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DU NOIR AU BLANC

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CATE BLANCHETT

CATE BLANCHETT

FRÉDÉRIC BEIGBEDER, CONFESSION D’UN SERIAL NOCEUR

Frédéric Beigbeder a longtemps cru que la vie était une fête. Avant d’en sortir, l’écrivain, chroniqueur et cinéaste s’est égaré dans un monde où l’hédonisme était la seule utopie et la cocaïne son kérosène. A 57 ans, le voilà rattrapé par ses démons, qu’il exorcise dans ses « Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé » (Albin Michel). Comme SaintAugustin, jouisseur repenti, Frédéric Beigbeder y fait acte de contrition pour ses turpitudes passées et jette ses tripes sur la table. Courageux, parfois impudique, souvent transgressif, ce livre truffé d’aphorismes réjouissants, marque une étape. Le quinqua y dénonce l’intolérance qui voudrait enfermer la création dans un carcan insupportable. Les tribunaux digitaux. La violence bête et méchante. Cette série mode, élégante et festive est un contrepied. Longtemps abonné au noir, Frédéric Beigbeder s’y présente tout de blanc vêtu, en bonne compagnie. Un plaidoyer en images et en mots pour un dialogue pacifié et réenchanté entre les sexes. Une façon pour ce mari comblé, heureux père d’un fils et de deux filles, de clamer son amour pour l’éternel féminin.

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Frédéric Beigbeder en costume, pantalon et chemise GEORGES MAKAROUN. Chaussures MANOLO BLAHNIK. Et de gauche à droite : Sarah en robe UNGARO, collier et boucles d’oreilles BURMA. Lunettes BOUCHERON et escarpins MANOLO BLAHNIK ; Inès en robe GENNY. Boucles d’oreilles BURMA et lunettes BOTTEGA VENETA ; Emilia en cape UNGARO. Collier BURMA et lunettes POMELLATO. Chaussures et collants incrustés DOLCE & GABBANA ; Joséphine en robe MAGDA BUTRYM, lunettes BOUCHERON et escarpins MANOLO BLAHNIK.

Emilia en robe, chaussures et collants incrustés DOLCE & GABBANA. Collier et boucles d’oreilles BURMA. Montre OMEGA.

Guéthary, début avril 2023. Le petit port basque chic affiche une insolente quiétude. Les déferlantes qui battent le récif au large de Parlementia apportent une énergie sereine et vivifiante à l’atmosphère. Assis au Bar du Fronton, situé un peu à l’écart du centre, Frédéric Beigbeder, très zen, sirote une menthe à l’eau. Son livre fraîchement imprimé, qu’il a amené avec lui, sort en librairie quatre jours plus tard. La tempête ne s’est pas encore levée. Sa lecture sera pleine de révélations ! L’écrivain ouvre ses « Confessions » par une boucle volontairement provocatrice où il se victimise, pour mieux montrer l’impasse du procédé. Il y dénonce la violence dont il a été l’objet ici même, en 2018, dans sa thébaïde raffinée, quand lui et sa famille ont découvert un matin leur maison et leur voiture taggées avec ces mots terribles : « violeur », « salaud », « misogyne », « sexiste ». Ce lynchage orchestré par un noyau d’activistes anonymes, a été relancé depuis cet interview. Fin avril à Bordeaux, une conférence qui se tenait à la librairie Mollat a été interrompue violemment. On reproche maintenant à Frédéric Beigbeder ses sympathies passées. Des gestes ou remarques supposément déplacées, il y a parfois plus de 20 ans ! Ce dernier a accepté de répondre, sur tout. Vous revenez longuement dans votre livre sur cet incident de 2018 qui semble encore une plaie ouverte. Pourquoi ?

On me reprochait à l’époque d’avoir signé la pétition des « 343 salauds » contre la pénalisation des clients de prostituées. Alors que cette loi a prouvé depuis son inefficacité et a même fragilisé un peu plus la situation de ces femmes, comme l’a d’ailleurs souligné Médecins du Monde. C’est oublier que j’ai dénoncé, bien avant #MeToo, les abus contre les femmes, notamment dans « Au Secours Pardon » et « L'idéal ». J’essaie de comprendre pourquoi on utilise la violence et la diffamation pour tenter d’imposer un point de vue, alors que je ne suis pas spécialement anti féministe, ni « masculiniste toxique ». Comme je déserte Instagram ou Twitter, on est donc venu m’insulter jusque dans notre maison pleine d’enfants. Je trouve ce procédé lâche et anti démocratique.

