Carnet de voyage "Léa, Kurt et Axel"

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Carnet de voyage

Léa, Kurt et Axel du collège Émile Durkheim à Peujard


Le 24 mars 1495 C'est bientôt l'heure du départ, mon équipage monte la marchandise dans ma magnifique caravelle : elle fait 24 mètres de long, assez grande pour transporter au moins 30 personnes. Ça y est , je dis au revoir à ma femme, à mes enfants, au risque de ne plus jamais les revoir... Mais il faut que je parte, moi, François de la Canne, pour trouver la richesse du palais de chaque homme : le gingembre.


Je suis sur ma caravelle, je fais un dernier salut à La Rochelle en voyant dans la nuit noire la Tour de la lanterne, plus belle que jamais, éclairée de mille feux . Je m'en vais au gré du vent, au Cambodge sur le continent asiatique, et pour cela je dois contourner l'Afrique, suivre les côtes de l'Arabie Saoudite et de l'Inde, rentrer par le détroit de Malacca et enfin longer la Thaïlande et je serai enfin arrivé... si on arrive jusque là-bas ! Des sentiments contradictoires m'envahissent : la frayeur d'explorer un nouveau pays, et de ce qui m'attend làbas, la tristesse de quitter mes très chères enfants et ma femme, la joie intense que j'aurai de devenir riche grâce aux épices que je pourrai vendre, et aussi celle que je ressentirai en revoyant ma famille.


Le 13 avril 1495 Je me retrouve au milieu de nulle part, perdu dans une mer sans pitié, ou dorment principalement des monstres tels que les baleines mangeuses d'hommes. D'après mon compas, mes hommes et moi nous trouvons à 10 degrés de longitude Ouest et 5 degrés de latitude Sud, donc pas si loin des côtes de l'Afrique .


Nous arrivons enfin au Cambodge. Nous descendons de notre bateau et traversons la plage pour arriver dans la forêt. Il fait chaud mais on ne va pas se plaindre du temps. Nous nous avançons et nous arrêtons net, si on faisait un pas de plus nous ferions une chute mortelle, mais ce paysage est magnifique : des montages acérées avec une végétation luxuriante poussant dessus, entourée de brouillard. Nous faisons demitour et nous nous retrouvons entourés d'une centaine d'arbres ; cette espèce m'est inconnue. Des paysans descendent alors de ses magnifiques plantes et ils nous demandent si nous voulons de leur sucre provenant de ces arbres. Je leur demande de m'en dire plus sur cette espèce : Il se nomme palmier à sucre et il est parsemé d'épines. Ils en font une plantation car on y récupère la sève qui est sucrée, la pousse et le fruit qui se mangent et la feuille qui sert de support pour écrire.


Ils nous proposent de les suivre car pas loin d'ici vivent des tigres, et , ne connaissant rien au Cambodge, nous nous ferions vite dévorer. On arrive alors dans un petit village peuplés de personne au yeux bridée portant, petit ou grand, hommes ou femmes des robes de lin blanc ou tinté de rose pale avec un chapeau de paille pour les hommes et des voiles pour les femme qui leurs permettent de se protéger du soleil tapant. A l'intérieur du village si trouve un marché avec des marchands d'épices, de vivres et autres produits à des prix assez bas. Mes hommes trouvent un petit couple d'animal que l'on ne connaît pas chez nous. Le marchand nous dit que ce sont des pangolins. Je les achète pour 300 riels, c'est un prix raisonnable. Je compte les ramener en France pour en faire un élevage et pouvoir faire fortune avec ce marché. Nous trouvons enfin le gingembre !


Le gingembre, c'est une racine marron qui a la forme d'une corne et sert à soigner certaines maladies. Il sert aussi en aussi en cuisine. Nous nous promenons dans le village. Nous n'avons pas beaucoup d'argent pour l'acheter à cause des pangolins. Du coup nous décidons de prendre un peu de nos vivres pour les vendre. En partant du village, nous tombons sur un magnifique palais abandonné d'ocre et d'or, et donc nous le visitons. A l'intérieur, des palmiers gigantesques, des oiseaux tropicaux de toute beauté, la nature a repris ses droits sur cette endroit qui est encore plus merveilleux. En sortant du palais, nous voyons à travers les arbres et les lianes, les rayons du soleil qui nous éblouissent, le sable fin que nous commençons a rejoindre nous réchauffe les pieds.


J'aimerais rester au Cambodge toute ma vie mais ma famille m'attend. Nous rejoignons le bateau, prenons nos vivres et retournons au marchĂŠ. Nous gagnons, ainsi de l'argent et repartons voir les marchands de gingembre. Nous en achetons assez pour toute notre ville : cela nous a coutĂŠ 135,045 riels. Il ne reste pas beaucoup d'argent mais nous reprenons le mĂŞme trajet pour rentrer chez nous.


Le 25 mai 1495 Sur le chemin, des tempêtes tapent sur la mer, je frôlle la noyade, il y a plein d'eau dans le bateau, des hommes cris, d'autres prie, le tonnerre la foudre l'orage la pluie et le vent s'acharne sur notre bateau, la pénombre nous laisse croire que la fin et proche, alors, pour y éviter nous décidons mes hommes et moi de sacrifié un matelot dans l'espoir d'apaiser la colère de dieu. On en attrape un et le jetons a l'eau, certain d'eux, se sentent coupable se penche au dessus de l'eau dans l'espoir de le revoir en vie, ils sont malheureusement emporter par la puissance folle du vent. La mer, assombrie par l'ombre des nuages noir qui s'y reflet laisse entrevoir sa rage de nous détruire. La tempête se calme et nous enlevons l'eau alors du bateau. Heureusement, le gingembre était bien protégé, dans des caisses en bois se trouvant dans la soute, après quelques heures de route, nous revoyons le large, malgré la nuit sombre, le brouillard et la pluie.


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