F RANÇAIS
LAURA CAPASSO
SOPHIE HOUSIAUX
SYLVAIN HUYBRECHTS
ARIANE LETURCQ
MAURICE PIERRE
DELPHINE RADELET
STEVE VANDAMME
G R A MMA
D I A G N O S T I
CSENTRAINEMENTS - RESSO U RCES
IREORTHOGRAPHE- CONJUGAISO N
F RANÇAIS 1 Coup de boost
Un cahier de soutien pour t’apprendre à mieux écrire, en t’appuyant sur les ressources grammaticales de la langue
Distinguer et orthographier correctement certains homophones, respecter les chaines d’accord, organiser et ponctuer ton discours, conjuguer et mobiliser adéquatement les principaux temps verbaux de l’indicatif, fluidifier et préciser ton propos… Grâce à cet outil, tu vas renforcer ta maitrise de la langue écrite en revoyant ou en abordant pas à pas les notions et les procédures nécessaires pour produire un texte grammaticalement correct et effectuer une relecture efficace de tes productions�
Coup de boost français est utilisable en (semi-)autonomie et t’offre un parcours personnalisé�
En début de fiche ou de partie, quelques questions et/ou une tâche diagnostique te permettront de faire le point sur les savoirs et les savoir-faire à maitriser�
Des vidéos explicitant les démarches et les procédures à mettre en œuvre afin de mener à bien une tâche particulière te permettront de progresser de manière autonome.
Des exercices de difficulté progressive te donneront l’occasion d’avancer à ton rythme en réalisant des tâches adaptées.
Fiche corrective
Épreuve
En consultant la fiche corrective à la fin du cahier, tu pourras évaluer rapidement si tu as besoin d’une aide supplémentaire�
Une synthèse théorique claire est à ta disposition pour te corriger�
Besoin d’un petit coup de pouce ?
La plupart des fiches se clôturent par un exercice récapitulatif qui t’amènera à faire le point sur tes progrès… ou à renforcer encore tes acquis !
Cette notion n’a plus de secret pour toi ?
Épreuve
QUI C’EST CELUI-LÀ ?
Épreuve
CONNECTEURS AU SEIN DE LA PHRASE
A Ce dont tu te souviens
Réponds aux questions ci-dessous.
1. À quoi sert un connecteur ?
2. Observe la phrase suivante, dans laquelle des connecteurs ont été encadrés ou soulignés.
J’ai demandé à ma sœur de m’aider et elle a accepté car elle n’avait pas d’autres activités à faire.
a) Quelle est la sous-classe à laquelle appartiennent les connecteurs encadrés dans cette phrase ?
b) Quelle est la sous-classe à laquelle appartiennent les connecteurs soulignés dans cette phrase ?
3. Il existe une troisième sous- classe de connecteurs. Comment s’appelle-t-elle ? Vérifie et complète si nécessaire tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un, en t’aidant de la synthèse Les connecteurs au sein de la phrase (p. XX) à la fin du chapitre. Cette synthèse est un outil que tu pourras consulter à ta guise pour réaliser les autres tâches.
B Ce que tu sais déjà faire
1. Dans le texte ci-dessous, souligne les 24 connecteurs utilisés.
Le matin du grand jour, il faisait un soleil radieux, mais la terre était toujours couverte de neige et l’air était très froid.
Devant les portes de la chocolaterie Wonka se pressait un monde fou, venu assister à l’entrée des cinq détenteurs de tickets. L’agitation était sans bornes. Il était presque dix heures. Les gens se bousculaient en hurlant, et des agents de police armés tentaient vainement de les éloigner des portes.
Tout près de l’entrée, formant un petit groupe bien protégé de la foule par la police, se tenaient les cinq fameux enfants, ainsi que les grandes personnes qui les accompagnaient. On y voyait se dresser le long et maigre grand-papa Joe qui serrait la main du petit Charlie Bucket.
Tous les enfants, à l’exception de Charlie, étaient accompagnés de leurs deux parents, et c’était chose heureuse, car, sans cela, c’eût été le désordre complet. […] « Patience ! » criaient les pères. « Tiens-toi tranquille ! Ce n’est pas encore le moment ! Il n’est pas encore dix heures ! »
Derrière son dos, Charlie pouvait entendre les cris des gens […] qui se bousculaient et se battaient pour apercevoir les fameux enfants.
DAhl, R. (1967), Charlie et la chocolaterie, Paris : Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior.
2.Parfois, dans ce texte, plusieurs mots les uns à la suite des autres fonctionnent ensemble comme un seul connecteur : on les appelle des locutions.
a) Cite un exemple de locution.
b) Prouve ta réponse en remplaçant la locution par un connecteur en un seul mot.
Et maintenant ?
Utilise la fiche corrective (p. XX) pour vérifier tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un.
Si tu as très bien réalisé cette première tâche, tu peux directement te diriger vers l’exercice récapitulatif (p. XX).
Si tu as rencontré certaines difficultés, consulte les vidéos qui peuvent t’aider, puis réalise les entrainements nécessaires pour t’améliorer.
les connecteurs coordonnants ?
C Entrainements
les connecteurs correspondant à des prépositions ?
Comment distinguer les connecteurs des autres mots invariables ?
Voici plusieurs exercices de difficulté croissante. Tu ne dois pas nécessairement les réaliser tous. L’important est que tu t’entraines suffisamment pour pouvoir réaliser l’exercice récapitulatif en commettant le moins d’erreurs possible.
Maitriser les caractéristiques des connecteurs
1. Réponds à ce « vrai ou faux ». Corrige l’affirmation si elle est fausse.
a) Les connecteurs sont des mots invariables.
b) Les connecteurs appelés prépositions permettent le plus souvent d’introduire des groupes qui occupent la fonction de sujet ou de complément direct.
c) Les connecteurs coordonnants permettent notamment de relier deux propositions entre elles.
d) Une préposition est un ensemble sujet + prédicat + compléments de phrase éventuels.
e) Une préposition peut être supprimée .
f) Un connecteur peut être déplacé.
Identifier les connecteurs utilisés au sein de la phrase
1. Dans le texte ci-dessous, souligne tous les connecteurs.
Avec Farid, je retrouve une complicité digne de deux vrais potes. On se rejoint tout le temps après nos séances de kiné, ou après les repas. On a nos petits moments pour débriefer et commenter ce qui se passe autour de nous. On chambre pas mal les aides-soignants […].
On a le même âge et, sans se connaitre, on a grandi dans la même banlieue, à quelques kilomètres l’un de l’autre, alors on a pas mal de points communs. On écoute beaucoup de rap tous les deux, on connait les mêmes chansons par cœur. […]
Le pire pour lui, c’est le weekend. Il n’y a aucune séance de rééducation et certains patients ont le droit de rentrer chez eux. Là, le centre parait complètement désert. […]
À l’inverse d’à peu près tous les êtres humains dans le monde, il attend le dimanche soir avec impatience.
GrAnD Corps MAlADe (2017), Patients, Points.
2. Prends connaissance du texte ci-dessous.
a) Souligne les prépositions.
b) Entoure les coordonnants.
Il trouve ce bar à moitié caché par une montagne de carcasses de voitures qui s’entreposaient là […]. La devanture était crasseuse mais laissait deviner une antique publicité pour une bière locale. […] Les clients étaient peu nombreux, cinq hommes aux mines sombres cadrant parfaitement avec l’atmosphère de l’endroit. Derrière un comptoir improvisé, un vieillard d’une maigreur effrayante et muni d’une bombe d’insecticide observait silencieusement des mouches agoniser devant lui. Le colonel s’approcha et demanda un verre de jus de fruits en bouteille fermée. Il avait soif mais n’avait aucune envie de se retrouver avec un verre de jus allongé à l’eau locale […].
, T. (2010), Nom de code super-pouvoirs, Namur : Mijade.
D Exercice récapitulatif
Dans le texte ci-dessous, souligne tous les connecteurs. Si tu te sens capable de distinguer les prépositions des coordonnants, souligne avec un double trait les connecteurs qui sont des coordonnants.
Mon père n’est pas rentré tout de suite à la maison. Il a d’abord fallu régler un tas de choses. Ma mère était pendue toute la journée au téléphone. Nous avions très envie de parler à mon père, mais il était trop malade. Un médecin nous a téléphoné plusieurs fois. Il a tout expliqué à ma mère. Il lui parlait en anglais, et elle lui répondait en anglais. Je ne comprenais presque rien. D’après ma mère, il n’y avait pas grand-chose de neuf. Mon père dormait presque tout le temps, il prenait des médicaments et il ne se rendait pas très bien compte de ce qui se passait autour de lui. […]
Je continuais à peindre le buffet toute seule. Après un certain temps, toutes les portes et tous les tiroirs dégoulinaient de jaune. […]
Le lendemain, j’ai vu mon père. Je l’ai regardé à travers une vitre. J’étais dans un couloir de l’hôpital et je pouvais le voir dans sa chambre […].
hof, M. (2008), Une petite chance, Paris : Seuil Jeunesse.
