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ELISA TOVATI
Un Voyage Entre Musique Et Cin Ma
Dans « Elisa fait son cinéma », son dernier album qui sort en Juin, Elisa Tovati concilie l’amour du cinéma et celui de la chanson. Avec des références cinématographiques comme « Diabolo menthe » d’Yves Simon, son premier single, cette mère et artiste accomplie vogue entre plateaux de cinéma et studios d'enregistrement.
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Texte : Alicia Fall • Stylisme : Farouk Chekoufi
C'est dans « La vérité si je mens ! » 2 et 3, aux côtés de Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo ou encore Gad Elmaleh, que la France découvre Élisa Tovati, alias Chochana Boutboul. Elle reconnaît qu’il n'a pas été facile de se détacher de ce personnage.
Cela dit, depuis, elle a enchaîné de nombreux rôles au cinéma et sur les planches. Côté musique, elle multiplie les concerts et les albums, avec notamment son dernier opus « Elisa fait son cinéma ». Artiste accomplie, assumée, Élisa Tovati nous fait voyager entre la musique et le cinéma…
Le cinéma et la musique sont un peu comme un père et une mère pour vous… Auquel de ces parents ressemblezvous le plus ?
Le cinéma et la musique sont amants depuis toujours, j'ai envie de chanter cet amour-là sans en aimer l’un plus que l’autre.
Si vos fils vous disaient qu’ils souhaitent faire du cinéma, quel serait le conseil de la mère et celui de l'actrice ?
La mère leur dirait d'aller jusqu'au bout de leurs rêves mais de savoir que ce n'est pas un long fleuve tranquille. Quant à l'actrice, elle leur dirait de foncer s’ils aiment les montagnes russes et les émotions fortes !
Vous avez commencé votre carrière très jeune et votre premier rôle au cinéma vous a marqué…
Effectivement, j’avais 15 ans, j’interprétais le rôle d’une prostituée dans « Macho » de José Juan Bigas Luna aux côtés de Javier Bardem le mari de Penelope Cruz. À cet âge là, on peut être plus facilement fragilisé, cela a été une expérience forte en émotions très enrichissante, mais à la fois j’ai laissé quelques plumes…
Votre dernier album « Elisa fait son cinéma » parle d'amour, de l'enfance mais aussi de cinéma…
C’est un album qui me tient à cœur avec des chansons culte d'un cinéma qui m'a marqué de façon indélébile. Ces chansons sont comme des guides. J'avais envie de les faire revivre à ma façon. Je les chante en français, en anglais ainsi qu'en espagnol, en ayant réinventé les rythmes. J'avais envie de les faire revivre à ma façon. « La boum », « Love story » ou encore « Top Gun », ces bandes originales représentent mes madeleines de Proust, elles sont des mémoires sensorielles très puissantes.
La chanson Élisa de Serge Gainsbourg est interprétée avec tendresse et insouciance. Que dirait la femme accomplie que vous êtes aujourd'hui à la petite Élisa ?
Tout d’abord, je lui dirais de suivre son intuition… Je lui prendrais la main, je lui ferais un gros câlin, en lui transmettant toute mon énergie positive.
Sur quelle bande originale auriez-vous aimé chanter ? Ce serait pour cette série que je regarde en ce moment « Daisy Jones and the Six ». Je vous conseille d'écouter l'album « Aurora ». La musique à toujours permis de séduire, d'aimer, de se souvenir.
Artiste engagée, vous œuvrez pour des associations. Quel combat porteriez-vous à l'écran et pourquoi ?
À l'écran, je porterais le combat de Gisèle Halimi. Avocate engagée, féministe, femme de lettres et femme politique, elle est une figure emblématique. Avec ses combats et sa force de caractère, elle a fait bouger les lignes. Ce serait pour moi un très bel hommage que de réussir à relater sa vie au cinéma.
