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Verbier Firsts: Jancsi Hadik
VERBIER FIRSTS
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Hadik Jancsi
• Jancsi (prononcez « lanchii ») est né à Beyrouth et a rejoint Genève à l'âge de trois ans. Il s'est ensuite installé définitivement à Verbier en 1993. Il a fait ses débuts dans l'univers de la photographie à Verbier de l'autre côté de l'appareil, en tant que skieur modèle pour Marco Shapiro. « Il m'a engagé comme modèle pour certains de ses catalogues lorsque je suis arrivé à Verbier. C'était formidable de participer à l'émergence de la scène du ski, les débuts de ce que l'on appelle aujourd'hui le freeride. Après cela, les choses ont en quelque sorte fait boule de neige. J'ai rencontré Gilles Voirol, l'un des meilleurs snowboardeurs du monde, et j'ai pu shooter pour O'Neill et Swatch. J'ai ensuite travaillé avec Dominique Perret, les frères Falquet (alias Huck et Chuck) et Jérémie Heitz, ce qui m'a mené aux quatre coins du monde. J'ai également travaillé pour l'Xtreme de Verbier pendant 15 ans. Tout s'est parfaitement mis en place : je suis me trouvé au bon endroit au bon moment, avec une soif insatiable de photographier. Cela a été une partie passionnante de ma vie, avec beaucoup de sensations fortes mais aussi beaucoup d'échecs. Le ski hors piste présente toujours des risques, et malheureusement j'ai perdu l'un de mes meilleurs amis en pratiquant notre passion commune. L'accident tragique de Gilles a changé beaucoup de choses pour moi. J'ai continué à shooter pendant dix ans, mais j'avais du mal à trouver un sens à tout cela. J'avais du mal à comprendre pourquoi j'étais là, pourquoi j'encourageais de telles prises de risques. J'avais perdu cette invincibilité qui m'animait autrefois, et j'ai soudainement réalisé à quelle vitesse les choses pouvaient mal tourner et combien les montagnes pouvaient être indomptables. Je ne comptais plus les accidents évités de justesse, que ce soit seul ou à plusieurs, si bien que j'ai commencé à douter de ce que je faisais. Avec ma femme à l'époque, nous avons décidé de faire une pause et nous avons déménagé au bord de la mer pendant un an. Une année qui s'est transformée en six... Je suis ensuite revenu ici et je retrouve aujourd'hui ma passion pour la photographie de montagne. » • Jancsi (prounounced ‘lanchee’) was born in Beirut and moved to Geneva at the age of three. He moved to Verbier full-time in 1993. His first contact with photography in Verbier was on the other side of the camera, as a ski model for Marco Shapiro. “He hired me as a ski model for some of his catalogue shoots when I first arrived in Verbier. It was thrilling to be part of the early ski scene, the start of what people today call freeriding. After that things kind of just snowballed: I met Gilles Voirol, one of the best snowboarders in the world and got to shoot for O’Neill and Swatch. I then went on to work with Dominique Perret, the Falquet brothers (aka Huck and Chuck) and Jérémie Heitz, travelling with them all over the world. I also shot for the Xtreme Verbier for 15 years. It all fell into place, I was in the right place at the right time, along with an insatiable hunger to shoot. It was a thrilling part of my life with loads of adrenalin but also lots of setbacks. Backcountry skiing is always a gamble and unfortunately, I lost one of my best friends doing what we both loved. After Gilles’ tragic accident things changed drastically: I continued shooting for ten more years but I had a hard time making any sense of it all. It was difficult to rationalise why I was out there, why I was encouraging this much risk-taking. I had lost that invincibility that I once had; all over sudden I realised how fast things could go wrong and how untameable mountains can be. I had so many close calls with either riders or myself, I was not sure of what I was doing any longer. With my wife at the time, we decided we should take a break and we moved to the beach for a year. One year turned into six... I then moved back here and I’m now finding my passion for mountain photography again.”
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VL: La première fois que tu es venu à Verbier ?
Jancsi : Je pense que la première fois, c'était en 1970. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui savaient skier et qui étaient motivés pour nous apprendre. Je me souviens que je détestais ça car j'avais peur de me faire soulever du sol par les téléskis une ou deux places. Ma passion a seulement démarré vers l'âge de 12 ans.
