquence(2); une attention favorable s'attachera toujours aux purs travaux ''(i)"M; Mignet,Nsticehistoriquesur la vieet lestravaux,de M.de Schelling,lue àJaséancepubliquede l'Académie dessciencesmoraleset politiques,le 7août1858. : (2).M.Villemain, sur lesconcours de 1858,séancepubliquede l'Académie Rapport du jeudi 19août1858. française
— 244 — de l'intelligence, à l'étude bien comprise des monuments,du goût et du génie. C'est là commeune tradition de notre esprit indigène; c'est une sorte de constitutionnon écrite, mais impérissable.» Nous avons, en effet, vu périr beaucoup de constitutions écrites; celle-là ne s'effacera pas de nos moeurs. Nos grands artistes ont obéi à cette loi, à cette tradition, à cette sorte d'instinct national. Le pinceau à la main, ils écrivent ; le crayon dessine la pensée. Ce trait, rapidement indiqué, révèle déjà l'esprit qui l'anime ; on sent le coeurqui bat sous ce contour encore indécis. Maisle peintre poursuit son oeuvre, il donne la forme au contour et la vie à ses ligues, et lorsque l'oeuvre est achevée, si la méditation inspirée a noblement secondé l'artiste, si les deux flammes allumées dans son coeurl'ont toujours animé de leurs doubles rayons, le pinceau d'un grand maître aura traduit la pensée d'un grand poëte. Le spectateur, touché commeau récit d'une action généreuse ou d'une grande infortune, admirera aussi la beauté de l'oeuvre; dans cette riche alliance, l'art n'est pas sacrifié,il brille de tout son éclat, il vit de sa propre vie:. Car la pensée, lumière de l'âme, est féconde comme la lumière du ciel, et l'oeil est aussi un des chemins qui conduisent jusqu'aux mystérieuses profondeurs du coeurde l'homme. Les anciens, accessibles à toutes les grâces, amoureux de toutes les beautés, proclamaient cette alliance. Apollon, entouré du choeurdesMuses, en était la figure et le symbole. L'art, ainsi élevé jusqu'à la poésie, estun des luxes suprêmes de l'intelligence ; Homère est un grand artiste lorsqu'il décrit le bouclier d'Achille; l'artiste, poëte aussi, invoquait souventle secours de la pensée ingénieuse, et le peintre qui couvrit d'un voile la figure d'Àgamemnon présidant au sacrifice de sa fille est le premier ancêtre du Poussin. Paul Delaroche appartient certainement à cette famille d'artistes, poètes et penseurs. Il est le disciple du Poussin et de Lesueur, leur descendant, leur compatriote par l'esprit comme par le sang. Delaroche naquit à Paris le 47 juillet 4797. Son nom véritable était Hippolyte ; mais nous lui laisserons ce nom de Paul qu'on lui donnait dans sa famille, qu'il adopta et sous lequel il s'est illustré (1).. Il ne connut pas ces difficultés, ces obstacles qui attristent si souventie berceau de l'artiste, ces luttes pénibles, filles de la pauvreté du foyer paternel. Son père, (1) Cen'est qu'en1827qu'ilsignases tableauxdu nomdePaul. Il avaitjusque-là signéDelaroche jeune ouH. Delaroche.
— 21;5 — àabiïe appréciateur, se livrait à l'expertise des tableaux. Son oncle, M. Joly, était conservateur du cabinet des estampes à la Bibliothèque. Paul se trouva donc, dès ses premières années, dans une atmosphère favorable à d'heureuses dispositions, il respira l'air des musées et entenditde bonne heure parier le langage de l'art ; ses jeunes regards furent instruits à comprendre les beautés de la forme, les merveilles de la cou leur, les artifices de la perspective. M. Joly voulait l'attacher au cabinet dontil avait la direction ; mais les belles estampes incessamment placées sous les yeux du jeune bommè lui inspirèrent d'autres idées. Il admira ces gravures qui lui livraient la pensée du peintre, il aima toutes ces beautés,"mais ne voulut pas en rester le gardien stérile. Il conserva sa jeune liberté, pensant déjà peut-être qu'il pourrait un jour conquérir pour ses oeuvresune place glorieuse dans ces belles archives de l'art. Car il sera peintre, ce jeune homme dévoué à l'étude. Un esprit ferme et élevé, une main intelligente, guideront son crayon, qu'un travail persévérantrendra savant et pur. Il ne manquera pas sa destinée. Patient et fort, fidèleà ses convictions, sévère pour lui-même, il est laborieux jusqu'à la mort, et le pinceau qui tombe de sa main défaillante renferme encoredes trésors de science, de lumière et d'éclat. C'est en 1817, Paul avait alors vingt ans, qu'il obtint son premier succès, succès modeste, qui nJeut pas d'influence sur sa destinée, et dont nous parlerons toutefois, parce qu'il fut obtenu dans des circonstances assezsingulières. 'Paul Delaroche avait un frère aîné, nommé Jules. Les deux frères voulaientêtre peintres. Ils s'aimaient tendrement, et dans leur prévoyance fraternelle, ils songèrent tout d'abord à écarter jusqu'à la crainte d'une rivalité qui aurait pu peut-être, dans l'avenir, jeter quelques inquiétudes dansleur amitié. Ils firent donc entre eux le partage du domaine de la peinture, fixèrent leurs limites, et arrêtèrent les conditions suivantes : JulesDelaroche, en vertu de son droit d'aînesse, sera peintre d'histoire, et entreradans l'atelier dé David ; Paul sera paysagiste et étudiera chez iWatelet. L'avenir déjoua ces combinaisons prudentes. Jules Delaroche renonça à la peinture. Jacob put donc prendre la place d'Esaû, mais sans subterfuge et sans transaction. Cependant Paul n'avait pas reçu tout entier l'héritage de son frère. Il n'avait pu entrer chez David, exilé de France; Gros fut le maître qu'il choisit.Celane doit pas surprendre : certes, le peintre futur du Duc de Guisesavait admirer les grandes scènes de Jaffa, d'Aboukir, mais il de-
- 216 — vait surtout être .attiré vers l'auteur de ce charmant tableau où François Ieret: Charles-Quint contemplent les tombeaux de Saint-Denis. On venait alors d'instituer à l'Académie des beaux-arts un concours nouveau. Guérin, l'auteur célèbre du Marcm Sextus., avait proposé d'appeler les peintres de paysage à jouir du bénéfice du grand prix et du voyage en Italie, et, d'un avis unanime, sa proposition avait été approuvée. Un matin, Delaroche, se rendant à l'atelier de Gros, rencontra quelques jeunes peintres chargés de leur boîte à couleur. Il trouva parmi eux d'anciens camarades. Ces jeunes gens se rendaient à l'École des beaux-arts pour ce premier concours' de paysage. Ils allaient subir les épreuves après lesquelles on désigne les concurrents. Saisi tout à coup d'une fantaisie bizarre, Delaroche, qui depuis longtemps avait négligé les études spécialesà ce genre,: suivit ces jeunes gens, prit part aux épreuves et fut, à sa grande surprise, appelé au concours définitif. La fortune ne seconda pas son audace jusqu'au bout ; il n'eut pas le premier prix, qui fut donné à Michallon; il n'eut pas même le second. Il lui resta l'honneur d'avoir çombattuà côté des vainqueurs. Mais ce premier succès, devenu l'occasion d'une défaite, l'attrista et l'éloigna des concours. Delaroche avait d'ailleurs une certaine indépendance d'esprit qui lai inspira toujours un vif amour de sa liberté, non qu'il rejetât les conseils: il était, au contraire, aussi empressé à les recevoir que docile à les suivre; mais c'est en méditant, le crayon ou le pinceau à la main, qu'il mettait surtout à profit les leçons et l'expérience du maître. Aussi fut-il plutôt ardent au travail qu'exact à l'atelier. Mais enfin, après trois ans d'études sérieuses accompliesavec la liberté qui lui convenait, il se crut assez maître de son pinceau pour entrer à son tour dans la carrière et livrer ses travaux à l'appréciation de ce grand jury, de ce tribunal plein d'échos retentissants, où les rivaux s'agitent, où la critique veille, oùle prôneur exalte, oùle détracteur nie. En 1819, il exposa.pour la première fois. Une princesse auguste, qui plus tard donna sur le trône l'exemple des plus nobles vertus, et que le pieux respect du monde environne, avait demandé au jeune peintre, pour la chapelle du Palais-Royal, un tableau, le Christ descendude la croix. Delaroche venait d'achever ce travail; mais il lui restait un devoir difficile à accomplir. Il fallait avoir le courage d'avouer à Gros que, seul, loin de l'oeildu maître, il avait osé entreprendre, exécuter, non une oeuvre d'étude,, essai modeste de l'écolier, mais un tableau, un vrai tableau, livré à toutes les chances de la vie publique;
— 247 — qu'il avait fait acte de peintre, que son ouvrage devait être exposé, qu'il avait une noble destination! Il eut ce courage, et celui plus grand encorede demander à Gros de venir voir ce tableau. Gros, blessé dans sa dignité de maître, ne sanctionna pas un affranchissement si hardi, ne reconnutpas cette indépendance qu'il n'avait pas consentie. «Non, lui ditil, je n'entrerai pas dans votre atelier, vous avez déserté le mien; mais ene vous refuse pas mes conseils. Apportez-moivotre tableau, et je vous diraimon avis ici même, devant vos camarades. » Delaroche obéit et se soumit,dès le lendemain, à l'épreuve redoutable. Il était plein d'inquiétude, au milieu de ses camarades groupés autour de son tableau, lorsque Grosentra dans l'atelier. Il faut peut-être, pour le bien comprendre, avoir éprouvé soi-même le sentimentde respect qu'inspire au disciple la présence d'un maître dont lenomraconte la gloire et les travaux. Gros, d'ailleurs, était d'un aspect nobleet imposant. Il était fier, et si jaloux de sa gloire, qu'un jour, quinzeans plus tard, se croyant oublié, méconnu, il ne put supporter la penséequ'il avait pour toujours perdu cette renommée que le temps équitablea rendue aujourd'hui à sa mémoire! Mais alors il était dans toute sa puissance. On proclamait déjà les beautés encore voilées delà coupolede Sainte-Geneviève. Sa voix était pleine d'autorité, il pouvait, d'un seul mot, condamner le travail du jeune peintre, détruire ses espérances, briser son avenir ! Gros s'approcha, examina le tableau, où quelques qualités se faisaient jour, obscurcies cependant par les fautes de l'inexpérience. Il en fit le sujetde sa leçon. La froideur du premier abord se dissipa peu à peu ; desparoles d'encouragement sortirent de la bouchedu maître. Il fut indulgentpour les défauts, indulgent pour les qualités. Il se vengea noblement, et amnistia l'élève en pardonnant au tableau. Deux ans après, Delaroche avait fait un grand pas dans l'amitié de sonmaître. Gros allait voir dans l'atelier du jeune peintre le tableau de Josabethsauvant Joas, exposé en 1822, et qui, malgré les défauts qu'on lui reprochait, commença la réputation de Delaroche, et.annonçait l'aurored'un talent qu'il fallait encourager.. Cette époque est d'un grand intérêt pour l'histoire de l'art français. De jeunes peintres se produisaient avec des qualités qui leur étaient propres, cherchant une voie nouvelle, et ils avaient sur-le-champ mérité l'attentiondu public. C'était d'abord Géricault, dont \t Radeau de la Méduse, exposéen 1819, avait révélé l'énergique pinceau et déjà popularisé
le nom.M; Eugène Delacroix débutait avec éclat par le Dante et Virgile. Ary Scheffer, cet autre poète, qui devait suivre de si près Delarochedans la tombe, avait déjà inauguré sa brillante carrière; Paul Delarochevenait de marquer sa place. Pendant que ces jeunes gens suivaient et secondaient le mouvement littéraire qui se faisait autour d'eux et dontle courant les entraînait, des hommes éprouvés, illustres à bon droit, maintenaient le goût des études classiques, Et de Davidéteint,rallumaientle flambeau! car, il faut le dire àl'honneur de la France, les défenseurs courageux ne manquent pas aux nobles causes. Ge n'est pas seulement leur opinion qu'ils soutiennent, ils ne combattent pas uniquement pour leurs foyers, et ne se croient pas dès patriciens voués au culte des ancêtres; ils défendent, pour l'honneur de tous, les belles choses qui ne doivent pas périr; ils se souviennent, de peur qu'on oublie, et sont reconnaissants pour confondre les ingrats. -. '' Dans les premiers jours de l'exposition de 4822, Delaroche, agité de cette inquiétude fébrile qui dévore les artistes, véritable maladie dontle public est le médecin et dont le succès est le remède, errait un matin autour de son tableau, cherchant à surprendre quelque indice de l'opinion publique. Deux hommes vinrent s'arrêter devant sa Josâbeth, ils paraissaient en discuter le mérite. Il écouta. L'un de ces personnages louait avec chaleur, avec autorité, certaines parties du tableau. Delaroche jeta un regard reconnaissant sur ce juge bienveillant : c'était Géricaiilt! Il fut profondément touché de cet éloge, qu'il devait croire sincère, puisqu'il n'était pas connu de Géricault. Il n'osa pas aborder le grand artiste, mais, dèsle lendemain, ilsefit présenter à lui, lui raconta son indiscrétion delà veille* se la fit pardonner facilement, et le remercia avec effusion.Il resta depuis ce jour attaché à Géricault, qui l'aima sincèrement. Deux ans plus tard, en 1824, Delaroche faisait porter chez son ami le tableau de Saint Vincent de Paul, qu'il destinait à l'exposition, et recevait ses derniers conseils, ses derniers :encouragements. Quelques jours après, Géricault n'était plus! Ce tableau de Saint Vincent de Paul acheva d'affermir la réputation de Paul Delaroche, déjà grandie par lé"succès de Jeanne d'Arc; quiavait figuré au Salon de l'année précédente. L'artiste a représenté le saint prêchant en présence de Louis XIII; et disant aux nobles dames qui l'entpurent, en leur montrant les faibles créatures qu'il a sauvées : « Ces
— 219 — enfantsvivaient hier, ils vivent aujourd'hui, mais ils mourront demain si vousles abandonnez. » L'artiste, toujours inquiet, parce qu'il sait combienl'oeuvre est difficile, combien le succès est rare ; l'artiste, toujours un peu attendri sur son propre sort, est souvent tenté de dire lui-même au public en lui présentant ses ouvrages : « Ces enfants vivent aujour d'hui, mais ils mourront demain si vous les abandonne?* » Il est vrai que le public pourrait lui répondre qu'il n'est pas tenu à cet excès de charité, et que les Vincent de Paul sont rares. MaisDelaroche ne faisait appel à aucun artifice pour chercher à obtenir la faveur du public, il avait à coeurde la mériter. Animé d'une grande rectitudede conscience, il veut, avant tout, se satisfaire lui-même. L'ex positionde son oeuvre, qui a excité un si vif intérêt, est encore présente à la mémoire de tous. Elle portait avec elle l'irrécusable témoignage d'effortssans cesse renouvelés, d'une recherche loyale et constante du progrès,écrite dans chacun de ses ouvrages. C'est le propre des maîtres des'affermir sans cesse par l'étude. « Pas de jour Sans travail, » disait lepeintre grec. Chérubini, ce grand musicien, ce maître vénéré, dont le pinceaude M. Ingres nous a conservé la vivante image, Chérubini, dans lesdernières années de sa vie, copiait de sa main les ouvrages de Palestrina, de Jomelli, des compositeurs de la belle école napolitaine; déjà il avait rempli de ses copies six volumes d'une écriture correcte et serrée. Quelqu'uns'étonna de:ce labeur: « Eh! ne savez-vous pas, répondit Chérubini,qu'en copiant ces maîtres je m'instruis! »Il était alors presque octogénaire.N'est-ce pas là le plus bel hommage rendu à l'étude ! et cette réponse,d'une simplicitéantique, n'inspire-t-elle pas un respectvéritable pour ce culte sincère, pour ce pur amour qui anime jusqu'à la fin le coeur des grands artistes? Un philosophéillustre (1), qui aime les beaux-arts d'une foi fervente et leur a tracé lés règles du vrai, du beau, du bien, nous dit combienla beautémorale s'élève au-dessus de la beauté physique et de la beauté intellectuelle: « Si nous considérons le monde moral et ses lois, nous dit-il,l'idée de la liberté, de la vertu, du dévouement, ici l'austère justice d'un Aristide, là l'héroïsme d'un Léonidas, les prodiges de la charité ou du patriotisme, voilà certes un troisième ordre de beauté qui surpasse en^ coreles deux autres, à savoir : la beauté morale (2). » C'est surtout cette. (lj M.Cousin. (2)Du Vrai,du Beau,du Bien,page161(7eédition),
— 220 — beauté morale dont Delaroche est plus vivement touché à mesure qu'il marche vers la maturité de l'âge et du talent. C'est cette beauté qu'il sent, qu'il voit, qu'il cherche; il aspire sans cesse à s'élever vers ces hautes régions. Il faut remarquer, d'ailleurs, qu'on ne trouve jamais dans son style aucun de ces écarts, de ces appels violents que des artistes célèbres ont voulu se permettre; le goût, qui est le sentiment des rapports harmonieux, a toujours soutenu et guidé son pinceau. Mais il lui faut, pour l'emploi des qualités qui le caractérisent, un cadre, un sujet dont l'intérêt puisse émouvoir le spectateur, et avant tout, l'émouvoir, le dominerlui-même. Lorsque ce sujet s'est emparé de lui, lorsqu'il en voit l'ensemble, la force, la valeur, il devient auteur dramatique, sans que cependant sa peinture ait rien d'affecté ou de théâtral, puisque dans le vocabulaire de l'art, on nomme théâtral un style peu naturel et hors de la vérité; et ceci, soit dit en passant, est peu flatteur pour le théâtre, qui poursuit le naturel, cherche la vérité, et les trouve quelquefois dans un sujet heureux, quand l'auteur est un maître, l'exécution parfaite, le directeur habile, la critique généreuse et le public indulgent. Non, Delaroche est dramatique dans la meilleure acception du mot. Il excelle à composer une scène, il en dispose admirablement les personnages et les accessoires ; on voit dans ses nombreux dessins, pieusement recueillis par ses enfants, le premier jet de presque toutes ses compositions ; l'effet général y est déjà presque tout entier, l'auteur est déjà maître de son sujet, mais le soin qu'il apporte plus tard aux détails qui vont compléter l'oeuvre ajoute une grande puissance à la conception primitive; ce n'est pas seulement par une étude patiente et réfléchie, par un effort d'analyse qu'il arrive à l'heureux effet de cet ensemble : c'est par une sorte d'intuition, de divination. Ses scènes sont touchantes, parce qu'elles sont vraies, parce que les choses ont dû se passer de cette manière. Ses figures ont l'expression, l'attitude que leur donnerait l'acteur le plus intelligent, ou plutôt il n'y a pas d'acteurs, les personnages euxmêmes se sont montrés au peintre, il les a vus, il a été témoin de la scène qu'il retrace. Il était là, dans cette chambre où le crime s'est accompli; le cadavre était ainsi. On trouve cette merveilleuse faculté d'évocation, servie par une main tour à tour élégante, gracieuse, savante ou 1ferme, dans tous ses tableaux, qu'il suffit de nommer pour réveiller des souvenirs pleins d'intérêt : MissMacdonaldet le Prétendant; Richelieu; Mazarin; Cromwell; les enfants d'Edouard, qui deux fois l'ont inspiré ; la mort du
— 324 — président Durand ; Strafford ; Chaînes I" insulté ; et surtout dans son célèbretableau delà Mort du duc de Guise : tableaux saisissants, récits animés,où l'histoire vit dans sa simplicité, avec la vérité de la chronique, où le peintre, nous l'avons déjà dit, écrit avec le pinceau et parle àla pensée avec tout le charme de l'art. Delaroche, à l'exemple de plusieurs"peintres, pour mieux se rendre comptede son travail, pour mieux étudier les figures, exécutait souvent encire des modèles de ses personnages. 11se proposait de faire un grand tableau, Saint Georges terrassant le dragon. 11en fit un petit modèle en ciresi bien étudié, si bien réussi, que M. de Pàstôret qui, à cette époque, exerçaitune grande influence sur les beaux-arts, lui demanda de l'exécuter en grand, de faire un monument de sculpture qu'on aurait placé dansun des carrés des Champs-Elysées (1). Le peintre fut séduit; il allaitpartir pour l'Italie, étudier les statuaires florentins, lorsque la révolutionde. 1830 vint mettre fin à ces projets. Cen'est que quatre ans plus tard qu'il fit son premier voyage en Italie, maisdans des vues toutes différentes et qu'il faut faire connaître. En 1833, sous le ministère de M. Thiers, la chambre vota un crédit considérabledestiné à de grands travaux publics et à l'achèvement de la Madeleine,de l'arcde l'Etoile et du palais du quai d'Orsay. Le ministre, quitenait en haute estime le talent de Paul Delaroche, lui demanda de décorerla Madeleine. Paul Delaroche avait alors atteint l'âge de cette jeune maturité, fécondelorsqu'un passé déjà brillant lui a apporté un utile tribut d'expérience, heureuse, parce qu'elle peut espérer un avenir plus brillant encore : il avait trente-six ans ; c'est l'âge de la force croissante, du travail intelligent, des études fructueuses. De nombreux tableaux avaient témoignéde sa valeur, et marqué son rang parmi ses maîtres et ses émules; déjà décoré de la Légion d'honneur en 1828, il avait été, en 1832, élu membre de l'institut; en 1833, professeur à l'Ecole des beauxarts. La critique, qui chagrine les meilleurs esprits, surtout quand elle estjuste, ne l'avait pas ménagé; il n'avait pas repoussé cette lumière quiimportune, mais qui éclaire. La critique amère, injuste, passionnée, affligeseule l'artiste; elle frappe l'ouvrier plus que l'oeuvre; elle blesse et ne corrige pas. : (1) Ilrestedeuxépreuvesen bronzedesmodelésexécutésalorspar M.Delaroche l'unea passédela galeriedeM.leducd'Orléansdansle cabinetdeM. Thiers; l'autre estchezJM.PaulRattier.
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222 —
La proposition quiouvrait à Delarochela peinture monumentale l'effraya d'abord; il fallait sortir du genre qu'il avait choisi, où il avait réussi, qui convenait à son temps; il accepta cependant, après quelques hésitations, et résolut alors de faire ce voyage d'Italie dont 1830 avait empêché l'accomplissement. « Je vous avoue, écrivait-il alors (1), qu'à première vue la proposition m'a fait peur. J'ai si bien compris ce qui me manquait pour accomplir une pareille tâche, que je me suis laissé aller d'abord à la tentation de refuser. Tout bien considéré pourtant, j'ai changé d'avis. Je suis peintre; je dois à l'art et je dois à moi-mêmede ne reculer devant aucun effort. J'irai faire mon noviciat en Italie, et quand je me sentirai bien approvisionné, je reviendrai me mettre à l'oeuvie. » Il partit au mois de juin 1834, avec deux de ses amis, MM.Edouard Bertin et Henri Delaborde. Il venait de terminer son Duc de Guise, qui lui avait valu la croix d'officier de la Légion d'honneur. Mais ce n'était pas encore l'Italie de Raphaël et de Michel-Angeque Delaroche allait étudier. Son esprit curieux, investigateur, voulait remonter aux origines de l'art italien; et de même qu'un artiste de la Rome des Césars qui, voyageant en Grèce, aurait voulu saluer les souvenirs d'Egine avant de s'incliner devàntle Parthénon et Jupiter Olympien, Delaroche alla visiter Florence et la Toscane pour y chercher l'esprit du Dante encore empreint dans les fresques des maîtres du quatorzième siècle; puis, quand il eut pénétré assez avant dans le secret de ces pâles figures qui vivent encore sur les murs des vieilles cathédrales, il alla s enfermer avec ses deux amis dans une retraite ignorée, pour peindre, loin des regards profanes, les esquisses des compositionsqu'il avait projetées pour la Madeleine, et qu'il avait déjà, avant son départ, arrêtées dans son atelier, essayées sur les murs de l'église. On eût dit qu'il voulait, tout rempli des belles images qu'il venait de contempler, s'en emparer, en fortifier son esprit, en sanctifier son âme, et, supprimant les siècles écoulés, effaçant de sa pensée les types accomplis d'une perfection qu'il n'était plus donné au génie de l'homme d'égaler désormais, prendre pour guides dans la voie difficile qu'il allait suivre les maîtres naïfs et austères dont il invoquait le souvenir. Il y a, au sommet des Apennins, un couvent qui n'est plus habité que par quelques moines. C'est le monastère des Camaldules, fondé au onzième (1) LettrecitéeparM.HenriDelaborde,dansl'excellente étude qu'il a donnéede PaulDelaroche d es 1ermars (Revue Deux-Mondes, 1857.)
— '283 — sièclepar saint Romuald, et berceau de cet ordre sévère. On le nomme dans le pays le saint ermitage des Camaldules, il sacro eremo dei Carnaldoli.Ge n'est pas, comme la Chartreuse de Pavie, commeles Camaldulesde Naples, un temple au pavé de marbre, une de ces merveilles où l'art, déployant toutes ses richesses, couvre de sa magnificencela rigueur de la règle, et enferme la pauvreté et le silence dans des murs splendides. C'estune humble demeure, toute empreinte de la dureté de son origine. La pierre y est nue et le sol grossier. C'est là que Delaroche alla se cacher avec ses compagnons. Un ami commun (1), amateur distingué, lesy avait précédés. Un cinquième Français, M. Ampère, qui accomplissaitalors en Italie son voyagedantesque, vint bientôt les rejoindre. On eut alors ce spectacle vraiment digne d'intérêt, de cinq jeunes hommes habituésà l'élégance de la vie parisienne, exilés de leur plein gré dans cettepauvreté, et vivant de la dure existence des anachorètes qui leur donnaientl'hospitalité. Une seule loi avait été cependant retranchée de la règle commune. Camaldules volontaires et temporaires, ils s'étaient réservéle droit illimité de la parole. Us charmaientles travaux des longues journéespar de doux entretiens, par les récits de la patrie absente. Du hautde la montagne solitaire, Paris leur apparaissait avec son tumulte et ses orages. 0 mon pays, disaient-ils comme le poëte sacré, si jamais je t'oublie, que ma langue desséchée s'attache à mon palais ! C'est pour toi quenous sommesici ; c'est à toi que notre peintre bien-aimé consacre ses efforts,à toi qu'il destine ces fleurs mystiques nées dans le désert d'une Thébaïdenouvelle! Delaroche se reposait du travail de ses compositions en faisant de tempsen temps quelques études d'après ses hôtes (2). II fit le portrait du père supérieur, D. Bernardo Rigogli, celui du père Carmerlingue, B.yincenzoFrilli: tous deux étaient déjàcourbés par l'âge, tous deux reposent aujourd'hui dans la paix du cloître silencieux. Je crois rendre hommageà la mémoire de Paul Delaroche en prononçant ici le nom de cesdeuxvieillards oubliés qui ont aimé notre ami. D'ailleurs, le père BernardoRigogli est pour nous une ancienne connaissance. Il figure dans un tableaubien connu, de M. Robert Fleury, L'Enlèvementdes moines par desbrigands, et il avait été en effetun des acteurs de cette scène san(1)M. EdouardOdier. decesportraits,sontau muséedeNantes,léguésparM. lecomte (2)Quelques-uns deFeltre.
— 2â4 glante ('I); un coup de feu l'avait grièvement blessé. Ces bons pères, qui s'étaient pris d'une affection véritable pour nos compatriotes, montrèrent une douleur sincère lorsqu'après deux mois les jeunes Français durent enfin les quitte^ emportant avec eux toute la joie du pauvre couvent. Us demandèrent à Delaroche de leur laisser au moins un témoignagede son séjour. Il dessina alors sur le mur de sa cellule une Madonede grandeur naturelle. Gn dit que les soins des moines reconnaissants l'ont conservée, que le temps ne l'a pas effacée, et que ceux qui feront aujourd'hui le pèlerinage du saint ermitage des Camaldules y trouveront encore ce souvenir du peintre français. Le grand-duc de Toscane vint faire une visite au monastère pendant le séjour de la petite colonie française, et voici à_quelle occasion. Onreprochait, dit-on, aux bons pères quelques coupes irrégulières dans des bois qui ne leur appartenaient pas. L'hiver est dur au sommet des Apennins, le vent y souffle, la neige y persiste, et les bons pères étaient prévoyants. On les chagrinait pour cette bagatelle. Le grand-duc, dans sa bienveillance, prit la peine d'arranger lui-même cette petite affaire, Ce prince, qui aime les arts, apprit qu'un peintre français séjournait aux Camaldules; il voulut le voir, et le père Bernardo Rigogli le lui présenta. Delaroche racontait avec une naïveté charmante qu'il pensait que le prince connaissait son nom, que c'était bien lui, Paul Delaroche, que le grand-duc avait demandé. Il se trompait; le prince ne le connaissait pas, et voyait seulement en lui un artiste français, décoré de la Légion d'honneur. Delaroche comprit alors combien l'éclat de la renommée est lent et difficileà acquérir, combien il faut de temps, de travaux, de succès pour apprendre un nom à l'Europe. Quatorze ans n'y avaient pas suffi. Son nom, célèbre en France, n'avait pas franchi les Alpes. Aujourd'hui le temps a fait son oeuvre de consécration : Paul Delaroche est illustre partout; ses ouvrages, répandus dans toute l'Europe, ont popularisé son nom. La nouvelle de sa mort a attristé tous les amis de l'art, de Frascatii (1) Le pèreBernardoRigogliétaiten1821au couventdesCamaldules et des brigandsvinrentassaillirle couvent,emmenèrent lesmoinesdansla montagne, lesforcèrentd'écrireau pape pour demanderleur rançon: le père Bernardo,tout blesséqu'il était, écrivitla lettre; c'est cettescèneque M. Robert-Fieurya représentée,lorsqu'ilvintà Romequelquesannéesaprès; le pèreBernardo,qui avaitdû resterà Rome,oùon avaitguérisa blessure,posapour cetableau.Il entra plustard auxCamaldules de Florence.
— 225 — etdansplus d'une capitale des services funèbres ont été célébrés en l'honneur de notre compatriote (1); des graveurs célèbres l'ont secondé et ont joint leur popularité à la sienne; MM. Forster, Martinet, Calamatta, MercuriJesi, d'autres, et des plus habiles, l'ont traduit de leur burin savant: • ' Qu'il nous soit permis de citer encore son ami M. Hénriquel, qui lui a prètési souvent leconcours d'une science profonde, d'un art élégant, d'un burin plein de charme, et qui a attaché son nom à une grande partie de l'oeuvresi varié de Paul Delaroche. En quittant les Gamaldules, Delaroche partit pour Rome; il-avait compris qu'il devait voir enfin les oeuvres de ces maîtres qui ont le calme, la beauté, la pureté, la grandeur, qui planent dans des régions pleines de sérénité, et, semblables à des prophètes, ouvrent le?-portes du ciel.En présence de ces grands modèles, il travailla avec ardeur à ses compositionspour la Madeleine. Ces travaux ne sont pas connus, plusieursont disparu, les fragments qui survivent en attestent le mérite(2). Ç'està Rome, en 4833, au milieu de ses études, qu'il apprit tout à coup que, par suite d'un malentendu, une décisionnouvelle venait de disposer d'unepartie des travaux qui lui avaient été demandés. Il ne crut pas devoirconsentir à ces dispositions imprévues, dont l'effet inévitable était de faire disparaître l'unité de style qu'il s'était efforcé de mettre dans l'ensemblede ses compositions. Il resta sourd à toutes les sollicitations, aux regrets sincères qui lui furent exprimés, à.tous les empressements dontil fut l'objet, et, refusant de poursuivre l'oeuvre commencée, il rendit une,somme importante qui lui avait été allouée pour des travaux continués pendant deux ans, et qu'il aurait pu conserver en toute loyauté. Il devait plus fard donner encore un remarquable exemple, de ce désintéressement.Après la révolution de 1848,.il refusa, par un scrupule généreux, de recevoir une somme, considérable pour un artiste, légitimeet NicolasNacciarone,compositeurs .(1)AFlorence,à Anvers,etc., MM.Guillaume distingués à'Naples,ont adresséà l'Académiedesbeaux-artsune;marchefunèbreet plusieurs morceauxde musiquereligieusecomposés en l'honneur, Il était de:Delaroçhe. membre d'ungrandnombred'académiesétrangères,décoréde l'ordrepour le mérite dePrusse,, etc. (2)Delaroche, en quittantRome,donnaplusieursfragmentsde sescartonsà M.Lostatuaire.Nousavonsvuun beaufragmentde peintureà Paris, chezM. Ja'.ainoyne, bert,quia étésonélève. 15
— 226 — tuent acquiseipar de grands travaux en -cours d'exécution, commandés >pourle musée de Versailles. Il ne voulut :pâs non plus accepter les travaux qiïi luilurent proposés a cette époque (I).' i«Non, dit-il, je refuse par sympathiepouf les misères de mes camarades (2); il n'est pas permis de penser à quelques-uns, alors que tous meurent de faim. Plus tard , ce sera peut-être possible^aujourd'hui, ce serait'insensé. Je suis décidéà refuser ce qu'on voudrait bien m'offrir. Ma situation m'en fait un devoir, et j'y'obéirai en souvenir dé ce qui s'est passé pour moi en '1830.AlorsMM. Gérard, Gros, Guérin, se sont effacés pour nous aider à arriver ; je ne puis mieux faire que de tâcher de les imiter. » En parlant ainsi, en rendant cet hommage à la mémoire des hommescélèbres dont il n'avait pas oublié le dévouement, il diminuaiten quelque ;sorte, par un sentiment d'èxquisè délicatesse, le mérite de sa noble conduite. te désintéressement est si naturel aux belles âmes que la louange lui semble importune. Nous devons dire, cependant, qu'en 1835, Delaroche, alors sans fortune, se trouvait dans une situation qui donnait plus dé valeur encore au sacrifice qu'il s'était imposé. G'estalors qu'il épousait M"cLouise Vernet, sitôt enlevée au monde, aux tendresses de la famille, aux-joies de la maternité! Il associait à son nom déjà célèbre un nom glorieux pour la France, que trois générations ont illustré, et quelegrand artiste'quile porte aujourd'hui a fendu plus cher et plus illustre encore. Delarocherevint à Paris et reprit le cours de ses travaux. Il exécuta à cette époque plusieurs des tableaux dont nous avons parlé, et quelques portraits, parmi lesquelsil faut citer le beau portrait de M. Guizot. Maisil trouva bientôt l'occasionde se souvenif de son voyage d'Italie. Cesgrands artistes dont il avait admiré les ouvrages, il allait, pour ainsi dire, se trouver face à face avec eux : il allait peindre, l'hémicycledu palais des Beaùx-Àrts. Onràconte.que le Dommiquin, travaillant à la Flagellation-de saint André, « et peignant l'un des bourreaux, cherchait un jour à exciter eu lui-même un sentiment de colère, qu'il parlait seul en faisant des gestes menaçants, et qu'Ànnibal Carrache, l'ayant surpris en ce moment, l'embrassa en lui disant: « Dominique, tu m'enseignes aujourd'hui quelque (1) Il s'agissaitde projetsde décorationpourles Invalides,le Palaisde'Justice,lés sallesdu Louvre,etc. de Delaroche,publié (2)Voyez'lanoticede M.'H. Delabbrdeen tête de VOEuvre par M. Goupil.