LES DIFFÉRENTES FACETTES D’ELISA TOVATI
Mais qui est réellement Élisa Tovati… On connaît bien-sûr sa musique, son personnage, Chochana Boutboul, dans « La vérité si je mens », qui a réuni 10 millions de téléspectateurs. Mais beaucoup moins les autres personnages qu’elle a interprétés au cinéma. Notamment dans « Zone libre », un film dramatique réalisé par Christophe Malavoy, où elle interprète le rôle d'une réfugiée juive ou « 99 Francs », l'adaptation cinématographique du roman de Frédéric Beigbeder, réalisé par Jan Kounen. Entre son métissage culturel et religieux, elle a réussi à trouver un équilibre. Si elle se reconnaît un physique Séfarade avec une âme Ashkénaze, la mère de famille n'est pas pour autant réellement religieuse. Mais elle croit en l'importance de la transmission des traditions, qu'elle perpétue avec ses enfants au travers des fêtes. Une façon de leur donner des clefs afin qu'ils fassent leur propre cheminement spirituel. Elisa Tovati est une femme bienveillante qui apprécie la tendresse de son mari, l'écoute de ses amis. Elle se sait fonceuse, impatiente. Celle dont l'auteur favori est Stefan Zweig aimerait d’ailleurs avoir le pouvoir de se téléporter pour voir sa sœur plus souvent. Dans le domaine artistique, elle apprécie le peintre Paul Gauguin et les compositions de Michel Legrand ou encore celles de Francis Lai.
Tailleur pantalon de Giada - Bottines de Dolce & Gabbana - Chapeau de Virginie O Paris Pour les 20 ans de « La vérité si je mens », Elisa Tovati rend hommage à ce film culte avec son deuxième single « Alabina », titre qui figure au générique du film. « Ce single représente une passerelle, un alignement… », commente l'artiste avec reconnaissance
L’album « Elisa fait son cinéma » metientparticulièrement àcœur.Ilportedeschansonsculte du cinéma, qui m'ont marqué de façonindélébile.Ellessontcomme desguides…
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Christophe Lambert
COMÉDIEN À LA CARRIÈRE INTERNATIONALE, IL TOURNE CET ÉTÉ EN FRANCE
Révélé au grand public par sa performance dans « Greystoke, la légende de Tarzan » de Hugh Hudson (1984), Christophe Lambert partage sa vie entre l’Hexagone et les États-Unis. Aussi à l’aise dans une comédie que dans un film de science-fiction, il retrouvera Claude Lelouch dès juin avec un rôle écrit spécialement pour lui. Généreux, enthousiaste, hypersensible, Christophe Lambert déborde de projets. Rencontre avec un homme aux multiples talents.
Texte : Blandine Dauvilaire
Je partage avec Claude Lelouch l’idée que le cinéma doit être du divertissement, et qu’il doit se faire avec une grande liberté, beaucoup d’inventivité et d’improvisation. »
Vous enchaînez les films cette année, quels sont vos projets ?
Je viens de finir le tournage de « Zoners » à Los Angeles et Bangkok, un film d’action et de science-fiction de Stephan Zlotescu, qui sortira en 2024.
Je pars sous peu tourner à Rome et Londres la suite de la comédie « Falla girare » de Giampaolo Morelli, qui a fait un carton sur Netflix. Puis je retrouverai Claude Lelouch pour la troisième fois, avant de commencer en juillet le remake de « The killer », réalisé par John Woo, avec Omar Sy, Tchéky Karyo et Nathalie Emmanuel vue dans « Game of Thrones ».
Claude Lelouch, avec lequel vous avez tourné « Un plus une » (2015) et « Chacun sa vie » (2017), vous offre dans son prochain film un rôle de gangster… prison qui a été réhabilitée, l’idée de rendre un patrimoine national accessible à tous m’amusait. A Beaune, le maire m’a proposé d’ouvrir un hôtel dans la Cité des climats et des vins de Bourgogne, c’est une création qui ouvrira en décembre. Et à Paris, le petit hôtel Louvre-Richelieu de 15 chambres est déjà ouvert. Nous avons également plusieurs restaurants et bars à la Philharmonie de Paris. Vous soutenez aussi de jeunes entreprises… Il y a 30 ans, je me suis dit qu’il y avait quelque chose d’éphémère dans le cinéma. On peut faire un carton, puis un flop. J’ai décidé d’investir dans des start-up françaises à vocation internationale, notamment la plateforme Socrate, qui permet aux collaborateurs d’échanger des connaissances au sein d’une entreprise pour la faire progresser. Graines de boss est aussi une idée formidable, elle permet aux jeunes créateurs d’entreprise de rencontrer des patrons de grands groupes pour leur exposer leurs projets. Je crois qu’il faut arrêter de ne prendre que des jeunes qui sortent de grandes écoles, il faut diversifier et s’ouvrir aux jeunes qui créent des start-up. Il y a aussi l’entreprise Tea Tropézien, qui a créé un spiritueux en arrivant à stabiliser l’alcool dans le thé, ce qui est très difficile. Ça commence à être diffusé à l’étranger. En les soutenant, j’ai le sentiment de pouvoir inventer des choses qui potentiellement n’existent pas et qui peuvent marcher.
