DIAGNOSTIC 2011 DE L’AQUITAINE NUMERIQUE by Cap Sciences

DIAGNOSTIC 2011 NOVEMBRE 2011

DE L’AQUITAINE NUMERIQUE

SOMMAIRE 2 4

Editos Le Diagnostic fait peau neuve Les enjeux 2011 Appropriation et fractures numériques Mobilité numérique Web social Visibilité numérique du territoire Filière numérique en Aquitaine Aménagement numérique du territoire L’observatoire du numérique Equipement et usages des ménages Equipement et usages des entreprises Collectivités Tourisme Infrastructures Bibliothèques Agriculture Education Télétravail

28 30 34 38 42 46 47 48 49

Récapitulatif des chiffres-clés Méthodologie Partenaires

50 51 53

6 10 14 18 22 24

LE DIAGNOSTIC 2011 DE L’AQUITAINE NUMERIQUE est une publication éditée par Aquitaine Europe Communication 137 rue Achard - 33300 Bordeaux - Tél. +33 (0)5 57 57 01 01 - Fax : +33 (0) 5 57 57 97 17 - e-mail : diagnostic@aecom.org Directeur de la publication : Laurent-Pierre Gilliard - Analyse et rédaction : Alexandre Bertin Design et photographie : Jacques Palut Cartographie : Gaëlle Steyaert (ADES), Marina Duféal, Julien Gelly, Jonathan Labranche, Franck Mérillou (RAUDIN) Contributeurs : Aurélie Laborde (OAT-RAUDIN), Didier Paquelin, Grégory Moullec, Marina Duféal, Julien Gelly (RAUDIN), Amandine Lafferrairie, Daniel Lagenèbre, Gabriel Goudy (DTIC), Jean-Baptiste Soubaigné, Jean-Luc Boulin (MOPA), Bruno Gratian (CROEC), Bertrand Laffort, (Président de la commission e-économie à l’Ordre des Experts Comptables) François Groc, (Président de la commission e –économie), Alex Levasseur (CROEC) Stéphane Carasco (Rectorat), Meriem Lacour (ECLA), Laura Deleersnyder (AEC)

http://siad.aecom.org/

EDITO

La Civilisation numérique gagne l’Aquitaine Commentant la disparition récente de Steve Jobs, un quotidien britannique écrivait que le co-fondateur d’Apple n’avait pas eu son pareil pour offrir au monde entier des produits « qu’il ne savait pas qu’il voulait et sans lesquels aujourd’hui il ne peut plus vivre ». On pourrait dire la même chose du numérique, ce vaste monde qui englobe des produits et des services, les ordinateurs et l’internet, les smartphones et les applications. Jeunes ou moins jeunes, on voit mal comment s’en passer. Nous baignons dans ce monde nouveau fascinant par la rapidité avec laquelle il évolue. Le dernier état des lieux dressé par Aquitaine Europe Communication (AEC) confirme l’ampleur du changement. Les réseaux de téléphonie mobile, selon les données des opérateurs, couvrent aujourd’hui la quasi-totalité de la région. Neuf PME sur dix sont connectées à l’internet. Un Aquitain sur trois a ouvert un compte sur Facebook, le réseau social le plus développé au monde. Il suffit de se replonger dans les précédentes études d’AEC pour prendre la mesure du changement.

La civilisation du numérique est bel et bien chez elle en Aquitaine. En quelques années notre région se l’est appropriée. Ecrivant cela je ne mésestime pas les obstacles qui demeurent. Ainsi dans le tourisme, un secteur clé pour l’économie de l’Aquitaine par l’afflux des vacanciers qu’elle draine sur la côte ou à l’intérieur des terres. Que révèlent les chiffres ? Que les acteurs de la filière sont en train d’intégrer l’idée que le numérique constitue une chaîne et que la solidité de celle-ci dépend de son maillon le plus faible. Je m’explique : les collectivités locales, les offices de tourisme, voire les opérateurs privés – propriétaires de camping, d’hôtels… - ont aujourd’hui pris le virage du numérique mais en oubliant encore parfois qu’il s’agit d’un tout. Ils ont créé des sites internet à destination de la clientèle mais ne l’ont pas encore adapté aux plus récents outils de communication, les smartphones ou les tablettes tactiles. Or, chaque outil est spécifique. De la même façon, les sites sont le plus souvent rédigés

en langue française. Les traductions sont rares, trop rares. La moitié à peine des sites des offices de tourisme en Aquitaine est disponible en plusieurs langues. Deux sites de campings sur trois ne « parlent » que français. Et pourtant, plus de la moitié des touristes qu’accueille l’Aquitaine est d’origine étrangère ! Il faut continuer d’accompagner les acteurs de la filière tourisme pour qu’ils puissent aller jusqu’au bout de leur démarche et offrir sur les écrans d’ordinateurs, de téléphones intelligents ou de tablettes, l’Aquitaine en anglais, en néerlandais, en allemand. Et en français ! Alain Rousset Président du Conseil Régional Aquitaine

EDITO Le très haut débit au service des usages La nécessité de demeurer compétitifs dans un monde qui évolue de plus en plus rapidement nous oblige à miser sur l’innovation. Elle dépend de notre capacité à coopérer et à travailler en réseau. Mettre en place des réseaux dynamiques au niveau des branches régionales ou locales de l’administration nationale, des gouvernements locaux et de partenaires privés est essentiel pour les régions. Le très haut débit n’est plus un luxe, mais une nécessité. Ses avantages seront, demain, tels que l’absence d’accès sera un problème économique et social qu’il est nécessaire d’anticiper. La priorité au très haut débit est un élément clé de cette approche et ceci est particulièrement vrai pour les zones rurales. Si elles souhaitent combler leur retard, elles doivent concentrer, encore plus que les zones urbaines, leurs stratégies de développement sur l’aménagement numérique du territoire. C’est tout le sens du programme national pour le très haut débit lancé en 2011 par le Président de la République, qui permet de mobiliser 900 millions

Les opportunités de ce 11e diagnostic Restituer, en ce dernier trimestre 2011, les usages numériques des Aquitains au regard de ceux adoptés dans les entreprises, les collectivités, les acteurs de l’éducation, de la culture, du tourisme et de l’agriculture est rassurant par l’appétence citoyenne qu’ils révèlent. D’abord 87% des 72% d’internautes de notre région, soit presque 1800000 habitants se connectent tous les jours et l’observatoire de la mobilité montre comment déjà 23 % des Aquitains, soit 600 000 mobinautes, disposent d’un terminal mobile connecté. Et cette évolution s’accélère. L’augmentation en une année est spectaculaire sans gommer les différences existantes dans l’appropriation des usages. Parler d’opportunités c’est d’abord la prise en compte, par l’ensemble des responsables politiques, administratifs, économiques, d’une situation plaçant le citoyen comme un « décideur » de plus en plus capable

d’euros dans le cadre du programme des investissements d’avenir. Ces crédits viendront faire effet de levier sur les Investissements publics et privés dans les zones les moins denses du territoire. L’Aquitaine est un territoire riche de ses diversités, mais également soudé face aux véritables enjeux collectifs : le numérique ne fait pas exception. Les fonds européens, nationaux et ceux des collectivités accompagnent ensemble les projets innovants et structurants des entreprises aquitaines. Entre 2007 et 2011, ce sont en particulier 36 millions d’euros qui ont été mobilisés par le Préfet de la région Aquitaine sur les fonds européens. Le Diagnostic 2011 montre que, si le haut débit a beaucoup progressé en milieu rural, des efforts restent encore à accomplir : - sur les zones blanches qui n’ont pas encore accès à un débit de 2 mégaoctets par seconde, - sur le développement des usages par les entreprises aquitaines du secteur, qui restent en retrait sur les demandes de cofinancements publics, malgré une créativité fertile,

- sur les usages par les petites entreprises et les citoyens, pour lesquels la fracture d’usage s’amplifie.

de réagir, d’agir et de produire au sein de communautés partagées tant au plan personnel que professionnel ou collectif. Il s’agit de nouvelles donnes sociétales que les difficultés économiques vécues ne changeront pas. Dans ce contexte, il est paradoxal de noter que 99% des communes qui ont un site ne le déclinet pas en version mobile, que 30% des chefs d’entreprises disent éprouver des difficultés pour définir leur stratégie et identifier leurs besoins en outils numériques ou encore que les sites de 55% d’organismes publics du tourisme ne sont pas traduits alors que 77% des vacanciers européens préparent leurs vacances avec internet et ses divers réseaux sociaux associés! Cette amplification « numérique » de nos vies et les carences observées offrent, d’une façon dialectique, des opportunités d’éducation, de formation, d’accompagnement, de production de matériels, d’inventions de services, d’intermédiation permettant alliances et fluidité des décisions.

La mise en place de filières numériques, véritables pépites pour l’emploi, le commerce, les échanges, les équilibres financiers est un choix capital. Les rapprochements stratégiques entre professionnels comme, par exemple, l’Alliance numérique, sont signes de lucidité. Prendre en compte les dossiers santé et TIC, travail à distance, numérisation de notre patrimoine ou nouveau cursus de formation au tourisme, pour n’en évoquer que quatre, implique très justement les choix décidés du très haut débit pour nos concitoyens. En remerciant tous les partenaires ayant permis la finesse thématique de ce 11éme Diagnostic de l’Aquitaine numérique, je ne peux qu’insister à prendre le temps de « déguster » les données disponibles, éléments d’un futur data centre et de les utiliser tactiquement pour l’action partagée au service de tous.

L’utilisation stratégique des TIC et l’accès à l’infrastructure et aux services haut débit associés représentent des leviers clés de la croissance économique, du développement social et de l’intégration. L’économie numérique a représenté un quart de la croissance de l’économie française en 2010. 700 000 emplois ont été créés en 15 ans. 450 000 de plus seront créés d’ici 2015. Les investissements dans le numérique accroissent aussi la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie. Les entreprises présentes sur internet croissent deux fois plus vite que les autres et exportent deux fois plus. L’économie numérique, c’est aussi de nouveaux services qui deviennent vite indispensables pour la vie quotidienne de nos concitoyens. Patrick Stefanini Préfet de la région Aquitaine

Marcel Desvergne Président d’AEC

LE DIAGNOSTIC DE L’AQUITAINE NUMERIQUE FAIT PEAU NEUVE !

Les enjeux 2011 Pour cette nouvelle édition, la onzième, AEC a décidé de renouveler en profondeur le Diagnostic de l’Aquitaine numérique. Sur le fond tout d’abord. Le Diagnostic devient un véritable instrument d’analyse des évolutions de la société numérique aquitaine à l’usage des décideurs œuvrant à promouvoir le développement du numérique sur le territoire. Pour cela, nous menons une analyse approfondie des réalités du terrain, en confrontant, pour un thème donné, les résultats concernant les Aquitains, les entreprises, à ceux des collectivités ou encore du tourisme. Nous offrons les outils permettant de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les tensions qui peuvent exister entre les différents niveaux d’appropriation des outils numériques. Ces analyses s’incarnent dans une première partie qui aborde, sous la forme de cahiers thématiques, les questions de l’aménagement numérique du territoire, de la visibilité numérique des professionnels du tourisme, de l’appropriation des technologies numériques, de l’essor des réseaux sociaux, de la mobilité numérique. Enfin, une thématique est consacrée à l’étude de la filière numérique en Aquitaine. Dans chacun de ces cahiers, AEC propose son analyse et offre des préconisations pour l’action.

L’observatoire du numérique AEC n’abandonne pas pour autant ce qui a fait le succès du Diagnostic depuis plus de dix ans : la présentation d’un ensemble d’indicateurs clés permettant de dresser le portrait de l’Aquitaine numérique en 2011. Cette année, la seconde partie du document est consacrée à cet « observatoire du numérique » qui reprend l’ensemble des indicateurs concernant les Aquitains, les entreprises, les infrastructures, l’éducation, le tourisme ou encore les collectivités. AEC mène également pour la deuxième année consécutive, en partenariat avec la société Temesis et le Conseil Régional d’Aquitaine, un audit de la qualité du web public. Après l’étude des sites internet des mairies en 2010, l’audit porte, cette année, sur les sites internet des communautés de communes. Cette nouvelle édition a été également l’occasion de renforcer les partenariats existants – avec la Délégation aux TIC de la Région Aquitaine (DTIC), le projet de recherche RAUDIN, la Mission Office de Tourisme et Pays touristiques Aquitains (MOPA) ou ECLA Aquitaine - mais également d’engager de nouvelles collaborations comme avec le Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables d’Aquitaine (CROEC).

LES ENJEUX 2011 L’Aquitaine sur les réseaux : pour être vu, commençons par être visible ! 32% des Aquitains sont présents sur Facebook en 2011. Utilisateurs, administrés ou consommateurs sont aujourd’hui –nul ne sait pour combien de temps– sur cette plateforme sociale générant 10% des visiteurs des sites web et sur laquelle 12% de ses utilisateurs y ont déjà acheté un produit ou un service cette année. Le contraste entre la demande et l’offre est donc grande puisque seulement 8% d’entreprises et 4% de communes sont présentes sur ces réseaux sociaux. Le tourisme, aux avant-postes des nouvelles pratiques des internautes, a su réorganiser ses acteurs de terrain pour une meilleure couverture web des territoires (94% du territoire touristique aquitain est couvert). Les communes, couvertes à 29% et les communautés de communes couvertes à 55% pourront suivre cette tendance.

A côté des aspects quantitatifs (être présent sur le web), se pose la question de la qualité de cette présence : les taux de conformité de la qualité des sites web des communes en ligne n’étaient que de 45% en 2010 et celui des communautés de communes est de 59% en 2011. Les critères de visibilité –facilité à être trouvé par ses utilisateurs potentiels– ou d’information et contacts –liens directs, virtuels ou réels, avec la collectivité– obtiennent les notes les plus basses de ces audits. Etre vu sur le web c’est aussi s’adapter aux spécificités des internautes : avec 600 000 mobinautes aquitains, et donc autant de visiteurs potentiels, les collectivités doivent proposer des sites adaptés aux terminaux mobiles. Avec seulement 1% des communes et aucune communauté de communes ayant adapté leur site au mobile, l’Aquitaine est encore loin du compte. Enfin, le chantier de la traduction des sites web des acteurs du tourisme est un axe essentiel de la visibilité du territoire aquitain pour les touristes étrangers : alors que 77% des vacanciers européens préparent leurs vacances avec internet, 40% des sites internet d’hôtels aquitains ne sont pas traduits, tout comme 30% des sites de camping ou 55% des sites d’organismes publics (offices de tourisme). A titre d’exemple, la traduction en Néerlandais du tiers des campings aquitains apparaît très faible en regard de l’importance de cette clientèle en Dordogne (67% des touristes sont hollandais), Lot-etGaronne (64%) et Gironde (55%).

Accompagnement des entreprises : un retard avéré, des modèles à envisager Au niveau des entreprises aquitaines, les PME (entreprises de 10 salariés et plus) et les TPE de plus de 5 salariés sont désormais fortement équipées avec plus de 95% d’entre elles équipées d’un ordinateur et d’une connexion à internet. Par contre, les microentreprises (moins de 5 salariés) restent loin derrière avec 68% d’équipement en ordinateur et 60% de connexion internet. Depuis quelques années, et malgré la massification des équipements, les entreprises de la Région expriment un fort besoin d’information et d’accompagnement sur le numérique : 30% des chefs d’entreprises disent éprouver des difficultés pour définir leur stratégie et identifier leurs besoins en matière d’usages et d’outils numériques. En réponse à ce constat, il est intéressant d’observer la réponse du secteur touristique. Créée il y a un an en Aquitaine, la formation Animateur Numérique de Territoire (ANT) est une réponse innovante pour développer les nouvelles compétences d’accompagnement sur le web des professionnels du tourisme et prendre en considération l’évolution des pratiques des clientèles touristiques concernant la mobilité et le web 2.0. Avec 43 ANT formés parmi les personnels d’offices de tourisme, de pays touristiques, de comités départementaux du tourisme, ces experts numériques, répartis sur l’ensemble du territoire, sont en capacité d’aider les professionnels et prestataires dans la réalisation de cahier des charges de site Internet ou de blog, de présence sur les réseaux sociaux, de veille sur les avis de consommateurs et de les tenir informés des évolutions du web. Cette initiative, désormais dupliquée sur 12 autres régions françaises, pourrait s’envisager dans le secteur de l’entreprise, en formant des Animateurs Numériques de Territoire Economiques, en s’appuyant sur les chargés de mission développement économique des communautés de communes et de pays ou des CCIT.

