Géographie 5e année - Livre-cahier complet

Géo gra phie

Livre-cahier

Livre-cahier

Géo gra phie ÉditionsVANIN

Mathilde De Keukeleire

Barbara Denil

Marie Guns

Justine Jaupart

Caroline Materne

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Du côté élève

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• Le matériel complémentaire aux séquences.

Du côté enseignant

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• Le guide pédagogique ;

• Des évaluations imprimables et personnalisables pour tous les chapitres ;

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Composition de Géographie 5 - Livre-cahier

Auteures : Mat hilde De Keukeleire, Barbara Denil, Marie Guns, Justine Jaupart, Caroline Materne

Couverture : Nor production

Mise en page : Martine d'Andrimont – ARTifice concept

Illustrations : BDK - Shutterstock

Les photocopieuses sont d’un usage très répandu et beaucoup y recourent de façon constante et machinale.

Mais la production de livres ne se réalise pas aussi facilement qu’une simple photocopie. Elle demande bien plus d’énergie, de temps et d’argent.

La rémunération des auteurs, et de toutes les personnes impliquées dans le processus de création et de distribution des livres, provient exclusivement de la vente de ces ouvrages.

En Belgique, la loi sur le droit d’auteur protège l’activité de ces différentes personnes.

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C’est pourquoi les auteurs et les éditeurs demandent qu’aucun texte protégé ne soit copié sans une autorisation écrite préalable, en dehors des exceptions définies par la loi.

L’éditeur s’est efforcé d’identifier tous les détenteurs de droits. Si, malgré cela, quelqu’un estime entrer en ligne de compte en tant qu’ayant droit, il est invité à s’adresser à l’éditeur.

ÉditionsVANIN

© Éditions VAN IN, Mont-Saint-Guibert - Wommelgem, 2024 De Boeck publié par VAN IN.

1re édition, 2024

ISBN 978-2-8041-9873-2

D/2024/0078/181

Art. 602884/01

Tous droits réservés.

En dehors des exceptions définies par la loi, cet ouvrage ne peut être reproduit, enregistré dans un fichier informatisé ou rendu public, même partiellement, par quelque moyen que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Mode d’emploi

Géographie 5 est composé de 9 séquences d’apprentissage, qui te permettront de couvrir l’ensemble de la matière qui doit être vue durant l’année. Ces 9 séquences sont structurées en quatre parties.

1. Une double page de présentation des objectifs de la séquence et de découverte de la problématique, à travers des statistiques, des photos ou des vidéos étonnantes ou intrigantes.

2. Une partie Observer, où une série d’activités te seront proposées pour analyser différents phénomènes géographiques, mais aussi divers aménagements et ressources dans plusieurs régions du monde, et t’interroger par exemple sur leur nature, leur raison d’être ou leur localisation.

3. Une par tie Comprendre, où seront abordés les notions théoriques et les modèles spatiaux qui permettent d’expliquer les phénomènes et aménagements identifiés dans la partie « Observer ». Cette par tie reprend également les objectifs d’analyse du programme de l’année.

4. Une par tie Synthétiser, enfin, où tu seras amené à remobiliser les apprentissages de la séquence dans une tâche finale originale.

Comprendre

Consulteledocument4entefocalisantsurl’undesfacteursnaturels influençantlarépartitiondesressourcessurTerre.

desCertainesressourcesnaturellesseformentsurdetrèslonguespériodes,souvent milliers,voiredesmillionsd’années,àtraversdesprocessusgéologiques. laLagéologieestunfacteuressentieldanslaformationdesressources.D’unepart, composition géologiqued’une

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Au fil de ces 9 séquences, tu rencontreras plusieurs types de renvois et rubriques.

ÉditionsVANIN

Des codes QR pour accéder à des vidéos qui te permettront de mieux comprendre les notions et les procédures abordées dans la méthode.

Le savais-tu ?

Des codes QR pour accéder à des Systèmes d’Information Géographique (SIG), des images satellites et des cartes en ligne. Les SIG sont de véritables cartes digitales interactives, avec lesquelles tu pourras travailler.

Des rubriques « Le savais-tu ? » qui te donnent un complément d’information intéressant ou étonnant.

u Fiche Savoir 5, « Le changement climatique », p. 198.

Des renvois vers les fiches savoir (pages bleues), où les notions théoriques sont expliquées à l’aide de nombreux schémas et illustrations.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 234.

Des renvois vers les fiches savoir-faire (pages vertes), où les procédures et les tâches à maîtriser sont décrites étape par étape, de façon visuelle.

index

Albédo 205

Aléa 207

Aléa naturel 207

Aléa technologique 207

Atout 208

Aurifère 84

u Carte-clé 5, « Les grands repères géographiques et régions du monde », p. 250.

Des renvois vers les cartes-clés (pages orange), qui reprennent sur une carte du monde ou d’Europe certains des principaux éléments et concepts vus au fil de l’année. La 1re carte-clé est une carte vierge : à toi de la compléter peu à peu, au fil de l’année, et de mémoriser ensuite les informations qui y sont reprises !

Bilan radiatif 204

Biome 218

BRICS 195

Carrière 10

Carte 224

Carte thématique 233

Changement climatique 198

Choix de la représentation cartographique 229

Choix du langage cartographique 229

Concentration 234

Continuité 234

Contrainte 208

Coordonnées géographiques 242

Croquis 225

Demandeur d’asile 190

Démographie 28

Désert chaud 218

Désert froid 218

Développement 192

À la fin du livre-cahier, tu trouveras encore quelques ressources intéressantes.

Un index des mots-clés

L’index reprend les mots-clés et notions importantes abordés dans le livre-cahier, classés par ordre alphabétique.

Chaque terme est accompagné d’un renvoi vers les pages où la notion est abordée. Cela te permettra de retrouver facilement la définition ou l’explication correspondante.

Des annexes avec des captures d’écran, photos et textes Si aucun accès à internet n’est disponible dans le local où tu travailles, le matériel proposé dans les annexes (pages rouges) te permettra malgré tout de réaliser les activités prévues dans les séquences.

Développement durable 210

Distribution spatiale 234

Division internationale du travail (DIT) 212

Donnée qualitative 227

Donnée quantitative 227

Échelle 223

Échelle continentale 241

Échelle locale 241

Échelle mondiale 241

Échelle régionale 241

Économie (pilier) 210

Effet de serre 206

Électricité 46

Émigrant 190

Émigré 190

Énergie 46, 196

Énergie non renouvelable 196

Énergie primaire 197

Énergie renouvelable 196

Énergie secondaire 197

Enjeu 207

Environnement (pilier) 210

Équité sociale (pilier) 210

Érosion 73

Espérance de vie à la naissance 193

Tous les compléments sont accessibles en un clic via ton smartphone ou ta tablette !

1. Télécharge l’application Sésame des Éditions Van In.

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Les ressources à l’échelle mondiale SÉQUENCE

Objectifs

Établir une classification des différentes ressources

Décrire la répartition spatiale des ressources

Comprendre les facteurs explicatifs de la répartition des ressources et de leur exploitation

Savoir Fiche 1 – Les ressources

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Savoir-faire

Mots-clés

Fiche 3 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Ressource, matière première, ressource renouvelable, ressource non renouvelable, carrière, mine

ÉditionsVANIN

Pays comptant les plus grandes réserves de cuivre dans le monde en 2022

Autrespays ChiliAustralie Pérou RussieMexiqueÉtats-UnisIndonésie ChineRDduCongo

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Les ressources

Prends connaissance du document 1 en focalisant ton attention sur les notions de « ressource » et « matière première ». Réponds ensuite aux questions.

Document 1 – Les différentes ressources

Le terme « ressource » désigne la mise en valeur d’un capital, naturel ou matériel, exploité par un individu, une communauté, une société à un moment donné dans le but de satisfaire un besoin.

Observer ÉditionsVANIN

Il existe, d’une part, les ressources naturelles, présentes dans la nature, qui sont prélevées et utilisées par les êtres humains pour répondre à leurs besoins ou pour produire des biens et des services. Il s’agit des ressources en eau, ressources alimentaires, ressources énergétiques, ressources forestières, etc. En géographie, la notion de « matière première » est aussi employée. Les matières premières correspondent aux produits tirés du sol, du sous-sol ou de la mer, avant toute transformation et qui sont donc issus des ressources naturelles au sens originel du terme. Le gaz naturel, le sable, les minerais, le maïs, le riz, le poisson, le bois, le caoutchouc, le coton, etc. sont des matières premières. D’autre part, il y a les ressources humaines qui englobent l’ensemble des personnes qui sont chargées de gérer et de développer des ressources afin de maximiser leur contribution à l’entreprise ou à l’organisation dont elles font partie. Par exemple, les capitaux (ressources financières), le travail, les compétences, les machines. Les ressources naturelles peuvent être classées en deux catégories : les ressources non renouvelables et les ressources renouvelables. Les ressources non renouvelables ou épuisables, comme les combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole, sont constituées sur des temps géologiques longs (plusieurs millions d’années) et ne se renouvellent pas sur une courte période. La vitesse d’utilisation est plus grande que la vitesse de création, ce qui en fait des ressources finies.

Les ressources renouvelables, quant à elles, peuvent se subdiviser en ressources durables et ressources continues. Les ressources renouvelables durables sont utilisées à un rythme qui permet leur régénération naturelle sans épuisement à long terme, comme les arbres, les poissons, les sols, etc. Les ressources renouvelables continues sont, comme leur nom l’indique, disponibles de façon continue et peuvent être utilisées sans épuisement, comme le vent et le soleil par exemple. D’après le glossaire de Géoconfluences, mars 2022, http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire

1. Que signifie le terme « ressource » ?

2. Explique ce que sont les matières premières.

3. Les ressources naturelles peuvent être classées en deux catégories. Complète le tableau suivant en expliquant chacune des catégories et en citant deux exemples par catégorie.

Catégories de ressources naturelles

Explication

ÉditionsVANIN

Exemples

Ouvre le système d’information géographique (SIG) « Google Earth » et observe, dans le globe virtuel, différentes ressources de la Terre.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d'information géographique (SIG) », p. 222.

1. Dans le globe virtuel, consulte les différents points (1 à 10) illustrant une ressource. Lis le commentaire pour chaque ressource et complète le tableau ci-dessous.

2. Tu viens d’observer différentes ressources. Réalise un schéma permettant de classer les dix ressources observées dans Google Earth. Aide-toi également du document 1.

ÉditionsVANIN

À présent, consulte la fiche Savoir « Les ressources » pour en découvrir plus sur la classification de chacune d’elles.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

Tu viens d’observer quelques aménagements mis en place sur Terre par les êtres humains afin de faciliter l’accès aux ressources naturelles ainsi que leur exploitation. À présent, consulte le document 2 illustrant d’autres aménagements.

Document 2 – Quelques aménagements pour accéder et exploiter des ressources

Sur la base de tes observations précédentes (pages 10-11) et de tes connaissances, nomme les aménagements illustrés par le document 2.

Aménagements pour faciliter l’accès aux ressources ou leur exploitation

Photo 1

Photo 2

Photo 3

Photo 4

Photo 5

6

Le savais-tu ?

ÉditionsVANIN

Ces aménagements, bien que très utiles pour l’exploitation des ressources, ne sont pas sans risque pour l’être humain et l’environnement.

Le 22 avril 2022, une explosion dans une raffinerie de pétrole illégale s’est produite dans la région pétrolière du delta du Niger, dans le sud du Nigeria. Ce jour-là, des opérateurs et leurs clients s’étaient rassemblés pour se livrer au trafic. Le bilan de la catastrophe est considérable : au moins 110 morts, plusieurs véhicules, jerricans, arbres calcinés au sol, noircis de pétrole.

Les émanations de gaz liées au pétrole peuvent engendrer des effets néfastes pour la santé.

Le raffinage clandestin est très répandu dans le sud pétrolier du Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, où les oléoducs (conduites utilisées pour le transport du pétrole brut) sont régulièrement victimes de sabotage, les voleurs raffinant le pétrole brut ainsi recueilli pour le vendre sur le marché noir. D’autres aménagements comportent également des risques : ruptures de barrages, affaissements et effondrements miniers, explosions et incendies sur des puits de pétrole, etc.

D’après Nigeria : au moins cent dix morts lors d’une explosion dans une raffiner ie illégale, Le Monde, 24 avril 2022, https://www.lemonde.fr/

Photo

2. La répartition spatiale des ressources

Tu vas à présent observer sept cartes présentant diverses ressources à l’échelle mondiale.

1. Pour bien analyser les cartes du document 3, consulte les fiches Savoir-faire sur la représentation cartographique.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

u Fiche Savoir-faire 3, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 229.

Document 3 – Diverses ressources à l’échelle du monde

1

Les réserves de charbon en 2020

5

2

La proportion de la forêt dans la superficie totale du pays en 2016

Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022

4

l’Équateur

La production et la consommation de pétrole en 2016

Canada

États-Unis

Brésil

Japon

Corée du Sud

Seuls les noms des 10 plus gros consommateurs sont indiqués

Source des données : FNSP, Sciences Po, 2018

Classement des pays du monde en fonction de la richesse moyenne par adulte en 2021

4

La production de blé en 2019

Inde Chine Arabie Saoudite

Russie

Allemagne

© Crédit Suisse, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons

La ressource d’uranium en 2021 États-Unis

© WISE Uranium Project

L’irradiation solaire globale (journalière et annuelle)

5 000 km À l’Équateur

5 000 km À l’Équateur

Moyenne à long terme de l’irradiation horizontale globale

Moyenne à long terme de l’irradiation horizontale globale

8039491 0951 2411 3871 5341 680

8039491 0951 2411 3871 5341 680

Aucune donnée © World Bank Group, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons

L’irradiation solaire mesure la quantité d’énergie solaire reçue par unité de surface. Elle s’exprime en kilowattheures par mètre carré (kWh/m²).

2. Quelles ressources sont illustrées sur les cartes (document 3) ? Quelles données sont présentées ? Les données sont-elles bien représentées sur les cartes ? Remplis le tableau pour répondre à ces questions.

Type de ressources

Mode de variation des figurés

Les données sont-elles bien représentées sur les cartes ? Si non, justifie.

3. La carte 1 illustre les réserves de charbon tandis que la carte 3 montre la production et la consommation de pétrole. Dans le cadre d’une ressource, selon toi, que signifient ces trois notions ?

Les réserves sont…

La production est…

La consommation est…

4. Que peux-tu conclure quant à la répartition spatiale des ressources dans le monde ?

5. Quels sont les facteurs qui pourraient expliquer cette distribution spatiale ? Formule des hypothèses.

1. Des facteurs naturels expliquant la distribution spatiale des ressources

Consulte le document 4 en te focalisant sur l’un des facteurs naturels influençant la répartition des ressources sur Terre.

Document 4 – Formation des combustibles fossiles

Certaines ressources naturelles se forment sur de très longues périodes, souvent des milliers, voire des millions d’années, à travers des processus géologiques. La géologie est un facteur essentiel dans la formation des ressources. D’une part, la composition géologique d’une région détermine la présence de minéraux, de métaux, de combustibles fossiles. Certains types de roches sont associés à des ressources spécifiques. D’autre part, les activités géologiques telles que les mouvements tectoniques ou les éruptions volcaniques peuvent influencer la formation et la disponibilité des ressources, en créant, par exemple, des gisements de minéraux.

Comprendre ÉditionsVANIN

Aujourd’hui

Pour bien comprendre la formation des combustibles fossiles, il faut remonter le temps à environ 300 millions d’années avant notre ère. C’est à cette époque lointaine que le charbon, entre autres, s’est formé. À cette période, la Terre était composée d’immenses régions tropicales, très humides et à la végétation dense. Au fil du temps, les débris d’arbres et d’autres végétaux se sont déposés naturellement sur le sol. Rapidement, ces résidus se sont enfouis sous une couche d’eau. Puis, cette matière organique végétale s’est ensevelie plus profondément dans le sol au gré de l’apport en nouveaux sédiments, pour ensuite se mélanger et recouvrir totalement la couche. Ainsi, un nouveau support apparaît à la surface pour donner vie à une nouvelle végétation. Sous terre, le mélange formé de sédiments et de végétaux a commencé sa transformation. Il est passé progressivement à l’état de roche. C’est ainsi que le charbon s’est formé durant plusieurs millions d’années. Au fil des temps géologiques, une succession de couches se sont déposées pour former aujourd’hui le sous-sol, alternant entre strates de charbon et roches sédimentaires.

D’après Cuenin, B., Les énergies fossiles : de leur origine à leur impact sur la planète, L’Odyssée de la Terre, 25 juillet 2022, https://odysseedelaterre.fr/

FORMATION DU CHARBON

1. Cite et explique un des facteurs naturels qui influencent la présence ou non de ressource sur un territoire.

2. En quatrième, tu as vu des facteurs qui déterminent la distribution spatiale des espaces agricoles à l’échelle mondiale. Repense à ceux-ci et cites-en un qui influence également la répartition des ressources de la planète.

3. Associe les types de ressources observés précédemment (document 3) aux facteurs naturels qui influencent leur présence ou leur absence dans une région. Facteurs

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2. Des facteurs humains expliquant l’exploitation des ressources

Lis le document suivant en te focalisant sur les facteurs humains influençant l’exploitation des ressources de la planète.

Document 5 – L’importante exploitation des ressources naturelles

Les êtres humains vont exploiter les ressources naturelles de la Terre différemment selon leurs besoins et leurs activités. Aujourd’hui, nous produisons et consommons davantage de ressources qu’autrefois. La croissance démographique amène une demande grandissante de multiples ressources pour pouvoir vivre : ressources alimentaires, ressources en eau, ressources énergétiques, etc. Ces ressources sont davantage utilisées pour satisfaire les besoins humains fondamentaux. L’exploitation des ressources naturelles permet de développer l’économie d’un territoire, créant des emplois et stimulant les revenus à l’échelle locale, régionale, nationale. La rentabilité financière incite les entreprises et les investisseurs à exploiter les ressources qui génèrent beaucoup de bénéfices. Il s’agit de la course au profit à court terme. Par exemple, l’exploitation des énergies fossiles est une activité qui rapporte beaucoup d’argent, puisque la société actuelle en est dépendante. Les choix politiques des pays où se localise la ressource peuvent influer sur sa bonne exploitation. En effet, certains pays contrôlent et réglementent l’exploitation de leurs ressources alors que d’autres les exploitent abondamment sans restriction. Il arrive qu’une ressource renouvelable durable soit surexploitée par l’être humain et devienne épuisable par manque de connaissance des seuils, c’est-à-dire les limites au-delà desquelles la ressource ne peut plus se renouveler. Dans le cas des ressources halieutiques, pêcher de manière excessive et non durable peut entraîner un déclin dramatique des populations de poissons et perturber l’équilibre naturel. Le progrès technologique offre également de nouvelles opportunités pour exploiter des ressources qui étaient auparavant inaccessibles ou inutilisées, telles les technologies de l’hydrogène qui sont l’ensemble des technologies étudiées pour produire l’hydrogène, le stocker et le convertir à des fins énergétiques.

ÉditionsVANIN

Les activités d’exploitation de ressources apportent des avantages mais elles ne sont pas sans risque pour notre planète. L’exploitation excessive de celles-ci peut engendrer la dégradation des sols, la pénurie d’eau potable, l’épuisement des ressources non renouvelables, la déforestation, etc. Il est essentiel de trouver un équilibre entre l’exploitation, à gérer de manière responsable et durable, et la préservation des ressources naturelles.

© Van In

1. Relève les facteurs humains qui influencent l’exploitation de ressources sur un territoire.

2. L’exploitation trop importante d’une ressource peut entraîner diverses conséquences. Cite quatre conséquences.

3. Quelle alternative les êtres humains doivent-ils adopter pour exploiter au mieux les ressources de la Terre ?

4. La répartition des ressources n’est pas homogène sur Terre. Dès lors, que vont faire les êtres humains pour se procurer certaines ressources ?

synthétiser

• À partir des photos et des commentaires ci- dessous :

– classe chaque ressource selon la classification vue dans la fiche Savoir « Les ressources » ; – indique l’installation/l’aménagement utilisé pour y accéder ou l’exploiter.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

Le sel est composé essentiellement de chlorure de sodium.

Présent dans l’eau lorsque les océans recouvraient la Terre, il s’est déposé en couches de sédiments à chaque retrait de la mer. Il se trouve aujourd’hui en abondance dans la nature, soit à l’état de roche, le sel gemme, soit dilué dans l’eau de mer.

Le sel marin ou sel de mer, issu de l’évaporation de l’eau de mer, est produit et récolté dans des marais salants.

Les fraisiers ont besoin d’un sol fertile, humifère (riche en humus), sableux. La fraise a besoin de beaucoup de soleil pour que se développent toutes ses saveurs.

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En général, la récolte des fraises se situe entre le printemps et l’été.

Le sable est un matériau granulaire composé de par ticules issues de la dégradation de roches. Il sert entre autres de matière première pour la fabrication du verre. Il est également utilisé comme abrasif dans le processus de nettoyage industriel de pièces métalliques. Le sable est aujourd’hui la ressource la plus consommée dans le monde après l’eau.

Une excavatrice est une machine lourde qui creuse des trous dans une carrière afin d’extraire des matériaux, dans ce cas-ci, des métaux rares.

ÉditionsVANIN

Le minerai de cuivre est de couleur rouge ou orangée. Il possède une grande conductivité électrique et des propriétés contre la corrosion. Le cuivre est l’un des rares matériaux qui peut être recyclé à l’infini sans perte de performance.

SÉQUENCE 1 synthétiser

Les flux de population à l’échelle mondiale SÉQUENCE 2

Observer les flux de population à l’échelle mondiale pour aborder les concepts de migration et de développement

Objectifs

Construire une représentation cartographique afin de caractériser les flux mondiaux de population

Fiche 2 – La migration

Savoirs

Savoir-faire

Mots-clés

CARTEs-CLÉs

Fiche 3 – Le développement

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Fiche 3 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 4 – Lire une carte thématique

Démographie, migration, migrant, flux, émigrant, immigrant, développement, RNB/hab., IDH

Carte-clé 2 – Les principaux espaces peuplés et peu peuplés

Carte-clé 5 – Les grands repères géographiques et régions du monde

Photo prise à la frontière Croatie-Serbie (2015) : Réfugiés traversant un champ de maïs

Source

© Belga

documents ?

1. Des données démographiques à l’échelle

mondiale

Prends connaissance du document 1 et réponds ensuite aux questions.

Document 1 – Notions de démographie et populations pour chaque continent en 2023 (estimation)

La démographie est l’étude quantitative et qualitative des populations humaines et de leurs dynamiques, à partir de grands thèmes. Un de ces grands thèmes est la natalité, dont l’indicateur de base est le taux de natalité (en ‰) : celui-ci est le rapport entre le nombre de naissances vivantes et la population totale en une période donnée. La démographie peut également s’intéresser à la mortalité et donc au taux de mortalité qui est le rapport entre le nombre de décès et la population totale en une période donnée, exprimé en ‰. La mortalité peut aussi être étudiée par classe d’âge, comme le taux de mortalité infantile par exemple, qui mesure la mortalité des enfants de moins d’un an.

La mortalité, de pair avec la natalité et la fécondité (qui mesurent la tendance d’une population à augmenter ou à diminuer naturellement), renseignent notamment sur les conditions sanitaires d’un territoire.

La démographie va également s’intéresser à l’évolution des populations dans le temps, c’est-à-dire au taux de variation de celles-ci exprimé en %. Le taux de variation est la différence entre la valeur au temps t 1 et la valeur au temps t0 divisé par la valeur de départ. Il est possible de mesurer le taux de variation de la population au cours de l’année (le nombre de personnes ajoutées ou perdues au cours d’une année, exprimé en %) mais aussi le taux de variation naturelle de la population (le nombre de naissances vivantes moins le nombre de décès divisé par la population au 1er janvier). Le taux de variation naturelle de la population, exprimé en %, est aussi la différence entre le taux de natalité et de mortalité. Ces taux peuvent être positifs quand la variable augmente, négatifs quand elle diminue ou nuls quand elle n’évolue pas.

1. Comment est calculée chaque colonne du tableau ? Complète le tableau en indiquant la formule mathématique. Fais attention aux unités.

Taux de natalité

Taux de mortalité

Taux de variation naturelle (%)

Taux de variation de la population (%)

2. Qu’observes -tu pour le taux de natalité et qu’est-ce que cela signifie ? Évoque tous les continents dans ta réponse.

3. Qu’observes-tu pour le taux de mortalité et qu’est-ce que cela signifie ? Évoque tous les continents dans ta réponse.

4. Qu’observes-tu pour le taux de variation naturelle et qu’est-ce que cela signifie ? Évoque tous les continents dans ta réponse.

5. Compare le taux de variation naturelle et le taux de variation. Que constates-tu ?

6. Qu’est-ce qui peut expliquer ce constat ? Formule une hypothèse.

ÉditionsVANIN

u Fiche Savoir 2, « La migration », p. 190.

2. Les migrations à l’échelle mondiale

Prends connaissance du document 2 et réponds ensuite aux questions.

Document 2

Flux de migrants à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015

Amérique latine et les Caraïbes

Amérique du Nord Afrique

Europe de l’Est et Asie centrale

Sous-continent indien et Iran

à l’intérieur des régions

Asie de l’Est

Australie, Nouvelle-Zélande et Paci que

1. Observe la carte du document 2. Que représente-t-elle, quel est le type de figuré utilisé et de quel type de données s’agit-il ?

ÉditionsVANIN

Fiche Savoir-faire 4, « Lire une carte thématique », p. 233.

Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

Donnée représentée :

Type de figuré utilisé :

Type de données :

2. Les données sont-elles bien représentées ? Justifie ton choix.

u Fiche Savoir-faire 3, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 229.

3. La projection cartographique te semble-t-elle bien choisie ? Justifie ton choix.

u Fiche Savoir-faire 3, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 229.

4. D’un point de vue général, qu’est- ce que cette carte nous apprend sur les flux à l’échelle mondiale ?

5. Selon la carte, quels sont les quatre grands pôles d’où partent les personnes ?

6. Quels sont les trois grands pôles d’immigration ?

7. À ton avis, pourquoi les personnes choisissent- elles ces destinations ? Formule une hypothèse.

8. Sur la base du document 2, focalise-toi sur l’Amérique du Nord et décris les flux (direction et intensité) que tu observes dans cette région.

Le savais-tu ?

Une frontière est une ligne politique qui sépare des aires géographiques : des pays, des états, des provinces, des villes, etc. Ces frontières peuvent suivre des limites naturelles comme des rivières ou des chaînes de montagnes, ou être tracées par l’être humain (comme entre le Canada et les États-Unis). Les frontières, surtout les frontières nationales, affectent la migration puisque les personnes peuvent bouger librement au sein de leur propre pays mais ne peuvent pas traverser la frontière pour aller dans le pays voisin sans autorisation.

Toutefois, certaines frontières nationales sont ouvertes et non surveillées. Par exemple, au sein de l’espace Schengen qui regroupe 29 États européens (25 États membres de l’Union européenne (UE) et quatre États associés, non-membres de l’UE), les personnes (ressortissants de l’UE ou non) peuvent circuler librement entre les pays : il n’y a pas de contrôle aux frontières. La disparition des frontières internes engendre la création d’une autre frontière sur le pourtour de l’espace Schengen : des barrières physiques ont notamment été érigées essentiellement pour le contrôle des migrations. En 2022, le Parlement européen a comptabilisé plus de 2000 kilomètres de barrières et murs frontaliers, ce qui veut dire qu’environ 13 % des frontières externes de l’UE sont désormais clôturées.

Des clôtures disposées sur les frontières existent ailleurs qu’en Europe : frontière États-Unis – Mexique, Inde-Bangladesh, etc. Dans le monde, il en existerait aujourd’hui une cinquantaine.

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Prends connaissance des témoignages de migrants et complète le tableau ci-dessous.

Qui ? Pays de départPays d’arrivéeRaison(s) du départ

Rania

Mario

Héloïse

Leyla

ÉditionsVANIN

Moussa

1. Les types de migrations et les raisons qui poussent les personnes à migrer

En écoutant les témoignages de migrants, tu as pu mettre en lumière différentes raisons qui poussent les personnes à quitter leur pays.

1. Pour chaque type de migration repris dans la fiche Savoir, indique dans le tableau ci- dessous un ou plusieurs exemples différents de ceux évoqués jusqu’ici.

Type de migration

Interne

Comprendre ÉditionsVANIN

Exemple(s)

Externe

Permanente

Semi-permanente

Saisonnière

Journalière

u Fiche Savoir 2, « La migration », p. 190.

2. Reprends les témoignages de la page 34 et complète le tableau avec le vocabulaire vu dans la fiche Savoir.

Qui ? Type de migration

Moussa

Rania

Mario

Héloïse

Leyla

Raison de migration

Le savais-tu ?

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime qu’en 2020, 281 millions de personnes vivaient dans un pays autre que leur pays de naissance, ce qui représente 3,6 % de la population mondiale. La grande majorité des personnes vivent donc dans le pays où elles sont nées. Ce chiffre ne fait qu’augmenter : ils étaient 153 millions en 1900 et 84 millions en 1970 (2,3 % de la population mondiale). 48 % de ces migrants internationaux seraient des femmes et la proportion d’enfants est estimée à 14,6 %.