Quels arguments opposez-vous à ces personnes ? En quoi est-ce un procès injuste ?

Mis à part une infime minorité de prédateurs et de violeurs patentés, tous les hommes censés condamnent les violences sexuelles faites aux femmes, moi le premier. Je suis pour l’égalité des sexes, mais pas pour la guerre des sexes. Je pense que les hommes et les femmes sont différents mais complémentaires, qu’ils ont besoin l’un de l’autre, qu’ils doivent se respecter et s’aimer. Je suis contre le féminisme extrémiste, qui est une forme de totalitarisme, qui nie la liberté d’expression, qui impose une pensée unique, qui diabolise les hommes et victimise les femmes. Je pense que le féminisme doit être un mouvement positif, constructif, humaniste, qui vise à l’émancipation et à l’harmonie des sexes.

Est-ce que la liberté de ton est devenue impossible ?

La liberté d’expression et de ton est effectivement en danger, à cause du politiquement correct, du terrorisme intellectuel, de la cancel culture. On ne peut plus rire de tout. On ne peut plus dire ce qu’on pense. On ne peut plus débattre sans être insulté ou menacé. On assiste à une montée de l’intolérance, du sectarisme, du fanatisme. On veut faire taire les voix discordantes, les esprits libres, les humoristes subversifs. Moi, quand quelqu’un est attaqué par la meute, j’ai envie de

Entretien Avec Fr Deric Beigbeder

le défendre. Je déteste l’injustice. Je pense que tout ça est très grave pour la culture, pour l’humanité.

Pensez-vous que la littérature elle-même est en danger ?

Si on ne peut plus écrire ce que l’on veut, alors oui, la littérature est en grand danger. On est confronté de plus en plus non seulement aux procès d’intention, mais également à la moralisation de l’art. Des écrivains comme Céline ou Baudelaire, qui ont révolutionné la syntaxe et la poésie seraient-ils publiés aujourd’hui ?

Je m’interroge. Colette a dit, « il faut qu’il y ait du pur et de l’impur dans les livres ». Baudelaire a été encore plus loin avec son fameux « Tu m’as donné de la boue, et j’en ai fait de l’or », écrit dans l’appendice des « Fleurs du mal ». Il peut arriver que l’on fasse de beaux livres avec de bons sentiments. Mais c’est tout de même très rare. Personnellement, cela m’ennuie de lire des romans édifiants. Si au bout de 50 pages, il ne se passe pas quelque chose d’interdit ou d’un peu dramatique, alors le livre me tombe des mains. Depuis Rabelais, la littérature, ça a toujours été de montrer des choses défendues, sulfureuses, tragiques. Sinon, quel est l’intérêt ?

Depuisseptans,j’aiquittéParis pour Guéthary au Pays basque, avec femme et enfants. Je me sens plus serein, plus apaisé, plus équilibré. Je profite des plaisirs simples de la vie. Je continue à écrire des livres, mais avec plus de recul, plus de profondeur. J’ai récemment partagé la vie des chanoines augustiniens, à l’abbayeSainte-MariedeLagrasse.Et celle des marsouins des troupes de marine, à Fréjus. J’ai découvert que jemesentaisbiendanslesstructures traditionnelles. Accompagner mes enfantsàl’écoleetjoueraveceuxme faitplusdebienqued’allerétalermes névroseschezunpsy.

Vos films ont été souvent incompris. Est-ce à dire que la France n’aime plus la satire ?

La satire est devenue un genre difficile à apprécier en France, parce qu’on a tendance à prendre les choses au premier degré. Jean Yanne ou Jean-Pierre Mocky auraient sans doute beaucoup de mal à travailler aujourd’hui. On préfère le politiquement correct, le rire consensuel. J’aime la satire parce que c’est une forme d’humour intelligent, subtil, corrosif. C’est une façon de dénoncer les absurdités de notre société, de provoquer le débat, de faire réfléchir.