DŒIL

Les novateurs 11%

APPROPRIATION ET FRACTURES NUMÉRIQUES

UN CLIN

Les Aquitains ont du mal à utiliser : L’ordinateur pour 28%

Internet pour 17%

Le téléphone mobile pour 15%

Internautes

72%

Ils sont en permanence connectés, ont les usages les plus novateurs et se connectent tous les jours

Les infovores 42% Ils utilisent internet de manière plus intense, pour consulter leurs mails, de l’information, ou pour acheter en ligne

Les minimalistes 19% Ils ont un rapport distancié à internet et ont des usages à la fois les plus simples et les moins intenses

28% Non Internautes

Les non connectés 28% Ils vivent en dehors de la société de l’information et sont très peu équipés en matériel informatique et multimédia

87% des internautes Aquitains se connectent tous les jours

La moitié des internautes de 15-44 ans se connecte depuis 3 lieux différents (maison, travail, transports…)

La fracture des équipements se concentre sur les plus de 60 ans et les jeunes femmes isolées

1% des communes proposent un accès mobile de leur web

Plus une journée sans être connecté !

Une intensification des usages dans les ménages

Les usages au sein des entreprises progressent aussi

72% des Aquitains se sont connectés à internet en 2011 soit 5 points de plus qu’en 2010 (67%) et 30 points de plus qu’en 2005 (42%) : la démocratisation d’internet est donc bien réelle. Mais le phénomène le plus intéressant est l’intensification des usages. Ainsi en 2011, plus de 87% des internautes aquitains déclarent se connecter quotidiennement à internet, ils étaient 80% en 2008 et 66% en 2005.

En 2011, 43% des Aquitains utilisent quotidiennement le courrier électronique alors qu’ils n’étaient que 17% en 2005, soit un taux de croissance annuel moyen de plus de 14%. De même, 25% (soit 1 Aquitain sur 4) tchattaient quotidiennement en 2011 contre 5% (soit 1 Aquitain sur 20) en 2005. On note, par ailleurs, que 15% des Aquitains consultent quotidiennement leurs comptes bancaires en ligne, ce qui en fait une des principales motivations à l’utilisation d’internet.

Entre 2008 et 2011, les parts des salariés dans les entreprises ayant utilisé respectivement un ordinateur, internet et le courrier électronique n’ont cessé d’augmenter. Ainsi, la part moyenne des salariés d’une entreprise s’étant connectés a augmenté de près de 19% dans les PME contre 6% dans les TPE. Le nombre restreint de salariés dans une TPE implique un mode organisationnel plus souple et moins hiérarchique qui évolue plus vite que dans une PME.

50%

60%

5% 7%

45%

50%

30% 80%

87%

66%

25% Plus rare

20%

Mensuelle

15%

10%

Hebdomadaire

10%

Quotidienne

2005

2008

2011

L’utilisation d’internet s’intensifie d’année en année (en % des internautes aquitains)

17%

Courrier électronique

25%

Réseaux sociaux

24%

Messagerie instantanée

15% 5%

Actualités en ligne

Consultations bancaires

2005

30%

21%

32%

2011

35%

2010

60%

58% 52%

48%

44%

Evolution des usages quotidiens du courrier électronique, de la messagerie instantanée, de la consultation d’informations en ligne et de comptes bancaires (en % des Aquitains)

51% 43%

40%

15%

40%

50%

43%

2009

70%

11%

4% 6% 10%

2008

80%

2007

90%

2006

100%

30% 20% 2008

10%

2011

0% Ordinateur

Internet

Courrier électronique

Part des salariés utilisant un ordinateur, internet et le courrier électronique dans les PME (en % des salariés)

80% 78%

78%

77%

76%

76% 74%

74%

APPROPRIATION ET FRACTURES NUMÉRIQUES

Les usages s’intensifient

73%

72%

71%

70% 2008

68%

2011

66% Ordinateur

Internet

Courrier électronique

Part des salariés utilisant un ordinateur, internet et le courrier électronique dans les TPE (en % des salariés, TPE avec au moins un salarié)

APPROPRIATION ET FRACTURES NUMÉRIQUES 8

Le support s’efface au profit du contenu Internet : partout, tout le temps Avec l’explosion des outils numériques de mobilité, l’accès à internet est démultiplié et n’intervient plus uniquement à l’intérieur du foyer. Pouvoir se connecter n’importe où devient la norme : ainsi en moyenne, les internautes aquitains se connectent sur 2,2 lieux différents (privilégiant le domicile et le lieu de travail ou d’études). Là encore, l’âge est un facteur discriminant comme le montre la figure ci-dessous. Les plus jeunes revendiquent ainsi leur besoin de connexion permanente, instantanée, ubiquitaire, ce que confirment les résultats concernant les usages de l’internet en mobilité (voir la partie consacrée).

Des Aquitains plus à l’aise devant internet que devant leur ordinateur 15% des Aquitains disent éprouver des difficultés lors de l’utilisation de leur téléphone mobile, 28% lors de l’utilisation de leur ordinateur (dont 7% de très grosses difficultés) et seulement 17% à l’utilisation d’internet. L’aisance exprimée varie en fonction de l’âge quelque soit la technologie envisagée : 100% 90% 80%

60 ans et plus

1,6 2

Moyenne

60% 2,2

16%

40% 2,8

15-29 ans

21%

50% 2,4

30-44 ans

29%

70%

45-59 ans

60% 33%

30% 3

Nombre moyen de type de lieux de connexion à internet selon l’âge

18% des Aquitains déclarent avoir téléchargé du contenu musical ou vidéo, ils sont 38% à recourir au streaming pour l’écoute ou le visionnage de musique ou de vidéo. Détenir ne semble plus être le mot d’ordre, ce qui questionne à la fois l’avenir des supports de stockage (comme les disques durs, les DVD ou encore les clés USB) mais aussi la consommation de données et donc l’accès au haut et très haut débit. Du côté des entreprises, 30% des PME et 35% des TPE confient l’hébergement des données de gestion courante (bureautique, comptabilité) à un prestataire externe à l’entreprise.

20%

10%

14%

6% 15-29 ans

24% 14%

17%

20%

30-44 ans

45-59 ans

60 ans et +

Internet (en% des internautes) Ordinateur (en % des utilisateurs d'ordinateur) Téléphone mobile (en% des possesseurs de téléphone mobile)

Part des Aquitains exprimant des difficultés d’utilisation du téléphone portable, de l’ordinateur et d’internet en fonction de l’âge (en % des Aquitains possédant un téléphone mobile, utilisant un ordinateur et utilisant internet)

Les difficultés d’utilisation de l’ordinateur concernent proportionnellement plus d’individus que l’utilisation d’internet et ce, quelque soit l’âge. L’utilisation d’internet s’avère plus intuitive que l’utilisation d’un ordinateur dont le système d’exploitation et la gestion de l’information en forme d’arborescence peut s’avérer particulièrement aride pour des personnes n’ayant pas été formées.

Le fossé des équipements isole les séniors et les femmes seules

Un internaute sur quatre à la marge de la société de l’information

Si la démocratisation des outils numériques est évidente, cette massification des accès aux technologies numériques isole un peu plus les exclus de la société de l’information. Le fossé de premier degré, celui des équipements, se concentre particulièrement sur deux catégories de population : les plus de 60 ans et les jeunes femmes isolées, c’est-à-dire célibataires et sans enfants au domicile.

Le fossé numérique s’incarne également à un second niveau, plus délicat à étudier : celui des usages. Parmi les 72% d’internautes, tous n’ont pas les mêmes niveaux d’usages et trois grands types d’internautes se distinguent :

Les minimalistes 26% soit 19% des Aquitains

Moyenne Aquitaine

60 ans et plus

Femmes seules et sans enfants

Ordinateur

75%

-17 (soit 58%)

-31 (soit 44%)

Connexion internet

68%

-27 (soit 41%)

-31 (soit 37%)

Internaute

72%

-34 (soit 38%)

-25 (soit 47%)

Ecarts aux taux moyens régionaux en matière d’équipement en outils informatiques et en usage d’internet (en % pour la moyenne régionale, en points de pourcentage pour les écarts)

Ces dernières sont largement moins équipées que la moyenne régionale mais accusent également un retard sur les séniors. Il semble que le principal frein qu’elles évoquent soit ici un frein économique ; seules, elles ne peuvent assumer un équipement et un abonnement à une connexion internet. De même, l’absence d’enfants, dont le rôle moteur dans l’appropriation des technologies numériques a été montré en 2010 joue un rôle significatif. En revanche, leur retard en matière d’utilisation d’internet est moindre que chez les séniors, ce qui tend à montrer qu’elles sont tout de même utilisatrices d’internet, en dehors du foyer. Elles se connectent ainsi essentiellement chez des amis ou de la famille (58%).

Les infovores 59% soit 42% des Aquitains

Les novateurs 15% soit 11% des Aquitains

Ils ont un rapport distancié à internet et ont des usages à la fois les plus simples - le plus souvent pour envoyer des courriels - et les moins intenses - ils l’utilisent tout au plus une fois par semaine - ; on retrouve dans cette catégories les personnes les plus âgées, les moins diplômées mais aussi les couples sans enfant. Ils n’utilisent pas les réseaux sociaux et ne gèrent par leurs comptes bancaires en ligne. Le fossé numérique des usages s’incarne particulièrement dans cette catégorie d’internautes qui reste malgré tout à la marge de la société de l’information puisqu’ils sont très peu concernés par la diffusion des pratiques telles que l’administration électronique ou l’eCommerce. Ils utilisent internet de manière plus intense - ils se connectent tous les jours, voir plusieurs fois par jour - pour consulter leurs mails, pour consulter de l’information ou pour faire leurs achats en ligne. Cette catégorie comprend les jeunes actifs diplômés du supérieur, les couples avec enfants, les cadres ainsi que les ménages plutôt fortement équipés en matériel multimédia.

APPROPRIATION ET FRACTURES NUMÉRIQUES

Des fractures d’accès et d’usages

Ils sont en permanence connectés et ont les usages les plus novateurs : ils ne téléchargent quasiment plus de contenu mais visionnent les vidéos et écoutent leur musique en streaming, ils contribuent activement aux réseaux sociaux, ils ont une pratique intensive du tchat et du sms. On retrouve dans cette catégorie les jeunes adultes de la génération Y qui sont hyper équipés et qui possèdent pour la majorité un Smartphone.

DŒIL

MOBILITÉ NUMÉRIQUE

UN CLIN

Modes d’accès à l’internet mobile en Aquitaine

Les mobinautes Aquitains MOBINAUTES

(en % des Aquitains mobinautes)

56% par smartphone

49%

51%

7% 15%

27% par téléphone mobile classique

39%

26%

40% des Aquitains disposant d’un mobile connecté l’utilisent à des fins professionnelles 25% des chefs d’entreprise possèdent un smartphone

11% des mobinautes accèdent au net depuis un point d’accès wifi public ou privé (hors domicile)

22% par ordinateur portable équipé d’une clé 3G

4% par tablette numérique

1% par console portable connectée

femmes hommes

+ 60 ans

48%

52%

21%

30%

45-59 ans

40%

600 000 mobinautes 23% des Aquitains

AQUITAINS

44% 30%

30-44 ans

24%

25%

15-29 ans ville de -2000 h ville de 2 à 10000 h

10% 2%

88%

ville + 10000 h

83% du territoire aquitain est couvert par le réseau téléphonique 3G

1% des communes proposent un accès mobile de leur web

L’Aquitaine compte plus de 600.000 mobinautes en 2011 !

Le Smartphone à l’assaut des campagnes

23% des Aquitains affirment se connecter à internet via un terminal numérique mobile (1) . En 2010, ils étaient 13% à se connecter à internet en situation de mobilité. Selon l’ARCEP, au premier semestre 2011, 36% des Français utilisent des services disponibles sur les réseaux mobiles 3G, soit 6 points de plus en un an. 13% des Aquitains (de plus de 15 ans) possèdent un Smartphone. Ce chiffre a doublé depuis l’an passé. A partir de 2012, la croissance du taux de connexion à internet des Aquitains va être soutenue par la forte progression du taux de connexion en mobilité, le rythme de croissance des connexions internet fixes se ralentissant. 90%

85%

80% 72%

70% 60%

Taux de pénétration des smartphones dans les communes

Moins De 2000 de 2000 habitants à 10000 habitants

Plus de 10000 habitants

60%

50% 40%

38%

30% 19%

20% 10%

Evolution des taux de connexion à internet (en % des Aquitains), projection AEC à partir de 2012

La progression la plus forte concerne les 15-29 ans (+172% en un an) qui sont également les plus équipés puisque 33% d’entre eux possèdent un Smartphone. Les femmes rattrapent également leur retard (+134% en un an) et n’accusent plus que 5 points de pourcentage de retard sur les hommes (10% contre 15%). Toutefois, le phénomène le plus intéressant est la forte pénétration du Smartphone dans les très petites communes (+150% en un an contre +87% pour les communes de plus de 10000 habitants). Ceci peut s’expliquer par la diffusion des usages et par l’extension de la couverture du territoire rural à l’internet 3G haut débit (cf. carte de couverture à l’internet 3G page 13).

MOBILITÉ NUMÉRIQUE

L’Aquitaine passe à l’internet mobile

Taux de connexion à internet par téléphone mobile

9% 2014

2013

2012

2011

2010

2009

2008

0% 2007

Taux de connexion à internet tous médias confondus

Le Smartphone tient le haut du pavé des outils de mobilité les plus prisés (56% des mobinautes aquitains) devant le téléphone mobile classique (27%). L’arrivée de la tablette numérique en 2010 est perceptible puisque 4% des mobinautes affirment l’utiliser pour se connecter à internet. (1) Téléphones mobiles classiques connectés à internet, Smartphones, ordinateurs portables connectés en Wifi, ordinateurs portables connectés via clés 3G, notebook ainsi que les tablettes tactiles et certaines consoles de jeu portables

2010

2011

10%

13%

15%

La mobilité numérique gagne aussi l’entreprise La mobilité numérique s’invite également dans l’entreprise. 25% des TPE et 41% des PME sont équipées d’au moins un ordinateur connecté à une clé 3G. De même, les Smartphones continuent de progresser chez les chefs d’entreprise comme chez les salariés : 25% des chefs d’entreprise déclarent posséder un Smartphone. C’est en Gironde que les taux sont les plus élevés : près de 40% des chefs d’entreprises de 10 salariés ou plus (PME) et 36% des chefs de petites entreprises (TPE) possèdent ce type de téléphone portable. 14% des entreprises d’Aquitaine mettent à disposition de leurs salariés une flotte de Smartphone : là encore, les PME sont largement mieux équipées que les TPE (respectivement 30% et 12%). Le travailleur devient nomade.

La tablette numérique : un décalage entre l’offre et la demande

Les usages sur terminaux mobiles sont plus intenses que sur internet fixe

A chaque terminal son profil d’utilisation

Les chiffres aquitains concernant les tablettes numériques montrent le décalage qui peut exister entre le cycle de vie industriel d’un produit et son appropriation par les usagers. En 2011, pas moins de 17 marques s’affrontent sur le terrain des tablettes numériques tactiles. Pour autant, les acquisitions en Aquitaine sont encore balbutiantes : 1% des Aquitains de plus de 15 ans déclarent être équipés en tablette.