— %m — ;chose,» tant-il lui parut frappant et vrai que le peintre, ainsi que l'orateur-, dût sentir en lui-même ce qu'il veut faire éprouver aux autres (i): » Delaroche, dans; la;mesure sincère de son caractère ami du vrai,: était guidé, pendant;1'exécution de ce grand travail,:par un sentiment:analogue; éprouvant luiTmèmece qu'il voulait faire éprouver, il faisait vivre ces grands modèles, et son esprit conversait avec eux: quoiqueplusieurs de leurs portraits nous soient connus,' quelle tâche difficilede représenter ces génies illustres, tout brillants d'un immortelreflet ; ces interprètes de l'art à des époques si diverses; de leur donner le mouvement, l'attitude, la force ou la grâce qui conviennentà leur nomf à leur caractère, à leurs travaux, à leurs passions ! Car ce sont des hommes que Delaroche voulait peindre, :et non de purs esprits. Il les montre sur/la terre, non dans le ciel. Semblableen quelque chose à ce grand historien de la nature qui devinait des créatures disparues, sortant pour lui du sein profond de la terre, Delaroche a rendu la vieà ces morts, la lumière à ces ombrés, la flammeà ces cendres. Entrons à l'École des Beaux-Arts, pénétrons dans cette tribune nouvelle, ' si ingénieusement ouverte par l'habile architecte (2), et d'où la peinture apparaît dans toute sa gloire ; il est impossible de ne pas être frappé de l'aspect général du tableau, dé labelle ordonnance des groupes, de l'heureuse distribution delà lumière, de la majesté simple de cette histoire vivante de l'art, depuis Périclès jusqu'à Louis XIV. Ceux qui viendront après nous auront à continuer cette histoire ; ils y inscriront plus d'unnom déjà fameux. Espérons que là France sera digne d'elle-même, et qu'elle fournira encore de nobles modèles au peintre des âgesfuturs, comme elle en a fourni au peintre des siècles écoulés. Quelle joie pure et vraie devait briller dans le coeurde Paul Delaroche quand il traçait les chères images du Poussin, de Lesueur, de Jean Goujon, du Puget, de Philibert Delorme ! Certes, le génie, quelle que soit sa patrie, a droit aux hommages du monde entier. Dieu le donne aux élus pour le bonheur de tous, et le patriotisme dans l'art n'est pas une vertu. Mais ne péchons-nous pas quelquefoispar un excès contraire? Nous aimons nos guerriers, nos poètes, nos écrivains, nos orateurs, nos savants illustres; ils vivent dans nos coeurs,dans notre admiration, dans notre mémoire, et cela est justice; "(i)'Lànzi,Storiapittoricadélia ltalia,.t. IV,p. 111 (Milan,1825). (2)M.Duban.
le souvenir des grands'hommes - n'est que de la reconnaissance. Mais nos artistes ont-ils toujours Jeur juste part dans la reconnaissance nationale? N'ont-ils pas payé leur dette dans la gloire du pays, dans l'éclat des règnes? Pratiquons-nous pour eux le culte des ancêtres ? les enfants connaissent-ilsleurs travaux? savent-ils leur nom? Ah! aimons profondément, glorifions pieusement ces hommes humbles et dévoués, méconnus trop souvent, qui ont donné à nos arts le mouvement, la pensée, l'intelligence et la vie. L'hémicycle de Paul Delaroche restera commeun dès beaux ouvrages de la peinture monumentale de notre temps. Dans l'accomplissementde cette oeuvre magistrale, le peintre avait plus d'un obstacle à vaincre, et c'est un beau triomphe pour lui d'avoir su lutter à la fois contre le souvenir de l'école d'Athènes, monument du génie de Raphaël, et contre la présence de la magnifique peinture de M. Ingres, de cette puissante apothéose d'Homère qu'on admire ici près, de l'autre côté du fleuve, dans ce noble palais dont unevolonté auguste a dicté le rapide et brillant achèvement [1) ; caria Seine est unfleuve fécond: commele Tibre aux immortels souvenirs, 'elle baigne de fertiles et riantes contrées et promène ses eaux entre deux rives couvertes de monuments célèbres qui disent les merveilles des règnes glorieux. Toutle mondesait que cettebellepeinture futatteinte parles flammes(2). Onla crut d'abord perdue à jamais. Delaroche, et c'est un trait de caractère qu'il faut noter, puisqu'il nous montre combien il était toujours peu satisfait de lui-même, Delaroche reçut cette nouvelle avec indifférence, et, le croirait-on? avec une sorte de joie. Il ne voyait dans l'incendie qu'une occasion de recommencer son travail. Mais des soins intelligents eurent raison du désastre. Moins d'un an après, la mort frappait Delaroche. On doit à la pieuse sollicitude de son ami, M. Robert-Fleury (3), la complète restauration de l'oeuvre. (1)La bellepeinturede M. Ingresvient d'êtretransportéeau muséeduLuxembourg, elle a été remplacéeau Louvrepar une très-bonnecopie exécutéepar MM.Balze. , (2) Lefeu prit le 16décembre 1855sousl'estradepréparée.dans l'amphithéâtre pour la distribution des prix del'Écoledes Beaux-Arts, quelquesheuresavantla solennitéo .M. le ministred'État, qui vint présiderla séance,donnasur-le-champlesordres nécessaires pourune prompterestauration. a étéhabilement secondéparM.LéonVinit,secrétaireperpé(3) M. Robert-Fleury tuelde l'Ecoleimpérialedes Beaux-Arts,, qui a.restaurétoute la partiearchitecturale del'oeuvrede Delaroche;
L'hémicycle, terminé en <I8W:,avait: coûté à Delaroche quatre aûnées-; d'études et de travaux ;,mais pendant le cours de ces travaux, il-açhève encore d'autres ouvrages, et prend le temps, en 1838,de faire une course rapide à travers l'Italie pour étudier les édifices byzantins de Ravennps; et deVenise (1). Ce grand travail de l'École des Beaux-Artstrace comme une ligne de démarcation dans; la carrière de Paul Delaroche. Nous l'avionsvu jusqu'alors préndrepart à toutes les expositions; après l'hémi-; cycle, il cesse d'exposer sans cesser de produire. Quelques rares amis, quelques élèves privilégiés sont seuls admis à voir, à juger.ses tableaux. Il les admet parce qu'il les aime, il les consulte parce qu'il a foi dans leur amitié, mais il se sépare du public. II se renferme alors dans un cercle plus étroit de bonnes et sincères amitiés, de relations intelligentes. Sa maisondevient un centre où accourent:fidèlement les amis qu'il a su choisir. Tous les soirs, sa porte s'ouvre à ces élus si chers. Ce sont des poètes, des artistes, des philosophes, souvent des hommes d'Etat illustres que la grâce de l'art a touchés. Sa jeune femme, belle et gracieuse, est l'âme de ces réunions. Parfois d'harmonieux accords retentissent; on se groupe, on écoute; quelques fragments, distribués avec goût, viennent ravir ceux qui aiment la musique, sans jamais inquiéter ceux qui la redoutent. Ce sont dessouvenirsdes anciens maîtres, ou bien c'est l'heureuse inspiration de quelque jeune artiste qui sera maître à son tour. Plus d'une fois aussi, Dela-roche, comme frappé d'une inspiration soudaine, au doux murmure des chants mélodieux, a saisi son crayon et rapidement tracé le portrait d'un de ses hôtes. Ces soirées si douces, qui passaient.si rapides, seront toujoursprésentes à la mémoire des amis de Paul Delaroche; et l'on ne petit, sans éprouver de cruels et tendres regrets, revoir cette demeure modeste,et cependant si riche, qui couvrait du même toit l'atelier du maître, et ce salon charmant que deux fois le deuila frappé. En 1813, Delaroche, toujours dévoré d'un ardent désir de progrès, lit un dernier voyage en Italie. Il passa à Rome une année entière. « Vous pensez peut-être, écrit-il à cette occasion à l'un de ses élèves chéris, quiest en même temps un de ses meilleurs amis (2), que le vieux désir (l) Il se préparait,dèscetteépoque,àdestableauxdestinésà Versailles:le Passage du. desAlpespar Charlemagne.qu'il ne termina qu'en 1847,et les compositions deCloviset dusacrede Charlemagne, baptême qu'iln'eut pas le tempsd'achever.' les lettresde Paul . (2),M.HenriDelaborde,qui a bien voulunous communiquer • Delaroche.
—. 230 — que j'ai de revoir l'Italie in'éblouit de telle sorte que je prends un rêve pour une certitude; non, mon ami,, je compte bien ne pas rêver cette' fois. J'ai définitivement fermé mon école. Me voilà libre cette année, j'en veux profiter.; On dit que mes derniers ouvrages sont les meilleurs, je me sens en progrès, l'Italie fera le reste. » Delaroclie avait compris que sa première manière avait trouvé son expression suprême dans son beau tableau dii Duc deGuise. Il part pour Rome afindé renouveler son style, d'éleverson génie. Il en reviendra plus grand, plus maître encore de son crayon. Il restera en même temps fidèle à ses idées sur la. beauté morale de l'art. Nous citerons une lettre de lui, écrite beaucoup plus tard, où il nous fait voir toute sa pensée : « Je suis bien sûr (1), écrit-il, que vous pensez comme moi sur tout ce que doit oser notre art. L'historien ne se sert-il pas tous les jours de sa plume pour retracer les événements de la veille? Pourquoi donc défendre au peintre de se serv>r des mêmesmatériaux pour enseigner la vérité dans toute sa dignité et sa véritable poésie?Une toile dit souvent plus que dix volumes, et je suis fermementconvaincu que la peinture estaussi bien appelée quela littérature à agir sur l'opinionpublique... Pour aspirer aune gloire aussi haute, lesdif-• ficultésn'auraient fait quegrandir l'importance delà mission. » Ontrouve dans cette lettre le secret des peintures traitées par Delaroclie dans les dernières années de sa vie. Voilà pourquoi il choisit de hautes et nobles infortunes dont le souvenir est encore vivant pour nous, La grande figure de Napoléon s?empare de sapensée. 11en reproduit plusieurs fois la fière image, et un jour, sur le mur même de son atelier, il le représente abandonné du monde, seul sur le rocher de Sainte-Hélène. Il peint MarieAntoinette qui mourra demain, et les Girondins qui vont mourir. La peinture religieuse l'appelle aussi. Tout le monde a vu son charmant tableau de Moïseconfiéau Nil, et cette Jeune martyre déjà couronnée d'une auréole céleste, tandis que son corps inaniméflotte doucement sur les eaux du Tibre, et YEnsevelissementdu Christ, et les Saintes Femmes, et ces peintures d'un beau style empreintes d'une douleur profonde, qui marquent si clignement la fin de ses travaux (2). et hommesde lettres,page345).. (1) Lettrecitéepar M.L.TJlbach. {Écrivains de la Vierge,la Viergeen contem(2) Le..Retourdu Calvaire,,l'Évanouissement la Mortde la Il travaillait e ncoreà ce derniertableaupeu dejours plation, Vierge. avantsamort.
— 23i: —_... . Les sujets douloureux convenaient d'ailleurs à son âmeattristée: « Le souvenird'un heureux passé, écrivait-il deux ans après la mort de sa femme,est le seul ..bonheurque Dieu m'ait laissé. 11me serait si doux de revivre un peu avec vous, qui avez assisté a!u bonheur de ma vie! N'est-ce donc rien dans cette triste vie que de pouvoir se réunir quelques jours pour parler de ce qui n'est plus! » Déjà sa santé avait reçu de cruelles atteintes, il avait dû plusieurs fois aller chercher à,Nice un ciel plusdoux et des forces nouvelles (1). , Mais au milieu de ses douleurs et de ses travaux, il ne cesse de s'occuper de ses amis, de ses élèves ; il a pour eux des encouragements et des conseils; son esprit, son coeur, son âme s'y révèlent tout entiers., Il écrivait de Nice, en 1853, à un de ses élèves : « Tu as du talent, delà réputation, mais ce n'est pas assez pour ce que j'espère de toi. Je veux que tu arrives plus haut, et si je puis t'y aider, crois bien que tu me trouveras toujours; prêt à te donner de nouvelles preuves de.ma franchiseet de mon affection. Tu es d'un âge où l'expérience-et les ans ne viennent,pas glacer l'audace si nécessaire à nous autres pauvres, fous, rêveurs-;d'immortalité..'.Sois plus entreprenant;; les grandes entreprises, tu le sais, développent les hommes d'avenir. Un beau sujet, du courage, de l'obstination, de la\Foij et le succès est au bout. La fièvre, qui nous serre tous à Paris, est un bon excitant. Qu'elle te: serve à oser mettre sur la toile ce que tu sais, ce que tu as dans la pensée. Sois toujours ton meilleur critique, mais aussi affranchis-toi de ces puériles obligations d'imitationmatérielle, qui atténuent, refroidissent, et énervent la pensée. Il faut qu'un artiste oblige la nature à passer à travers son intelligence et son coeur. Je vous l'ai toujours dit à tous : apprenez votre art par coeur,et faites que."l'imitation;ne vienne pas, par son imposante autorité, défigurer les"élans de votre âme! Ah! si j'étais jeune! » .On le voit, c'est l'artiste qui jette ce cri douloureux, ce dernier appel à. la jeunesse; pour lui, la jeunesse, c'est le progrès dans l'art, c'est la forceet l'audace, c'est l'espoir de productions nouvelles plus dignes encore de ces rêveurs d'immortalité qu'on nomme poètes ou artistes! L'oeuvre accomplipar Delarochene suffisait pas à son ambition, ou plutôt à sa conscience, et cependant dans cet oeuvreimmense, qui se compose de plus de cent dix [teintures, plus d'un ouvrage conduira le nom de Détail) C'estàNicequ'il peignitplusieursde sesderniersouvrages: le Moïse.l'Ense' velissement du Christ.
— 232 — roche à cette immortalité, objet de ses rêves. Il faut compter dans ces ouvrages de nombreux portraits, que nous né pouvons citer tous ; nous citerons seulement ceux de ces enfants bien-aimés, celui de M. Guizot, de M. de Salvandy, de M. de Rémusat, du duc de Noailles, de M. Emile Pereire, de M. Thiers; et remarquez, dans l'exécution de ces portraits, lé progrès toujours croissant du peintre! Un grand nombre de dessins, d'études, de compositions,viennent s'ajouter à cet oeuvredéjà si riche, et parmi ces dessins on trouve encore de beaux portraits, comme ceux de CarieTernet, de M. Horace Vernet, de M. de Lamartine, de M. Achille Fould, de MM. Auber, Henriquel, Robert-Fleury, comme son propre portrait (I), qu'heureusement il nous a laissé. DéjàDavid d'Angers l'avait représenté dans un de ses médaillons (2). Mais on le connaîtra encore à d'autres époques de sa vie. M. Robert-Fleury a fait son portrait qu'il a donné à l'École des Beaux-Arts. M. Durét vient de terminer un buste en marbre que M. le ministre d'État donne à l'Institut. Nous le retrouvons dans ces deux beaux ouvrages tel qu'il était au milieu de nous. Ceux qui le voyaient pour la première fois ne pouvaient deviner, sous une apparence un peu grave, sous un abord quelquefois plein de réserve, combienil était bon, dévoué; affectueux. Nous avons dit combien il s'intéressait aux succès de ses élèves. 11ne cessa jamais de suivre leurs travaux ; son enseignement n'avait rien.d'absolu; il causait avec ses élèves, et, cherchant avec eux le^progrès, s'associait à leurs idées, sans jamais imposer les siennes. Il pensait quelquefois à rouvrir son atelier, à réunir autour de lui une nouvelle génération de jeunes artistes. Ces jeunes gens l'auraient aimé, commel'aiment encore ceux dont il a vu naître et grandir la jeune renommée (3). Paul Delaroche est mort le 4 novembre 18S6, à l'âge de cinquante-neuf ans. Un mal dont on n'aperçut pas d'abord toute la gravité vint l'atteindre et bientôt le briser. Il eut seul le secret de sa mort prochaine. Dans la dernière nuit de sa vie : « Reste près de moi, dit-il à un de ses anciens élèves, et donne-moi la main. » Il saisit cette main pleine de vie et de (1) Ce portrait,auxdeux crayons,qu'il fit en 1838,a été gravépar M. Aristide Louis.Onletrouveaussidansl'OEuvrede PaulDelaroche. (2) Ce médaillon,daté de.1832, a été publiédans la deuxièmelivraisondes OEuvres de Davidd'Angers(chezl'éditeurHaro). Nousnommerons seulement (3) Nousne pouvonsciter tousles1élèvesde Delaroche. MM. Hébert, Couture, Gendron,Cavelier,Gérôme, Ar.tigna, Roux, Jalabort, ' ' " Hamon,etc.
— 233 — jeunesse, comme s'il voulait y trouver un refuge, un appui, une force pourcette force qui lui manquait. «M'entends-tu? lui dit-il plusieurs fois, entends-tu ma voix? » puis il s'arrêta, et se souvenant tout à coup, il murmura tout bas : « Les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint. » Il s'endormit alors^ tenant toujours la main de cet ami fidèle.Le jour parut enfin; rien n'annonçait une fin soudaine. On le laissaseul quelques instants. C'est alors que la mort le frappa. On le trouva assis, la figure déjà empreinte du calme suprême et de la majesté dutrépas. La lutte cruelle lui avait été épargnée, les dernières ténèbres l'avaient enveloppé tout à coup. La vie entière de Paul Delarocheest un exemple frappant de la puissancede l'étude, d'une volonté levaie, toujours dirigée vers le bien. Delarochea grandi par la mort, il a déjà reçu la consécration que donne la postérité. Mais ce qui l'a grandi surtout, c'est l'exposition de ses oeuvres, et cette exposition, c'est la vie, c'est toute l'existence du peintre racontée parlui-même dans des travaux noblementaccomplis. Ce qui honore aussi sa mémoire, ce sont les fortes et durables amitiés qu'il a su inspirer, qui lui survivent, et qui entourent aujourd'hui de tant de soins et de tant d'amour ses enfants, héritiers de deux de ces noms qui traversent- les siècles. F. Halevy, Secrétaireperpétuelde l'AcadémiedesBeaux-Arts.
AUX
SCHEFFER,
Ce grand artiste, que la France et l'Europe viennent de perdre, n'appartenait point à notre patrie par sa naissance, bien qu'aucun de ses contemporains n'ait eu le coeur et l'âme plus français. Né.à Dordrecht, d'une famille distinguée par l'amour des arts et par un patriotisme éclairé et énergique (son grand-père avait joué un rôle important et honorable, lors de la chute de la maison de Nassau), il fut amené à Paris, à l'âge de,douze ans, par sa vénérable et courageuse mère, comme sur le seul théâtre où pussent se développer ses facultés naissantes. 11 était né peintre ; mais, dans la peinture, il dut longtemps chercher sa voie. Nous ne vivons plus dans ces beaux siècles qui voyaient les artistes éclore, pour ainsi dire, sur les hautes cimes sans avoir la peine de les gravir, et ouvrir leurs ailes, en naissant, en plein ciel de l'art. Àry Scheffer débuta par de petites compositions d'un sentiment chaste et mélancolique, agréables, naturelles, parfois un peu faibles, et parut annoncer une espèce de Greuze du dix-neuvième siècle, avec plus de simplicité et moins de développement dramatique. Quelques sujets historiques, traités avec peu d'originalité, alternaient avec ces scènes sentimentales, lorsqu'un, éclat se fit tout à coup dans le genre historique par le Gaston de Faix et les Femmes souliotes. Le coloris, le mouvement, la hardiesse de l'idée et de l'exécution signalèrent surtout le Gaston. On dut croire à un émule du puissant et dramatique coloriste qui se révélait par le Massacre de Chio • et par le Dante sur la barque à Caron. On croyait Ary Scheffer arrivé : il continuait sa route ; il cherchait plus que jamais. L'influence de la poésie allemande le prit. Allemand d'origine, quoique les grands traits de son noble visage parussent bien plutôt indiquer un type Scandinave, il associait quelque chose de l'esprit
— 235 — allemandà l'âme française.. Goethe le fascina :_du, Roi. de Thulê, où un, sentimentsi profond se marie à une couleur si harmonieuseet si forte(1), il passa à sa charmante et si populaire série des. Faust et Marguerite, L'expression,le sentiment, de. plus en plus touchants et intimes, prédo-; minaientpeu à peu sur le coloris et le mouvement extérieur.. Goethe, cependant, ne le portait pas assez haut ; la grâce naïve.de; Marguerite,,la passion superficielle de Faust, ne donnaient pas à son inspirationun motif suffisant : Mignon dépasse Marguerite; elle aspire à l'idéal, mais elle ne peut le trouver ; le grand sceptique de.Weimar n'a rienà répondre à son interrogation inquiète. Ary Scheffer se détourne, deGoethe et appelle un autre guide, le poëte: immortel de Florence. A. Marguerite succède Françesca ; l'idéal est trouvé, et. Ary Scheffer a. atteintle point culminant de son art et de Fart moderne : depuis Poussin et Le sueur, l'école française, pu, pour mieux dire, aucune école européennen'est montée dans une plus sublime région. Françesca est restée à peu près seule : Ary Scheffer,.du moins, ne lui a.donné qu'une soeur, Béatrice ; il n'est pas redescendu ; mais, dans cetterégion de l'idéal où il a passé le reste de sa vie, il a poursuivi une autre donnée : de l'amour individuel, il a passé à l'amour collectif ; de l'amourde la femme à l'amour de l'humanité ; il est entré pour n'en plus sortir qu'à rares intervalles, dans la-vaste série des sujets évangéliques, : combinésavec les sujets dantesques ; c'est là qu'on a pu signaler en mêmetemps la beauté, la douceur, la pureté, la profondeur croissantes destypes, l'union de la simplicité et de la grandeur dans la composition etdansle caractère, et, parfois, l'inégalité, l'imperfection relative, l'insuffisancede l'exécution; il perdait d'un côté quelque chose de ce qu'il gagnait de l'autre. N'oublions pas toutefois que la moins parfaite de ses oeuvresreste à une distance énorme au-dessus de l'école contemporaine allemande; qu'il n'est jamais abstrait ou artificiellement archaïque; qu'il est toujours vivant. C'est seulement durant les hautes époques où l'artiste est baigné dans une atmosphère tout imprégnée d'art, qu'un maître peut atteindre ce completéquilibre des parties que ne brisent point les nécessaires prédominancesqui font le génie individuel; l'artiste alors prend pour ppint.de départ le domaine acquis à tous, pour se faire plus haut son domaine propre.Aujourd'hui, tout est à faire : le milieu est lourd et opaque; ii ne (1)Cebel ouvrages'altèreaujourd'huid'unefaçoutrès-alarmante,
— 23ï>;— vous porte pas; les ailes n'y battent point; tout est effort, et la vie est trop courte ; la force individuelleest insuffisante pour se maintenir dans l'heureux équilibre dont nous parlions, si on l'atteint parfois en un jour d?élan suprême. Il faut choisir entre les parties de l'art ; nous croyons qu'Ary Scheffer a bien choisi, sans contester ce que vaut la part des autres. On nie Ary Scheffer comme on nie M. Ingres : Ary Scheffer a contre lui ceux qui prennent le métier pour l'art, et les habiles praticiens, pour de grands maîtres. Il a pour lui les hommes de sentiment et dépensée qui restent indifférents aux querelles d'ateliers et aux petites sectes, et qui ne.saluent grand artiste que l'homme qui a reculé l'horizon de l'art et ajouté à Théritage des grands aïeux. Ce qu'il a ajouté, le voici. Dansla Francesca, son chef-d'oeuvre parce que l'exécution y répond entièrement à la pensée, il a trouvé une nouvelle expression de l'amour idéal et impérissable outre-tombe commel'âme elle-même, expression indiquéepar les poètes du moyen âge, mais non réalisée par les artistes du moyen âgeet de la renaissance, tour à tour trop ascétiques et trop païens. Dans les sujets évangéliques, Ary Scheffer a transformé les types chrétiens au point de vue de la philosophie religieuse moderne ; il les a humanisés sans abaissement, sans sécheresse, sans froide allégorie, sans éteindre en eux le souffle divin. De ces deux nouveautés, une seule serait assez pour immortaliser un maître. Henry Martin.
CATALOGUE
DE L'OEUVRE
D'ARY
SCHRFPER
Néà Dordrecht(Hollande), le 10février1795 Mort à Ai'genteuii,prèsParis, le 15 juin 185S Elève de son père et de Paul Guérin. Grand prix de peinture à Anvers, en 1816. L'esquisse, conservéeau musée de cette ville, représente Abraham devant les trois anges. Médaille au Salon de 1827. Officier delà Légion d'honneur en juin 1835.
— 237 —' TABLEAUX EXPOSÉS
DE 1812 A 1846.
Salon de 1812. — Âbel étant sortiavec Thirza de sa cabaneau lever du soleil.,chante les .louangesdu Seigneur. Salon de 1814. — Eurydice mourant dans les bras d'Orphée. — La Mortde saint Louis.—Dévouementpatriotique de six bourgeoisde Calais. — Socrate défendant Alcibiade à la bataille de Potidée (Maisondu roi). —Portrait en pied du général L. [Lafayetté). Salon de 1822. — La Veuvedu soldat. — Saint Louis, attaqué luimime de la, peste, visitant ses soldats malades — Philippe le Hardi accompagneet soutient son père. (Commandépar le préfet de la Seine. Haut 3,25 sur 2,60 de large. Placé à Paris dans l'église de SaintFrançoisd'Assise. Payé 2,400 fr.— LesOmbres de Françoise de Rimini etdeson amant apparaissant à Mante et à Virgile. — Portrait en pied du général L. (Lobau.) — Portrait de M. le baron de S. (Schonen),conseillerà la Cour royale. Salon de 1824. — Gastonde Foix trouvémort après avoir remporté la victoirede Ravenne (Maison du roi). H. 3;80. L. 5,67. A Versailles. — Saint Thomasd'Aquin prêchant la confiancedans la bontédivine pendant la tempête.H. 3,68. L. 2,68. (Placé dans l'église Saint-Thomas d'Aquin. Payé3,000 fr.) — La Fin d'un incendiede ferme. — L Enterrement du jeunepêcheur, sujet tiré de Y'Antiquairede Walter Scott. — Une scène de l'Alsace, en 1814. —La Pauvre, femme en couches.— Les Enfants égarés.-*—L'Enfantmalade. — Le Retour du jeune invalide. — La Bonne vieille.Cetableau appartenait à MM. Duval et Sazerac.— L'Enfant qui pleurepour être.porté. — Une Mèremalade allant à l'église, appuyéesur sesdeux enfants.-*-Jeune fille à genouxauprès d'un tombeau.— L'Ombre deFrançoise deRimini etcellede son amant apparaissant à Dante. Salon de 1827. — Jeunes filles grecques implorant la protection-de-la Viergependant uncombat. Appartenant au duc d'Orléans (Louis-Philippe). — Le Champ grêlé. Tableau appartenant à M. deCypierre. — LeSom-meildu grand-père. Tableau appartenant à M. Schroth. — Les Débris de Ingarnison-deMissolonghiau manient de mettre le feu à la mine qui doit lesfaire périr. Ce tableau appartenait à M. Laffitte. —.Unewèncd'inondation.— Les Femmes souliot.esprennent la résolution de se précipiter,du hautdesrochers, après la défaite de leurs maris. Musée..du Luxembourg.
— 238 — — Macbeth. — Peinture du Conseil d'État. Charlemagne présentant les Capitulaires 'a-'l'assemblée dés Francs. Ce tableau est maintenant au musée de Versailles. H. 3,60. L. 2,85. Salon de 4831. — Portrait équestre du roi {Louis-Philippe). Était placé à Saint-Cloud.—La reine Amied'Autriche. Tableau placé au PalaisRoyal— Faust— Marguerite. Ces deux derniers tableaux furent détruits ou volés à Neuilly, le 24 février 1848:'—Le Christ et les enfants. Appartenant au prince Gàlitzin. — Un tableau représentant le même sujet fut détruit ou volé à Neuilly, le 24 février 4848.— Le retour de l'armée, sujet pris dans la ballade de Bùrger, intitulée : Lénore. Appartenante M. de Rothschild. — La Tempête.Appartenant à M. Schickler. — Portraitde M'.-léprince de Talleyrand. — Portrait de-M\ Dupont de l'Eure. — Portrait équestre de Henri IV. Au musée de Versailles. H. 3,10. L. 2,:29.'— Portrait de S. A. R. le duc d'Orléans.:— Scène desjournées de Juillet. Appartenant à S. A. R. le duc:d'Orléans.— La Soeur de charité. Appartenant à M. Mercey. — La Ronde. Appartenant à madame Hulin. — Portrait de M. A. Dëlaborde. — Portrait de M. David, statuaire.— Portraits, même numéro. Salon de 1833.'— Portrait en pied de S. M. la reine des Belges. Appartenant-au roi. — Portrait en pied du maréchal Lobau. Muséede Versailles. — Trois'petits enfants jouant ensemble. Aquarelle. —Marguerite à l'église. — Le Giaour.—Portrait de mademoisellede F... — Portraits, même numéro. ..'Salon de 1834. — Médora. Appartenant à S. A. R. le duc d'Orléans. — Eberhard, comte de Wirtemberg, dit le Larmoyeur. Au Muséedu Luxembourg. —'Portraits, même numéro. Jalon de 4835. — Dante et Virgile rencontrant l'ombre de Francesca (k Rimini et de Paolo aux enfers.'Appartenant;à.'S.A. R. le duc d'Orléans. Fait en double par l'auteur. —•Portrait de S. A. R. le prince de Join' • . ville. — Salon dé 1837. Le Christ. «.Je suis venupour guérir ceux qui ont le coeurbrisé. » — Bataille de Tolbiac, gagnéepar Clovisen 496 (Maison du roi). H. 4,45. L. 4,65. Au musée de Versailles. —La plainte delà jeune fille. — Rachel en prière. (Ces deux tableaux appartenaient à la princesse Marie.) Salon de 1839. —Le Christ sur la montagne des Oliviers.—Mignm exprimUnlle regret de là patrie, — Mignonaspirant au ciel. — (Cesdeux
— 239 — tableaux appartiennent à S. A. R. le duc d'Orléans.)—Faust apercevant Marguerite pour la première fois. — Le Roi de Thulé. Salon de 1846.— Le Christ et lessaintesfemmes.— Le Christ portant lacroix. — Saint Augustin et sainte Monique. Appartenant à la reine Amélie.— Faust et Marguerite au jardin. —Faust au sabbat aperçoit le fantômede Marguerite. — VEnfant charitable. — Portrait de M. deL..H " [Lamennais). AI}.MUSÉEDE VERSAILLES Olivier,sire de Clisson, portrait équestre, H. 2,73. L.2,03.—Jacques deChabannes, seigneur de la Palisse. H. 2,74.'L. 2,02.—Le général Roche.2,07. L. 1,27. — Le duc d'Orléans reçoit à la barrière du Trône le1errégiment des hussards commandépar le duc de Chartres, le 4 août 1830.H. 1,18. L. 0,88. PORTRAITS DIVERS Portraits de M. OdilonBarrot, de M. de Lamartine, du général Changarnier,de l'abbé Deguerry, du général Cavaignac, de M. Jean.Reynaud, de Daniel Manin, de M. Henri'Martin, de Montanelli,' de M. Villemain, de Béranger, du pasteur Coquerel et de la reine Marie-Amélie. 'TABLEAUX'DIVERS Les Gémissementsde la Terre.'— Ruth etNoémi. — La Tentation du Christ.— Ecce Homo. — Faust tenant la coupe.—Margueriteù la fontaine.— Le Christ etun enfant. . Le Christ jardinier. — L'Ange de la Résurrection. Ces deux tableaux sont restés inachevés à sa mort. .
