Les Petits Sésames - La Grammaire française - Extrait

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PETITS SÉSAMES

La grammaire

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M I IEU X ÉCR

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Martine De Clerck ISBN 978-90-306-4007-3 571731

vanin.be

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La grammaire française Collection Petits Sésames Martine De Clerck

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La grammaire française (Collection Petits Sésames) Auteur : Martine De Clerck Couverture : GRAPH’it et ARTifice Mise en page : Page-In - Lincent Dans la même collection :

IN

La grammaire néerlandaise Comment le dire en néerlandais ?

La grammaire anglaise Comment le dire en anglais ?

La grammaire allemande Comment le dire en allemand ?

Notions-clés en mathématique au 1er degré

Ed

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VA

N

Les photocopieuses sont d’un usage très répandu et beaucoup y recourent de façon constante et machinale.

Mais la production de livres ne se réalise pas aussi facilement qu’une simple photocopie. Elle demande bien plus d’énergie, de temps et d’argent.

La rémunération des auteurs, et de toutes les personnes impliquées dans le processus de création et de distribution des livres, provient exclusivement de la vente de ces ouvrages.

En Belgique, la loi sur le droit d’auteur protège l’activité de ces différentes personnes.

Lorsqu’il copie des livres, en entier ou en partie, en dehors des exceptions définies par la loi, l’usager prive ces différentes personnes d’une part de la rémunération qui leur est due.

C’est pourquoi les auteurs et les éditeurs demandent qu’aucun texte protégé ne soit copié sans une autorisation écrite préalable, en dehors des exceptions définies par la loi.

L’éditeur s’est efforcé d’identifier tous les détenteurs de droits. Si, malgré cela, quelqu’un estime entrer en ligne de compte en tant qu’ayant droit, il est invité à s’adresser à l’éditeur.

© Éditions Van In, Mont-Saint-Guibert – Wommelgem, 2006 Tous droits réservés.

En dehors des exceptions définies par la loi, cet ouvrage ne peut être reproduit, enregistré dans un fichier informatisé ou rendu public, même partiellement, par quelque moyen que ce soit, sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

1re édition, 11e réimpression 2018 ISBN 978-90-306-4007-3 D/2008/0078/282 Art. 501731/12

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INTRODUCTION MODE D’EMPLOI

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Toi qui vas utiliser ce « Petit Sésame », considère-le comme un outil indispensable que tu garderas toujours avec toi. Il ne remplacera ni le cours, ni les explications de ton professeur, mais il te sera très utile dans la préparation et/ou l’écriture de tes travaux.

IN

La grammaire, c’est comme un jeu. Et comme dans n’importe quel jeu, elle comporte des règles qu’il faut respecter. Mais quand on connaît ces règles, le jeu devient facile et amusant. On peut même y devenir très performant !

VA

N

Imagine-toi donc dans un jeu policier où tu joues le rôle d’un détective qui doit retrouver, par exemple, le coupable d’un « S » à la fin d’un nom dans un texte. Il te faudra découvrir son alibi (le pourquoi, la règle), ses complices (le ou les mots qui vont commander son accord), les autres empreintes qu’il a laissées dans le texte (terminaisons des verbes, adjectifs…).

Passionnant, non ? Un vrai travail de Sherlock Holmes !

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ns

De même, dans tes productions écrites, tu veilleras à laisser les bonnes traces grammaticales afin d’éviter d’entraîner le lecteur sur une mauvaise piste. Il pourrait se perdre !

Trois pistes de recherche te sont proposées pour utiliser au mieux ce petit manuel : La table des matières Tu y trouveras les grandes compétences développées au cours de grammaire, les savoirs et savoir-faire que tu dois mettre en œuvre pour devenir le plus efficace possible.

Ed

•

•

L’index alphabétique Il t’aidera quand tu chercheras une information qui concerne un mot, une notion précise et pas forcément un chapitre entier.

•

La foire aux questions (FAQ) Elle te permettra de trouver directement la réponse à des questions concrètes que tu te poses fréquemment et qui concernent le plus souvent l’orthographe et la ponctuation.