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En 2022, le nombre de personnes déplacées de force à cause de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits humains ou d’événements troublant gravement l’ordre public a augmenté de façon importante pour atteindre 108,4 millions de personnes. Autrement dit, en 2022, plus d’une personne sur 74 dans le monde a été contrainte de fuir de chez elle. Il y a vingt ans, en 2003, ce rapport était de 1 sur 164… Ces déplacements forcés sont notamment provoqués par les conflits en cours mais aussi les nouveaux conflits. La forte augmentation observée en 2022 est notamment due à l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie (février 2022). Celle-ci a provoqué très rapidement d’importants déplacements vers les pays limitrophes et au-delà, mais aussi à l’intérieur du pays. Fin 2022, le centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) estimait qu’à l’échelle mondiale, 71,1 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de leur pays : 62,5 millions de personne en raison de conflits et violences et 8,7 millions en raison de catastrophes. Toutefois, il est important de préciser que, chaque année, les catastrophes (principalement liées aux conditions météorologiques, tempêtes et inondations) provoquent bien plus de nouveaux déplacements (internes ou externes) que les conflits.

Relevé du nombre de pays et de territoires où de nouveaux déplacements dus à des con its (carte du haut) et à des catastrophes (carte du bas) se sont produits en 2020

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4 000 km À l’Équateur

4 000 km À l’Équateur

Adapté de Southeast Amazonia is no longer a carbon sink, revue Nature, 2021, https://www.nature.com/

Il faut rester critique par rapport à l’ensemble de ces données et garder à l’esprit que la collecte de données sur la migration est complexe, notamment parce qu’il n’est pas évident de quantifier la migration clandestine. De plus, certains chiffres se basent sur des estimations et les méthodes de collecte peuvent varier d’un pays à l’autre.

Nouveaux déplacements dus à des con its

Nouveaux déplacements dus à des catastrophes

2.

Les pays de départ et de destination et le concept de développement

Souviens-toi des principaux pôles de départ mis en évidence à la page 32 et compare la carte des flux de migration (document 2) avec la carte des espaces peuplés et peu peuplés.

u Carte-clé 2, « Les principaux espaces peuplés et peu peuplés », p. 247.

1. Que constates-tu ?

2. Cela te semble-t-il logique ?

Observe les cartes de l’atlas numérique en focalisant ton attention sur les conditions de vie dans les pays de départ et d’arrivée des migrants.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d'information géographique (SIG) », p. 222.

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1. Sur la base des cartes reprises dans l’atlas numérique, décris les conditions de vie au sein des pôles de départ et d’arrivée des migrants.

Conditions de vie dans les pôles…

… de départ des migrants … d’arrivée des migrants

Richesse économique faible

Richesse économique élevée

2. Dans quel pôle les conditions de vie sont-elles les plus défavorables ?

Coche la bonne réponse.

{ Les pôles de départ des migrants { Les pôles d’arrivée des migrants

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3. Vois -tu un lien entre les conditions de vie et les déplacements de population à l’échelle mondiale ? Justifie ta réponse.

Niveau de développement

En résumé, nous pouvons dire que les régions d’arrivée sont des pays plus développés économiquement. Réponds aux questions ci-dessous en t’aidant de la fiche Savoir « Le développement »

u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192.

1. Existe-il une seule manière de classer les pays en fonction de leur développement ? Explique.

2. Replace sur le graphique ci-dessous les différentes catégories de développement.

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Temps

3. Complète le tableau ci-dessous en indiquant, pour chaque pays, à quelles catégories il appartient.

RNB/hab. IDH Autre classification

BELGIQUE

RNB/hab. (2022) : 48 700 $

IDH (2021) : 0,937

IRAK

RNB/hab. (2022) : 5 270 $

IDH (2021) : 0,686

TCHAD

RNB/hab. (2022) : 690 $

IDH (2021) : 0,394

MEXIQUE

RNB/hab. (2022) : 10 410 $

IDH (2021) : 0,758

Source des données : Banque mondiale, https://donnees.banquemondiale.org/

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synthétiser

1. En t’aidant du fond de carte ci-dessous, construis un croquis pour représenter les principaux flux migratoires à l’échelle mondiale. Pour t’aider, suis les étapes décrites ci-dessous et pense d’abord au langage cartographique que tu vas utiliser pour chaque élément à représenter avant de te lancer dans la réalisation du croquis.

– En utilisant le RNB/hab., représente le niveau de développement des pays.

– Représente les principaux pôles d’immigration et les principaux pôles d’émigration.

– Représente les principaux flux migratoires entre ces pôles.

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

– Les principaux espaces peuplés :

Asie de l’Est (Chine)

Asie du Sud (Inde, Pakistan) Indonésie

Golfe de Guinée (Nigeria)

Région des Grands Lacs africains

Est de l’Amérique du Nord

Europe

– Les principaux espaces peu peuplés :

Cuvette du Congo Bornéo Amazonie

Centre de l’Australie

Nord du 60e parallèle nord

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Sahara

Péninsule arabique

SÉQUENCE 2 synthétiser

SÉQUENCE 3

Les aménagements pour produire de l’énergie

Observer des aménagements permettant de produire de l’énergie

Objectifs

Décrire la répartition spatiale de certains aménagements

Comprendre les facteurs explicatifs de la répartition de ces aménagements à l’échelle européenne

Fiche 1 – Les ressources

Savoirs

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Fiche 4 – Les ressources en énergie et les aménagements pour produire de l’électricité

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Savoir-faire

Mots-clés

CARTEs-CLÉs

Fiche 5 – Décrire une répartition spatiale

Ressources énergétiques, énergie, électricité, énergie primaire, énergie secondaire, énergie renouvelable, énergie non renouvelable

Carte-clé 3 – Les composantes orohydrographiques et océans à l’échelle européenne

Carte-clé 4 – Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Les aménagements permettant de produire de l’énergie

Ouvre la StoryMaps, observe différents aménagements permettant de produire de l’énergie et consulte les informations disponibles pour chacun d’entre eux. Parcours également le document 1.

Document 1 – L’énergie et les ressources énergétiques

L’énergie est la capacité de modifier un état ou de produire un changement et se mesure en joules (J). Il existe différentes formes d’énergie, produites par diverses ressources énergétiques. En effet, comme l’indique la loi de la conservation de l’énergie « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », l’énergie ne peut être que transformée d’une forme à une autre (premier principe de la thermodynamique).

Forme d’énergie

Énergie nucléaire

Énergie chimique

Énergie mécanique

Énergie électromagnétique

Énergie thermique

Observer ÉditionsVANIN

Description

Énergie stockée au cœur des atomes, dans le noyau, dans les liaisons entre les particules qui le constituent (protons et neutrons)

Énergie associée aux liaisons entre les atomes constituant les molécules d’une substance

Énergie associée aux objets en raison de leur mouvement ou de leur position

Énergie transportée par les rayonnements (onde électromagnétique)

Énergie associée à l’agitation des molécules et des atomes d’une substance

À l’exception de la lumière du Soleil, l’énergie que nous utilisons est essentiellement de l’électricité. Celle-ci est une énergie secondaire qui provient de la transformation d’une énergie primaire. L’énergie primaire est l’énergie issue de ressources naturelles, c’est-à-dire disponibles dans l’environnement.

L’électricité est le résultat du déplacement des électrons dans un conducteur. Elle est produite à l’aide des autres énergies et a des usages multiples : se chauffer, s’éclairer, se nourrir, se laver, communiquer, se déplacer, etc.

1. Qu’est-ce que l’énergie primaire et secondaire ? Donne un exemple pour chacune des notions.

2. Quelle énergie secondaire est produite à l’aide de tous ces aménagements ?

ÉditionsVANIN

Le changement climatique et la dégradation de l’environnement constituent une menace existentielle pour l’Union européenne (UE) et le reste du monde. C’est pourquoi l’UE a mis en place une nouvelle stratégie de croissance appelée « le Pacte vert pour l’Europe ». Il s’agit d’un ensemble de mesures visant à engager l’UE dans la transition écologique.

Ce pacte vise notamment à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre dans l’UE d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

© Van In Le savais-tu ?

Pour y arriver, l’UE a notamment décidé de rendre son système énergétique plus propre. Ayant actuellement un système énergétique essentiellement basé sur les ressources non renouvelables (pétrole, charbon, gaz, uranium), l’UE veut augmenter la part des énergies renouvelables (éolien, solaire, etc.).

De plus, il est également nécessaire d’améliorer l’efficacité énergétique : faire baisser la consommation d’énergie pour réduire à la fois les émissions et les coûts énergétiques pour les consommateurs et l’industrie.

3. En t’aidant de la StoryMaps et du document 1, complète le tableau. Aide-toi de la classification des ressources dans la fiche Savoir si nécessaire.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

u Fiche Savoir 4, « Les ressources en énergie et les aménagements pour produire de l’électricité », p. 196.

2. La localisation des aménagements produisant de l’électricité à l’échelle mondiale

Observe la répartition spatiale des centrales électriques au niveau mondial et réponds ensuite aux questions.

Document 2

Répartition des centrales électriques à l’échelle mondiale (2021)

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Source des données : Global Power Plant Database, 2021 CC BY 4.0

© https://climatecharts.net/

1. Sur le document 2, entoure les zones des continents où très peu voire aucun aménagement produisant de l’électricité ne sont présents.

2. Décris la répartition spatiale de ces vides à l’échelle mondiale. Aide-toi de la fiche Savoir-faire si nécessaire.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 234.

3. Selon toi, qu’est- ce qui pourrait expliquer la présence de ces vides à ces endroits ? Formule une hypothèse.

4. Vérifie ton hypothèse en utilisant l’atlas et indique ton observation.

5. Compare la densité de ces aménagements en Afrique et en Europe. Que constates -tu ? Quel autre facteur pourrait expliquer cette différence selon toi ?

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6. Tu vas maintenant t’intéresser aux aménagements présents à l’échelle européenne. Pour cela, il va falloir zoomer et sélectionner l’échelle adéquate. Délimite la zone choisie par un cadre vert sur le document 2.

Tu as constaté que les aménagements permettant de créer de l’énergie sont présents pratiquement sur tout le territoire européen. Pour comprendre pourquoi, parcours les documents ci-dessous.

Document 3 – L’électricité, son transport et son stockage

L’électricité, qui naît du déplacement des électrons dans un conducteur, est devenue indispensable pour la vie quotidienne.

Transport de l’électricité

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Des centrales thermiques ou hydroélectriques aux utilisateurs, l’électricité parcourt de nombreux kilomètres grâce au réseau de transport d’électricité. Pour garantir de l’électricité à tout le monde, il est primordial que le réseau couvre tout le territoire. Toutefois, le transport d’électricité génère des pertes.

L’énergie peut être perdue sous forme de chaleur (effet Joule) : les câbles utilisés pour le transport (souvent en cuivre ou aluminium) présentent une résistance lors du passage du courant qui entraîne l’échauffement des câbles et donc une perte d’énergie thermique.

Le déplacement d’un courant électrique le long d’un câble produit autour de celui-ci un champ magnétique. Ce phénomène diffuse également de l’énergie. Plus la distance entre les points de production et de consommation est grande, plus les pertes sont importantes. Afin de limiter les pertes, le réseau de transport électrique fonctionne avec des tensions très élevées : des lignes électriques à haute et très haute tension (mesurée en volts).

Entre le réseau de transport (haute tension) et le réseau de distribution (basse tension), l’électricité transite par des transformateurs qui jouent le rôle d’échangeur. Ces postes vont permettre d’abaisser la tension du réseau pour que l’électricité puisse être injectée dans le réseau de distribution et être acheminée jusqu’aux consommateurs.

Aménagements permettant la production d’électricité Réseau

Stockage, consommation et production

L’électricité ne peut pas être stockée en tant que telle. Pour la stocker, il va falloir la convertir en une autre forme d’énergie stockable. Actuellement, il existe différents procédés : le stockage sous forme d’énergie chimique (par électrolyse pour fabriquer de l’hydrogène), d’énergie mécanique (via une station de pompage par exemple) mais aussi dans des batteries. Étant donné la difficulté de stockage, il est nécessaire d’assurer un équilibre entre la production et la consommation d’électricité. Or, ces deux paramètres varient. Certaines centrales produisent de l’électricité en continu (centrales nucléaires, géothermiques, etc.) alors que d’autres fonctionnent par intermittence (centrales solaires, éoliennes, etc.) et il n’est pas toujours possible de prévoir précisément leur production. En effet, sans soleil ou vent, les centrales solaires et éoliennes ne peuvent pas fonctionner et produire de l’électricité. De plus, la consommation d’électricité varie de façon journalière (selon les besoins des ménages), hebdomadaire (jours ouvrables/week-end, aléas climatiques) et annuelle (variations saisonnières), rendant la quantité d’électricité nécessaire difficilement estimable. © Van In

1. Cite deux difficultés auxquelles il faut faire face avec l’électricité.

2. Quel impact cela va-t-il avoir sur la localisation des aménagements qui produisent de l’électricité ?

3. Dès lors, pourquoi les aménagements permettant de créer de l’électricité sont-ils présents pratiquement sur tout le territoire européen ?

ÉditionsVANIN

4. L’Union européenne promeut l’utilisation des énergies renouvelables. Quelle est la difficulté majeure à laquelle il faut faire face lorsque des centrales solaires ou éoliennes sont utilisées pour produire de l’énergie ?

Le savais-tu ?

La centrale hydroélectrique de Coo, située dans un ancien méandre de l’Amblève à Trois-Ponts, est actuellement en Belgique le moyen de stockage d’électricité à grande échelle. Elle fonctionne comme une gigantesque batterie et stocke l’électricité grâce à l’eau déplacée entre son bassin inférieur et ses deux bassins supérieurs situés 250 mètres plus haut.

Il s’agit d’une centrale de pompage-turbinage. En période de faible demande d’électricité, l’eau va être pompée vers les bassins supérieurs. De cette façon, l’électricité est transformée en énergie mécanique et peut donc être stockée. En période de forte demande, l’eau va s’écouler des bassins supérieurs vers les bassins inférieurs en passant par des turbines reliées à des alternateurs. L’énergie mécanique va donc être (re)transformée en électricité.

À pleine capacité, la centrale peut fournir autant qu’une unité nucléaire pendant six heures mais avec un temps de démarrage inférieur à deux minutes

Les turbines de la centrale peuvent être mises en marche à tout moment : soit pour absorber l’électricité excédentaire du réseau, soit pour en produire lors des pics de consommation ou lors d’une baisse brutale de production. En effet, avec le développement des énergies renouvelables intermittentes (vent et soleil), il est nécessaire de pouvoir compenser les variations de production de celles-ci. La centrale de Coo contribue donc à l’équilibre du système.

Van In

1. La répartition spatiale des aménagements produisant de l’électricité

Ouvre le système d’information géographique (SIG). Celui-ci comporte plusieurs couches d’information permettant de localiser différents types d’aménagements qui produisent de l’électricité. Avec ton groupe, focalise-toi sur un type d’aménagements et réponds aux questions.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 222.

1. Quelle est la ressource utilisée pour produire de l’énergie pour chaque type d’aménagements ? Précise s’il s’agit d’une énergie renouvelable ou non.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

Comprendre ÉditionsVANIN

Éoliennes :

Centrales nucléaires :

Centrales au gaz :

Centrales hydroélectriques :

Centrales au charbon :

2. Décris, en utilisant les grands repères spatiaux et un vocabulaire adéquat, la répartition spatiale de ces types d’aménagements à l’échelle européenne.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 234.

u Carte-clé 3, « Les composantes orohydrographiques et océans à l’échelle européenne », p. 248.

u Carte-clé 4, « Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne », p. 249.

Éoliennes

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Centrales nucléaires

Centrales au gaz

Centrales hydroélectriques

Centrales au charbon

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2. Les facteurs de localisation des aménagements produisant de l’électricité

Ouvre le système d’information géographique (SIG) et cherche des facteurs expliquant la distribution spatiale de ce type d’aménagement.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 222.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 234.

1. Dans l’atlas numérique, passe en revue les différentes couches et liste les facteurs qui permettent d’expliquer la localisation de ces aménagements. N’hésite pas à zoomer/dézoomer sur la carte mais aussi à cocher/décocher les couches pour bien les comparer.

Éoliennes

Facteurs explicatifs

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Localisation

Centrales nucléaires

Facteurs explicatifs

Localisation

Centrales hydroélectriques

Facteurs explicatifs

ÉditionsVANIN

Localisation

Centrales au gaz

Facteurs explicatifs

Localisation

ÉditionsVANIN

Centrales au charbon

Facteurs explicatifs

Localisation

2. Selon toi, quel facteur non repris dans l’atlas numérique pourrait également expliquer la répartition spatiale de ces types d’aménagements ? Formule une hypothèse.

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synthétiser

1. Tu as découvert dans cette séquence des facteurs explicatifs de la répartition d’aménagements qui permettent de produire de l’électricité. Liste-les.

Ces facteurs sont transposables à toutes les échelles. Retiens donc bien cette démarche, elle pourra te servir à analyser d’autres répartitions spatiales d’aménagements qui permettent de produire de l’électricité.

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

– Les principaux reliefs à l’échelle européenne :

– Les principaux cours d’eau, mers et océans aux échelles européennes :

SÉQUENCE 3 SYNTHÉTISER

Pyrénées Alpes Plaines de l’Ouest et du Nord Oural

Rhône Danube Rhin

Mer du Nord et Manche

Mer Méditerranée

Mer Noire

Mer Baltique

SÉQUENCE

Le Bangladesh et Venise : deux stratégies différentes face à un aléa

Observer comment s’adaptent des pays face à un aléa en fonction de leur développement

Objectifs

Savoirs

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Savoir-faire

Comprendre pourquoi la préparation face aux inondations est différente d’un pays à l’autre

Fiche 2 – La migration

Fiche 3 – Le développement

Fiche 5 – Le changement climatique

Fiche 6 – Le bilan radiatif et l’effet de serre

Fiche 7 – Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité

Fiche 1 – Utiliser un système d’information géographique (SIG)

Fiche 5 – Décrire une répartition spatiale

Fiche 7 – Situer un lieu

Mots-clés Aléa, risque, érosion, changement climatique, vulnérabilité, lit majeur, lit mineur, plaine alluviale

CARTEs-CLÉs

Carte-clé 5 – Les grands repères géographiques et régions du monde

Carte-clé 6 – Les composantes orohydrographiques et océans

Carte-clé 7 – Les villes de plus de 15 millions d’habitants

« Je suis venu à Dhaka pour survivre » : des réfugiés climatiques au Bangladesh ont tout perdu

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L’ItaLIe du nord sous Les eaux, VenIse retIent son souffLe

© Euronews

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Un aléa et ses effets au Bangladesh et à Venise

Pour en savoir plus sur la situation et les caractéristiques géographiques du Bangladesh et de Venise, observe attentivement les documents suivants et réponds aux questions.

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Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022

moins de 1 hab./km2

1 - 10 hab./km2

10 - 50 hab./km2

50 - 100 hab./km2

100 - 500 hab./km2 plus de 500 hab./km2

Document 2

Densité de population au Bangladesh en 2013 et en Italie en 2017

moins de 1 hab./km2

1 - 10 hab./km2

10 - 50 hab./km2

50 - 100 hab./km2

100 - 500 hab./km2 plus de 500 hab./km2

Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022 © Université de Columbia

1. Où se situent le Bangladesh et Venise ? Utilise l’atlas et le document 1 pour les situer, et aide-toi au besoin de la fiche Savoir-faire.

u Fiche Savoir-faire 7, « Situer un lieu », p. 241. u Carte-clé 5, « Les grands repères géographiques et régions du monde », p. 250.

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Dhaka

2. Complète le tableau suivant portant sur l’orohydrographie du Bangladesh et de Venise.

u Carte-clé 6, « Les composantes orohydrographiques et océans », p. 251.

Bangladesh

Venise

Fleuves

Mer/Océan

Altitude

Chaîne de montagnes à la source

Type d’embouchure

3. En t’aidant de la fiche Savoir-faire « Décrire une répartition spatiale », décris en quelques phrases la répartition de la population au Bangladesh, en Italie et particulièrement à Venise.

u Fiche Savoir-faire 5, « Décrire une répartition spatiale », p. 234.

u Carte-clé 7, « Les villes de plus de 15 millions d’habitants », p. 252.

4. Établis un lien entre orohydrographie et densité de population pour les deux pays.

Pour avoir plus d’informations sur un aléa visible au Bangladesh, consulte le document 3 et utilise le système d’information géographique (SIG) mis à ta disposition.

1. Ouvre le SIG qui permet de visualiser l’évolution temporelle du B rahmapoutre. Observe surtout les images satellites entre 1984 et 2022.

u Fiche Savoir-faire 1, « Utiliser un système d’information géographique (SIG) », p. 222.

2. Qu’observes-tu sur les images satellites ?

3. Qu’est-ce qui pourrait être à l’origine du changement de la morphologie des îles que tu as observé ?

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4. D’où provient l’eau du fleuve responsable de cette érosion ?

Document 3 – Les inondations au Bangladesh

Le Bangladesh est régulièrement touché par des inondations ayant plusieurs origines. En effet, chaque inondation peut être le résultat de la fonte des glaciers venant augmenter le débit des cours d’eau, de l’élévation du niveau de la mer associée à sa faible altitude et des précipitations importantes liées à son climat et à la mousson ainsi qu’aux nombreux cyclones sévissant sur le pays. Par ailleurs, le Bangladesh possède plus de 200 cours d’eau et ceux-ci ne sont pas toujours dragués, augmentant encore plus le risque d’inondation. Il arrive alors souvent que le cours d’eau, comme le Brahmapoutre, sorte de son lit mineur pour atteindre son lit majeur formant une large plaine alluviale

Par exemple, en 2022, selon l’UNICEF, quatre millions de personnes ont été touchées par les pires inondations connues dans le pays depuis deux décennies. Des pluies torrentielles et un afflux d’eau provenant de l’amont ont gonflé les cours de plusieurs rivières.

La situation pourrait ne pas s’améliorer, étant donné que le pays peut s’attendre, selon les experts du climat, à un changement du régime des pluies et une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des tempêtes.

D’après Fournasson, L., Les scientifiques sont inquiets : la 3e plus grande réserve de glace au monde est en train de s’effondrer (12 juin 2022), et Deluzarche, C., 7 phénomènes météorologiques qui vont devenir plus fréquents à cause du c hangement climatique (12 juin 2023), Futura, www.futura-sciences.com

1. Nomme l’aléa naturel dont il est question dans le document 3.

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2. Quelles sont les causes de cet aléa ?

3. Comment se nomment les deux lits d’un cours d’eau ? Qu’est-ce qui les différencie ?

4. Comment risque d’évoluer la situation pour le pays ? Pourquoi ?

5. Émets une hypothèse quant à l’élément responsable de cette évolution.

Le savais-tu ?

Les îles mouvantes sont appelées des chars. Il s’agit d’îles en constante évolution qui disparaissent et apparaissent dans les plaines alluviales d’une rivière. Souvent composées de sable, elles peuvent être complètement entourées par l’eau d’une rivière ou attachées à une rive.

Leur population est estimée à 6,5 millions d’habitants pour une superficie qui représente 5 % du Bangladesh. La durée de vie des chars varie de 1 à 7 ans.

D’après Arseneault, M.-P., Migration environnementale au Bangladesh : le cas des chars des districts de Gaibandha et Kurigram, Université du Québec à Montréal, www.uqam.ca

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Sédiments uviaux

Lit mineur

Lit majeur

Afin de comparer la situation du Bangladesh avec l’Italie, lis attentivement le document 4 en focalisant ton attention sur l’aléa d’inondation à Venise, et réponds aux questions.

Document 4 – Les inondations à Venise

Venise est née il y a des siècles au cœur d’une lagune qui est un écosystème fragile. En effet, en fonction des marées exceptionnelles et des précipitations, le niveau de l’eau monte et déborde parfois en inondant la ville. Ce phénomène, appelé « acqua alta », a lieu quand la marée atteint 80 cm. Ces dernières décennies, il est de plus en plus courant en raison du changement climatique. Par l’accroissement des épisodes de précipitations et des tempêtes, Venise est mise en péril de plus en plus fréquemment.

D’après Ingiusto, D., Venise enfin sauvée des eaux ? Le projet Mose expliqué en quatre infographies, L’Express, 8 décembre 2022, www.lexpress.fr

Le nombre d’épisodes de marées exceptionnelles à Venise (acqua alta) par décennie (1872-2021)

1. Comment se nomme l’écosystème de Venise ?

2. Qu’observes-tu quant à la fréquence des marées exceptionnelles (acqua alta) à Venise ?

3. Quelles sont les causes expliquant les inondations à Venise ?

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2. LES ADAPTATIONS aux inondations

Afin d’en savoir plus sur les adaptations mises en place par la population du Bangladesh, observe les documents 5 et 6 et réponds aux questions.

1. Visionne d’abord la vidéo portant sur le Bangladesh en scannant le code QR. Focalise ton attention sur les adaptations visibles.

Document 5 – Au Bangladesh, les réfugiés climatiques sont déjà une réalité

Document 6 – Au Bangladesh, la population s’adapte face aux fleuves qui débordent

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Après un cyclone, une inondation ou une érosion des berges fluviales, certains habitants ont choisi de rester sur place et parfois ne se déplacent que de 50 à 100 m sur les mêmes chars du Brahmapoutre, ce qui relativise beaucoup la notion de migrant environnemental mais conforte celle de déplacé. Par exemple, les 300 familles déplacées sur l’île de Savar n’ont franchi que quelques dizaines de kilomètres pour construire un nouveau logement, peut-être pour quelques mois seulement, sous la menace d’une nouvelle inondation. Lors de leur déplacement, ils emportent avec eux tout ce qui leur permettra de construire leur nouvelle habitation, comme de la tôle ou des planches. Ils reconstruisent donc en permanence leur maison mais pour qu’elle tienne le plus longtemps possible, ils sont obligés de la protéger en hauteur avec des pilotis ou grâce à des buttes artificielles. Certains ont déjà dû migrer jusqu’à trente fois, s’appauvrissant petit à petit. D’autres personnes qui ont les moyens choisissent de migrer beaucoup plus loin, par exemple dans la capitale Dhaka.

D’après Solinas, M., Au Bangladesh, des paysans fuient des fleuves qui débordent, Reporterre, 23 juin 2022, https://reporterre.net Mérenne-Schoumaker, B., Les migrations environnementales : un nouvel objet d’enseignement, Géoconfluences, 10 juillet 2020, https://geoconfluences.ens-lyon.fr

2. Relève des éléments indiquant que la population du Bangladesh s’est adaptée aux inondations.

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3. Tu as vu dans le texte que la population est parfois amenée à migrer. De quel type de migration s’agit-il ? Rappelle-toi de la fiche Savoir « La migration ». u Fiche Savoir 2, « La migration », p. 190.

Pour en savoir plus sur les adaptations mises en place par l’Italie, lis attentivement le document 7 et réponds aux questions.

Document 7 – Le projet Mose à Venise

Système de digues Mose L a g u n e d e V e n i s e Lido de Venise

Adriatique

de Malamocco

Embouchures de la lagune

La lagune de Venise est formée par trois embouchures qui la séparent de la mer Adriatique : embouchure du Lido au nord, de Malamocco et de Chioggia au sud. À cause de dégâts très importants lors d’une marée exceptionnelle en 1966, l’État italien et les institutions locales essaient de protéger la ville de la montée des eaux. Après des années de projets et de polémiques, le projet Mose apparaît. Celui-ci signifie en italien « Modulo Sperimentale Elettromeccanico » (m odule expérimental électromécanique).

Le système existe depuis fin 2020, où il fut pour la première fois testé avec succès. Il s’agit de digues fixées au fond des embouchures de la lagune qui se soulèvent en cas de marée exceptionnelle, empêchant ainsi l’eau de rentrer dans la lagune.

Il existe un autre moyen de protection de la ville et de sa lagune contre les inondations. En effet, le littoral vénitien a été aménagé pour le préserver des hautes eaux depuis 1987. Ainsi, une centaine de kilomètres de quais protègent notamment les îles habitées de la lagune, et ces quais ont été rehaussés de 15 à 20 centimètres. De plus, 45 kilomètres de plages et 8 kilomètres de dunes littorales ont été renforcés.

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D’après Ingiusto, D., Venise enfin sauvée des eaux ? Le projet Mose expliqué en quatre infographies, L’Express, 8 décembre 2022, www.lexpress.fr

Embouchure

Embouchure du Lido

Embouchure de Chioggia

Venise

ITALIE

Pellestrina

Murano

Marghera

Mestre

Mer

Chioggia 2 km

1. Comment Venise fait-elle pour se protéger face aux inondations ?

2. Compare la situation de Venise avec celle du Bangladesh. Se protègent-ils de la même manière ?

3. Émets une hypothèse expliquant cette différence.

Le savais-tu ?

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© Agentschap Maritieme Dienstverlening & Kust (MDK)

La Belgique a aussi mis en place la construction d’un barrage anti-tempête dans le chenal du port de Nieuport. Ce barrage a un rôle de protection de la ville et de l’arrière-pays contre les crues en cas de tempêtes violentes. La région de la mer du Nord et ses ports côtiers sont menacés par des crues associées aux tempêtes. Nieuport et son arrièrepays n’étaient jusqu’à présent pas en mesure de faire face aux crues qui vont de pair avec les fortes tempêtes, ce qui sera résolu avec le barrage.

Barrage anti-tempête de Nieuport, Vlaamse Yachthaven Nieuwpoort, www.vynieuwpoort.be

1. Le changement climatique et ses IMPACTS

Tu as observé que le Bangladesh et Venise étaient exposés à des inondations et que celles-ci étaient amplifiées par le changement climatique. Consulte les fiches Savoir sur le changement climatique et le bilan radiatif pour comprendre cette relation et réponds aux questions.

u Fiche Savoir 5, « Le changement climatique », p. 198.

u Fiche Savoir 6, « Le bilan radiatif et l’effet de serre », p. 204.