GunziG
« A »/« À »
Comment savoir s’il faut écrire « a » ou « à » ?
« a » et « à » font partie de la catégorie des homophones, c’est-à- dire des mots qui se prononcent de la même manière, mais qui s’écrivent différemment et qui possèdent également un sens différent.
– « A », sans accent, est le verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du singulier de l’indicatif présent. Il peut aussi être utilisé comme auxiliaire à l’indicatif passé composé et donc se trouver juste avant un participe passé.
Pour être sûr de l’avoir bien identifié, on peut le remplacer par « avait ».
Lucas a faim. g Lucas avait faim.
Le professeur lui a donné un livre. g Le professeur lui avait donné un livre.
–
« À », avec accent, est un connecteur et plus précisément une préposition. C’est donc un mot invariable.
Il permet d’introduire différents types de groupes :
un groupe nominal : Viendras-tu à la piscine ?
un groupe pronominal : Ce cadeau est à toi.
un groupe infinitif : Il commence à rire de bon cœur.
Il permet d’introduire certaines fonctions :
un complément du nom : Cette chanteuse à la voix d’or mérite son succès.
un complément indirect du verbe : Il pense à son ami.
un complément circonstanciel : Il est parti à 10 heures.
On ne peut jamais le remplacer par « avait ».
Épreuve
Il est allé à la montagne. g Il est allé avait la montagne.
Entrainements
1. Complète chaque énoncé avec « a » ou « à ».
a) Une machine laver.
b) Il chaud.
c) Je grimpe la corde.
d) Elle une robe.
e) Une brosse dents.
f) Une glace la fraise.
g) qui appartiennent ces lunettes ?
h) Tom gagné la course.
i) La marche pied.
j) midi.
k) Son sac dos.
l) Il oublié.
m) Une machine café.
2. Complète les phrases et le texte ci-dessous avec « à » ou « a ».
a) Ma sœur participé une compétition d’athlétisme et elle gagné un séjour Rome
b) Selon l’enquête, la victime téléphoné son avocat 14 h 30 pour l’avertir qu’elle se sentait menacée.
c) Grâce un sérieux régime, ma tante réussi perdre huit kilos.
d) Il y longtemps que je n’ai plus joué un jeu de société.
e) Lors de notre voyage Paris, on vu la tour Eiffel.
f) Quand on de la volonté, on déjà fait un grand pas vers la réussite.
g) Il fallu que je demande un coup de main mon frère.
h) Hier soir, 20 h, elle regardé sa série préférée la télévision.
i) Il y cinq jours, une personne été interpelée la gare de Mons alors qu’elle s’apprêtait monter dans le train sans ticket de transport.
j) Sophie va chez le dentiste , car elle mal aux dents.
k) Il n’y pas de quoi rire !
l) Les marchés sont vides et l’on commence manquer de pain.
m) Anna vient la maison pour aider Solène faire ses devoirs.
3. Complète le texte ci-dessous avec « a »/« à ».
Le lendemain, Marie voulu que nous allions la plage. Elle avait loué un pédalo, et nous pédalions côte côte sur la mer. Le soleil était son zénith, et la mer étincelait sous son éclat. Je sentais le vent dans mes cheveux et le sel sur ma peau.
Marie riait, et moi, j’étais bien, là, ses côtés.
— Tu aimes ça ? m’ -t-elle demandé.
— Oui, j’aime ça, ai-je répondu. C’est comme si le monde n’existait plus, que nous étions seuls au monde, toi et moi.
Marie sa main sur la mienne, et nous avons continué pédaler, le sourire aux lèvres, profiter de ce moment de bonheur deux.
CAMus, A. (1942), L’Étranger, Paris : Gallimard. 1 5
3. Voici la consigne reçue par Youssef :
Complète le texte ci-dessous par « a » ou « à ».
a) Corrige cet exercice.
b) Justifie les corrections que tu as effectuées dans le premier et le dernier paragraphe. Texte
Justifications
Cet homme a de bons outils. Mon
frère à travaillé a la construction de ce magasin.
Yves a toujours peur lorsqu’il à a travailler à cette hauteur. Mon fils a passé une bonne heure a surveiller les ouvriers. Il à même réussi a monter sur l’échafaudage.
Il s’est rendu à l’intérieur du bâtiment et a aidé les menuisiers a ramasser les outils.
Les connecteurs au sein de la phrase
On appelle « connecteurs » les mots qui relient des (groupes de) mots les uns aux autres à l’intérieur d’une phrase.
Les connecteurs sont invariables : ils ne varient pas en genre ou en nombre.
Ils ne peuvent pas être déplacés.
On distingue trois sous-catégories de connecteurs :
1. Les prépositions
Lorsque le connecteur introduit un groupe (pro)nominal ou un groupe infinitif qui occupe la fonction de :
– complément du nom ;
– complément de l’adjectif ;
– complément indirect du verbe ;
– complément circonstanciel, ce connecteur est appelé préposition, car il se positionne devant le groupe, pour l’introduire.
Cette voiture à l’aspect futuriste appartient au frère de mon voisin.
Cplt du nom
Cplt du nom
Son vélo, couvert de boue, mériterait un bon nettoyage.
Cplt de l’adj.
Le devoir à rendre pour demain est vraiment difficile.
Cplt du nom
J’ai offert cette blouse à ma sœur l’année dernière.
CIV
J’ai économisé plusieur s années pour pouvoir partir en voyage en Tunisie .
Cplt circonstanciel
À cause de ma phobie des moustiques , j’ai refusé de loger sous une tente.
Cplt circonstanciel
La préposition est indispensable, elle ne peut pas être supprimée.
Les mots utilisés comme prépositions sont notamment « à », « dans », « par », « pour », « en », « vers », « avec », « sans », « sous », « de », « chez », « durant », « parmi », « sur ».*
Parfois, la préposition est composée de plusieurs mots : on appelle cela une locution. À cause de, au-dessus de, face à, lors de
* Les mots « du/des/ au(x) » sont considérés comme des déterminants, puisqu'ils sont variables (porteurs d’un nombre).
Toutefois, ils sont issus de la contraction d’une préposition et d’un déterminant. Ils occupent donc des positions et des fonctions semblables à celles des prépositions.
2. Les coordonnants
Les connecteurs coordonnants (parfois appelés conjonctions de coordination) désignent les mots qui servent à établir un lien :
– entre deux propositions (sujet + prédicat + compléments de phrase éventuels) :
J’ai accepté de l’aider, car j’ai vu son envie de se surpasser
Il m’a beaucoup soutenu, c’est pourquoi j’ai voulu le remercier en lui offrant ce beau cadeau. Elle a visité Naples , puis elle s’est rendue sur le site de Pompéi.
– entre deux (groupes de) mots de même fonction :
Mon frère et ses amis sont inscrits dans le même club de basket depuis plus de 6 ans .
J’ai demandé à mes parents de pouvoir m’inscrire à un club de football ou de handball
Remarque
Certains mots sont d’office des connecteurs coordonnants : « mais », « ou », « et », « or », « ni », « car ».
Attention !
Il ne faut pas confondre la « préposition », qui désigne une sous-classe de connecteurs, et la « proposition », qui désigne un groupe de mots constitué généralement d’un sujet et d’un prédicat. La proposition pourrait former une phrase si elle fonctionnait seule.
[J’ai donné le meilleur de moi-même lors de cette compétition], mais [je suis quand même arrivé en dernière position du classement].
Épreuve
Cette phrase contient deux propositions, chacune mise entre crochets. Ces deux propositions pourraient chacune devenir une phrase indépendante : J’ai donné le meilleur de moi-même lors de cette compétition. Je suis quand même arrivé en dernière position du classement.
3. Les subordonnants
Certains connecteurs sont utilisés au sein de la phrase complexe, pour introduire une [proposition enchâssée]. On les appelle les connecteurs subordonnants*.
J’ai entendu [qu’elle comptait déménager].
Je lui ai demandé [quand elle partirait].
Elle n’a pas su me répondre [parce que la date n’est pas encore fixée].
* L’existence des connecteurs subordonnants est évoquée ici de façon théorique, mais la notion ne doit pas encore être mobilisée dans les entrainements. L’identification de ces connecteurs subordonnants sera plus précisément travaillée dans le cahier destiné aux élèves de 2e secondaire.
QUI C’EST CELUI-LÀ ?