VL : La première fois que tu as fait du ski ou du snowboard ?
Jancsi : J'avais trois ans, donc en 1969. Je me souviens que ma mère utilisait un bâton de ski comme remonte-pente et nous tirait, parfois tous les trois en même temps.
VL: La première chose que tu fais au réveil ?
Jancsi : Je suis accro au café. Je ne suis pas sûr de pouvoir fonctionner sans ; d'ailleurs, impossible de me souvenir de mon dernier matin sans café. Je me mets souvent à la fenêtre pour vérifier la lumière et observer les montagnes. Le panorama de Verbier est extraordinaire et la lumière du matin permet de faire de superbes photos. Puis je stresse en réalisant que je devrais être dehors en train de prendre des photos et je me mets à transpirer, mais c'est généralement à cause du café.
VL: La première chose que tu fais quand tu descends de la montagne ?
Jancsi: Si le Pub Mont Fort était ouvert, j'irais y boire une bière (j'y ai travaillé il y a plusieurs années), mais avec la Covid, ce n'est pas possible. Maintenant, je rentre chez moi, j'enfile des pantoufles et je me pose.
VL: First time you came to Verbier?
Jancsi : I think the first time was 1970. I was lucky to have parents that were skiers and motivated to teach us. I remember I hated skiing as I was scared of getting lifted off the ground on poma lifts and T-bars. It was only when I was about 12 years old that I fell in love with it.
VL: First time you skied or snowboarded?
Jancsi : I was three, so 1969. I remember my mom would use a ski pole like a lift and pull us up, sometimes all three of us at the same time.
VL: First thing you do when you wake up?
Jancsi : I’m addicted to coffee. Not sure I can function without it. I haven’t had a morning without coffee since I can remember. I often go to the window and check on the light and look out at the mountains. Verbier offers such epic views and morning light makes for amazing photos. Then I stress out and think I should be out there shooting something so I start to sweat, but it’s usually because of the coffee.
First thing you do when you come off the mountain?
Jancsi : If the Pub Mont Fort were open I would go there and have a beer (I worked there many years ago), but with Covid that’s not possible. So now I just go home, put on some slippers, chill out.
VL: First person you remember meeting in Verbier?
Jancsi : I’m not sure how to answer this as I was
Katherine Choong
VL : La première personne que tu te rappelles avoir rencontrée à Verbier ?
Jancsi : Je ne sais pas trop quoi répondre car j'avais environ trois ans lorsque je suis arrivé à Verbier. Il y avait un téléski à côté des Ruinettes et nous passions nos journées à dévaler les bosses avec un groupe de jeunes du coin. Après le ski, nous allions chez Harolds pour manger des hamburgers et des frites.
VL: Ton premier emploi à Verbier ?
Jancsi : Mon premier emploi était de développer des pellicules au studio photo de l'époque. C'était en 1986. J'ai été viré pour avoir mis une pellicule noir et blanc dans la machine à développer les pellicules couleur, chose que je démens encore aujourd'hui. J'ai eu plus de temps pour skier après ça.
VL:Ton premier choix de boisson ?
Jancsi : Honnêtement ? Les bières pas chères, j'en ai marre des IPA spéciales et je ne sais jamais quoi commander tellement il y en a. Je suis toujours fan de la Budvar tchèque, et je suis un poids plume, donc ces bières à 8% sont trop fortes pour moi, je ne peux pas en boire plus de 10.
VL: Ton premier endroit pour prendre un café ?
Jancsi: La Cucina, le café est excellent et la cuisine incroyable.
VL: La première personne que tu choisirais pour aller en montagne ?
Jancsi : Il y en a beaucoup, surtout pour des séances photos en extérieur. Mais si je devais en choisir une seule, je dirais Nicolas Falquet. Il est cadreur et nous nous connaissons si bien que les choses sont fluides entre nous. Jamais de pression, rien à • • approximately three years old when I first came to Verbier. There used to be a T-bar next to Ruinettes and we would spend our entire day skiing bumps with a bunch of local kids. After skiing we would always go to Harold’s and have burgers and fries.
