Guide "Sciences en balade" de Cenon

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La tête du verso est alignée sur ce bord

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Élément de clôture de la Vieille Cure

● Une paire de jumelles De bonnes chaussures en cas de pluie ●

est par l’histoire la plus ancienne de Cenon que commence ce parcours. L’emplacement de l’église Saint-Romain, qui jouit de l’une des plus belles vues sur la rive gauche, fut occupé au moins depuis l’époque romaine. La bâtisse présente la particularité de n’être pas située dans le centre de la commune ce qui lui a permis de garder son cimetière après le XIXe siècle, contrairement à la plupart des églises urbaines. Il n’y a que 200 mètres à faire pour rallier le parc du Cypressat, lui aussi intimement lié à l’histoire de Cenon. À toutes les époques, ce qui était autrefois un bois de cyprès surgit dans les mémoires : refuge d’ermites au Moyen-Âge lorsqu’il entourait un fort disparu, de brigands ensuite, il devint l’emblème de la commune. Lorsque l’on y entre aujourd’hui par l’allée largement ouverte bordée de jeunes cyprès, on a du mal à imaginer qu’il était au début de notre siècle un bois en friche, difficilement pénétrable. Le deuxième « château du Cypressat », belle demeure du XIXe, n’a pas laissé plus de traces que son prédécesseur. Le tour dans ce parc permet d’admirer ses variétés arbustives avant de rejoindre l’ancienne fabrique de la Vieille Cure, autre légende cenonnaise, trait d’union entre l’histoire médiévale des religieux locaux et l’industrie qui allait marquer le Cenon moderne. Vingt siècles d’histoire en deux heures de marche.

MatériEl tEcHniquE ● Départ : église Saint-Romain Voitures : parking au départ Bus : ligne 27, arrêt Saint-Romain ● ●

coMMEnt accédEr au parcours ● Distance : 3 km Durée du parcours : 2 h ●

Infos pratiques plan d’accès au parcours Floirac

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Le bas-Cenon et Bordeaux vus depuis le parc du Cypressat

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église St-Romain

❶ éGlisE saint-roMain ❷ parc du cYprEssat ❸ placEttE saint-roMain ❹ GloriEttE ❺ BEllEVuE ❻ ViEillE curE ❼ éMEttEur radio ❽ cHÂtEaux dE caMparian Et duMunE

rocade rive droite

pont St-Jean Lu ci e n Fa ur

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Lormont

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> Voir plan détaillé du parcours au dos pont d’Aquitaine

sortie 27

L'itinéraire de la balade

Le clocher de l’église Saint-Romain

La pastille métallique qui orne le tronc de la plupart des arbres du parc est leur carte d’identité. Avant les travaux, tous ont été géolocalisés, pris en photo et une fiche a été dressée sur chacun d’entre eux, détaillant notamment son état de santé, son espérance de vie et la manière dont il doit être traité. Ceci a permis d’établir

❷ lE parc du cYprEssat

« Elle a un intérieur sans caractère et ses ouvertures ont le caractère des plus laids du XVe siècle » estimait rudement Léo Drouyn, arpenteur du patrimoine girondin au XIXe siècle. C’était sévère pour l’édifice, bâti entre le XIIe et le XIVe siècle. Bénéficiant d’un des plus beaux sites de la rive droite, elle succède à une villa gallo-romaine et à une nécropole mérovingienne. Mais c’est au XIXe qu’elle reçoit ses éléments les plus remarquables, sous la houlette de Gustave Alaux, architecte ayant rénové plus de 60 églises en Gironde. Elle peut ainsi montrer une exceptionnelle décoration intérieure décorative et non narrative. De même, ses vitraux sont l’œuvre de Joseph Villiet qui jouissait à l’époque d’une renommée nationale et qui a exercé dans plus de 170 églises en France et en Angleterre.

Elle est follement romantique, cette gloriette hexagonale coiffée de son toit en

❹ la GloriEttE

Sortez du parc par le portail de cette place à l'acoustique surprenante.

❸ la placEttE saint-roMain

un plan masse d’environ 1 200 arbres et un plan de gestion des individus remarquables. Grâce à cette note de synthèse, on peut savoir à tout moment ce qu’il faut faire pour leur entretien. De fait, chaque action sur un arbre est notée et cela permettra de savoir d’ici dix ou vingt ans comment le boisement réagit. Car, lorsque le parc a été réaménagé, ce sont 20 000 mètres cubes de matériaux qui ont été bougés, modifiant les effets de l’eau, du vent et de l’ensoleillement et donc l’écosystème de beaucoup d’arbres.