2 Épreuve
1 METTONS-NOUS D’ACCORD !
Épreuve
A Ce dont tu te souviens
1. Coche les affirmations correctes. Si tu hésites, note « ? ».
Le nom noyau est un donneur
Le nom et l’adjectif prennent toujours un « -s » au pluriel.
Pour former le féminin d’un nom ou d’un adjectif, on ajoute toujours un « -e » à la forme du masculin.
L’adjectif épithète se trouve toujours juste à côté du nom.
L’apposition est un receveur du noyau.
L’adjectif épithète reçoit son genre et son nombre du nom auquel il se rapporte.
Le nom donne son genre et/ou son nombre uniquement aux mots qui se situent directement à côté de lui.
B Ce que tu sais déjà faire
Vérifie et complète si nécessaire tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un, en t’aidant de la synthèse Les accords dans le groupe nominal (p. XX) à la fin du chapitre. Cette synthèse est un outil que tu pourras consulter à ta guise pour réaliser les autres tâches.
Dans le texte ci-dessous, les accords dans le groupe nominal n’ont pas été correctement effectués.
1. Surligne les mots receveurs dont la forme doit être changée pour effectuer l’accord avec le nom.
2. Recopie le texte en effectuant les corrections nécessaires.
Ma sœur Judith, lecteur acharné depuis de nombreux années, jamais découragé par la longueur d’un roman, aime particulièrement lire des fictions policier. Toutefois, elle lit aussi des ouvrages, illustré ou non, sur les animal sauvage, petit et grand. Elle adore particulièrement les crocodiles, ce reptile la plupart du temps immobile et pourtant très agile dans l’eau.
Cet ancien passion pour la lecture lui vient surement de notre maman, toujours doux et compréhensif avec nous, professeur de français dans une école secondaire. Tous ses 1 5
élèves la décrivent comme une enseignante gentil, passionné et passionnant. Elle mène souvent avec eux des projets plutôt génial, comme des productions collectif sur des sujets très original abordé de façon très complet. Leur beau résultats, en fin d’année scolaire, sont toujours pour elle le meilleur des remerciements.
(c) Van In
Et maintenant ?
Utilise la fiche corrective (p. XX) pour vérifier tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un.
Si tu as très bien réalisé cette première tâche, tu peux directement te diriger vers l’exercice récapitulatif (p. XX).
Si tu as rencontré certaines difficultés, consulte la vidéo ci-dessous puis réalise les entrainements nécessaires pour t’améliorer.
C Entrainements
Voici plusieurs exercices de difficulté croissante. Tu ne dois pas nécessairement les réaliser tous. L’important est que tu t’entraines suffisamment pour pouvoir réaliser l’exercice récapitulatif en commettant le moins d’erreurs possible.
Identifier les chaines d’accord dans le groupe nominal
1. Surligne, dans chaque groupe nominal encadré ci-dessous, les mots qui sont les receveurs du nom souligné, c’est-à-dire les mots qui s’accordent avec lui. Pour répondre, aide-toi des accords qui sont déjà correctement effectués.
Historiques, comiques, véridiques, psychologiques ou horrifiques, les fictions policières règnent sur les écrans de télévision.
Hyper-plébiscitées par les fans, les histoires criminelles basées sur des faits réels et appelées true crimes connaissent un grand succès dans les livres, mais surtout à la télévision.
Aujourd’hui, le thrilleur est un genre littéraire plus sollicité que son cousin le polar.
Journaliste d’investigation, célèbre pour son enquête « Tokyo Vice », Jake Adelstein retrace les enquêtes qu’il mène pour le compte de clients privés. Une exploration précise, originale et risquée dans le monde du crime organisé au Japon.
(c) Van In
1
2. Dans chaque groupe nominal encadré ci-dessous :
a) surligne le donneur, c’est-à-dire le nom qui donne son genre et son nombre au(x) mot(s) souligné(s) ;
b) relie ces mots.
Pour répondre, aide-toi des accords déjà correctement effectués.
Photographié en 2021 dans la vallée de la Semois, le lynx pourrait faire sa réapparition en Belgique. Solitaires et furtifs, ces grands prédateurs apprécient les forêts et chassent de petites proies, mais parfois aussi de plus grosses comme les chevreuils.
Pas très téméraires et extrêmement discrets, ces félins évitent les humains et chassent la nuit.
5
La tête des lynx, arrondie et portée par un cou court, est assez caractéristique. Les oreilles
sont triangulaires, longues et ornées d’une touffe de poils noirs appelée « pinceau ».
De longs poils le long des joues, nommés « favoris », forment une
collerette qui leur donne un air un peu joufflu.
(c) Van In
3. Dans le texte suivant, des noms ont été surlignés en bleu. Pour chacun :
a) indique son genre et son nombre ;
b) souligne le groupe nominal dont il est le noyau ;
c) trace une flèche qui relie le nom à chacun de ses receveurs au sein du groupe nominal.
L’œuvre d’art la plus contemplée au monde est La Joconde. La jeune femme immortalisée pour toujours s’appelle Lisa Giaconda. C’est l’épouse d’un marchand d’étoffes. Son mari a commandé un portrait d’elle à Léonard de Vinci. Le peintre avait en effet une belle renommée en Italie et à travers l’Europe. Le client ne recevra toutefois jamais le tableau, car Léonard, invité à la cour de François Ier en 1517, l’emporte avec lui en France où il meurt deux ans plus tard.
Étudiée de près, cette peinture fascine par sa technique de composition. En effet, le portrait semble vous observer constamment quelle que soit votre position.
La célèbre peinture n’a pas fini de nous livrer ses secrets. Une étude , menée sur un fragment du célèbre portrait et supervisée par les scientifiques du CNRS, vient d’identifier un nouveau composant dans les couleurs utilisées par le génial Léonard de Vinci. Cette découverte montre que le peintre avait inventé une peinture à base d’un minéral contenant du plomb pour donner à sa toile un effet vaporeux.
Léonard de Vinci était donc un artiste, mais aussi un chimiste à la pointe des recherches de son époque.
(c) Van In
1 5
Accorder au sein du groupe nominal
1. Dans le texte ci-dessous, des noms ont été soulignés.
a) Retrouve l’ensemble des receveurs de chaque noyau et surligne-les.
b) Modifie, si nécessaire, l’accord de ces receveurs en notant leur forme correcte directement sous le mot.
Grand bâtisseur, les Romains, bien que très influencé par l’architecture grecque, se créèrent
un style propre. Ils utilisaient la brique cuit et perfectionnèrent l’usage du béton. Leur constructions étaient particulièrement solides et même le mosaïques décoratif sont souvent parfaitement conservées. Ingénieur brillant, les Romains construisirent des aqueducs pour alimenter les villes en eau. L’eau coulait dans une rigole couvert situé au dernier étage du pont.
En général rectiligne, les routes romain étaient construites sur des fondations stable et recouvert de gravier ou de dalles en pierre.
(c) Van In
2. Aide Marie-Odile à relire son résumé apéritif.
a) Vérifie les accords dans les différents groupes nominaux.
b) Surligne les mots mal accordés.
c) Opère les corrections nécessaires en notant la forme correcte directement sous le mot.
Itawapa, de X.-L. Petit
L’histoire se passe dans la forêt amazoniennes. Tania, la narrateur, part à la recherche de sa mère, Juana, spécialiste des questions indiennes et disparu au cœur de cet forêt.
Parti sur les traces du dernier survivant d’une tribu décimé dans des circonstances mystérieuse et inexpliqué, la mère de Talia n’a plus donné signe de vie depuis 48 jours.
Accompagné de l’inspecteur Augusto et de son grand-père, surnommés Le Vieux, Talia va s’envoler à sa recherche. Très différent, mais intrépide, les trois amis s’enfoncent dans
la jungle. Mais où est passée Juana ?
(c) Van In
D Exercice récapitulatif
Dans le texte suivant, les accords n’ont pas tous été correctement réalisés au sein des groupes nominaux.
Vérifie-les et opère les corrections nécessaires en notant, directement sous le mot, sa forme correcte.
Attention ! Le noyau de chaque groupe nominal est déjà bien accordé. Il ne faut donc pas le modifier.
Il y a 12 000 ans, en Amérique du Sud, vivaient des paresseux géant, le mégathérium.
Grand comme des éléphants, ce monstrueux cousins du paresseux actuel pesaient plus de trois tonnes !
Si le sympathique animal que nous connaissons se déplace très lentement, suspendu par ses long griffes recourbé, son ancêtre, tellement plus impressionnant, pouvait sans doute se dresser sur ses pattes postérieur comme le suggèrent les empreintes de pas retrouvé sur les sites de fouille.
Trop lent pour attraper des proies, ces paresseux, un pacifique herbivore, n’étaient absolument pas de dangereux bêtes sanguinaire mangeuse d’hommes !