À toi maintenant, prends ta loupe et bonne enquête !

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COMMUNICATION AUX PROFESSEURS •

• •

Ed

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•

Ce Petit Sésame se veut être un outil de référence pour l’élève, une aide à la lecture ou à l’écriture. Il aborde donc des savoirs liés à des tâches de lecture et d’écriture.

Il s’adresse aux élèves du 1er degré. À ce titre ne sont pas évoquées certaines matières qui dépassent les compétences exigées pour ce degré.

Il se base sur la logique de la fréquence d’emploi des règles et des erreurs des élèves dans leurs productions écrites. (Programme français 1er degré d’observation - fiche 5 - : conseils méthodologiques, 2005).

Il applique les rectifications orthographiques de 1990.

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RECONNAÎTRE, FORMER ET TRANSFORMER UNE PHRASE

3 3.1 La phrase

■

UTILISER UTILISER

La phrase est un ensemble de mots ...

•

qui présente du sens;

•

qui respecte les règles de grammaire.

■

Dans la cuisine, Delphine et Marinette cousaient sous la lampe.

Delphine la cousaient dans Marinette la sous cuisine et lampe.

Dans la cuisine, la lampe cousait Marinette et Delphine.

Dans le cuisine, Delphine et Marinette cousait sous la lampe.

ns

VA

•

qui commence par une majuscule et se termine par un point; qui respecte un ordre logique;

3.2 La phrase verbale et la phrase non-verbale

iti o

•

N

COMPRENDRE

IN

Quel que soit le texte que tu rédiges, il est essentiel que tu construises des phrases correctes et cohérentes afin que le lecteur comprenne bien le sens de ton message.

Ed

n La phrase verbale est construite ...

• autour d’un verbe conjugué; • •

autour d’un verbe présentatif; autour d’un verbe impersonnel.

Ce magicien réalise des tours fabuleux.

C’est un grand magicien !

Il lui est arrivé une drôle d’aventure.

n La phrase non-verbale est construite autour d’un autre mot que le verbe conjugué.

• un verbe à l’infinitif; Incorporer la crème au mélange précédent.

• un nom; Quel bonheur !

• un adjectif; Enchanté !

• un adverbe.

Heureusement !

REMARQUE Au niveau du sens, la phrase non verbale est souvent utilisée pour ...

• exprimer une émotion; Heureusement ! Quel bonheur !

• rédiger un télégramme; Arrivée train 17H50.

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• • •

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rédiger une petite annonce; rédiger un titre de journal, un titre de livre; rédiger un dialogue.

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À vendre : salle à manger.

Sanglant hold-up à la Poste.

Mon ami Frédéric.

– Un morceau de gâteau ?

– Non, merci.

3.3 La phrase simple et la phrase complexe

La phrase simple s’organise autour d’un seul verbe conjugué.

Pierre se rend chez le médecin.

VA

N

IN

La phrase complexe s’organise autour de deux ou plusieurs verbes conjugués unis par : • juxtaposition : pas de mot-lien, Pierre se rend chez le uniquement la ponctuation. médecin, il a de la fièvre.

• coordination : mot-lien = conjonction Pierre se rend chez le ou adverbe de coordination médecin car il a de la fièvre. (voir natures de mots).

Remarque : les conjonctions de coordination mais, donc, or sont souvent précédées d’une virgule.

• subordination : mot-lien = conjonction Pierre se rend chez le médecin de subordination ou pronom relatif parce qu’il a de la fièvre. (voir natures de mots).

Pierre se rend chez le médecin qui habite au coin de notre rue.

La proposition subordonnée (enchâssée) (P2) est celle qui s’intègre dans la phrase matrice.

Pierre se rend chez le médecin parce qu’il a de la fièvre.

Ed

•

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ns

REMARQUES • La phrase matrice (P1) est celle dans Pierre se rend chez le médecin laquelle une autre phrase vient s’intégrer. parce qu’il a de la fièvre.

La proposition subordonnée (enchâssée) peut se présenter sous trois formes différentes. n La subordonnée relative Exemples

Indices de reconnaissance

P1 = Je lis le journal.