1. Reprends dans le tableau les causes des inondations observées au Bangladesh et à Venise. Coche ensuite les éléments qui ont un lien avec le changement climatique.

Éléments observés

Comprendre ÉditionsVANIN

Liens avec le changement climatique

2. Quelle est la cause récente de l’élévation du niveau des mers en lien avec le changement climatique ?

Afin d’intégrer les impacts du changement climatique, consulte le document 8.

Document 8 – Impacts du changement climatique pour le Bangladesh

Avec presque deux millions de kilomètres carrés, le haut plateau tibétain situé au nord de l’Himalaya approvisionne en eau des bassins fluviaux où vivent près de deux milliards de personnes. Il est parfois surnommé « château d’eau de l’Asie » du fait de la quantité de glace qu’il contient. Mais, c’est un fait depuis déjà des années, il fond de plus en plus vite. Entre les années 2000 et 2018, la masse totale des glaciers est passée de 340 gigatonnes à 166 gigatonnes, soit une diminution de plus de 50 % !

Les conséquences sont multiples avec, par exemple, l’accroissement du débit des cours d’eau comme le Gange et le Brahmapoutre qui va également forcer des changements dans l’agriculture et des menaces sur la biodiversité. Les glissements de terrain et les inondations seront également plus fréquents et mettent en danger plus d’un milliard de personnes qui devront probablement se déplacer pour vivre dans des conditions plus sûres, faisant d’elles des migrants environnementaux. D’après Fournasson, L., Les scientifiques sont inquiets : la 3e plus grande réserve de glace au monde est en train de s’effondrer, Futura, 12 juin 2022, www.futura-sciences.com

1. Reprends les impacts du changement climatique pour le Bangladesh.

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2. Complète le schéma suivant en lien avec le Bangladesh et Venise, en reprenant les éléments de la fiche qui s’appliquent aux cas du Bangladesh et de Venise. Si tu le souhaites, tu peux illustrer chacune de tes réponses.

u Fiche Savoir 5, « Le changement climatique », p. 198. Observations

Moteur

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Observations

Impacts

2. Des variations dans les mesures d’adaptations

Observe attentivement le tableau comparatif ci-dessous présentant quelques statistiques.

Document 9 – Quelques données chiffrées du Bangladesh et de l’Italie

BANGLADESH ITALIE

Densité de population1176 habitants/km²195,3 habitants/km²

Revenu national brut (RNB) (2022)

478 milliards $ 29e sur 209 pays

RNB/hab. (2022)2820 $ 199e sur 245 pays

Indicateur de développement humain (IDH) (2021)

0,661 129e sur 191 pays

2034 milliards $ 10e sur 209 pays

37 700 $ 43e sur 245 pays

0,895 30e sur 191 pays

Sources : Banque mondiale et PNUD (IDH)

1. Pourquoi le Bangladesh et l’Italie sont-ils des espaces à risque ? Utilise la définition de risque, d’aléa et d’enjeu pour répondre à cette question, ainsi que tes observations faites au point 1.

u Fiche Savoir 7, « Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité », p. 207.

2. Sur la base de tes observations du document 9, le risque autour de l’aléa d’inondation au Bangladesh et en Italie est-il similaire ? Justifie.

3. À l’aide du document 9 et de la fiche Savoir « Le développement », coche la bonne réponse.

u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192.

Le Bangladesh est

{ un pays moins avancé.

{ un pays moins développé économiquement.

{ un pays émergent.

{ un pays plus développé économiquement.

L’Italie est

{ un pays moins avancé.

{ un pays moins développé économiquement.

{ un pays émergent.

{ un pays plus développé économiquement.

4. En t’aidant de la fiche Savoir « Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité », des observations des adaptations mises en place par la population et du document 9, relève la raison principale expliquant la différence de vulnérabilité et de résilience des populations des deux pays étudiés.

u Fiche Savoir 7, « Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité », p. 207.

synthétiser

1. Complète le schéma de synthèse suivant en reprenant les causes et les adaptations face aux inondations au Bangladesh et à Venise.

INONDATIONS

 Provoque

 Adaptation du pays

 Adaptation de la population

2. Dans quel pays les adaptations proviennent- elles du gouvernement ?

3. Qu’est-ce qui explique cette différence ?

4. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

Alpes Brahmapoutre Dhaka Gange

SÉQUENCE 4 synthétiser

Himalaya

L’exploitation aurifère SÉQUENCE

Objectif

Savoirs

Savoir-faire

Comprendre que l’activité minière aurifère et les aménagements qui facilitent l’accès à l’or ont des impacts sur le milieu

Fiche 1 – Les ressources

Fiche 7 – Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité

Fiche 8 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 9 – Le développement durable

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Fiche 3 – Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique

Fiche 6 – Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives

Mots-clés Aurifère, gisement, orpaillage, développement durable

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces photos ?

© Shutterstock/Mehmet

Ali Poyraz

1. Les aménagements de l’exploitation aurifère

Consulte le document 1. Ensuite, ouvre la StoryMaps et découvre diverses exploitations aurifères dans le monde. Focalise-toi sur les différents aménagements utilisés et réponds aux questions.

Document 1 – L’or dans le monde

Le symbole chimique de l’or est « Au » d u latin aurum qui est également à l’origine de l’adjectif aurifère . L’or, découvert après le cuivre, a toujours suscité fascination et convoitise. L’or, ne s’oxydant ni dans l’eau ni dans l’air, préserve son éclat, ce qui le rend attractif. De plus, il s’agit du métal le plus malléable et ductile, c’est-à-dire qu’il peut être allongé, étendu et étiré sans se rompre.

Depuis des milliers d’années, l’or est principalement utilisé dans le secteur de la bijouterie et la joaillerie. Autrefois monnaie d’échange, l’or est maintenant utilisé comme réserve physique de richesse par de nombreux États et institutions qui le détiennent sous forme de lingots. Plus récemment, l’or est aussi utilisé dans l’industrie électronique ou en médecine et dentisterie.

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Un gisement est un endroit où la concentration d’une ressource naturelle est importante et économiquement rentable. Il existe deux types de gisements d’or : l’or inclus avec d’autres minéraux dans la roche ou l’or alluvionnaire. L’or alluvionnaire est l’or libéré des roches aurifères lors des différentes phases d’érosion et qui s’est déposé au fond des rivières. Puisque le lit des rivières migre au cours des temps géologiques, les sédiments aurifères peuvent parfois se situer à plusieurs centaines de mètres du cours d’eau actuel. L’exploitation de gisements d’or alluvionnaires est appelée l’orpaillage

Bien que disponible sur tous les continents, l’or est un métal rare avec en moyenne seulement un gramme par tonne de roche dans les gisements actuels. © Van In

rivière érosion lit mineur lit majeur

roche aurifère or alluvionnaire

1. Quel type de ressource est l’or ? Aide-toi de la classification des ressources dans la fiche Savoir si nécessaire.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

2. Quels sont les deux types de gisements d’or ?

3. Sur la base de la StoryMaps, relève les différents aménagements utilisés pour faciliter l’accès à l’or et classe-les au bon endroit dans le tableau.

Aménagements pour extraire l’or

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Or provenant de roches aurifèresOr provenant des alluvions

Aménagements pour séparer l’or

Aménagements pour stocker les déchets liés à l’exploitation

2. Des catastrophes liées à l’extraction de l’or

Consulte le document 2 qui relate des catastrophes liées à la présence d’aménagements construits pour accéder à la ressource aurifère.

Document 2

Catastrophes liées à l’extraction de l’or ces dernières décennies

Rupture d’un barrage de résidus à Certej en 1971

Le 30 octobre 1971, le barrage de résidus qui maintenait le cyanure et les résidus acides d’une mine d’or à Certej en Roumanie, a rompu, créant une inondation du village en aval. Des immeubles d’habitation et des maisons ont été détruits, entraînant la mort de 89 personnes et faisant 76 blessés.

Rupture d’un barrage de résidus à Baia Mare en 2000

Le 30 janvier 2000, après d’importantes chutes de neige, le barrage de résidus d’une mine d’or à Baia Mare, Roumanie, s’est rompu déversant environ 100 000 m³ de déchets liquides contenant de 50 à 100 tonnes de cyanure et de métaux lourds. Le déversement s’est répandu dans les rivières du bassin versant de la rivière Tisza avant d’atteindre le Danube et la mer Noire quatre semaines plus tard. Cette catastrophe environnementale majeure est à l’origine d’une mortalité massive de poissons et d’autres espèces dans tout le bassin versant.

Explosion d’un pipeline en Turquie en 2022

Suite à l’explosion d’un pipeline transportant une solution de cyanure dans la mine d’or de Çöpler en Turquie, d’importantes quantités de cyanure se sont déversées dans la rivière Karasu en juin 2022. Cette fuite de 20 m³ de solution toxique dans la rivière constitue une grave catastrophe environnementale. La rivière Karasu est l’une des deux sources de l’Euphrate, le plus long fleuve d’Asie occidentale et source d’eau pour de nombreuses personnes.

Glissement de terrain dans une mine d’or en Turquie en février 2024

Le 13 février 2024 après-midi, un important glissement de terrain a frappé la mine d’or de Çöpler en Turquie engloutissant 9 personnes travaillant dans la zone. La cause du glissement de terrain n’est pas encore connue mais le glissement s’est produit dans une zone de lixiviation en tas. De ce fait, les débris déplacés contiennent du cyanure ce qui nuit à la recherche des corps disparus et à l’environnement en aval.

Effondrement d’une mine d’or au Mali en janvier 2024

Le 19 janvier 2024, une galerie souterraine sur un site d’orpaillage illégal à Kobadani au Mali s’est effondrée, causant la mort de 73 personnes. Des éboulements meurtriers sont très fréquents en Afrique de l’Ouest où les mines artisanales prospèrent ces dernières années.

1. Classe les différents aléas vus dans le document 2 en déterminant l’origine naturelle et/ou l’origine anthropique.

u Fiche Savoir 7, « Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité », p. 207.

Origine naturelle Origine anthropique

2. Suite à la mise en place d’aménagements miniers pour accéder à la ressource aurifère, comment évolue le risque ? Utilise les exemples vus pour répondre à la question.

3. À partir du document 2, quelle est, de manière générale, la vulnérabilité des aménagements pour les territoires ? Consulte la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités » afin d’en savoir plus.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

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4. Quelle est la potentialité des aménagements des exploitations aurifères pour les territoires où ils se trouvent ? Consulte la fiche Savoir « Les atouts et contraintes, les potentialités et vulnérabilités » afin d’en découvrir davantage.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

Le savais-tu ?

L’or est présent en infime quantité dans la plupart des minerais et des organismes. Une étude réalisée en 1998 par le chercheur John Emsley indique que le corps humain contiendrait en moyenne 0,20 milligramme d’or (l’équivalent de 1,40 €) ! En effet, lorsque nous mangeons des légumes et de la viande, ceux-ci ont préalablement stocké des métaux contenus dans la terre, que nous ingérons par la suite. Le sang va ensuite distribuer le métal précieux partout dans notre corps.

D’après La production de l’or dans le monde, Or en Cash, 7 janvier 2022, www.orencash.fr

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Comprendre

1. La disponibilité future de l’or

Tu as pu observer que de nombreux types d’aménagements existent pour accéder aux ressources en or. Mais ces ressources seront-elles encore disponibles longtemps ? Pour répondre à cette question, consulte les documents 3 et 4 et crée une carte thématique sur la disponibilité future de cette ressource.

Document 4 – Top 15 des réserves d’or par pays et de leur production d’or en 2022

Source des données : U.S. Geological Survey

1. Comment a évolué la production d’or ces deux derniers siècles ?

2. Quel est le pays ayant la plus grande réserve d’or ?

3. Quelles étaient les réserves d’or dans le monde en 2022 ?

4. Quelle était la production mondiale dans le monde en 2022 ?

5. Si les quantités d’or produites restaient stables à celles de 2022 dans les années à venir, combien d’années faudrait-il pour vider les réserves d’or de la planète ?

6. Quels sont les biais d’un tel calcul ?

Comprendre

Le savais-tu ?

Il est possible de récupérer de l’or pur à partir d’anciens bijoux, de dents en or, de pièces de monnaie. Pour ce faire, il suffit de séparer l’or de l’alliage et donc des autres métaux présents. L’or pur récupéré possède les mêmes propriétés que de l’or fraîchement extrait du sol. L’or est donc recyclable à l’infini. De plus en plus de joailliers proposent des créations de bijoux à partir d’or recyclé. Le concept séduit les jeunes générations car son impact sur l’environnement est réduit.

7. Quelles sont les deux données du document 4 que tu peux utiliser pour réaliser une carte thématique sur la disponibilité future de l’or dans le monde ? Complète le tableau ci-dessous avec le type de données et la manière de les représenter sur la carte. Aide-toi de la fiche Savoir-faire si nécessaire.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

données

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carte

8. Consulte la fiche Savoir-faire « Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives » pour réaliser ta carte sur les quinze plus grosses réserves d’or disponibles en 2022.

u Fiche Savoir-faire 6, « Réaliser une carte thématique avec des données quantitatives », p. 237.

SÉQUENCE 5 Comprendre

9. Laquelle des deux représentations cartographiques est la plus pertinente pour représenter les plus grosses réserves d’or disponibles en 2022 ? Consulte la fiche Savoir-faire « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique » pour t’aider à structurer ta réponse.

u Fiche Savoir-faire 3, « Apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique », p. 229.

2. L’or dans un contexte de développement durable

L’accès aux ressources telles que l’or peut-il contribuer à un développement durable du pays ? Pour répondre à cette question, découvre le concept de développement durable dans la fiche Savoir et consulte les documents 5 à 8.

u Fiche Savoir 9, « Le développement durable », p. 210.

Document 5 – L’or en Afrique de l’Ouest

Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Ghana, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont vu leurs exportations d’or exploser ces dernières années. L’or y est d’ailleurs devenu le principal produit d’exportation et la principale ressource minière exploitée.

Part de l’or dans les exportations en 2021, par pays, en % Ghana Niger Burkina Faso Mali

L’Afrique de l’Ouest attire des investisseurs étrangers (canadiens, russes et chinois, entre autres) et de nombreuses mines industrielles ont vu le jour récemment. Ces entreprises versent des taxes d’exploitation aux autorités locales, ce qui assure une rentrée d’argent pour l’État où se trouvent les mines.

Même si la majeure partie de la production d’or est due aux entreprises industrielles, l’exploitation illégale de l’or constitue une source de revenus pour des millions d’orpailleurs artisanaux. L’exploitation artisanale illégale de l’or a engendré de nombreuses opportunités d’emplois directs et indirects (transport et approvisionnement des sites par exemple).

Globalement, les conditions de vie des populations se sont améliorées, permettant aux jeunes ayant gagné de l’argent grâce à l’or de réaliser des projets familiaux tels que le mariage et la fondation d’une famille.

Toutefois, les travailleurs sont exposés à de nombreux dangers tels que les éboulements des galeries, les accidents et les problèmes de santé liés à la manipulation de produits dangereux ou l’absorption de drogues et excitants pour pallier les conditions de travail très rudes. De plus, l’or a accru l’insécurité dans la région car il est aussi une nouvelle source de revenus pour les groupes armés djihadistes.

© Van In

Source des données : Atlas of Economic Complexity

Document 6 – Proximité d’une mine d’or en Éthiopie

Les habitants proches de la mine d’or de Lega Dembi, en Éthiopie, se plaignent de problèmes de santé. Ils estiment que leurs problèmes proviennent des bassins de résidus de la mine qui débordent régulièrement en cas de fortes pluies. De nombreuses personnes signalent être tombées malades après avoir bu l’eau des ruisseaux proches. De plus, la communauté en aval de la mine compte plus de fausses couches, d’enfants mort-nés et de malformations congénitales que le reste de l’Éthiopie. Des tests environnementaux effectués en 2018 ont prouvé la présence excessive de cyanure, mercure et produits chimiques toxiques dans l’eau et le sol.

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–

© Van In

Document 7

L’exploitation de l’or en Guyane

© 2020 Tom Gardner

Document 8 – L’industrie minière investit dans l’éducation

Le groupe Alamos Gold qui exploite la mine d’or de Mulatos au Mexique a construit, en 2018, une école maternelle et primaire ainsi qu’un terrain de sport dans le village avoisinant afin d’améliorer les installations scolaires de la région. De plus, la mine fait don chaque année de fournitures scolaires et de bourses aux étudiants afin de contribuer à la formation et l’éducation d’une maind’œuvre qualifiée.

• Est-ce que l’accès à la ressource aurifère contribue, de manière générale, au développement durable des pays où elle est exploitée ? Structure ta réponse en séparant tes arguments par pilier du développement durable.

synthétiser

1. Quelles sont les potentialités et les vulnérabilités de l’exploitation aurifère dans le monde ? Utilise les éléments vus dans la séquence.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

POTENTIALITÉS

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VULNÉRABILITÉS

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

Danube Amazone

Mer Noire

SÉQUENCE

Le smartphone, de l’idée à la poche ÉditionsVANIN

Objectifs

Savoirs

Savoir-faire

Mots-clés

À partir de l’observation de flux de ressources, décrire le parcours d’un smartphone depuis la conception jusqu’à la vente en mettant en évidence les conséquences de la mondialisation

Fiche 1 – Les ressources

Fiche 3 – Le développement

Fiche 9 – Le développement durable

Fiche 10 – La division internationale du travail (DIT)

Fiche 11 – La mondialisation

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Terres rares, mondialisation, flux, ressources, développement durable, division internationale du travail, firme transnationale

Un smartphone = distance équivalente à 4 tours du monde de sa conception à sa commercialisation = utilisation de 70 matériaux ou 45 kg de matières premières pour sa construction = 56 kg de CO2 émis durant le cycle de vie

Cycle de vie d’un smartphone : les dangers écologiques, sociaux et sanitaires, Idées Bio, 29 juillet 2021, www.ideesbio.fr

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ?

1. Les composants d’un smartphone

Parcours attentivement les documents 1 et 2 et réponds aux questions.

Document 1 – De quoi est composé un smartphone ?

ÉLECTRONIQUE

Microélectronique

Cu Ag Au

Micro-condensateurs

Ta

Puce électronique

As Si Sb Ga

Vibreur

Dy Tb Nd

Aimants (microphone, haut-parleur)

Ni Gd Pr Nd

Métaux précieux

Terres rares légères  Terres rares lourdes   Autres métaux rares Métaux communs

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ÉCRAN

Dalle tactile

Verre

In Al Si

A chage couleurs

Y Tb Eu Dy

La Pr Gd

BATTERIE

Li Co Al

COQUE

(plastique, matières synthétiques, etc.)

Mg Ni

Document 2 – Les terres rares

Les terres rares sont des métaux et des composés métalliques utilisés dans un grand nombre de procédés de fabrication de haute technologie.

Sur le plan physico-chimique, il s’agit de 17 éléments dont 15 appartiennent à la famille des lanthanides. Ce ne sont pas des terres mais ces éléments sont souvent présents dans les mêmes sols. Leur rareté est par ailleurs relative, car ils sont présents partout sur Terre. À l’inverse de certains métaux trouvés en forte concentration dans des gisements, les terres rares sont disséminées en faible quantité. Le nom de terres rares est traduit de l’anglais (rare-earth elements : éléments rares sur Terre).

Chaque appareil technologique n’en contient qu’une quantité infime, mais l’explosion du nombre d’appareils produits a entraîné une forte hausse de la demande mondiale à partir des années 2010.

Les terres rares sont utiles dans les batteries des voitures électriques ou hybrides, les ampoules LED, les panneaux photovoltaïques et les éoliennes (pour les aimants), mais également dans les appareils destinés à la sécurité tels que les radars ou sonars.

D’après Terres rares, métaux stratégiques, Géoconfluences, novembre 2017, geoconfluences.ens-lyon.fr et Terres rares : définition et utilisations, GEO.fr, 22 novembre 2022, www.geo.fr

1. De quelles ressources est composé de manière générale ton téléphone ?

2. Quels composés métalliques sont évoqués au document 2 ?

3. Quelles sont leurs caractéristiques ?

4. Dans quels types d’appareils sont-ils présents ? Donne quelques exemples.

Observe le graphique ci-dessous et réponds aux questions.

Document 3 – Les réserves de terres rares dans le monde en 2023

Autres pays Afrique du Sud

Canada

Tanzanie

Groenland

États-Unis

Australie

Inde

Russie

Brésil

Vietnam

Chine

05000100001500020000250003000035000400004500050000

Tonnes

© USGS

1. À l’aide du document 3, cite les quatre pays qui dominent les réserves de terres rares en 2023.

2. En sachant que les réserves totales sont de 125 690 tonnes, calcule le pourcentage approximatif de réserves possédé par la Chine par rapport aux autres pays.

3. Selon le niveau de développement, quels types de pays sont bien représentés ici ? Pour t’aider, tu peux consulter la fiche Savoir « Le développement ». u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192.

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4. Quelle conséquence la position de la Chine en tant que réserve de terres rares induit- elle pour le reste du monde ?

Lis le document 4 et réponds à la question.

Document 4 – Les autres composants du smartphone

Outre les terres rares, il existe d’autres matériaux qui composent un téléphone. Ces matériaux sont les plus courants dans notre vie quotidienne. Il s’agit du plastique et du verre par exemple. Le plastique est utilisé dans l’habillage du téléphone, pour constituer la coque. Il se retrouve également dans les isolants entre les circuits qui sont pour leur part composés de cuivre. Le verre est quant à lui présent dans l’écran. Les métaux restants composent pour un tiers la carte électronique.

D’après Les matériaux composant un téléphone portable et leurs impacts, So Refreshed – Le Mag, blog.recommerce.com

1. Classe les composants cités dans le document 4 selon la classification de la fiche Savoir « Les ressources ».

Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

Composants

Plastique

Verre

Types de ressources

Cuivre

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Autres métaux

u

2. Le trajet des composants du smartphone

Parcours attentivement les cartes (documents 5 à 7) et réponds aux questions.

Document 5

L’origine des composants du smartphone

Métaux précieux

Terres rares

Autres métaux rares

Métaux communs

© Compound Interest – Encyclopédie Universalis – Seeking Alpha/

1. Pour chaque élément du téléphone, complète le tableau suivant. Fais un lien entre le document 1 pour remplir la deuxième colonne et le document 5 pour remplir la troisième colonne.

Éléments du smartphone

Coque

Batterie

Électronique

Éléments chimiquesPays et grandes régions

Écran

Production de terres rares en 2019

Document 6

La production de terres rares en 2019 (en tonnes)

Le savais-tu ?

Le smartphone a été inventé en 1973 aux États-Unis. Il s’appelle portable en France, et au Québec, c’est un cellulaire. En Suisse, il s’appelle Natel, un mot-valise formé à partir de la contraction de deux mots allemands, « national » et « Telefon ». Le GSM produit dans les années 90 se composait d’environ 20 minerais tandis que le smartphone d’aujourd’hui en contient plus de 45.

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Usines d’assemblage

Sièges centraux des rmes transnationales

Document 7

Localisation des sièges sociaux et des usines d’assemblage des grandes firmes transnationales de fabrication de smartphones en 2022

2. À partir du document 6, sachant que la production mondiale totale de terres rares est de 213 00 0 tonnes, détermine le pourcentage de la production chinoise.

3. Quelles grandes régions occupent une place stratégique dans la production de terres rares ?

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4. Sur la base des documents 5 et 6, que peux-tu dire de la distance parcourue par ces métaux rares ?

4 000 km À l’Équateur

San Jose

São Paulo

Londres

Stuttgart

Singapour

Corée du Sud

5. En te basant sur les catégories de développement vues dans la fiche Savoir « Le développement  » et sur le document 7, commente la localisation des sièges centraux des firmes transnationales et celle des usines d’assemblage.

u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192.

6. À partir des documents 5 à 7, que peux-tu déduire quant à l’extraction et l’utilisation des matières premières composant ton smartphone ?

Parcours les documents suivants pour comprendre le trajet des composants du smartphone.

Document 8 – La notion de transport dans la fabrication du smartphone

ÉditionsVANIN

Une fois extraites, les matières premières sont achetées par un négociant qui les achemine vers des comptoirs d’achat et d’exportation. Ces matières premières sont alors rachetées par les grandes firmes transnationales productrices de smartphones pour les acheminer vers leurs usines d’assemblage. Enfin, les produits finis sont transportés vers les commerces situés dans le monde entier. © Van In

Document 9 – Les modalités de transport

Pour que les smartphones remplissent les commerces, il faudra plusieurs moyens de transport additionnés. Les avions-cargos représentent la première étape, ensuite les porte-conteneurs prennent le relais en utilisant les grandes voies maritimes. Depuis les plateformes multimodales (par exemple les grands ports ou aéroports où se trouvent de multiples moyens de transports) partiront enfin les camions qui alimenteront les rayons des commerces. © Van In

1. Quels types de figurés cartographiques devrais -tu utiliser pour représenter les informations contenues dans le document 8 ? u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

Informations Usines d’assemblage

Comptoirs d’achat

Figurés

Transports (par exemple de matières premières)

2. Selon toi, qu’est- ce qui a rendu possible la distribution des smartphones à travers le monde entier ? Émets une hypothèse.

ÉditionsVANIN

1.

La chaîne de production et ses acteurs

Tu as pu observer que la production d’un smartphone demandait l’implication de beaucoup de ressources localisées à différents endroits du globe. En parcourant la fiche Savoir sur la division internationale du travail, tu comprends qu’un grand nombre d’acteurs sont impliqués. Aide-toi de cette fiche et des documents 10 à 13 pour répondre aux questions suivantes.

u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

Document 10 – Où sont pensés nos smartphones ?

Comprendre ÉditionsVANIN

Dans le contexte de la mondialisation des systèmes productifs, de la diversification des espaces productifs et de la métropolisation, la Silicon Valley en Californie s’est spécialisée dans les fonctions de commandement et de conception, ce qui en fait un haut-lieu de l’innovation mondiale et un levier majeur de la puissance étatsunienne dans le monde. Le système productif de la Silicon Valley connaît une triple spécialisation : sectorielle dans les secteurs innovants (informatique, électronique, télécommunications, logiciels, etc.), fonctionnelle dans la production abstraite liée aux activités de recherche, de conception et de développement, et enfin sociale avec une surreprésentation des cadres, ingénieurs et techniciens. Un des grands ressorts démographiques et économiques de la Silicon Valley repose sur ses capacités d’attractivité des talents internationaux (brain drain, la « fuite des cerveaux ») à une échelle mondiale. Au total, entre un tiers et 40 % de la population de la Silicon Valley sont nés à l’étranger.

La vallée s’étend sur 40 km au sud-est de San Francisco, entre San Mateo et Fremont, mais en passant par San José. Les frontières de la Silicon Valley sont dynamiques car chaque semaine, en moyenne, dix nouvelles entreprises y naissent.

D’après Carroué, L., La Silicon Valley, un territoire productif au cœur de l’innovation mondiale et un levier de la puissance étatsunienne, Géoconfluences, 20 mai 2019, geoconfluences.ens-lyon.fr

1. En lisant le document 10, où places-tu la Silicon Valley dans les étapes de la distribution internationale du travail (DIT) ?

2. Pourquoi la Silicon Valley est-elle connue ? Pour répondre à cette question, tu peux te baser sur tes connaissances ainsi que sur le document 10. N’hésite pas à faire des recherches complémentaires sur internet.

Document 11 – Le travail en usines

Avec 1,2 million d’employés, avec pas moins d’un million de travailleurs actifs dans treize usines implantées en Chine, la société Foxconn concentre 45 % de la production mondiale de smartphones. Elle fait l’objet de critiques récurrentes, et pour cause : les suicides y sont fréquents et les conditions de travail sont déplorables. Pour répondre aux critères d’Apple, Foxconn serait en effet tenue de respecter pas moins de 141 étapes dans la fabrication et l’assemblage de l’iPhone 5. Chaque exemplaire d’iPhone requiert 24 heures pour être produit. Les ouvriers œuvrant sur son assemblage sont en moyenne payés 1,78 $ (1,35 €) de l’heure, ce qui représente entre 2 % et 5 % du prix final du smartphone. Les normes de sécurité pour les travailleurs sont rarement respectées, ce qui conduit à de nombreux accidents de travail mortels dénoncés par des associations. Les travailleurs n’ont pas d’assurance sociale (ou une assurance limitée) et bénéficient rarement d’une retraite.

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D’après Naczyk, R., Combien de métiers faut-il pour construire un smartphone ?, Références, 3 mai 2013, references.lesoir.be

3. Le document 11 met en évidence une étape de la chaîne de production du smartphone. De quelle étape s’agit-il ?

4. Quelles conséquences négatives, par rapport au travail en usine, sont mises en évidence dans ce document ?

Document 12 – Les avantages comparatifs

Les dirigeants d’Apple assurent qu’ils n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’étranger. Un ancien cadre raconte comment une usine chinoise a sauvé la mise à la société quand il a fallu revoir au pied levé le processus de fabrication de l’iPhone, quelques semaines à peine avant sa mise sur le marché. Apple avait modifié l’écran à la dernière minute, ce qui obligeait à réorganiser de fond en comble la chaîne de montage. Les nouveaux écrans ont été livrés à l’usine sur le coup de minuit. Un contremaître alla aussitôt réveiller 8 0 00 ouvriers dans les dortoirs de l’usine. Chacun eut droit à un biscuit et à une tasse de thé avant d’être aiguillé vers son poste. À minuit et demi, l’équipe de nuit était prête à monter pendant douze heures les écrans de verre sur des boîtiers biseautés. Au bout de nonante-six heures, l’usine sortait plus de 10 0 00 iPhones par jour. « Cette rapidité et cette flexibilité sont époustouflantes, commente l’ancien collaborateur d’Apple. Aucune usine américaine n’est capable de telles performances. » Tout se trouve sur place, chaque élément est fabriqué dans l’usine d’à côté. Dès lors, les transports s’en trouvent réduits, par exemple pour le verre de l’écran.