Les mobinautes ont des usages plus intenses que les internautes pour certaines fonctionnalités. Ils sont par exemple 39% des mobinautes à écouter quotidiennement de la musique ou à visionner de la vidéo en streaming contre seulement 12% des internautes. Les mobinautes, parce qu’ils ont en permanence accès à leur terminal mobile, multiplient les opportunités de connexion à internet.

Du côté des entreprises, les TPE atteignent un taux équivalent à celui des Aquitains tandis que les PME sont légèrement plus nombreuses, à être équipées (5%). Du côté des usages, la tablette permet surtout au salarié de rester en contact avec le système d’information de l’entreprise (31%) et de travailler en mobilité (12%). Au final, si le marché est encore balbutiant en Aquitaine et s’il devrait exploser dans les mois à venir (l’Institut Gartner prévoit même que l’explosion des ventes devrait impacter négativement les ventes d’ordinateur dès 2012), il n’en reste pas moins que le public (tant privé que professionnel) va se retrouver confronté à une offre pléthorique d’équipements, la différence pouvant se jouer sur l’offre d’applications disponibles et sur les solutions professionnelles proposées.

70%

Les usages en mobilité dépendent assez fortement du type de terminal utilisé. On constate d’abord un effet d’âge particulièrement prégnant : les plus jeunes plébiscitent le Smartphone (63% des mobinautes âgés de 15 à 29 ans utilisent principalement un Smartphone) tandis que les mobinautes séniors sont les plus nombreux à utiliser un ordinateur connecté en wifi (21%). Entre les deux, on retrouve le téléphone mobile classique mais connecté à internet chez les 45-59 ans (35%) et le Smartphone chez les 30-44 ans (50%). Les durées de connexion dépendent aussi fortement du terminal utilisé : les petits outils comme les téléphones mobiles et Smartphones sont surtout utilisés pour des connexions de courte durée : 60% des connexions font moins de 10 minutes. A l’inverse, l’utilisation d’un ordinateur entraîne des durées d’accès significativement plus longues : 35% des connexions par clé 3G dépassent la demi-heure tandis que près de 28% des connexions en wifi gratuit dépassent l’heure (55% dépassent une demi-heure) ! En matière d’usage, là aussi, on retrouve des spécificités liées au type d’outil utilisé : ainsi, les utilisateurs d’ordinateurs portables (en wifi ou par clé 3G) privilégient l’envoi de courriels ou le recours à des opérations bancaires (77% et 50% en moyenne) tandis que les utilisateurs de Smartphones sont plus nombreux à se connecter aux réseaux sociaux (56%), à écouter de la musique ou à visionner de la vidéo en streaming (45%) et à jouer (39%).

Principaux usages quotidiens d’internet sur ordinateur et sur terminaux mobiles (en % des internautes et des mobinautes)

60% 59%

60% 50%

47% 39%

40% 30%

31% 24%

20%

12%

10%

34% 15% En % des internautes En % des mobinautes Info / actualités

Musique et vidéo en streaming

Opérations bancaires

Courrier électronique

0% Messagerie instatanée

MOBILITÉ NUMÉRIQUE

Le terminal mobile : un nouveau rapport à internet

MOBINAUTE Le mobinaute se définit comme l’individu qui se connecte à internet en dehors de toute connexion fixe, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un des outils de connexion suivants : téléphone mobile classique connecté à internet, Smartphones, ordinateurs portables connectés en wifi , ordinateurs portables connectés via clé 3G, notebook ainsi que les tablettes tactiles et certaines consoles de jeu portables connectées à internet.

Couverture de la téléphonie mobile haut débit 3G en 2011

Zones de couverture 3G en 2009 Nouvelles zones de couverture 3G en 2010 Nouvelles zones de couverture 3G en 2011 Zones blanches

20 km

L’accès au Wifi dans les hôtels en 2011

Le taux de couverture de la 3G haut débit en Aquitaine est passé de 30% du territoire en 2009 à 83% en 2011. Mieux couvertes, les zones rurales rattrapent les zones urbaines : le taux de croissance en équipement Smartphones est le plus fort (+182%) dans les communes de moins de 2000 habitants. Une des conséquences les plus importantes de cette nouvelle façon d’appréhender internet est l’explosion de la consommation de données : un Smartphone consomme 10 fois plus de données qu’un téléphone mobile classique, tandis qu’une tablette consommerait 5 fois plus de données qu’un Smartphone (Source : EuroTMT). Le doublement du nombre de mobinautes en un an et les perspectives de croissance dans les mois et les années à venir doivent dès aujourd’hui être anticipés. Afin de satisfaire la demande pressente des touristes sur son territoire, la Communauté de Communes de Marennes Adour CôtéSud vient, par exemple, d’installer 122 hotspots WiFi sur sa zone côtière.

Nombre d'hôtels avec site web par commune

MOBILITÉ NUMÉRIQUE

La couverture mobile continue de s’étendre

43 25 10 1

Taux d'hôtels proposant le wifi (indication sur le site)

20 km

100% des sites

Entre 75 et 99%

Entre 50 et 75%

Entre 1 et 50%

Aucun site SOURCE : BdD AEC d’après annuaires CRTA, Pages Jaunes REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, UFR STC Université Bordeaux 3

L’accès à internet en mobilité recouvre également l’ensemble des connexions par l’intermédiaire d’un point d’accès wifi. La mise à disposition d’une connexion internet wifi sur le lieu de villégiature est un élément primordial, revendiqué par les touristes, dans le choix du lieu de résidence. Encore trop peu de professionnels, notamment sur la côté Atlantique, proposent ce service (ou du moins l’indiquent sur leur site web).

Présence des Aquitains sur les réseaux sociaux

N DŒIL

WEB SOCIAL

37% des Aquitains laissent un avis suite à un achat

UN C

+100

X 14

72% des adultes ne contrôlent pas l’usage qui est fait des réseaux sociaux par leurs enfants

AQUITAINS

26%

OFFICES DE TOURISME

12%

COMMUNAUTES DE COMMUNES

ENTREPRISES

COMMUNES

OFFICE DU TOURISME

8% ont acheté un produit sur un service suite à l’avis proposé par un de leurs contacts sur un site social

780 000 Aquitains inscrits sur Facebook soit 30% des Aquitains

40% des Aquitains inscrits sur Facebook ont plus de 100 « amis »

32%

15 29

Les 15-29 ans sont 90% à se connecter plusieurs fois par semaine à Facebook dont la moitié entre 1 et 5 heures

60 +

Les 60 ans et plus sont 58% à se connecter plusieurs fois par semaine à Facebook dont la moitié entre 1 et 5 heures

Un tiers des Aquitains sur les réseaux sociaux

Le phénomène Facebook

Les enfants et les réseaux sociaux

32% des Aquitains sont inscrits sur au moins un réseau social, soit 45% des internautes. Les 45-59 ans ont connu la plus forte progression depuis 2009 (+140% en 3 ans) devant les 60 ans et plus (+133% sur la même période).

En 2011, 94% des internautes présents sur les réseaux sociaux sont inscrits sur Facebook, ce qui concerne plus de 780.000 Aquitains (soit 30% de la population des plus de 15 ans). Il s’agit du réseau communautaire le plus fréquenté, loin devant Copains d’Avant (40%) et Viadéo (9%).

Le phénomène « réseaux sociaux » touche encore plus massivement les adolescents. Ainsi, 68% des 15-18 ans sont inscrits sur au moins un réseau social, contre 10% pour les enfants âgés de moins de 11 ans. La moitié des enfants âgés de 11 à 14 ans sont inscrits sur un réseau social.

100%

Présence sur au moins un réseau social par classe d’âge (en % des Aquitains)

80%

69%

70% 60%

de 30 à 44 ans

17% 10% 3%

2009

2010

de 45 à 59 ans 60 ans et plus

2011

60% 40%

40%

49% 42%

30%

20%

19% 17% 16%

20%

10%

Plateforme d'achats groupés

Plateforme d'expresion touristique

Forums

Copains d'avant

0% Facebook

En moyenne, les Aquitains sont inscrits sur 2,3 réseaux communautaires (2,2 pour la France, Médiamétrie, juillet 2011). L’intensité d’utilisation des réseaux sociaux décroît avec l’âge : les 15-29 ans sont 90% à s’y connecter plusieurs fois par semaine dont 45% entre une et cinq heures hebdomadaires. Les 60 ans et plus sont 58% à en faire de même et 53% y consacrent entre une et cinq heures pas semaine. Trois principaux motifs à l’inscription apparaissent : 85% déclarent s’être inscrits suite à l’inscription de leurs amis (chiffre similaire dans toutes les tranches d’âge), 71% pour retrouver des anciens amis ou des collègues (notamment chez les trentenaires) et enfin pour se divertir dans 67% des cas (principalement les 15-29 ans).

68%

50%

10% 3%

1% Foursquare

10%

de 15 à 29 ans

Plateforme de partage de vidéo

20%

24%

70% 60%

Sites de rencontre

23%

70%

MySpace

35%

Skyblog

30%

80%

Plateforme de partage de photo

40%

45%

97%

95%

90%

80%

49%

Viadéo

60% 50%

90%

Principaux réseaux sociaux fréquentés par les Aquitains (en % des Aquitains déclarant être inscrits sur au moins un réseau social)

94%

WEB SOCIAL

Les Aquitains sont massivement présents sur Facebook

Aujourd’hui, Facebook touche indifféremment les jeunes et les moins jeunes puisque si 99% des 15-29 ans présents sur les réseaux sociaux sont inscrits sur Facebook, 94% des plus de 60 ans le sont également ! Cette prégnance de Facebook n’est pas sans conséquence sur les usages qu’ont les Aquitains des réseaux sociaux. Dorénavant, il est possible d’effectuer des achats ou de jouer à des jeux sans pour autant sortir de l’environnement de Facebook.

10%

Internautes Réseaux sociaux

0% Moins de 11 ans

11-14 ans

15-18 ans

Pénétration d’internet et des réseaux sociaux chez les enfants en Aquitaine (en % des ménages déclarant au moins un enfant selon la classe d’âge)

Concernant le temps passé sur les réseaux sociaux, les enfants sont proches de leurs parents. En effet, les deux tiers des enfants et des adultes passent moins de cinq heures par semaine à surfer sur les réseaux sociaux. Toutefois, les adultes sont plus nombreux (environ 12% contre 7% des enfants) à y consacrer plus de dix heures par semaine.

Le jeu occupe une place de plus en plus importante dans le quotidien des Aquitains. Les consoles de jeu stagnent au sein du foyer depuis plusieurs années (32% en 2005 contre 34% en 2011). L’apparition d’internet a permis de multiplier les nouvelles formes de divertissement. Les jeux sociaux (jeux accessibles sur Facebook, par exemple) en sont l’exemple parfait : 18% des Aquitains déclarent jouer régulièrement à des jeux sociaux, soit 27% de ceux qui sont inscrits sur des réseaux sociaux. 35% 30% 13% 6% 19%

18%

17%

5% 30-44 ans

14%

45-59 ans

Jeux en réseau

60%

Jeux sociaux

50%

60 ans et +

Jeux en réseau et jeux sociaux chez les internautes aquitains (en % des internautes)

Les hommes et les femmes jouent dans les mêmes proportions (26% pour les femmes et 27% pour les hommes inscrits sur des réseaux sociaux), mais ne se dirigent pas vers le même type de jeux : les femmes s’orientent plus vers les jeux sociaux (21% contre 15% pour les hommes) tandis que les hommes sont proportionnellement plus utilisateurs des jeux en réseaux - type World of Warcraft (15% contre 4% pour les femmes).

Comportement d’achat en ligne des Aquitains selon le niveau de diplôme (en %)

80%

72%

70%

0% 15-29 ans

Du côté des entreprises, les réseaux sociaux peinent à gagner du terrain. 8% des entreprises de la région disent y être présentes (contre 7% en 2010) : 9% des PME et 6% des TPE ont un compte sur les réseaux sociaux.

15% 10%

Le commerce en ligne continue sa progression. 50% des Aquitains ont désormais réalisé au moins un achat en ligne en 2011, ils étaient 41% en 2009. Ce phénomène, qui devient massif, se répercute également au niveau des nouveaux usages liés aux réseaux sociaux. 12% des Aquitains fréquentant les réseaux sociaux en 2011 y ont acheté un produit ou un service. Les principaux « clients » sont les Aquitains à fort pouvoir d’achat, les femmes (qui représentent 62% de ces acheteurs « sociaux ») et les jeunes actifs (41% de ces acheteurs sont âgés entre 30 et 44 ans). Le niveau social joue un rôle non négligeable dans l’acte d’achat, que ce soit au niveau du commerce en ligne conventionnel ou via les réseaux sociaux.

61% 44%

40% 30% 20% 10%

20%

13% 6%

16%

0% Bac

20%

Les entreprises peu présentes, mais conscientes des opportunités

BEP / CAP

25%

Comportements de consommation sur les réseaux sociaux

44%

45%

Principaux usages des réseaux sociaux par les TPE et les PME (en % des entreprises inscrites sur les réseaux sociaux)

40% 35%

32%

30% 25%

21% 23%

20% 15%

12%

10%

7% TPE

Pratique de commerce en ligne (en % des Aquitains, selon le niveau de diplôme)

Achats sur un réseau social (en % des Aquitains inscrits sur un réseau social)

Facebook concentre toujours plus d’entreprises : 88% des entreprises présentes sur les réseaux sociaux sont inscrites sur Facebook, contre seulement 7% sur Viadéo, réseau social spécialisé. Autre phénomène intéressant, 40% des entreprises présentes sur Facebook déclarent avoir créé une « Page Fan » dont l’objectif est de promouvoir, via les réseaux sociaux, l’activité de l’entreprise. Le commerce social (social shopping), c’est-à-dire la vente de biens et services par l’intermédiaire d’une plateforme sociale, est encore très peu développé dans les entreprises régionales puisque 5% des PME et 4% des TPE présentes sur les réseaux sociaux ont déjà mis en œuvre cette solution de commerce en ligne (même si 30% des PME et 25% des TPE se disent convaincues de l’intérêt d’une telle démarche). Au total près de 53% des PME et 55% des TPE disent pouvoir un jour vendre leurs produits ou leurs services par l’intermédiaire d’un réseau social.

Etudes supérieures

Le jeu social profite du succès de Facebook

Sans diplôme

WEB SOCIAL

Les réseaux sociaux : une nouvelle place de marché

20% des Aquitains fréquentant les réseaux sociaux tiennent compte de l’avis de leurs contacts avant un achat, 37% laissent un avis suite à un achat (dont 69% directement sur le site d’achat, 18% sur un site communautaire et 8% en cliquant sur le bouton « j’aime »). Enfin 8% ajoutent avoir acheté un produit ou un service suite à l’avis posté par un de leurs contacts sur un site communautaire.

PME

0% Créer un réseau

Démarcher de nouveaux clients

Informer sur de nouveaux produits

Communes et communautés de communes massivement absentes

La présence des intercommunalités sur les réseaux sociaux en 2011

L’audit des communes, réalisé en 2010 par AEC auprès de 481 communes d’Aquitaine, a révélé que très peu de communes avaient mesuré les opportunités d’augmenter leur visibilité et de créer une communauté active autour de leur commune. 4% seulement des mairies revendiquent leur présence officielle dans un réseau social du type Facebook ou Twitter et 1% permettent le partage direct d’informations sur les réseaux sociaux, fonctionnalité simple à mettre en œuvre et levier de diffusion des contenus municipaux sur les réseaux. Au niveau des communautés de communes, peu indiquent sur leur site internet leur présence sur les réseaux sociaux : 12% d’entre elles sont présentes sur Facebook. Au regard des chiffres présentés précédemment concernant les Aquitains (32% sont inscrits sur un réseau social, 30% sur Facebook), on constate un décalage flagrant entre les attentes des citoyens pour qui les réseaux sociaux sont une nouvelle manière de rester informés et les collectivités qui n’ont pas encore franchi le pas. Au minium mettre à disposition des internautes les outils permettant de partager avec leur réseau les contenus web doit aujourd’hui devenir un réflexe.