Vous avez réalisé trois films (*). Avez-vous envie de repasser derrière la caméra, pour adapter l’histoire d’un autre ou d’une autre ?

J’ai envie de continuer à faire des films, mais pas forcément à partir de mes livres. Je désire m’ouvrir à d’autres univers, des histoires inédites. J’ai envie de me renouveler, de me surprendre, de me challenger. D’ailleurs, je travaille depuis plusieurs mois sur un scénario avec Maria Pourchet, une jeune romancière qui a écrit « Feu » (éditions Fayard), un excellent roman. J’espère même donner le premier coup de manivelle en fin d’année ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Revenons aux « Confessions ». Vous y dressez le tableau sans concession d’un homme qui s’est longtemps perdu dans de vains plaisirs et des excès. Est-ce faute d’avoir cru pendant longtemps au bonheur ?

J’arrive à un moment de ma vie où on n’échappe pas à un certain bilan (sourire). Ecrit par un hétéro, catholique, bourgeois, né dans les années 60 et qui a eu vingt ans dans les années 80, ce livre est sans concession sur ma vie nocturne et le reste. J’y raconte mes excès, mes addictions, mes rencontres, mes déceptions. J’ai tenté de faire au mieux avec les repères que j’avais reçus. Ce que l’on m’a vendu dans ma jeunesse comme le modèle de l’homme idéal est aujourd’hui perçu comme ringard, nuisible, toxique et dangereux. Je pense que je cherchais dans la nuit et la fête à me perdre pour me retrouver, à me détruire pour me reconstruire. Et à fuir ce bonheur que j’ai fini par trouver ici, auprès de ma femme Lara et de mes enfants, Chloé, Oona et Léonard.

Quelle a été l’influence de Vian, Sagan, Fitzgerald, Hemingway, Bukowski ou Brett Easton-Ellis, vos lectures de jeunesse ?

Cette littérature, m’a souvent servi d’alibi pour sortir. Je me disais « bon, je sors parce que je suis un futur écrivain » (rire). Reste que j’en ai plus appris avec cette bande sur la littérature qu’au Lycée Louis-le-Grand. Je pense que Virginie Despentes ou Michel Houellebecq ont été très marqués également par les auteurs américains. « Less than zero » de Brett Easton-Ellis, raconte un quotidien et des aventures très similaires à celles que nous vivions à Paris au début des années 80. Dans « La Fêlure », nouvelle écrite en 1934, Fitzgerald évoque sa déchéance, sa dépression, son alcoolisme et ses pannes d’inspiration. Il disait : « On doit vendre son cœur ». C’était courageux de se mettre ainsi à nu, pour en quelque sorte tenter de sauver son âme. J’admire tous ces écrivains mais je ne me compare pas à eux. On ne peut pas écrire comme eux, en vivant comme eux. C’est une illusion. On ne peut pas être à la fois un génie et un alcoolique.

Ce livre est aussi un réquisitoire définitif contre la cocaïne. Vous dites même que c’est has been. Est-ce votre plus grande erreur d’être tombé dedans ? Je pensais que la cocaïne me donnerait du pouvoir, de la confiance en moi, de l’énergie. Je pensais que c’était une drogue créative, stimulante, libératrice. Je me trompais lourdement. J’ai compris que la cocaïne était une drogue mortifère, qui détruit le corps et l’esprit, qui isole et qui rend paranoïaque. Elle coupe de tout désir, de toute émotion, de toute relation. Elle n’apporte que de la fausse joie, de la fausse euphorie, de la fausse intelligence. Elle est ringarde parce qu’elle est dépassée. Elle appartient à une époque révolue, celle des années 80, celle du fric et du bling-bling. Elle n’a plus rien à voir avec le monde d’aujourd’hui. A ce jour, je vais aux Narcotiques Anonymes. C’est un combat de tous les jours pour lequel l’aide de ma femme et de ma famille est essentiel.