BEAUX-ARTS
Histoiredespeintresde toutesles Ecoles,depuisla Renaissance jusqu'ànosjours, du portrait parM.CharlesBlanc,anciendirecteurdes Beaux-Arts, accompagnée despeintres,de la reproduction de leurs plusbeauxtableauxet du fac-similé de leurs signature,marqueset monogrammes, chezJules Renouard,libraire-éditeur, 6, ruedeTournon.
gj^,j.J31!HyWWWT?WP'rtjl 'Histoire des peintres de toutes les écoles, commencée depuis sept ans, vient de frÇ^^^^fe^^^^gi dépasser sa deux centièmelivraison.C'est rggSpjp5^J!^|toj^ u11 monumentqui s'élève, et dont on peut, g»^ fra^j|[jir^Bfr|y^ ^ Pr^se11^embrasser les proportions Ë»r2r\3if^*w*w?-et l'ensemble. Le succès de .cette grande K?T PsAjBlr A'I^iH est un des plus beaux, et, publication JMvViliW^SBM/JB^/J disons-le tout d'abord, des plus légitimes Fltvm&N ^^^SaPi fil '^iBr^'llal Ttwfl^i ra ^on^ Puisse s'enorgueillir la librairie française.Elleest venue magnifiquementremm ^àSSgSëémSzL^M fiBÊSMàïs^S piir une lacune immensede notre littéran|B0 cellede l'histoire de l'art jusqu'ici à peine ébauchée. Cette ture, Hn|' W* lacune existe au reste dans presque toutes les littératures euroK péennes. La peinture n'a, ni en Italie, ni en Flandre, ni en Espagne, T c'est-à-dire dans les pays qui ont produit ses grandes époques et ses chefs-d'oeuvre, d'histoire complète et définitive. Mais, à défaut d'historien, chacune de ces trois écolesavait dumoins ses historiographes et ses Chroniqueurs: Vasari, Lanzi, Baldinucci, Bottari en Italie, Houbrahen en Hollande, Céan Bermudezen Espagne. Jusqu'à ces derniers temps, la France n'avait pas même l'équivalent de ces travaux si défectueux et si incomplets, d'ailleurs. La lourde compilation de Félibien, le recueil indigeste de Florent Lecomte, les plates
— 241 — Vss? biographiesde Descamps et de Dargenville, c'est-à-dire le document dans toute sa crasse, l'archive dans toute son aridité, la compilation danstoute sa lourdeur : tels sont à peu près les livres d'art qu'aient produitsparmi nous les deux derniers siècles. Je ne parle pas des étincelants Salonsde Diderot.: ces improvisations éloquentes ont rallumé et propagé enlittérature le sentiment de l'art enfouidans les cendres de l'érudition; ellesont créé en France la critique artistique telle qu'elle s'est forméeet simerveilleusementdéveloppée depuis, cette critique hardie, enthousiaste, émue, expressive, qui trempe sa plume dans la palette des maîtres qu'elleadmire, et transpose dans le style les contours du dessin et les magnificencesde la couleur. Mais la forme même passagère et volante de cespages éparses de Diderotleur enlève le poids du livre et l'importance del'ensemble: ce sont les esquisses et les croquis d'une heure de l'art et d'ungroupe de l'école française; ce n'est ni la galanterie ni l'encyclopédiede la peinture. La critique pittoresque a pris de nos jours une merveilleuse valeur littéraire.Elle a produit des chefs-d'oeuvre de science et d'expression; ellea.créé dans la langue,un vocabulaire parallèle,' pour ainsi dire, àla_ gamme des tons et au clavier des couleurs; mais les maîtres de cette languedu pinceau et de là. palette ont eu le tort ou le malheur de jeter leursplus belles pages au courant du journal ou de la revue, au lieu de les concentrer dans le livre. Ils ont répandu dans les comptes rendus des Salonset des Expositions de peintures des trésors de science et de style; trésorsnoyés et perdus. Écrire sur l'actualité, c'est écrire sur le sable ou sur l'eau; le vent du soir, le flot du lendemain, effacent et submergent cestraces fragiles de laminute qui s'écoule et de l'à-propos qui s'envole. L'histoire de la peinture, telle que la critique moderne fortifiée par l'étudeest en état de l'écrire, restait donc à faire, et c'est ce vide profond quel'oeuvre de M. Charles Blanc, si magnifiquement éditée par madame veuveRenouard, est venue combler. Elle répond d'ailleurs à des. exigenceset à des curiosités toutes nouvelles. Le goût des arts, circonscrit autrefoisdans une aristocratie-d'hommes de goût et de grands seigneurs, estdevenu une passion publique. La France compte aujourd'hui par milliersles cabinets, les collections, les amateurs de tableaux, de dessins et de gravures; elle fait vivre tout un peuple d'artistes, elle a décuplé le prix des grands et des petits maîtres de toutes les écoles, elle a donné la faveur et la vogue d'une mode à ce qui n'était autrefois qu'une volupté 16
— 242 — d'adeptes et d'initiés. La peinture est aujourd'hui un luxe rare et familier tout ensemble; elle est la décoration du palais et l'ornement de l'humble logis ; il n'est pas de ville de province qui ne commence ou n'enrichisse sbn:musée. À Paris, une vente publique de six mois suffit à peine à l'einpressement des amateurs. La peinture a, comme la musique* ses fanatiques et .ses dilettantes; jamais livre ne vint donc plus à propos et ne fut plus sûr de trouver son public. \!Histoire des peintres est à la fois un livre etiun musée. Les gravures sur bois intercalées à profusion dans ses pages reproduisent les chefsd'oeuvre de tous les artistes dont M. Charles Blancraconte la vie et étudie l'oeuvre. ''"'''., Ce qu'il faut louer tout d'abord dans la manière de'M. Charles Blanc, — pour nous servir d'un terme pittoresque, — c'est le mélange de connaissances spéciales et de qualités littéraires qu'il a su introduire dans ses récits. Il a compris que le peintre était avant tout dans sa peinture; que l'intérêt essentiel et caractéristique de sa biographie consistait d'abord dans l'étude de son oeuvre-, dans la définition de son style, dans l'analyse des nuances, des accidents et des métamorphoses de son talent; mais, en donnant la première place dans ses notices aux tableaux des maîtres, il les a entourés, commed'un cadre richement fouillé, des épisodes dramatiques ou romanesques de leur, existence; puis il a fait circuler autour de l'artiste les moeurs,' les-usages, les costumes de son temps et de son pays, toutes choses qui l'expliquent, le complètentet l'éclairent en le replaçant dans le jour même; sous lequel il a peint et parmi les hommes qui ont posé devant lui. De cette façon, il a réussi à rendre à la fois instructives pour 1'artiste et attrayantes pour l'homme du monde ces biographies en-apparence si spéciales, et il a atteint le premier but que devait se proposer sa publication, celuide vulgariser sans les avilir les secrets de l'art., et d'ouvrir l'atelier;à la foulesans le profaner. M. CharlesBlanc a plus que la science, il a le sentiment de lapeinture; il comprend les maîtres et se trompe rarement sur leur caractère. Sa critique esquisse plutôt qu'elle ne creuse et se joue plus qu'elle ne pénètre; mais l'esprit ingénieux et rapide de ses appréciations ne manque nide charme ni de justesse. Ceux qui aiment la peinturepour elle-mêmepréféreraient peut-être un style plus sévère, mais, si l'on réfléchit aux exigences d'une vaste publicité et au petit nombre de ceux qui peuvent goûter l'art dans ses essences et dans ses mystères, on sera tout près
—243 — d'approuver cette forme spirituelle et piquante, qui n'est, à tout prendre, que l'enjouement de la science et le sourire de l'érudition ; car cette légèreté de surface n'enlève rien au fond substantiel et nourri de l'oeuvre de M. Charles Blanc : elle (surabonde de faits, de rapprochements, de notions, de renseignements de toute sorte. Elle rassemble, épure et résume avec le choix d'une anthologie;des milliers de notions et d'indications éparses qu'il fallait autrefois aller péniblement déterrer dans le fatras et l'aridité des vieux livres. „; M. Charles Blanc n'a pas de dogme en art, ni d'esthétique rigoureuse, et c'est tant mieux pour l'oeuvre si contrastée et si diverse qu'il a;entreprise. Il est de l'école éclectique, et c'est la bonne en peinture; les vrais amateurs en sont tous. Ils savent tous goûter les austères beautés du dessin comme les voluptueuses délices de la couleur; ils descendent volontiersdu ciel de Raphaël dans la tabagie d'Ostade, et des hauteurs stoïques du Poussin dans les saturnales de Rubens, Pour bien se connaître en peinture et en parler avec agrément et justesse, il faut avant tout être un curieux, c'est-à-dire un esprit gourmet, délicat, attique, plein de caprices, de fantaisies et de superstitions ingénieuses; il faut, en un mot, être amateur comme Beylé était homme;de lettres et CharlesNodier bibliophile. M. Charles Blanc appartient à cette confrérie d'initiés, et if en expose à merveille les subtiles doctrines et lesfins secrets. Nousne pouvons feuilleter une à une les 280 livraisons déjà publiées. Essayons toutefois de les parcourir d'un coup d'oeil et de lesindiquei d'un mot. Dans l'école française, nous citerons la vie de Watteau, tracée d'une plume qui semble avoir voulu rivaliser.de piquant et de légèreté avec le crayon rouge des dessins du maître; celle du Poussin* portrait trèsferme et très-ressenti de cet Epictètéde la peinture; l'étude sur Lesueur, oùle virginal et mélancoliquegénie, du peintre des chartreuses est apprécié avec onction et finesse. Yalentin, le peintre des tabagies ténébreuses, a un chapitre très-pittoresque et très-énergique; tout à côté, de lui, la figure virgilienne de Lorrain, ;son condisciple de Rome, se détache commeau rond-point de ses lumineux paysages largement décrits et reflétés. Les Lenain, ces menechmes si longtemps inconnus et méconnus, sont éclaircis et réhabilités dans une notice curieuse et renseignée. Boucher,Fragonard, Lancret, ces petits maîtres de l'école, si vifs, si dé-
-— 244 — Couples,si spirituels, si français, ont trouvéen M.CharlesBlanc un amateur qui les aime et les interprète avec sa plume aussi bien qu'avec le burin :Lépicié,Larmessinet Saint-Non, leurs incomparables graveurs. "Vis-à-vis de ces muguets de l'École, les physionomiesbourgeoises et moralistes de ^Creuseet de Chardin ne sont pas rendues avec une sympathie moins intelligente et moins amicale. La vie mélancolique et l'oeuvre enchanteresse de Prud;hon sont amoureusementretracées^dans une longue étude pleine de copiesexquises à la plume d'après les dessins du maître, et d'ap.:;..; :^:> préciations ingénieuses. : '"'\ Géricault est peint de pied en cap 'dans sa tenue équestre de cavalier militaire, et la mémoire de Gros, l'héroïque artiste des grandes batailles •de l'Empire, noblement vengée des affronts homicides qui le poussèrent à la mort. Citons encore les biographies dé Jouvenet, Carie Vernet, Monnoyer, Lantara, Desportes,Oudry, Casanova; Loutherbourg, Huet, Callot, le Guaspre, Sébastien Bourdon, dont l'ensemble joint à celles que nous venonsdementionner formedéj&laplus grande partie del'école française. L'école hollandaise et' l'école flamande ne sont pas moins avancées et poursuivies dans tous les sens. Parmi les Hollandais, mentionnons Rembrandt, ce sorcier de l'art, dont St. Charles Blanc scrute profondément •la mystérieuse manière et la poésie fantastique; Adrien VanOstade, l'enchanteur populaire de la ' chaumière hollandaise,»à laquelle son pinceau prodigue des trésors de lumière et des magies de!clair-obscur dignes des palais de l'Orient conteur ; -Adrien Brauwer, l'ivrogne tapageur et brutal de ce cabaret dont Ostade est le bonhomme et le patriarche; Metsu et Miéris, les raffinés des salons et des ruelles d'Amsterdam et de Harlem: l'un incisif, précis, spirituel; jouant et s-escrimant, d'une touche acérée et mordante comme une; fine lamé de rapière;, l'autre poli, précieux, cérémonieux,mignard et peignant les femmesavec une galanterie superfine. Césont encore Gérard de Lairesse, ce Poussin lymphatique et affad des Pays-Bas. Wouvermans, le grand veneur des chasses seigneuriales, b dameret militaire, qui semble peindre ses batailles en manchettes, commeles gentilshommesqui y figurent eux-mêmes; Karel Dujardin, le maître de la peinture de genre portée au comblede l'art, de l'esprit, de l'adresse et de l'exquise perfection; puis, parmi les peintres de paysages et d'animaux, nous trouvons Berghem, le poète bucolique de la campagne et le fabuliste du troupeau ; Albert Cuyp, qui répand sur la triste nature de la Hollandela sérénité du soleil italien commeunradieux sourire
^ 245 — sur une:physionomiemorose;;.Ruysdaël, qui T.embrasse,au contraire dans toute sa mélancolique àpreté,, et qui en dégage des tristesses et des harmoniesineffables; Paul Potter, le peintre ému et naïf des bêtes du labour et du pâturage ; Van Goyen, dont la touche humide et vague rend si bien les grèves spongieuses et noyées de son pays ; Guillaume Van de Velde, dont les toiles reflètent avec l'exactitude et la clarté d'un miroir les pers-: pectives.placides de la mer ; Adrien Van de Velde, le peintre spiritue et vivace qui répand ses figurines dans les paysages,: commedes perles de parure et des scintillements; Jean Bath, unHollandaisnaturalisé Romain, Van Huysum, qui décalque sur la toile les merveilleuses tulipes que cultivaient ses compatriotes; Huysmans-, Steinwick, Waterloo, Béga, Pierre de Laer et tant d'autres. L'école flamande, moins nombreuse, est représentée dans YHistoire despeintres par Rubens, son maître suprême, par Jordaens, le Silène de ce Bacchus de la forme effrénée et du coloris ruisselant, et par Teniers, l'esprit fait peintre, le cabaretier naïf et narquois de la vie flamande. Enfin, les biographies de' Velasquéz, d'Âlbnzo Cano, dé Zurbaraa et de Murillo ont entamé la vaste et confuse école espagnole, et les vies d'ÀlbertDurer et'de Diétrich posent déjà, de son origine à sa décadence, les deux points extrêmes de l'école allemande. L'école italienne, qui est à elle seule tout un monde, vient aussi d'être abordée, et aujourd'hui l'Histoire des peintres mène de front les cinq grandes écoles qui ont parcouru la carrière de l'art. UHistoire des Peintres, nous l'avons dit, est à la fois un livre et un portefeuille : les dessins des chefs-d'oeuvre ou des principaux tableaux desmaîtres sont gravés sur bois et largement encadrés dans le texte des biographies, page par page, de manière à leur faire le plus instructif et le plus magnifique des commentaires. Quelques-unes de ces estampes sont des chefs-d'oeuvre, presque toutes sont d'un excellent travail. La gravure sur bois n'avait pas encore atteint cette perfection, et surtout cette souplesse, dans le rendu de la manière et de la touche pittoresque. Il y a . tel intérieur d'Ostade, tel paysage de Claude ou de Berghem qui, pour le sentiment de la couleur, delà transparence des ombres, l'accent du détail, la limpidité des fonds et des ciels, rivaliseraient avec les plus fins produits de l'eau-forte et du cuivre. L'ensemble est d'une exécution irréprochable. On sent qu'une surveillance éclairée préside à l'oeuvre commune et que les graveurs attachés à cette entreprise mettent une
émulation et un- amour-propre d'artistes dans la réussite de. ce grand ouvrage; qui, lorsqu'il sera terminé, prendra place parmi les plus rares merveilles de là typographie française. Le succès aïêcOmperisé tant de nobles et intelligents efforts.L'Histoire âes'Pëïnires[swaÈ,:4ës sa première livraison, un public tout formé, celui des artistes setdesamateurs ; elle a sus'en créer un autre, parmi lequel ses livraisons et ses gravures popularisent les connaissances, le goût et lés compositions de la^peintûre; Tout souscripteur nouveau de l'Histoire'dés'Peintres est, on peut le dire,! un nouvel amateur, un initié nouveau^et/à cetitreT ce grand succès a la portée et la valeur d'une ' -. ;^ i ; ? ;: ; propagande artistiques :v Paul de Saint-Victor.
dontla publication , Nota.—Nous Notice, ayonscrudevoir, reproduirecetteintéressante remonteà quelquesannées; depuis cette époque,l'Histoiredes Peintres,.dont avait préditle succès,est arrivée,à sa 292elivraison. M. de Saint-Victor
PETIT
GUIDE DES
ARTISTES
EN
VOYAGE
HOLLANDE (1)
,!— -ô®) près l'Angleterre, la Hollande est le pays qui, proportionnellement à son étendue v®P âllKHUlllMi''(: et à sa population, contient le territoriale "p) ^^^Mgy, ^e beaux tableaux, seulement de P^us <•«^jBBBbIL^JI * ^jrjiBilIlllSi^r l'école hollandaise, il est vrai; mais l'école hollandaise n'est-elle pas, de toutes les { rggjj||jj||BgBg^ écoles de l'Europe, sauf l'école italienne, ^j^ttJBgBÊBm^ celle qui compte Je plus de maîtres distinH^ ^Sp^J^^^a, gués? Quand l'Allemagne et les Flandres, <P^ijjjBjjjj|j^=jj}lB=l l'Espagne et la France ont nommé chacune B^B^BjT^P^^^^T^ une demi-douzaine de leurs peintres, le ^^^^^^E~~^3z^^!j .my reste n'est plus que secondaire. En Hollande, on pourrait citer 7\ une vingtaine d'artistes qui tous ont une originalité particulière, Sr et qui tous ont été de féconds producteurs. La quantité de tableaux . c/ précieux, légués à la postérité par les Hollandais du dix-septième siècle, est donc énorme. Quoique l'Angleterre en ait accaparé là moitié, ^-
......
(1)Douzeà quinzejours et 200à 300francs.
— 248 — quoiqu'il y en ait de disséminés partout dans les musées et les collections de l'Europe, il enreste encore à la Hollande, dans ses musées, dans ses établissements publics, dans ses galeries privées, assez pour soutenir la réputation de son art national et pour attirer l'admiration des étrangers. 11faut croire que cette richesse artistique de la Hollande n'est guère connue au dehors, puisque ce pays, curieux d'ailleurs à tant d'autres , titres, est très-peu visité par les amateurs de peinture.
La Hollande était encore, il n'y a pas longtemps, une espèce»de Chine fermée, ou, du moins, en rare communication avec les autres.peuples du continent. Les chemins de fer l'ont ouverte, et aujourd'hui, grâce aux deux railways qui la relient, d'un côté à Cologne, defautre à-Anvers, un voyage en Hollande n'est plus qu'une promenade. De Paris, on peut faire cette promenade en quinzejours, avec quelques centaines de francs, et tout voir. Avec dix jours seulement, et deux cents jrancs,environ, ou verrait encore le principal. Si les artiste" de Paris étaient bien sûrs de cela, beaucoup sans doute;risqueraient lepèlerinage dans-la patrie de
— 249 — Rembrandt..Ils y feraient connaissanceavec certains maîtres dont on sait à peine les noms en Eranee, :et ils apprécieraient tout autrement lés maîtres dont le talent est déjà consacré. C'est donc en manière d'appel aux artistes français que nous esq.uis~ sons;un Guide de ce petit tour en Hollande, adoptant pour base quinze jours de loisir et trois cents francs de dépense. Si l'on part de Paris le soir, après dîner, oii est à Anvers le matin, pourprendre à 7 heures 45 minutes, le cheminde fer hollando-belge. On passe la douane hollandaise à Roosendahl, et avant onze heures, on arrive au Moerdijk sur le bord des grandes embouchuresde la Meuse, qui ressemblentà la mer et qui y touchent. Là, on s'embarque sur un steamer remontant jusqu'à Rotterdam, après avoir fait escale à Dordrecht. L'arrivée à Rotterdam concorde avec le départ du chemin de fer, dit du Rhin, conduisant parUtrecht à Amsterdam, où l'on est à 2 heures 45 mi-' nutes après midi. On a dormi dans le train français, on a déjeuné sur le bateau à vapeur et l'on dîne à Amsterdam à quatre ou cinq heures, après avoir eu le temps de faire sa toilette de voyageur. En moins de vingt heures, on a atteint le point le plus reculé du voyage, et il n'y aura plus qu'à revenir, en s'arrèlant partout où il faut. Nousconseillons, pour plusieurs raisons, de se lancer ainsi d'un trait à l'extrémité de la route. D'abord, c'est Amsterdam, qui est la ville surprenante, incomparable, — la Venise du Nord, comme on l'appelle, — et qui contient le plus de trésors. La première impression sera plus vive, et, comme c'est là qu'on doit séjourner le plus longtemps, on sera déjà initiéaux habitudes-hollandaises pour voiries autres localités, aux chefsd'oeuvrédesmaîtres hollandais pour voir les peintures des autres galeries. On y engagera aussi des relations qui faciliteront la visite du reste. ' ;Et combien coûte ce grand trajet, dans les secondes places ? environ cinquante francs, chemin de fer et bateau, nourriture et petites dépenses. Nousvoilà à Amsterdam,— dans un bon hôtel :.c'est une économiepour un étranger, qui y trouve, outre le comfort nécessaire en voyage, toutes les:indications favorables au bon emploi de son temps. A l'hôtel Rondeel, par exemple, RondeelLogement, très-bien situé, au centre de tout, trèspropre et pas cher : la chambre,, un florin (2 fr.-40.Ci.); le déjeuner, caféthé, etc., à discrétion, un ilemi-florin ; le dîner, excellent; un florin:.et demi :.environ 6 fr. par .jour; si L'on ajoute une bouteille de' bordeaux;
— 280 — très-convenable,"un florin_et demi; c'est; avec le service, iO Tr. au plus. Là vie du voyageur en Hollande n'est donc pas plus chère que dans tous les autres pays. On peut d'ailleurs se mettre dans des conditions un peu moindres, et très-bonnes encore, par exemple, à l'hôtel de l'Étoile, Star Hôtel, où descendent la plupart des voyageurs de commerce français et belges. Rondeel est de second ordre^l'Etoile, de troisième, pour Amsterdam,"où il y a des hôtels de haute volée et à des prix exorbitants. Il
va sans dire qu'on parle français dans presque tous les hôtels "des villes de la Hollande. Après dîner, on peut prendre une première vue de la villev errer entre les canaux qui la découpent, jeter un coup d'oeil sur l'espèce de mer intérieure, prolongement du Zuyderzée, efrque les Hollandais appe'lent l'IJ (l'ï), oùles navires sont aussi nombreux que les chênes à Fontainebleau; puis, se promener .dans Kalverstraat, qui est. la rue la plus fréquentée, comme Régent street à Londres, Broadway à New-York, où la rue de Rivoli à Paris. On peut finir sa soirée dans un café ou dans un bierhuis (maison-de bière), oùTon boit de la bière de Bavière, car la bièrehollandaise est ùné utopie,: aussi bienque la pipe. Les pots de bière et les Ion-
.— 251;-— . gûespipes, ;illustrés par les".nobles,peintresdes cabarets du dix-septième siècle, sont invisibles en Hollande. Il y a de quoi étonner notre artiste voyageur, qui rentrera à Paris sans avoir bu de la bière d'Ostade ni fumé la pipe de Jan Steen. Le mieux cependant serait d'utiliser sa soirée au fameux club des artistes et des amateurs, à Arti et Amicitioe,une des plus belles Sociétés particulières qui existent sur le continent. L'accointance avec un des membresà'Arti est presque indispensable à un artiste ou amateur étranger. Nous recommandonsde se procurer cette relation, qui assure l'entrée des galeries, ateliers, monuments, etc., non-seulement à Amsterdam, maisdans les autres villes; car Arti compte des sociétaires partout en Hollande. Là, une fois présenté et inscrit, on est commechez soi, -—à la modeanglaise ; — on y peut venir quand on veut, y boire et manger, y liretous les journaux de l'Europe, y rencontrer beaucoup d'hommes notables dans les arts et les sciences, et même dans le mondedes affaires. Presque tous les possesseurs de collectionsd'art sont membres à'Arti et Amicitioe. Le lendemain matin, à dix heures,— c'est le plus beau moment de tout le voyage,—on entre au musée, à Trippenhuis, sur le KloveniersBurgwal (tout près de Rondeel Logement); on ne demande rien à personne et on ne regarde rien; on grimpe vite un escalier, on prend à gauche, et onse trouve devant la Rondede nuit, de Rembrandt. Pour visiter lemusée d'Amsterdam, il faut un catalogue. En conscience, l'artiste, l'amateur de peinture,"le simple touriste, feront bien d'acheter chezFrans Buffa et fils, Kalverstraat, les Musées de Hollande (à Paris, chezMmcveuve J. Itenouaid), par W. Biirger, qui, sans le vanter, connaît la chose à fond. On peut d'ailleurs se donner aussi le nouveau catalogue officiel,dont il y a maintenant une édition on français approximatif : il coûte 1 florin 25 cents (2 fr. 65 centimes), presque le même prix que le volumede Biirger, contenant, de plus, lemusée de La Haye, qu'on visitera a son tour. Le musée d'Amsterdam montre Rembrandt, van der Helst, Govert Flinck, Karel du Jardin, Paul Potter, Gérard Dow, Adriaau van Ostàde, Jan Steèn, Terbùrg, Philips Wouwermans, Willem van de Vélde, ete,;, dans des exemplaires de première importance. Le cabinet des Estampes; au rez-de-chaussée du Trippenhuis, rivalise avec:celui de Paris et avec celui de Londres, au British-Museum. Le
— 252 — conservateur fr la complaisanced'exhiber les oeuvresqû'on-désire: voir; Est-ce trop d'une;séance de cinq heures pour admirer ces trésors? Mettons qu'on ne sorte du musée qu'à l'heure où on le fermer à trois heures, on a encore le temps de visiter, non loin de là, le nouvel Hôtel-de-Yille,où sontenfouisïMans les corridorsî-'étjusque dans les greniers, quelques centaines' de tableaux des grands maîtres du idix-septièmesiècle. Mais,
pour?:être introduit dans: l'HôteWe-Yille, un; patronage,: niême assez puissant, est indispensable..On a dû se le procurer la veille, à.\Arti. Ça en vaut la peine. .• •'''-.•;.'; •.•:"?.' .,v>;:-"" : troisième journée. Visite au-musée Van derHoop, dans les bâtiments de:l'Académie(tout près deRondeel). Des merveilles ! Rembrandt, Hobr berna, Adriaan Van de Velde,. Nicolaas Maes, et bien d'autres,, comme on'me -les :a:jamais: vus. Gomme le- catalogue du musée-Van. der :Hobp, en hollandais d'ailleurs, ne signifie absolument rien,-c'est encore
t,EB,ONSAMARITAIN,
— âo4 — W. Bùrger qui s'offre pour guide, dans son deuxièmevolumesur les Musées de la Hollande, comprenant, avec le musée Van der Hoop, le musée de Rotterdam. (Toujours chezFrans Buffa, à Amsterdam, et chez madame veuve Renouard, à Paris). On /peut;yfini%lajournée en allantà l'ancien Hôtel-de-Yille, aujourd'hui/le palais,; sur la placé du Dam. Les journées de touriste-artiste
Commencentà dix heures et finissent de quatre à cinq. Dans ie grand édificedu palais sont quelques tableaux, un peu décoratifs, de Ferdinand Bol, de Govert Flinck, de Nicolaas de Helt Stockade, mêmede Jordaens le Flamand, etc. En montant. sur un belvédère qui couronne ce monument du dix-septième siècle, on a une vue très-étendue : tout Amsterdam et les environs, et l'U ; des maisons, des navires, des pâturages. Quatrième et cinquième journées. On a dû avi?er au moyen d'ifltro-
— 155 — ductiôndans les galeries particulières, par; l'intermédiaire d'Ârti et-Amicitioe;sinon, il faut prendre un commissionnaire de l'hôtel et se faire conduire d'abord chez M. Praîtorius, un des membres de la commission du musée, vieil amateur très-aimable, qui donne des permissions pour deux ou trois des collectionsprincipales. Pour le reste, on tente la fortune avec le commissionnaireet on se présente à la porte des hôtels où sont lescollections. En parlementant avec le domestique, en hollandais naturellement, on peut obtenir d'être introduit. Il est convenu qu'on donne toujoursun florin au domestique de la maison. Yoicila liste des collections à visiter : M. Six Yan Hillegom, descendant du fameux bourgmestre Jan Six, ami et protecteur de Rembrandt. Madamela douairière Yan Loon, parente de la famille Six. Deux collectionsde premier ordre. On ne saurait leur comparer que lescollections anglaises. Toujours Rembrandt, et tous les premiers noms dela grande école hollandaise, en première qualité. M.le baron Yan Rrienen; — le mardi et le vendredi sont lesjours oùla galerie est ouverte, avec une permissionde M. Pnetorius. Encore de premièrebeauté. MadameYan de Poil et madame Hodgson, deux collections peu nombreuses et peu abordables, mais très-choisies : dans la première, Rembrandt, superbe! Yan Dyck, etc.; dans la seconde, AVillemYan de Yelde,Hobbenia, Paul Potter, Yan Dyck, etc. M. Fodor : tableaux modernes, les premiers maîtres contemporains de toutes les écoles; Decamps entre autres, etc.; une nombreuse collection de dessins de maîtres anciens et d'artistes modernes. M. Jacob de Yos : tableaux modernes ; toute l'histoire de la Hollande, peinte par des Hollandais contemporains ; de beaux dessins d'anciens maîtres, de Rembrandt une trentaine! etc. Toutes ces collectionssont à peu près dans le même quartier, sur le Keisersgrackt, qui est le quai aristocratique d'Amsterdam. 11y a encore bien d'autres collections, bien d'autres tableaux épars dans des maisons particulières; mais l'artiste qui passe n'a point à se tourmenter de cela. Je n'indique pas non plus les collections autres que celles de tableaux, par exemple celles d'objets d'art, de manuscrits, etc. Si en deux jours on a pu voir les-collections précitées, le temps aura .::.::/ ':-;'M';-' " été bien employé.-
— 25& — Mettons à Amsterdam encoreun jour, pouf entrer, si possible, — toujours au moyen-ïï'Arti, — dans quelques-uns des établissements fondés par associations civiques; par exemple dans lès maisons d'Orphelins [Weeskamer], dû sont quantité de chefs-d'oeuvredu dix-septièmesiècle; par exempleau Leprosenhuis,.autrefois léproserie, aujourd'hui maison de retraite, dépendant des juifs, et où l'on voit le chef-d'oeuvrede Ferdinand Bol et beaucoup d'autres peintures curieuses; pour aller visiter le port, les bassins et autres établissementsmaritimes, le jardin zoologiqueetle jardin
botanique, les églises et les synagogues, et tout ce qu'on voudra. Il serait lion'aussi de se promener un samedi, Je jour du sabbat, dans le quartier des Juifs, toute une ville bien étrange, enclavée dans:cette étrange ville d'Amsterdam; on y verrait, par la même occasion, la /maison qu'habita .Rembrandt, dans la rue nommée aujourd'hui Joden Breed'straat. (large rue des Juifs), la deuxièmemaison, à droite, en sortant du pont sur l'écluse Sam>Antoine, On a dû voir aussi, en se promenant, la statue de Rembrandt, oeuvre du sculpteur Roger, érigée en 1853 sur le Boter Markt (marché au beurre); Bah! ajoutons un septièmejour, qui ne sera pas en-
— 257 — corecelui du repos, pour finir de voir Amsterdam, qu'on ne connaîtrait pas en sept mois de résidence. .-• - .... Et même n'irez-vous point en bateau sur l'IJ, par exempleà Zaandam (digue sur la rivièreappelée Zaam), que les vaudevilistes français appellent Saardam, voir la maison, du czar-Pierre 1"',.; ni à ce fameux.village de Broek, si propre, qu'oh.n'y est admis qu'après avoir ôté ses souliers? Mais l'art n'a rien à découvrir.là-dedans. Il faut partir... Amsterdam n'est pas toute la Hollande, et nous avons encore bien à voir ! Où allons-. nous? : •,'' Nous retournerons, s'il vous plaîti;vers Rotterdam, non plus par. la;voie d'Utrecht, mais par l'autre branche-de chemin de fer qui longe lamer du Nord, en passant à Haarlem,-à Leyde, à La Haye et à-Delft. Nous,allons faireune j ournée assez fatigante, mais qui nous avancera beaucoup. D'Amsterdam à Haarlem,l&jgrdvn de la Hollande; lé pays des.tulipes, il n'y a qu'une demi-heure de chemin de fer. On part vers huit heures, ' à huit heures et demie on est sur la place de Haarlem; on entre dans la vieille église du..quinzième.,siècle, Saint-Bayon, dont la tour, haute de 240 pieds, .est;4e.lS1;6-;v-en..;fàc.ei.dans;-;rflôtel-d;e-Yille, où.est conservé le; premier livre imprimé:par; Iiàurent;-Coster: aie Miroir, de\notre salut, » on va admirer les grands tableaùx^de:Frans Hais ,—• chefsd'oeuvre imprévuspour les artistes-français.!— et d'autres peintures:du, dix-septième siècle;,puis, traversant toute la ville;, bien propre.; mais bien artiste, on se dirige vers le Bois, qui est admirable, et rappelleles grands parcsanglais de Kew, deWndsôr, de Hampton. Court. A l'entrée de ce boisde Haarlem;:justement célèbre, on trouve un affreux bâtiment du dix-huitième siècle,, dit le Pavillon; là,, dans une magnifique galerie éclairée d'en haut, est une horrible collection de tableaux modernes, expressémentrecommandéeaux voyageurs par les nationaux et par les aubergistes de Haarlem. Il n'y a pas un de ces.tableaux qui vaille 10 florins à l'enchère d'un artiste. C'est d'ailleurs, en général, de l'école qui à déshonoréle commencementde ee siècle : des Hollandais; des Flamands, quelquesAllemands, je ne sais quoi.. Reprenonsvite le chemin de fer, vers midi, si nous pouvons; il y a des convoisfréquents. Une heure après, nous sommesà Leyde. Tout à côté de la-stationde Leyde est un café, un jardin de plaisir, une oasis, un endroit: délicieux, avec des arbres et de l'eau, où, pour ne pas mourir de faim sous prétexte de ne pas perdre de temps, on a le droit de manger un 17
— 258 — beefsteack, à l'ombre ou au soleil, selon la saison; puis l'on s'en va par des rues assez tristes — la vie n'est plus là — vers l'Hôtel-de-Yille. Il faut pouvoir pénétrerdans les salles où setiennèht les conseils du bourgmestre ; on y trouve une douzaine de tableaux curieux, sans compter 1e Jugement dernier, de Lucas Jacobsz, dit Lucas de Leyde, tableau dont quelques historiens contestent l'originalité, mais qui est superbe; une précieuse peinture de Cornelis Engelbrechtsen, le maître de Lucas, et même tin petit Adriaan Brouwer. '-'•' Leyde est fière aussi de son cabinet d'histoire naturelle, un des beaux de l'Europe, de sa bibliothèque, riche en manuscrits. Mais nous sommes trop pressés. Partons, après avoir regardé, en passant, Saint-Pierre et Notre-Dame, qui sont du quatorzième siècle, après avoir traversé le bras du Rhin, au :bord duquerétait lé moulin de Rembrandt. On arrive pour dîner à La Haye. Le Lion d'or est un assezbon hôtel, dont les prix sont inférieurs a l'hôtel Rondeel. Avec \ 0 francs par jour. on sera fort à l'aise ici. 'V Après dîner, toujours une inspectionpréliminaire de la ville,-pour être un peu orienté le lendemain. Le temps ne sera pas perdu à aller voir, surtout au clair de lune, l'ancien palais des Stathoudèrs, lé Binnenhof, dont certaines parties sont-du treizième siècle, et, tôùf-auprès, le Gevangenpoort, la prison d'où sortirent les de Witt pour être massacrés par la populace, etda belle pièce- d'eau du Yyverberg, et les autres parties de cette charmante ville, presque anglaise, qui a ses squares et son parle: le Bois, où est le:pavillon habité par la reine. / Le lendemain matin, neuvième jour, au musée, petit édifice appelé Mauritshuis, à l'angle delaplace JePZem. Inutile d'acheter le misérable petit catalogue officiel. Le musée est décrit dans le livre de W. Rûrger. Courez vite devant la Leçon d'anatomie. Les quatre autres Rembrandt ne sont pas loin. Puis, le Taureau, de Paul Potter,... etc. Jusqu'à trois fteures et demie, ce n'est pas trop/ En sortant, on peut aller, à cinq minutes du musée, chez lé baron Steengracht, sur le Yyverberg. Pas besoin de"pemiissiôn:Quelque langue que vous parliez, les domestiques comprennent qu'il s'agit d'un florinà percevoir. Rembrandt, G. Dov, le plus extraordinaire-Brouwer qui existe, tous les autres du beau temps; et même aussi, hélas! des modernes, et même un Decamps, qui, seul de ces Yerboékhôven, aurait le droit de se mêler aux vieux.
k.T. TAUREAU (l)E MUSテ右ni! I,A HAYE).