VL: First job in Verbier?
Jancsi : My first job was developing film at the 1-hour photo shop. It was in 1986. I got fired for putting a black and white roll in the machine for colour film. I still to this day deny that. I just had more time to ski after that.
VL: First choice of drink?
Jancsi : Honestly? Cheap beer: I’m sick of fancy IPAs and I never know what to order as there are so many. I’m still a fan of Czech Budvar and I’m a lightweight so those 8% alcohol beers are too strong – can’t have more than 10.
VL: First place for coffee?
Jancsi : La Cucina, great coffee and amazing food.
VL: First person you would choose to hang out with on the mountain?
Jancsi : There are many, especially when I’m out shooting photos. But if I were to choose just one, I would say Nicolas Falquet. He’s a filmer and we know each other so well that things just flow. Never any pressure, nothing to prove and some serious laughs. Not long ago I took some incredible photos up on the
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prouver et de franches rigolades. Récemment, en 2020, j'ai pris des photos incroyables de Ludo May avec lui sur le Combin. Ce fut une expérience extraordinaire.
VL: Ton premier choix d'appareil photo ?
Jancsi : Je suis passé de Nikon à Canon lorsque les appareils photo numériques sont apparus. Aujourd'hui, j'utilise surtout Sony pour les scènes et Canon pour l'action. C'est super énervant de voir à quelle vitesse la technologie photo évolue, car rester à la pointe coûte extrêmement cher. Cela dit, c'est tout de même incroyable ce que l'on peut faire avec les appareils photo d'aujourd'hui.
VL: Ton premier autre choix d'emploi ?
Jancsi: Je pense que j'étais destiné aux arts, alors je dirais le graphisme. L'architecture m'a également toujours fasciné.
VL: La première personne que tu choisirais de photographier ?
Jancsi: Je choisirais tous ces grands skieurs et snowboardeurs qui ont disparu dans des accidents. Il y a tellement de légendes qui nous ont quittés trop tôt, j'aimerais pouvoir voyager dans le temps et en photographier certaines à nouveau... Combin with him and Ludo May in summer 2020. It was an incredible experience.
VL: First choice of camera?
Jancsi: I went from Nikon to Canon when digital cameras started coming out. Today I shoot with Sony, but mostly for scenics. Canon I use primarily for action. It’s super annoying how fast thing are progressing in the photo industry – it’s expensive to keep up. That being said, it’s also incredible what you can do with cameras today.
VL: First other choice of work?
Jancsi : I think I was meant to be in the arts, so maybe graphic design. Architecture has always fascinated me too.
VL: First person you would choose to photograph?
Jancsi: I would choose all those epic skiers and snowboarders that are no longer with us due to accidents. There are so many legends that left us way too soon: I wish I could time travel and shoot some of them again...
First place you choose to visit to photograph?
Jancsi : Lately I have been inspired by wide open
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VL: Le premier endroit que tu choisirais d'aller photographier ?
Jancsi: Ces derniers temps, j'ai été attiré par les vastes étendues peu fréquentées. Que ce soit en ski de randonnée, à pied ou à vélo, je trouve mon inspiration en m'évadant dans les montagnes. Grâce à la Covid, j'ai découvert des endroits magiques dans les environs, c'est fantastique. J'adore aussi shooter en Turquie, c'est un super spot d'héliski.
VL: La dernière chose que tu ferais à Verbier si tu devais partir pour toujours ?
Jancsi: M'asseoir au sommet de la Pierre Avoi jusqu'au coucher du soleil avec quelques Budvar et des amis proches. Puis descendre en parapente jusqu'au pub, mais je dois d'abord apprendre le parapente.
jancsihadik landscapes with very few people. Whether it’s ski touring, hiking or cycling, I have found inspiration while escaping to the mountains. Due to Covid I have discovered some magical places right here on our doorstep in Valais, it is amazing. I also love shooting in Turkey, the heli-skiing is incredible.
Last thing you would choose to do in Verbier if you had to leave forever?
Jancsi : Sit on top of the Pierre Avoi until sunset with a few Budvars and some close friends, then paraglide down to the pub... I just need to learn how to paraglide first.
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