Présence du même GN dans P1 et dans P2 = Tu m’as prêté le journal.

P2.

PC = Je lis le journal que tu m’as prêté.

Mot introducteur

Fonctions possibles

Pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, Complète un nom : toujours complément lequel, auquel… du nom.

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n La subordonnée circonstancielle Exemples

Indices de reconnaissance

P1 = Je ne vais pas à l’école.

Donne à la phrase une valeur de temps, P2 = Je suis malade. de lieu, de but, de cause...

PC = Je ne vais pas à l’école parce que je suis malade.

Mot introducteur

Fonctions possibles

Conjonction de subordination : Ajoute une valeur (temps, lieu…) à la lorsque, puisque, pour que, parce que, phrase : toujours complément de phrase. dès que, bien que, alors que, si, comme, quand, tant que, chaque fois que, tellement que, vu que, jusqu’à ce que, de sorte que, à condition que, afin que…

IN

n La subordonnée complétive Exemples

Indices de reconnaissance

Mot introducteur

Présence de « quelque chose » dans P1.

VA N

P1 = Je pense « quelque chose ».

P2 = Il va pleuvoir.

PC = Je pense qu’il va pleuvoir.

Complète un verbe, un adjectif : toutes les autres fonctions autres que complément du nom et complément de phrase (sujet, complément de verbe CDV ou CIV, attribut, complément du verbe impersonnel, complément de l’adjectif…).

3.4 La phrase de base et la phrase dérivée

Ed

■

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ns

Conjonction de subordination : que (à …, de …, …)

Fonctions possibles

La phrase de base est une phrase simple déclarative, affirmative, active et neutre.

La phrase dérivée est : • soit une phrase de base qui a subi une transformation (impérative, interrogative, négative, etc.); • soit une phrase complexe dont les éléments sont réunis par juxtaposition, coordination ou subordination.

■

Pierre se rend chez le médecin.

Pourquoi Pierre se rend-il chez le médecin ?

Pierre se rend chez le médecin parce qu’il a de la fièvre.

3.5 Les types de phrases

Selon le but poursuivi par l’émetteur (intention de communication), une phrase verbale se rapporte obligatoirement à un (et un seul !) des trois types de phrase suivants.

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a) La phrase déclarative (ou énonciative) Intention de communication

Construction et caractéristiques . …

• Déclarer quelque chose • Énoncer un fait ou une information, • Donner un avis • Raconter

Pierre se rend chez le médecin.

Pierre se rend chez le médecin…

b) La phrase impérative Intention de communication

Construction et caractéristiques . … !

IN

- Se construit grâce au mode impératif qui ne compte que trois personnes : 2e sing (tu), (le ! n’est 1re plur. (nous), 2e plur. (vous).

Attention à ne pas confondre pas indis- - N’a donc pas de sujet exprimé. pensable) avec la phrase exclamative.

Va (2e sing.) chez le médecin.

- D’abord le pronom CDV, puis le pronom CIV. Rends-le-moi !

Chacun des pronoms est précédé d’un trait d’union.

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• Formuler un ordre, conseil, souhait, défense, consigne • Mettre en garde

Il y a d’autres manières de construire des phrases dont le sens exprime un ordre, un conseil… mais seule la phrase construite avec le mode impératif est considérée comme impérative.

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Remarques orthographiques : Terminaison en -e à la 2e pers. sing. pour les verbes qui se terminent par -er (1er groupe) chanter = 1er groupe : Ind. prés. 2e sing. = tu chantes Imp. prés. 2e sing. = chante rire = 3e groupe : Ind. prés. 2e sing. = tu ris Imp. prés. 2e sing. = ris Attention : le verbe « aller » n’est pas un verbe du 1er groupe !

Ind. prés. 2e sing. = tu vas Imp. prés. 2e sing. = va Cependant, on garde le -s devant les pronoms « en » et « y »(+ trait d’union) pour des raisons d’euphonie : Vas-y !

Penses-y !

