Marc
Jean
Maïdi
Fumaroli I Roques I Roth
de l’Académie française
Albi Cité épiscopale
Photographies de
Thierry Pons
Éditions
Vent Terral
ALBI
OU LA SCIENCE DE CROÎTRE EN DEMEURANT
par Marc Fumaroli, de l’Académie française.
Albi n’est pas un but touristique, c’est un objet de pèlerinage. Ce n’est pas le décor ludique d’un autre Disneyland médiéval. C’est un lieu authentique d’admiration, de méditation, de rassérénement intérieur. C’est une rareté dans un temps de banalité. Dieu sait si j’aime les villes, les vraies, les villes romaines et à la romaine, et combien j’en ai vues et aimées. Pourquoi n’ai-je jamais été empoigné par une ville comme je l’ai été, sur le tard, en découvrant Albi ? Sans doute parce qu’aucune autre ville ne se livre de profil et d’emblée de façon aussi franche qu’Albi, lorsqu’on la découvre, en falaise, depuis l’entrée du Pont-Vieux, étagée et entassée debout, très au-dessus du miroir mobile du Tarn ! Avant de se révéler, de près, ville plurielle, ville coquette, avec ses places, ses rues, ses carrefours, ses portes, ses balcons, ses toits, ses demeures – ce qui ne se découvrira que tout à l’heure, une fois le pont franchi et parcourue la montée vers la Berbie, le château-forteresse qui étaye la cathédrale elle aussi forteresse – Albi est d’abord, vue d’en bas et de loin, d’un seul tenant, oriflamme, étendard, signe, statue, et tout à la fois Acropole, Victoire de Samothrace, Krak des chevaliers, Sainte-Victoire, aussi évidente et poignante que la Grande Pyramide, aussi mystérieuse et péremptoire que le Sphinx de Gizeh. De surcroît, à l’instar des ocres enceintes fortifiées construites par les Moghols de l’Inde du Nord, Jaïpur et Jodhpur, ou des rouges ksars de terre battue du Sud marocain, Taroudant et Ouarzazate, cette Urbs hiéroglyphique de notre Sud-Ouest est teinte de rose, pâle ou pourpre selon la lumière et selon la saison, dans le coloris par excellence de la vie, du sang, de la terre, et du feu. Oui, c’est la même famille volcanique ! Mais l’intelligence et la mémoire des sens module aussitôt ce constat de ressemblance avec l’Afrique saharienne et avec l’Asie des rajahs : les ksars rouges aux confins du Sahara et les ocres villes fortifiées du Rajahstan semblent des mirages du désert promis à disparaître, sur fond immuable des derniers sommets, les uns de l’Atlas, les autres des contreforts de l’Himalaya : ils apparaissent dans toute leur poudreuse friabilité, alors que, sans rivale, sans autre fond de scène que le ciel, la fabuleuse bête
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Marc Fumaroli
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ALBI OU LA SCIENCE DE CROÎTRE EN DEMEURANT
Tout laisse à penser que fut conçue d’un seul tenant la correspondance entre un baldaquin extérieur de pierre ouvragée, véritable arc de triomphe d’entrée princière ou de procession royale, et à l’intérieur, l’enclave prodigieuse du jubé et du chœur dans le même style dentelé que le baldaquin, mais traité en retable de pierre où un peuple de statues porteuses de phylactères se passe le relais de la prière du Confiteor. Cette réforme gracieuse de l’œuvre de Bernard de Castanet peut-elle être attribuée à Louis Ier, bien que le baldaquin ait été élevé plus tardivement ? À la même époque (1502-1508), son frère Georges, premier ministre de Louis XII et cardinal-archevêque de Rouen – auquel Louis Ier était très lié – se fit construire à Gaillon par un architecte français et de nombreux artistes appelés d’Italie, une somptueuse résidence de campagne qui passe pour le premier château Renaissance « à l’italienne » érigé en France. Il n’en reste que des fragments. Georges n’en avait pas moins œuvré aussi à l’achèvement de la cathédrale gothique de Rouen. Les deux frères avaient le même goût, partagé entre la fidélité au gothique français et l’admiration pour l’humanisme italien. Ils firent travailler les mêmes sculpteurs, peut-être aussi les mêmes maîtres d’œuvre français à Gaillon et à Albi. Si le doute subsiste pour la commandite du baldaquin-arc de triomphe, les preuves existent que revint à Louis Ier l’initiative du splendide chœur de sa cathédrale. Sa responsabilité n’est pas moins incontestable dans l’heureuse métamorphose de son palais épiscopal, triste fortin jusque-là, auquel il fit adosser un château de style angevin, ouvert par de hautes fenêtres sur le Tarn, le Pont-Vieux et l’arrière-pays nord. Les proportions des deux tourelles de ce château moderne s’ajustent admirablement à celles des tours de l’ancien palais féodal fortifié. On a fort justement félicité Louis Ier d’Amboise d’avoir fait naître un certain sourire sur le massif militaire dont il avait hérité. Pour autant, ce prélat de la Renaissance, attaché par ailleurs au style gothique, ne souhaitait pas plus que Voltaire, deux siècles plus tard, relâcher la pression intimidante qui maintient le peuple à sa place. Il prit soin de réformer les ordres religieux, de resserrer l’emprise des paroisses, de réprimer les excès du Carnaval. Tout parle, dans le chœur de Sainte-Cécile, de la Rédemption du Christ et de l’Intercession de Marie. Mais le même mécène qui avait voulu cet enclos de grâce réservé aux chanoines du chapitre et à l’évêque, patronna le déploiement, au fond opposé de la nef, d’une gigantesque fresque détaillant aux yeux de tous les fidèles les horribles tourments réservés aux coupables, et la libération en bon ordre promise aux innocents.