La présence des Organismes de Gestion de la Destination sur les réseaux sociaux

Intercommunalité indiquant sa présence sur les réseaux sociaux

Présence sur les réseaux sociaux Organisme indiquant sa présence

Intercommunalité sans site ou n'indiquant pas sa présence

Tourisme : une prise de conscience engagée Du côté du tourisme, adopter une stratégie « réseau social » visible est indispensable pour l’attractivité économique et la promotion du territoire. Sont concernés les acteurs publics comme les offices de tourisme, les pays d’accueil touristique (PAT) et les parcs naturels régionaux (PNR) ou les professionnels comme les hébergeurs. En 2011, seuls 32 organismes de gestion de la destination en Aquitaine (offices de tourisme, pays d’accueil touristique et parcs naturels régionaux) sur 112 (soit 29%) indiquent, sur leur site internet, être présents sur Facebook. En ce qui concerne les hébergeurs, 27 campings (sur 676) et 50 hôtels (sur 791) disposent d’une page sur Facebook.

20 km

Commune hors intercommunalité

SOURCE : BdD AEC d’après annuaires Banatic.fr, Service-public.fr REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, UFR STC Université Bordeaux 3

WEB SOCIAL

Des professionnels peu présents sur les réseaux sociaux

Organisme n'indiquant pas sa présence 0

20 km

SOURCE : BdD RAUDIN Atlas Numérique d’après annuaires CRTA, MOPA REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, RAUDIN Atlas Numérique

Territoire hors Organisme de Gestion de la Destination PAT : Pays d'Accueil Touristique OT : Office du Tourisme Nombre d'amis sur la page Facebook 15 103 7 500 2 000 100

VISIBILITE NUMERIQUE DU TERRITOIRE

VISIBILITÉ NUMÉRIQUE DU TERRITOIRE 77% des vacanciers européens préparent leurs vacances avec internet* Il est nécessaire que la qualité de l’information touristique délivrée par les sites internet soit suffisamment élevée pour que les internautes convertissent la recherche d’informations en séjour réel et en nuitées sur le territoire. Plus précisément, les attentes des touristonautes étrangers convergent toutes vers un point qui leur paraît essentiel : pouvoir accéder à du contenu touristique dans leur langue maternelle. Avec 1084 hôtels et 676 campings, le tourisme est un secteur clé de l’économie et du développement aquitain. La fréquentation touristique est surtout le fait de quatre pays : les Pays-Bas, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne. Néanmoins, selon le type d’hébergement, la fréquentation n’est pas la même. En séparant les deux types d’hébergement, l’ordre de fréquentation est le suivant : • Hôtel : Royaume-Uni, Espagne, Allemagne et Belgique • Camping : Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique • Tous types d’hébergement : Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne

Un manque de traduction des sites web 791 sites internet d’hôtels ont été recensés en Aquitaine. Sur ces sites, 310 ne présentent pas de traduction, soit près de 40%. 60% des sites sont traduits en Anglais et 21% en Espagnol. Les traductions proposées correspondent donc aux nationalités majoritairement présentes dans ce type d’hébergement : les Anglais (21%) et les Espagnols (19%).

Présence de traduction en anglais des sites web des hôtels en 2011

On peut toutefois s’étonner de la faiblesse relative des traductions en Anglais à Bordeaux, Pau et Biarritz, villes à fort tourisme d’affaire et tourisme international. Pour l’Espagnol, peu de sites sont traduits (moins de 50% en général), avec un constat préoccupant pour la Gironde où moins de 15% des sites internet d’hôtels proposent une traduction en langue espagnole alors que cette nationalité est la première cliente du département (23% des nuitées dans les hôtels). Nombre d'hôtels ayant un site web par commune 43 25 10 1

* Source : enquête BVA - ARDESI 2007

Part des sites web d'hôtels traduits en anglais Aucun site traduit Entre 1 et 50%

1ere clientèle

Part des nuitées

Taux de traduction des sites d'hôtels

Royaume-Uni

24%

74%

Gironde

Espagne

23%

14%

Landes

Royaume-Uni

17%

48%

Dordogne

Lot-et-Garonne

Royaume-Uni

21%

54%

Pyrénées Atlantiques

Royaume-Uni

23%

63%

Tableau comparatif de la principale clientèle étrangère départementale et des taux de traduction des sites web des hôtels dans la langue de cette clientèle

20 km

Entre 51 et 75% Entre 76 et 99% 100% des sites traduits

SOURCE : BdD AEC d’après les annuaires CRTA, Pages jaunes REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, UFR STC Université Bordeaux 3

Campings : inadéquation entre traduction et clientèle étrangère

Présence de traduction en Néerlandais des sites web des campings en 2011

Sur les 537 sites d’hôtellerie de plein air relevés, 164 ne proposent aucune traduction, soit environ 30%. L’Anglais est la langue la plus utilisée mais elle ne correspond pas à la clientèle la plus utilisatrice de ce mode d’hébergement, les Hollandais. La traduction en Néerlandais apparaît très faible (38%) sur le territoire aquitain en regard de l’importance de cette clientèle en Dordogne (67% des touristes), Lot-et-Garonne (64%) et Gironde (55%) 1ere clientèle

Part des nuitées

Taux de traduction des sites de camping

Dordogne

Pays-Bas

67%

45%

Gironde

Allemagne

55%

49%

Landes

Pays-Bas

30%

36%

Lot-et-Garonne

Pays-Bas

64%

40%

Pyrénées Atlantiques

Pays-Bas

32%

20%

Département

Nombre de campings ayant un site web par commune en 2011 12 6 1

Tableau comparatif de la principale clientèle étrangère départementale et des taux de traduction des sites web des campings

VISIBILITE NUMERIQUE DU TERRITOIRE

Traduction des sites touristiques : un chantier à lancer

Part des sites web de campings traduits en Néerlandais Aucun site traduit Entre 1 et 50% Entre 51 et 75% 0

20 km

Entre 76 et 99% 100% des sites traduits

SOURCE : BdD RAUDIN Atlas Numérique d’après les annuaires CRTA, camping.info REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, RAUDIN Atlas Numérique

VISIBILITE NUMERIQUE DU TERRITOIRE

Des liens entre web communal et web touristique à développer Etat des lieux de la traduction des sites internet des Organismes de Gestion de la Destination

55% des sites d’organismes touristiques publics traduits En Aquitaine, les Organismes de Gestion de la Destination (OGD) en charge de la valorisation des territoires touristiques sont les Offices de Tourisme (OT), les Parcs Naturels Régionaux (PNR) et les Pays d’Accueil Touristique (PAT). Pour certains territoires l’Office de Tourisme délègue cette compétence à un Parc Naturel Régional ou un Pays d’Accueil Touristique, dans d’autres cas l’OT conserve cette compétence, on peut enfin rencontrer des cas ou la compétence est assurée par l’OT et le Parc ou le Pays. 93% des OGD ont ainsi un site web mais 55% seulement sont traduits. L’Anglais est la langue principale de traduction des sites et seuls 3% des sites sont traduits en Néerlandais alors que cette population représente plus de 30% des touristes étrangers en termes de nuitées.

Le web des communes d’hébergement des vacanciers est un autre support d’information (informations de proximité, actualités, agenda…) lors du séjour : 60% des vacanciers sont aujourd’hui internautes sur leur lieu de vacances. L’audit 2010 des sites des communes aquitaines montre qu’une traduction n’est proposée que dans 7% des cas. Le lien vers le site de la zone géographique de l’OGD n’est présent que sur la moitié des sites de communes.

Nombre de traductions proposées Traduction en 3 langues et plus Traduction en 2 langues Traduction en une langue

20 km

Pas de traduction proposée Organisme de Gestion de la Destination sans site Territoire hors Organisme de Gestion de la Destination

PAT : Pays d'Accueil Touristique SOURCE : BdD RAUDIN Atlas Numérique d’après annuaires CRTA, MOPA PNR : Parc Naturel Régional REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, RAUDIN Atlas Numérique

Des sites web des communes sans lien avec le tourisme

Les Animateurs numériques du territoire Lancée il y a maintenant un an en Aquitaine, la formation Animateur Numérique de Territoire (ANT) est une réponse innovante pour développer de nouvelles compétences d’accompagnement sur le web des professionnels du tourisme et prendre en considération l’évolution des pratiques des clientèles touristiques sur la mobilité et le partage de leurs expériences sur les outils du web 2.0. Avec 43 ANT formés, dont 8 à compétence départementale et 3 à compétence régionale, la région Aquitaine a une couverture satisfaisante avec des professionnels d’offices de tourisme, de pays touristiques, de comités départementaux du tourisme en capacité d’aider les professionnels et prestataires dans la réalisation de site Internet ou de blog, d’être présent sur les réseaux sociaux, de surveiller les avis de consommateurs et de les tenir informés de l’évolution rapide du web. Deux nouvelles promotions seront formées en 2012-2013.

Les Animateurs Numériques de Territoire en Aquitaine en 2011

Animateur numérique de territoire 6 3 1

Pistes d’actions Quel que soit le scénario d’usage de l’internaute étranger – recherche d’une destination (Arcachon, côte Atlantique, …) ou recherche d’un hébergement (hôtel Sarlat), recherche avant de partir ou sur place – la traduction des sites apparait essentielle : informations sur le territoire ou sur les hébergements avant de partir, informations pratiques et actualités pendant le séjour. Le bon référencement naturel de Wikipedia assure une présence dans les tout premiers résultats des moteurs de recherche de n’importe quelle commune et dans n’importe quelle langue. Par exemple, la page Wikipedia de Guiche, dans les Pyrénées Atlantiques, arrive dans les deux premiers résultats de Google en France, Espagne et Grande Bretagne. Si la page française est bien fournie (bit.ly/Guiche-fr), l’internaute espagnol (http://bit.ly/Guiche-es) ou anglais (http://bit.ly/Guiche-uk) ne trouveront pas grand-chose sur la commune. Assurer une stratégie d’information touristique et communale via Wikipedia, par la mise à disposition d’informations de base et de liens vers des sites traduits, est un enjeu important à court terme.

VISIBILITE NUMERIQUE DU TERRITOIRE

Former des animateurs pour développer la visibilité numérique

Retrouvez l’étude complète sur bit.ly/Diag2011-traduction

Compétence départementale

20 km

Compétence au sein de l'Office de Tourisme ou du Pays d'Accueil Touristique Organisme de Gestion de la Destination Territoire hors Organisme de Gestion de la Destination CDT : Comité Départemental du Tourisme MOPA : Mission des Offices de tourisme et Pays touristiques d'Aquitaine

LA FILIERE NUMERIQUE EN AQUITAINE

Acteurs de la filière en Aquitaine Une filière se structure

Des filons numériques La filière numérique Aquitaine est estimée à plus de 3700 entreprises pour un effectif de 23000 emplois, dans un large éventail de domaines d’activités, tirés par des secteurs innovants et/ou émergents. eSanté : Première région de France concernant l’informatique de santé avec plus de 1000 salariés, 46% des effectifs nationaux et 45% du chiffre d’affaire national, l’Aquitaine a misé sur la création d’un cluster TIC Santé dès avril 2011. Ce groupement, initié par Innovalis Aquitaine, réunit les acteurs de l’écosystème « informatique de santé » autour notamment de la Région Aquitaine, d’Agfa Health Care, de l’INRIA, de McKesson France et de l’Université de Bordeaux. http://bit.ly/qKV0xg Jeu Vidéo : Créée en Septembre 2007, l’association Bordeaux Games compte aujourd’hui 24 sociétés membres générant 300 emplois. Bordeaux Games a pour mission d’animer et soutenir les acteurs du jeu vidéo en Aquitaine et de favoriser l’implantation sur le territoire bordelais de nouvelles entreprises et de salons professionnels. En 2011, Bordeaux a accueilli « l’International Conference on the Foundations of Digital Games ». www.bordeauxgames.com Mobile, géolocalisation et transport intelligent : Plus de quarante entreprises développant pour le mobile sont présentes sur le territoire. La filière mobile, non structurée pour le moment, dispose de savoir-faire pointus sur des secteurs comme le paiement, la fidélisation client, le marketing, la cartographie ou le mTourisme. Sur un secteur connexe, TOPOS Aquitaine regroupe 43 acteurs autour de la navigation et de la localisation par système de satellites, et par extension, autour des systèmes de transport intelligent. L’«Intelligent Transport Systems World Congress» se déroulera à Bordeaux en 2015. http://www.topos-aquitaine.org Les entreprises du développement de services mobiles et celles des transports intelligents tendent à se rapprocher.

eTourisme : Une vingtaine d’entreprises spécialisées en eTourisme (conseils, services, applicatifs) sont présentes sur le territoire. Elles exercent dans un contexte d’animation dynamique des acteurs du secteur : à l’initiative de la Région Aquitaine, le comité régional « etourisme » a été créé. Il rassemble toutes les filières et acteurs institutionnels touristiques (Région, Etat, CRT, CDT, MOPA, filières professionnelles) et entend agir notamment dans le domaine de la professionnalisation. En octobre 2011, Pau a accueilli les 7e Rencontres Nationales du eTourisme. eCommerce : La filière girondine s’est structurée en association, eCom33, en septembre 2011, autour de PME en forte croissance, de grands acteurs (Cdiscount) et d’acteurs de la formation (licence eCommerce Bordeaux 4). http://ecom33.com Numérisation et valorisation du patrimoine : L’Aquitaine porte le projet d’institut du patrimoine numérique, ARKHOPOLE, pôle de compétences industrielles autour du patrimoine numérisé. Plusieurs projets d’envergure se développent sur ce secteur : B3D, projet touristique, culturel et économique, d’un Bordeaux en 3D ; POLINUM, plateforme collaborative de recherche et développement pour la numérisation et la valorisation des fonds patrimoniaux, regroupant un consortium de 8 partenaires privés et publics ou encore l’Archéopôle à l’Université Bordeaux 3 sur la conservation des données numériques 3D du patrimoine archéologique. D’autres secteurs émergent comme l’Analyse du web, poussé par la Région Aquitaine, autour d’acteurs spécialisés sur la mesure d’audience des sites web (XiTi), l’audit qualité et conformité des sites internet (Temesis), la recherche de contrefaçons de marques et de produits sur Internet (KeepAlert). Enfin, des pionniers se lancent sur le secteur nouveau du Transmédia, à la convergence des technologies numériques et de la culture.

Fin 2010, l’étude « Plan stratégique pour développer les filières électroniques, TIC et numériques en Aquitaine » commanditée par l’ADEISO et réalisée par les cabinets Thierry Bruhat Consultants (France) et Collaborative Economics (Etats-Unis) a conclu à : - la difficulté des TPE et PME à gérer leur croissance ; - un besoin de renforcer les relations entre entreprises et laboratoires de recherche ; - l’éparpillement de l’écosystème numérique aquitain et l’absence de coordination entre les multiples initiatives; - l’adéquation insuffisante entre les formations supérieures et les besoins des entreprises. Le 26 juillet 2011, huit des principales associations professionnelles aquitaines (1) du numérique ont donné naissance à l’Alliance numérique aquitaine. Instance informelle de concertation, l’Alliance a pour objet d’organiser la coopération entre les différentes associations dans le but de contribuer au développement et à la croissance des entreprises du numérique en Aquitaine, par : •la mise en adéquation des formations supérieures avec les besoins des entreprises, •la création d’un centre de transfert de technologies dans les TIC et l’électronique, •la mise en œuvre de ponts entre Aquitaine et Silicon Valley, •la mise en place d’un « Cercle des entrepreneurs citoyens » afin d’aider les entrepreneurs du secteur à faire grandir leur business en leur apportant expertise, expérience, réseau, •la formulation de propositions globales et coordonnées auprès des pouvoirs publics, •la mise en place d’un outil de pilotage permettant à la fois de repérer les domaines où une action est nécessaire et d’en mesurer, a posteriori, l’efficacité.