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c) La phrase interrogative Intention de communication ?

Poser une question Demander une information

1) Interrogation totale ou question fermée : toute la phrase est concernée → pas de mot interrogatif.

Réponses possibles : oui, non, peut-être, sans doute, absolument, etc.

Question : Pierre se rend-il chez le médecin ?

Réponse : Oui, non, peut-être, sans doute.

2) Interrogation partielle ou question ouverte : un seul élément de la phrase est concerné → mot interrogatif (pronom interrogatif, déterminant interrogatif ou adverbe).

Réponse = un groupe ou une phrase complète (donc jamais oui/non) Question : Pourquoi Pierre se rend-il chez le médecin ?

Réponse : Parce qu’il a de la fièvre / Je ne sais pas.

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• •

Construction et caractéristiques

REMARQUE : Interrogation et niveaux de langue Interrogation totale : Pierre se rend chez le médecin ?

Interrogation partielle : Pourquoi Pierre se rend chez le médecin ?

Niveau courant/familier : • présence de « est-ce que ... ? »

Interrogation totale : Est-ce que Pierre se rend chez le médecin ?

Interrogation partielle : Pourquoi est-ce que Pierre se rend chez le médecin ?

Ed

Niveau familier : • absence d’inversion sujet-verbe • absence de pronom de reprise du sujet

• •

absence d’inversion sujet-verbe absence de pronom de reprise du sujet

Niveau soutenu/courant : • inversion sujet-verbe • présence d’un pronom de reprise du sujet si celui-ci n’est pas un pronom (ici « il ») • trait d’union entre le sujet et le verbe • « t » d’euphonie si nécessaire

Interrogation totale : Pierre se rend-il chez le médecin ?

Interrogation partielle : Pourquoi Pierre se rend-il chez le médecin ?

Va-t-il chez le médecin ?

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3.6 Les formes de phrases

Suivant la nuance apportée, chaque type de phrase peut être écrit dans une ou plusieurs formes. a) La phrase négative La phrase affirmative exprime un fait qui est. Je suis d’accord avec vous.

La phrase négative permet de nier quelque Je ne suis pas d’accord avec vous. chose, d’exprimer son désaccord. n Construction de la phrase négative •

Je ne suis pas d’accord avec vous. ne ... personne (quelqu’un) ne ... rien (quelque chose) ne ... plus (encore) ne ... pas encore, ne ... jamais (déjà) ne ... jamais (souvent, toujours) nulle part (quelque part) ne ... guère (beaucoup) ni ... ni ... (et/ou)

VA

(Remarque : forme affirmative entre parenthèses)

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•

Adverbe de négation (le plus courant est « ne … pas ») Autres adverbes de négation

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REMARQUES • Suppression du « ne » dans le langage familier et du « pas » dans le langage soutenu (voir point 1.1).

• Place de « ne … pas » : « ne » se place avant le verbe ou l’auxiliaire, « pas » se place après le verbe ou l’auxiliaire. (reconnaissance du V. p. 22) • Place des pronoms compléments (le, lui, en, y) : entre le « ne » et le verbe ou l’auxiliaire.

Je ne vais pas au cours de danse.

Je n’en sais rien.

On n’a pas voulu.

Je n’y vais pas.

Je ne le sais pas.

Je ne l’ai pas revu.

On n’en a pas voulu.

b) La phrase passive La phrase active indique que le sujet fait l’action et que le CDV la subit.

Le forcené a relâché les otages.

La phrase passive met l’accent sur le sujet Les otages ont été relâchés qui subit l’action accomplie par le par le forcené. complément d’agent.

La phrase passive sert : - à mettre en avant une information sur laquelle on veut insister, - ou à ne pas citer le responsable d’une action. On l’utilise couramment pour rédiger des faits divers.

La phrase passive insiste davantage sur le résultat d’une action que sur l’action elle-même.

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n Construction de la phrase passive Actif :

Le forcené a relâché les otages.

S + V + CDV

Passif :

Les otages ont été relâchés par le forcené.

