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24 % des agris ne se protègent pas du tout pour remplir leur pulvérisateur

Selon un sondage publié sur Terre-net entre le 7 et le 14 mars (1 519 votants), 18 % des agriculteurs s’équipent avec lunettes, gants, masque et combinaison/tablier pour remplir leur pulvérisateur en vue d’une intervention phytosanitaire. 58 % se protègent partiellement (30 %, précisément, utilisent un masque et des gants, et 28 % uniquement des gants). Et enfin, 24 % indiquent ne pas se protéger et garder leur tenue de travail habituelle. « Confort, image vis-à-vis d’autrui, prix, réutilisation, coupe adaptée aux tâches… » constituent les principaux freins d’adhésion aux EPI. Cependant, comme le souligne Épiphyto, ces derniers ont évolué pour répondre au mieux aux attentes des agriculteurs et faciliter leur utilisation. Selon les préconisations, porter un EPI vestimentaire est recommandé tout au long du chantier phyto, auquel il faut ajouter des EPI complémentaires (gants, masque, tablier) dans les phases les plus exposantes : mélange, chargement et nettoyage. Et pour chaque phyto, vous pouvez retrouver les équipements spécifiques nécessaires sur le tableau EPI du livret de l’étiquette du produit. Attention, les EPI seuls ne suppriment pas le risque. Pour être efficaces, il faut préalablement s’informer, organiser son environnement de travail et veiller au respect des règles d’hygiène, comme se laver les mains ou prendre une douche en fin de chantier. Changer les cartouches filtrantes, organiser l’aire de préparation et adopter les systèmes de transfert sans contact est également conseillé. Autre point : ne pas introduire d’éléments souillés dans la cabine du tracteur ou à la maison. Le téléphone, notamment, est un vecteur de contamination important.

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