— 260 — Le même baron van;Brienen, qui a la belle collection de tableaux anciens-à; Amsterdam,-à aussi une collection de tableaux modernes à La Hayë> ? -.-..'•''-: . , Au palais qu'habitait Guillaume II, restent encore, de;sa célèbre collection, Vendue en 1850, quelques débris qu'on peut aller voir : une Châsseauxours dé Rubens, et autres: Rien .au palais, qui est en face la résidence du roi actuel, GuillaumeIII ; mais, au palais du prince FrédériCj oncle'-du'roi, il y aune doùzainede tableaux notables, dont plusieurs proviennent de la-vente de son frère Guillaume II, par exemple, une suite de Saint Benoît-, attribuée à Memling. ' À voir ces collections et les précieux camées conservés à la bibliothèque, on peut employer ledixièmejour, à condition d'aller,'-vers quatre heures,- àTHôtel-de-yillej-délicieux monument de la Renaissance, qui porte au front'sa date et qui cache dans son sein les: chefs-d'oeuvrede JànYan Ravestein, un maître de premier ordre, un des précurseurs *; de Rembrandt. Impossible de refuser pour le onzième jour une double partie de campagne. Le mâtin, de bonne heure, à pied, à Scheveningue, une petite heure de marche, dans une route de forêt où les arbres sont admirables et ont la fantaisie dé croître, jusqu'au bord de la mer, car ils ombragent levillage^ et au-bout du village sont : là dune, la plage, la grande mer! On a le droit dé se baigner et dé déjeuner en vue de la mer, sur la terrassede rétablissement de bains n° 2. Le grand établissement, un des plus beaux et dés plus immenses dé cette espèce, avec six à huit cents chambres, est un peu plusloin sur la dune. De Scheveriingenon revient à La Haye, et, réprenant le Bois, au nord de la ville,- on va Visiter le Pavillon de la reine, à une demi-lieue en pleine,forêt. Là, dans la salle d'Orange, est le grand chef-d'oeuvre dé Jordaens, trente à quarante pieds de haut; toute la salle est peinte par ses amis, élèves de Rubens, par Yan Thulden et autres. On doit visiter aussi les appartements de ce petit palais-, où sont des collectionsde portraits historiques de la famille Nassau, par Miereveld, Honthorst, et même Albert Cuyp, et aussi des tableaux modernes ; Jeanne la Folk, de M. Gallait, de Bruxelles, un portrait de la reine, en pied, par M. de Keisér d'Anvers, etc., et des salons coquets, avec les plus bellestentures en soie du Japon, des faïences japonaises et mille autres raretés. On rentre dîner à La Haye, d'où l'on part, le lendemain matin', dou-
— 261 — zièmejour, pour Rotterdam: une demi-heure (le chemin de fer. Même en:faisant une halte à Delft, pour voir le;tombeau du Taciturne, qui est de 1609, on doit encore arriver à Rotterdam, avant"Touverture du musée.: "-'.-.' Le musée de Rotterdam, quoiqu'il n'ait aucune réputation et qu'il né possède pas véritablement d'oeuvres capitales, est trè's-çurieux, Outre
qu'ilàune demi-douzaine dé Guypsdans sa première manière, il est fiche en oeuvres de maîtres secondaires plus ou moins connus, et qui mérite raient dé l'être davantage. Il n'y en a qu'un catalogue en hollandais, maisvous avez le deuxième volume de W. Bûrger, qui vous déjà servi au Musée Yan der Hoop à Amsterdam. En sortant du musée, on essayera de visiter la collectionde-M. Notteboom, sur le grand quai [Bompyes),au bord delà Meuse. Le vieux pro-
— 262 — priétaire, presque toujours à la campagne,-ne laisse;pas voir ses tableaux en son absence. Mais il n'y a guère là que des modernes, les plus beaux cependant et les plus chers de toutes les écoles de l'Europe, Delaroche, Scheffer/entre autres. Une autre collection assez intéressante pour les anciens maîtres hollandais est, celle de M-'Blokliyzen. Rotterdam aussi est une très-belle ville, très-açtivê et très-commerçante. On n'aura pastrop de la soirée pour s'y promener et aller regarder la tour de Saint-Laurent, qui est du quinzième siècle; la statue d'Erasme, qui est du dix-septième siècle, sur le Grand-Marché, etc. Un hôtel recommandable est San Lucas, dans Hoogstraat,\& rue principale. Mêmes prix qu'au Lion d'or de La Haye, qu'à YÉtoile d'Amsterdam, environ 2 à 3 florins par jour, sans le vin, bien entendu. Treizième jour. A huit heures du matin, on s'embarque sur un bon steamer, eton est à neuf heures àDordrccht, àDordrecht laPucelle, ainsi nommée parce qu'elle ne s'est jamais laissé prendre dans les luttes du seizième siècle pour la réformalion religieuse et l'indépendance politique. Au charmant hôtel de Bellevue, situé tout en face du débarcadère, on passerait volontiers un mois de la belle saison, ayant devant soi une espèce de lac, où circulent sans cesse des bâtiments de toute grandeur, depuis le trois-mâts qui revient du Japon, jusqu'au p.etit bateau de pêche ou de promenade. Le musée de Dordrecbt, nouvellement fonde, ne compte pas. Maisil y a deux collectionsde tableaux anciens, extrêmement notables : celle de M- de Kat et celle de M. Dupper. Chez M. de Kat : Rembrandt, Metsu, Cùyp, Wouwermans, Everdingen, Hobbema, etc., et des modernes extrêmement chers : une douzaine d'Ary Scheffer de première importance, Horace YerneLMeissonier (le Hallebardier), Marilhat, Decamps, Diaz, etc. Chez M. Dupper : Hobbema, Jan Steen, Nicolas Maas, Ruysdael, etc. Sur toutes ces collections, si peu connues, W. Bûrgerprépare aussi un volume qui paraîtra—bientôt. Eh bien ! le voyage est fini ! Aprèsdîner, onpeut descendre en steamer jusqu'à Moerdyk, reprendre le convoi hollando-belge, et aller.coucher à Anvers pu à Bruxelles. Lelendemain à Paris, Il est vrai que nous n'avons vu qu'un petit morceau de la Hollande, mais c'est la Hollande picturale. Sans doute, d'Amsterdam on pourrait,
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passerpar Alkmaar, qui a un hôtel-de-villede la Renaissance et quelques tableaux, monter jusqu'à la pointe de terre nommée le Helder, où les Anglaisne manquent pas d'aller admirer des travaux d'endiguement les plusprodigieux du monde. Delà, en traversant le Zuyderzée, on pourrait aller se promener en Frise, descendre en Gueldre, puis remonter le Rhin et s'en revenir par Cologne. Belle tournée à faire pour étudier un pays nouveau et des populations nouvelles. Mais, sauf quelques anciens édifices, hôtels-de-ville ou églises, l'est de la Hollande n'a plus guère
d'intérêtpour l'artiste. Suffit que nous connaissions Amsterdam, La Haye, Rotterdam, leurs musées, leurs édificespublics, leurs galeries particulières ; de Haarlem et de Leyde, les tableaux de leurs hôtels-derville ; de Dordrecht, ses deux collections. Résumons à présent : pour les frais de voyage, tout compris, aller et retour, environ 400 francs. Une centaine de francs pour la vie courante, et ce qu'on voudra pour les dépenses imprévues, pour les florins qui glissent entre les doigts. Total 300 francs, tout au plus, en deux semaines. Par la même occasion, pendant qu'on y est, on pourrait, avec le reste
— ."264— de la.monnaie, et quelques jours de plus, voir, — revoir, sans doute, caria Belgique estasse? connue. — Anvers, Bruges, Gand, Malines, Bruxelles, Loùvain, etc., c'est-à-dire les écolesde "VanEyck'et de Rubens, après l'école de Rembrandt. ,
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Les tableaux, comme toutes les choses de ce monde, sont périssables. Cependant, lorsque des accidents graves se déclarent dans les peintures, lorsque de fines gerçures deviennent des crevasses, et qu'enfin les couleurs se soulèvent par écailles, il faut presque toujours en attribuer la cause plutôt à une mauvaise conservationde la part des possesseurs qu'à l'impéritie de l'artiste. Les maîtres, et plus on remonte les siècles, plus le fait est constant, suivaient des pratiques excellentes que la; tradition transmettait. Tous, sans exception, apportaient le plus grand soin au choixet à la préparation des couleurs, huiles, vernis, toiles et panneaux. Aussi vo\ ons-nous les tableaux de Yan Eyck et de Memling, c'est-àdire les premiers à peu près exécutés à l'huile, quand ils n'ont pas eu à souffrir d'accidents extérieurs, brillants de fraîcheur et de santé. C'est à peine si les couleurs, qui ont acquis la dureté, de, L'émail,, offrent; ces légèresfissures que l'on remarque dans certaines porcelaines (le craquelé), fissures qui n'en altèrent nullement ni l'éclat ni la solidité. Mais, commeil, n:a pas dépendu, de nous que tant d'ouvrages précieux, aient constammentété soignés.ayecamour,:avec intelligence, de même que maintenant.
— 266 — surtout dans les galeries publiques, il ne dépend pas toujours de nous, malheureusement, de les entourer de tous les soins qu'ils méritent, il est bien difficilede prévenir certaines maladies et notre zèledoit se borner, trop souvent, à leur administrer les remèdes les plus propres à les rappeler à la vie pendant une nouvelle période d'années. La connaissance et l'application de ces remèdes constituent l'art ou pour mieux dire la science delà restauration. Avant d'aller plus loin, avant d'examiner si le nettoyage a pu altérer même légèrement les tableaux de Rubens de la galerie de Médicis; si le dévernissage des Titiens offre dBSchances certaines d'accidents, il me semble nécessaire de dire en quoi consisteune bonne restauration et quand elle est inévitable. Ge point bien établi, il sera superflu d'entrer dans une foule de détails secondaires, et toute fausse interprétation des choses et des mots deviendra impossible. Lorsqu'une peinturé se gerce, s'écaille, il faut, derrière la toile, en appliquer une autre qui consolidele tout et arrête le plus souvent les progrès du mal..Cette opération s'appelle rentoilage. Si la peinture se détache de l'impression posée sur la surface de la toile destinée à recevoir les couleurs, si elle' menace de s'égrener en poussière, enfin si la toile est pourrie, il est indispensable de l'enlever complètement et de la remplacer par une nouvelle. G'est au moyen de Venlevagequ'on transporte sur toile une peinture exécutée originairement sur un panneauou sur une muraille. L'enlevage, expérimenté pour la première fois vers le milieu du siècle dernier, exige une main habile, patiente surtout. Ses procédés, dont on lit d'abord mystère, sont bien connus maintenant et n'offrent guère plus de dangers que ceux d'un simple rentoilage. Que le tableau soit enlevé ou rentoilé, il faut absolument le dévernir, le nettoyer, le restaurer s'il y a lieu ; car le vernis, décomposé par les colles et les lavages, ne forme plus qu'une croûte blanchâtre qui rend la peinture entièrement invisible. Ainsi, lorsqu'un tableau éprouve de gravés détériorations, il.n'existe que cette alternative : ou le laisser périr de sa belle mort sans tenter de le sauver d'une ruine souvent prochaine, ou le traiter commeje viens de le dire. En pareil cas, peut-on hésiter un instant? Mais le dévernissage ne doit-il être pratiqué que quand le tableau est couvert de la croûte farineuse dont je viens de parler, en un mot ne
— 267 — faut-il nettoyer les tableaux que lorsqu'ils ont été enlevés ou rentoilés? C'est ici que les.opinions diffèrent radicalement. Les uns aiment par habitude la couche bistrée répandue sur leur surface ; lesautres conviennentbien qu'il serait bon de: la faire disparaître, mais persuadés que tout nettoyage altère-plus ou moins l'oeuvre du maître, votent obstinément pour l'abstention. Bref, la majorité est hostile au nettoyage. Quand je dis est hostile, j'exagère un peu;; était hostile serait plus juste, car le nettoyage des Rùbens a opéré grand nombre de conversions mêmeparmi les plus fanatiques partisans du jaune et du brun. ; Certainement le, déveraissage demande du soin, de rtiabileté,;rde la prudence. Mais, de ce que cette opération est délicate, il ne s'ensuit pas qu'il ne,soit très-fréquemment urgent d'y recourir, et surtout il n'est pas vrai qu'elle doit avoir fatalement une issue désastreuse. Il s'agit de choisirde bons restaurateurs (il en existe) et de les surveiller. Tous les jours on manie des couteaux sans blesser ou sans assassiner : faut-il les prohiber absolument parce qu'on peut en faire un déplorable usage? Maintenant, quels sont les moyens à employerpour nettoyer une peinture ? Ceux-ci possèdent un secret dont ils font mystère ; ceux-là, qui n'ont jamais rien pratiqué eux-mêmes, ont une foule de recettes plus ou moinsanodines hors lesquelles tout ce que l'on peut appliquer sur un tableau est un subtile poison. Faut-il rappeler ici la perfide polémique de M. Gustave Planche qui, convaincu par des arguments sans répliqués d'avoir/avancé, dans' là Revue des Deux-Mondes des faits entièrement faux, au lieu de reconnaître.purement et simplement son erreur, acheva de donner dès preuves de mauvaise foi ou- d'ignorance du sujet qu'il traitait,-en reprochantà l'administration du Musée d'avoir passé sur lès peintures:de l'essence de.térébenthine, opération complètement innocente lorsque lès couleursîsont bien sèches, et que les artistes font subir journellement à des tableaux ;peints seulement depuis quelques années? J'aurais beau jeu à cette occasion, d;entreprendre un cours de restauration, mais précisément parce qu'il' s'agit de-mon métier, je n'abuserai pas des connaissances que j'ai pu acquérir pour faire étalage de mots techniques et disserter sur les vertus de certaines drogues. D'ailleurs, aussibien en restauration qu'en médecine, la panacée est une chimère ; chaquetableau exige un traitement particulier, et je me bornerai à dire que le public, les artistes, les amateurs n'ont rien à voir dans ces manipulations où l'on met en oeuvre, suivant les cas, depuis l'eau-pure-
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268 -^
jusqu'à l'eau seconde, depuis le cure-dents jusqu'au rasoir. On,ne doit exiger qu'une seule chose.: c'est que le tableau soit nettoyé convenablement; c'estque l'on n'ait fait que le strict nécessaire ; c'est, en mbmot, que le maître soit respecté.; On n'a jamais exigé qu'un médecin guérit un malade sans lui rien administrer ; il est libre de lui prescrire du tilleul ou de la morphine enne prenant conseil que de son expérience. Sans donc entrer dans des détails purement, chimiques, détails tout à fait déplacés, dans un article qui n;a pas la prétention d'être un traitées professo, examinons néanmoins sérieusement'cette grave question du nettoyage, ne nous payons pas de mots vides de sens, et voyons si les craintes des artistes et des ramateurs, toutes légitimes qu'elles soient, puisqu'il s'agit de porter kvmain,:sur une foulé dé chefs-d'oeuvre; sont réellement bien fondées. On a vu pendant si longtemps les tableaux du Louvre couverts de crasse etde vieux vernis superposés, qu'on a fini par-regarder le jaune commela couleur favorite des grands maîtres et;le=principefondamental d'un coloris puissant. Ceux mêmes,qui poussaient :1a condescendance jusqu'à reconnaître une altération dans la fraîcheur des teintes, trouvaient un charme infini à cet aspect uniformément doré ou ambré. Le temps, disaient-ils, peint les tableaux, et l'artiste a compté sur son heureuse influence. Ces deux axiomes sont également faux; il suffit d'avoir tenu une palette pour en être convaincu. Un maître né quitte le pinceau qu'après avoir fait tout cequ'ilpeut faire, et son plus vif désir serait que son oeuvreconservât l'harmonie et les délicatesses de teintes qu'elle possédait en sortant de ses mains. Jamais il ne lui est venu dans l'idée de dire au public : Je suis un peu cru,,un peu dur, c'est vrai; ne méjugez . pas avant une cinquantaine d'années au plus tôt. L'homme habile compte sur sa science et non sur lé:temps, dont il ne peut apprécier les effets trop souvent perfides et que mille circonstances modifient à l'infini. Les- années,.les vernis,. loin- d'être des auxiliaires précieux, sont des ennemis implacables. Tantôt ils étalent sur toute l'oeuvreun voile noir qui la rend invisible ; tantôt ils se contentent d'annéantir les teintes délicates, et ne laissent subsister que les couleurs énergiques qui, n'étant plus liées entre elles par d'heureuses transitions, dominent exclusivement. Un ciel d'un bleu tendre varie du vert pomme au vert bronze; le rouge se convertit en orange,: le violet se transforme en gris, les chairs les plus-fraîches ne sont plus qu'un cuir basané et les
- '— -ii'6'9— •-, détails s'enterrent dans les moindres vigueurs qui ont perdu toute transparence; si l'espace ne me manquait, je citerais des soleils levants métamorphosés en soleils couchants ; des brumes matinales changées eh vapeurs rutilantes d'un soif d'été. Partout règne une chaleur factice et monochrome; jamais l'oeil ne se repose sur les reflets argentins d'un ciel ' ; d'azur... ; On est tellement accoutumé à voir les tableaux de la Galerie du Louvre enduits de nombreuses"-couchesde vernis qui cachent leurs maladies en même temps que leurs beautés; on s'est si bien complu, fauté de comparaison, dans cette harmonie sale et monochrome, qu'enlever les trois quarts seulement de ces honteuses souilluresestun crime!Plusun tableau est roux, plus il est chaud de ton pour certaines gens, et la chaleur, aux yeux des artistes qui ont des prétentions à la couleur, est la beauté suprême. Arrière donc le printemps et ses tons d'émeraude ; arrière la jeunesse aux chairs sanguines et nacrées : l'automne seul est pittoresque, les peaux hàlées par le-soleil méritent seules l'admiration des vrais connaisseurs. Quelle belle patine! disenfrOs,et répondent en choeur les écrivains qui s'empressent de répéter un mot dont ils ignorent la véritable valeur. Faisons justice une fois pour toutes de cette expression si maladroitement appliquée à la peinture. Qu'est-ce que la patine? Lorsqu'un bronze, statue, bas-relief ou médaille, vient d'être fondu, il est hérissé de tiges métalliques provenant dès jets 1et des évents. De nombreuses coutures occasionnéespar le manque de précision dans la jonction des diverses pièces du moule, sillonnent sa surface incrustée, par plaques, de sable enfumé, et-irrisée, en divers endroits,- de tons les plus discordants. Pour remédier à tous ces inconvénients inévitables, on coupe les jets, on enlevé ïes:sutures, on lime les taches, et l'on met lé métal à nu. L'aspect du bronze,sortant des mains du ciseleur et dumonteur varie entre le rouge cru et le jaune ardent d'un chaudron fraîchement écuré. Unchef'd'oeuvre dans cet étal offenserait l'oeille moins difficile. Ebloui par les reflets métalliques, il ne pourrait apprécier lesbeautés du modelé, suivre la finesse des contours. Il ne reste qu'un parti à prendre, c'est de recouvrir Tépidefme du métald'une couchede vernis, ou d'un enduit qui favorise l'oxydation et convertisse^ jaune criard en une teinte verdâtre, douce, unie, que les années ne feront qu'égaliser et durcir.
— 270 — La patine est donc une couleur wm'/brae, d'abord artificielle, puis ouvragedu temps, dont le mérite principal consiste à dégiiiserun ton primitivementaffreux, dont la beauté réside, insistons sur ce point, dans l'égalité. Cette définition de l'importance et du but de la patine bien établie à l'égard du bronze, n'ai-je pas raison de dire que lorsqu'on vante la patine d'un tableau c'est s'extasier à faux, c'est reconnaître -.qu'il a perdu toute finesse de nuance, toute variété de ton? Étrange manière de louer la conservation d'une oeuvreou le talent d'un artiste, que d'exalter sa monotonie! Laissons donc la patine envahir les indifférentes grisailles de ceux qui n'attachent aucun prix à la couleur, ceuxlà seuls peuvent y\ gagner, mais préservons-en^ commed'une rouille fu'. . v neste, les amis des splendeurs delà nature. Yoilà pourtant où conduit une logomachie déplorable, où..entraîne l'admiration des tableaux défiguréspar des couches de vernis bitumeux. On s'habitue insensiblement aux plus grands excès et les moyens les plus violents finissent par paraître les seuls naturels; Il suffit de mettre le 'pied dans une exposition moderne pour voir dans quelle voie funeste celte prétendue chaleur à entraîné les plus habiles. Du moment où l'on quitte l'unique chemin de la vérité, on entre dans le royaume de la fantaisie, où la raison ne peut plus se faire entendre. S'il se trouve des personnes qui n'aiment les tableaux que jaunis ou, suivant leur expression, dorés par le temps, il peut également s'en trouver quïles préfèrent bleus, rouges ou verts. Car, si la vérifé est une, absolue, l'erreur est multiple. Aussi la théorie des partisans des vernis colorés est insoutenableet conduit infailliblement à l'absurde. En effet, à quel degré de jaune s'arrêter? Celui-ci veut un ton ambré; celui-là, d'un goût plus grossier, réclame une teinte bistrée. Ni l'un ni l'autre, imbu de pareils préjugés, n'aurait donc acheté à Rubens, à Yéronèse, à Gorrége, une peinture au moment où ils venaient de la terminer, lorsqu'elle brillait encore de tout l'éclat des plus riches pierres précieuses? ... Respect aux maîtres, c'est une obligation pour tous ; pour nous, conservateurs du Louvre, c'est un devoir sacré. Car la galerie du Louvre est l'écolenormale de Ja peinture.. C'est là qu'élèves et professeurs doivent venir pieusement s'incliner devant la majesté du génie, interroger assidûment des oeuvresqui peuvent seules leur révéler les mystères de l'art et ces saines doctrines qui ne s'enseignent plus. Mais ces mystères, il ne
— 271 — faut pas les rendre impénétrables, mais il ne faut pas que nous, les gardiens du sanctuaire, en livrant à l'étude et à l'admiration des images odieusementbarbouillées, nous puissionsjamais être accusés par les gens compétentset honnêtes d'avoir fait adorer de faux dieux. Notre mission , encore une fois, est de montrer les maîtres tels qu'ils sont, de les vénérer avec leurs qualités et leurs défauts. Oui, nous devons effacerles souillures qui les déshonorent, enlever les vieux vernis et les troisquarts de restaurations ou retouches qui ne servent qu'à masquer des parties usées depuis longtemps. Reboucher en quelque sorte avec une aiguille les trous qui feraient une tache insupportable, comblerdiscrètement les lacunes occasionnéespar la chute des écailles sans étaler la couleursur les bords de la cicatrice; voilà toute la restauration permise. Quant :aux endroits épidermés; fendillés, il faut les laisser intacts sans interpréter les formes, sans modifier les tons, sans les repeindre en un mot. t'ombre d'un grand homme sera toujours plus vénérable que les tristes réalités qu'on tentera de lui substituer. Je sais bien qu'en agissant ainsi on s'expose à de violentes critiques, à des accusations perfides. Tous les tableaux endommagés par le temps, toutes les peintures qui nous serontparvenues plus ou moins usées, si nous les montrons dans cet état, c'estnous qui les aurons usées, abîmées, massacrées. Rien n'est plus facileque de se soustraire à ces attaques. Uneou deux couchesde vernis coloré;et le; maître sera si bien momifié qu'on n'y verra plus rien. Mais que penser d'un pareil expédient? Ne vaut-il pas millefois mieuxaffronter de vaines déclamations, et marcher droit au but, sansespoir de récompensepour tant de travaux et d'efforts? Certes,, il est plus doux, plus facilede:ne rien faire, mais cela est-il toujours .honnête? Finissons-en avec les vernis jaunes. Que ceux qui n'estiment les tableauxque lorsqu'ils ne ressemblent plus à ce qu'ils étaient en sortant desmains de l'artiste, fassent provision de verres teintés à leur goût En changeant de lunettes, ils seront certains de voir les peintures précisément commeils les désirent et ne priveront personne de les voir comme ellessont. Avant de parler des glacis, autre mot dont on a étrangement abusé, et des chances de détériorations auxquelles seraient exposés les Titien, ainsi que les autres maîtres, qui les ont employés,si on les dévernissait, qu'on veuille bien me permettre quelques réflexions suggéréespar des expériences minutieuses et multipliées.
— 272 — Je pose en principe qu'on n'abîme pas vintableau de maître aussi facilement qu'on le pense généralement. Ceci peut paraître étrange, mais c'est exact. Il est vrai que je n'admets pas qu'on le confie à des mains inexpérimentées ou négligentes, pas plus qu'on ne s'adresse au premier venu pour remettre un bras cassé ou faire une opération plus délicate. ' Les oeuvresanciennes des belles époques sont robustes, construites à l'aide de procédés excellents, éprouvés. Il faut beaucoup de maladresse pour attaquer même leur épiderme, et je vais essayer d'en donner la raison. Antérieurement aux premières années du quinzièmesiècle,la détrempe, ou peinture à-l'eauj était presque l.aseule usitée pour les tableaux portatifs. Lorsque l'artiste avait terminé son ouvrage, il passait sur les couleurs,poui-les fixer, un léger vernis composéd'huile tenant de l'ambre, du copal ou d'autres résines en dissolution, puis il soumettait la peinture à une douce chaleur, afin de hâter la dessiccation. Van Eyck ayant un jour négligé de retirer à temps un tableau fraîchement verni et exposé aux rayons du soleil, le panneau se fendit et il dut recommencerson travail. Pour empêcher le retour d'un pareil accident, il eut l'idée, bien simple, commetoutes les idées du génie, de mêler du vernis huileux aux couleurs mêmes. Ce vernis, séchant moins vite que l'eau dont il Se servait pour les délayer primitivement, lui permettait de fondre les teintes plus à loisir et assurait ensuite à sa peinture une dureté presque égale à celle de l'émail. Un vernis final plus siccatif encore, quoique de même nature, appliqué sur l'ensemble, donnait de l'homogénéité aux différentes couches, s'unissait intimement à elles et les protégeait comme aurait pu le faire une lame de cristal. Van Eyck n'a donc pas, ainsi quon l'a dit si souvent, inventé la peinture à l'huile connue bien avant lui ; il a créé la peinture au vernis, la seule belle, la seule durable, la seule précisément qui ne soit presque plus en usage. Ici je pourrais accumuler les. preuves matérielles, les citations des textes contemporains, mais j'ai hâte de terS miner cet article déjà si long. La pratique de Van Eyck se perpétua dans les Flandres jusqu'au dixhuitième siècle et fut importée en Italie par Antonello de.Messine. Les Vénitiens de la Renaissance surtout s'y conformèrent scrupuleusement.' Les Ganache et leurs élèves, qui supprimèrent le vernis et abusèrent de l'huile, que l'oxygène de l'air carbonise, expient dans les ténèbres l'oubli des doctrines consacrées par le temps.
-, 273 — Ce qui précède me ; dispense d'ajouter que, d'ans'le nettoyage'" des Rubens, on n'a défloré aucune des parties mêmeles plus légèrementpeintes, et que dans aucun cas on n'a eu recours à des retouchespour masquer ces accidents. Non, dans dans aucun endroit, Rubens n'a été réellement épidermé. Quant aux retouches, ma profession de foi à leur égard me dispensed'ajouter que l'on n'a fait que le strict nécessaire sans chercher à rien déguiser. Rubens peint au vernis ; ses plus minces Irottis (on peut en avoir la preuve en examinant la Kermesse placée sous l'oeil de l'observateur) ont la dureté de l'agate ; pour les détruire,, il faudrait le vouloir absolument. Les restaurateurs que nous employons sont aussi habiles que prudents; ils savent que la patience est une qualité indispensable, et ils n'en manquent pas. J'assiste à leurs travaux, je les surveille, et l'on n'entreprend rien sans un mûr examen. Trente années employéesà copier les maîtres, à rechercher leurs procédés, à- analyser leurs couleurs, leurs préparations, leurs vernis, m'ont donné quelque expérience, et je m'opposerais énergiquement à toute tentative dont l'issue serait seulement douteuse. L'éducation du public et des artistes est à faire. Ils-ne connaissent pas les maîtres, et leur désappointement, quand on les leur montre, se traduit en critique plus ou moinsamère. Il vaudrait mieux, je crois, réfléchir et profiter. Revenons à Titien et aux glacis. Titien, ainsi que Rubens, substitue, autant que possible, le vernis à l'huile, et suit une route tout autre que celle adoptée par l'artiste flamand pour arriver au môme but, l'opposition des touches minces aux touches empâtées,-le contraste dès teintes mates de la lumièreaux teintes transparentes de l'ombre. Rubens, peignant au premier coup, est obligé de frotter ses ombres, sur lesquelles il ne revient plus, pour leur conserver de la légèreté. Titien, par des considérations que je ne puis développerici^empâte d'abord toute sa toile et ramène peu à peu la transparence où elle est nécessaire, à l'aide de nombreux glacis au vernis, glacis qu'on pourrait comparer à des verres multicolores qui modifient lesdessous d'une façon magique. Si l'on n'a pas attaqué les plus délicats frottis de Rubens, bien fragiles cependant, comparativement aux glacis de Titien, puisque les premiers ne reposent que sur la surface lisse de la toile, tandis que les seconds adhèrent fortement à des ébauches solides et rugueuses, on peut être sans inquiétude sur le sort réservé aux chefs~ d'oeuvrede l'illustre Vénitien. 18
Ils ne retrouveront pas les splendeurs de leur jeunesse, c'est impossible ; mais, après trois cents ans d'existence, ils se montreront encore assez harmonieux, assez éclatants pour faire pâlir bien des tableaux nés d'hier. Que j'aurais de choses à dire encore sur Paul Yéronèse, Corrége Rembrandt,, sur les maîtres enfin dont on a-enlevé,les glacis, affirment lés experts, quoiqu'ils ne les aient jamais ni connus ni employés! Mais il faut savoir résister à la tentation d'écrire un volume, et je termine brusquement pour ne point y succomber. Frédéric Yiixot.
PROCÉDÉS,
INVENTIONS,
DÉCOUVERTES
Extraits de l'ouvrage byzantin le Guide de la Peinture, traduit par M. Paul Durand et publié avec une introduction et des notes par M. Dichon, sous le titre de Manuel d'iconographie chrétienne, grecque et latine (Paris, 4845; in-8°). Commentil faut dessiner lorsqu'on travaille sur lesmurs. Lorsque vous voudrez dessiner sur un mur, égalisez bien d'abord sa surface; puis, prenez un compas et attachez à l'une et à l'autre de ses branches des bâtonsde bois pour l'agrandir autant que vous voudrez. Attachez un pinceau à l'extrémité d'un des bâtons. Vousdécrirez les nimbes de vos personnages, et vous indiquerez toutes les mesures qui vous sont nécessaires. Faites ensuite une très-légère esquisse avec de l'ocre ; achevez ces con. tours.Si vous voulezeffacerquelque chose, employezl'oxyde. Repassez les nimbes,repolissez bien la surface, et employez le noir ; polissez-lesvitement et tâchez de terminer très-vite ce que vous aurez poli, car, si vous tardiez trop, il se formerait à la surface une croûte qui n'absorberait pas à couleur. Travaillez de même le visage ; vous en dessinerez les contours avec un os taillé en pointe, et mettez la couleur de chair le plus promptement possible. Commentil faut travailler sur toile avec l'oeuf -pour n'avoir pas de fentes. — Clouez d'abord quatre morceaux de bois et étendez la toile sur ce châssis. Vous mettrez ensuite de la colle, du savon, du miel et du gypse,avec soin, et, les délayant dans de l'eau chaude, vous imprégnerez la toile a deux ou trois reprises, jusqu'à ce qu'elle soit bien uniforme. Lorsquela toile sera bien sèche, vous la polirez bien avec l'or, et alors vouspourrez travailler avec l'oeuf. Vous fixerez l'or sur les nimbes a- ce
— â76 — un mordant, et, si vous voulez, vouspasserez une légère couchede vernis, ce qui réussit fort bien. Sur la préparation despinceaux: — Lorsque vous voulez préparer des pinceaux pour peindre, il faut vous procurer des queues de blaireaux; vous enlèverez tous les poils qui en garnissent les côtés: Choisissezles poils droits et' égaux et rejetez ceux qui sont de travers ou qui ont des noeuds. Coupez ces poils avec des ciseaux et mettez-les séparément sur une planche un à un; ensuite, réunissez-les ensemble, mouillez-les avec de l'eau, serrez leurs extrémités ayeeles ongles de la main gauche; avecia main droite, vous les tirerez par l'autre bout. Vous les préparerez avec soin, et vous les attacherez adroitement avec un iil de soie cirée; ayez soin de ne pas faire une ligature trop longue. Vous aurez l'attention de faire macérer dans l'eau-la plume dans laquelle vous.voulezintroduire le pinceau, afin qu'il ne puisse en sortir, ou, .autrement, vous ne réussiriez pas Mettez de côté tous les sommets des.queues : ils serviront à faire de grands pinceaux pour polir les enduits. Commeonrestaure un tableau ancien et gâté. — Lorsque vous voulez restaurer un tableau ancien et détérioré, agissez ainsi : si c'est, la partie postérieure qui est pourrie et mangée des vers, il faut d'abord bien nettoyer le bois pourri et secouer la poussière ; puis, l'imprégner avec de la colle et mettre le bois à sécher au soleil. Prenez ensuite de la sciure de bois,mélangez-laavec de la colle etboucheztons lestrous. Quand celasera sec, faites un enduit de plâtre et collez une toile sur la partie postérieure, qui, par ce moyen, redeviendra très-solide..Si c'est la partie antérieure qui s'est gâtée dans les fonds, sans avoir compromis la ligure, gratte-/. l'ancien plâtre, faites un enduit de colle, bouchez les. trous avec de la sciure, remettezun nouvel enduit de plâtre, que vous pourrez dorer, faites la restauration du personnage et passez au vernis. Par ce moyen, vous aurez remis à neuf votre tableau. .,
—- « Qn dit que le buis, le cèdre, l'ebene, l'if, le genevre, de quoy estaient l'aicts les tableaux des anciens, n'envieillissent jamais et n'estre subjects à quelconque pourriture ne vermolissure, les arbres amers n'estant jamais mangez de vers, comme -le cyprès, ni ceux qui sont durs, comme.le buis ; et surtout on estime le cyprès pour sa durée, ne sentant jamais la,vieillesse.À cette, cause, Platon dit que les loix s'engravoienf en
— 277 — tables de cyprès. « Et que les peintres aprennenl, adjoustoit-il,que tous ces bois se doivent couper, pour durer à jamais, lorsqu'ils, sont eu sève, et qu'ils commencentà jetter, quand on veut user de leur rond, sans les fendre ou esquarrer ; les autres bois, qu'on esquarre, se doivent couper entre décembre et février, quand le vent fueillu commenceà régner. » Guillaume Bodchet, Xxvmesérie.'