Oui, il m’a écrit le rôle de gangster au grand cœur dont je rêvais. C’est génial de tourner avec lui car il incarne l’amour du cinéma : il vit cinéma, respire cinéma, mange cinéma, dort cinéma, il ne triche pas. Son engagement est plus que total puisqu’il a mis sa maison en vente pour financer ce film ! Je partage avec lui l’idée que le cinéma doit être du divertissement et qu’il doit se faire avec une grande liberté, beaucoup d’inventivité et d’improvisation. C’est un mec extraordinaire, comme Steven Spielberg ou Clint Eastwood. Ces êtres à part font du cinéma pour les gens, ils créent des films personnels à la portée universelle.
Ilya30 ans,jemesuis ditqu’ilyavaitquelquechose d’éphémère dans le cinéma. Onpeutfaireuncarton,puis unflop.
Vous êtes aussi engagé pour la planète aux côtés de Jane Goodall…
« Claude Lelouch m’a écrit le rôle de gangster au grand cœur dont je rêvais. C’est génialdetourneravecluicar ilincarnel’amourducinéma : il vit cinéma, respire cinéma, mangecinéma,dortcinéma,il netrichepas.Sonengagement est plus que total puisqu’il a mis sa maison en vente pour financercefilm ! »
LA BIOGRAPHIE DE CHRISTOPHE LAMBERT
En parallèle du cinéma, vous avez développé une activité importante dans l’hôtellerie, pourquoi cet intérêt ?
Depuis 30 ans, j’habite à l’hôtel parce que c’est pratique. Si on veut rencontrer des gens, on descend, si on veut être tranquille on reste dans sa chambre. C’est une chose qui m’a toujours plu. Aux États-Unis je vis dans un appartement qui est comme un hôtel avec un service de conciergerie. Avec mon associé Michel Halimi, sa fille et quelques personnes, nous avons formé une petite équipe afin de construire un groupe d’hôtellerie et de restauration. Nous avons 14 établissements, dont 3 hôtels. L’hôtel La Prison à Béziers ouvre en juin dans une
Je ne suis pas très souvent avec elle mais j’aime son engagement, la manière dont elle le fait sans agressivité et pas seulement à travers les singes, c’est un ensemble. Elle essaie d’expliquer calmement qu’à un moment donné on va au massacre.
Est-ce que vous avez des rêves ?
Oui, j’aimerais être sûr que les choses auxquelles je crois existent. Que ce soit Dieu, les extraterrestres, les anges, le Petit Prince ou le Père Noël. C’est tout ce que je demande. Et même si je ne les rencontre pas, le fait d’y croire me suffit.
Comédien né le 29 mars 1957 à Great Neck (État de New York). Il est révélé au grand public par sa performance dans « Greystoke, la légende de Tarzan » de Hugh Hudson (1984), qui connaît un succès mondial. En 1985, il reçoit le César du meilleur acteur pour son rôle dans « Subway » de Luc Besson, puis incarne l'immortel Connor MacLeod dans « Highlander » de Russell Mulcahy (1986). Dès lors, il enchaîne les films en France et à l’étranger, dans des registres aussi différents que la comédie, avec « Hercule et Sherlock » de Jeannot Szwarc (1996) ou « Arlette » de Claude Zidi (1997), le thriller avec « Face à face » de Carl Schenkel (1992) et « La Disparue de Deauville » de Sophie Marceau (2007). Jamais là où on l’attend, il marque les esprits dans « Max et Jérémie » de Claire Devers (1992), campe le héros dans « Vercingétorix : la légende du druide roi » de Jacques Dorfmann (2001), ou encore un fan de rock sous acide pour Samuel Benchetrit dans « Janis et John » (2003). Il est aussi producteur ( « Génial, mes parents divorcent ! », « Neuf mois » … ), et auteur de deux livres ( « La fille porte-bonheur » et « Le Juge » ).