S + V + CA (introduit par « par » ou « de »)

La transformation passive n’est possible que si le verbe est suivi d’un CDV (verbe transitif direct). n Attention à la conjugaison passive

VA

c) La phrase emphatique

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Conjuguer l’auxiliaire « être » au temps correspondant de l’actif + ajouter participe passé du verbe accordé avec le groupe sujet.

Le verbe se compose de : • deux mots si le verbe à l’actif est conjugué à un temps simple.

Actif : Le forcené relâche les otages.

(Ind. prés.)

Passif : Les otages sont relâchés par le forcené. (« être » ind. prés. + p. p.)

• trois mots si le verbe à l’actif est conjugué à un temps composé.

(Ind. passé comp.)

Actif : Le forcené a relâché les otages.

Passif : Les otages ont été relâchés par le forcené. (« être » ind. passé comp. + p. p.)

Julien a remporté le premier prix.

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La phrase neutre exprime simplement les faits.

La phrase emphatique met un élément de C’est Julien qui a remporté le premier la phrase en évidence. prix.

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n Construction de la phrase emphatique

Ed

La mise en évidence peut se faire par : • l’expression « c’est … qui/que », ou encore (Elle lira ce livre pendant les par : « voici … qui/que, voici … vacances.) qui/que/dont, ce sont … qui/que/dont ».

C’est ce livre qu’elle lira pendant les vacances.

• le déplacement du CP en tête ou en fin de (Elle lira ce livre pendant les phrase et isolé par une virgule. vacances.)

Pendant les vacances, elle lira ce livre.

• la répétition ou le rappel d’un élément de la phrase par un pronom.

(Elle lira ce livre pendant les vacances.)

Ce livre, elle le lira pendant les vacances.

• l’utilisation d’un adverbe, la modification de Comme il est beau ! la typographie (majuscules, lettres en La fille est vraiment jolie. caractère gras, italiques, point C’est MA-GNI-FIQUE. d’exclamation), le détachement des syllabes.

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RETENIR

• La phrase est un ensemble de mots qui : - commence par une majuscule, - se termine par un point, - respecte un ordre logique et présente du sens, - respecte les règles de grammaire.

• La phrase verbale est construite autour : - d’un verbe conjugué, - d’un verbe présentatif, - d’un verbe impersonnel.

La phrase non verbale est construite autour : - d’un verbe à l’infinitif, - d’un nom, - d’un adjectif, - d’un adverbe.

N

IN

• La phrase simple s’organise autour La phrase complexe s’organise autour d’un seul verbe conjugué. de deux ou plusieurs verbes conjugués unis par : - juxtaposition (ponctuation), - coordination (conjonction de coordination), - subordination (conjonction de subordination).

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• La phrase de base = phrase simple La phrase dérivée = Phrase déclarative, affirmative, active et - de base transformée : impérative, neutre interrogative, négative, etc.

- complexe.

Ed

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Types de phrase Obligatoirement un seul type par phrase : - déclaratif, - impératif, - interrogatif.

Formes de phrase Aucune, une ou plusieurs formes combinées avec un type : - affirmative/négative, - active/passive, - neutre/emphatique.

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction - Mode d’emploi

2

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Assurer l’organisation et la cohérence du texte 2.1 La ponctuation 2.2 Les organisateurs de texte 2.3 La mise en page Reconnaître, former et transformer une phrase 3.1 La phrase 3.2 La phrase verbale et la phrase non-verbale 3.3 La phrase simple et la phrase complexe 3.4 La phrase de base et la phrase dérivée 3.5 Les types de phrases a) La phrase déclarative (ou énonciative) b) La phrase impérative c) La phrase interrogative 3.6 Les formes de phrase a) La phrase négative b) La phrase passive c) La phrase emphatique

7 9 11

5

13 13 14 15 15 16 16 17 18 18 18 19

Classer les mots selon leur nature 4.1 Comment les reconnaître ? a) Les mots variables 1) Le verbe 2) Le nom 3) Le déterminant 4) L’adjectif 5) Le pronom b) Les mots invariables 1) L’adverbe 2) Le mot-lien 4.2 Comment ne pas confondre certaines d’entre elles ?