Sainte-Cécile, les peintures de la voûte et des tribunes.
Ce sceau apocalyptique apposé sur l’histoire des hommes, et gravé en haut-relief sur le fronton de pierre des portails romans, résumait cette religion de la peur qu’avaient voulu conjurer les poètes lyriques occitans et les « Parfaits » de la religion cathare. Louis Ier d’Amboise était capable, dans l’intimité, du sourire
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Marc Fumaroli
Quittant la place de la cathédrale pour parcourir les rues et ruelles de l’ancienne ville, le visiteur n’a pas besoin d’accommoder : la brique rouge est de toutes parts le matériau principal des maisons à colombages et des tourelles médiévales, aussi bien que des hôtels privés construits ou modifiés du XVIe au XVIIe siècle, avec chapiteaux, colonnes, bas-reliefs, balcons, galeries, loggias, escaliers de pierre à balustres. Appropriées au déploiement de tapisseries et de torches pour l’accueil de visiteurs royaux, (François Ier attendu en vain par la ville en 1533, le roi de Navarre et la reine Jeanne d’Albret en personne, l’année suivante), ces riches demeures maintenant soigneusement restaurées, entretenues et fleuries, traitent le promeneur démocratique comme s’il était lui-même un prince en déplacement. L’illusion est délicieuse. Le climat est souvent de la partie, l’ensoleillement d’Albi étant en moyenne comparable à celui de Nice. Riche, hospitalier, investi de nombreux pouvoirs civils et ecclésiastiques, l’évêché d’Albi est une prébende et une responsabilité convoitées et obtenues au XVIe siècle par les familles les plus en faveur à la cour de France. Deux Robertet y succèdent aux deux Amboise, avant de faire place aux deux frères Gouffier de Boissy, appartenant à une famille intime de François Ier. Il échoit ensuite au cardinal‑chancelier Antoine Duprat, principal ministre du roi-chevalier, et déjà pourvu par lui de plusieurs importants bénéfices. Puis il est dévolu à deux membres de la puissante famille de Guise, Jean (1535-1550) et Louis (1550‑I561). Bien que ces trois derniers titulaires ne résidèrent jamais à Albi, ils firent en sorte, à commencer par le chancelier Duprat, que leur évêché restât intact des nouvelles hérésies, le luthéranisme, et surtout le calvinisme, qui trouva en Aquitaine et en Languedoc un terroir très favorable. Des chambres ardentes châtient les protestants, et de grandes processions et manifestations rassemblant tous les corps et toutes les conditions de la ville, organisées par le vicaire général de l’évêque, soudent la fidélité albigeoise à l’Église gallicane et au roi de France. Le 6 septembre 1561, un exilé florentin proche de la reine-mère Catherine de Médicis, Lorenzo Strozzi, promu évêque, arrive à Albi, prend la mesure de l’implantation protestante dans la région et aux portes mêmes de la ville. En vrai condottiere, comme Simon de Montfort, il renforce les défenses et les murailles, il place des garnisons dans les villages amis de la région, il recrute des mercenaires italiens et lance à leur tête des opérations en terrain ennemi. À trois siècles de distance, et avec moins de chances de l’emporter, il se retrouve dans la situation de Bernard de Castanet, cherchant au XIIIe siècle à extirper, avec l’aide des dominicains, le dernier carré clandestin des cathares du Languedoc. Mais cette fois, la situation religieuse est compliquée par la situation politique. Citadelle de la Contre-Réforme catholique, Albi en 1562 tombe aux mains de la Sainte Ligue et de ses chefs, les Guise. Fidèle aux Valois, soup çonnés de trahison par les Ligueurs, Strozzi, pris entre deux feux, s’efforce
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Sainte-Cécile, intérieur du chœur, côté nord.