Projecteur Sur Paris 2024
RENCONTRE AVEC CÉCILIA BERDER ET PERLE BOUGE DE LA TEAM TOYOTA FRANCE
Ces dernières décennies, les amateurs du 7e art ont pu découvrir « Les chariots de feu » de Hugh Hudson, « La Couleur de la victoire » de Stephen Hopkins, « Richard Jewell » de Clint Eastwood, « Munich » de Steven Spielberg… Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 se rapprochant à grands pas, nous ne pouvions ignorer les liens qui unissent le cinéma à cette compétition mondiale se déroulant tous les quatre ans. De ce fait, nous avons convié sous les spots du Studio Harcourt - véritable temple du 7e art, deux athlètes de haut niveau - Cécilia Berder et Perle Bouge, toutes deux habituées des Jeux et membres de la Team Toyota France. Rencontre…
Texte : Ange Reichell
Si vous deviez vous présenter en quelques mots ?
Cécilia Berder : Je suis une escrimeuse française pratiquant le sabre au Cercle d’Escrime Orléanais. Vice-championne du monde en sabre et médaillée de bronze aux championnats du monde à Leipzig en Allemagne en 2015. J’ai obtenu la 5e place aux Jeux olympiques de Rio 2016 et j’ai été numéro 2 mondiale de sabre en 2017. Championne du monde par équipe en 2018 en Chine et médaillée d'argent également par équipe lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020. J’animais en parallèle de mon activité sportive une chronique hebdomadaire diffusée sur France Info mais je souhaite désormais être pleinement focus sur les Jeux de 2024.
Perle Bouge : Je suis une rameuse de para-aviron française licenciée à l’Aviron Bayonnais, compétitrice dans l’âme, j’ai participé à trois paralympiades. J’ai remporté deux médailles paralympiques avec Stéphane Tardieu : la première d'argent aux Jeux de Londres en 2012, la seconde de bronze aux Jeux de 2016 à Rio. A titre individuel, championne du monde en 2018 en Bulgarie, j’ai terminé à la 9e place aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021. Je fais partie depuis 2018 de la Commission des athlètes de Paris 2024 : une instance de dix-huit sportifs présidée par Martin Fourcade, qui travaille à la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris.
Quel est le sportif ou la sportive de haut niveau qui vous inspire le plus ?
Cécilia Berder : Sans réfléchir, Rafael Nadal. Il a une capacité de concentration, d’adaptation et de détermination extraordinaire. C’est pour moi un extraterrestre…
Perle Bouge : Je n’ai pas vraiment de modèle - en dehors de ma mère qui s’est toujours battue dans la vie - mais plusieurs sportifs m’ont marquée. Par exemple, Jérémie Azou, médaillé olympique et plusieurs fois médaillé d’or en compétitions internationales d’aviron pour son état d’esprit. Mohamed Ali en boxe pour son engagement au niveau de la reconnaissance de l'égalité des droits des Afro-Américains. En tennis, André Agassi car il a réussi à casser les codes avec ses tenues vestimentaires. Et Novak Djokovic pour son humilité et sa proximité avec les jeunes.
Quelles sont les qualités principales qui vous définissent en tant que femme et athlète ?
Cécilia Berder : L’optimisme, la curiosité, la tenacité. Mais j’ai aussi un certain côté joueur, espiègle, instinctif, voire félin. D’ailleurs, pour mieux comprendre la discipline du sabre, on peut faire un parallèle avec l’athlétisme. En athlétisme, certains sportifs vont décider de faire du marathon, d’autres vont se spécialiser dans le 800 mètres et d’autres dans le 100 mètres. En escrime, si vous voulez pratiquer l’équivalent du 100 mètres en athlétisme, vous faites du sabre ! Vous retrouvez cette explosivité avec un côté félin couplé à l’esprit d’un joueur d’échecs. Je suis très attachée également à la transmission et encore plus depuis que je suis maman avec la récente naissance de ma fille.
Perle Bouge : Optimiste, perfectionniste, travailleuse. J’aime la vie et j’essaie de la vivre à 100 %. Je suis un véritable couteau suisse et je sais m’adapter à toutes les situations. Je cherche toujours à voir le positif. De par les événements que j’ai traversés dans la vie, je suis indestructible. Chaque événement me renforce…
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Être une femme peut-il être un frein dans la pratique du sport de haut niveau ?
Cécilia Berder : Dans l’escrime, contrairement à d’autres sports, les femmes et les hommes sont sur un pied d’égalité.