« Pour amolir l'ivoyre, à pouvoir estrejette en moule.—Faites bouillir l'ivoyre avec de l'eau commune, dans laquelle aurez mis six onces de racine de mandragore, et elle sera mo'le commela cire. « Pour blanchir l'ivoyre gâté. — Prenez alun de roche suffisamment, selon la quantité de pièces que l'on veut reblanchir, et tant que l'eau en soit bien blanche, laquelle vous ferez bouillir en bouillon, et y mettrez . tremper l'ivoyre dedans, pendant une heure ou environ, et le frotterez avec de petites brosses de poil, et puis après le mettrez dans un linge mouillé, afin de le laisser seicher à loisir : autrement, tout se fendroit. c Pour faireretourner la tapisserieen sa première beauté,quand lescou. leurs sont ternieset gâtées. —Vous secouerez etnettoyerez bien la tapisserie; puis, vous prendrez une brosse de poil fort rude pour faire en aller la craye que vous aurez mise tout partout, après y avoir demeuré sept ou huit heures; l'ayant ostée, remettez-y-en de nouvelle, et l'y ayant laissée comme auparavant, vous la retirerez de mesme aveclesdites brosses, et après cela, vous secouerez ladite tapisserie et la battrez bien avec une baguette pour faire en aller la poussière, et ensuite îaneftoyerez bien proprement avec les vergettes, et elle retournera en sa première beauté. » Recueil de curiositez rares et nouvelles(Paris, L. Vendosme, 1674; in-12).
ARTISTANA
On voit à Borne, dans l'église délia Concezioneélevéeaux frais du cardinal François Barberini, un tableau du Guide représentant saint Michel terrassant le démon. On prétend que l'artiste, travaillant pour an Barberini, donna au diable la figure d'Innocent X, qui avait fort maltraité cette famille à laquelle appartenait son prédécesseur. Ce qu'il y a de certain, c'est que, dans ce tableau, Satan rappelle d'une manière frappante les portraits du pape Innocent X. La facilité de Goya était extraordinaire; un de ses biographes en raconte un trait qui est à peine croyable. C'était à l'époque de l'invasion française en Espagne; l'artiste se trouvait au Prado,- entouré d'oisifs qui semblaient
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\ attendre de lui quelque tour d'esprit. 11n'étaitpasii cette heure d'humeur hadine ; il voulut pourtant donner pâture à la curiosité des badauds. 11y avait de laboue sur la place ; Goyay plonge son mouchoiret en frappe une muraille voisine ; il recommence, et va ainsi, pendant quelquesminutes, de la muraille au ruisseau, promenant son mouchoir sur la; pierre avec cette vivacité qu'on lui connaît.^l^fôiïle s'était amassée. Bientôt elle s'agite, étonnée, émerveillée, "jetant dès cris d'admiration et d'effroi : elleavait sous les yeux un épisode admirablement rendu de la journée du 2 mai (soulèvement du peuple dèMâdrid contré les Eracçais) peut-être cette même scène que Goya fixa plus'tard: sur la tollé, en se; servant d'un caillou en guise de pinceau, et qpé l'on voit encore, assez malheureusement placée et assez mal éclairée,Cdansl'antichambre'-du musée de Madrid.
Augustin Garrache grava une estampe libre, représentant un satyre et une nymphe.; .-et afin de donner ie change à la police et de détourner l'accusation judiciaire qu'on aurait pu porter contre,lui, il inscrivit sur la planche la date de i 559, époque à laquelle il n'était pas encore né.
« Cne femme fort coquette s'éiant fait peindre par MUeLe Hay (artiste en renom à l'époque de Louis XIY), fit raire cinq copies de son portrait. « Ehl mon Dieu,dit quelqu'un, pourquoi cette dame veut-elle avoir tant de portraits? — Quoniam multiplier/tcesunt iniquùates ejus . » répondit Fureteriana. spirituellement MIIeLe fiay. »
On cite un trait qui montre avec quelle rapidité travaillait le célèbre graveur Edelinck : ayant appris sur les dix heures du matin l'élection du pape Innocent XII, il remonta dans sa chambre et se mit sur-le-ehamp à graver à l'eau forte le portrait du nouveau pontife; sa planche fut terminée a midi.
Le peintre Koch, qui restait à Carlsruhe, au commencementdu siècle, était doué d'une verve satirique qui neconnaissait guère de ménagementet qui lui lit de nombreux ennemis. Les deux filles <iusurintendant géuéral
étaient fort laides : il les peignit un jour de la façon la plus ressemblante, posées sur un cerisier afin deservir d'époûvantail aux oiseaux. Le surintendant, très-porté àl'avarice, ne fumaitque du tabac détestable, par motif d'économie: l'artiste le représenta dans soncabinet,la pipe à la boucheet entouré d'oiseau:^ qu'avait asphyxiés l'odeur de cet affreux tabac. Le réalisme, l'amour du laid n'est pas chosenouvelle, l'ietro Bellotti se plaisait, selon Mariette, dans un dessin ignoble et de mauvais choix. Voulant représenter une vestale, il prit pour modèle le plus infâme et la plus dégoûtante créature qu'il y eût au monde. Le musée du Louvre possède un dessin fort curieux de Michel-Ange; c'estune tête de satyre, vue de profil, dessinée à la plume sur une tête de femmeau crayon rouge, tracée primitivement sûr le même papier par un ignorant. L'auteur de ce premier dessin étant venu demander à MichelAnge d'y faire quelques corrections ; celui-ci, pour s'amuser, transforma les traits de la femme en ceux d'un faune.
On était sévère à Rome sur la fidélité avec laquelle les artistes:devaient suivre lesrécits de la Bible Annibal Carrache peignit Jésus-Christ attaché sur une croix, au pied de laquelle la Vierge était évanouie. On ne voulut point accorder la permission de publier la gravure de ce tableau faite par CorneilleBloemaert, sous prétexte que la Vierge couchéeà terre contrariait le texte.de l'£vangile, où il est dit qu'elle était debout au pied de la croix 11fallut envoyer la planche à Paris, où l'on fut moins orthodoxe. A une dame rousse sur son portrait Bien plus qu'à vostre père, Bien plus qu'à vostre mère,. Au peintre vous avez de l'obligation; Ces gens qui vous aimoirent d'une amour sans seconde : Àvecque tout l'excès de leur affeçtinn, . . Ne vous firent pas blonde. Le CHEYMIBR ii'Ackh.j.v,
.— 282 — Sur un portrait. Ge portrait est fait à merveille; Le peinture en mille ans n'aurait pu faire mieux;. Il parle ; mais en vain nous lui prêtons l'oreille • Écoutons-le avecque les yeux. 'Le'MÊME.
«Il se trouve des personnes. qui prennent plaisir d'estre flatéeset deceuësmesme en la peinture, aimant les peintres, lesquels les ont peints un peu plus beaux qu'il ne sont; et si en y a beaucoup qui commandent à tels ouvriers, qu'ils otent quelque deformité de leur face, ou grandeur et petit effetde leur nez, désirant qu'on ajoute quelque chose à leur beauté, ou/qu'on les fasse grands s'ils sont petits. •'» • (GuillaumeBouchet, xxvur3 série.
« Quelqu'un vademander une chose àquoy possible beaucoup n'ont pas pensé : c'est pourquoy il y a, à l'auteur des excellents ouvrages et trèsélabourez tableaux, des chaînettes? Il fut respondu que quand ces bons maistresvouloient montrer une pièce estre parfaicte et exquise, et là oùil ne falloit plus mettre la main, qu'ils mettoieht, à l'entour de ces divins ouvrages des chainettes et liens, pour donner à entendre aux plus spirituels, que ce tableau estoit faict de telle artifice et industrie, que, s'il n'estoit retenu et enchaîné, il pourroit s'en aller. » Le même,ibid.
« J'ay veu une Vénus, si au vif endormie, qu'un chacun craignoit dela resveiller; aussi, le peintre avoitmis au pied du tableau : Puisqifendormieicy, Âpelle, Tu m'as faicte,je dormiray: Ou autrementje sortiray Deton tableau, si l'on 'm'esveille.» Le même.
— 283 — « Le peintre de M.Pasquier ne voulut jamais le peindre sans mains,pour démonstrer qu'on ne scauroit trop donner pour tels ouvrages, et que s'il eustpeintM. Pasquier sans mains, qu'il estoit en grand danger de n'en pouvoirjamais rien avoir. » .Le même.
« Le marguillier d'une paroisse se fâcha d'un imager, qui luy avoit faict un Sainct en vie pour sa parroisse, ce fabriqueur pensant que ceste image fustenvie, tant estoit fait au vif;toustesfois, se reprenant, va dire au peintre que c'estoit tout un, car si les paroissiens, luy disoit-il, l'aiment mieux mort, il ne faudra que le tuer. » Le même
« Dans la cause de M. le duc dé Mazarin,.M. Sacliot, qui plaidoit pour madame de Mazarin, s'étendit fort sur les dissipations duduc de Mazarin, et dit, entre autres choses, avec grand appareil, qu'il avoit gâté et mu tilé des statues antiques qui avoient coûté des sommesimmenses et que le cardinal de Mazarin avoit fait venir de Rome avec beaucoup de soin, M Érard répondit à M. Sachot: « Est-ce à cause,de cette mutilation de statues que votre partie refuse de retourner au palais Mazarin? -» Menagiana. « Mellanne vouloit point graver de portraits, que de personnes illustres et distinguées, soit par leur rang ou par leur mérite, et disoit que l'on ne devoit point en graver d'autres. » . Menagiana
( Nanteuil a fait le portrait de mademoisellede Scudéry en pastel, et mademoisellede Scudéry a fait ces vers sur ce portrait"; Nanteuil,en faisant mon image,, A de son art.divin signaléle pouvoir: Je haismes yeux dans monmiroir; Je les aime dans son ouvrage.» Menagiana. .
— 284 — De deux tableaux. Peintre, qui fais si grand cas " De deux tableaux que tu as, Sçavoir l'un de Phaétqn, L'autre de Deucalion: S'il faut que leur juste prix . Selon leur sujet soit pris, Fais de l'un de la lumière, Jette l'autre en la rivière. Etienne TabouuotSur un portrait plus beau que l'original. Quand de Glo'ristu nous peins le visage, Tu nous le fais plus beau que n'est le sien ; Peintre, croy-moy, reforme ton ouvrage : C'est faire mal que de faire si bien. : Lé chevalier d'àxeilly, « Le sieur Gaulard, gentilhomme de la Franche-Comté, monstroit à un sien ami la figure d'une sienue maison, peiucte en perspective, et disoit : « Voyez ! N'ay-je pas là une belle maison? Il y a toutes les commodités que vous sçauriez souhaiter et surtout une très-belle fontaine. » Mais, pource qu'elle n'estoit-pas peinte, à cause qu'elle estoit hors de la veuë, derrière un corps de logis représenté en la perspective, il la cherchoit. Enfin, son cousin lui dit : « Elle est par adventure derrière l'un de ces deux corps de logis? — Pardieu! lui dit-il; il peut bien estre. Voyons voir! » Et, ce disant, il tourna le papier à l'envers, mais il fut tout estonné qu'il n'y avoit rien; parquoy il dit : « Le peintre est un grand -sot, qui n'a pas fait veoir ma fontaine! « * Voyant un tableau que faisoit un peintre, où il représentoit, en un paysage, le sieur Maldey avec sa femme, il luy dit : « Je suis près; ueignez-moy dans ce tableau en quelque coing, qu'on ne me voye point, afin que j'entende ce que diront ces beaux pourmeneurs?.» « 11vit en une chappelle un tableau du Trespmsevimi de,JSostre-Damc, excellemmentpourtraict, auquel il y avoit un des apostres, qui tenoit un
— 285 — ciergeallumé, dont le feu estoit fort bien représenté:; lors:il demanda à. ceux qui l'accompagnoient : « Ce cierge-là esclaire-t-ilaussi bien de nuict que dé jour? » « Il fut à Dijon expressément pour:se faire peindre par ie gentil Flamant Nicolas Hoey, et luy dict : « Peignez-moy.avec une belle contenance, et me faites lire tout haut dans un livre que j'auray en main: » . . < Il se fit peindre assis dans une chaire. Enquis de la raison : « C'est pour ce, dit-il, que je suis ainsi bien plus aise que.si j'estois debout, car j'y demeurerois trop longtemps. » Il esiimoit que son corps se goiivernoit ainsi que sa peinture. V .'.' .. «Il.fut voirune fois, à.Dijon, chezNicolas Hoey, l'effigiede MSî.Dbmoy et Longvi, en partie. En sortant de sa maison, rencontrant deux ou.trois de ses amis, il leur dit : « Je vous prie, allez voir le bon voisin: du seigneur des Accords; car il est si bien poùrtrait, qu'encores- que vous ne l'eussiez jamais veu, si le recognoistriez-voustrès-facilement. » « Voyant à Paris une maison superbement bastie de nouveau, et, ce luy sembloit, faicte à la façon de celles de Rome, dont plusieurs fois il avoit. ouy parler, demanda à ceux qui Faccompagnoient, si ceste maison àvoitësté faicte à Paris. Par cela, vous pouvez penser qu'il crôyoit que l'onFeust tramée de Rome à.Paris. Etienne Tabourot, Contes du sieur Gaulard. . Henry Ëstienne, dans son. Apologiepour Hérodote, a consigné ia réponse mordante que fit un certain peintre du seizième siècle à un cardinal romain : « Cest homme ayant peint S. Pierre et S. Paul si bien que chacuns'.encontentoit, lin cardinal vint à dire qu'il y trouvoit une faute, à sçavoir qu'il leur avoit faict les visagestrop rouges. À quoy ce peintre fit ceste response sur-le-champ : « Ceste rougeur leur procède de honte; car ils sont honteux de voiryle train que vous menez au prix de celuy ' qu'ils ont mené.» .-.-; « Un-grand seigneur commanda un tableau à un peintre, luy disant : «Peignés-moy avec une belle contenance, et me faites lire tout haut en un livre que j'auray en. main, et.me mettez en un coing du tableau, afin qu'on ne me voye point et'que je voyetout le monde. » Les Divertissementscurieux ou le Thrésor des meilleursrencontreset mois subtils de ce temps (Lyon, 4650 ; in-8).
— 286 — « lin cavalier commanda à un peintre de luy peindre ses armes, pour donner à un tapissier, pour les faire mettre en broderie sur des couvertures de mulet; le peintre lui demanda quelles estoient ses armes? 11dit qu'il vouloit un chasteau d'or en champ de gueules et qu'il vouloit que dedans il y eût un chien qui aboyast, et à la porte un homme d'argent, tenant à la main une espée de mesme. Le peintre se charge de faire ses armoiries, moyennantune somme d'argent dont ils demeurèrent d'accord. Delà à quelques jours, le peintre luy apporta ses armoiries : il trouva le chasteau fort bien fait et l'homme aussi en très-bonne ppsture avec son espée à la main; mais, n'oyant pas de chien aboyer, il luy demanda d'où venbit qu'il n'entendoit point le chien aboyer. Le peintre, voyant la simplicité du cavallier, luy répartit : « Ah! monsieur, il est à présent heure de disner, et sans doute il est à la cuisine qui s'amuse à ronger quelque os. » Ce que le pauvre cavalier prit pour argent comptant. » Les Divertissementscurieux.
it Quand Daniel du Moustier peignoit les gens, il leur laissoit faire tout ce qu'ils vouloient; quelquefois seulement, il leur disoit : « Tournezvous?»Illes faisoit plus beaux qu'ils n'estoient et disoitpour raison : « Ils sont si sots qu'ils croyent estre comme je les fais et m'en payent mieux. » t II aroit peint M. de Cordes, capitaine des gardes du corps, par le commandement du feu roy (LouisXIII) : «Autrement, disait-il, je ne m'y fusse jamais résolu, car il est trop laid. « Il l'appeloit le cadet du diable, s Historiettes de Tallemant des Réaux.
« Vaillant, peintre flamand natif de Lisle, qui peint au crayon comme luy (Cl. du Moustier), à celles qui ne le payoient pas, il faisoit comme des carreaux sur leurs portraits, et disoit qu'il lestenoit en prison jusques à ce qu'elles eussent payé. j> Historiettes de Tallemant des;Réaux.
— 287 — Michel Lasne, le bon graveur, Demeuredans la Gallerië (du Louvre) : Il n'esl Mazarin, ni frondeur; Il n'aime que la goinfrerie, Michel Lasne, le bon graveur, Qui demeure en la Gallerië. Il a tout mangé, le glouton, Et beu ce qu'il avoit de rente; Son pourpoint n'a plus qu'un bouton, Mais son nez en a plus de trente. Il a tout mangé, le glouton, Et beu ce qu'il avoit de rente ! Nicolas du Moustier. «tin méchant peintre disant qu'il vouloitfaire blanchir sa maison, puis la peiudre, un autre dit : a Croyez-moi, peignez-la premièrement, et vous la ferez blanchir ensuite. » -Passe-tempsjoyeux, Contes à rire et Gasconnades nouvelles(Paris, 1707; in-12).
* Onmefit voir dernièrement, raconte l'auteur du Passe-tanps joyeux, lin tableau de saint Bruno, très-bien fait, et l'on me demanda ce que j'en pensois. Je dis sur le champ : « Sans la règle, il parlerait! »
«Un avocat, qui était fort noir, fit faire son portrait par un peintre et le laissa longtemps chez lui sans le retirer. Le peintre M dit, un jour: « Monsieur, si vous ne retirez votre portrait, l'hôte de la Tête-Noire me le demande? » Pàsse^tempsjoyeux* t<Onmontra au cardinal Chigi un tableau de M; Lebrun^ qui représente la Famille de Darius aux pieds d'Alexandre et qui passe pour le chefd'oeuvrede ce peintre. A côté de ce tableau étoient deux originaux, l'un
de Raphaël et l'autre de Paul Yéronèse, et comme on lui demanda son sentiment sur ce tableau : « Il est bon, dit-il, mais il a deux méchants voisins. » Recueilde bonsmots des anciens et des modernes (Paris, 1709; in-là).
« Un peintre étant convenu avec un marchand de représenter en petit un cheval le plus furieux qu'on le pouroit peindre, sans selle, ni mords ni bride, le peintre représenta le cheval si fait au naturel et si furieux, qu'il faisoit peur aux chevaux naturels, mais avec une selle, une bride et unmords. Là-dessus, le marchand prétendant de n'être pas obligé de le payer, le juge lui ordonna de le payer, parce que, ajouta-t-il, il étoit fort difficilede retenir un cheval si furieux en un si petit lieu, sans mords ni bride. » Nouveauchoix de bonsmots, de bons conteset de plaisanteries (Plaisance, chez Pierre Gaillard, 1711; 2vol.in-l2).
Le peintre Bon Boulogne, voulant se venger du rédacteur du Mercure Galant, qui avait publié une critique malveillante des peintres et des sculpteurs contemporains, exécuta une eau-forte qui représente Mercure fustigépar les Muses. La Peinture et la Sculpture le fouettent à coups redoublés, tandis que la Poésie prépare de nouvelles verges. On lit au bas cette inscription : Ah! ah! galant, vous raisonnez en ignorant.
« Le pape Benoit IX faisoit chercher partout d'excellents peintres et se faisoit apporter de leurs ouvragespour connoître leur suffisance. Giotto ne voulut point donner de tableau, mais, prenant une feuille de papier, en présence de l'envoyé du pape, il fit d'un seul trait de crayon ou de plume un 0 aussi rond que s'il l'eût fait avec un compas. Cet 0 le fit préférer par le pape à tous les autres peintres, s ;.
Diversitez curieuses, par l'abbé Bordelon, (Amsterd., 1699; in-12, t. V).
-10
«*. 290 **. « On a appelé les bâtiments irréguliers des solecismes en pierres. Diversitez cutHeuses,t. III.
« On a vu de notre temps un tableau de Le Brun qui trompa un âne. On avait mis ce tableau, merveilleusementpeint, sécherdans une cour dont la porte était ouverte. Il y avait sur le devant du tableau un grand chardon parfaitement représenté. Une bonne femme vint à passer avec son âne, qui, ayant vu le chardon, entre brusquement dans la cour, renverse la femmequi tachait de le retenir par son licou, et, sans deux forts garçons qui lui donnèrent chacun plusieurs coups de bâton pour le faire retirer, il aurait emporté toute la peinture du chardon avec sa langue; il en a même effacéune partie qu'on n'a pas voulu rétablir, parce que cette impression est une preuve de la vérité de la peinture. » Bibliothèque de Cour, par Gayot de Pitaval, (Paris, 1746, in-12, t. III).
c Le marquis de ***qui est extrêmement laid, s'était fait peindre; la figure était, en outre, dans la grandeur naturelle. Il ne voulut pas donner ce que lui demandait le peintre. Gelui-ci dit: « Eh bien, monsieur, je «garderai votre figure. » Le marquis lui demanda ce qu'il en ferait : « Je n'en suis pas embarrassé, répartit le peintre; je lui mettrai une « queue; ce sera le tableau d'un singe habillé : je sais à qui le vendre. > " "" Bibl. de Cour, t. V.
<tUn mauvais peintre disait qtfil voulait faire blanchir sa chambre et qu'il la peindrait ensuite; on lui dit: « Commencez par la peindre et « puis vousla blanchirez. » Bibl. de Cour, t. VI.
« Un peintre, d'une capacité médiocre, n'étant presque pas employé,se %Xmédecin ; interrogé quelle était la cause de ce changement, il répondit:
— 291 — « Dans la peinture toutes les fautes sont exposées à la vue, mais dans là ((médecine elle sont enterrées avec le malade. » Le Passe-Temps agréable (Rotterdam, 174S; in-8°).
< Quelqu'un a dit; d'un excellent peintre qui ne réussissait pas à faire ressembler; qu'il faisait de mauvais portraits et de bons tableaux. » Penséesingénieuses dû P. Bouhours. '.'-'.-.
Sur une femmepeintre. Vous joignez l'art à la nature,' Chimène, vous plairez toujours : Vous parlez dans votre peinture , Et vous peignez dans vos discours. Darnaud.
« La reine Christine admirait une statue de marbre blanc, faite par le cavalier Bernin et qui représentait la Vérité; un cardinal lui dit : « Ma«:dame, Dieu soit loué, vous avez du goût pour ia vérité que les tètes ï couronnées ne peuvent souffrir. — Je le crois bien, répondit la reine ; « toutes les vérités né sont pas de marbre. » Calendrier récréatif ou choix d'anecdotes curieuses et de bons mots (Paris; 1774; in-24). « Une personne de qualité, quiaimait fort la peinture, ayant montré un tableau de sa façon.au Poussin, ce fameux peintre lui'dit : « Madame, il « ne vous manque, pour devenir habile, qu'un peu de pauvreté. »-'. Calendrier récréatif/ .
Divers artistes ont eu l'idée d'exprimer leur nOinpar des rébuSj Ërâ' mante retraça de la façon suivante les mots Julio II Pont. Maximo, sur une frise de la façade extérieure du Belvédère, au palais du Vatican -.le profilde Jules César, un pont avec deux arches et un obélisque du cirque Maxime. Un architecte, nommé Francesco, avait donné l'exemple d'une
— 292 —. bizarrerie" analogue, 'en traduisant Fmnceseo ar.chit'ettore,'^s,Tuff saint François, un arc, arco; un toit, tetto, et:une: tour,)"tarte,,sculptes sur une des portes de Viterbe. v\ '.'..-: .:.':. .1
- Les peintres se sont parfois laissés-aller à de singulières bizarreries dansleurs tableaux. Cagnacci se plaisait à introduire dans les siens des anges ayant des visages de vieillards, chose contraire à tous les usages. Dans la Fuite en Egypte, de Jérôme Bosch, on aperçoit un cabaret flamandet une troupe de paysans qui s'amusent à voir danser des ours. Au moyen âge, à la Renaissance,les anachronismes sont innombrables. Les soldats grecs et romains sont vêtus commeles Suisses et la garde du pape, et l'artillerie foudroie les murs de Troie. Le roi René donne à César un costume qui rappelle, celui du roi de Coeur,tandis que Junius Brutus et ses complices sont habillés,commedes conseillers du parlement au quinzième siècle. .. ;- .François Casanova, l'habile peintre de batailles, était le protégé du .prince de Kaunitz, mais il gardait, avec lui tout son franc-parler. Le premier ministre delà monarchie autrichienne commanda un jour quatre tableaux à l'artiste. « Combien?:dit-il, lorsque l'oeuvrefut exposée à ses C est trop. —Prince, lorsque l'emregards.—Vingt-quatre millefrancs. -*— a pereur fait de Votre Grandeur son premier ministre, lorsqu'il la comble d'honneurs, je comparela récompenseau mérite, et je ne dis jamais :. C'est assez. » Il n'y avait rien à répondre à ce mélange de iïatteriô et de hauteur : les vingt-quatre mille francs furent payés.
Subleyras, mort en 1749, connaissait bienle coeurhumain, ll-apporta un jour chez un grand seigneur un tableau qui lui avait été commandéet dans lequel l'important personnage avait voulu être peint en habit de cérémonie; il trouve le Mécène donnant audience à une troupe de parasites et de clients ; consultéssur lemérite du portrait, ceux-ci gardaientun -profondsilence, craignant d'émettre un avis qui .déplût : «'Monseigneur, s'écri-ele peintre, donnez'd'abord votre opinion, et- si le tableau vous ;paraîtboh, ces messieurs le trouveront un chefrd'oeuvre.»
— 293 — On a prétendu que Michel-Ange,:en peignant le plafond de la chapelle Sixtine, s'était tellement,accoutumé à regarder les objets de bas en haut, qu'après avoir terminé ce grand ouvrage, il ne pouvait presque plus baisr ser les yeux, de sorte que, s'il avait à lire une lettre, il la tenait audessus de sa tête. .
À l'âge de cinq ans, Carie Vernet dessinait déjà d'une façon très-remarquable. Son père en parlait un jour avec enthousiasme devant quelques amateurs; on avait l'air de compatir à l'aveuglement de la tendresse paternelle. Le célèbre peintre de marine fait venir son fils. Le ' pauvre enfant est placé au milieu du salon; une feuillede papier est mise devant lui ; on lui présente un crayon, on lui demandeuue preuve de son savoir faire. Il se livre à son instinct.et dessine hardiment un cheval ; à mesure qu'il avance, on murmure autour de lui : « Bien! très-bien! Mais il a pris trop bas, il n'aura pas de placepour les jambes. » Le petit Carie ne se déconcerte point; il achève le corps du cheval, il commenceles jambes, puis, en quelques coups de crayon, il figure de l'eau sur le bas de sa feuille, et fait ainsi prendre un bain de pieds à son cheval, laissant les assistants émerveillés d'une présence d'esprit qui eût fait honneur à :l'artiste le plus exercé.
Hyacinthe Rigaud, le plus grand peintre de portraits de l'époque de Louis.''XIV,n'aimait pas à faire des portraits de femmes ; il disait : « Si je les fais telles qu'elles sont, :etlesne se trouveront pas assez belles,; si je les flatte, elles ne ressembleront pas. » Une dame, qui se fardait .outre mesure et dont il reproduisait les traits, se plaignait de ce qu'il n'employait pas d'assez belles couleurs et lui demandait où il les achetait : « Je crois, madame, répondit Rigaud, que c'est.le-même marchand-qui nousles vend à tous deux. » •..•' .......
Le célèbre Lawrence débuta par un coup d'essai qui fut un. triombhe. Il obtint l'honneur, lorsqu'il était encore novice et inconnu,,.de,faire le portrait d'une charmante :actrice, alors fort à la mode, Miss Farren ; il la représenta les mains enveloppées dans un épais; manchon et les bras
nus; elle faisait ainsi héroïquement son devoir de jolie femme, en exposant aux rigueurs de l'hiver des bras adorables que chacun avait le bonheur de pouvoir admirer. Cette singularité fit grand bruit dans le monde; toutes les'.femmes applaudirent,, et Lawrence fut aussitôt en possessiond'une vogue immense.
On assure.que Martin Heemskefkétait si timide, qu'il courait se cacher dans les.endroits.les plus retirés de sa demeuré, lorsque, à" la procession delà Fêté-Dieu, il entendait tirer des coups de fusil.
:'Un peintre hollandais était si laborieux, afin de gagner,davantage, que, le jourméme de l':enterrementde sa femme, il ne quitta le pinceau qu'à regretet pour un court instant.
le peintre italien Nûiiciata, ayant reçu l'ordre d'exécuter'une Madone et de la représenter d'un certain âge et différente des Vierges ordinaires, se permit l'inconvenance de la représenter avec une ample barbe au menton.
Un tableau fort singulier du Guerchin représente saint Roch soupçonné d'être espion et conduit en prison par un soldat qui lui lance dé grands coups depied au bas des reins.
Divers artistes se sont peints eux-mêmes dans leurs tableaux. Bernard Yan Orley figure dans son tableau du Jugement-dernier, où il s'est représenté coifféd'un chapeau à cornes, et d'ailleurs très-peu habillé. Lucas Granacb donna à Hercule filant auprès d'Omphale les traits de l'électeur de Saxe Jean Frédéric. Tintoret, irrité des injures d'une vieille servante, se vengea d'elle en plaçant son portrait ' au milieu des bourreaux, dans le tableau du Martyre de Saint Etienne.
— -29S —
LE PORTRAIT De se faire tirer certain homme eut envie-. Chacun veut être peint une fois-en sa vie, L'amour-propre, de son métier, Est ami des portraits : cet art qui nous copie Semble aussi nous multiplier. Ce n'est pas là notre unique folie. Le portrait achevé, notre homme veut avoir L'avis de ses amis, gens experts en peinture : Regardez, il s'agit de voir Si je suis attrapé, si c'est là ma figure. Bon, dit l'un, on vous a fait noir; Vous êtes blanc. Cette bouche grimace, Dit un autre. Le nez n'est pas bien à sa place, Reprend un tiers : je voudrais bien savoir
Si vous avez les yeux si petits et si sombres? Et puis, en vérité, que servent là ces ombres? Ce.n'est point vous, enfin; il faut vous retoucher. Lé peintre =eny ain s'écrie ; il a beau se fâcher ; :.:,';Sur.cet airet il faut qu'il recommence: Il travaille, fait mieux, réussit à soii choix, Et gagerait tout son bien cette fois Cour la parfaite ressemblance. Les connaisseurs assemblés de; nouveau Condamnent e'n'cortout l'ouvrage. On vous a,Uongele visage; On vous creuse la joue, on vous ride la peau ; Yôus êtes là laid et sexagénaire; Et, flatterie à part, vous êtes jeune et.beau-. Eh bientléùr4it le peintre, il faut encor refaire ; Je m'engage à vous satisfaire, Ou j'y brûlerai mon pinceau, Les connaisseurs partis ? le peintre dit à l'homme ; YSS^miSj,de leur nom s'il faut que je les nomme , Ne sont que dé francs ignorants ; si Et,° vous le voulez, demain je les y prends. D'un semblable tableau je laisserai la tète, Vous mettrez Ja;vôtre-^n son lieu. Qu'ils reviennent demain; l'affaire sera prête. J'y consens-,dit notre homme; à demain donc, adieu. La troupe dès Experts le lendemain s'assemble. Le peintre leur montrant le portrait d'un peu loin . Cela vous plaît-i! mieux? dites ; que vous en semble? Du moins, j'ai retouchera tête avec grand soin. Pourquoi nous rappeler, dirent-ils? quel besoin ' De nous montrer encore cette ébauche? S'il faut parler de bonne foi, Ce n'est point du tout lui, vous l'avez pris à gauche. Vous vous.trompez, Messieurs, dit la tète,: c'est moi. r De la Mothb. .::;:;!V';jXtv?'l^:ràWe.5(Paris,:4719).
— >297 — On racoate que Ânnibal Garrache, ayant été arrêté par des voleurs, dessina leurs portraits devant un magistrat; les bandits furent découverts, grâce à ce signalement. L'Arioste voulut que son amiDosso-Dossile peignît dans'les belles fresques qui ornent le couvent de Saint Benoit, àFerrare, et qui représentent le paradis : '« Je veux, dit le chantre de Roland, me trouver dans ce paradis-là, car je'ne suis pas bien sûr d'être dans l'autre.»
Les contes d'atelier ont envahi partout l'histoire des peintres. Par exemple, on a dit que Rembrandt poussait si loin sa méthode de l'empâtement, que, dans un portrait représentant une figure vue de face, -il fit un nez dont la saillie existait réellement sur la toile. Quoi qu'il en soit de cet étrange nez, un des rivaux de Rembrandt lui reprocha un jour de peindre en ronde-bosse.
BIBLIOGRAPHIE DES OUVRAGES PUBLIÉS EN FRANCE SUR LES BEAUX-ARTS L'ANNÉE PENDANT 1859.
La liste qui suit, extraite, en grande partie, et à notre point de vue, du Journal de la Librairie, présentera tout ce qui a été publié en France, à l'état séparé, pendant l'année 1859, sur l'Art et sur l'Archéologie qui touche si souvent à l'art. Les livres seuls nous ont donné l'ordre que nous avons établi ; une bibliographie générale comporterait d'autres divisions, mais nous n'avions affaire qu'à ce qui a été publié dans l'année, et trop de classes se seraient trouvées absolument vides, pour que nous ayons pu avoir l'intention de donner un cadre ou un système complet. : P. G.