D’après Duhigg, C., Pourquoi l’iPhone ne sera jamais fabriqué aux États-Unis, Courrier international, 8 février 2012, www.courrierinternational.com

5. Pourquoi les smartphones ne sont-ils actuellement pas fabriqués dans les pays développés ?

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6. Sur la base des fiches Savoir sur le développement et la division internationale du travail, établis un classement des pays selon leur niveau de développement pour chaque étape.

u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192. u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

Document 13 – Les impacts de la création d’un smartphone

Épuisement des ressources naturelles Rejets toxiques

200 kg de matières excavées pour quelques grammes de minerais utilisés au nal

+ Impacts sociaux et sanitaires

3/4 des impacts environnementaux du smartphone sont liés à sa fabrication

Conception

Extraction et transformation des matières premières

70 matériaux nécessaires dont 50 métaux rares pour certains (or, argent, tantale, etc.)...

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Distribution

Assemblage/Fabrication des principaux composants

180 étapes nécessaires pour la fabrication des composants électroniques

Un smartphone fait 4x le tour du monde, de la conception à la vente

7. En lisant le document 13, que peux-tu dire de l’impact environnemental de nos smartphones ?

8. Quelles étapes de la fabrication des smartphones (vues dans le document 13) ne sont pas en adéquation par rapport à au moins un pilier du développement durable ?

Le savais-tu ?

Le Fairphone est une alternative plus durable au smartphone actuel. En effet, Fairphone a pour but d’élaborer un outil de communication composé de matériaux moins toxiques et de composants recyclables. De plus, les conditions de travail des personnes impliquées dans sa chaîne de production sont meilleures. Les minerais utilisés en priorité ne sont pas des minerais provenant de zones de conflit. La planète et ses habitants sont au centre de la création de ces smartphones durables.

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2. La mondialisation

Le smartphone semble faire le tour du monde depuis sa conception jusqu’à sa vente. Regarde la vidéo pour bien comprendre comment cet objet est présent dans le monde entier.

• Quel est le concept majeur abordé dans la vidéo ? Quelle serait ta propre définition de ce concept ?

Après la lecture des fiches Savoir sur la mondialisation et sur la DIT, réponds aux questions suivantes.

u Fiche Savoir 11, « La mondialisation », p. 213.

u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

1. Quels sont les acteurs de la mondialisation présents dans le parcours du smartphone ?

2. En te basant sur la fiche sur la mondialisation, remplis le tableau avec les avantages et inconvénients de la mondialisation. Pour t’aider, tu peux également reprendre les idées abordées dans les documents 11 et 13.

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Avantages

u Fiche Savoir 11, « La mondialisation », p. 213.

Inconvénients

3. Qu’est-ce qui a rendu la mondialisation possible à l’origine ?

4. Qu’est-ce qui a facilité la mondialisation ?

5. Quelle est la nature des flux créés par le téléphone portable ? Donne des exemples pour les différents types.

6. À partir des documents parcourus, explique en quoi le smartphone est un produit mondialisé.

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Le savais-tu ?

L’Afrique ne représente que 1 % du commerce international. La plupart des États qui la composent sont souvent spécialisés dans l’exportation de produits agricoles, ce qui fait que leur niveau économico-social est tributaire des cours internationaux, qui ont une nette tendance à baisser depuis des décennies. Les pays moins avancés ne réalisent que 0,5 % du RNB mondial. La plus grande partie de la population y est très pauvre : en Afrique subsaharienne, plus de 40 % de la population vit avec moins d’un euro par jour.

synthétiser

1. Pour comprendre les différentes étapes de la fabrication du VanInPhone, observe les photos. Associe ensuite chaque étape à la photo appropriée. Pour terminer, et afin de t’aider dans la réalisation d’un croquis à la page suivante, complète le tableau en indiquant la localisation des étapes, les types de figurés et de données ainsi que le symbole choisi pour représenter chaque étape.

u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

Localisation

(pays ou région)

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Types de figurés

Types de données

Symbole choisi

Assemblage/Fabrication Distribution Transport/Flux matériels

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SÉQUENCE 6 synthétiser

2. En te basant sur le tableau de la question précédente, réalise un croquis cartographique représentant le chemin parcouru par le VanInPhone, depuis sa conception jusqu’à sa distribution. Pour te simplifier la tâche, la distribution est centralisée en Belgique.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

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Les grandes étapes de la fabrication

Conception

Extraction des matières premières

Assemblage/Fabrication

Distribution

Flux matériels

© Le Monde diplomatique

2 000 km

3. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

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SÉQUENCE 6 synthétiser

São Paulo

Asie de l’Est Asie du Sud

Le lithium SÉQUENCE

Objectifs

Savoirs

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Décrire la répartition du lithium et l’expliquer en faisant référence à des contraintes spécifiques du milieu

Décrire les moyens mis en œuvre pour favoriser l’accès à la ressource en lithium et les effets de ces aménagements

Fiche 1 – Les ressources

Fiche 8 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 9 – Le développement durable

Fiche 10 – La division internationale du travail (DIT)

Fiche 11 – La mondialisation

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Savoir-faire

Mots-clés

CARTEs-CLÉs

Fiche 8 – Localiser un lieu

Lithium, ressources, réserves, mondialisation, développement durable, firmes transnationales

Carte-clé 2 – Les principaux espaces peuplés et peu peuplés

Carte-clé 8 – Les biomes

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces photos ? Écris-en au moins deux.

1. L’utilisation du lithium

Afin de comprendre ce qu’est le lithium, consulte le document ci-dessous avant de répondre aux questions.

Document 1 – Le lithium ou « l’or blanc »

Le lithium est un élément chimique portant le symbole Li et le numéro atomique 3. C’est un métal alcalin mou, blanc argenté à gris. Dans des conditions normales, c’est le métal le moins dense. Il présente un éclat métallique et possède une excellente conductivité électrique. Du fait de sa forte réactivité, le lithium ne se trouve pas sous forme élémentaire dans la nature. Cependant, il est présent dans plus de cent minéraux ainsi qu’à l’état dissous dans des saumures, des eaux contenant un niveau élevé de sels dissous. Le lithium est extrait de trois manières : à partir de la roche dure (courante en Australie) ; à partir de roches sédimentaires (un procédé actuellement en développement) ; et par l’évaporation des saumures trouvées sous les salars d’Amérique du Sud. Les salars sont des déserts de sel formés par des lacs asséchés et dont les sédiments sont constitués de sels.

1. Quel type de ressource est le lithium ? Aide-toi de la classification des ressources dans la fiche Savoir si nécessaire.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

2. Quelles sont les deux sources de lithium qui pourraient être exploitées actuellement ?

3. Grâce à quel aménagement abordé précédemment ces deux sources de lithium sont-elles exploitées ?

L’extraction de lithium dans le monde ne cesse d’augmenter.

Mais pourquoi avons-nous besoin de lithium dans notre société ?

Consulte les documents 2 à 6 pour répondre à cette question.

Document 2 – Utilisation du lithium dans différents secteurs en 2010 et 2020

Batteries

Verres et céramiques

Graisses lubri antes

Polymères

Acier

Traitement de l’air

Aluminium

Produits pharmaceutiques

Caoutchouc et thermoplastiques

Autres usages

1. Quelle était l’utilisation première du lithium en 2010 ?

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© U.S. Geological Survey

2. Quelle est l’utilisation première du lithium à l’heure actuelle ?

3. Quelle est la raison principale expliquant l’explosion de la demande de lithium pour la construction de batteries ? Formule une hypothèse.

Consulte les différents documents ci-après pour valider tes hypothèses.

Document 3 – Combien faut-il de lithium pour créer une batterie ?

2,7 kg de lithium

9 grammes de lithium

Batterie d’ordinateur portable

1-2 grammes de lithium

Smartphone

Batterie d’une voiture électrique avec 160 km d’autonomie

© Van In

Document 4 – Nombre de smartphones vendus dans le monde entre 2007 et 2023

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© Statista

Document 5 – Le nombre d’ordinateurs vendus dans le monde en baisse

Selon une récente étude relative aux ventes de PC au premier trimestre 2023, le marché des ordinateurs personnels est en forte baisse. En effet, l’étude estime la chute moyenne des ventes de PC à 29 %. Ainsi, moins de 57 millions d’ordinateurs ont été expédiés dans le monde ce trimestre. Un chiffre en dessous des 59,2 millions d’unités expédiées au premier trimestre 2019, avant le Covid. L a crise sanitaire, qui avait entraîné le recours massif au télétravail, avait en effet permis un rebond sur un marché des PC en berne depuis quelques années.

D’après Bilon, J., Baisse des ventes de PC : quelles sont les marques les plus touchées ?, Le blog du modérateur (BDM), 11 avril 2023, www.blogdumoderateur.com

Document 6 – Parc de voitures électriques et hybrides rechargeables dans le monde de 2010 à 2022

1. Quelle est la première raison de la forte demande de lithium actuellement ?

2. Dans quels territoires les voitures électriques sont-elles particulièrement en plein essor ?

Le savais-tu ?

À partir de 2035, plus aucune voiture neuve à essence ou diesel ne pourra être vendue dans l’Union européenne. Dès 2035, les voitures neuves vendues ne pourront plus émettre de CO2 et devront donc être électriques. Les voitures à essence ou diesel pourront être utilisées jusqu’à la fin de leur durée de vie. Mais puisque la durée de vie moyenne d’une voiture est de quinze ans, l’Union européenne espère grâce à cette mesure que le secteur des transports puisse devenir neutre en carbone d’ici 2050. Une voiture électrique ne consomme pas d’essence en roulant mais sa fabrication est très polluante. Une question n’est pas encore résolue, qu’adviendra-t-il des batteries en fin de vie ?

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2. La distribution spatiale du lithium à l’échelle mondiale

Observe attentivement la carte sur la distribution mondiale du lithium avant de répondre aux questions suivantes.

Document 7 – Production et réserves mondiales de lithium en 2022

Production et réserves mondiales de lithium en 2022 © U.S. Geological Survey

Les ressources rassemblent l’ensemble des gisements connus grâce aux études géologiques et susceptibles de faire l’objet d’une exploitation au moment où les conditions techniques et économiques le permettront. En 2022, les ressources de lithium étaient estimées à 98 millions de tonnes, dont plus de la moitié (55 %) se trouve en Amérique du Sud (Bolivie, Argentine, Chili, Brésil et Pérou).

Les réserves correspondent à la part des ressources qui peuvent techniquement et surtout économiquement être exploitées, à l’heure actuelle, en fonction d’un certain nombre de paramètres (volume global du gisement, teneur en métaux recherchés, profondeur, nature géologique, éléments socio-environnementaux et prix des matières premières considérées). Les réserves de lithium sont estimées à 26 millions de tonnes en 2022.

D’après Hache, E., Barnet, C., Seck, G.-S., Le lithium dans la transition énergétique : au-delà de la question des ressources ?, Les métaux dans la transition énergétique, n° 4, IFPEN, février 2021.

1. Quels sont les pays producteurs de lithium ?

2. En 2022, quel pays est le premier producteur de lithium et quelle est sa part de la production mondiale ?

3. En 2022, quel pays possède la plus grande réserve de lithium et quelle est sa part des réserves mondiales ?

4. Quelle est la région du monde qui possède la plus grande réserve de lithium ?

5. Quelle est la quantité de ressources identifiée dans le sous-sol pouvant potentiellement être exploitée à l’avenir en Amérique du Sud ?

6. Quel pays d’Amérique du Sud possédait au minimum 1 million de tonnes de ressources de lithium mais n’en produisait pas en 2022 ?

7. Pourquoi certains pays ayant des réserves de lithium n’en produisent-ils pas ou pas encore beaucoup ?

Le savais-tu ?

En septembre 2023, du lithium a été découvert en Campine (nord-est de la Belgique), dans des eaux très salées situées à très grandes profondeurs. Cette découverte a été réalisée dans le cadre de forage de puits géothermiques qui ont pour but de produire de l’énergie. L’extraction du lithium dans des saumures est rentable lorsqu’il y a au minimum 150 mg de lithium par litre. Dans les eaux découvertes en Flandre, la quantité mesurée est de 100 mg de lithium par litre. À l’avenir, l’exploitation du lithium, couplée à la géothermie, pourrait être rentable si les technologies s’améliorent. Si tel était le cas, des estimations prédisent une production de 5000 tonnes par an en 2030 grâce aux nouvelles centrales géothermiques qui seront construites en Flandre d’ici là.

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1. La mondialisation du lithium

Tu as vu que le lithium était produit principalement en Amérique du Sud mais qu’il est surtout utilisé dans les batteries de voitures en Europe et en Chine. Consulte le document 8 en te focalisant sur les raisons expliquant pourquoi le lithium est un produit mondialisé.

Document 8 – Les entreprises chinoises dans le marché du lithium en Amérique latine

Actuellement, 75 % de toutes les batteries de lithium au monde sont produites en Chine. Pourtant, la Chine ne représente que 14,7 % de la production mondiale de lithium. Elle utilise donc du lithium provenant d’autres pays. Les deux tiers du métal utilisé sont importés de mines qu’elle exploite à l’étranger, essentiellement au Chili, en Argentine et en Australie.

En effet, la Chine contrôle près de 60 % de la production mondiale grâce à ses investissements directs à l’étranger. De grosses firmes transnationales chinoises (Tianqi et Gafeng notamment) ont établi une présence mondiale ces dernières années en achetant des parts dans des mines du monde entier. Et cela n’est pas fini ! En 2023, le gouvernement bolivien a signé des contrats d’investissement gigantesques avec la Chine pour ouvrir deux mines et créer des usines de batteries en Bolivie, où le plus grand gisement de lithium au monde a été découvert. © Van In

• Sur la base des précédentes observations et du document 8, liste des éléments qui illustrent la mondialisation du lithium. N’hésite pas à consulter les fiches Savoir sur la division internationale du travail et la mondialisation, si tu as besoin d’un rappel.

Comprendre ÉditionsVANIN

u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

u Fiche Savoir 11, « La mondialisation », p. 213.

Consulte l’atlas de la complexité économique en ligne afin de caractériser les flux de ressources en lien avec la population et mieux comprendre les mouvements de marchandises. Suis les différentes étapes et complète le tableau suivant au fur et à mesure.

1. Choisis dans « BUILD VISUALIZATION » la bonne localisation (Location). Tu vas commencer par l’Amérique du Sud (South America).

2. Tu vas commencer par analyser les types de produits exportés. Pour cela, choisis Exports, Tree Map, By Product . Afin de prendre les niveaux les plus simples dans la classification, choisis dans « SETTINGS » : HS 1992, Gross, 1 Digit (sector level).

3. Observe la valeur totale de ces exportations (en haut à droite de la figure) et reporte-la dans le tableau de la page suivante.

4. Afin de pouvoir comparer les régions entre elles, calcule la valeur totale de ces exportations par habitant en te référant aux données sur la population totale issues du tableau. Indique ton calcul dans le tableau de la page suivante.

5. Observe maintenant les types de produits exportés. Reporte tes observations dans le tableau de la page suivante.

6. Tu vas ensuite analyser les partenaires commerciaux et donc les pays destinataires de ces exportations. Pour cela, choisis dans « BUILD VISUALIZATION » : Exports, Tree Map, By Partner. Afin de prendre les niveaux les plus simples dans la classification, choisis dans « SETTINGS » : HS 1992, Gross, Region. Indique dans le tableau la première région destinataire.

7. Recommence les étapes 1 à 5 en changeant de localisation (Location) et en sélectionnant l’Europe occidentale (Western Europe).

Amérique du Sud Europe occidentale

Population totale 427 781 075 habitants 198 370 972 habitants

Valeurs totales des exportations

Valeurs totales des exportations par habitant

TOP 3 des produits exportés (% exportation totale)

Premier partenaire commercial (% exportation totale)

Source des données : Banque mondiale, 2021

8. Compare les types de produits exportés entre les deux régions en 2021.

9. Concentre-toi sur les types de produits. Quelle région s’enrichit le plus grâce à ses exportations ? Justifie ta réponse en te basant sur la question précédente.

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10. Compare les principaux partenaires commerciaux de l’Amérique du Sud et de l’Europe.

11. Quel est le lien entre cette différence au niveau des partenaires

La densité de population dans le monde

1 - 10 hab./km²

Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022

2. L’extraction du lithium dans le triangle du lithium

Tu as découvert précédemment que la plus grande réserve de lithium se trouve en Amérique du Sud. Réalise un croquis cartographique en localisant les différents salars, sources de lithium dans la région, repris dans la liste ci-dessous. Ajoute également le nom des pays et océans.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

u Fiche Savoir-faire 8, « Localiser un lieu », p. 242.

1. Salar d’Uyuni 20°S – 67°O

5. Salar de Coipasa 19°S – 68°O

2. Salar d’Atacama 23°S – 68°O6. Salinas Grandes 23°S – 67°O

3. Salar d’Olaroz 23°S – 66°O 7. Salar d’Arizaro 24°S – 67°O

4. Salar del Hombre Muerto 25°S – 67°O

• Représente le triangle du lithium, qui regroupe les principales sources de lithium d’Amérique du Sud. Trace un triangle dont les extrémités incluent le salar d’Uyuni en Bolivie, le salar d’Atacama au Chili et le salar del Hombre Muerto en Argentine.

Consulte le document 9 en focalisant ta lecture sur la manière dont le lithium est exploité dans le triangle de lithium et réponds ensuite aux questions.

Document 9 – Extraction du lithium dans les salars

La première étape de l’extraction du lithium consiste à pomper la saumure sous la surface du sol. Les saumures sont déversées dans de grands bassins peu profonds en plein air (visibles sous forme de rectangles sur la photographie).

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Les molécules d’eau de la surface des bassins s’évaporent grâce au rayonnement solaire faisant précipiter dans l’ordre, le chlorure de sodium, le magnésium, le potassium, le calcium et finalement le lithium au bout de 12 à 18 mois. Chaque bassin d’évaporation a une couleur différente en fonction de sa teneur en sels.

Les saumures concentrées entrent ensuite dans une usine de raffinage pour la cristallisation du produit final (généralement du carbonate de lithium). L’eau douce et les produits chimiques sont utilisés à plusieurs étapes du traitement.

© Van In

Bassins d’évaporation

Saumures concentrées

Produits chimiques

Aquifère d’eau douce

Augmentation de la concentration de LiCl

© Nature Reviews Earth & Environment

Saumure

Carbonate de lithium

Déchets

1. Dans quel biome se trouvent les exploitations de lithium en Amérique du Sud ? Aide-toi de la latitude de ton croquis cartographique et du modèle de circulation atmosphérique générale vu en quatrième. Si nécessaire, consulte la carte-clé des biomes.

u Carte-clé 8, « Les biomes », p. 253.

2. Représente ce biome sur ton croquis cartographique. Aide-toi de l’atlas.

3. Quel processus physique permet l’exploitation de lithium dans le triangle du lithium ?

4. Quel élément naturel permet ce processus ?

5. Pourquoi cette manière d’extraire le lithium est-elle possible et surtout très efficace dans le triangle de lithium ? Souviens -toi d’un modèle vu l’an dernier pour justifier ta réponse.

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Consulte à présent les documents 10 à 12 en te concentrant sur la manière dont le lithium est exploité dans le triangle de lithium, avant de répondre aux questions.

Document 10 – Salar d’Uyuni en Bolivie

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Document 11 – Extraction de lithium dans le salar d’Atacama

Au Chili, le lithium provient exclusivement du désert d’Atacama, une plaine brune et rocheuse du nord du pays. Deux sociétés, l’américaine Albemarle et la chilienne SQM, disposent de licences d’exploitation mais, en contrepartie, elles doivent reverser jusqu’à 40 % de leurs recettes à l’État. Rien que pour le premier semestre 2022, les recettes fiscales du Chili provenant du lithium ont ainsi dépassé celles du cuivre, un métal dont le pays est le premier producteur au monde.

Mais l’extraction de lithium n’est pas sans conséquences pour l’environnement et, bien que les sociétés minières soient contraintes de verser des dédommagements conséquents aux communautés locales, ces dernières craignent le manque d’eau dans cette région désertique régulièrement frappée par la sécheresse.

La société chilienne SQM dit ainsi puiser en 2022 près de 400 000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbres rustiques en raison de leurs racines profondes, étaient morts à cause du manque d’eau.

D’après L’extraction de lithium en Amérique du Sud, entre espoirs et désillusions, France 24 via AFP, 25 octobre 2022, www.france24.com

Document 12 – Une biodiversité menacée par l’extraction de lithium

Les salars comptent de nombreux lacs salés près desquels vivent divers animaux pendant la période de reproduction, dont quatre espèces de flamants roses. Les communautés locales s’inquiètent pour ces animaux. En effet, suite à l’extraction des saumures, la taille des lacs diminue et leur teneur en minéraux change, compromettant l’habitat des oiseaux migrateurs dont certains sont en voie de disparition.

© Van In

1. En te basant sur la définition du développement durable, l’exploitation du lithium est- elle une exploitation durable ? Justifie ta réponse.

u Fiche Savoir 9, « Le développement durable », p. 210.

2. Caractérise l’exploitation de lithium dans le triangle de lithium en fonction des trois piliers du développement durable.

u Fiche Savoir 9, « Le développement durable », p. 210.

ÉditionsVANIN

synthétiser

• Sur la base des informations découvertes dans cette séquence, recherche les atouts, contraintes, potentialités et vunérabilités de l’exploitation du lithium dans le triangle du lithium en Amérique du Sud. Indique au moins un élément pour chaque case. N’hésite pas à t’aider de la fiche Savoir « Atout, Contrainte, Potentialité, Vulnérabilité » pour revoir les concepts.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

ATOUTS

ÉditionsVANIN

POTENTIALITÉS

CONTRAINTES

VULNÉRABILITÉS

SÉQUENCE 7 synthétiser

Le sable aux Émirats arabes unis SÉQUENCE

Objectifs

Savoirs

Savoir-faire

À partir des flux de marchandises et de population, décrire l’évolution d’un territoire en développement rapide

Comprendre les importations du sable pourtant disponible à proximité des Émirats arabes unis

Fiche 1 – Les ressources

Fiche 2 – La migration

Fiche 3 – Le développement

Fiche 8 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Mots-clés Ressource, sable, biome, migration, flux, mondialisation

Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Les flux de sable

Pour en savoir plus sur la situation géographique des Émirats arabes unis, lis attentivement le document suivant et réfère-toi à la fiche Savoir sur le développement.

u Fiche Savoir 3, « Le développement », p. 192.

Document 1 – Les Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis (EAU) ont été créés en 1971 après avoir été colonisés par les Britanniques. Un émirat est un territoire gouverné par un émir, c’est-àdire un prince musulman. Cet État fédéral est constitué de sept émirats : Abou Dabi, Ajman, Charjah, Dubaï, Fujaïrah, Ras el Khaïmah et Oumm al Qaïwaïn. Sa capitale est la ville d’Abou Dabi. En 2022, les Émirats comptaient une population de 9 441 129 habitants dont un peu plus de trois millions habitent à Dubaï, sur un territoire de 77 700 km², soit la superficie de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas réunis.

Le pétrole est une des ressources les plus florissantes de l’État et selon la Banque mondiale, les Émirats arabes unis sont classés septièmes selon le RNB/habitant en 2022, avec 88 050 dollars. © Van In

• À partir du document 1 et de l’atlas, remplis le tableau suivant.

Continent

Région

État

Capitale

ÉditionsVANIN

Pays limitrophes

Accès à la mer

Population (2022)

Superficie

Densité de population (2022)

Type de biome

Niveau de développement selon le RNB/hab. Consulte les documents 2 et 3 afin d’obtenir des informations sur le sable et ses importations aux Émirats arabes unis.

Document 2 – Le sable

Le sable peut être défini comme un sédiment détritique meuble formé par des particules minérales (quartz, micas blancs, feldspaths) provenant de la dégradation des roches ou des particules organiques désagrégées (coquilles, squelettes de coraux, etc.). La taille d’un grain de sable (sa granulométrie) est comprise entre 60 microns et 2 millimètres. Le sable peut avoir plusieurs couleurs en fonction des minéraux présents (noir s’il contient des roches ; blanc s’il contient du gypse, des micas blancs, des résidus de coquillage ou du quartz usé ; rouge avec des grenats ; rose s’il contient du granit rose) et en fonction de la quantité de pigments présents (l’oxyde de fer donnera une teinte rougeâtre, jaunâtre ou rouille).

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© Van In

Arabie saoudite

Oman Égypte

Turquie

Belgique

Chine

Espagne

Allemagne

France

Inde

Autres pays

Document 3 – Origine des importations de sable des Émirats arabes unis en 2021 © The Atlas of Economic Complexity

Belgique

Chine

Espagne

Allemagne

France

Inde

Autres pays

1. En t’aidant de la classification vue dans la fiche Savoir sur les ressources, caractérise le sable.

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

2. D’où est importé le sable qui arrive aux Émirats arabes unis ?

3. Pourquoi les Émirats arabes unis doivent-ils importer du sable alors que le biome du territoire est un désert chaud ? Émets des hypothèses.

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2. Les flux des populations

Prends connaissance des documents 4 et 5 pour en savoir plus sur la population des Émirats arabes unis et de Dubaï.

Document 4 – Pyramide des âges des Émirats arabes unis en 2023

Femmes

Population totale des Émirats arabes unis : 9 516 870

Population totale de Dubaï (2017) : 3 549 900

Population émiratie (2017) : 284 650

Population étrangère (2017) : 3 265 250

© PopulationPyramid.net

Document 5

Les migrations vers les Émirats arabes unis entre 2000 et 2015

Migrants 10 premiers pays d’émigration Pays d’immigration

1. À partir du document 4, qu’observes -tu par rapport à la distribution de la population ?

2. Pour quelles catégories d’âge est-ce le plus marqué ?

3. Émets deux hypothèses expliquant cette différence.

4. À partir du document 4, calcule le pourcentage de personnes étrangères par rapport à la population totale à Dubaï. Détaille ton calcul.

5. D’après le document 5, quelle est l’origine des immigrants vers les Émirats arabes unis ? Cite les cinq premiers pays d’origine des migrants.

6. Caractérise les migrations en t’aidant de la fiche Savoir sur la migration. u Fiche Savoir 2, « La migration », p. 190.

7. Suite à l’analyse que tu viens de réaliser, quelle hypothèse émise à la question 3 semble la plus vraisemblable ?

D’autres flux de population existent à Dubaï. Observe les documents 6 et 7 qui te permettront de t’informer davantage sur ce sujet pour la région.

Document 6 – Évolution de la population et du tourisme à Dubaï (1995-2023)

Touristes internationaux à Dubaï (en

Source : Gouvernement de Dubaï, 2023

Document 7 – Pays d’origine des touristes ayant visité Dubaï en 2023

Dubaï (Émirats arabes unis)

1. Comment évolue la population à Dubaï depuis 1995 ?

Source : Gouvernement de Dubaï, 2023

2. Comment évolue le tourisme à Dubaï depuis 1995 ?

3. Quelle est l’origine des touristes visitant Dubaï ? Reprends les dix premiers pays.

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Le savais-tu ?

Dans le monde des influenceurs, Dubaï fait partie des endroits les plus attractifs. La qualité de vie exceptionnelle démontrée, l’absence d’impôt sur le revenu, les nombreuses opportunités de placement de produits, la possibilité de créer de superbes photos et les avantages pour l’éducation des enfants avec la présence d’écoles françaises font partie des raisons principales poussant les influenceurs à s’y installer. En 2019, les revenus générés par le monde des influenceurs étaient estimés à plus de 13 milliards d’euros et certains pourraient gagner jusqu’à 200 00 0 euros par mois.

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1. Le tourisme et l’évolution économique de Dubaï

Tu as observé qu’il y avait de nombreux flux de population vers Dubaï, que ce soient des touristes ou des migrants, et que la population est passée de 690 000 habitants en 1995 à 3,6 millions en 2023. Lis attentivement les documents suivants en te focalisant sur les raisons de l’augmentation de la population et des flux de population.

Document 8 – Dubaï : un espace mondialisé

En 2022, Dubaï a accueilli 14,36 millions de touristes pour une nuit ou plus alors qu’ils n’étaient que 7,21 millions en 2021 (année impactée par les restrictions de voyage dues à la pandémie de Covid-19). L’Europe occidentale a contribué à 21 % du nombre total de visiteurs en 2023, avec en tête le Royaume-Uni, suivi de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et des Pays-Bas. L’Asie du Sud a représenté 17 % des visites internationales, tandis que la Russie, la CEI (Communauté des États Indépendants, neuf des quinze anciennes républiques soviétiques) et l’Europe de l’Est ont contribué à hauteur de 11 %.

En dix ans, la ville ultramoderne de Dubaï est devenue une destination touristique à la mode. Elle doit notamment cette évolution à ses infrastructures hôtelières de luxe et à son réseau aérien développé par la compagnie nationale Emirates. L’attractivité de la ville est également liée à une politique d’autopromotion qui passe par la construction de bâtiments démesurés. En effet, pour construire une image positive de la ville et du pays, les buildings sont toujours plus grands et toujours plus extraordinaires.