Producteur De Vodka Organique

« Ne serait-il pas possible de boire une vodka sans détériorer notre planète ? » lance Oscar Parango, dans 99 francs. Le personnage central de la célèbre trilogie de Frédéric Beigbeder a été écouté. Lancée sur une boutade, la vodka Le Philtre, est désormais produite par Frédéric et Charles Beigbeder et leur ami Guillaume Rappeneau. Ces trois-là se sont connus dans les années 80 au Caca’s (*) club, une association de fêtards parisiens, organisateurs de bals costumés. « Bio, écolo et française, le Philtre est une vodka qui nous ressemble, douce, pure, raffinée, sans sucre ajouté. Nous avons cherché un producteur qui partage nos valeurs et nous avons trouvé Jean-Sébastien Robicquet, fondateur de Maison Villevert à Cognac, maître distillateur reconnu. Il a relevé le défi de nous fabriquer une vodka à partir de blé bio d’hiver et d’eau de source de Gensac. La vodka est distillée six fois, dont la dernière en alambic charentais, ce qui lui donne un caractère unique » détaille le trio. Cavistes, épiceries fines, bars, restaurants, Le Philtre est désormais disponible partout !

En savoir plus sur : www.lephiltre.com

(*) Club des analphabètes cons mais attachants.

Musicien, comédien, transformiste, figure de la night et de la hype, Nicolas Ullmann est une Maison de production à lui tout seul. Du Baron au No.Pi en passant par le Bus Palladium, il est devenu le Monsieur Loyal des plus belles soirées parisiennes qu’il fait chavirer avec son « Cabarock » et ses « Kararockés ».

Nicolas Ullmann c’est Nicolas Cage, Johnny Cash et Jango Edwards réunis dans un seul homme. Une belle gueule et un rebelle avec une seule cause : vous amuser. Il aurait pu enfiler la robe d’avocat, comme son père et sa mère. Il a préféré se grimer en Elvis ou Marylin et devenir artiste. La fête, c’est sa spécialité. Un boulot qu’il prend très au sérieux. Il a été initié au métier d’acteur à l’école de Raymond Acquaviva, grand Monsieur de la Comédie Française et aux stages de John Strasberg, fils de Lee, créateur de la légendaire « Actor’s studio ». Il a appris la musique avec les meilleurs. Quant au transformisme, il a commencé à se déguiser tout gosse avant de s’entourer d’une équipe de maquilleuses, perruquiers et costumières de classe mondiale, dont sa compagne

Lucile Leidier qu’on surnomme Lulu.

Vous êtes considéré comme l’un des rois des nuits parisiennes depuis 15 ans. Comment vous définissez-vous ? Comme un entertainer. Je trouve que ce mot anglais, aux accents rock’n roll, résume parfaitement tout ce que je fais : la comédie, les voix, la direction artistique, l’organisation de soirées. Des activités en rapport avec le spectacle et dont l’objectif final est de divertir les gens. Dans mon travail, il y a aussi un rôle de pygmalion et de talent scout. Je suis en permanence en train de chercher des artistes émergents afin de les mettre en avant, comme au No.Pi (North Pigalle). J’y assure la direction artistique depuis octobre 2019. Ces talents auraient sans doute réussi à percer sans moi. Mais je facilite leur rencontre avec le public et la gloire (rire). Et c’estun bonheur de les voir ensuite voler de leurs propres ailes.

Quels artistes avez-vous contribué à lancer depuis que vous faites ce métier ?

J’ai débuté il y a plus de 15 ans en étant guitariste et accompagnateur des comédiennes et chanteuses

Rona Hartner et Adrienne Pauly. J’ai lancé pas mal de groupes, via le Paris-Paris, le Bus Palladium ou le No.Pi. L’une de mes fiertés est d’avoir aidé Aurélie Saada, moitié du duo Brigitte, à décoller en 2011, alors qu’elle pensait tout arrêter. Ce parcours dans la musique a été également l’occasion de soutenir mon copain d’enfance Adan Jodorowsky (NDLR. fils du grand réalisateur et scénariste franco-chilien de films et de BD, Alejandro Jodorowsky, et oncle de la comédienne Alma Jodorowsky).