❶ l'éGlisE saint-roMain

Les points forts de la balade

Les émetteurs qui hérissent la direction zonale des CRS, dont on longe les bâtiments à notre droite en allant à la Vielle Cure, servent aux transmissions internes mais rappellent ceux de Radio Bordeaux Sud-Ouest. Celle-ci fut l’une des premières radios privées de France, installée au même endroit en 1935. Créée à Bordeaux en 1920 par Roger-Emmanuel Thomaron, vendeur de postes TSF qui cherchait à créer le besoin, elle fut d’abord baptisée Radio Sud-Ouest. Elle est alors confrontée à toutes les obstructions possibles de la part des PTT, responsables de l’émetteur d’État. Elle ne dut sa survie qu’à l’appui de

❼ l'éMEttEur radio ❻ la ViEillE curE

Après avoir apprécié la vue sur le basCenon et Bordeaux, engagez-vous sur le petit chemin à votre droite puis empruntez les escaliers.

❺ BEllEVuE

Un peu en retrait du parcours, droit devant vous en longeant la direction des CRS après la Vieille Cure, le château de Camparian dresse sa silhouette massive. Rappelant la fortune qu’apportait le vin à Cenon, il fut construit en 1860 et il est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques. En 2003, un incendie détruisit en partie sa toiture et son deuxième étage, reconstruits par la suite. Plus discret, le château Dumune (rue Ulysse-Gayon) est davantage une grosse maison mais il abrita une partie de la jeunesse de Jacques Rivière. Marié à la sœur d’Alain Fournier (l’auteur du Grand Meaulnes) avec lequel il entretient une correspondance acharnée, il entre comme secrétaire de rédaction à la NRF (Nouvelle revue française), et en devient directeur en 1919 après l’avoir relancée. Directeur de publication de génie, il publie entre autres Proust, Mauriac, Giraudoux et Aragon. Il meurt à Paris en 1925, à l’âge de 49 ans.

❽ lEs cHÂtEaux dE caMparian Et duMunE

notables locaux, dont le journal La Petite Gironde, l’agence Havas, le président du Conseil général... Pathé Cinéma et Radio Toulouse la rachètent en 1930 et installent un émetteur plus puissant à Cenon. Elle cesse ses activités en 1940 mais les Allemands utiliseront l’émetteur cenonnais pour relayer Radio Paris. Ils le détruiront en quittant Bordeaux.

zinc, en face de l’entrée Galliéni du parc. D’autant plus qu’elle fut vraisemblablement construite pour la duchesse de Berry, petite-nièce de Marie-Antoinette, afin d’agrémenter sa captivité à la citadelle de Blaye. Elle y resta quelques mois en 1833 avant d’être expulsée vers Palerme. Il faut dire que Caroline de Bourbon-Sicile, nom de la duchesse, avait tenté de soulever la Vendée en 1832 pour pouvoir installer sur le trône son jeune fils, le duc de Bordeaux, sous le nom d’Henri V. Accessoirement, elle aurait pris la régence. Confrontée à une coalition républicains-orléanistes, sa tentative aventureuse fut plus une farce qu’un danger. C’est un certain Dussaut, admirateur transi de la belle duchesse, propriétaire du château du Cypressat, qui acheta (fort cher paraît-il) l’objet en 1844 pour le mettre dans son jardin. tribut du Cypressat », par Edmond-Louis Dupain. Presque entièrement gelée lors du terrible hiver 1709, coupée à ras lors de la Révolution, la forêt de cyprès se limite désormais à sept individus.

cours Victor-Hu go

Les cyprès, hôtes incongrus

Bellevue, entre ville et campagne

Bordeaux rive gauche Bassens

Que venaient faire des cyprès « sempervirens » sur cette colline, loin de leur territoire méditerranéen d’origine ? On ne sait pas très bien comment ils sont arrivés là, mais on sait comment ils ont tenu : les coteaux de la rive droite sont exposés au sud, très calcaires, donc avec un sol relativement sec et qui reflète le soleil. Un écosystème très méditerranéen.

lE cYprès, unE GrandE faMillE

Mais la réhabilitation du parc du Cypressat a donné des envies de renouer avec les origines et de lancer une collection de cyprès. Celui auquel on pense aussitôt, le « cupressus sempervirens », le cyprès des cimetières, n’est qu’une des 200 espèces qui composent la famille « cupressus ». L'aspect de ces arbres va de l’arbuste rampant à des individus qui atteignent presque la taille d’un cèdre. Leur zone de peuplement s’étend dans toutes les zones tempérées, de l’Amérique à l’Asie. La collection, réalisée avec l’aide du jardin botanique de Bordeaux, sera la seule en Europe. Si on voulait la faire tenir sur le territoire du parc, il faudrait supprimer les autres arbres. Le Cypressat ne constituera donc que le cœur de la collection qui sera répartie sur tout le territoire de la commune et au delà.