On pense qu’ils prenaient appui sur leur queue pour courber les branches de bouleaux, de pins ou de genévriers et se régaler de leur feuilles les plus haute.
Les classes de mots : aperçu général Les accords dans le groupe nominal
Le groupe nominal (GN) désigne un ensemble de mots qui ont pour noyau (ou centre) un nom. Le noyau est le mot le plus important du groupe.
Le groupe nominal minimal est composé d’un nom seul ou d’un nom accompagné d’un déterminant.
J’ai adoré visiter Bruxelles.
J’ai mangé une pomme .
Pour donner plus d’informations à propos d’un nom, on peut lui ajouter des expansions. Le mot « expansion » signifie « agrandissement, élargissement ». Les expansions du nom apportent des précisions et des détails au groupe nominal minimal qu’elles complètent.
J’ai adoré visiter Bruxelles, cette capitale aux mille visages.
J’ai mangé une délicieuse pomme verte avec des reflets rougeâtres, un peu amère, mais bien juteuse.
Le nom noyau est un donneur, c’est-à-dire qu’il donne son genre et/ou son nombre à plusieurs mots qui composent le groupe nominal, et qui se rapportent directement à lui.
Le nom donneur donne son genre/nombre à ses receveurs qui sont :
1. Le déterminant :
Cer taines routes de notre village restent éclairées toute la nuit. f. pl.
Cet étonnant tour de magie m’a été expliqué après le spectacle. m. sg.
Épreuve
J’ai adoré leurs blagues basées sur des jeux de mots. f. pl.
2. Le nom (ou le groupe nominal) en apposition, qui complète un autre nom, dans une relation d’équivalence :
J’ai eu la c hance de rencontrer Dalia, une musicienne renommée. f. sg.
J’ai discuté longuement avec mes deux voisines, deux retraitées très sympathiques. f. pl.
Les classes de mots : aperçu général
Attention !
L’apposition s’accorde généralement en nombre. Elle ne s’accorde en genre avec le nom donneur que si le nom qui forme l’apposition existe dans le genre du donneur. Si ce n’est pas le cas, l’apposition s’accorde uniquement en nombre.
J’adore les tor tues, ces animaux extraordinaires. f. pl. m. pl.
3. L’adjectif épithète et le participe passé employé comme un adjectif : Il enlève les poussières grâce à son nouvel aspirateur acheté hier. m. sg.
Ces petites créatures surnaturelles s’appellent des gnomes. f. pl.
Attention !
Au sein du GN, l’adjectif épithète n’est pas toujours employé directement à côté du nom.
Mon professeur de français, passionné par la poésie, nous a lu une de ses productions. m. sg.
Ma boulangère , très heureuse de sa création, m’a fait gouter son nouveau pain aux céréales. f. sg.
Étonné par la tournure inattendue des évènements, mon oncle a décidé de partir plus tôt que prévu. m. sg.
Parfois, l’accord de l’adjectif va s’opérer avec l’addition de plusieurs noms.
Ma maman et ma petite sœur, trop heureuses de partir en vacances, ne sont pas f. pl. parvenues à dormir la veille de notre départ.
Les classes de mots : aperçu général Le féminin des noms et des adjectifs
Pour former le féminin d’un nom ou d’un adjectif, on ajoute généralement un « -e » à la fin du mot. Si le mot se termine déjà par un « -e », on n’ajoute rien.
Un ami important, une amie importante Un superbe artiste , une superbe artiste
Cas particuliers
Tous les noms et tous les adjectifs ne suivent pas cette règle générale. Voici ci-dessous les cas particuliers les plus fréquents. Si tu as un doute sur la formation du féminin d’un nom ou d’un adjectif, n’hésite pas à recourir à ton dictionnaire.
Afin de montrer que tu as bien compris ces règles particulières, complète les tableaux en inscrivant le féminin des mots. Aide-toi des exemples déjà notés. Tu peux également compléter cette synthèse en ajoutant d’autres mots et leur forme au féminin si tu le souhaites.
1. Lors de la formation du féminin, certains noms et certains adjectifs en « -er » ou en « -et » prennent un accent grave supplémentaire.
Nom
Adjectif
un étranger un infirmier une étrangère complet discret inquiet secret premier dernier complète discrète
Les classes de mots : aperçu général
2. Pour certains noms et certains adjectifs, la consonne finale du masculin singulier est doublée avant d’ajouter le « -e » du féminin
Nom Adjectif
un chat un lion un gardien un magicien une chatte une lionne criminel naturel ancien bon mignon bas gras gros gentil sot
criminelle
ancienne
basse gentille sotte
3. Certains noms et certains adjectifs en « -eur » ainsi que les adjectifs en « -eux » forment leur féminin en « -euse ».
Nom
Adjectif un menteur un danseur un vendeur un chanteur un joueur
un conteur une menteuse une danseuse rêveur moqueur prometteur curieux furieux creux affectueux capricieux
rêveuse
curieuse furieuse
Les classes de mots : aperçu général
4. Les adjectifs qui se terminent par un « -f » forment leur féminin en « -ve ». neuf sportif vif explosif actif neuve
5. Certains adjectifs ont une forme particulière au féminin. doux faux jaloux beau nouveau douce fausse jalouse belle nouvelle fou blanc sec long vieux folle blanche sèche longue vieille
6. Certains noms ont une forme particulière au féminin.
un maitre un prince un tigre un ogre une maitresse une princesse une tigresse une ogresse un acteur un directeur un lecteur une actrice une directrice une lectrice
Le pluriel des noms et des adjectifs
Pour former le pluriel d’un nom ou d’un adjectif, on ajoute généralement un « -s » à la fin du mot. Si le mot se termine déjà par un « -s », un « -x » ou un « -z », on n’ajoute rien. Une nouvelle émission, des nouvelles émissions Un pelage doux, des pelages doux
Cas particuliers
Tous les noms et tous les adjectifs ne suivent pas cette règle générale. Voici ci-dessous les cas particuliers les plus fréquents. Si tu as un doute sur la formation du pluriel d’un nom ou d’un adjectif, n’hésite pas à recourir à ton dictionnaire.
Les classes de mots : aperçu général
Afin de montrer que tu as bien compris ces règles particulières, complète les tableaux en inscrivant le pluriel des mots. Aide-toi des exemples déjà notés. Tu peux également compléter cette synthèse en ajoutant d’autres mots et leur forme au pluriel si tu le souhaites.
1. Certains noms et certains adjectifs forment leur pluriel en ajoutant un « -x ».Voici les plus fréquents :
Noms
Adjectifs un manteau un tuyau un noyau un jumeau un cheveu un lieu un bijou un caillou des manteaux des tuyaux des cheveux des bijoux
x nouveaux
2. Certains noms et certains adjectifs en « -al » ou « -ail » forment leur pluriel en « -aux ». Voici les plus fréquents :
Noms
Adjectifs un mal un animal un cheval un hôpital un travail un vitrail des maux des travaux génial national géniaux
COUPEZ !
Épreuve
Épreuve
1
DÉCOUPERXXSES IDÉES EN PHRASES
A Ce dont tu te souviens
Réponds aux questions ci-dessous.
1. Comment reconnait- on une phrase ?
2. Observe les phrases suivantes et justifie le choix du type de point.
a) Veux-tu venir à la plage avec moi ?
b) Comme la plage est magnifique sous le coucher de soleil !
c) Et, tout à coup, quelque chose apparait sur la plage…
Épreuve
B Ce que tu sa is déjà faire
Vérifie et complète si nécessaire tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un, en t’aidant de la synthèse La ponctuation de la phrase (p. XX) à la fin du chapitre. Cette synthèse est un outil que tu pourras consulter à ta guise pour réaliser les autres tâches
Voici un résumé apéritif écrit par un élève. Le début et la fin des phrases n’ont pas été correctement indiqués.
1. Trace un trait vertical à la fin de chaque phrase que tu peux identifier. Il y en a 6 à replacer.
2. Entoure les lettres qui devraient être notées en majuscules.
3. Indique la ponctuation qui convient (« . » ; « ? » ; « ! » ; « … ») en dessous de chaque trait vertical tracé.
un samedi après-midi, Thomas quitte discrètement la maison il part avec un petit sac à dos sur les épaules après plusieurs semaines, il ne réapparait toujours pas Quelle angoisse pour tous ses proches une seule personne sait où il est : Selim, son meilleur ami va-t-il aider la famille de son ami à le retrouver © Van In
Épreuve
Et maintenant ?
Utilise la fiche corrective (p. XX) pour vérifier tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un.
Si tu as très bien réalisé cette première tâche, tu peux directement te diriger vers l’exercice récapitulatif (p. XX).