I..—HISTOIRE GÉNÉRALE.
lation• de l'annéescolaire1857-1858. Paris, 1859; in-8de20pages. Annuaire'de l'Associationdes artistes
Lesarts,étudehistorique, parPauiLenoir, architecte. Paris,1859;in-8de35pages. peintres,sculpteurs,architectes,graDela littérature,des scienceset des.arts veurs et dessinateurs,fondéeen 1844 sousle règne de François, le baronTaylor.15eannée.Paris, 1er,par Le parTW. . PayendeFlacourt.Paris, 1859;in-8de 1859; .in-8de96pages. . ' 47 Discourssur lesbeaux-arts, considérés au pages. Dûsarts et des artistesjusqu'à la findu . point de vue de la moralepubliqueet xviii"siècle,par EdouardLaforge.Lyon, deleuradministration, parJ. Mareschal, . ,1859;in-8. ......' premierinspecteurhonoraireet ancien Institutimpérial.deFrance/Académie des directeurâ la liste civile.Paris, 1859;' : . heauxrarts. Séancepubliqueannuelledu in-8 de 3.2pages. . samedi1e' .octobre1859.,présidéepar Dudroit héréditairedes auteurs-et des . :M. Gatteaux,président..Paris, 18.59 ; erreursdu congrèsde Bruxelles,-suivi in-4de 80pages. d'un Discourssur les beaux-arts," par Écoleimpérialeet spécialedesbeaux-arts, Jules Mareschal, anciendirecteurde'la Peinture,sculpture,architecture.Dis- liste civile (beaux-arts).Paris,"1859; : tributionde prixet demédailles.d'ému- in-8de vu;et de176pages.
— 300 — ruraleset de leur II. —OUVRAGESDIDACTIQUES. Traitédesconstructions disposition.... parLouisBouchard. Paris, —Architecture. 1859;2 vol.gr. in-8, avec 150 planDessin.—Perspective. ches. Peinture. 'Nouv.eaumanuelcompletdu peintre en Coursélémentairede dessin,appliquéà bâtiments;contenant...le nettoyage,le l'architecture,à la sculpture,à la pein- rentoilageetlarestaurationdes tableaux à ture, ainsiqu'à touslesarts industriels, l'huile, la transpositiondes gravures comprenant... ; par"AntoineÉtex, sta- sur le bois,le verre,etc.,par MM.Riftuaire,architecteet peintre,avec texte faut, Toussaintde Senset Vergniaud. par l'auteur.3e édition.Paris, 1859; Nouvelle édition.Paris,1859; in-18de in-8 devin et 8 pagesavec8 planches 461pagesavec3 planches. dansle texte;ouin-4oblong,avectexte La peintureau pastelmiseà la portéede et 50planchesgravéeset lithographiées. tout le monde,par l'applicationde d'aprèsles plusgrandsmaîtres. quatre méthodesnouvelles,par John Nouvellethéoriesimplifiée de la perspec- Andrew,ex-graveur. Paris,1859;in-8de tive, contenantune introductionhisto- 47pages. des rique..-.,approuvéepar l'Académie beaux-arts;par DavidSutter,auteurde la philosophie desbeaux-artsappliquée III. — ARCHÉOLOGIE. '.;à la peinture.Paris, 1859;gr..in-4de cm et 52pages,avec60planches. —Moyenâge. —Renaissance. — Antiquité. — Monographies moilcrnes. Nouveaumanuelcompletde perspective Temps provin— — Théâtres. Peinturesurverre.— - dudessinateur etdupeintre,contenant...,. ciales. —Tapisseries. — Costumes. — Mobilier, . parA.-D.Yergniaud.Nouvelleédition. Céramiques. —ffieliure, etc. . Paris,1859;in-18de 252 pages,avec 7planches. Dictionnairedes antiquitésromaineset au grecques,accompagné de2000gravures Perspective.J. Adhémar.Supplément Traité,pages377-442.Paris, 1859; in-8 d'après l'antique,par AnthonyRich. avecdeuxplanches. Traduitde i'anglaissousla directionde Géométriepopulaireartistiqueet dessin M. Cheruel.Paris, 1859; gr. in-12de linéairefamilier,suividudessind'après xii et 740pagesà deuxcolonnes. .;nature,,sansmaître,,systèmed'AbrahamL'architecture au sièclede Pisistrate,par Bosseet .Carré,perfectionné à la parGoupil, E. Beulé,professeurd'archéologie .:;professeurde dessin...Paris, .1859;.in-8 bibliothèque impériale.Paris, 1860; gr. - de 111pages,avecplanches. . .. . - in-8de 302pages. dela.Bévue deVarchitecture etdes Nouveaumanuelcompletde l'architecte .: Extrait travauxpublics, etXVIe volumes. outraité d'apXV,C ,;..:des.monuments religieux,, chré- Noticesur-les ruines d'Agrigente,par plicationpratiquede l'archéologie à. l'entretien, M. Hittorf. Paris, 1856; in-4 de 22 .-;tien.ne:à.laconstruction, à la..restaurationet à la décoration des pages. .'églises...;par J. Schmidt.Ouvrageen- Monuments antiquesde la.villed'Orange, . richid'un.Vocabulaire d'architectureet parM.A.Caristie.Articlesde M. Vitet Nouvelle.édition. d'archéologie.: Paris, extraitsduJournal dessavants,juin et 1859;in-18devra et 600pages,avecun « juillet1859.Paris,1859;in-4de26 pag. -.atlasinr8oblongde 29 planches... 1 Sur les graveurs des inscriptionsanManuel.de auxanai- tiques,- par M, EdmondLe . Blant. construction.appliqué ' sonsparticulièreset aux.établissements AmiensetParis, 1859.;in-8de15pages. .:.ruraux,..contenant.des Notions.d'archi- ', .Extraitde \a.:Revue del'art chrétien. . tecture...,par Al. Melin, architecte.Histoire,de France,.depuisles tempsles Nancy,1859;in-12de68pages.._ c... .plus,anciensjusqu'ànos jours,..d'aprôs
— m — du.trésor,-par les documentsoriginauxet.'lesmonu- • —Maison:et.salle Mm<i"Fémentsde l'art de chaqueépoque,par licied'Ayzac,dignitairehonoraire.dela MM.HenriBordièretEdouardCtfaïton. . maisonimpérialede-Saint-Denis-. Paris, Paris,1859;2 vol. gr. in-8à deuxco- - 1-859 ; in-8de-:37 pages.-; r;;-.• •sur Eure--et-Loir des-vues : '.lonnes;avëc.dé.nombrèusés gravures pittoresque^recueil; lesplusremarquables ; bois,exéciuéesparles -artistesâu-Ma- etdesmonuments . -dudépartement-, nature .dessinés,d'après -gasin pittoresque..•" " -: ' ; /' •.-; Les monuments-deThistoirede France. et lithographies .par.AugustevDeroyet des productionsde la sculp- - Beaujoint.Textepar E..-Lefèvre. CharCatalogue ture, dela peintureet dela gravure,re- tres,1858;iri'8de 442pages. de lativeà l'histoiredela Franceet des Essaisur lesantiquitésdudépartement Français, par M. Hennin,tome V, Lot-et-Garonne,par J.-F. Boudonde 1364-1422.. Paris, 1859; in-8 de 499 Saint-Amans. Agen,.1859;in-8de 346 et plans. . pages,avec-lithographies pages. La Renaissance monumentale en France, Archéologie pyrénéenne;antiquitésrelietd'ornemen- gieuses,historiques,militaires,artistispécimensde composition tation architectonique et sépulcralesd'une empruntésaux ques,domestiques . édificesconstruitsdepuis le règne de portiondela Narbonnaise et de l'Aqui.CharlesVIII,jusqu'àceluideLouisXIV, taine...,parAlexandre duMège.Tome1.4 . parAdolpheBerty.lrc livraison.Paris, ..Prolégomènes. Toulouse,1859;.in-8de 1859; grand in-4 de 3 pagesavec 2 367pages,avecunatlasïn-fol. Duchâteaud'Angoulême et"dèsarchéoloplanches. secomposera de200planches L'ouvrage 1859; in-8de"9.pages gra- gues.Angouléme, véessuracier,ouehromolitbographiées.avecunplan. L'artarchitecturalen FrancedepuisFran- Mémoire du château pourla conservation Ierjusqu'àLouisXIV,par Eugène d'Angoulême lu à la Sociétéd'archéo" çois Rouyer,architecte,inspecteurdes tra- logie.Séancedu1eravril1859:Réponse vauxduLouvre.Paris,1859;in-4,avec à M.P. Abadie.Angouléme, 1859; in-8 100planches. de 35 pages. De l'impuissancearchitectonique du dix: Docteur G. Signé neuvièmesiècleet de la substitutiondu Noticesur l'égliseSaint-Andoche de Sauromanau styleprétenduogivalgéné- lieu,par M. JosephCarlët.Dijon,1859; ralementadoptéaujourd'huidans la in-4de34pagesavec9 planches. ' -construction des édificesreligieux,par Extrait desMémoires delaCommission, ar* - LéonMdugenot. de la Cote-d'Or, in-8 de chéologique Nancy,1859; - 24 pages. Noticesur l'ancienpalaisdes évoquesdu De l'architecturereligieuseet des archi- Gévaudan,par M. V. Tourétte, artectes au xixe siècle,par M. l'abbé chitecte. Mende,1859; in - 8 2e 64 - AubèreAmienset Paris, 1859;in-8de pages. .....'. 25;pages. de l'ancienneabbaye.royale Monographie Extrait de \-iHnvuedc l'artchrétien.- . .de Saint-Yyedde.Braine,r.avec. la DêsDocuments relatifsauxtravauxduPalais , ci'ip.tion des tombesroyales•_et,seigneude Justiceet à la reconstruction de la gneuriales renferméesdanscette'église, -- Préfecturede police.Impression; votée par StanislasPrioux.Paris,1859; in-fol. " par leConseilmunicipaldans-la séance - de 108 pages, avec 27planches,dont ..du 1erfévrier 1856,:et.par lé .Conseil 12sur acier;6 en chromolithographie, tiréesenbistre.généraldanslaséancedu5octobre1S57. et9en lithographie .;• Paris,1S59;in-4de iv«t 527planches, Études archéologiques jointes à la Des.. avecun tableau,et un atlas gr. in-fol. cription du portailde l'église Saintde 34planches. Pierre de Moissac(Tarn-et-Garonne), : Sallecapitulaire. par l'abbéJ.-B, Pardiac.Bordeauxet Abbayede Saint-Denis
— 302 — *bl. in-16,.avecplan- Mans,1859;in-8de 4 pagesavecune Paris,;iSôSr59;.;2 ches. planche. ExtraitduBulletin dela Société....: Histoireet'inventairedu."trésor de la cadela Sarthe.thédralede Bourges,par:M.le baronde GiraTdot.Paris; 1859";in-8 dé 84 Société académiqued'Architecturede -,LyonvProgrammedu concourspublic pages. Extrait âësMémoires dela Société desan- pour l'année1859.Sur le projet d'un .tome tiquaires, XXIV. pont monumental.Lyon,1859;grand Noticesur une-maison'sise à" Chartres,- in-8de11 pagesavecune'planche. rueduGrand-Cerf, par M.G.-R.Ravault. Exposéd'étudesexpérimentales faiteson 1859;in-8dé 15pages. construisant unesallethéâtraleà Paris, ' Chartres, - de 1845à 1855,pouvants'appliquerau Tiréà100exemplaires. du châteaude Heidelberg, nouvelOpéraprojetédeParisetau nouMonographie dessinéeet gravéeparRodolphe Pfhnor, veauthéâtredela Seine,parHenriBard'un texte historiqueet thélémy,ingénieurcivil. Paris, 1859; accompagnée descriptif,par DanielRamée.Paris, in-8de38pages. 1859; in-fol.de20pageset 24planches. Première Lesdessins, partie. plansenchroOnesuitede monographies etlesdevis-, lorssousle molithographie paraîtront paraîtra titrede: Châteaux à l'ouvrage. ,• delàRenaissance. qu'ily aura200souscriptions Quelques joursen Allemagne, par Didron Une salle pour l'Opéra,par îJules Frey. "del'ancienComitéhis- - Paris,1859; in-16de 32pages. aîné,secrétaire toriquedes arts et"monuments.'Paris,Reconstruction dugrandthéâtredeMoscou, 1859-in-4de35pages,avec2 planches. dit Petrowski.Noticedescriptive,acRecherches sur le lieude labatailled'Attila compagnéede 20magnifiques planches en 451, ornées d'une carte géogra- en noir,teintées,ornementées en chroDédiéeà Sa Majesté . phiqueet de (vi)plancheschromolitho- molithographie. graphiquesreprésentant: 1° Lesarmes AlexandreII, par AlbertCavos,conet ornementsattribuésà Théodoric ; seillerd'État, architectedela courim2°les armeset ornementsdu roi Chil- périaledeRussie,etc.Paris,1859;grand du roi Reces- in-foliode 10pagesavec20planches. déric;3° les couronnes au-Musée de Cluny, Calquésdesvitrauxpeintsdela cathédrale Vinthus,conservées membrecorres- duMans,ouvragerenfermant:1°lesclapar Peigné-Delacourt, pondantde la Sociétédes antiquaires. quesou lesréductionsdesverrièresles Paris,185.0;gr. in-4 de52 pages,avec plusremarquables ; 2" l'inventairedes7 planches. criptifde tousles vitrauxde cette ca•LeTombeau deChildérid",roi desFrancs, thédrale;publiéssousles auspicesdé restituéà l'aidede l'archéologie..., par MgrNanquette,évéquedu Mans, et M.l'abbéCochet.Dieppeet Paris,1859; . sousla directiondeM.E. Hucher.5eli-. in-8,avec-desgravuressurbois. ' vraison.LeManset Paris, 1859; grand Noticesur"unreliquaire'de l'époquero- in-foliode 4 pages,avec9 planches. Onannonce 100planches, : Letexteestsigné mane,par-M.l'âbbéAubef.Amienset l'abbéLottin, chanoine duMans. in-8de 15-pages. Paris,1859';' • Extrait delaRevue .del'artchrétien'. La verrièrede la passion,à l'égliseSaihtde Trôyes;'noticepar 'Notice sur- les- chandeliersd'égliseau Martin-ès-Vignes -' moyenâge, par M. l'àbbéJ.'Corblet; J.-P.F..., Troyen.Troyes,1859;in-8de précédéed'uneLettredeH.Dusevelsur 7 pages. le même'sujet.Amienset Paris, 1859; Dictionnaire raisonnédu mobilierfrançais in-8de32pages. à la renaisdéi'épbquécârlovingienne Le grandcouteaudé-Cîîarleslé Téméraire sance,par M.Viollet-Leduc, architecte •' au Muséedû Mans,parE. Huch'ëiv Le : du gouvernement. -Compterendu par
— 305; — de.l'Institut. de-Saint-Pétersbourg. •in-8 M.,P...Mérimée...Membre-.. Paris,.1859:; ..'..'; Paris,1859;in-8.de13 pages: .: . .vde.4pp.ages.-. Extrait Au-Moniteur du14février -1859;-. Extrait duBulletin duBibliophile etdu-Bi-Novembre et décembre. 1858. Noticehistoriquesur les manufactures .bliothécaire. Notice s ur le d'honneur o ffert des.Gobelins et wagon par impérialesde tapisseries che:detapis de la-Savonnerie;précédéedu .làcompagnie privilégiée Rio-Latina; d.estapisseriesqui y>sontex- minde.fer.deRômeà la frontièrenapoCatalogue directeur litaine, à Sa Saintetéle pape:Pie.IX. posées,par A.-L.Lacordaire,--. de cet établissement. Paris,,1859; in-8 . Paris,.1859;grandin-8.de8 pages. de.76 pages,avecfiguresdansle texte. C'estla,4eédition decettenotice.-, IV,—NUMISMATIQUE. TapisseriedeJeanne.DarcduMuséed'Orléans,par Vergniaud-Romagnesi..OrLe cabinetdes médailles'de là Biblioléans,1859;in-8 de0 pages. au Costumes ancienset modernes.Habitian- thèqueimpériale.—De l'importance tichie raoderni.di tùtto; il :mundo,.di pointdevuedel'histoireet de l'art,'des que renfermeleCabinetdes Cesare.Vecellio. .Précédéd'unEssaisur monuments la gravuresur bois,parM.Amb.Firmin médaillesde la Bibliothèque impériale. destableauxdeVanloo Didot,t..I. 1™livraison..Paris, 1859; —Interprétation qui le décorent;par Dauban.Paris, in-8de20pagesavecfigures.. 1859; in-8de16pages. Onannonce plusde,500costumes.. Description historiquedesmonnaiesfrapNoticesur lerochetde Saint-ThomasdeGanà.lacathédrale d'Arras, pées sous l'empireromain, commutorbéry,conservé par M.l'abbéE.Van.Drivai,chanoine. némentappeléesmédaillesimpériales, Arraset Paris,1859; in-8de10.pages:. par HenryCohen.TomeI. Paris, 1859; del'artchrétien. Extrait deiaBévue gr. in-8dexxxnet 484pages,avec19 Collectionde figurinesen argilede l'é- -planches.. Onannonce un2evolume; avecles.noms,des poque!gallo-romaine des Arabes avant l'isla..céramistes Numismatique, lesont r ecueilqui exécutés; Paris, 1859; lies, dessinéeset décritespar.Edmond misme,par.Victor.Laaglois. Tudot.Moulinset Paris, 1858;in-4de in-4de xn .et,158 pages,avec5.planches. 8:pages,avecgravuressurbois.. Onannonce unvol..in-4,avec60 pi. litho-Essai sur la .numismatiqueibérienne^.j graphiées. par P.-A.Boudard.Bézierset Paris; Lescarrelagesémàillésdu moyenâge et 1859; in-4, avecplanches. de la Renaissance,précédés,de l'his- De la numismatique papale,par M.l'abbé toiredes.ancienspavages;..mosaïque, V.Pelletier,chanoinede l'églised'Or^ .labyrinthes, dalles incrustées;-, par léans.Amienset Paris,.1859;hr-Sdé M.EmileAmé,architecte,etc.Bar-sur- 14pages. .... A.ubeet Paris,1859; in-4de .xxix.j3t delaRevuedel'art chrétien.. ,. 210 .Extrait pages;avec60dessinsdans.le texte,et Recherchessur les monnaies,mérèaux., 90.planches encouleur. imprimées sceaux,jetonshistoriquesde là villede Tiréa300exemplaires. Mantes,à diversesépoquesde sonhistlne nouvelle.poteried'Avis'seau;Notice' toire, par,J.-N.-Loir(de Paris). Ver* sur-cette.famille,par C.de Sourdeval. sailleset -Paris,1859;-in-8:deiu.«t'-5l Tours,.1859•in-8de 4 pages. pagesavec5.planches^ Noticesurles.reliuresanciennesdela BiExtrait du.5evolume desMémoires delàSfi» ciété...,:de Seine-et-Oise. . bliothèqueimpériale-de...Saint-Pétersbourg,par M. RodolpheMinzloff, con- Description et gravuresde médailles x;ohiservateur, de la Bibliothèque, de plusieursévénements inimpériale mémoratives
— 30£ — --teressarits.de''la Î::-M. : 'par.P.i'LaxitersV dessin'à vffledéMêtz,r-:pâr prôifes'sèar'idè'" Chabert.Metz,1859;in-8:de:ï5;pagès,i l'Écoleroyale:de/gravure: et G.'Billoïn. ' Paris,Ï859f'ih-fôl.' rr,-'.'::':.:• :-;:" -avec 3:plàircîie';^:^' 'avec60 dë'21-'pagès -'--'Extrait dés'Mémoifès-àed'ÀLcadémië-impéraplanches.vrr u'î, "V2 ?j;y-fà;', :::':" •:*~™fetîei|fotç,;1857758.;-.r\ 7:.;.;;-.;'.;":En'Holla'ndé."-Lettres^"à" âih-"a'mi,'.'>par Nicolas duc "Maxime'dû Briof;3p"avèùrs3es:monnaiês.du Camp,suiviesdesCatalogues - de'Lorraine;HenriIfciNancy; ~ -185'9 ; ïn-8 "deRotterdam,La Haye et •-•î.'r!r';3. .:? ;.'&-:':'':'. ;'' desmusées .de:15:pages. Amsterdam;:AIënebH' et -Paris, 1859; délaMèurtlie. • '"îri-12dè:387!pages".-""" '' Sigiié:;HenBLepage,archiviste à partd'unarticle duJournald'arTirage en Anglelorraine. L'art,"les artistes"et-l'industrie chéologie terre. Discours devantla So] p rononcé Noticesur.Louis-Michel en Petit, graveur ciété'des a rtsde Londres, p ar Théophile médailles, précédéd'un aperçusurl'his- "Silvestre... 1859; iii8 dé 108 Almédailles,.par _,toJre:deJagraYU;re.en ": Paris, :.-"'pages. avec portraitgravépar ;.phonse,(Pauly,. impérialde ."Versailles, H. Brevière...Paris,; 1859;in»8:de:3 Noticedu"Musée, conservateur par-Eudorë'Soùlié, adjoint pages..,-, ........ impériaux,chargédu service Delagrayureen;médailleau xixcsiècle, desmusées Muséede;Versailles." 1" partie.:Rez....parCh.Léyêque,professeurau collège ; du dé-chaussée.2°' édition. Paris, 1859; de .France....Raymond .Gayrard.Paris, et 525pages.;.'."; '. 1859;in-8de15 pages,(voiraux Bio- in-12de-Lxxvin Lesgloiresdela France,parLélius.Choix 'graphies). des.plus'beaux tableauxdu Muséede Extrait duJournal"général de Vmsinietion L '" '" •-' -piibligue,tâ'mîii'S-1S59. Versailles, "pemts.parlesmaîtresdel'écolefrançaise,ïet:réproduitssur"acier graveurs.Paris, 1860; par.;nos.premiers V,.—.PEINTURE; ": gr. in-fol.de 250pages,-avec100graivurëssur acier, -....;.-;: :: : '; Musées. —Expositions... Lesmuséesdeiprovincé,par:M;le'comte Lés;muséesd'Italie,guideetmémentode L. Clément,de Ris^ attachéà la conl'artisteet du voyageur,précédéd'une servationdesmuséesimpériauxiTomeI. Dissertationsur les.originestradition- Paris,1859;in-8.de356pages. à nellesdela peinturemoderne,parLouis NoticedestableauxdansleMuséeLorin, - Yïàfdot 3e éditionrevueet très-aug- Bourg.Bourg,.1859-;in-16devoi et 38 -'':': î1mentée.Paris,1859;in-18devinet 309 pageS. -'•.'•-.-' , -125 numéros. : : V". ' pages. '-• Musées ; .Lacollection &es secompose destableauxetstatuesdùMùsée d'?Europe Catalogue , _'"de 5volumes. : déNantes;7e.édition,2? du catalogue Les. galeriespubliquesde l'Europepar refondu.Santés, 1859; in-12 de :305 M.J.-G.-D.Armengaud,Rome..Paris, pages..•.:.-:..:'.' ...'-;.avecdenom- Notice, 1859;gr.,irt-4de 431-pages, historiquesurle-Muséedépêinture breusesgravuressurbras.:.-: -dé Nantes,d'aprèsdes documentsoffiestrevendiqué :'-. Letexte:decetouvrage par ciels-etinédits,parsM.Henri;déSaintBlanc. . ; parM.;Charles secrétaireenchefdelà mairie. Georges, Le:muséeroyal;dev.Madrid., ...parM.:1e Nantes. etrParis,il 859;in-8.'. :. ... \ ; comteGlémeutde Ris, attachékla.con- Catalogue:!des tableaux,,statueset. objets servationdesmuséesimpériaux.. Paris, d'artsexposésailMuséedéRouen,.aug- 1859;:in-18.de vin et 150pages. . menté:denoticessur.la vie:et les ou-, Muséede l'amateur.Choixdes-meilleurs vràgesdesprincipaux maîtresde.chaque céet.dessins:des. ar- école,.ainsique surles."personnages tableaux,.sculptures, - tistes.belgescontemporains, dontles dans lèbres lithographies portraits:figurent la
—305 — collection.Rouen, 1859; in»l2de.l87 Notice, surles.tàbleâuxdesartistesétranpages. -.•' gers et les principauxouvrages.de 454numéros. sculpture,gravure,architecture,dessin, Salonde 1859/Indiscrétions, liminiature,-numismatique, par :J.-H. -;- aquarelle,: : thographie,chromo-lithographie,: Duvivier.Paris, :in-12: de 1859; 24 photo' : ipagès.-• de.1859..Paris, graphiede l'Exposition, des . . Explication ouvragesde-peinture, 1859,in-12de 60pages. ''-sculpture,gravure,lithographieet ar- Saloivde1859(Artistes.de Versailles),par chitecturedesartistesvivants,exposai .VictorManier.Versailles, 1859;in-8de. au palaisdesChamps-Elysées, le 15avril 62pages..:•'". la Concorde .deSeine-et-Oise. 1859.Paris, 1859;ih-12dexxviet 533 Extrait.de Salondel859.(Lesartistesdudépartement pages. ; Peinture :N»s1-30*5 : 3046-3517;,del'Orne.)Exposition ;sculpture deSaintrégionale : 3518-3677 : 3678- Lô (les artistes normands;les indusgravure ; lithographie : 3774-3887. Celivret -, 3773;architecture est trielsdu départementde l'Orne; liste terminé des ouvrages des parlanomenclature lauréats),parGustaveLeVavasseur. d'artexécutés ou placésdanslesmonuet Caen,1859; in-12 de;43 Argentan ments le publics depuis précédent'salon. Noticesurles principauxtableauxdel'ex- pages. ExtraitduJournaldel'Orne.. positiondel859.Peintresfrançais.Paris, Études artistiques.Lettres sur leSalon 1859; in-12de 72 pages.— 2eédition 1859. — Les artistesmarseillais corrigéeet augmentée,in-12 de 72 de au Salon de 1859. — L'oeuvred'Ary .pages. LeSalonde 1859,par Maximedit Camp. Scheffer.—. Velasquezau Musée de Madrid.Marseille,1859;.gr.in-8de112 Paris,1859;in-18de215pages.. pages. LeSalonde 1859,.. M..H. Dumesnil. par . (ParHenriFouquier.) . Paris,•% 859;iiirl8 de 234pages. Les.peintresfrançais.Salonde 1859,par Sociétédes amisdes arts. Expositionde .:LouisJqurdan,Paris;1859;in-18de215 . 1859. Objetsd'art devant former;les lotsdestinésaux actionnaires.de l'exer.'•'.-. pages. cice1858. in-18 C atalogue. Paris,1859; A dans l eSiècle. . .- paru . de16 pages. des.Beaux-Arts. Salon de Exposition 1859, par.LouisAuvray., Paris,.1859; in-12de Projetd'uneexpositionde produitsmanu- 108pages. facturésetd'oeuvresd'art quiaura lieu L'art, et les artistes contemporains au à Lyonen.1860.Lyon,1859;in-8de23 Salonde 1859,par Alexandre -.. Dumas. pages. .',.'..:.' -• Fournct. ..... Signé:Claudius Paris,1859;.in-18de 292pages. . d'une femmeau Salon.de Livret explicatifdes ouvrages'de: pein? Impressions ; -1859,pàrMathildeStevens.. Paris, 1859; ture,. sculpture,dessin,gravure,..etc., in-18de 144pages. admisà l'exposition, de la Sociétédes Les.quatorzestations.duSalon,1859..Sui- amisdes arts de Lyon,:fondée en.1836. ; viesd'unrécit::douloureux, 23eexposition. Lyon,1859; par;Zacharie (1858-1859.) 1: .'.'.:' . :'.'Astruc:Préfacede George.Sand..Paris, :. in-18.dexxnret 99"pages'.de peinture:;et. de sculpture. 1849;..in-18de.vmet408pages.'. ; Exposition.. Souvenir-du Salonde1859,contenantune ::M_etz. .1858.Rapport,fait .à:l'Académie appréciationde la'plupart des oeuvres 'impérialedeMetzau"nomde l'aSociété admises àcetteexposition desBeaux-arts, dèsAmisdesArts,par:M.Vighotti.Metz; .; et résumé,sommairedes.'.critiques. . ,..: con- :1859;in-8de 8pages. tradictoires,extraitesdes journaux"et Notice,sur les tableaux,dessins,.:sculpAubert.Paris, 1859; ••tures, etc., composantl'expositiondes revues,, parMaurice in-18de 367pages. Beaux-Arts,à,Orléans,à l'occasiondes 20
— 306 — fêtesdes7.et.8mai1859.Orléans,1859; Histoired'un.précieuxtableaupeint par in-12de 25pages. Lacroix,représentantmadamela du205numéros. chessede Berry.avecsesdeux enfants, Revuede la dix-septième muni- exposé:au Muséedu Louvreen 1822. exposition cipale des beaux-arts , par: Gustave Paris,1858,,in-8de,31,pages. . Gouellain.Rouen,1858;in-18 de 48 Cataloguedesoeuvresd'AryScheffer,exposéesau profitde la caissede secours pages. desartistes.Paris,1859; Livretexplicatifdesouvragesde.peinture,- del'association sculpture,dessin,gravure,etc., admis in-8de29pages.. à l'exposition dela Sociétéartistiquedu AryScheffer.Étudesur sa vieet sesoudesesoeuvres aubouVar, dansla salleduMuséede Toulon; vrages.Exposition 1858.Toulon,1858;in-18de 24pages. levarddes Italiens,n° 26, par.Antoine desbeaux-artset del'industrie Etex. Paris, 1859; grand in-8 de 35 Exposition à Toulouse,danslesanciensateliersdes pages. du Midi,acquisparla ville, Ary Scheffer;par Ch. Lenormànt,de messageries rue Saint-Aubin. Aimée1858.Toulouse, l'Institut. Paris, 1859; in-8 de 31 pages. 1859; in-8de20pages. Précis signé:UrbainYiiry,secrétaire géné- ExtraitduCorrespondant. raldel'exposition. étudesursa vie et sesoeuAryScheffer, vres,par ThéodorePassa. Paris,1859; in-8de 23pages.: VI. — BIOGRAPHIES D'ARTISTES. Extrait delaRevuechrétienne. d'atelier. Paris, 1859; iri-8de13 Légendes Les architecteset les sculpteursles plus célèbres: Ervvinde Steinbach;Pierre pages. Contient :i° LeChemin de Damas,saynète de Montereau;Jean de Pise; Arnolfo; : enun acte,deconversion. Personnages Giotto;Brunellesehi;etc. Lille,1859, lesquatre lions Delacroix, l'Institut, Eugène in-12de 190pages,avecunefigure. de l'Institut;2° M. HoraceVernet ; Galeriedes artistes célèbres,Peintres, -3°M. Ingres, peintreetmartyr(parLaurentJan). sculpteurs,architectes; par MmeC. Fallet.Rouen,1859; grandin-8de303 Tableauxpeintspar-M. Court,exposésau pages,avecfigures. profitde la caissedessecoursdel'AssoLesprincesde l'art. Architectes,sculp- ciationdesartistespeintres,sculpteurs, teurs, peintres, graveurs,musiciens; architecteset dessinateurs.,26, bou0.CélineFallet. levarddes Italiens.Paris, 1859;grand poètes,orateurs;par Mm Rouen,1859;grandin-8de 415 pages in-8de95pages. avecfigures. • FausCélébrités franc-comtoises.'Peintres. Histoiredes artistespeintres,sculpteurs, tin Besson,parArmandMarquiset, sousnés préfetenretraite.Besançon, architectes^ musiciens-compositeurs, 1859;in-18 dansledépartement du Gard;parMichel de89 pages. . Nicolas.Nîmes,Ï859;. in-12 de 243 Écoleprimitivede Venise.Girolamo -Mopages. cetto,peintreet graveurvénitien,par Galeriedes peintreslyonnais,publiéepar EmileGalichon. Paris,1859;gr. in-8de desmu- 16 pages,avecfiguresdansletexte. AugusteThierriat,conservateur séeset du Palaisdésbeaux-arts.Lyon, dela.Gazette desBeauxrArts, tome Extrait II,pages322-336. . , . 1859;in-16de 77pages.<: Les Saint-Aubin, par Jules et Edmondde Essaisur les fresquesde Raphaëlau VaGoncourt.Étudecontenantquatrepor- tican, par F.-A. Gruyer.TomeI. Les traits inédits,gravésà l'eau-forte.Lyon Chambres.TomeII. Les Loges.Paris, et Paris, 1859;in-8, avecquatreplan- 1859;2 vol. in-8, avec un portraitde ches. Raphaël.
— 307 — Raphaëlet le portraitdu papeJulesII, VII. — GRAVURE. appartenantà la Galerie du prince à Saint-Pétersbourg. ; Youssoupoff, Paris, de l'imprimeriede Troyes . -.-.. Xylographie 1859;in-8.de28pages. le xve,lexviclexvncetlexvm* pendant Le Raphaëlde M.MorrisMoore,Apollon siècles,précédéed'uneLettre-Introducet Marysas,documentsaccompagnés de tion du bibliophileJacob; publiéepar •préfaces,de traductions,,de notes et Varusoltis,. de Troyes,Troyeset Paris, d'une étude,par LéonBatte. Paris et 1859,petitin-4dé 80 pages. Londres, 1859;in-8 de x'vi•et 109 571boisemployés, pendant quatresiècles par pages. deTroyes. lesimprimeurs et son temps,par M. Gus- Des gravures en bois dans les livres Michel-Ange tave Garisson.Toulouse,1859;in-8de d'Anthoirie Vérard,maîtrelibraire,im83pages. enlumineuret tailleur sur primeur, de Toulouse, février et „ Extraitdela Bemie de bois, Paris, 1485-1512, par J. Remars1859. nouvier.Lyonet Paris, 185.9 ; petitin-8 Michel-Ange poète. Premièretraduction de 32 pages,avecdeux grandesplande sespoésies,précédéed'une chesgravéessurbois. complète Étudesur Michel-Ange et VittoriaCo- - Tiréa 200. exemplaires. lonna,par A. Lannau-Rolland.. Paris, LePeintre-Graveur françaiscontinué,ou 1860;in-18de m et353pages. raisonnédesestampesgravées Nicolodell' Abbate.Étude par M. Fré- Catalogue les peintreset les dessinateursde déricReiset.Paris^1859; gr.in-8de32 . par l'écolefrançaise, nésdanslé xvm'siècle. a vec pages, gravures. faisantsuite au Peintre-GraOuvrage desBeaux-Arts, Extrait delaGazette tome veurfrançaisdeM.Robert-Dumesnil, par . IU,pages-193-209, 266-277. Prosperde Baudicour.TomeI. Paris, École allemande; Martin Schonganer, 1859;in-8devinet 312pages. peintreet graveur du xve sièele,par Notessur lesestairipessatiriques,boufEmileGalichon. Paris, 1859; gr.in-8de fonnesou singulières relativesà l'art et 24pages,avecgravures. aux artistesfrançaispendantles xvne Extrait dela Gazette desBeauoe-Arts, tome etxvm0 siècles,parThomasArnauldet. 321-335. . III,pages257-265, avec Paris,1859; gr. in-8de35 J. Pradier.Étude sur' sa vie et ses ou- des figuresdansle texteet pages, deuxplanvrages,par le plusanciendeses élèves, ches. AntoineEtex.ParisJ1859;gr. in-8de Extrait delaGazette desBeaux-Arts, tome ettomeIV,pages-101pagesavecune planche. III,pages342-3B1, 113. RaymondGayrardgraveuret statuaire, Noticebiographique, parM.Jules-Duval,Parisqui s'enva. Publicationartistique secrétairedu Conseilgénéraldela.pro- dessinée, et gravéeparLéopoldFlameng. vinced'Oran.LesBatignolles, 1859;gr. Texte.par lrcet 2elivraisons. Paris, in-8de 178Jpages.(Voirà la Numis- 1859; in-fol.de 4 pages,avec2 gramatique.) vures. Onannonce-deux livraisons parmois. A.Armand-Levée!,soucompatriote, Aristide Fremine.— La statue de Na- L'oeuvre completde Rembrandt,décritet poléonIerà Cherbourg(envers). Cher- commenté parM. CharlesBlanc,ancien bourg,1859; in-8de15pages. directeur des Beaux- Arts; Catalogué Noticesur lavieet lestravauxde Gérard raisonnéde toutes les eaux-fortesdu Audran,graveur ordinairedu roi, par maîtreet de sespeintures,ornésde bois tirées GeorgesDuplessis.Lyon,1859;in-8de gravésetde quaranteeaux-fortes 44pages. à part et rapportéesdans le texte.