écosYstèMEs Variés

Cheminement dans le parc du Cypressat

Toujours est-il que l’arbre devint l’emblème de la ville et de son vin, au point qu’à l’époque de la présence anglaise, les tonneaux partant outre-Manche devaient être ornés d’une branche de cyprès pour prouver leur provenance. Un tableau du XIXe siècle du musée des beaux-arts de Bordeaux le rappelle : « Paiement du

Le cyprès n’est pas la seule espèce inhabituelle à pousser dans le parc. Sa forme en fer à cheval lui permet de varier ses expositions et les différentes natures de son sol autorisent une grande variété végétale. On trouve ainsi plusieurs zelkovas, un arbre originaire du Caucase, introduit en France au XVIIIe siècle mais essentiellement présent dans les zones de montagne. Il supporte en effet des températures allant jusqu’à – 23° C et on en trouve rarement en Aquitaine. Avec une trentaine de buis centenaires, on a ainsi un lot de raretés arbustives. Mais c’est le cyprès qui a l’antériorité et qui a donné son nom au lieu.

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La liqueur à l'ouvrage des moines Installés au XIIIe siècle dans un prieuré proche de l’église Saint-Romain, les religieux de l’Ordre de la Merci développent sur place l’une de ces liqueurs dont les moines ont le secret, censée redonner du tonus aux malades et aux pèlerins de Saint-Jacques qui font étape ici. L’ordre sera dispersé à la Révolution mais le souvenir de leur breuvage aux cinquante plantes aromatiques résiste au changement de régime. Et en 1865, Marcel Bussière, distillateur liquoriste, s’installe dans l’ancienne cure pour y fabriquer sa propre recette, librement inspirée de celle, perdue, des bons pères. Ce sera la « Liqueur de la Vieille Cure ». Le liquide est mis à macérer pendant au moins 24 heures dans des foudres de 10 000 litres avant d’être distillé.

3000 ans dE distillation

Le procédé de la distillation est classique et il remonte à l’Antiquité, conçu alors pour des huiles aromatiques et des parfums. Il consiste à séparer les différents liquides qui composent le mélange en comptant sur leurs différentes températures d’ébullition. Celui qui a la température d’ébullition la plus basse (l’alcool) s’évapore en premier si l’on chauffe le mélange doucement : il part alors en vapeur et

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il suffit de le réfrigérer, généralement grâce à un circuit d’eau extérieur, pour le condenser à nouveau et obtenir un nouveau liquide. Dans la distillation industrielle, les premières vapeurs sont les « têtes de distillation ». Puis vient le « cœur », la partie généralement conservée pour les meilleurs produits et enfin la « queue de distillation ».

un toit dEs atEliErs EiffEl

En 1909, l’entreprise Bussière change de locaux et s’installe dans ceux que l’on connaît maintenant : un bâtiment en pierre et brique où le nom de la liqueur s’étale sur la façade en un joli frontispice de carreaux de terre cuite, encadré de médaillons marqués « M » et «B » pour Marcel Bussière. Il est recouvert d’une charpente métallique issue des ateliers Gustave Eiffel qui ne réservait pas sa technique qu’aux grands ouvrages. Celle-ci consiste à assembler les éléments avec des boulons provisoires, remplacés au fur et à mesure par des rivets métalliques posés à chaud. Ils se contractent en refroidissant, assurant un serrage optimal. Rachetée par un groupe néerlandais en 1962, la société de la Vieille Cure disparaît en 1987. Mais le bâtiment est toujours aussi pimpant et l’on peut voir, sur le côté de la grande entrée des matériaux, une petite cabane en béton. Elle abrite un escalier en colimaçon qui descend à la source utilisée pour fabriquer la liqueur. À défaut de la liqueur elle-même...

Le son, sujet à toutes variations Catherine Sémidor est responsable scientifique du Grecau (Groupe de recherche en environnement, conception architecturale et urbaine) et professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux.

La placette Saint-Romain, au bas du parc du Cypressat, offre un intéressant phénomène acoustique : dès qu’on passe le mur qui entoure le parc, on a l’impression sonore d’être comme à l’intérieur d’une maison. Comment expliquer cela ? Parce que le son se réfléchit sur les murs. Mais s’il y avait un toit, ce serait différent encore. On s’est servi là sans doute soit d’un mur, soit d’une colline, comme dans les théâtres grecs et romains. Ou encore comme les écrans acoustiques le long des routes. Mais il est difficile de conclure quelque chose sans aller sur place : l’acoustique d’un lieu dépend de sa forme et de tous les éléments qui s’y trouvent. Il ne faut jamais tirer de généralités d’un cas particulier. Et en acoustique, il est très difficile de donner des règles générales.