Comprendre ÉditionsVANIN

Le point de départ de cette dynamique économique fut l’exposition universelle de 2020, préparée dès 2013. En choisissant le thème « connecter les esprits, construire le futur » comme fil conducteur de l’Expo 2020, Dubaï cherchait à mettre en avant l’un des principaux moteurs de la mondialisation qui a contribué à son développement : les migrations. Les Émirats arabes unis accueillent sur leurs sept émirats près de 200 nationalités, à la fois touristes, migrants qualifiés et non qualifiés. La mondialisation s’est aussi développée grâce aux réseaux mondiaux, que ce soient les routes commerciales ou les lignes aériennes qui tissent une toile mettant en relation les territoires les plus mondialisés. Ce réseau se forme aussi grâce aux hubs (lieux de correspondance importants) représentés par les aéroports. Dubaï, grâce à sa position entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie, est donc un emplacement stratégique.

© Van In

Document 9 – Palm Jumeirah

Document 10 – Organisation spatiale de Dubaï Palm Jebel Ali

Lieux emblématiques de Dubaï

Golfs

Centres commerciaux

Aéroports Ports

Principales routes

Métro

Zones résidentielles et touristiques

Autres zones urbanisées

Zones en cours d’urbanisation

Zones industrielles

Projets abandonnés ou suspendus suite à la crise nancière

Site de l’exposition universelle de 2020

Désert

Port de Jebel Ali

Dubaï Marina

Palm Jumeirah

Hôtel Burj Al Arab The World Palm Deira

Port Rashid

Dubaï Parks

Ski Dubaï

Dubaï Sports City

Burj Khalifa

Dubaï Mall Dubaï World Trade Centre Centre-ville

1. Quel est l’élément principal responsable du flux de population vers Dubaï ?

2. Reprends les éléments témoignant du tourisme à Dubaï.

3. Pourquoi Dubaï attire-t-il autant de touristes ? Liste les atouts de Dubaï pour le tourisme. Tu peux t’aider de la fiche Savoir sur les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) pour formuler tes réponses.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

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Pour affiner ta réponse, tu vas t’intéresser à l’évolution économique de Dubaï grâce aux documents 11 et 12.

Document 11 – L’évolution économique de Dubaï

L’histoire de Dubaï comme foyer de population est complexe et remonte à 3000 ans avant Jésus-Christ, bien que sa croissance de population soit plus récente. Cependant, d’un point de vue économique, Dubaï a connu des hauts et des bas. C’est d’abord vers 1884 que la ville utilise les perles comme monnaie d’échange.

En effet, la perle utilisée comme bijou fait l’objet de nombreuses convoitises et Dubaï en possède énormément au large de ses côtes. Malheureusement, la perle de culture japonaise viendra concurrencer fortement la perle de Dubaï, rendant ce secteur moins rentable. Pendant l’entre-deux-guerres, Dubaï connaît des difficultés économiques et une famine la touche durement.

Par la suite, le pays commence à prospérer pendant les années 80. Le pétrole et le gaz sont les ressources à l’origine de cet essor à partir de leur découverte dans les années 60. Mais c’est dans les années 80 qu’est découvert un champ de pétrole et de gaz beaucoup plus rentable : le champ de Margham, situé à l’intérieur du territoire. Même si le pétrole et le gaz restent un moteur dans le développement économique de Dubaï, leur part dans l’économie est beaucoup plus faible aujourd’hui.

Un autre aspect important dans la croissance économique de Dubaï est le développement d’infrastructures. Premièrement, et à la différence des émirats voisins préférant investir les pétrodollars à l’étranger, Dubaï construit un port, modernisé depuis. Deuxièmement, un aéroport est bâti et par la suite agrandi pour pouvoir répondre à la hausse de visiteurs résultant de cette économie florissante, de l’offre de loisirs et de tourisme en croissance à cette époque. Troisièmement, une compagnie aérienne nationale est créée en 1985, et si elle ne possédait à cette date que quatre avions, elle est maintenant devenue l’une des dix plus grandes compagnies mondiales.

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Aujourd’hui, Dubaï peut se targuer de posséder ce qu’aucune autre ville ne possède : l’immeuble le plus haut du monde, la tour Burj Khalifa haute de 828 m et disposant de 163 étages, des îles artificielles en forme de palmiers, une station de ski en plein désert, l’hôtel le plus luxueux du monde avec le Burj Al Arab, douze immeubles de plus de 200 mètres achevés en 2020, soit un record parmi les villes du monde, et bien d’autres signes de démesure. Tous ces éléments permettent aujourd’hui à Dubaï d’être une ville où règne autant le tourisme de luxe que le tourisme familial. En raison de son développement rapide, l’Émirat est devenu un pôle de migration attractif dans le monde. En effet, la construction de ces infrastructures nécessite une main-d’œuvre importante. Étant donné la faible présence de main-d’œuvre locale et son coût élevé, les entrepreneurs font principalement appel à une maind’œuvre meilleur marché en provenance de l’étranger.

Document 12 – Évolution spatiale de Dubaï entre 1984 et 2022

1. Liste les éléments témoignant de la croissance de l’économie de l’émirat.

2. Quels sont les changements observés entre 1984 et 2022 ?

3. Pourquoi Dubaï n’a-t-il pas pu compter sur sa population locale pour construire les infrastructures ?

Le savais-tu ?

Dans les pays du Golfe, le statut des migrants et leurs conditions de travail sont particulières. La plupart des migrants arrivent seuls et une grande partie de leur salaire est renvoyé pour aider leur famille restée au pays. Une fois sur place, ils sont privés de leur passeport, selon un système du droit musulman appelé la kafala, ce qui les empêche de se déplacer librement et les contraint à rester liés à long terme à leur employeur. De plus, ne pas avoir de passeport ne permet pas d’accéder à la propriété, à la naturalisation et entretient beaucoup d’excès de la part de l’employeur : paiement en retard, emploi ne correspondant pas au contrat, longues heures de travail, logements vétustes ressemblant à des baraquements, etc. Par ailleurs, il existe peu de possibilités de contestation afin d’améliorer la situation au vu de cette dépendance existante. Preuve en est, en octobre 2007, des milliers d’ouvriers immigrés travaillant sur des chantiers de construction se sont mis en grève pour réclamer une hausse des salaires et des logements décents. Ce mouvement a été durement réprimé par les autorités dubaïotes : certains grévistes ont même été expulsés. Les ouvriers immigrés ont dû retourner à la tâche sans avoir obtenu de réelles améliorations de leurs conditions de travail.

2. Des facteurs expliquant les importations de sable

Tu as vu que les Émirats arabes unis importent du sable alors qu’il s’agit d’un pays désertique. Tu as aussi appris que Dubaï était en croissance au niveau de la construction d’infrastructures. Pour comprendre pourquoi Dubaï n’utilise pas son propre sable, consulte les documents suivants.

Document 13 – Le sable nécessaire pour la construction

De par sa taille, sa nature et sa forme, le sable connaît de nombreuses utilités avant tout dans le milieu de la construction (pour fabriquer du béton, pour fabriquer du verre, utilisé comme un filtre, etc.), mais également en électronique pour faire des microprocesseurs grâce au silicium qu’il contient, dans l’industrie textile pour rendre un jeans délavé, en agriculture pour augmenter le pH d’un sol trop acide, pour agrandir son territoire en poldérisant (créer de nouveaux territoires sur la mer) et encore bien d’autres secteurs.

Ce sont toutes ces raisons qui font du sable la troisième ressource naturelle la plus exploitée dans le monde après l’air et l’eau. En effet, au total, 15 milliards de tonnes de sable sont utilisées chaque année, soit en moyenne 18 kilos par jour et par personne. 90 % du sable utilisé dans le monde sert à faire du béton, qui est fait de deux tiers de sable pour un tiers de ciment et est le composant de 70 % des constructions mondiales. Par exemple, la construction d’une maison de taille moyenne nécessite 200 tonnes de sable, et celle d’un kilomètre d’autoroute, 30 000 tonnes.

Cette demande croissante a fait que le sable est devenu en quelques années un véritable enjeu, au cœur d’une bataille entre entrepreneurs, écologistes, contrebandiers, acteurs politiques et populations locales. Le sable des carrières comme celui des rivières est utilisé. Le sable des déserts aurait pu être utilisé, mais ses grains, polis par le vent, sont ronds et lisses. Cette forme des grains fait qu’ils ne s’agrègent pas. Il a donc fallu se tourner vers les fonds des mers et océans, où le sable est récupéré de manière industrielle. Un bateau appelé drague peut déplacer quotidiennement entre 4000 et 4 00 0 00 0 m³ de sable. Aujourd’hui, plusieurs milliers de ces paquebots sillonnent les océans du monde.

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Document 14 – Dubaï en manque de sable

Pour construire ses îles artificielles, Dubaï a dépensé plus de 12 milliards de dollars et pompé plus de 150 millions de tonnes de sable au large de ses côtes. L’émirat a ensuite mis en route un projet encore plus extravagant. « The world » était né… ou pas ! Le projet, commencé en 2003, visait la construction d’un ensemble de 300 îles artificielles pour 14 milliards de dollars et 450 millions de tonnes de sable. Si la base de ces îles a bien été construite, le chantier est arrêté depuis le début de la crise financière de 2007-2008. Pour Nakheel, la société chargée de ces îles, la raison est simple : Dubaï ne dispose plus de réserves de sable facilement exploitables dans ses eaux territoriales pour assouvir cette soif de construction. En outre, au-delà des constructions et du sable pour former les îles artificielles, Dubaï a également eu besoin de sable pour recharger ses plages qui souffraient d’une érosion littorale étant donné la modification de la dynamique sédimentaire liée à la construction de Palm Jumeirah. Depuis, des aménagements ont été faits afin de solutionner ce problème. Il n’est donc plus nécessaire de recharger les plages avec du sable venant d’ailleurs. Pour toutes ces raisons, Dubaï doit désormais importer du sable d’autres pays du monde. Par exemple, 3500 sociétés australiennes exportent vers la péninsule arabique. Leurs bénéfices ont triplé en vingt ans et le sable représente aujourd’hui un jackpot annuel de 5 milliards de dollars pour le pays.

D’après Combe, M., Vers une disparition des plages en 2100 ?, Natura Sciences, 28 mai 2013, www.natura-sciences.com

• Sur la base des documents 13 et 14, liste les désavantages qui expliquent pourquoi Dubaï ne peut pas utiliser le sable issu de son territoire.

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Comme tu as pu le voir dans le document 3, le sable de Dubaï vient, entre autres, de Belgique. Informe-toi sur les raisons qui rendent le sable belge de bonne qualité.

Document 15 – La Belgique exporte du sable au Moyen-Orient

Tout le monde sait que les Belges sont les champions des châteaux de sable, mais peu savent que l’exploitation des carrières de Mettet près de Charleroi ou de Mont-Saint-Guibert près de Louvainla-Neuve fournit la « Rolls-Royce du sable » de piste pour les hippodromes du monde entier, dont ceux du Qatar et de Dubaï. En effet, 80 % des 40 000 tonnes produites à Mettet se retrouvent sur les pistes des hippodromes. Même si le Moyen-Orient est loin de manquer de sable, la qualité de celui-ci n’a rien à voir avec celle du sable extrait des carrières belges, qui sont à l’origine des carrières de kaolin (argile blanche contenant un minéral appelé la kaolinite). Cette caractéristique garantit que le sable est solide et plastique. Il est également plus fin, plus blanc et contient une fraction minimale de kaolin.

Par ailleurs, depuis 1976, la Belgique extrait aussi du sable de la mer du Nord. Ce sable est différent de celui exploité dans les carrières. En effet, il se compose de particules minérales provenant de l’érosion des roches et de particules organiques provenant des coquillages, et il est très pur. En fonction du lieu d’extraction, la granulométrie du sable est très fine (il est dans ce cas plutôt utilisé pour faire de l’asphalte) ou grossier moyen (utilisé alors pour faire du béton). En Belgique, il ne resterait plus qu’environ 80 ans de réserve si le pays continue de l’exploiter au même rythme qu’actuellement. Ce sable est particulièrement utilisé pour le secteur de la construction mais aussi pour protéger les côtes en cas de tempête.

1. Pourquoi le sable belge est-il de qualité ?

© Van In

© Sablière de Mont-Saint-GuibertRenewi

synthétiser

1. Grâce à un schéma, illustre la phrase « Le sable, source de flux à Dubaï ». Replace sur celui-ci les éléments importants vus lors de la séquence. Tu peux t’aider de la fiche Savoir-faire « Construire une représentation cartographique ».

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

Éléments à replacer :

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Le sable, source de ux à Dubaï Flux de main-d’œuvre Urbanisation Flux de touristes Désert Flux de sable

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246.

SÉQUENCE 8 SYNTHÉTISER

Moyen-Orient Océan Indien

Palm Jebel Ali Palm Jumeirah

The World

L’Arctique, un espace fragile et convoité SÉQUENCE

Observer un aménagement qui facilite l’accès aux ressources énergétiques en Arctique

Objectifs

Savoirs

Savoir-faire

Comprendre que l’accès aux ressources énergétiques en Arctique et leur disponibilité future sont influencés par le changement climatique

Fiche 1 – Les ressources

Fiche 2 – La migration

Fiche 4 – Les ressources en énergie et les aménagements pour produire de l’électricité

Fiche 5 – Le changement climatique

Fiche 8 – Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV)

Fiche 12 – Les biomes

Fiche 2 – Construire une représentation cartographique

Mots-clés Mondialisation, flux, ressources, changement climatique

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Quelles questions te poses-tu après avoir observé ces documents ? Écris-en au moins deux.

1. Qu’est-ce que l’Arctique ?

Lis attentivement les documents et réponds ensuite aux questions qui te permettent d’aborder différentes caractéristiques de l’Arctique.

Document 1 – Définition de l’Arctique

Tout d’abord, qu’est-ce que l’Arctique ? Une vaste question qui agite scientifiques et diplomates. Pour les géographes, l’Arctique se trouve au nord du cercle polaire ; pour les météorologues et biologistes, au nord de la ligne isotherme (ligne d’égale température) des 10°C qui correspond aussi à la limite séparant toundra et taïga ; et enfin, l’Arctique correspond à la présence de pergélisol (sol gelé toute l’année) pour les pédologues (les scientifiques spécialistes des sols).

Les zones de pergélisol

Continues Discontinues Dispersées Isolées

© Woods Hole Research Center

Canada

Russie

Alaska

Océan Arctique

Océan Paci que

Océan Atlantique

Pôle Nord

Manteau neigeux

Surface du sol Couche active

Pergélisol

Terrain non gelé

D’après Natali S. M. et al, Understanding the global threat of a rapidly warming Arctic, Woodwell Climate Research Center, www.woodwellclimate.org Et L’Arctique : quel avenir, quels enjeux ?, Toute l’Europe, 4 mars 2015, www.touteleurope.eu

Document 2 – Les différentes limites de l’Arctique

Cercle polaire arctique

Isotherme de 10°C en juillet

Limite des arbres

1 000 km

Document 3 – La population autochtone calculée selon les trois limites de l’Arctique en 2000 et 2010

Isotherme 10°C en juillet

Limite de l’arbre

Cercle arctique

Super cie (millions de km²)

La population en Arctique en 2010

Population totale en 2010

ÉditionsVANIN

Part des autochtones dans la population des régions arctiques

Document 4 – Les villes en Arctique

La ville portuaire de Mourmansk en Russie est une ville industrielle mais également une zone militaire. La présence du Gulf Stream, courant chaud, réduit la présence de la glace et facilite donc le passage des bateaux dans l’océan Arctique. Cette ville est composée de moins de 5 % de population inuit.

La ville d’Iqaluit au Canada connaît par contre des conditions météorologiques extrêmes. Cette ville est composée d’Inuit à 60 %. La ville est plutôt tournée vers les activités traditionnelles telles que la chasse et la pêche, qui n’attirent que peu de population active au vu de la rigueur climatique.

D’après Escudé, C., Les régions de l’Arctique entre États et sociétés, Géoconfluences, 19 septembre 2019, geoconfluences.ens-lyon.fr.

1. Selon les documents 1 et 2, quels sont les critères et/ou éléments naturels utilisés pour délimiter l’Arctique ?

ÉditionsVANIN

2. De quels facteurs ces limites dépendent-elles ? Qu’est-ce que cela va induire sur leurs positions ? Formule une hypothèse.

3. Quels sont les trois biomes qui, selon des climatologues, délimitent l’Arctique ? Remplis le tableau en donnant leurs caractéristiques. La fiche Savoir sur les biomes pourra t’aider à répondre à cette question.

u Fiche Savoir 12, « Les biomes », p. 218.

Localisation

Autres caractéristiques

Caractéristiques du climat

Caractéristiques du climat (neige)

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Caractéristiques de la végétation

Climat associé

Toundra

Taïga Désert froid

4. Pour mieux localiser la zone d’étude de cette séquence, replace les éléments suivants sur le fond de carte. Aide-toi de la fiche Savoir-faire « Construire une représentation cartographique » pour choisir le bon figuré.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

1) Le cercle polaire Arctique

2) Les capitales des huit pays qui forment le Conseil de l’Arctique

– Ottawa (Canada) : 45°25’N, 75°41’O

– Copenhague (Danemark) : 55°40’N, 12°33’E

– Helsinki (Finlande) : 60°10’N, 56°15’E

– Reykjavik (Islande) : 64°08’N, 56°24’O

– Oslo (Norvège) : 59°54’N, 10°44’E

– Washington DC (États -Unis) : 38°53’N, 77°2’O

– Moscou (Russie) : 55°45’N, 37°36’E

– Stockolm (Suède) : 59°19’N, 18°04’E

3) Le port de Mourmansk : 68°58’N, 33°05’E

4) La ville d’Iqaluit : 63°44’N, 68°31’O

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5. La projection cartographique te semble-t-elle bien choisie ? Justifie ton choix.

6. Le territoire de l’Arctique peut-il être considéré comme un espace peu peuplé ? Pour t’aider à répondre à cette question, compare les valeurs de l’Arctique avec celles de la Belgique. Émets ensuite une hypothèse expliquant ton observation.

7. Selon toi et sur la base des documents 3 et 4, pourquoi une grande partie de la population présente en Arctique n’est pas autochtone ? Aide-toi de la fiche Savoir sur la migration pour t’inspirer.

u Fiche Savoir 2, « La migration », p. 190.

2. Quelles sont les ressources de l’Arctique ?

L’Arctique regorge de ressources exploitables ou déjà exploitées à l’aide de divers aménagements. Découvre-les au travers des documents suivants.

Document 5 – Les ressources en Arctique

Découverte de gisement de pétrole offshore

Découverte de gisement de pétrole

Ports

Cercle polaire arctique

Arctique

Gisement de gaz et de pétrole

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1 000 km

Dépôts de minerais

Diamants

Pierres précieuses

Métaux basiques

Métaux rares

Ferreux

Radioactifs

Aurifères

Échelle des dépôts

Dépôts majeurs

Dépôts normaux et mineurs

Dépôts minimes

Mines

© Géoconfluences

Document 6 – L’exploitation des ressources énergétiques Arctique

Les sites d’exploitation de gaz et de pétrole en Arctique sont de plus en plus nombreux à être mis en activité. Selon une ONG, l’exploitation pétrolière devrait faire un bond de 20 % entre 2021 et 2025. Aujourd’hui, l’Arctique, avec Prudhoe Bay au nord de l’Alaska, contribue à hauteur de 10,5 % de la production pétrolière mondiale et de 25,5 % de la production gazière mondiale. L’Alaska, par exemple, est devenue une zone exploitable depuis que le Congrès américain a adopté en 2018 une loi autorisant le développement pétrolier et gazier de l’Arctic National Wildlife Refuge, l’une des plus vastes réserves naturelles d’Alaska. Le but est clairement de faire fructifier le RNB de l’Alaska. En effet, 90 % de son budget provient de l’industrie pétrolière et gazière qui verse un dividende (somme allouée par une société à chaque bénéficiaire) de 1000 dollars par an à chaque Alaskan, notamment grâce à une taxe sur l’acheminement du pétrole du North Slope (région de l’Alaska) via le pipeline trans-Alaska.

Un autre type de mégaprojet de liquéfaction de gaz a vu le jour en Arctique, financé par la firme transnationale Total et la Chine. De plus, les compagnies russes sont assez prospères dans la zone et signent des contrats avec des partenaires tels que la Chine, la France, l’Inde ou le Japon. D’autres sites pétrolifères et gaziers sont exploités comme en Norvège dans la mer de Barents.

© Van In

ÉditionsVANIN

Document 7 – Les aménagements énergétiques en Arctique

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1. Classe les ressources présentes sur la carte du document 5 en t’aidant de la fiche Savoir « Les ressources ».

u Fiche Savoir 1, « Les ressources », p. 186.

2. Quel est le type d’énergie extraite grâce aux aménagements illustrés dans les documents 6 et 7 ? Utilise la fiche Savoir sur les ressources en énergie pour t’aider à répondre à cette question.

u Fiche Savoir 4, « Les ressources en énergie et les aménagements pour produire de l’électricité », p. 196.

3. Pourquoi les aménagements présents en Arctique, exposés dans le document 7, ne permettent-ils que l’extraction de ressources énergétiques et non de la transformation ?

4. À qui semblent profiter les ressources en Arctique, selon le document 6 ?

1. Le changement climatique en Arctique

Le changement climatique et les caractéristiques propres à l’Arctique engendrent des impacts divers que tu vas analyser au travers des documents suivants.

Document 8 – L’Arctique, point chaud

Le Conseil de l’Arctique met en garde la planète entière en raison de l’impact du changement climatique dans la zone polaire. En effet, quand la Terre se réchauffe de 1 degré, l’Arctique se réchauffe de 3,1 degrés. Cette amplification est principalement causée par la fonte de la glace.

En effet, la glace réfléchit davantage et absorbe moins la lumière du Soleil que la terre ou la surface d’un océan. Lorsque la glace fond, elle révèle généralement des zones plus sombres de la terre ou de la mer, ce qui entraîne une absorption accrue de la lumière du Soleil et un réchauffement associé. Ceci a déjà été relevé dans différents rapports, dès 2019. Les articles scientifiques décrivent l’Arctique comme étant un « point chaud » du changement climatique .

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Document 9 – L’étendue de la banquise en Arctique

Étendue minimale de la banquise avant 2007

Étendue minimale de la banquise en 2021

étendue médiane (1981-2010)

Les 15 étendues minimales ont toutes été observées au cours des 15 dernières années

La banquise constitue une surface de mer gelée qui fond en été jusqu’au mois de septembre, avant de se reformer en hiver et d’atteindre son étendue maximale au mois de mars. Ainsi, pendant l’hiver, la banquise arctique s’étend sur presque 14 millions de km², tandis que l’été, pendant la débâcle, la banquise réduit son épaisseur et divise sa superficie par trois avant de se reformer l’hiver suivant.

D’après Godard, A. et André, M.-F., Les milieux polaires, Éditions Armand Colin, Paris, 2013.

Document 10 – Les conséquences du changement climatique en Arctique

Arctique : Nouveau point chaud

Plus grand réservoir de mercure au monde (50 piscines olympiques !). En fondant, il libère du méthane et des virus anciens.

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Végétation actuelle présente en Arctique

Désert froid

Toundra

Forêt boréale

1 000 km

Une biodiversité plus que jamais en danger ! Du plancton, la base de la chaîne alimentaire, jusqu’à l’ours polaire…

Végétation potentielle en 2090-2100

Forêt tempérée

Prairie tempérée

Russie

Groenland

Les impacts du changement climatique sur l’Arctique sont multiples et toucheront toutes les sphères de cet environnement si particulier. Que ce soient les biomes avec l’augmentation des forêts, l’augmentation des feux de forêts mais également une probable disparition d’espèces végétales et animales qui ne pourront pas s’adapter aux nouvelles conditions climatiques. Sans oublier que toute la chaîne alimentaire sera impactée et dès lors, les habitants également. Vivant de manière traditionnelle, ils auront de moins en moins de ressources halieutiques et seront contraints de s’adapter. Ce changement climatique modifiera le littoral arctique et augmentera l’érosion côtière. Ceci impactera les infrastructures de certaines villes et les installations industrielles et portuaires qui devront penser à une possible relocalisation. La fonte du pergélisol déstabilise les fondations des immeubles et il sera donc nécessaire de revoir les normes de construction.

Sans oublier que le dégel pourrait affaiblir les parois des mines à ciel ouvert et entraîner le rejet dans la nappe phréatique de contaminants provenant des installations d’élimination des résidus miniers.

D’après Leroux, J., Spiro, D., Lapique, C., Ruée vers l’Arctique : quel pays nous sauvera de la catastrophe climatique ?, CNRS Le journal, 10 avril 2019.

Document 11 – Les routes de l’Arctique

Des enjeux économiques

Deux nouvelles routes maritimes plus courtes vont bientôt être ouvertes au commerce international : le passage du Nord-Est le passage du Nord-Ouest

Routes actuelles : par le canal de Suez par le canal de Panama

Toutes les distances mentionnées sur la carte correspondent à la liaison entre les ports de Rotterdam et de Shanghai.

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Détroit de Béring

Étendue de la banquise en 2017 en septembre (extension minimale) Pendant environ deux mois, le passage du Nord-Est a été libre de glace en mars (extension maximale)

que

Des enjeux militaires et stratégiques

Présence de nombreuses bases militaires pour a rmer la souveraineté des États et sécuriser ce nouvel espace Bases américaines (ou de l’Otan) Nouvelles bases russes Nouvelle base canadienne

Détroit de Malacca

2 000 km

Corridors stratégiques praticables par tout type de bateau réservés aux bateaux classés New Panamax ou Suezmax

Pôle Nord

Document 12 – Le lien entre routes et changement climatique

L’Arctique est un territoire de plus en plus convoité dans un monde où les connexions entre territoires sont de plus en plus présentes. D’une part, l’Arctique est vu comme un réservoir potentiel de ressources à exploiter selon la demande du marché mondial. D’autre part, la région est envisagée comme une route maritime utile pour le transport de marchandises à travers le monde. Les nouvelles routes sont plus courtes mais compliquées, car le moment de la fonte de la glace et le regel ne peuvent pas être déterminés avec exactitude.

D’après Lasserre, F., L’essor des activités économiques en Arctique : impact des changements climatiques et de la mondialisation, Belgeo, 15 janvier 2021, https://journals.openedition.org/belgeo/

1. Pourquoi l’Arctique est-il considéré comme un point chaud ?

2. Comment se traduit visuellement le changement climatique en Arctique ? u Fiche Savoir 5, « Le changement climatique », p. 198.

3. Quels sont les impacts engendrés par le changement climatique selon le document 10 ?

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4. Après avoir lu les documents 11 et 12, identifie le phénomène (également abordé dans la séquence 6 sur le smartphone) qui transforme l’Arctique en un enjeu économique mondial.

5. Qu’a engendré le phénomène de changement climatique en Arctique par rapport à la disponibilité de ses ressources énergétiques ?

6. Quelles différences peux-tu visualiser au travers du document 11 entre les routes commerciales potentielles et celles utilisées actuellement ?

Le savais-tu

?

Siroter un cocktail avec un glaçon venant de l’Arctique ? C’est possible à Dubaï.

Depuis 2022, une entreprise groenlandaise propose des morceaux de glace provenant des icebergs du Groenland. Cette glace parcourt 7000 km en mer, pour arriver dans les restaurants de luxe de la première ville des Émirats arabes unis.

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Plus de vingt tonnes de glace ont été extraites à cette fin de l’Arctique en 2022. Pour faire sa publicité, l’entreprise dit vendre une glace « d’une pureté incomparable, comprimée au fil des millénaires, dépourvue de bulles et qui fond plus lentement que la glace ordinaire ».

Cette extraction, en plus de détruire l’environnement, a bien entendu une empreinte carbone considérable. Les activistes et les spécialistes des glaciers dénoncent un non-sens environnemental. De son côté, l’entreprise assure tout faire pour réduire autant que possible son empreinte carbone, en utilisant le bateau plutôt que l’avion.

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2. Les conséquences de l’exploitation énergétique en Arctique

Le changement climatique et les activités économiques de l’Arctique engendrent des impacts divers que tu vas analyser au travers des documents suivants.

Document 13 – Les impacts de l’exploitation des ressources en Arctique

Les aménagements permettant l’exploitation minière ne sont pas sans danger, que ce soit pour l’être humain ou pour la faune et la flore. Les activités pétrolières et gazières comportent un risque élevé de déversements, ce qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes marins fragiles de l’Arctique. Ces déversements peuvent affecter la faune, y compris les espèces en voie de disparition, ainsi que les moyens de subsistance des communautés locales qui dépendent de la pêche.

La construction d’infrastructures nécessaires à l’exploitation des ressources, comme les pipelines et les routes, fragmente les habitats naturels et perturbe les migrations animales, compromettant ainsi la biodiversité de la région.

L’ouverture de passages historiquement fermés soulève des questions relatives à la souveraineté sur les routes maritimes et les ressources des fonds marins, ainsi qu’à la sécurité et à la sûreté. La pêche commerciale, la chasse à la faune marine par les populations autochtones, le tourisme et le transport maritime se disputent l’utilisation des détroits étroits de ces voies navigables. En outre, il s’agit des itinéraires privilégiés pour la migration des mammifères marins, qui risquent d’être perturbés par ces changements.

L’élargissement de l’accès à la mer a des conséquences pour les gouvernements nationaux et régionaux, qui seront sollicités pour des services tels que le déglaçage, la cartographie et la prévision des glaces, ainsi que la préparation aux situations d’urgence. Les navires eux-mêmes devront être construits selon des normes plus strictes et plus coûteuses pour garantir leur sécurité dans les eaux chargées de glace.

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D’après Changement climatique dans l’Arctique, Green Facts, 15 avril 2007, www.greenfacts.org

Le savais-tu ?