Perle Bouge : Même si ce n’est pas encore le cas, à mon sens, le sport ne doit pas être genré. Bien-sûr, la grossesse et l’éducation des enfants peuvent être des freins dans une carrière professionnelle mais il y a des avancées. On a vu récemment le staff de l’équipe de France féminine de football s’organiser pour accueillir le bébé de la joueuse lyonnaise Amel Majri à Clairefontaine. Si je vous dis dépassement de soi ?
Cécilia Berder : J’ai un souvenir des Jeux olympiques de Tokyo 2020 lors desquels je perds au premier tour en individuel. Cinq années de préparation pour perdre au bout de cinq minutes. Je prends un coup de massue, je doute, mais je dois tout de suite me mobiliser pour ces mêmes Jeux olympiques par équipe où nous gagnons, quatre jours après la médaille d’argent. J’ai beaucoup appris… J’ai dû repartir tout de suite au combat autant physiquement que psychologiquement. La méditation et la visualisation m’ont beaucoup apporté. Perle Bouge : Le dépassement de soi permet de repousser ses limites si on reste concentré sur son objectif. Le titre mondial m’a échappé par le passé à quatre reprises avec mon équipier Stéphane Tardieu. En 2018, je me suis lancée toute seule en skiff aux Mondiaux et j’ai réussi à obtenir le titre, malgré une blessure en finale. Mon envie de gagner a été plus forte que la douleur du moment… J’ai aussi vécu une grosse déception aux Jeux de Tokyo, mais j’ai su rebondir pour de nouveau performer.
Comment le sport contribue-t-il à créer un monde meilleur ?
Cécilia Berder : La bulle qui se crée durant les Jeux permet des avancées diplomatiques importantes. Quand on voit la Corée du Nord et la Corée du Sud défiler ensemble lors des mêmes Jeux, on ne peut que s’en réjouir. Lorsque des athlètes s’embrassent quelles que soient leur couleur de peau et leur religion, c’est une victoire. Les Jeux ont le pouvoir de mobiliser le monde et permettent des avancées extraordinaires.
Perle Bouge : Les Jeux permettent de supprimer les frontières et de rassembler les peuples. Le sport doit être utilisé comme un outil de dialogue. La diplomatie sportive doit favoriser l’engagement du monde du sport en faveur de la paix et renforcer la solidarité des sportifs de tous les pays. Le sport permet également de faire évoluer notre regard sur certaines situations comme le handicap.
C’est aussi à travers le sport qu’on apprend les règles de la vie en collectivité, le respect et le dépassement de soi. Il peut assurément créer un monde meilleur…
Que représentent à vos yeux les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ?
Cécilia Berder : Les Jeux olympiques sont pour un athlète l’aboutissement d’une vie sportive. Ils représentent le Graal d’une carrière… De la qualification à la participation, c’est une aventure extraordinaire. Les Jeux, c'est la magie ! Les disputer à Paris est un rêve. Et pour leur organisation en 2024, nous devons être à la hauteur d’un point de vue écologique.
Perle Bouge : C’est un événement unique dans la vie d’un sportif de haut niveau, le Graal. On s’entraîne quatre ans pour essayer d’être le meilleur le jour J. Et, lorsque l’on est Français, quelle fierté de pouvoir vivre ceux de Paris en 2024. J’espère que ces Jeux seront un tremplin pour que l’on communique plus sur le Paralympisme dans les médias, qu’ils contribueront à changer le regard sur le handicap.
Les Comités Internationaux Olympique et Paralympique souhaitent collaborer avec des partenaires qui s’engagent à participer au rayonnement des valeurs de l’Olympisme et du Paralympisme. Vous faites partie de la Team Toyota France, en quoi la marque Toyota s’inscrit-elle dans cette démarche ?
Cécilia Berder : J’ai des souvenirs des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 lors desquels Toyota était déjà partenaire mobilité officiel. Toyota m’avait impressionnée dans son implication en termes de mobilité douce, ces solutions pour affronter les défis majeurs du réchauffement climatique et des nuisances sonores qui nous concernent tous. Un exemple, je me souviens de navettes autonomes « e-Palette » qui nous transportaient sans conducteur et sans aucun bruit. Cela donnait un côté très futuriste au
Page de gauche : Perle Bouge, rameuse de para-aviron française, membre de la Team Toyota France, a remporté deux médailles paralympiques par équipe en 2012 et 2016. A titre individuel, elle est médaillée d’or aux championnats du monde de 2018 en Bulgarie. Pour elle, « Le sport permet de faire évoluer notre regard sur certaines situations comme le handicap. C’est aussi à travers le sport qu’on apprend les règles de la vie en collectivité, le respect et le dépassement de soi. Il peut assurément créer un monde meilleur… »
Page de droite : Cécilia Berder, escrimeuse française pratiquant le sabre, membre de la Team Toyota France, couronnée de nombreuses médailles aux Jeux olympiques de Tokyo 2021 et championnats du monde. Pour elle, « De la qualification à la participation, les Jeux olympiques sont une aventure extraordinaire ».