Si tu as rencontré certaines difficultés, consulte la vidéo ci-dessous puis réalise les entrainements nécessaires pour t’améliorer.
1 Comment découper un texte en phrases et placer correctement les différents types de points ?
C Entra inements
Voici plusieurs exercices de difficulté croissante. Tu ne dois pas nécessairement les réaliser tous. L’important est que tu t’entraines suffisamment pour pouvoir réaliser l’exercice récapitulatif en commettant le moins d’erreurs possible.
Sélectionner le signe de ponctuation adéquat
1. Place le signe de ponctuation qui convient le mieux (« . » ; « ? » ; « ! ») en fin de phrase.
a) Comment vous appelez-vous
b) Dépêche-toi
c) Qu’appor teras-tu chez Sophie et Paul
d) La Renaissance est une période de l’histoire
e) S’il est grand ? Il est immense
f) Combien d’invités serez-vous en tout au mariage de ton ami
g) Joséphine par t en vacances en Espagne l’été prochain
h) Aïe ! Pourquoi me fais-tu mal
i) Comme le paysage est superbe dans les Hautes Fagnes
j) Il va à son entrainement de basket tous les mardis
2. Dans l’extrait suivant, les points en fin de phrase ont été supprimés. Pour chaque fin de phrase, entoure le plus adapté.
Tu placeras : 7 points, 3 points d’interrogation et 2 points d’exclamation.
Épreuve
Garrigue remonta dans sa Laguna et respira un grand coup ./?/! Dans la lumière des gyrophares, les policiers s’affairaient ./?/! Son regard tomba sur l’horloge du tableau de bord : déjà une heure du matin ./?/! Le moment était venu d’appeler ./?/! Plusieurs sonneries retentirent ./?/! Devait-il renoncer ./?/! Il revit en pensée la chambre, sentit presque l’odeur des médicaments qui flottait ./?/! Le bruit, insistant, devait pénétrer désagréablement le cerveau des deux corps endormis ./ ? / ! Enfin, on décrocha ./?/!
— Lieutenant de police Garrigue, déclara-t-il ./?/! Puis-je parler au commissaire ./?/!
C’est très urgent ./?/!
Pendant les secondes qui suivirent, il contempla le spectacle qui s’offrait à lui : déployés autour du magasin, les hommes installaient un périmètre de sécurité ./?/! Étaient-ce déjà des curieux qui s’y attroupaient ./?/!
ChArles, N. (2000), Les ficelles du crime, Paris : Rageot.
Découper le texte en phrases
1. Voici des extraits de texte. À toi de placer les majuscules et les points aux endroits appropriés.
a) Cet extrait compte 2 phrases.
dans certaines cultures, on utilise la musique pour soulager la souffrance et la maladie en Occident, la musicothérapie se développe et commence à être reconnue par le corps médical
b) Cet extrait compte 3 phrases.
autrefois, on associait à la musique des pouvoirs magiques qui pouvaient s’exercer dans
la vie quotidienne il existe ainsi des chants pour toutes les saisons du calendrier rural, des chants que chantaient les bergers à leurs moutons il y a aussi des chants plus utilitaires comme les chansons de navigation, qui servaient à rythmer l’effort des marins
en train de tirer sur une corde
c) Cet extrait compte 5 phrases.
la musique a un pouvoir tel que, d’après bien des légendes, elle a été créée par les dieux eux-mêmes les Grecs de l’Antiquité racontaient ainsi qu’Orphée avait reçu le don de la musique de la main des dieux il jouait si bien de la lyre que sa musique pouvait charmer les arbres, les montagnes et même les bêtes sauvages alors que de tels mythes célèbrent les
origines divines du son, d’autres célèbrent son pouvoir créateur ainsi, un chant polynésien
raconte que le monde a été créé par les chansons du dieu Taaroa
La musique, Paris : Nathan, coll. Grands Horizons.
2. Cet extrait compte 10 phrases. À toi de placer les majuscules et les points aux endroits appropriés.
mathilda aurait sincèrement voulu que ses parents fussent bons, affectueux, compréhensifs,
honnêtes et intelligents qu’ils ne possèdent aucune de ces qualités, il fallait bien qu’elle s’y
résigne pour tant, ce n’était pas de gaieté de cœur cependant, le nouveau jeu qu’elle avait
inventé pour les punir l’un et (ou) l’autre chaque fois qu’ils lui faisaient des crasses contribuait
à lui rendre l’existence un peu plus supportable
l’incident du perroquet dans la cheminée avait sérieusement douché ses parents et, pendant
une bonne semaine, ils montrèrent un minimum d’égards envers leur petite fille hélas, cette
accalmie ne pouvait durer l’accrochage suivant se produisit un soir, dans le salon m. Verdebois
venait de rentrer du travail mathilda et son frère étaient tranquillement assis sur le canapé,
attendant que leur mère apportât les plateaux du diner la télévision n’avait pas encore été
mise en marche
DAhl, R. (1988), Mathilda, Paris : Gallimard Jeunesse.
Relire pour améliorer
Voici la consigne reçue par Antoine :
Raconte une journée de ton weekend en veillant à découper ton texte en phrases et en utilisant les signes de ponctuation appropriés (« . » ; « ! » ; « ? »).
Le texte qu’Antoine a réalisé comporte des erreurs :
– 9 points (« . ») ont été oubliés ;
– 1 point d’interrogation (« ? ») a été oublié ;
– 1 point (« . ») a été utilisé au lieu d’un point d’exclamation (« ! ») à trois reprises ; – 1 point d’exclamation (« ! ») a été utilisé au lieu d’un point (« . ») à une seule reprise.
Effectue les corrections nécessaires et ajoute les majuscules manquantes.
Aujourd’hui, mon réveil a sonné à huit heures et demie comme c’était samedi, j’ai décidé de faire la grasse matinée après un sommeil réparateur, je me suis levé, lavé et j’ai enfilé mes vêtements les plus confortables j’étais en train de lire les infos quand on a sonné à la porte qui cela pouvait-il être c’était Marine et son immense
chien Oscar, un colosse de cinquante kilos après lui avoir offert un café (à Marine, pas au chien.), je lui ai proposé d’aller me promener avec elle dans la ville de Namur. Ah. Ce que nous avons ri lorsqu’Oscar s’est retrouvé nez à nez avec un cheval monté par un policier de la ville. À la vue de la bête, il s’immobilisa, une patte en l’air, les oreilles dressées, puis a couru se cacher derrière un arbre ce qu’il ignorait, c’est qu’il y avait quelques kilos qui dépassaient du tronc tous ceux qui s’étaient arrêtés pour observer la scène se sont esclaffés tout penaud, sentant qu’on se moquait de lui, Oscar est revenu vers nous après cet intermède, nous sommes revenus tout contents de notre promenade !
D Exercice récapitulatif
Dans cet extrait de texte, place les majuscules et les points aux endroits appropriés. Il s’agit d’insérer des points, des points d’exclamation, des points d’interrogation et des points de suspension.
assis sur le sofa, attentif, Brice regardait la télévision il fixait l’écran, admirant les exploits réalisés par l’équilibriste, lorsque, tout à coup, il entendit un bruit sourd boum Le bruit semblait provenir de la cuisine
que se passait-il Le bruit se répéta boum boum prudemment, il entrouvrit la porte
— Y a quelqu’un
personne ne répondit c’est alors qu’il vit bondir Caramel, le chat de la famille ; il lui fila entre les jambes brice put alors constater l’ampleur des
dégâts le chat avait renversé plusieurs objets : une louche, un couteau, la salière toute une série d’ustensiles de cuisine jonchaient le soI il cria : « Ça ne va pas, non peux-tu m’expliquer » après avoir tout ramassé (ce qui
lui prit plusieurs minutes), il retourna s’assoir dans le salon
Les classes de mots : aperçu général La ponctuation pour découper un texte en phrases
En général, une phrase commence par une lettre majuscule et se termine par un point. Elle constitue une unité de sens.
Pour marquer la fin d’une phrase, on trouve également :
1. Le point d’interrogation « ? »
On met un point d’interrogation à la fin d’une phrase interrogative. Une phrase interrogative sert à poser une question.
Pouvons-nous nous baigner ici sans danger ?
Tu veux venir à la mer avec moi ?
2. Le point d’exclamation « ! »
Le point d’exclamation sert à exprimer quelque chose avec émotion. On met un point d’exclamation :
a) à la fin de n’impor te quelle phrase qui exprime une émotion :
Comme la mer est belle !
Dépêc he-toi !
J’ai peur !
b) après une interjection :
Ah ! Aïe ! Bravo ! Boum ! Chut ! Halte ! Hein ! Hélas ! Oh !
3. Les points de suspension « … »
Les points de suspension, qui sont toujours au nombre de trois, indiquent une interruption du message, une hésitation, une réflexion.