(1) ADEISO / Aquinum / CLUSIR /PEBA / ProLibre / SYRPIN / TIC & Santé / Topos

De nombreux organismes professionnels et publics soutiennent la filière numérique ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ADEISO : Entreprises de l’électronique, de l’informatique et des technologies de l’information AQUINUM : Professionnels du numérique BORDEAUX GAMES : Entreprises de l’industrie du jeu vidéo CLUSIR AQUITAINE : Club de la sécurité de l’information en Aquitaine CLUSTER TIC SANTE : Acteurs de l’informatique de santé eCOM33 : Acteurs du eCommerce en Gironde PEBA : Pôle eBusiness Aquitaine Adour PROLIBRE : Professionnels du Logiciel Libre SILOGRAPHIC : Cluster des professionnels des arts graphiques SYRPIN : Syndicat régional des professionnels de l’informatique et du numérique TOPOS : Entreprises des technologies de géolocalisation ACCOMPAGNATEURS PUBLICS

Un pôle formation numérique important En 2011, 143 formations « numériques » ont été recensées en Aquitaine. Parmi celles-ci, 69 sont dispensées dans des établissements publics de type universités (soit 48 %) et 74 dans des écoles privées (soit 52 %). D’après cette étude, près de 60% sont de niveau inférieur ou égal à Bac+3 (bts, dut, licence…) et 40% de type master ou doctorat.

Bac + 3

Les formations numériques, publiques ou privées, peuvent se répartirent en 3 typologies « métier » distinctes : les métiers techniques, les métiers alliant numérique et marketing, enfin les métiers du design et du graphisme. Certaines formations peuvent être regroupées dans l’intitulé « transversal » lorsque celles-ci englobent différentes compétences métiers dans leur programme. Quelques constats : • Les formations techniques sont les plus répandues en Aquitaine (41%), ce sont également celles qui sont les plus accessibles car dispensées à 71% par des établissements publics, • les formations en design/graphisme et en marketing sont les moins nombreuses, 17% pour les premières et 10% pour les secondes. Celles-ci sont pour plus de 70% dispensées dans des écoles privées, • les formations dites transversales semblent se développer (technique, marketing, design). Elles représentent 1/3 des formations numériques et sont à près de 60% dispensées dans le privé.

Bac + 3

80 70 22

60 50 40

30 20

52 34

> ≤

10 0 Public

Privé

Répartition des formations par niveau de diplôme et secteur

ADN 64 : Agence Départementale du Numérique des Pyrénées-Atlantiques AEC : Agence régionale du numérique ALPI : Agence Landaise Pour l’Informatique ANTIC : Agence Pays basque des NTIC AQUINETIC : Pôle Aquitain de compétences en logiciels libres Aquitaine Valo : Valorisation de la recherche de l’Université de Bordeaux DTIC : Délégation aux TIC de la Région Aquitaine Echangeur Bordeaux Aquitaine : Centre de ressources TIC de la CCIT de Bordeaux Gironde Numérique : Syndicat mixte pour le déploiement du haut débit en Gironde Innovalis Aquitaine : Agence régionale de l’innovation

Autre constat, les formations en école privée sont les plus nombreuses pour effectuer un cycle court avec l’accès à un diplôme de type ≤Bac+3. A l’inverse, les universités demeurent la voie principale pour l’accès à un diplôme de type master (Bac+5).

LA FILIERE NUMERIQUE EN AQUITAINE

Accompagnement et formation au numérique

40 30 20

27 41

11 4

0 Technique

Marketing

5 Design

Privé Public

Transversale

Retrouvez l’étude complète sur : http://bit.ly/Diag2011-formationsTIC

Retrouvez l’annuaire TIC complet sur : http://bit.ly/Diag2011-annuaireTIC

AMENAGEMENT NUMERIQUE DU TERRITOIRE 24

AMENAGEMENT NUMERIQUE DU TERRITOIRE Etat des lieux des services de connexion fixe

Annonces officielles THD des opérateurs privés sur fonds propres

Très haut débit (THD) Privé : câble et FTTH Public : FTTH Haut Débit Triple Play ADSL Haut débit >= à 2 Mbps ADSL

Début de déploiement étalé entre 2011 et 2016 Utilisation d'un réseau public existant (Pau Broadband Country) SOURCE : Réponse déclarative des opérateurs à l’AMII (avril 2011); cartographie tous opérateurs consolidés

Wimax

CONTACT : Conseil Régional d’Aquitaine Délégation Techniques d’Information et de Communication Amandine.Lafferrairie@aquitaine.fr - Tél. 05 57 57 72 43 © Région Aquitaine, Cellule cartographie / SIG

Afin de pallier la carence de services haut débit sur les zones insuffisamment couvertes par les opérateurs privés , les collectivités d’Aquitaine ont du investir dans des réseaux de collecte et de desserte (hertzien comme le WiMax, cuivre avec le NRA-Zone d’Ombre, fibre optique dans les zones d’activité). Aujourd’hui le haut débit atteint ses limites techniques et les solutions disponibles ne répondront pas à la demande des usagers à plus de 10 ans. Il devient nécessaire de basculer du haut débit vers le très haut débit (THD) c’est à dire substituer un réseau capillaire de fibres optiques au réseau téléphonique de cuivre ; ceci représente un investissement estimé à 1,7Mrds d’euros pour l’Aquitaine sur une période de 20 à 25 ans.

Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intentions d’investissements du Programme national très haut débit, les opérateurs ont annoncé leurs intentions de couvrir les zones les plus rentables soit 5% du territoire et 40% de la population à l’échéance 2021. Ainsi, l’intervention des pouvoirs publics semble à nouveau inéluctable pour assurer la présence de services très haut débit sur le reste du territoire.

Actions publiques de préparation au Très Haut Débit

Actions publiques Très Haut Débit soutenues par la Région Aquitaine

Schéma d'ingénierie Etude en cours Contributeurs Gr@ce NB : Les 5 départements ont lancé leur Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique (SDTAN)

Schéma d'ingénierie Réseau FTTH NB : Les 5 départements d'Aquitaine ont lancé leur Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique (SDTAN)

AMENAGEMENT NUMERIQUE DU TERRITOIRE

Le déploiement des infrastructures Très Haut Débit

Des Schémas d’Ingénierie lancés depuis 2010 et couvrant plus de 3 territoires départementaux s’achèveront en 2012. Ils décrivent, rue par rue, la nature et le nombre des infrastructures d’accueil (fourreaux, chambres…) qui seraient à poser pour réaliser la couverture exhaustive du territoire. Outils de programmation de travaux et de sensibilisation, ils participent à la démarche travaux/fourreaux/carto. L’outil SIG régional, GR@CE (Géoréférencement et Recensement Aquitain des Communications Electroniques), intègre les schémas d’ingénierie et recense les infrastructures existantes. Il a été réalisé dans le cadre de la démarche de mutualisation de données et de cartes (PIGMA) et en collaboration avec l’ensemble des collectivités propriétaires d’infrastructures.

Depuis 2009, le Programme cadre régional pour le développement du très haut débit accompagne les Schémas Directeurs Territoriaux d’Aménagement Numérique (SDTAN) et les Schémas d’Ingénierie. La Région a également développé un Système d’Information Géographique (SIG) partagé dédié aux infrastructures de communications électroniques. Dès 2010, les cinq territoires départementaux (Syndicat d’Energie de la Dordogne, Syndicat Mixte Gironde Numérique, Département des Landes, Département de Lot-et-Garonne, Département des Pyrénées-Atlantiques) ont déclaré leurs SDTAN dont l’ objectif est de définir une stratégie de développement des réseaux THD.

L’OBSERVATOIRE DU NUMERIQUE

L’année 2011 confirme les tendances observées et anticipées lors des précédentes éditions du Diagnostic : l’Aquitaine continue d’être toujours plus numérique. Les réseaux haut débit s’étendent et couvrent désormais, grâce au déploiement des NRA-ZO et de la technologie Wimax, la quasi-totalité des zones rurales. Dans le même temps, les usages continuent de se développer. Ceux que l’on qualifiait de novateurs il y a quelques années sont désormais ancrés dans les mœurs numériques : acheter et vendre en ligne, réaliser des opérations bancaires via internet ou utiliser les réseaux sociaux. Pour autant, cette démocratisation n’est pas uniforme : une partie de l’Aquitaine reste en dehors de la société de l’information, ce qui montre que l’extension des infrastructures ne peut, à elle seule, résoudre les problèmes d’exclusion numérique. Une certaine partie de la population reste en marge de la société de l’information. Les personnes âgées et les jeunes femmes seules en font partie. Les micro-entreprises sont également à la peine comme le prouvent les chiffres publiés cette année, les progressions étant plus lentes que pour les entreprises de taille plus importante. L’effet taille joue également pour les communes. Si moins d’un tiers des communes en Aquitaine ont un site internet, c’est surtout du fait des plus petites communes, largement moins présentes sur internet. Les bibliothèques et la formation (à travers notamment les brevets et certificats informatique et internet – B2i et C2i) peuvent jouer un rôle dans la lutte contre les exclusions numériques. En 2011, près de 8 bibliothèques sur 10 proposent un accès à internet et les médiathèques, elles, permettent aux usagers d’accéder à des initiations et formations, visant particulièrement les publics à la marge de la société de l’information.

EQUIPEMENT ET USAGES DES MENAGES 28

Faits marquants en 2011 La démocratisation des accès aux outils numériques

La présence d’enfants dans le foyer est déterminante

La formation, remède contre les fractures ?

Le numérique continue de se démocratiser en Aquitaine. 75% des foyers possèdent un ordinateur et près de 70% des foyers sont connectés à internet. Les initiatives publiques, IRIS 64 dans les Pyrénées-Atlantiques, le réseau WiMax dans le Lot-et-Garonne et les NRA-EO en Dordogne portent leurs fruits. Ces trois départements connaissent les progressions les plus fortes en matières d’équipement en internet haut débit. Pour autant, la réduction de la fracture des équipements isole plus profondément deux catégories de population : les jeunes femmes seules (44% possèdent un ordinateur) et les séniors (41% sont connectés à internet).

Les ménages avec enfants sont de loin les ménages les mieux équipés puisqu’ils sont 93% à posséder un ordinateur contre à peine 60% pour les ménages sans enfant, et qu’ils sont 86% a être connectés à internet contre 53% pour les ménages sans enfant. Coté enfants, 93% des 15-18 ans possèdent un téléphone mobile, 61% chez les 11-14 ans et moins de 5% pour les enfants de moins de 11 ans. Les jeunes sont également fortement connectés : si la quasi-totalité (97%) des 15-18 ans et des 11-14 ans (95%) sont internautes, 33% des enfants de moins de 11 ans ont utilisé internet au moins une fois lors des douze mois précédents l’enquête.

La formation et la sensibilisation aux outils numériques sont souvent présentées comme les principaux leviers de lutte contre les fractures numériques. En Aquitaine, 30% des personnes interrogées déclarent avoir suivi une formation à l’informatique et 17% à l’usage d’internet. L’âge est un facteur discriminant puisque quel que soit le type de formation pris en compte, la proportion diminue significativement avec l’âge. Ce résultat peut en partie être expliqué par le fait que la formation au numérique est désormais pleinement intégrée dans le cycle des études secondaires (B2i) et supérieures (C2i). La formation a un effet indéniable sur le fait d’être internaute : une personne ayant reçu une formation à internet a 2,5 fois plus de chances d’être internaute qu’une personne n’ayant jamais suivi de formation.

Tendances 2011 Equipement du foyer en ordinateur

Dordogne Gironde

Lot-et-Garonne Landes

Pyrénées-Atlantiques

Connexion du foyer à internet

Connexion du foyer à internet haut débit

78% (+5)

74% (0)

65% (+2)

77% (+9)

57% (+12)

72% (+7)

68% (+5)

57% (+9)

73% (+13)

52% (+13)

69% (+8)

64% (+7)

56% (+14)

70% (+12)

88% (+37)

83% (+12)

86% (+13)

85% (+24)

84% (+24)

87% (+3)

90% (+1)

91% (+2)

86% (-1)

89% (+2)

Entre parenthèses les progressions sur 1 an

MidiPyrénées Bourgogne (2010) (2010)

Téléphonie mobile (1)

Pays de Loire (2010)

Aquitaine

France (Credoc 2010)

RhôneAlpes (2010)

75% (+6)

76% (+2)

72% (+1)

73% (+4)

71%

76%

68% (+8)

71% (+4)

66% (+4)

66% (+2)

66%

68%

65% (+10)

70% (+5)

60% (+4)

84% (+18)

53% (+13)

90% (+2)

83% (+1)

88% (+9)

78%

86%

Entre parenthèses les progressions sur 1 an

67% (+7)

Equipement du foyer à la TNT

(1) part des 15 ans et plus

METHODOLOGIE Sondage par téléphone AEC-Téléperformance Sud-Ouest en Mai 2011, selon le questionnaire co-développé par les régions francophones du Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet et des Réseaux (www.sourir.org). L’échantillon représentatif de 1800 Aquitains âgés de 15 ans et plus a été constitué selon la technique des quotas, en fonction du poids respectifs des 5 départements dans la population aquitaine, selon des critères d’âge, de sexe, de catégorie socioprofessionnelle, de taille du foyer et de taille de commune de résidence au niveau de chacun des départements. Un redressement est effectué afin de respecter la structure de la population des ménages.

69% des possesseurs de Smartphone téléchargent régulièrement des applications

55% des 11-14 ans sont inscrits sur un réseau social 50% des Aquitains pratiquent le commerce en ligne

EQUIPEMENT ET USAGES DES MENAGES

Chiffres clés

29% des Aquitains ont déclaré leurs revenus en ligne en 2011

24% des Aquitains sont prêts à accueillir un compteur énergétique intelligent à leur domicile

9% des Aquitains passent plus de 5 heures par semaine connectés aux réseaux sociaux

EQUIPEMENT ET USAGES DES ENTREPRISES

Faits marquants / PME Vers 100% d’entreprises équipées !

Le commerce électronique s’installe dans les PME

Des usages différenciés selon les secteurs d’activité

La progression de la pénétration des outils numériques dans les PME continue. En 2011, 98% des entreprises de plus de 10 salariés possèdent un ordinateur, 96% une connexion internet, et 94% une connexion internet haut débit. Même s’il existe encore aujourd’hui un noyau d’entreprises réfractaires à ces outils, à très court terme, le tissu entrepreneurial aquitain devrait être intégralement pourvu. Reste alors à s’assurer que les usages de ces technologies suivront. 65% des PME possèdent un site internet, preuve qu’elles ont compris qu’une présence sur internet devient un véritable levier pour le commerce électronique, plus qu’une simple vitrine de leurs activités.

60% des PME indiquent recevoir des commandes par voies électroniques. La part des PME ayant reçu des commandes via leur site internet a doublé en deux ans puisqu’elle est passée de 11% des PME en 2009 à 22% en 2011, notamment dopée par l’augmentation des PME équipées d’un site web (+11 points en deux ans). En matière d’achats auprès des fournisseurs, les PME diversifient les canaux, même si l’achat par internet et par courrier électronique reste largement en tête. Si la voie dématérialisée est de plus en plus répandue, 97% d’entre elles continuent d’utiliser, en complément, les moyens traditionnels comme le fax, le téléphone ou le courrier.