La Charte olympique stipule que le but de l'Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l'humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. Assurément Toyota s’inscrit dans cette démarche. Sur les compétitions, il est appréciable d’avoir un bus aménagé ou le Walking Area BEV, cette solution de mobilité adaptable dotée d’un radar automatique qui anticipe les freinages. Elle permet également detracterunfauteuilroulant !C’estunesuper avancée pour les personnes en situation de handicap.Sijedevaisfaireunparallèle,Toyota, très engagée dans la mobilité pour tous, se comportecommeunsportifdehautniveauqui repousseseslimitesetchercheàs’améliorer etàserapprocherdel’excellence. » village olympique… En l’espace de quatre ans, si je compare les Jeux olympiques de Rio à ceux de Tokyo, Toyota a énormément apporté à la mobilité des athlètes paralympiques au sein du village. Tout avait été étudié pour eux et leur quotidien a été totalement modifié.
Perle Bouge - Para-aviron - Médaillée d’or aux championnats du monde de 2018 - Team Toyota France.
Perle Bouge : Au quotidien, Toyota met à ma disposition un véhicule adapté à mon handicap. C’est un véritable luxe lorsque l’on doit s’entraîner tous les jours de pouvoir se déplacer aisément. Et sur les compétitions, il est appréciable d’avoir un bus aménagé ou le Walking Area BEV, cette solution de mobilité adaptable dotée d’un radar automatique qui anticipe les freinages. Elle permet également de tracter un fauteuil roulant ! C’est une super avancée pour les personnes en situation de handicap. Et ce qui est formidable, c’est que cette avancée technologique pourrait servir ensuite à des maisons de retraite, des centres de rééducation… Si je devais faire un parallèle, Toyota, très engagée dans la mobilité pour tous, se comporte comme un sportif de haut niveau qui repousse ses limites et cherche à s’améliorer et à se rapprocher de l’excellence.
Quelle est votre maxime dans la vie ?
Cécilia Berder : Inspire-toi des plus grands et crée ton propre talent.
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Perle Bouge : Carpe Diem… Vis l’instant présent… Avez-vous un livre culte que vous souhaiteriez voir à l’écran ?
Cécilia Berder : « Mille soleils splendides de Khaled Hosseini ». Sur fond de chaos et de violence dans un Afghanistan déchiré par cinquante ans de conflits, c’est l'histoire bouleversante de deux femmes dont les destins s'entremêlent, un chant d'amour poignant à une terre sacrifiée.
Perle Bouge : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano.
Un roman « livre de développement personnel » autour de la pensée positive. A travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, le personnage principal du livre va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…
Toyota et les Jeux de Paris 2024
Fidèle à sa stratégie « Beyond Zero », afin de limiter l’impact environnemental des Jeux de Paris 2024, Toyota fournira des véhicules zéro émission, dont certains à hydrogène, et des solutions de mobilité avancée, confirmant son engagement en faveur d’une société décarbonée et d’une mobilité pour tous. Pour
Frank Marotte, Président de Toyota France, « les valeurs du sport - comme le respect mutuel, la quête de l’amélioration continue, le dépassement de soi - nous sont chères » Et de rajouter « Cet état d’esprit était présent dès la création de l’entreprise en 1937, ce qui a poussé le fondateur de l’entreprise, Kiichiro Toyoda, à créer un club d’athlétisme la même année.
Nous croyons que le sport n’est pas seulement une affaire de compétition mais avant tout un moyen de rassembler le plus grand nombre.
Nous croyons également que lorsque les femmes et les hommes sont libres dans leurs mobilités, ils peuvent aller toujours plus loin.
C’est pour cela que nous nous engageons à faire progresser la mobilité pour tous ».
En savoir plus sur : www.toyota.fr/decouvrez-toyota/startyour-impossible/athletes-equipe-toyotafrance