— 308, — TomeI. 1™liwais011des.arts et monuments,etc; Pa™, 1859; in-8 I ."historique; de iv et28'8pages. . Tomexfx,185&;:'ïn4°de 368pageset auradeuxvolumes. L'ouvrage Paris,impiClaye. Prixannuel: ' gravures. 20fr. .-:;' -'.".'';.,:-:' ... paraissant tous les-mois;rue;Saint-Domi-, [''. VÎII.—PHOTOGRAPHIÉ. .^ 1 ..-., .-,nique,23,-,... ; . . ....'. L'art du photographe,comprenantles Archivesde;l'Art français,recueildedocu' procèdescomplets'sur papier et sur ments inédits, relatifsà-l'histoiredel'art négatifset positifs,par H.-deLa , enFrançe,publiésparMM.Ph.de Çheii:' glace, Blahchèrè, peintreet photographe. Paris, nevièreset A. de Montaiglon. lrc liv., 1859; in-8devnret 280pages. 1erjanvier1851; in-8carré,,80 pages. dela troisièmeexposition'de-la. Catalogue' imp.Piljet.filsaîné.Prix annuel: :sociétéfrançaisedephotographie,'com- .Paris, 10.francs. i prenantles oeuvresdès photographes Il paraîtunnuméro touslesdeuxmois,quai -.•françaisetétrangers.PalaisdesChampsdesÀuguslins, 13. in-8de62pages. L'Artau XIXe Elysées. ;Raris,-1859; siècle,dirigépar Théodore 1295numéros. : , . ' ;. Labourieu; vol.1859;in-4à 2col.de 4e La photographie au palaisdésbeâùx-arts, 292pages.Paris,imp. Tinterlm.Prix par Ph. Burty.Paris,1859;gr. in-8de annuel-:.12francs. ;-15:pages. Paraîtle 1eretle 15,dechaque mois,rue .. ..Extrait delaGazette desBeaux-Arts, tome 6. Sainte-Barbe, j ,. II,pages209-221. Rédacteuren chef: Arsène La photographie au Salonde 1859,par Artiste (!'). 30"année. Chaquenuméro . Louis.figuier.Paris,1860;iifclSde vu Houssaye, contient 3 ou 4 de texte, gr. feuilles; ..et 88pages.. ; à doublecolonne,et 4 ou 3 graSurlesprogrèsde laphotographie. Résumé; in-4 eaux-fortesou lithographies. Pades communications faitesà .la Société vures, etDucessois. Prix ris, imp. .dessciencesnaturellesde Seine-et-Oise, anauel: Bonaventure 50francs., par M.Colin.Versailles,1759;in-8de ' Paraîtle1" etle15dechaque mois,avenue ,15 .pages., . '-... desChamps-Elysées, "122. L'Enferde,DanteAligliieri, 40dessinscomlyonnais.Littérature,théâtres, poséspar Stûrier, photographiéspar X'Artiste N" 1, lre année,30janvier Bèrtscheet Arnaud..1" partie, Paris, beaux-arts." à 3 col., 4 pi- Lyon, 1859; in-4 gr. 1859; in-4de44 pages,avec40 photoStorclt.Prixannuel: 20francs. imp. graphies. Paraîtlédimanche, avecgravures etportraits, Onannonce le Purgatoire etleParadis. à Lyon, rueduPlâtre,S. L'Album. Recueilde dessins,tableauxet Le Courriermensuelde l'Amateur,buïlestatues d'après les ouvragesdesmeil- tin à l'usagedel'artiste bibliographique leursartistesfrançaiset étrangers,phoet ducurieux.1M n" 1, janvier -année, tographiésparM.Binghani,Publiéavec et février1859.Paris, 1859,imp. Gaitdesnotes,sousla.directiondeM.Louis in-8 de 32.pages;-Prix annuel: Martinet.1™livraison.Paris,1859.;in-4 tet; 3fr. de 10 pages,avec.10, ' photographies. Paraittouslesdeuxmois,quaiMalaquai.s,,5. Onannonce 400photographies. ' Le-Curieux.1™ année,1ernuméro,15déPadl CHÉIiON. cembre1858; ih-4à-.3colonnes.Paris, Prixannuel: 6fr. . imp. Guérin." '" •. IX. —PÉRIODIQUES. et le samedi.,, rue de : Paraîtle mercredi.. . ... , Seine,il. ..- •; . -. , . -. arAnnalesarchéologiques, Journaldes:jeunes.: /publiéespar.DJ- L'ÉcoledeJDôssin. -dron aîné, secrétairedel'anciencomité tisteset desamateurs; 8e annëe,:conte-
309 naiit532pagesavectexteexplicatif. Patempsde non-exposition), rue 'à-Rouen'-,' 10. ris. Prixannuel: 18fr; Lechapelais, Paraîtle25dechaque 3. Le Propagateur,PressedesBeaux-Arts mois,rueSuger, et Encyclopédie' d'Architecture,publiée-par désfaits'religieux,etc. N° 1, 1er janM.y. Caillât,architecte ; tomeix,1859, vier 1859; in-8 à 2 col;, 124 pages. -in-4,avecpi. Paris,imp.Bonaventure Bourges,imp. Pigelet. Prix annuel: -.:•:. et Ducessois.Prix annuel: 25fr. 6 fr. • ; Paraîtle1erdechaque touslesmois,rueAmelot, à Paris,' 70. mois,rue Bonaparte, Paraît 13. Revuearchéologique ou Recueilde docuGazettedes Beaux-Arts.Courriereuro- mentset de mémoires relatifsà l'étude péende l'art et de la curiosité.Rédac- desmonuments,etc. Tomexvi, 1859;. teurenchef: M.Ch.Blanc,ancien'di- in-8, 788pages. Paris,imp.de Ch.LarecteurdesBeaux-Arts. V°liv., i" jan- hure. Prixannuel: 20 fr. ,, vier1859;gr. in-8, 64 pagesavecgrav. Paraîtunefoisparmois,quaidesAugustins, Paris,imp.Claye.Prix annuel: 40fr. 35. Paraîtle1e1'etle15dechaque mois,rueVi- RevuecentraledesArtsen province.Re55. Yirane, cueilartistique,littéraire,archéologique. JournaldesAmateursd'objetsd'art et de 1" année,1ernuméro,avril 1859;in-4 curiosité;articlessur lesarts, histoire à 2 col., 24 Perrin. de l'art, etc.; par M.LeHir. Tomevi, Prix annuel:pages.Lyon,imp. 12fr. année 1859; in-8, 175 pages.BeauParaîtle1erde chaque mois,a Thiers (Puygency, imp. Gasnier.Prix annuel : de-Dôme).. 5 fr. d'archéoParaîttouteslessemaines, ruede làSour- Revuede l'Art chrétien,recueil M.l'abbéJ. logiereligieuse, par dirigé 1 9. dière, Corblet.3eannée,1859; tomem, Journalmanuelde peinturesappliquées'à avec fîg. dans le texte.Amiens;iin-8, mp. la décoration des monuments,apparte- CaronetLambert.Pris annuel: 12fr. ments, etc., dirigé par MM.Petit et Paraîttousles mois,rueBonaparte, 25. Bisiaux,peintresdécorateurs ; 10année, Revuedes Beaux-Arts,Tribunedes ar1859;in-fol.,48 pageset 24planches. fondéesousles auspicesdela SoMontmartre, imp.Pilloy.Prixannuel: tistes, ciété libre desBeaux-Arts;directeurs, 20fr. MM.F. Pigeoryet Léon Boulanger; Ilparaîtchaque 22. mois,rueVivienne, 29e année, tome x, in-8, 516pages. MoniteurdesArts,revuepermanente-des Paris, imp. Tinterlin. Prix annuel: expositionset des ventespubliquesde 10fr. tableaux,richesmobiliers;livresrares, Cette revuedoitparaître en 1860,sousladiobjetsd'art et de curiosité.Directeur, rection deM.L. Lavedan, avecletitrede: H. Audiffred.2^ année,1859; ih-4 à Revite desBeaux-Arts etdesCoiirspublics, : '3 col. Paris,imp. Àubussonet Kugelle1"etle 15de fondée, etc.,.etpubliée - mânn.Prixannuel enunelivr.gr, in-8de24p.à chaque mois, -: 20fr.. deux c ol. a vec r uede 7. f lg., Provence^ Paraîtlesmercredis etles.samedis, pendant :lasaison desventes, 43. Revue de l'Architecture, et des rueSaint-Geo'rges, générale Le MoniteurdesExpositions delà.France travaux-publics, Journal des archidesingénieurs, et de l'Europe.Journallittéraire,artis- tectes,des archéologues, etc. C. . architecte. ; publié par industrielet Daly, tisque, commercial;, parais1lrc année*Di- Tomexvi; gr..in-4à 2 col.,.152pages, santtous les dimanches. manche7 août in-fol.à 4 col., . avec;pl.:Paris;,imp. Lacour.Prixan•' 4.pages.Paris, 1859; Prix .. nuel :40 fr. .-,'.; imp. Dubuisson.Paraîttouslesmois,rueVivienne, 48. ~ annuel: 20francs. Paraîttouslesdimanches en Revue numismatique,publiée-par;MvJ. (mensuellement
— 310 de Witte,de l'Académie, .1859; in-8,552pages. royalede Bel- avrilà septembre gique, etc., et par-M. Adr.de Long- Bruxelles,imp.Labrbue.Prixannuel: périer, de l'Institut; -nouvellesérie, 24*. ' ; tomeiv, 1859;i.n-8,'. 50?ipages,22-.pl. Paraît li'vr.de5a 6feuilles gr.in-8,le par Paris, imp, Thunpt.Prixannuel: .16ir. 15de chaque mois,etforméainsi2gros Paraît touslesdeuxmois,rueViviennc, 12. vol.d'environ 600p. chaque année,ala Revueuniverselledes Art?,publiéepar . librairie deMml? Ve.IulesRenoiiaiïl, ruede . PaulXàcroix 6. (bibliophile Jacob).Tomeîx, Tournoi),
GRAVURES
Nous'avons adopté la-classification..par peintres comme étant la plus rationnelle, et nous avons eu le soin d'indiquer, aussi souvent que nous l'avons pu, les cabinets dans lesquels se trouvent les tableaux ou ks dessins originaux. Andbea.del Sarto. — tête de femme, sonatelier(appartientà M. Goupil),par , d'après le dessinde la. collectionde M.Castan. M.His de La. Salle, gravureen fac- Chaplin.— La Toilette,par M. Bracquesimilépar M.Alphonse Leroy.—Étude ; mond. Christine.—Portrait de M""la pourun Christ,d'après,le dessindela Ci.aibe. . collection dumuséedu Louvre,gravure comtesse d'Agpult',eau-fortedeM.Léoenfac-similé parM. Alphonse poldFlameng. Leroy., — Viergesur un S.Cornu.— Portrait de M.:J. Arago. .Fra . Bartholommeo. trône,d'aprèsledessinde la collection gravéparMM.Polletet AlphonseMasson. deM. HisdeLa Salle,gravureen fac- Corrége.— .Têtede jeunehomme,d'après similépar M.Alplionse le dessinde .la collectiondu Louvre, Leroy.. Paul Baudby,— La Fortuneet le Jeune gravureen fac-similépar M. Alphonse et la Leroy.—-Sujetmythologique, enfant(muséedu. Luxembourg), d'aprèsle Lècla,gravuresdeM. Metzmaeher. . dessin de ..la collectiondu Muséedu LbokBenodville.— Les Deux Pigeons Louvre,gravureenfac-similéparM.Al(collectionde.Mme-Benoît Foùld),par phonseLeroy. :• ;: -, M.F. Girard.—NicolasPoussintrou- A.de Coezon.— Psyché(Salonde 1859), vantla composition de sontableaule ..-achetépar le,;gouvernement,. eau^forte . Moïsesauvé(appartiennent . deM. Léopold .. àM.Goupil), F lameng. ; ' —LeSoleilcouchant: Daubigny. parM.Pichard. (Salonde Bida.—LesJuifssouslesmursdeSàlomon,,\ 1.859),.eau-forte de M..Daubigny. .. et AlphonséMassou. Eugène-Delacroix..,—Saint Sébastien gravuredeMM.Pollet Portrait de M.;Théophile (Salonde 185.9), eau-fortede M.Léopold Bracquemond. ' Gautier,eau-forte. : Flameng.— Médèefurieuse(muséede —MichelAngeBuonarrotidans Lille),par M.Geoffroy. Cabanel-
— 3:11 — PaolDelaroche.—LeGénieCaptif(dés-. tesse d'AgouUet sa fille, gravureen sin de la collectionde M. Delaroehe, fac-similé deM. Sâlmon.. fils),gravureauburindèM.A,François. JalAbèrt. — Raphaël Sonziodans son —JaneGray,(collection deS.,À.Anatole atelier,par M. Girardet: Demidoff), gravureauburinde M.Paul Jouvenet.—LadescentedeVroix(musée Mercury.—MaterDolorosa( muséede du Louvre),gravure à l'eau-fortede Masson.. Liège),gravureau burin, de M.Jules M. Alphonse François.— Jésusau jardin des Oli- Knauss.— UnConvoifunèbre,eau-forte viers(collection de M. FrançoisDeles- deM.CharlesCarey. sert), gravure au burinde M. Jules Labol'Chère.— Luther à la diète de, François.— Les Girondins(collection Worms,Lutheret Alexius,gravuresdé deM""BenoîtFpuld),gravureà la ma- M. Nargeot.—Lamortde Luther,gra' nièrenoire,deM. EdouardGirardet.— vuredeM.Pardihel. La Censi (collectionde M.Werléde Landel.— Portrait d'Alfred dé Musset Reims),gravureà la manièrenoire,du (pastelducabinetde"M.Landelle),gramêmegraveur.—La Viergeau piedde vureau burinde M.Pollet. la Croix(muséede Liège),parM.Jules HenriLehmann. —Portraitd'AryScheffer, de M.Dien(apparFrançois.—Dernièreprièredesenfants gravureenfac-similé d'Edouard,gravureauburindeM.Jules tient à M. Lehmann).— Portrait de M. JulesSandeau(cabinetde M. SanFrançois. EdouardDubbfe.—Le Congrèsde Paris deaù),gravurede M, Metzcnàcher. (ministèredes affairesétrangères), gra- Claude Lorrain.— Paysage,d'après le vuredeM. AugusteBlanchard. dessindela collectionde M.Desperet; GustaveDoré.— Typeset costumes, suite ' gravureen fac-similépar M. Alphonse de vingtestampes. . Leroy. —La Bergerie,eau-forteca- Lcini. — Deux enfantsqui s'embrassent Ch. Jacque.• pitale, tirée à cent exemplairesseu- (collection deM.F. Reiset),dessingravé lement. enfac-similéparM. AdolpheLeroy. LeopoldFlameng.—Paris qui s'en va, F. de Madrazo.— Portrait de S: A\ R. premièrelivraison, deux planchesà l'infanteJoséfa.Fernandode Bourbon, l'eau-forte. gravurede M.GustaveLévy. Fbakcia.—Nielleinédit, de la collectionMantegna.—Judith,d'aprèsle dessinde de M. de Langalerie,reproduit par la collectionde M. Gatteaux,gravure M.Gaucherel. en fac-similé par M.Alphonse Leroy. Gainsbobodgh.— MïstressGraham,eau- Michel-Ange.— La Vierge de ManfortedeM. LéopoldFlameng. chester(appartientauR. H.Labouchère, Scèiievénitienne, Gendron.— parM.Rollet. M.P.), burinde M.A.François.— La •Gleyre.— Les illusionsperdues, par Prudence,d'aprèsledessindela collecM.Jazet. tiondeM. Reiset,gravureen fac-similé Hahon.—La cantharideesclave;gravure par M. AlphonseLeroy. — Etude de M.Rosotte. pour une Sibylle,Etudepour la Vierge F. Heelisuth.—La leçonde danse, par de l'égliseSaint-Laurent,à Florence M.H. Eichens. (Muséedu Louvre),d'aprèsle dessinde HerrerAle Vieux.—SaintBasile(musée la collectiondu Muséedu Louvre.— du Louvre),gravureà l'eau-forte,par L'innocence par l'hypocrisie(caeffrayée M. Bracquemond. binet de M. Reiset),gravures'en facIngres.—LouisXIVet Molière(foyerdu similépar M. AlphonseLeroy.—PorthéâtreFrançais),eau-fortede M.Léo- trait de Michel-Ange, gravureau burin —Portraitde S.A.I. le de M.Dién. poldFlameng. ' princeNapoléon,gravureau burin, de Millet.—LaMortet le Bûcheron(Salon M.Pollet.-^Portraitsde Mmcla com- de I8SB),'eau-fortedeBï.Éd. Hédouin,
— 3fô — Murillo.—L'Immaculée Conception (niu- seph Relier..—Sainte Cécile,.d'après 'sèedu Louvre),gravure^deM..Lefèvre. le tableaudu:musée de, Bologne,graNiccolo Dell' Abbate.—.Figure emblé- vure au burin deM. Lefèvre,..—La ' matiqùe,dessin;du Muséedû Louvre Bellejardinière,d'aprèsle tableaude . .gravéenfac-similépar.M.Gaucherel. . la galeriedu. Louvre,gravure.artburin V.>Orsel.—;Le-.Bienet,le Mal,.gravure deM. JosephBal;,—Le Massacredes au burindeM.Vibért.-r-LeRicheet le. .-'Innocents(dessin . de l'Académiede ._Pm<ure, M.de par.Mi.Danguin. . Venise),gravureen fac-similé".'de Overbeck.—Agar.et Ismaël,,gravure Vreede.— Étude pour la figure de de M..Ludy,.d'après' lédessinoriginal:-. .Saphodans la fresque du. Parnasse DomPapetï. —.Vnj'êve de bonheur. (dessin de- la collectiondu. British(Musée,deCompiègne), parÏL.Jazefc. Museum),gravure en fac- simile.de Pérùgin. — Etude.d'Ange, d'après le. M.L. Gaucherel. —La Vierge.au Linge, , dessindela collectionde.M.His;deLa de la galerie du Louvre,gravure au Salle,gravureen fac-similépar M. Al- burinde.M.Weber.—La Vierge,dite Aldobrandinè phonseLeroy.... .-'."-, gravure au burin de Picou.—Le Furet, par M. Cormîlet. M..Bridoux.•—LaCalomnie. d'Apelïes Poussin.—L'Extrême-Onction dessingravéenfac(collection muséedu Louvre),, du Muséedu Loiivre),Renaudaban- similéparM,Alphonse Leroy. donnantArmide.(cabinetde M.Hisde Rembrandt.—-Têted'homme(collection La Salle),dessinsgravésenfac-similé de de M. Noi'blin,d'après des dessins-et M. Alphonse M. Alphonse Leroy. gravuresen fac-similé..par — FrançoisI" reçupar les Leroy.— JeunehommeagenouillédePniMATiCE. nyniphesde Fontainebleau(dessindu . vant un vieillard assis à une table Femmemaladeet Louvre), gravure à i'eau-forte par " (collection Desperets), M.Gaucherel. couchée_ (collectionde M. Villot),Agar Raphaël.-—Composition pourla Dispute renvoyée par Abràham,FuiteenEgypte, du Saint-Sacrement, d'après-le dessin Reposen Egypte,la Jeunessesurprise dela collection de M.F. Reiset,gravure par la mort,Songede Nabuchodonosor, en fac-similéparM. Alphonse Leroy.— gravuresde l'oeuvrede..Rembrandtet ÉtudepourleFestindes Dieux,d'après reproduitesen fac-similépar M. Flale dessindela.collection deM.F. Reiset, meng.— L'Angedisparaissantdevant ...gravureen fàc-similepar M. Alphonse Tobie.( collectionCharlesBlanc),- la Leroy..—Apollonet Marsyas(appar- Femmemalade de la pièce aux cent tientà M..Moore),gravureau burinde florins(cabinetP. les.Pèlerins Decamps), M. Normand.— Étude pour la Vierge d'Emmaûs,dessinsgravésà l'eau-forte de la maisond'Alhe,d'aprèsle dessin par M. Flameng.— La Famille d'arà la sanguinedumuséeWicar, à Lille, tisans,par M.Ch.Damour. gravureen,fac-similé parAndréWacquez.RobebttFleorï.— Le colloquede P.oissy --•.-Seconde étude pour la Vierge (muséedu Luxembourg), gravureà la . de la.maisond'Albe,yerseaududessin manièrenoire,deM.PaulGirardet. précédent.— Étudepour YEcoled'A- Juïes Romain..-—Enlèvementde Prothènes,d'après le dessinà la mine serpine,d'aprèsle dessindelà collection d'argentdumuséeWicar,.h Lille,gra- deM.His deLa Salle,,gravureen facvureenfaç:simileparM. AndréWacquez. similépar M.Alphonse Leroy. —-Étude d'ange-.-pourla fresquedes Roux.—Rembrandt,par Martinet. Sibylles, d'aprèsle dessin de la col- Rubens.— Etude de Femmepour son lectionde M.F. Reiset,gravureen fac- tableau,connusous le nom de Jardin similépar M. AlphonseLeroy.:— La d'Amour,du muséede Dresde,dessin . Disputedu Saint-Sacrement (fresque -dumuséedu Louvre,reproduiten facdu Vatican),gravureau burindeM.Jo- similéparM.Alph.Leroy.
— 3*3 — — Maurice;Sand. Masqueset Bouffons,. :.*— Eah>Véronèse. Jupiter'foudroyant ;les: gravésà l'eau-fortepar M. Mariceauvv. . vices (muséedu Louvre)i: -eàu-forte';de ' Ary Schéffer.^- Portrait de. M. Ville- iiM.Eéopold :—SainteFamille; Flameng. main, del'Académie Française,gravure- Tété,d'unjeunenègre, d'aprèslés dës. à la manièrenôire,.deM.:F>Girard;-— i.sinsdelà:collection duinuséeduLouvréy RuthetNoémi(appartient à M™'laba- -gravures-en "fac-similé par M.-Alphonse' ronnedeRothschild, un gravureauburinde ; Leroy.;.-&Fftmmepoursuivie -p]ar.:. —JacobetRachel(appar-. satyre,d'aprèsle dessindela collection M.Levasseur. tientà:MiWittering),gravuredumême.; de M/ His/defLaSalle,gravurë'en;facMartin Schôngauer; .'*-;La Mort:de la simUeparMi Âlphonsé.Lerpy. -:..\-,. Vierge(collection ,de:M.,Beaucousin),V.. Vidal.,^VPbrtrdit?.deM-..Félicien eau-fortede M.'Léopold /-.'.-'•' David;gravure"déM/-Metzmach'erv• -> Flameng.; Schopin.— Paradis dé Mahomet*, par Léonard-de Vinci.-* Étude; d'Enfant, M.Jazet. : : .;-';i,\.\ : \ .^d'après'le.:dessin:dé-la collectiondé ^ La Rentréedu bal, M. Desperet,gravureen fac-similé'par Alfred Stévensv . gravureauburinde Mi Charlesi Têted'homme, Carey. M. AlphonseLeroy,-.—? Terburg;-p--Legalant militaire, de la • d'après-lé deSsiade là collection - du galerieduLouvre,gravureauburinde muséedu.Louvre,gravureen,fac-similé ; '" ;M.JulesFrançois,pourlachalcographie. par.M.Alphonse Leroy.'"'.-• ' ; : TItien.—La Vierge.au:lapin 'blanc.— WinterhAltéR;— L'ImpératriceEugénie', d'après le tableau de la galerie du parM. Jôuannin.,\ Louvre,gravureauburindeM.Laugier. A. Yvoiï.— Prisede'la Tour Malakoff HoraceVernet. '-<-'Danieldansla fosse (muséede Versailles),eau- forte de aux lions,gravureà la manièrenoire, M.'FerdinandLefman. de MvPaul Girardet.— Chasseau Ornements,-vases, et décorationsd'après . lesmaîtres,par.Aug..Péquégnoti;j ,mouflon,par M,Mànçeau,..
LITHOGRAPHIES
Paul Baudry.— Léda,par EmileLas- Sanisonrenversant les colonnesdu salle. :•"•' Temple,par M. EugèneLe Roux. CharlesBazin.—Portrait deM. lemar- EugèneDelacroix.—Entréedes Croisés quis.deLa Rochejacquelein, par M.S.ou- à Constantinople, par M.AchilleSirouy. — Dante et Virgile, par M. Emile lange-Teissier. Bodmer. :—TroisPaysagesavecanimaux, Lassallè. d'aprèssestableaux. Paul Delaroche.— Napoléonà SainieChaplin.— Les Rosesd'Automne,par Hélène,par M.Lafosse. M.CélestinJNanteuil. Ed.Dubufe.— MlieRosaBonheur,par Gust.Courbet Les Casseursdepierre, M.AchilleSirouy. H. Flandrin. — Portraitde M.le baron par M.E. Vernier. A. De Curzon.— Jardin du couvent, de F. de P., par M.Hirsch.—La baronnede P., par lemême. Tivoli,par M.Gilbert. — Samsontournantla meule, PaulFlandrin.—:Soft'ft<de,parM.Laurens, Decamps.
— 3» — . Duel-de-Pierrot, ,par- Raffet.— Siège de -Rome;six'lithoGérome...:4-..ie t rM.jAcliille j /^.o'-j-::;graphies;' '>:'i-i;-;'.:' Sfrouyi". "i—Portrait,de.ffCallàghart;.par Rembrandt. -—La'Rondede Nuit; par. Gigocx. ! • M.E/ Làssalle... •.-,-'; -v.',^ -. V';"- M.:Monillerpn.: Hejlbuth.— Palestrina-,rparM.Aubert. Arï Scbeffer..'—Calvin,par M.CharIngres. —PortraitMé-M0";.,,fac-similé pentier.-. -^-i'Tentation, de Saint-Antoine, ; -parM. Sùdre.,tt-. tête d'Odalisque, par Tassaerïv .-..lemême.;'.'...&:;,:'-'::' '.liv-.-..-::':-. ..par;MiGilbert.-'.-!\-.—'Gharles'IXr.chez son Tro.von.—'Le:Betoimà iàh'Ferme;par Eugène:Isabey.. dtcma- M.:Soulange-Tessier;: -^Pâturage en arffmrier,pa.iM.'Ziem.—Lafille Laûrehs; _.tinter, par M.-AchilleSirouy..,.•..:.:',;' ..i .:Normandie,jpsrM.:J'.'° FraiiG.JABiN.-rr-r Péchés' -^L'Impératricedes Les'sept. capitaux,par WiNTERHALTERi damesde sacour.— . M.EmileEassâlle....:•;•'' ;...•./'y/.ma .çais, entourée-des M.Aubert. Portraitde l'Impératricede.Russie;— Jobbé-Buval.,—ieCa/t)aïrç;;par —£e,Chiendu pauvre,par . PortraitcléMmc E.,Lakdseer^ laprincesseWoronzoff, .;;..'. . par.M.cNoël.-r-:Portraitde la marquise .„.vi>.'1'-A M..Soulange7Teissier;:..i MulbeAdy. --TLe .Loup-et-H'Agneau,-.Tpav ..ide'jLatôur-Maubourg, par M.>DesV-' .'-.:. ..M..AchilleSirouy^..<...:.•;;.';. .imaispns: :.:: .:" ', Nanteuil'.êr-;Séduction.etPer- Yvqn.-t-W£«-Prise, .de Malakoff,par Célestin " M..Sbulahge-'Teissier. ;; /dition,par lui-même. _.i.\-.-..,A-
'Nota. — Nousavonsempruntéà la GazettedesBeaux-Arts dedécembre (livraison Ws.-directeurs-de'cet intéressantrecueil,le' cataloguésysté1859),avecl'autorisation matiquedes livres,gravureset lithographies publiésen Francependantle coursde l'année1859.La premièrepartie dé ce travailest dû à M. Paul Chéron,savant employéà la Bibliothèque impérialede Paris.Nousnous sommespermisseulement de le compléter, en donnantuneliste plusétenduedesjournauxet des publications .-. . périodiques qui concernentlesBeaux-Arts.;,
NÉCROLOGIE
Bïzin(Charles-Louis), peintre,graveur et .lithographe,que l'écolefrançaisea; perdu en 1859,étaitné à Paris,en 1803.Aprèsavoirtravailléun instant chezGirodet, il entradansl'atelierde Gérard,qui utilisaplus d'une:foisson zèle.Bazin:a fait unassezgrandnombrede portraits,destableauxdegenreetdespeinturesreligieuses, entreautres un Saint Claude,pourl'églisede Gray,TinaSainteElisabethde HonetuneSaintePhilonièue,pour le couventdesDamesde la grie, pourCoulommiers, Visitationà Paris.Commepeintre,il n'a jamaismontréqu'un talent secondaire, il a renduà l'art de meilleursservices,en reproduisantà l'eau-forte, jas " Graveur, plus intéressantes . . pages de l'oeuvrede son maîtreGérard. Benouville(Léon-François). L'écolemodernea vu s'évanouirdansLéonBenouville l'une deses meilleures"espérances. Né à Paris, le 30 mars-1821,le jeune-artiste, qu!unemortprématuréenous a.enlevéau moisdefévrier"dernier,reçutles leçons deM.Picot,qui l'a toujoursconsidérécommel'un desesélèvesles plusdistingués. • Benouville obtintle premiergrandprixdeRomeen 1845: dix ans après,à la suite del'Exposition il étaitnomméchevalierde làL'égion universelle, d'honneur.Sesprin-
—- 316 — çipauxouvragésspnt :1a Mortde,saintFrançoisd'Assise(muséedu Luxembourg), les Martyrs entrantdam le Cirque,le Prophètede la tribu-de Juia, lesDeux Pigeons,Poussinsur les bordsdu Tibreet Jeanned'Arc.Untaillantavenirsemet sévère. blaitréservéà ce talentconsciencieux DAfiPita (Gustave-François), qui estmort à Paris, aumoisde juin, étaitnéà Belfort et avaitgrandisousla disciplinedeM.Hersent.Il peignaitde préférencedestableaux.d'église.Onconnaîtausside lui quelquesportraitsà l'huileou au pastel. M. Dauphinavait obtenuune médaillede troisièmeclasseen 1842et une de secondeclasseen 1845. Né à Paris en 1783,Delormeentradebonneheure Delorme(Pierre-Claude-François). .dansl'atelierde Girodet,dont il fut l'un desbonsélèves.Tout le mondeconnaît, par les estampesqueLaugieren a faites,sestableauxdeHéro et Léandrèet dela Mortde Léandre.Plusieursdesespeinturesreligieuses, également conçuesdansun sentimentacadémique,décorentles églisesde Paris.Versaillesa de sa mainla Fondationdu colléyede Francepar FrançoisIer, tableauexposéau Salonde 1847. : Céphaleenlevé Onvoitausside lui au muséedu Luxembourg par l'Amour,Hector reprochantà.Pâris sa lâcheté,Saphoet Phaon.Delorme,qui estjmqrtà l'âge : letitre de membrede l'Institut de.76ans, futhonoréde diversesrécompenses manquaseulà sonambition. un praticien Dofoormantelle(Félix).La lithographiea perdudansDufourmantelle jeune encore,maisdéjà très-habile.Il étaitné à Amiens-sers1821,etdevintl'élève de M. Mouilleron, dont il a assezexactementsuivila manière.On connaîtdelui UvPauvremère, d'aprèsTassaert,et plul'Hommed'armes,d'aprèsMeissonier;: Dufourmansieur^bonnes planchesdanslerecueildesArtistesancienset modernes. telle a aussi abordéla peinture,et l'onse rappelleavoirvude lui, auxSalonsde 1857et de 1859,.quelquespetits tableauxde genre. néà Paris en.1800.Il exposa Dupressoir(Joseph-François),: peintredé paysage,..était s'aventuraient pour la premièrefoisau Salonde 1824,et, alorsque lespaysagistes et de dansdes cheminsnouveaux, il demeurafidèleauxméthodesde Valenciennes Michallon.Oncite parmi ses meilleurstableaux: le Châteaude Montfort l'Aetla Vued'Edimbourg. Cedernierpaysage maury,la Vuepriseprès de Châteaudun, du châteaude Saint-Cloud. M. Dupressoirest est conservédansles appartements , 'mortàMontmartre au moisde.mars1859. Lacodk(Pierre),..peintreet graveur;Néà Bordeauxen-1773,Pierre Lacour'fut,relève ..de son père et-de,Vincent.Sespeinturéssonten petit nombre;maisil a_àttaché . sonnom à plusieurspublicationsarchéologiques un grand,.intérêt qui présentent, - ,rlocal.M.Lacourétaitdirecteurde l'écolededessindeBordeaux,et conservateur du del'Institut. , muséede cetteville. Il était, en outrejcorrespondant Miixet (Frédéric).Cethabileminiaturisteest né à Charlieu(Loire),en 1786.J.-B. Isabey et Aubryfurentses maîtres,et, bien qu'il ne soit jamais devenuaussi un pinceau,délicat,et.son ; célèbreque cesdeux peintres,F.:Milleteut.cependant talent,fut quelquetempsà la-mode.Ses débutsdatentde 1806..Parmi les.nombreuxportraitsqu'ila laissés,il faut citer ceux de la, duchessed'Orléans,depuis ..reinedes Français(1819),dela duchessedeMontebello (1827),de.deuxcharmantes ., comédiennes,.mesdemoiselles Ànaïs:etLouisePierson;et des peintresBouton,Xavier.ieprihce,.Bouhotet Daguerre.Cet infatigableartiste exposaitencoreen .1859.