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Collégiale Saint-Salvi, le clo tre et son jardin.
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Saint-Salvi, le clocher et la gacha.
Le clocher et sa base romane (XIe siècle),
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LA VIE BATTANTE D’ALBI
De l’époque gallo-romaine à la Croisade contre les Albigeois Rien n’indiquait qu’une ville, ignorée par les routes conduisant vers Béziers, Rodez, Cahors, Toulouse, serait un jour classée parmi les villes qui se rappellent à la mémoire de chacun. En 406, son nom apparaît pour la première fois dans une liste des cités gauloises, et encore par le seul biais de celui de ses habitants : Civitas Albigensium, la cité des Albigeois. Avoir un évêque est marque de notoriété. Grégoire de Tours , parmi ceux qui ont fait preuve de courage et de solidité en ces temps bousculés, cite le nom du premier évêque d’Albi. Il s’appelle Diogénien, un nom grec à désinence latine, dont on ne sait rien de plus. 2
En cette année 406 et depuis dix siècles, un peuple, les Rutènes, venu de la Bavière au VIe siècle avant J.-C., installé entre Massif Central et Agout, jouit de la pax romana, de sa tranquillité, de sa prospérité. Les Rutènes ont donné à leur nouvelle capitale le nom de celle de leur ancien pays, Segodunum, témoignant par là d’un reste de nostalgie. Segodunum s’appelle Wurzburg en Bavière et Rodez en Rouergue. Le nom d’Albi apparaît discrètement dans l’histoire de l’Empire romain, au moment où celui-ci craque de toutes ses coutures, se déchirant, n’existant plus que par loques dispersées, ici ou là, au gré des vents du moment. L’historien d’Albi Jean-Louis Biget a essayé de dessiner les contours de la capitale des Albigeois, détachée du Rouergue : trois ou quatre hectares sur un terrain bosselé, entre Tarn et ruisseau du Bondidou, ne dépassant pas le porche de la cathédrale actuelle, sur sa partie plane . 3
En 655, l’évêque Constance, pour désigner sa ville, utilise le mot de civitatula, petite ville, et saint Didier, qui y possède une demeure, celui d’oppidum. La ville est ceinte de murs qui lui donnent une apparence sérieuse, même si elle n’est faite que d’habitations de bois. Un incendie, en juillet 666, endommage la cathédrale, elle aussi de bois. En 406, il y a déjà longtemps que se bousculent des peuples entiers pour passer le Rhin, femmes et enfants brinquebalant sur des chariots dont le long voyage, depuis les rives froides de la Baltique, a équarri les roues : Sarmates, Alamans, Alains, Francs, Vandales rôdent au hasard dans une Gaule de rêve où il n’est que de se servir, se goberger, piller, avant de partir plus loin après avoir tout livré aux flammes, signifiant par là qu’on ne reviendrait pas. En 406, Noble auvergnat, évêque de Tours (538-594), auteur d’ouvrages hagiographiques et d’une Histoire des Francs en quarante volumes. 3. Histoire d’Albi (dir. Jean-Louis Biget), 2e éd., Toulouse, Privat, 2000. 2.
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Les trois ponts : le pont du chemin de fer, le Pont-Vieux, le Pont-Neuf.
la vieille église mérovingienne de Saint-Affric. S’ajoutent de nouvelles paroisses, Saint‑Julien (Marché couvert), Sainte-Martiane (en face de Saint-Salvi), Saint‑Estèfe (en haut de la Grand Côte), aujourd’hui disparues. La construction d’un pont dans la première moitié du XIe siècle, qui sera longtemps le seul passage pour franchir le Tarn tout le long de son cours, fait d’Albi un centre de transit. Soudain le nom d’Albi est connu de toute l’Europe et à la fois honni à cause d’hérétiques qu’on nomme Albigeois, ici bons òmes, bonshommes. On les salue avec respect, on les écoute dévotement. Recevoir d’eux le consolament, c’est de simple croyant devenir parfait, chrétien accompli. Des Albigeois, il y en a dans le Bas-Languedoc, dans le comté de Foix, en Lombardie, dans la vallée du Rhin, à Orléans, sur les bords de la Loire. Pourquoi cette appellation d’Albigeois, géographiquement bien restrictive ? Jean-Louis Biget a collationné les registres de l’Inquisition albigeoise : y sont convoqués, ce qui ne signifie pas obligatoirement condamnés, des gens de la petite noblesse dont les partages successoraux ont amenuisé la fortune. Et en même temps des bourgeois auxquels leur réussite, estiment-ils, donne droit d’entrée dans l’oligarchie qui dirige la ville, mais sous la domination de l’évêque, qui demeure première. Ce fut dans une atmosphère carnavalesque, au milieu du vacarme de fanfares désaccordées, que fit son entrée à Albi le légat du pape, escorté de cavaliers locaux, montés sur des ânes en signe de dérision, lançant des lazzis irrévérencieux. Deux jours après, saint Bernard, entre à Albi. Il en impose aux
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rois et aux papes à qui il dicte leur conduite. Aura-t-il à affronter lui aussi des facéties dégradantes ? Il a hésité. Il y a aussi une bousculade. Le désordre est cette fois signe de ferveur enthousiaste. Dans la vieille cathédrale, saint Bernard appelle à jurer fidélité à l’Église. Tous le font d’une seule voix. Ce qui est aussi bien vrai, c’est que le lendemain on reprend le train-train des jours d’avant. On reçoit, on écoute les bons hommes avec la même attention passionnée. On les appelle bons cristians, bons chrétiens. Plus près de l’humilité évangélique que le légat qu’ils ont chahuté, ils le sont pour les Albigeois, sans aucun doute.