C’est ce même Adan qui vous a conseillé de promouvoir votre personnage « comme une marque » ?

Oui, je commençais à avoir un bon réseau d’amis, de comédiens et de musiciens et pas mal de notoriété dans la nuit comme organisateur de soirées, notamment au Baron ou au Paris Paris, avant de passer par le Flow, la Flèche d’Or, le Showcase, les Trois Baudets ou le Bus Palladium. Adan m’a dit un soir : « il faut que tu te mettes en avant comme une marque. Que les gens sachent qui fait la soirée ». J’ai imaginé les concepts d’un cabaret rock et de soirées karaoké que j’ai rebaptisés « Cabarock » et « Kararocké »,

C’est à ce moment-là que vous avez commencé à vous déguiser ?

Oui, j’ai endossé mon rôle de Monsieur Loyal. Et pour que ça soit encore plus drôle, je me suis déguisé. Et j’ai veillé à changer de costume et de personnage chaque soir. Cela me demandait un boulot énorme. Je me préparais pendant des heures. J’attendais dans la loge où je prenais mes repas, pour surgir sur scène et créer la surprise.

C’est à cette époque qu’on a commencé à vous surnommer, l’homme aux mille visages ?

C’était important pour moi, de faire la différence entre le monde du quotidien et celui de la scène, pour faire honneur au public. Je suis parti d’un personnage classique de maître de piste, comme on en voit dans les cirques en y ajoutant de la dentelle, de l’extravagance. Je me suis constitué une vraie galerie de personnages : musiciens, artistes, comédiens, héros de la culture pop. Une collection incroyable de costumes, de postiches, de perruques et de fausses moustaches. Très vite, ça a dérivé sur des personnages plus rock : David Bowie, Alice Cooper, Les Beatles, Slash ou Axel Rose… J’ai une team de rêve autour de moi. Micki Chomicki, perruquière légendaire qui travaillait pour Antoine De

Caunes (la perruque de didier l’Embrouille, c’est elle).

La maquilleuse Julie Poulain. Ces femmes font des miracles. Une perruque, si ce n’est pas coiffé, apprêté, préparé, c’est juste un tas de cheveux emmêlés dans un sac plastique.

Où en est la nuit parisienne aujourd’hui ? Est-ce qu’on s’amuse encore dans la capitale ?

Oui ! On me parle de Berlin, Barcelone, Lisbonne. Mais la nuit à Paris est plus vivante que jamais. Il y a un tas de lieux qui bougent. Tous les jours, je reçois des messages de gens qui me disent merci. « Vous avez fait du No.Pi un lieu incroyable. C'est devenu mon club préféré ». Mon métier est de rendre la nuit magique. Il n'y a pas de club à Paris où tu peux avoir du live toute la nuit. Au No.Pi, si tu arrives à trois heures du matin, tu as encore un groupe qui joue. Pour que la magie persiste, il faut savoir se renouveler, se remettre en question. Faire la fête est un besoin universellement partagé. Partout où je suis allé, de la Roumanie à la Slovénie, de Londres à Zanzibar, j’ai vécu des expériences festives de dingue. Quels sont les ingrédients d’une fête réussie ?

Nicolas Ullmann c’est aussi l’écriture de contes rock pour enfants (« Rockambolesques » sur toutes les meilleurs plateformes audio) Des rôles dans des films. Des spectacles et fêtes sur mesure avec le collectif Snobb.

De la bonne musique, des jolies filles et des moments de folie. Il y a un temps où je faisais des trucs de dingue, comme distribuer des joints au premier rang, entrer en scène sur un vrai scooter, me mettre à poil avec une chaussette sur le sexe. Un jour, alors qu’un groupe chantait Light my fire des Doors, j’ai vidé prétextant que le chanteur foutait le feu vidé un extincteur sur la scène et le public (rire). J’ai même mis le feu à une guitare avec de l’essence. Depuis, je me suis assagi et je suis même devenu papa.Enfin c’est à ma Loretta, que j’apprendrais toutes les meilleures bêtises à faire.

En savoir plus sur : www.snobbmusic.com instagram: nicolas ullmann. Et nopi_paris

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