L’Arctique devient malgré lui un territoire mondialisé. L’être humain se permet donc d’en faire des zones économiques exclusives (ZEE). Ces zones se présentent sous la forme d’une bande de mer ou d’océan située entre les eaux territoriales et les eaux internationales, sur laquelle un État riverain (parfois plusieurs États dans le cas d’accords de gestion partagée) dispose de l’exclusivité d’exploitation des ressources. Selon la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer qui définit les ZEE, chaque État côtier a le droit exclusif d’exploiter et de gérer les ressources naturelles et les activités économiques situées dans les eaux adjacentes à ses côtes, jusqu’à une limite maximale de 200 milles nautiques (environ 370 kilomètres) à partir de ses lignes de base.

espaces océaniques

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Dans sa ZEE, un État côtier exerce des droits souverains sur l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles, telles que les poissons, le pétrole, le gaz naturel, les minéraux, ainsi que sur d’autres activités économiques telles que la pêche, l’aquaculture, le tourisme et la recherche scientifique.

Les États côtiers ont également l’obligation de gérer leurs ressources marines de manière durable, conformément aux principes du droit international, notamment ceux de la conservation et de l’utilisation rationnelle des ressources.

D’après Zone économique exclusive (ZEE), Géoconfluences, https://geoconfluences.ens-lyon.fr

Eaux intérieures

Frontières reconnues

Lignes des 200 milles marins établies (ZEE)

Bouron

© Université de Laval

ZEE

Eaux intérieures

Les

Limite des eaux à marée basse

Plateau continental

= mile nautique

ZEE

Haute Mer

Mer Territoriale États-Unis

Islande

Groenland (Dan.)

Terre du Nord (Russie)

Détroit de Béring

Océan Glacial Arctique

Pôle Nord

Mar de Barents Spitzberg (Nor.)

N.-Zemble (Russie)

Ellesmere (Canada)

Jan Mayen (Nor.)

Île de Ba n (Canada)

Mer Baltique

Océan Atlantique

km

1. À l’aide de ce que tu as appris dans cette séquence et du document 13, réalise une analyse ACPV de l’exploitation des ressources énergétiques de l’Arctique.

u Fiche Savoir 8, « Les atouts et contraintes, potentialités et vulnérabilités (ACPV) », p. 208.

ATOUTS

POTENTIALITÉS

CONTRAINTES

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VULNÉRABILITÉS

synthétiser

1. Analyse la caricature en discutant les différents enjeux représentés.

Premier enjeu (selon les États) :

Deuxième enjeu (selon les ressources) :

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Troisième enjeu (selon la Terre et son environnement) :

2. N’oublie pas de prendre le temps de localiser les éléments suivants sur la carte « Éléments découverts au travers des séquences », p. 246 :

Arctique Nord du 60e parallèle nord

Cercles polaires

SÉQUENCE 9 synthétiser

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savoir

1

1. DÉFINITIONS

LES RESSOURCES

Une ressource désigne la mise en valeur d’un capital, naturel ou matériel, exploité par un individu, une communauté, une société, à un moment donné, dans le but de satisfaire un besoin. Les ressources peuvent se répartir en deux types : les ressources naturelles et les ressources humaines.

Les ressources naturelles se trouvent principalement dans l’air, l’eau, la végétation, le sol et le sous-sol. Les ressources naturelles, prélevées et utilisées par les êtres humains, sont vitales car elles permettent aux sociétés humaines de se chauffer, se nourrir, se loger, se laver et se déplacer. L’être humain va donc les valoriser pour que ces ressources deviennent des atouts pour un territoire et sa population. En géographie, la notion de « matière première » est aussi employée. Les matières premières correspondent aux produits miniers, aux produits énergétiques, aux produits agricoles, aux produits de l’élevage, au bois, aux poissons ainsi qu’à l’eau douce.

Ce sont les êtres humains qui vont exploiter les ressources naturelles de la Terre. Une maind’œuvre qualifiée et des connaissances techniques sont donc indispensables. Les ressources humaines comprennent le travail, les compétences, les machines et le capital.

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2. EXPLOITATION

Les ressources naturelles du globe sont exploitées différemment en fonction des besoins des êtres humains et de leurs activités économiques.

POUR OBTENIR LES RESSOURCES NATURELLES

Cueillette – CultureChasse – Élevage Extraction

Fruits, légumes, fleurs, plantes aromatiques, céréales, arbres (sylviculture)

Animaux : bovins, porcins, ovins, caprins, abeilles (apiculture), oiseaux, volailles (aviculture)

Minerais, combustibles fossiles, combustibles nucléaires, eau des nappes

Afin de faciliter l’accès aux ressources naturelles ainsi que leur exploitation, de nombreux aménagements ont été mis en place par les êtres humains.

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3. CLASSIFICATION

Il existe plusieurs manières de classer les ressources naturelles. Les classifications et les catégories ne sont pas figées. Dans ce manuel, deux classifications sont utilisées.

SELON LE CARACTÈRE RENOUVELABLE

OU NON RENOUVELABLE DES RESSOURCES

Ressources

Ressources naturelles

Renouvelables

Durables

Poissons, bois

Continues

Soleil, eau

Minerais

Or, marbre

Ressources humaines

Non renouvelables

Combustible fossile

Combustible nucléaire

Pétrole Uranium

Les ressources renouvelables sont constituées sur une période courte à l’échelle humaine de temps et se renouvellent aussi vite qu’elles sont consommées.

Les ressources renouvelables peuvent se subdiviser en ressources durables et ressources continues.

Les ressources durables sont des ressources renouvelables qui peuvent s’auto-régénérer si elles restent à l’état naturel, comme la biomasse, les arbres, les poissons, les sols, etc.

Cependant, si les ressources durables sont surexploitées par l’être humain, alors soit :

• leur valeur sera réduite (dégr adée) ; – Par exemple, une perte de fertilité dans les sols, une pollution des ressources en eau, etc.

• leur existence sera menacée .

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–Par exemple, la surpêche, la déforestation, etc.

Les ressources continues sont des ressources renouvelables qui peuvent être utilisées constamment sans épuisement, comme le vent, le soleil ou la géothermie.

Les ressources non renouvelables ou épuisables sont constituées sur des temps géologiques longs (plusieurs millions d’années) et ne se renouvellent pas sur une courte période. La vitesse d’utilisation est plus grande que la vitesse de création, ce qui en fait des ressources finies. C’est le cas des minerais, des combustibles fossiles et des combustibles nucléaires.

SELON LE CARACTÈRE ÉNERGÉTIQUE

OU NON ÉNERGÉTIQUE DES RESSOURCES

Les ressources énergétiques sont les ressources produisant de l’énergie.

Les ressources non énergétiques ne produisent pas d’énergie comme les diamants, les terres cultivables.

Il est à noter que certaines ressources peuvent se classifier à la fois dans les ressources énergétiques et non énergétiques en raison de leurs usages multiples. Par exemple, le sucre ou le colza peuvent être utilisés comme produits alimentaires (ressources non énergétiques) ou comme biocarburants (ressources énergétiques).

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savoir

1. DÉFINITIONS

La migration humaine est le déplacement de population.

Au niveau international, il n’existe pas de définition universelle du terme « migrant ». Selon l’Unesco, un migrant est une « personne qui vit de façon temporaire ou permanente dans un pays dans lequel il n’est pas né » et « qui a acquis d’importants liens sociaux avec ce pays ».

Un émigrant est une personne (un migrant) qui est en train ou qui vient de quitter son pays alors qu’un immigrant est une personne (un migrant) qui arrive dans un pays. Ces deux termes évoquent un passage en cours.

Un émigré est une personne qui a quitté son pays et un immigré est une personne qui s’est établie dans un pays par voie d’immigration. Ces deux termes évoquent un passage accompli.

Un demandeur d’asile est une personne qui a quitté son pays et qui demande à un autre pays de le protéger. Lorsque le pays accepte, la personne obtient le statut temporaire de réfugié

2. LES TYPES DE MIGRATIONS

Les migrations peuvent être catégorisées selon :

LE LIEU DE DESTINATION DE LA MIGRATION

• Les migrations internes désignent des déplacements qui ont lieu à l’intérieur des frontières d’un pays.

• Les migrations externes ou internationales désignent des déplacements dirigés vers l’extérieur des frontières d’un pays.

LA DURÉE DE LA MIGRATION

Dans le cas d’une migration permanente ou définitive, le migrant s’installe de façon définitive dans son lieu d’arrivée.

LA MIGRATION 2 ÉditionsVANIN

Certaines migrations sont temporaires : le migrant s’installe dans son lieu d’arrivée pour une courte période. Ces migrations peuvent être :

• Semi-permanentes : il s’agit d’une migration de courte durée.

• Saisonnières : il s’agit d’une migration de courte durée qui se répète chaque année.

• Journalières : il s’agit d’une migration qui a lieu quotidiennement.

2

LE STATUT DE LA MIGRATION

La migration légale se déroule selon les lois et les règles établies par le pays de destination.

La migration illégale ou clandestine ne respecte pas les lois et les règles établies par un pays en matière d’immigration. Un migrant illégal, aussi parfois appelé un « sans-papier », est un non-citoyen qui séjourne dans un pays sans autorisation officielle : soit il n’a pas reçu la permission du gouvernement, soit il est resté au-delà de la date de validité de son visa.

3. LES RAISONS DES MIGRATIONS

Les migrations peuvent se distinguer en fonction des raisons du départ :

• Migration volontaire, c’est-à-dire un mouvement volontaire afin d’améliorer la qualité de vie.

Exemples :

–Tr avail, pour avoir un salaire plus élevé, éviter les taxes

–Meilleur climat, sur tout pour des personnes pensionnées

– Aménités (éléments de l’espace qui représentent un attrait) comme les hôpitaux, écoles, etc.

–Rapprochement par rappor t à la famille ou des amis

• Migration forcée, c’est-à-dire lorsque le migrant n’a pas le choix et doit fuir afin d’échapper à un danger lié à des facteurs naturels, sociaux ou politiques.

Exemples :

–Per sécutions religieuses ou politiques

–Discrimination r aciale ou de genre

–Guerres créant un nombre impor tant de réfugiés

–Tr avail forcé (esclavagisme ou prisonniers de guerre)

–Manque de nourr iture dû à la famine

– Catastrophes naturelles (inondation, sécheresse, tremblement de terre, éruption volcanique ou ouragan)

Les raisons de départ peuvent être uniques mais peuvent aussi être multiples et donc une combinaison de migration volontaire et forcée.

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1. DÉFINITION

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement, le développement consiste à « mener une vie longue et saine, être informé, avoir accès aux ressources nécessaires à un niveau de vie décent et pouvoir participer à la vie de la communauté ». En d’autres termes, le développement mesure le degré d’avancement économique, social, culturel ou technologique d’un pays. À mesure qu’un pays se développe, cela signifie généralement que le niveau de vie et la qualité de vie de la population s’améliorent.

Certains pays sont plus développés que d’autres, mais au sein d’un même pays, chaque personne peut avoir une qualité de vie différente.

2. CLASSIFICATION

Le concept de développement étant complexe et multidimensionnel, sa mesure quantitative à travers des indicateurs est tout aussi complexe. Pour mesurer le développement et classer les pays, il faut utiliser des indicateurs qui sont disponibles pour l’ensemble des pays du monde.

Différentes classifications sont couramment utilisées :

LE REVENU NATIONAL BRUT PAR HABITANT

La manière traditionnelle, et sans doute la plus simple, de comparer les pays consiste à mesurer leur richesse économique.

La richesse économique d’un pays se mesure par son revenu national brut par habitant (RNB/hab.). Le RNB/hab. est la valeur totale des biens et services produits par un pays (sur son territoire ou à l’étranger) au cours d’une année, divisée par le nombre total de personnes vivant dans ce pays. Pour faciliter les comparaisons entre les pays, le RNB est indiqué en dollars américains.

La Banque mondiale classe chaque année les pays en quatre groupes (seuil pour 2023) :

Pays à revenus élevés

Pays à revenus intermédiaires supérieurs

LE DÉVELOPPEMENT 3 ÉditionsVANIN

Pays à revenus intermédiaires inférieurs

Pays à revenus faibles

RNB/hab. ≥ 13 846 $

RNB/hab. entre 4 466 $ – 13 845 $

RNB/hab. entre 1 136 $ – 4 465 $

RNB/hab. ≤ 1 135 $

Source des données : Banque mondiale, https://datahelpdesk.worldbank.org

Classification du Groupe de la Banque mondiale par niveau de revenu (2022)

Classi cation du Groupe de la Banque mondiale par niveau de revenu (2022)

© Banque mondiale

L’INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN

Il est désormais largement admis que le terme « développement » englobe plus que la simple richesse économique.

L’indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite créé par les Nations Unies en 1990 et qui a pour objectif de mesurer le niveau de développement des pays sans en rester simplement à leur poids économique mesuré par le RNB/hab.

L’IDH se mesure à partir de trois variables :

• L’espérance de vie à la naissance donne une idée de l’état sanitaire de la population d’un pays (santé).

• Le niveau d’instruction (mesuré par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) donne des informations sur l’accès à l’éducation au sein du pays.

• Le RNB/hab. donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.

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savoir 3

L’IDH est calculé chaque année et se présente comme un nombre compris entre 0 et 1 : plus l’IDH se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. Il permet donc un classement annuel des pays en quatre groupes :

Pays ayant un développement humain très élevé0,800 < IDH < 1

Pays ayant un développement humain élevé 0,700 < IDH < 0,799

Pays ayant un développement humain moyen0,550 < IDH < 0,699

Pays ayant un développement humain faible 0 < IDH < 0,549

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L’IDH dans le monde en 2021

AUTRE CLASSIFICATION

Autrefois, le monde était divisé entre les pays riches et les pays pauvres, mais cette classification est trop simpliste et péjorative.

La classification des pays est complexe et en constante évolution. Actuellement, dans la littérature, les termes suivants sont utilisés :

• Les pays plus développés économiquement, comme la Belgique, incluent les pays les plus riches et les plus industrialisés. Ils sont parfois appelés les « pays à haut revenu ».

• Les pays émergents sont des pays qui ont connu ou connaissent une croissance industrielle, sociale et économique rapide. Il existe de nombreuses catégories de pays émergents :

– Nouveaux pays industrialisés (NPI) : Quatre pays qui étaient émergents en 1960 (Singapour, Corée du Sud, Taïwan et Hong Kong). –

BRICS : Quatre pays dont les économies ont connu une croissance rapide au début du 21e siècle (Brésil, Russie, Inde et Chine), rejoints par l’Afrique du Sud en 2011, et par l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis en 2024.

– MINT : Mexique, Indonésie, Nigeria et Turquie.

• Les pays moins développés économiquement, comme la Namibie, incluent les pays les plus pauvres et les moins industrialisés ayant un niveau de vie faible. Ils sont parfois appelés les « pays à faible revenu ».

• Les pays les moins avancés (PMA), comme une grande partie de l’Afrique subsaharienne, forment un ensemble de pays où les niveaux de vie sont très bas.

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LES RESSOURCES EN ÉNERGIE ET LES AMÉNAGEMENTS

POUR PRODUIRE DE L’ÉLECTRICITÉ

Les ressources énergétiques, généralement classées en deux catégories (énergies renouvelables et non renouvelables), sont l’ensemble des ressources qui permettent de produire de l’énergie.

L’énergie est la capacité de modifier un état ou de produire une transformation et se mesure en joules (J). L’énergie est, par exemple, ce qui permet de produire un mouvement, de modifier la température ou de fournir un travail.

1. LES SOURCES ET FORMES D’ÉNERGIE

Différentes ressources énergétiques vont permettre la production de diverses formes d’énergie. En effet, comme l’indique la loi de la conservation de l’énergie « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », l’énergie ne peut être que transformée d’une forme à une autre.

Uranium

Ressources non renouvelables

Ressources renouvelables

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Pétrole, gaz naturel, charbon

Biogaz Mouvement des eaux ou des masses d’air

Soleil

Chaleur interne de la Terre

Énergie nucléaireÉnergie stockée au cœur des atomes, dans le noyau, dans les liaisons entre les particules qui le constituent (protons et neutrons)

Énergie chimiqueÉnergie associée aux liaisons entre les atomes constituant les molécules d’une substance

Énergie mécanique

Énergie électromagnétique

Énergie associée aux objets en raison de leur mouvement ou de leur position

Énergie transportée par les rayonnements (onde électromagnétique)

Énergie thermiqueÉnergie associée à l’agitation des molécules et des atomes d’une substance

2. LES TYPES D’ÉNERGIE

L’énergie primaire est l’énergie issue de ressources disponibles dans l’environnement avant toute transformation. Les sources d’énergie primaire sont multiples et comprennent :

• les ressources énergétiques renouvelables comme le Soleil, le vent, l’eau, la géothermie et la biomasse ;

• des ressources énergétiques fossiles comme le pétrole brut, le gaz naturel et le charbon ;

• des ressources énergétiques nucléaires comme l’uranium.

Les énergies primaires sont rarement sous une forme dans laquelle elles sont directement utilisables. Pour être utilisées, il va donc être nécessaire de les transformer. L’énergie primaire transformée est appelée l’énergie secondaire. À l’exception de la lumière du Soleil, l’énergie que nous utilisons provient de la transformation d’une énergie primaire en une énergie secondaire. Par exemple, l’électricité est une énergie secondaire obtenue à partir de plusieurs énergies primaires : l’énergie nucléaire avec des réacteurs, l’énergie mécanique des cours d’eau avec des barrages, l’énergie électromagnétique du Soleil avec des panneaux. L’électricité est le résultat du déplacement des électrons dans un conducteur. Elle est produite à l’aide des autres énergies et a des usages multiples : se chauffer, s’éclairer, se nourrir, se laver, communiquer, se déplacer, etc.

3. LES AMÉNAGEMENTS PERMETTANT DE PRODUIRE DE L’ÉLECTRICITÉ

Grâce à différents aménagements, les êtres humains vont utiliser les ressources énergétiques disponibles pour transformer l’énergie primaire en électricité puisque c’est l’énergie qu’ils consomment généralement pour répondre à leurs besoins.

Ressource énergétiqueAménagement permettant la production d’électricité

Uranium

Ressources non renouvelables

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Ressources renouvelables

Pétrole, gaz naturel, charbon

Biogaz

Mouvement des eaux

Mouvement des masses d’air

Soleil

Chaleur interne de la Terre

Centrale nucléaire

Centrale thermique

Centrale hydroélectrique ou marémotrice

Éoliennes

Panneau photovoltaïque ou centrale solaire

Centrale géothermique

savoir

Le changement climatique 5

1. Définition

Un changement climatique est une variation dans le climat d’une région comme le réchauffement, le refroidissement, l’augmentation ou diminution des précipitations, les changements d’intensité d’évènements météorologiques, etc. Des facteurs naturels et/ou humains peuvent être à l’origine de ces changements climatiques. De nombreux changements climatiques ont eu lieu durant les temps géologiques.

De nos jours, le terme « changement climatique » est utilisé pour désigner le changement climatique actuel mais initié dans les années 1950, et largement causé par les activités humaines.

La principale cause du changement climatique actuel est l’importante augmentation des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère qui crée ce qui est appelé l’effet de serre additionnel.

Émissions de gaz à e et de serre liées à l’humain (1990-2019)

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Gaz uorés (gaz F)

Protoxyde d’azote (N2O)

Méthane (CH4)

Dioxyde de carbone issu de l’occupation du sol, du changement d’occupation du sol, de l’exploitation forestière (CO2)

Dioxyde de carbone issu des énergies fossiles et de l’industrie (CO2)

u Fiche Savoir 6, « Le bilan radiatif et l’effet de serre », p. 204.

2. Quelles sont les observations qui témoignent du changement climatique ?

AUGMENTATION

DES TEMPÉRATURES DE L’AIR

Sur la base d’une période de référence, allant de 1850 à 1900, les scientifiques constatent une augmentation des températures de l’air à la surface de la Terre. Aujourd’hui, cette augmentation est de 1,07°C d’après le rapport du GIEC.

© Columbia University, http://www.columbia.edu/~mhs119/Temperature/T_moreFigs/

AUGMENTATION

DES TEMPÉRATURES DES MERS ET DES OCÉANS

Depuis 1971, les mesures précises permettent d’observer la température des océans à différentes profondeurs. Entre 1971 et 2010, les 75 premiers mètres de l’océan ont vu leur température augmenter de 0,11°C par décennie.

FONTE DES GLACES

La hausse des températures entraîne inévitablement la fonte des glaces à la surface de la Terre, qu’il s’agisse de la calotte de l’Antarctique ou du Groenland, de la banquise de l’Arctique ou des glaciers de montagne.

Index global des températures terre-océan (°C)

© Columbia University, http://www.columbia.edu/~mhs119/Temperature/T_moreFigs/

Source : PIOMAS v2.1, Zachary Labe

savoir 5

ÉLÉVATION DU NIVEAU DES MERS ET DES OCÉANS

L’élévation des mers a plusieurs causes, dont la plus importante est la dilatation thermique de l’eau. Celle-ci est entraînée par la hausse des températures (une molécule d’eau occupe plus de place quand la température est élevée). Cette élévation est susceptible d’avoir des conséquences sur de nombreuses régions côtières. En fonction des régions du monde, le niveau a déjà augmenté de plusieurs millimètres. L’élévation moyenne du niveau des mers et océans à l’échelle du monde était de 0,19 mètre entre 1901 et 2010. 1880190019201940

PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES

Si la hausse des températures est l’observation la plus connue du changement climatique car la plus médiatisée au travers des vagues de chaleur (qui sont aussi un phénomène météorologique extrême), il existe d’autres modifications, comme des sécheresses plus précoces et plus longues, des tempêtes et cyclones plus nombreux et plus intenses, des feux de forêts plus fréquents, etc.

Année

Source : Données de la NASA https://climate.nasa.gov/vital-signs/sea-level/

1940195019601970198019902000201020202030

1900191019201930

Nombre d’événements météorologiques extrêmes

Source : EM-DAT, CRED / UCLouvain, Bruxelles Christophe Penninckx

Variation du niveau marin en mm

CHANGEMENT DU RÉGIME DES PLUIES

Des perturbations dans le régime des pluies sont observées dans différentes régions du monde : moins de pluies à certains endroits et à d’autres des pluies plus nombreuses et plus intenses.

Changements prévus des précipitations moyennes (1986-2005 à 2081-2100)

ACIDIFICATION DES OCÉANS

En plus de se réchauffer, les océans voient aussi leur acidité changer. Il s’agit pourtant d’un élément crucial dans la vie de certaines espèces marines. Cette acidification pose en outre un problème plus important dans le rôle que jouent les océans dans le changement climatique et leur capacité à absorber le CO2.

Source : Jiang, LQ., Carter, B.R., Feely, R.A. et al., Surface ocean pH and buffer capacity: past, present and future, Sci Rep 9, 18624 (2019). https://doi.org/10.1038/s41598019-55039-4, CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/)

CHANGEMENTS DANS LES COURANTS MARINS

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Un ralentissement des courants marins est observé. Or, les courants marins jouent un rôle majeur dans la régulation du climat sur Terre. Par exemple, le Gulf Stream, courant qui borde les côtes européennes, nous apporte un climat doux en hiver.

Source : GIEC

AUGMENTATION DES SURFACES VÉGÉTALES : « VERDISSEMENT MONDIAL » (GLOBAL GREENING)

Un effet « inattendu » du changement climatique est le « verdissement mondial », c’est-à-dire l’augmentation de la croissance des végétaux. Cela peut sembler positif, mais malheureusement, des plantes qui grandissent dans un environnement riche en dioxyde de carbone sont moins nutritives.

Évolution de la surface foliaire (% de 1982 à 2015)

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Source : Boston University

3. LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Il existe divers impacts liés au changement climatique. Ceux-ci étant différents et plus ou moins marqués en fonction des régions du monde. Les plus évidents sont : les inondations, le risque de pénurie d’eau, l’insécurité alimentaire, les dégâts sur les infrastructures, les feux de forêts, l’expansion de l’habitat de certaines espèces porteuses de maladies, le changement dans la saisonnalité des plantes engendrant des changements dans l’agriculture, la perte de la biodiversité dont celle des écosystèmes marins, les conflits et l’apparition de migrants environnementaux.

IMPACTS

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LE BILAN

RADIATIF ET L’EFFET DE SERRE

Le bilan radiatif dresse l’inventaire de l’énergie reçue et perdue à un moment donné pour un endroit précis à la surface de la Terre. Il se mesure en watts par mètre carré (W/m²).

1. ÉNERGIE REÇUE PAR LA TERRE

L’énergie reçue va dépendre de deux éléments :

LE RAYONNEMENT SOLAIRE REÇU À LA SURFACE DE LA TERRE

La Terre va recevoir de l’énergie en provenance du Soleil sous forme de lumière et d’énergie ultraviolette. Étant donné que le rayonnement solaire traverse l’atmosphère, une partie de celui-ci peut être réfléchie par l’atmosphère (notamment par les nuages) et être renvoyée vers l’espace.

La sphéricité de la Terre ainsi que sa révolution et sa rotation impliquent que le rayonnement solaire reçu à la surface de la Terre est inégal puisqu’il varie en fonction de la hauteur du Soleil.

LA RÉFLEXION DU RAYONNEMENT SOLAIRE À LA SURFACE DE LA TERRE (ALBÉDO)

Valeurs d’albédo pour di érentes occupations du sol à la surface de la Terre

Forêt Sable Neige ancienne ou glace Nuage Neige fraîche

L’albédo est la part des rayonnements solaires qui sont réfléchis par une surface et renvoyés vers l’atmosphère. L’albédo varie de 0 %, si la surface absorbe tous les rayons, à 100 %, si la surface renvoie tous les rayons. Les surfaces noires (comme l’eau) ont une valeur d’albédo faible et absorbent donc une partie importante du rayonnement solaire (flèche blanche sur le schéma). Cette absorption d’énergie est transformée en chaleur et la surface se réchauffe. Au contraire, les surfaces blanches (comme la neige) ont un albédo important et réfléchissent une bonne partie du rayonnement solaire (flèche rouge sur le schéma). Elles se réchauffent donc moins vite car le rayonnement absorbé (flèche blanche sur le schéma) est plus faible.

Rayonnement solaire

Rayonnement ré échi

Rayonnement absorbé

2. ÉNERGIE PERDUE PAR LA TERRE

Rayonnement solaire

Rayonnement ré échi

Rayonnement absorbé

L’énergie perdue par la Terre l’est sous forme de rayonnement infrarouge. En effet, tous les corps (objets) émettent et absorbent un rayonnement infrarouge.

Le bilan radiatif appelé aussi rayonnement net est donc la différence entre la quantité de rayonnement solaire entrant et les rayonnements perdus : rayonnement réfléchi par la surface (dû à l’albédo) et le rayonnement infrarouge de la Terre.

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savoir 6

3. EFFET DE SERRE

L’effet de serre est un phénomène naturel où les gaz naturellement présents dans l’atmosphère (la vapeur d’eau, le gaz carbonique (C02), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3), entre autres) retiennent une partie de la chaleur émise par la Terre. Les gaz agissent comme les vitres d’une serre en laissant passer les rayons solaires venus de l’extérieur mais en empêchant une bonne partie de la chaleur d’en ressortir.

L’effet de serre naturel est nécessaire sur Terre car sa présence permet d’obtenir une température moyenne d’environ 15°C au lieu de -18°C.

Mais actuellement, l’être humain, via ses activités (transports, agriculture, industrie, etc.), rejette de plus en plus de gaz à effet de serre (GES). Ceux-ci s’accumulent dans l’atmosphère, s’ajoutent aux GES déjà présents et créent l’effet de serre additionnel. Étant donné qu’il y a plus de GES, la quantité de chaleur stockée augmente et cela entraîne un réchauffement de la planète.

u Fiche Savoir 5, « Le changement climatique », p. 198.

S’il n’y avait pas d’e et de serre

Rayonnement solaire

Rayonnement qui traverse l’atmosphère

Rayonnement renvoyé vers l’espace par l’atmosphère

Rayonnement ré échi de la Terre

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E et de serre naturel

E et de serre additionnel

Rayonnement infrarouge de la Terre

Rayonnement infrarouge de la Terre renvoyé vers l’espace

Rayonnement retenu par les gaz à e et de serre

savoir 7

Aléa, enjeu, risque et vulnérabilité

biens, activités économiques, etc.

Coulée de lave détruisant tout sur son passage (habitations, personnes, végétation, terres agricoles, etc.)

L’aléa est un phénomène (naturel ou technologique) provoquant un danger potentiel dans un espace donné. Il existe deux types d'aléas :

• les aléas naturels : tremblement de terre, tsunami, éruption volcanique, glissement de terrain, cyclone, inondation, tornade, etc.

• les aléas technologiques (c’est-à-dire liés à l’activité humaine) : explosion, pollution (marée noire, chimique), rejet de matières toxiques, rupture de barrage, accident d’avion, etc.

L’enjeu est l’ensemble des per sonnes et des biens (bâtiments, espaces cultivés, voies de communication, etc.) susceptibles d’être affectés par ce phénomène.

Le risque est l’interaction entre un aléa et des populations, des biens et/ou des activités (agricoles, économiques, etc.). Il est donc la combinaison d’un aléa et d’un enjeu, qu’il soit humain, économique ou environnemental.

Il n’y a pas de relation linéaire entre l’aléa et les dégâts qu’il provoque : un aléa très puissant peut provoquer des dégâts mineurs alors qu’un aléa de moindre ampleur peut causer énormément de dommages. En effet, l’ampleur des destructions sera influencée par la vulnérabilité des territoires où l’aléa se produit. La vulnérabilité désigne la fragilité d’une personne, d’un bâtiment, d’une infrastructure (enjeux) face à un aléa. La pauvreté va influencer la vulnérabilité : les personnes défavorisées sont plus susceptibles de vivre et de travailler dans des zones exposées à des aléas potentiels.