Le temps avançait et il n’était toujours pas là…
Venir avec toi ? Je ne sais pas…
QUEL TEMPS ?
Épreuve
A Ce dont tu te souviens
Réponds aux questions ci-dessous.
1. Comment forme-t-on l’indicatif passé composé ?
2. Le participe passé de tous les verbes dont l’infinitif se termine par « -er » (appelés verbes du premier groupe) se termine par…
3. Le participe passé de tous les verbes dont l’infinitif se termine par « -ir » et dont l’indicatif présent à la première personne du pluriel est en « -issons » (appelés verbes du deuxième groupe) se termine par…
4. Indique le participe passé de chacun des 20 verbes.
avoir g savoir g
être g voir g
faire g perdre g
dire g ouvrir g
vouloir g venir g
lire g entendre g
boire g courir g
pouvoir g
recevoir g
croire g prendre g
devoir g mettre g
5. Certains verbes dans la liste ci- dessous, ainsi que leurs dérivés, se conjuguent toujours avec l’auxiliaire « être ». Entoure-les.
Aller – MAnGer – venir – Arriver – Montrer – Monter –
pArtir – sortir – ConDuire – toMber – Creuser – rester
6. Une catégorie entière de verbes se conjugue toujours avec l’auxiliaire « être ». Laquelle ?
Vér
B Entrainements
Vérifie et complète si nécessaire tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un, en t’aidant de la synthèse L’indicatif passé composé (p. XX) à la fin du chapitre. Cette synthèse est un outil que tu pourras consulter à ta guise pour réaliser les autres tâches.
Conjugue les verbes entre parenthèses à l’indicatif passé composé.
a) Quand la sonnerie (retentir) , les élèves (se lever) très rapidement.
b) Nous (croire) qu’il pleuvait parce que nous (entendre) du bruit sur le toit.
c) On (imaginer) certains animaux fantastiques à partir d’animaux existants.
d) Certains (croire) apercevoir le monstre du Loch Ness à plusieurs reprises dans le lac écossais. C’était une illusion.
Épreuve
e) Le yéti (exister) n’ jamais même si des explorateurs (trouver) des empreintes mystérieuses dans la neige.
f) Petite , j’(aimer) les histoires avec des licornes.
g) Toi, en revanche, tu (préférer) toujours les histoires vraies.
Steven R. Kutcher est un spécialiste des insectes et des arachnides. Il (étudier) la biologie et l’entomologie à l’université en Californie. Ses études (se concentrer) sur le comportement des insectes et des araignées.
Il (devenir) célèbre, car il (fournir) de nombreuses bestioles dans des films américains. Cet homme étonnant (travailler) ainsi sur plus de cent longs métrages à Hollywood. Steven (commencer) avec les criquets de L’Exorciste 2, (continuer) avec les araignées d’Arachnophobia et un moustique géant dans Jurassic Park. Il (utiliser) son expérience pour les manipuler : air chaud, gaz carbonique, fil de pêche…
Ces performances lui (valoir) le surnom d’« homme insecte d’Hollywood ».
Ces dernières années, ses insectes (servir) de pinceaux vivants. À l’aide de peintures non toxiques, ils (réaliser) , avec leurs petites pattes, des œuvres d’art originales.
Épreuve
Une bourrasque de vent (agiter) soudain les branches, quelques gouttes tièdes (s’écraser) dans la poussière et un éclair (taillader) les nuages. Le coup de tonnerre qui (suivre) (sembler) fracasser le ciel. L’Indien (tirer) quelques bouffées de sa cigarette. […]
La pluie (redoubler) de violence. Les deux pieds dans la boue rouge qui dévalait vers le ruisseau, l’Indien (terminer) sa cigarette. […]
Aussi brutalement qu’il avait débuté, l’orage (s’arrêter) . La terre (se mettre) à fumer et la forêt (reprendre) son tapage habituel.
C’est alors que, pour la première fois, les Indiens (entendre) le bruit.
D’après petit, X.-L. (2015), Itawapa, Paris : L’école des loisirs.
Conjuguer les verbes les plus fréquents à l’indicatif
Les classes de mots : aperçu général
Remarque
Cette synthèse mentionne les règles générales de formation des temps verbaux les plus courants de l’indicatif et cite les verbes irréguliers les plus souvent mobilisés. Dans les autres situations, la consultation d’un référentiel de conjugaison ou d’un dictionnaire est encouragée.
1. L’indicatif présent
À l’indicatif présent, la forme verbale est constituée du radical et de la terminaison. Je regard-e, nous regard-ons Tu parcour-s, ils parcour-ent
Voici les terminaisons les plus fréquentes, selon la personne de conjugaison :
1re pers. sg. -e/-s
2e pers. sg. -s
3e pers. sg. -e/-t
1re pers. pl. -ons
2e pers. pl. -ez
3e pers. pl. -ent
Attention !
Lorsque le radical se termine par un « d », on n’ajoute aucune terminaison à la 3e personne du singulier.
Je rend-s Tu rend-s Il rend Nous rend-ons
Je perd-s Tu perd-s Il perd Nous perd-ons
J’entend-s Tu entend-s Il entend Nous entend-ons
Remarques
Le radical utilisé à l’indicatif présent ne se forme pas de manière identique pour tous les verbes.
• Pour les verbes en « -er » (verbes du 1er groupe), le radical correspond au verbe sans sa terminaison de l’infinitif (« -er »). regarder g Je regard-e donner g Tu donn-es toucher g Il touch-e
Les classes de mots : aperçu général
• Pour tous les verbes en « -ir » dits du 2e groupe (c’est-à-dire les verbes qui ont leur participe présent en « -issant » [grandir g grandissant]) et pour certains autres verbes, le radical utilisé à l’indicatif présent varie entre les formes du singulier et du pluriel.
Finir Je fini-s Nous finiss-ons // grandir, fournir, vieillir…
Dormir Je dor-s Nous dorm-ons
Sentir Je sen-s Nous sent-ons
Se battre Je me bat-s Nous nous batt-ons // mettre
Craindre Il crain-t Ils craign-ent // peindre, atteindre…
Savoir Elle sai-t Elles sav-ent
• Lorsque le radical du verbe se termine par un « -i », cette lettre finale se transforme en « -y » à la 1re et à la 2e personne du pluriel.
Je voi-s g Nous voy-ons
Tu croi-s g Vous croy-ez
Il nettoi-e g Nous nettoy-ons
Certains verbes se conjuguent de façon irrégulière. Il est donc nécessaire d’en mémoriser la conjugaison.
En voici dix parmi les plus fréquemment utilisés :
1re pers. sg.
2e pers. sg.
AvoirÊtreAllerFaireDire
3e pers. sg. ai as a suis es est vais vas va fais fais fait dis dis dit
1re pers. pl.
2e pers. pl.
3e pers. pl. avons avez ont sommes êtes sont allons allez vont faisons faites font disons dites disent
VouloirPouvoirPrendreBoireVenir
1re pers. sg.
2e pers. sg.
3e pers. sg. veux veux veut peux peux peut prends prends prend bois bois boit viens viens vient
1re pers. pl.
2e pers. pl.
3e pers. pl. voulons voulez veulent pouvons pouvez peuvent prenons prenez prennent buvons buvez boivent venons venez viennent
Les classes de mots : aperçu général
Attention !
Les verbes dont le radical se termine par « -c » ou « -g », comme « manger » et « commencer », compor tent une spécificité orthographique à la 1re personne du pluriel de l’indicatif présent et à plusieurs personnes de l’indicatif imparfait.
Pour conser ver la prononciation correcte de la fin du radical devant la voyelle « a » ou « o » : – il faut ajouter un « e » après le « g » : nous mang-e-ons, ils rang-e-aient ; – il faut ajouter une cédille au « c » : nous commenç-ons, elles avanç-aient.
2. L’indicatif imparfait
À l’indicatif imparfait, la forme verbale est constituée du radical du verbe à la 1re personne du pluriel de l’indicatif présent et de la terminaison de l’imparfait.
Ind. présent
1re pers. pl.
Ind. imparfait
Nous regard-ons Je regard-ais
Nous grandiss-ons Tu grandiss-ais
Nous pren-ons Il pren-ait
Nous buv-ons Je buv-ais
Nous atteign-ons Tu atteign-ais
Voici les terminaisons de l’imparfait, selon la personne de conjugaison :
1re pers. sg. -ais
Épreuve
1re pers. pl. -ions
2e pers. sg. -ais 2e pers. pl. -iez
3e pers. sg. -ait
3e pers. pl. -aient
Attention !
Pour le verbe « être », la conjugaison de l’indicatif imparfait se base sur le radical de la 2e personne du pluriel de l’indicatif présent, avec une accentuation modifiée.