Tout de même, on peut constater en longeant le coteau que le son monte. Pas tout le temps, cela dépend des conditions climatiques. Cela dépend si l’air est plus chaud que le sol ou pas. Si c’est le sol qui est plus chaud, le son ne monte pas et donc le son varie au cours de la journée. Le vent, l’humidité de l’air entrent aussi en ligne de compte. Il faut comprendre que ce n’est pas l’air qui porte le son mais il se déforme sous son effet. C’est pour cela qu’il est également transmis par des solides dont les particules ne bougent pas. Le silence absolu ne se trouve que dans le vide.

Un bois si près de la ville Cenon

La perception du son dépend-elle aussi de celui qui l’entend ? C’est un domaine sensible : le bruit est un symptôme dont les gens se servent pour expliquer leur mal-être. Car il a un aspect social : il est provoqué par des activités. Le concept de pollution sonore remonte à une quarantaine d’années alors qu’il y a toujours eu des activités dans les villes. Mais comme on a les moyens techniques de produire plus de bruit, les gens y sont plus sensibles. Cependant, être totalement coupé du bruit n’est pas très confortable. C’est même une torture.

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les sources

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Un bois si près de la ville

les belles demeures

Beaucoup de châteaux ont disparu mais ceux qui demeurent témoignent de la richesse viticole de Cenon qui, au début du XXe siècle, comptait encore 328 hectares de vignes. Dès le XVe siècle, la commune est réputée pour ses vins qui, rapidement, se distinguent en trois terroirs : celui des Queyries, sur l’actuel quartier de La Bastide, celui des palus, le long de la Garonne et celui des côtes. En 1973, un décret sur les AOC parle encore des « Premières côtes de Cenon » mais la dernière vigne sera arrachée en 1981, dans l’actuel quartier Cavaillès.

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Cenon compta jusqu’à treize sources sur son territoire dont trois dans le parc. La Hontine, à l’entrée Galliéni, fut souvent tarie après des sécheresses et elle l’est actuellement. La fontaine du Cypressat, ornée d’une alcôve en béton et briques, fut longtemps abondante et elle recèle toujours 50 cm d’eau en permanence. Enfin, la grande source Bellefond, près de la côte Monrepos, débitait ses 160 000 litres par jour à la fin du XIXe siècle et alimentait La Bastide. Elle est désormais inaccessible.

Cenon

13, avenue Pierre-Curie – 33270 Floirac Tél. et fax : 05 56 86 18 82 cotesciences@cap-sciences.net

www.cap-sciences.net

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la rocaille

Sur le chemin du cimetière, un ancien mur de rocaille témoigne de cet usage pittoresque du ciment apparu à la fin du XIXe siècle.

L’itinéraire de la balade

le « cupressus sempervirens »

❶ ÉGLISE SAINT-ROMAIN ❷ PARC DU CYPRESSAT ❸ placette saint-romain ❹ GLORIETTE ❺ BELLEVUE ❻ VIEILLE CURE ❼ ÉMETTEUR RADIO ❽ CHÂTEAUx DE CAMPARIAN et dumune

Illustration : Patrice Brossard

Ce cyprès se distingue par son appareil reproducteur (une petite boule) et par ses rameaux qui n’ont pas d’aiguilles mais des écailles.

l’argile verte

En contrebas du coteau apparaissent plusieurs amas d’argile verte. Elle n’est pas rare sur les collines de la rive droite mais ici, associée à un calcaire friable, elle provoque une instabilité des terrains qui a conduit à classer certaines parties du parc inaccessibles au public. Composée de roches silicatées désagrégées, elle doit sa couleur à l’état du fer dans le sol. Cette argile est considérée comme efficace, en cataplasme, contre les douleurs articulaires ou en masque pour absorber les excès de sébum sur le visage et les cheveux.

le bas-cenon (les quartiers populaires)

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Cenon accola « La Bastide » à son nom de 1306 jusqu’au 1er janvier 1865 car ce quartier faisait partie de la commune. Mais Bordeaux, avide de développer son industrie, l’annexa à cette date. Cenon perdit alors environ 500 hectares (sur 1095) et surtout 85 % de sa population qui passa de 6 817 habitants en 1861 à 717 en 1865. Devenue une petite commune, Cenon fut privée par la même occasion de son accès à la Garonne, seule banlieue bordelaise de la rive droite dans ce cas.

Réalisation Cap Sciences. Directeur de publication : Bernard Alaux. Responsable éditorial : Alexandre Marsat. Coordinatrice du projet : Alexia Sonnois. Rédaction : Jean-Luc Eluard. Photographies : Pierre Baudier. Graphisme : José Rodrigues. Impression : Imprimerie Pujol, Le Bouscat. Côté sciences, un programme mis en œuvre par Cap Sciences

mars 2011 • Image fond : ORTHO HR IGN de La CUB (2008) • © IGN - Paris 2011 • Autorisation no 221110

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