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La résilience est la capacité d’une société à faire face à la crise, à la prévenir et à la gérer. Des moyens de subsistance sûrs et des revenus plus élevés permettent de mieux se protéger des aléas et de se remettre plus rapidement : mise en place d’un système de surveillance, protection via la construction d’une digue, etc.

Volcan actif

Personnes,

Enjeu Risque

Aléa

savoir 8

LES ATOUTS ET CONTRAINTES, POTENTIALITÉS ET VULNÉRABILITÉS (ACPV)

Les atouts et contraintes sont l’ensemble des points positifs ou négatifs d’un territoire vis-àvis d’une activité humaine ou d’un aménagement. Les atouts et les contraintes sont des éléments observables qui peuvent être naturels (conditions climatiques favorables, dénivelé important, etc.) ou humains (présence d’un axe routier, absence d’habitations, faible prix du terrain, etc.).

Les potentialités et vulnérabilités sont l’ensemble des effets positifs ou négatifs d’une activité humaine ou d’un aménagement vis-à-vis d’un territoire. Les effets observables peuvent avoir un impact sur l’environnement ou sur les êtres humains vivant sur ce territoire.

1. Dans le cas d’une activité humaine

Un atout est un avantage propre au territoire qui facilite les activités humaines dans ce territoire.

Une contrainte est un élément du territoire qui gêne ou limite les activités humaines dans ce territoire.

Une potentialité est un effet positif pour le territoire créé par l’activité humaine implantée dans ce territoire.

Une vulnérabilité est un effet négatif pour le territoire créé par l’activité humaine implantée dans ce territoire.

Exemple : L’agriculture à Almería (sud de l’Espagne) POSITIF

La création d’emplois

Le manque d’eau en été

La salinisation des sols due à l’agriculture d’irrigation

2. Dans le cas d’un aménagement

Un atout est un avantage propre au territoire qui facilite l’installation d’un aménagement dans ce territoire.

Une contrainte est un élément du territoire qui complique l’installation d’un aménagement dans ce territoire.

Une potentialité est un effet positif pour le territoire créé par la construction d’un aménagement dans ce territoire.

Une vulnérabilité est un effet négatif pour le territoire créé par la construction d’un aménagement dans ce territoire.

Exemple : La construction d’un barrage dans les Andes

Aménagement

La création d’électricité

La présence d’un village au fond de la vallée

Inondation des villages situés à l’emplacement du lac de retenue du barrage

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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le concept de développement durable (Sustainable Development) a été introduit en 1987 par le rapport dit Brundtland qui en donne la définition suivante : « Mode d’or ganisation de la société qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Il fut adopté lors du « Sommet de la Terre » de Rio en juin 1992, une conférence mondiale des Nations Unies qui avait pour objectif de produire un agenda et un plan d’action pour la communauté internationale sur les questions d’environnement et de développement.

Le développement durable a pour objectif d’aboutir à un état d’équilibre entre trois piliers :

• Environnement : ce pilier met l’accent sur la préservation de l’environnement et des ressources à long terme.

• Équité sociale : ce pilier met l’accent sur l’accès équitable, c’est-à-dire qui ne lèse personne, aux ressources et aux services de base (éducation, soins de santé, logement, etc.) pour tous les membres de la société.

• Économie : ce pilier met l’accent sur la nécessité de promouvoir une croissance économique équilibrée et durable en visant la diminution de l’extrême pauvreté et la rémunération décente de tous.

Autrement dit, le développement durable est un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable

SOCIAL

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En septembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté les 17 objectifs de développement durable (ODD) afin de mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et assurer la prospérité pour tous d’ici à 2030.

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savoir 10 LA DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (DIT)

Pour être fabriqué, un bien nécessite un ensemble d’opérations de production : depuis son concept initial (conception) jusqu’à la distribution sur le marché.

EXTRACTION

Recherche autour du produit et conception

CONCEPTION

Extraction des matières premières (mines, récolte, etc.)

Assemblage/ Fabrication en usine du produit

FABRICATION/ ASSEMBLAGE

Vente du produit manufacturé au consommateur DISTRIBUTION

ÉTAPES DE LA PRODUCTION ET DE LA DISTRIBUTION D’UN BIEN

Historiquement, toutes ces étapes étaient effectuées dans un même pays. Avec la mondialisation et la croissance des firmes transnationales (FTN), la production des biens s’est étendue à l’échelle mondiale.

La division internationale du travail (DIT, parfois appelée division internationale du processus de production (DIPP)) désigne le fait que les pays se sont spécialisés dans certaines étapes de la production d’un bien.

La DIT est donc la répartition de la production entre différents pays en fonction de leurs avantages comparatifs. La théorie des avantages comparatifs soutient qu’un pays devrait se spécialiser dans la production de biens et services pour lesquels il détient le meilleur avantage par rapport aux autres pays : disponibilité de la ressource, climat propice à une culture spécifique, coût de la main-d’œuvre attractif, etc. Cette spécialisation va permettre d’optimiser leur efficacité et leur productivité.

Cette organisation entraîne une interdépendance économique entre les pays : ils ne fabriquent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production. La DIT s’accompagne donc du développement des échanges internationaux ainsi que de la concurrence.

La DIT traditionnelle attribuait aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et les services, et aux pays moins développés économiquement la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). Cependant, la DIT n’est pas figée dans le temps et elle évolue au fur et à mesure du développement des techniques mais aussi des pays. Ainsi certains pays moins développés économiquement se sont mis à fabriquer des produits manufacturés courants (textiles, par exemple).

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Avec l’émergence économique de l’Asie de l’Est et du Sud, un nouveau concept est apparu : la « nouvelle division internationale du travail ». Dans ce concept, les pays développés fabriquent surtout les produits technologiques et les services dont la production nécessite de hautes qualifications alors que les pays en développement ou émergents se sont spécialisés dans l’industrie légère, l’assemblage, voire dans des produits à plus forte valeur ajoutée.

savoir 11

1. DÉFINITION

LA MONDIALISATION

La mondialisation (ou globalisation) désigne l’intensification des échanges sur toute la planète. La mondialisation entraîne un niveau d’interaction croissant entre les différentes régions et populations du monde.

2. ORIGINES DE L A MONDIALISATION

Tout au long de l’Histoire, les sociétés humaines ont eu tendance à échanger entre elles. Dès l’Antiquité, les différentes civilisations ont ainsi développé des routes commerciales qui ont favorisé les échanges entre les êtres humains (route de la soie par exemple). Ces échanges se sont poursuivis notamment via les conquêtes militaires et les grandes explorations.

Les échanges mondiaux se sont particulièrement accélérés depuis la seconde moitié du 20e siècle grâce aux progrès technologiques dans le domaine des transports (baisse des coûts de transport) et de la communication (internet notamment).

3. LES FIRMES TRANSNATIONALES (FTN), ACTEURS IMPORTANTS DE LA MONDIALISATION

Les firmes transnationales (FTN), aussi appelées multinationales, sont des entreprises qui produisent et vendent des produits dans plus d’un pays, c’est-à-dire qu’elles possèdent au moins une filiale à l’étranger. Les FTN sont un acteur incontournable de la mondialisation. Elles emploient des millions de salariés et contribuent pour deux tiers des échanges mondiaux et un tiers de la production.

savoir 11

LES MARQUES LES PLUS INFLUENTES SUR LE MARCHÉ MONDIAL EN 2023 (Classement défini par valeur de marque , en millions de dollars)

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4. MODES DE FONCTIONNEMENT : LE S FLUX

La mondialisation s’effectue via des flux qui peuvent être matériels (éléments visibles) ou immatériels, et de différents types :

LES FLUX DE MARCHANDISES

Les flux de marchandises ont évolué au cours des derniers siècles, que ce soit par le type de produits échangés (matières premières, produits manufacturés voire services) et par la quantité de produits échangés. L’amélioration des transports et l’apparition des hubs (développement d’aéroports, de trains à grande vitesse, de navires plus grands et de porte-conteneurs) a permis de diminuer leurs coûts et d’améliorer leur efficacité. Les entreprises peuvent donc s’approvisionner facilement et à moindre coût dans le monde entier, ce qui va entraîner un éclatement spatial de la chaîne de production : les entreprises n’ont plus besoin d’être situées à proximité de leurs fournisseurs ou de leurs consommateurs.

u Fiche Savoir 10, « La division internationale du travail (DIT) », p. 212.

Des flux illicites touchent également beaucoup de produits, comme les minerais rares et précieux (diamant, or, tantale, etc.) mais aussi le bois et le poisson.

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LES FLUX DE PERSONNES

La mobilité des êtres humains a été facilitée par la mondialisation, que ce soit pour une raison économique, sécuritaire ou touristique. Comme pour les marchandises, ce sont majoritairement les disparités entre les espaces du monde qui sont à l’origine des flux de personnes, légaux ou illégaux.

LES FLUX FINANCIER S

Les flux financiers, aussi appelés flux de capitaux (mouvements d’argent), sont très importants et sont à mettre en lien avec les marchés financiers qui sont planétaires. Les investissements directs étrangers (IDE), mouvements de capitaux réalisés pour développer ou continuer de faire croître la filiale d’une firme à l’étranger, contribuent à la mondialisation.

L’émigration est également à l’origine de flux financiers relativement importants : beaucoup d’immigrés envoient régulièrement de l’argent à leurs familles restées dans leurs pays d’origine.

LES FLUX D’INFORMATIONS ET DE CONNAISSANCES

Les flux d’informations et de connaissances sont devenus possibles grâce à l’amélioration des technologies de l’information et des communications : le courrier électronique, internet, les lignes téléphoniques et les téléphones portables peuvent transporter de plus en plus d’informations et ont permis de communiquer plus rapidement et plus facilement. Les FTN peuvent facilement communiquer avec leurs filiales, les connaissances peuvent également circuler rapidement.

Internet : câbles sous-marins

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Source : TeleGeography, www.submarinecablemap.com (2021)

5. LES CONSÉQUENCES DE LA MONDIALISATION

La mondialisation a rendu les pays interdépendants : ils comptent les uns sur les autres pour les ressources ou les services. Dès lors, cela peut être problématique quand un pays ne peut plus fournir les autres (exemple : les masques au début de la crise du Covid).

La mondialisation a des conséquences sociales : certaines entreprises décident de délocaliser des parties de leur production, entraînant des pertes d’emplois dans les pays à haut coût de main-d’œuvre. Les conditions de travail dans des pays à bas coût de main-d’œuvre sont parfois très difficiles.

La mondialisation a des effets négatifs sur l’environnement. Ainsi, le développement massif du transport est responsable de problèmes environnementaux : émissions de gaz à effet de serre, changement climatique, pollution de l’air. Dans certains pays moins regardants sur les normes environnementales, les entreprises peuvent utiliser des produits nocifs pour la santé, qu’elles rejettent ensuite dans l’environnement.

6. LES PAYS EXCLUS DE LA MONDIALISATION

Certains groupes de pays comme les pays moins avancés sont exclus des richesses générées par la mondialisation à cause de leur manque d’infrastructures économiques, de moyens financiers ou matériels ou de connectivité.

D’autres États font volontairement le choix de rester en retrait par rapport à la mondialisation. Il s’agit des pays ayant un régime socialiste voire communiste tels que la Corée du Nord ou Cuba.

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Le climat avec ses caractéristiques (températures, précipitations et vents) va avoir un impact sur la végétation observée sur Terre.

Un biome est une vaste zone spatiale où le climat, le sol, la flore et la faune ont des caractéristiques similaires.

Voici une carte du monde reprenant, de manière simplifiée les principaux biomes :

Les biomes terrestres peuvent être regroupés en différents ensembles.

Les DÉSERTS forment un biome très aride, c’est-à-dire avec très peu de précipitations. Ils sont caractérisés par de grands écarts de températures journaliers (jour/nuit) et pas de saison marquée. La végétation et la faune y sont très rares.

LES BIOMES savoir 12 ÉditionsVANIN

Il existe deux types de déserts : les déserts chauds et les déserts froids.

Les déserts froids sont principalement constitués de neige et de glace et se trouvent dans les régions polaires où la température moyenne annuelle est faible.

Les déserts chauds sont plutôt exposés à des températures élevées.

Climat associé : Désertique (Froid ou

/ Chaud ou aride)

Les FORÊTS sont des régions dominées par les arbres et couvrent environ un tiers de la surface terrestre. Ces différents types de forêts se trouvent à différentes latitudes et connaissent des conditions climatiques différentes.

Les forêts tropicales humides connaissent des températures chaudes toute l’année et des précipitations très élevées. La chaleur et l’humidité constantes favorisent la croissance d’une multitude de végétaux et d’animaux et en font une forêt dense et verte très riche en biodiversité.

Les forêts méditerranéennes forment une forêt de broussailles surtout composées de végétation xérophile (résistante à la sécheresse). Elles sont caractérisées par des étés très chauds et secs, et des hivers doux et humides. En fonction du type de sol sur lequel elles se développent, elles sont appelées maquis (sol acide) ou garrigue (sol calcaire).

Les forêts tempérées se caractérisent par une végétation principalement composée d’arbres à feuilles caduques, c’est-à-dire qui tombent lorsque la température diminue. Quatre saisons marquées sont observées dans cette région, dont un été frais et un hiver doux.

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Les forêts boréales, aussi appelées taïga, forment une vaste étendue forestière composée principalement de conifères. La température moyenne annuelle est généralement sous 0°C, avec de longs hivers froids et des étés courts et plutôt frais. Les précipitations annuelles sont importantes. La végétation est adaptée au froid et à la faible luminosité (la per sistance des feuilles permet aux arbres de faire de la photosynthèse dès le tout début de la saison, la couleur foncée permet d’absorber plus de chaleur, etc.).

Climat associé : Équatorial

Climat associé : Méditerranéen

Climat associé : Océanique

Climat associé : Océanique

Les PRAIRIES forment un biome ouvert dominé par l’herbe haute. Il existe deux types de prairies : les prairies tropicales, aussi appelées savanes, et les prairies tempérées, appelées steppes.

Continental

associé : Désertique froid

Les prairies tropicales sont caractérisées par des herbacées mais quelques arbres et arbustes peuvent être observés. Elles se situent dans des régions chaudes marquées par l’alternance d’une saison sèche et d’une saison des pluies. Pendant la saison humide, le biome prendra de belles couleurs vertes alors que pendant la saison sèche, les plantes herbacées jauniront jusqu’à se dessécher.

Les prairies tempérées sont pratiquement dépourvues d’arbres. Les précipitations sont faibles et se concentrent essentiellement durant l’été. La température est généralement très basse l’hiver (inférieure à 0 °C pendant plusieurs mois) et très élevée en été.

La toundra, dont le nom provient du mot finlandais tunturi, qui signifie « plaine sans arbres », est observée dans les zones polaires : les températures et les précipitations annuelles moyennes sont faibles. Elle est caractérisée par une végétation basse, principalement des herbacées comme les mousses et les lichens. Les arbres ne peuvent pas se développer car la période de croissance est courte et le pergélisol est présent, c’est-à-dire du sol gelé en permanence qui limite la croissance des racines.

La carte illustrant la répartition spatiale des biomes donne l’impression qu’il y a une coupure nette entre chaque biome. En réalité, la transition est progressive d’un biome à l’autre.

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Climat associé : Tropical

Climat associé :

Climat

1 UTILISER UN SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE (SIG)

2 CONSTRUIRE UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

3 APPRÉCIER LA QUALITÉ ET LA PERTINENCE D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

4 LIRE UNE CARTE THÉMATIQUE

5 DÉCRIRE UNE RÉPARTITION SPATIALE

6 RÉALISER UNE CARTE THÉMATIQUE AVEC DES DONNÉES QUANTITATIVES

7 SITUER UN LIEU

8 LOCALISER UN LIEU

savoir faire 1 UTILISER UN SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

(SIG)

Un système d’information géographique (SIG) est un outil numérique utilisé pour créer, analyser et localiser différents types de données. Le SIG permet de faire le lien entre une localisation et des données descriptives. Dans un SIG, un ensemble d’informations géographiques enregistrées sous forme de couches distinctes se superposent. Par exemple, un SIG peut contenir des informations sur le réseau hydrographique, la localisation des stations d’épuration, etc.

Étant donné que de nombreux enjeux auxquels nous sommes confrontés (environnementaux, sanitaires, etc.) ont un lien étroit avec la géographie, les SIG sont de puissants outils d’analyse spatiale. Ils sont souvent utilisés pour créer des cartes, effectuer des analyses spatiales et résoudre des problèmes complexes.

Voici quelques tutoriels pour apprendre à utiliser différents SIG.

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Tutoriel pour l’application ArcGIS

Tutoriel pour Google Earth

CONSTRUIRE UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

Une représentation cartographique peut être une carte, un croquis ou un schéma cartographique

1. Les éléments essentiels d’une représentation cartographique

Pour pouvoir être lue et analysée correctement, une représentation cartographique doit reprendre cinq éléments fondamentaux qu’il est possible de résumer sous l’acronyme TOLES

• T – Titre 1

Le titre doit être bref et précis. Il doit indiquer :

• le thème mis en évidence (transpor t, environnement, etc.) – Quoi ?

• la zone spatiale représentée (Wallonie, Asie du Sud-Est, vallée du Nil) – Où ?

• la période représentée – Quand ?

Il est inutile de mettre « Car te de … ».

• O – Orientation 2

Rose des vents ou nord

N.B. : L’orientation est un des éléments qui est parfois manquant car, par convention, quand il n’y a rien d’écrit, le nord se trouve vers le haut de la carte.

• L – Légende 3

La légende constitue l’élément le plus important car elle permet de comprendre la carte. Lors de la réalisation d’une carte, elle doit être construite avant puisqu’elle en est la base. Elle doit être ordonnée pour répondre à la problématique, et précise (unités).

• E – Échelle 4

L’échelle est le rapport mathématique entre une longueur sur la carte (souvent 1 cm) et la longueur réelle sur le terr ain. Elle peut être graphique, numérique ou verbale.

faire 2 ÉditionsVANIN

Échelle graphiqueÉchelle numérique

0 50 100 m

Échelle verbale

1:25 000 1/25 000 1 cm représente 10 km

• S – Source et date des données 5

Il est primordial d’indiquer la source, la date et les données d’une carte, surtout quand il s’agit de données numériques, car cela influence fortement l’analyse !

savoir faire 2

2. LES REPRÉSENTATIONS CARTOGRAPHIQUES

Le croquis et le schéma consistent à traduire en dessin une situation complexe. Le croquis utilise un fond de carte alors que pour le schéma, il faut d’abord simplifier les contours du fond de carte.

LA CARTE

La carte est une représentation d’un espace géographique généralement réalisée par un géographe à l’aide d’un logiciel de cartographie (SIG). La carte doit reprendre les cinq éléments TOLES.

La disponibilité en eau douce, en mètre cube par habitant et par an, dans le monde en 2018

savoir faire 2

LE CROQUIS

Le croquis car tographique utilise un fond de carte pour mettre en évidence un phénomène, une situation, une tendance, etc. Pour être exact, le croquis doit également reprendre les cinq éléments TOLES.

La ZCIT dans le monde

4

LE SCHÉMA CARTOGRAPHIQUE

Équateur Alizés

Zones de fortes précipitations

© Géographie 4, Éditions Van In

Réaliser un schéma cartographique revient à dessiner une région du monde en simplifiant les contours des régions, pays et continents. À la différence des deux autres représentations cartographiques, le schéma cartographique doit reprendre quatre des cinq éléments TOLES : compte tenu de la simplification du fond de carte, il n’y a pas d’échelle.

La ZCIT dans le monde

ÉditionsVANIN

Équateur Alizés

Zones de fortes précipitations

avec dommages considérables Tornades avec dommages sévères Tornades avec dommages dévastateurs

3. Utiliser et comprendre le langage cartographique

Toutes les informations représentées sur une carte, un croquis ou un schéma vont être représentées par des figurés, qui composent ce qui est appelé le langage cartographique

LES TYPES DE FIGURÉS – LE MODE D’IMPLANTATION

En fonction de ce qui va être cartographié, il faut choisir le bon type de figurés

Je veux… J’utilise des… Exemples

représenter un lieu précis dans l’espace (une ville, un port, une gare)

représenter une limite ou une information dynamique (frontière, axe de transport, flux migratoires, déplacement)

figurés ponctuels

Des formes géométriques

figurés linéaires

Des lignes ou des flèches représenter une zone, une surface ou un espace (un pays, un espace touristique, un climat, une densité de population)

figurés de surface

Attention : ils sont toujours indiqués sous forme de rectangle dans la légende Prairie

N.B. : Un figuré de surface peut devenir un figuré ponctuel en fonction de l’échelle de la carte. Exemple : Un terrain de foot à une grande échelle est représenté par un figuré de surface mais il ser a représenté par un point à une petite échelle.

savoir faire 2 ÉditionsVANIN

savoir faire 2

MODE DE VARIATION DES FIGURÉS

Une fois le bon type de figurés choisi, il va falloir déterminer comment le représenter. La façon dont le figuré va varier va dépendre du type de données à représenter.

Il existe deux catégories de données :

• les données quantitatives qui donnent une information de quantité, de nombre (exemple : le nombre d’habitants, le taux de mortalité, etc.) ;

• les données qualitatives, qui donnent des informations, des précisions (exemple : la cause de décès lors de la migration, l’occupation du sol (prairie, forêt), etc.).

En fonction du type de données, le langage cartographique utilisé sera différent.

Peut-on compter/chiffres les données ?

NON

DONNÉES QUALITATIVES

Les catégories de la donnée peuvent-elles être ordonnées ?

NON

Données nominales

Exemples :

• Gare

• Hôtel

• École

Forme

Mode de variation des figurés

Teinte de la couleur

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OUI

DONNÉES QUANTITATIVES

La donnée est-elle issue d'un rapport entre deux valeurs ?

OUI

Données ordinales

Exemples :

• Route secondaire

• Route nationale

• Autoroute

Taille

Saturation de la couleur

NON

Données absolues

Exemples :

• Nombre d'élèves dans une école

• Nombre d'habitants

Taille proportionnelle à la valeur représentée

OUI

Données relatives

Exemples :

• Nombre d'élèves par professeur

• Nombre d'habitants par km²

Saturation de la couleur

• La forme

–Symbolique a P

savoir faire 2 ÉditionsVANIN

• La taille

–Figuré ponctuel

–Conventionnelle i

–Géométrique

–Figuré linéaire

• La teinte de la couleur

–Figuré ponctuel   

–Figuré linéaire

–Figuré de surface

• La saturation de la couleur

La saturation varie mais la teinte reste la même.

Exemple : du bleu foncé au bleu clair pour la qualité des eaux de baignades.

N.B. : Les couleurs ne sont pas neutres et doivent être cohérentes avec ce qui est représenté. Par exemple, bleu pour l’eau, vert pour les forêts. Aussi, les couleurs chaudes renvoient à des phénomènes positifs et les couleurs froides à des phénomènes négatifs. Lorsque deux figurés de surface doivent être représentés sur un même territoire il faut alors avoir recours à une couleur à laquelle des hachures peuvent être superposées.

LA NOMENCLATURE

La nomenclature doit être lisible et horizontale sauf pour les cours d’eau et les chaînes de montagnes ou autres grandes régions.

L’écriture (majuscules/minuscules), la couleur, la taille doivent varier en fonction de l’importance de l’élément noté.

Exemple : Bleu pour une mer ou un cours d’eau, majuscules pour une capitale, etc. Si nécessaire, les villes principales et les pays limitrophes peuvent être ajoutés.

APPRÉCIER LA

QUALITÉ

savoir faire 3

ET LA PERTINENCE D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

Il est important de pouvoir apprécier la qualité et la pertinence d’une représentation cartographique afin de pouvoir interpréter de façon judicieuse et appropriée l’information illustrée.

1. APPRÉCIER LA QUALITÉ D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

Avant d’analyser en détail l’information illustrée sur une représentation cartographique, il est utile de se demander si celle-ci est de qualité.

Pour cela, il faut d’abord vérifier la présence des cinq éléments essentiels de la représentation cartographique : Titre – Orientation – Légende – Échelle – Source des données (TOLES).

La source et la date des données vont permettre d’évaluer la fiabilité des données : S’agit-il d’une source de confiance ? Les données sont-elles récentes ?

2. APPRÉCIER LA PER TINENCE D’UNE REPRÉSENTATION CARTOGRAPHIQUE

En plus de vérifier la qualité de la représentation cartographique, il est important d’évaluer sa pertinence.

En fonction de l’objet étudié, il faut évaluer la pertinence :

• du choix de la représentation cartographique : les données car tographiées sont-elles illustrées par la bonne représentation cartographique (carte thématique, croquis cartogr aphique, schéma cartographique, plan) ?

• du choix du langage cartographique : les figurés (point, ligne, surface) sont-ils bien choisis en fonction des données présentées ? Les données sont-elles bien illustrées sur la représentation cartographique ?

Type de données Données représentées par…

Données qualitatives nominales

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Données qualitatives ordinales

Données quantitatives absolues

Données quantitatives relatives

Des symboles de forme ou de teinte de couleurs différentes

Des symboles de taille ou une saturation de couleurs différentes

Des symboles de taille proportionnelle à la valeur représentée

Des symboles ayant une saturation de couleur

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

• de la projection cartographique : elle permet via des transformations mathématiques de représenter la surface de la Terre sur la surface plane d’une carte. Étant donné que ce passage entraîne des distorsions, différentes projections ont été inventées : certaines respectent les angles et les formes (projection conforme), d’autres les surfaces (projection équivalente) ou encore les distances le long des méridiens (projection équidistante). Lors de la réalisation ou de l’analyse d’une carte, il est important d’avoir à l’esprit que la projection utilisée peut influencer la lecture de la carte mais également le centrage, c’est-à-dire le choix de l’espace qui figure au centre de la carte. Par exemple, une projection centrée sur le pôle Nord permettra de bien visualiser les échanges entre les différents continents.

PROJECTION C ONFORME

savoir faire 3

PROJECTION ÉQUIVALENTE

PROJECTION ÉQUIDISTANTE

• des unités de surface : l’analyse d’une carte va être influencée par le découpage spatial utilisé. En effet, pour être analysées, les données peuvent être agrégées par secteurs statistiques, communes, arrondissements, provinces ou toute autre unité spatiale. Les résultats de l’agrégation des données sont dépendants du choix du géographe pour l’un ou l’autre découpage : une car te calculant la densité de population donne un résultat différent si elle est calculée par province, arrondissement ou secteurs statistiques.

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© Eric Gaba via Wikimedia Commons – GNU Free Documentation License

© Eric Gaba via Wikimedia Commons

Densité de population par province (2022)

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6 472,6 - 13 524,2

28 746,3 - 37 121,7

37 516,7 - 37 629,6

50 916,1 - 54 836,7

65 164,9 - 749 180,6

Densité de population par arrondissement (2022)

4 715,2 - 11 699,8

14 179,8 - 21 492,3

25 795,6 - 37 121,7

37 516,7 - 56 578,7

58 549,0 - 749 180,6

Densité de population par secteur statistique (2022)

40 km N

0 - 4 869,8

4 873,1 - 37 516,0

37 516,7 - 109 336,9

109 340,9 - 218 264,8

218 423,2 - 4 486 377,7

40 km N

LIRE UNE CARTE THÉMATIQUE

Une carte thématique est une carte montrant la distribution/répartition d’une variable ou de plusieurs variables sur un thème précis. Une carte thématique inclut aussi des informations de référence comme le nom de lieux, les frontières ou les routes, mais l’objectif de ces informations est uniquement de faciliter la lecture.

Densité de population en Belgique en 2020

D Densité de population

/ époque

Pour lire une carte thématique, pose-toi les questions suivantes :

• Consulte le titre de la carte.

–Quel thème cette carte va-t-elle aborder ? (Quoi ?)

–Quel terr itoire est représenté ? (Où ?)

–De quelle période s'agit-il ? (Quand ?)

• Consulte la légende.

–Combien y a-t-il de variables représentées ?

–Quels types de variables sont représentées ? Sont-elles qualitatives ou quantitatives ?

–Quelles sont les unités de ces variables ?

– Comment lire le figuré utilisé pour ces variables ? Pour les variables quantitatives, que signifie un figuré plus grand ? Que signifie une couleur plus foncée ? Etc

• Consulte la source et la date des données.

–De quand date cette carte ?

Source : Atlas « L’Homme et la Terre », © De Boeck, 2022

savoir faire 5 DÉCRIRE UNE RÉPARTITION SPATIALE

La répartition spatiale (ou distribution spatiale) indique comment un objet couvre un espace. L’étude de la répartition spatiale permet de mettre en évidence des formes particulières, des concentrations, des dispersions, etc.

Décrire une répartition spatiale implique quatre étapes essentielles :

1. Lire la carte thématique

Il est important de comprendre le titre, de consulter la légende et de juger de la pertinence de la carte avant de commencer.

u Fiche Savoir-faire 4, « Lire une carte thématique », p. 233.

2. Annoter la carte pour repérer les éléments à décrire

Il est important d’annoter sur la carte les éléments à décrire.

Si la variable est représentée par un figuré linéaire ou ponctuel, surligne tous les figurés représentant cette variable. Entoure les figurés ponctuels qui seraient regroupés à certains endroits afin de faire ressortir des zones de concentrations

Si la variable est représentée par des figurés de surface, relève les continuités, c’est-à-dire les espaces où la variable est identique sur un espace relativement important. Généralement, l’observation de ces continuités se fait pour les valeurs extrêmes (à savoir les plus grandes et les plus petites).

Cette étape peut parfois se faire dans la tête sans annoter les éléments directement sur la carte mais en les répertoriant mentalement.