Vous êtes g J’ét-ais, tu ét-ais, il ét-ait, nous ét-ions, vous ét-iez, ils ét-aient
Les classes de mots : aperçu général
3. L’indicatif futur simple
À l’indicatif futur simple, la forme verbale est constituée de l’infinitif présent suivi des terminaisons du futur simple.
Donner g Je donner-ai
Partir g Je partir-ai
Lorsque l’infinitif présent se termine par un « e », ce dernier n’est pas conservé dans la conjugaison de l’indicatif futur simple.
Boire g Il boir-a
Prendre g Nous prendr-ons
Voici les terminaisons du futur simple, selon la personne de conjugaison :
1re pers. sg. -ai 1re pers. pl. -ons
2e pers. sg. -as 2e pers. pl. -ez
3e pers. sg. -a 3e pers. pl. -ont
Attention !
Certains verbes forment leur radical de l’indicatif futur simple de façon différente. Il est donc nécessaire d’en mémoriser la 1re personne du singulier.
avoir g aur-ai venir g viendr-ai
être g ser-ai courir g courr-ai aller g ir-ai mourir g mourr-ai faire g fer-ai pouvoir g pourr-ai tenir g tiendr-ai voir g verr-ai
vouloir g voudr-ai envoyer g enverr-ai
Épreuve
4. L’indicatif conditionnel présent
À l’indicatif conditionnel présent, la forme verbale est constituée du radical utilisé pour le futur simple suivi des terminaisons de l’indicatif imparfait.
Venir g Je viendr-ais
Gouter g Tu gouter-ais
Vendre g Elle vendr-ait
Être g Nous ser-ions
Aller g Vous ir-iez
Boire g Ils boir-aient
5. L’indicatif passé composé
Comme son nom l’indique, le passé composé est un temps de conjugaison « composé », c’est-à-dire en plusieurs mots. Pour former l’indicatif passé composé, on conjugue l’auxiliaire « avoir » ou « être » à l’indicatif présent et on y ajoute le participe passé
a) Tous les verbes dont l’infinitif se termine par « -er » ont leur par ticipe passé qui se termine par « -é ». regarder g regardé compter g compté
b) Tous les verbes du 2e groupe (dont l’infinitif présent se termine par « -ir » et dont l’indicatif présent à la 1re personne du pluriel est en « -issons ») ont leur participe passé qui se termine par « -i ». grandir g grandi établir g établi
c) Pour les autres verbes, la formation du participe passé ne suit pas de règle régulière. Voici les participes passés les plus fréquents :
avoir g eu pouvoir g pu venir g venu
être g été croire g cru entendre g entendu faire g fait devoir g dû courir g couru
dire g dit savoir g su recevoir g reçu
vouloir g voulu voir g vu prendre g pris
lire g lu perdre g perdu mettre g mis boire g bu ouvrir g ouvert
Remarque
Épreuve
À la voix active, la plupart des verbes se conjuguent avec l’auxiliaire « avoir ». Toutefois, certains verbes marquant une notion de mouvement, ainsi que leurs dérivés, se conjuguent toujours avec l’auxiliaire « être ». En voici les plus fréquents : « aller », « arriver », « par tir », « rester », « tomber », « venir ».
De même , les verbes pronominaux se conjuguent toujours avec l’auxiliaire « être ».
Je me suis levée
Tu t’es regardée
Ils se sont nui
Elles se sont plu
La conjugaison des verbes à l’indicatif passé composé au sein de phrases nécessite l’accord du participe passé. Les règles générales d’accord du participe passé avec l’auxiliaire « être » ont été rappelées dans la partie « Mettons-nous d’accord ! » (p. XX).
D’autres règles seront revues dans Coup de boost français 2. Elles ne sont pas nécessaires pour les exercices proposés ici.
FLUIDIFIONS ET PRÉCISONS !
Épreuve
A Introduction
1. Prends connaissance du texte ci-dessous.
1 5
Les guides firent un grand détour sur le versant de la montagne. Ils furent arrêtés par une profonde crevasse. Celle-ci était recouverte d’une plaque de neige. Elle menaçait de s’écrouler.
Un groupe d’alpinistes passa. La plaque s’éboula. Deux alpinistes tombèrent. Heureusement, les sauveteurs arrivèrent vite. On put sortir les deux personnes de leur situation périlleuse.
© Van In D’après en ligne : https://www.professeurphifix.net/gram/propositions4.htm
2. Combien de phrases comptes-tu ?
3. Certaines de ces phrases pourraient être assemblées les unes aux autres. Pour ce faire, par quoi pourrais-tu remplacer certains points ?
4. Comment appelle-t-on ce type d’assemblage ?
5. Effectue les connexions nécessaires afin de réduire le nombre de phrases. Attention, veille aux liens sémantiques qui unissent les phrases. Ils sont indiqués entre parenthèses.
a) Dans le premier paragraphe, relie les phrases grâce à un connecteur coordonnant.
b) Dans le deuxième paragraphe, relie les phrases en utilisant la juxtaposition.
Les guides firent un grand détour sur le versant de la montagne, (opposition) ils furent arrêtés par une profonde crevasse. Celle-ci était recouverte d’une plaque de neige (addition) elle menaçait de s’écrouler.
Un groupe d’alpinistes passa, la plaque s’éboula, deux alpinistes tombèrent. Heureusement, les sauveteurs arrivèrent vite, on put sortir les deux personnes de leur situation périlleuse.
D’après en ligne : https://www.professeurphifix.net/gram/propositions4.htm
Entrainement
1. Associe les phrases suivantes par juxtaposition ou coordination, en fonction de la consigne notée entre parenthèses. Veille aux liens sémantiques qui unissent les phrases.
Les sorcières habitent souvent de très vieilles maisons. (coordonnée : opposition) Il n’est pas toujours facile de les détecter avec certitude.
Certains indices cependant ne trompent pas. Le numéro de la porte est un chiffre néfaste. (juxtaposée) Le garage est très petit. (juxtaposée) On observe un va-et-vient incessant de chats. (juxtaposée) Les fenêtres sont fumées. (juxtaposée) La girouette s’agite en tous sens. (coordonnée : choix) Même une sorcière vient ouvrir la porte si l’on sonne.
Vérifie et complète si nécessaire tes réponses, en autonomie ou avec l’aide de quelqu’un, en t’aidant de la fiche corrective et de la synthèse Les phrases multiples (p. XX) à la fin du chapitre. Cette synthèse est un outil que tu pourras consulter à ta guise pour réaliser les autres tâches.
Les sorcières habitent souvent de très vieilles maisons il n’est pas toujours facile de les détecter avec certitude.
Certains indices cependant ne trompent pas. Le numéro de la porte est un chiffre néfaste le garage est très petit on observe un va-et-vient incessant de chats les fenêtres sont fumées la girouette s’agite en tous sens encore une sorcière vient ouvrir la porte si l’on sonne.
Ne vous approchez pas de ce genre de maison. (coordonnée : cause) Vous pourriez recevoir un sort !
Les sorcières sortent souvent la nuit : elles aiment jeter des sorts. (coordonnée : addition) Elles manigancent souvent quelques tours de passepasse.
Il leur faut saisir pendant la journée toutes les occasions pour dormir. (coordonnée : conséquence) Il n’est pas rare de les trouver assoupies au fond d’un confortable fauteuil.
Certains pensent que les sorcières ne dorment jamais. (juxtaposée) C’est une question à poser à votre grandmère.
Ne vous approchez pas de ce genre de maison vous pourriez recevoir un sort !
Les sorcières sortent souvent la nuit : elles aiment jeter des sorts elles manigancent souvent quelques tours de passepasse.
Il leur faut saisir pendant la journée toutes les occasions pour dormir, il n’est pas rare de les trouver assoupies au fond d’un confortable fauteuil.
Certains pensent que les sorcières ne dorment jamais c’est une question à poser à votre grand-mère.
D’après hAwkins, C. (1998), Les sorcières, Paris : Gallimard jeunesse.
2. Voici des paires de phrases simples :
a) identifie le lien sémantique entre ces phrases (cause, opposition, conséquence ou addition) ;
b) associe-les par coordination pour former une phrase multiple.
a) – Elle tremblait. – Elle avait froid.
b) – J’ai essayé de l’appeler. – Il ne répond pas.
c) – Le ciel s’assombrit.
– De fines gouttelettes commencent à tomber
d) – Il ne pourra pas aller voir ce film. – Il est trop jeune
e) – Il ne s’amuse pas à cette soirée – Il va rentrer.
Les classes de mots : aperçu général Les phrases multiples
1. La phrase simple
La phrase simple ne contient qu’un seul verbe conjugué. Elle commence par une majuscule et se termine par un point.