La collégiale Saint-Salvi.
Les Cisterciens passent sous silence l’accueil plein de chaleur fait au réfor mateur de leur ordre, ne retiennent que la réception scandaleuse faite au légat du pape, soulevant indignation et colère dans les monastères et les cours princières. Mais prêcher une croisade contre un pays chrétien ne va pas de soi. Innocent III a le sentiment d’une dangereuse dérive possible : ce qui ne voulait être qu’une opération de police sera une guerre de conquête, de colonisation, diront les occitanistes du XXe siècle. Les croisés se sont réparti les dépouilles des comtes et barons occitans en fuite (faidits) et le roi est venu à la fin ramasser la mise.
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Les jardins du palais de la Berbie, le Tarn et le quartier de la Madeleine.
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Tour de l’hôtel Reynès, clocher et gacha de Saint-Salvi, Sainte-Cécile.
L’influence des
voûtes
par Maïdi roth
Je suis envoûtée… C’est-à-dire sous le charme de la voûte, captivée par cette énergie qui la relie de la terre au ciel.
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Collégiale Saint-Salvi, les voûtes.
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Sainte-Cécile : toit et gargouille.
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Maïdi Roth
Maïdi Roth
| L’influence des voûtes
Cette gueule ouverte sur la ville est comme un silence qui précède le cri.
Texte ?
ALBI, cité épiscopale. Autour de la basilique Sainte-Cécile et du palais-forteresse des évêques, la cité épiscopale d’Albi, toute de brique, représentation unique d’un type de développement urbain en Europe, constitue un ensemble bâti remarquablement préservé, allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Elle a été inscrite en 2010 par l’UNESCO sur la liste prestigieuse du patrimoine mondial. Jean Jaurès présentait ainsi Albi : « On dirait une ville italienne, faite surtout pour le culte de l’art et de la philosophie. Il n’est rien de plus beau… » Et sa cathédrale : « Il y a, entre sa couleur de brique et les rayons jaunissants ou pourpres du soir, de merveilleuses harmonies. L’édifice semble s’incorporer la lumière qui revêt sa majesté pesante de légèreté et de douceur. » C’est cette lumière que Thierry Pons, photographe de presse dans le Tarn puis à Toulouse a su capter, après un album, Voyages en pays rabastinois, en hommage à sa ville et à ses environs.
Marc Fumaroli | Jean Roques | Maïdi Roth de l’Académie française
E
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PATRIM
O
I
Cité épiscopale d’Albi inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en 2010
ISBN 978-2-85927-097-1 / 29 €
MO E
AG
N
ER WORLD H
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
NDIAL •
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IT
de formation musicale, auteur com positeur et interprète, elle écrit paroles et musiques. Travaille avec différents artistes de la chanson française, com pose la musique de nombreux films ; et plusieurs génériques pour France Télévisions. Albigeoise de cœur, elle s’est pro duite au pied de la cathédrale, devant plus de 10 000 personnes.
9 782859 270971
NIO MUN D
professeur de lettres classiques, ré dacteur en chef de la Revue du Tarn de 1975 à 1999, chroniqueur et critique littéraire à La Dépêche, est l’auteur de nombreux ouvrages sur Albi (avec notamment Albi, biographie de ma ville), Castelnau-de-Lévis, Cordes, Mon estiés, Saint-Juéry et sur le Tarn (Le Tarn, et surtout Guide du Tarn).
www.vent-terral.com
MO RI
L IA
PA T
homme de lettres et de culture, profes seur honoraire au Collège de France, prési dent de la Société des Amis du Louvre. A enseigné dans de nombreuses univer sités américaines au rang desquelles Columbia, Harvard, Princeton. Docteur honoris causa des universités de Naples, Bologne, Gènes, Madrid, il considère l’Italie comme sa seconde patrie.