Figurés ponctuels

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Figurés de surface

3. Utiliser un vocabulaire adéquat et des repères spatiaux pertinents

Décris la localisation des éléments que tu as mis en évidence à l’étape précédente.

• Avec un vocabulaire adéquat :

• Un vocabulaire de spatialisation : au nord de, au sud de, etc.

• Un vocabulaire adapté à l’objet analysé : dans la plaine alluviale, à proximité de telle autoroute, etc.

• Un vocabulaire adapté à la variable décrite : les volcans, le nombre de personnes, la densité de population, le taux de chômage, etc.

• Avec des repères spatiaux pertinents :

Un repère spatial est pertinent dès lors qu’il permet de mettre en évidence la manière dont l’objet se répartit dans l’espace. À l’échelle mondiale, il est important de se situer par rapport aux lignes de référence : équateur, tropiques, cercles polaires et méridien de Greenwich, et d’utiliser les noms de régions géographiques (Moyen-Orient, etc.). À l’échelle continentale, les pays, reliefs ou villes peuvent être utilisés.

u Carte-clé 5, « Les grands repères géographiques et régions du monde », p. 250.

Exemple

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500 km N

moins de 1 hab./km²

1 - 10 hab./km²

10 - 50 hab./km²

50 - 100 hab./km²

100 - 200 hab./km² plus de 200 hab./km²

Source : CIESIN

La population est densement peuplée au nord de l’Inde alors que la densité de population est très faible au centre de l’Asie.

4. Rechercher des facteurs explicatifs

Pour aller plus loin, la description de la distribution spatiale peut être complétée par des facteurs explicatifs. Pour rechercher de tels facteurs, il est nécessaire de consulter d’autres cartes ou de changer d’échelle. Si les continuités de la distribution spatiale à décrire coïncident avec un élément d’une autre carte, il s’agit peut-être d’un facteur explicatif. Tu peux alors améliorer ta description en ajoutant cette information.

Exemple

La population est fortement concentrée dans les plaines alluviales du Gange, de l’Indus et du Brahmapoutre. La population s’étend au nord jusqu’à l’Himalaya où la densité de population est très faible.

Parfois, une rupture est clairement visible entre deux continuités. Il peut s’agir d’une frontière, d’un fleuve, d’un changement d’occupation du sol, etc. Cette rupture peut très souvent être utilisée comme un facteur explicatif.

5 ÉditionsVANIN

Frontière entre le Mexique et les États-Unis, Mexicali , Google Earth, 2020

savoir faire 6

RÉALISER UNE CARTE THÉMATHIQUE AVEC DES DONNÉES QUANTITATIVES

Pour réaliser une carte thématique avec des données quantitatives, la première étape est de bien identifier le type de données car le choix du langage cartographique, et donc la démarche de construction, seront différents.

u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

1. DONNÉES QUANTITATIVES ABSOLUES

Si les données sont des données quantitatives absolues, le symbole aura une taille proportionnelle à la valeur représentée. Le figuré le plus souvent utilisé est le cercle. Il est donc important que la taille des cercles soit proportionnelle aux valeurs représentées.

Exemple : La population en Belgique en 2023 (Statbel)

La taille des cercles devra être proportionnelle à la quantité de personnes.

Pour tes calculs, commence par la valeur la plus élevée reprise dans les données.

La province d’Anvers compte le plus grand nombre d’habitants, à savoir 1 910 952 habitants. L’aire du cercle pour Anvers doit donc être égale à 1 910 952.

Puisque la formule de l’aire du cercle est �R² (avec R pour le rayon du cercle) et que l’aire du cercle doit correspondre à la valeur représentée, il faut calculer la racine carrée du rayon pour maintenir une bonne proportion entre les cercles représentés sur la carte.

�R² = 1 910 952 puisque � est une constante dans les formules de tous les cercles, je peux ne pas en tenir compte car la proportionnalité sera maintenue pour tous.

Donc R= 1 910 952 =1382 cm.

Si la taille du rayon obtenue est trop grande pour une représentation claire et aérée de la carte, il est possible de le réduire mais dans ce cas, tous les rayons calculés devront être réduits dans la même proportion.

Un cercle de 1382 cm est beaucoup trop grand sur ma carte. Je préfère le diviser par 1200 par exemple. Je vais devoir donc diviser par 1200 toutes mes valeurs afin de garder la même proportion. C’est un peu comme si je rétrécissais de 1200 fois tous les cercles.

savoir faire 6

Région de Bruxelles-Capitale 1 241 1751114

Province d’Anvers 1 910 9521382

Province du Brabant flamand 1 187 4831090 0,91

Province de Flandre occidentale 1 220 0261105 0,92

Province de Flandre orientale 1 561 3161250 1,04

Province du Limbourg 895 030946

Province du Brabant wallon 412 934643

Province du Hainaut 1 356 8951165 0,97 Province de Liège 1 115 5181056 0,88

Province du Luxembourg 293 967542 0,45

Province de Namur 502 261709 0,59 divisé par 1200

La population en Belgique en 2023

Anvers Bruxelles-

Brabant

Hainaut

2. DONNÉES QUANTITATIVES RELATIVES

Si les données sont des données quantitatives relatives, le symbole aura une saturation de couleur changeant avec la valeur représentée.

Avec des données quantitatives relatives, la première étape est de discrétiser les données, c’està-dire découper les données en classes. Il existe plusieurs manières de discrétiser : utiliser la distribution statistique des données, choisir des seuils de manière aléatoire, séparer les données en nombre égale par classe, etc. Choisir le nombre de classes ainsi que la manière de découper les données n’est pas une capacité attendue en secondaire.Tu peux donc discrétiser tes données comme tu le souhaites.Veille toutefois à bien respecter la saturation, à savoir garder une même teinte de couleur (rouge, jaune, vert, etc.), en utilisant une saturation faible pour les petites valeurs (jaune clair par exemple) et une saturation élevée pour les grandes valeurs (jaune foncé).

d’observations

classes 1 2 3

Équi-distance

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classes 1 23

Équi-fréquence (quantiles)

classes 12 3 Manuel

Jenks

classes plusieurs possibilités

Nombre

Valeur de l’indicateur

Distribution statistique des données à discrétiser

savoir faire 6

La densité de population en Belgique en 2023

Flandre occidentale Flandre orientale

BruxellesCapitale

Anvers

Brabant amand

Brabant wallon

Source des données : Statbel

Lieu de résidenceHabitants / km²

Région de Bruxelles-Capitale 7642

Province d’Anvers 664

Province du Brabant flamand 561

Province du Brabant wallon 376

Province de Flandre occidentale 382

Province de Flandre orientale 519

Province du Hainaut 356

Province de Liège

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Province du Limbourg

Province

Province de Namur

Quel que soit le type de données, il est important que les éléments essentiels d’une carte (TOLES) soient bien présents sur la carte thématique. u Fiche Savoir-faire 2, « Construire une représentation cartographique », p. 223.

Namur Luxembourg

Liège

Hainaut

Limbourg

savoir faire 7

SITUER UN LIEU

Situer un lieu, c’est déterminer la position d’un lieu par rapport à celle d’autres lieux ou espaces. En d’autres termes, il s’agit de décrire la situation géographique d’un lieu ou encore d’écrire une localisation relative.

Pour situer un lieu, le géographe préfère utiliser la distance (en km) ou la direction (rose des vents) par rapport à des repères.

Pour situer un lieu, plusieurs échelles peuvent être utilisées. Une description multi-scalaire utilisera plusieurs échelles en partant de l’échelle globale vers l’échelle locale comme un zoom sur le lieu.

En fonction de l’échelle choisie, utilise les repères suivants :

1 Échelle mondiale : Identifie l’hémisphère du lieu à situer.

2. Échelle continentale : Précise dans quel continent se trouve le lieu. Il est possible d’être plus précis en utilisant l’orientation dans le continent.

3. Échelle régionale : Précise le pays du lieu et les pays/océans qui l’entourent. Il est possible de préciser le nom de la région, de la province, de la région agrogéographique, etc.

4. Échelle locale : Situe le lieu par rapport à une caractéristique physique (relief, hydrographie, etc.) ou économique (voie de communication, etc.), ou encore par rapport à une ville importante, telle que la capitale.

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Exemple 1 : Situation de la Belgique

La Belgique se situe dans l’hémisphère nord en Europe de l’Ouest. La Belgique est située le long de la mer du Nord et est bordée au nord par les Pays-Bas, à l’est par l’Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg, et au sud par la France.

Exemple 2 : Situation de Louvain-la-Neuve à l’échelle de la Belgique

Louvain-la-Neuve se situe en Wallonie dans le Brabant wallon, à 30 km au sud-est de la capitale Bruxelles.

savoir faire 8

Localiser un lieu, c’est déterminer la position d’un lieu sur la surface de la Terre à l’aide d’un système de référence, très souvent les coordonnées géographiques.

Les coordonnées géographiques sont utilisées pour localiser avec précision un endroit à la surface de la Terre grâce à sa latitude et sa longitude. L’altitude est une troisième dimension parfois utilisée.

La latitude est la distance angulaire entre un point sur Terre et le parallèle de référence, à savoir l’Équateur. Elle se mesure en degrés (°), minutes (’) et secondes (’’) nord ou sud.

LOCALISER UN LIEU

AMÉRIQUEDUNORD

PARALLÈLE30°

LA NOUVELLE-ORLÉANS (30° N, 90° O)

PÔLE NORD (90° N) MÉRIDIENDEGREENW I CH (0° LONG I T UD E ) Axe de la Terre Centre de la Terre

ÉQUATEUR (0° Latitude)

AMÉRIQUE DU SUD

ATLANTIQUE

ASIE

EUROPE AFRIQUE

La longitude est la distance angulaire entre un point sur Terre et le méridien de référence, à savoir le méridien de Greenwich. Elle se mesure en degrés (°), minutes (’) et secondes (’’) ouest ou est.

Un degré compte 60 minutes. Une minute compte 60 secondes. Par convention, la latitude est toujours donnée avant la longitude.

Lire les coordonnées géographiques d’une ville sur une carte

Pour lire les coordonnées géographiques de la ville de Brasilia reprise ci-après.

1. TROUVE LA LATITUDE.

a. Identifie les parallèles. Ce sont les lignes imaginaires de même latitude qui sont parallèles à l’Équateur.

Exemple : En rouge sur la carte

b. Lis la latitude des parallèles entour ant la ville.

Exemple : La ville se trouve entre 10° et 20°.

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c. Identifie dans quel hémisphère tu te trouves.

Exemple : Si la valeur augmente vers le nord, la ville est localisée dans l’hémisphère nord. Si la valeur augmente vers le sud, la ville est localisée dans l’hémisphère sud.

d. En imaginant une graduation entre les deux par allèles entourant la ville, estime la latitude.

Exemple : La ville se situe au milieu des deux parallèles, elle est donc à 15° sud.

2. TROUVE LA LONGITUDE.

a Identifie les méridiens. Ce sont les lignes imaginaires de même longitude. Le méridien de référence est le méridien de Greenwich.

Exemple : En vert sur la carte

b. Lis la longitude des méridiens entour ant la ville.

Exemple : Brasilia se trouve entre 40° et 50°.

c. Identifie dans quel hémisphère tu te trouves.

Exemple : Si la valeur augmente vers l’ouest, la ville est localisée dans l’hémisphère ouest. Si la valeur augmente vers l’est, la ville est localisée dans l’hémisphère est.

d. En imaginant une graduation entre les deux mér idiens entourant la ville, estime la longitude. Exemple : Étant située à 8/10 entre les deux méridiens, la ville est située à 48° ouest.

3. RASSEMBLE LES DEUX MESURES POUR OBTENIR UNE APPROXIMATION DES COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES DE LA VILLE.

Exemple : Les coordonnées géographiques de Brasilia sont 15°S 48°O.

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1 ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS AU TRAVERS DES SÉQUENCES

2 LES PRINCIPAUX ESPACES PEUPLÉS ET PEU PEUPLÉS

3 LES COMPOSANTES OROHYDROGRAPHIQUES ET OCÉANS À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE

4 LES GRANDS REPÈRES GÉOGRAPHIQUES ET RÉGIONS À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE

5 LES GRANDS REPÈRES GÉOGRAPHIQUES ET RÉGIONS DU MONDE

6 LES COMPOSANTES OROHYDROGRAPHIQUES ET OCÉANS

7 LES VILLES DE PLUS DE 15 MILLIONS D’HABITANTS

8 LES BIOMES

AU TRAVERS DES SÉQUENCES

ÉLÉMENTS DÉCOUVERTS

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Centre de l’Australie

Les principaux espaces peuplés et peu peuplés

Nord du 60 e parallèle Nord

Asie de l’Est (Chine)

Asie du Sud (Inde, Pakistan) Indonésie

Péninsule arabique

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Nord du 60 e parallèle Nord

Rocheuses

Golfe de Guinée (Nigéria)

Région des Grands Lacs africains

Est de l’Amérique du Nord Amazonie Himalaya

2 000 km N

Les principaux espaces peu peuplés

Les principaux espaces peuplés

Les composantes orohydrographiques et océans à l’échelle européenne

Mer du Nord Manche M uqitlaBre e M e r M é d i t e r r a n é e enôhR Danub e Pyrénées A l p e s O u r a l senialp d e ’l O u e s t e t d u N o r d nihR

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Les grands repères géographiques et régions à l’échelle européenne

LES GRANDS REPÈRES géographiques et régions du monde

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LES COMPOSANTES OROHYDROGRAPHIQUES ET OCÉANS

Océan Fleuve Chaîne de montagne

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Prairie tropicale Désert chaud

Forêt méditerranéenne

LES biomeS

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Forêt tempérée

Prairie tempérée

Forêt boréale ou Taïga

Forêt tropicale humide

Désert froid

Zone montagneuse

Toundra

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annexes ÉditionsVANIN

Annexes

DIFFÉRENTES RESSOURCES SUR TERRE [PAGE 10]

Ressource 1

La mine d’or de Super Pit, située en Australie, est la plus grande mine d’or à ciel ouvert du pays. Elle mesure 3,8 km de long, 2 km de large et 400 m de profondeur.

L’or est un métal précieux, de couleur jaune, brillant, inaltérable et inoxydable.

Le site emploie 550 personnes avec une production moyenne d’or de 28 tonnes par an.

Ressource 2

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Une ferme marine, située en bord de mer, est dédiée à l’élevage de poissons. Le saumon, la truite, le bar, la daurade sont élevés dans de grandes cages cylindriques flottantes.

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Ressource 3

Le marbre de Carrare est un type de marbre parmi les plus prisés pour sa blancheur sans trop de veinage et sa texture fine. Il est extrait des carrières près de Carrare, une ville située en Italie.

Le marbre est une pierre calcaire de couleur variable bien que la couleur de base de la calcite soit le blanc.

Ressource 4

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Le bois est un matériau naturel d’origine végétale qui est très apprécié pour ses nombreux usages : la construction, la papeterie, l’énergie, etc.

La surexploitation des ressources forestières peut engendrer une déforestation importante dans le monde. C’est le cas des vastes étendues de la forêt amazonienne au Brésil qui sont particulièrement touchées. Une partie des surfaces forestières sont remplacées par des terres agricoles.

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Annexes

Ressource 5

La centrale solaire Noor est idéalement située au sud du Maroc car cette région est désertique et aride. Elle jouit donc d’un grand potentiel énergétique. Cette centrale solaire exploite l’énergie solaire pour produire de l’électricité de manière durable.

Ressource 6

Le siège social de BNP Paribas Fortis à Bruxelles est le centre décisionnel et administratif clé qui guide et supervise les activités de la banque en Belgique. Le rôle principal des banques est de recueillir des fonds, appelés dépôts, de les assembler et de les prêter à ceux qui en ont besoin. Les banques sont des intermédiaires entre les déposants (qui prêtent de l’argent à la banque) et les emprunteurs (à qui la banque prête de l’argent).

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Ressource 7

Une centrale géothermique, située aux Philippines, produit de l’électricité grâce à l’énergie de la chaleur de la Terre qui transforme l’eau contenue dans les nappes souterraines en vapeur d’eau.

Ressource 8

La centrale nucléaire de Tihange en Belgique comprend trois réacteurs nucléaires. Une centrale nucléaire sert à générer de l’électricité à grande échelle à partir de chaleur. L’uranium est un métal radioactif qui se trouve naturellement dans la croûte terrestre et qui est utilisé comme matière première dans la production d’énergie nucléaire.

Source : Google Earth, https://earth.google.com

Énergie

Turbine et générateur

Puits d’injection

Eau chaude

Roche chaude Magma

Tours de refroidissement

Vapeur

Vapeur

Eaux de restitution

Ressource 9

En Allemagne, un parking est occupé par les véhicules des travailleurs de l’usine Tesla qui fabrique des voitures et des batteries.

Pour fonctionner efficacement, l’usine emploie plus de 10 000 ouvriers et est équipée de nombreuses machines.

Ressource 10

La plateforme pétrolière (construction marine, fixe ou flottante) offshore de Mittelplate exploite le plus grand gisement de pétrole d’Allemagne. Le pétrole est, à la base, une huile minérale d’origine naturelle, piégée dans des couches de roches particulières. Le pétrole est une source d’énergie fossile formée sur des millions d’années par la décomposition d’organismes marins et terrestres.

Le pétrole est largement utilisé comme source d’énergie dans le monde pour la production de carburants tels que l’essence, le diesel et le kérosène.

Source : Google Earth, https://earth.google.com

CONDITIONS DE VIE DANS LES PAYS DE DÉPART ET D’ARRIVÉE DES MIGRANTS [PAGE 38]

Revenu national brut par habitant (2019)

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Nombre de docteurs qualifiés pour 100 000 personnes (2012)

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Mortalité maternelle

Taux de mortalité maternelle pour 100 000 naissances vivantes (2015)

Mortalité infantile

Nombre de bébés décédés avant l’âge d’un an pour 1000 naissances vivantes (2018)

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ANNEXES SÉQUENCE 2

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Espérance de vie (2018)

Nombre d’enfants/femme (2018)

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Indice de développement humain (IDH) (2019)

Taux d’alphabétisation par pays (adulte)

ANNEXES SÉQUENCE 2

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Pourcentage de la population ayant accès à l’eau courante (2015)

Utilisateurs d’internet (%) (2017)

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Indice d’inégalité des genres (2018)

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

ANNEXES SÉQUENCE 2

LES AMÉNAGEMENTS PERMETTANT DE PRODUIRE DE L’ÉNERGIE [PAGE 46]

Aménagement 1

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Ces deux centrales solaires thermodynamiques sont chacune constituées de grands miroirs mobiles positionnés à proximité d’une tour munie d’un récepteur. Le rayonnement solaire reçu par le récepteur, situé au sommet de la tour, produit de la vapeur qui est transformée en électricité par une turbine.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Aménagement 2

Ouverte en novembre 1966, il s’agit de la première centrale marémotrice au monde. Elle se situe sur l’estuaire de la Rance, en Bretagne.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

ANNEXES SÉQUENCE 3

Aménagement 3

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Cette centrale produit de l’électricité grâce à la chaleur de la Terre (géothermie). La chaleur souterraine transforme l’eau contenue dans les nappes souterraines en vapeur. La vapeur permet alors de faire tourner une turbine et un alternateur et ainsi de produire de l’électricité.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Aménagement 4

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La centrale nucléaire de Grohnde a été mise en service en 1984 par la société Siemens. Actuellement, il n’y a plus de vapeur qui s’élève de ses cheminées car la centrale a été fermée définitivement en décembre 2021. Il s’agit d’un réacteur à eau sous pression comme près de deux tiers des réacteurs dans le monde. Un tel réacteur possède trois circuits d’eau entièrement indépendants les uns des autres.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

SÉQUENCE 3

Aménagement 5

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Une centrale hydroélectrique produit de l’électricité grâce à une chute d’eau entre deux niveaux de hauteur différente.

La chute de l’eau, via la conduite forcée, entraîne le mouvement d’une turbine située en aval.

Le mouvement de celle-ci entraîne à son tour un alternateur qui produit le courant électrique. Il existe trois grands types de centrales hydroélectriques : centrale avec un lac de retenue (barrage), située dans une écluse ou installée sur le cours d’eau lui-même (au fil de l’eau).

Le savais-tu ? En plus de la production d’électricité, un barrage sert aussi de réservoir et permet de réguler les crues du cours d’eau et les réserves d’eau potable.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Aménagement 6

Cette centrale thermique peut couvrir environ 6 % des besoins totaux en électricité de la Hongrie. Elle est implantée sur les rives du Danube à Budapest et elle peut fonctionner à la fois au gaz et au pétrole.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

ANNEXES SÉQUENCE 3

Aménagement 7

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Lancée en 1974, cette centrale électrique ne fonctionnait à l’origine qu’avec du charbon et du pétrole. À partir de 2004, elle a été progressivement convertie à la biomasse.

Les centrales à biomasse fonctionnent toujours sur le même principe : brûler de la matière organique pour générer de la chaleur, utilisée ensuite pour chauffer de l’eau.

L’eau chaude est alors utilisée pour alimenter des bâtiments en eau chaude ou faire tourner une turbine reliée à un alternateur et produire de l’électricité.

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

RÉPARTITION SPATIALE DES AMÉNAGEMENTS PRODUISANT DE L’ÉLECTRICITÉ [PAGE 54]

Éoliennes

Centrales nucléaires

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

ANNEXES SÉQUENCE 3

Centrales au gaz

Centrales hydroélectriques

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Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Centrales au charbon

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Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

FACTEURS

DE LOCALISATION DES AMÉNAGEMENTS PRODUISANT DE L’ÉLECTRICITÉ [PAGE 57]

Principaux pipelines pour le gaz naturel

Densité de population

Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Répartition des forêts

Réseau hydrographique

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Source : ArcGIS, https://www.arcgis.com

Annexes

LES AMÉNAGEMENTS DE L’EXPLOITATION AURIFÈRE [PAGE 84]

Mine d’or de Fort Knox en Alaska, USA

La mine d’or de Fort Knox est une mine à ciel ouvert inaugurée en 1996. Elle est la plus grande mine d’or du territoire du Yukon au Canada. Le minerai est extrait grâce à du forage, du dynamitage et du pelletage. Il est ensuite transporté par camion ou par tapis roulant vers les différentes unités de concassage. La méthode utilisée depuis 2018 pour séparer l’or de la roche est la lixiviation en tas. Une fois concassé et broyé, le minerai est empilé en tas sur une légère pente et aspergé d’une solution de cyanure. La solution va percoler à travers le minerai et dissoudre l’or. La solution riche en or qui est collectée au pied du tas est pompée vers l’usine de récupération d’or où l’or est extrait et transformé en lingots. Les effluents contenant les cyanures libres toxiques et les autres résidus sont stockés dans des bassins délimités par des digues formées à l’aide de résidus miniers. Les exploitations récentes recyclent une partie des effluents pour l’asperger à nouveau sur le tas de lixiviation.

en tas

Mine d’or de Mponeng en Afrique du Sud

La mine de Mponeng est la mine d’or souterraine la plus profonde du monde. Ses galeries creusées dans le sous-sol par l’être humain se situent à 4 km sous terre. Si bien que les mineurs, équipés contre les températures extrêmes, doivent prendre un ascenseur de 90 minutes pour se rendre au fond de la mine. La mine utilise un système de ventilation avancé ainsi qu’une installation de réfrigération pour envoyer de l’air frais dans les galeries creusées par l’être humain. Le minerai extrait est concassé et broyé puis envoyé via un tapis roulant jusqu’aux cuves de lixiviation. Au contact de la solution de cyanure dans les cuves, l’or se sépare avant d’être récolté dans l’usine de récupération d’or et fondu en lingots.

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Lixiviation

Solution de cyanure Tas

Légère pente

Surface imperméable

Solution riche en or

Usine de récupération d'or

Orpaillage dans la région de Kono en Sierra Leone

Les sédiments sont extraits directement de la rivière ou du lit majeur. Des mines souterraines artisanales sont parfois creusées pour remonter les sédiments enfouis le long des rivières. Ensuite, les sédiments sont lavés pour obtenir les paillettes (ou pailles, comme le nom « orpaillage » l’indique). La séparation gravimétrique (c’est-à-dire basée sur la densité) est utilisée, et l’or étant plus dense, celui-ci va couler.

La méthode de la batée est l’extraction manuelle artisanale connue où une cuvette arrondie permet de trier le sable et les paillettes grâce aux mouvements circulaires de la batée.

Mais une méthode de séparation gravimétrique plus efficace et fréquemment utilisée est la rampe de lavage. Il s’agit d’un ensemble de plans inclinés garnis d’un tapis. La rampe de lavage utilise la force de l’eau pour trier les alluvions par gravité. Les différents reliefs du tapis de la rampe vont ralentir le mouvement de l’or jusqu’à le piéger.

Même si c’est interdit dans plusieurs pays, du mercure peut être utilisé pour accélérer la séparation. Ce métal, liquide à température ambiante, permet d’unir entre elles les paillettes d’or et former un amalgame. Celui-ci est ensuite chauffé, ce qui permet au mercure de s’évaporer pour laisser l’or. Le rejet des eaux de lavage se fait directement dans la rivière.

Orpaillage en Amazonie

La combinaison de la pauvreté, de l’appât du gain et des prix records de l’or ces dernières années a conduit à une véritable ruée vers l’or dans le bassin amazonien. Pérou, Brésil, Guyane et Suriname ont vu le nombre d’exploitations illégales exploser. Le long des affluents du fleuve Amazone, des bassins sont creusés à la pelleteuse et remplis d’eau grâce à des pompes pour désagréger les couches et former une sorte de boue contenant de l’eau et des sédiments aurifères. Les sédiments sont lavés sur des rampes de lavage. Le mercure est souvent utilisé pour faciliter la séparation de l’or du reste des sédiments. La boue résiduelle est laissée dans les bassins de décantation successifs.

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ATLAS DE LA COMPLEXITÉ ÉCONOMIQUE [PAGE 133]

Source : The Atlas of Economic Complexity, https://atlas.cid.harvard.edu

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index

Albédo 205

Aléa 207

Aléa naturel 207

Aléa technologique 207

Atout 208

Aurifère 84

Bilan radiatif 204

Biome 218

BRICS 195

Carrière 10

Car te 224

Car te thématique 233

Changement climatique 198

Choix de la représentation car tographique 229

Choix du langage cartographique 229

Concentration 234

Continuité 234

Contrainte 208

Coordonnées géographiques 242

Croquis 225

Demandeur d’asile 190

Démographie 28

Déser t chaud 218

Désert froid 218

Développement 192

Développement durable 210

Distribution spatiale 234

Division internationale du travail (DIT) 212

Donnée qualitative 227

Donnée quantitative 227

Échelle 223

Échelle continentale 241

Échelle locale 241

Échelle mondiale 241

Échelle régionale 241

Économie (pilier) 210

Effet de serre 206

Électricité 46

Émigrant 190

Émigré 190

Énergie 46, 196

Facteur explicatif 236

Figuré de surface 226, 234

Figuré linéaire 226, 234

Figuré ponctuel 226, 234

Firme transnationale (FTN) 213

Flux 215

Flux d’informations et de connaissances 216

Flux de marchandises 215

Flux de personnes 216

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Énergie non renouvelable 196

Énergie primaire 197

Énergie renouvelable 196

Énergie secondaire 197

Enjeu 207

Environnement (pilier) 210

Équité sociale (pilier) 210

Érosion 73

Espérance de vie à la naissance 193

Flux financiers 216

Forêt boréale 219

Forêt méditerranéenne 219

Forêt tempérée 219

Forêt tropicale humide 219

Gisement 84

Immigrant 190

Immigré 190

Indice de développement humain (IDH) 193

Langage cartographique 226

Latitude 242

Légende 223

Lithium 124

Lit majeur 68

Lit mineur 68

Longitude 242

Matière première 8, 186

Méridien de Greenwich 242

Migrant 190

Migrant environnemental 73

Migrant illégal 191

Migration 190

Migration clandestine 191

Migration définitive 190

Migration externe 190

Migration forcée 191

Migration humaine 190

Migration illégale 191

Migration internationale 190

Migration interne 190

Migration journalière 190

Migration légale 191

Migration permanente 190

Migration saisonnière 190

Migration semi-permanente 190

Migration temporaire 190

Migration volontaire 191

Mine 10

MINT 195

Mondialisation 213

Niveau d’instruction 193

Nomenclature 228

Nouveau pays industrialisé (NPI) 195

Nouvelle division internationale du travail 212

Objectif de développement durable 211

Orientation 223

Orpaillage 84

Pays émergent 195

Pays moins avancé (PMA) 195

Pays moins développé économiquement 195

Pays plus développé économiquement 195

Plaine alluviale 68

Potentialité 208

Prairie tempérée 220

Prairie tropicale 220

Projection car tographique 230

Rayonnement infrarouge 205

Rayonnement net 205

Réfugié 190

Répar tition spatiale 234

Repère spatial 235

Représentation cartographique 223

Réserves 129

Résilience 207

Ressource 8, 129, 144, 186

Ressource continue 188

Ressource durable 188

Ressource énergétique 189, 196

Ressource épuisable 188

Ressource humaine 186

Ressource naturelle 186

Ressource non énergétique 189

Ressource non renouvelable 8, 188

Ressource renouvelable 8, 188

Revenu national brut par habitant (RNB/hab.) 192

Risque 207

Rupture 236

Sable 145

Schéma car tographique 225

Source (car te) 223

Système d’information géographique (SIG) 222

Taïga 219

Terres rares 103

Titre 223

TOLES 223

Toundra 220

Type de figuré 226

ÉditionsVANIN

Unité de surface 231

Valeur extrême 234

Vulnérabilité 207

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