Les entreprises agricoles sont proportionnellement plus utilisatrices de services simples d’internet que les PME des secteurs de l’industrie et des services. 75% des entreprises agricoles gèrent ou consultent leur compte en banque en ligne contre 71% des entreprises du secteur industriel et 57% du tertiaire. Par ailleurs, on voit que quel que soit le secteur, certains usages sont plus répandus dans les entreprises d’Aquitaine : la réservation en ligne est, à titre d’exemple, beaucoup plus utilisée que l’archivage de données. En effet, 60% des PME du secteur industriel réservent en ligne alors qu’elles ne sont que 14% à archiver leurs données en ligne. En matière de dématérialisation, les usages semblent plus répandus lorsqu’il s’agit de dématérialiser les contrats, les devis et les factures avec les clients que lorsqu’il s’agit de dématérialiser le bulletin de paie.

100 à 249 salariés

21% 56%

17% 15%

50 à 99 salariés

20 à 49 salariés

16% 13%

10 à 19 salariés

11% 13%

20%

55%

Place de marché

81%

Echange de données informatisée

70%

60% 66%

Internet Courrier électronique

59% 62% 40%

60%

80%

100%

Principaux moyens dématérialisés d’achat auprès des fournisseurs (en %, 483 PME)

Agriculture

Industrie

Services

Consultation de comptes bancaires

75%

71%

57%

Réservation en ligne (transport, hôtel)

75%

59%

55%

Dématérialisation des factures et contrats

35%

15%

16%

Archivage des données

30%

14%

21%

Dématérialisation des bulletins de paie

15%

Usages d’internet dans la gestion de l’entreprise selon les grands secteurs d’activité (en % des PME)

Dordogne Gironde

Lot-et-Garonne

Aquitaine

Wallonie (2010)

Equipement en ordinateur

98% (+2)

98%

Connexion à internet

96% (+5)

93%

Connexion à internet haut débit

94% (+7)

93%

Site web

65% (+11)

63%

Tendances 2011 90% des PME disposent d’une adresse de courrier électronique

Entre parenthèses les progressions entre 2009 et 2011

Les logiciels libres convainquent 44% des PME

Landes

METHODOLOGIE Sondage par téléphone AEC-Codah en Juin 2011, selon le questionnaire co-développé par les régions francophones du Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet et des Réseaux (www.sourir.org). L’échantillon représentatif de 487 PME (entreprises de 10 salariés et plus) a été constitué selon la technique des quotas, en fonction de la taille, la localisation géographique et le secteur d’activité économique par poids dans l’économie régionale.

Pyrénées-Atlantiques

99% (0)

97% (0)

98% (+1)

98% (+5)

100% (+7)

97% (+3)

95% (+3)

94% (+5)

99% (+10)

95% (+6)

94% (+8)

91% (+2)

92% (+4)

96% (+10)

63% (+7)

61% (+3)

63% (+24)

70% (+18)

42% des PME utilisent un certificat électronique

19% des PME ont recours aux sites de dématérialisation des marchés publics

EQUIPEMENT ET USAGES DES ENTREPRISES

Chiffres clés / PME

10% des PME disposent d’un service de visioconférence

Entre parenthèses les progressions entre 2009 et 2011

La micro-entreprise à la peine

Des salariés sollicités

La dématérialisation dans les entreprises

Les micro-entreprises (que nous définissons comme les entreprises de moins de 5 salariés) accusent un retard important sur les autres TPE (6-9 salariés). En effet, si la quasi-totalité des secondes est équipée d’ordinateur (96%) les premières sont largement moins équipées (68%). Si on ajoute les chefs d’entreprise utilisant leur ordinateur personnel à des fins professionnelles, l’écart se réduit puisque le taux d’équipement des micro-entreprises atteint 84%. L’effet taille se retrouve pour bon nombre d’autres équipements : 48% des chefs de micro-entreprises possèdent un téléphone portable professionnel (dont 25% de Smartphones) contre 62% pour les chefs d’ entreprises de plus grande taille (dont 39% de Smartphones). En matière de connexion internet, 60% des très petites structures sont connectées, contre 96% des entreprises de 6 à 9 salariés.

Les TPE dans leur ensemble sollicitent beaucoup leurs salariés à l’usage des outils informatiques. 78% des salariés des TPE utilisent un ordinateur, 77% utilisent internet et 76% le courrier électronique. Cette sollicitation montre que dans les très petites entreprises, les salariés sont plus polyvalents que dans les grandes structures et sont donc amenés à utiliser plus fréquemment les outils informatiques.

Le développement de l’utilisation d’internet dans les entreprises s’illustre également dans la dématérialisation des pièces comptables, fiscales et bancaires. La télétransmission de ces documents ne cesse de prendre de l’ampleur en Aquitaine à mesure que les usages se développent dans les entreprises mais également dans les cabinets d’expertise comptable. Selon la DGFIP, les déclarations de TVA par téléprocédures ont progressé de 33% en Aquitaine entre juin 2010 et juin 2011 date à laquelle plus de 48000 entreprises, sur un total de 237782 entreprises, ont utilisé, directement ou par l’intermédiaire de leur expert-comptable la télédéclaration en ligne.

90% 80%

80%

79%

70% 60%

62%

78% 67%

60000

57%

50%

50000

40%

40000

30%

30000

20%

20000 10000

6 à 9 salariés

Part des salariés utilisant le courrier électronique

0 à 5 salariés

0% Part des salariés utilisant internet

10% Part des salariés utilisant un ordinateur

EQUIPEMENT ET USAGES DES ENTREPRISES 32

Faits marquants / TPE

20222 13842 22348

27897

au 30 juin 2010

au 30 juin 2011

Evolution du nombre d’entreprises effectuant les télédéclarations de TVA en ligne entre 2010 et 2011

sous forme d'échanges de formulaires informatisés (impots.gouv.fr) sous forme d'échanges de données informatisées (portail professionnels)

Dordogne Gironde

Lot-et-Garonne

Aquitaine

Wallonie

Equipement en ordinateur

69% (+5)

89%

Connexion à internet

62% (+5)

81%

Connexion à internet haut débit

62% (+8)

Site web

26% (+2)

Tendances 2011 24% des TPE reçoivent des commandes par voie électronique

30%

Entre parenthèses les progressions entre 2009 et 2011

32% des TPE passent leurs commandes par voie électronique

Landes

METHODOLOGIE Pyrénées-Atlantiques

62% (+2)

80% (+15)

76% (+16)

63% (-9)

64% (+2)

52% (+1)

74% (+20)

68% (+9)

60% (-2)

56% (+2)

52% (+1)

73% (+19)

65% (+7)

60% (+2)

55% (+2)

23% (-2)

33% (+7)

21% (-5)

18% (-9)

24% (+6)

Sondage par téléphone AEC-Codah en Juin 2011, selon le questionnaire co-développé par les régions francophones du Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet et des Réseaux (www.sourir.org). L’échantillon représentatif de 523 TPE (entreprises de moins de 10 salariés) a été constitué selon la technique des quotas, en fonction de la taille, la localisation géographique et le secteur d’activité économique par poids dans l’économie régionale.

15% des TPE paient leurs fournisseurs via internet

8% ont abandonné les moyens traditionnels (fax, courrier, téléphone) pour passer leurs commandes

EQUIPEMENT ET USAGES DES ENTREPRISES

Chiffres clés / TPE

Entre parenthèses les progressions entre 2009 et 2011

COLLECTIVITES

Communes Les sites web de mairies intègrent de plus en plus de fonctions innovantes 29% des communes en Aquitaine disposent d’un site internet propre. La Gironde, avec près de la moitié du territoire couvert, est le département le mieux doté en sites web communaux. 88% des sites aquitains ont été mis à jour en 2011. Les mairies commencent à intégrer des fonctions innovantes à leurs sites internet : même si seulement 4% des mairies disposent d’une page Facebook officielle, 7% intègrent des vidéos sur leur site internet et 9 communes disposent même d’une webTv (dont Créon, Barsac et Salies-de-Béarn, toutes trois étant des communes de moins de 5000 habitants). De même, 12 communes (toutes situées sur le littoral à l’exception de Bordeaux) permettent l’accès à une webcam située sur le territoire de la commune. Enfin, 62% des sites internet indiquent les démarches en ligne et parmi celles-ci, 67% ont directement intégré sur leur site une plateforme de démarches en ligne ou des liens vers le site servicepublic.fr

Vers une excellence de la qualité du web public Suite à l’audit de la qualité des sites web de communes mené par AEC et Temesis en 2010, une enquête a été mise en œuvre afin de comprendre les résultats. De cette enquête ressortent trois faits saillants : •L’accompagnement est un gage de qualité : 66% des communes les mieux notées (taux de conformité supérieur à 63%) ont été accompagnées contre à peine 25% des communes les moins bien notées (taux de conformité inférieur à 40%). 43% des communes ont fait appel à une agence web tandis que 23% ont réalisé leur site en interne. Aucune des communes les mieux notées n’ont réalisé leur site internet seule. A l’inverse, parmi les communes dont les taux sont les plus faibles, 40% ont réalisé leur site seules. Plus préoccupant, 20% des communes dont le taux de conformité est très faible ont fait appel à une agence web ! •Le webmestre joue un rôle important dans la qualité des contenus 45% des communes les mieux notées chargent le webmestre d’actualiser les contenus du site. En revanche, les communes les plus mal notées font principalement appel à la secrétaire de mairie ou au maire directement pour actualiser les contenus (27% d’entre elles confient ce rôle à la secrétaire de mairie et 20% au maire directement). •La formation apparaît comme étant un facteur clé : 64% des communes dont la qualité web est la meilleure ont formé leur personnel à la mise à jour des contenus contre 27% des communes les moins conformes. A l’inverse, 53% de ces dernières déclarent que la personne chargée de l’actualisation possédait les compétences requises et n’avait pas besoin de formation.

Dordogne Gironde

Aquitaine

Pays de la Loire

Poitou Charente

Midi Pyrénées

Bretagne

France (façade ouest)

2292

1 503

1 462

3 020

1270

9551

665

686

414

739

581

3085

29%

46%

28%

24%

46%

32%

179

130

214

119

923

103

106

561

55%

79%

68%

42%

89%

61%

Affichage officiel sur internet des mairies et des intercommunalités en 2011

COLLECTIVITES

Communes et intercommunalités

Lot-et-Garonne Landes

Mairies

Pyrénées-Atlantiques 1 : Ne sont pris en compte que les sites internet propres, à l’exclusion des sites portails. Réalisation : RAUDIN Nombre de communes

Nombre d'intercommunalités

Disposant d'un site web officiel Sans site web, mais dont l'intercommunalité dispose d'un site web officiel ne disposant pas de site web officiel, ni de site web d'intercommunalité

557

542

331

319

547

Mairies sur le web

Intercos sur le web

128

242

136

Taux mairie sur le web (1) en %

Taux intercos sur le web (%)

23%

45%

27%

22%

25%

METHODOLOGIE

36%

64%

80%

42%

54%

La collecte de l’information s’est effectuée à partir de l’annuaire géographique fourni par le portail de l’Administration française (http://service-public.fr) en ce qui concerne les communes et par le portail de l’Assemblée des Communautés de France (http://www.adcf.org) pour les intercommunalités. Chaque base de données à été complétée par une recherche via Google. Méthodologie, recueil des données et cartographies réalisés par RAUDIN.

20 km

SOURCE : service-public.fr, ADCF.org, google, Données AEC 2010, BdD Projet RAUDIN Université Bordeaux 3 (sept 2011) REALISATION : Projet RAUDIN - Julien Gelly FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique, Projet RAUDIN : Projet RAUDIN Université Bordeaux 3, AEC 2011

COLLECTIVITES

Qualité du web intercommunal Des résultats encourageants

Utilisabilité et informations de proximité en tête

Parmi les 72 critères retenus dans le référentiel de l’audit des sites internet des intercommunalités (communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines), 42 sont en moyenne respectés, ce qui porte le niveau global de conformité à 59%. Certains sites dépassent 80% de niveau de conformité tandis que le résultat le plus faible est de 25% de conformité. Ceci laisse apparaître une forte marge de progression pour la qualité des sites d’intercommunalités.

• Visibilité : vérifie si le site de l’intercommunalité est facile à trouver par ses utilisateurs potentiels. • Utilisabilité : analyse la navigation dans le site et l’accès à l’information • Technique : teste la robustesse et la compatibilité avec les différents outils de consultation utilisés par les usagers • E-administration et e-démocratie : décrit le lien entre les usagers et l’administration. • Proximité : vérifie que les informations fondamentales pour la vie quotidienne des usagers de la collectivité sont présentes sur le site. • Contact : analyse les liens directs avec la collectivité et l’accès au guichet.

48%

Visibilité Utilisabilité

76%

Technique

48%

Proximité

71% 67%

E-democratie / E-admin

moins de 8000 hab.

42%

Contact et infos sites 0%

20%

40%

60%

80%

En 2010, Aquitaine Europe Communication réalisait sa première étude sur le web public aquitain avec la mesure de la qualité des sites web de communes. Avec un taux de 45% de conformité moyenne pour les 481 communes auditées, les résultats sont moins bons que pour les intercommunalités. Dans la continuité de cette démarche, un guide des bonnes pratiques sera édité afin de promouvoir la présence sur internet de l’ensemble des intercommunalités de la région Aquitaine. http://bit.ly/Diag2011-interco

100%

de 8000 à 16000 hab.

plus de 16000 hab.

Visibilité

43%

49%

52%

Utilisabilité

72%

77%

80%

Technique

44%

48%

52%

Proximité

73%

70%

E-democratie / E-admin

61%

68%

73%

Contact et infos sites

43%

41%

42%

Des départements plutôt homogènes Département

Conformité moyenne

Dordogne

53%

Gironde

57%

Landes

62%

Lot-et-Garonne

60%

Pyrénées Atlantiques

62%

Même si le taux de conformité est corrélé à la taille de l’intercommunalité, il n’en reste pas moins que, dans chaque catégorie, certaines se détachent par des taux de conformité supérieurs à la moyenne. La communauté de communes du Pays Thibérien en Dordogne (8500 habitants) obtient 76% de conformité. Dans les grandes intercommunalités, la communauté d’agglomération du Grand Dax, la communauté de communes du Nord Libournais et celle du Pays Fumélois se détachent avec un taux de 81% tandis que dans les plus petites, la communauté de communes du Pays de Roquefort (6735 hab.) atteint un taux de 77%. La communauté de communes de la Vallée d’Aspe dans les Pyrénées-Atlantiques atteint elle les 75% de conformité au référentiel pour seulement 2761 habitants. Taille de l'ECPI

Meilleur taux de conformité

Moins de 8000 habitants

CC Pays de Roquefort : 77% CC de la Vallée d'Aspe : 75% CC Canton de Mugron : 75%

De 8000 à 16 000 habitants

CC du Pays de Soule-Xiberoa : 78% CC du Pays Thibérien : 76% CC du Cap de Gascogne : 75%

Plus de 16000 habitants

CC du Grand Dax : 81% CC Nord Libournais : 81% CC du Pays Fumélois : 81%

Taux de conformité selon les rubriques et la taille de l’intercommunalité (en %)

Les Tops 1 Présence d’un formulaire de contact, ou à défaut d’une adresse de courriel

99%

2 Une liste des communes regroupées au sein de l’EPCI est mise à disposition dans le site

99%

3 La charte graphique est cohérente sur l’ensemble du site

99%

Les deux audits réalisés par AEC sur les communes et intercommunalités d’Aquitaine révèlent un taux de conformité moyen de 47% et permettent de réaliser un premier bilan du web public aquitain.