Les acheteurs se ruent dans les boutiques.
Une phrase simple peut aussi être non verbale, c’est-à-dire sans verbe conjugué.
Incroyable ! Ne pas fumer courir Ah bon ?
2. La phrase multiple
La phrase multiple est une phrase constituée de deux ou de plusieurs phrases reliées entre elles par un signe de ponctuation ou par un connecteur coordonnant.
Chacune des phrases que l’on a reliées pour constituer la phrase multiple est appelée « proposition ».
Une phrase multiple contient donc plusieurs propositions juxtaposées et/ou coordonnées.
Utiliser les phrases multiples permet de rendre la lecture d’un texte plus fluide et d’expliciter, pour le lecteur, les liens sémantiques entre les idées.
a) Les propositions juxta posées
À l’intérieur d’une phrase multiple, les propositions juxtaposées sont généralement reliées par une virgule (« , »).
Il est très facile de séparer ces propositions en phrases simples.
Certains automobilistes freinent brusquement, l’accident devient presque inévitable.
g Certains automobilistes freinent brusquement. L’accident devient presque inévitable.
Épreuve
b) Les propositions coordonnées
À l’intérieur d’une phrase multiple, les propositions coordonnées sont reliées par un connecteur coordonnant (« mais », « ou », « et », « or », « ni », « car », « c’est pourquoi », « puis »), parfois précédé d’un signe de ponctuation.
Il est aussi très facile de séparer ces propositions en phrases simples. Il était malade, mais il est venu malgré tout. g Il était malade. Il est venu malgré tout.
Remarque
Dans une phrase multiple, le sujet commun aux deux propositions n’est pas toujours répété.
Elle attache sa ceinture et fait rapidement démarrer la voiture.
Les classes de mots : aperçu général
c) Les nuances sémantiques
Les propositions coordonnées sont grammaticalement indépendantes, mais elles ont entre elles un rapport sémantique qui est explicité par le choix du connecteur.
Voici un tableau des connecteurs coordonnants classés selon le sens qu’ils donnent à la relation entre les propositions coordonnées :
Nuance sémantique
Opposition
Choix
Connecteur coordonnant
MAIS
Il souhaite déménager mais il n’en a pas les moyens.
OR
Il souhaite déménager or il n’en a pas les moyens
OU
Il peut déménager ou il peut rester chez ses parents.
Addition ET
Il souhaite déménager et il veut le faire au plus vite.
C’EST POURQUOI
Conséquence
Cause
Il souhaite déménager, c’est pourquoi il cherche un nouvel appartement.
CAR
Il souhaite déménager car il a terminé ses études.
CORRECTIVES
QUI C’EST CELUI-LÀ ? 1 FICHES
6 Épreuve
2. Parfois, dans ce texte, plusieurs mots les uns à la suite des autres fonctionnent ensemble comme un seul connecteur : on les appelle des locutions.
a) Cite un exemple de locution. b) Prouve ta réponse en remplaçant la locution par un connecteur en un seul mot.
Réponses possibles : « tout près de » / « ainsi que » / « à l ’exception de »
RECONNAITRE ET IDENTIFIER
LES CONNECTEURS AU SEIN DE LA PHRASE
Utilise la fiche pour te corriger. Comptabilise les erreurs et fais le point sur la maitrise de ton savoir-faire grâce à cette barre de score. En fonction du résultat, oriente-toi vers les entrainements ou vers l’exercice récapitulatif.
Tout près de l’entrée = Devant l’entrée Ainsi que les grandes personnes = et les grandes personnes À l’exception de Charlie = sauf Charlie Épreuve
Plus de 10 erreursEntre 4 et 9 erreursMoins de 4 erreurs
T u maitrises ce savoir-faire. Bravo ! À toi de confirmer cela via l’exercice récapitulatif.
Réalise tous les entrainements afin de t’améliorer dans la maitrise de ce savoir-faire. Identifie tes difficultés pour cibler les entrainements adéquats.
Ce que tu sais déjà faire 1. Dans le texte ci-dessous, souligne les 24 connecteurs utilisés.
B
Le matin du grand jour, il faisait un soleil radieux, mais la terre était toujours couverte de neige et l’air était très froid.
Devant les portes de la chocolaterie Wonka se pressait un monde fou, venu assister à l’entrée des cinq détenteurs de tickets. L’agitation était sans bornes. Il était presque dix heures. Les gens se bousculaient en hurlant, et des agents de police armés tentaient vainement de les éloigner des portes. Tout près de l’entrée, formant un petit groupe bien protégé de la foule par la police, se tenaient les cinq fameux enfants, ainsi que les grandes personnes qui les accompagnaient.
On y voyait se dresser le long et maigre grand-papa Joe qui serrait la main du petit Charlie Bucket. Tous les enfants, à l’exception de Charlie, étaient accompagnés de leurs deux parents, et c’ était chose heureuse, car, sans cela, c’eût été le désordre complet. […] « Patience ! » criaient les pères. « Tiens-toi tranquille ! Ce n’est pas encor e le moment ! Il n’est pas encor e dix heures ! » Der rière son dos, Charlie pouvait entendre les cris des gens […] qui se bousculaient et se battaient pour apercevoir les fameux enfants.
D A hl R. (1967), Charlie et la chocolaterie Paris : Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior.
Ma sœur Judith, lectrice acharnée depuis de nombreuses années, jamais découragée par la longueur d’un roman, aime particulièrement lire des fictions policières. Toutefois, elle lit aussi des ouvrages, illustrés ou non, sur les animaux sauvages, petits et grands. Elle adore particulièrement les crocodiles, ces reptiles la plupart du temps immobiles et pourtant très agiles dans l’eau.
Cette ancienne passion pour la lecture lui vient surement de notre maman, toujours douce et compréhensive avec nous, professeure de français dans une école secondaire. Tous ses élèves la décrivent comme une enseignante gentille, passionnée et passionnante. Elle mène souvent avec eux des projets plutôt géniaux, comme des productions collectives sur des sujets très originaux abordés de façon très complète. Leurs beaux résultats, en fin d ’année scolaire, sont toujours pour elle le meilleur des remerciements.
AU SEIN DU GROUPE NOMINAL
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Plus de 10 erreursEntre 4 et 9 erreursMoins de 4 erreurs
T u maitrises ce savoir-faire. Bravo ! À toi de confirmer cela via l’exercice récapitulatif.
Réalise tous les entrainements afin de t’améliorer dans la maitrise de ce savoir-faire. Identifie tes difficultés pour cibler les entrainements adéquats.
B Ce que tu sais déjà faire Dans le texte ci-dessous, les accords dans le groupe nominal n’ont pas été correctement effectués.
1. Surligne les mots receveurs dont la forme doit êtr e changée pour effectuer l’accord avec le nom.
2. Recopie le texte en effectuant les corr ections nécessaires.
Ma sœur Judith, lecteur acharné depuis de nombreux années, jamais découragé par la longueur d’un roman, aime particulièrement lire des fictions policier. Toutefois, elle lit aussi des ouvrages, illustré ou non, sur les animal sauvage, petit et grand. Elle adore particulièrement les crocodiles, ce reptile la plupart du temps immobile et pourtant très agile dans l’eau. Cet ancien passion pour la lecture lui vient surement de notre maman, toujours doux et compréhensif avec nous, professeur de français dans une école secondaire. Tous ses
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10 élèves la décrivent comme une enseignante gentil, passionné et passionnant. Elle mène souvent avec eux des projets plutôt génial, comme des productions collectif sur des sujets très original abordé de façon très complet. Leur beau résultats, en fin d ’année scolaire, sont toujours pour elle le meilleur des remerciements.
(c) Van In
DÉCOUPER SES IDÉES EN PHRASES
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un samedi après-midi, Thomas quitte discrètement la maison il part avec un petit sac à dos sur les épaules après plusieurs semaines, il ne réapparait toujours pas Quelle angoisse pour tous ses proches une seule personne sait où il est : Selim, son meilleur ami va-t-il aider la famille de son ami à le retrouver
Plus de 10 erreursEntre 4 et 9 erreursMoins de 4 erreurs
T u maitrises ce savoir-faire. Bravo ! À toi de confirmer cela via l’exercice récapitulatif.
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Ce que tu sa is déjà faire Voici un résumé apéritif écrit par un élève. Le début et la fin des phrases n’ont pas été correctement indiqués.
B
1. Trace un trait vertical à la fin de chaque phrase que tu peux identifier. Il y en a 6 à replacer.
2. Entoure les lettr es qui devraient être notées en majuscules.
3. Indique la ponctuation qui convient (« . » ; « ? » ; « ! » ; « … ») en dessous de chaque trait vertical tracé.