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le gracieux-sculpteur est-\èfils du regrettablemîtiiîU Millet,;;M."-Aimé àe-VAriane\ •••-'-, .::."-•'.. ;•;'-':. 0 ::'.< .: .-.-.7';•.;:J:;Ï; '-tùri'ste-.-';-"-"•; :-:':': L^'-.->"> MoNTrEzAT::(Henri,.comte commepeintreide de);..avaitacquis,Iquelquèlréputation - .chevaux-; et :de sujetsde.:chasse..Pourvoyeur^ assidu.de"toutes:les/expositions,; il -obtint-unemédaillé.dé.3e.classé, à. la.sûitedu Salon;dè-1845,où il-avait,envoyé ;:un paysage;On'.''cite'.',p^mi:^.8(KV^eiUeùrs.vtaMé^x'C4a:.:J;rMe":;'rfe .Hgde?P.ark,::le$ . •i^oftiîàitsvdé-l'.Enipëreur. et.;de.l'Impératrice,.le.Vieux:Piqueur.-.Lescompositions de M. de Montpezatontune sorte d'élégancemondaine;mais,bien qu'ilpasse pouravoirreçulesleçonsdeM.Couture,les qualitésdél'exécutiondesestableaux sonttropsouventabsentes. Richard(Théodore). Né à Milhau(Aveyron), le 24novembre1782,Richardfutnommé géomètreen chefdu départementdu Gantai,lors de lacréationdu cadastreen l'anix.Il devintensuiteundesmeilleursélèvesde M.VictorBertin.Sespaysages, sansÊtred'unevéritéparfaite,ont de l'éléganceet montrentun goûtassezvif de la nature,.Dès 1831,Théodore Richardobtenaitune médaillede 2eclasse; il a été nomméchevalierde la Légiond'honneuren 1854.Son.oeuvreest considérable: lemuséede Toulousepossèdede cet artistetroispaysagesimportants: lesBûcherons, lePicduMidiet VAbreuvoir. ThéodoreRichard,qui a eu l'honneur d'êtrele premiermaîtredeM.Brascassat,estmortà Toulouse le10décembre1859. Riffàut (Adolphe-Pierre), né à Paris en 1821,,et élèvede MM.'EugèneGiraudet Roemhild,avait consacréson talentà la reproductionen fac-similédes dessins auxcrayonsde couleurdesmaîtresfrançaisdu seizièmesiècle.Il est l'auteurdes le beaulivre publiépar M.Nielsur lespersonnages les portraitsqui-enrichissent pluscélèbresde cette époque.Riffauta égalementassociéson nom aux premiers essaisde gravurehéliographique tentéspar M. Niepcede Saint-Victor. Endehors de cettespécialité,il a gravéle Soupersousla Régence deM. Wattier,et unbon nombrede portraits et de sujets de fantaisiequi ont paru dansl'Artiste.Une maladiedouloureuse a misfinprématurément k cettelaborieuse carrière. Rougemont néeEmilie Gohin).MadameRougemont,morteà 38 ans, âtt (Madame, moisde juin 1859,n'avait pas encoreeu lé tempsde se faireune réputation; maiselle apportaitdansla •peinturede genre un sentimentvrai dela couleuret un heureuxchoixdansles types.Ellea faitaussiquelquesbonsportraits,ËlèVede , M.LéonCogniet,elle a exposéaux Salonsde 1848,1851,1853,1855et 1857. Tikthoin(Jules),peintreet lithographe,est mort à 37 ans. Il était élèvede Paul Delarocheet de M. Gleyre.Il a exposé,en 1848,1851,1855, 1S57et 1859, valeur. quelquespetits tableaux d'unetrès-médiocre estné à Wintherthur,cantonde Zurich,le 21févrieriS04i Traviès(Charles-Joseph), Aprèsavoirfaitsespremièresétudesà Strasbourg,il entradansl'atelierdeM.Heim, mais il s'est montrépeufidèleauxleçonsdeson maître,car onnesaurait prétendre quele personnage de Mayeux,dontil a créé le type,soitd'unecorrectionbien Caricaturiste et lithographe, Travièsa été un travailleurinépuisablei académique. et la plupartdes le Charivari,la Caricature,les Françaispeintspar eux-mêmes publicationsillustréesdu tempsrenfermentdes dessinsde cet artiste,qui, il faut le dire,eut souventla gaietéun peu triste. Ses peintures,assezrares du reste, sontd'uneexécutionmolleet incertaine.Travièsavait cependantde l'esprit,et il a saisiavecfinessele côtépittoresquedesscènesdu cabaretet du carrefour.
— 31:8— . TjjiBiPiN BiiijÇRissÉ (Lançelot-Théodore-, comte),.peintre de paysage.et membre;de l'Académie des.beaux-arts.,étaitné à Parisen 1781.Son oeuvre,plus considérable de paysages, et de dessinsquel'artistevoyageurrapporta qu'éclatante,se compose, .desesexcursionslointaines.L'exécution en estfroideet pauvre."Nous nousborne.ronsà citerparmisesmeilleures:toiles, à 'Athènes,, le Château leTemple.de.Mineme '. de l'OEuf à Nanje^A&$ùê~-grise àLugano, lesRuinesd l'abbaye e.de-Croyland,etc.:M.T.uMivWeÇriss#>à\publié. en1809un.recueilintitulé: Souvenirs du golfe de NapM^lla^esjrcépesant quelquetempslesfonctions l'inspecteurdes - . Beaux-Arts.j^.'m^A^Û -CrA.
1ÂBLE
;DES :MÀTIËRES;
réfacede l'Éditeur . . . ..'';.'.-.. v ' • ' : RENSEIGNEMEM S OFFICIELS ."-Ministèrede là maisonde l'Empereur. 1 Administration des établissements dela Couronne.V. ;_. ... . . ..,..,. 2 Directiongénéraledes MuséesImpériaux..:..... 2 du Louvre*. . ,.v.,-...,;.-:; .• Musée, 2 Mobilierde.laCouronne.,. „.... ..... . . .. ........ . . ;. " 3 Manufactures . ' 3 Impériales. Bibliothèque Impérialedu'Louvre:'".". '.';''•;";'"..'. '.'--.'';. .'"".. . ': . . . . 3 Servicesdespalaisimpériaux,bâtimentset domsines'de la Cnuronne:". . . . . 4 Ministèred'État. ...-.....-.:-. -.--. . -. : ; . ; -. ; . -. . ." ... 5 Bâtimentscivils. . ...-.-.....'...'. VvY-:! ."'. V . V.!;: ; . '.". ' 6 Conservation-et-entretien desmonumentspublics-.. : -. -.'•. ".: . '. •.•. .'".'".'''' 7 DirectiondesBeaux-Arts.; ....:. . ; ; ; .-'; : • : : : ; : .' .';-'. . :8 Muséedes Thermes-et-de l'hôtelde Gluny.. . -. . -. -. ; : : : : ; : ; . . . 9 ÉcoleImpérialeet spéciale: desBeaux-Arts.... ... 30: Académie Impérialede France,à Rome. .............,....." Il ÉcoleImpérialedesBeaux-Arts, à Dijon..... : . ... ..... ... . . 12 ÉcoleImpériale, et demâthém'aiiques spécialede dessin" appliquésauxartsindustriels. . . . . . : .... . ........ ;. , . . . .'". Î2 Écolespécialede dessinpourles-jeunespersonnes.*.. . '. '. . ..-. ".' . '.' .'". ..12 Ministèrede l'Intérieur. ............. . .' . . ..... ; .13 . . . . ... .13 Imprimerie,librairie,presseet colportage.. .' . . '. ...... Divisionde l'imprimerie,de;la'librairieet de la propriétélittéraire.'. . . . .13 Ministèrede'l'Instruction'publiqueet-des Cultes.Y. : . . . . .". . ';. . '.' 14 Directiondupersonnelet du"secrétariatgénéral.*—: Cabinet.". ;'".[. '-.''.''. . . 14 -ComitédésTravauxHistoriques et désSociétésSava'n'tes . . .". ... . . "'."..""15 Écolefrançaised'Athènes.-. : '. . . '. . ; . : : .... , . . . .' . . . . lp : . 16 Directiongénéralede l'Administration desCultes.. .-".'. . . . ..... . . ..... Commission desArts et Édificesreligieux.-.-. ... ... . ."'16 . . . . . . .'''.' . . . . 18 Tableaudes architectesdiocésains.::::;... de France. . *.'. *. . '. '. ". *.''. '..-.. ".'. ".". '. . ". . . / 19 Collège-Impérial . . . .... .'...-; ... . . . . .19 Institut Impérial de France. .... : : .' .* ." ." .... Étatactuelde l'Académie des Inscriptions et Belles--Lettres 20 Étatactueldel'Académie desBeaux-Arts;. ; ; ; ; '. '. '..•'•.: '• • '•'•' • v ?3 desBeattx-Arts'etdes ListeetadressesdeMM.lesmembresdes'Académies Inscrip-, '. ': : '. . .'. . . ..',•.' 26 tionset Belles-Lettres, -parordrealphabétique. ,,.....,...... 30 publiquesde Paris Bibliothèques . . • • • 30 Bibliothèque Impériale — Mazarine 31 — • Sainte-Geneviève 32
— 320 — de l'Arsenal,. , ... 32 Bibliothèque del'Académie deParis. . .......... 33 .— ..... . . . . .... — de la Villede Paris 33 ...... Muséumd'histoirenaturelle .... 33 Ministère,desFinances.. . .... .... . . .: . . . .-. .;. ..... . .... . 31 Commissions des Monnaies et Médailles.,.-, > . . . . ... ......... 34 MuséeMonétaire .•.. . . i ......... 35 Ministèrede la Guerre.. . ... . ..... . '. , ...... . . .' . . 36 36 Dépôtde.la guerre. . . . . .'.,..,.. '. . ..';.V . \ . . . ". . '.":'". ; ... 37 Dépôtcentrald'artillerie..... Préfecturede la Seine. . .,.....,.....:.,..... 37 Serviceordinairedestravauxd'architecture..... ... 38 ......'. . ..... Serviceextraordinaire destravauxd'architecture,... ........'. . . . . .39 Plan'deParis.—Servicetopographique..V. . .;..-.. '.".. . . ...V •......,. 40 Association des-artistespeintres, sculpteurs,architectes,graveurset dèssï--'" ' nateurs... . . . ... . . ... . . . .-. . . . . . v, . .... . ; V . 41 Liste dés artistes français et étrangers qui ont obtenudesrécompenses jus-; ..... .... .....:.'.;...:,-. ," qu'en1859. ,. ..'.'. . ........ ........ 46 Peintres. ......................... .,......• •:? ,•.-47 Sculpteurset Graveursen médailles. . . ..' . .. . . . . . . . .. . . , . . . .74 Graveurs.. . . .... . .: ; ... '.,-'• •.•..'•.,• ... • .'..;>-..... . . ...80 ... .... . . ... . . . . .84 Lithographes... ...... .... . . ... Architectes.. . . . . . , . . . . ... . ..-:.-..... .: . ...;:. .... .. ..-.;.. 85 ~ NOTICES SDRLESBEAUX-ARTS. ;\ L'art et les artistesen 1859,par M. P. Mantz... .................... -.,.,'. .... .91 LesMuséesde la France,par M,.P. Lacroix., ."...._..',.... . . •...,-,. ;..;'.... . 105 Cabinetsd'amateursa Paris : 1° Dé .quelquescollections'.de Tableaux,par ''. M-Horsin-Déon. ;. . . . .. . . ,, ..... ,u.,,,1,.:... -.::y...,'.•..,....;. . '. . 156 2àDe quelquescollectionsd'Estampes, par M.Faucheux.. .. :. ... ... .,. . .... 171 Le Cabinetde Girardon,par.M. Eud. Soulié........ . , ... ..... .,;,.... ... . . 185 Pointde vuesurl'École,française,par M...ArsèneHoUssaye. *.,........;..,. . . 205 Notice,sur PaulDelaroche,parM; F/Hâlévy.:, ..... .... .213 ...,.......'...,, *ÀryScheffer,par M.HenriMartin. .: ... ..... .,.,;. V ...;.,-. . . ... . . 234 iBéaux-Arts. —Histoiredes.peintresde toutesles écoles,par M.Paulde.Saint- . Victor.. ...<'....•. -240 ... . . . . '-. ....... ,.y,"v?-.. Petit Guidedes.Artistesen.voyage.,—Hollande, par M.-.W.Bûrger.i.. ... 247 Restaurationdestableauxdu Louvre,par M. F. Villot.,..;..,.,...;. . ... ...... 265 Procédés,inventions,découvertes.. .. ..... . . .:....-....;:. . ..;i .. . . :. . .. 275 Aïtistana.. „ . .... ... ...... . ........-. ,;i._ ..:.-.. ^,-...:.279 desouvragessijj^I&BSi&iArtspubliésen 1859,par M.P. Cliéron,2.99 Bibliographie Gravures,;..... X;v;. ..v, ..,...,,,;:.. ;";:. ;.;.,:. 310 '.yS^^^i . /'Sy. Lithographies,... ^./pi . iX.V ,. .,.. :.,..;;..:. -,.,. .. ....:. ...... 313 r^crologie.;;.. . ....^.>£^'^.^^^^^.^v^^lV ---.I-,--/-.^ ^^V^-'^-,--- -r:-^y-^a^ Table'desmatières.. ,|;tX MÊM&y-- .^-i -...-.... .. .. . . .,:. . . 1. 319
LibrairieVe JULESRENODARD. 6, rue de Tournon
EXTRAIT
DU
CATALOGUE
BEAUX-ARTS
HISTOIRE
DES DE
TOUTES
PEINTRES LES
ÉCOLES
Dirais 11REKAISSiKB KOS JOURS.• JUSQU'A Texte par M. Charles BLANC, ancien directeur des Beaux-Arts ETPARDIVERS ÉCRIVAINS SPÉCIAUX. Illustrations parlesplushabiles artistesdessinateurs et graveurs, ainsiquelesimprimeurs et éditeurs, desmédailles d'honneur dei" etde2eclasse quiontobtenu, à l'Exposition universelle de1855. SOUSCRIPTION
PERMANENTE
PREMIER PROSPECTUS L'histoirede la peintureest inconnue,et, pourtant,quoi de plus charmantà raconteret à.lire? Non-seulement l'existencedes grands artistesesttoute rempliede romansetde drames,maisellese rattacheencorepar milleliensà tout cequi nous émeutet nouscaptivele plus: la politique,l'amour,les actionshéroïques,la physionomiedes.personnages fameux,lesmoeursdesdiverspeuples,leursusages,leurscostumes.Peut-onécrirela vie de Gros, par exemple,sans rappelerles bataillesde à la courde François1er; la vie l'empire;la viedeLéonardde Vinci,sans.pénétrer deTitienoucelled'AlbertDurer,,sansfairerevivreles grandesfiguresde Lutheret Il y a un momentoùl'histoirede l'art, soulevantdes tapisseries de;Charles-Quint? onn'a pas encoretouché,nousintroduitpar une.portesecrèteauprèsde auxquelles la grandehistoire, et nous y fait rencontrer.Hôlbein.entre, Annede Boulen.et. HenriVIII,Vélasquez à côtéde sonami PhilippeIV, Rubensen compagnie de Marie de Médicis,et Philippede Champagne dansles appartements deRichelieu. Leslivresd'art ont été jusqu'àcejour deslivressans aucuncharme,et par con1
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LIBRAIRIE VeJULES REKOUARD, 6, RUEDETOURNOIS. séquentsans aucunart.Écritspourla plupartd'unstylesecet décoloré,ilsontrésolu cesingulierproblèmedenousennuyeren nousparlantde ce qui doitnousravir,la beauté.Qu'est-ce.doncque la peinture,si ce n'estle mondevu par soncôtéle plus d'ailleurs charmant,' par le .côté;;quitintéresse l'espritet plaîtaux regards? Considérée en elle-même, l'Histoiredès Peintres,si onla suit pas à pas danschacunedes personnalitésqui la composent,depuisla Renaissance jusqu'àPrud'honou Léopold ou Goya,et, Sil'on veut,jusqu'àM. Ingres;cettehistoire, Robert,jusqu'à.Reynolds a un attraitparticulier,indépendantde l'affinitédes tableauxavecles disons-nous, tempset les modèles,et celaparce que la plupart des peintreseurentuneexistence pleined'intérêt,et furent,commeleshérosde toutesortede romans,tantôtgracieux, et terribles..Qu'onjprenneau hasardla vie de Ribera,celles, tantôt,.pathétiques, on y verrai soit un; drame domestique de'Rembrandtjrde,îyVatteàii, de;Bergtiéni*: aussiémouvantque les Martyresdu peintreespagnol,sôiîle développement d'un caractèrefantasquerêveuret personnel,soitlesmobilesémotionsd'un poète amouDe sorte que, en dehors reux, soit,un modèlede tranquilleet riantephilosophie. mêmede leurs sujetsfavoris,les peintresont presquetous une vie intéressante, colorée,pleined'accidents,commeceladoitnaturellementarriveraux hommesfaits sentir?,;•.:„• ;.-..- -, .....,...-.,;...;.... -.. - . ". ' •pou-iv Écriredansla,languefrançaise,la plusparléeaujourd'huidetoutesles languesde l'Europe,i'HistôiredesseptgrandesÉcolesde peinture: réunirainsien un livred'un formatélégantet faciletant de documentsignorés,,nontraduits,épars dansles ouanglais;;.,.n'est-ce vrageshollandais,italiens,flamands,espagnols, pas rendreun.serviceaux amateursdetousles pays,saluerdanschaquenationcequil'honore,etfaire admirerà chacuned'ellesce qui faitla.gloire.des autres? Combien écritsd'unstylebarbare,dénuésdetoute d'ouvrages,coûteux, incomplets, maisnonla poésie,serontrendusinutilespar un livrequi en reproduirala substance, et lesfautes, .pesanteur,quien rectifierales errements,enrelèveralescontradictions à savoir: lèsfaitsincontestables, et en extrairapourtantcequ'ils'ont:.d'utile, les indicationsprécieuses,et enfin,parmitant de jugements,ceuxquiméritentd'êtrediscutésouconservés. UnetelleHistoiredespeintress'adresseà tous lesgenresdélecteurs.Elleoffreaux gensdu mondeun nouveaudomainede jouissances,un moyend'enrichirleur conversation,de vérifier,pôiirainsidire,par l'histoirede l'art, cequ'ilssaventdéjàdela desnationset deleursidées.Greuseserala littérature,desmoeurs,de la géographie dira les habitudesdes chasseurs palette de Diderot; Wouwernians ; Van Dyck.nous retracerales physionomies de l'Angleterreau tempsdu secondStûart; Raphaëlnous livreralesclefsdû.Vatican,et sauranousinitierauxsecretsde la papauté,à la manièredontelleentendaits'êmparèr,parlessens,dugouvernement del'univers.Lorsque lesvisiteursserontgroupésautourd'unetablede salon,quepdurra-t-on étalerdevant leursyeux,soûslèsclartés'dela îariïpe,qui vailleI'HistôiredesPeintres? Quellivre magnifiquement illustré,quelouvragede luxépourraégalerlecharmeetl'importance de celuiquirenfermeralesoeuvresles plusvariéeset les plus bellesdesgrandsmaîtres, un albumoù Lawrenceaura misun de ses élégantsportraits;Rembrandt,sa
LIBRAIRIEV«JULES RENOUARD, 6, RUEDÉTOUUNON. Rondede nuit; Holbein;sa Dansedes Aicrfe;-,.Terburg, Netsclïérou Metsuyquelque scèned'intérieurrempliede:grâce; de- mystèreet de modestie ; JosephVernet,une' marine;Ruysdael,un paysage;Van. derNeér,. un clair de lune;.Creuse, une famille,de .fraisenfantset de bellesjeunesfilles; Van:Huysiun,. deui)^.bouquet d'unemain prudenteune aussi fleurs,...?Et si l'on permet:à l'écolierde parcourir, danssonesprit,que. précieuse galerie,que dechosesviendrontseclasserd'elles-mêmes ne puisera-t-il de la peinture,qui n'est,aprèstout d'instruction; pas danscette-Histoire que la peinture-del'histoire!Onconviendra-facilement que tout l'esprit,du monde, dépenséà l'illustrationde tel ou tel livreà la mode,ne saurait être aussiprofitable, auxjeunesgensqu'unouvrageoùserontrelies,pourainsidire,lesmuséesdeFlorence, deDresde,d'Amsterdam, de Madrid,dé l'Ermitageet du Louvre.Celuiqui"inéditeun enItaliesaurad'ayance cequ'il faut allervoirau Vatican; ce-quï l'attendà' voyage dansl a sacristie des :à .Naples, Chartreux;à Milan,-danslemuséede l'Ambroisienne la sous d e Saint-Jean Parme, coupole Ainsi comprise,..l'Histoire des Peintres sera, pour les-.futurs. 'voyageursun et ceux ont pour qui itinéraire, déjà parcouru.l'Europe,un recueilabondantde .......... ........ souvenirs, à la Quantaux artistes,celivreest fait pour eux-,avecl'amourdeleursouvragesj: et d'eux-mêmes^gloirede leursdevanciers Quandils y aurontlu le passéde leur art, si pleind'enseignements, denoblesexempleset.degrandeur,ilsnousauront,peut-être le goûtde la peinture,etleur,avoir quelquereconnaissance pour avoirainsi.popularisé cherchéet.formé.dans,l'Europe entièreunec^entèled'admirateurs. Chaquelivraisoncontientun texte de huit pages très-grandin-k°,sur papiersupérieur,impriméavecle plus grandluxe; quatreou cinqgravuresreprésentantles plus beauxtableauxde toutes lesÉcoles; portraits,fac-similé ; cataloguesdes'oeuvres;prixdestableauxdansles ventes,.etc. . Un franc la livraison.
LISTE COMPLETE DES MAITRESPUBLIÉSJUSQU'ALA LIVRAISON-294 avecleurnuméro d'ordre depublication. 76 24S Dughet(G.)..... ; ECOLE FRANÇAISE Courtois. Cousin 144 Forest... . ., 199 (J.).......... Blanchard.......;...222 208 ' Fragonard ... 29-30Coynel(A.), .225 BonBoulogne .:. 240 Géricault . ,8-9 Bouclier...... 62-G3 Coypel(Ch.) (Nolil) .. 2S3 GillotfCl.). .. 212 Coypel 199 Girodet 281-282 Boullongue (L.de)...256. Coypel (R.-N.) (baron) Bourdon 104-1O5Greuzc ,80-81,. (S.)......... 86-87 David (L.)..... (J-B.).. 88-89 Demarne(J.-L.)...... Ub-116 Gros(baron) 262a263 CalIotfJ.) Casanova; • 06 ; 4i 272-273 Guérin' (baron) 205-206Desportes-.. DeTroy(François)... 209 261-L Champagne (Pli. d e).. Fréminct(M.)........ Chardin.. 27-28 DeTroy(J.-F..) 90 . 247-248Huet Charlet (T.) 288-290Drouais 267 230 (J.-G.) Hyre(deLa) Clouet 2S7-2SSDufresnov (J.et F.) (C.-A.)....268 Jeaûrat(E.) ... 276
LIBRAIRIE VeJULES RENOUARD, C,RUEDETOURKON. : .Touvenet .4,7; : Flinck.(G.).. 285 Huysmans 14 Lancrct '91 Goltzius (H.)........ 231-232 226-227 Matzys(Q.) Lantara............. 40 96 Goyen(J. Van) Miel (J.) 11? 1S9 Haarlem (N.de) Neefs Largillière (C.-C.).....245 (P.)............. 218 Lebrun (C.) 179-1S0Heeni(de). 220 150 (B.). Lefèvre 266 241 • Peters (Cl.). Heemskerke Rubens 5s'a6l Lemovne...........221-222 Heslt(Bartlr.). 280 Seghers(G.).......,202 2S5 Lépicié(N.-B.)....... .284 160 Heusch(G.). Sneyders. Lesueur..;...-."....• -42-43 Heyden (Vonder)....213 14 Lorrain (Claude)......,25-26 Ho'bbema 10S-109Steemvyck........... 218 Tcniers(te YieuxB.). 67 Hontliorst...:.......254 Teniers Loùtherbourg........ . 18-19 (D.) Meulen (Vand;...:... er).... 157 Hooghe(P. 200 de).. 149 Van) Mich'allori.... 233 Huvsum 92-93 Uden(L. Venius (J.Van) (Otho) 219 230 Kaîf. 7 Vos(M.; de). ...181 . Mignard,(N.)i..v.-.i.... 13iàl33 Koninck Mignard (P.) (PMI.)......275 ANGLAISE Millet Koninclt 275-.-. . - ÉCOLE (Fr.).........: 235. (Sal.).....'. 39 52-53 Constable Monnoyer. Laer(P.de) (J.) 29Î-293 Nain(Le)frères...... 33 Làiresse 95 174 (G.de)..-... Gainsborougli (T.)...; 203 Levde(Lucasde).... 216-217Hogartli(G.) Natoirc(C.) 186-187 Kattièr (J.-M.) ..270 Liêvéns Lawrence. (J.).:.. '. 220 15-16 OùdlT 66-57 Lingelbâct 119 ' MorIand(G.)... 274 (J.) Pan-ôeel 271 (Ch.ï 268 191-192 Maas(Nic). Reynolds (J.) .... 228 . -44-45 Romnev(G.) ParroceI(J.) Metsu(G.)...... 283 Patel 183 ïliéris(F.).... (P.) 98àl00 Turner"(J.-M.-W.)...'. 251-252 Pater(J.-B.) 127 Miéris 177 (G.) -West(B.) 242-243 Pierre(J.-B.. . ... 116 Mirevelt 249 125-126 (Michel) Wilkie(D.) Poussin 48-50 Moucheron 130 Wilson. 16 Prince(\K.)......... 2U Keer(Van(F.)i..;.. Le).-. der) H0-1H ÉCOLE ESPAGNOLE Prudiîon ..;;... Hàl3 Neer(É.Vander)-"... 294 260 Netscher 151-152Cano(A.) Raoux(.T.) 171 Kcslout '.. 211 Ostade 120-121.JuandeJoanès 269 (Jean) (Isaac). Rivaltz 266 Ostade 31-32 Mùrillo (A.) (A. V an) 102-103 94 Rigaud(H.) •••• 142 Ribera..... 22 Poëlemburg 9 Potter(P.) 37-38 Vélasquez 68-69 Robert-(HO Santerre 2S0 140 Zurbaran 122 Pynacker(A.) (F.) Stella(J.)(J.-B.) 106 Rembrandt... 3a5; '"-"" ÉCOLES ITALIENNES Suhlevras 224 54-55 Ruysdael etH.).... 253 Rùvsdael 185 Albane 141 :Tesfeh'n(L. (S.)......:. (F.L') Tremolière ..290 Saftleven 259 Allori (H.) 188 Valentin • 23-24 Schalclien. 101-. Bassan(J.)i. 169 ,182 Schoorel 291 Canal Vanloo(C) :(J.).. (A.)........... 154; Verdier 270 (F.) i 165 190 Slingelandt... Caravage (Le).. Vernet .20-21 . 82-83 Carraclie 148 (Carie) Vemet 7071 Steen(J.) Swanevelt .. 134 156 (J.).... (H.) CarracheCA.)........ 201,.-.-.. Terburg Carraclie 155-156 Vieil.(M.-J.) (G.)........ 146:147 (Ami. ) 112 257 VouetfS.) Troost(C).. 277a279 \ Vv'atteau Vande).... 64-65., Corrége(Le) Cortone .\ .170 Velde(A. (P;.de) Van 72-73 Dolci Velde(G. (C) 137 ÉCOLE HOLLANDAISE Vande).... 249 128-129 Velde(I. de).... Dominiquin (Le)..... 114 244 Feti .' 188 Asselyn...,. Vliéger(S. de)... 161 85 Bakhuisen Waterloo Francia 286 (L.) (A.). (Le) 51 Weenix 204 Bega(C) (J.-B.) Giordano(L.) 143 2 123 193 Berghcm Vverff(Vandcr)...... Giorgion... Bloemaert 223 Wouwermans 6-7 Guerchin 178 (AO (Le) 185 BoI(F.) (Th.) 244 Guide (Le) 158-159 Wyck 73 118 Maratti 153 Both(A) Wynants (J.)... (C.) 10 109 145 Both(J.) Zorg.... Panini(J.-P. )........ 217 Bramer 194al98 (L.) ÉCOLE FLAMAXDE Raphaël.; Brauwer 97 Romain 163-164 (J.) 138 239 Rosa(Salvator) 175-176 Breenberg (B.) Breughel (Pierre)— Cabel 234 deVelours.. 113 (Vander) Breugliel Schidone(B.) 173 74-75 Bril 77 TitienVecelli 135M37 Cuvp ( A.) (P.) Decker 152 Craesbeke *68 Véronèse 236a238 (C.) (P.) 107 229 Does(Vander) de) ÉCOLE ALLEMANDE Dow(G.) 139-140Craver(G. 166al6S 46-47 Dyc"k(A.Van 227 78-79 Kalens, Diétrich Dujardin (K.) (Van)....... 124 •-•.. 215 Durer(Albert)....... 34à36 Dusart(C) Fouquières 210, . . Elzlieimei172 Van).. 268 Genoels (A.) (A.) Dyck(Ph. Eeckhout Hais(F.) 207 79 (Van). 234 Ferg(F.dePaula)...'.162 84 Everdingen (A.Van)..1S4 Jordaens.,. Roos(J.-H. et'Th.).. TouslesMaîtresontunepagination Toutesles.livraisons sevendent indépendante. séparément. tes livraisonsdeTHistoibedes Peintb.es ont été réuniesdansl'ordre-de-publication en sériesde cinquantelivraisons, formantchacuneun beauvolume,reliéen toile,non rogné,et doréen tête. Prix: 55fr;
LIBRAIRIE VeJULES HENOUAHD, 6, RUEDETOURNON.
REÏUE'IIllSEai
BIS
ARTS
PUBLIEEPAR PAULLACROIX(bibliophilejacob) * " ETH.C.HÀRSBZÏ '"'•'' DEAGUIUttE PRIX D'ABONNEMENT : El BRUXELLES : : PARIS, DÉPARTEMENTS ETBELGIQUE On an. ........... Un an. .... .' 28fr. 24fr. Sixmois 12fr. Sixmois. . 14fr. La Revueuniverselle desarts paraît le15de chaquemois,par cahierde 6 feuilles enbeauxcaractèreset surbeaupapier,etelleformeainsi,chaqueannée, d'impression, deuxforts volumesd'environ600pageschacun. — Prisdechaque ENVESTE : 10volumes 4855'à mars4860). : 12 fr. (àVrïl COLLABORATEURS DELAREVUE UNIVERSELLE DESARTS : —L. Alviri,directeur France.— E. Bégin; Ch.Blanc,ancien directeurBelgique. de-laBibliodesBeaux-Arts; A.Bonnardot; E. Breton, de royaledeBruxelles ; E.de Busscher, de laSociété desAntiquaires de France; G.Bru- thèque l'Académie de F.Delhasse royale Belgique ; ; Ch. de Bordeaux dé Brou;A. Henné,secrétaire del'Académie net, de l'Académie ; Champbibliothécaire dû desBeaux fleury;Champollion-Figeac, -Arts,deBruxelles Lacomblé ; A. ; palaisde Fontainebleau; -Aimé. ,.1.Lelewel auxArchives Çhampolljon, ; AiPinchart; employé ; chefauxArchives : Ch. dépârtemeïitales;_màrgûis Çh.Piot,employé aux. àrcliivis; Potvin; Ph. de Chenhëvièrés conservateur dû Musée ;' Georges Duplcssfs ; A.-Gi-B.Schayés, J. Du Seigneur; de hruxelles; A. Sterckx; E.TinL.Dussieux; aucheux; d'armures Feuilletde Couches'; A. de la FFizeliére; E. Van directeur de la demans; Bemmel, A.Jubinal,dc laSociété desAntiquaires; comte Bévue A.' VVauters,. archiviste trimestrielle; Léonde Laborde, del'Académie desinscrip- delavilledeBruxelles. " tionset belles-lettres; A. architecteHollanhe. — W.J. M.Engclberts et H.A. derlotre-Uame et de laLassus, Sainte-Chapelle; conservateur duMusée d'AmsterdeLincy, Leroux delaSociété desAntiquaires; Klinkhamer, d octeur P. archiviste d'AmA.deLongpérier, del'Académie désinscrip- dam; Scbeltema, sterdam. e t P. tions belles-lettres ;di. Lonandre, Mantz; HenriMartin; P. Mérimée, del'Académie fran- Suisse. architecte à Genève; T7-J, D. Blovignac, çaise,et de l'Académie des inscriptions et W.Burger; G.Champseix, à Lauprofesseur A.Micbiels belles-lettres; ;-Francisque G.Troyon. sanne;E.H.Gaullieur; Ch.Monselet; A.deMontaiglon; Ch.Michel; ÎNisard; Presse.—G.Waagen, directeur duMuséede Louis irecteur duCabinet Paris,dde historique; Paulin desinscriptions et Berlin. . Paris, l'Académie del'Acabelles-lettres; Tairai;baronTaylor, — B. Podczaszynski, d'arprofesseur démiedesBeauxrArts, desSociétésPologne. président àl'Ecole desBeaux-Arts, deVarsovie, de France; Valletde Viriville, chitecture artistiques deVarsovie. Rastawiecki, à l'EcoledesChartes;F. Villot, baron professeur . conservateur de la peintureau Muséedu Italie.— M.C.Marsuzi de Aguirre ; G. PoLouvre. desta,etc.,etc. La Revueuniverselledes Arts est un recueilde piècesinédites(ou très-rares, sur l'histoiredps Artsen général;ellerenfermeun grandnombrede documents sur lesartistesfrançaiset étrangers,sur lesoeuvresles plus:remarquables de cesartistes, sur leur valeur, surl'authenticitéde cellesquilemrsontattribuées.Parmilesarticles qu'ellea publiés,on peut citer.: la Relationdece quis'estpasséenl'établissement del'Académie royaledePeintureet Sculpture ; —leLivrede raisonde JosephVernet; —le Cataloguede l'oeuvred'AbrahamBosse;— l'Iconographie.du vieuxParis; — le Cataloguede la galeriedes tableauxde BuckinghamPalace; —l'Inventairedu trésordel'abbayede Saint-Denis, en 1793,etc.Leschroniques delàRevuecontiennent lesnouvellesdu jour qui se rapportentauxbeaux-artset les prix des ventesde tableaux,de gravurrs et d'objetsd'art les plus célèbres.Ce recueilest doncaussi irfileaux armateurs qu'auxartisteset aux archéologues,.
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