98%

4 Le menu principal de navigation est identique sur toutes les pages 96%

5 Si une page est consacrée à une commune, cette page à une adresse url propre 6 Présentation du projet, des missions et des compétences de l’EPCI

95%

7 La navigation sur le site ne provoque pas l’ouverture de fenêtres surgissantes (popups)

95%

Des critères de base plutôt bien respectés Utilisabilité du site

Absence de pop-ups (95%/95%) Charte graphique cohérente (94%/99%)

Informations de contact

Formulaire de contact/email (97%/99%) Horaires d’ouverture (89%/57%)

Informations sur le fonctionnement de la collectivité

Noms et fonctions des élus (84%/81%) Compte rendus des réunions (70%/82%) Chiffres-clefs (66%/76%)

Informations sur les animations/loisirs

Action culturelle (73%/84%) Action sportive (84%/68%) Agenda (79%/81%)

Informations spécifiques aux compétences de la collectivité

Communes : Informations de proximité (74%) EPCI : Information économiques et sociales (90%)

94%

8 Présence du numéro de téléphone, ou à défaut du courriel des principaux services 91%

9 Présence d’une rubrique dédiée à l’action sociale 90%

10 Mise à disposition d’informations sur le bassin économique de l’EPCI

Les Flops

Synthèse des résultats du web public

90%

85%

1 Le site propose une feuille de style dédiée aux terminaux mobiles

2 Présence d’informations sur l’accessibilité de l’EPCI aux personnes handicapées

95%

100%

10%

3 Disponibilité du format international pour le numéro de téléphone de l’EPCI

11%

4 Mise à disposition du contenu du site dans au moins une autre langue que la langue principale

12%

5 Le pays (France) est précisé dans l’adresse postale de l’intercommunalité 6 Existence d’une déclaration d’accessibilité disponible depuis la page d’accueil

Mais des efforts restent à faire pour prendre en compte tous ses publics…

19% 20%

7 Existence d’espaces de publication citoyens (forum, blogs, commentaires, témoignages)

21%

8 Présence de fonctionnalités Web 2.0

32%

9 Possibilité de réaliser des démarches en ligne

34%

10 Recensement du site de l’EPCI dans l’annuaire service-public.fr 0%

10%

COLLECTIVITES

Qualité du web intercommunal

20%

30%

METHODOLOGIE

Accessibilité

Accessibilité aux locaux (1%/3%) Déclaration d’accessibilité (8%/19%)

Nouveaux usages

Médias sociaux (6%/21%) Version pour terminaux mobiles (1%/0%)

Dimension touristique

Numéro international (5%/10%) Contenu dans une langue étrangère (7%/11%)

E-administration

Espaces de publication citoyens (17%/20%) Informations sur démarches administratives (47%/47%)

Référencement/visibilité

Recensement sur le site service-public.fr (61%/34%) Nombre de liens pointant le site >10 (8%/20%)

40%

L’audit réalisé par AEC et Temesis sur 105 sites web d’intercommunalités aquitaines, regroupant des communautés de communes, des communautés d’agglomération, et une communauté urbaine. Au total, 7 500 tests ont été réalisés au regard d’un référentiel public de 72 critères.

TOURISME 38

Synthèse La promotion et la communication touristiques dépassent le cadre des offices du tourisme. La carte (page 40) montre, en effet, que les compétences en matière de promotion du territoire, s’échelonnent sur différents niveaux institutionnels (Offices de tourisme, Pays d’accueil touristique ou encore Parcs Naturels Régionaux), ce qui implique des stratégies différentes au niveau des offices de tourisme selon qu’ils possèdent ou non la compétence de promotion de leur territoire. En ce qui concerne les hébergeurs, au niveau régional, près de 8 campings sur 10 et plus de 7 hôtels sur 10 possèdent dorénavant un site internet, véritable vitrine promotionnelle et commerciale. Les hôtels sont moins nombreux que les campings car certains font le choix d’être présents au travers de centrales de réservation. Toutefois, afin d’attirer un maximum de touristes dans son établissement, les professionnels doivent proposer aux internautes des informations de qualité et non obsolète et pour la clientèle étrangère, une traduction dans leur langue.

En matière de mise à jour des sites internet, les hôtels et les campings n’offrent pas la même qualité de service : lorsque la quasi-totalité des campings (97%) ont mis à jour leurs sites internet en 2011, seule la moitié des hôtels en ont fait de même (46%). De manière générale, et à l’exception des Pyrénées Atlantiques, les campings sont proportionnellement plus nombreux à offrir au moins une traduction de leur site – le plus souvent en langue anglaise – que les hôtels. C’est la Dordogne qui présente les taux de sites traduits les plus élevés de toute l’Aquitaine, tant au niveau des campings qu’à celui des hôtels.

Enfin, l’infographie montre que l’interactivité des sites internet des hébergeurs est loin d’être répandue : à peine 4 sites de campings sur 10 et 1 site d’hôtels sur 2 proposent une carte interactive, tandis que 5% des campings et 6% des hôtels indiquent leur présence sur les réseaux sociaux.

Aquitaine Camping

78%

67%

53%

Hôtel

73%

61%

59%

OGD

95%

58%

Dordogne Gironde

Dordogne Camping

86%

77%

56%

Hôtel

77%

74%

59%

OGD

90%

50%

Lot-et-Garonne

Camping

73%

67%

58%

Hôtel

69%

57%

58%

OGD

96%

48%

Taux de structure ayant un site Pyrénées-Atlantiques

Réservation en ligne 69%

64%

Hôtel

77%

48%

47%

OGD

100%

73%

Lot-et-Garonne

5% des campings indiquent une présence sur un réseau social dans leur site internet, contre 6% des hôtels METHODOLOGIE

Camping

83%

64%

32%

Hôtel

77%

54%

OGD

90%

47%

68%

49%

36%

Hôtel

72%

63%

68%

OGD

100%

65%

Pyrénées Atlantiques Camping

14% des campings intègrent des vidéos ou des liens vers des plateformes de partage de vidéos, contre 10% des hôtels

Taux de site traduit

Landes 81%

39% des campings présentent sur leur site internet une cartographie interactive, contre 51% des hôtels

Landes

Gironde

Camping

56% des campings proposent la réservation en ligne contre 59% des hôtels

TOURISME

Chiffres clés

Recensement des 111 OGD présents en Aquitaine. Mise à jour des bases de données MOPA et CRTA, mai 2011. Les bases de données hébergeurs (hôtels et campings) ont été mises à jour par l’équipe de recherche du projet RAUDIN : 676 campings et 791 hôtels.

TOURISME

94% du territoire touristique présent sur internet Les Organismes de Gestion de la Destination massivement présents sur internet

L’accès au Wifi dans les campings en 2011

Organisme de Gestion de la Destination Présent sur internet

La couverture territoriale en sites internet de promotion touristique est très satisfaisante sur la région Aquitaine (94%). Tous les pays d’accueil touristique d’Aquitaine, ainsi que les deux Parcs naturels régionaux, proposent des sites dédiés à la valorisation touristique et seulement cinq offices de tourisme n’ont pas créé de sites internet propres. Non classés ou classés une étoile, ces offices s’appuient alors sur les sites institutionnels de la commune ou de la collectivité locale de leur territoire de compétence. La qualité de la présence sur internet est fortement liée à l’optimisation de la structuration touristique. Depuis la réalisation de la carte, le syndicat mixte du tourisme des cantons de Lembeye et Garlin, situé dans les Pyrénées Atlantiques, s’est dôté d’un site internet.

Nombre de campings avec site web par commune 12 6 1

Absent sur internet ou territoire non couvert par un Organisme de Gestion de la Destination

20 km

Le wifi est devenu, en quelques années, un atout supplémentaire pour les professionnels du tourisme. Les vacanciers sont de plus en plus nombreux à mettre en avant l’accès à un point de connexion 0 wifi gratuit comme principal critère de choix d’une destination et d’un lieu de villégiature. En Aquitaine, 35% des campings proposent (ou du moins en font la promotion sur leur site internet) un accès wifi, pour la majorité gratuit. Les campings de Dordogne sont ceux qui proposent le plus ce service à leurs clients. Le Lot-et-Garonne, les Pyrénées Atlantiques et toute la façade Atlantique présentent des taux inférieurs à la moyenne aquitaine.

Taux de campings proposant le wifi (indication sur le site) 100% des sites Entre 75 et 99% Entre 50 et 75% 20 km

Entre 1 et 50% Aucun site

SOURCE : BdD RAUDIN Atlas Numérique d’après annuaires CRTA, camping.info REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, RAUDIN Atlas Numérique

Mise à jour des sites web des hôtels en 2011

Mise à jour des sites web de campings en 2011

Nombre d'hôtels ayant un site web par commune 43 25 10 1 Taux de mise à jour en 2011 100% 0

20 km

Le site internet des hébergeurs est très souvent considéré comme la vitrine virtuelle de leurs activités. Le touriste qui en visite les pages web recherche, avant tout, une information fiable, de qualité et mise à jour récemment. En Aquitaine, 97% des campings situés sur le territoire ont mis à jour leur site internet en 2011 contre à peine 46% des hôtels. Ce décalage peut, en partie, s’expliquer par le « produit touristique » offert par les campings différent du produit offert par les hôtels. Les campings, pour la plupart, offrent, outre un emplacement ou un hébergement de villégiature, un ensemble d’animations à l’attention des vacanciers lorsque les hôtels de leur côté n’offrent qu’un hébergement.

100%

de 50 à 74%

80%

De 1 à 49%

60%

Aucun site mis à jour en 2011

40%

99%

98%

96%

Taux de mise à jour en 2011 100% De 75 à 99%

98%

97%

20 km

de 50 à 74% De 1 à 49%

48%

43%

50%

Aucun site mis à jour en 2011

47% 31% Hôtels

20% SOURCE : BdD AEC d’après annuaires CRTA, Pages jaunes REALISATION : AEC, G. Steyaert Master 2 Géographie UFR STC Université Bordeaux 3 (avril 2011) FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011, UFR STC Université Bordeaux 3

Nombre de campings ayant un site web par commune 12 6 1

120%

De 75 à 99%

TOURISME

Mise à jour des sites web des hébergeurs

Campings

0% Dordogne Gironde

Landes

Lot-et- PyrénéesGaronne Atlantiques

Part des hébergeurs ayant mis à jour leur site web en 2011, selon le département (en % des hébergeurs possédant un site web)

INFRASTRUCTURES

Impact de l’action publique sur la couverture Haut Débit Cette carte précise les zones du territoire où l’action publique vient pallier les carences, totales ou partielles, de couverture du territoire en haut débit (>2Mb/s) par les opérateurs privés. Un impact significatif de l’action publique en termes de couverture haut débit est mesurable quelle que soit la technologie utilisée. Le raccordement des NRA-ZO permet de proposer du haut débit ADSL dans des zones où il n’existait jusque-là aucune offre haut débit. Le Wimax, technologie hertzienne, permet également d’offrir du haut débit dans des zones où il n’existait jusque-là aucune offre haut débit, mais bien sûr le signal ne s’arrête pas à la limite de ces zones.

Haut débit >= à 2 Mbps Wimax NRA-ZO NOTA : Précisions contraintes à la limite des informations disponibles

12 projets de réseaux d’initiative publique ont vu le jour en Aquitaine et ont généré près de 190 millions d’euros d’investissements, dont 30 millions d’euros de participation de la Région Aquitaine, permettant de pallier la carence de couverture des services haut débit sur les zones non couvertes par les opérateurs privés en fond propre. Ces investissements des collectivités remplissent un double objectif: • d’une part la couverture des zones blanches du haut débit par l’amélioration des réseaux de desserte (cuivre avec le NRA-ZO et hertziens avec le WiMax) ; • d’autre part l’accès à la concurrence au bénéfice des usagers par la construction de réseaux de collecte des centraux téléphoniques pour favoriser le dégroupage.

INFRASTRUCTURES

Réseaux d’initiative publique haut débit

Couverture de zones blanches et collecte, haut débit et de zones d'activités Très haut débit Collecte haut débit et zones d'activité Très haut débit Couverture de zones blanches haut débit (département) Couverture de zones blanches haut débit (Pays ou Com. de communes)

INFRASTRUCTURES

Zone blanche de la couverture Haut Débit fixe En dépit des interventions publiques pour pallier la carence des initiatives privées, le haut débit n’est pas disponible sur l’ensemble du territoire aquitain et quelques zones blanches persistent. La résorption de ces zones blanches, essentiellement dues à des limites techniques (longueur de ligne téléphonique, présence de multiplexeur, relief accidenté…), pourrait entraîner des investissements supérieurs à ceux d’un raccordement direct au très haut débit. En tout état de cause des solutions satellites à des tarifs abordables sont disponibles sur ces zones blanches.

Aucun service fixe disponible (hors satellite) NOTA : Précisions contraintes à la limite des informations disponibles

Le taux de couverture de la téléphonie mobile haut débit 3G en Aquitaine est passé de 63% du territoire en 2010 à 83% en 2011. Le développement de la couverture mobile s’est accompagnée d’un développement de l’offre concurrentielle : en 2010, seul 13% du territoire bénéficiait de la couverture des trois opérateurs téléphoniques (Orange, SFR, Bouygues); en 2011, 29% de l’Aquitaine est couverte par les trois opérateurs et 63% par au moins deux. Les zones blanches de la concurence du sud Gironde / nord Landes et de la Dordogne sont aujourd’hui majoritairement couverte par un, voire deux opérateurs.

INFRASTRUCTURES

La présence des opérateurs 3G en 2011

Nombre d'opérateurs 3G présents en Aquitaine 3 2 Bouygues Orange SFR

seul opérateur présent

Aucun opérateur présent SOURCE : Opérateurs REALISATION : AEC, Greg Gimard FOND CARTOGRAPHIQUE : Arctique : AEC 2011

BIBLIOTHEQUES

L’accès à internet se généralise dans les bibliothèques 79% des bibliothèques offrent un accès internet

Les médiathèques sont entièrement tournées vers l’accès aux nouveaux médias

Si près de 8 bibliothèques sur 10 proposent un accès internet à leurs usagers, les résultats diffèrent selon le type de structure : 100% des bibliothèques universitaires proposent ce service, contre 87% des bibliothèques intercommunales et 75% des bibliothèques municipales. Les moyens humains et financiers sont les principaux facteurs explicatifs de ces résultats mais les bibliothèques tendent également à adapter leur offre aux demandes des usagers.

Les bibliothèques et les médiathèques se distinguent essentiellement sur l’offre de services numériques à l’attention des usagers. Les secondes, dont les missions sont de proposer un accès libre, gratuit et égalitaire à toutes les formes de cultures écrites offrent une palette de services plus large : accès gratuit, une assistance à l’utilisation d’internet, des séances d’initiation à internet, la création de page internet, un 80% 70%

accès à distance sécurisé aux ressources électroniques, une sélection de sites internet. Enfin, les médiathèques sont plus nombreuses à permettre à des structures extérieures, comme des associations, d’intervenir au sein de l’établissement pour proposer des formations auprès de publics spécifiques alors que seules 22% des bibliothèques proposent le même service.

72% 65%

60%

57%

50% 39%

40%

54% 45%

44% 30%

30% 18%

20%

22%

19%

22%

10%

Bibliothèques

Médiathèques Accès gratuit

Assistance internet

Initiation internet

Accès à distance

Sitothèque

Intervention extérieure

METHODOLOGIE Enquête réalisée par Codah en avril 2011 pour le compte d’AEC et d’ECLA auprès des 265 bibliothèques recensées en Aquitaine. Taux de réponse : 91%, soit un échantillon de 241 bibliothèques, dont 191 bibliothèques municipales, 31 bibliothèques intercommunales et 19 bibliothèques universitaires.