21 23 23 23 24 25 25 26 26 27 28

Déterminer la nature d’un groupe de mots 5.1 Le groupe verbal (GV) 5.2 Le groupe nominal (GN) 5.3 Le groupe nominal prépositionnel (GNP) 5.4 Le groupe de l’adjectif ou adjectival (Gadj.)

5.5 Le groupe de l’adverbe ou adverbial (Gadv.)

33 33 34 34 34

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Adapter le message à la situation de communication 1.1 Les niveaux de langue

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Trouver la fonction d’un mot ou d’un groupe de mots 6.1 Les fonctions dans la phrase a) Le sujet b) Les compléments du verbe 1) Le complément direct du verbe (CDV) 2) Le complément indirect du verbe (CIV) c) L’attribut du sujet d) Le complément de phrase (circonstanciel) e) Le complément du présentatif et du verbe impersonnel f) Le complément d’agent ou complément du verbe passif 6.2 Les fonctions dans les groupes a) Les expansions du nom 1) L’épithète (détachée) 2) L’apposition (détachée) 3) Le complément du nom b) Le complément de l’adjectif et de l’adverbe

35 35 36 36 37 38 39 39 41 41 41 41 42 43 45

Identifier le verbe, utiliser les modes et les temps 7.1 Le verbe a) Le radical et la terminaison b) Les groupes de verbes c) Les modes d) Les temps simples et les temps composés e) Les voix 7.2 Les modes et les temps a) L’indicatif présent et le futur simple b) L’indicatif imparfait et l’indicatif passé simple c) Le conditionnel présent d) L’impératif présent e) Le subjonctif présent f) L’infinitif présent et le participe passé

47 47 48 49 50 51 52 52 53 53 54 55 56

Respecter les accords 8.1 L’accord du verbe 8.2 L’accord de l’adjectif 8.3 L’accord du participe passé

58 60 63

Rapporter des paroles : le discours direct et le discours indirect 9.1 Reconnaître le discours direct et le discours indirect 9.2 Utiliser la ponctuation dans le discours direct 9.3 Passer du discours direct au discours indirect

65 66 66

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FOIRE AUX QUESTIONS (FAQ)

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Les questions évoquées ici concernent uniquement l’orthographe en rapport direct avec la grammaire ou la conjugaison : reconnaissance ou formation de certains mots, confusion entre différentes natures de mots, accords et terminaisons divers…

Pour l’orthographe dite « d’usage », il faudra que tu consultes ton dictionnaire.

-

Il était impossible d’envisager toutes les questions que peuvent se poser les élèves. Celles proposées sont les plus fréquentes. Si tu en as d’autres, tu peux toujours les communiquer à l’auteur pour qu’il ajuste la liste qui suit.

IN

-

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Quand écrire a ou à ?

30 Quand écrire ou ou où ?

30 Quand écrire tout ou tous ?

30 Comment savoir s’il faut -er ou -é à la fin d’un verbe ?

31 - 55 - 56 Comment distinguer ces, ses, c’est ou s’est ?

30 Comment reconnaître si qui ou que est pronom relatif ?

31 - 44 Comment bien accorder les adjectifs ?

60 Comment former un adverbe ?

27 Comment reconnaître un adverbe dans une phrase ?

22 Comment retenir si on met -x ou -s à la fin des noms au pluriel ?

24 Comment distinguer l’adjectif verbal et le participe présent ?

62 - 63 Comment reconnaître un participe passé ?

63 Comment bien écrire la terminaison d’un participe passé au masculin ? 64 Comment bien accorder les participes passés ?

64 Comment savoir les terminaisons d’un verbe ?

47 - 52 - 53 - 54 - 55 Où mettre une virgule dans une phrase ?

8 Comment bien placer la ponctuation dans une phrase ?

7-8-9 Comment bien placer les mots dans une phrase interrogative ?

17 Comment distinguer la P1 d’une P2 ?

14 Comment reconnaître les subordonnées ?

14 - 15 …

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Réponses page …

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Questions

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