Des viticulteurs bien équipés et convaincus par les TIC Les viticulteurs sont les agriculteurs les mieux équipés en TIC. 73% possèdent un ordinateur, et 92% d’entre eux sont connectés à internet. De même, 73% possèdent un téléphone mobile et 5% un Smartphone. Ils sont également les plus nombreux (15 %) à être très équipés (ordinateur + connexion Internet + au moins 3 dispositifs numériques de type logiciel servant à la gestion de la production). 40%

40% Principaux outils numériques utilisés par les viticulteurs en Aquitaine (en %)

35%

Des usages informatifs avant tout

Un secteur tourné vers la communication numérique

L’usage des TIC dans le secteur viticole régional est très répandu et de nombreux avantages sont cités par les utilisateurs dont principalement le gain de temps, la meilleure visibilité, le meilleur archivage des données et la meilleure communication vers les consommateurs. Très peu d’inconvénients sont mis en avant par les viticulteurs qui relèvent toutefois la complexité d’usage de l’outil mais ne citent pas le coût d’équipement. Pour autant, ces usages ont plutôt un caractère informatif : messagerie, météo ou informations techniques sont plébiscitées alors que les images satellitaires, les cours et marchés et les échanges de données sont beaucoup moins répandus.

Au regard des autres secteurs agricoles, les viticulteurs sont également les plus équipés en site internet, blogs et dispositifs de vente en ligne. 29 % d’entre eux utilisent ce type d’outils, majoritairement des sites internet. Cf. « Analyse de l’identité territoriale du vignoble bordelais à partir de l’étude de sites internet d’exploitations viticoles », dir. V. Kociemba, 2011. « Les blogs français et aquitains sur le vin : identifier et analyser leurs contenus », dir. A.Laborde, 2011.

METHODOLOGIE

29%

30%

Formations en ligne

25% 19%

20%

17%

15%

10%

Images satellitaires

33%

Cours et marchés

34%

Echanges de données avec les fournisseurs

39%

Achats professionnels

40%

Actualités agricoles Outils numériques de communication professionnelle

Outils de gestion de la production

Outils numériques de production

Outils de contrôle et de tracabilité

Outils numériques de communication et de commerce avec la cleintèle

Outils de gestion comptable

Ce constat est confirmé par une perception positive des TIC : 71% des viticulteurs pensent que les TIC servent à mieux organiser et structurer leurs activités, 38% confirment que les TIC les rendent beaucoup plus autonomes dans leur travail, et 63% affirment que les agriculteurs n’utilisant pas les TIC dans leur travail sont aujourd’hui voués à disparaître. Dans le métier de viticulteur, les dispositifs numériques paraissent essentiels à la bonne gestion des exploitations.

AGRICULTURE

Le numérique : outil indispensable pour les viticulteurs

Cette enquête s’inscrit dans le cadre du programme de recherche RAUDIN et de l’Observatoire Agriculture et TIC en Aquitaine. Elle a pour objectifs d’établir un état des lieux de l’équipement, des usages et des perceptions des TIC par les exploitants agricoles aquitains. Enquête téléphonique réalisée en mars 2010 auprès de 504 exploitants aquitains répartis sur 5 secteurs d’activité. Ici nous nous intéressons aux 101 viticulteurs interrogés.

51%

Services administratifs

56%

Banque en ligne

58%

Petites annonces

60%

Informations fournisseurs / produits

63%

Informations techniques

66%

Météo en ligne

67%

Consultation de la messagerie

76% 0%

20%

Usages d’Internet par les viticulteurs aquitains interrogés (en%)

40%

60%

80%

Profil des viticulteurs aquitains interrogés pour l’enquête : 82% sont girondins, 95% sont propriétaires, 57% ont entre 45 et 60 ans, 43% sont des femmes, 43% appartiennent à une organisation de producteurs Analyse et méthodologie : Aurélie Laborde et Nadège Soubiale. Pour consulter le détail de l’enquête : http://raudin.u-bordeaux3.fr/oat. Ouvrage à paraître : « TIC et Agriculture : Appropriation des dispositifs numériques et mutations des organisations agricoles », dir. A.Laborde, 2011.

EDUCATION

Des outils numériques au service de l’éducation Une légère baisse de la réussite au B2i L’année 2011 est marquée par une baisse des élèves ayant acquis le Brevet informatique et internet (B2i) puisque le taux de réussite passe de 84% en 2010 à 74% pour l’année 2011. Seul le taux de validation d’un seul module se maintient à 94% tandis que le taux de validation d’au moins 40% des modules chute de 89% en 2010 à 83% en 2011. De même, alors qu’en 2010, 247 établissements sur 253 étaient impliqués dans l’Académie, ils ne sont plus que 203 en 2011. Elèves Elèves ayant 40% ayant des au moins modules un module validés validé

Effectifs

Professeurs impliqués

Elèves ayant acquis le B2i

Dordogne

2 774

190

60% (-17)

74% (-13)

93% (-2)

Gironde

10 431

1 047

78% (-6)

86% (-3)

96% (+2)

Landes

3 287

347

78% (-14)

84% (-12)

96% (-2)

Lot-et-Garonne

2 383

124

62% (-13)

75% (-9)

85% (-4)

Pyrénées Atlantiques

4 478

364

79% (-9)

87% (-4)

95% (0)

Académie

23 353

2 072

74% (-10)

83% (-6)

94% (0)

203 établissements sur 253 impliqués dans l'académie, soit 80%

Toujours plus de lycées disposant d’un atelier média langue

L’utilisation de tablettes numériques dans les établissements de l’Académie

En 2011, c’est 55 lycées (contre 48 en 2010) et 29 lycées professionnels qui disposent d’un atelier média langue (expérimentation engagée par la Région Aquitaine et le Rectorat de Bordeaux visant à définir la configuration d’une salle spécialisée dédiée à l’enseignement des langues vivantes) D’autres expérimentations sont en cours : - La balado diffusion (audio MP3 uniquement) : lycée François Mauriac à Bordeaux (espagnol), lycée Barthou à Pau (allemand) - La balado diffusion (audio MP3+ vidéo iPod) : lycée Les Graves à Gradignan (espagnol),lycée Pape Clément à Pessac (100 iPod), lycée hôtelier de Talence (espagnol, anglais, allemand), lycée St Exupéry à Parentis (allemand) - La mallette de langues (iPod) : lycée Montaigne à Bordeaux (allemand) ainsi que dans 17 collèges de Gironde et 10 collèges du Lot-et-Garonne. - Valise de netbooks : dispositif expérimenté dans 5 collèges du Lotet-Garonne - Valise de lecteurs mp4 : dispositif expérimenté dans 8 collèges de Dordogne

La mise à disposition de 6 tablettes numériques et d’une borne wifi, est actuellement expérimentée dans 13 établissements de l’Académie. Elles peuventt notamment être utilisées pour la lecture de livres avec annotation des pages, la lecture de la presse, la production rapide d’écrits, la recherche sur internet, l’utilisation de logiciels en ligne… En parallèle, le Rectorat a développé en lien avec le CRDP un serveur de livres numériques ouverts à tous les établissements de l’Académie (plus de 200 livres sont actuellement téléchargeables gratuitement).

METHODOLOGIE Données septembre 2011 fournies par le CATICE-Rectorat de Bordeaux et la Région Aquitaine

Le télétravail comme optimisation des coûts Selon l’enquête menée par l’équipe de recherche de l’axe Territoire Numérique et Formation du projet RAUDIN, un établissement enquêté sur quatre déclarait pratiquer le télétravail en 2011 en Aquitaine (22% en France, INSEE 2008). Certains établissements affirment pratiquer le télétravail à temps complet. Cette pratique répond principalement à une demande du salarié mais aussi à l’optimisation des coûts de fonctionnement, avec quatre raisons : • Pour répondre ponctuellement aux besoins des salariés; • Pour employer des personnes compétentes à mobilité réduite; • Pour travailler au calme et se concentrer sur un travail particulier; • Pour réduire les coûts de fonctionnement.

Une entreprise sur deux susceptible de pratiquer le télétravail en 2016 Presque autant d’établissements enquêtés l’envisagent sous 5 ans maximum pour les mêmes raisons. L’impact économique et social serait une relocalisation partielle de l’activité en zone périurbaine et rurale, une diminution des flux pendulaires (trajets domicile-travail), et donc de la pollution, ainsi qu’une fluidification du trafic routier. S’ajoute une économie de carburant par mois qui augmente d’autant le pouvoir d’achat.

Quatre solutions opérationnelles se profilent Le travail à domicile : il recrée un lieu de travail au domicile de l’actif. L’option la plus simple pour un télétravail ponctuel. Les tiers lieux : plutôt destinés à un temps de télétravail égal ou supérieur à deux jours hebdomadaires pour limiter le sentiment d’isolement professionnel. Il peut s’agir de points d’accès publics à internet, de médiathèques… L’espace de coworking : il met en place la rencontre et l’émulation des compétences pour favoriser la création, l’innovation et rapproche les entreprises. Il s’appuie sur une pratique novatrice rapprochant les entreprises et les hommes pour tisser un réseau de savoirs et de savoirs- faire. Le télécentre : il recrée l’environnement de travail d’un actif en zone périurbaine ou rurale, plus proche du domicile. Il offre aussi un lieu de professionnel à des indépendants pour travailler et recevoir leurs clients.

TELETRAVAIL

Des pistes vers le télétravail

Enquête réalisée dans le cadre du projet RAUDIN, axe : TERRITOIRE NUMÉRIQUE ET FORMATION, auprès de 55 établissements tertiaires aquitains, pour la majorité d’au moins 20 salariés, du 7 mars au 25 avril 2011. La pratique du télétravail est considérée pour au moins un actif dans l’établissement sur la fréquence minimum d’une fois tous les quinze de jours.

RECAPITULATIF CHIFFRES CLES

Aquitaine

Dordogne

Gironde

Landes

Lotet-Garonne

Pyrénées Atlantiques

Ménages

75% (+6)

67% (+7)

78% (+5)

74% (+0)

65% (+2)

77% (+9)

TPE

69% (+5)

62% (+2)

80% (+15)

76% (+16)

63% (-9)

64% (+2)

PME

98% (+2)

99% (+0)

97% (+0)

98% (+1)

98% (+5)

100% (+7)

Ménages

68% (+8)

57% (+12)

72% (+7)

68% (+5)

57% (+9)

73% (+13)

TPE

62% (+5)

52% (+1)

74% (+20)

68% (+9)

60% (-2)

56% (+2)

PME

96% (+5)

97% (+3)

95% (+3)

94% (+5)

99% (+10)

Ménages

65% (+10)

52% (+13)

69% (+8)

64% (+7)

56% (+14)

70% (+12)

TPE

62% (+8)

52% (+1)

73% (+19)

65% (+7)

60% (+2)

55% (+2)

PME

94% (+7)

95% (+6)

94% (+8)

95% (+3)

92% (+4)

96% (+10)

29%

23%

45%

27%

22%

25%

TPE

26% (+2)

23% (-2)

33% (+7)

21% (-5)

18% (-9)

24% (+6)

PME

65% (+11)

63% (+7)

61% (+3)

63% (+24)

70% (+18)

Informatisation

Connexion Internet

Connexion Internet haut débit

Site web Communes

Cartographies

Réseau Sourir.org

L’ensemble des données présentées dans le document sont issues de différentes enquêtes répondant chacune à des méthodologies particulières. La collecte des données s’est effectuée par enquête téléphonique (enquêtes Entreprises et Ménages, enquête bibliothèques), par collecte de données via internet (Collectivités, tourisme) ou en collaboration avec des partenaires collectant la donnée (RAUDIN, MOPA, CEECA). Elles respectent toutes, sauf mention contraire dans les encadrés méthodologiques, les conditions de représentativité à l’échelon départemental au minimum.

Certaines analyses et cartographies présentées dans ce document ont été réalisées par l’équipe de l’axe 2 du projet RAUDIN. La méthodologie utilisée pour la constitution des bases de données et la cartographie a été développée, dans le cadre de l’axe 2 du projet RAUDIN Atlas Numérique coordonné par Marina Duféal, enseignant-chercheur en géographie au sein du laboratoire ADES (Bordeaux 3). Cette méthodologie a été repensée par les ingénieurs d’étude, Julien Gelly, Jonathan Labranche, Franck Mérillou, en collectant de l’information sur des moteurs de recherches et des annuaires thématiques (collectivités territoriales, tourisme, filière viticole, filière numérique).

Les enquêtes s’appuient sur les méthodologies et questionnaires développés par le réseau Sourir. Fondé par en 2000 par l’Aquitaine (AEC), la Wallonie (AWT) et la Bretagne (M@RSOUIN), le réseau SOURIR composé de 15 régions francophone. Sourir propose une page de comparatifs interrégionaux de référence sur une série d’indicateurs clés, mis à jour par chaque membre du réseau.

http://raudin.u-bordeaux3.fr/

METHODOLOGIE

Collecte des données

Expériences d’AEC Réalisation de l’Observatoire de la Région Rhône Alpes en partenariat avec IDATE – 2008, 2009 et 2010. Réalisation de l’Observatoire de la Région Franche Compté en partenariat avec TACTIS – 2009. Participation au programme européen Understand sur la méthodologie d’enquête des observatoires – 2004-2006. Participation au programme européen Sensitic sur la mesure de la société de l’information – 2003-2005

Ils ont soutenu le Diagnostic 2011 • ADES – Université de Bordeaux 3 • Agence ANTIC Pays Basque • Agence du Numérique 64 • Agence Landaise Pour l’Informatique (ALPI) • Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) • Aquinum • Association des Maires de France (AMF) • Association Nationale des Acteurs de l’Ecole (An@é) • Association pour le Développement de l’Electronique et l’Informatique dans le Sud-Ouest (ADEISO) • Cabinet Tactis • Caisse des Dépôts (CDC) • Conseil Régional de l’Ordre des Experts Comptables d’Aquitaine (CROEC) • Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (CCIB) • Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat d’Aquitaine • Comité Régional de Tourisme d’Aquitaine (CRTA) • Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT) d’Aquitaine • Département de la Dordogne • Département de la Gironde • Département du Lot-et-Garonne • Département des Pyrénées Atlantiques • ECLA Aquitaine

• Idate • Innovalis Aquitaine • INSEE • Médias-Cité • MICA – Bordeaux 3 • Mission OTSI et Pays touristiques d’Aquitaine (MOPA) • Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’Information et les Usages d’Internet (M@rsouin) • Observatoire Agriculture et TIC (OAT) • Orange France • Oséo - ANVAR • PIGMA • Pôle Aquitain pour la Société de l’Information (PASI) • Pole E-Business sud Aquitain (PEBA) • Pôle recherche et enseignement supérieur aquitain (PRES) • Préfecture de la région Aquitaine • Recherches Aquitaines sur les Usages pour le Développement des dispositifs Numériques (RAUDIN) • Rectorat d’Académie de Bordeaux (CATICE) • Région Aquitaine • Réseau Sourir.org • UFR Sciences des Territoires et de la Communication (STC) • Temesis

Le Diagnostic de l’Aquitaine numérique est réalisé sous l’égide du groupe de travail « Système d’Aide à la Décision » du Pôle Aquitain pour la Société de l’Information. Il est cofinancé par le Conseil régional d’Aquitaine et par l’Europe (FEDER). © 2002-2011, Aquitaine Europe Communication. Les noms et marques cités dans ce document sont la propriété de leurs ayants droit respectifs. Le Diagnostic de l’Aquitaine numérique réalisé par AEC est mis à disposition selon le contrat Creative Commons : Paternité – Pas d’utilisation commerciale – Pas de modification Les valeurs citées sont produites à titre indicatif et sous réserve d’erreur de traitement ou de reproduction de notre part. Document publié le 7 novembre 2011.

PARTENAIRES

Design & Photographie Jacques Palut / Illustrations Taras Livyy / Impression BM Canejan

137 rue Achard • 33300 Bordeaux • Tél. 33 (0)5 57 57 01 01 • Fax 33 (0)5 57 57 97 17 • siad.aecom.org • email : siad@aecom.org